N° 22 MARS 2006 - syndicat autonome de la fonction publique
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1. ce jour sans risque juridique Je m en excuse personnellement L actualit nationale est en ce moment quelque peut au point mort le dernier mouvement de contestation sur les salaires n a gu re fait avancer les choses et malgr une mobilisation convenable ce fut un baroud d honneur Normal Dirais je Quand les pr occupations des Fonctionnaires ne sont pas celles des dirigeants il ne faut gu re esp rer mieux mais ce n est pas pour autant que nous avons envie de baisser les bras Bien au contraire Le S AF P T continue sa progression nombreuses sont les adh sions en ligne nombreuses sont ses actions constructives sur le terrain L Assembl e G n rale Nationale se d roulera les 15 amp 16 Juin prochain Blagnac la documentation n cessaire votre participation vous sera communiqu e en temps voulus Enfin les cartes 2006 sont disponibles aupr s des sections n oubliez de r clamer la v tre si ce n est pas encore fait Dans l attente du plaisir vous retrouver au sein de nos prochaines actions je vous prie de croire Cher es Coll gues l expression de mes sentiments les meilleurs et amicaux DA Y Jean Michel S G N Informations G n rales Modernisation du contr le de l galit 02 02 2006 Par une circulaire du 17 janvier 2006 le Ministre de l int rieur et le Ministre d l gu aux collectivit s territoriales rappellent aux Pr fets le caract re essentiel du contr le de l galit et2. concern s par le transfert de l entit le maintien des droits qu ils tenaient de leur contrat il est pr vu qu il leur sera propos un contrat de droit public le maintien d un contrat de droit priv tant d sormais proscrit d une dur e d termin e ou ind termin e selon qu ils avaient au moment du transfert respectivement un CDD ou un CDI Par ailleurs les clauses substantielles de leur ancien contrat notamment la r mun ration seront maintenues d s lors qu elles ne d rogent pas aux dispositions l gislatives ou r glementaires applicables aux agents non titulaires ou d faut aux conditions g n rales de r mun ration et d emploi des agents non titulaires de la collectivit publique en cause En cas de refus du salari d accepter les modifications impos es par ces r gles il sera proc d son licenciement dans les conditions pr vues par le droit du travail et son contrat de droit priv R p min Q E JOAN du 27 d cembre 2005 page 12094 La protection du fonctionnaire par la collectivit publique 16 01 2006 L article 11 du titre I du statut g n ral portant droits et obligations des fonctionnaires pr voit que les fonctionnaires b n ficient l occasion de leurs fonctions d une protection organis e par la collectivit publique dont ils d pendent conform ment aux r gles fix es par le code p nal et les lois sp ciales Cette protection obligatoire vise un certain nombre de fai
3. Elle dispose en outre aux m mes fins d une action directe qu elle peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile devant la juridiction p nale Il convient galement de noter que la collectivit peut revenir sur sa d cision d accorder ou bien de refuser sa protection Dans le cas o l administration d ciderait de mettre fin la protection fonctionnelle initialement accord e cette d cision ne peut valoir que pour l avenir il s agirait alors d une abrogation et non d un retrait voir sur les d cisions cr atrices d avantages financiers C E 6 novembre 2002 Mme Soulier Req n 223041 Indemnit s de licenciement des collaborateurs de cabinet 06 02 2006 Interrog par Mr le d put Dino Cinieri le ministre de la Fonction publique a apport des pr cisions quant aux modalit s d application du d cret n 2005 618 du 30 mai 2005 relatif aux collaborateurs de cabinet des autorit s territoriales Il rappelle que ce d cret a mis fin une situation qui privait auparavant les collaborateurs de cabinet du b n fice ventuel d une indemnit en cas de licenciement avant le terme du contrat qui les liait l autorit territoriale Le d cret du 30 mai 2005 pr cit permet aux collaborateurs de cabinet de b n ficier d une indemnit de licenciement en cas de rupture anticip e de leur contrat pour des motifs autres que disciplinaires dans les m mes conditions que pour les autres agents n
4. chelles de r mun ration Il en est ainsi des gardes Champ tres appartenant au 7 chelon de leur grade et reclass s au 6 chelon de la nouvelle chelle 3 et des Gardes Champ tres principaux relevant du 8 chelon de leur grade et reclass s au 7 chelon de la nouvelle chelle 4 Alors m me que ces agents remplissaient les conditions d chelon requises pour b n ficier le cas ch ant d un avancement de grade leur reclassement aux chelons imm diatement inf rieurs ne le leur permet plus Le cadre d emplois des Gardes Champ tres sera donc tr s prochainement modifi afin d abaisser d un chelon l exigence statutaire permettant un avancement au grade sup rieur l instar de ce que le d cret 2005 1346 du 28 10 2005 a pr vu pour d autres cadres d emplois Distribution de tracts syndicaux et bon fonctionnement du service 18 01 2006 La r glementation en mati re de droit syndical ne soumet pas la distribution de documents syndicaux dans l enceinte des b timents administratifs autorisation pr alable Une d l gu e syndicale avait distribu des documents syndicaux dans les locaux d une cole sans avoir demand l autorisation de p n trer dans l tablissement et en l absence de la directrice de l cole Le maire de la commune avait consid r ce comportement comme fautif et avait prononc une sanction disciplinaire d une journ e d exclusion de fonctions La juridiction
5. l vis e la vice pr sidente de la caisse des coles avait affect l agent aux services administratifs de l tablissement public L agent qui avait refus de remplir ses nouvelles fonctions avait alors fait l objet d un licenciement pour motif disciplinaire La juridiction administrative a estim qu il n tait ni d montr ni m me all gu que l agent aurait manqu dans l exercice de ses fonctions au devoir de neutralit qui s impose tout agent public se serait engag e dans la moindre d marche pros lyte ou aurait adopt dans ses fonctions d animatrice un comportement quivoque l gard des enfants dont elle avait la charge Dans ses conditions il a t consid r supposer m me que le mouvement ra lien puisse tre qualifi de sectaire que la vice pr sidente de la CdE avait m connu en retirant l agent ses attributions d animatrice la libert d opinion garantie aux agents publics et proc d une discrimination en fonction d opinions religieuses ou philosophiques contraire aux principes affirm s dans les d clarations des droits de l homme et du citoyen Il a t conclu que l administration ne pouvait en cons quence proc der au licenciement de l agent pour motif disciplinaire TA Melun 15 f vrier 2005 n 01 3630 5 Astreintes et permanences mode d emploi Depuis quelques mois les collectivit s peuvent tendre l ensemble de leurs agents un r gime jusqu ici r ser
6. de menaces violences voies de fait injures diffamations et outrages raison des fonctions de leur parent La protection ouvre droit une indemnisation selon certaines conditions Les conditions auxquelles l indemnisation du pr judice par la collectivit est soumise sont les suivantes Une attaque l occasion des fonctions en ce sens il doit y avoir un lien entre les attaques et l exercice des fonctions C E 10 janvier 1969 Sieur Grafmuller Req n 72743 Des violences physiques verbales ou crites le juge appr cie si les agissements incrimin s ont le caract re d attaques justifiant la protection du fonctionnaire Le pr judice dont a fait l objet l agent doit tre direct pour tre de nature ouvrir droit indemnisation C E 26 mars 1965 Sieur Villeneuve Req n 60630 S agissant de la mise en uvre pratique de la protection fonctionnelle le Conseil d Etat a pr cis qu aucune disposition l gislative ou r glementaire n impose aux fonctionnaires de d lai pour demander celle ci C E 28 avril 2004 M DJURDJEVAC Req n 232143 L administration est fond e r cup rer les sommes qu elle aura vers es son agent en se constituant partie civile En effet conform ment l alin a 5 de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 la collectivit publique est subrog e aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques la restitution des sommes vers es au fonctionnaire int ress
7. l obligation de motiver sa d cision dans des conditions de nature permettre l exercice du contr le du juge de la l galit Il a toutefois t pr cis qu il n appartenait pas l administration de divulguer des l ments d ordre m dical couverts par le secret Au cas d esp ce le pr sident d une communaut urbaine CU avait refus le b n fice d un cong de longue maladie en se fondant sur le fait que l affection dont souffrait l agent n avait pas t contract e ou aggrav e dans l exercice ou l occasion de l exercice de ses fonctions Il a t consid r qu en mentionnant la nature de l affection dont souffrait l agent le pr sident de la CU a m connu le secret m dical Il a en cons quence t conclu l ill galit de la d cision de refus de CLM nonobstant la circonstance que ladite d cision individuelle n tait pas destin e tre communiqu e des tiers CAA Nancy 22 septembre 2005 n 01 NC 01262 Juridique Contrat des salari s d une entit priv e transf r e vers le secteur public 16 01 2006 Interrog sur la situation des salari s employ s par une entit conomique priv e dont l activit est reprise par une personne publique dans le cadre d un service public administratif le Ministre de la Fonction publique pr cise quelles sont les dispositions pr vues cet effet par la loi du 26 juillet 2005 Il indique que dans le but d assurer aux personnels de droit priv
8. la n cessit de d finir une v ritable strat gie locale en la mati re A cet gard un certain nombre de recommandations sont expos es dans la dite circulaire afin de donner aux repr sentants de l Etat les axes prioritaires de l exercice du contr le de l galit En mati re d intercommunalit les Pr fets sont invit s porter une attention particuli re l exercice effectif des comp tences par le biais de la d finition de l int r t communautaire Par ailleurs en mati re de march s publics les Ministres demandent aux Pr fets de porter leur attention sur les march s de ma trise d uvre sur les conventions de mandat ainsi que sur la vraisemblance des co ts mentionn s dans les documents transmis Enfin la circulaire rappelle que la modernisation du contr le de l galit est intimement li e la mise en place de la d mat rialisation du contr le de l galit Circulaire du 17 janvier 2006 Quoi de neuf au SAFPT Travaux du Bureau National Pr vue fin janvier la r union du BN s est d roul e les 9 et 10 f vrier Vichy Les nouvelles adh sions via le site Internet du SAFPT se multiplient dans tous les d partements 93 74 89 39 61 45 43 59 L UR PACA annonce la cr ation des sections SAFPT de SAINT MANDRIER VEDENE ROUSSILLON APT L Assembl e G n rale Nationale se d roulera les 14 15 et 16 juin BLAGNAC Les documents parviendront aux responsables d s que
9. L autonome des Territoriaux y s a LIBRE INDEPENDANT Disponibles nous sommes en permanence votre coute Nous d fendons votre grade votre fonction Nous vous informons sur vos droits et vos obligations Nous revendiquons pour de nouveaux acquis sociaux Edition du S A F P T affili la CAT FFP N 21 Mars 2006 Secr taire G n ral Jean Michel DA Y Tel 04 70 97 89 31 fax 04 70 89 97 44 R daction Jean Pierre CAVALLARO Diffusion Thierry CAMILIERI e mail safpt83tpm aol com Sommaire N 21 Photo de couverture Mairie de CAYENNE Sommaire Page 2 Editorial du Secr taire G n ral National Page 3 Informations G n rales Modernisation du contr le de l galit Quoi de neuf au SAFPT Travaux du Bureau National Statuts Carri res Le Cadre d emplois des Gardes Champ tres bient t modifi Distribution de tracts syndicaux et bon fonctionnement du service Page 4 Contr le m dical et suspension de r mun ration Statut des personnels de l quipement Transf r s aux collectivit s territoriales Un laur at de concours peut il tre soumis une p riode d essai Formation initiale et obligation de rester dans la collectivit Page 5 Licenciement en cours de stage et avis de la CAP Motivation d une d cision individuelle et secret m dical Transformation en CDI et emploi de cabinet Juridique Contrat des salari s d une entit priv e transf r e vers le secteur public
10. La protection du fonctionnaire par la collectivit Publique Page 6 Indemnit s de licenciement des collaborateurs de Cabinet Appartenance une secte et libert d opinion Astreintes et permanences nouvelles donnes D charge d activit de service l ill galit d un refus EDITORIAL PRECISIONS IMPORTANTES Cher es Coll gues Comme il se dit l impossible nul n est tenu cette maxime s applique parfaitement aux probl mes que nous connaissons dans la diffusion de notre outil de communication mensuel L Autonome des Territoriaux En effet au regard des risques majeurs engendr s par la continuation de tous contrats ou conventions de publicit nous avons t dans l obligation de nous r soudre pour l instant diffuser notre mensuel par le biais de notre site Internet Le Bureau National r uni Vichy les 9 amp 10 F vrier dernier a pris la d cision de r duire notre publication 6 pages et de le faire para tre dans la rubrique s curis e sections Ainsi nous pr servons cet avantage nos seuls adh rents qui pourront b n ficier soit d une dition informatique par le biais de leur responsable de section ou du si ge pour les adh rents isol s si ils disposent d une adresse E Mail soit d une dition papier dans les m mes conditions si ils ne peuvent fournir une adresse d envoi Je sais cette disposition est lourde dans son application mais c est la seule dont nous pouvons disposer
11. administrative a rappel que la distribution de tracts syndicaux ne devait en aucun cas porter atteinte au bon fonctionnement du service Art 10 d cret n 85 397 du 3 avril 1985 Il a cependant t consid r que l autorit territoriale ne saurait faire chec par des instructions contraires ces dispositions d ordre r glementaire qui ne soumettent pas la distribution de documents syndicaux dans l enceinte des b timents administratifs des coles autorisation pr alable de la directrice Il a t pr cis que la d l gu e syndicale pouvait p n trer dans l cole sans solliciter une telle autorisation pour distribuer des documents syndicaux et qu il ne pouvait lui tre reproch d avoir port atteinte au bon fonctionnement du service la distribution avait t effectu e apr s le temps scolaire et la directrice de l cole avait quitt l tablissement L annulation de la sanction prononc e par la juridiction de premier ressort a t confirm e en appel CAA Marseille 18 janvier 2005 n 00 MA 00600 Contr le m dical et suspension de r mun ration 18 01 2006 Un fonctionnaire en cong maladie absent de son domicile lors d une contre visite ne peut voir sa r mun ration suspendue que s il est tabli qu il a entendu se soustraire au contr le m dical En cas d arr t maladie un fonctionnaire doit se soumettre une contre visite par un m decin agr sous peine d interruption du vers
12. e d lai de mise en oeuvre de la mutation Pour rem dier cette situation il est envisag dans le projet de loi pr cit un m canisme de compensation financi re au profit de la collectivit qui a recrut l agent sur liste d aptitude et a financ sa formation tout en maintenant le principe d une formation obligatoire dans ses deux composantes respectivement rebaptis es formation initiale d int gration l emploi et formation continue de professionnalisation L article 51 serait ainsi compl t par une disposition tendant contraindre la collectivit d accueil lorsque la mutation intervient dans les trois ann es qui suivent la titularisation du fonctionnaire et d faut d accord entre les collectivit s verser la collectivit d origine de l agent une indemnit correspondant d une part la r mun ration support e par celle ci pendant la p riode de formation de l agent et d autre part le cas ch ant au co t de cette formation R ponse publi e au JO le 24 01 2006 page 748 Licenciement en cours de stage et avis de la CAP 25 01 2006 Un licenciement en cours de stage peut l galement intervenir avant que l autorit territoriale ait re u l exp dition officielle de l avis de la CAP la condition qu elle ait eu connaissance de cet avis C est par une d cision du 6 avril 1998 qu un maire avait d cid du licenciement pour insuffisance professionnelle en cours de stage d un de ses agent
13. ectivit s plus importantes L obligation de rester en poste cinq ans par exemple ou le remboursement de la formation par la collectivit suivante serait un juste d dommagement de l effort consenti par la collectivit Les r gles relatives la formation dans la fonction publique territoriale sont fix es par la loi n 84 594 du 12 juillet 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale qui num re en son article ler les formations susceptibles d tre suivies par les agents territoriaux parmi lesquelles figurent des formations obligatoires Rel vent de ces derni res d une part les formations initiales pr vues par les statuts particuliers de certains cadres d emplois majoritairement de cat gories A et B pour la titularisation ou la nomination et d autre part la formation d adaptation l emploi suivie apr s la titularisation Pour sa part la formation initiale doit imp rativement tre effectu e pendant la premi re ann e de recrutement et alterne des p riodes de stages th oriques et de stages pratiques r alis s en grande partie en dehors de la collectivit de recrutement La formation d adaptation l emploi doit quant elle s inscrire dans les d lais prescrits pour pouvoir pr tendre un avancement de grade D une mani re g n rale l objectif recherch travers la formation obligatoire est celui d une plus grande professionnalisation c est dire de permettre une me
14. ement de sa r mun ration Art 15 d cret n 87 602 du 30 juillet 1987 A l occasion d un cong de maladie un agent technique qualifi d une commune avait fait l objet le 14 avril 2004 d une contre visite inopin e son domicile Or l agent tait absent de son domicile en dehors des heures de sorties autoris es La commune avait alors effectu une retenue sur le traitement de l int ress pour la p riode du 14 avril 2004 au 3 mai 2004 l agent s tant soumis une contre visite le 4 mai 2004 La juridiction administrative a consid r qu il ne ressortait pas des pi ces du dossier que l agent ait entendu se soustraire cette contre visite d s lors qu il n est pas contest que son absence tait fortuite Il a t pr cis que le seul fait que l agent tait absent de son domicile en dehors des heures de sorties autoris es ne pouvait justifier la suspension de sa r mun ration TA Nancy 3 mai 2005 n 040 1767 Un laur at de concours peut il tre soumis une p riode d essai 25 01 2006 Un laur at de concours inscrit sur une liste d aptitude ne peut tre nomm en qualit de temporaire pour une p riode d essai de trois mois pr alablement sa nomination stagiaire Une laur ate du concours d assistant territorial qualifi de conservation du patrimoine et des biblioth ques avait t recrut e dans une commune compter du 1 juillet 1997 en qualit de temporaire et pour une p
15. illeure adaptation des agents recrut s aux missions de leur nouveau cadre d emplois Si l utilit de cette formation ne saurait ainsi tre remise en cause il n en demeure pas moins vrai que se pose la question d une ventuelle obligation de servir pour une p riode minimum dans la collectivit ayant financ la formation ou du moins celle du remboursement des frais occasionn s par la formation suivie Il est de fait que dans certains cas d s la formation achev e et la titularisation acquise le fonctionnaire territorial pr sente une demande de mutation pour une collectivit qui lui offrira un traitement plus attractif La collectivit d origine de l agent se trouve ainsi l s e non seulement sur le plan financier par l investissement en formation r alis mais galement sur le plan du service public devant faire face court terme un manque de personnel Aussi dans le cadre de l laboration du projet de loi relatif la fonction publique territoriale une r ponse pertinente a t elle d s lors t recherch e l approche retenue portant au niveau des r gles relatives la mutation des fonctionnaires territoriaux et notamment par un renforcement de celles ci En effet les dispositions actuelles de l article 51 de la loi du 26 janvier 1984 pr cit e permettent une collectivit territoriale souhaitant recruter un fonctionnaire candidat une mutation d imposer sa d cision la collectivit d origine ainsi que l
16. on titulaires de la fonction publique territoriale Le ministre rappelle que ce dispositif ne s applique pas en cas de d mission ou encore lorsque l agent concern est fonctionnaire d tach sur un emploi contractuel ou temporaire en disponibilit ou hors cadres ou lorsqu il retrouve imm diatement un emploi quivalent dans les services de l tat d une collectivit territoriale ou de leurs tablissements publics S agissant des modalit s de calcul de l indemnit de licenciement l anciennet retenir doit prendre en compte les dispositions de l article6 du d cret n 87 1004 du 16 d cembre 1987 relatif aux collaborateurs de cabinet qui pr voient que leurs fonctions prennent fin au plus tard en m me temps que le mandat de l autorit territoriale qui les a recrut s Ainsi le point de d part du calcul de l indemnit est la date d effectivit du premier arr t de recrutement par l autorit territoriale dans le cadre du mandat en cours de cette derni re R p min Q E JOAN du 31 01 2006 Appartenance une secte et libert d opinion 08 02 2006 L appartenance une secte ne rel ve que de la libert d opinion si l agent ne manque pas son devoir de neutralit dans l exercice de ses fonctions Une animatrice contractuelle aux activit s de loisirs d une caisse des coles CdE avait t montr e lors d une mission t l vis e comme membre du mouvement ra lien fran ais Suite l mission t
17. pr ts Au cours de l AG 2006 il y aura renouvellement partiel du Bureau National Six si ges sont renouveler ou pourvoir Les cartes d adh sion 2006 sont remises aux responsables UD et UR pr sents et seront envoy es aux autres responsables par voie postale Journal Le bureau se prononce pour une r duction du nombre de pages transmettre aux adh rents en ne gardant que les articles relatifs aux statuts et au juridique Le p riodique sera constitu d un maximum de six pages Une Couverture Sommaire une pour l Edito du Secr taire g n ral quatre pour les textes et nouvelles diverses Cela permettra aux Unions locale ou D partementales d avoir moins de copies tirer et ventiler vers leurs adh rents pour ceux non connect s Internet Statuts Carri res Le Cadre d emplois des gardes Champ tre serait modifi sous peu suite la revalorisation du SMIC et la parution des d crets relatifs la r forme de la cat gorie C En effet dans un courrier en date du 15 d cembre 2005 adress aux Pr fets le minist re attire particuli rement l attention sur la situation des Gardes Champ tres La disposition envisag e devra leur permettre de conserver leurs droits avancement inchang s En effet ces agents comme l ensemble de la cat gorie C sont g n ralement reclass s un indice gal ou imm diatement sup rieur mais dans un chelon inf rieur des nouvelles
18. riode d essai de trois mois Il ressortait d un courrier adress par le maire l agent le 9 juin 1997 que la p riode d essai serait suivie si elle s av rait concluante d une nomination en qualit de stagiaire La juridiction administrative a consid r que l int ress e tant inscrite sur une liste d aptitude le maire tait tenu de proc der son recrutement en qualit de stagiaire Il a t pr cis qu en recrutant l agent en qualit de temporaire le maire avait commis une ill galit de nature engager sa responsabilit Il a t conclu que l agent avait subi un pr judice au titre de la perte de traitement qui a r sult de la privation de l ann e de stage laquelle elle avait droit du 1 juillet 1997 au 30 juin 1998 La commune a t condamn e verser une indemnit correspondant neuf mois de traitement net l agent ayant d missionn au 1 octobre 1997 CAA Paris 25 janvier 2005 n 01 PA 01373 Formation initiale et obligation de rester dans la collectivit 31 01 2006 Certaines petites communes ou des communes de taille moyenne qui ont du mal recruter leur personnel se voient contraintes d embaucher des agents venant d tre re us un concours et inscrits sur liste d aptitude Pour valider cette formation l agent doit suivre une formation th orique et pratique par le biais du CNFPT l issue de cette formation les agents sont tent s de rejoindre d autres coll
19. s La haute juridiction a t amen e l gitimer au fond le licenciement de l agent avant l expiration du stage au motif de son insuffisance professionnelle difficult s rencontr es pour s acquitter des t ches confi es dans les d lais impartis propension ne pas respecter l ordre des priorit s assign par le chef de service manque de motivation absent isme et retards injustifi s manque de discr tion professionnelle et mauvais rapports avec la hi rarchie Sur la forme le Conseil d Etat a consid r que le maire avait pu l galement signer l arr t mettant fin au stage de l agent avant m me d avoir re u l exp dition officielle de l avis de la commission administrative paritaire d s lors qu il avait pris connaissance de cet avis rendu dix jours auparavant CE 16 f vrier 2005 n 262820 Motivation d une d cision individuelle et secret m dical 25 01 2006 Le refus d un cong de longue maladie doit tre motiv mais l administration ne peut faire tat d l ments d ordre m dical couverts par le secret La juridiction administrative a t amen e pr ciser la notion de motivation d un acte administratif dans le cadre d un refus d octroi de cong de longue maladie CLM La CAA a rappel que le refus d un CLM tait au nombre des d cisions qui doivent tre motiv es et que le respect des r gles relatives au secret m dical ne pouvait avoir pour effet d exon rer l administration de
20. ts vis s par l article 11 et en vertu duquel la collectivit publique est tenue de prot ger les fonctionnaires contre les menaces violences voies de fait injures diffamations ou outrages dont ils pourraient tre victimes l occasion de leurs fonctions et de r parer le cas ch ant le pr judice qui en est r sult Obligatoire pour la collectivit et applicable aux proches de l agent cette protection se concr tise par une indemnisation du pr judice qui toutefois n intervient que lorsqu un certain nombre de conditions sont r unies La protection de l agent est une obligation pour la collectivit qui l emploie Lorsqu il lui a t demand de trancher sur la port e des dispositions pr voyant le m canisme de la protection des agents publics le Conseil d Etat a pr cis que cette protection est une obligation qui n est pas subordonn e au d p t d une plainte de l int ress et laquelle il ne peut tre d rog sous le contr le du juge que pour des motifs d int r t g n ral C E 14 f vrier 1975 Sieur Paul Teitgen Req n 87730 A cet gard en cas de refus d assumer la protection ou en cas de carence la collectivit commettrait une ill galit et sa responsabilit serait susceptible d tre engag e Par ailleurs la loi du 18 mars 2003 dite loi sur la s curit int rieure a tendu la protection due aux agents leurs conjoints enfants et ascendants lorsque ceux ci sont victimes
21. v la seule fili re technique Ce qui facilite l organisation des services des plus petites structures Arr t 23 01 2006 D charge d activit de service l ill galit d un refus La petite taille d un tablissement public affili un CDG ne fait pas obstacle la d signation d un adjoint administratif pour b n ficier d une d charge totale d activit de service
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