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Contrat d`études prospectives des industries chimiques

1. 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 B chimie de base M parachimie produits chimiques de consommation M divers tertiaire chimie Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 15 2 des entreprises du segment divers tertiaire chimie ont connu la d localisation ou l arr t de la production de structures de secteurs amont ou aval au cours des 5 derni res ann es L enqu te par questionnaire r alis e dans le cadre de l tude permet d identifier les volutions conomiques ayant le plus impact les entreprises de la branche On constate ainsi que les industries chimiques restent tributaires de l absence de stabilit du cours des mati res premi res et de l nergie et ce quels que soient leur taille ou leur segment d activit La concurrence appara t galement comme un facteur pesant sur la comp titivit des entreprises m me si l impact de celle ci s accro t proportionnellement avec la taille de l entreprise interrog e seulement 49 des entreprises de 1 9 salari s constatent un accroissement de la pression concurrentielle pour 82 des entreprises de plus de 250 salari s Les petites entreprises semblent quant elles avoir particuli rement t impact es par la baisse de la demande de leur secteur client 42 des entreprises de 1 9 salari s pour 30 dans les autres cat gories
2. 126 Une tendance la baisse des effectifs avec en parall le l existence de difficult s de recrutement 126 Un appareil de formation historiquement bien implant qui doit relever le d fi de l l vation du niveau de aual fication regi S cieren ea ees apo e E E E R E E E A Ee E ES E EE detre trie 127 DEUXIEME PARTIE L ANALYSE PROSPECTIVE esssssosssssossssscosssseosssscosossoosossscossesoossssoosssssosssssesssssess L20 approche Pros peciVe asioi iiashndn sanadida naii indai a iaioa aeiiao iail n iieii oikea tn 129 Preambule caoran EA 130 Sur le p rm tre de la Prospectie ssienisk nesir r innaka ESAN NSAR ASAE R EENES 131 Sur les questions d M TRO issississksnsesst niskan esa nsi Nan Eann RSN iE RS EESE INSERA EI ST EAA es ee RANS NETTETS 131 Les quilibres en jeu De nombreux facteurs susceptibles d influencer la strat gie d Un groupe 134 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 3 Des mouvements strat giques peu propices l anticipation collective des perspectives d emploi sssssssesssserersssrsesesee 135 H socle commun d evolutions sinio NN UN bu Do leiabe 137 Les trois principales variables d ajustement ssh ins c ts Et EEs E NRE E E A TEEPEE ester fesses ste 137 Une organisation de la branche pi g e dans sa complexit ssesssssnsnsasessnseinisiteseenseseess 137 La poursuite de la m me dynamique conomique et financi re avec
3. Produits organiques de base 24 1G Le secteur comprend 84 tablissements dont 6 repr sentent 50 des effectifs volution du chiffre d affaires entre 2001 et 2006 Chimie de base Global Me au global Augmentation du chiffre d affaires entre P A B 2001 et 2006 PE A Stagnation du chiffre d affaires entre 2001 et 2006 7 4 11 7 R duction du chiffre d affaires entre 2001 et 2006 29 4 25 4 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Concernant l volution du chiffre d affaires les entreprises de la chimie de base affichent des taux assez similaires ceux de l chantillon global Ainsi plus de 60 des entreprises interrog es voquent une augmentation du chiffre d affaires et pr s de 30 une r duction de celui ci 6 Source Sessi Donn es Ressources humaines Chimie de Global Rapport base au global EE FEMMES 25 61 36 63 HOMMES 74 39 63 37 i CADRES INGENIEURS 14 84 22 55 STANGI AGENTS DE MAITRISE 41 68 32 84 EMPLOYES OUVRIERS 42 02 41 50 AUTRES 1 46 3 11 MOINS DE 35 ANS 26 56 32 29 TRANCHE D AGE 36 54 ans 58 53 56 00 55 65 ANS 14 91 11 71 INFERIEUR AU BAC 53 42 43 52 BAC 19 63 16 50 BAT wenne BAC 2 12 75 18 20 BAC 3 4 4 76 7 50 5 BAC 5 et plus 9 44 14 28 z Dont i
4. Le SDRH forme un ensemble articul Les trois volets et les douze axes strat giques pr sentent des liens d interd pendance C est galement le cas des dix mesures auxquelles renvoient les axes strat giques Chaque mesure peut contribuer la mise en uvre de plusieurs axes d volution et ces derniers reposent en g n ral sur le recours plusieurs mesures Enfin certaines mesures constituent des conditions de r ussite pour l ensemble du projet d volution C est le cas notamment de la mesure 10 relative la fonction RH dont la finalit est de soutenir et renforcer les pratiques de cette fonction pour faciliter la mise en uvre des actions n cessaires 05 STRUCTURE DU SDRH Volet 1 Mobilisation de la branche pour am liorer la gestion pr visionnelle des effectifs des emplois et des comp tences Axe l mieux piloter Axe 2 mieux anticiper Axe 3 mieux s curiser les parcours professionnels Volet 2 Mise en coh rence de la formation tout au long de la vie Axe 4 orienter Axe 5 pr parer les profils de demain Axe 6 renforcer la coh rence des syst mes de formation et de validation des acquis Axe 7 rechercher l efficacit des m thodes p dagogiques Volet 3 Renforcement de l attractivit des carri res au sein des industries chimiques Axe 8 optimiser le recrutement Axe 9 moderniser le syst me contribution r tribution Axe 10 accro tre le
5. Le mat riel utilis dans le cadre de cette premi re partie s appuie sur des donn es statistiques nationales institutionnelles des chiffres fournis par la branche travers son Observatoire prospectif des m tiers des qualifications et de la diversit ainsi que sur les l ments recueillis au cours des investigations conduites dans le cadre de l tude notamment lors des enqu tes qualitative et quantitative I Donn es et perspectives conomiques de la branche des industries chimiques INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 UN SECTEUR CLE DE L INDUSTRIE FRAN AISE MAIS DONT LA POSITION EST FRAGILISEE PAR DES FACTEURS D INFLUENCE MULTIPLES LES GRANDES TENDANCES DU MARCHE DES INDUSTRIES CHIMIQUES Une industrie europ enne qui pr serve son r le de leader mondial malgr une croissance qui s affaiblit R partition des industries chimiques au niveau mondial part du chiffre d affaires en 2006 34 0 Europe 7 6 Allemagne 4 4 France 3 3 Italie 3 4 Royaume Uni 15 3 Autres Europe Am rique 25 5 PRET Etats Unis 22 6 33 2 Asie Autres Am rique du Nord 2 9 8 9 Japon 10 3 Chine Autres 7 0 2 7 Inde Am rique Latine 5 0 3 6 Cor e Divers 2 0 2 5 Ta wan 5 2 Autres Asie Source CEFIC Associations nationales in UIC Bilan 2006 de l activit de l industrie chimique en France publication en
6. mais galement en mati re de transf rabilit des comp tences Le moment la place l ampleur et la nature des actions de formation constituent une question cl dans la gestion des dispositifs de reconversion des salari s notamment L ensemble des acteurs du syst me doit ainsi prendre la mesure des enjeux inh rents la mise en uvre de la loi sur la formation tout au long de la vie pour accompagner ces volutions INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 96 II Donn es par segments INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 97 CHIMIE DE BASE Description du segment Pr sentation des activit s couvertes par la chimie de base La chimie de base d signe la production en masse de produits chimiques destin s tre modifi s avant d tre mis sur le march Elle englobe la fabrication des produits d une partie de la chimie min rale et de la chimie organique La chimie min rale couvre la production de l ensemble des produits chimiques qui ne contiennent pas de carbone et d hydrog ne Elle regroupe quatre activit s distinctes La fabrication de gaz comprim s NAF 24 1 A gaz de lair azote oxyg ne et gaz rares oxydes d azote hydrog ne et gaz carbonique mais non celle de l ac tyl ne La fabrication de pigments et colorants NAF 24 1 C qui comprend la production des pigments min raux oxydes de ti
7. Comp tences techniques de marketing Comp tences Recherche et d veloppement Comp tences commerciales Comp tences HSQE Comp tenes en informatique et Comp tences linguistiques Connaissance du secteur d activit des entreprises Comp tences en toxicologie Autres comp tences 0 0 6 8 13 5 20 3 27 0 N B Ce graphique reprend uniquement les comp tences plac es au rang 1 soit les comp tences identifi es comme prioritaires par les entreprises INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 291 Comp tences d velopper dans les 5 prochaines ann es selon la taille des entreprises De1 9 8 5 De 10 49 12 3 5 0 De 50 99 17 3 De 100 7 249 UT 250 et plus 18 8 9 1 15 2 B 0 X 6 1 0 25 50 75 100 Comp tences manag riales m Comp tences techniques de fabrication _ Comp tences techniques de marketing Comp tences Recherche et d veloppement m Comp tences commerciales m Comp tences HSQE m Comp tenes en informatique et bureautique Comp tences linguistiques m Connaissance du secteur d activit des entreprises clientes m Comp tences en toxicologie cotoxicologie m Autres comp tences INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 Comp tences d velopper selon les secteurs Lecture dans la parachimie les comp tences d velopper prioritairem
8. Les entretiens individuels et collectifs ont r uni une cinquantaine de personnes INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 267 PHASE 2 ANALYSE PROSPECTIVE En se confrontant au r el cette seconde tape visait appr hender une information essentiellement de nature qualitative et produire une premi re estimation des cons quences des volutions probables ou certaines l horizon 2020 en mati re d emplois et de comp tences Pour cela diff rents modes d investigation enqu tes qualitatives et quantitatives ont t utilis s Questionnaire Ateliers experts Ateliers r gionaux Enqu te part immersions sur des sites d entreprises Ateliers professionnels de la gestion des ressources humaines Atelier conom trique Cette deuxi me phase du CEP visait plusieurs objectifs tablir une liste consolid e des facteurs d volution significatifs identifi s en phase 1 et analyser leurs impacts certains ou probables gr ce au concours d experts des industries chimiques d sign s par le comit de pilotage afin de d gager des sc narios d volution pour la d cennie venir Observer la r alit des situations d exercice les relations entre les diff rents acteurs Questionner des responsables d entreprises et des salari s sur ce qui a chang pour eux et pourquoi au cours de la d cennie pass e sur leurs pratiques leu
9. OBJECTIFS D EVOLUTION D velopper la bonne approche pour attirer des jeunes motiv s vers les industries chimiques Encourager les reconversions de salari s et demandeurs d emploi vers les industries chimiques dans les territoires o des offres existent Rendre explicite pour les entreprises et pour les futurs salari s la place sp cifique d volue aux titulaires des titres et dipl mes le type de responsabilit s qui leur sont confi es ainsi que les volutions de carri re possible D velopper une culture de la mobilit professionnelle SOLUTIONS A EXPLORER L accord sur la modernisation du travail 11 janvier 2008 fait une place importante l orientation professionnelle et l intervention plus pr coce et cibl e du monde de l entreprise aupr s des jeunes et du public intervention de professionnels dans les tablissements scolaires r le des observatoires dans la diffusion d informations lisibles sur la r alit de l emploi dans les secteurs cr ation d un portail interprofessionnel La branche a d j volu vers ce type d actions mais doit renforcer le ciblage et la qualit de sa communication et de ses pratiques d orientation 12 Dans une enqu te qualitative par entretiens conduite pour le CEP lors du Village de la Chimie f vrier 2008 IN RFACE DGEFP CPNE des indus s chim s CEP R Pour am liorer la qualit de l orientation vers la chimie la diffusion de bo
10. Participation fonction RH dirigeants PME DRH managers de proximit prestataires d accompagnement cabinets de conseil OPCA OPIC Pr conisations sur la mise en uvre Veiller la pertinence du dispositif de formation mais aussi de sensibilisation des personnels RH Communiquer sur l exploitation des outils RH afin d viter qu ils ne deviennent une fin en soi ou n apparaissent comme un instrument de contr le INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 256 ANNEXES INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 257 ANNEXES 1 LES ACTEURS DU CEP ANNEXE 1 A LES MEMBRES DU COMITE DE PILOTAGE Coll ge tat NAVELLOU Val rie Minist re de l Economie de l industrie et de l Emploi D l gation G n rale l Emploi et la Formation Professionnelle DGEFP pr sidente du comit de pilotage MEDUS Paul Edmond Minist re de l Economie de l industrie et de 1 Emploi D l gation G n rale l Emploi et la Formation Professionnelle DGEFP CORNIER Fran oise Minist re de l Economie de l industrie et de l Emploi Direction G n rale des Entreprises DGE PERON Jean Paul Minist re de l Economie de l industrie et de 1 Emploi Direction G n rale des Entreprises DGE MAQUIN Sylvie Minist re de l ducation Nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Or
11. Un SDRH offre en effet la possibilit de passer en mode projet sur la base d axes strat giques accept s et partag s avec d j les principaux contours des actions conduire Naturellement dans le cadre du CEP les axes strat giques et mesures op rationnelles que comporte ce SDRH ont valeur de propositions et ne se substituent nullement aux d cisions issues de la n gociation nationale qui resteront prendre Par ailleurs le principe d un SDRH de branche s il comporte des l ments structurants li s l identit des industries chimiques n exclut pas le rapprochement n cessaire avec les autres branches et l vocation des passerelles indispensables pour faciliter la circulation des comp tences et des personnes au sein d un paysage industriel probablement appel d sormais se recomposer selon des cycles beaucoup plus courts que dans le pass Le Sch ma Directeur des Ressources Humaines des industries chimiques INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 204 LE SDRH MODE D EMPLOI Le SDRH pr sent dans les pages suivantes propose une strat gie de protection et de d veloppement des ressources humaines de la branche des industries chimiques la mesure des volutions conomiques et sociales qui apparaissent comme in luctables pour la d cennie venir Il refl te galement le choix par la branche de privil gier les orientations en mati r
12. Un repositionnement des secteurs sous l impact des pressions de la soci t civile et de la r glementation en mati re d environnement et de sant L ENVIRONNEMENT ET LA SECURITE AU C UR DES EXIGENCES DES CONSOMMATEURS D sormais la prise en compte des questions environnementales de la gestion des risques et du recyclage des d chets devient une condition de d veloppement parfois de survie int gr e par l ensemble de la branche qui envisage un accroissement des associations de consommateurs relay es par le politique et pesant sur l int gration syst matique de ces questions Pour autant l investissement consenti est plus sp cifiquement cibl sur les questions directement lisibles par la soci t civile Les participants des ateliers r gionaux et RH reconnaissent de fa on unanime le poids de l opinion publique sur ces probl matiques et leur prise en compte dans l industrie chimique Certains estiment qu il ne s agit m me plus l d une r flexion prospective dans la mesure o ces questions sont d ores et d j incontournables Toutefois 1l semble que toutes les entreprises n aient pas la m me conscience de cet tat de fait ni surtout des cons quences sur leur activit Au cours de cette p riode on devrait assister une mont e en puissance des co industries Le niveau de conscience collective va en s accroissant et l on peut mettre des hypoth ses sur 6 Cette volution
13. elle est bon march moins d 1 euro par kilo en mat riel brut elle constitue potentiellement un syst me sans mission de CO Les proc d s catalytiques innovants Le premier avantage r side dans la possibilit d am liorer la productivit en augmentant le rendement de certaines r actions chimiques ou en facilitant certaines transformations L int r t de la d couverte de nouveaux catalyseurs reste important pour de nombreuses applications polym risations reconversion de grosses mol cules en mati res de base exemple du recyclage chimique des plastiques traitement des gaz L optimisation des r actions chimiques pr sente galement un int r t significatif du point de vue de la consommation d nergie De plus la mise au point de nouveaux catalyseurs permet l acc s de nouvelles mati res premi res les mati res premi res renouvelables par le d veloppement de la biocatalyse les d riv s du gaz naturel et les alcanes on peut ainsi envisager la valorisation mati re de compos s tels que le propane ou le butane mais surtout le d veloppement de la chimie du m thane Une des applications les plus importantes des catalyseurs r side dans la d pollution des effluents gazeux notamment pour les missions des v hicules Dans ce domaine la mise au point de nouveaux catalyseurs est prometteuse et les travaux concernent non seulement les esp ces actives m taux compos s organom t
14. la fonction commerciale D autres explorent le chemin inverse en s appuyant sur des profils commerciaux cole de commerce formation la vente qui sont ensuite longuement form s sur la partie technique Dans la famille logistique et achats Autrefois consid r e comme le parent pauvre la fonction achat s est largement professionnalis e pour devenir l une des fonctions strat giques des industries chimiques On constate actuellement une division du m tier d acheteur en deux cat gories les responsables d achats le terrain emploi plus volontiers le terme d acheteurs centraux en charge de la relation avec les principaux fournisseurs de la n gociation des nouveaux contrats de la qualit des produits au regard des attentes des utilisateurs internes Le m tier n cessite ainsi la ma trise de comp tences la fois techniques et commerciales les approvisionneurs en tablissement en charge de la gestion des approvisionnements pour chaque tablissement sur la base des contrats sign s par les acheteurs centraux Cette volution perceptible l heure actuelle dans les plus grands groupes devrait terme se diffuser au sein des entreprises de plus petite taille LES EMPLOIS EMERGENTS DANS CERTAINS SECTEURS 101 Il s agit des emplois pour lesquels une hausse des effectifs est attendue Dans le secteur des cosm tiques mais plus g n ralement aussi dans les segments des produits chimi
15. Economie de l Industrie et de l Emploi mais associant les collectivit s locales des territoires concern s ont pour but d accro tre les synergies locales en aidant le d veloppement d activit s industrielles innovantes dans les territoires fran ais L industrie chimique est notamment pr sente dans quatre p les de comp titivit Axelera Chimie environnement dans la r gion Rh ne Alpes int grant des acteurs comme Rhodia Arkema et le CNRS le p le a pour ambition strat gique de d velopper une chimie qui int gre la pr occupation environnementale d s la conception des proc d s et des produits Trois fili res technologiques sont particuli rement tudi es la catalyse l intensification des proc d s et les mat riaux Industries et agro ressources Champagne Ardenne et Picardie regroupant une vingtaine d entreprises et coop ratives agricoles ainsi qu une vingtaine de centres de recherche le p le cible les march s mergents bas s sur l utilisation de tous les composants de la plante pour des finalit s industrielles innovantes biocarburants biolubrifiants biopolym res tensio actifs mais aussi la pharmacie et les cosm tiques Cosmetic Valley cosm tiques majoritairement dans la r gion Centre ce r seau labellis r cemment p le de comp titivit existe depuis d j 10 ans et regroupe 70 des industriels fran ais de la fili re cosm tique et bien tre soit 200 entrepr
16. Lecture 11 4 des entreprises de plus de 250 salari s ont connu un rachat par un fonds d investissement au cours des cinq derni res ann es La d clinaison par taille des facteurs d volution montre que ce sont les entreprises les plus grandes qui connaissent le plus de changements l exception de celui portant sur la baisse des investissements dans l innovation Par rapport au graphique pr c dent le poids des restructurations de l informatisation automatisation des outils et dans une moindre mesure celui des externalisations reste marqu toutes tailles d entreprises confondues En revanche les plans de sauvegarde de l emploi touchent principalement les grandes entreprises 52 2 pour les 250 et plus 32 pour les 100 249 et 22 6 pour les 50 99 alors que les petites sont beaucoup moins concern es maximum de 5 1 pour les 10 49 Les d localisations et le rachat par un fonds d investissement se maintiennent en demeurant un ph nom ne plut t marginal maximums respectifs de 11 4 et de 4 3 pour le rachat par un fonds d investissement et les d localisations un N INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 LE TRANSFERT NON QUANTIFIE D UNE PARTIE DES EMPLOIS VERS LA SOUS TRAITANCE Toutes les activit s ne disparaissent pas des emplois sont cr s ailleurs L externalisation des fonctions supports ou p riph riques au c ur de m tier r
17. Pr sentation des activit s couvertes par le segment divers tertiaire chimie Le segment Divers tertiaire chimie regroupe deux secteurs le commerce et le transport de produits chimiques exportation importations transports par canalisations voie routi re ou maritime et le secteur Recherche et services Pr sentation par code NAF du segment divers tertiaire chimie selon le p rim tre du CEP Secteurs Commerce et transports de produits chimiques Codes NAF 51 4L 51 5L 60 3Z Recherche et services Codes NAF 73 1Z 74 2C 74 3B Le segment en quelques chiffres R partition des effectifs et des tablissements par code NAF selon le p rim tre du CEP Nb Les donn es disponibles portent sur des codes NAF partiels pour ces secteurs Il est donc impossible de rapporter le taux d tablissement pour ce segment Code NAF Part de salari s en Secteur 2005 51 4 L 51 5 L 60 3 Z Commerce et transport de produits chimiques 37 85 73 1 Z 74 2 C 74 3 B Recherche et services 62 15 Total 100 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Pour ce secteur ont t ajout s les effectifs du code NAF 63 1 E indissoci s du code NAF 60 3 Z dans les donn es R partition des entreprises par effectifs Divers tertiaire chimie GLOBAL Rapport au global De1 9 50 5 28 9 De 10 49 33 40 1 z De 50 99 2 9 9 2 gt De 100 249 8 7 11 4 250 et plus 49 1
18. Projections en effectifs Les projections sur les effectifs s obtiennent au regard d hypoth ses concernant le taux de croissance de la valeur ajout e et la productivit apparente par t te la productivit apparente par t te tant gale au quotient de la valeur ajout e par les effectifs L analyse se base sur les deux hypoth ses suivantes Le taux de valeur ajout e est ici consid r comme une donn e relativement peu dynamique Par cons quent on suppose que ses volutions n enregistrent pas d carts significatifs Du fait que la productivit apparente se situe actuellement un niveau particuli rement lev elle devrait conna tre selon toute vraisemblance un effritement au cours des ann es venir Sur la base de ces postulats on peut r aliser des estimations sur l volution de la valeur ajout e et de la productivit apparente par t te et de l en d duire une estimation du niveau des effectifs aux horizons 2012 et 2020 sur le tableau ci dessous extrait de l analyse conom trique sc nario de r f rence or ee set 96 05 05 12 12 20 CA GE 13 13 165 63 8 672 71 7 764 784 82 4 89 39 taux de VA 22 9 24 1 25 8 26 0 26 1 26 3 26 5 VA GE 2 7 1 5 18 14 6 16 2 185 199 20 5 21 6 23 7 effectifs 000 1 6 1 18 0 64 212 196 185 180 177 171 productivit apparente par t te K 43 27 2 5 764 9
19. Une fiscalit plus favorable aux entreprises Les volutions politiques qui semblent possibles ou probables aux r pondants concernent essentiellement le soutien l conomie de l industrie par le biais de la fiscalit et de l all gement des charges D apr s les r pondants la p riode devrait conna tre un mouvement d harmonisation fiscale europ enne dont l effet sera positif pour la comp titivit des entreprises de la branche sans toutefois que l on puisse estimer les cons quences positives pour la France Cette presque conviction doit toutefois tre relativis e le rythme d harmonisation risque d tre lent et les crit res de convergence sont encore inconnus Si la tendance peut tre enregistr e il est donc difficile d en appr cier les effets sur le chiffre d affaires de la branche et de ses diff rents secteurs En France l all gement fiscal devrait s av rer plus d cisif en faveur du soutien des industries chimiques que l all gement des charges Les experts s accordent pour estimer que la relance de la comp titivit des sites fran ais l chelle europ enne d pend davantage du poids de la fiscalit que de celui des charges salariales qui leur para t plus marginal L ensemble des taxes g n rales et sp cifiques IS TP TGCAP taxes environnementales devrait de leur point de vue tre int gr dans une logique incitative et non coercitive comme c est le cas actuellement
20. annexes INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 196 cadence qui peut s emballer dans certains secteurs que l impulsion soit interne o qu elle soit impos e par des concurrents Les comp tences doivent donc s adapter de nouveaux outils de nouveaux produits une plus grande exigence de technicit d autres relations de travail et d affaires Il convient d identifier les comp tences strat giques et essentielles vis es d anticiper les d veloppements n cessaires leur rythme les moyens d y faire face sans rupture juste temps cr ation de cursus sp cifiques de formation initiale ou continue mise niveau en situation de travail recrutement Cette r flexion d j l uvre dans les grandes entreprises doit galement faire l objet d une appropriation au sein des PME D fi n 4 Des niveaux de qualification correspondant aux besoins r els des entreprises en volume et en comp tences requises L ad quation homme emploi demeure l une des cl s de la performance et constitue un d fi important pour des industries confront es des changements qui touchent simultan ment plusieurs dimensions d part d une g n ration de salari s r novation de l appareil de production nouveaux produits volution des mati res premi res et de l nergie En tant que branche les industries chimiques doivent veiller ne pas sous dimensionner le
21. elle souffre d un manque de coh sion collective Malgr la mise en place de r seaux tels que les p les de comp titivit la branche reste travers e par des logiques et des strat gies qui demeurent univoques m me si elles font intervenir des acteurs h t rog nes et sont ax es sur des principes financiers conduisant exploiter des segments porteurs Il ne s agit pas de contraindre la branche s unifier tout prix mais de d gager des marges de man uvre et des opportunit s individuelles dans le cadre de logiques collectives Une d marche d ensemble permettrait de sortir ainsi des strat gies d am nagement ou d aubaine valables court ou moyen terme souvent pour un seul ou plusieurs groupes mais pr judiciables pour l avenir global d un secteur ou de la branche dans son ensemble Impulser et mettre en uvre cette d marche ne serait ce que faire merger cette sorte de conscience collective ne peut incomber aux seules industries chimiques mais implique une intervention des pouvoirs publics La branche dans sa configuration actuelle peut difficilement prendre son propre avenir en main aucune de ses composantes ne dispose d une vue d ensemble n1 d une d signation l gitime lui permettant de le faire mais surtout le d veloppement de la chimie implique d autres univers agriculture transport Il lui faut donc une impulsion coordinatrice pour franchir le cap d une chimie de passag
22. exercer les diff rents emplois de ce m tier dans un d lai de l ordre d un 2 ans Changer de m tier n cessite une dur e de l ordre de 3 5 ans Il est tr s fr quent que le m tier fasse l objet d une formation professionnelle de base la professionnalisation dans l emploi tant plut t l objet de la formation professionnelle continue Modularisation des syst mes de formation Terme qui d signe une formation dont l architecture est modulaire autrement dit une formation compos e de modules Module de formation Composante d une unit de formation constituant un tout coh rent en soi Il est construit partir des param tres suivants objectifs de formation objectifs p dagogiques contenus dur e pr requis Il comprend un ensemble de s quence de formation et vise l acquisition de comp tences c est dire une articulation de savoirs savoir faire et savoir tre organis s finalis s et contextualis s dans une activit professionnelle Missions Les missions sont souvent voqu es par des expressions synonymes vari es comme les attributions essentielles la d finition de fonction les responsabilit s Elles d signent en fait les finalit s d un service d une unit ou encore d une situation de travail selon le niveau o l on se place et leur formulation doit r pondre la question En quoi le service l unit de travail ou bien le poste contribuent ils l organisation
23. tat des lieux et pour la pr paration du SDRH LES ATELIERS RH Deux groupes de travail ont t constitu s Anim s par un consultant d Interface ils ont r uni un panel de sp cialistes des ressources humaines repr sentatifs de la diversit des entreprises de la branche des industries chimiques Des repr sentants des diff rents types d entreprises responsables de la gestion des ressources humaines de groupes industriels cadres dirigeants de PME Des repr sentants des diff rents secteurs composant la branche des industries chimiques L objectif tait partir des facteurs d volution identifi s de d terminer l impact quantitatif besoins en effectifs et qualitatifs besoins en comp tences de ces diff rents facteurs sur les m tiers de la branche des industries chimiques dans les dix ans venir Ces l ments devaient permettre d anticiper les voies et mesures prendre par la branche en mati re de GRH Approche quantitative LE QUESTIONNAIRE Selon la d marche d finie pour ce CEP l enqu te quantitative par questionnaire constitue un compl ment la phase 2 d enqu te qualitative aupr s de la profession Elle permet d largir la port e des informations recueillies aupr s des experts qu il s agisse des zones g ographiques couvertes des cat gories d entreprises touch es des diff rents secteurs voire sous secteurs du segment concern ou encore des salari s appel s
24. 5 La m thodologie de l enqu te comprenant une analyse de la repr sentativit du panel d entreprises ayant r pondu au questionnaire se trouve en annexe 3 du rapport INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 26 LES GRANDES TENDANCES STRATEGIQUES DES ENTREPRISES DE LA BRANCHE Une tendance de fond la ma trise des co ts Dans le cadre d une dynamique de contr le amorc e depuis l an 2000 les entreprises du secteur mettent en uvre une politique drastique de r duction des co ts Cette politique portant initialement sur la production s tend d sormais l ensemble des fonctions de l entreprise Dans cette perspective on assiste depuis ces derni res ann es une rationalisation des fonctions supports maintenance logistique voire leur externalisation acc l rant de fait les ph nom nes de sous traitance Cette tendance d ensemble reconfigure le champ concurrentiel du secteur en contraignant ses acteurs cl s adopter une approche de plus en plus financi re parfois au d triment d approches industrielles Certains experts voquent m me le passage d une logique industrielle une logique financi re qui induirait des repositionnements pouvant entra ner des ruptures radicales Ces ruptures se traduisent entre autres par le l ger ralentissement des d penses en investissement industriel ces derni res pr sentant toutefois des signes de reprise en 2006
25. 60 40 20 2001 2002 2003 2004 2005 lectricit Gaz naturel Fioul lourd Sources Sessi Scees enqu te annuelle sur les consommations d nergie dans l industrie EACEI UNE HAUSSE CONTINUE DES COURS DU PETROLE La part des mati res premi res dans la structure des co ts des produits chimiques est lev e celle ci pouvant atteindre selon les ann es jusqu 75 des co ts pour certains secteurs de la chimie de base comme la production d thyl ne En Europe le p trole au travers du naphta constitue l une des mati res premi res principales des industries chimiques mais aussi une importante source d nergie pour sa partie fuel L volution depuis 2004 du cours du p trole brut influence par cons quent fortement les co ts de production La flamb e du prix du baril impacte n gativement les marges des producteurs ces derniers prouvant des difficult s r percuter de mani re imm diate la totalit des surco ts engendr s sur leurs produits On observe ainsi selon les contrats un d calage de 3 4 mois entre l volution du prix du baril de p trole et celle des prix de vente des produits chimiques Certains secteurs de la chimie fine et de la parachimie voluant dans des fili res fortement concentr es automobile pharmacie ou dans des fili res consid r es comme matures peinture agrochimie prouvent quant eux des difficult s pour ren
26. CA GE 1 3 1 3 1 65 taux de VA VA GE 27 1 5 18 14 6 16 2 18 5 19 9 20 5 216 23 7 effectifs 000 1 6 1 18 0 64 212 196 185 180 177 171 productivit KE 43 27 25 76 4 94 3 107 7 113 6 122 3 138 4 apparente par t te i i i i N B les chiffres relatifs aux effectifs doivent tre lus en milliers de personnes Ainsi dans le cadre de ce sc nario on value la baisse des effectifs entre 17 et 12 5 selon la m thode de calcul consid r e et le champ pris en compte 115 Cf m thode de calcul en annexe 3 Projection strictement math matique fond e sur les fluctuations et tendances observ es dans la d cennie pass e et limit e aux principales activit s de fabrication de produits chimiques et non chimiques Chimie min rale chimie organique parachimie savons parfums amp produits d entretien fabrication de produits pharmaceutiques de base industries agro alimentaires produits amylac es soit approximativement 80 du champ du CEP Base donn es C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC 16 Cf m thode de calcul en annexe 3 Projection fond e sur les fluctuations pass es et int grant l impact de variables pond r es Base les chiffres du SESSI Les conditions de r ussite Parmi ces conditions certaines sont plut t extrins ques et ne d pendent qu assez peu de l effort sp cifique des acteurs fran ais ainsi les industries chimiques de base voie
27. Dans la famille R amp D Les techniciens de laboratoire Les responsables de laboratoire Les sp cialistes 19 Certains emplois sont consid r s comme sensibles uniquement pour certains segments ou secteurs particuliers des industries chimiques et sont alors voqu s propos des probl matiques sp cifiques relatives ces secteurs TN EREA ei D CPNE da DU ET ee TEE CED R E INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEF Kapport final Dans la famille technico r glementaire Les sp cialistes du technico l gal et des affaires r glementaires Dans la famille commercialisation vente Les responsables technico commerciaux on assiste un largissement de l activit commerciale la vente de biens annexes et de prestations de service au client conseil formation Le secteur des cosm tiques par son environnement notamment ses relations avec la grande distribution dispose d une avance importante en mati re d organisation de la fonction commerciale Dans les autres secteurs les comp tences fondamentales restent d velopper Il faut par exemple tre en mesure de r percuter la hausse des mati res premi res dans les prix de vente et savoir l expliquer au client en lui faisant valoir de nouvelles sources de profitabilit Les techniques des acheteurs voluant de fa on importante le vendeur doit les conna tre Certaines entreprises envisagent de former les techniciens
28. Elles int grent une id e de permanence et sont plus pr cises que la notion de fonction Lorsqu on analyse une situation de travail on trouve g n ralement entre trois et huit missions Profil de poste par extension profil Liste des exigences humaines de l emploi consid r connaissances capacit s qualit s n cessaires l occupation du poste PSE Plan de sauvegarde de l emploi Qualification d un individu Somme de comp tences savoir savoir faire savoir tre relevant d un m me domaine ma tris e par un individu et dont la combinaison forme un tout coh rent lui permettant de r aliser certaines t ches ou activit s bien identifi es dans un champ professionnel donn LISTE DES PRINCIPAUX SIGLES ET ACRONYMES ACC Conseil Am ricain de la Chimie AFISE Association Fran aise des Industries de la D tergence et des Produits d Hygi ne Industrielle AFCG Association Fran aise des Gaz Comprim s ANR Agence Nationale de la Recherche APEC Association pour l Emploi des Cadres ASPA Syndicats des Producteurs d Agents de Surface et Produits Auxiliaires CCNIC Convention Collective Nationale des Industries Chimiques CEFIC Conseil Europ en de l Industrie Chimique CEREQ Centre d Etudes et de Recherches sur les Qualifications CFDT Conf d ration Fran aise D mocratique du Travail CFE CGC Conf d ration Fran aise de l Encadrement Conf d ration G n rale des Cadres CFTC Con
29. SYSTEME DE FORMATION MESURE 8 MOBILIT MESURE 10 FONCTION RH D fi n 6 Une gestion innovante et d cloisonn e des carri res des mobilit s et des ges MESURE 2 PR VISION MESURE 7 CONTRIBUTION RETRIBUTION MESURE 8 MOBILIT MESURE 10 FONCTION RH D fi n 7 Une transmission r gul e des savoir faire MESURE 2 PR VISION MESURE 9 MANAGEMENT MESURE 10 FONCTION RH INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 232 MESURE 1 OUTILS DE GPEEC Se doter d une repr sentation fiable et partag e de l emploi dans la branche pour mieux agir 1 2 Objectifs et enjeux Mieux rep rer les mouvements et les tendances d volution des emplois en optimisant le recueil et l exploitation des donn es statistiques n cessaires une vision juste et compl te de la branche Accompagner efficacement les d marches de gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences conduites au sein de la branche en disposant de donn es communes et partag es et en fournissant tous les niveaux les moyens d anticiper la gestion de probl matiques Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Consolider l effort amorc dans la mise en place d outils d information statistique maniables mutualisables et facilement mis jour par la construction d un outil de suivi au niveau national sur la base d
30. action Modalit Acteurs impliqu s Lieu de communication Prescripteurs Fournir les l ments Actions de Branche Coll ges et lyc es Conseillers d information communication professionnelle d orientation n cessaires cibl es et adapt es jar pe Entreprises professeurs de Porientation des l ves aux publics hysique chimie FAUCAHON pay nationale tudiants Apporter des Intervention de Direction des tablissements de t moignages concrets jeunes dipl m s tablissements l enseignement sur l exp rience r cemment recrut s sup rieur Entreprises professionnelle et d intervenants professionnels l ves mineurs Fournir une vision Organisation de Entreprises Lyc e technique concr te de l environnement visites de sites Direction des tablissements professionnel ducation nationale Tous les publics Fournir un acc s direct Cr ation de plates Branche Site Internet tudiants l ves et interactif formes d information professionnelle prescripteurs de formation linformation relative aux m tiers aux cursus et de forums d changes Organismes de formation R seau des anciens Annexe la mesure 6 Communication orientation selon les cibles suite Se projeter concr tement dans une carri re au sein des industries chimiques Public cible Objectif de l action Modalit Acteur impliqu Lieu tudiants
31. attractivit du territoire Dans le m me temps les enjeux sociaux tournent autour de deux probl matiques 110 Toutefois le consensus porte davantage sur des incertitudes partag es que sur la capacit d gager des voies d action pour le long terme sur laquelle on per oit plut t une relative impuissance qui se lit au travers des moyennes un peu molles de la cotation 11 Cf la comparaison avec l adage tout est bon dans le cochon pr c demment voqu e INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 166 compl mentaires conserver le plus possible d emplois industriels d une part assurer le passage vers une chimie modernis e sans crise de l emploi trop violente c est dire en jouant sur les d parts naturels le remplacement progressif des profils actuels par des profils plus adapt s aux volutions du contenu des activit s d autre part Les risques associ s propos de certaines activit s de la chimie de base dont l avenir pour certains sites tout au moins est discut l exemple de la sid rurgie est voqu par plusieurs acteurs qui font remarquer qu apr s la fermeture des mines il est aujourd hui question de r exploiter le charbon l chelle mondiale cet avertissement r sonne assur ment et des perspectives industrielles d laiss es peuvent de nouveau para tre prometteuses Mais en Europe et en France notamment le poids de la
32. celui de se concentrer sur la gestion des processus de formation sans mobiliser les leviers offerts par la r forme de 2004 Dans les grandes entreprises on envisage de mettre en place la mobilisation des seniors notamment travers des dispositifs de tutorat dispositifs qui ne sont aujourd hui pas g r s de fa on optimale par de nombreuses entreprises Dans la mesure o des red ploiements d activit doivent tre envisag s d croissance de l emploi d localisation des dispositifs de validation des acquis et de formations qualifiantes doivent tre mis en place pour permettre des mobilit s professionnelles Plusieurs interlocuteurs interrog s dans le cadre des investigations insistent sur la n cessit de cr er des CQP pour faciliter la valorisation de qualifications et la VAE l volution de comp tences et l existence de formations adapt es aux besoins des entreprises Il convient toutefois de leur donner un contenu suffisamment ouvert pour permettre des passerelles au sein de la branche et vers les branches connexes Le recours aux bac 2 aux licences professionnelles voire au del est plus fr quent et mieux cibl sur les besoins pr cis des entreprises ce qui influe sur l offre de formation initiale avec le risque de sp cialisations trop vite caduques En revanche chez les ing nieurs une partie des d bouch s continue normalement de se faire hors des industries chimiques l inverse tant galeme
33. de dispositifs et de syst mes mat riels l chelle du nanom tre Naphta Essence lourde issue soit de la premi re distillation soit du craquage du p trole tr s employ e comme mati re premi re par les industries chimiques organiques Ol agineux Les ol agineux sont des plantes cultiv es sp cifiquement pour leurs graines ou leurs fruits riches en mati res grasses dont on extrait de l huile usage alimentaire nerg tique ou industriel Les r sidus de l extraction constituent les tourteaux g n ralement recycl s dans l alimentation animale Parachimie Comprend la fabrication de produits agrochimiques NAF 2427 peintures vernis et encres d imprimerie NAF 2437 produits explosifs NAF 246A colles et g latines NAF 246C huiles essentielles NAF 246E produits chimiques pour la photographie NAF 246G supports de donn es NAF 246J produits chimiques usage industriel NAF 246L Pesticide Pesticide est devenu au XX si cle le terme g n rique utilis pour d signer toutes les substances naturelles ou de synth se capables de contr ler d attirer de repousser de d truire ou de s opposer au d veloppement des organismes vivants microbes animaux ou v g taux consid rer comme ind sirables pour par exemple l agriculture ou l hygi ne publique etc P trochimie Compos organique d riv du p trole ou du gaz naturel Cette cat gorie regroupe un ensemble de presque 200
34. des externalisations de fonctions ou des mobilit s interentreprises au sein d un bassin d emploi Elles pr sentent surtout les plus forts pourcentages sur les projets d investissement de d veloppement des produits et des services au client de regroupement LES PREVISIONS D EVOLUTION A COURT TERME VUES PAR LES ENTREPRISES Les 603 entreprises qui ont r pondu au questionnaire t moignent donc d une branche dynamique et plut t optimiste y compris pour des secteurs l avenir fran ais r put incertain L augmentation du chiffre d affaires Dans les 3 5 ans venir l volution la plus vidente pour les entreprises r pondantes concerne l augmentation de leur chiffre d affaires 67 4 le voient en hausse 18 2 pensent le maintenir et seulement 3 4 devoir le r duire Cela traduit la fois la vitalit conomique de la branche et sa capacit malgr les investissements consentir pour r pondre aux volutions de la r glementation et aux exigences environnementales r percuter les hausses mati res premi res nergie transports qui pourraient la toucher Un cart de 20 points s pare les pr visions des entreprises de plus de 250 salari s hausse du CA 57 4 et celles des entreprises dont le nombre de salari s est compris entre 100 et 250 hausse du CA 78 L augmentation du CA concerne tous les secteurs avec un cart de 28 points toutefois entre le pourcentage l
35. et 46 11 D autre part plus d une personne sur deux fait partie de la cat gorie employ s ouvriers 52 79 et le pourcentage d ing nieurs reste faible 1 84 au regard de celui observ sur l ensemble des entreprises 9 07 Concernant la r partition par tranche d ge et la r partition par type de contrats les donn es avoisinent celles qui ont t recens es pour l ensemble des entreprises interrog es except le taux d int rim qui est sup rieur 5 58 contre 2 70 pour l ensemble Enfin un tiers des salari s se trouve dans la fabrication comme pour l ensemble des entreprises On note galement une part importante des effectifs en commercialisation et en logistique globale dont les taux sont respectivement de 16 98 et de 16 83 des donn es d ailleurs sup rieures celles qui ont t observ es sur l ensemble des entreprises ce propos on constate une avance importante dans l organisation de la fonction commerciale au sein du secteur des cosm tiques Leur environnement qui implique une relation forte avec la grande distribution conduit les commerciaux tre d tenteurs de connaissances techniques sur les fondamentaux de la chimie probl matiques sant et environnement par exemple afin de d ployer au mieux leurs comp tences commerciales Cette posture commerciale et ses cons quences en mati re de profils et de comp tences devraient s tendre aux autres secteurs du segment voire aux a
36. et du contexte d exercices futurs d un emploi sensible Emplois sensibles Emplois dont le contenu missions activit s et ou le contexte d exercice champs de relations technologies utilis es champ de responsabilit s vont tre particuli rement touch s par des changements venir technologiques organisationnels etc FOAD Formation Ouverte et Distance Une formation ouverte et ou distance est un dispositif souple de formation organis en fonction de besoins individuels ou collectifs individus entreprises territoires Elle comporte des apprentissages individualis s et l acc s des ressources et comp tences locales ou distance Elle n est pas ex cut e n cessairement sous le contr le permanent d un formateur GPEC Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences GPEEC Gestion pr visionnelle des effectifs des emplois et des comp tences LMD licence master doctorat D signe l application du syst me fran ais d enseignement sup rieur de la construction de l Espace europ en de l enseignement sup rieur Elle a d but en 1998 M tier C est un ensemble de missions et d activit s communes plusieurs emplois correspondant un ensemble de comp tences formant un tout socialement reconnu dans une organisation la notion de m tier englobe celle d emploi Dans un m me m tier et un niveau gal de comp tences les salari s sont tous capables d
37. fait envisageables Les l ments qui entreraient en contradiction avec la mise en place d une telle organisation sont plut t d ordre historique politique et g opolitique La principale contrainte provient aujourd hui de l investissement capitalistique En effet les investissements dans la chimie de base ne sont rentables que sur une deux d cennies Int grant d autres contraintes telles que l acc s aux mati res premi res et l nergie ou le d veloppement des secteurs clients les investisseurs pr f rent ainsi implanter des sites au Moyen Orient plut t que d investir dans des sites europ ens dont la rentabilit long terme ne semble leurs yeux pas assur e Mais une d pendance totale l gard des pays du Moyen Orient pourrait s av rer terme tre une erreur strat gique En revanche si des entreprises europ ennes trouvaient des proc d s novateurs dans la chimie de base les sites pr sents l heure actuelle en Europe pour la plupart pourraient tre maintenus voire m me dans certains cas d velopper leur production Des entreprises pourraient prendre des risques pour rester en Europe titre d exemple des groupes comme BASE pour des raisons historiques resteront s rement en Europe et investiront la fois sur leurs portefeuilles de la chimie de base et sur la R amp D Certains experts voient m me la chimie de base fran aise contribuer la consolidation d une chimie
38. gie du groupe essentiellement sur trois aspects savoir sa relation y compris en termes d affichage l environnement sa prise en compte des cons quences humaines et conomiques des r organisations et plans de sauvegarde de l emploi ses possibilit s en mati re de recrutement son attractivit est d ailleurs conditionn e par les deux points pr c dents LA REGLEMENTATION REACH la loi Bachelot les volutions r glementaires concernant les transports la logistique internationale les douanes etc sont susceptibles d impacter plus ou moins sensiblement la strat gie du groupe en fonction de ses activit s et de ses infrastructures Des mouvements strat giques peu propices l anticipation collective des perspectives d emploi Il est difficile d laborer une typologie des strat gies observables dans les industries chimiques et susceptibles d influer plus ou moins directement sur l emploi Plusieurs crit res peuvent tre utilis s strat gies industrielles strat gies financi res strat gies de court terme strat gies de long terme pour ne pas citer les strat gies qui mixent ces crit res D apr s l un des experts deux strat gies divergentes sont l uvre actuellement Croissance int gr e les acteurs historiques BASF Solvay qui ont un actionnariat stabilis int grent le long terme dans leur politique d investissement Ils ont donc par eux m mes les moyens de garder une
39. laboration et transformation de mati re nucl aire 23 3 Z Fabrication de produits abrasifs 26 8 A Fabrication de produits min raux non m talliques 26 8 C Production de ferroalliages et autres produits non CECA 27 3 M tallurgie des autres produits non ferreux 27 4 M Fabrication de mat riels lectriques 31 6 D Autres activit s manufacturi res 36 6 E R cup ration de mati res non m talliques recyclables 37 2 Z Commerce de gros combustibles 51 5 A Laboratoires techniques de d veloppement et de tirage 74 8 B limination et traitement des autres d chets 90 0 C Codes Naf partiellement couverts par la CCNIC Les options de pr sentation de la branche trois approches compl mentaires pour appr hender la diversit des industries chimiques Trois approches permettent de structurer la description comme l analyse prospective de la branche des industries chimiques Une approche globale permettant de saisir les probl matiques communes l ensemble de la branche malgr des r alit s tr s diff renci es d un secteur l autre Une approche par segments et secteurs des industries chimiques incontournable pour rendre compte de l h t rog n it voqu e le choix d une autre segmentation pertinente pour d crire comprendre et envisager l avenir de la branche des industries chimique relevant d une v ritable gageure Une approche r gionale illustr e par la monographie de sept r gio
40. me de la mobilit g ographique ou plut t de l absence de mobilit en particulier chez les personnels non cadres pr sent e comme un probl me difficile r soudre OBJECTIFS D EVOLUTION Savoir utiliser les ressources internes et les ressources externes D finir sur quel registre de motivation composer en fonction du secteur du type d entreprise de la r gion d implantation pour proposer des carri res attractives SOLUTIONS A EXPLORER Optimiser le recrutement suppose de l anticiper largement pratiques de GPEEC un niveau d entreprise de r gion ou de branche d identifier des fili res de recrutement un chelon local national ou international l interne et l externe de communiquer r guli rement en direction de ces fili res pour les informer l avance des besoins pr vus par types de profils et lorsqu il s agit d op rateurs de formation initiale et continue de travailler en commun l actualisation des r f rentiels de formation aux jurys de validation etc de calibrer des profils de poste reli s un r f rentiel d activit s et de comp tences et non seulement de classification en fonction du besoin en comp tences et aptitudes ind pendamment du niveau pr cis de dipl me des contraintes budg taires d une analyse compar e des r sultats obtenus par diff rents profils sur les postes pourvoir de conna tre l tat du march
41. mes la sant le confort les loisirs la beaut les objets du quotidien le luxe Pour valoriser sa position industrielle sur tous ces champs dans une perspective de d veloppement durable la France doit pousser son avantage pour s affirmer comme le label de ces valeurs D fi n 3 Des ressources humaines pr par es temps aux volutions n cessaires de l appareil industriel R novation des installations mise en place de nouveaux proc d s volutions technologiques utilisation de nouvelles mati res premi res modifications organisationnelles suscitant des ajustements d activit s externalisations ou internalisations par exemple l appareil industriel est appel poursuivre sa modernisation dans la p riode venir d autant que les contraintes li es l environnement posent de nouvelles conditions Ces changements s ex cutent une 19 Les comp tences n cessaires la prise en charge des pr occupations de d veloppement durable utilisation de mati res premi res et d nergies vertes ou propres mais aussi services en mati re d environnement traitement des d chets captation des effluents selon les fonctions exerc es vont de la sensibilisation la sp cialisation Elles sont voqu es dans le chapitre Les volutions de l organisation de travail des activit s des emplois et des profils de la partie prospective de ce rapport et d taill es dans le tome II des
42. nergie constitue aujourd hui la principale variable d ajustement Tous les facteurs semblent indiquer qu elle le restera dans les prochaines ann es S ajoutent galement deux autres variables le prix des mati res premi res et la dimension environnementale Les proc d s des industries chimiques devront tre adapt s pour tenir compte de ces contraintes et ainsi entrer dans la chimie du futur Une organisation de la branche pi g e dans sa complexit En France l organisation de la branche volue lentement Son p rim tre institutionnel pourrait se resserrer et se rationaliser un peu au prix notamment de l extinction des secteurs les plus menac s Mais par ailleurs il devrait galement se rediversifier en int grant de nouvelles fili res amont comme le bioraffinage La complexit de la branche et les divergences d int r ts des secteurs devraient donc perdurer avec les cons quences que cela g n re pour la prise de d cisions communes sur les axes de mutualisation dont la GPEC et le d veloppement des comp tences Une prise de conscience s op re n anmoins et les acteurs de la chimie notamment en r gion insistent sur l int r t de moments de concertation collective indispensables pour r pondre au manque d anticipation dont a pu souffrir la branche et att nuer le manque de visibilit sur les perspectives d avenir Les r gions o le pli de la r flexion partag e est d j pris se
43. permettrait d accro tre la concentration des financements sur un nombre limit de programmes au sein des p les L arbitrage reposerait alors sur une prise de risque avec des ph nom nes de casse ou rat s potentiels devenue n cessaire croire au d veloppement d une fili re potentielle la soutenir l valuer et si n cessaire l abandonner En cons quence l mergence de synergies au sein de r seaux de PME devrait tre pens e et mise en uvre au niveau national Les initiatives r centes et l attente manifest e y compris au sein des r gions pour la coordination de tels r seaux et la dotation des PME par leur interm diaire d outils de gestion pr visionnelle donnent penser que cette tendance se consolidera au cours de la d cennie venir Les principales cat gories de plates formes Ces synergies mises en place par les pouvoirs publics que s approprieraient les entreprises de la branche pourraient se mat rialiser par La constitution de plates formes nerg tiques rassemblant les producteurs d nergie les gros consommateurs et les utilisateurs susceptibles de valoriser l nergie produite on parle dans ce cas de thermo conomie ou d cologie industrielle Les acteurs li s production des nergies innovantes ou renouvelables la R amp D et la fili re v g tale auraient alors leur place dans ce type de plate forme cf les mol cules du m me nom Les industries du verre du
44. pour adapter l offre en cons quence et pour tendre et renouveler le r seau de recrutement Les trois mesures ci dessous r unissent certaines pistes d action qui peuvent contribuer optimiser le recrutement gt Mesure 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche par des actions d information de communication et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification gt Mesure 2 Pr vision et pilotage des RH am liorer les pratiques de GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain gt Mesure 8 Mobilit Favoriser la mobilit professionnelle Axe 9 moderniser le syst me contribution r tribution Aider les entreprises notamment les PME moderniser leur syst me contribution r tribution en l adaptant aux ges et situations de travail CONSTATS Des syst mes contribution r tribution dans l ensemble peu cr atifs qui se r forment seulement sous la pression Le syst me de r tribution la r mun ration et l int ressement mais galement les conditions de travail la technicit des installations la s curit les avantages la formation etc constitue un l ment de motivation mais galement de fid lisation incont
45. pour certaines cat gories de salari s et mettre en place l accompagnement n cessaire La r flexion sur l accroissement des perspectives d volution professionnelle peut tre aliment e par des actions relevant de l ensemble des mesures et plus sp cifiquement gt Mesure 2 Pr vision et pilotage RH am liorer les pratiques de GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain gt Mesure 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche par des actions d information de 15 Voire des candidats sans qualification ou avec des qualifications sans lien avec la chimie INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 RFA communication et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification gt Mesure 7 Contribution r tribution mutualiser la connaissance et les bonnes pratiques des syst mes de r tribution gt Mesure 9 Management optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et renforcer le r le du management dans la gestion des ressources humaines des comp tences et de la performance gt Mesure 10 Fonction RH soutenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en
46. produits LA DYNAMIQUE DES GRANDES ENTREPRISES L enqu te par questionnaire confirme les t moignages des experts sur la strat gie des grandes entreprises et illustre la poursuite des principaux mouvements aujourd hui per us En effet alors qu en termes d volution elles manifestent dans l ensemble une relative atonie compar es au PME cf plus bas elles sont les plus nombreuses 31 9 pour une moyenne toutes entreprises confondues de 13 9 envisager un abandon et ou un repositionnement des activit s les plus nombreuses aussi 31 9 pour une moyenne de 18 2 pr voir un maintien de leur chiffre d affaires 57 4 envisagent l augmentation du CA pour une moyenne de 67 4 les plus nombreuses encore projeter l abandon de capacit s de production 21 3 pour une moyenne de 5 les plus nombreuses enfin envisager l abandon de produits 25 5 pour une moyenne de 17 3 avec en contrepartie l intention nettement plus r pandue d en d velopper de nouveaux pour 48 9 pour une moyenne de 56 6 Par ailleurs si les mouvements d externalisation restent cons quents 23 8 pour les pourcentages cumul s d intention d externalisation de certaines fonctions 14 9 et de recentrage sur le m tier strat gique externalisation des fonctions support 8 5 le r sultat laisse penser qu une majorit de grandes entreprises a d j r alis son recentrage ce sont les PME de mo
47. s exprimer Cette tape a notamment pour vocation de consolider aupr s des responsables de terrain les r sultats obtenus lors de la hi rarchisation des facteurs d volution Ses principaux objectifs Produire ou actualiser certaines donn es quantitatives relatives aux industries chimiques Consolider les analyses r alis es partir de l enqu te qualitative notamment sur les activit s et comp tences exerc es dans les industries ainsi que sur les besoins de formation Compte tenu de l absence de donn es quantitatives sur la r partition des familles professionnelles au sein des entreprises de la branche sur l analyse des besoins en comp tences et des projets en mati re de recrutement d emploi et de formation le comit de pilotage a d cid de r aliser une enqu te exhaustive par questionnaire aupr s de toutes les entreprises relevant du champ du CEP Le questionnaire a t adress aux DRH ou aux dirigeants de 3 162 entreprises adh rentes de C2P soit 3 100 entreprises de moins de 500 salari s 62 entreprises de plus de 500 salari s cens es le diffuser dans l ensemble de leurs tablissements Au total 603 entreprises ont r pondu l enqu te sur les 3 162 s lectionn es soit un taux de r ponse avoisinant les 20 Nombre de r pondants et caract ristiques Nombre d entreprises Nombre de salari s Nombre de salari s analys s d clar s de 250
48. savons parfums amp produits d entretien fabrication de produits pharmaceutiques de base industries agro alimentaires produits amylac es soit approximativement 80 du champ du CEP C est sur cette base que sont pr sent es les volutions du tableau suivant Evolution du nombre de salari s de la branche 1997 2005 Ann e Effectifs 1997 195 418 2001 195 414 2005 178 932 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ Principales Activit s de Fabrication soit 80 du champ consid r dans le cadre du CEP Malgr le peu d ann es disponibles rendant d licat un diagnostic pertinent et fiable il semblerait que le volume d effectifs pr sente deux grandes phases d volution La premi re correspondrait une p riode de stagnation entre 1997 et 2001 tandis que la seconde se caract riserait par un d crochage assez marqu 4 000 personnes an approximativement Du point de vue de la prospective ce profil d volution pose la question de la poursuite de cette baisse et de son rythme de d croissance le cas ch ant En effet on peut se demander si ce d crochage va persister compte tenu d une part de la d mographie de la branche vague de d parts en retraite et d autre part de la strat gie des groupes en mati re de restructurations d abandon ou de d localisation d activit s mais galement en termes de politique RH l ments par nature plus difficilement
49. suite Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Au niveau national et r gional identifier des passerelles d emplois intra ou inter branches et renforcer la communication sur les opportunit s d emplois exemple cr er une bourse l emploi au sein des f d rations patronales Coordination f d rations patronales Participation entreprises salari s et leurs repr sentants Impulsion Branche professionnelle Inciter l utilisation des dispositifs bilan de comp tences p riodes de professionnalisation VAE laborer la communication mettre en uvre pour favoriser le passage l acte des salari s en mati re de VAE notamment lorsque l employabilit est susceptible de devenir critique dans quelques Participation Entreprises ann es D velopper des passerelles inter certifications en permettant la reconnaissance de modules communs et l identification de modules compl mentaires notamment afin de faciliter les VAE Coordination Repr sentants de la Branche en r gion Conditions de r ussite La mobilit et notamment la mobilit externe ne sera effectivement optimis e que lorsque les parcours seront r ellement s curis s ce qui suppose la sensibilisation et la professionnalisation des acteurs RH Cf fiche 10 et l am lioration de la communication aupr s de
50. tre pas la plus pertinente pour r aliser l analyse prospective d une branche si contrast e En effet les probl matiques refl t es par les trois pr sc narios pour la majorit des personnes consult es envisagent des volutions potentielles qui pourraient tre concomitantes Ces probl matiques ont pu tre avec raison reformul es de la fa on suivante 1 La dynamique au fil de l eau pour les activit s matures 2 La consolidation des secteurs dot s d un avantage concurrentiel 3 Le d veloppement de nouvelles activit s par l innovation et la R amp D Plut t que des perspectives diff renci es les versions plus ou moins favorables d une m me trame D autres interlocuteurs partant du m me constat mais plus attach s la structure par sc narios proposent la r alisation d un sc nario tendanciel d un sc nario optimiste misant sur l accentuation des probl matiques 2 et 3 pr sentes dans le sc nario tendanciel d un sc nario pessimiste o certaines variables r glementation transports co t des mati res premi res notamment entra neraient des fermetures et des d localisations auxquelles une branche peu organis e ne saurait pas opposer d alternative suffisamment salvatrice La proposition des trois sc narios pr sent s dans les pages suivantes s efforce de faire la synth se des deux types de remarques 1 Par un expert qui transforme par sa reformulati
51. une histoire La branche des industries chimiques recouvre des activit s diff renci es en termes d environnement conomique de clients et de technicit mise en uvre et unies par un lien historique fort entre la science les sciences appliqu es et la chimie industrielle Compl mentaires ces activit s s inscrivent dans une logique de fili re complexe o chaque maillon de la fili re utilise des l ments issus du maillon pr c dent les diff rents secteurs des industries chimiques repr sent s par leur f d ration professionnelle ne peuvent exister les uns sans les autres D finie comme un bouquet de techniques utilis es par l homme de l art dans la conduite des op rations qui permettent de transformer la mati re en optimisant les co ts dans le respect de la s curit et de l environnement la chimie industrielle se place au service de l industrie chimique elle m me au service de toutes les industries Un maillon cl du paysage industriel fran ais Avec un chiffre d affaires estim en 2007 81 2 milliards d euros les industries chimiques se situent au troisi me rang des secteurs industriels en France apr s le secteur de l automobile et de la m tallurgie La chimie repr sente un secteur cl dans l ensemble du tissu conomique fran ais par les produits qu elle fournit aux autres secteurs industriels ou aux consommateurs finaux mais galement par les mati res p
52. uvre des mesures n cessaires Axe 11 favoriser la mobilit Anticiper les situations et renforcer la capacit accompagner toutes les mobilit s CONSTATS Des salari s globalement s dentaires Les entreprises d plorent un manque de mobilit des salari s qui complexifie la gestion des ressources humaines et des carri res Cette inapp tence touche en premier lieu la mobilit g ographique mais s observe aussi lorsque sont propos es des r orientations de carri re ou des mobilit s inter ateliers dans le but de d velopper les polycomp tences recherch es Les profils de type BAC 2 3 sont r ticents la mobilit g ographique ce qui constitue parfois un frein l volution de carri re La mobilit est plus fr quente pour les profils BAC 5 et plus Les mobilit s extra r gionales sont quasi syst matiquement refus es par les salari s malgr les dispositifs d accompagnement avantageux qui leur sont propos s prise en charge des frais logistiques outplacement du conjoint mobilit dur e d termin e avec retour dans la r gion d origine programm L existence d emplois sensibles notamment chez les op rateurs de fabrication et de logistique de niveau 1 devrait pourtant rendre n cessaires des mobilit s internes et externes encore trop peu d velopp es aujourd hui La polycomp tence appara t aux entreprises comme difficile mettre en uvre Le passage l acte surtou
53. voluer au sein de la branche par des actions d information de communication et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification Axe 12 dynamiser le management S appuyer sur un management professionnalis pour d velopper l innovation les comp tences et cr er les conditions de la motivation CONSTATS Un univers technique sensibiliser aux postures et m thodes manag riales L univers des industries chimiques est domin par les techniciens tous les niveaux de responsabilit dont beaucoup ont peu d app tence et de savoir faire en termes de management Employeurs et salari s s accordent pour souligner des exigences et une pression accrues l gard du management et notamment de l encadrement interm diaire et de r elles difficult s pour r pondre ces exigences Les managers ne sont pas suffisamment pr par s la nature de leur r le manager les activit s les ressources humaines la circulation des informations et la communication les ressources budg taires de l unit de travail et doivent d velopper les comp tences propres la fonction INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 229 Le sc nario optimiste d volution de la branche met l accent sur l innovation qui requiert une approche du management sp cifique capable de susciter cr ativit ouverture sur l ext rieur compr hension
54. 17 en 2020 La d croissance pourrait donc concerner pr s d un tiers des effectifs Cette projection est toutefois purement statistique et n int gre aucun autre param tre notamment industriel ou conomique que l observation des tendances pass es S inspirant en partie d une tude prospective de l UIC une analyse de nature conom trique portant sur un p rim tre l g rement diff rent mais incluant davantage de param tres pr sente des perspectives plus optimistes Dans le pire des sc narios elle envisage une baisse des effectifs d environ 22 donc d un volume comparable la projection pr cit e la plus optimiste mais pr sente l oppos la possibilit l horizon 2020 de voir les effectifs accrus de plus de 8 soit un retour l effectif de l ann e 2000 dans le cadre d un sc nario de sursaut Ce sursaut quantitatif contredit la majorit des dires d experts et les pr visions des DRH dont la plupart estime que dans tous les cas de figure les effectifs devraient d cro tre en France m me si l activit chimique y reste importante Il pr sente galement le biais de reposer sur l utilisation d indices et de coefficients de pond ration estimatifs compos s de fa on empirique et donc subjective Enfin ses auteurs raisonnent essentiellement partir de ces indices subjectifs relatifs appliqu s des variables dont certaines valent essentiellement pour l
55. 3 8 ou 5 8 semblent limiter les candidatures f minines dans certains secteurs de la chimie Dans le secteur de la parfumerie qui n est pas impact par le probl me des CMR mais qui est pourtant soumis aux m mes probl matiques horaires le recrutement de personnel f minin semble ne pas poser probl me le taux de f minisation tant titre d exemple particuli rement lev pour les m tiers du conditionnement Selon des responsables d entreprises de produits cosm tiques l image de marque du secteur de la cosm tique aupr s du public f minin ne serait pas trang re ce r sultat particuli rement lev au regard des r sultats obtenus dans l ensemble de l industrie Des n gociations portant sur un possible accord sur l galit professionnelle et salariale entre les hommes et les femmes sont actuellement en cours au sein de la branche Cet accord visera la production d indicateurs qui devraient tablir un tat des lieux de l galit professionnelle et salariale entre les hommes et les femmes dans la branche L EVOLUTION DES METIERS ET DES QUALIFICATIONS Le pr c dent CEP avait mis l accent sur les volutions technologiques et leur impact sur les m tiers ainsi que sur les pertes de savoir faire encourues du fait des ruptures g n rationnelles Depuis des travaux cons quents ont t entrepris souvent au sein des bassins d emploi mais aussi au niveau national pour inventorier et d crire les ac
56. 30 PROFESSIONNELLE COMMERCIALISATION 13 53 15 03 LOGISTIQUE GLOBALE 7 03 8 91 QHSSE 4 98 4 52 GESTION 5 ADMINISTRATION 11 20 Fe Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Les donn es concernant ce segment avoisinent les donn es relev es pour l ensemble des entreprises La chimie des interm diaires et des sp cialit s compte davantage d hommes que de femmes 68 79 contre 31 21 La cat gorie socioprofessionnelle la plus repr sent e est la cat gorie employ s ouvriers qui compte 42 02 d effectifs suivie de la cat gorie des agents de ma trise o l on retrouve 35 33 des effectifs Un grand nombre de salari s de ce segment se situe dans la tranche d ge 36 54 ans 57 12 Pr s d un salari sur deux a un niveau inf rieur au BAC 49 77 et la majorit des salari s est en CDI 95 60 Enfin la famille professionnelle la plus investie comme pour l ensemble des entreprises est la famille fabrication avec 40 09 des salari s Les facteurs d volution Probl matiques conomiques et emploi formation entre 2002 et 2007 Facteurs d volution ayant impact les entreprises Chimie des Rapport interm diaires et des Global sp cialit s au global L augmentation des co ts des mati res premi res et 89 2 82 5 3 nergie La baisse des investissements dans la R amp D et 5 7 11
57. 4 55 7 La baisse de la demande de secteurs clients 37 1 35 6 La d localisation l arr t de production de structures de 15 2 18 7 secteurs amont aval Un rachat par un fonds d investissement 5 7 42 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Evolutions v cues Des restructurations 33 3 28 6 Des externalisations de certaines fonctions 13 9 15 8 Des d localisations 5 6 3 7 Des plans de sauvegarde de l emploi 10 2 14 0 5 Une r duction des effectifs 33 3 36 Une stabilit des effectifs 50 0 45 7 Une augmentation des effectifs 10 2 13 0 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Comme pour l ensemble des entreprises les facteurs qui affectent le plus fortement le segment Divers tertiaire chimie sont la hausse du co t des mati res premi res et de P nergie 62 3 contre 82 5 pour l ensemble et l accroissement de la concurrence 52 contre 55 7 En ce qui concerne l emploi les entreprises ont enregistr une stabilit des effectifs plus importante que les entreprises prises dans leur ensemble 50 0 contre 45 7 pour l ensemble Cependant les entreprises de ce secteur ont t impact es par des restructurations 33 3 avec un taux plus important que pour l ensemble des entreprises 28 6 et une r d
58. 41 40 Gestion 20 8 Commerce vente marketing 13 4 Management 9 10 Informatique 7 5 Hygi ne s curit environnement 6 3 Divers 4 11 Qualit 1 Langues 8 D veloppement personnel 2 Faible utilisation de la VAE Les t moignages recueillis dans le cadre des divers ateliers permettent d identifier certaines pistes explicatives concernant le succ s tr s relatif de dispositifs tels que la VAE En effet selon les responsables d entreprises les titres susceptibles d tre valid s majoritairement des titres universitaires ne correspondent pas un v ritable besoin pour les entreprises les salari s tant quant eux peu enclins valider des modules th oriques souvent tr s loign s de la r alit des activit s professionnelles quotidiennes La mise en place d outils d di s tels que les CQP sp cifiques la branche de la chimie valid s pour tout ou partie par la VAE pourrait permettre de combler ce manque et correspondrait un v ritable besoin Un d veloppement assez relatif des alternatives p dagogiques au fout stage qui n est pas l apanage des grandes entreprises UNE PALETTE CLASSIQUE DE MODALITES PEDAGOGIQUES MAIS QUI S ETOFFE Les t moignages recueillis essentiellement aupr s des grands groupes montrent que les industries chimiques accordent une place importante au d veloppement des comp tences et la formation mais avec une approche fran ais
59. Des ressources humaines engag es dans l innovation et la R amp D avec de nouvelles fili res d emplois forte valeur ajout e Pour construire leurs futurs avantages concurrentiels sur de nouveaux march s carbochimie issue de la biomasse mat riaux performants proc d s propres et conserver les atouts dont elles disposent d j les industries chimiques fran aises devront cr er et consolider des fili res d emplois haute valeur ajout e dans des domaines aujourd hui en mergence Certains des profils ad quats sont encore difficiles trouver en France au niveau d expertise requis il conviendra donc d attirer des candidats venus de pays plus avanc s dans les domaines de recherche scientifique concern s et surtout de d velopper en France les fili res de formation permettant de produire ces profils qui se construisent essentiellement par la recherche elle m me Le pari sur ce type de positionnement industriel g n re pour les entreprises grandes ou petites qui s y engagent des cons quences en cascade sur l volution des comp tences requises de la part de chaque niveau professionnel des laboratoires ainsi que du marketing ou des emplois juridiques Un travail de gestion pr visionnelle des comp tences assez fin doit donc tre conduit dans les entreprises et au niveau des bassins ou des p les de comp titivit avant de se traduire dans les cursus de formation initiale ou continue La recherche de l
60. Fournir des l ments Diffusion de chiffres Enseignants Tout support tangibles sur les cl s sur l insertion professeurs d information destin diff rentes professionnelle des Acte rs eux tudiants Site possibilit s jeunes dipl m s 6 Sa Internet plaquettes institutionnels d insertion mois 1 an 3 ans us journaux brochures i impliqu s dans professionnelle afin S Pexploitation de d asseoir un choix de ae E statistiques carri re R seau des anciens tudiants de Ancrer les Organisation de Minist re de niveau BAC aspirations stages plus t t dans l Enseignement Sa Site Entreprises BAC 2 professionnelles sur le cursus Sup rieur et de la une exp rience Recherche concr te Organismes de formation initiale et continue Entreprises Communiquer et informer sur les perspectives d volution professionnelle et optimiser le recrutement et la mobilit Favoriser l volution professionnelle des salari s Public Objectifs de l action Modalit Acteur impliqu Lieu cible Salari s Fournir des l ments Chiffres cl s statistiques Branche tangibles et concrets qui bourse l emploi secteurs professionnelle ANPE facilitent la projection des qui recrutent donn es sur pA Organismes de salari s en mati re d emploi l offre de formation les in Service RH un niveau national cursus les supports Organismes d
61. RH et d velopper le conseil RH en direction des PME afin que la fonction RH soit pleinement assum e au sein des entreprises quelle que soit leur taille Il s agit de faire en sorte que l ensemble des op rations de gestion des ressources humaines d crites dans les neuf mesures pr c dentes soient correctement pr par es et relay es au sein des entreprises analyse des besoins en effectifs et en comp tences accompagnement de la gestion des carri res etc Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication n Impulkson f d rations patronales Professionnaliser le recrutement P Identifier des fili res de recrutement Coordination entreprises Elaborer et diffuser une m thodologie de recrutement par la mutualisation er Participation fonction RH dirigeants d outils et de techniques de diagnostic multicrit res p dirig PME DRH managers de proximit prestataires d accompagnement cabinets de conseil Professionnaliser la gestion des carri res Impuksion f d rations patronales identifier des fili res type des passerelles et des seuils temporels Coordination fonction RH dirigeants d occupation d un emploi aussi bien dans le but de faciliter l adaptation PME DRH l emploi pour les primo occupants que pour viter ou limiter la Participation fonction RH dirigeants d motivation cons cutive l occupation stationnaire et routini re d un PME DRH manager
62. STRAT GIQUE DE LA BRANCHE ET LA GESTION DES ALEAS Le sc nario tendanciel a peu de prise sur la faiblesse actuelle d une strat gie de branche qui laisse ainsi toute la place des strat gies divergentes et parfois concurrentes lesquelles refl tent des int r ts particuliers ceux des segments et secteurs des groupes des entreprises et sont soumises des imp ratifs conomiques et financiers internationaux accentuation des mouvements d j sensibles de d veloppement ou de d clin des diff rents secteurs fili res et bassins industriels un attentisme qui rend difficile de pr voir et r guler les flux d emplois de la branche l chelle fran aise l in galit entre les entreprises face la n cessit de d velopper leurs propres syst mes d adaptation pour r agir avec souplesse aux al as selon une multitude de facteurs l tat du march la taille des entreprises les mati res premi res qu elles utilisent le type et le volume d nergie qui leur est n cessaire la rationalit de l organisation de travail leur potentiel d investissement humain financier et technologique dans l innovation le soutien apport par l organisation sectorielle dont elle d pend etc un dynamisme d innovation et de d veloppement concentr sur quelques secteurs seulement mais sans strat gie ou discernement surplombant une part d di e la recherche plut t centr e
63. UE Re da 323075 38814 58975 32853 33498 42373 19873 en millions d euros TONGS pOr EOS 251 26 232 353 23 231 244 extra UE sr iles 37312 6686 21958 1134 11 461 10 352 5 868 en millions d euros Taux d investissement en du CA 3 1 3 5 3 2 29 3 6 3 8 Taux de d penses en R amp D ten du CA 2 4 2 9 1 6 0 8 N D 0 7 Source CEFIC Chemdata donn es 2006 Champ Industries chimiques hors pharmacie m dicaments et produits pharmaceutiques de base et hors transformation des mati res plastiques et caoutchouc l exception du taux d investissement qui int gre l industrie pharmaceutique L Allemagne demeure un acteur majeur de la chimie en Europe concentrant elle seule plus du quart du CA de l Union Europ enne des 15 26 4 ce qui repr sente pratiquement le double du CA de la France 16 Outre un chiffre d affaires cons quent l industrie chimique allemande affiche la balance commerciale la plus importante 22 milliards d euros au niveau europ en et appara t comme davantage exportatrice que les autres pays Concernant les changes ext rieurs on constate une relative constance de la part des exportations l ext rieur de l Union Europ enne des 27 oscillant entre 30 et 40 du total des exportations pour la France l Espagne la Grande Bretagne l Allemagne et l Italie La Belgique concentrant pour sa part les trois qu
64. UIC Normandie SOTEAU Pascale UIC Normandie MiDI PYRENEES M BONTOUX DRTEFP Mme COT UIC Midi Pyr n es M COURGEON SEPPIC groupe Air Liquide Mme DARMAIS BROUARD Procalp DE LAPORTALIERE Groupe Weishardt DUVEAU Castres Mazamet Technopole FRASCA CGT GUIBAUD MPI MANGENOT Cognis MARFAING DRIRE MENAGER MEFE PIPAMEE ROHFRITSCH DGE SLSSESSE RHONE ALPES ALIX Vincent Grand Lyon BARTHELEMY Val rie UIC Rh ne Alpes BASSET Christiane ITECH BREDA Willy DRIRE Rh ne Alpes CARTAZ Sylviane Comit Bassin d Emploi Lyon Sud COUTURIER Vincent Observatoire Partenarial Lyonnais en Economie DE LA SERVETTE Philippe Blue Star Silicones France FRANCHI Fabien Institut fran ais du p trole GASTINE Lionel ALGOE GILLOT Jean Jacques UIC Rh ne Alpes JESTIN Annaig SGAR LASNET R mi CFDT MENARD Emmanuelle Conseil R gional Rh ne Alpes RANDON J r me AXELERA SOTTY Elodie DRTEFP Rh ne Alpes TARRAGO Roger CGT Entreprises consult es lors des immersions ethnographiques RHODIA ROQUETTE SUN CHEMICAL Remerciements l ensemble du personnel des sites visit s Participants aux ateliers professionnels de la GRH BARENTON Fran ois Sun Chemical BEUDON Catherine UIC COURGEON Gilbert SEPPIC Air Liquide D AVOUT Ithier UIC DILAS Guillaume FNCG FADET William Yves Rocher FICHAUX Catherine Sun Chemica
65. a e EE PRE E E ESS RAA 13 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 13 PREMIERE PARTIE L ETAT DES LIEUX INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 La premi re partie du CEP a pour objectif de r aliser un tat des lieux synth tique de la branche qui tienne compte de l ensemble de ses probl matiques Elle se d compose en trois grandes sous parties La premi re sous partie propose une approche globale de la branche travers la pr sentation de l ensemble des facteurs pouvant influencer les strat gies des entreprises qui la composent Sont ainsi prises en compte des probl matiques conomiques financi res et r glementaires pouvant impacter leurs strat gies Cette sous partie est conclue par une pr sentation de la composition de la branche en terme de r partition sectorielle et g ographique La seconde porte sp cifiquement sur l analyse des probl matiques de gestion des ressources humaines de gestion et de d veloppement des comp tences pratiques de formation initiale ou continue Enfin la troisi me sous partie prend la forme d une pr sentation de chacun des segments composant la branche Il s agit surtout dans cette partie de dresser un tableau synth tique des principales volutions pass es ou en cours et des enjeux majeurs susceptibles de participer la compr hension des dynamiques de chacun de ces segments
66. adopter les petites et moyennes entreprises du m me secteur INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 59 Une branche vieillissant au m me rythme que l ensemble de l industrie Les tranches d ges les plus repr sent es au sein du secteur de la chimie correspondent aux ges m dians avec les 30 39 ans et les 40 49 ans qui concentrent elles deux pr s des deux tiers des effectifs Les jeunes sont en revanche assez peu repr sent s avec 5 de moins de 25 ans La distribution des ges au sein de la chimie est assez similaire celle de l industrie dans son ensemble de sorte qu il est possible de dire que la branche vieillit pour ainsi dire au m me rythme que l industrie Ce sont les segments de la chimie de base chimie min rale et organique qui apparaissent comme tant les plus g s le pourcentage des plus de 50 ans atteignant 30 contre 25 en moyenne pour la branche Le segment des savons parfums et produits d entretien semble quant lui le plus jeune affichant 19 des personnels de moins de 30 ans contre 16 en moyenne R partition des effectifs par segment des industries chimiques et par tranche d ge Savons Fabrication de Industries Chimie Chimie Parachi parfums produits En 2005 Industrie chimiques min rale organique i produits pharmaceu d entretien tiques de base Part des Moins de 25 ans De 25 29 ans De 30 39 ans De 40 49 a
67. amplification des probl mes de recrutement est redout e pour les ann es venir avec notamment le risque d une inad quation entre l offre et la demande d un point de vue quantitatif les d parts du papy boom partir de 2010 et qualitatif difficult r aliser un recrutement sur la base de profils et niveau de qualification adapt s 161 Rappelons que les titulaires d un dipl me inf rieur au bac repr sentent 55 des salari s en 2005 selon les donn es de l OPIC sources INSEE et 42 en 2007 selon le questionnaire r alis pour le CEP correspondant un chantillon de 25 des entreprises du p rim tre de l tude 1 Ces chiffres reposent sur une estimation et non sur une projection 18 Sauf effondrement de la chimie lourde et d veloppement rapide des produits chimiques de consommation et du tertiaire de la chimie double mouvement qui pourrait conduire une diminution radicale et rapide dans la branche du nombre de salari s de faible niveau de qualification INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 222 Deux cueils sont en effet possibles face la situation du march Le manque d attractivit de la branche dans un march de l emploi en tension qui devrait changer la fa on d aborder le recrutement Peu de jeunes entrent dans le secteur l heure actuelle la moyenne d ge est de 42 ans Pour les m tiers post s les candidat
68. aupr s managers responsables de formation Mobilisation de la branche pour am liorer la gestion pr visionnelle des effectifs des emplois et des comp tences des PME TPE M2 Pr vision et pilotage des RH M 10 Fonction RH soutenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en uvre des actions n cessaires Enrichir les pratiques des entreprises en mati re de GPEC Enrichir les pratiques des entreprises en mati re de GRH Axe 3 mieux s curiser les parcours professionnels Permettre aux personnes d envisager sereinement leurs mobilit s et leur carri re et faciliter le bon d roulement des plans de sauvegarde de l emploi par le partage de m thodes d outils et d exp riences M2 Pr vision et pilotage des RH M 4 Syst me de formation adapter l ing nierie des dispositifs et des cursus aux caract ristiques de la formation tout au long de la vie M 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche par des actions d information de communication et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification M8 Mobilit Favoriser la mobilit professionnelle M9 Management optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et renforcer le r le du manageme
69. branche et entreprises Organiser des actions de communication aupr s des conseillers d orientation et des professeurs de physique chimie des coll ges Inviter les l ves et tudiants nouvellement ins r s intervenir dans leurs anciens cursus pour rapporter leur exp rience professionnelle D velopper l intervention de professionnels dans les lyc es techniques pour pallier la difficult de faire visiter des sites class s risque Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s entreprises Coordination Minist re de l Education Nationale Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche branche professionnelle Participation DGEFP services publics de l emploi INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 243 Cr er une plate forme au niveau de la branche et ou un forum pour faciliter les changes d informations concernant les organismes de formation les cursus les m tiers et les volutions du secteur INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 244 MESURE 6 COMMUNICATION ORIENTATION suite Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Se rep rer se projeter Syst matiser la publication des statistiques sur le placement des l ves 6 mois 1 an 3 ans pour permettre aux tudiants de mi
70. cessaire ou non et sous quelle forme entre ce tertiaire et la branche Il s agit du segment qui r unit le commerce et transport de produits chimiques codes NAF 51 4L 51 5L 60 32 et les recherches et services 73 17 74 2C 74 3B Z Voir le passage concernant la sous traitance INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 59 LES CARACTERISTIQUES DE L EMPLOI LA STRUCTURATION ET LES EVOLUTIONS DES EMPLOIS Une r partition des emplois par cat gories socioprofessionnelles faisant appara tre une mont e en qualification dans la fabrication R partition des effectifs par CSP et par segment des industries chimiques Chimie min rale Chimie organique Parachimie Savons Parfums Produits d entretien Fabrication de produits pharmaceutiques de base Industries Agro alimentaires CCNIC Autres indistries manufacturi res CCNIC TOTAL 1 34 590 19 60 491 34 83 851 47 178 932 Autres activit s industrielles des IC Autres commerce et transport des IC Autres services Formation et Organisations professionnelles des IC 26765 37 23644 33 21121 30 71530 100 64083 24 87976 34 109135 42 261194 100 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ ensemble des entreprises de la CCNIC Lecture du tableau l avenant 3 pr sente les effectifs des cadres l avenant 2 des techniciens et agents de ma trise
71. cherchent accro tre leur rentabilit et concentrer leur potentiel d innovation et de production sur le c ur de m tier Ils estiment de cette fa on accentuer les professionnalismes respectifs du donneur d ordre comme des sous traitants des professionnels centr s sur une expertise et par l m me la productivit de l organisation Il faut pour cela n anmoins conserver un noyau dur de savoir faire au sein de l entreprise pour assurer la ma trise d ouvrage et le contr le sur les activit s sous trait es Les groupes des industries chimiques conservent g n ralement l interne une quipe d agents de ma trise responsable de la coordination du suivi et de la surveillance des personnels de la soci t ext rieure en charge de la mise en uvre du contrat de gestion Devant la menace d externalisation le point du vue salari souligne au contraire que les responsabilit s des entreprises sont transf r es aux sous traitants qui dans le cas des petites structures surtout ne disposent pas toujours des m mes moyens Cette pratique cr e pourtant des opportunit s de d veloppement condition d atteindre la taille critique pour les soci t s de service de premier niveau ensembliers entreprises de logistique et pour les PME intervenant au 2 niveau En ce sens 1l s agit bien d un transfert d activit s mais dont les conditions ne soutiennent ni le volume global des emplois les plate
72. chimiques tertiaire interm de chimie diaires et consom sp cialit s mation D localisation de tout ou partie de l activit dans un autre pays 8 1 62 1 1 52 Abandon d activit s repositionnement r organisation portefeuille 18 6 11 2 14 3 11 2 Externalisation de certaines fonctions 15 1 9 9 17 6 15 5 Recentrage sur le m tier strat gique externalisation fonction support 7 6 8 12 1 10 3 R int gration de certaines activit s ant rieurement externalis es 5 8 5 6 5 5 4 3 Investissement en capacit de production 60 5 43 5 45 1 284 Abandon de produits 16 3 18 24 2 16 4 Investissement dans de nouveaux produits 628 62 1 60 4 50 9 Abandon de capacit s de production 8 1 3 1 3 3 3 4 Inscription dans un p le de comp titivit 11 6 8 7 9 9 18 1 D veloppement de services au client au sein de votre entreprise 26 7 26 7 30 8 34 5 Regroupement avec d autres entreprises r alisant les m mes activit s 11 6 9 3 15 4 12 9 Regroupement avec d autres entreprises de la m me fili re produit 5 8 8 1 9 9 10 3 Installation dans un parc chimique 3 5 3 7 3 3 6 Augmentation du Chiffre d affaires 67 4 70 8 67 70 7 Maintien du Chiffre d affaires 16 3 18 6 18 7 12 9 R duction du Chiffre d affaires 4 7 3 1 3 3 3 4 D veloppement de la mobilit interentreprise au sein du bassin d emploi 1 2 1 9 2 2 3 4 Autre 1 2 0 6 6 6 Lecture du tableau 8 1 des entreprises de la chi
73. ciment de l acier et du papier fortement impact es par les facteurs nerg tiques pourraient tre concern es par ce type de structures La constitution de plates formes techniques orient es selon une logique fili re on peut penser aux liens entre le secteur des produits m talliques et leurs applications dans le domaine des transports Un des principaux objectifs porte sur la mise au point de structures m talliques all g es et pr sentant ainsi un int r t sur le plan des performances La constitution de plates formes financi res conditions attractives pour des fonds d investissement assorties de pr cautions sociales La constitution de plates formes politiques partenariats et initiatives entre diff rentes r gions pas n cessairement du m me pays Ainsi une politique volontariste de certaines r gions fran aises permettra d accro tre la concentration des industries chimiques autour de plates formes th matiques d di es LA MISE EN PLACE D UNE GPEEC EFFICACE Une perception contradictoire de l volution des effectifs m me dans le cas d un sc nario sursaut UNE POSSIBLE EVOLUTION POSITIVE DES EFFECTIFS EN FRANCE A L HORIZON 2020 NON CHIFFRABLE POUR CERTAINS EVALUEE AVEC PRUDENCE POUR D AUTRES contre courant des analyses dominantes un expert se montre plus optimiste que ne l est cette variation et envisage la cr ation de nouveaux emplois y compris sur un plan quantitatif sans pou
74. conditions de travail que l on y trouve s est d grad e notamment aupr s des jeunes g n rations Le vieillissement des ressources humaines impose de r fl chir la rel ve et de trouver les moyens d attirer et de fid liser sur la base de perspectives convaincantes les quipes de demain L INTERET D UN SDRH DE BRANCHE Malgr les diff rences et en les int grant la r flexion il y a donc mati re d gager un socle consensuel de dispositions prendre pour faire voluer positivement les pratiques en mati re de gestion des emplois des comp tences et des ressources humaines Si la vocation d un contrat d tudes prospectives est avant tout d clairer la r flexion pour contribuer construire les pratiques de GPEC de la branche il appara t important que ses pr conisations puissent voluer sans difficult vers des recommandations op rationnelles Pour cette raison le choix a t fait de les pr senter sous la forme d un SDRH des industries chimiques permettant l ensemble des acteurs investis dans la branche de disposer d une feuille de route pour les ann es venir Pour que cette feuille de route devienne effective certaines recommandations concernant la branche dans son ensemble devront s inscrire dans la n gociation d accords cadres d autres rel vent du choix des entreprises et pourront constituer une indication dans leur prise de d cision et leurs n gociations internes
75. dans le recrutement de certains profils maintenance et production Pour les op rateurs la professionnalisation des tudiants p che par un d ficit d op rationnalit imputable au fait que les p riodes d immersion en entreprise ne sont pas INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 78 suffisamment institutionnalis es et ne constituent donc pas une pratique syst matique De m me les enseignements pourraient galement accorder une place plus importante aux interventions de professionnels et les connexions avec le monde de l entreprise gagneraient tre davantage prises en compte le manque de repr sentants d entreprises candidats et de moyens financiers limitant le d veloppement de ce type de pratiques Ce constat appara t identique pour les DUT qui accordent cependant une part plus importante aux enseignements th oriques les d bouch s traditionnels de ces dipl mes tant orient s outre un acc s direct l emploi vers la licence g n rale et professionnelle et pour les meilleurs tudiants vers les coles d ing nieurs Cr e en 1999 la licence professionnelle a quant elle pour objectif de favoriser l insertion professionnelle directe des tudiants sur le march du travail Dans le secteur de la chimie les licences professionnelles sont dans leur grande majorit construites en partenariat avec les branches professionnelles l UIC et d autres organisat
76. dans une grande entreprise en forte croissance mais d origine familiale pourrait sans doute tre tendu aux TPE PME de la branche Les grands groupes industriels plus anciens sont d j arm s pour faire face et si les activit s croissent concr tement il est possible que pour eux les effectifs dans ces emplois restent peu pr s stables car l organisation est d j rationalis e DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES DE COMMUNICATION ET DE GESTION DE LA RELATION Les entreprises doivent galement faire face la prise en charge de l externalisation par les clients d une part de leur activit de recherche qui n cessite une connaissance pointue des proc d s de fabrication des produits des clients le d veloppement des relations clients dans les activit s des laboratoires tous les m tiers des laboratoires peuvent tre concern s par la relation client assumer des visites chez le client ce qui est nouveau La formalisation crite de l activit de recherche devient incontournable et repr sente 20 de l activit des techniciens et 50 de celle des cadres et des agents de ma trise Si l expertise technique est indispensable reste identitaire et plus valorisante que la formalisation souvent per ue comme l aspect le moins int ressant du m tier sa reconnaissance passe par l crit ADAPTATION TECHNIQUE DES METIERS On assiste galement une adaptation technique des m tiers pour r pondre aux besoins d
77. de d parts dans le cadre des plans de sauvegarde de l emploi restent encore avantageuses Des pratiques de GPEC renforcer Le nombre et la description des plans de sauvegarde de l emploi r cents les chiffres de l emploi dans un secteur conomiquement fort bien que menac r v lent des pratiques de GPEC insuffisantes qui aujourd hui ne permettent ni au niveau institutionnel ni au niveau des entreprises d anticiper certains mouvements naturels UN MOUVEMENT D ANTICIPATION DECLENCHE AU SEIN DES ENTREPRISES Avez vous d j mis en place une GPEEC au cours des 5 derni res ann es classement des entreprises par taille De1 9 6 3 De 10 49 De 50 99 De 100 249 250 et plus 0 25 50 75 100 m Oui m Non Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 6 3 des entreprises de 1 9 salari s d clarent avoir mis en place une GPEEC au cours des 5 derni res ann es La branche et les pouvoirs publics ont pris conscience de la difficult particuli re des PME voluer vers une meilleure anticipation et ont d cid en novembre 2003 de r orienter l accord cadre de d veloppement de la formation dans les industries chimiques EDDF 2001 2004 sur des actions de GPEC dans le cadre d une op ration exp rimentale test e et mise en uvre aupr s de PME volontaire
78. de vue de la f d ration des corps gras les biocarburants Les industries de la premi re transformation des ol agineux sont directement impliqu es dans le d veloppement de nouvelles applications non alimentaires concr tis es aujourd hui par la production de biodiesel base d huile v g tale L industrie des biocarburants en se d veloppant impliquera ainsi un doublement de la capacit de trituration dans les prochaines ann es Cette volution se fera par l accroissement des capacit s existantes et par la cr ation de nouvelles usines Ce d veloppement est strictement encadr par les pouvoirs publics via un m canisme d agr ment des capacit s de production de biocarburant permettant l octroi d un r gime fiscal d rogatoire La diversit des applications non industrielles des mati res premi res v g tales est encore largement en devenir notamment pour des applications en lipochimie biolubrifiants biosolvants etc En termes d emploi les industries de la premi re transformation des ol agineux se caract risent par une organisation de la production en continu et semi continu En outre les probl matiques li es au travail post et la p nibilit sont des pr occupations fondamentales Point de vue de l USIPA l amidon Au sein de la chimie du v g tal l amidonnerie f culerie b n ficie d un certain nombre d atouts existence de capacit s de production de taille industr
79. des parfums et produits pour la toilette 34 6 celui du commerce et transport de produits chimiques 32 1 LES EVOLUTIONS CONSIDEREES COMME CERTAINES OU PROBABLES A L HORIZON 2020 Une tendance globale la r duction des parts fran aises du march mondial L industrie chimique pr sente un caract re cyclique prononc li l impr visibilit de deux facteurs les fluctuations du prix du p trole d une part et du niveau de la demande mondiale d autre part Concernant le premier facteur les experts consult s n ont pas identifi l horizon 2020 d alternative cr dible la mati re premi re principale que constitue le p trole m me si des projets d nergies alternatives sont actuellement bien avanc s Cet tat d avancement n a pas encore atteint le stade de l op rationnalit industrielle g n ralis e de plus il d pend d autres secteurs comme l agriculture L introduction massive du charbon et dans une moindre mesure des mati res premi res v g tales n tant au mieux pressentie qu un horizon plus lointain sauf dans certains secteurs comme les cosm tiques qui consid rent que la supr matie des mati res premi res v g tales est d j l on peut supposer que les pays qui disposeront d un acc s au p trole un prix comp titif disposeront galement d avantages comparatifs importants vis vis de leurs concurrents On se dirige n anmoins vers un abandon pro
80. devenues un filtre d observation et d terminent les crit res thiques et les r gles de tol rance l gard des cons quences des activit s industrielles Il s agit donc de traduire en comp tences sp cifiques associ es la quasi totalit des m tiers de la chimie leur niveau d exercice la prise en compte de ces probl matiques Il s agit galement d adopter pour la pr servation de la sant et de la s curit des salari s des entreprises chimiques les m mes exigences que celles qui pr valent d sormais pour l ensemble de la soci t de conserver les acquis dans ces domaines et d accentuer les efforts d j engag s dans ce sens Pour les secteurs de la chimie o la France peine conserver sa place comme pour ceux qu elle s appr te investir il est important que les industries chimiques r ussissent sur ces th mes la communication qui redressera leur image et restaurera la confiance Elles ont donc entrepris de diffuser avec force des messages positifs sur les r formes et la s curisation acquises et projet es de leurs pratiques en la mati re Mais les plans media seuls n y suffiraient pas Les entreprises et leurs salari s en s adressant leurs clients et dans leurs comportements professionnels en g n ral devront incarner l id e d une chimie qui permet tout ce qui fait valeur dans une soci t moderne d exister l art peinture le go t gastronomie ar
81. du client de ses attentes et de ses modes d usage des produits et services qu on lui destine OBJECTIFS D EVOLUTION Garantir la performance en optimisant les pratiques manag riales au sein des entreprises D velopper les comp tences de management strat gique op rationnel et transverse ventuellement par de la formation SOLUTIONS A EXPLORER La dynamisation du management passe par int gration de modules d di s aux cursus de formation initiale anim s par des expert du management des actions de formation continue sous diverses modalit s des changes de pratiques un soutien m thodes ing nierie outils de la part de la fonction RH pour aider le manager tenir son r le dans la gestion des ressources humaines et des comp tences Les mesures ci dessous indiquent plus pr cis ment les actions conduire pour optimiser les pratiques manag riales gt Mesure 9 Management optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et renforcer le r le du management dans la gestion des ressources humaines des comp tences et de la performance gt Mesure 7 Contribution r tribution mutualiser la connaissance et les bonnes pratiques des syst mes de r tribution INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 230 Dix mesures pour tayer la r flexion et pr parer l op rationnalisation INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques
82. employeur pour certaines embauches et dans certaines limites une exon ration de cotisations patronales de s curit sociale CQP Certificat de qualification professionnelle Les certificats de qualifications professionnelles ne sont pas des dipl mes en tant que tels reconnus par l Education Nationale Ils sont cr s et d livr s par les branches professionnelles et donc reconnus par la convention collective auxquels ils se rattachent Ils permettent d acqu rir une qualification professionnelle reconnue dans les seules entreprises de la branche concern e Seuls les CQP homologu s inscrits au RNCP R pertoire national des certifications professionnelles d rogent de cette r gle les titulaires pouvant en tirer parti aupr s d entreprises de branches diff rentes Emploi Ensemble de situations de travail propres plusieurs postes fonctions ayant des caract ristiques communes en termes d activit s et de comp tences associ s malgr la diversit de leurs appellations selon les unit s et ou les entreprises Plusieurs emplois peuvent constituer un m me emploi Plusieurs postes fonctions peuvent constituer un m me emploi L emploi est d pendant de l organisation de l entreprise concern e Il constitue le premier espace de changement de mobilit professionnelle du salari au del de son poste de travail on ne parle pas de changement g ographique Emploi cible Description du contenu missions activit s
83. es macro conomiques compar es au regard des principales tudes d impact Commandi Co t direct A Impact en terme Nom de l tude et auteurs 3 Co t total P taire chelle d emploi A Microeconomic Model to assess the economic Impacts of the EU s Commission de 2 8 3 6 Mirds new chemicals policy J Canton europ enne d euros UE and C Allen De 1 1 23 million Economic effects of the UE Industries 2 7 3 3 du PIB de suppressions substances policy ADL allemandes Allemagne d emploi en Allemagne Extended impact assessment Commission 2 3 Mlds euros de 2 8 3 6 Mirds Commission europ enne europ enne UE d euros UE New European chemicals 773 millions strategy UK partial regulatory Industries d euros UK impact assessment ERM a 3 6 Mirds UE REACH Cost impact assessment Industries des 631 millions d euros for the european printing ink encres secteur des encres industry EUPIA CEPE d impression d impression de 29 54 Mirds Etude d impact de la future d pes 0000 a ne 3 euros 000 suppressions politique dans le domaine des UIC 5 A Ka de 1 7 3 2 d emploi sur 10 ans substances chimiques Mercer du PIB France en France The true costs of REACH Industries 3 5 Mirds d euros De 5 3 8 1 Mirds F Ackerman amp R Massey allemandes UE d euros UE 27 Ibid L impact indi
84. est une chimie de proc d s capitalistique o ce qui compte c est l excellence industrielle le rendement mati re notamment mais aussi des progr s importants en terme environnemental par exemple UN SOUTIEN PLUS SELECTIF DES POUVOIRS PUBLICS Le budget europ en demeure trop faible pour pouvoir susciter l mergence d une v ritable politique industrielle dans les secteurs de pointe M me si les d penses consacr es ce type de politique ont augment de plus de 20 dans le budget 2007 2013 les fonds europ ens accord s fonds KONVER ou RETEX restent d risoires et ne semblent pas devoir augmenter sur la p riode 2013 2020 En outre il para t peu probable sans r forme institutionnelle profonde qu un consensus politique 27 voire sans doute plus apparaisse dans les 15 ans venir quand bien m me d finirait on un grand programme industriel europ en sur quels crit res d terminerait on les tats dans lesquels les acteurs priv s exerceraient leur activit Il est probable par exemple qu un tat qui aurait fortement abond les fonds structurels souhaiterait que ses entreprises restent engag es la hauteur de son investissement m me si elles ne sont pas les plus comp titives Concernant les conditions de mise en uvre d une politique industrielle sp cifiquement d di e les capacit s d action des pouvoirs publics nationaux sont limit es par des marges budg taires de plus en plus troites
85. europ en et du Conseil du 13 octobre 2003 tablissant un syst me d change de quotas d mission de gaz effet de serre dans la Communaut europ enne Les objectifs de la proposition sont d crits la page 30 du pr sent rapport Pourtant lorsqu ils s expriment sur les technologies d avenir les certitudes s affaiblissent seuls les proc d s catalytiques innovants seraient susceptibles coup s r de se concr tiser par un avantage concurrentiel Le potentiel conomique li au d veloppement des nanotechnologies aux biotechnologies blanches n appara t pas aussi vident De m me le fait que dans 10 ans le ratio R amp D CA des industries chimiques en France soit sup rieur au ratio actuel n est jug que possible Depuis la fin des ann es 90 a merg une volont politique forte de la part de l Union Europ enne et des tats membres visant la concentration du tissu de R amp D europ en et le maintien en Europe des centres de d cision sur le champ de la R amp D pour contrer la tendance qui voit les groupes europ ens implanter des centres de R amp D pr s de leurs clients Inde Chine Les experts industriels pensent toutefois que seules les initiatives priv es pour des raisons de strat gies des groupes et de moyens financiers auront la capacit d impulser la recherche et les innovations qu exige le d veloppement d une chimie moderne en France Les chercheurs pour leur part c
86. fili re et plus strat gique Cette d marche peut toutefois donner lieu des repr sentations de l avenir et partant des strat gies d action privil gier aux cons quences diff rentes allant du maintien de l ensemble des composantes du syst me de valeur consid r pour l quilibre global de sa valeur titre d illustration si dans le futur on ne valorisait que le propyl ne en abandonnant les sous produits parall les cette production ne serait pas rentable alors que la fili re compl te l est une optique plus conomique et s lective conduisant identifier et privil gier des fili res strat giques par exemple celle de la pile combustible cf les travaux du COSIC avec le risque de voir s teindre les moins profitables m me si elles sont encore relativement comp titives 7 Dans cet encadr les parenth ses pr sentent l interpr tation du sens qui peut tre accord ces notions par les experts qui les emploient d apr s le reste de leurs propos en passant par l examen de l quilibre avantages risques risques conomiques mais aussi sociaux et environnementaux de chaque syst me avant de d cider d une strat gie de d veloppement ou de red ploiement l analyse des facteurs li s au choix du maintien de l am nagement ou de la disparition de la production de chlore en France pourrait relever de ce type d approche 2 Risquer une approc
87. final Mai 2008 56 moindre que celle des ing nieurs et cadres 33 8 en 2005 contre 30 3 en 1997 celle des employ s et ouvriers diminue plus nettement 46 8 en 2005 contre 55 5 en 1997 Une redistribution in gale des salari s au sein des familles professionnelles de fortes disparit s entre les segments des industries chimiques UNE R PARTITION GLOBALE DES EFFECTIFS MARQUEE PAR LA PREPONDERANCE DE LA FAMILLE FABRICATION ET LA PART RELATIVEMENT TENUE DES EFFECTIFS EN R amp D La fa on dont les effectifs se r partissent au sein des familles professionnelles et dont cette r partition volue au fil du temps est un l ment de connaissance indispensable en mati re de GPEEC Les statistiques nationales aujourd hui disponibles portent sur les cat gories socioprofessionnelles ou sur des familles de m tiers trop g n rales Elles donnent des tendances mais ne permettent pas d avoir une id e exacte sur les recompositions professionnelles au sein des organisations des industries chimiques Les investigations conduites par questionnaire aupr s des entreprises permettent cependant d identifier certaines tendances dans la r partition des effectifs au sein de la nomenclature du r pertoire des m tiers R partition des effectifs par famille professionnelle 40 00 35 00 30 00 25 00 20 00 15 00 10 00 5 00 0 00 D ire sation oueE scaon
88. final Mai 2008 88 L appropriation de la loi de 2004 marqu e par la pr dominance de l usage du DIF LE SUCCES DU DROIT INDIVIDUEL LA FORMATION DIF Dispositifs de formation mobilis s par les entreprises au cours des 3 derni res ann es classement par taille 64 6 De1 9 58 0 De 10 49 De 50 99 36 1 k 2 47 2 78 0 De 100 249 87 2 250 et plus Aux contrats Aux contrats de Aux p riodes de Au Droit la Validation Au Cong Au Bilan de d apprentissage professionnalisati professionnalisati Individuel la des Acquis de Individuel de comp tences on Formation l Exp rience Formation Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 29 2 des entreprises de 1 9 salari s ont au moins une fois eu recours au contrat d apprentissage au cours des 3 derni res ann es Comme dans bon nombre de secteurs la formation n est pas un levier d action de premier plan pour les petites entreprises les taux d usage des dispositifs augmentant avec la taille de l entreprise Le droit individuel la formation constitue pour toutes les entreprises y compris les plus petites le dispositif le plus utilis 64 6 des entreprises de 1 9 salari s et 87 2 des 250 et plus Ceci peut s expliquer en raison de sa souplesse d utilisation du niveau d initiative qui est laiss au sal
89. fine et verte Pour eux le d veloppement d une telle chimie n cessite des comp tences et des structures sachant ma triser les risques SEVESO par exemple Cette chimie aura besoin d un amont qu ils se refusent voir uniquement en Chine Ils consid rent donc que projeter de d velopper en France une chimie fine d application de petits volumes et cr ant des emplois constitue un objectif important mais non li l abandon de la chimie de base laquelle reste comp titive Ainsi peut on selon les experts consid rer qu en 2020 des sites de production de chlore seront encore pr sents en France une partie de la p trochimie fran aise sera galement maintenue un expert value dans une fourchette comprise entre 4 et 7 le nombre de vapocraqueurs pr sents en France cette ch ance sur les neuf actuellement en activit la pr sence de Total en France constituant pour les experts un facteur de stabilit 85 Comme dans d autres pays fortement et anciennement industrialis s Les acteurs de terrain partagent cet avis Ils jugent en effet que les co ts de transports de certains produits par exemple la soude sont et resteront trop lev s et pr sentent un dernier argument les pays mergents produisent d j eux m mes de la chimie haute valeur ajout e La partition binaire avec d un c t la chimie lourde et de l autre la chimie fine ne peut donc constituer une strat gie valable long terme
90. fort investissement en R amp D et par une implication forte des entreprises dans le stewardship et dans les actions d information et de communication l gard du grand public Huiles essentielles 24 6E Ce secteur est l un des plus dynamiques de la chimie au niveau des exportations 55 58 selon les ann es soit plus de la moiti des ventes totales avec une hausse en direction de l Union europ enne tandis que les exportations vers le Japon et surtout les tats Unis sont stables voire en r gression La balance commerciale est exc dentaire except pour l ann e 2001 tr s l g rement Le secteur a connu une croissance importante en 1999 2000 gr ce la pouss e des prix de vente industriels SESST Mais il conna t une certaine stagnation de la production depuis 2003 du fait de la concurrence trang re notamment et des importations C est un secteur qui se porte bien et dont l avenir se trouve assur sur un march heureusement porteur Prodarom 2001 avec des p les de comp titivit comme le p le d excellence de Grasse Le secteur est en volution constante sur le plan de la R amp D et de la ma trise technologique pour la fabrication des produits utilis s dans l hygi ne et l alimentation en particulier Le prix de revient des huiles est tr s h t rog ne le chiffre d affaires du secteur repose pour pr s de la moiti sur la production des huiles essentielles alors qu ell
91. histoire de rassembler dans un m me volet les axes d volution relatifs la formation initiale et la formation continue Cela traduit aussi la manifestation d une volont port e par la puissance publique mais galement sensible chez les acteurs de la branche de mise en uvre effective de la formation tout au long de la vie et de contribution singuli re des industries chimiques sa mise en coh rence pour le compte des entreprises et des salari s de la branche Axe 4 orienter Communiquer plus t t et plus efficacement sur les champs professionnels ouverts par la chimie CONSTATS Des repr sentations impr cises voire inexactes La prise en charge de l orientation des parcours individuels se pose plusieurs niveaux avant l entr e en formation initiale en cours d tude avant l insertion professionnelle pour attirer vers un INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 21 les industries chimiques les candidats aux profils ad quats et en cours de carri re pour pr parer les volutions notamment la pr vention d un ventuel d crochage trop pr coce des seniors L image peu valoris e de la chimie aupr s du grand public est associ e une m connaissance des m tiers de la chimie et des industries connexes Par ailleurs la lisibilit des offres de formation noy es dans l interprofessionnalit et le nombre de dipl mes reste fai
92. initiale et continue est d j bien engag e et se poursuit au cours de la p riode Des ajustements restent consolider notamment en formation continue pour r pondre aux besoins d une plus grande qualification des profils renforcement li aux nouvelles exigences en mati re de contr le qualit de r glementation notamment Une certaine souplesse dans les modalit s de cette formation pourrait appara tre Mieux articuler formation initiale et continue S 1l existe aujourd hui des profils de comp tences qu on peine recruter l identification de comp tences de haut niveau et mergentes peut conduire paradoxalement produire un nombre de personnes qualifi es bien sup rieur aux besoins recens s Ainsi il y a beaucoup de chimistes Qualit tout juste form s mais il y a peu de volume d emploi pour eux Il ne devrait donc pas y avoir de probl me de recrutement Il appara t en revanche beaucoup plus difficile de recruter des ing nieurs production process industrie pure sortis des coles La comp tence dans ce cas doit donc tre d velopp e sous forme de petits modules compl mentaires en formation continue Si la formation ne devrait pas fondamentalement changer la formation au poste de travail a toujours exist les dispositifs les outils utilis s devraient eux voluer consid rablement notamment travers l optimisation de la loi de 2004 Il s agit toutefois de savoir viter un cueil
93. l avenant 1 des ouvriers et employ s Les segments classiques pr sent s dans la moiti sup rieure du tableau chimie min rale chimie organique parachimie etc pr sentent une r partition assez homog ne entre cadres techniciens agents de ma trise et ouvriers employ s Cette r partition par segments est d ailleurs relativement semblable la r partition globale environ 45 pour les employ s et ouvriers 35 pour les techniciens et agents de ma trise et 20 pour les ing nieurs et cadres soit pratiquement la moiti le tiers et le quart En revanche les proportions diff rent voire s inversent pour les autres segments partie inf rieure du tableau Par exemple le segment des services de la formation et des organisations professionnelles affiche un taux plus important pour la cat gorie des ing nieurs et cadres et plus faible pour celles des ouvriers et des employ s comme l on pouvait d ailleurs s y attendre En termes d volution historique on constate une mont e en qualification avec une part croissante de la cat gorie ing nieurs et cadres passant de 14 2 en 1997 19 3 en 2005 Si la part des techniciens et agents de ma trise progresse galement mais dans une proportion a Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ Principales Activit s de Fabrication soit 80 du champ consid r dans le cadre du CEP INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport
94. la branche constate que le positionnement des entreprises sur la formation volue la suite de la r forme L analyse des r sultats de l enqu te quantitative r alis e pour le CEP laisse toutefois appara tre des disparit s importantes entre entreprises de m me taille comme le montre le tableau ci dessous Part de la masse salariale consacr e au financement de la formation par taille d entreprise ou d tablissement De1 9 De 10 De 20 De 50 De 100 De 250 De 300 De 500 Plus de 19 49 99 249 299 499 999 1 000 Moins de 0 5 15 7 10 3 3 3 De 0 5 0 99 PECERA PEU EE Dela 14 106 25 MENUON De 1 5 1 99 De2 2 4 De 2 5 2 99 2 6 4 4 9 7 18 6 13 3 25 0 De 34399 100 02 De 4 5 5 5 5 Letplus 17 6 2 6 3 3 6 5 70 100 67 Total 1000 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 15 7 des entreprises comprenant entre 1 et 9 salari s d clarent consacrer moins de 0 5 de leur masse salariale au financement de la formation Sont repr sent es en rouge les entreprises qui d clarent ne pas d penser l ensemble de leur participation obligatoire et doivent donc th oriquement reverser la part manquante OPCA Ces grandes disparit s s observent n
95. la m me activit 12 3 soit avec des entreprises relevant de la m me fili re produit 8 5 Cette volution concerne en premier lieu les PME dont les pr visions en la mati re confirment qu elles cherchent franchir le seuil qui consolidera leur potentiel de d veloppement 33 3 des PME de 50 100 salari s pr voient ce type de regroupement de m me que 32 des PME de 100 250 salari s Les mouvements de concentration devraient galement concerner les p les de comp titivit m me si les pouvoirs publics d cident de labelliser de nouveaux p les UN IMPACT DE L EXTERNALISATION SUR LES EFFECTIFS EN FRANCE DES FONCTIONS SUPPORTS Les logiques d externalisation des m tiers p riph riques avec une possibilit de transfert partiel des ressources humaines tr s difficile valuer et de recentrage sur les c urs de m tiers se maintiennent malgr des r int grations ponctuelles li es des strat gies de groupe Sur ce point les r sultats du questionnaire montrent des intentions plus nombreuses 12 4 d entreprises r pondantes d externalisation de fonctions que de r int gration de fonctions ant rieurement externalis es 5 d entreprises r pondantes L employabilit au sein de la branche ne devrait pas poser de probl me pour les familles professionnelles c ur de m tier mais les fonctions supports en France devraient tre plus touch es contrairement ce que l on pourr
96. la recherche plus fondamentale Les axes de la Recherche amp D veloppement consid r s comme prioritaires le poids cons quent de la chimie verte ou durable Tendance lourde et par nature transversale elle correspond l application du concept de d veloppement durable l industrie chimique Celle ci fait son apparition au d but des ann es 90 et repose sur 12 principes Les 12 principes de la chimie verte 1 Pr vention il vaut mieux produire moins de d chets qu investir dans l assainissement ou l limination des d chets 2 conomie d atomes les synth ses doivent tre con ues dans le but de maximiser l incorporation des mat riaux utilis s au cours du proc d dans le produit final 3 Synth ses chimiques moins nocives lorsque c est possible les m thodes de synth se doivent tre con ues pour utiliser et cr er des substances faiblement ou non toxiques pour les humains et sans cons quences sur l environnement 4 Conception de produits chimiques plus s curitaires les produits chimiques doivent tre con us de mani re remplir leur fonction primaire tout en minimisant leur toxicit 5 Solvants et auxiliaires plus s curitaires lorsque c est possible il faut supprimer l utilisation de substances auxiliaires solvants agents de s paration ou utiliser des substances inoffensives 6 Am lioration du rendement nerg tique les besoins nerg tiques des proc d s chimiques ont de
97. le cadre de la mobilit verticale interne Favoriser le d veloppement d une organisation valorisant la fonction manag riale En incluant davantage d activit s et d envergure manag riale aux postes de l encadrement interm diaire responsable d unit et surtout d atelier de mani re les ins rer pleinement au sein du corps manag rial Impulsion f d rations patronales Coordination fonction RH dirigeants PME DRH Participation fonction RH managers de proximit Impulsion entreprises Coordination fonction RH dirigeants PME DRH Participation fonction RH managers de proximit INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 MESURE 9 MANAGEMENT suite 22 Pr conisations sur la mise en uvre Communiquer sur les enjeux et les opportunit s d un management plus performant notamment en insistant sur ses liens avec la GRH Concevoir les actions de formation dans la perspective d en faire la fois un moyen de d velopper des comp tences mais galement de l gitimer une fonction INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 254 MESURE 10 FONCTION RH Soutenir et renforcer les pratiques RH pour faciliter la mise en uvre des mesures RH n cessaires et permettre une meilleure articulation entre GRH et management 1 2 Objectifs et enjeux Professionnaliser les responsables
98. les populations et les niveaux de qualification gt Mesure 9 Management optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et renforcer le r le du management dans la gestion des ressources humaines des comp tences et de la performance gt Mesure 10 Fonction RH soutenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en uvre des mesures n cessaires Axe 10 accro tre les perspectives d volution professionnelle Faire de la gestion de carri re un moyen d attractivit de motivation de fid lisation et de d veloppement des comp tences pour r pondre aux besoins CONSTATS Des perspectives organis es et lisibles construire Les questions de gestion de carri re sont voqu es par les entreprises propos de quelques sujets r currents la polyvalence l acquisition de comp tences maison l inaptitude Le maintien dans l emploi des seniors est moins spontan ment abord les probl matiques de d parts anticip s et massifs la retraite qui correspondent aussi des r ductions d effectifs pr sent es comme n cessaires prenant le pas sur cette question pourtant d actualit Compte tenu de l ge moyen des salari s des industries chimiques dans ce nouveau contexte de maintien dans l emploi des seniors les entreprises de la branche auront composer avec un nombre important de salari s de cette tranche d ge dont il s agit de mainten
99. m me constat vaut pour la recherche pour une offre de technicien de recherche 60 des CV mentionnent aujourd hui des DESS Pour les repr sentants l atelier RH des groupes chimiques pr sents sur l ensemble des segments de la convention collective le niveau bac 2 BTS et DUT semble largement suffisant Le niveau licence professionnelle au regard des programmes actuels une ann e de sp cialisation des connaissances g n rales d j acquises lors du BTS ne leur para t pas un niveau de recrutement pertinent DES PARCOURS A MENAGER La gestion des carri res et la visibilit sur celles ci apparaissent primordiales que l on cherche renforcer l attractivit de la branche ou la motivation des salari s d j en activit Il faut arriver donner des possibilit s de parcours par exemple voluer d un poste d op rateur vers un poste de technicien Les parcours sont possibles au cours d une vie professionnelle m me pour les industries chimiques condition de les anticiper depuis le recrutement Certaines entreprises privil gient le recrutement de personnes titulaires de dipl mes moins lev s et peuvent ainsi favoriser la promotion interne et viter la cr ation d entonnoir L intention explicite est de ne pas reproduire certaines erreurs qui ont pu tre commises par le pass comme le recrutement de personnels surqualifi s au cours des ann es 80 auxquels des volutions de carri re ad quates n on
100. mieux articuler la recherche et les fonctions supports superviser les bases de donn es et le tri d information knowledge management orienter l utilisation de l information dans un but d exploitation du projet de recherche Le sp cialiste designer de produit ing nieur d origine orient business development et capable d tudier les tendances d identifier les march s cibles de dessiner les produits fort potentiel pour orienter les programmes de recherche Concernant les fonctions d encadrement g n ralement port es par des ing nieurs on identifie l mergence d un profil polyvalent notamment dans les PME D tenteur de comp tences la fois techniques et sp cialis es il est m diateur et pilote de comp tences ouvert flexible et mobile tour tour d cisionnaire conomiste chef d orchestre coordinateur LES COMPETENCES A D VELOPPER EN PRIORITE Les comp tences strat giques Les experts mettent l accent sur des comp tences strat giques dont certaines devraient favoriser l mergence de nouveaux m tiers d autres concerner l ensemble des salari s d autre encore venir transformer les attributions actuelles de certains m tiers Il s agit notamment des comp tences en toxicologie expertise scientifique R amp D ing nierie des proc d s bureaux d tude langues trang res essentiellement en anglais droit et r glementation REACH loi Bachelot mais aussi tra
101. mont en comp tences En dehors des cas particuliers de d localisation ou fermeture de site cette volution devrait se faire en douceur par le non remplacement l occasion des d parts en retraite par des pr retraites n goci es notamment dans les cas de p nibilit par un lissage progressif gr ce au recours des int rimaires ou enfin des propositions de mobilit horizontale 100 LES EMPLOIS SENSIBLES DANS LEUR CONTENU Il s agit d emplois dont certaines activit s rev tent d sormais un caract re plus important voire strat gique et sur lesquels doivent porter plus sp cifiquement les efforts de qualification Pour ces diff rents emplois les effectifs peuvent tre la hausse de fa on mod r e il ne s agit pas d un gisement d emploi ou stables L enqu te qualitative a permis d identifier comme sensibles dans leur contenu Dans la famille technique Les sp cialistes de l ing nierie des proc d s multiplication des dimensions analyser hygi ne s curit rentabilit nerg tique int gration de produits novateurs allant au del de la simple rentabilit conomique Dans la famille OHSSE Les sp cialistes HSE avec des relations institutionnelles en d veloppement la participation la conception de nouveaux proc d s Le responsable de la qualit et de l am lioration de la performance ou responsable du syst me de management int gr
102. niveau des qualifications n cessaires leur adaptation Dans le m me temps elles doivent aussi viter une inflation d exigence qui d passerait leurs besoins concrets L l vation du niveau de dipl me lors du recrutement constitue une volution attendue dans les industries chimiques comme dans d autres secteurs d activit Par ailleurs jusqu tr s r cemment les incertitudes qui pesaient sur l emploi incitaient les jeunes poursuivre des tudes longues en formation initiale afin d augmenter leurs chances d insertion des postes int ressants Outre que la seconde tend se nuancer d sormais ces deux assertions ne doivent pas masquer la r alit des embauches qui sans les d mentir relativise leur traduction effective dans la branche Les techniciens bac 2 ou 3 constituent actuellement un niveau tr s recherch et le ph nom ne d passe la chimie Si certains profils hautement qualifi s sont indispensables dans des proportions limit es toutefois le surnombre peut rapidement tre atteint pour les niveaux interm diaires comme les bac 5 masters Les risques de surqualification avec les d ceptions qu elle engendre sont d j sensibles m me si les industries chimiques ne constituent pas le seul d bouch pour les dipl m s en chimie qui conservent donc leurs chances de trouver ailleurs un niveau d insertion qui leur convienne Certains tudiants rencontr s dans le cadre d
103. ou l int rieur de l entreprise la structure du syst me contribution r tribution doit pouvoir tre expliqu e de fa on transparente par la fonction RH ou le management crit res et indicateurs de contribution la performance attendue la solidarit avec le collectif la transmission de comp tences etc crit res et modalit s de r tribution plan de carri re part en industrie formation avantage sociaux plan retraite voyages Le syst me sera d autant plus appr ci qu il aura t co construit avec les salari s ventuellement nuanc en fonction des ges et aspirations mais toujours r f r des indicateurs de contribution clairs et partag s Des pistes d action pour r fl chir la question sont d velopp es dans la mesure 7 D autres mesures viennent galement nourrir cet axe strat gique gt Mesure 7 Contribution r tribution mutualiser la connaissance et les bonnes pratiques des syst mes de r tribution gt Mesure 2 Pr vision am liorer les pratiques de GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain gt Mesure 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche par des actions d information de communication et d accompagnement cibl es selon les ges
104. percute donc galement d favorablement sur les marges de l industrie chimique VERS UN RETOUR SUR LE DEVANT DE LA SCENE DUCHARBON Au m me titre que le p trole et le gaz naturel le charbon est utilis dans les industries chimiques la fois en tant que source d nergie directement pour la production d lectricit ou bien encore de gaz comme le m thane et en tant que mati re premi re notamment par la carbochimie c est dire l industrie des d riv s de la cok faction du charbon S1 la production mondiale de charbon n a cess d augmenter au niveau mondial depuis plusieurs d cennies la Chine a par exemple multipli par trois sa production entre 1970 et 2000 le charbon ne constitue plus l heure actuelle que la troisi me source d nergie fossile utilis e en Europe apr s avoir t historiquement la premi re Progressivement abandonn par les industries occidentales le charbon semble conna tre un regain d int r t dans ces pays le contexte de pression nerg tique li la hausse des cours du p trole et du gaz tant l origine de ce d veloppement Le principal avantage du charbon repose sur la taille des r serves qui au niveau mondial sont consid r es comme tr s importantes les sp cialistes estiment sur la base des consommations actuelles que les r serves seraient de 165 ans pour le charbon de 60 ans pour le gaz naturel et de 40 ans pour le p trole Ainsi si l on constat
105. pour une entreprise ou plus largement pour un secteur d activit donn par le rapport de la valeur ajout e au nombre de salari s Spin off Terme anglais d signant dans lunivers conomique une soci t commerciale n e de la scission d une soci t plus grande Taux de valeur ajout e La valeur ajout e est mesur e par la diff rence entre la production de l exercice et les consommations des biens et services fournis par d autres entreprises pour r aliser cette production Le taux de valeur ajout e est ainsi calcul sur la base suivante Valeur ajout e Hors Taxe Chiffre d Affaires Hors taxe DANS LE DOMAINE DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DE LA FORMATION Activit s professionnelles C est un ensemble d actions et d op rations dirig es vers un but d termin correspondant plusieurs t ches ex cuter dans le cadre d une situation de travail Aptitudes Il s agit des qualit s fondamentales d un individu d ordre physique intellectuel psychomoteur de personnalit etc qui se d veloppent jusqu la fin de l adolescence et dont la plupart d entre elles sont consid r es comme peu variables d s lors qu un individu est parvenu l ge adulte Elles facilitent les apprentissages l acquisition de comp tences et l adaptation des situations nouvelles BAC professionnel MSMA Bac professionnel Maintenance des Syst mes M caniques Automatis s BAC professionnel MSMP Bac profes
106. pouvaient donner plusieurs r ponses pour indiquer tous les dispositifs dont elles pensent promouvoir l utilisation dans les 5 ann es venir INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 294 ANNEXE 6 LES SOURCES DOCUMENTAIRES Rapports et tudes Avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 dit rapport Garrigue rapport du groupe de r flexion strat gique 2005 Besoins en effectifs et formation sous groupe Strat gie de comp titivit et d emploi UIC DAFI 2004 Contrat d tudes prospectives des industries chimiques Minist re du travail la documentation fran aise 1995 La chimie de base fran aise l heure de l internationalisation Yvon Gourlaouen SESSI 2005 La chimie industrielle l aube du XXI me si cle Georges Mattioda Soci t de chimie industrielle 2003 La modernisation du cadre r glementaire des produits chimiques dans l Union europ enne dit syst me REACH rapport d information de l Assembl e nationale 2005 La parachimie en chiffres SESSI 2002 L industrie mondiale de la chimie Les Echos tudes 2006 Mission sur l obligation triennale de n gocier dit rapport Rouilleaut juillet 2007 Parfums et cosm tiques en chiffres SESSI 2004 Perspectives de recherche et d action en Chimie Minist re d l gu la recherche 2005 Rapport sur l optimisation du dispositif de soutien la fili re biocar
107. pr occupation environnementale se fait de plus en plus lourd et les aspirations soci tales une vie s curis e sont chaque jour plus sensibles Sur un territoire de la taille de la France ou m me l chelle d une r gion l arbitrage entre le maintien d une chimie voyante et per ue comme dangereuse et le d veloppement d activit s propres chimiques ou non se fera sans doute au profit des secondes malgr le risque social de court et moyen terme Cependant les int r ts du moment le contexte local plus ou moins propice et pr par des red ploiements d activit s jouent un r le certain sur le rythme auquel certaines volutions probables long terme se r aliseront effectivement L analyse du syst me local sur ce point est donc d terminante sinon suffisante L AFFIRMATION D UNE STRATEGIE INDUSTRIELLE FRAN AISE Les enjeux et caract ristiques de cette dynamique UN RECENTRAGE DES INDUSTRIELS SUR LES ACTIVITES DOTEES D UN AVANTAGE CONCURRENTIEL Selon les experts la chimie on l a vu n est aucunement parvenue au bout de son potentiel de d veloppement L initiative de l innovation et de la conqu te de nouveaux march s qui doivent concourir ce d veloppement demeure en premier lieu dans le cadre de ce sc nario le fait des acteurs priv s Des secteurs sont en perte de vitesse C est le cas d une large partie de la chimie fine compos e 75 de la pha
108. pr sence temps dans les cursus de contenus relatifs aux nouveaux savoirs savoir faire et comportements requis pour l activit telle qu elle va s exercer D velopper les comp tences transversales traditionnelles et surtout mergentes aux diff rents niveaux requis en fonction des responsabilit s professionnelles Assurer les transitions professionnelles sans perte de savoir faire maintien des comp tences strat giques et critiques en cas de d parts massifs la retraite SOLUTIONS A EXPLORER L analyse de besoins un niveau inter entreprises s av re indispensable pour que l ensemble des structures de la branche prenne la mesure temps des comp tences d velopper Cette analyse ne peut reposer seulement sur le professionnalisme des op rateurs de formation Ces derniers savent s informer et pr voir mais ne disposent pas de tous les param tres pour anticiper la traduction en comp tences concr tes et circonscrites sur le terrain des diverses volutions L in galit face l appropriation de Reach et de ses cons quences en mati re de comp tences illustre bien la n cessit d une mutualisation l chelle de la branche ou tout au moins des secteurs de l analyse des besoins Pour que cette analyse inter entreprises ait lieu dans de bonnes conditions la capacit la pr parer d abord l int rieur de chaque entreprise doit tre port e par la fonction RH que cette der
109. produisent pas les effets escompt s Malgr l impulsion de l tat sur des projets porteurs notamment via les p les de comp titivit les r formes du cr dit imp t recherche les soutiens de l agence de l innovation industrielle et d OSEO les avanc es escompt es au cours de la p riode en mati re de R amp D et d innovation ne sont pas la hauteur des attentes Sollicit sur de multiples fronts soumis aux pressions contradictoires d acteurs qui ne r ussissent pas s entendre sur des int r ts communs l tat ne parvient pas faire merger les int r ts les plus strat giques Le poids budg taire et la concurrence des r gions limitent leur puissance d intervention Dans cette variation pessimiste on supposera que les ex cutifs r gionaux ne parviendraient pas en r gle g n rale contrebalancer l absence de leadership de l tat En effet les r gions n auraient pas la taille critique n cessaire l mergence de projets industriels d envergure Par ailleurs des ph nom nes d alternance politique pourraient perturber l mergence de strat gies r gionales p rennes en mati re d am nagement du territoire La d croissance annonc e des emplois conjugu e celle d autres secteurs industriels est jug e in vitable Le probl me de la d croissance des emplois quel que soit le sc nario envisag demeure et touche surtout les salari s les plus fragiles Ce qui peut cha
110. produits chimiques incluant beaucoup d hydrocarbures simples par exemple m thane thane hydrocarbures aromatiques par exemple benz ne tolu ne napht nes et plusieurs de leurs d riv s P trole Du latin petra pierre et oleum huile soit huile de pierre le p trole est une roche liquide carbon e ou huile min rale nergie fossile son exploitation est l un des piliers de l conomie industrielle contemporaine car il fournit la quasi totalit des carburants liquides Le p trole est aussi souvent appel or noir en r f rence sa couleur et son co t lev Polym re Un polym re est une mol cule massive r sultant de l assemblage de nombreux motifs identiques entre eux les monom res On distingue les polym res obtenus par polym risation et ceux obtenus par polycondensation Polym risation La polym risation est la r action chimique ou le proc d permettant la synth se d un polym re partir de monom res Le produit obtenu est un polym re synth tique comme le poly thyl ne par opposition un polym re d origine organique naturelle par exemple la cellulose Produit phytosanitaire C est un produit utilis pour soigner les organismes v g taux Il s agit d une substance active ou d une association de plusieurs substances chimiques ou micro organismes d un liant et ventuellement d un solvant ventuellement accompagn s d adjuvants ou d un te
111. relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 34 1 des entreprises de 1 9 salari s jugent le tutorat comme une modalit de d veloppement des comp tences adapt e leurs propres probl matiques L analyse par taille d entreprise montre une utilisation de la m me palette de modalit s p dagogiques quelle que soit la taille Il est toutefois possible de noter la place importante faite au tutorat dans les grandes entreprises 74 jugent le tutorat comme une modalit particuli rement adapt e contre 30 50 dans les entreprises de moins de 50 salari s Sans surprise les apprentissages informels font un meilleur score dans les entreprises de moins de 100 salari s entre 30 et 50 les consid rent comme une modalit de d veloppement de comp tences particuli rement adapt e leurs probl matiques que dans les grandes entreprises entre 20 et 30 les trouvent adapt s De m me le recours au stage bien qu il corresponde la modalit consid r e comme la plus adapt e recueille dans les PME de moins de 50 salari s un score peine sup rieur 50 alors qu il atteint 77 dans les grandes entreprises DES MODALITES ALTERNATIVES AU STAGE EN PRESENTIEL A CERTAINES CONDITIONS L enqu te par questionnaire r v le un usage encore timide de modalit s alternatives au stage mais l tude qualitative confirme une volont de faire voluer les choix p dagogiques perceptible dans la
112. res plastiques de base 18 17 19 05 24 1 N Fabrication de caoutchouc synth tique 2 09 1 22 Sous total chimie organique 64 25 63 91 Total 100 100 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC La forme que l on donne ces plastiques en les chauffant est irr versible R partition des entreprises par effectifs Chimie de base Global Rapport au global De 1 9 salari s 20 28 9 R De 10 49 salari s 35 7 40 1 De 50 99 salari s 17 1 92 E De 100 249 salari s 10 11 4 250 salari s et plus 17 1 10 3 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes D apr s le questionnaire les entreprises de la chimie de base sont plus concentr es en termes d effectifs que dans l ensemble de la chimie En d autres termes on retrouve davantage de grandes entreprises 250 salari s et plus que chez l ensemble des entreprises interrog es 17 1 contre 10 3 Les TPE et PME sont globalement moins pr sentes La chimie de base comprend par exemple 55 7 d entreprises de moins de 50 salari s alors que l ensemble des entreprises interrog es pr sente un taux de 69 d entreprises de moins de 50 salari s Particularit s notables par secteurs Production d aluminium 27 4 C Le secteur est caract ris par une concentration forte 16 entreprises dont seulement 2 qui comptent plus de 250 salari s
113. restructurations fusions acquisitions et de nombreuses d localisations au cours des 20 derni res ann es Bien que la concentration risque de se poursuivre il est fort probable que dans les ann es venir l essentiel des activit s soit d tenu par 5 ou 6 grands groupes europ ens les impacts en mati re d emplois en France devraient maintenant tre relativement marginaux Le secteur devrait donc conna tre une p riode de stabilit des effectifs pour les 5 10 ans venir 62 Donn es SPMP Plastic Europe 63 Cette probl matique doit n anmoins tre relativis e la fabrication des mati res plastiques premi res ne n cessite que 4 du p trole mondial CHIMIE DES INTERMEDIAIRES ET DES SPECIALITES Description du segment Pr sentation des activit s couvertes par la chimie des interm diaires et des sp cialit s La chimie des interm diaires et des sp cialit s regroupe des secteurs issus de la chimie et de la pharmacie mati res actives pharmaceutiques et leurs interm diaires Les prix unitaires sont plus lev s que dans la chimie de base et les volumes plus faibles Les produits r pondent des usages sp cifiques Pr sentation par code NAF de la chimie des interm diaires et des sp cialit s selon le p rim tre du CEP Parachimie Fabrication de produits agrochimiques 24 27 Fabrication de peintures et vernis 24 3Z Fabrication de produits explosifs 24 6A Fabrication de colles amp g latin
114. s au sein de ces diff rentes fili res pour pouvoir appr cier l impact de la disparition ou du d veloppement des secondes sur les premiers en termes de chiffre d affaires et d effectifs Il faudrait galement rep rer tout au long de la cha ne de valeur de la chimie de la chimie de base aux sp cialit s les produits n cessairement fabriqu s en France ou en Europe d une part et ceux qui pourraient tre import s d autre part Enfin l histoire nous d montre qu il n existe pas en France de secteur industriel qui ait ouvertement d clar vouloir abandonner une partie de ses entreprises ce qui n a pas emp ch le ph nom ne de se produire La pr visibilit en la mati re ne peut donc tre que relative LE DEVELOPPEMENT DE NOUVELLES ACTIVITES PAR L INNOVATION ET LA R amp D Les enjeux et caract ristiques de cette dynamique DES ENJEUX SUR TROIS NIVEAUX DE PERFORMANCE L effort R amp D pr sente des avantages sur trois niveaux de performance li s les uns aux autres la performance conomico industrielle environnementale et enfin sociale Dans l optique d une approche syst mique ces diff rents niveaux interf rent les uns avec les autres Par exemple rechercher la performance environnementale contribue la mise en conformit avec les r glements l vitement des p nalit s la diminution des co ts de r duction de la toxicit louverture de nouveaux march s li s l co con
115. sentent mieux arm es pour agir notamment sur les qualifications la formation le recrutement mais galement sur l emploi mutualis ou la gestion des mutations technologiques ou r glementaires 7 Comme c est le cas en Haute Normandie cf monographie r gionale INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 137 La poursuite de la m me dynamique conomique et financi re avec des cons quences connues sur les emplois En termes de dynamique conomique et financi re la pr sence des fonds d investissement demeure voire se d veloppe avec des cons quences parfois positives pour les entreprises investissement de type capital retournement pour redresser des entreprises en difficult investissement de type capital transmission pour assurer la p rennit d une entreprise investissement de type capital risque pour lancer des petites structures innovantes Mais galement avec un revers de la m daille des implications incontr lables pour la branche fran aise dans sa globalit et pour ses ressources humaines peut tre pas davantage n anmoins que dans un syst me actionnarial traditionnel Les mouvements de concentration de sp cialit s et de concentration horizontale regroupement d entreprises se poursuivent 20 8 d entreprises r pondant au questionnaire envisagent des regroupements dans les cinq ans venir soit avec des entreprises r alisant
116. sifs FIPEC F d ration des Entreprises de la Beaut FEBEA Syndicat de l Industrie Chimique Organique de Synth se et de la Biochimie SICOS VACHER Henri Secr taire g n ral SICOS RODIE Christian F d ration Nationale des Industries de Corps Gras FNCG BARSACQ Jean Claude Secr taire g n ral FNCG DILAS Guillaume Adjoint au Secr taire g n ral FNCG REPRESENTANTS DE SYNDICATS DE SALARIES CFTC CONTI Mercedes DOSSIER Fran ois MESSELOT Ludovic LYSCENCZUK Christian TROLAT Herv FO BORDERIAS SOLER Christine COMMEIRAS Jean Pierre HUMEZ Jacques SAAS Bernard CFE CGC HERAN Yves LECUELLE Gilles JAEGER Philippe PHILIPPS G rard RIANT Jean Michel VINCENT Fran ois FCE CFDT BERNARD Alain BLANC Marc MEUGNIER Jo l PRAXELLE Guy TRITZ No l CGT ZAMBON Claude REPRESENTANT DE L OBSERVATOIRE PROSPECTIF DES INDUSTRIES CHIMIQUES LEVY V ronique Charg e de mission de l Observatoire Prospectif des Industries chimiques OPIC Participants aux entretiens individuels REPRESENTANTS DE L TAT CLEMENT Nathalie Charg e du secteur cosm tique Bureau Chimie Minist re de l conomie de l Industrie et de l Emploi LIBREROS Pablo Bureau des substances et pr parations chimiques Minist re de l Environnement REPRESENTANTS DE SYNDICATS D EMPLOYEURS BOTHOREL Louis Secr taire g n ral Association Fran aise des Gaz Comprim s AFGC CRABIT Antoine Charg de miss
117. son potentiel et optimiser ses comp tences Adapter les r f rentiels de formation initiale et continue en int grant Impulsion Branche professionnelle explicitement les contenus relatifs aux comp tences essentielles thique au f d rations patronales et syndicats de sens large d veloppement durable environnement Envisager l optimisation salari s des proc d s en tenant compte des pr occupations soci tales qualit des produits sant s curit et en les adaptant aux niveaux de responsabilit du Coordination Minist re de l Education poste niveau de ma trise de ces comp tences diff rent selon la place dans Nationale Minist re de l Enseignement l organisation sup rieur et de la Recherche Minist re de l Economie de l Industrie et de Mettre en place des modules de management r or gt p emploi dans la formation initiale d s le niveau Bac 2 assur s par des experts du managemen dans la formation continue sous diverses formes et pour l ensemble des Participation professionnels des publics concern s notamment chefs d atelier et chefs d unit m tiers Minist re de l Education Favoriser l acc s aux CQP existants et encourager quand ils manquent pour Nationale Minist re de l Enseignement les comp tences mergentes la cr ation de CQP d di s la chimie et aux Sup rieur et de la Recherche Minist re branches connexes industries du p
118. souligne la trop grande raret des formations management dans les cursus formations qui devraient tre dispens es selon eux par des sp cialistes en la mati re et non par des chimistes avec la possibilit de nouer des partenariats avec des coles de management Quelques coles d ing nieurs proposent une option de derni re ann e dans le domaine du management de l entreprise mais pas des quipes mais cela reste rare Ce d ficit de comp tences manag riales touche d autant plus les PME que celles ci peuvent difficilement recruter la fois des ing nieurs et des managers L enjeu linguistique vient s ajouter l enjeu manag rial dans la mesure o la ma trise d une seconde langue apr s l anglais devenu d sormais incontournable constitue aujourd hui un facteur de diff renciation en termes de recrutement Certains processus de s lection de grands groupes internationaux pr voient d ailleurs un double entretien l un en fran ais l autre dans une langue trang re g n ralement l anglais INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 82 Opportunit s et limites du recours l alternance Stagiaires ayant eu recours au contrat de professionnalisation 9 janvier f vrier mars avril mai juin juillet ao t sept oct nov d c amp 2005 E 2006 IH 2007 Source C2P donn es 2005 2006 et 20
119. sp cifique de l industrie chimique r side dans le fait qu un peu plus du quart de ses produits sont utilis s par la branche elle m me Cette derni re est toutefois largement tributaire des volutions de la demande industrielle comme dans une moindre mesure de l volution de la consommation des m nages 30 3 de la consommation mais ce chiffre inclut les produits pharmaceutiques La majeure partie des ventes tant r alis e en BtoB business to business l volution et le positionnement des clients aval ont une influence d terminante sur l activit Des secteurs comme l automobile ou l emballage o des mouvements de concentration importants se sont op r s ces derni res ann es provoquent par exemple une pression la baisse des prix cette pression tant par ailleurs renforc e par la centralisation des achats au sein des groupes industriels 14 Ibid INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 25 La vision des entreprises de la branche le r le d terminant du prix des mati res premi res et de l nergie Principales volutions ayant impact la comp titivit des entreprises sur les cinq derni res ann es La d localisation l arr t de production de structures de secteurs amont aval La baisse de la demande de secteurs clients L accroissement de la concurrence L augmentation des co ts des mati res premi res et nergie
120. stabilis es savoir 1997 2001 2005 Le tableau suivant pr sente le pourcentage d volution des effectifs selon les donn es redress es de l OPIC et sur une base r duite aux activit s de fabrication 80 des effectifs Ann es Effectif salari Pourcentage d volution calcul par rapport l ann e pr c dente 1997 195 418 2001 195 414 0 2005 178 932 8 43 On peut faire le constat d une p riode de quasi stagnation jusqu au tout d but des ann es 2000 et d une amorce de d croissance assez sensible et vraisemblablement durable entre 2001 et 2005 NB Il importe de r affirmer le fait que les projections r alis es ici se basent sur l observation de tendances pass es et n int grent aucun param tre li l conom trie la d mographie ou la strat gie des groupes Les projections d effectifs selon plusieurs sc narios sur la base limit e aux activit s de fabrication qui repr sente 80 des effectifs Ne disposant pas d informations sur l volution des secteurs ext rieurs cette base r duite on peut difficilement formuler des hypoth ses d volutions concernant les effectifs globaux ou ceux se rapportant au champ du CEP En revanche cette projection peut se faire en mod lisant 2 p riodes diff rentes sur la base des donn es redress es C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC le champ tant r duit aux activit s de fabrication 80 du cham
121. statistique publique un niveau r gional et national pourraient y tre associ es selon les besoins La concertation ne devrait pas se limiter la branche mais impliquer les branches connexes et associer l OPIC d autres observatoires Consid rer ensemble ces champs d observation avec des outils compatibles permettrait de s ajuster la r alit des recompositions du paysage industriel et la n cessit d anticiper les passerelles d une branche l autre en cas de fermeture de site par exemple C est d ailleurs ce que sugg rent les recommandations d velopp es dans le rapport Anticiper et concerter les mutations Deux mesures pr sentent des pistes d action utiles pour la mise en uvre de cet axe strat gique gt Mesure 1 Outils de GPEEC enrichir une repr sentation fiable et partag e de l emploi dans la branche afin de mieux agir gt Mesure 2 Pr vision am liorer les pratiques de GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain Axe 2 mieux anticiper Accentuer l effort d j entrepris par la branche pour sa gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences notamment aupr s des PMEITPE CONSTATS Des entreprises et des salari s trop fr quemment au pied du mur La prise de conscience sur la n cessit de mieux anticiper l volution de l emploi et des comp tences date d j de quelq
122. un panel repr sentatif d entreprises incluant les TPE PME et un syst me interactif d analyse de leurs besoins de comp tences volume et profils l harmonisation des indicateurs et des rubriques utilis s par les sources d informations exploitables documents institutionnels bilans sociaux des entreprises Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination OPIC Participation tous les acteurs institutionnels nationaux et r gionaux branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Renforcer l exploitation des donn es disponibles sur les entreprises les salari s au niveau des bassins d emplois r gionaux par des coop rations au niveau r gional permettant le recensement de donn es de terrain sur la base de r f rentiels d observation nationaux la conduite d tudes au sein de bassins d emploi embl matiques portant sur les volutions quantitatives et qualitatives de l emploi li es des probl matiques sp cifiques effets du papy boom impact de Reach sur la production Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination OPIC Participation branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s tat en r gion collectivit s locales prestataires d tudes entreprises Organiser une d marche de r flexion collecti
123. veloppement de plates formes th matiques locales permettra d accro tre l attractivit du territoire France L INTEGRATION DES PME Contrairement ce qui se passe en Allemagne la forte dispersion de la branche fran aise concourt naturellement aux logiques de d veloppement individuel La dispersion des entreprises mais galement l volution lente des mentalit s rendent ainsi difficile la structuration de partenariats et les alignements potentiels D autre part et de mani re tendancielle les industries chimiques suivent leurs clients automobile cosm tologie a ronautique plasturgie Aussi la capacit des PME fran aises suivre g ographiquement les d placements actuels et futurs de leurs clients aval est elle interrog e C est pourquoi il importe d associer et de mieux int grer les PME dynamiques innovantes et tourn es vers l international par des mesures ad quates La d marche propos e pourrait consister instaurer un dispositif qui permette de simplifier de rendre attractif et valorisant le financement des PME notamment en leur offrant un acc s facilit aux investissements R amp D 2 128 ainsi qu aux march s publics Il s agirait alors de s inspirer du mod le am ricain du Small Busines Act datant de 1953 et visant favoriser la croissance des PME moins organis es et donc moins influentes que les multinationales en leur r servant un acc s privil gi aux march s pu
124. velopper les secteurs en mergence notamment la notion de faille critique est voqu e Il s agit tout la fois de s affranchir des probl mes des PME de moins de 250 salari s qui auraient du mal s adapter suivre leurs clients d velopper des projets d envergure s offrir des cotoxicologues conduire la mise en place de REACH et de rechercher un format moins pesant que celui des grands groupes difficilement mall ables La capacit d optimiser les co ts de production elle se traduit par la latitude dont dispose le groupe pour modifier son capital ses investissements ses forces de travail son approvisionnement en mati res premi res cette caract ristique d pend elle m me de nombreux facteurs l histoire du groupe son champ d activit ses liens de d pendance les caract ristiques internes et externes de ses implantations L expertise et les comp tences d tenues elles repr sentent la force de frappe du groupe en termes d innovation ou de reconversion La d mographie la pyramide des ges l quilibre des profils peuvent s av rer d terminants dans les options prises pour faire voluer l activit les choix de red ploiement brutal ou progressif LA POSITION INDUSTRIELLE Le p rim tre du groupe lui permet de contr ler des activit s compl mentaires soit parce qu il les exerce soit parce qu il a conclu des partenariats avantageux avec d autres
125. 0 10 74 24 6 G Fabrication de produits chimiques pour la photographie 2 93 0 61 24 6 J Fabrication de support de donn es 1 55 1 14 24 6 L Fabrication de produits chimiques usage industriel 18 01 22 101 Sous total parachimie 85 71 93 37 24 4 A Mati res actives et leurs interm diaires fabrication de produits pharmaceutiques de 14 29 6 63 base Total 100 100 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Code NAF dont les chiffres sont indisponibles pour les tablissements R partition des entreprises par effectifs Chimie des interm diaires et des GLOBAL Rapport au global sp cialit s Deta 244 28 9 DEEE 43 5 40 1 De 50 99 10 7 92 De 100 249 12 2 114 E 250 et plus 9 2 10 3 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes D apr s les donn es du questionnaire la r partition des entreprises dans la chimie des interm diaires et des sp cialit s est approximativement la m me que celle de l ensemble des entreprises avec une pr dominance ici aussi des entreprises de 10 49 salari s 43 5 volution du chiffre d affaires entre 2001 et 2006 Chimie des interm diaires Global Rapport et des sp cialit s au global Bp k d affaires 71 62 8 A a chiffre d affaires entre 9 9 11 7 ee chiffre d affaires entre 19 1 254 Source questionna
126. 0 3 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Dans le questionnaire plus de la moiti des entreprises relevant du segment Divers tertiaire chimie a un effectif compris entre 1 et 9 personnes ce qui est tr s sup rieur la moyenne nationale Les entreprises ayant des effectifs sup rieurs 10 personnes proportionnellement moins repr sent es qu au niveau national volution du chiffre d affaires 2001 2006 sont en cons quence 2001 et 2006 Divers tertiaire chimie Global Rapport au global PE 7 a d affaires 632 28 j entre 2001 et 2006 14 11 7 R duction du chiffre d affaires entre 29 4 e 7 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes L volution du chiffre d affaires du segment Divers tertiaire chimie est globalement comparable celle de l ensemble des industries chimiques m me si les entreprises touch es par une r duction de leur chiffre d affaires sont l g rement moins nombreuses que pour l ensemble de la chimie Donn es Ressources humaines Secteur Secteur Ra Rapport c t Recherche et iertare Global a ommerce e ec erc ee chimie au globa transports de produits services chimiques s femmes 47 34 36 63 44 84 51 93 exe hommes 42 66 63 37 5
127. 0 personnes D autres pensent au contraire que la fili re chlore PVC est terme en partie condamn e en France car elle n est pas environnement friendly Il leur semble que les sites mentionn s plus haut situ s dans des vall es de l Is re ne pourront terme perdurer sur cette production cause du poids croissant de la soci t civile sur les questions d environnement Le choix des industriels comporte on l a vu d autres crit res d appr ciation concernant cette production et la d cision de proc der ou non aux investissements amortissables long terme dans la mise au point de proc d s plus propres INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 176 Mais dans ce sc nario on fait l hypoth se que la pression des associations de protection de l environnement contraint le pouvoir politique privil gier un d veloppement de l emploi sur les territoires concern s en dehors de la chimie Se posent alors les questions de l migration ventuelle de cette production des sites condamn s vers d autres sites et du choix par les groupes concern s de privil gier d autres sites en France si les crit res de comp titivit le permettent et si les pouvoirs publics contribuent renforcer les conditions d attractivit de ces derniers sites Le probl me de l emploi sur le territoire sinistr resterait dans ce cas entier avec une majeure partie des sa
128. 005 UNIFA Rapport d activit 2005 et 2006 de l UNIFA FCE CFDT Analyse sectorielle de la chimie FCE CFDT 2006 Le devenir de la chimie fran aise et europ enne J F Renucci La Revue de la CFDT Janvier F vrier 2006 FNIC CGT L industrie des fertilisants en France note r alis e par la FNIC CGT d cembre 2000 La voix des industries chimiques num ros de novembre 2005 et juin 2006 FNIC CGT Les industries chimiques un enjeu vital La nouvelle vie ouvri re avril 2005 Donn es r gionales Etude prospective 2015 quels m tiers pour les jeunes picards fili re chimie SGAR de Picardie 2005 Panorama de la chimie en Alsace CRCI Alsace 2005 P le de comp titivit Chimie Environnement Lyon Rh ne Alpes la strat gie du p le Donn es emplois et m tiers M tiers et formation chimie Editions L Etudiant 2003 Les m tiers de la chimie guide APEC Editions D Organisation 1996 Les m tiers apr s les coles d ing nieurs en chimie guide R ussir Espace Etudes Editions 1996 Les m tiers de la chimie et de la biologie guide Studyrama 2004 M tiers et comp tences des ing nieurs dans les industries chimiques UIC 2005 Donn es Formation initiale Convention cadre de coop ration 2006 2010 UIC Minist re de l ducation nationale 2005 Liste des dipl mes de l enseignement technologique et professionnel Minist re de l ducation nationale 2007 Donn e
129. 07 Les donn es produites par OPCA de la branche et portant uniquement sur le contrat de professionnalisation laissent appara tre que le recours l alternance s est d velopp au cours des derni res ann es Pour les op rateurs de formation cette volution montre que l alternance constitue une voie de qualification largement pr conis e par les tudiants et ce quel que soit le niveau de dipl me vis De plus les entreprises appr cient galement ce type de dispositif alliant th orie et pratique qui leur permet de recruter un collaborateur qualifi imm diatement op rationnel et d j dot de la culture de l entreprise Toutefois l alternance comporte des limites En effet elle suppose en premier lieu au sein de l entreprise l existence pr alable de dispositifs d int gration ad quats ainsi que la pr sence de personnes ressources ma tres d apprentissage tuteurs De plus concernant certains profils sp cifiques BEP Bacs professionnels l loignement parfois trop important des sites de production chimiques limite de fait la capacit d offrir des conditions de stage optimis es les tudiants devant trouver par eux m mes un h bergement proximit L accueil des stagiaires mineurs s av re tre galement particuli rement complexe pour les entreprises class es Seveso ces derni res devant obtenir des d rogations sp cifiques afin d organiser l accueil des stagiaires dans le res
130. 10 41B graisses raffin es fabrication de produits 15 6D fabrication de produits amylac s 10 62Z amylac s fabrication d autres produits 10 89Z alimentaires n c a production d alcool 15 9D production de boissons 11 01Z thylique de alcooliques distill es 20 14 Z fermentation fabrication d autres produits chimiques organiques de base Fabrication de peinture et vernis 24 3Z eo de peinture vernis encres st 20 30Z Fabrication de produits explosifs 24 6A Intitul non modifi 20 51Z fabrication de colles 20 52Z Fabrication de colles et g latines 24 6C fabrication d autres produits ne 20 59Z chimiques n c a Fabrication d huiles essentielles 24 6E Intitul non modifi 20 53Z Fabrication de produits chimiques 24 6G Fabrication d autres produits chimiques 20 59Z pour la photographie n c a Fabrication de supports de 12467 Fabrication de supports masn tiques et 126 807 ACE DGEFP CPNE des industries chimiques final Mai 2008 donn es optiques fabrication d autres produits 20 59Z Fabrication de produits chimiques 24 6L chimiques n c a usage industriel fabrication de composants lectroniques 26 11Z Fabrication de produits pharmaceutiques de base Mati res actives 24 4A Intitul non modifi 21 10Z pharmaceutiques et leurs interm diaires 24 5A ur 20 41Z Fabrication de savons d tergents oem d s Fos det ergents 20 427 et produit
131. 16 7 83 3 Ile de France 18 2 81 8 Total 17 7 82 3 Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 24 1 des entreprises de la r gion Rh ne Alpes d clarent avoir mis en place une GPEEC au cours des 5 derni res ann es On distingue toutefois des disparit s importantes entre les r gions comme l indique le tableau ci dessus Les d marches collectives constitu es autour de partenariats r gionaux semblent en effet donner des r sultats encourageants puisque titre d exemple 33 des entreprises interrog es de la r gion Haute Normandie d clarent avoir mis en place une GPEEC au cours des 5 derni res ann es soit le taux le plus lev pour l ensemble des r gions Si l enqu te quantitative permet de dresser un premier tat des lieux en mati re de GPEC l ampleur de sa diffusion devra galement tre appr ci e notamment au travers des mesures prises concr tement et de leur effets sur les pratiques professionnelles et les orientations de carri re qualification formation reconversion Dans la r gion Haute Normandie une action de promotion de la GPEC associant partenaires sociaux acteurs institutionnels locaux et entreprises a t mise en uvre la suite de la r actualisation en 2004 du Contrat d tude prospective r gional INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP
132. 18 Le march de l industrie chimique en FrANCC sssrrarrnscrnmnnnnannuntanmannmannuanamannmamenassnsnennanens 20 L mergence de nouveaux acteurs sur la sc ne chimique mondiale ssssssssssssssssssssnmennesssesemnessnrserse 22 Les varations d s prix des mon res premieres etde lM nefgle sucres inmennrensnenenranmenanenumenenssnnee 23 L volution des cours des monnaies un facteur d influence pour les r sultats des groupes 25 La sensibilit du secteur la fluctuation de l demande industrielle 25 La vision des entreprises de la branche le r le d terminant du prix des mati res premi res et de l nergie 26 Unetendance detondi la manrise d s CDUTS rm R AREER E E E 24 L intensification des r organisations industrielles et des restructurations depuis une dizaine d ann es ssse s1ssss0s11 27 L mergence d un nouvel acteur les fonds d investissemMent s sssssinenssotenetiantinesphemenbineneibsine 28 Le renforcement de la r glementation sur les th matiques de l environnement de la sant et de la s curit 29 Une r glementation europ enne qui p nalisait jusqu alors l innovation ss REACH ou la difficile ad quation entre pr occupation environnementale et comp titivit La probl matique des investissements en Recherche et D veloppement et de l innovation 36 L Europe n est plus leader en mati re d innovation Le renforcement des dispositifs visant mutualiser les moye
133. 2007 La production chimique mondiale est estim e en valeur 1 635 7 milliards d euros en 2006 Avec 34 de la production hors pharmacie en valeur l Europe est le leader mondial suivi par l Asie et l Am rique C est la Chine qui a connu la progression la plus importante passant de 3 5 de la production mondiale en 2001 10 3 en 2006 pour devenir depuis cette m me ann e le second producteur mondial derri re les tats Unis Source CEFIC INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 17 Apr s un pic de croissance en 2000 la chimie europ enne a travers trois ann es de faible croissance avant de conna tre une reprise depuis 2004 du fait notamment de l acc l ration des changes mondiaux et de la r percussion du prix des mati res premi res ces deux facteurs ayant contribu accro tre le chiffre d affaires Une industrie chimique europ enne pr sentant des mod les diversifi s Allemagne France Grande Bretagne Comparaisons a l chelle europ enne Taux 2006 sauf indiqu en vert et soulign 2004 o D France Allemagne G B Italie Belgique Espagne CA en millions d euros 470 536 75478 124124 55887 54700 32433 34 339 CA en de UE27 100 16 26 4 11 9 11 6 69 7 3 a ie 360387 45 500 80933 33987 22037 52725 14005 en millions d euros ROUES PONGEORS 33 8 31 1 39 7 377 407 25 1 35 3 extra
134. 2030 devrait vraisemblablement constituer la date laquelle l effet de ciseau avantage comparatif du p trole devrait appara tre ce moment l le p trole devrait rester une mati re premi re mais diminuer en tant que source d nergie On peut penser que si cette derni re analyse vaut au niveau mondial le degr d utilisation de telle ou telle source d nergie et ou mati re premi re au niveau de l Europe et de la France peut consid rablement varier selon la pression plus ou moins forte qu exerceront les associations d di es aux questions environnementales Une place pour toutes les chimies Face la conjonction de facteurs dont l arriv e de nouveaux acteurs mondiaux qui rend plus incertaine la comp titivit des entreprises fran aises l id e de d velopper de fa on pr f rentielle en France une chimie forte valeur ajout e a pu tre associ e la perspective d une division du monde entre d une part des producteurs de chimie lourde et d autre part des transformateurs de chimie fine Pour les experts cette s paration est tout fait r alisable d un point de vue technique le transport de l thyl ne du VCM voire m me de l ammoniac produit particuli rement dangereux est aujourd hui totalement s curis En revanche les infrastructures pipelines ne sont actuellement pas en place m me si les investissements r aliser seraient financi rement tout
135. 24 1C Fabrication d autres produits min raux 24 1E Production d aluminium 27 4C Fabrication de produits azot s et d engrais 24 1J Chimie organique Fabrication de produits organiques de base 24 1G Fabrication de mati res plastiques de base 24 1L Fabrication de caoutchouc synth tique 24 1N Pr sentation des principaux secteurs de la chimie de base Autres produits min raux 24 1E Le code NAF 24 1 est galement appel halog n s et autres produits min raux Les halog n s sont des compos s chimiques qui contiennent du fluor du chlore du brome ou de l iode Ils sont ensuite transform s et utilis s dans la fabrication de divers mat riaux PVC nylons produits pharmaceutiques etc Production d aluminium 27 4 L industrie de la production d aluminium recouvre deux champs d activit _ L lectrolyse de l alumine La coul e des produits de forme tels que les plaques de laminage les billets de filage le fil machine et les lingots en aluminium ou en alliage Produits azot s et engrais 24 1J partir de gaz naturel de phosphate de potasse d ammoniac d acide nitrique et d acide sulfurique les entreprises fabriquent principalement des engrais ou fertilisants destination des exploitants agricoles mais aussi des professionnels des espaces verts Une partie des produits chimiques servant la fabrication des engrais ainsi que certains coproduits nitrates d ammonium
136. 4 i l innovation L informatisation et l automatisation des outils 28 34 5 L accroissement de la concurrence 51 55 7 La baisse de la demande de secteurs clients 33 1 35 6 La d localisation l arr t de production de structures de 17 8 18 7 secteurs amont aval Un rachat par un fonds d investissement 2 5 4 2 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Evolutions v cues Des restructurations 25 0 28 6 Des externalisations de certaines fonctions 9 8 15 8 Des d localisations 3 0 3 1 Des plans de sauvegarde de l emploi 12 9 14 0 Une r duction des effectifs 33 3 36 Une stabilit des effectifs 44 7 45 7 Une augmentation des effectifs 17 4 13 0 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes l image de l ensemble des entreprises les facteurs qui affectent le plus fortement le segment de la chimie des interm diaires et des sp cialit s sont la hausse du co t des mati res premi res et de l nergie 89 2 contre 82 5 pour l ensemble et l accroissement de la concurrence 51 contre 55 7 En ce qui concerne l emploi les entreprises ont principalement enregistr une stabilit des effectifs 44 7 et des restructurations 25 0 Dans ce segment les entreprises envisagent une augmentation des effectifs plus importante qu
137. 4 1 2 8 24 10 0 ST Inscription dans un p le de comp titivit 10 6 12 2 11 9 4 3 D veloppement de services au client au sein de votre entreprise 30 9 26 0 23 8 36 2 Regroupement avec d autres entreprises r alisant les m mes activit s 7 3 10 5 21 4 64 Regroupement avec d autres entreprises de la m me fili re produit 7 3 8 3 8 0 64 Installation dans un parc chimique 8 9 3 3 Augmentation du Chiffre d affaires 61 0 74 6 69 0 78 0 57 4 Maintien du Chiffre d affaires 21 1 12 2 21 4 10 0 R duction du Chiffre d affaires 2 8 4 8 4 0 4 3 D veloppement de la mobilit interentreprise au sein du bassin d emploi 8 2 8 2 0 4 3 Autre 24 2 0 4 3 Lecture du tableau 3 3 des entreprises de 1 9 salari s d clarent envisager de d localiser tout ou partie de leur activit dans un autre pays es volutions pr visionnelles selon les secteurs d activit s L lut Il lon 1 t d activit a v 2 P a a eu amp 3g 3 j ta amp 2 2 8 a 2 p n 2 a 8 SS z S g fz 3 e 2 BE SA A 5 x 9 2 po GEI g D S 5 75 e 2 2 di A a 5 8 9 DE 32 lt a 5E 2 Es 2 gt g EEA 5S z E5 5 Pin o E F 2 5 E Eg 2 amp B 2S B a A LS bi ao a S 5 5 5 a 5 2 2 S A 2 a ES 5g 8 a o 2 lt 5 E E 2 3 J27 j 52 5 f 3 3 A E 5 So 2p 2 o amp o amp 3 8 2 g A c 2 E 5 5 g
138. 4 3 107 7 113 6 122 3 138 4 Chaque sc nario se caract rise par ses hypoth ses propres sur l volution de la valeur ajout e de la rentabilit par t te ainsi que sur le poids des indices associ s aux variables Les pr visions d effectifs se d duisent en divisant la valeur ajout e elle m me d duite du taux de VA par la productivit apparente par t te Le tableau suivant r capitule les projections en effectifs issues de l atelier conom trique ventil es selon les trois sc narios envisag s Sc nario 1996 2005 2005 2012 2012 2020 R f rence 196 000 180 000 171 000 Sursaut 196 000 207 000 212 000 Chute 196 000 171 000 152 000 Ces projections s effectuent sur la base du p rim tre statistique de l UIC et le choix des variables s est op r en cons quence c est dire dans la mesure o celles ci sont cens es impacter les industries pr sentes au sein de ce p rim tre ce qui constitue un biais possible au regard du p rim tre du CEP comme nous l avons d j voqu Ventilation sur les segments L analyse conom trique r alis e propose galement une ventilation du taux d volution du chiffre d affaires par segments chimie de base chimie des sp cialit s parachimie M me si les indices et les facteurs de pond ration associ s aux variables tiennent compte du caract re multi segments il n en demeure pas moins
139. 5 M thodes p dagogiques d velopper le choix de m thodes p dagogiques performantes et adapt es aux caract ristiques des entreprises et des apprenants alternance formation action tutorat formation distance VOLET 3 RENFORCEMENT DE L ATTRACTIVITE DES CARRIERES AU SEIN DES INDUSTRIES CHIMIQUES Axe 8 optimiser le recrutement Optimiser la qualit des recrutements internes et externes tous les niveaux territoriaux et dans tous les bassins d emploi CONSTATS L l vation du niveau de qualification dans les industries chimiques devrait se confirmer progressivement Pour un tiers des emplois le niveau requis voluera vers une fourchette situ e entre bac et bac 2 ou bac 3 Mais les postes d volus aux titulaires de dipl mes et titres quivalents ou inf rieurs au bac pourraient rester la norme pour environ 25 35 des effectifs de la branche avec des disparit s naturellement selon les secteurs Des difficult s croissantes de recrutement La comparaison entre le nombre de postes offerts dans les industries chimiques et celui des personnes qualifi es et dipl m es dans les domaines concern s ne pr sente pas d cart au niveau national Le ph nom ne de p nurie de main uvre ne devrait donc pas exister Pourtant certains industriels soulignent d j leurs difficult s localement trouver les profils n cessaires surtout pour les postes d op rateurs et de techniciens Une
140. 5 16 48 07 C7 cadres 42 08 22 55 45 28 37 31 ingenieurs C7 5 7 agents de 26 23 32 84 26 51 25 80 Statut maitrise Z employes 21 76 41 50 20 04 24 33 ouvriers autres 9 93 3 11 8 17 12 56 moins de 35 37 73 32 29 29 17 47 08 T he d age oo 36 54 ans 54 02 56 00 55 73 44 65 55 65 ans 8 25 11 71 10 47 8 27 Oh i i inferieur au 22 32 43 52 18 6 17 95 bac bac 9 59 16 50 10 47 8 80 bac 2 24 68 18 20 15 48 21 22 Niveau d tudes bac 3 4 14 56 7 50 13 77 11 82 C7 bac 5 et 28 85 1428 19 5 40 21 plus Donte 11 32 9 07 ue 14 67 ing nieurs cdi 93 54 94 98 95 03 88 95 Type de contrat cdd 6 46 5 02 3 42 11 05 Taux d int rim 1 65 2 10 0 57 1 15 r amp d 11 91 6 28 1 8 28 78 laboratoire 4 14 5 48 2 52 8 25 fabrication 10 31 36 03 6 15 18 41 technique 5 11 9 30 5 4 4 74 45 65 18 46 Famille commercialisat 38 67 15 03 professionnelle ion C7 icti logistique 9 94 8 01 8 92 4 13 globale qhsse 2 49 4 52 2 35 2 90 gestion 17 63 14 45 19 48 14 33 administration Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Le segment Divers tertiaire chimie diff re assez nettement de l ensemble de l chantillon Sa sp cificit est largement impact e par les particularit s des secteurs qui le constituent Recherches et services dans ce secteur la proportion des effectifs f min
141. 5 ans notamment dans les m tiers de la fabrication qui devraient rester tr s pr gnantes dans les ann es venir au moment o s engagent les d parts massifs de la g n ration du baby boom Les PME de fa on encore plus aigu en fonction des sp cificit s r gionales connaissent galement ce probl me d autant qu elles sont beaucoup plus nombreuses envisager une croissance qu une d croissance de leurs effectifs Ce ph nom ne concerne d ailleurs l ensemble de l industrie europ enne qui n attire plus les jeunes salari s Il doit tre rapproch galement d une politique un peu syst matique de d parts anticip s la retraite n goci e pour permettre la rationalisation sans conflit de la capacit de production La situation qui en d coule ne permet pas toujours d assurer correctement la transition entre les imp ratifs de l activit telle qu elle se r alise et devrait se r aliser encore pour quelques ann es sur les sites de production avec les moyens humains qu elle exige et l organisation cible qui inclut un appareil de production plus modernis qu il ne l est en r alit et des niveaux de comp tences voire de polycomp tences qui n ont pas eu le temps de se construire en formation initiale comme en situation de travail Les femmes pourraient par ailleurs constituer une cible de recrutement potentielle Certaines contraintes d j voqu es dans l tat de
142. 7 Ibid 18 Source L industrie mondiale de la chimie Les Echos Etudes dition 2006 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 28 LE RENFORCEMENT DE LA REGLEMENTATION SUR LES THEMATIQUES DE L ENVIRONNEMENT DE LA SANTE ET DE LA SECURITE Dans le secteur des industries chimiques la protection de la sant de l environnement ainsi que la ma trise des risques font partie int grante de l activit Aussi les contraintes r glementaires pesant sur les chimistes sont elles tr s fortes et n cessitent elles de leur part un tr s grand professionnalisme tant en mati re de s curit des sites et des produits que de protection de l environnement et de la sant des travailleurs LA REGLEMENTATION EN MATIERE DE RISQUES INDUSTRIELS ET DE SECURITE AU TRAVAIL La question est centrale pour les industries chimiques C est pourquoi l Union europ enne a labor la directive Seveso sur les accidents technologiques majeurs du nom du village italien victime d une mission accidentelle de dioxine en 1976 Une nouvelle directive dite Seveso 2 adopt e fin 1996 par l Union et transpos e en droit fran ais en mai 2000 renforce notablement les obligations des exploitants La pression r glementaire se fait plus vive encore ces derni res ann es Ainsi au niveau fran ais la loi sur la pr vention des risques technologiques et naturels et la r paration des dommages a t adopt
143. A A T 181 Les risques encourus et conditions de r ussite de cet investissement sn 182 Des mesures pour sortir de la logique court termiste La mise en place d un dispositif d intelligence conomique La branche et l tat mobilis s pour la valorisation et la visibilit des industries chimiques fran aises 1111 111 184 Des b n fices collectifs rendus possibles par une concertation et une coordination accrues ss s sesssssesrerestesesrsreresese 184 Des synergies aux formes MUITIPI S 58 s25 5885608 s06s5bscrsursesssmnsssssep sspsses ennemi AS SESAN SNS TSSA e est ent pe nt rm et IEE Rip nes 185 Des d bats non tranch s sur le niveau de maille efficace pour l action et la mise en synergie 187 Les principales cat gories de plates formes aeneon nEs ESE EENE ETENEE ENES ENEA NENESE NESON ETEEN 188 Une perception contradictoire de l volution des effectifs m me dans le cas d un sc nario sursaut 188 TROISIEME PARTIE PRECONISATIONS EN MATIERE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DE FORMATION siennes send stsrsnocassste ad anoeteasesesensecennonscscnne ses san osessnse eco tsaosc tease sscesoenasosesunesessoceseses LU 2 TE ATA o E AE ATERT EA did nn lineal n a AA A E A 193 Poea a S E t RD 194 la mesure des incertitudes des dense RA a Telev r sirsenis EE n enfin 195 D fi n 1 Des ressources humaines engag es dans l innovation et la R amp D avec
144. A kan D localisation de tout ou partie de l activit dans un autre pays 6 3 10 5 6 9 4 5 48 9 5 2 6 53 3 6 7 8 Abandon d activit s repositionnement r organisation portefeuille 4 5 143 4 8 7 9 8 9 Externalisation de certaines fonctions 4 8 23 8 10 5 14 3 Recentrage sur le m tier strat gique externalisation fonction support 10 4 5 2 4 8 9 5 7 1 15 4 13 2 12 5 5 9 D wa Koa W R AR R I N a o0 R N to x s a xR En Koj amp R int gration de certaines activit s ant rieurement externalis es Investissement en capacit de production Abandon de produits Investissement dans de nouveaux produits N amp w pa amp Ke x to amp Abandon de capacit s de production do un Lo xa m T amp La oo R u tn AR amp al AR amp Inscription dans un p le de comp titivit D veloppement de services au client au sein de votre entreprise Regroupement avec d autres entreprises r alisant les m mes activit s FU Regroupement avec d autres entreprises de la m me fili re produit Cad Fo a 0 00 co S S S a o0 S le Ojoo DES nb ID wol a S RI aa r amp S tn x En x N o0 RJR ujoj x wlale AIAJ S Installation dans un parc chimique m un amp a un amp Augmentation du Chiffre d affaires un ES amp bo R Maintien du Chif
145. Ainsi dans le but de renforcer l attractivit du secteur en permettant aux entreprises comme aux jeunes de se conna tre avant de s engager une exp rience de pr contrat de professionnalisation a t conduite avec succ s elle permet au jeune et l entreprise li s par ce pr contrat de r aliser un test sans engagement et sur plusieurs semaines avant la signature d finitive du contrat Cette exp rience pourrait tre tendue pour pallier les r ticences des jeunes s orienter vers les industries chimiques 107 Cette relativement faible app tence pour les p riodes de professionnalisation peut correspondre une m connaissance du dispositif ou l inverse s expliquer par une tr s bonne exploitation du DIF via des dispositifs modulaires pour parvenir par une s dimentation de formations successives la qualification recherch e 108 Comme le montrent certains t moignages en r gion et l atelier RH EN U INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 Les sc narios d volution INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 164 LA SCENARISATION La proposition de pr sc narios r dig s partir de la seule consultation des experts a donn lieu des remarques de deux ordres Plut t que des perspectives diff renci es des lignes de probl matiques La m thode des sc narios n est peut
146. CEP Rapport final Mai 2008 231 TABLEAU DE CORRESPONDANCE ENTRE LES DEFIS ET LES MESURES DEFIS ET MESURES MESURES D fi n 1 Des ressources humaines engag es dans l innovation et la R amp D avec de nouvelles fili res d emplois Jorte valeur ajout e MESURE 1 OUTILS DE GPEEC MESURE 2 PR VISION MESURE 3 D VELOPPEMENT DES COMP TENCES MESURE 9 MANAGEMENT MESURE 10 FONCTION RH D fi n 2 Des comp tences et des conditions de travail adapt es aux imp ratifs de d veloppement durable MESURE 2 PR VISION MESURE 3 D VELOPPEMENT DES COMP TENCES MESURE 7 CONTRIBUTION R TRIBUTION D fi n 3 Des ressources humaines pr par es temps aux volutions n cessaires de l appareil industriel MESURE 1 OUTILS DE GPEEC MESURE 2 PR VISION MESURE 3 D VELOPPEMENT DES COMP TENCES MESURE 4 SYST ME DE FORMATION MESURE 8 MOBILIT MESURE 10 FONCTION RH D fi n 4 Des niveaux de qualification correspondant aux besoins r els des entreprises en volume et en comp tences requises MESURE 1 OUTILS DE GPEEC MESURE 2 PR VISION MESURE 4 SYST ME DE FORMATION MESURE 5 M THODES P DAGOGIQUES MESURE 6 COMMUNICATION ORIENTATION MESURE 10 FONCTION RH D fi n 5 Des parcours professionnels s curis s pour toutes les cat gories de salari s dans tous les types d entreprises MESURE 1 OUTILS DE GPEEC MESURE 2 PREVISION MESURE 4
147. E MOTS CO DIGREE Re tee sta en en le en te es nes Smac QU S DRM nn en e it EE it re el din Le synopsis du SPRL o ioia arare e E E EEA nn nent ann bn isa ae ini Les Srandes orientations Et ARCS State Tig ES saisai EEE PEE EEADERS Pao E EET IlO E E E E N AEN E E E mn ions AR 2 MUR E oa ORR RR I ERR O E OR E AXE 3 mieux s curiser les parcours Professionnels serisinin ei insns rikana aiek s nnan otinnsanese AXE i Orente ssis e aa REIN RA aN as Aiai Aaa ASA EAEE AE EE E ETETE Ak 5 preparer les profils de demali s sirisiiniopi k esn neiks einek E EIAS EES NEIES EAKR SAS TA EE NEEN TTS Axe 6 Renforcer la coh rence des syst mes de formation et de validation des acquis Axe 7 rechercher l efhicacit des m thodes p dagogigUgS ssisisksrinern rinkiniai Enano nN N EENES NENNE RENE IENE AXe 5 sopumiser l recrutements aE e e pa a paa S a E eE or NR aE O ra a S e RE r a R E PR AREI modermiserlesysteme contHibutonTe iDO sss sapo Eense E a e i aa S e e E a a a E E EE Axe l0 accro tre les perspectives d volutionprofessionnell ssssuuns utilis es Axe ll favoriser la mobilit sessen ees E intense nn R nn ed nine sien Ake l2 dynamiser lemanas ement essiens sn p a S EEEa R aea E a A ES E Ea E a P S a E R R E Dix mesures pour tayer la r flexion et pr parer l op rationnalisation MESURE 1 OUTILS DE GP EC 5 sabsinr onsnsensinsmnsnnisntnimnsninntninein nina ain nine RNAS eeihbiineete MESURE 2 AE IN TOE OE A AE OEE MESURE 3 D VELOPPEM
148. ENT DES COMP TENCES see INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 5 MESURE 4 SYST ME DE FORMATION ennemie tennis MESURE S M THODES P DAGOGIQUES E A a Ni MESURE 6 COMMUNICATION ORIENTATION a MESURE 7 CONTRIBUTION RETRIBUTION sense MESURE 8 MOBILIT rennes MESURE 9 MANAGEMENT nee MESURE 10 FONCTION RH Annexes 1 les acteurs du CEP ooroo arna nen nna a aE E E EENE N 258 Annexe 2 Tableau de correspondance avec les Codes NAF 2008 unanime 265 Annexe 3 La d marche m thodologique du CEP des industries chimiques phase par phase 267 A DDIOCR QUAI E E ed nn E E tn Cu 269 Approche daan VEe a orne rer none der need en 274 Annexe 4 Contributions financi res des entreprises la formation continue selon leur taille 285 Annexes Ouelques donn es issues du ques tionnaife ssssesommuonnurenemdormomtmranmiuortaaes 286 IS VOIT ons nVisas es par ls NIT DISCSN aangee n E e E EE a e EE EEEE EREE 286 Annexe G les Sourees dOCHMONMTAIES nine nn nent uen nananes 295 EON a E 298 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 6 INTRODUCTION LES ENJEUX DU CONTRAT D ETUDE PROSPECTIVE La branche des industries chimique se pr sente l entr e dans cette d marche prospective en 2006 comme un acteur industriel majeur parvenu un tournant de son histoire Elle affronte en effet depuis le d but de la d ce
149. ION Favoriser le d veloppement des pratiques de Gestion Pr visionnelle des Emplois et Comp tences aupr s des petites entreprises de la branche continuer encourager leur d veloppement aupr s des moyennes entreprises et accompagner la mise en uvre et l valuation des accords triennaux pour les entreprises de plus de 300 salari s SOLUTIONS A EXPLORER L tude a permis de d finir les emplois sensibles les comp tences strat giques essentielles ou critiques d velopper dans les prochaines ann es pour chaque profil 150 Cf les d finitions pr cises de ces trois notions dans le glossaire en annexe 151 Cf la description globale de ces besoins dans la 2 partie du rapport relative l analyse prospective et pour le d tail par profil le tome 2 des annexes N R I Ji N TI IN KPACE DA i N des aus S C 1 S GEI lt Sur la base de cette analyse les r f rentiels de formation initiale et continue doivent tre revisit s et adapt s en cons quence afin que les cursus r pondent effectivement aux besoins cf axe 5 Mais au sein des entreprises des voies multiples existent pour d velopper ces comp tences par la formation mais aussi par des modalit s d apprentissage in situ par des parcours professionnels confrontant la n cessit et l opportunit de s approprier les savoirs et savoir faire n cessaires C est aux responsables qui portent la fonction RH responsabl
150. N anmoins l tat s est engag apporter 1 5 milliard d euros entre 2005 et 2008 pour le soutien aux p les de comp titivit La mise en place de l ANR et l articulation avec OSEO rendent le soutien l innovation et la R amp D plus lisible et plus cibl Les logiques de saupoudrage des fonds publics perceptibles l heure actuelle et d nonc es par certains observateurs internationaux devraient ainsi s estomper pour c der la place une logique plus s lective des politiques d accompagnement industriel assortie d indicateurs de s lectivit plus stricts Des signes de cette tendance s observent dans les tentatives actuelles de relance de la croissance du secteur COSIC ANR p les de comp titivit Pour les industries chimiques localis es en France le soutien pourrait prendre les formes suivantes Le soutien aux p les de comp titivit Pi ces ma tresses ou figures de proue d un potentiel de d veloppement les p les de comp titivit pourraient faire l objet d une attention et de moyens accrus permettant de labelliser et financer des partenariats territorialis s pour l innovation appliqu e des projets industriels Les crit res de s lectivit et la loi de s lection naturelle ou d agr gation des ensembles significatifs devraient aussi jouer sur ce point pr cis certains des experts consult s pr voient la pr sence en France l horizon 2020 de seuleme
151. O E ia S 167 Lesenjeux et caract ristiques de cette dynamique ras isesrri iten ie ken Ker eo inn RE TETEA E EEES REE RET OEE E E EA EE AEE EAEN E a ES 167 EEE EE O E E Nina 169 Lesenjeux et caract ristiques de cette dynamique r esiisssrios ster ra knne er NE eE E REE EEE REE NE OT ET E A E EE EEE EAEE aR 170 EE EE O E E S R E 172 A a an nee N E AE E A A E A en 173 Decon E a A E E E E na 173 LS Condo den i e Oee E E O E E RA 175 Locchute s yananon pessiDS iE maa E Lies 176 Les secteurs consid r s comme non strat giques sont livr s aux seules nergies individuelles n sssssssrsssresessresee 176 L enjeu environnemental l emporte sur l enjeu de maintien de l emploi traditionnel 176 Les investissements en R amp D ne se font pas la hauteur du n cessaire 177 Les efforts de R amp D ne produisent pas les effets ESCOMPT S scrissi anp innra rener ran E Eass SERA E aa EREE Ranais 178 Le poids budg taire et la concurrence des r gions limitent leur puissance d intervention sssssessssereressriererersreseereresee 178 La d croissance annonc e des emplois conjugu e celle d autres secteurs industriels est jug e in vitable 178 La formation reste trop centr e sur les fondamentaux s curit et l adaptation au poste 179 Le SUSAUCS VATAOMOpEMASLE Sn eine nn OERS 181 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 4 E LA EE D E E A A A EA AEE A E E
152. OOO OO OO INTERFACE m TUDES CONSEIL amp FORMATION DGEFP CPNE DES INDUSTRIES CHIMIQUES CONTRAT D ETUDES PROSPECTIVES DES INDUSTRIES CHIMIQUES Rapport final Mai 2008 Jo lle DELAIR Jean Marie PICHAVANT Brice BILLET Maroussia KRAWEC Sabrina HOGGUI SOMMAIRE IntroduCRON sise a Era EET rE EAEE ati tetbiinsniten en trier resp nets EEEE EE KERKESE AKEKE nine E ete asie 7 Le ciment d une Pistone nissan nn nn d 8 Unimaillon cl du paysage industriel fran ais nn serrer VENES EENES ETERA 8 Le champ couvert dans le cadre de ce CEP Les options de pr sentation de la branche trois approches compl mentaires pour appr hender la diversit des EE ana EEA DT a ICE ITE PA EEE A AAO A E EE E O 11 Une vari t d enjeux de strategies de postures conomiques de Profils tsunami names 13 PREMIERE PARTIE L ETAT DES LIEUX sssessosssseosssscosssscoosssscossssocosssoossssoeosssecossesoosssseoossssosssssesssssessss L4 I Donn es et perspectives conomiques de la branche des industries chimiques esseeeesesererererererereree 16 Un secteur cl de l industrie fran aise mais dont la position est fragilis e par des facteurs d influence multiples 17 Une industrie europ enne qui pr serve son r le de leader mondial malgr une croissance qui s affaiblit 17 Une industrie chimique europ enne pr sentant des mod les diversifi s Allemagne France Grande Bretagne
153. PERIER Val rie Bayer Cropscience VERNEAU Philippe Interfora ANNEXE 2 TABLEAU DE CORRESPONDANCE AVEC LES CODES NAF 2008 Codes NAF 2003 2007 Codes NAF Janvier 2008 REVISION 1 REVISION 2 Codes Codes AR Segments Secteurs Secteurs modifi s NAF NAF TER modifi s TE f PPT es 20 11Z Fabrication de gaz industriels 24 1A Intitul non modifi Fabrication de OS et ele Intitul non modifi 20 12Z pigments Fabrication d antres peut ip Intitul non modifi 20 13B chimiques inorganiques de base fabrication de produits azot s et 20 15Z Fabrication de produits azot s et 24 1J d engrais E d engrais i extraction des min raux Chimie de base chimiques et d engrais min raux 08 91Z Eru i fabrication d autres produits 20 14Z P Sen d a 24 1G chimiques organiques de base chimiques organiques de base 7 cii cok faction 19 10Z Fabrication de mati res plastiques 24 1L Intitul non modifi 20 16Z de base Intitul non modifi 20 17Z synth tique Production d aluminium 27 4C M tallurgie d aluminium 24 427 Chimie des Fabrication de produits Fabrication de pesticides et d autres ds 24 2Z EE 20 20Z interm diaires et des agrochimiques produits agrochimiques sp cialit s Chimie du v g tal fabrication d huiles et 15 4A Intitul non modifi 10 41A graisses brutes fabrication d huiles et 15 4C Intitul non modifi
154. Parall lement la s paration progressive des activit s p troli res chimiques et pharmaceutiques dans certains grands groupes de m me que la multiplication des fusions acquisitions ont profond ment modifi le p rim tre des industries chimiques en France Il en r sulte une relative atomisation et l mergence d acteurs de taille moyenne La part des vingt premiers groupes chimiques qui repr sentait en 2004 26 de la production chimique mondiale a ainsi chut 23 en 2005 Les cr ations de Lanxess Spin Off de Bayer et d Arkema Spin Off de Total en constituent des exemples significatifs L mergence d un nouvel acteur les fonds d investissement PLUS DU TIERS DES ACQUISITIONS RECENTES A ETE REALISE PAR DES FONDS D INVESTISSEMENT Depuis la fin des ann es 90 les acquisitions par les fonds d investissement ont progress tr s rapidement dans le secteur de la chimie Les groupes chimiques tant plut t la recherche de sp cialisation et de recentrage sur leur portefeuille de produits les fonds ont pu profiter d opportunit s pour int grer les march s de la chimie POURQUOI UNE IMPLICATION DES FONDS D INVESTISSEMENT DANS LA CHIMIE L implication des fonds d investissement dans la chimie est li e un effet d aubaine L acc l ration des r organisations industrielles depuis la fin des ann es 90 a permis d une part aux fonds d investissement seuls acheteurs potentiels pour les soci t s q
155. Rapport final Mai 2008 76 LA FORMATION L APPAREIL L OFFRE ET LA CONSOMMATION EN FORMATION INITIALE On distingue globalement trois sch mas de formation initiale vers les m tiers de la Chimie qui correspondent des niveaux d insertion assez diff rents CAP BEP et Bac Pro vers des m tiers d op rateurs BTS DUT Licence professionnelle vers des m tiers de techniciens JUP Master Doctorat Ecoles d ing nieurs vers des m tiers d ing nieurs et cadres La formation des niveaux BEP Bac professionnel malgr l adaptation de l offre une fili re de formation qui peine attirer les candidats les plus motiv s Au m me titre que les fili res techniques dans leur ensemble les Bac professionnels sp cialis s dans la chimie connaissent des difficult s pour attirer des candidats Pour la grande majorit des tudiants en BEP ou Bac professionnel l orientation vers ces fili res ne semble reposer que trop rarement sur un choix personnel ces derni res constituant dans de nombreux cas un second voire parfois le dernier choix d orientation possible Effectifs inscrits en BAC PRO Intitul 2004 2005 Industrie de proc d s 436 421 Bio industrie de transformation 376 235 Traitement de surface 24 25 Source Base Reflets CEREQ MEN Les op rateurs de formation constatent galement que les lyc ens choisissent en priorit un prolongement de leurs tudes BTS
156. Regroupement avec d autres entreprises de la m me fili re produit Installation dans un parc chimique Augmentation du Chiffre d Affaires Maintien du Chiffre d Affaires R duction du Chiffre d Affaires D veloppement de la mobilit interentreprise au sein du bassin d emploi Autre 0 0 17 5 35 0 52 5 7 Lecture 4 7 des entreprises qui ont r pondu la question envisagent de d localiser tout ou partie de leur activit dans un autre pays dans les 3 5 ans venir INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 286 Les volutions pr visionnelles selon la taille des entreprises De 1 9 De 10 49 De 50 99 De 100 249 250 et plus D localisation de tout ou partie de l activit dans un autre pays 3 3 5 0 9 5 60 64 Abandon d activit s repositionnement r organisation portefeuille 13 8 11 0 16 7 18 0 31 9 Externalisation de certaines fonctions 13 0 94 214 14 0 14 9 Recentrage sur le m tier strat gique externalisation fonction support 6 5 7 2 4 8 8 0 EXT R int gration de certaines activit s ant rieurement externalis es 5 7 3 9 9 5 64 Investissement en capacit de production 28 5 47 0 643 52 0 44 7 Abandon de produits 12 2 21 5 19 0 12 0 25 5 Investissement dans de nouveaux produits 47 2 63 5 54 8 74 0 48 9 Abandon de capacit s de production
157. TION Description du segment Pr sentation des activit s couvertes par les produits chimiques de consommation La sp cificit des produits chimiques de consommation est qu ils sont vendus directement l utilisateur final sous des noms de marques et le plus souvent au travers de canaux de distribution grand public Pr sentation par code NAF des produits chimiques de consommation selon le p rim tre du CEP Secteurs Fabrication de savons d tergents et produits d entretien 24 5A Fabrication de parfums et produits pour la toilette 24 5C Pr sentation d un secteur des produits chimiques de consommation Savons d tergents et produits d entretien 24 5A Le secteur se r partit entre cinq types de produits Produits pour le linge 48 du chiffre d affaires du secteur Produits d entretien 24 Produits professionnels et industriels 13 Produits pour la vaisselle 12 Savons 3 Ces activit s s adressent au grand public pour les produits dits m nagers aux collectivit s priv es et publiques et enfin au domaine industriel Parfums et produits pour la toilette 24 5C Ce secteur se segmente en quatre activit s qui se r partissent de la mani re suivante La parfumerie parfums eaux de toilette eaux de cologne La cosm tique maquillage produits de soin pour le corps pour le visage produits solaires Le capillaire shampoings produits coiffants coloratio
158. V S 6555 ssrthsiossnn dors ar ssr tinsl sensor KASNA ESNS ASSAS ANR RASAS AKSNES iasan Riia te 1I La formation des niveaux BTS DUT Licences professionnelles un manque de confrontation au terrain malgr des Contenus AAPI S irna A E E E O AOE EER A RN 78 Les titulaires des masters une int gration professionnelle en porte faux 80 Les formations des ing nieurs lt entre compl mentarit et CONCUTENC ssssensnennneenventeneaneeneenmeeneneteentensitete 81 D un point de vue g n ral un d ficit de comp tences manag riales et le renforcement des enjeux linguistiques 82 Opportunit s et limites du recours l alternance ss 83 La p tception de la formation initiale par les entr prises s essnsessanenniennetsssemitestennnetnntinnts 84 Un manque d attractivit de la branche galement perceptible pour les tudiants issus des fili res de la chimie 84 Une d pense formation globalement cons quente masquant de grandes disparit s entre les entreprises 86 Les r sultats de l enqu te quantitative sur l utilisation des d penses de formation par th mes s 87 L appropriation de la loi de 2004 marqu e par la pr dominance de l usage du DIF 89 Un d veloppement assez relatif des alternatives p dagogiques au fout stage qui n est pas l apanage des grandes in 0 ETS PE EEE ES AT E AE 91 Une pratiqu mersente de la fonction formation l analyse de l efficience ssh 96 Un app
159. VESTISSEMENT COORDONNE SUR L INNOVATION ET LA R amp D Les int r ts et enjeux L enjeu d un investissement sur l innovation et la R amp D a d j t largement d velopp Si la logique d un investissement coordonn et visant aussi le long terme est poursuivie jusqu au bout elle permettrait d anticiper des avantages concurrentiels sur de nouveaux march s on peut penser aux nouvelles fonctionnalit s recherch es des mat riaux l g ret r sistance au feu ou la corrosion traitement de surface de cr er de nouvelles fili res d emplois il s agit d emplois forte valeur ajout e d faut de compenser quantitativement les emplois de production qui disparaissent de faire face aux enjeux nerg tiques et au co t des mati res premi res soit en produisant des solutions de compl ment ou de substitution soit en adaptant progressivement l appareil industriel l organisation du travail et les comp tences des 122 Dans le socle des volutions et dans le sc nario tendanciel INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 181 salari s l utilisation de ce type de solutions qui se seront n cessairement d velopp es ailleurs dans le monde et progressivement impos es de d velopper la comp titivit du secteur avec des activit s de pointe on peut penser entre autre l lectronique mol culaire visant remplacer p
160. a chimie de base et plus sp cifiquement le vapocraquage mais dont l impact sur les autres segments appara t moins vident l Analyse r alis e partir des donn es disponibles pour les ann es 1997 2001 et 2005 et portant sur les principales activit s de fabrication de produits chimiques et non chimiques chimie min rale chimie organique parachimie savons parfums amp produits d entretien fabrication de produits pharmaceutiques de base industries agro alimentaires produits amylac es soit approximativement 80 du champ du CEP source C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Les d tails de la m thodologie adopt e sont pr sent s en annexe 3 phase 2 Analyse r alis e partir des donn es du SESSI population des industries chimiques en 2000 212 000 en 2005 196 000 Les d tails de la m thodologie adopt e et des calculs interm diaires sont pr sent s en annexe 3 phase 2 INTERFACE DGEFP CPNE des industr CEP Rapport final Mai 2008 150 A Les constats et perspectives pr visionnelles partir des intentions des entreprises consult es DES DISPARITES DANS LES FLUX D EFFECTIFS SELON LA TAILLE DES ENTREPRISES LE SECTEUR ET LE SEGMENT CONCERNES L enqu te par questionnaire semble toutefois corroborer les pronostics optimistes et montrer le contraire de ce que pr disent la fois les experts et les projections partir des tendances observ es parmi les entreprises seulem
161. a pratique professionnelle en d veloppant la cr ation de modules de formation ayant une applicabilit directement op rationnelle en milieu professionnel notamment travers la participation syst matique de professionnels dans la construction des r f rentiels de formation des m thodes p dagogiques adapt es alternance mises en situation cf Fiche 5 Contribuer la r flexion des minist res et organismes d livrant des dipl mes et des titres dans la chimie de fa on voluer vers un syst me de reconnaissance et d quivalence des dipl mes des titres et des certifications professionnelles CQP au niveau national et europ en encourager la mise en place d un syst me de validation des dipl mes qui accorde une place plus importante au terrain stages en entreprises ou apprentissage sur le terrain mais aussi aux contenus correspondant au c ur de m tier ou aux comp tences strat giques des m tiers par exemple management de petites quipes de techniciens pour les masters de fa on mieux les valoriser accorder un meilleur coefficient par exemple Acteurs par niveau d implication Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination Minist re de l Economie de l Industrie et de l Emploi Minist re de l Education nationale Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche OPCA Conseils r gionaux Par
162. a premi re tape correspondait la r alisation de l tat des lieux afin de dresser un cadre g n ral de r flexion pour l tude La d marche pour cette premi re tape tait fond e sur Une analyse documentaire et le traitement des donn es qualitatives et statistiques existantes Une campagne d entretiens individuels et collectifs aupr s d acteurs cl s pour la compr hension du secteur et du syst me au sein duquel il volue L ANALYSE DOCUMENTAIRE L analyse a port sur les champs suivants Les volutions macro conomiques pass es l tat actuel du secteur et les projections d j valid es Les volutions et l tat actuel du march Les tablissements de l industrie chimique et leurs caract ristiques Les ressources humaines des industries chimiques Les m tiers et comp tences des industries chimiques L organisation du travail et la gestion des ressources humaines GRH des industries chimiques Le syst me de formation et de qualification LA CAMPAGNE D ENTRETIENS La grille a t organis e autour de trois th mes principaux Les l ments d informations que l analyse documentaire et les entretiens expiratoires ont d gag s Les probl matiques majeures identifi es lors des tapes pr c dentes La dimension qualitative de certains champs investis ex t moignages et perceptions en mati re de GRH de management de formation etc
163. abinet Apex MARINI Daniel Directeur des Affaires conomiques et internationales Union des Industries Chimiques POLAUD Marc ancien directeur du D partement Affaires conomiques et internationales Union des Industries Chimiques PRUDHON Philippe Directeur du D partement technique Union des Industries Chimiques VAN SLOTEN Ren Chef Economiste Conseil Europ en de l Industrie Chimique CEFIC Participants aux ateliers experts BARTHELEMY Pascal Rhodia et p le Axelera BENOIST du SABLON G rard ORGECO BESLAN Louis Cabinet ATKearney DENIS Fran ois Solvay KIBRIK Pascal BASF LAMBLING Yves Secafi Alpha LEDOUX Marc CNRS LEVY V ronique OPIC MARINI Daniel UIC MENAGER Thierry PIPAME PARIS Jean Marc CNRS PILINSKI Patricia Secafi Alpha RENUCCI Jean Fran ois EMCEF ROCQUET Fran ois FFC THIAUCOURT Genevi ve Solvay De WARREN Nicolas Arkema Participants aux ateliers r gionaux HAUTE NORMANDIE ADAM Arlet CESR BIERNE GUY AGEFIPH BORG Lucien CFDT BRULIN Bertrand CFDT CHERON Blanche DRTEFP GERBEAUD Alain FNIC CGT GLAIZOT PASCALE SGAR GOULEY Ludovic Arkema HEBERT DENIS Conseil R gional Haute Normandie LAINE St phane CFTC LEBEY Muryelle UIC Normandie MEDUS Paul Edmond DGEFP NINAUVE Alain DRTEFP PIEROTTI Dominique EMC RESTENCOURT Sylvie DRDFE ROGER Jean DRTEFP RUSSIER Michel Lanxess Elastom res SANSON Marc
164. adh rents de l UIC se sont par ailleurs engag s parall lement au Grenelle de l environnement qui s est d roul l automne 2007 r aliser un bilan carbone global portant sur l ensemble des missions de CO2 des proc d s des transports de produits des transports des salari s jusqu leur lieu de travail S1 les efforts r alis s par les industries chimiques semblent porter leurs fruits la proposition de la Commission europ enne sur les objectifs climat nergie l horizon 2020 en date du 23 janvier 2008 constitue pour ces derni res un sujet d inqui tude Cette proposition vise trois ambitions la r duction de 20 30 selon les accords internationaux des GES d origine industrielle l horizon 2020 sur la base des missions de 2005 l largissement du champ d application du dispositif de nouveaux secteurs industriels dont l aluminium et la p trochimie et enfin l application d un syst me d ench res comme mode principal d allocation des quotas avec une r duction progressive de la part d allocation gratuite sur la p riode 2013 2020 Face ces objectifs soumis proposition par la Commission europ enne les repr sentants des industriels de la chimie voquent d une part le probl me de distorsion de concurrence avec les pays situ s hors de l Union europ enne ces derniers n tant pas soumis aux m mes contraintes et d autre part celui de l applicabili
165. aille de particules D tergent Un d tergent est un compos chimique g n ralement issu du p trole dot de propri t s tensioactives ce qui le rend capable d enlever les salissures Dioxyde de carbone CO2 Le dioxyde de carbone est produit lors de tous les processus de combustion La production industrielle et les missions des automobiles repr sentent un probl me cologique majeur effet de serre Distillation Proc d de s paration de substances m lang es sous forme liquide Cela consiste porter le m lange bullition et recueillir une fraction l g re appel e distillat et une fraction lourde appel e r sidu Ecotoxique Substances et pr parations qui pr sentent ou peuvent pr senter des risques imm diats ou diff r s pour une ou plusieurs composantes de l environnement Eco toxicologie Toxicologie environnementale pollution de l air des eaux des sols et leurs r percussions sur l homme et les quilibres biologiques Effet de serre L effet de serre est l effet couvercle par lequel les rayons solaires restent emprisonn s dans l atmosph re terrestre et ne peuvent s en chapper Cet effet de serre est d l accumulation des gaz tels le m thane et le dioxyde de carbone dans la haute atmosph re La cons quence de l effet de serre est l augmentation de la temp rature moyenne nergie fossile D signe l nergie que l on produit partir de roches issu
166. aine polyphonie sur les constats comme sur les probabilit s d volution et par de vraies difficult s pour s couter et s entendre Ces difficult s se renforcent encore si l on ajoute les param tres de taille des entreprises d organisation de pr sence ou non l international de perspectives conomiques de profils des effectifs L histoire commune au sein de la branche a su donner lieu des principes partag s notamment dans la convention collective mais les axes de d cision et de mutualisation pourraient encore s tendre pour le b n fice de tous Deux principales tendances dans les prises de position Au del des diff rences de nature de nombreuses divergences d opinions entre les cat gories d acteurs pouvoirs publics partenaires sociaux experts scientifiques industriels se sont exprim es desquelles 1l est possible de d gager deux grandes tendances UNE PREMIERE TENDANCE QUI APPROUVE OU TOLERE LA SELECTION DE FILIERES D AVENIR Certains jugent in luctable d entra ner la chimie en France vers un repositionnement par le haut en prenant acte de la logique capitalistique dominante et de l impossibilit de la contr ler Ceux l admettent une strat gie industrielle de la branche et des pouvoirs publics orient e vers l appui des secteurs et ou des fili res de production jug s porteurs et la R amp D qui permet de les d velopper C est l option du sc nario optimist
167. aire tandis que d autres comme la parfumerie sont largement exc dentaires Selon les statistiques douani res ces changes commerciaux se r alisent pour les deux tiers au sein de l Union europ enne le partenaire commercial privil gi restant l Allemagne premier client mais galement premier fournisseur de produits chimiques Les changes commerciaux avec l Asie restent dix fois moins importants que les changes avec les pays de l UEIS mais progressent tr s fortement notamment au niveau des importations LES FACTEURS QUI IMPACTENT LA PERFORMANCE DES INDUSTRIES CHIMIQUES L mergence de nouveaux acteurs sur la sc ne chimique mondiale La chimie se confronte aux m mes conditions de concurrence que les autres secteurs de l industrie la Chine et l Inde tant les premiers concurrents internationaux identifi s Ces deux pays intervenant de plus en plus sur la transformation des produits la division du monde un temps pressentie entre d une part les producteurs de base mergents et d autre part les transformateurs forte valeur ajout e traditionnels appara t aujourd hui comme une vision peu r aliste La perception de l impact de cette concurrence internationale encore aujourd hui difficilement mesurable semble assez r cente dans le paysage conomique fran ais LA CHINE EST DEPUIS 2000 LE 4 PRODUCTEUR CHIMIQUE MONDIAL Le d veloppement rapide de l industrie chimique chinoise s es
168. ait esp rer les red ploiements dans des soci t s de service ne sont pas syst matiques puisqu on assiste galement m me si c est de mani re sporadique des ph nom nes d externalisation l tranger de certaines fonctions supports services RH help desk call centers LA DYNAMIQUE DES GRANDS SEGMENTS DES INDUSTRIES CHIMIQUES La ventilation par segments des volutions envisag es par les entreprises souligne les nombreux mouvements communs l ensemble de la branche notamment celui de l augmentation du chiffre d affaire Par ailleurs elle traduit la poursuite d une dynamique conomique diff renci e d j sensible ainsi que l intervention des segments sur leur 77 Source questionnaire du CEP mai 2007 Voir tableau des volutions en annexe 3 78 Cette appr ciation est plus sp cifiquement celle des sp cialistes de la gestion des ressources humaines de la branche interrog s dans le cadre des investigations de l tude 7 Source questionnaire r alis pour le CEP en mai 2007 603 entreprises r pondantes INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 138 sp cificit la compensation de leurs points faibles ou le renforcement de leurs avantages concurrentiels volutions des entreprises dans les 3 5 ans venir par segment Chimie de Chimie Produits Divers base des
169. ait permettre d une part d entra ner une r duction d autres pr l vements obligatoires dont la Taxe sur la Pollution atmosph rique le m canisme de taxe aux fronti res pour les produits issus de pays non signataires d accords internationaux pr sent dans le cadre de la proposition permettrait galement de r duire les risques de distorsion de concurrence enfin la proposition aurait pour avantage de favoriser une acc l ration du d veloppement de la chimie verte en Europe notamment travers l accroissement de la part des mati res premi res agro ressources et nergies renouvelables Le renforcement de la R amp D et de l innovation Symboles par excellence d une logique industrielle privil giant le court terme les faibles investissements port s sur la R amp D ont tendance faire de celle ci le parent pauvre de l industrie chimique Sur ce plan les experts reconnaissent unanimement que la chimie n est aucunement parvenue au bout de son potentiel de d veloppement que son avenir r side dans l innovation le d veloppement de nouveaux march s et la prospection de nouveaux clients Ils estiment galement que des coop rations lourdes vont se nouer entre entreprises et laboratoires de recherche et que les futures comp tences cl s porteront sur la recherche et l expertise scientifique Proposition de la Commission Europ enne visant la r vision de la directive 2003 87 CE du Parlement
170. alliques mais galement les supports de catalyseurs m soporeux nanoporeux La r gion Rh ne Alpes consent actuellement un tr s gros effort aux proc d s catalytiques innovants En revanche les technologies et les applications de la catalyse ont atteint des degr s de d veloppement contrast s puisque certaines sont arriv es maturit dans l industrie du raffinage par exemple tandis que d autres demeurent poursuivre notamment dans le domaine de la production d hydrog ne et dans celui des carburants issus de la biomasse Les nanotechnologies Les applications sont consid rables et actuellement explor es Malgr tout on peut poser la question de leur faisabilit industrielle et point plus m connu de leur influence sur l environnement En effet on ne dispose pas de connaissances suffisantes pour statuer sur le degr de dangerosit des nanoparticules sur l environnement et les tres humains La biomasse les biocarburants les biomol cules Concernant les biocarburants les pistes de recherches sont d j assez largement explor es comme le soulignent les membres de l atelier r gional Rh ne Alpes et notamment du c t de l institut fran ais du p trole Cette voie de d veloppement n engage pas seulement l industrie chimique mais aussi la production agricole Cette derni re se trouve galement au premier plan pour tout ce qui concerne les bio mol cules et des arbitrages sont don
171. are si des entreprises de m me taille au secteur d activit organisation d Assises de la RU Re salari s 5 Coordination f d rations patronales GPEC nationales ou r gionales colloques permettant us Un partage de pratiques pr sentation de m thodologies changes de bons Participation entreprises repr sentants de la proc d s branche et del Brat en r gion La sensibilisation des entreprises de 300 salari s non soumises l obligation l gale de GPEC Le d veloppement des logiques de grand fr re r gional une grande entreprise locale qui pr sente ses pratiques devant une assembl e de PME dans un esprit corporation R aliser une synth se des travaux de GPEC conduits par les entreprises F i opni e travers l analyse des tendances m thodologiques afin de produire terme un F s a 3 a i ONE Coordination f d rations patronales et ou guide p riodique de recueil des bonnes pratiques tenant compte de la taille du OPIC secteur d appartenance et des probl matiques propres chaque entreprise d veloppement r duction de l activit Participation repr sentants de la branche ventuellement des industries connexes et de l tat enr gion entreprises 5 poan sp i Impulion branche professionnelle f d rations Adapter le Guide strat gique de l entreprise en assurant la diffusion Les etsyndicats de sabri s d out
172. areil de formation continue consid r comme performant mais qui doit encore s adapter la formation tout au lons de AMI nRntsRsaisE 96 II Donn es par segments Description du Segment ssiri ean aakri niena A ik ENEA I Ia SR ASAE I Sa PANSIN ASRA ESSA RE aient Lesecment en gquelgues Chies rreren nana E A E E E TER 100 Les facteurs d volution sitter aasan RSA KRASA SENSE SA A ASAA RES RASAR R ENTEN 103 Description du Segment sersisisrsssnsesinsns esneko nsss risers isto REKO n aS Tea R RRS NaS AN AIEEE KS NASRANI NE NS EEST RISAS ie ARISES TRENE NEEN ETS 106 L s smentenquelques c Mie ssepe nn ann a A 108 Les facteurs d volution assessino e a rente e de e a tn st ee tant 111 Description du sesmMEN iseti iare s eaS oaea S a aap a S S EONS R NAN RER 116 L sesmentenquelques chiir eS sierstenen ae S a nn de ea E aS a EE E 117 Les facteurs d volution asien reeniris oree ee E S S a R E S E eN R S ea E EAS EE S a S N 119 Description du segment sssiesisessritseessi ressec tsenani rse tse Oee por ree nOn a E AE Er EE EKA Taea n S paa ananira anni ess he 121 Le s amentien quelques CMTE Sietni st ne nt E in O E ERE EEES 121 Les facteurs d volution ssssnsissssnssiinnnsssnnsrnsnina SENE E SNEEP ESS EE EEREN SSE EA EEEO SEAE EATEN a EEE 124 Lespomtselesde Fetar des TEUR nn soe ine a R EE a AEE DARANE RESOR DAO E EE 125 Un secteur cl de l industrie fran aise mais dont la position est fragilis e par des facteurs d influence multiples
173. ari apr s accord de son employeur mais galement par la communication dont il a b n fici en tant que mesure phare de la loi du 4 mai 2004 Selon leurs repr sentants les salari s apparaissent dans l ensemble soucieux de s adapter et de d velopper leurs comp tences un taux lev de DIF t moignant de la vitalit de leurs motivations D apr s les donn es recueillies par C2P le nombre de contrats de DIF sign s a plus que quintupl entre 2005 et 2007 puisqu il est pass de 3 140 17 080 La consommation du DIF en 2007 concerne donc au moins 5 6 des effectifs de la branche auxquels il convient d ajouter les DIF accept s par les entreprises pour lesquels elles ne demandent pas de prise en charge financi re par l OPCA En 2007 la r partition des stagiaires en DIF selon les cat gories socio professionnelles fait appara tre 41 de techniciens et agents de ma trise 33 de cadres et 26 d ouvriers et d employ s INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 89 Consommation du DIF par th mes 2007 2007 DIVERS INFORMATIQUE VAE eE 7 ro COMMERCE VENTE MARKETING 3 LANGUES 37 GESTION 6 DEVELOPPEMENT PERSONNEL 8 HYGIENE RE ENVIRONNEMENT SECURITE QUALITE L 6 ep ne MANAGEMENT 11 0 BUREAUTIQUE 9 10 Source C2P La r partition de l usage du DIF par th me fait appara tre une consommation massive pour l a
174. ari s qui l occupent sont aussi ceux qui auront le plus de mal retrouver un travail analogue ou op rer une reconversion L o les uns estiment que les restructurations sont essentiellement cibl es sur les secteurs en crise et non sur toute une entreprise quand elle est multi sectorielle d autres affirment au contraire que l abandon d activit s r pond des strat gies d opportunit et de court terme tr s peu lisibles et souvent contradictoires LES PRATIQUES DOUCES Dans les secteurs les plus rentables comme les parfums et produits cosm tiques l rosion se fait plus en douceur avec un non remplacement des d parts soit pour externaliser les fonctions soit pour recruter en nombre plus restreint des profils plus qualifi s La mobilit reste l outil principal du reclassement et les pr retraites celui des d parts volontaires Dans un contexte d interrogation sur la dur e du travail les pouvoirs publics soulignent que cette derni re mesure favoris e pour r duire en douceur les effectifs indemnit de d part la retraite calcul e sur la base de l indemnit de licenciement etc devient difficile contr ler le nombre de demandes de d part en pr retraite augmente li un certain d senchantement de la part des salari s concernant le secteur et son avenir La mobilit permet encore des reclassements vers d autres secteurs du m me bassin et les n gociations financi res
175. arts de ses exportations sur le march europ en Cette quasi uniformit tend montrer que l Europe des 27 constitue un march particuli rement int gr en mati re de production et de commerce de produits chimiques les deux tiers des exportations et les trois quarts des importations tant r alis es sur cette zone En mati re de balance commerciale on constate le poids relativement important de l Allemagne avec dans une moindre mesure celui de la Belgique et de la France les autres pays ayant une INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 18 balance quilibr e ou n gative Ceci pourrait s expliquer par le fait que les entreprises leaders de la chimie allemande s inscrivent dans une strat gie plus globale et tourn e vers l ext rieur s appuyant sur des sites en Europe mais aussi en dehors de l Europe aux tats Unis et en Chine notamment Cette strat gie b n ficie d une politique R amp D traditionnellement plus dynamique puisque l Allemagne affiche un taux de d penses R amp D de 2 9 contre 2 4 pour la France 1 6 pour la Grande Bretagne et moins de 1 pour les autres pays consid r s ce titre la recherche allemande se caract rise par une meilleure osmose entre recherche fondamentale recherche appliqu e et entreprises et ce d s le syst me de formation coles sp cialis es instituts type Fraunhofer A contrario la situation de la recherche fran aise est s
176. ation 1 1 15 1 1 15 1 0 002 0 20 0 20 endog nes qualification effort d investissement 3 6 3 6 0 3 3 0 2 0 013 0 00 0 31 taux d externalisation 0 1 1 2 0 5 0 5 0 006 0 72 0 30 taux moyen de croissance 1 30 1 65 annuelle si gt 0 effet attendu positif si lt 0 effet attendu n gatif Lecture du tableau Dans le cadre du sc nario de r f rence si l on consid re le prix du Kwh sa valeur actuelle est de 55 c MWh centimes d euros par m gawatt heure colonne R f sa valeur pr visionnelle en 2012 est estim e 65 colonne 2012 ce qui se traduit par un indice n gatif de 1 en 2012 et 0 4 en 2020 colonnes indice 2012 et 2020 Cette estimation s explique par l hypoth se selon laquelle les entreprises auront progressivement pris la mesure de l augmentation des co ts nerg tiques et l auront traduite dans leurs prix ou auront trouv des actions correctives Le coefficient de pond ration correspondant la variable prix du kwh est de 0 005 colonne pond ce qui se traduit par un impact sur le taux d volution du CA de 0 5 pour la p riode 2005 2012 1 x 0 005 et 0 20 pour celle allant de 2012 2020 0 4 x 0 005 Le taux final d volution du CA s obtient en sommant chaque contribution positive ou n gative associ e chaque variable Cette sommation aboutit un taux moyen de croissance annuelle de 1 30 pour la s quence 2005 2012 et de 1 65 pour 2012 2020
177. ation du travail de la d mographie interne de la gestion des ressources humaines de la gestion des emplois des comp tences de la mobilit et des carri res une tude prospective dix ans donnant lieu la production de perspectives d volution des m tiers des diff rents secteurs de la branche des pr conisations pour guider les partenaires dans leurs choix d orientations et de mesures d accompagnement sur les champs de la formation et de la gestion des parcours professionnels avec l laboration d actions exp rimentales cibl es Les trois r sultats attendus structurent la pr sentation de ce rapport qui comporte une premi re partie d tat des lieux une deuxi me partie d analyse prospective et une troisi me partie de pr conisations en mati re de gestion des ressources humaines et de formation Pour r ussir le passage d une vision prospective dix ans argument e la gestion pr visionnelle moyen terme des ressources humaines et des comp tences plus pr cise et plus op rationnelle le parti a t pris de pr senter les pr conisations sous forme d un sch ma directeur des ressources humaines SDRH pour la branche des industries chimiques 1 7 P p 2 2 E z C est autour de ces trois productions que s est organis e la d marche d tude dont la m thodologie d taill e est pr sent e en annexe 3 PRESENTATION DE LA BRANCHE DES INDUSTRIES CHIMIQUES Le ciment d
178. aturellement t constitu d op rateurs de la formation continue de membres de l OPCA de responsables formation des entreprises du secteur de l industrie chimique Le point de vue des b n ficiaires est refl t par les r sultats des phases ant rieures notamment de l enqu te par immersions en entreprises La conduite des groupes de travail Ce groupe avait pour objectif de d finir les bases d un cahier des charges de la formation selon les axes d finis par le projet de SDRH R ponses de la formation continue aux volutions des comp tences notamment au regard des profils d crits dans la premi re partie du compte rendu de l atelier GRH R ponses de la formation continue aux besoins li s la prise en charge des volutions de carri re nouveaux formats de formation li s la loi de 2004 passeport VAE et des mouvements des emplois sensibles contenus transverses anticipation de passerelles Comme pour la formation initiale le groupe de travail a d abord r uni l ensemble des participants pour la demi journ e et a ensuite t subdivis en 2 sous groupes sous groupe comp tences sous groupe ing nierie L ensemble des travaux r alis s au cours de cette phase 3 a permis de compl ter certains l ments d tat des lieux relatifs la GRH et la formation Ces derniers sont n anmoins essentiellement refl t s dans la r daction de la troisi
179. au sein ou en dehors de la branche attractivit Impulsion direction de l entreprise Coordination fonction RH Participation fonction RH et repr sentants du personnel Agir sur l ensemble des composantes de la r tribution par l tude des possibilit s d avantages sociaux sous formes d appui au salari dans sa vie quotidienne par exemple services de conciergerie cr ches accompagnement des jeunes parents gt d appuis du salari dans la gestion de sa carri re entretien aide au bilan encouragement individuel ou d entreprise la VAE gt d am lioration des conditions de travail par l am nagement des espaces de travail et par la mise en uvre de pratiques de management participatif gt d int ressement des salari s notamment dans le prolongement de l accord de branche relatif la loi du 30 d cembre 2006 Impulsion direction de l entreprise Coordination fonction RH Participation fonction RH Am nager les modalit s de contribution des seniors proposition de situations de travail innovantes et motivantes en tenant en compte de la p nibilit et des aptitudes organisation de l implication des seniors dans la fonction tutorale Am nager les modalit s de r tribution des seniors r introduction de perspectives d volution salariale et plus largement de r tribution au del de 50 ans r flexion sur les possibilit s de cumul de r mun
180. aux standards occidentaux connaissant parfaitement les besoins locaux LE MOYEN ORIENT Les pays du Moyen Orient principaux fournisseurs mondiaux en p trole et en gaz d veloppent galement leur offre dans le domaine de la p trochimie La p trochimie du Moyen Orient tire un avantage comp titif consid rable principalement en crackant de l thane tandis que ses concurrents ont recours au crackage des naphtas issus du p trole notamment en Europe et de fa on moins importante aux tats Unis En fonction de l volution des cours du brut qui d terminent ceux des naphtas les retournements de la conjoncture p troli re peuvent modifier consid rablement ce diff rentiel largement amplifi en p riode de cours lev s de p trole comme c est le cas depuis 2004 Selon une tude du CEFIC une augmentation de la production du Moyen Orient de plus de 10 par an peut tre envisag e d ici 2010 La production d thyl ne pourrait notamment y atteindre 50 de la production mondiale 10 Source CEFIC Horizon 2015 perspectives for the european chemical industry mars 2004 NTERFACE DGEEP CPNE des indi ac Chine rannort fina Mai 9008 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 22 Les variations des prix des mati res premi res et de l nergie volution des prix des nergies consomm es par l industrie en France indice base 100 en 2000 80
181. avance sur l acc l ration des ruptures technologiques Dans cette optique par exemple produire du chlore en utilisant une nouvelle technologie devient possible condition d int grer le temps du retour sur investissement qui peut se compter en dizaine d ann es Croissance externe d autres acteurs In os par exemple d veloppent une strat gie qui pourrait tre qualifi e de capitalistique en int grant travers des montages des structures d j performantes Cette strat gie repose sur une logique d arbitrage dans le choix des entreprises identifi es comme potentiellement porteuses et ce quels que soient leur localisation et leur secteur de production In os investit par exemple dans la fili re chlore PVC m me si leur segment de pr dilection reste la chimie de sp cialit Il est aujourd hui trop t t pour analyser l ensemble des cons quences positives comme n gatives de la seconde strat gie Si la comp titivit court et moyen terme est privil gi e l arriv e des fonds de pension et d acteurs purement financiers entra ne toutefois galement une transformation du fonctionnement des entreprises avec en particulier la mont e en puissance du marketing Celui ci devrait sans doute se renforcer dans les ann es venir avec une segmentation des march s et une orientation d avantage marqu e vers le consommateur final sur la base des mod les d velopp s par la grande distribution Cette volu
182. ble bien qu en voie d am lioration gr ce aux travaux d harmonisation autour du R pertoire national des certifications professionnelles RNCP et la construction d un cadre europ en des qualifications Les tudiants ou futurs tudiants en formation initiale de chimie confirment d ailleurs ce manque de lisibilit notamment sur les passerelles qui existent ou non d un cursus l autre d une sp cialisation l autre d une branche l autre Mais ils s estiment dans le m me temps suffisamment bien form s et autonomes pour affronter des opportunit s vari es d insertion Malgr un nombre suffisant l chelle nationale en principe de personnes qualifi es on constate localement des difficult s de recrutement au niveau de certains territoires de certaines activit s Cela traduit sans doute la faible mobilit des candidats mais peut relever aussi d une m connaissance des possibilit s d insertion et des avantages offerts Certains profils notamment les masters souvent tr s g n ralistes peinent trouver leur place dans les entreprises des industries chimiques En cours de carri re les salari s se montrent souvent peu mobiles conservent longtemps le m me type de poste jusqu risquer la d motivation La responsabilit peut en incomber l entreprise qui ne stimule pas suffisamment les mobilit s et n encourage pas les projets d volution comme aux salari s
183. blics Les grandes entreprises sont galement impliqu es dans ce dispositif dans le cadre du Small Business Investment Companies compos par des grands groupes cautionn s par la Small Business Administration Ceux ci jouent pour ainsi dire le r le de grands fr res en finan ant le d marrage et la croissance des PME travers l octroi de cr dits privil gi s et la possibilit de participation au capital Des abattements sur l imp t sur les soci t s rendent un tel partenariat attractif pour les grands groupes 17 La branche est compos e d un nombre important de PME dispers es au sein de sous secteurs eux m mes nombreux 128 a E gt 7 Zinc 2 1 4 Ce sc nario de l aide au d veloppement des PME est galement pr conis par un rapport du conseil d analyse conomique in Une Strat gie PME pour la France de J P B tb ze et C Saint Etienne Conseil d analyse conomique La documentation fran aise 2006 Tous secteurs confondus les PME sont pr sent es comme ne b n ficiant pas des aides suffisantes pour am liorer leur productivit elles repr sentent 65 des effectifs mais ne concentrent en revanche que 15 des subventions pour la R amp D Dans le m me temps les grands groupes concentrent les financements et subventions pour la R amp D octroy s dans l optique de consolider leur position face la concurrence mondiale de plus en plus forte Rapport final Mai 2008 85 La question resterai
184. burants Conseil G n ral des Mines Inspection g n rale des Finances Conseil g n ral du G nie rural des eaux et for ts 2005 Strat gie de l UE en faveur des biocarburants Commission europ enne 2006 Sector Futures The chemicals sector European Foundation for the Improvement of Living and Working Conditions 2005 Tableau de bord des industries chimiques Document de travail Observatoire Prospectif des m tiers des qualifications et de la diversit des Industries Chimiques OPIC d cembre 2006 Tableau de bord des industries chimiques redress et stabilis OPIC janvier 2008 Technologies cl s 2010 Minist re de l conomie de l Industrie et de l Emploi 2006 Articles La chimie fran aise face au d fi mondial revue Industries n 110 janvier 2006 Les 4 pages des statistiques industrielles SESSI DGE Le caoutchouc industriel mai 2003 La concentration des groupes au centre des volutions des secteurs de l industrie juin 2006 Un quart des entreprises innove ao t 2006 La chimie organique confront e la flamb e du prix du p trole juin 2006 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 295 1 t Statistiques publiques CEREQ Portait Statistique de Branche Chimie hors pharmacie Donn es sur les effectifs et la production par secteurs de l industrie chimique 1987 2006 SESSI Enqu te Annuelle d Entreprises 2004 2005 2006
185. c n cessaires sur ce que peut ou ne peut pas fournir le secteur agricole Les risques associ s LES RISQUES INHERENTS A LA RECHERCHE Le d veloppement de la R amp D comporte galement certains risques et inconv nients Le premier d entre eux est li au fait qu il s agit d un pari sur l avenir et qu il engage un volume investissements et de savoir faire cons quents pour un aboutissement qui n est pas garanti d t ts et d f t bout t est t De plus la faisabilit et le d veloppement l chelle industrielle ne sont galement pas assur s par exemple certaines innovations talentueuses sont d couvertes en France mais exploit es ailleurs Enfin certains produits ou proc d s innovants peuvent pr senter un risque pour l environnement comme cela vient d tre voqu propos des nanotechnologies DES PERFORMANCES DANS L INNOVATION AU GRE DES INITIATIVES Dans ce sc nario ce n est pas sous l impulsion volontariste de la branche des industries chimiques fran aises ou selon une politique nationale de d veloppement des innovations que se d velopperont principalement les nouvelles technologies qui devraient s imposer une ch ance plus lointaine quelle que soit la place de l Europe dans ces d veloppements En revanche ces innovations trouveront leur place sans que cela rejaillisse n cessairement sur le potentiel de d veloppement de la France gr ce l initiative des
186. ccesseurs doivent tre identifi s l habitude de travailler en r seau savoir d gager du temps pour travailler sur le long terme l existence d une approche commune pour les exportations l existence d un syst me productif local SPL permettant la mutualisation de moyens RH expertise sur une r gion du monde 129 la capacit des PME du r seau grossir les PME se trouvent souvent confront es une absence de capital financier Une capacit mobiliser des investissements Pour assurer la mise en uvre de coop rations sur le long terme l tat pourrait op rer un effet de levier travers le financement des premi res d penses du r seau en cr ation par exemple salaire d un secr taire g n ral sur 3 ans permettant de d montrer aux entreprises que le r seau peut apporter des avantages comp titifs importants LA RECHERCHE D UNE SOLUTION A L EGARD DES PME DE MOINS DE 50 SALARIES ET DES TPE Il existe un d calage entre l intention de faire franchir un seuil et d organiser la mont e en puissance de PME encore trop petites mais susceptibles d atteindre la taille critique et la r alit d une myriade de TPE PME fran aises 79 d entreprises de moins de 50 salari s dont beaucoup escomptent encore un d veloppement Or ces derni res repr sentent aussi quand elles arrivent se positionner durablement sur le march le r servoir d emplois qui a Les crit res repris dans ce
187. ce 80 de la production des mati res plastiques porte galement sur les thermoplastiques La rapidit de leur mise en uvre et la possibilit de r utiliser les d chets de production ont favoris leur emploi Lorsque l on chauffe des thermoplastiques ils deviennent mall ables et p teux En se refroidissant ils se solidifient et peuvent nouveau tre fondus Les thermodurcissables ils repr sentent 20 du march mondial des plastiques et 7 de la production fran aise Capables de supporter des temp ratures sup rieures celles des thermoplastiques leur transformation est n anmoins plus longue Les plastiques techniques ils sont destin s des applications tr s techniques en raison de leurs propri t s Le segment en quelques chiffres R partition des effectifs et des tablissements par code NAF selon le p rim tre du CEP Part des Code NAF Part de tablissements Secteur salari s en en 2005 2005 24 1 A Fabrication de gaz industriels 9 55 15 17 24 1 C Fabrication de colorants et de pigments 5 64 4 87 24 1 E Fabrication d autres produits chimiques inorganiques de base 14 88 12 18 27 4 C Production d aluminium 5 68 3 88 Sous total chimie min rale 35 75 36 1 24 1 J Fabrication de produits azot s et d engrais 7 86 15 84 24 1 G Fabrication d autres produits chimiques organiques de base 36 13 27 80 24 1 L Fabrication des mati
188. ce des m thodes p dagogiques repose sur l identification des styles d apprentissage des individus adaptation de la p dagogie chacun et des cat gories d acteurs adaptation de la p dagogie une cat gorie d acteurs partageant un niveau de qualification ou un environnement professionnel Un accompagnement des acteurs cl s dans la r flexion sur les m thodes p dagogiques privil gier selon la cible est n cessaire accompagnement de la fonction RH dans l laboration Acteurs par niveau d implication Impulsion Minist re de l Economie de P Industrie et de l Emploi Minist re de l Education nationale Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche branche professionnelle OPCA conseils en r gion Coordination organismes de formation initiale et continue Participation enseignants entreprises salari s INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 242 MESURE 6 COMMUNICATION ORIENTATION Donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche Objectifs et enjeux 1 2 Faciliter le recrutement de nouvelles comp tences en offrant une image positive et une plus grande lisibilit des carri res au sein du secteur Promouvoir la visibilit et l attractivit des m tiers et des parcours professionnels au sein des industries chimique
189. ce segment est galement per u comme incertain en raison des nombreuses r organisations et restructurations qui s y d roulent Enfin les vagues de d part en retraite peuvent aussi expliquer ces difficult s de recrutement Toutefois les autres segments ne sont pas pour autant pargn s par la p nurie de main d uvre comme le montre les autres chiffres 48 30 pour le segment des produits chimiques de consommation et 43 40 pour celui de la parachimie Il existe galement des facteurs plus positifs susceptibles de rendre compte de ces tensions sur le recrutement En effet la consultation men e lors des ateliers r gionaux indique que ces tensions r sultent galement du d veloppement d activit s nouvelles initiatives innovantes mises aux normes Toujours est il que le contexte d ensemble de l industrie chimique reste et restera pour quelques ann es encore marqu par des difficult s de recrutement INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 66 DES DIFFICULTES DE RECRUTEMENT QUI EPARGNENT LES TRES PETITES ENTREPRISES Rencontrez vous des difficult s de recrutement pour pourvoir certains postes classement des entreprises par taille 250 et plus De 100 249 De 50 99 De 10 49 De1 9 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 E Oui E Non Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des en
190. ces Comp tences Comp tences en Comp tences Connaissance du manag riales techniques de techniques de recherche et commerciales HSQE informatique et linguistiques secteur d activi fabrication marketing d veloppement bureautique des entreprises clientes Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 14 0 des entreprises de 1 9 salari s ont prioritairement fait porter leur effort de formation sur le d veloppement des comp tences manag riales La distribution des comp tences prioritaires selon la taille de l entreprise fait ressortir de nombreux carts En effet plus la taille de l entreprise est importante plus les comp tences linguistiques li es au management aux questions HSQE la bureautique informatique et aux techniques de fabrication apparaissent comme prioritaires tandis que la part des comp tences sur la R amp D varie en sens inverse et atteint son maximum pour les PME et TPE davantage tourn es vers l innovation 26 5 et 23 7 pour les TPE et PME contre 10 pour les 250 et plus La part de la connaissance du secteur d activit des entreprises tend galement mais dans une moindre mesure tre plus importante pour les TPE et PME Les comp tences en techniques de Marketing affichent un peu moins de dispersion et fluctuent entre 5 et 13 3 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport
191. cher des projections Comme le pr cisent les experts dans leur travail l analyse conom trique et notamment les projections du CA ont t r alis es de telle sorte qu elles soient coh rentes au regard de celles issues de l tude prospective UIC Cette tude portant sur les p riodes 2005 2012 et 2012 2020 tablait sur des taux de croissance respectifs de 1 3 et 1 6 taux et p riodes que l on retrouve dans les projections de l analyse conom trique pr sent e ici La page suivante pr sente le tableau des variables d impact concernant le sc nario de r f rence assorti d une clef de lecture Sc nario de Variables d impact r f rence Corr lation ref 2012 indice 2012 2020 indice 2020 pond 2005 2012 2012 2020 historique 1996 2005 croissance du PIB 21 1 9 2 0 1 26 1 68 pri du Ewi RE 55 65 1 65 0 4 0 005 0 50 0 20 pour l industrie prix du naphta tonne 850 1250 1 1100 0 4 0 005 0 50 0 20 parit 1 5 1 2 1 1 1 0 3 0 015 1 50 0 45 Variables N j taux d exportation 85 80 75 exog nes indice de r glementation 0 1 1 0 5 0 5 0 006 0 60 0 30 indice d attractivit des 0 1 1 12 12 0 002 0 20 0 24 infrastructures taux de pr l vements 172 15 5 1 14 6 0 8 0 012 1 19 0 96 obligatoires ou SRE RAD 25 2 5 1 2 6 1 0 003 0 30 0 30 indice d innovation 1 1 0 8 0 7 0 7 0 003 0 23 0 21 variables indi i N indice de form
192. chimiques protection comp titivit catalytiques puisqu elle augmente la s lectivit des de l environnement xelera r actions et enfin la diminution de la raffineries quantit de r actifs utilis s y Industrie chimique au sens x Les biotechnologies industrielles ou mq 3 r P les de large industrie agroalimentaire Does es biotechnologies blanches sont comp titivit S textile f Biotechnologies l application de la biotechnologie pour PO k Industries et s i AL Pr vision passage de 5 10 industrielles les proc d s et la production de produits agroressources et chimiques de mat riaux et d nergie enzymes et micro organismes 20 de la production totale des industries chimiques en 2010 Agroressources et biotechnologie Chimie analytique La chimie analytique permet de s assurer de la qualit des mati res premi res v rifier le bon d roulement de la fabrication pour enfin analyser le produit fini avant de le commercialiser C est sur la chimie analytique que s appuie l assurance qualit Industrie chimique au sens large CNRS Universit s grandes coles Nanotechnologies Les nanotechnologies naturelles ou artificielles partent des atomes pour les assembler entre eux On parle de nanomat riaux jusqu la taille de 100 nanom tres Ensemble de l industrie travers la production de nano objets nanotubes de carbo
193. chimiques se situent avec une part des effectifs de 6 3 dans la fourchette haute de l ensemble des activit s industrielles fran aises La branche n atteint toutefois pas les ratios affich s par les secteurs industriels les plus dynamiques en la mati re titre de comparaison les secteurs de l a ronautique des industries pharmaceutiques et des t l communications consacraient en 2004 un peu plus de 20 de leurs effectifs des activit s de R amp D DES DISPARITES SECTORIELLES MARQUEES CONSECUTIVES A L HETEROGENEITE DES ACTIVITES DE LA BRANCHE L analyse plus fine de la r partition des effectifs au niveau des quatre segments de la branche tend faire merger certaines disparit s R partition des effectifs par famille professionnelle selon le segment divers tertiaire chimie 28 79 18 40 erd produits chimiques de consommation chimie des interm diaires et des sp 4 86 chimie de base 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 HR amp D M Laboratoire O Fabrication O Technique W Commercialisation E Logistique globale M QHSE O Gestion Administration Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture la famille R amp D repr sente en moyenne 28 79 des effectifs des entreprises du segment recherche et service La famille R amp D Comme l on pouvait s y attend
194. complexifi s Mais du fait des red ploiements des personnels des laboratoires vers les m tiers de la qualit d une part et le d veloppement des comp tences de l ensemble des personnels en mati re de s curit environnement et assurance qualit d autre part le renforcement de ces comp tences ne semble pas devoir entra ner de recrutements substantiels Il s agit donc bien d une transformation en cascade de profils existants associ e un renforcement de comp tences plut t que de l apparition de nouveaux m tiers Les comp tences pour la performance au quotidien Les intentions de d veloppement des comp tences de la part des entreprises consult es par questionnaire concernent les besoins ressentis dans la situation actuelle et sont ax es sur le court terme horizon de 3 5 ans Les accents mis sur certaines comp tences diff rent donc de ce que les experts raisonnant sur les besoins plus long terme mettent en valeur Leurs priorit s rejoignent en revanche les besoins enregistr s de fa on plus d taill e lors de l enqu te qualitative sur sites ou aupr s des DRH pr c demment voqu s propos des activit s et profils mergents Les comp tences d velopper en priorit selon ces entreprises sont les comp tences manag riales 26 5 d entreprises les placent au premier rang les comp tences techniques de fabrication 19 3 des entreprises les placent au premier rang les comp tences d
195. conditions financi res acceptables mais des pratiques de reclassement plus contrast es LES LICENCIEMENTS La lente rosion du secteur s est acc l r e depuis trois ans et se traduit par des plans de sauvegarde de l emploi de grands groupes Ainsi en Alsace entre 2004 et 2007 7 tablissements ont t ferm s entra nant la suppression directe de 580 emplois Dans les pratiques rapport es il convient toutefois de distinguer les groupes mettant en uvre une vision industrielle sur le long terme et ceux plut t concentr s sur une logique financi re court ou moyen terme Les n gociations permettent d aboutir des compensations financi res convenables mais les efforts de reclassement sont tr s variables quand ils existent et chouent fr quemment r ins rer les personnes 48 Certaines conventions collectives dont la chimie ayant adopt une grille indiciaire sur la base de 38 heures hebdomadaires les donn es pr sentes dans le tableau ont toutes t ramen es une base de comparaison commune de 35 heures hebdomadaires Source Fran ois Gissinger Pr sident de l UIC Alsace in Mutations conomiques l industrie chimique 20 f vrier 2007 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 De fa on g n rale c est l emploi de production le moins sp cialis qui est touch statistiquement il subit une d croissance constante et les sal
196. cr ation d un Small Business Act cf plus loin sur le mod le de ce qui se pratique aux tats Unis destination des PME la r flexion sur un dispositif de formation ajust ces choix d innovation Le seul leadership de l tat en mati re de R amp D ne para t que peu cr dible aux experts Toutefois dans une vision optimiste l horizon 2020 la conjonction des initiatives priv es des groupes et entreprises relan ant leurs pratiques de R amp D d un appui de la branche rendant visibles les opportunit s de court terme comme les activit s d avenir et accompagnant les PME voire les TPE pour qu elles s inscrivent pleinement dans des strat gies porteuses du soutien de l tat pour encourager les bonnes initiatives veiller la coh rence et au marketing de l offre nationale impulser et coordonner les r flexions et investissements plus long terme permettrait la R amp D de jouer v ritablement le r le majeur qui constitue la seule possibilit pour la branche en France d une sortie par le haut LE PARI SUR UNE ECONOMIE PLUS SELECTIVE Des mesures pour sortir de la logique court termiste l heure actuelle des pans entiers de portefeuilles d activit s y compris ceux d acteurs historiques de la chimie sont c d s des fonds d investissements Ces derniers privil giant une vision strat gique essentiellement fond e sur la rentabilit financi re court
197. cte et adapter en cons quence le syst me de formation et de reconnaissance des acquis La loi du 4 mai 2004 sur la formation tout au long de la vie et le dialogue social a permis de mieux r aliser comment se construisent les comp tences et les parcours professionnels Le regard sur les acquis de chaque individu au fil de son parcours personnel doit continuer voluer dans les industries chimiques La vision traditionnelle de la formation impr gne encore largement les mentalit s les pratiques et les choix Pourtant la pluralit des lieux et des modes d apprentissage la l gitime valorisation de l exp rience le r le du terrain sont reconnus comme structurants dans la fa on dont il faudra d sormais penser la formation des parcours individualis s discontinus donnant lieu une tra abilit organis e et un syst me d valuation et de reconnaissance assoupli mais fond sur des r f rentiels partag s Si la philosophie est belle la m tamorphose du syst me l articulation entre la formation initiale et continue voire la disparition de toute fronti re entre les deux est loin d tre accomplie Les industries chimiques qui dans certains domaines impliquent de nombreux savoirs d action ont des b n fices particuliers attendre de la mise en uvre des r formes n cessaires Le syst me de formation et de validation construire ne devrait plus permettre qu une branche se trouve face des constats d
198. cteurs institutionnels impliqu s dans l exploitation de statistiques organismes de formation initiale et continu r seau des anciens l ves prescripteurs fonction RH branche professionnelle Am liorer le processus de recrutement et la mobilit des salari s Offrir les moyens de mieux identifier les fili res de recrutement externe et les viviers de comp tences en interne Cr er des outils de suivi des volutions emploi formation et constituer des bases d information besoins r gionaux de comp tences par exemple pour accompagner les DRH dans la gestion de la mobilit Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination branche professionnelle et fonction RH Participation acteurs institutionnels impliqu s dans l exploitation de statistiques organismes de formation initiale et continu r seau des anciens l ves prescripteurs fonction RH branche professionnelle Conditions de r ussite Veiller la coordination des acteurs impliqu s de mani re garantir la coh rence du dispositif de communication tant sur le fond que sur la forme V hiculer l id e de formation tout au long de la vie afin de faire ressortir la richesse et la diversit des dispositifs et des parcours dans l optique d une v ritable gestion de carri re Concevoir des supports et des contenus de communication adapt s aux profils et aux attentes des diff re
199. curit Cette l vation des qualifications se traduit dans l volution de la composition des effectifs de la fabrication 19 3 d ing nieurs et cadres en 2005 contre 14 2 en 1997 un taux galement sup rieur celui de la moyenne en France o les cadres et assimil s repr sentent 14 de la population active UNE PRESENCE TOUTEFOIS DOMINANTE DES PROFILS DE NIVEAU V DONT IL CONVIENT DE TENIR COMPTE Ceci ne doit pas occulter le fait que les ouvriers et employ s restent une cat gorie particuli rement nombreuse surrepr sent e par rapport au niveau national cette fois et qui correspond des niveaux de qualification moins lev s Certaines entreprises souhaiteraient ainsi pouvoir accro tre les recrutements de profils BEP maintenance mais surtout m tiers des industries chimiques pour des postes d op rateurs travaillant sur des unit s de production encore faiblement automatis es Celles ci constatent toutefois que le nombre de titulaires du dipl me s ins rant dans le march du travail reste tr s limit les tudiants privil giant la poursuite de leurs tudes Mais dans les faits le dipl me privil gi par la grande majorit des entreprises au niveau des recrutements d op rateur de production est le Bac pro d une part parce que la demande est de plus en plus qualifi e d autre part parce que les l ves des fili res BEP MIP tendent favoriser une poursuite de leurs tudes Un man
200. d effectifs appara t comme peu pr s stable tous types d entreprises confondus il varie entre 9 4 et 15 6 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 50 Restructurations et informatisation de l outil de production comme causes principalement voqu es pour expliquer cette rosion r guli re de l emploi volutions organisationnelles et financi res ayant impact les entreprises au cours des cinq derni res ann es classement par segment Un rachat par un d investissement L informatisation et l automatisation des outils dans la R amp D et l innovation Des externalisations de certaines fonctions Des restructurations 40 E chimie de base M parachimie produits chimiques de consommation M divers tertiaire chimie Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 5 7 des entreprises du segment divers tertiaire chimie ont connu un rachat par un fond d investissement au cours des cinq derni res ann es Globalement deux facteurs d volution ressortent de ces r sultats tous segments confondus les restructurations et l informatisation automatisation des outils Ce dernier facteur concerne plus particuli rement les segments de la chimie de base puisque 39 3 des entreprises de ce segment d clarent avoir r alis une automatisation de leur outil de prod
201. d hui analys e sous l angle du ratio efficacit co t analyse de la qualit des prestations internes et ou externes r alis es par rapport au co t engendr Il convient toutefois de noter que l analyse de l efficacit repose encore quasi syst matiquement sur une tude de la satisfaction des stagiaires valuation chaud et encore trop rarement sur une analyse de l impact de la formation sur la performance des salari s valuation froid Or les recherches sp cialis es montrent que la corr lation entre la satisfaction des apprenants et l impact de la formation sur les pratiques professionnelles est difficile tablir Un appareil de formation continue consid r comme performant mais qui doit encore s adapter la formation tout au long de la vie Le syst me de formation continue s appuie sur des op rateurs d di s et exp riment s dans la mesure o la branche constitue un acteur industriel historiquement bien implant sur le territoire national Les formations sectorielles sp cialis es sont identifi es comme performantes La p rennit des activit s reposera aujourd hui plus fortement qu hier sur l existence de r serves de comp tences La GPEEC et la formation sont ainsi appel es jouer un r le crucial au regard du d veloppement de la R amp D et des technologies pr servant l environnement dans la mesure o ces th mes font na tre un besoin de r activit et d adaptabilit
202. d j en marche enregistre les plus hauts scores de probabilit tous experts confondus INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 146 les crit res d achat qui seront d terminants pour la population en 2020 et le sont d j dans les secteurs des produits chimiques de consommation qui en tiennent compte du fait de leur relation directe avec le client final Dans tous les cas des opportunit s semblent tre offertes pour la chimie Des marges de man uvre existent en particulier pour intensifier l offre de services chimiques aux industries traitement de l eau de lair captation de CO et les r ponses au questionnaire montrent que des entreprises s orientent vers ces cr neaux LA REGLEMENTATION EN MATIERE D ENVIRONNEMENT ET DE SANTE DES RISQUES INEGALEMENT PARTAGES Le choc de REACH est en voie d tre d pass sa mise en uvre s acc l re malgr les r actions plus tardives de certains secteurs et des cons quences lourdes en d but de p riode retards de mise sur le march de certains produits et disparition de certains autres Ces cons quences p sent diff remment sur le sort des entreprises selon leur taille le niveau de concentration de l activit et de rationalit de l organisation qui cr eront la diff rence concurrentielle un risque significatif est signal pour les PME fran aises de certains secteurs comme les encres peinture et vernis Le
203. d le valable pour l ensemble des segments Ce mod le montre que le tutorat et surtout la formation en pr sentiel constituent les deux modalit s de d veloppement de comp tences les plus utilis es cela correspond aux modalit s les plus classiques et fr quentes dans la quasi totalit des branches professionnelles m me si d autres modalit s sont en progression notamment dans les services On trouve ensuite la formation en alternance et les apprentissages informels ces derniers au regard des r sultats de l enqu te qualitative n tant pourtant que tr s rarement pens s et organis s 7 JI ne s agit naturellement pas de chercher formaliser les apprentissages informels mais d organiser le travail de fa on le rendre apprenant pour tous INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 92 Modalit s de d veloppement des comp tences privil gi es par les entreprises classement par taille De1 9 12 9 De 10 49 10 8 12 2 De 50 99 De 100 249 250 et plus ce Tutorat prise E formation Formation en Formation en Apprentissage Coaching Groupes Autre en charge d un formation en pr sentiel alternance s informels sur accompagnem d changes et salari par un ligne CD rom classique le tas ent d analyse de autre etc stage individualis pratiques Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises
204. dables et de ne contribuer que faiblement l mission de gaz effet de serre Dans ce contexte l UIC s est engag e faire passer les approvisionnements en mati re renouvelable de 7 15 d ici 2018 Le probl me est tout autre concernant l utilisation de ressources v g tales en tant que source d nergie les choix strat giques op r s en France orientent la production v g tale vers la consommation automobile notamment travers les deux fili res de production parall le le biodiesel et l ETBE lanc es au d but des ann es 90 et non vers la consommation industrielle L volution des cours des monnaies un facteur d influence pour les r sultats des groupes Comme dans la plupart des march s industriels le dollar constitue la monnaie de r f rence pour les produits chimiques Malgr la pr sence d instruments de couverture la parit euro dollar largement favorable l euro le seuil de 1 50 USD pour 1 euro tant pour la premi re fois franchi au cours de l ann e 2007 limite la comp titivit des produits europ ens Si cette situation devait persister elle pourrait contribuer fragiliser durablement l industrie europ enne non seulement vis vis des concurrents am ricains mais galement vis vis d autres pays troitement li s au dollar am ricain tels que les pays du Moyen Orient La sensibilit du secteur la fluctuation de la demande industrielle Une caract ristique
205. de 10 salari s au d triment des autres cat gories En revanche lorsque l on d taille plus finement la segmentation on rel ve un d calage manifeste au niveau du rapport entre TPE et PME comme le montre le tableau suivant On constate que celui ci s inverse de l chantillon aux donn es de l OPIC puisque les TPE sont sous repr sent es dans l chantillon 28 9 contre 48 contrairement aux PME 40 1 contre 31 2 Entreprises Echantillon Echantillon Nb total d entreprises En OPIC OPIC De 1 9 salari s 122 28 9 1837 48 De 10 49 salari s 167 40 1 1192 31 2 De 50 99 salari s 41 9 2 280 7 3 De 100 249 salari s 46 11 4 277 72 250 et plus 38 10 3 242 6 3 Test n 2 Analyse compar e par taille et effectif Le test propos ci dessous consiste projeter les effectifs des cat gories de l chantillon en multipliant par le ratio de proportionnalit suivant Nombre d entreprises de la cat gorie au niveau national selon OPIC nombre d entreprises de la cat gorie au sein de l chantillon Exemple Au sein de l chantillon les entreprises comptant 1 9 salari s affichent un effectif de 719 salari s On en recense 122 dans l chantillon et 1837 au plan national selon l OPIC L effectif projet s l ve donc 719 x 1837 122 10 826 salari s Entreprises Effectif salari s Effectifs projet s Eff
206. de modifications y voient un handicap qui pourrait les contraindre renoncer une part de leurs innovations La mutualisation d un certain nombre de moyens la plateformisation de services la mise disposition de sch mas de s curisation juridique commencent faire l objet d initiatives et d exp rimentation Mais ces exp riences en sont dans la plupart des cas encore au stade des projets m me si la mise en place des p les de comp titivit a permis de cr er les conditions favorables leur mergence dans les r gions concern es Il s agit d un probl me tr s important pour la branche qui doit accompagner la cr ation des conditions de viabilit de ses entreprises dans un environnement r glementaire complexe Un nouveau r pertoire des m tiers facteur d identit et de mutualisation Les pratiques des entreprises de la branche pour beaucoup des PME en mati re de gestion des ressources humaines et des comp tences pourraient tre optimis es m me si les pratiques des grandes entreprises souvent plus d velopp es en la mati re viennent parfois nuancer ce constat La mise disposition d un r pertoire des m tiers vise rapprocher des secteurs disparates en donnant voir l tendue des activit s exerc es mais aussi la continuit et la transversalit des fonctions 4 Le r pertoire des m tiers de l Observatoire prospectif de s industries chimiques peut tre consult partir d
207. de nouvelles fili res d emplois A forte valeur ajoute Erer rererere n arse rE N EE EET N N S NEE EEES TS E O TEE EI E E EREE D fi n 2 Des comp tences et des conditions de travail adapt es aux imp ratifs de d veloppement durable D fi n 3 Des ressources humaines pr par es temps aux volutions n cessaires de l appareil industriel D fi n 4 Des niveaux de qualification correspondant aux besoins r els des entreprises en volume et en COND ae S I a E A 197 D fi n 5 Des parcours professionnels s curis s pour toutes les cat gories de salari s dans tous les types EEE E E E T E E E E O E E E A E D fi n 6 Une gestion innovante et d cloisonn e des carri res des mobilit s et des ges D fi n 7 Une transmission r g l e des savoir falTessisrsrsistisesiksnrsstitsnks ieks nens aN SSON Sna N ETKA NESSAS EEANN EENEN E REEERE S Vers un sch ma directeur des ressources humaines SDRH de la branche des industries chimiques s s sssses1010 200 D nd mables divergences d IRT T ES un srstansntannNinanniuennnampnimuninuhonainaninsnnsaninnnenets Deux principales tendances dans les prises d pOsMiOTsssrisesitinrssskinsrersn aineks nra tannins its ASEEN RENSAS RENETTE soude La convergence sur trois constats traduire dans les mesures pour l emploi et la formation Le Sch ma Directeur des Ressources Humaines des industries chimiques siiisusisrisssisrsisensrriseiiisaii ESS DR
208. de r tribution suffisamment attractifs et quitables pour attirer de nouveaux profils et fid liser les salari s au sein de l entreprise Am liorer le management de la motivation des quipes en facilitant l adh sion des salari s aux contributions attendues Am liorer la transparence des syst mes de contribution et de r tribution Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication D velopper les d marches permettant de rendre objectifs les syst mes existants par la mise en place d outils d valuation de la contribution et de la r tribution r f rentiels d activit s de poste d finition des crit res et indicateurs de performance entretiens d valuation la formalisation et la diffusion de documents r f rents aupr s des salari s pr cisant les contributions attendues et les r tributions octroy es par l entreprise exemple clarification des grilles de r tribution Impulsion direction de l entreprise Coordination fonction RH selon la taille direction DRH managers Participation partenaires sociaux salari s prestataires ext rieurs de conseil S assurer des niveaux de r mun ration quitables et attractifs par l affichage et la clarification des syst mes de r mun ration et plus largement de r tribution quit interne la d finition des niveaux de r mun ration concurrentiels par l tude des pratiques de r mun ration observ es
209. demande des entreprises et les offres des op rateurs de formation es INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 9 La formation action une bonne r ponse aux besoins Les dispositifs de type formation action semblent par exemple se multiplier pour r pondre des demandes sp cifiques de la part des entreprises Un frein important ce d veloppement est toutefois voqu malgr des volutions de l imputabilit et la prise en charge partielle d activit s de pr paration et de conception l organisation actuelle du syst me de formation ne permet pas d assurer un financement de la partie ing nierie d velopp e par les op rateurs de formation la fonction R amp D des centres de formation En effet les op rateurs doivent l heure actuelle organiser des montages financiers lissage de l ing nierie sur le prix global des jours en face face p dagogique pour permettre de financer cette part d activit qui devient de plus en plus importante La p dagogie de l alternance un usage appr ci Les formations en alternance apparaissent comme la r ponse la plus vidente aux besoins de l entreprise la fois pour l efficacit de l apprentissage et pour l int gration du salari particuli rement du jeune Ces derni res ne sont pourtant mises en uvre que par moins de la moiti des entreprises Les raisons de cette d saffection so
210. des baisses respectives de 71 et de 69 et d autres secteurs ont connu une conjoncture l g rement d favorable les produits agrochimiques les peintures encres et vernis avec une baisse respective de 15 et 11 d un autre c t des secteurs se trouvent en plein d veloppement dont les produits chimiques usage industriel qui ont connu une hausse de leurs effectifs de 65 sur la m me p riode On constate galement une diversit des situations au sein du segment des produits chimiques de consommation avec d un c t les entreprises du secteur des savons et d tergents qui ont connu une importante p riode de restructuration entre 2001 et 2005 16 sur la p riode et de l autre les entreprises du secteur des parfums dont l volution des effectifs appara t positive 15 entre 1997 et 2006 Tous les acteurs consult s confirment l rosion r guli re des emplois et les acc l rations brutales engendr es par les repositionnements des groupes avec la fermeture de sites fermeture du vapocraqueur de Lacq fermeture annonc e de l un des deux vapocraqueurs du site de Carling La production est l activit la plus touch e par les restructurations entra nant des r actions en cha ne sur les activit s de maintenance et d administration La suppression d emplois concerne en priorit les op rateurs et plus g n ralement les profils les moins qualifi s mais avec la fermeture de sites l
211. des cons quences connues sur les emplois 138 L atsmentanonQuChiltre d alarme euro nitro ramener 141 L investissement dans d nouveaux DrOduIts 2 er EA E pes attraits EAA ARES 141 L investissement en capacit de production 142 Le d veloppement de services aux clients Une tendance globale la r duction des parts fran aises du march mondial 142 Des mouvements parfois pr visibles de d placement vers des zones de march plus porteuses sssesssessessssrssessses 143 Une utilisation accrue mais non dominante d nergies et de mati res premi re alternatives au p trole 143 Une place pour toutes les CHIMACS 4 5 04nresedhnsssdin sivsennfenieninpop an eni esse ni mn ei een en ASAS tte ion absent 145 Une fiscalit plus favorable aux nteprises reine ennemies 146 Un repositionnement des secteurs sous l impact des pressions de la soci t civile et de la r glementation en mati re d environnement et de sant 146 Le renforcement de la R amp D et de l innovation 148 l horizon 2020 un d croissance probable d s effectifs difficile estifmer ssssrinsententteteente entee 150 Les constats et perspectives pr visionnelles partir des intentions des entreprises consult es s ssssessssssisseresessesesees 151 Un paradoxe g rer la d croissance r guli re et organis e des effectifs des groupes associ e des difficult s conjoncture
212. des sp cialit s les Produits chimiques de consommation et enfin le segment Divers tertiaire chimie 8 L analyse r gionale qui prend la forme de 7 monographies Rh ne Alpes Haute Normandie Midi Pyr n es Provence Alpes C te d Azur Ile de France Nord Pas de Calais et Alsace fait l objet d un cahier sp cifique annex au rapport final INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 11 Cartographie des industries chimiques n air mati res premi res min ra nergie Gaz Colorants ct industriels pigments Autres produits Produits azot s min raux de et engrais base Commodit s interm diaires Parachimie produits de Produits agrochimiques performance Produits usage industriel C Chimie fine sp cialit s Produits pharma de base Savons et produits d entretien Peintures et vernis colles et g latines Biens de consommation Parfums et cosm tiques Clients grands publics quipementiers transformateurs distributeurs Automobile Electrique Agro alimentaire Pneumatiques Electroni Meubles Construction INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 Une vari t d enjeux de strat gies de postures conomiques de profils Les produits chimiques de consommation constituent un segment part compte tenu la fois d
213. die 83 3 Poitou Charentes 60 0 40 0 Centre 61 5 38 5 Limousin 66 7 Bourgogne 66 7 33 3 Bretagne 64 7 35 3 Aquitaine 65 4 Franche Comt 50 0 Haute Normandie 53 3 Pays de la Loire 42 9 Lorraine 77 8 2200 NPDC 52 2 47 8 Alsace 50 0 50 0 Ile de France 40 2 598 Total 45 6 544 Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 50 9 des entreprises de la r gion Rh ne Alpes d clarent rencontrer des difficult s pourvoir certains postes Trois grands groupes de r gions se dessinent lorsque l on examine les difficult s de recrutement selon l implantation g ographique Le premier repr sente des r gions que l on peut qualifier de peu touch es le pourcentage oscillant entre 15 et 40 Languedoc Roussillon Basse Normandie Limousin par exemple Le deuxi me groupe se situe entre 40 et 60 et rassemble des r gions phares de l industrie chimique employant les plus gros volumes d effectifs comme Rh ne Alpes l Ile de France le Nord Pas de Calais Le troisi me groupe est celui des r gions les plus touch es dont le pourcentage se situe entre 60 et 80 Lorraine Bourgogne Bretagne Les r gions les plus affect es ne sont donc pas celles qui emploient le plus d effectifs m me si ces derni res t moignent de difficult s de recrutement Ce sont au co
214. du sursaut Investissement coordonn sur l innovation et la aux fili res porteuses Soutien aux moyennes entreprises pour favoriser l internationalisation chiffre r r r d affaires volution quantitative y R amp D de l emploi Sc nario Investissements volution du chute R amp D insuffisants chiffre a A A En Primaut de t Absence de strat gies d affaires i d accompagnement voluti environnemental volution sur le maintien de dla part de branche quantitative A a AN x l emploi et de l tat de l emploi Fe tele STARTER DE ARTE INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 191 TROISIEME PARTIE PRECONISATIONS EN MATIERE DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DE FORMATION INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 192 Les enjeux INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 193 PREAMBULE Des trois sc narios d volution envisag s dans le cadre de la r flexion prospective le sc nario tendanciel est celui dont la probabilit de survenance est la plus solide En effet il est ancr sur des pratiques objectivement constat es des d cisions prises des mesures pr vues voire d j engag es des repr sentations de certaines volutions ve
215. e Acteurs A Informer sur l offre de er formation institutionnels formation et sur les AE impliqu s dans Internet possibilit s de formation afin de rendre les salari s acteurs de leur projet professionnel l exploitation de statistiques OPIC DGEFP DRIRE DRTEFP Partenaires sociaux Am liorer le processus de recrutement et la mobilit des salari s Public cible Finalit de l action Modalit Acteur impliqu Lieu DRH Accompagner les DRH dans la Informations et DRH Entreprise d entreprise mise en uvre ou la gestion de actions de formation x rs ss Le Entreprises la mobilit de leurs salari s sur les dispositifs de r le d orientation formation et leur Prestataires utilisation ext rieurs Organismes de formation Partenaires sociaux Mieux identifier les fili res de Banque de Entreprises Entreprise recrutement externe et les viviers de comp tences en interne comp tences CV th que interne et externe etc Organismes de formation Prestataires de conseil r alisation d une cartographie des comp tences d tenues au sein de l entreprise par exemple MESURE 7 CONTRIBUTION RETRIBUTION D velopper et mutualiser la connaissance et les bonnes pratiques des syst mes de r tribution Objectifs et enjeux 1 2 Permettre aux entreprises de la branche notamment les TPE PME de mettre en place des syst mes
216. e Faire de la gestion de carri re un moyen d attractivit de motivation de fid lisation et de d veloppement des comp tences pour r pondre aux besoins Volet SDRH Axe strat gique Mesures Cat gories d actions Axe 8 optimiser le recrutement M 6 Communication orientation donner des rep res pour Communiquer et informer sur les perspectives d volution Optimiser la qualit des recrutements attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de Ja professionnelle et optimiser le recrutement et la mobilit internes et externes tous les niveaux chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein Professionnaliser le recrutement territoriaux et dans tous les bassins de la branche par des actions d information de communication d emploi et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification M 10 Fonction RH soutenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en uvre des actions n cessaires Axe 9 moderniser le syst me M7 Contribution r tribution mutualiser la connaissance Enrichir les pratiques des entreprises en mati re de syst me contribution r tribution et les bonnes pratiques des syst mes de r tribution de contribution r tribution Aider les entreprises notamment Favoriser la mutualisation des pratiques des entreprises en les PME moderniser leur syst me M 10 Fonction RH mati re de syst me de contribut
217. e Sous traitance Activit s du processus de production Fabrication Entretien r paration Logistique interne manutention interne entrep ts stocks transport Logistique externe traitement des commandes exp dition Production composants assemblage essais Maintenance Activit s de soutien au processus de production R amp D production de connaissance Financement des investissements Achats approvisionnements en INPUTS et pi ces d tach es Informatique suivi et maintenance Ressources humaines paye gestion administrative du personnel gestion administrative de la formation recrutement m tiers transactionnels sans VA l interne pour l entreprise L apparition d un nouveau secteur Malgr les r serves qui restent en suspens sur le volume d emploi pr serv un segment homog ne du tertiaire de la chimie est peut tre en train de se constituer et de progresser Si l on voit bien l int r t en termes de qualifications de r glementation de s curit de synergies de le conserver au sein de la branche des industries chimiques ce segment semble pour l instant tr s difficile cerner statistiquement Par ailleurs le caract re concr tement ou potentiellement non d di au service de l industrie chimique d une partie de ces activit s risque de signer sa marginalisation terme La question se pose du lien organique n
218. e vers une chimie durable tels que le pr figurent les engagements du Grenelle de l environnement 7 Sur ce point les avis des experts divergent selon qu ils rel vent plut t des institutions publiques de recherche d une part plut t des groupes industriels d autre part quelques nuances pr s Les premiers estiment n cessaire mais non suffisante une intervention des pouvoirs publics pour faciliter la mise en coh rence et l mergence d une strat gie industrielle nationale Les seconds pensent que le d veloppement d une industrie innovante d pend avant tout des industries elles m mes D INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 i Des synergies aux formes multiples LES PARTENARIATS PUBLIC PRIVE FILI RES INTEGREES PLATES FORMES THEMATIQUES La consultation des experts comme des ateliers r gionaux d montre un consensus sur le bien fond et l avenir des synergies qui s illustre travers des volutions consid r es comme certaines les partenariats public priv et entre laboratoires de recherche europ ens devraient se voir renforc s le passage d une logique de secteur une logique de fili re devrait permettre de mettre jour des synergies porteuses d innovation et de d veloppement la chimie se transportera de plus en plus l o se situent les clients industriels ainsi que les fournisseurs de mati res premi res le d
219. e transposition industrielle En termes d appareillage industriel se d veloppe une internationalisation de l assistance aux clients qui impose de s adapter aux techniques de fabrication diff rentes selon les pays Dans le secteur de la v g to chimie l volution des activit s des techniciens et responsables de laboratoire conduit la manipulation de nouvelles mati res v g tales notamment au d veloppement de nouvelles sp cialisations Il s agit d int grer dans la recherche les sp cificit s de la cellule vivante Des profils mixtes sp cialis s en chimie et biologie biochimie sont recherch s RENFORCEMENT DES ACTIVITES LIEES A L INNOVATION On devrait assister galement au renforcement des activit s li es l innovation avec des volutions moins techniques que m thodologiques et organisationnelles Il s agit de favoriser la gestion de la cr ativit des ressources des relations d velopper les approches transversales entre les usages applicatifs et les utilisateurs cibles capacit tablir des passerelles entre les secteurs d application renforcer les m thodes de production et de formalisation des connaissances Les principales volutions en mati re d emplois et de comp tences 98 LES EMPLOIS SENSIBLES EN D CROISSANCE QUANTITATIVE De fa on globale peuvent tre consid r s comme sensibles avec la cl une r duction des effectifs Les emplois d op ra
220. e 11 3 et les d penses de publicit de 56 2 Produits azot s et engrais 24 1 J Le secteur a connu et conna t toujours actuellement d importantes restructurations La croissance continue du chiffre d affaires est en effet trompeuse puisqu elle est essentiellement le fruit de la flamb e des cours du gaz naturel partiellement r percut e sur les prix de vente des engrais Le volume de livraison est par contre en constante diminution ce qui s explique par une double tendance structurelle La rationalisation de l utilisation de l engrais d une part la promotion de l agriculture raisonn e et la r forme des financements de la PAC entra nent une volution de fond des pratiques La concurrence des pays producteurs de gaz naturel ou b n ficiant de prix plus faibles pour cette ressource d autre part cet avantage leur permet de concevoir des produits des co ts plus faibles et d tre en cons quence tr s comp titifs sur le march fran ais A contrario la forte demande en produits agricoles avec en particulier le d veloppement d applications industrielles nergies carburants produits chimiques constitue une opportunit Produits organiques de base 24 16 Le secteur se pr sente comme fortement capitalistique dans la mesure o les infrastructures sont lourdes donc co teuses et n cessitent des immobilisations cons quentes L conomie du secteur se caract rise par des cycles conjoncturel
221. e R amp D et les comp tences commerciales Il faut souligner que les entreprises sont aujourd hui plus nombreuses placer la R amp D au premier rang des comp tences d velopper plut t que les comp tences commerciales 16 3 contre 13 6 Le choix de priorit s en fonction des grands segments nuance cet ordre dans le segment 103 Cf les volutions sur la gestion des comp tences en annexe 5 1 Les DRH insistent aussi sur la n cessit de renforcer les comp tences manag riales des managers op rationnels EREA C et NII R N 11 OBP T L NE des dustries 1 divers tertiaires chimie ce sont les comp tences commerciales qui apparaissent comme prioritaires plut t que celles de R amp D 15 2 contre 12 6 Pour les plus petites entreprises les comp tences commerciales apparaissent comme les plus importantes de toutes pour 15 2 des TPE la R amp D occupant le premier rang pour 12 7 de ces TPE L volution des qualifications et de la gestion des carri res L EVOLUTION DES NIVEAUX DE QUALIFICATION REQUIS On s attend dans l ensemble une l vation des qualifications requises qu il ne faut toutefois pas exag rer le risque de surqualification au regard des postes propos s cr e une frustration des dipl m s et entra ne donc un turn over et un effet r pulsif dont la branche n a pas besoin au moment o elle va devoir compenser les trop nombreux d parts en retraite sur certains profils Le
222. e dans le cadre de partenariats de recherche p les de comp titivit la judiciarisation des activit s de gestion de la propri t industrielle augmentation du volume d activit s contentieux la n cessit d une gestion strat gique et d une valorisation commerciale de l innovation au besoin d une analyse juridique de la situation technologique d une entreprise en vue du choix de partenaires la pratique d changes d informations brevet es la location de brevets la n gociation d accords ou de contrats de licence licensing achat de technologies et l acquisition de tout ou partie des droits d exploitation une activit strat gique plus d velopp e des m tiers des affaires r glementaires pour la prospection et le suivi des nouveaux march s l international au besoin de d frichage des terrains r glementaires des possibilit s de lobbying de d veloppement de r seaux de comp tences locales La documentation volue vers des activit s d intelligence conomique veille r glementaire et veille concurrentielle sourcing optimisation des outils aide la d cision strat gique Lors d une immersion chimie du v g tal il est soulign que la p riode couverte par le CEP ne devrait pas concerner les proc d s alors que d ici 20 ans ce sera de nouveau d actualit Ce ph nom ne constat lors de l immersion
223. e de sursaut Dans cette optique l accompagnement des autres secteurs a essentiellement pour but d assurer une transition paisible entre la chimie d aujourd hui et celle de demain Il est noter que cette tendance n exclut pas la possibilit pour des secteurs aujourd hui fragilis s en France de se maintenir n anmoins d autant que la chimie de l avenir telle qu elle est valoris e est souvent assez loign e de r sultats industriels imm diats Mais elle n en fait pas son credo UNE SECONDE TENDANCE QUI PRIVILEGIE LA CHIMIE HISTORIQUE D autres acteurs s attachent la sauvegarde de l ensemble des secteurs historiques de la chimie en France utiles son autonomie de d veloppement et au maintien de l emploi sans d ailleurs exclure les secteurs mergents Ils r cusent la logique capitalistique qui pr side 6 Les PME ne sont d ailleurs pas toujours bien repr sent es dans les f d rations et leurs int r ts sp cifiques peuvent donc se r v ler moins bien pris en compte 7 Pour certains il n est pas seulement impossible mais plut t non pertinent de chercher contr ler ou administrer cette logique capitalistique cela constituerait selon eux un frein tout avenir des industries chimiques h sitation des investisseurs face aux contraintes impos es INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 200 aux in
224. e de gestion pr visionnelle des effectifs des emplois et des comp tences GPEEC de gestion des ressources humaines GRH et de formation qui donneront ses chances au sc nario d crit comme optimiste Il s efforce donc de relayer directement les d fis pr sent s dans le premier chapitre des pr conisations relatif aux enjeux gt Sur un plan pratique le SDRH se compose de deux l ments 1 En premier lieu un tableau synoptique qui permet de visualiser a Trois volets structurants grandes orientations du SDRH qui refl tent les trois constats consensuels effectu s par les partenaires au sein desquels se r partissent les douze axes strat giques du SDRH b L articulation des axes strat giques avec une s rie de dix mesures susceptibles de faire voluer la branche dans la direction souhait e c L articulation des axes et des mesures avec les principales cat gories d actions d taill es au sein des 10 fiches mesures 2 En second lieu la description plus d taill e de chaque volet du SDRH et de ses axes strat giques avec pour chacun a Les constats ayant conduit au choix de cet axe b Les objectifs d volution c Les solutions explorer renvoyant aux dix mesures retenues gt Les pistes d op rationnalisation de ce SDRH sont pr sent es dans un chapitre sp cifique o chacune des dix mesures fait l objet d une fiche synth tique d taillant quelques pistes d action
225. e du co t des mati res premi res et de l nergie 82 3 contre 82 5 pour l ensemble et l accroissement de la concurrence 31 contre 55 7 En ce qui concerne l emploi 51 9 des entreprises ont enregistr une stabilit des effectifs contre 45 7 pour l ensemble des entreprises interrog es Par ailleurs 26 des entreprises rapportent une r duction des effectifs une part qui reste n anmoins inf rieure la r duction exprim e par l ensemble des entreprises r pondantes 36 Les volutions sp cifiques certains secteurs Savons d tergents et produits d entretien 24 5A Deux l ments caract risent ce secteur d une part l innovation est l un des moteurs du secteur avec des co ts d investissement importants qui ne sont pas la port e des petites entreprises et d autre part l activit de sous traitance aupr s d unit s tr s sp cialis es est importante dans le secteur Le secteur est qualifi de m r sans gros potentiel de croissance Il a connu plusieurs vagues de restructurations avec pour cons quence des fermetures de grosses usines en France et des relocalisations ailleurs en Europe Vraisemblablement on assistera en France une recomposition du paysage du secteur o les multinationales resteront stables dans leur organisation et dans leur fonctionnement tandis que les PME deviendront plus distributrices que fabricantes DIVERS TERTIAIRE CHIMIE Description du segment
226. e en juillet 2003 La partie qui concerne les risques industriels tente de tirer les le ons de l accident de lusine AZF et renforce consid rablement les contraintes qui p sent sur les usines class es Seveso seuil haut soit 670 tablissements en France dont 224 36 du total sont issus du secteur des industries chimiques La loi pr voit galement de nouvelles attributions en mati re de risques industriels majeurs pour les tablissements puisque le r le des ing nieurs s curit et du CHSCT est renforc Elle introduit enfin une exigence accrue de dialogue avec les riverains travers la mise en place de CLIC Comit Local d Information et de Concertation Au del de la contrainte r glementaire la branche des industries chimiques s est dot e partir de 1976 d accords sp cifiques n goci s dans le cadre de la convention collective titre d exemple un accord pr voyant entre autres l habilitation des entreprises ext rieures a t sign en 2002 Pour pouvoir intervenir sur des installations Seveso seuil haut les entreprises ext rieures exer ant des activit s de maintenance des installations dans l industrie la logistique et la construction doivent tre habilit es sur la base d un r f rentiel national par un organisme ext rieur On d nombre en 2006 environ 1 600 entreprises habilit es LA REGLEMENTATION EN MATIERE D ENVIRONNEMENT La chimie industrielle constitue l un des secteurs les plu
227. e et pas seulement industrielle encore un peu trop structur e et rigide La formation est appr ci e au regard du temps qui lui est d volu souvent uniquement sous la forme de stage en pr sentiel plut t que de son efficience L enqu te quantitative aupr s des entreprises du champ du CEP d voile cependant une branche ouverte un ventail assez large de modalit s p dagogiques avec toutefois la pr dominance forte de pratiques assez classiques Modalit s de d veloppement des comp tences privil gi es par les entreprises classement par segment parachimie chimie de base divers tertiaire chimie produits chimiques de consommation 20 3 Tutorat E formation Formation en Formation en Apprentissag Coaching Groupes prise en formation en pr sentiel alternance es informels accompagne d changes charge d un ligne CD rom classique sur le tas ment et d analyse salari par un etc stage individualis de pratiques autre Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 48 9 des entreprises de la parachimie jugent le tutorat comme une modalit de d veloppement des comp tences adapt e leurs propres probl matiques travers l analyse par segment on constate une certaine r gularit dans la distribution des modalit s de d veloppement de comp tences dans la mesure o il se d gage un mo
228. e hausse pr vue de 8 qui pourrait se chiffrer de la fa on suivante oo ee e 1996 2000 2005 2010 2012 2015 2020 CA ce 13 93 25 638 672 FL 84 4 90 1 97 0 109 6 taux de VA 228 241 258 260 26 1 26 5 27 2 va ce 2m son soi 146 162 185 220 235 257 298 ones looo so oros ozmi 220006 204207 2o L man asser x 2 25 ETTET productivit ke 43 27 27 76 4 94 3 107 7 113 6 123 0 140 6 apparente par t te i i l N B Les chiffres relatifs aux effectifs doivent tre lus en milliers de personnes LA PERCEPTION LA MIEUX PARTAGEE UNE POURSUITE DE LA DECROISSANCE DES EFFECTIFS A L ECHELLE DE LA BRANCHE MALGRE UNE PRESENCE DYNAMIQUE DES INDUSTRIES CHIMIQUES EN FRANCE Pour la plupart des experts cependant malgr ses atouts et son potentiel le sc nario optimiste pariant sur l innovation et sur une certaine s lectivit ne permettra pas forc ment de r sorber la crise qui touche les emplois de la chimie fran aise en particulier de la chimie de base Au mieux ceux ci se verront partiellement reclass s dans des nouveaux proc d s int gr s des plates formes nerg tiques cf ci dessus ou reconvertis dans d autres secteurs connexes Sl4venir de l industrie chimique en France l horizon 2015 dit rapport Garrigue manant du groupe de r flexion strat gique 2005 12 tude dont le p rim tre d observation est d
229. e l adresse suivante www observatoireindustrieschimiques com INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 64 LES POLITIQUES ET PRATIQUES DE GRH Un recrutement plus exigeant pour tous les types de poste Les entreprises souhaitent g n ralement recruter un niveau de comp tence lev cette exigence se retrouvant tous les chelons Les industriels s attendent galement trouver des jeunes dipl m s pr ts l emploi par le biais de stages prolong s en entreprise et de formations en alternance quel que soit le profil de poste Sont ainsi appr ci s les tudiants issus de licences professionnelles de pr f rence un BTS plus g n raliste pour les postes de technicien Face ces exigences on peut se poser la question de leur r alisme compte tenu de l absence de profils adapt s dans certaines r gions et du niveau r ellement requis pour r aliser les activit s attendues en s curit et en r pondant aux attentes de qualit Les plus petites entreprises se la posent d ailleurs le ratio d un ing nieur pour trois techniciens est avanc par un directeur de PME Ce type de profil reste cependant rare sur le march du travail les titulaires de ces dipl mes pr f rant g n ralement s orienter vers un BTS ou un DUT plut t que de s ins rer directement sur le march du travail Des difficult s de recrutement aux impacts diff renci s Malgr le fai
230. e laisse aucune place dans la strat gie des groupes une recherche de plus long terme Prenant l exemple du secteur des produits pharmaceutiques de base et partant du constat que le temps moyen n cessaire au d veloppement d une nouvelle mol cule complexe dans ce secteur est de 2 ans d veloppement du proc d la vision financi re et par nature court termiste qui domine l heure actuelle semble entrer en totale contradiction avec le temps de la recherche les dirigeants privil giant la recherche dans les applications avec un payback de 6 mois en moyenne Selon l expert qui souligne ce risque cela tient l absence presque g n ralis e de chimistes de m tier aux postes de direction les dirigeants actuels des groupes pharmaceutiques ayant plut t un profil cole de commerce qui joue un r le important notamment dans les choix d investissements Or l absence de recherche sur le proc d a pour risque sur le long terme de sortir l entreprise de son march l chelle de la France ou de l Europe et sans politique industrielle capable de donner les impulsions n cessaires la prise en compte du long terme ce fonctionnement peut se r v ler p nalisant 7 Notamment la r gion Rh ne Alpes 118 ss A z x an Un responsable scientifique issu d un centre de recherche public et ayant galement exerc au sein d un grand groupe industriel Les efforts de R amp D ne
231. e plus faible autres secteurs 58 2 et le plus lev huiles essentielles 86 4 des entreprises de ce secteur pensent augmenter leur CA L investissement dans de nouveaux produits L investissement dans de nouveaux produits occupe la deuxi me place dans les pr visions globales des entreprises avec 56 6 des entreprises qui le projettent Dans ce cas encore le mouvement concerne fortement les entreprises de toute taille un peu moins les TPE toutefois les moins de 10 salari s ne sont que 47 2 pr voir cet investissement un peu plus les grandes PME 74 des entreprises de 100 250 salari s l envisagent L cart d intentions d investissements dans de nouveaux produits selon les secteurs est de 28 points situ entre 42 9 et 71 4 d intentions Dans les secteurs de la chimie min rale de la chimie organique des peintures et vernis des produits pharmaceutiques de base des parfums et produits pour la toilette et des produits chimiques usage industriel plus de 60 des entreprises pensent investir dans de nouveaux produits 8 Cf annexe 5 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 141 L investissement en capacit de production L investissement en capacit de production constitue la troisi me volution par ordre d intention et concerne 42 5 des entreprises r pondantes Sur ce point on peut observer le d crochement des TPE les moi
232. e pour l ensemble des entreprises interrog es 17 4 contre 13 0 pour l ensemble Les volutions sp cifiques certains secteurs Agrochimie 24 22 Le secteur s est concentr de mani re importante au cours des vingt derni res ann es et aujourd hui 5 entreprises appartenant toutes des groupes trangers contr lent 80 du march On assiste une r duction importante des volumes de vente compens e partiellement par une hausse des prix des produits qui dans le m me temps se complexifient La baisse des volumes est li e l impact de plusieurs facteurs La pression sur les co ts des facteurs de production agricole associ e une volution des pratiques d veloppement de l agriculture raisonn e La mauvaise image des produits phytopharmaceutiques aupr s du grand public pol mique li e au Gaucho L encadrement strict du secteur par la r glementation europ enne et le principe de pr caution dont l application est parfois jug e abusive par les industriels n d pit des difficult s conomiques du secteur les besoins en recrutement existent en En d pit des difficult d t les b t t tent particulier dans le domaine de l expertise des connaissances et de l valuation des risqu s li s aux aspects environnementaux et de la sant Le secteur de l agrochimie tant pour les applications agricoles que pour les applications espaces verts et jardins d amateurs est caract ris par un
233. e prononc es Faute de donn es plus anciennes ces projections se basent sur la probabilit de survenances d ann es noires telles que celle de 2005 au cours des quinze ans venir la diff rence de l analyse propos e ici ces projections n incluent aucune variable industrielle r glementaire ou financi re mais se font en fonction d un seul param tre savoir le nombre hypoth tique d ann es noires Afin d apporter un peu plus de clart et de discernement tout en reconnaissant la complexit et l incertitude inh rentes de l exercice prospectif il serait souhaitable si cela est possible de parvenir valuer dans quelle mesure la baisse des effectifs se poursuivra au cours des ann es futures en tentant de savoir si l essentiel des effectifs susceptibles de dispara tre pour des raisons diff rentes d localisations et restructurations d parts d mographiques a d j t cart Au regard des hypoth ses de base on peut galement se demander si le taux de valeur ajout e et la productivit apparente par t te suivent des volutions parall les Si tel n tait pas le cas deux tendances contradictoires pourraient alors survenir simultan ment et produiraient des effets inverses En effet pourrait on imaginer que d un c t le recours aux externalisations induise une hausse de la productivit par t te du fait d effectifs moindres mais que de l autre c t le taux de VA stag
234. e r alis s Ce d ficit d image n est aucunement sp cifique la chimie mais se rencontre dans l industrie toute enti re Des conditions de travail diff renci es mais dans tous les cas surd termin es par le respect des normes de s curit La vari t des situations des entreprises taille activit culture d entreprise se traduit n cessairement dans les conditions de travail L ergonomie est ainsi variable en fonction des entreprises voire au sein m me des entreprises entre d un c t les ateliers de production n ayant pas connu de modernisation r cente les proc d s de fabrication sont essentiellement manuels et la p nibilit au travail y est donc plus sensible et de l autre les ateliers plus modernes o une r flexion sur l ergonomie des postes de travail a t pens e d s la conception D un point de vue g n ral les chefs d entreprise reconnaissent la p nibilit des m tiers de la production et notamment de certaines t ches lorsque ces derni res sont rest es manuelles Les entreprises prennent galement conscience des cons quences de la manutention sur une population d ouvriers vieillissants leurs marges de man uvre restant parfois limit es Dans le pass des r am nagements de postes voire des reclassements d ouvrier de la production vers les fonctions supports s curit qualit taient encore possibles Aujourd hui la professionnalisation de ces
235. e segment de la chimie de base la hausse du co t des mati res premi res et de l nergie 95 2 contre 82 5 pour l ensemble l accroissement de la concurrence 60 7 contre 55 7 ainsi que l informatisation et l automatisation des outils 39 3 contre 34 5 pour l ensemble et l externalisation de certaine fonctions 25 6 contre 15 8 pour l ensemble Cela peut d ailleurs expliquer la part concernant la r duction des effectifs qui est notablement sup rieure la r duction enregistr e pour l ensemble des entreprises 50 09 contre 36 pour l ensemble Concernant les op rateurs de production par exemple le double mouvement d automatisation et d informatisation a entra n une r duction des effectifs accompagn e d une l vation du niveau de qualification et d autonomie du poste Par ailleurs les entreprises de ce secteur sont moins nombreuses avoir enregistr une stabilit des effectifs 34 6 contre 45 7 pour l ensemble mais plus nombreuses avoir t impact es par des restructurations 34 6 contre 28 6 Les volutions sp cifiques certains secteurs de la chimie de base Autres produits min raux 24 1E Dans la production de chlore l abandon progressif des technologies base de mercure pourrait se traduire par une baisse de la production si l industrie n investit pas pour remplacer les capacit s utilisant ces technologies par des capacit s utilisant des technologies ba
236. e une hausse significative des cours 5 ibid depuis le d but des ann es 2000 le charbon devrait vraisemblablement rester une source d nergie et une mati re premi re bon march dans la prochaine d cennie Le charbon souffre toutefois d un inconv nient majeur il est fortement metteur de CO2 La solution pourrait venir de la s questration du CO2 encore ch re l heure actuelle mais qui pourrait tre op rationnelle dans quelques ann es La n cessit de rendre le charbon propre est d autant plus cruciale qu il est vou devenir la premi re source d nergie primaire au niveau mondial et une mati re premi re alternative pour la chimie europ enne C est dans cette perspective que des projets de r ouverture ou de cr ation de mines de charbon voient le jour en Grande Bretagne mais galement en France LES RESSOURCES VEGETALES UNE ALTERNATIVE CREDIBLE AU PETROLE Face la mont e des prix des sources d nergies et mati res premi res traditionnelles les industriels de la chimie sont amen s rechercher des alternatives Les avanc es technologiques de ces derni res ann es ont permis aux ressources v g tales de devenir une des alternatives cr dibles du moins d un point de vue technologique En effet les v g taux peuvent dor navant remplacer le p trole en tant que mati re premi re dans la majorit des process de l industrie chimique avec l avantage d tre renouvelables biod gra
237. ecteurs connexes d entreprises sous traitantes 15 Cf conclusions du rapport Mission sur l obligation triennale de n gocier juillet 2007 dit aussi Rapport Rouillleaut INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 235 MESURE 2 PREVISION suite 277 Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Identifier les besoins des entreprises en comp tences RH afin de faciliter a mutualisation de Impulsion f d rations patronales pratiques et des partages d exp rience dans des champs d am lioration cibl s ex gestion des syst mes de contribution et de r tribution utilisation des dispositifs de formation dans le cadre de l accompagnement de la s curisation des parcours gestion de l emploi senior Participation OPCA cabinets de conseil entreprises groupements d entreprises Pr conisations sur la mise en uvre S attacher d velopper une animation de proximit en renfor ant la place de la r gion comme lieu d information et d appui des acteurs des entreprises par une synergie accrue des diff rents partenaires en r gion DRTEFP repr sentants la branche en r gion collectivit s locales DRIRE un rapprochement des entreprises d un m me bassin d emploi dans le cadre de plates formes r gionales d appui et de diffusion de bonnes pratiques aupr s des entreprises de toute taille et de secteurs diff
238. ectifs r els donn es Echantillon OPIC redress es De1 9 719 10 826 6 808 De 10 49 4 868 34 746 27 963 De 50 99 3 034 20 720 19 109 De 100 249 7767 46 770 40 683 250 et plus 16 545 105 365 166 631 Total 44 114 218 427 261 194 Le tableau ci dessus fait appara tre que l chantillon est relativement repr sentatif au regard de la r alit nationale l exception notable des grandes entreprises de 250 salari s et plus pour lesquelles on rel ve un d calage de 40 000 personnes Au del du fait que le Champ de l OPIC est plus large que le champ du CEP ce d calage peut galement s expliquer par le fait que m me si ces entreprises sont correctement repr sent es au sein de l chantillon leurs tablissements n ont pas r pondu en nombre suffisant d o le d ficit observ PROJECTION DES EFFECTIFS DE LA BRANCHE DES INDUSTRIES CHIMIQUES Les hypoth ses chiffr es d volution des effectifs pr sent e dans la partie prospective se fondent sur 2 approches portant sur des p rim tres d observation diff rents 1 Une projection strictement math matique fond e sur les fluctuations et tendances observ es dans la d cennie pass e sur la base des donn es C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC 2 Une projection de type conom trique fond e sur les fluctuations pass es et int grant l impact de variables pond r es en se fondant sur les chiffres du SESSI La p
239. ectronique en cours de structuration dans la r gion de Grenoble L image de ces Goliath ne d courage pourtant pas les r gions dont plusieurs en dehors des deux grandes r gions chimiques esp rent conserver dans leurs technopoles une place attractive pour la chimie Le poids des r gions et des territoires dans l avenir des industries chimiques devrait selon d autres experts tre relativis car elles ne semblent pas pr senter une taille critique suffisante Au regard des enjeux de la mondialisation et de la taille actuelle des march s la France constitue d j selon eux un acteur de petite taille Si des partenariats transfrontaliers entre r gions europ ennes devraient continuer merger le niveau de r flexion pertinent reste pour ces experts au minimum le niveau national Aux yeux de ces experts s exprimant dans le cadre d une perspective nationale et au regard de ce que pourrait permettre la mise en place de telles synergies les solutions et d marches existantes ne sont pas totalement satisfaisantes et ne peuvent servir de mod les Ainsi pour eux la plate forme technologique Suschem ne permettra vraisemblablement pas l Europe de combler son retard face aux tats Unis De m me l essaimage des p les de comp titivit appara t comme peu performant et devrait c der le pas l mergence de deux p les de comp titivit vocation mondiale l horizon 2020 Axelera et Agroressources qui
240. elativise cette perte d emplois pour la chimie Dans une vision optimiste ces emplois sont transf r s dans des soci t s de services ou de sous traitance et l op ration est pr sent e comme peu pr s compensatoire Le manque d informations statistiques sur le sujet et la difficult d analyse de celles qui existent sur les red ploiements d activit s ne permettent pas sans investigation plus pouss e de fonder un jugement objectif av rant ou r futant cette vision optimiste Il semble toutefois plus vraisemblable que l externalisation g n re des pertes s ches d emplois la rationalisation s accompagne g n ralement de gains de productivit en interne d utilisation de technologies plus performantes et d un recours des comp tences externes limit en cons quence Les fonctions supports sont d sormais fr quemment externalis es informatique comptabilit RH y compris dans les grands groupes Ces externalisations se d veloppent parfois hors de France pour un co t de la main d uvre plus faible ou selon une relocalisation estim e plus conforme la strat gie propre d un groupe quand la nature du service attendu le permet L externalisation s op re toutefois proximit des sites pour la majeure partie des activit s supports au c ur de m tier Les solutions de gestion globale une m me entreprise sous traitante assurant le pilotage de l ensemble des contrats de production e
241. elle au 1er janvier 2008 Industries Industries de Industries Industries Industries chimiques la plasturgie pharmaceutiques du p trole agroalimentaires Salaires minima mensuels premier niveau hors 1 296 47 1 254 1 281 12 1 346 28 1 256 68 primes conventionnelles Salaires mensuels niveau Bac hors primes conventionnelles 1 416 85 1418 1 420 86 1 533 67 1 445 52 Remarque concernant le 1 niveau de la grille il faut signaler que tr s peu de salari s occupent ce niveau de classification En 2007 seuls 0 3 des salari s des industries chimiques percevaient une r mun ration sur la base du coefficient 130 Depuis 2006 deux autres accords pour la revalorisation des minima sont intervenus en 2007 et 2008 marquant une volont de maintenir l ensemble de la grille au dessus du Smic Ces deux accords ont permis la prise en compte de l inflation constat e chaque ann e et de la revalorisation du Smic tout en pr servant un pourcentage d augmentation identique pour tous En outre ces accords ayant t tendus la grille de salaires s applique d sormais l ensemble des salari s de la branche garantissant ainsi une homog n it en son sein Pour m moire les d cisions unilat rales prises par la chambre patronale avant 2006 ne s appliquaient qu aux seuls adh rents de l UIC et des F d rations associ es Plans de sauvegarde de l emploi des
242. elon l implication plus ou moins directe dans certaines chimies les perceptions varient sur la place qu elles auront prise en 2020 ainsi que sur le rythme de la substitution Ainsi certains soulignent que le d veloppement R amp D sur les mati res premi res est une r alit d aujourd hui 40 du budget recherche en Rh ne Alpes correspond cet axe et que dans 5 ans on se situera d j dans une approche march Plusieurs exemples vont dans ce sens le projet d Arkema le secteur des parfums et cosm tiques qui d s aujourd hui pour certains groupes c est m me un choix ancien pr pare pour demain sa reconversion sur la base d une mati re premi re v g tale la SEPPIC qui a effectu la reconversion d un atelier dont la production tait bas e sur le polypropyl ne et qui dor navant s appuie sur le sucre INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 143 D autres reconnaissent que la recherche est tr s active sur ces aspects mais estiment que la production n est pas pour tout de suite et qu il est difficile d valuer aujourd hui la part que ces nergies alternatives repr senteront demain ils rappellent que cela fait d j 40 ans que l on annonce la disparition du p trole Ils attirent l attention sur les limites la substitution par la biomasse que peut pr figurer la hausse actuelle du prix des c r ales les bio carburants peuven
243. els organisation de clubs trimestriels en r gion de colloques Cf Participation repr sentants de la mesure 2 Branche et de l tat en r gion Sensibiliser la fonction RH et les responsables du personnel toutes les dimensions du syst me de contribution r tribution pour faciliter la cr ativit et la comp titivit sur ce sujet benchmark de solutions innovantes dans d autres secteurs ou l tranger D finir et soutenir des modalit s d appui sp cifiques au x pratiques des Impulsion Branche TPE PME Coordination entreprise Promotion de pratiques de parrainage entre grandes entreprises et TPE PME Participation cabinets de conseil Aide la mise en place d op rations de mutualisation dans la gestion des prestations de r tribution des salari s quivalent de CE mutualis Prestations d appui conseil dans la mise en place de syst mes d int ressement des salari s pour les PME de moins de 50 salari s cf supra accord de branche Pr conisations sur la mise en uvre Assurer le d veloppement des comp tences n cessaires au portage du syst me r tribution contribution au sein de l entreprise par le corps manag rial Cf mesure 9 et 10 Prendre en compte la performance collective dans la structure des syst mes r tribution contribution gestion des contributions selon les aptitudes et les besoins de l ensemble du groupe tutorat dans le cadre de la gestion des cont
244. ement de l lectricit associ e celle du prix des mati res premi res constituent ensuite un second facteur d favorable pour les segments fortement consommateurs en la mati re chimie organique chimie min rale et une partie de la parachimie les propositions actuelles de la Commission europ enne en mati re de r duction des missions de gaz effet de serre qui n cessiteraient une vaste campagne de modernisation de l appareil industriel pour permettre d atteindre les objectifs fix s et plus largement l volution exponentielle de la r glementation en mati re d environnement de s curit et de sant dont l exemple le plus visible est le r glement REACH Ce dernier pourrait selon certains experts imposer une nouvelle contrainte tandis que pour d autres il pourrait impacter positivement l innovation technologique avec une relance de l investissement la parit euro dollar largement favorable l euro qui limite la performance des produits fran ais l ext rieur de la zone euro Les investissements en capacit de production et en R amp D apparaissent comme une r ponse essentielle pour court terme r sister aux nouveaux pays concurrents et plus long terme assurer la p rennit de la branche en France Or on constate une diminution r guli re de ces derniers depuis 2000 Le manque de capacit financi re des grands groupes fran ais semble avoir directement entra n une diminutio
245. en incluant primes ne cp ve participation et belles int ressement Employ s et ouvriers 1713 29 419 30 582 Techniciens et agents 2 286 36 183 37737 de ma trise Ing nieurs et cadres 4813 66 648 68 676 Ensemble 2 613 40 179 41 679 Cette enqu te a t effectu e aupr s d un chantillon de 768 tablissements adh rents de trois f d rations patronales de la branche UIC FIPEC et FNCG et porte sur l analyse des salaires de 78 703 salari s en CDI temps plein Les r sultats de l enqu te compar s aux salaires brut annuels moyens dans le secteur priv et semi public ci dessous donnent un aper u sur la position relative des industries chimiques il convient toutefois de noter que le tableau ci dessous porte sur 2006 alors que l enqu te r mun ration a eu lieu en juin 2007 Les salaires bruts annuels moyens secteur priv et semi public 2006 Salaire annuel brut moyen incluant primes mensuelles et annuelles Ouvriers 22 608 Employ s 21 492 Professions interm diaires 31 524 Cadres et professions intellectuelles sup rieures 62 088 Ensemble 30 996 Source Insee DADS La grille des salaires minima Le salaire moyen r el ne rend pas compte des disparit s entre entreprises importantes dans une branche aux diff rences sectorielles notables et qui comporte de tr s grands grou
246. ences d une r glementation contraignante Les perspectives de d localisation assez peu envisag es concernent toutefois davantage comme l on pouvait s y attendre la chimie de base laquelle rassemble les plus grandes entreprises de la branche en termes d effectifs avec le plus grand nombre d ouvriers de fabrication C est galement dans la chimie de base que les intentions d abandon d activit s ou de repositionnement du portefeuille sont les plus fr quemment cit es par 18 6 des entreprises Dans l ensemble le tableau pr c dent signale le segment de la chimie de base comme tant en quelque sorte un segment part dans la mesure o il affiche souvent le pourcentage le plus lev ou le plus faible compar aux trois autres segments quelle que soit la question pos e Il pourrait ainsi appara tre comme l un des segments les plus impact s en mati re de prospective appel fortement voluer voire se m tamorphoser notamment sous l effet du niveau de la concurrence des pays mergents ou des exigences r glementaires Si la chimie de base tend souvent tre d crite comme un secteur fragilis comme le montrent les taux de d localisation d abandon d activit s ou de capacit s de production recueillis lors du questionnaire elle pr sente malgr tout un certain dynamisme en affichant les scores les plus lev s sur l investissement en capacit de production ou dans les nouveaux
247. ences en mergence d autres consolider L analyse de besoins r alis e dans le cadre du CEP fait appara tre des attentes sp cifiques des entreprises sur les domaines de comp tences en mergence r glementation dont Reach environnement cotoxicit et sur des comp tences essentielles permanentes Des lacunes manag riales sont signal es tous les niveaux de responsabilit management de proximit encadrement sup rieur L analyse des crit res de recrutement et d volution de carri re des entreprises fait appara tre la place croissante des langues dans les crit res de recrutement et d volution de carri re Par ailleurs le d faut fr quent de pr paration concr te des vagues de d part pourtant pr visibles l chelle des entreprises entra ne un risque de perte d expertise Ce constat est associer la difficult mentionn e notamment par les op rateurs de formation initiale et continue trouver des experts suffisamment p dagogues pour transmettre les comp tences strat giques ou critiques 153 Cf le chapitre sur les volutions de l organisation du travail des activit s des emplois et des profils dans la partie II du rapport relative l analyse prospective et le d tail des besoins par profil dans le tome 2 des annexes INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 217 OBJECTIFS D EVOLUTION Assurer la
248. ensemble des salari s se trouve menac 38 a Virage strat gique pour la chimie en France in Chimie Pharma Hebdo n 366 9 janvier 2007 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 49 Une baisse des effectifs qui toucherait plut t les grandes entreprises Evolution des effectifs des entreprises class es par taille sur les cinq derni res ann es 250 et plus De 100 249 De 50 99 De 10 49 De 1 9 0 20 40 60 80 100 E une r duction des effectifs E Une stabilit des effectifs Une augmentation des effectifs Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 66 des entreprises de plus de 250 salari s ont connu une r duction de leurs effectifs au cours des 5 derni res ann es Le diagramme ci dessus issu du questionnaire r alis aupr s de 603 entreprises de la branche tend montrer que les volutions d effectifs touchent majoritairement les entreprises de 250 salari s et plus puisque celles ci affichent le taux de stabilit le plus faible 18 4 contre 59 2 pour les entreprises de 1 9 salari s De m me les entreprises de 250 salari s et plus enregistrent le taux le plus fort de diminution d effectifs 66 Comme pr c demment elles s opposent sur ce point aux entreprises de 1 9 salari s 30 4 Le taux d augmentation
249. ent d tergents n 648 2004 sign le 31 octobre 2004 et entr en vigueur le 8 octobre dernier renforce quatre directives Derergenis publi es ant rieurement il renforce les tests de biod gradation 60 minimum apr s 28 jours et pr cise l tiquetage des produits La premi re directive europ enne en la mati re date de 1976 ae 76 768 CEE Cosm tiques La directive 2003 15 CE de 2003 vise interdire partir de 2009 les produits ayant fait l objet d exp rimentation animale Lanc e en 2001 et entr e en vigueur le 1 juin 2007 la quatri me phase connue sous le nom de REACH Registration Evaluation Authorization of Chemicals vise tablir un cadre r glementaire unique abolissant les textes ant rieurs L un de ses principaux objectifs est de corriger les manquements de la directive de 1981 en soumettant aux m mes proc dures les substances existantes et les substances nouvelles REACH ou la difficile ad quation entre pr occupation environnementale et comp titivit PRESENTATION DU REGLEMENT Le r glement europ en REACH a pour but d am liorer la connaissance des propri t s intrins ques et notamment des ventuels dangers des substances chimiques et des risques li s leur usage De mani re synth tique les principaux objectifs assign s REACH sont les suivants mettre en place un syst me d enregistrement coh rent con u pour fournir des informat
250. ent 9 envisagent une r duction de leurs effectifs en France au cours des 5 ann es venir 49 8 pensent maintenir leurs effectifs et 41 2 projettent une hausse des effectifs Il convient toutefois de souligner que c est parmi les plus grandes entreprises que se situent des intentions de r duction d effectifs avec de fait une incidence quantitative importante malgr les perspectives g n rales sur l ensemble des entreprises Par ailleurs peu d entreprises ont r pondu la question portant sur l estimation quantitative des hausses ou baisses d effectifs envisag es Pr vision de l volution des effectifs selon la taille des entreprises 47 7 De1 9 82 i De 10 49 42 9 De 50 99 4987 34 7 De 100 51 0 24 15 2 250 et plus PH 0 0 22 8 45 5 68 3 91 0 Hausse des effectifs France m Maintien des effectifs France R duction des effectifs France Lecture du tableau 47 7 des entreprises de 1 9 salari s d clarent une hausse de leurs effectifs pour les 3 5 ans venir INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 151 Pr vision de l volution des effectifs selon les secteurs 1 23 8 chimie du v g tal 66 7 1 41 7 chimie min rale 45 8 chimie organique autres parachimie 46 4 peintures et vernis 48 2 33 3 produits pharmaceutiques de 66 7 base 30 8 savons d tergents et 64 1 p
251. ent sont les comp tences techniques de fabrication 15 1 205 31 COMPETENCES DEVELOPPER 3R5 2 CODE NAF entreprise tablissement Recodage Recodage ter parachimie chimie de base divers tertiaire chimie produits chimiques de consommation 12 8 10 5 0 25 50 75 100 Comp tences manag riales Comp tences Recherche et d veloppement m Comp tenes en informatique et bureautique m Comp tences en toxicologie cotoxicologie m Comp tences techniques de fabrication m Comp tences commerciales Comp tences linguistiques m Autres comp tences _ Comp tences techniques de marketing m Comp tences HSQE m Connaissance du secteur d activit des entreprises clientes INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 Pour les 5 ann es venir pensez vous promouvoir l utilisation Interrog s 603 R pondants 390 R ponses 924 Pourcentages calcul s sur la base des r pondants 82 0 61 5 41 0 20 5 0 0 ES 5 Des Des AUX Du Droit De la Du Cong Du Bilan de contrats contrats de p riodes de Individuel Validation Individuel comp tence d apprentiss professionna professionna la des Acquis de s age lisation lisation Formation de Formation l Exp rience Lecture 41 0 des entreprises envisagent d avoir recours aux contrats d apprentissage N B les entreprises qui ont r pondu la question
252. er une carri re UNE FORMATION DOMINEE PAR LES GRANDES ECOLES GENERALISTES Les coles d ing nieurs g n ralistes ont franchi le pas de la mondialisation et exportent leurs formations Leur r putation et leur s lectivit constituent de fait un atout pour la carri re des dipl m s qui disposent d un tr s large ventail de possibilit s TRADITION FIERTE ET IDENTITE CHIMIE POUR LES ECOLES DE LA FEDERATION GAY LUSSAC Avec un flux de 1500 dipl m s par an les coles de la FGL ne notent pas d incidence de la faible croissance conomique sur l insertion de leurs l ves qui s est au contraire am lior e INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 en 2006 Un dipl m sur deux exerce dans l industrie chimique et plus de 80 sont recrut s dans le secteur industriel Une part de plus en plus importante des jeunes dipl m s exerce son premier emploi l tranger 17 en 2004 20 en 2006 UNE ACCENTUATION DE LA COOPERATION AVEC LES ENTREPRISES Dans tous les cas les liens avec les entreprises sont troits et constants et les moyens allou s aux tudes et l individualisation des parcours donnent un avantage incontestable ce type de cursus par rapport ce que proposent les universit s D un point de vue g n ral un d ficit de comp tences manag riales et le renforcement des enjeux linguistiques L ensemble des op rateurs de formation initiale
253. es 24 6C Fabrication d huiles essentielles 24 6E Fabrication de produits chimiques photographiques 24 6G Fabrication de supports de donn es 24 6J Fabrication de produits chimiques usage industriel 24 6L Chimie du v g tal 15 4A 15 4C 15 6D 15 9D Pharmacie Mati res actives pharmaceutiques et leurs interm diaires correspond la fabrication de produits pharmaceutiques de base 24 4 A Pr sentation des principaux secteurs de la chimie des interm diaires et des sp cialit s Agrochimie 24 22 L agrochimie ou production phytopharmaceutique de base au sens de la loi du 6 janvier 2006 regroupe l ensemble des produits chimiques min raux et naturels de protection des plantes et des cultures destination des exploitants agricoles mais aussi des professionnels des espaces verts et des jardiniers amateurs L agrochimie peut tre d compos e en trois principales cat gories de produits Les insecticides substances actives ou pr parations ayant la propri t d liminer les v g taux mauvaises herbes 44 5 de la production lors de la campagne 2005 2006 Les fongicides produits phytosanitaires con us pour liminer et limiter le d veloppement des champignons parasites des v g taux 35 lors de la production de la campagne 2005 2006 amp Source Union des industries de protection des plantes Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces verts Les herbicide
254. es RH mais aussi dirigeants managers de proximit d identifier les besoins de leurs quipes en mati re de comp tences court moyen et long terme et d organiser les parcours professionnalisants individuels et collectifs qui permettront de les acqu rir dans les conditions les plus favorables pour l entreprise et pour les salari s Il reste important d assurer une bonne appropriation de l obligation d effectuer une gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences mais aussi de la d marche m thodologique que cela suppose et de l int r t partag pour les entreprises m me non soumises l obligation et les salari s Dans cette perspective le principe d une n gociation de branche sur la GPEC doit tre r affirm La quasi totalit des mesures d taill es dans le dernier chapitre du rapport viennent en soutien la mise en uvre de l axe strat gique mieux anticiper Parmi elles les mesures list es ci dessous sont particuli rement importantes gt Mesure 2 Pr vision et pilotage RH am liorer les pratiques de GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain gt Mesure 3 D veloppement des comp tences assurer au secteur des industries chimiques le maintien ou l acquisition des comp tences n cessaires son volution comp tences nouvelles strat giques ou critiques gt Mesure 10 Fonction RH so
255. es chimiques fran aises est domin e par la part pr pond rante de la chimie organique 41 5 du CA puis dans une moindre mesure des produits chimiques de consommation 24 6 du CA avec le poids marqu des cosm tiques et enfin du segment des sp cialit s 21 7 La chimie min rale ne repr sente quant elle que 9 4 de l ensemble INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 UNE BALANCE COMMERCIALE TOUJOURS EXCEDENTAIRE MAIS QUI MONTRE DES SIGNES D EROSION Evolution des changes ext rieurs en millions d euros courant 50 000 45 000 44437 40 000 35 000 38 019 28 934 Total hors pharma Export 25 000 Total hors pharma 22 550 Import 30 000 20 000 15 000 10 000 5 000 Source donn es Douanes traitement UIC Champ Industries chimiques hors production de produits pharmaceutiques De 1995 2005 la part du chiffre d affaires export est pass e de plus de 48 61 en 2005 Le solde toujours largement positif sur la p riode n a cess de progresser avec n anmoins un l ger repli partir de 2005 pour devenir plus pr gnant en 2007 20 entre 2007 et 2006 Toutefois ces donn es doivent tre nuanc es dans la mesure o elles se rapportent l ensemble des industries chimiques Certains sous secteurs comme la chimie organique de base affichent une balance pour la premi re fois d ficit
256. es de la fossilisation des tres vivants p trole gaz naturel et houille Elles sont pr sentes en quantit limit e et non renouvelable leur combustion entra ne des gaz effet de serre Enzyme Une enzyme est une prot ine utilis e comme catalyseur des r actions chimiques du monde vivant thyl ne C est un gaz incolore volatile de densit proche de l air avec lequel il forme des m langes explosifs partir de 425 C il s enflamme et br le avec une flamme claire chaleur de combustion 47 200 kJ kg Innovation de proc d s Il y a innovation de proc d dans le cas de l adoption de m thodes de production nouvelles ou sensiblement am lior es Ces m thodes peuvent impliquer des modifications portant sur l quipement ou l organisation de la production ou sur ces deux aspects Ils ne peuvent viser produire des produits nouveaux ou am lior s qu il est impossible d obtenir l aide d installations ou de m thodes de production classiques ou essentiellement augmenter le rendement de production de produits existants Innovation de produit Il s agit de la commercialisation d un produit technologiquement modifi Le changement technologique s op re lorsque les caract ristiques de conception d un produit sont modifi es de mani re apporter des services nouveaux ou am lior s aux consommateurs du produit Nanotechnologie Ensembles des tudes et des proc d s de fabrication et de manipulation de structures
257. es industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 90 3744 en 2007 Les volumes concern s restent moins significatifs que dans le cas du DIF mais montrent n anmoins que les entreprises se familiarisent avec les principaux dispositifs de la loi du 4 mai 2004 et que ces derniers semblent r pondre leurs besoins En 2007 89 des contrats de professionnalisation sont des CDD malgr une augmentation de 4 points de la part des CDI entre 2005 et 2007 Plus des trois quarts des contrats de professionnalisation concernent les ouvriers et employ s Viennent ensuite les techniciens et agents de ma trise les cadres tant tr s faiblement repr sent s En 2007 les p riodes de professionnalisation concernent 43 d ouvriers ou d employ s 39 de techniciens ou agents de ma trise et 18 de cadres 41 de salari s en p riode de professionnalisation sont situ s dans la tranche des 36 45 ans 31 dans la tranche des 26 35 ans 22 dans la tranche des 46 55 ans et 6 dans la tranche des 20 25 ans La p riode de professionnalisation semble donc bien jouer son r le de qualification en cours de carri re Pour les deux dispositifs et en d pit de leurs vocations diff rentes la r partition par th me montre une large pr dominance des formations techniques 2007 R partition des stagiaires par th mes Source C2P Th me Contrat de professionnalisation P riode de professionnalisation Technique
258. es investigations expriment d ailleurs le regret d avoir poursuivi leurs tudes en master les postes de techniciens avec une licence professionnelle un BTS ou un DUT apparaissant plus vari s et plus attractifs 0 Le probl me existe surtout au niveau de la branche et des d cisions qu elle pourrait tre conduite prendre pour orienter l volution des contenus et des niveaux de formation initiale et continue Les entreprises et notamment les PME tendent le plus souvent retenir les candidatures les plus avantageuses pour elles et orienter ensuite leurs salari s vers les volutions de comp tences qui leur sont strictement n cessaires 141 Le profil scientifique pr sent comme le plus recherch aujourd hui dans les grandes entreprises bac 8 avec une double sp cialisation INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 197 Il faut donc tre attentif ne pas faire na tre des bataillons de d senchant s insuffisamment experts pour trouver leur place dans les postes de haute technicit trop sp cialis s ou simplement trop dipl m s pour s accommoder d un statut non cadre par exemple La m me vigilance doit tre apport e l volution qualitative des cursus en formation initiale et continue Si certain contexte impose de donner une touche de vert la palette de comp tences d une majorit de salari s les expertises dans les domaines mergents concer
259. es ma tres d apprentissage des r f rents et des tuteurs Articuler les contenus pour favoriser l tablissement de liens concrets entre th orie et pratique et optimiser l apprentissage m thodes inductives de l action vers la th orie r solution de probl mes de production abord e de fa on concr te formation action mises en situation tudes de cas pratiques etc Syst matiser l intervention d experts p dagogues afin d offrir une visibilit des exigences du terrain et de transmettre des savoir faire voire des savoirs et des comportements op rationnels tutorat compagnonnage t moignages et enseignements de professionnels dans les cursus Accorder une place plus importante aux stages en entreprise dans le syst me de notation afin d optimiser la part de l action en situation professionnelle dans l obtention du titre ou du dipl me D velopper les stages l tranger tous les niveaux pour ouvrir sur le caract re international des industries chimiques et encourager l apprentissage des langues Recenser les besoins et th mes de formation qui pourraient donner lieu une production d e formation et valuer les potentiels de diffusion Encourager les partenariats financiers et techniques pour la production d e formation de qualit c est dire en veillant maintenir un accompagnement en pr sentiel et ou un r f rent ou un tuteur dans l entrepr
260. es mati res organiques pouvant devenir des sources d nergie Biopolym re Polym re biod gradable d origine v g tale Biotechnologies blanches Les biotechnologies blanches consistent en l emploi de syst mes biologiques bact ries pour la fabrication la transformation ou la d gradation de mol cules gr ce des proc d s enzymatiques ou de fermentation dans un but industriel Elles sont utilis es comme alternative aux proc d s chimiques classiques dans un soucis conomique et environnemental Catalyse La catalyse est l action d un catalyseur sur une transformation chimique Catalyseur Un catalyseur est un compos qui acc l re une r action chimique Les catalyseurs se pr sentent sous de nombreuses formes acides forts bases m taux oxydes m talliques compos s de coordination etc INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 Chimie de base La chimie de base d signe la production en masse de mol cules de faible taille destin es tre modifi es avant d tre mises sur le march Elle couvre la fabrication des produits de la chimie min rale et de la chimie organique Chimie des interm diaires C est une chimie interm diaire entre la chimie lourde et la chimie fine Elle permet la fabrication de produits courants ar mes m dicaments courants parfums colorants lessives etc Chimie des biens de consommation La chimie des biens de consommat
261. es ne repr sentent que le quart des volumes produits Le rapport est invers pour les substances aromatiques destin es l alimentaire Les d bouch s produits se sont consid rablement accrus depuis une vingtaine d ann es produits aromath rapiques utilis s en m decines naturelles et d veloppement de 65 Source UIC SESSI amp Rapport annuel UIC 2003 nombreux produits c t de la parfumerie classique produits de beaut de toilette capillaires etc La branche professionnelle au travers de son syndicat a confi depuis plusieurs ann es aux structures de formation la mission de d velopper les contrats en alternance notamment pour les postes en tension Au concept de sp cialisation des postes s est substitu celui de polyvalence la grande majorit des entreprises de la branche intervenant sur deux voire trois champs parfumerie ar mes alimentaires extraction et ou synth se de mati res premi res Chimie du v g tal 15 4A 15 4C 15 6D 15 9D Plusieurs f d rations se regroupent au sein de la chimie du v g tal De fait elles sont sp cialis es sur certaines activit s de la chimie du v g tal et ont donc chacune une application sp cifique Dans le texte ci dessous sont examin es plus pr cis ment les activit s repr sent es par la f d ration des corps gras FNCG et la f d ration de l amidonnerie f culerie USIPA Une industrie tourn e vers de nouveaux d bouch s Point
262. essentielles et entach es d incertitude le sc nario de sursaut privil gie un volontarisme cibl convergence et coordination des initiatives d veloppement d une vision moyen et long terme de la R amp D promouvoir dispositif d intelligence conomique centr sur les industries chimiques recherche de synergies qui aura galement des implications en mati re de comp tences sans doute plus importantes que celles que n cessite la poursuite du sc nario tendanciel Ainsi l analyse prospective conduit elle identifier des enjeux importants de gestion des ressources humaines 1l s agit de conduire ce repositionnement plus porteur pour la branche et d accro tre la performance de ses entreprises d une part mais aussi d accompagner efficacement les volutions quantitatives et qualitatives des emplois d autre part On peut m me consid rer que ces enjeux sont d autant plus forts que les champs d incertitude sont nombreux En outre ils s inscrivent aussi au sein de tendances fermes importance des questions d environnement maturit de certains march s mergence de nouvelles puissances industrielles qui elles devraient se d ployer pleinement l horizon 2020 La prise en consid ration des grandes tendances comme des grandes incertitudes voqu es permet de donner aux orientations de gestion de l emploi des comp tences et des ressources humaines une inflexion particuli re et plaide pour
263. esure o les fermetures de site seront parfois in vitables o la recherche de comp titivit accrue passe encore par la rationalisation de la production m me si le mouvement s att nue la s curisation des carri res des salari s des industries chimiques doit se renforcer Elle pourra m me peut tre se substituer la propension pass e et parfois encore actuelle utiliser le principe des pr retraites m me correctement n goci es qui conduit se s parer de salari s sans discernement suffisant et sans anticipation des ruptures d exp rience et de comp tences que cela peut susciter La cr ation de passerelles de reclassement destination des salari s sinistr s appara t donc comme imp rative mais ces passerelles sont pour l instant construire Les questions approfondir pour ce sc nario Quel r le pourront jouer les r gions et actuels bassins d emplois dans la dynamique de d veloppement pour les secteurs les plus florissants de maintien de l activit ou de r gression progressive dans une perspective de tuilage avec l arriv e ou le d veloppement d autres industries au sein de ces bassins Quel accord minimal d ensemble pourraient trouver les acteurs institutionnels pour accompagner les m canismes de disparition transformation du tissu industriel li aux industries chimiques afin que les ajustements notamment en termes de GPEC se fassent sans crise majeure pour les salar
264. et 2007 Les donn es produites par l UIC montrent en effet une stabilisation des d penses en investissement autour de 3 8 du chiffre d affaires pour ces deux ann es apr s un ralentissement r gulier de 2000 2005 L intensification des r organisations industrielles et des restructurations depuis une dizaine d ann es L intensification de la pression concurrentielle sur les march s mondiaux de la chimie pr sente depuis le milieu des ann es 90 a conduit les groupes chimiques europ ens d velopper des strat gies diff rentes selon les acteurs et les secteurs de la chimie concern s On assiste cependant pour l ensemble des secteurs de la chimie des recompositions des portefeuilles strat giques Ces derni res correspondent pour certains groupes un recentrage par la cession d activit s non strat giques dans une logique industrielle D autres groupes centr s sur une logique financi re poursuivent avec ces recompositions l objectif de r duire leur dette par l arr t d activit s pesant sur la rentabilit Les orientations strat giques des groupes sont donc aujourd hui beaucoup moins lisibles que par le pass certains experts l attribuant au glissement progressif d une logique industrielle une logique financi re partir de la fin des ann es 80 S1 elle est av r e cette strat gie financi re ne semble pas sans risques Certains acteurs des industries chimiques insistent en effet sur
265. et sp cialit s consommation chimie Hausse des effectifs en France 37 2 43 1 40 49 2 Maintien des effectifs en France 46 5 50 53 3 44 2 Baisse des effectifs en France 16 3 6 9 6 7 6 7 Lecture du tableau 37 2 des entreprises de la chimie de base ayant r pondu la question d clarent envisager une hausse de leurs effectifs en France dans les 3 5 ans venir INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 152 Comme dans le cas du tableau portant sur les volutions envisag es un horizon de trois cinq ans la chimie de base se distingue des autres secteurs dans la mesure o elle affiche le taux le plus faible concernant la hausse des effectifs et le plus lev concernant la baisse M me s il s agit d une tendance envisag e ces chiffres s inscrivent dans le cadre de ce que l on pourrait qualifier de prospective de proximit plus inform e et donc plus r aliste qu une prospective nationale sur 15 ans dans la mesure o elle mane d acteurs locaux dot s d une plus grande visibilit sur leur environnement connexe et raisonnant sur un horizon plus proche Un paradoxe g rer la d croissance r guli re et organis e des effectifs des groupes associ e des difficult s conjoncturelles de recrutement Les grandes entreprises si elles s accordent sur la baisse des effectifs identifient galement des difficult s de recrutement depuis 1
266. euros 2005 1 750 1 500 1 250 1 000 750 500 250 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 D penses int rieures de R amp D DIRD D penses ext rieures de R amp D Source MEN Source Minist re de l ducation nationale in UIC Bilan 2006 de l activit de l industrie chimique en France publication en 2007 Lecture du tableau Les b tons repr sentent l investissement annuel en d penses de R amp D de l ensemble des industries chimiques en millions d euros Celui ci est d compos entre les d penses int rieures et ext rieures de R amp D On remarque ainsi une relative stagnation des budgets globaux aux alentours de 1 6 Mids d euros entre 2001 et 2004 puis une baisse partir de 2005 La courbe mauve repr sente quant elle la part du chiffre d affaires consacr e aux d penses int rieures de R amp D On constate galement apr s une baisse significative en 2005 passage de 2 6 du CA en 2004 2 4 en 2005 apr s une p riode d accroissement de la part des DIRD La d pense int rieure de recherche et d veloppement DIRD correspond aux travaux de recherche et d veloppement R amp D ex cut s sur le territoire national quelle que soit l origine des fonds Une partie est ex cut e par les administrations DIRDA l autre par les entreprises DIRDE Elle comprend les d penses courantes masse salariale des personnels de R amp D et d penses de fonctionnement et les d penses en capita
267. eux situer leurs chances et de d finir leurs ambitions en connaissance de cause avec l appui renforc des enseignants pour l appr ciation du niveau et du potentiel Inciter r aliser des stages plus t t pendant la scolarit ou les vacances et permettre de fonder des aspirations tablies sur du concret un v cu Informer sur l id e de formation tout au long de la vie notamment faire conna tre les avantages mat riels et les perspectives d une insertion au niveau BEP ou bac pro Favoriser l volution professionnelle des salari s Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination Minist re de 1 Economie de l Industrie et de l emploi Minist re de l Education Nationale organismes de formation initiale et continue branche professionnelle Participation acteurs institutionnels impliqu s dans l exploitation de statistiques organismes de formation initiale et continue Fournir des l ments tangibles et concrets aux salari s et aux demandeurs d emploi en mati re d emploi et de formation pour leur permettre de mieux g rer leur projet professionnel et leur carri re Informer sur les possibilit s et les dispositifs de formation ainsi que sur les VAE Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination branche professionnelle et fonction RH Participation a
268. f d ration Fran aise des Travailleurs Chr tiens CGT Conf d ration G n rale du Travail CHSCT Comit d Hygi ne de S curit et des Conditions de Travail COSIC Conseil Strat gique de l Industrie Chimique CPNE Commission Paritaire Nationale de l Emploi DGE Direction G n rale des Entreprises DGEFP Direction G n rale de l Emploi et de la Formation Professionnelle FEBEA F d ration des Entreprises de la Beaut FFC F d ration Fran aise de Chimie FIPEC F d ration des Industries des Peintures Encres Couleurs et Vernis FNCG F d ration Nationale des Industries des Corps Gras FOAD Formation Ouverte Distance FO Force Ouvri re GPEC Gestion Pr visionnelle des Emplois et Comp tences GPEEC Gestion Pr visionnelle des Effectifs des Emplois et des Comp tences IUFM Instituts Universitaires de Formation des Ma tres OPCA C2P Organisme Paritaire Collecteur Agr Chimie P trole Pharmacie OPIC Observatoire Prospectif des m tiers des qualifications et de la diversit des Industries Chimiques PIPAME P le Interminist riel de Prospective et d Anticipation des Mutations Economiques REACH Registration Evaluation and Authorisation of Chemicals RNCP R pertoire National des Certifications Professionnelles SFEPA Syndicat des Fabricants d Explosifs de Pyrotechnie et d Artifices SCM Syndicat de la Chimie Min rale SESSI Service des Statistiques Industrielles SHD S
269. firmes Ainsi le degr de ramification et la vari t compl mentarit des activit s de la structure consid r e et du r seau dans lequel elle s inscrit fait qu une activit peut devenir rentable pour elle alors qu elle serait d ficitaire pour d autres LA TERRITORIALITE L implantation g ographique renvoie par exemple la proximit de clients ou l insertion possible dans un r seau local p le de comp titivit L am nagement du territoire et la place r serv e la chimie notamment la proximit avec des zones urbaines orientent la strat gie du groupe les cons quences de sa pr sence sur le respect de l environnement sans parler de la s curit sont aujourd hui per ues comme a priori n gatives rejaillissent sur l image de la chimie et peuvent conditionner l accueil plus ou moins favorable qui lui est r serv localement Or le choix des logiques fonci res par les pouvoirs publics locaux est d terminant pour les possibilit s d implantation LE POLITIQUE POUVOIRS PUBLICS ET SOCIETE Les relations avec les pouvoirs publics elles recouvrent les subventions accord es ainsi que les engagements r ciproques entre les pouvoirs publics et les entreprises plus ou moins attractifs pour ces derni res et ventuellement susceptibles d tre remis en cause lors des changements politiques au niveau local ou national L image sociale de la chimie elle peut influencer la strat
270. fonctions et la r duction des quipes d di es ces fonctions tant en partie int gr es aux m tiers de la production limitent les possibilit s de reclassement Compte tenu des activit s d velopp es sur les sites de production les risques concernent principalement les risques d explosion organique poussi res m lange accidentel de produit et d incendie les risques d accidents li s au transport manutention transport de marchandises l utilisation des appareils de manutention chariots l vateurs nacelles grues transpalette les risques li s aux d placements des personnes chutes dans les escaliers les risques li s aux manipulations et l environnement coupures br lures chimiques ou thermiques risque li au bruit des machines maux de dos en cas de manipulation de gros volumes tendinites en cas de r alisation de gestes r p titifs DES EFFORTS CONSEQUENTS AU NIVEAU DES CONDITIONS DE SECURITE La th matique de la s curit d j identifi e comme prioritaire lors du pr c dent CEP s est largement renforc e au cours des dix derni res ann es De nombreuses initiatives destination des personnels des entreprises mais galement des personnels ext rieurs ont ainsi t mises en uvre Au del des obligations l gales de formation des personnels les visites en entreprises ont titre d exemple permis d identifier les pratiques suivantes Les quipes re
271. fre d affaires Len R p 35 oo tn amp R R duction du Chiffre d affaires 2 1 7 9 3 4 2 6 3 8 2 6 3 6 3 9 D veloppement de la mobilit interentreprise au sein du bassin d emploi 2 1 3 4 4 5 3 8 54 2 0 Autre 2 6 2 6 9 6 8 9 2 0 PlusdeS0 de20 50 de10 20 Lecture du tableau 6 3 des entreprises de la chimie min rale d clarent pr voir la d localisation de tout ou partie de l activit dans un autre pays dans les 3 5 ans venir NTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2004 VOLUTION DES EFFECTIFS Comment envisagez vous l volution des effectifs en France de votre entreprise pour les 3 5 ans venir Fr quence Hausse des effectifs France 41 2 Maintien des effectifs France 49 8 R duction des effectifs France 9 0 Total 100 Ampleur de l augmentation des effectifs 26 0 19 5 13 0 6 5 0 0 Augmentati Augmentati Augmentati Augmentati Augmentati Augmentati Augmentati onde 1 5 onde6 onde11 onde 11 onde 31 onde 50 on de plus 10 20 30 50 100 de 100 Lecture parmi les 41 2 d entreprises qui ont r pondu qu elles avaient l intention d augmenter leurs effectifs 18 0 envisagent une augmentation de 1 5 pour les 3 5 ans venir INTERFACE DGEFP CPNE des industries chim
272. g n ralisation de la formation initiale entra ne de fait un d placement de la formation de sp cialisation vers les entreprises qui doivent par cons quent d velopper les actions de formation d adaptation l emploi Une autre solution repose galement sur le d veloppement des contrats d apprentissage qui permettent d assurer un salari de moins de 26 ans une formation professionnelle dispens e pour partie en entreprise et pour partie en centre de formation M tiers d op rateurs A A BAC PRO BAC PRO BAC PRO Industries de Bio Industries de Pilotage de syst mes proc d s transformation de production automatis e BEP BEP M tiers des industries de Maintenance des quipements de proc d s Industries chimiques commande des syst mes bio industries traitement des industriels eaux industries papeti res Classe de 3 Source Votre parcours formation janvier 2007 UIC La formation des niveaux BTS DUT Licences professionnelles un manque de confrontation au terrain malgr des contenus adapt s La vocation premi re des BTS vise principalement une insertion directe sur le march du travail et dans une moindre mesure une poursuite des tudes en Licence professionnelle Les op rateurs de formation constatent toutefois un accroissement des candidatures en licences professionnelles entra nant par l m me une tension sur le march du travail les entreprises prouvant des difficult s
273. g n raux et administration g n rale 1 1 g n rale D veloppement conomique organisationnel 0 7 Management des SI 3 4 tudes et d veloppement fonctionnel SI 2 2 Conception et d veloppement des infrastructures SI 2 6 Support informatique et exploitation SI 4 1 Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 11 6 des entreprises rencontrant des difficult s de recrutement prouvent des difficult s pourvoir des postes dans la sous famille Marketing et promotion commerciale Le tableau ci dessus montre que trois sous familles professionnelles font tat de difficult s de recrutement la fabrication et le conditionnement avec 43 8 la vente avec 36 7 et l entretien maintenance industrielle avec 27 7 Ces trois sous familles se d tachent nettement des autres qui apparaissent comme tant beaucoup moins touch es En dehors des raisons sp cifiques au secteur de l industrie chimique ces trois familles professionnelles renvoient des m tiers g n ralement associ s des repr sentations peu attractives et v hiculant une image de p nmibilit voire de dangerosit notamment pour les m tiers de la fabrication Les conditions de travail des m tiers de vente et de commerce peuvent tre per ues comme difficiles en termes de mobilit et incertaines quant leur r tribution qui est li e aux volumes de vent
274. ganisme Paritaire Collecteur Agr e C2P DELAJOT Jean Louis Directeur Syndicats salari s HUMEZ Jacques F d ration de la Chimie Force Ouvri re FO MESSELOT Ludovic F d ration de la Chimie des Mines du Textile et de l Energie Conf d ration fran aise des travailleurs chr tiens CMTE CFTC LECUELLE Gilles F d ration de la Chimie CFE Conf d ration fran aise de l encadrement Conf d ration G n rale des Cadres CFE CGC PRAXELLE Guy F d ration Chimie Energie Conf d ration fran aise d mocratique du travail FCE CFDT ZAMBON Claude F d ration Nationale des Industries Chimiques Conf d ration G n rale du Travail FNIC CGT Syndicats employeurs BEUDON Catherine Union des Industries Chimiques UIC D AVOUT Ithier Union des Industries Chimiques UIC DILAS Guillaume F d ration Nationale des Industries de Corps Gras FNCG MARINI Daniel Union des Industries Chimiques UIC POLAUD Marc Union des Industries Chimiques UIC Commission Paritaire Nationale pour l Emploi CPNE D AVOUT Ithier Pr sident Autre membre du comit de pilotage LEVY V ronique Observatoire Prospectif des M tiers des Qualifications et de la Diversit des Industries Chimiques INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 258 ANNEXE 1 B L EQUIPE D INTERFACE Chef de projet Jo lle DELAIR q uipe projet Brice BILLET Sandrine COLETTE Sabri
275. gine d pourvues de toute qualification se constate fr quemment Une majorit d op rateurs a su s adapter aux volutions technologiques qui ont consid rablement modifi la nature du travail de production et de maintenance Ces ph nom nes ordinaires d montrent que l inaptitude affronter les volutions n cessaires est marginale En revanche l absence de toute anticipation raisonn e des besoins en comp tences et d une programmation des d veloppements n cessaires parla formation ou par d autres voies hypoth que lourdement les chances des salari s de r pondre une brutale l vation des exigences C est pr cis ment pour permettre de calibrer ces temps de pr paration et ces modalit s de d veloppement des comp tences que la GPEC est indispensable La branche peu arm e dans ce domaine m me dans ses grandes entreprises a engag depuis 2003 des efforts pour rattraper son retard Des dispositifs de sensibilisation la GPEC ont t d velopp s ces derni res ann es par l Etat et la branche professionnelle en direction des PME N anmoins les partenaires sociaux et les professionnels estiment eux m mes qu il reste une marge de progression importante La formation par exemple est encore largement ax e sur l adaptation au poste et aux contraintes de s curit elle laisse trop peu de place une logique de pr paration l volution de l emploi ou de la carri re OBJECTIFS D EVOLUT
276. gocier la hausse les contrats les liant leurs clients L UIC a r alis une estimation de l exposition de l industrie chimique l augmentation des cours du p trole Selon son tude 1 UIC montre qu une hausse de 10 dollars du prix du baril se traduit par une augmentation de co t global des produits de l industrie chimique fran aise de pr s de 2 milliards de dollars facture nerg tique mati res premi res L impact de la diminution des marges r alis es a ainsi pour cons quence de r duire les capacit s de financement et par cons quent le montant des investissements 11 Source CEFIC 12 Source UIC INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final UNE LIBERALISATION DU MARCHE DE L ELECTRICITE QUI PENALISE CERTAINS SECTEURS DE LA CHIMIE FRAN AISE Les prix de l lectricit ont subi en France entre 2001 et 2005 une augmentation globale d environ 55 faisant passer la part de l nergie dans l ensemble des co ts de l industrie chimique fran aise de 7 4 en 2003 10 en 2004 Cette forte hausse essentiellement imputable selon les experts la lib ralisation du secteur de l lectricit a pour origine le couplage des prix fran ais historiquement plut t faibles aux prix de ses voisins europ ens et plus particuli rement de ceux de l Allemagne premier consommateur europ en Or l Allemagne subit de plein fouet les hausses de prix des nergies fossiles et les ant
277. gressif l horizon 2030 constituant le point de basculement partir duquel Notamment les experts industriels La notion d avantages comparatifs constitue la base de l argument en faveur de la sp cialisation par pays dans certaines activit s conomiques et du commerce international INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 142 le p trole cessera d tre exploit pour ses capacit s nerg tiques mais demeurera une mati re premi re Pour le second facteur les perspectives semblent plut t s orienter vers un d veloppement de la demande de produits chimiques mais de la part des pays d Asie et du Moyen Orient Dans ce contexte peu favorable au d veloppement des industries chimiques fran aises les experts estiment ainsi qu in luctablement leurs parts de march et dans une moindre mesure leurs CA vont se r duire face une concurrence mondiale de plus en plus forte Des mouvements parfois pr visibles de d placement vers des zones de march plus porteuses L emplacement des clients et des fournisseurs demeurant le facteur cl de d veloppement des chimies associ es on assiste des d localisations mais aussi des abandons d activit Certains de ces mouvements peuvent tre anticip s ce qui permet une meilleure prise en charge des cons quences sociales S1 les r ponses au questionnaire ne mettent pas l accent sur ces volutions comme on
278. groupes industriels en chimie de sp cialit s ou des biens de consommation dont elles pourront am liorer la capacit de d veloppement commercial initiative et la t nacit de p les de comp titivit de laboratoires qui sauront s inscrire dans un partenariat international performant En l absence d une v ritable politique de R amp D fruit d une concertation de la branche et des pouvoirs publics ainsi que de choix et alliances clairs de la part de l tat qui ne peut investir partout les avanc es en mati re d innovation et de d veloppement des comp tences de pointe utiles la chimie de demain restent al atoires mais pas impossibles LES AVANTAGES INCONVENIENTS ET CONDITIONS DE REUSSITE DU SCENARIO TENDANCIEL Les avantages Ce sc nario pr sente au moins deux avantages Tout d abord il respecte le d sordre tabli et ne bouscule personne Ensuite 1l surfe sur les lignes de force des industries chimiques et vite la prise de risque que constituerait un sc nario plus porteur de changement Cette approche pr te peu le flanc l erreur au pire elle ent rine l accompagnement du d clin de la branche auquel certains semblent se r signer l exception de quelques secteurs en chimie de sp cialit ou de biens de consommation au mieux en cas d am lioration et de redressement m me provisoires le sc nario sera consid r comme un bon choix Les inconv nients LA FAIBLESSE
279. he du syst me branche des industries chimiques en se limitant identifier ses principaux points de convergence et les enjeux communs positifs comme n gatifs qu il est susceptible de pr senter Ces enjeux portent aussi bien sur des questions li es la soci t l environnement la recherche et l innovation l aspect r glementaire les strat gies d entreprises et les accords sp cifiques les logiques de territoire etc Cette deuxi me d marche peut se superposer la premi re Les marges d action pour r pondre aux enjeux communs seront proportionnelles la place laiss e par la mise en uvre de strat gies diff renci es retenues dans le cadre de la premi re d marche L IMPACT DOMINANT DE LA STRATEGIE DES GROUPES Les strat gies des groupes sont par nature extr mement vari es et forc ment sp cifiques Mises en uvre avec toute la discr tion possible elles constituent m me si elles s av rent n anmoins partiellement lisibles mais souvent a posteriori le handicap majeur l analyse prospective de la branche surtout long terme De nombreux facteurs susceptibles d influencer la strat gie d un groupe LES CARACTERISTIQUES INTERNES La taille du groupe ou d ailleurs de l entreprise elle conditionne fortement sa souplesse et sa capacit d adaptation propos du tissu industriel fran ais dans la chimie constitu de PME essentiellement et dans la perspective de d
280. i s et les zones d emploi concern es Les limites de la politique de d veloppement et d innovation et par cons quent l accumulation des retards de la branche notamment dans les domaines qui impliquent une strat gie et un effort soutenu sur le long terme font elles r ellement prendre le risque d atteindre un point de non retour LA CHUTE VARIATION PESSIMISTE LES N UDS DE DEGRADATION Les secteurs consid r s comme non strat giques sont livr s aux seules nergies individuelles Le choix de fili res industrielles ou clusters locaux qui m ritent d tre soutenus et valoris s peut entra ner l abandon d autres fili res Ce serait notamment le cas de celles pour lesquelles la constitution d un p le d excellence l chelle de la plan te est consid r e comme trop hypoth tique notamment du fait de retards d j tr s importants dans la comp tition mondiale Comme cela a d j t indiqu les industries chimiques fran aises ne devraient pas b n ficier l horizon 2020 d avantages comp titifs importants dans les segments de la chimie de base organique et min rale puisque ceux ci globalement ne disposent d un acc s ni des mati res premi res et nergies bon march ni des march s fort potentiel de croissance Dans ce sc nario le risque d une diminution importante des capacit s de production se concr tiserait avec pour cons quences des r ducti
281. i apparaissent comme tant plus pessimistes pour l avenir de la chimie en termes d effectifs de fabrication logistique notamment que ne le sont les pr visions du sc nario de chute L effort de rationalisation de la production technologies process organisationnels n est pas achev dans tous les secteurs et doit encore selon plusieurs sources avoir un poids dans les premi res ann es de la prochaine d cennie Toujours aux yeux des personnes rencontr es 1l est possible de se livrer une d marche pr visionnelle mais sur une dur e plus courte de l ordre de 3 ans ceci en se limitant au point de vue d une entreprise dans la mesure o l environnement et la strat gie industrielle qui en d coule offrent davantage de visibilit et une relative stabilit L analyse prospective m me si elle se dote d outils conom triques s av re tre beaucoup plus incertaine lorsqu elle s tend l ensemble d une branche et porte sur un horizon d une quinzaine d ann es Sur ce point le rapport Rouilleaut pr cise d ailleurs que les dires d experts pour une entreprise ou pour un groupe n ont de port e que sur un p rim tre d activit relativement stable De plus les projections r alis es par Interface avec les donn es C2P 2005 m me s il ne s agit que d un document de travail provisoire bas sur des p rim tres parcellaires font galement tat de possibilit s de chutes davantag
282. i pourrait par ailleurs constituer le frein principal l mergence de cette variation Une cons quence potentielle consisterait en l apparition de conflits d int r ts entre les pouvoirs publics nationaux et les lus des bassins d emploi non retenus comme strat giques a Les formations de type Plan de Formation 2 selon la loi du 4 mai 2004 visent la dynamique de d veloppement des comp tences plus long terme dans un esprit d adaptation l emploi et non seulement au poste INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 179 Une d pr ciation de l image de l industrie dans l opinion publique celle ci tant particuli rement sensible aux cons quences n gatives des d localisations de sites Enfin les cons quences long terme d un tel sc nario sont difficilement mesurables notamment les possibilit s d en sortir apr s 2020 Envisager apr s une d cennie de soumission aux mouvements du march et l tat des choses une r orientation et une politique plus dynamique de relance pourrait alors se heurter aux cons quences d un d crochage trop profond pour tre combl LE SURSAUT VARIATION OPTIMISTE Cette variation se fonde sur l accentuation positive des tendances actuelles et sur une meilleure ma trise des conditions de d veloppement Elle pr cise et pousse plus loin la logique volontariste amorc e dans deux axes du sc nar
283. ication de produits chimiques et non chimiques Chimie min rale chimie organique parachimie savons parfums amp produits d entretien fabrication de produits pharmaceutiques de base industries agro alimentaires produits amylac es soit approximativement 80 du champ du CEP Base donn es C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC 10 Cf m thode de calcul en annexe 3 Projection fond e sur les fluctuations pass es et int grant l impact de variables pond r es Base les chiffres du SESSI INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 178 scenario TMCA TMCA TMCA rer Dee MGA TMA 1996 2000 2005 2010 2012 2015 2020 CA ce 1 3 0 2 035 taux de va 2204 241 258 260 26 1 263 266 VA em oo os 146 162 185 185 185 188 193 lettectts ooi nen lionel 212 196 178 471 163 152 productivit kei 43 20 20 764 94 8 104 1 108 3 114 9 126 9 apparente par t te N B Les chiffres relatifs aux effectifs doivent tre lus en milliers de personnes Ainsi dans le cadre de ce sc nario on peut valuer la baisse des effectifs dans une fourchette comprise entre 34 et 22 selon la m thode de calcul consid r e et le champ pris en compte La formation reste trop centr e sur les fondamentaux s curit et l adaptation au poste Les t moignages en r gion montrent que l essentiel des actions de formation est orien
284. icipations concernant l entr e en vigueur des quotas de CO2 li s l utilisation de ces nergies La crainte d une d t rioration trop importante de la comp titivit des industries lectro intensives titre d exemple la chlorochimie consacre en moyenne 40 de ses co ts l lectricit a favoris la cr ation d Exeltium consortium des industries lectro intensives parmi lesquelles figurent plusieurs entreprises du secteur de la chimie Cette association qui a vu le jour en juillet 2005 a pour principal objectif de n gocier des tarifs plus comp titifs aupr s des producteurs d lectricit travers la signature de contrats de fourniture d lectricit de longue dur e LA HAUSSE REGULIERE DU PRIX DU GAZ NATUREL nergie fossile plus propre que le p trole le gaz naturel conna t une demande en hausse r guli re depuis les ann es 70 et se trouve au centre de probl matiques internationales majeures notamment quant la flamb e de ses prix Dans l industrie chimique le gaz naturel est utilis essentiellement dans la p trochimie et le raffinage mais galement pour une part importante dans la fabrication de fertilisants comme les engrais azot s et les engrais compos s partir de m langes de produits azot s phosphor s et de potasse et dont les marges sont directement influenc es par le prix du gaz naturel En hausse le prix du gaz qui est aussi index sur le prix du p trole se r
285. icult s de recrutement dans certains m tiers tels que ceux de la maintenance et de la production La chimie qui souffre d une image d pr ci e ne semble plus attirer les jeunes dipl m s On assiste enfin une requalification qualitative des emplois due notamment l accroissement des exigences en mati re de s curit d hygi ne et de qualit la part de la cat gorie ing nieurs et cadres passant titre d illustration de 14 2 en 1997 19 3 en 2005 Un appareil de formation historiquement bien implant qui doit relever le d fi de l l vation du niveau de qualification requis En mati re de formation initiale on peut mettre en avant les constats suivants Une tendance g n ralis e la poursuite des tudes qui entra ne des ph nom nes de tensions sur le march du travail notamment en ce qui concerne le recrutement de certains Bac professionnels ou BTS DUT sp cialis s Un d veloppement de l alternance au cours de ces derni res ann es Longtemps r serv e aux formations jusqu au niveau Bac elle tend s tendre l ensemble des dipl mes de la fili re Pour les dipl mes d ing nieurs et les Masters des lacunes en management et en langue Dans le domaine de la formation continue l analyse permet d identifier des pratiques de d veloppement et de reconnaissance des comp tences plut t centr es sur les besoins de court terme d adaptation aux besoins des postes Un investis
286. ielle d di es la s paration et la valorisation des constituants des c r ales et pommes de terre bio raffineries un savoir faire ancien un process industriel et une logistique aboutis ainsi qu une ma trise des technologies de pointe notamment dans le domaine enzymatique une pr sence ancienne dans le domaine des valorisations non alimentaires papeterie cartonnerie chimie pharmacie cosm tique gr ce aux multiples propri t s de l amidon Ces valorisations non alimentaires constituent historiquement la moiti des d bouch s de l amidonnerie f culerie Si l on s en tient aux produits chimiques et aux mat riaux donc hors biocarburants les d bouch s de l amidon peuvent tre class s en plusieurs cat gories les produits de fermentation classiques acides amin s et organiques antibiotiques enzymes les bio polym res et bioplastiques les vitamines B2 C la chimie fine et les produits pharmaceutiques Isosorbide hormones les solvants Ethyl lactate les bio mol cules surfactants interm diaires chimiques de synth se etc Les caract res renouvelable et en tant que de besoin bio d gradable de l amidon et de ses d riv s contribuent faire des produits amylac s une alternative de plus en plus efficace aux produits de la p trochimie Le d veloppement de la chimie du v g tal constitue aujourd hui un axe majeur de d ve
287. iff rent de celui du CEP comme cela a d j t not 13 La lecture de ce pourcentage doit s effectuer avec discernement Ne disposant pas de recul suffisant il est impossible de r aliser une projection strictement math matique comme cela a t le cas pour les sc narios tendanciel et pessimiste or la stricte projection math matique aurait pu se traduire par un maintien voir une baisse des effectifs malgr la teinte optimiste de ce sc nario 134 Cf m thode de calcul en annexe 3 du rapport Projection fond e sur les fluctuations pass es et int grant l impact de variables pond r es Base les chiffres du SESSI INTERFACE DGI NTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 189 En d autres termes faire le choix de l innovation technologique ne permet pas vraiment de faire l conomie des questions sociales les plus pr occupantes de la branche au regard de ses volutions les plus pressenties en premier lieu la d sindustrialisation progressive d une partie de la chimie de base La mise en place au niveau national d une gestion pr visionnelle des effectifs des emplois et des comp tences GPEEC s impose donc pour pr voir tous les accompagnements n cessaires formation cr ation de CQP int grant des passerelles internes et externes la branche VAE etc aux ventuels red ploiements La mise en place d actions collectives de GPEC dans les bassins d emploi non co
288. ili res d volution ou encore des conditions de travail de mobilit et de r mun ration comp titives Mais de fa on g n rale des efforts restent accomplir dans ce domaine notamment en direction des profils qui devraient se trouver en position de force techniciens agents de ma trise l instar de ce qui s bauche dans les industries de pointe Dans la branche la logique de gestion des ressources humaines dominante appara t encore trop fortement administrative d une part centr e sur la n gociation et le compromis in extremis d autre part Elle pourrait c der le pas une approche du dialogue social plus anticipatrice et constructive et des activit s de gestion pr visionnelle des emplois des comp tences et des ressources humaines plus prononc es et clair es selon un angle plus moderne syst me de reconnaissance de progression et de mobilit tenant compte des situations et des attentes r elles des salari s D fi n 7 Une transmission r gul e des savoir faire D importantes vagues naturelles de d part la retraite et la probabilit de quelques fermetures de sites posent le probl me de la transmission de comp tences souvent patiemment construites Les industries chimiques auront s organiser pour viter ce qui s est pass dans d autres secteurs frapp s par des mutations ou des d localisations la perte brutale de savoir faire la difficult rappeler les anciens po
289. illes d appartenance l aussi plus d une personne sur deux se trouve dans la fabrication 51 53 contre 36 03 Les facteurs d volution Probl matiques conomiques et emploi formation entre 2002 et 2007 re gt F acteurs d volution ayant impact les A bad Global Rapport entreprises au global L augmentation des co ts des mati res 95 2 82 5 P premi res et nergie E baisse des investissements dans la R amp D et 83 114 i Pinnovation L informatisation et l automatisation des outils 39 3 34 5 L accroissement de la concurrence 60 7 55 7 La baisse de la demande de secteurs clients 38 1 35 6 La d localisation l arr t de production de 21 4 18 7 structures de secteurs amont aval Un rachat par un fonds d investissement 3 6 42 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Evolutions v cues Des restructurations 34 6 28 6 Des externalisations de certaines fonctions 25 6 15 8 Des d localisations 2 6 3 7 Des plans de sauvegarde de l emploi 15 4 14 0 Une r duction des effectifs 50 09 36 Une stabilit des effectifs 34 6 45 7 Une augmentation des effectifs 10 3 13 0 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Trois facteurs semblent plus particuli rement affecter l
290. ils de GPEC Il s agira notamment de d sacraliser la notion de GPEC par la mise en place d une m thodologie it rative de r aliser cette volution de fa on ordonn e en int grant le maximum d acteurs reconduction cyclique Coordination branche professionnelle Participation brancheet tatenr gion de l exercice et de bien communiquer sur le travail collectif entepnses Accompagner par des actions collectives ou cibl es sur une entreprise Impulsion branche professionnelle Pam lioration des pratiques de la gestion des ressources humaines cf fiches 7 f d rations patronales et syndicats de 10 salari s Actions de conseil en direction des entreprises notamment des PME pour les Coordination branche professionnelle encourager d velopper des pratiques de GRH innovantes Ex financement par l tat en r gion DRTEFP DRIRE l OPCA de prestations de conseil pour les TPE PME Participation DRH d entreprise cabinets Organisation d changes de pratiques portant sur la gestion de plans de sauvegardes de de conseil sp cialis s l emploi ant rieurs r flexion sur les m thodes adopt es et adapt es Participation exp rimentale des agences de transition appuyant la d marche des salari s bilans de comp tences laboration de projet professionnel formation mobilit s lessai et la production de retours d exp riences sur des d marches bien g r es au sein de s
291. inad quation entre les profils de ses effectifs et les exigences de l activit Tous les instruments juridiques sont r unis pour que ce ne soit plus possible L appareil de formation et de reconnaissance est en cours de r novation La partie la plus complexe r ussir concerne l articulation des diff rents syst mes r f rentiels titres et dipl mes passerelles instances et outils de la tra abilit aux diff rents niveaux dont le niveau europ en La question ne se limite pas au p rim tre des industries chimiques mais la branche a n anmoins un r le actif tenir gt Troisi me constat l avenir des industries chimiques en France se b tit avec des hommes et des femmes il faut se donner les moyens de les attirer et de les retenir Les industries chimiques fleuron de l industrie fran aise ont longtemps t avant tout des industries de main d uvre o l on faisait volontiers toute sa carri re avec des mobilit s pour les ing nieurs et les cadres et une grande stabilit pour la plupart des autres cat gories de personnels Elles trouvaient sans difficult le personnel qui leur convenait et ne craignaient pas de le voir s vader vers d autres horizons Cette r alit est en train de changer et il s av re d licat tout au moins d attirer les bons profils m me si les chimistes ne manquent pas L image de la chimie son impact sur l environnement la s curit de l emploi et les
292. inations des produits fabriqu s vers d autres secteurs d activit vers la consommation directe la puissance conomique en mati re de chiffre d affaires les effectifs concern s les perspectives de d veloppement ou de r cession Le champ retenu dans le cadre de ce CEP porte ainsi sur l analyse de 22 secteurs repr sentant la branche des industries chimiques dans toute sa diversit Ils sont pr sent s dans le tableau de la page suivante Pour l ann e 2006 l Observatoire Prospectif des m tiers des qualifications et de la diversit des Industries Chimiques OPIC value les effectifs des industries chimiques un nombre total de 255 721 salari s chiffres non consolid s 5 Sources pour l ensemble du paragraphe C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Convention collective nationale des industries chimiques entr e en vigueur le 30 d cembre 1952 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 9 Les champs de la Convention collective nationale des industries chimiques couverts dans le cadre du CEP Segments Secteurs d activit Code NAF Gaz industriels 24 1 A 2 Chimie Colorants et pigments 241C a Ale Autres produits min raux 24 1 E A Production d aluminium 27 4 C Em Produits azotes et engrais 24 17J 2 Chimi Produits organiques de base 24 1 G 5 AEE Mati res
293. inist re de l conomie de l Industrie et de l Emploi branche professionnelle Participation tous les acteurs de la formation initiale les organismes de formation continue les professionnels d entreprises D velopper et enrichir les formations destin es aux managers et notamment aux managers de premier niveau en mettant l accent sur Les formations manag riales Les formations aux techniques de r daction et de formalisation Les formations l conomie de l entreprise La mise en place d ateliers d change de pratiques en management Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination OPCA Participation repr sentants de la Branche professionnelle en r gion organismes de formation professionnels branche professionnelle Mettre l accent sur les liens entre management et GRH en identifiant les comp tences manag riales d s le recrutement interne et externe ce qui suppose l existence d un dispositif appropri et d une fonction recrutement professionnalis e dotant le manager de la capacit et de la l gitimit devenir un gestionnaire de comp tences de proximit c est dire en le formant identifier les comp tences de ses collaborateurs et accompagner leur volution professionnelle faisant des comp tences manag riales un facteur essentiel pour permettre le passage d un emploi l autre dans
294. ins de 50 salari s qui d sormais envisagent le plus ces mouvements On peut noter aussi que les r int grations d activit s ant rieurement externalis es restent relativement marginales 6 4 pour une moyenne de 5 Un bon nombre poursuit les investissements dans la capacit de production m me si c est dans une proportion inf rieure aux PME de 50 100 salari s grandes entreprises 44 7 contre 64 3 Il faut souligner que la d localisation de tout ou partie de l activit l tranger concerne un pourcentage assez faible de grandes entreprises 6 4 m me si les cons quences sociales et humaines selon l effectif concr tement concern des grandes entreprises en question peuvent tre importantes pour les salari s et le cas ch ant pour un bassin d emplois Cf annexe 5 Tableau des volutions selon la taille des entreprises Enfin comme le pronostiquaient les experts l intention de d velopper des services au client est pr sente pour 36 2 des grandes entreprises moyenne 30 6 LA DYNAMIQUE DES PME L enqu te par questionnaire indique aussi que le dynamisme de la branche en France se situe plut t du c t des PME notamment de celles dont les effectifs se situent entre 50 et 250 salari s Elles cumulent les records sur la plupart des pr visions d volution elles sont par exemple les plus nombreuses m me si cela concerne des pourcentages mod r s envisager des d localisations
295. ins est la plus importante au regard de l ensemble des secteurs tous segments confondus puisqu elle atteint 51 93 C est galement le secteur o l on retrouve la plus forte proportion de moins de 35 ans 47 08 Les dipl m s de bac 5 et plus sont nettement sur repr sent s par rapport la moyenne de l ensemble des entreprises 40 21 contre 14 28 pour l ensemble mais galement par rapport aux autres secteurs des autres segments Commerce et transport de produits chimiques dans ce secteur on retrouve le plus haut taux de cadres avec un pourcentage de 45 28 ce qui est nettement sup rieur la part retrouv e dans l ensemble des secteurs repr sent s dans le panel d entreprises r pondantes Ici le pourcentage de salari s dans la famille professionnelle gestion et administration est plus important 19 48 que celui des autres secteurs tudi s tous segments confondus ce qui est compr hensible au regard de l activit de ce secteur Les facteurs d volution Probl matiques conomiques et emploi formation entre 2001 et 2006 52 z 3 2 Facteurs d volution ayant impact les entreprises ee Global Rapport au global L augmentation des co ts des mati res premi res et 62 9 82 5 p nergie La baisse des investissements dans la R amp D et 27 6 114 4 l innovation L informatisation et l automatisation des outils 25 7 34 5 L accroissement de la concurrence 52
296. investisseurs pourraient privil gier les solutions de reclassement interne leur propre fili re La localisation de la fili re du bioraffinage en termes de convention collective appara t finalement comme relativement secondaire aux experts l important restant le reclassement des salari s Sur les questions de m thode L un des experts consult s indique qu apr s plusieurs participations des d marches de ce type il retient de son exp rience deux enseignements portant sur les deux m thodes les plus couramment utilis es dans l analyse prospective la premi re m thode bas e sur une analyse conom trique a pour but de r aliser l extrapolation de donn es observ es sur les 5 10 ann es pass es Elle a selon lui pour double d savantage d tre fortement consommatrice en temps et d obtenir un degr de pr diction tr s faible l autre m thode relevant d une d marche sociologique et proche de celle de ce CEP lui para t plus adapt e Il souligne qu ce titre les volutions de la soci t en particulier les volutions des habitudes de consommation doivent davantage tre mises en avant dans l analyse propos e Il invite garder l esprit les limites de ce type d exercice et faire preuve d une grande prudence dans l interpr tation des r sultats obtenus Malgr ces r serves et l option sociologique dominante pour la r alisation de ce CEP des projectio
297. invoquent l ancienne l gislation qui par l enregistrement de nouveaux produits constituait une entrave l innovation REACH pourrait ainsi favoriser une relance de l innovation en supprimant la discrimination nouvelles substances substances existantes Les acteurs oppos s au projet de r glement d noncent quant eux les co ts inh rents l valuation et l enregistrement des produits qui pourraient d tourner une partie des ressources du poste R amp D notamment pour les PME REACH impacterait galement le nombre de produits chimiques fabriqu s en Europe les petits volumes et ainsi limiterait d autant plus les substances mobilisables par la R amp D QUEL IMPACT DE REACH EN MATIERE D EMPLOIS ET DE COMPETENCES La question de l impact de REACH sur les emplois ne peut d un point de vue quantitatif trouver de r ponse fiable En effet la plupart des tudes d impact propos es se sont fix pour objectif de quantifier les co ts directs ou indirects dans une perspective macro conomique la question de l impact quantitatif de REACH sur les emplois n tant ainsi que marginalement abord e L impact de REACH en mati re de comp tences peut en revanche tre anticip En effet le r glement conduirait l valuation de 30 000 substances existantes produites plus de 1 tonne par an et l acquisition d informations suppl mentaires sur les propri t s des substances Les bes
298. io tendanciel strat gie industrielle nouvelles activit s li es l innovation et la R amp D Elle propose des solutions pour endiguer les ventuelles cons quences n gatives sur l emploi engendr es par des volutions souhaitables pour l conomie des industries chimiques La premi re tape a valeur de condition de r ussite de ce sc nario Elle consiste pour les acteurs de la branche rompre avec une logique de gestion court terme privil giant la rentabilit imm diate et la pr servation opportuniste de domaines suppos s acquis Le choix d une perspective de d veloppement qui soit autre chose qu une strat gie d accommodement voire de survie suppose d investir sur des dispositifs n cessairement co teux au d part mais susceptibles de g n rer un avantage concurrentiel en termes de production comme d image Dans le m me temps ce sc nario optimiste est celui qui doit apporter les meilleures perspectives long terme en mati re d emplois et de comp tences sur la base d une analyse r aliste du potentiel d tenu par la France en la mati re Ce sc nario table sur un effort partag des industries des investisseurs et des pouvoirs publics sur quatre grands axes d action savoir l investissement coordonn sur l innovation et la R amp D le pari sur une conomie plus s lective la mise en coh rence de l industrie chimique la mise en place d une GPEEC efficace L IN
299. ion affaires conomiques Union des Industries de la Protection des Plantes UIPP d AVOUT lIthier Directeur du D partement social emploi formation Union des Industries Chimiques UIC LOUBRY Michel D l gu g n ral Plastic Europ MIERMONT Henri Secr taire g n ral Syndicat des Fabricants d explosifs de pyrotechnie et d artifices SFEPA MOULLET G rard D l gu g n ral Syndicat des Halog nes et d riv s SDH Syndicat de la Chimie Min rale SCM PELLETIER Jean Luc D l gu g n ral Union des Syndicats des Industries des Produits Amylac s et de leurs d riv s USIPA PERRIN Claude D l gu e g n rale Association Fran aise des Industries de la D tergence et des Produits d Hygi ne industrielle AFISE POIDEVIN Grilles D l gu g n ral Union des Industries de la Fertilisation UNIFA RAIN Dominique D l gu g n ral Syndicat national des fabricants d agents de surface et de produits auxiliaires industriels ASPA REPRESENTANT DE L ORGANISME PARITAIRE COLLECTEUR AGREE C2P DELAJOT Jean Louis Directeur Personnalit s consult es titre d experts CHAMBON Bernard Directeur g n ral adjoint des ressources humaines Groupe RHODIA DAHAN Jo Michel ancien responsable du Bureau chimie du Minist re de l Economie de l Industrie et de l Emploi INTERFACE DGEFP CPNE des industr FACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP GIACALONE Fabrice Cabinet Syndex JAQUIN Claude C
300. ion r tribution Volet 3 contribution r tribution en l adaptant Professionnaliser la fonction RH sur ses principales activit s Renforcement 22 ges et situations de travail de Axe 10 accro tre les M2 Pr vision Enrichir les pratiques des entreprises en mati re de GRH l attractivit perspectives d volution M7 Contribution r tribution Agir sur l ensemble des composantes de la r tribution M 6 Communication orientation M 4 Syst me de formation M 9 Management optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et renforcer le r le du management dans la gestion des ressources humaines des comp tences et de la performance M 10 Fonction RH Communiquer et informer sur les perspectives d volution professionnelle et optimiser le recrutement et la mobilit Mettre l accent sur les liens entre management et GRH Professionnaliser la gestion des carri res Axe 11 favoriser la mobilit Anticiper les situations et renforcer la capacit accompagner toutes les mobilit s M 8 Mobilit Favoriser la mobilit professionnelle M 6 Communication orientation M 10 Fonction RH Encourager la mobilit dans les cursus de formation initiale Faciliter les parcours de mobilit au sein de l entreprise Assurer l accompagnement des salari s dans la s curisation de leurs parcours Communiquer et informer pour optimiser la mobilit Professionnaliser la fonction RH sur ses pri
301. ions concerne la cr ation de produits vendus directement l utilisateur final sous des noms de marque et le plus souvent au travers de canaux de distribution grand public Chimie verte La chimie verte a pour but de concevoir des produits chimiques et des proc d s chimiques permettant de r duire ou d liminer l utilisation et la synth se de substances dangereuses Celle ci correspond l application du concept de d veloppement durable l industrie chimique Elle repose sur 12 principes qui sont d crits la page 41 du pr sent rapport Cosm tique Un cosm tique est une substance ou une pr paration destin e tre mise en contact avec diverses parties superficielles du corps humain Craquage ou crackage En chimie et plus particuli rement celle du p trole le craquage est l op ration qui consiste casser une mol cule organique complexe en l ments plus petits l aide d un catalyseur Le vapocraquage se fait sans catalyseur mais en pr sence de vapeur d eau Dans les raffineries de p trole le craquage vient ainsi compl ter la distillation des produits les plus lourds Cristallisation C est l une des op rations unitaires les plus anciennes pratiqu es vaporation de l eau de mer pour isoler du sel Cette op ration physique consiste isoler un produit en solution L objectif peut tre ensuite de purifier un produit ou de conf rer au solide la bonne forme cristalline morphologie t
302. ions de base sur les dangers et les risques que pr sentent les substances chimiques nouvelles ou existantes fabriqu es ou import es faire peser la charge de la preuve non plus sur les autorit s des Etats membres mais sur les soci t s productrices ou importatrices qui seront charg es de d montrer que les substances en question peuvent tre utilis es en toute s curit veiller une transparence et une ouverture plus grandes l gard du public en permettant un acc s plus ais aux informations pertinentes sur les substances chimiques tablir une agence centrale europ enne afin de faciliter la gestion de REACH et de veiller ce que le syst me soit appliqu de mani re harmonis e dans l ensemble des Etats membres QUEL IMPACT DE REACH SUR L ECONOMIE GLOBALE DU SECTEUR L estimation des co ts du projet a t largement comment e de nombreuses tudes d impact aux conclusions parfois contradictoires ayant t produites Une synth se de 36 tudes d impact r alis e en 2004 dans le cadre des groupes de travail valuation de l impact de REACH 26 The impact of REACH Overview of 36 studies on the impact of the new EU chemicals policy REACH on society and business Ecorys and Opdenkamp Adviesgroep 2004 IT RFACE GE D le indi e himiares rannaort fi 3 Mai 9008 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 organis e par la pr sidence n er
303. ions professionnelles en ont ainsi valid une cinquantaine sp cialis es en chimie sur la base d une analyse des sp cificit s des besoins en comp tences exprim es par les entreprises du bassin d emploi L insertion professionnelle des dipl m s appara t plut t bonne de par la place pr pond rante accord e aux enseignements professionnels et aux stages en entreprises m me si plusieurs entreprises interrog es au cours de l tude ne consid rent pas la sp cialisation apport e au cours de cette ann e suppl mentaire comme toujours pertinente au regard de leurs besoins M tiers de techniciens Licence professionnelle BTS DUT BTS bioanalyses et DUT chimie contr les DUT g nie chimique BTS biotechnologie g nie des proc d s BTS Chimiste DUT science et g nie des BTS peintures encres et mat riaux adh sifs DUT mesures physiques BTS qualit dans 1 es DUT g nie industriel et Licences 1 et 2 industries alimentaires et les bio industries BTS contr le industriel et r gulation automatique maintenance DUT qualit logistique industrielle et organisation BTS esth tique cosm tique BTS m tiers de l eau BAC g n ral ou technologique Source Votre parcours formation janvier 2007 UIC Les titulaires des masters une int gration professionnelle en porte faux Les masters semblent souffrir d un manque de lisibilit du fait de la quasi sp cificit de lecture de chaque mention diffic
304. iques CEP Rapport final Mai 2008 Ambpleur de la r duction des effectifs 34 0 36 27 7 27 14 9 18 9 R duction de 1 R duction de 6 R duction de 11 R duction de 21 R duction de plus 5 10 20 50 de 50 Lecture parmi les 9 d entreprises qui ont r pondu qu elles avaient l intention de r duire leurs effectifs 27 7 envisagent une diminution de 1 5 dans les 3 5 ans venir INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 290 VOLUTIONS EN MATIERE DE GESTION DES COMPETENCES ET DE FORMATION Comp tences d velopper dans les 3 5 ans venir Pourcentages calcul s sur la base des r ponses Lecture il s agit de r ponses une question ordonn e Pour le rang 1 26 5 des entreprises ayant r pondu cette question soit 125 entreprises ont plac les comp tences manag riales au premier rang des comp tences d velopper dans les ann es venir Puis 19 3 des entreprises ayant r pondu ont plac les comp tences techniques au premier rang etc Pour le rang 2 11 2 des entreprises ayant r pondu cette question soit 47 entreprises ont plac les comp tences manag riales au second rang des comp tences d velopper dans les ann es venir 205 31 COMPETENCES DEVELOPPER Rang 1 Comp tences manag riales Comp tences techniques de fabrication
305. ir la motivation et la capacit de contribution La question sp cifique de l inaptitude ne concerne qu environ 1 des effectifs mais g n re des probl mes pour organiser les reclassements internes parfois car beaucoup de postes autrefois d volus au reclassement sont aujourd hui sous trait s Par ailleurs la fonction RH rencontre des difficult s pour convaincre les managers sur les possibilit s de reclassement L insuffisante attractivit de plusieurs secteurs de la branche dans un contexte o il faudra recruter et fid liser les salari s relance la volont de mieux prendre en charge les carri res pr occupation qui fait partie des sujets de questionnement naturellement abord s par les jeunes postulants La probl matique co ncide dans certains secteurs avec la fusion d chelons dans la cha ne hi rarchique qui s accompagne d une tendance valoriser des carri res horizontales plut t que strictement verticales dans le but notamment de favoriser les polycomp tences Il a d j t soulign que les entreprises surtout les grandes ont tendance rechercher d embl e des profils tr s qualifi s voire surqualifi s tous les niveaux de postes prenant ainsi le risque que les perspectives de carri re ne soient pas la hauteur des attentes Mais certaines entreprises font aussi l exp rience d une gestion r ussie des carri res et de la motivation en recrutant au niveau de qualification qu e
306. ire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Les entreprises du segment de la chimie des interm diaires et des sp cialit s sont plus nombreuses conna tre une augmentation de leur chiffre d affaires entre 2001 et 2006 que la moyenne des entreprises de la chimie 71 contre 62 8 Inversement elles ne sont que 19 1 avoir un chiffre d affaires en baisse sur la m me p riode contre 25 4 pour l ensemble de la chimie tandis que le taux d entreprises dont le chiffre d affaires est en stagnation est comparable celui de la moyenne des entreprises interrog es Donn es Ressources humaines Chimie des Rapport interm diaires et des Global sp cialit s au global SEXE FEMMES 31 21 36 63 HOMMES 68 79 63 37 a CADRES INGENIEURS 19 61 22 55 AGENTS DE MAITRISE 35 33 32 84 STATUT EMPLOYES OUVRIERS 42 02 41 50 AUTRES 3 04 3 11 MOINS DE 35 ANS 325 32 29 TRANCHE D AGE 36 54 ans 57 12 56 00 55 65 ANS 11 63 11 71 INFERIEUR AU BAC 49 77 43 52 BAC 15 97 16 50 NIVEAU D ETUDES BAC 2 17 79 18 20 BAC 3 4 6 45 7 50 BAC S et plus 10 02 14 28 a Dont ing nieurs 5 27 9 07 CDI 95 60 94 98 TYPE DE CONTRAT CDD 4 40 5 02 Taux d int rim 1 68 2 10 R amp D 6 6 28 LABORATOIRE 7 94 5 48 FABRICATION 40 09 36 03 FAMILLE TECHNIQUE 8 53 9
307. is les structures d orientation et d insertion par tous les types de formation initiale et continue afin d optimiser l ad quation entre les besoins des entreprises et ceux des salari s et d accompagner au mieux la gestion de parcours individuels INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 240 MESURE 5 M THODES P DAGOGIQUES D velopper le choix de m thodes p dagogiques performantes et adapt es aux caract ristiques des entreprises et des apprenants Objectifs et enjeux 1 1 Adapter le d veloppement des comp tences aux attentes du terrain en facilitant la transformation des acquis de formation en comp tences professionnelles et l acquisition de comp tences en situation de travail Faciliter l acquisition de nouvelles comp tences par les salari s en poste en lien avec leurs situations professionnelles Faciliter le recours la formation notamment des PME ou entreprises isol es g ographiquement Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication D velopper quel que soit le type de formation initiale ou continue et le niveau de formation vis l alternance entre les p riodes de mise en situation professionnelle entreprise r elle ou situation reconstitu e d atelier et les p riodes de formation initiale en centre notamment en optimisant les dur es en entreprise l articulation entreprise organisme la place d
308. ise con ue comme apprenante pour Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche organismes de formation initiale et continue Minist re de l ducation Nationale OPCA Participation entreprises fonction RH organismes de formation initiale et continue Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s entreprises Coordination OPCA organismes de formation initiale et continue Participation DRTEFP conseils en r gion INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 241 l appropriation sur le poste des acquis de la e formation pr voir un processus d valuation fonction RH des entreprises MESURE 5 M THODES P DAGOGIQUES suite Actions mettre en uvre Adapter les m thodes p dagogiques aux apprenants et aux projets individuels professionnels proposer des supports des contenus et des outils personnalis s D velopper un environnement favorisant l auto formation des individus centre de ressources par exemple Amener les enseignants passer d une posture de professeur une logique d accompagnement individualis la prise en charge personnalis e Conditions de r ussite du cahier des charges par exemple La pertinen
309. ises d atteindre par ce biais les statuts les plus lev s et les mieux r mun r s ce qui limite l attractivit vis vis des jeunes ing nieurs Le manque d attractivit de la branche peut galement tre attribu une m connaissance de la diversit des m tiers qu elle offre notamment vers les fonctions commerciales et la recherche Enfin l image globale de la chimie est dissuasive pollution danger conditions de travail p nibles La d saffection est plus aigu dans les industries chimiques qu ailleurs dans l industrie Quand la chimie elle m me ne fait pas peur les jeunes ont un recul devant les contraintes conjoncturelles li es la productivit et la comp titivit Rapport sur l Avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 groupe de r flexion strat gique pr sid par Daniel Garrigue mai 2005 LES PRATIQUES ET EVOLUTIONS DE LA FORMATION CONTINUE Une d pense formation globalement cons quente masquant de grandes disparit s entre les entreprises Le Code du travail impose aux entreprises des contributions financi res minimales calcul es sur leur masse salariale brute Globalement la d pense de la branche est l g rement sup rieure l obligation Entre 2000 et 2002 la part de la formation continue des salari s atteignait 5 1 pour l ensemble du secteur de la chimie hors pharmacie pour une dur e moyenne des stages de 29 heures L OPCA de
310. ises et 16 000 emplois dont 1 000 chercheurs issus de la recherche publique et priv e Son objectif est de f d rer de nouvelles entreprises et centres de recherche travers des projets innovants tels que la cr ation de tissus intelligents ou bien encore la recherche de nouvelles mati res premi res issues de la chimie verte PASS Parfums ar mes senteurs et saveurs Provence Alpes C te d Azur ce p le sp cialis sur la production d extraits v g taux se structure autour de trois programmes coop ratifs la caract risation des produits naturels les mod les in vitro d analyses toxicologiques et un programme intitul p le international de r glementations et de normes Si les dispositifs de coop ration visant accro tre les interconnexions entre recherche publique et recherche priv e sont aujourd hui favoris s certaines incompr hensions culturelles semblent toujours subsister entre un monde industriel qui a en ligne de mire son march et la possibilit de traduire les projets en termes financiers et un monde acad mique centr sur la recherche fondamentale donc par nature beaucoup plus loign du contexte hautement concurrentiel Pour les industriels la vraie question se situe au niveau de l efficacit de la recherche acad mique et du retour sur investissement les groupes chimiques se concentrant en effet surtout sur la partie Recherche appliqu e et D veloppement des proc d s et moins sur
311. it tendre la pratique la gestion des ressources humaines Mais d autres TPE constatent qu elles n ont rien apporter une plate forme n y ont donc pas leur place et s interrogent sur leurs capacit s affronter les investissements n cessaires leur mise en conformit r glementaire et au d veloppement de leurs march s Dans un sc nario optimiste l int gration des petites et tr s petites entreprises au projet d avenir des industries chimiques fran aises devrait galement faire l objet d une politique volontariste Des d bats non tranch s sur le niveau de maille efficace pour l action et la mise en synergie La place des r gions dans la dynamique des industries chimiques fran aises fait l objet d avis nuanc s de la part des experts et des acteurs significatifs internes et externes de la branche Pour certains l ancrage territorial constitue un rempart pr minent face la tendance actuelle l effet p le de comp titivit permet ainsi de cr er des emplois et de revaloriser l image de la chimie en tant qu industrie innovante Cependant si les p les de comp titivit constituent une r ussite ces derniers pr parent l avenir 10 15 ans et ne r pondent pas la question de la dynamique de croissance actuelle Or le taux de croissance actuel des industries chimiques fran aises ne permet pas pour le moment l mergence d un p le mondial puissant l image du p le l
312. ites de production dans des pays aux normes moins strictes ne semble pour le moment pas d actualit plusieurs experts interrog s expriment des craintes arguant que la France pourrait se voir pr f rer d autres zones dans le cas de renouvellement d quipements ou de nouvelles implantations Les contraintes r glementaires pourraient alors jouer un r le dans le choix des sites au m me titre que les facilit s d implantation ou les perspectives de croissance de la demande locale Rapport sur l Avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 groupe de r flexion strat gique pr sid par Daniel Garrigue mai 2005 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 LA PROBLEMATIQUE DES INVESTISSEMENTS EN RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT ET DE L INNOVATION UNE STAGNATION PREOCCUPANTE DES DEPENSES DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT Par sa nature m me l industrie chimique s appuie fortement sur la recherche scientifique la performance du secteur reposant la fois sur les processus de recherche et sur l conomie de la connaissance comprise ici comme la capacit innover L histoire de la chimie industrielle est en effet faite de grandes d couvertes scientifiques qui ont par la suite favoris la cr ation d applications technologiques Pour l industrie chimique europ enne impact e par la concurrence accrue des pays mergents la capacit innover est devenue un avantage com
313. ivent s exposent r orienter ou interrompre certains programmes ce qui peut s av rer particuli rement co teux Il est important ce stade de faire la diff rence entre d une part une politique de R amp D court termiste actuellement pratiqu e et assimilable en fin de compte une strat gie d am nagement et une politique R amp D plus long terme plus porteuse mais galement plus al atoire LES CONDITIONS DE REUSSITE La branche investira par elle m me dans la R amp D et ne se limitera pas aux placements prescrits par une rentabilit de court terme ou par des injonctions r glementaires nationales ou europ ennes croissantes L impulsion investir plus massivement dans la R amp D viendra galement des pouvoirs publics que ceux ci soient europ ens nationaux ou locaux Pour ce faire les pouvoirs publics pourraient utiliser plusieurs leviers potentiels dans une logique de donnant donnant 123 z i Un expert fait remarquer que pour se poursuivre la fuite des cerveaux devrait d abord avoir commenc ce qu il r cuse T EREAC D REP CDNE dec indnatiag rbhimioie CED gt Ra rnai Mai 9008 Q9 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CE Kapport final Mar 200 182 la mise en uvre d une politique d incitation sur l investissement R amp D la mise en uvre d une politique de facilitation optimisation industrielle visant favoriser l mergence de synergies la
314. iversit s coles lyc es CFA Des responsables formation des entreprises du secteur de l industrie chimique Le point de vue des b n ficiaires a t pris en compte dans la mesure o une dizaine d entretiens ont t conduits aupr s d tudiants et d l ves afin de rendre compte de leur v cu au sein de leur cursus et de leurs repr sentations concernant leur avenir professionnel La conduite du groupe de travail Ce groupe a eu pour objectif de d finir les grandes lignes d un cahier des charges quelles formations quels contenus pour quels types de publics etc pour les publics vis s par le CEP sur la base des axes d finis par le projet de SDRH R ponses de la formation initiale aux volutions des comp tences notamment au regard des profils d crits et tay s lors des ateliers GRH R ponses de la formation initiale aux besoins plus g n raux de d veloppement de comp tences et aux mouvements des emplois sensibles contenus transverses anticipation de passerelles Une s ance d une journ e lui a t consacr 2 journ e avec l ensemble des participants et 1 2 journ e de travail en sous groupes avec 3 sous groupes r partis par niveau d tudes chacun anim par un consultant ou un charg d tude ATELIER FORMATION CONTINUE Les acteurs mobilis s Ce groupe de travail tait sp cifiquement orient autour des probl matiques de la formation continue Il a donc n
315. je SE ration ps aporato gapricat eni orale ogs v gob a parier 2 0 s gestion Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture la famille R amp D repr sente en moyenne 6 28 des effectifs des industries chimiques Source C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ principales activit s de fabrication soit environ 80 du champ du CEP Les cat gories de l INSEE La passation du questionnaire ayant t r alis e avant la finalisation de la nomenclature du r pertoire des m tiers le nombre et la d nomination des familles professionnelles consid r es divergent de celles propos es dans la version la plus r cente du r pertoire Elles sont toutefois assez proches pour que la r partition observ e constitue une indication pertinente INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 57 Pour les industries chimiques consid r es dans leur ensemble les donn es collect es mettent en vidence une pr dominance de la famille fabrication celle ci rassemblant un peu plus d un tiers des effectifs 36 viennent ensuite les familles commercialisation 15 gestion administration 14 5 puis dans une moindre mesure la famille technique 9 3 En mati re de R amp D identifi e comme la condition d un renouveau des industries chimiques en France les industries
316. joncture nationale et internationale sp cifique Note m thodologique Les donn es stabilis es par code NAF portant sur la totalit du champ des industries chimiques CCNIC ne peuvent tre disponibles qu partir de l ann e 2005 En effet et de par l existence de codes NAF partiellement couverts par la branche leur calcul a n cessit une exploitation sp cifique de la part de l OPIC partir de l agr gation de donn es issues de C2P OPCA de la branche des donn es DADS de l Insee Sur cette base stabilis e et pour l ensemble de la branche des industries chimiques on compte un nombre total de 3 828 entreprises pour l ann e 2005 ces derni res comprenant 5 193 tablissements Concernant le champ retenu dans le cadre du CEP pour rappel les 22 principaux secteurs sur les 36 couverts par la convention collective certains codes NAF des secteurs chimie du v g tal codes 15 6D 15 9D et le secteur recherche et services dans son ensemble sont agr g s et donc indissociables des codes NAF n entrant pas dans le champ du CEP Les donn es portant sur le nombre total d entreprises et d tablissements inscrits dans le champ du CEP ne peuvent ainsi tre obtenues pr cis ment Enfin les volutions analys es partir des donn es portant sur les ann es 1997 2001 et 2005 sont calcul es partir des activit s Principales Activit s de Fabrication de produits chimiques et non chi
317. l a vu plus haut il faut tenir compte de l impact tr s important d une seule d localisation puisque ce sont plut t les PME les plus importantes et les grandes entreprises qui envisagent ces volutions Les bassins touch s par des fermetures brutales dans certains secteurs d activit d clarent un certain pessimisme notamment quant aux cons quences quantitatives sur l emploi La France peut encore attirer des investisseurs et la mise en place de fili res conomiques d bouch s utilisateurs devrait permettre la chimie fran aise de trouver des synergies porteuses d innovation et de d veloppement Pour proc der au choix de fili res soutenir plus sp cifiquement 1l conviendra d tudier les recettes des succ s de fili res telles que l lectronique l informatique avec une attention particuli re port e aux crit res de vitesse d ex cution fluidit du capital travail partir de micro proc d s et rapprochement avec la recherche fondamentale Toutefois le solde global en termes d emplois fran ais risque de ne pas tre en faveur de la France car beaucoup de ses march s int rieurs sont consid r s comme matures Une utilisation accrue mais non dominante d nergies et de mati res premi re alternatives au p trole Tout le monde s accorde sur le fait que la d cennie venir fera une place croissante aux nergies et mati res premi res alternatives au p trole Toutefois s
318. l GALLIENNE Jean Christophe Rhodia GEINDRAU Olivier Isochem SNPE HERMANN Didier Sanofi Aventis JONQUET Sylvain Solvay LEVY V ronique OPIC MORIO Monique L Or al Participants l atelier professionnels de la formation initiale BEUDON Catherine UIC BASCOUL Aim repr sentant l Assembl e des Chefs de D partement de g nie chimique et g nie des proc d s des IUT BESSE Laurent BAYER CROPSCIENCES BLONDELLE David Air Liquide BOUSSEKEY LAMALLE Sylvie repr sentant l Assembl e des Chefs de D partement de chimie des IUT CONAN Marie Christine Lyc e Vauquelin Paris DEVOLDERE Ludovic CFA AFI 24 FAU Yves Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche Bureau des formations doctorales LHOMMET G rard Universit de Jussieu MINC Freddy Lyc e Galil e de Gennevilliers MEY Olivier L Or al PLUSQUELLEC Daniel ENSC Rennes Pr sident de la F d ration Gay Lussac ROCRELLE Christine CFA IFAIP VERNEAU Philippe CFA Interfora Participants l atelier professionnels de la formation continue BEUDON Catherine UIC BOURGEOIS Nathalie AFPIC Formation BUFFENOIR Jean AFPA CONAN Marie Christine GRETA COURGEON G rard SEPIC DUMONT Martine Interfora DELAJOT Jean Louis C2P OPCA de la branche FERRO Alain ASFO Grasse GALIENNE Jean Christophe Rhodia LARIVIERE Michel AFPEV KESSOUS Madeleine AFPA
319. l achats d quipements n cessaires la r alisation des travaux internes la R amp D et op rations immobili res r alis es dans l ann e La d pense ext rieure de recherche et d veloppement DERD comprend principalement les sous traitances de recherche ex cut es l ext rieur de l organisme sur le territoire national et les d penses de recherche effectu es l ext rieur du territoire national ainsi que les diff rentes contributions aux organisations internationales INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 37 Le renforcement des dispositifs visant mutualiser les moyens entre recherche publique et priv e Prenant conscience des enjeux de cette stagnation pour l industrie chimique elle m me mais galement pour l ensemble des secteurs avals fournis par cette derni re les pouvoirs publics ont entrepris de mobiliser un panel d outils pour relancer la recherche et l innovation Panorama des mesures incitatives visant encourager la recherche et cr er un environnement comp titif Au plan europ en La plate forme technologique europ enne de chimie durable SusChem cette plate forme cr e en 2005 fruit de la collaboration entre les industriels europ ens travers le CEFIC et la Commission europ enne est destin e dynamiser la recherche et l innovation l horizon 2025 Les principaux domaines d application identifi s sont au n
320. la disparition de strat gies industrielles clairement d finies long terme qui ont laiss la place une strat gie r pondant uniquement aux imp ratifs conomiques de court terme avec le risque de se d sengager trop rapidement des activit s consid r es comme les moins rentables tr s court terme Ce type de strat gies si elles se d veloppent ne constitue l heure actuelle pas un mod le unique de d veloppement Une distinction peut ainsi tre op r e entre d un c t la croissance int gr e d velopp e par les acteurs historiques BASF Solvay dont l actionnariat est relativement stabilis et qui int grent le long terme dans leur politique d investissement ils ont donc par eux m mes les moyens de garder une avance sur l acc l ration des ruptures technologiques et de l autre la croissance externe adopt e par d autres acteurs In os par exemple strat gie qui pourrait tre qualifi e de capitalistique en int grant travers des montages des structures d j performantes Cette strat gie repose sur une logique INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 27 1 PE d arbitrage dans le choix des entreprises identifi es comme potentiellement porteuses et ce quels que soient leur localisation et leur secteur de production In os investit par exemple dans la fili re chlore PVC m me si leur segment de pr dilection reste la chimie de sp cialit
321. landaise donne un aper u int ressant des diff rentes probl matiques en pr sence L impact direct du r glement sur le secteur de la chimie Selon cette tude les co ts de mise en uvre de REACH pour les industries chimiques pourraient varier selon trois sc narios possibles Un sc nario optimiste supposant un partage d information et une coop ration efficace d bouche sur un co t global de la mise en uvre de 2 4 milliards d euros pour l ensemble de l industrie europ enne soit 0 05 du CA par an sur une p riode de dix ans Un sc nario interm diaire d bouche sur un co t de 4 milliards d euros soit 0 07 du CA annuel de la chimie europ enne Un sc nario pessimiste pr sumant un partage d information minimum ainsi que certains surco ts engendr s par l acquisition d un savoir faire li aux sp cificit s juridiques nationales d bouche enfin sur un co t direct valu 0 2 du CA annuel Si les r sultats obtenus oscillent du simple 0 05 au quadruple 0 2 aucun de ces trois sc narios ne semble remettre en question la p rennit du secteur de la chimie europ enne les co ts engendr s pourraient tre absorb s de mani re supportable m me si l tude n erlandaise rappelle que ces donn es macro conomiques s appliqueraient bien entendu dans des proportions diff rentes selon la taille le sous secteur et le pays d origine des entreprises L impact de REACH donn
322. lari plus il a lui m me besoin d tre paul par la fonction RH mise disposition d outils conseil La gestion des carri res s aborde au niveau individuel et au niveau collectif Individuellement elle doit permettre d accompagner le salari dans la d finition de son parcours professionnel de veiller ce qu un projet professionnel r guli rement red fini lui permette de d gager des perspectives de renouveler sa motivation et son sentiment d efficacit Elle s appuie sur les entretiens annuels auxquels devrait venir s ajouter le bilan d tape professionnel Ce bilan est particuli rement adapt l tude d une seconde partie de carri re pour les seniors notamment quand ils se trouvent dans des situations de routine avec des risques de d motivation accrus ou dans les cas de p nibilit de leur fonction Pour g rer correctement la carri re et la contribution des salari s vieillissants il faut en effet intervenir en amont sur les m dians Selon les situations d autres outils d orientation et de d veloppement peuvent tre utilis s bilans de comp tences coaching formation Au niveau collectif la gestion des carri res correspond la d finition de trajectoires d volution dans certains cas de fili res d volution qui se r v lent parfois contraignantes et n cessite naturellement de s appuyer sur une GPEEC assez fine Elle peut conduire encourager des VAE
323. lari s qui ne pourrait pas envisager de mobilit vers les sites conserv s voire d velopp s et ne se le verrait d ailleurs sans doute pas propos Des drames sociaux peuvent alors tre redout s si des possibilit s de reconversions locales passerelles vers des activit s comparables ou dispositifs lourds de reconversion vers des activit s diff rentes n ont pas t cr es en amont moins que des conditions avantageuses de d part ne soient n goci es avec les cons quences en mati re de d pense publique et d emploi global que l on conna t Les investissements en R amp D ne se font pas la hauteur du n cessaire Certaines r gions sont plus avanc es sur le plan de l innovation dans la mesure o elles b n ficient de plate forme et de programmes de recherche collectifs s op rant au sein de structures d di es p le Axelera plate forme de recherche et capables de susciter des avantages de comp titivit En revanche si l on garde l esprit qu en dehors de ces structures les budgets de recherche des entreprises d croissent globalement et que l on assiste pour l instant des strat gies de niche plut t qu des efforts concert s d innovation r pondant une politique porteuse on peut dans un sc nario pessimiste envisager le d crochement des industries fran aises Il se produira si la concentration des budgets sur une recherche innovation exploitable sur des cycles courts n
324. le du secteur il s agit en premier lieu de diffuser aupr s de la fonction RH du management des salari s et de leurs repr sentants une perception commune des caract ristiques d un parcours professionnel s curis et des mesures d accompagnement qui le jalonnent Un parcours s curis se signale notamment par une entr e clair e dans le secteur orientation visibilit sur les perspectives les fili res de carri re statistiques sur l emploi positionnement l entr e et en cours de carri re une pr carit limit e contrats pr caires ou aid s soumis des exigences pour les employeurs une employabilit renforc e par la professionnalisation tout au long de la vie l encouragement la VAE une logique valoris e de polycomp tence qui n exclut pas la sp cialisation et l expertise reconnue fili re de carri re d veloppement d opportunit s de mobilit s horizontales la pr vention et la prise en charge des risques corporels formation HSSE mesures de pr vention et de soins adapt es aux m tiers expos s une p mibilit physique particuli re le maintien dans l emploi renforc en d pit de l ge ou des handicaps bilan entretien de carri re r orientation largissement des horizons de reconversion un acc s facilit aux diff rents dispositifs existants lisibilit des structures et services institutionnels la r orientation en cas de n ce
325. le par rapport aux volutions des comp tences du secteur mais galement d tre proactif dans les r ponses apport es tablir des plans de formation et trouver des modalit s en fonction de la situation et de la taille des entreprises INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 238 MESURE 4 SYST ME DE FORMATION Adapter l ing nierie des dispositifs et des parcours de formation initiale et continue aux caract ristiques de la formation tout au long de la vie Objectifs et enjeux 1 2 Optimiser l offre de formation et construire des dispositifs de formation en lien avec le terrain Favoriser la construction de parcours pour r pondre une logique d ducation permanente et accro tre les perspectives d volution professionnelle Actions mettre en uvre D velopper la modularisation de l ensemble des dispositifs en incitant les op rateurs de formation adapter leur offre aux besoins de la formation tout au long de la vie adosser les contenus des r f rentiels d activit s co construits avec des repr sentants des m tiers pr voir un d coupage permettant une certification partielle et la discontinuit des parcours Cela implique notamment que les cahiers des charges pour les programmes qualifiants certifiants et dipl mants pr voient des exigences sp cifiques envers les organismes de formation Ancrer les contenus dans l
326. les d penses de recherche effectu es l ext rieur du territoire national ainsi que les diff rentes contributions aux organisations internationales D pense int rieure de recherche et d veloppement DIRD La d pense int rieure de recherche et de d veloppement correspond aux travaux de recherche et d veloppement R amp D ex cut s sur le territoire national quelle que soit l origine des fonds Une partie est ex cut e par les administratifs DIRDA l autre par les entreprises DIRDE Elle comprend les d penses courantes masse salariale des personnels de R amp D et les d penses de fonctionnement et les d penses en capital achats d quipements n cessaires la r alisation des travaux internes la R amp D et op rations immobili res r alis es dans l ann e Entreprise C est une personne physique ou morale qui exerce pour son propre compte une activit non salari e en mettant en uvre des moyens de production Une entreprise est compos e d un ou plusieurs tablissements selon qu elle exerce son activit sur un ou plusieurs lieux tablissement Une entreprise peut exercer son activit dans un ou plusieurs lieux usine bureau magasin g ographiquement distincts et identifi s Ces lieux sont appel s tablissements Une entreprise peut exploiter plusieurs tablissements mais un tablissement ne peut tre exploit que par une entreprise Productivit apparente par t te Elle est mesur e
327. les de tecture Mi rrr rra AFE rar E E REA 153 Les principales volutions organisationnelles et leurs cons quences en mati re de GRH 154 Les activit s qui se d veloppent autour de la R amp D 155 Les principales volutions en mati re d emplois et de comp tences 156 L volution des qualifications et de la gestion des Carri res rirssistissrinrsesiorinsrsss tin AKK onns inan NERES N SRAI E AES aT EENET NTa 161 Mieux articuler formation initiale et COntinNUGissisiesskinaskiriikissaii Rin Nains ESNEA NSR ARSS ASNE NA AE ETI ET NaS 162 Les dispositifs les plus techerch Ssisitsseirsrstiness kan ns inaa nein kana AENEA EaR EAERI ESERE EESE NEEE NSS 162 Des am nagements possibles pour renforcer l efficacit des dispositifs essrunenisiinrnesrisnrnriskin ii 163 Les Sc narios d VOIUTION LL snecore brest dossan sastlanel beansbtapeh entisnenebeansle est ansenehsane bandit snesont ie taneennttaetietnnenees 164 LR SCOR AO Re du PS r OU Re E 165 Plut t quedes perspectives diff renci es des lignes de probl matiques 165 Plut t que des perspectives diff renci es les versions plus ou moins favorables d une m me trame s s sssssssssssesese1ses 165 c sc nariot ndanciel ssssssesssnssstisdiiiniinbsntitesensteetntanernenneleennnheerei eine nteninieteni eee nus 166 L s neux et caracteristiques de cette dNAMIQU serotina br en nn N EE tr nn ee tn nan tn tan en nn 166 Les risques ASSOCI S nement na ennemi RE S nee
328. lles trouvent sur place des salari s si Cf la mise en uvre du Plan national d action concert pour l emploi des seniors 2006 2010 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 226 qu elles forment elles m mes Elles parviennent ainsi d velopper des comp tences maison adapt es leur besoin au prix d une professionnalisation in situ tr s importante et parfois d un effort de formation sp cifique Ce type de pratique pose la question des conditions de transf rabilit des comp tences acquises sur un terrain sp cifique de leur reconnaissance de la VAE et des compl ments de formation permettant les passerelles d une qualification une autre horizontale ou verticale et d un secteur un autre Autant de questions auxquelles il est possible d apporter des r ponses au niveau d un bassin d emploi ou d une r gion OBJECTIFS D EVOLUTION Am liorer la gestion des carri res de fa on qu elle devienne un outil d attractivit de fid lisation et de d veloppement de comp tences pour r pondre aux besoins Renforcer les pratiques d valuation afin d identifier le niveau de ma trise et de mise en uvre des comp tences SOLUTIONS A EXPLORER La gestion des carri res met contribution le management et la fonction RH Plus le manager prend en charge son r le de gestionnaire des comp tences de son quipe de soutien aupr s de chaque sa
329. loppement de l amidonnerie comme en t moigne le lancement de programmes de recherche importants BIO Hub participation au p le de comp titivit Industrie Agro ressources et l annonce r cente de plusieurs projets industriels Peintures vernis colles et g latines 24 3 Z 24 6C Sur l univers de la d coration peintures pour les professionnels et le grand public et les colles la p riode est un peu difficile malgr un march en volution positive et n cessite une proactivit importante en termes d innovation et d incitation la consommation le consommateur dispose d une offre tr s tendue Particuli rement affect par la hausse du prix des mati res premi res et de l nergie la perspective de d localisation et la baisse de la demande de secteurs clients le secteur des Peintures et vernis conna t une situation assez d licate sur le plan conomique Des volutions technologiques r centes Les industries des diff rents secteurs d activit ont connu des volutions technologiques optimisation de l outil de production sans n gliger les conditions de travail am lioration des produits en ad quation avec les attentes du march qualit de tenue facilit d application Les volutions technologiques ont produit de petites am liorations continues mais les v ritables r volutions technologiques ont lieu une fois tous les 10 ans REACH un bouleversement Enfin pour
330. me partie du rapport d fis RH relever pour assurer le bon d roulement du sc nario de sursaut SDRH fiches mesures Cette derni re phase a fait l objet d un important travail d amendement et de validation avec le comit de pilotage r unissant les partenaires sociaux et l tat ANNEXE 4 CONTRIBUTIONS FINANCIERES DES ENTREPRISES A LA FORMATION CONTINUE SELON LEUR TAILLE Montant de la Taille de l entreprise eu me Utilisation Participation Contrat de professionnalisation financement du tutorat 0 15 frais de formation dans le cadre du DIF les d penses de Moins de 10 salari s fonctionnement des CFA et le co t des observatoires 0 40 Plan de Formation TOTAL 0 55 La contribution est vers e un OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agr Contrat de professionnalisation financement du tutorat frais de formation dans le cadre du DIF les d penses de 0 15 fonctionnement des CFA et le co t des observatoires Entre 10 et 20 salari s La contribution est vers e un OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agr Financement des actions de formation continue des salari s 0 90 i de l entreprise TOTAL 1 05 Plan de Formation 0 90 Contribution vers e un OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agr ou directement utilis e par l entreprise Contrat de professionnalisation financement du tutorat frais de formation dans le cadre du DIF les d penses de 20 salari s et pl
331. mie de base ayant r pondu la question d clarent envisager la d localisation de tout ou partie de leur activit dans un autre pays Ainsi le tableau comparatif ci dessus montre un investissement en capacit de production tr s important dans la chimie de base 60 5 traduisant la n cessit de r nover et rendre plus comp titif l appareil de production alors que les entreprises du segment divers tertiaire chimie sont nettement moins concern es par ce type d investissement 28 4 Il est galement possible de constater que les mouvements d externalisation concernent encore de fa on assez significative la chimie de base les produits chimiques de consommation et le tertiaire de la chimie mais un peu moins la chimie des interm diaires et des sp cialit s L abandon de produits souvent mentionn comme une cons quence in vitable des volutions de la r glementation et notamment de REACH correspond des pourcentages finalement relativement faibles plus importants toutefois pour le segment des produits chimiques de consommation Si l on remarque aussi que ce dernier segment pr sente le pourcentage le plus lev d intentions de regroupement avec des entreprises r alisant la m me activit 15 4 on peut y voir la fois la manifestation d une probl matique particuli rement pr gnante dans ce cas et une piste de solution des entreprises conduites s organiser se grouper pour faire face aux cons qu
332. mie fran aise ses atouts les plus vidents La recherche fran aise est dans le top trois mondial depuis de nombreuses ann es La relation entre l amont et l aval est depuis longtemps constitu e La formation initiale des ing nieurs et chercheurs est de qualit reconnue et m me recherch e La formation des salari s fran ais la s curit est excellente la France au m me titre que la Hollande conna t moins d accidents industriels que les autres pays industrialis s La culture chimie existe en France ce qui n est pas le cas dans tous les pays Les modifications du p rim tre des industries chimiques les changements dans les activit s qu elles recouvrent et les mouvements de concentration sont nombreux au cours de la p riode Le rythme de ces volutions pourrait m me s acc l rer Mais la fa on de les pr voir de les aborder et parfois de les r guler risque de rester en retrait au regard de ce qu exigent les conditions du march mondial d une part les attentes et besoins sociaux du pays d autre part LE CONTINUUM DYNAMIQUE AU FIL DE L EAU POUR LES ACTIVITES MATURES Les enjeux et caract ristiques de cette dynamique Les enjeux conomiques sont d abord li s la recherche par les industriels d un d veloppement de la comp titivit des activit s et des structures Les pouvoirs publics nationaux et locaux s efforcent quant eux de maintenir les conditions d
333. miques de la CCNIC qui repr sentent 60 des tablissements totaux de la CCNIC en 2005 soit approximativement 80 du champ du CEP Chaque tableau pr sent est donc accompagn d une annotation pr cisant le champ sp cifiquement couvert Une branche caract ris e par une surrepr sentation des tablissements de petite taille R partition des tablissements par taille 2005 Taille de l tablissement Nombre Part des tablissements d tablissements Moins de 20 salari s 5 h 62 o0 saaresetpus eoo saaresetpus e w w TO 5 0 1 Sources C2P amp INS E DADS Exploitation OPIC Champ ensemble des entreprises relavant du champ de la CCNIC INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 44 PI Au sein du p rim tre de la CCNIC la chimie fran aise se caract rise par une forte pr sence des tablissements de taille r duite En effet les tablissements comportant moins de 20 salari s rassemblent pr s des deux tiers de l ensemble 62 et 80 si l on consid re les tablissements de moins de 50 salari s En revanche les tablissements de plus de 500 salari s m me s ils emploient davantage d effectifs ne repr sentent que 1 du total L historique de la r partition par taille depuis 1997 cf camemberts ci dessous pr sente peu de variation dans la mesure o les tablissements de petite taille ont toujours repr sent une part t
334. miques Enfin divers accidents de parcours peuvent toucher des salari s quels que soient leurs niveaux de qualification et l tat d avancement de leur carri re dans cette branche comme dans beaucoup d autres La s curisation des parcours s appuie sur un grand nombre de dispositifs existants en cours d laboration ou de rationalisation et implique aussi bien la puissance publique que les branches professionnelles l appareil d orientation et de formation les entreprises et les salari s ou demandeurs d emploi eux m mes Cette implication concerne des niveaux d action nationaux ou territoriaux La s curisation des parcours suppose de la part des entreprises une instrumentation et des pratiques de gestion pr visionnelle des emplois des comp tences et des ressources humaines tr s professionnelles qui leur permettent dans les cas les plus s rieux d anticiper les plans de sauvegarde de l emploi et d en optimiser la pr paration mais de fa on plus commune de r fl chir en permanence aux conditions d employabilit des personnels la gestion de l ge selon les caract ristiques de l emploi aux passerelles permettant d voluer au sein d un groupe de la branche ou d un bassin 142 Estim e n cessaire par certains consid r e avec scepticisme par d autres 18 Les emplois sensibles sont ceux qui sont appel s dispara tre ou dont les activit s seront s rieusemen
335. mploi et la formation L ENQUETE PAR IMMERSIONS SUR SITE La d marche d immersion visait plus pr cis ment recueillir des informations issues du terrain afin d apporter une connaissance des r alit s professionnelles v cues connaissances indispensables pour produire un tat des lieux et une analyse prospective r alistes ainsi que des pr conisations en mati re de ressources humaines et de formation ajust es des situations concr tes Objectifs de l investigation au sein des entreprises Le recueil d informations aupr s des professionnels des entreprises devait permettre d identifier plus concr tement Les profils sociaux et professionnels correspondant aux m tiers des entreprises Les contenus des m tiers l organisation et l environnement du travail Les perceptions des volutions des activit s pass es et venir Les conditions de travail les l ments de motivation et d attractivit des m tiers des professionnels Les pratiques de formation et les pr f rences de modalit s d apprentissage Au nombre de trois les immersions ont t conduites sur les sites des entreprises Roquette Sun Chemical et Rhodia Ces immersions ont permis de formuler des recommandations et propositions de mesures portant par exemple sur les possibilit s de red ploiement les m thodes de formation adapt es aux populations et situations du terrain Les r sultats obtenus ont t utilis s dans l
336. n La toilette bain et douche d odorants dentifrices Le segment en quelques chiffres R partition des effectifs et des tablissements par code NAF selon le p rim tre du CEP Part a Part des Code NAF A a S tablissements ecteur salari s en 2005 2005 a 24 5 A Fabrication de savons d tergents et produits 21 07 31 78 d entretiens 24 5 A Fabrication de parfums et de produits pour la toilette 78 93 68 22 Total 100 100 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC R partition des entreprises par effectifs Produits chimiques de consommation GLOBAL Rapport a global Dex 20 6 28 9 De 10 49 48 5 40 1 De 50 99 74 92 De 100 249 10 3 114 Du pius 13 2 10 3 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Malgr la pr sence de grands groupes 3 points de plus que dans la branche en g n ral pr s de 70 des entreprises de ce segment sont des entreprises de moins de 50 personnes volution du chiffre d affaires entre 2001 et 2006 Produits chimiques de Global Rapport consommation au global a S d affaires 61 1 62 8 B a chiffre d affaires entre 16 7 117 J o n chiffre d affaires entre 222 254 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Comme pour l ensemble des e
337. n 2020 et de 50 en 2050 L tat fran ais a pour sa part d fini des axes de d veloppement qui concernent pour partie la chimie en mati re d nergies renouvelables et d conomies de CO notamment Par ailleurs des r alisations existent d j des monom res issus des bioressources sont produits en quantit s importantes 50 000 tonnes Leur prix attractif et le fait que ces produits soient moins consommateurs d nergie que les produits issus du p trole semblent achever de convaincre les plus r ticents Les deux p les de comp titivit dominants Axelera et agroressources pr figurent ainsi ce que pourrait tre la chimie l horizon 2020 et permettent d tre optimiste des march s potentiels o la France pourrait conna tre des avantages comp titifs risquent d merger pour les industries chimiques monom res agro lubrifiants d j mis sur le march Ces nouveaux march s devraient tre cr ateurs d emplois l int rieur et ou l ext rieur de la branche Quelle que soit la politique l gard de la biomasse certains industriels pensent que l volution des nergies et mati res premi re alternatives devrait aboutir aux utilisations suivantes le p trole restera la mati re premi re la moins co teuse et la plus utilis e en 2030 viendront ensuite le gaz le nucl aire et la biomasse Dans une moindre mesure la pile combustible le solaire et l olien seront galement utilis s
338. n de la part consacr e aux investissements en capacit l effort en R amp D a quant lui stagn ces derni res ann es les efforts r cents de l Etat cr ation de l Agence Nationale de la Recherche soutien financier important travers Oseo innovation renforcement du Cr dit imp t recherche n ayant pas encore entra n les impacts positifs attendus Une tendance la baisse des effectifs avec en parall le lexistence de difficult s de recrutement Les entreprises de la branche ont perdu r guli rement des emplois depuis les dix derni res ann es puisqu on identifie une baisse de 16 438 salari s entre 1997 et 2005 pour les ND O INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 principales activit s de fabrication Cette tendance la baisse peut trouver son origine travers deux facteurs explicatifs des ph nom nes de d localisation et de restructuration majeurs ces derni res correspondant pour certains groupes un recentrage par la cession d activit s non strat giques dans une logique industrielle d autres groupes centr s sur une logique financi re poursuivant avec ces recompositions l objectif de r duire leur dette par l arr t d activit s pesant sur la rentabilit une externalisation tendancielle de certaines activit s ou services avec toutefois des contrastes selon les m tiers et les secteurs Il existe parall lement de r elles diff
339. na HOGGUI Maroussia KRAWEC Jean Marie PICHAVANT Amandine POUPARD Luca SECCI dont ethnologues Laurence DARCHEN Nathalie PETESCH INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 N t ANNEXE 1 C LES PERSONNES SOLLICITEES LORS DES CAMPAGNES D ENTRETIENS LES GROUPES EXPERTS OU LES ATELIERS Participants aux entretiens collectifs REPRESENTANTS DE L TAT NAVELLOU Val rie D l gation G n rale l Emploi et la Formation Professionnelle DGEFP PERON Jean Paul Direction G n rale des Entreprises DGE MAQUIN Sylvie Minist re de l ducation Nationale REPRESENTANTS DE SYNDICATS D EMPLOYEURS Union des Industries Chimiques et syndicats sectoriels BEUDON Catherine Responsable sociale emploi formation UIC BOTHOREL Louis Secr taire g n ral AFGC CRABIT Antoine Charg de mission Affaires conomiques UIPP d AVOUT Ithier Directeur du D partement social emploi formation UIC LOUBRY Michel D l gu g n ral Plastic Europ MARINI Daniel Directeur du d partement affaires conomiques et internationales UIC MIERMONT Henri Secr taire g n ral SFEPA MOULLET G rard D l gu g n ral SDH SCM POIDEVIN Gilles D l gu g n ral UNIFA POLAUD Marc Ancien Directeur du D partement Affaires conomiques et internationales UIC VACHER Henri Secr taire g n ral SICOS F d ration des Industries des Peintures Encres Couleurs Colles et Adh
340. nces observ es dans la d cennie pass e Base donn es C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Cf m thode de calcul en annexe 3 phase 2 7 Les principales activit s de fabrication de produits chimiques et non chimiques Chimie min rale chimie organique parachimie savons parfums amp produits d entretien fabrication de produits pharmaceutiques de base industries agro alimentaires produits amylac es soit approximativement 80 du champ du CEP 7 Projection fond e sur les fluctuations pass es et int grant l impact de variables pond r es Base les chiffres du SESSI Cf m thode de calcul en annexe 3 phase 2 7 Ibid LES EQUILIBRES EN JEU L APPROCHE DE BRANCHE OU LA CHIMIE VUE COMME UN SYSTEME L approche syst mique de la branche des industries chimiques s av re particuli rement complexe dans la mesure o elle transcende la notion de secteurs et de fili res pour proposer un point de vue global sur les rapports les quations susceptibles de lier certaines fili res et donc certains acteurs les unes aux autres Ce syst me de connexions et d enjeux r ciproques peut s tendre au del de l industrie chimique proprement dite et impliquer d autres types de domaines agriculture transports De plus il est soumis des volutions condamn s tendre se recomposer ou se d composer Enfin l approche syst mique appliqu e une industrie domin e par des acteurs priv s internationa
341. ncipales activit s Axe 12 dynamiser le management S appuyer sur un management professionnalis pour d velopper l innovation les comp tences et cr er les conditions de la motivation M9 Management M 10 Fonction RH Mettre en place un dispositif de sensibilisation et de formation d di au management Promouvoir une organisation adapt e l exercice du management Professionnaliser la fonction RH sur ses principales activit s INTERFACE DGEFP CPNE des industries ch iiques CEP Rapport final Mai 2008 209 LES GRANDES ORIENTATIONS ET AXES STRATEGIQUES VOLET 1 MOBILISATION DE LA BRANCHE POUR AMELIORER LA GESTION PREVISIONNELLE DES EFFECTIFS DES EMPLOIS ET DES COMPETENCES Axe 1 mieux piloter Poursuivre la mise en place tous les niveaux des outils de gestion pr visionnelle des effectifs CONSTATS Des outils incomplets h t rog nes ou inexistants Comme beaucoup de branches professionnelles celle des industries chimiques est assez peu renseign e sur les caract ristiques de ses ressources humaines en tout cas sur les registres utiles une gestion pr visionnelle des effectifs des emplois et des comp tences un niveau national les grands secteurs de la branche disposent en g n ral de leurs donn es propres sur les entreprises essentiellement sur les principaux indicateurs conomiques mais assez rarement sur les th matiques RH Les donn es s
342. ndidats la formation Cette action viserait favoriser le recrutement des profils r ellement motiv s Coordination branche professionnelle plut t que d accueillir des jeunes orient s par d faut Participation Repr sentants de la Branche professionnelle en r gion Entreprises Identifier et organiser des cycles de mobilit interne visant le d veloppement de comp tences cibles ou de la polycomp tence en veillant Instaurer des parcours de mobilit s dans la carri re des salari s Rep rer les rythmes de mobilit pertinents selon les seuils d occupation d emploi critiques d motivation routine et la dur e n cessaire d acquisition des comp tences vis es Ne pas rompre les dynamiques de performance collective en place Participation salari s et leurs Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination branche en r gion Faciliter les passages promotionnels d agent de ma trise cadre en Pr sentants mobilisant la loi de 2004 VAE bilan de comp tence DIF p riode de professionnalisation entretien de formation passeport formation Organiser la gestion des parcours des seniors en facilitant leur mobilit vers des postes adapt s et en anticipant en amont la gestion des carri res des m dians 35 45 ans INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 251 MESURE 8 MOBILITE
343. ndustries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 46 Une r partition r gionale marqu e par de fortes in galit s trois profils de r partition R partition des tablissements par r gion en 2005 Nombre Part des d tablis tablis sement sements R gion Lorraine Basse Normandie Bourgogne Champagne Ardenne Corse Bourgogne Fra Franche Comt Haute Normandie le de France Languedoc Roussillon Limousin Lorraine Midi Pyr n es Auvergne Nord Pas de Calais Pays de la Loire Picardie Poitou Charentes Provence Alpes C te d Azur te d Azur P Rh nes Alpes Nombre d tablissements Ann e 2005 I 250 1370 3 m 240 250 2 E 190 240 5 Sources C2P amp INS E DADS Exploitation OPIC 110 190 5 W 110 1 10 90 6 Source ensemble des entreprises relevant de la CCNIC Comme l illustre la carte ci dessus la r partition r gionale des tablissements fait appara tre de fortes in galit s selon les r gions consid r es Il est possible de distinguer trois profils de r partition Le premier groupe se compose de quatre r gions Ile de France Rh ne Alpes PACA Nord Pas de Calais qui d une certaine mani re tendent monopoliser l activit dans la mesure o elles concentrent elles seules plus de la moiti des tablissements 52 l Ile de France en regroupant plus du quart Le deuxi me groupe compo
344. ne nanomat riaux nanocomposites Groupe de travail Nanomat riaux rassemblant acteurs publics et priv s 3 Minist re de l conomie des Finances et de l Industrie Technologies cl s 2010 UNE IMAGE A RECONQUERIR AUPRES DU GRAND PUBLIC Plusieurs interlocuteurs interrog s au cours de l tude ont mis l accent sur le fait que l image d une industrie polluante ou dangereuse leur est souvent renvoy e et que l opinion publique fran aise contrairement d autres pays europ ens comme l Allemagne ou l Espagne n est pas fi re de son industrie et moins encore de sa chimie Les catastrophes aux cons quences humaines ou cologiques lourdes les risques de pollution li s au DDT les accidents industriels comme ceux de Seveso Italie 1976 Bhopal Inde 1984 ou plus r cemment l explosion de l usine AZF Toulouse 2001 et enfin des fictions comme le film Erin Brokovitch qui relate le scandale d un empoisonnement au Chrome hexavalent aux tats Unis ont marqu durablement l imaginaire collectif malgr une fr quence d accidents qui peut tre consid r e comme plut t faible Face cette image n gative les chimistes fran ais sont contraints communiquer pour pr senter un visage plus r aliste de la chimie Le concept de chimie verte ou durable appara t comme un axe de communication privil gi permettant de r pondre la demande croissante de la soci t po
345. ne en raison du financement de ces externalisations PHASE 3 ELABORATION DU SDRH Objectifs D finir les axes d orientation les mesures prendre et dispositifs mettre en place au niveau national et r gional pour le secteur tout entier Proposer aux diff rents partenaires du CEP des pr conisations concr tes et cibl es des pistes d action et des outils d aide la d cision Champs investis Les repr sentations et analyses des acteurs impliqu s dans les RH la formation et la qualification sur les hypoth ses d volution et les crit res d attractivit des emplois du secteur tat partenaires sociaux OPCA entreprises universit s coles et organismes de formation et tudiants La d clinaison des orientations politiques du secteur positionnement sur le march etc en orientations strat giques de GRH L articulation entre les orientations strat giques de GRH et les actions concr tes privil gier pour r pondre ces orientations La pr sentation sous la forme de pr conisations concr tes fiches mesures des actions privil gier en mati re de formation recrutement management etc pour chacun des objectifs Ces fiches mesures pr cisent les acteurs les plus concern s par l objectif et les conditions de r ussite des actions recommand es ATELIER PROFESSIONNELS DE LA GRH laboration de l architecture du SDRH par Interface Afin de solliciter les interl
346. neront un nombre limit de personnes Ces consid rations sont d j prises en compte dans les actions engag es par la branche et par ses grandes entreprises et font l objet de r flexions au sein de l appareil de formation Au cours de la p riode venir la d marche doit tre poursuivie et g n ralis e en tenant compte des besoins de toutes les entreprises et de leurs salari s actuels et futurs D fi n 5 Des parcours professionnels s curis s pour toutes les cat gories de salari s dans tous les types d entreprises La s curisation des parcours professionnels constitue un enjeu largement trait dans les dispositions l gales et accords partenariaux sur la coh sion sociale la formation tout au long de la vie la modernisation du travail Elle doit trouver sa traduction efficace dans les pratiques de la branche des industries chimiques particuli rement concern es Elle r pond la fois aux menaces qui p sent r ellement sur les parcours professionnels et la volont de d velopper une audace raisonn e chez les salari s dans leur fa on d appr hender et de conduire leur carri re M me dans le sc nario le plus optimiste la probabilit que des fermetures de sites se produisent et qu une partie des activit s de la chimie de base ou de la chimie des sp cialit s soit abandonn e ou se d localise est assez importante Des emplois sensibles ont t identifi s dans certains secteurs des industries chi
347. ng nieurs 5 98 9 07 CDI 96 58 94 98 TYPE DE CONTRAT CDD 3 42 5 02 Taux d int rim DS 2 10 R amp D 3 74 6 28 a LABORATOIRE 4 84 5 48 FABRICATION 51 54 36 03 FAMILLE TECHNIQUE 12 43 9 30 PROFESSIONNELLE COMMERCIALISATION 4 86 15 03 LOGISTIQUE GLOBALE 4 98 8 91 a QHSSE 6 00 4 52 GESTION ADMINISTRATION 11 58 14 45 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Les donn es concernant le type de contrat avoisinent celles qui sont retrouv es pour l ensemble des entreprises En revanche il existe des carts sur le plan d mographique Concernant la r partition hommes femmes la chimie de base est davantage masculinis e 74 39 contre 63 37 en global Concernant le statut ce segment comprend un taux de cadres et d ing nieurs inf rieur celui de l ensemble des entreprises 14 84 contre 22 5 il en est de m me pour le niveau d tude o plus d une personne sur deux ne d tient pas le BAC soit 53 42 contre 43 52 pour l ensemble Au niveau des tranches d ge la population de la chimie de base appara t comme l g rement plus vieillissante que celle de l chantillon global A ce propos au regard de la pyramide des ges force est de constater que plus de 50 de la population de ce segment sera concern l horizon 2020 par la question des d parts en retraite Enfin sur le plan des sous fam
348. nger c est son ampleur et surtout la capacit l anticiper et le traiter Cette variation pessimiste marqu e par une absence de strat gie collective s accommodant d une visibilit tr s partielle et de peu d anticipation au plus pr s du terrain maill e d actions de soutien saupoudr es plut t que cibl es accentue les cons quences n gatives possibles de la d croissance des emplois Ce sc nario comporte donc des risques accrus de conflits sociaux accompagn s de possibles durcissements du positionnement de certains acteurs soci t civile salari s et syndicats La branche et les pouvoirs publics risquent de devoir g rer des situations incontr lables La branche et les pouvoirs publics ne parviennent contrebalancer ni l exode de certains secteurs des industries chimiques au gr des march s ni la r duction des effectifs engag e dans le but d optimiser la comp titivit des secteurs qui restent implant s Dans ces conditions l volution des effectifs pourrait correspondre une baisse de 34 l horizon 2020 Une seconde approche de ce sc nario tendanciel mise sur une d gressivit moins forte des effectifs entre 2012 et 2020 et pr sente un solde de 22 l horizon 2020 19 Cf m thode de calcul en annexe 3 Projection strictement math matique fond e sur les fluctuations et tendances observ es dans la d cennie pass e et limit e aux principales activit s de fabr
349. ni re repose sur un DRH interne ou mutualis sur un dirigeant sur l encadrement ou sur un conseil externe selon la taille de l entreprise Il faut que les informations soient pr cises pour que la mutualisation de l analyse aboutisse la bonne prise de d cisions Un dialogue peut alors tre nou sur de bonnes bases avec les instances en charge de faire voluer les r f rentiels de formation Les actions entreprendre pour pr parer les profils de demain dans le cadre des efforts de mise en coh rence de la formation tout au long de la vie sont d velopp es dans la mesure 3 mais des actions pr paratoires et compl mentaires sont consign es dans les autres fiches mesures list es ci dessous gt Mesure 3 D veloppement des comp tences assurer la branche des industries chimiques par tous les moyens ad quats le maintien ou l acquisition des comp tences n cessaires son volution comp tences nouvelles strat giques ou critiques gt Mesure 1 Outils de GPEEC enrichir une repr sentation fiable et partag e de l emploi dans la branche afin de mieux agir gt Mesure 2 Pr vision am liorer les pratiques de GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain gt Mesure 9 Management optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et renforcer le r le du management dans la gestion des ressources humaines de
350. nir assez consensuelles Les partenaires sociaux approuv s par l tat ont toutefois choisi les fondements plus ambitieux du sc nario de sursaut pour construire les pr conisations en mati re d emploi de gestion des ressources humaines et de formation La mise en uvre de ce sc nario d volution le plus optimiste ne d pend pourtant pas en tout premier lieu de facteurs li s la gestion des ressources humaines Les facteurs essentiels rel vent plut t de choix de politique industrielle et de strat gies d entreprises Ils sont eux m mes surd termin s par les marges de man uvre parfois troites que laisse l impact de variations non ma tris es dans la dur e nature et prix des mati res premi res et de l nergie co ts des transports positionnement de forces de production mergentes pour un temps avantageuses dans diff rents points du monde rapprochement des productions amont aval choix d investissement des actionnaires En outre la r ussite de ce sc nario n implique pas de fa on certaine des cons quences positives en France sur le volume d emplois m me si elle est susceptible de g n rer un accroissement des effectifs l international dans certains secteurs Il est au contraire plus vraisemblable qu elle interviendra dans un contexte de resserrement des effectifs que l on peut esp rer limiter Malgr ces r serves sur des conditions de r alisation la fois
351. nnes pratiques d j exp riment es peut constituer une voie Mais c est sans doute au sein des entreprises pour accompagner la gestion des carri res voir plus loin l axe 10 et les mobilit s internes et externes que la question de l orientation doit le plus voluer Elle est en effet peu prise en charge en dehors des choix de formation pour l adaptation au poste et des situations d obligation que constituent les PSE La diffusion des pratiques de GPEC et la sensibilisation de la fonction RH ces questions devrait permettre d y rem dier avec la g n ralisation d instances et d outils ad hoc entretiens professionnels bilans Les deux mesures ci dessous pr sentent des actions susceptibles de faciliter l orientation en formation initiale et continue gt Mesure 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche par des actions d information de communication et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification gt Mesure 4 Syst me de formation adapter l ing nierie des dispositifs et des cursus aux caract ristiques de la formation tout au long de la vie Axe 5 pr parer les profils de demain Refl ter dans les cursus les besoins en comp tences nouvelles strat giques ou critiques CONSTATS Des comp t
352. nnie une situation nouvelle la difficile pr visibilit de la conjoncture internationale et l accentuation des mouvements de restructuration fragilisent sa position et son taux de croissance est devenu moins lev que celui de l ensemble de l conomie Elle accuse un d ficit de comp titivit face la concurrence internationale observe le recul des investissements en capacit de production et en recherche et d veloppement Le r glement REACH r ponse aux exigences environnementales et sanitaires accrues repr sente alors un sujet d inqui tude et des contraintes int grer Elle se pr pare donc de difficiles mutations dans un contexte incertain et doit s attacher d velopper ses comp tences ainsi que son attractivit l gard des jeunes dipl m s qui lui pr f rent d autres secteurs plus conqu rants La branche des industries chimiques a d cid d adopter une attitude volontariste afin de maintenir en France un niveau d activit et d emploi qui lui permette de conserver son caract re structurant dans l conomie nationale de consolider sa place sur le march mondial et d assumer sa responsabilit sociale Sa Commission Paritaire Nationale de l Emploi CPNE en partenariat avec l tat a donc souhait la r alisation d un contrat d tude prospective CEP dont elle attend un diagnostic approfondi sur les champs de l conomie nationale et internationale de l organis
353. ns l histoire aux caract ristiques et l envergure chimiques tr s diff rentes susceptibles d clairer l analyse globale par des approches g ographiques Pour faciliter la description de la branche nous avons pris le parti de la repr senter dans le sch ma de la page suivante partir des diff rents secteurs des industries chimiques r partis dans une logique de cha ne de valeur Les industries chimiques peuvent en effet tre consid r es comme une cha ne int grant en amont les producteurs de la chimie organique et min rale qui vont fournir des mati res premi res aux autres secteurs de la chimie qui eux m mes fourniront des produits plus complexes leurs clients industriels ou grands publics L gende du sch ma de la page suivante Secteur utilisant exclusivement des mati res premi res organiques Secteur utilisant exclusivement des mati res premi res min rales Secteur utilisant exclusivement des mati res premi res v g tales Secteur utilisant des mati res premi res diversifi es organiques et ou min rales et ou v g tales Clients des industries chimiques Fournisseurs de services associ s EEE 00006 Fournisseurs de mati res premi res et nergies 7 La notion de segment a t retenue par les membres du comit de pilotage pour d crire les 4 sous ensembles qui composent la branche des industries chimiques savoir la Chimie de base la Chimie des interm diaires et
354. ns 50 ans et plus dont De 50 54 ans 55 ans et plus Ensemble 100 100 100 100 100 100 Sources C2P amp INSEE DADS INSEE Enqu tes emploi en continu 2005 Exploitation OPIC Champ ensemble des entreprises de la CCNIC INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 60 La place des femmes dans les industries chimiques Taux de f minisation dans les segments des industries chimiques 1997 2005 60 50 40 30 20 10 0 chimie min rale chimie organique parachimie Fabrication de produits savons parfums pharmaceutiques produits d entretien de base E1997 E2005 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ Principales Activit s de Fabrication soit 80 du champ du CEP Le taux de f minisation des segments de l industrie chimique en 2005 ne d passe pas 30 l exception du segment des savons parfums et produit d entretien o il atteint pr s de 60 ce taux tant le plus faible dans le cas des segments de la chimie de base 19 pour la chimie min rale et 16 pour la chimie organique En terme d volution historique le taux de f minisation des segments appara t comme relativement stable entre 1997 et 2005 Il a tendance l g rement progresser de 1 2 l exception de la chimie organique o 1l diminue de 1 Comme le montrent les histogrammes compar s de la page suivante l indu
355. ns de 10 salari s ne sont que 28 5 l envisager Les t moignages de dirigeants de TPE entendus en r gion confirment leur difficult assurer l ensemble des investissements n cessaires pour r pondre la fois aux normes requises et aux imp ratifs de d veloppement Ce sont les PME dont les effectifs sont compris entre 50 et 100 salari s qui projettent le plus de d velopper leur capacit de production 64 3 d entre elles suivies par les PME dont les effectifs sont compris entre 100 et 250 salari s 52 Les intentions d investissement sont plus contrast es en fonction des secteurs c est dans la chimie min rale 64 5 les produits pharmaceutiques de base 55 6 et la chimie organique 53 3 que les entreprises sont les plus nombreuses vouloir renforcer leurs capacit s de production C est beaucoup moins le cas dans le secteur du commerce et transport des produits chimiques 19 6 Le d veloppement de services aux clients Le quatri me rang des volutions pr vues est occup par le d veloppement de services aux clients 30 6 des entreprises l envisagent que certains experts consid rent comme une cl du d veloppement pour demain Les entreprises de 100 250 salari s sont les plus nombreuses s engager sur cette voie 38 les secteurs les plus concern s tant celui attendu sur ce point de la recherche et des services 37 3 celui des produits chimiques usage industriel 36 8 celui
356. ns entre recherche publique et priv e 38 Les axes de la Recherche amp D veloppement consid r s comme prioritaires le poids cons quent de la chimie verte OL EI RE D D OR E E AET 40 H Donn es et probl matiques RH dela branch hanima a N 43 Une branche essentiellement constitu e de petites et moyennes entreprises ssssssrseiississssssareiesiisssniesinseressiciissisinissnis 44 Une branche caract ris e par une surrepr sentation des tablissements de petite taille ssssessissssessisssssessisssssases 44 Lar partitionparsesment le poids de laparachimie ss tsar 46 Une r partition r gionale marqu e par de fortes in galit s trois profils de r partition 47 D mosraphie de la Branche ss d ae n nid den 48 Une baisse des effectifs particuli rement pr gn nte dans la Chimie de bases snnenenesneursnsersensssses 49 Une baisse d s effecursquitoucherait plut ties grandes entreprises cessent 50 Restructurations et informatisation de l outil de production comme causes principalement voqu es pour expliquer cette rosion r guli re de Femplolssersenenseeniire eirinen erare S Nara aT EES Era VITEN SE AINE EEN E NEATE EE enS si Toutes les activit s ne disparaissent pas des emplois sont cr s ailleurs 53 L appaninomd unmnouveau secteur Lena ea R R R 55 si araci nstiques de P MhION ne sususunuuns nude un E aE A Aa R a 56 Une r partition des emplois par cat gories socioprofessionnelles faisant appara tre une mont e en q
357. ns sur la base des tendances observ es au cours des ann es 1997 2001 et 2005 sur une partie du p rim tre du CEP ainsi qu une approche de type conom trique ont t tent es avec des r sultats contrast s Il convient d viter d tablir une correspondance syst matique entre le sc nario d roul tendanciel pessimiste ou optimiste et le sens de l volution des effectifs tel que peuvent le dessiner les projections La couleur du sc nario qu elle soit positive ou n gative n est pas forc ment corr l e une volution des effectifs de m me nature dans le sc nario optimiste par exemple les effectifs pourraient baisser ou se maintenir Pour la deuxi me approche les facteurs d volution d finis comme probables par le groupe d experts ont t revus pour faire place l analyse de l impact estim d une constante un taux d exportation en baisse continue sur la p riode et de 11 variables dont 6 variables exog nes prix du kw heure prix du naphta parit euro dollar indice de r glementation indice d attractivit des infrastructures taux de pr l vements obligatoires 5 variables endog nes effort de R amp D indice d innovation indice de formation qualification des personnels effort d investissement taux d externalisation d activit s Les difficult s soulev es par la projection quantitative des effectifs tiennent la multiplicit des facte
358. nscience un groupe strat gique qui s apparente au COSIC europ en s est r uni pour la premi re fois en septembre 2007 75 Voir par exemple les appels d offre publics sur des projets autour de la valorisation de la biomasse LE SOCLE COMMUN D EVOLUTIONS Ce socle commun est constitu partir de quatre sources les volutions consid r es comme probables ou certaines l horizon 2020 par les experts des industries chimiques les donn es pr visionnelles produites par les r sultats la consultation par questionnaire des entreprises de la branche 603 r pondants les repr sentations et analyses des acteurs r gionaux impliqu s dans la branche des industries chimiques les repr sentations et analyses pr visionnelles et prospectives des DRH r unis en atelier Il comporte donc des l ments plut t consensuels sur les volutions subies et choisies qui devraient caract riser la d cennie venir Il inclut galement des positions divergentes assum es comme telles correspondant des points de vue sectoriels n cessairement diff rents les param tres sont parfois fort peu comparables ou des d saccords sur les voies privil gier pour assurer un bel avenir la branche des industries chimiques fran aises ou tel ou tel de ses secteurs CE QUI NE DEVRAIT PAS CHANGER O PEU Les trois principales variables d ajustement Pour les industries chimiques dans leur ensemble l
359. nsemble des entreprises de la branche Sans remettre en cause la finalit vis e par la proposition de la Commission l UIC identifie ainsi les risques suivants si cette derni re devait tre adopt e en l tat existence de difficult s de financement des nouveaux investissements pour atteindre les niveaux de r duction souhait s la question du financement des investissements et des mesures d accompagnement de la part des pouvoirs publics restant l heure actuelle encore pos e la syst matisation des m canismes d ench res qui pourrait galement constituer une charge suppl mentaire pour les entreprises le risque de voir appara tre des ph nom nes de d localisation fuite carbone la r glementation ne concernant l heure actuelle que les pays de l Union europ enne et plus largement le risque d effet de dominos d localisation d une partie de la chimie de base suivi par une d localisation d une partie de la chimie de sp cialit et enfin la perte du potentiel d innovations apport es par l industrie chimique pour r soudre les probl mes li s au changement climatique l essentiel des investissements tant concentr s sur la modernisation de son propre appareil de production et non plus sur la R amp D de proc d s Malgr les risques identifi s la proposition pourrait toutefois constituer une opportunit pour les repr sentants des industriels de la chimie elle pourr
360. nsid r s comme strat giques devrait permettre d identifier les aires de mobilit potentielles et ainsi anticiper les besoins en comp tences Dans ce sc nario le travail fondamental en mati re de GPEC sera assorti d une aide sp cifique pour les TPE et PME de moins de 50 salari s leur permettant travers un outil g n ral adaptable toutes les entreprises d anticiper les conditions favorables leur d veloppement en mati re de ressources humaines SYNOPS DES PRINCIPALES TENDANCES D EVOLUTION Caract ristiques Produits Di tA amp 3 TN Fes PEETER F ivers tertiaires du sc nario Chimie de base Chimie des interm diaires chimiques de himt Indicateurs consommation d impact savons TE Chimie Chimie PA Chimie Peintures Eronga Mat res d tergents G Gone Recherche 3 FR Agrochimie du s usage actives produits et organique min rale v g tal et vernis miel pharma et prod pour la transport et services d entretien h toilette 7 volution au fil de volution du l eau pour les chiffre A A activit s matures d affaires Recentrage des industriels et de L tat sur les fili res Sc nario d activit dot es d un avantage r tendanciel concurrentiel Evolution D veloppement de quantitative a a A A r NT r nouvelles activit s de l emploi travers un accroissement de l innovation et de la R amp D Sc nario Soutien volontariste volution
361. nsioactif Produit phytopharmaceutique Produit destin prot ger les v g taux ou produits v g taux contre les organismes nuisibles ou pr venir leur action Seveso Directive europ enne datant de 1982 qui impose aux tats d identifier les sites risques Pr cis au fil du temps le cadre actuel de cette action est dor navant la directive 96 82 CE concernant la ma trise des dangers li s aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses appel e directive SEVESO 2 qui remplace la directive SEVESO depuis le 3 f vrier 1999 Solvant Un solvant est un liquide qui a la propri t de dissoudre et de diluer d autres substances sans les modifier chimiquement et sans lui m me se modifier L eau est le solvant le plus courant Substances non persistantes Les produits chimiques peuvent tre con us de fa on pouvoir se dissocier en produits de d gradation non nocifs la fin de leur dur e d utilisation afin d viter leur persistance dans l environnement DANS LE DOMAINE DE L ECONOMIE Chiffre d affaires CA Le chiffre d affaires d signe le total des ventes de biens et de services factur s par une entreprise sur un exercice comptable une ann e D pense ext rieure de recherche et d veloppement DERD La d pense ext rieure de recherche et d veloppement DERD comprend principalement les sous traitances de recherche ex cut es l ext rieur de l organisme sur le territoire national et
362. nsport logistique internationale s curit taux de change qualit contr le pour les chimistes analystes conseil Les m tiers de la production ne devraient quant eux pas conna tre de r el d veloppement quantitatif Dans les secteurs les plus porteurs les comp tences n cessaires en mati re de d veloppement commercial de marketing d achats exigent et exigeront des profils de plus en plus pointus En Rh ne Alpes on souligne que les cotoxicologues ne sont pas assez nombreux aujourd hui en France et que les difficult s pour les recruter sont la cons quence d un manque d anticipation de ce besoin Il conviendra donc d interroger les besoins qualitatifs et quantitatifs et d adapter le dispositif de formation Les cotoxicologues peuvent tre recrut s parmi les pharmaciens mais pas exclusivement car les domaines et les produits de contr le 102 Activit s qui consistent valoriser des technologies innovantes sur la base de Propri t Industrielle sont trop divers pour correspondre un seul type d cotoxicologue Par exemple certains produits de base sont aujourd hui consid r s comme toxiques et la question de la dangerosit se pose aussi pour les nanotechnologies Il est donc important de sp cialiser diff rents profils des pharmaciens mais aussi des chimistes ou des physiciens De plus la position qu ils auront dans leur pratique doit tre tudi e puisque certains labelliseront les p
363. nt environnement INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 154 disparates selon le secteur aval par exemple de 6 mois pour des applications dans l agro alimentaire 5 ou 6 ans pour des applications dans le secteur de la pharmacie Une entr e push l initiative de l entreprise elle m me pour concevoir de nouveaux proc d s ou mettre en place une recherche exp rimentale il s agit plus souvent de projets de long terme Pour une progression durable le bon quilibre devrait se situer sur trois tiers entre court moyen et long terme Dans la r alit le plus souvent 50 des projets concernent le court terme et seulement 20 la recherche de fond Dans les relations business to business la pression des clients et le niveau d exigence avec les contraintes de d lais sont d autant plus lev s que les clients eux m mes subissent la pression de leurs propres clients Les activit s qui se d veloppent autour de la R amp D CROISSANCE DES ACTIVITES SUPPORTS AU C UR DE METIER Dans les secteurs en expansion pour le domaine R amp D on assiste une croissance des activit s supports au c ur de m tier li e l augmentation du d p t des brevets l inflation r glementaire dans certains cas l internalisation du champ des activit s technico l gales au d veloppement de la gestion de contrats de propri t industriell
364. nt 2 p les de comp titivit vocation mondiale sp cialis s dans le secteur de la chimie 112 RS Source site internet www europa eu org Voire par exemple le point de vue de l OCDE cit par Le Monde du 26 avril 2006 Et plus g n ralement le soutien au d veloppement de clusters ou grappes d entreprises Ce concept met en avant les synergies qui peuvent survenir lorsque des centres de recherche et des entreprises d une m me branche concurrents sous traitants s tablissent en un m me lieu Ainsi l information et la connaissance circulent ce qui fait na tre dans un cercle vertueux des connaissances nouvelles qui gr ce la libre circulation de l information suscitent d autres connaissances qui m nent ensuite de multiples innovations Sans en tre les initiateurs les pouvoirs publics pourraient cependant encourager de mani re accrue la cr ation de clusters par des aides fiscales des aides la recherche la cr ation de centres universitaires de recherche en lien avec les entreprises Ce type de syst mes productifs locaux existe d j l image du projet Biohub constitu autour de la soci t Roquette Fr res et qui a su attirer des financements publics notamment une part des fonds centralis s par l Agence de l innovation industrielle tout en int grant un ensemble de PME locales innovantes Il s agirait d sormais pour les pouvoirs publics d identifier et s
365. nt dans la gestion des RH des comp tences et de la performance M 10 Fonction RH Enrichir les pratiques des entreprises en mati re de GPEC et de GRH Adapter l ing nierie des dispositifs de formation Adapter l ing nierie et l accompagnement des parcours Communiquer pour permettre aux personnes de se rep rer et s orienter dans l offre de formation de s informer sur les perspectives d volution professionnelle et de mobilit Assurer l accompagnement des salari s dans la s curisation de leurs parcours Mettre l accent sur les liens entre management et GRH Professionnaliser la fonction RH Se doter d outils et de syst mes d information d di s la GRH INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 Volet SDRH Axe strat gique Mesures Cat gories d actions Volet 2 Mise en coh rence de la formation tout au long de la vie Axe 4 orienter Communiquer plus t t et plus efficacement sur les champs professionnels ouverts par la chimie M 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche par des actions d information de communication et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification M 10 Fonction RH so
366. nt leur sort li au prix des mati res premi res et de l nergie En revanche pour les industries chimiques de sp cialit s et de biens de consommation l intensit de la R amp D est fondamentale et rel ve plus directement de l initiative des groupes et de la strat gie des pouvoirs publics Pour que ce sc nario fonctionne 1l est n cessaire de trouver un juste quilibre afin d assurer le maintien de la branche dans son ensemble malgr les disparit s criantes de ses secteurs et d viter les d gradations trop brutales de l activit Sur la difficile quation de l emploi il faut une action volontariste conjointe de la part des pouvoirs publics nationaux et r gionaux ainsi que des acteurs priv s permettant d anticiper les red ploiements n cessaires quantitativement et qualitativement et de pr voir les dispositifs adapt s aux publics concern s pour leur permettre d acqu rir et de faire valider des comp tences transf rables l o ils se trouvent Cela implique un accord entre les acteurs l tat est pr sent et intervient pour limiter les cons quences n gatives sur l emploi en continuant appuyer les d marches de GPEC voire intervient en pompier la branche facilite la communication autour de ses composantes mutualisables non concurrentielles connaissance des zones de mobilit des RH au sein de la branche et des outils de GPEC formation initiale et continue Dans la m
367. nt sans doute rechercher du c t de la demande plut t que de l offre certaines r gions constatant plus d offres que de candidats sur ce type de dispositifs Le probl me semble davantage li l attractivit de l industrie chimique plut t qu un d saveu de la p dagogie par alternance Cette forme de p dagogie intervient dans plusieurs types de dispositifs et semble correspondre l inclination des industries chimiques pour le d veloppement de comp tences en situation de travail Le point de vue positif des entreprises sur des formations en alternance comme l apprentissage et le contrat de professionnalisation malgr les difficult s attirer les candidats potentiels en t moigne La place privil gi e du tutorat signale galement une app tence pour les pratiques p dagogiques faisant appel au caract re apprenant du terrain La modalit d alternance peut intervenir lors d un changement de m tier p riode de professionnalisation reconversion ou lors de la professionnalisation l occasion de la prise de poste p riode ou contrat de professionnalisation et s associe au tutorat dans l entreprise La pertinence de l alternance dans ces cas d pend des m tiers et des univers certains se pr tent moins bien que d autres cette approche Les entreprises et organismes de formation s accordent pour pr f rer une alternance avec des p riodes longues au maximum 5 semaines 5 semaines en forma
368. nt vrai Les dispositifs les plus recherch s Le tableau pr sentant les dispositifs auxquels les entreprises comptent faire appel au cours des prochaines ann es montre qu elles per oivent bien l importance du DIF et sauront utiliser les contrats d apprentissage et de professionnalisation Le recours aux p riodes de 16 Pratique typique des entreprises fran aises confront es des obligations administratives complexes selon un membre de l atelier RH INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 professionnalisation semble moins envisag Elles constituent pourtant un bon outil pour faire voluer les qualifications notamment dans le cadre d une gestion des mobilit s internes Or des entreprises commencent penser que ce type de mobilit doit tre envisag la fois pour ajuster les profils l volution des besoins r organisation interne redistribution des postes en fonction des avanc es technologiques et de l appareil de production lissage des niveaux de responsabilit sugg rant des mobilit s horizontales et pour compenser le manque de perspective dans certains secteurs d activit ou pour certains types de postes Des am nagements possibles pour renforcer l efficacit des dispositifs Il conviendra de s approprier les possibilit s ouvertes par la loi du 4 mai 2004 et si n cessaire de les adapter aux besoins sp cifiques des industries chimiques
369. ntraire des r gions plus isol es que Rh ne Alpes ou l Ile de France et o le niveau d emploi en chimie est moindre Dans cette optique on pourrait faire l hypoth se que l troitesse des bassins d emploi et le manque de profils sp cialis s expliquent la p nurie de recrutement pour les entreprises situ es dans ces r gions INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 68 DES METIERS QUI TEMOIGNENT D UN DEFICIT D IMAGE Rencontrez vous des difficult s de recrutement pour pourvoir certains postes classement par familles professionnelles Marketing et promotion commerciale 11 2 E E Gestion commerciale et administration des ventes 5 2 Achats 5 2 Recherche chimie 9 4 R amp D D veloppement des produits 15 4 Propri t industrielle brevets 2 2 hs Fabrication et conditionnement Fabrication ENT Support fabrication 8 2 Laboratoire Analyse laboratoire 7 5 tudes et planification logistique 3 0 Logistique Exploitation logistique 6 0 Gestion et administration logistique 5 6 Ing nierie industrielle et tudes techniques 13 1 Technique Entretien maintenance industrielle Inspection technique 2 6 Qualit 4 1 QHSSE Affaires r glementaires 8 6 HSSE 6 7 Finances Comptabilit Contr le 60 Juridique 0 7 RH 4 1 Communication et information 1 9 Gestion et administration Services
370. ntreprises le segment des produits chimiques de consommation pr sente une augmentation du CA entre 2001 et 2006 61 1 Donn es Ressources humaines Produits chimiques de Global Rapport consommation au global SEXE FEMMES 53 89 36 63 HOMMES 46 11 63 37 CADRES INGENIEURS 21 94 22 55 AGENTS DE MAITRISE 24 12 32 84 STATUT EMPLOYES OUVRIERS 52 79 41 50 AUTRES 1 06 3 11 MOINS DE 35 ANS 36 94 32 29 TRANCHE D AGE 36 54 ans 54 23 56 00 55 65 ANS 8 65 11 71 INFERIEUR AU BAC 43 91 43 52 BAC 16 59 16 50 NIVEAU D ETUDES BAC 2 14 74 18 20 s BAC 3 4 9 03 7 50 BAC 5 et plus 15 73 14 28 Dont ing nieurs 1 84 9 07 CDI 93 59 94 98 TYPE DE CONTRAT CDD 6 41 5 02 Taux d int rim 5 58 2 10 R amp D 4 54 6 28 LABORATOIRE 4 37 5 48 FABRICATION 32 53 36 03 3 FAMILLE TECHNIQUE 9 26 9 30 PROFESSIONNELLE COMMERCIALISATION 16 98 15 03 LOGISTIQUE GLOBALE 16 83 8 91 QHSSE 0 42 4 52 GESTION ADMINISTRATION ER Fe Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Contrairement aux taux observ s sur l ensemble des entreprises le segment des Produits chimiques de consommation pr sente une r partition peu pr s quivalente entre les hommes et les femmes Leurs taux sont respectivement de 53 89
371. nts publics concern s INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 245 Annexe la mesure 6 Communication orientation selon les cibles Communiquer et informer sur les industries chimiques et leurs m tiers pour favoriser l attractivit de la branche Public cible Objectif de l action Modalit Acteur impliqu Lieu Tous publics dont Rendre la chimie Stages Branche Lieux d di s ex les enfants attractive professionnelle laboratoire exp rimental Interventions de f d rations d un p le de comp titivit Valoriser les professionnels dans P p activit s des industries chimiques V hiculer l id e de prise en compte des pr occupations soci tales sant environnement nutrition Susciter des vocations les coles Manifestations rencontres autour de la chimie Plates formes forum et sites Internet Publicit s campagnes d affichages patronales et syndicats de salari s Enseignants de l Enseignement secondaire et sup rieur Professionnels de terrain Entreprises Cit des sciences Maison de la chimie etc coles de l cole primaire au lyc e Internet Partenaires Communiquer et informer pour pouvoir s orienter et se rep rer dans l offre de formation Encourager les choix d orientation professionnelle vers les industries chimiques Public cible Finalit de l
372. ocuteurs de fa on optimale Interface a d abord r alis l architecture du SDRH en amont de sa rencontre avec les diff rents acteurs de la troisi me phase de ce CEP Cette architecture est fond e sur les l ments recueillis lors des phases pr c dentes et sur les pr conisations qu Interface apporte en mati re de Gestion des Ressources Humaines Les acteurs mobilis s Ces groupes de travail taient essentiellement orient s autour des probl matiques de GRH du secteur Ils ont donc naturellement t constitu s partir des 4 segments de l industrie chimique de Directeurs de Ressources Humaines de grandes entreprises du secteur de dirigeants de PME du secteur La conduite de groupes de travail Ces groupes ont eu pour mission de produire la liste des objectifs d volution en mati re de comp tences et de GRH organiser par niveaux de priorit de d terminer les moyens privil gier pour y parvenir Dans ce cadre une s ance d une demi journ e consacr e l amendement et la validation des objectifs propos s par Interface ainsi qu la d termination des grands moyens formation recrutement etc pour y parvenir a t r alis e ATELIER FORMATION INITIALE Les acteurs mobilis s Ce groupe de travail tait sp cifiquement orient autour des probl matiques de la formation initiale Il a donc naturellement t constitu D op rateurs de la formation initiale un
373. oi des seniors SOLUTIONS A EXPLORER Les pratiques de r tribution se limitent souvent aux dispositions salariales l int ressement et aux avantages sociaux Beaucoup d autres modalit s peuvent contribuer avec succ s la motivation et l panouissement des salari s Le syst me constitue un l ment cl de la gestion des carri res Les grandes entreprises qui ont d velopp un syst me innovant et attractif communiquent volontiers son sujet par voie de presse et en font une vitrine pour les candidats et pour leur clients Les pratiques souvent tr s innovantes de certaines PME jouant par n cessit sur des registres de motivation diff rents sont moins diffus es La mutualisation sur ce th me peut permettre de favoriser des prises de conscience et de faire voluer rapidement les habitudes Les dispositions relatives aux dividendes du travail loi du 30 d cembre 2006 pour le d veloppement de la participation et de l actionnariat salari pourront tre tendues aux PME de moins de 50 salari es aujourd hui largement exclues des r gimes d int ressement d s que les accords de branche qui doivent tre n goci s seront conclus Des actions en direction des PME de la branche en vue de l appropriation du contenu des accords pourraient fournir l occasion d un accompagnement plus complet sur la th matique contribution r tribution Pour viter toute perception contre productive avant l entr e
374. oins en comp tences toxicologiques et co toxicologiques devraient donc se voir renforc s dans les prochaines ann es sans toutefois se traduire par un recrutement massif pour ce type de profil QUEL IMPACT DE LA REGLEMENTATION SUR LA SANTE ECONOMIQUE DE LA BRANCHE Le rapport sur l avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 insiste sur le fait que l ensemble r glementaire fran ais est complexe Les industries chimiques et plus particuli rement les plus petites entreprises semblent ainsi d plorer une r glementation par couches o les obligations se succ dent rendant difficile la veille r glementaire et la mise en uvre des actions Se pose galement ici la question primordiale de la p rennit des sites existants et de la localisation des investissements futurs En effet dans quelle mesure les contraintes r glementaires pr sentes et venir p sent elles et p seront elles sur les strat gies d implantation des entreprises La mise en uvre de REACH fait craindre certains que les premiers p nalis s ne soient les producteurs europ ens avec comme effet collat ral le renforcement des importations de produits finis chinois ou indiens principalement et ce au d triment d changes de produits interm diaires au sein du march int rieur la r glementation s appliquant aux substances et composants produits ou import s en Europe mais non aux produits finis Si la d localisation de s
375. ombre de trois les biotechnologies blanches applications les technologies mat riaux et nanotechnologies et la conception de la catalyse et des proc d s Au plan national L agence nationale de la recherche ANR elle est charg e depuis 2005 de soutenir les recherches fondamentales et appliqu es Elle contribue au transfert des r sultats de la recherche publique vers les entreprises dans le cadre de projets collaboratifs impliquant au minimum une entreprise et un centre de recherche public Oseo Innovation l ancienne Agence de l innovation industrielle a pour r le de s lectionner et financer des programmes de soutien aux entreprises moyennes innovantes de 250 5000 salari s Dans le secteur des industries chimiques Oseo innovation finance notamment le projet BioHub port par Roquette Fr res et qui a pour objet de d velopper de nouvelles fili res de productions de produits chimiques partir de ressources agricoles Le cr dit imp ts recherche CIR instruments g n raux susceptibles d am liorer l environnement national pour les activit s de recherche d veloppement R amp D sans ciblage sectoriel ou technologique contrairement aux aides directes cibl es telles que les subventions La loi de Finances 2008 pr voit un renforcement de l enveloppe fiscale qui lui est consacr e passage de 1 4 milliard d euros environ 3 milliards d euros Les p les de comp titivit pilot s par le Minist re de 1
376. on de la premi re probl matique le constat d une branche et d un tat peu interventionnistes en une proposition de strat gie pour les activit s matures INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 165 LE SCENARIO TENDANCIEL Le sc nario tendanciel merge presque naturellement de la cotation et comporte de nombreux l ments consensuels qui en font un sc nario tr s plausible C est celui qui se produira si la branche s en tient aux choix d volutions sur lesquels elle est d j engag e Ce sc nario tendanciel symbolise la cristallisation d une success story industrielle aujourd hui remise en question par la fragilit croissante de plusieurs secteurs de la branche en France notamment dans la chimie de base Il ne refl te pas un immobilisme mais la poursuite de mouvements tr s divers peu coordonn s voire d sordonn s avec une posture de la branche plut t attentiste et soumise mais qui cherche se r former Il int gre la soumission aux contraintes des industries chimiques fran aises essentiellement li es une certaine tradition culturelle de la branche qui veut que pour tre comp titif on exploite l ensemble des l ments du syst me et l immobilisation capitalistique Par ailleurs il exploite de fa on plus ou moins performante selon le niveau de concertation les opportunit s que fournissent la chi
377. on des ressources humaines mais qui prend un relief particulier pour des industries chimiques confront es une situation de recomposition in dite gt Premier constat il est indispensable de mieux anticiper et pr parer les volutions des emplois des comp tences des parcours des salari s dans un paysage industriel investi par les PME Les tr s grandes entreprises ne constituent plus elles seules l avenir de la branche en France m me si tout doit tre tent pour les retenir Mais elles disposent de services fonctionnels qui sont en capacit d laborer des strat gies d anticipation en mati re de GRH aux cons quences plus ou moins heureuses De telles pratiques sont plus rares et complexes dans les PME et a fortiori les TPE qui repr sentent pourtant les forces dynamiques de la branche notamment en mati re d emploi Il est donc imp ratif de d velopper et d harmoniser des pratiques de pr vision en mati re de gestion des emplois des comp tences et des ressources humaines et de les diffuser aupr s de l ensemble des entreprises de la branche Des op rations en direction des PME ont t r alis es dont Visa Reach qui s ach ve Il importe de passer de la sensibilisation la p rennisation des pratiques INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 201 gt Deuxi me constat la qualification se construit tout au long d une carri re il faut en prendre a
378. ong terme indispensable pour pr parer l avenir des industries chimiques risque en s exer ant dans des directions encore peu explor es de n induire que lentement des d clinaisons industrielles significatives Le volume d emplois en recherche haute valeur ajout e devrait donc rester assez faible 7 Cela a notamment donn lieu la production par OPIC en 2007 du r pertoire des m tiers l identification de passerelles inter m tiers et inter branches et la d marche de GPEC r alis e avec le concours de l tat pr sent es dans la premi re partie d tat des lieux 58 DRH responsables d entreprises responsables formation organismes de formation initiale et continue INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 195 Les innovations proc d positionnement marketing ou service au client par exemple peuvent en revanche comme le d veloppement d boucher plus rapidement sur des succ s industriels et favoriser l emploi pour des profils aff t s dans leurs domaines de comp tences D fi n 2 Des comp tences et des conditions de travail adapt es aux imp ratifs de d veloppement durable Certaines questions de soci t sont per ues aujourd hui comme fondamentales dans la perspective d un d veloppement durable le respect et la pr servation des ressources et de l environnement la propret la sant la s curit la qualit Elles sont
379. ons requises en masse formation en langues mais aussi sur la r glementation la s curit ou sur quelques fondamentaux du m tier par exemple Des grandes entreprises se disent aujourd hui confront es la n cessit de d velopper cette modalit pour des raisons financi res Les formations initiales et continues ax es sur la pratique professionnelle formation en alternance mises en situation formation action sont pl biscit es et semblent pr senter des r sultats convaincants imm diatement visibles sur site Pourtant malgr des progr s l intervention des professionnels dans l enseignement initial est trop limit e g n rant des carts importants entre la formation et le terrain L appareil de formation initiale et continue est en g n ral consid r comme assez performant Les principaux op rateurs de formation sp cialis s dans la chimie s efforcent de proposer une offre modulaire et de faire une place aux modalit s p dagogiques qui permettent une forte individualisation des parcours C est plut t du c t de la commande de formation de la formalisation des cahiers des charges que des progr s doivent tre accomplis OBJECTIFS D EVOLUTION toffer la palette de m thodes p dagogiques afin de r pondre toutes les situations de d veloppement des comp tences et de formation Faciliter la transformation des acquis de formation en comp tences professionnelles D velop
380. ons d effectifs voire des fermetures de sites dans certains cas La prise en compte de fili res strat giques ne suffira pas r duire le risque du chacun pour soi susceptible de pr valoir dans ce cas Certains experts qualifient d abus intellectuel le fait d entretenir l id e qu une fili re int gr e g n re suffisamment de coh rence pour pouvoir tre un frein aux volutions n gatives L exemple de la fili re automobile montre que le partenariat s efface op rationnellement quand un secteur est face des pertes importantes avec des cons quences al atoires pour les activit s en France L enjeu environnemental l emporte sur l enjeu de maintien de l emploi traditionnel La question du maintien de certaines productions non pas sur le territoire fran ais mais dans certaines r gions pr cises divise les experts et les industriels selon que l on consid re prioritairement l enjeu environnemental ou l enjeu de l emploi Cette division concerne par exemple la production du chlore Certains d noncent comme illusoire le r ve d une chimie discr te propre et produisant de petites quantit s quand la r alit fran aise est celle d une chimie voyante car souvent urbaine produisant le plus souvent des kilos tonnes et non des kilos Ils s interrogent sur l abandon ventuel de la fili re chlore avec notamment les sites de Tavaux Pont de Claix et Jarrie dont la fermeture toucherait 2 50
381. ons pressenties r flexion en groupe de travail entretiens la consultation par questionnaire de l ensemble des entreprises de la branche 603 entreprises r pondantes soit environ 20 des entreprises du champ du CEP la consultation d acteurs industriels institutionnels et associatifs lors d ateliers r gionaux la consultation de DRH et dirigeants des diff rents secteurs de la branche cet enfin la consultation de professionnels de la formation initiale et continue dans le cadre d ateliers sp cifiquement d di s La confrontation de visions long terme celles notamment des chercheurs relativement d gag es des contingences de pr occupations plus imm diates celles des entreprises du terrain d int r ts particuliers ceux des acteurs priv s des partenaires sociaux mais aussi des r gions et bassins parfois en concurrence conduit des indications sur l avenir parfois contradictoires La recherche d une vision globale et de long terme inscrite dans un contexte mondial plut t que dans le cadre artificiellement restreint au territoire national qui p se relativement peu dans la strat gie des groupes industriels cette vision permet de mieux saisir les tendances lourdes des mouvements d volution Elle permet de se repr senter l avenir au del des avanc es soudaines des arr ts des r gressions des r missions des projets qui caract risent la dynamique industrielle prise dans
382. ons r unies lors de cette tape ont conduit la formalisation des sc narios par le cabinet Interface soumis ensuite aux amendements et la validation du comit de pilotage LES ATELIERS REGIONAUX L objectif de cette tape tait de d cliner au niveau local le croisement entre les emplois sensibles rep r s lors de l tape pr c dente et les probl matiques sp cifiques de plusieurs bassins d emplois r gionaux Ainsi trois groupes de travail r gionaux Haute Normandie Midi Pyr n es Rh ne Alpes d une demi journ e environ ont t r alis s et anim s par un consultant d Interface Les r gions ont t s lectionn es partir du croisement de deux crit res La pr sence d emplois sensibles Le caract re embl matique de l industrie chimique pour la r gion poids de l industrie chimique au sein du tissu conomique r gional nombre d emplois directs et induits Ces groupes ont r uni un ensemble de repr sentants syndicaux de repr sentants des entreprises de la branche et de repr sentants des institutions publiques organismes d concentr s collectivit s locales de la r gion permettant ainsi d une part de produire un tat des lieux des industries chimiques l chelle de la r gion et d autre part d amorcer une r flexion prospective sur Les possibilit s d volution des industries chimiques l chelle r gionale L impact de ces volutions sur l e
383. ortante pour comprendre la situation actuelle En effet une directive de 1981 introduit une disposition selon laquelle aucun produit chimique nouveau ne peut tre commercialis sans avoir t pr alablement test les r sultats des tests r alis s par les industriels devant tre notifi s aux autorit s comp tentes Cette r forme a eu pour cons quence de limiter la conception de nouveaux produits les industriels pr f rant privil gier la production de substances commercialis es avant 1981 celles ci n tant pas concern es par ces dispositions du fait du caract re consid r comme long complexe et co teux des proc dures de test des nouveaux produits Les cons quences sur l innovation sont consid rables puisque vingt cinq ans apr s la diff renciation entre produits existants et nouveaux seules 2 700 substances nouvelles sur les 100 000 recens es ont t mises sur le march Les ann es 90 ont vu merger ensuite une troisi me phase introduisant une liste prioritaire des produits chimiques n cessitant une valuation des risques pour l environnement et la soci t 140 de ces substances ont t identifi es comme substances prioritaires et ont fait l objet d une valuation des risques exhaustive r alis e par les autorit s des tats membres Une r glementation visant limiter l impact sur l environnement de plusieurs segments des industries chimiques voit galement le jour partir de
384. otal de 261 194 La d finition est emprunt e Georges Mattioda et extraite de son ouvrage La chimie industrielle l aube du XXIe si cle 3 Source Insee Sessi traitement UIC Le champ consid r est ici celui de s industries chimiques dont est exclue la production de m dicaments INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 salari s en 2005 soit 7 8 de l ensemble de l emploi industriel ce qui en fait le quatri me secteur industriel fran ais apr s la production d quipements m caniques la m tallurgie et l automobile Le champ couvert dans le cadre de ce CEP UNE REPRESENTATION QUASI EXHAUSTIVE DU CHAMP D APPLICATION PROFESSIONNEL DE LA CCNIC La branche des industries chimiques telle qu elle se d finit aujourd hui dans sa convention collective se r v le assez complexe saisir Elle exclut en effet des secteurs comme la pharmacie par exemple qui rel vent d autres branches professionnelles alors que la chimie est pourtant tr s pr sente dans l activit Elle rassemble par ailleurs des secteurs tr s h t rog nes dont certains ont vraiment la chimie comme c ur d activit quand d autres se d ploient vers des activit s o la chimie n est plus dominante Au del de ces diff rences d activit s la disparit des secteurs pr sents dans la convention collective se manifeste encore dans les process les finalit s ou dest
385. otamment dans le niveau de consommation des TPE et PME de moins de 50 salari s et peuvent tre dues des politiques ou des besoins sp cifiques selon le secteur ou l histoire de chaque entreprise Au del de 50 salari s cependant plus de la moiti des entreprises situe la d pense de formation dans une fourchette comprise entre 2 et 5 5 de la masse salariale jusqu 74 des entreprises de 100 249 salari s et 75 des entreprises de plus de 500 salari s Source Portrait statistique de branche Chimie hors pharmacie C req version actualis e au 12 juin 2007 5 Sont ici pris en compte les entreprises de moins de 500 salari s et les tablissements des entreprises de plus de 500 salari s INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 00 Les r sultats de l enqu te quantitative sur l utilisation des d penses de formation par th mes Les syndicats soulignent que la formation est principalement caract re obligatoire adaptation au poste hygi ne s curit et qu elle n est pas suffisamment con ue comme un levier d accompagnement de carri re Les investigations par questionnaire aupr s des entreprises ne permettent pas de v rifier si les assertions sur une formation largement d di e la s curit sont av r es celui ci traitant uniquement des d penses imputables sur le plan de formation Domaines de comp tences prioritaires pour les entreprises au co
386. ou DUT chimie voire pour certains une premi re ann e de Licence l universit ou se r orientent vers d autres m tiers principalement les m tiers du service Cette situation peut para tre paradoxale dans la mesure o d une part les emplois pourvoir ne manquent pas et d autre part l appareil de formation semble adapt tant du point de vue des attentes des employeurs que de celles des lyc ens UN CERTAIN SCEPTICISME DE LA PART DES OPERATEURS DE FORMATION QUANT AU PASSAGE VERS UN BAC PROFESSIONNEL EN 3 ANS Les op rateurs font part de leurs inqui tudes l gard de la r forme du bac professionnel passage de quatre trois ans dans le but selon le Minist re de l Education Nationale d viter une sp cialisation trop pr coce des lyc ens En effet certains d entre eux mettent de s rieux doutes sur la capacit des lyc ens d velopper les m mes acquis en trois ans au lieu de quatre surtout si l on tient compte de la relative complexit de certains dipl mes le 4 J INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 cas du bac professionnel STL est notamment voqu Des repr sentants d entreprise soulignent galement le risque d une possible inad quation entre le niveau requis pour l obtention du nouveau dipl me et le niveau d exigence des entreprises celui ci ayant plut t tendance augmenter Ces derniers soulignent galement que cette
387. ou moyen terme d mant lent les entreprises rachet es et surtout vitent les investissements dans l appareil de production qui ne sont rentables que sur le long terme l horizon 2020 les gouvernements europ ens auront adapt leurs r glementations ce qui aura pour cons quence de freiner ce type de mouvements La mise en place d un dispositif d intelligence conomique La s lection des segments ou fili res investir doit n cessairement reposer sur le renforcement pr alable d un dispositif d intelligence conomique dont le but est d identifier secteur par secteur les points forts et points faibles du tissu conomique consid r La cr ation du COSIC qui est charg d anticiper les volutions afin de d velopper l emploi et la comp titivit de l industrie chimique en France va dans ce sens Les fili res soutenir pourraient tre les mati res premi res biologiques carbochimie issue de la biomasse les mat riaux haute valeur ajout e mat riaux avec des propri t s sp cifiques les proc d s propres m me si les risques en mati re d emploi peuvent tre importants am lioration de la productivit 124 2 ie rte Avec ventuellement n cessit de produire des preuves de r ussite 125 PEE Point trait ult rieurement dans le CEP INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 La branche et l tat mobilis s pour la valorisation e
388. ournable pour les entreprises qui ont besoin de conserver leur personnel Le probl me de la fid lisation ne semble pas se poser aujourd hui pour les fonctions c ur de m tier En revanche il est plus pr gnant pour les m tiers transverses maintenance du fait de la concurrence d autres secteurs industriels plus attractifs l industrie pharmaceutique par exemple L volution vers un tat de tension du march de l emploi affectant galement le c ur de m tier avec la vague de d parts attendue dans les prochaines ann es va inverser le rapport de forces qui r git l offre et la demande Les salari s notamment les jeunes entrants vont donc rechercher des syst mes plus incitatifs Les modalit s de r tribution devront alors tre adapt es en tenant compte en particulier des attentes diff rentes li es au niveau de responsabilit et de salaire INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 224 de la gestion des ges aspirations diff renci es en termes de mobilit de reconnaissance de primes d int ressement des lieux d implantation du type de chimie de la p nibilit des risques encourus OBJECTIFS D EVOLUTION Encourager les entreprises de la branche faire voluer leur syst me contribution r tribution en fonction du march du travail des attentes des salari s ou des candidats de la n cessit de maintien dans l empl
389. outenir plus syst matiquement ce type de projets potentiellement cr ateurs de valeur et donc d emplois Le soutien aux fili res industrielles identifi es comme porteuses Au del de la seule fili re des industries chimiques il s agit ici de concentrer des moyens d action publique autour de r seaux verticaux ou cha ne de valeur fortement imbriqu s et au sein desquels la France dispose d une capacit de leadership mondiale Le rapport Avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 identifie au minimum les fili res suivantes cosm tiques automobile environnement sant a ronautique La mise en place par les acteurs chimiques concern s d une politique d innovation centr e sur les attentes de leurs clients pourrait en effet permettre de d velopper des cellules de dynamisation tout au long de la cha ne de valeur cette cha ne de valeur tant int gr e sur un m me site dans une logique d cosyst me La d finition de fili res strat giques peut avoir en outre pour int r t d orienter les choix strat giques de l Etat Les risques associ s En l absence d une coordination forte de la branche et dans le cas envisageable d une impuissance des pouvoirs publics impulser une v ritable politique industrielle faible capacit d investissement int r ts contradictoires d acteurs pesant sur le politique la tentative d affirmation d une strat gie industrielle f
390. ouvent d crite comme p nalis e par un cloisonnement trop prononc entre recherche fondamentale et recherche appliqu e malgr le fait que le niveau de formation y soit de qualit mais cependant encore in gal De m me les cr dits R amp D y sont g n ralement jug s trop peu lev s m me si le pays se situe en 2006 au deuxi me rang des pays consid r s Le march de l industrie chimique en France LA DECOMPOSITION DU CHIFFRE D AFFAIRES LE POIDS DE LA CHIMIE ORGANIQUE Chiffre d affaires des industries chimiques en 2006 r partition par segments et secteurs Produits pee pe az industriels 2 Savons parfums pharmaceutiques de NE n roduits d entretien an 2 RAA SE ROman s P base 2 9 Chimie min rale 9 4 rer i 24 6 Autres produits inorganiques 3 8 Produits azot s et fertilisants 2 2 Savons d tergents et produits d entretien 3 2 Parfums et produits pour la toilette 21 4 Chimie organique 41 5 Produits organiques de base 26 0 Mati res plastiques de base 13 8 S p cial it s chim iq u Caoutchouc synth tique 1 7 21 7 Agrochimie 3 2 Peintures encres couleurs colles 7 4 Explosifs 1 1 Huiles essentielles 1 4 Produits chimiques usage industriel 7 8 Produits chimiques pour la photographie supports de donn es 0 8 Source UIC Bilan 2006 de l activit de l industrie chimique en France publication en 2007 La diversit des industri
391. p titif d terminant voire exclusif Ces arguments expos s en 2000 dans le cadre de l adoption de la strat gie de Lisbonne visent la construction d une conomie europ enne fond e sur le savoir et cr atrice d emploi Une forte capacit d innovation constitue un indice de la sant d une industrie et de sa capacit r sister la concurrence Or on constate depuis 2000 une stagnation plus ou moins importante selon les pays europ ens des d penses en R amp D des industries chimiques Les pouvoirs publics tant europ ens et nationaux que locaux semblent avoir pris la mesure de cet enjeu et favorisent la mise en uvre de mesures visant stimuler l innovation L Europe n est plus leader en mati re d innovation Jusqu au d but des ann es 90 l Europe occupait en mati re de cr ation technologique et d innovation la place de leader mondial Les entreprises europ ennes n ont par la suite pas suivi le rythme impos par les entreprises am ricaines en moyenne 2 5 de leurs revenus sont consacr s la R amp D et japonaises 3 de leurs revenus la part attribu e par les entreprises europ ennes chutant quant elle de 2 4 en 1995 seulement 1 9 en 2004 Selon les chiffres du CEFIC la part des industries chimiques europ ennes en termes de chiffre d affaires n a pas diminu comparativement aux entreprises am ricaines et japonaises La diminution des budgets de recherche des entreprise
392. p du CEP une p riode de quasi stagnation allant de 1997 2001 une premi re d croissance entre 2001 et 2005 Il s agit d un exercice estimatif Ainsi il convient de rester prudent compte tenu du nombre d ann es renseign es 1997 2001 et 2005 Le choix d une telle division en 2 phases repose en grande partie sur l identification d une volution de fond savoir une stagnation entre 1997 et 2001 suivie d une baisse entre 2001 et 2005 Ainsi diff rents taux possibles de d croissance dans les ann es venir peuvent tre identifi s et donner lieu deux sc narios savoir Un sc nario 1 dit tendanciel avec une d croissance de 2 061 personnes an sur la base de l volution 1997 2005 Un sc nario 2 dit pessimiste avec une d croissance de 4 120 personnes an sur la base de l volution 2001 2005 D croissance moyenne sur cette p riode 4 120 personnes an Les projections effectu es l horizon 2020 sur les principales activit s de fabrication aboutissent au tableau suivant Sc nario tendanciel Sc nario pessimiste 2061 an 4120 an Effectifs partiels 2005 178 932 178 932 Effectifs partiels 2020 148 021 117 124 Ces hypoth ses d volution des effectifs pourraient se pr senter sous forme de pourcentage On aurait ainsi en 2020 Une baisse de 17 pour le sc nario tendanciel Une baisse de 34 pour le sc nario
393. par secteur de l industrie chimique R sultats aux examens professionnels 6 me CPC Chimie sessions 2004 2005 2006 Minist re de l ducation nationale Donn es de la profession CEFIC Horizon 2015 perspectives for the european chemical industry CEFIC 2004 Chemicals Trends Report 2005 top 10 indicators CEFIC 2006 2007 2007 Eurochlor Chlorine industry review 2005 2006 2007 FIPEC Rapport d activit 2005 2006 et 2007 de la FIPEC FNCG Rapport d activit 2006 et 2007 de la FNCG Plastic Europ Mati res plastiques chiffres 2003 2007 Prodarom Dossier de presse 2003 2005 PROLEA Infos Prol a s informer sur la fili re des huiles et prot ines v g tales num ro 66 mars 2006 UIC La chimie en France enjeux d aujourd hui d fis pour demain actes des tats g n raux de la chimie UIC 2004 Rapports d activit 2004 2007 de l UIC La chimie en bref UIC dition 2005 L industrie chimique situation et volution UIC 2005 Bilan de l activit de l industrie chimique en France en 2005 et perspectives pour 2006 dossier de presse UIC 2006 Bilan 2007 et perspective 2008 des industries chimiques Conf rence de presse mars 2008 La France au croisement de toutes les chimies brochure dit e par la DGE UbiFrance P AFI et l UIC UIPP Rapport d activit 2005 et 2006 de l UIPP Dossier d information sur les produits de protection des plantes 2
394. param tres dans le cadre d un diagnostic territorial sur une fili re incluant plusieurs secteurs par exemple 148 Ce n est pas toujours le cas pour les groupes internationaux N INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 Des donn es plus pr cises et plus fines comme par exemple le transfert d effectifs d un secteur un autre d une entreprise l autre vers la sous traitance etc quand elles sont connues l chelle r gionale devraient tre agr g es au niveau de la branche OBJECTIFS D EVOLUTION Faciliter la gestion pr visionnelle des effectifs Se donner les moyens de suivre statistiquement et qualitativement les param tres int ressants pour les probl matiques de GPEEC et de GRH telles qu elles peuvent se pr senter trajectoires des salari s concern s par des PSE moyenne d ge de d part la retraite par secteur par famille professionnelle par r gion etc SOLUTIONS A EXPLORER La construction d outils de pilotage notamment tableaux de bord statistiques implique une r flexion commune des f d rations patronales des organisations syndicales de salari s et des entreprises coordonn e par l OPIC Elle devrait permettre d analyser les indicateurs pertinents pour tous les moyens d harmoniser et de mutualiser les donn es pour que les exploitations utiles soient rapidement possibles en toute situation Les institutions de la
395. pect de la r glementation sur le plan de la s curit Enfin longtemps r serv e aux formations jusqu au niveau Bac l alternance tend concerner aujourd hui les tudes sup rieures Les licences professionnelles bas es sur ce m me principe connaissent un succ s croissant on en compte aujourd hui une cinquantaine portant sur les activit s chimiques tant aupr s des tudiants que des employeurs M me pour les dipl mes sup rieurs Master et coles d ing nieurs les formations altern es apparaissent comme tant plus performantes aux yeux des entreprises dans la mesure o elles affichent un taux d insertion professionnelle satisfaisant Un responsable de Master indiquant que 92 de ses tudiants s ins rent sur le march du travail 12 mois suivant la fin du dipl me alors que ce taux oscille entre 50 et 60 pour les profils traditionnels La perception de la formation initiale par les entreprises DANS LES CHIFFRES ET ENCORE PLUS DANS LES DISCOURS UNE ELEVATION NETTE DU NIVEAU DE QUALIFICATION REQUIS D une fa on g n rale les m tiers de la Chimie requi rent des profils de plus en plus qualifi s les fonctions de conducteurs d appareils de l industrie chimique ou d agents de maintenance industrielle supposent par exemple soit la ma trise accrue de nouvelles technologies de l anglais etc soit la ma trise de techniques et de proc dures de plus en plus complexes ne serait ce qu en termes de s
396. per une offre de formation mutualis e pour mieux r pondre une demande plus globale et optimiser les d penses de formation SOLUTIONS A EXPLORER Deux cat gories d action s imposent en priorit pour am liorer l efficience des modalit s p dagogiques La valorisation de l exp rience concr te comme source d apprentissage privil gier une logique d alternance et mieux prendre en compte la r alit du terrain et les besoins des individus dans les modalit s de l offre de formation initiale et continue Le recours la FOAD r pondre aux besoins massifs de formation et aux contraintes de production en d veloppant bon escient une formation distance de qualit 159 i Saa E i Par les investissements qu elle n cessite la e formation est avantageuse d s lors qu elle concerne des grands nombres et que la dur e de vie du produit est suffisante 1 FOAD formation ouverte et distance IN RFACE DGEFP CPNE des S s chim s CEP De fa on plus g n rale les modalit s p dagogiques doivent voluer pour r pondre aux contraintes particuli res d une majorit de PME prendre en compte les inclinations des salari s pour tel ou tel style d apprentissage mieux utiliser l alternance tout en continuant s appuyer sur le caract re formateur des situations de travail Les actions conduire pour voluer dans ce sens sont d crite dans la fiche relative la mesure 5 gt Mesure
397. pes mais aussi un grand nombre de PME ces derni res rassemblant aujourd hui un peu plus du tiers des effectifs 36 Si les PME sont plus concern es par ces minima la valeur du point int resse n anmoins un grand nombre de salari s puisqu elle intervient tr s souvent dans le calcul de primes de nuit d anciennet L accord du 19 avril 2006 a permis un rattrapage des minima de branche les minima pour les six niveaux les plus bas de l ancienne grille taient situ s en 2005 en dessous du SMIC D sormais la grille dans son ensemble est tablie au dessus du SMIC Depuis 1978 elle fait correspondre les principaux niveaux de qualification CAP BAC BTS DUT un chelon pr cis ce qui n est pas le cas de l ensemble des branches de l industrie Ces l ments constituent une garantie pour les salaires de base notamment dans les tr s nombreuses PME et TPE dont les politiques de salaires et les pratiques d int ressement diff rent n cessairement de celles des grands groupes R partition de l chantillon de 1 49 salari s 426 tablissements de 50 99 salari s 129 tablissements de 100 249 salari s 138 tablissements plus de 250 salari s 85 tablissements CT CPNIE NIBET N NE GES ausiries l Le 1 niveau des grilles compar es des industries chimiques et de branches industrielles proches font appara tre les minima suivants Salaires minima mensuels par branche professionn
398. pessimiste La projection de type conom trique En pr ambule Les experts sollicit s par UIC pour cet essai de quantification des sc narios prospectifs soulignent que leur approche n est pas proprement parler conom trique ni m me scientifique elle fait appel de nombreuses estimations qualitatives les conduisant d terminer des indices de pond ration subjectifs Toutefois ces estimations refl tent l expertise accumul e lors d une longue exp rience dans la chimie lourde Les projections pr sent es par l un des experts lors de l atelier se d clinent en trois sc narios un sc nario de r f rence valeur de sc nario tendanciel selon lequel la d croissance des effectifs se poursuit un sc nario de chute o la diminution des effectifs s aggrave dans des proportions plus marqu es un sc nario de sursaut correspondant une remont e des effectifs sous l effet d une reprise d activit Projection du CA Les projections envisag es se basent sur des variables exog nes et endog nes au secteur de la chimie Lorsque celles ci ne sont pas directement quantifiables comme par exemple le poids de la r glementation ou l innovation elles sont repr sent es par un indice Les variables retenues sont les suivantes 6 variables exog nes Le prix du Kwh Le prix du naphta Parit euro dollar L indice de r glementation L indice d attrac
399. phique et la mobilit horizontale SOLUTIONS A EXPLORER Le refus de la mobilit g ographique est tellement ancr dans les mentalit s que les suggestions pour y rem dier s attaquent la formation initiale avec l arri re pens e d encourager pendant les tudes des mobilit s notamment vers l tranger qui favorisent louverture sur d autres univers et le go t du changement La mobilit devient acceptable lorsqu elle ne heurte pas les consid rations familiales et se r v le mat riellement avantageuse si elle peut tre associ e un projet de carri re et des perspectives d volution motivantes Le d veloppement de polycomp tences par la mobilit inter ateliers ou inter tablissements demande de la part de la fonction RH un travail de gestion pr visionnelle des comp tences Il peut cr er de v ritables dynamiques d volution et s accompagner de dispositifs de reconnaissance des acquis Les pistes d action pour favoriser la mobilit sont d crites dans la mesure 8 et reposent galement sur une mise en visibilit des possibilit s d volution carri re passerelles titres correspondant aux nouvelles comp tences d velopp es etc gt Mesure 8 Mobilit Favoriser la mobilit professionnelle gt Mesure 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer et orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d
400. plastiques de base 24 1 L Caoutchouc synth tiques 24 1 N A Agrochimie 242Z A Chimie du v g tal 15 4A 15 4C 15 6D 15 9D A 5 AA Peintures et vernis 24 3 Z 5 A a Explosifs 24 6 A a Parachimie Colles amp g latines 24 6 C z O Huiles essentielles 24 6 E z 2 a Produits chimiques photo 24 6 G S Supports de donn es 24 6 J 5 Produits chimiques usage industriel 24 6 L Z Pharm Produits pharmaceutiques de base 24 4 A PRODUITS CHIMIQUES DE Savons d tergents et produits d entretien 24 5 A CONSONA ON EC RON Parfums et produits pour la toilette 24 5 C CHIMIQUES DIVERS TERTIAIRE Commerce et transport de produits chimiques 51 4L 51 5L 60 3Z CHIMIE Recherches et services 73 1Z 74 2C 74 3B Codes NAF partiellement couverts par la CCNIC Certains codes NAF pourtant couverts par la CCNIC n ont par ailleurs pas t retenus dans le champ de l tude les arguments justifiant leur exclusion tant de plusieurs ordres dont la faiblesse de l effectif salari couvert par le secteur le caract re trop partiel de la couverture de la CCNIC par rapport l ensemble du code NAF consid r Les champs de la Convention collective nationale des industries chimiques non pris en compte dans le cadre du CEP Secteurs d activit Code NAF Industries alimentaires 15 4 E 15 8 V Fabrication d articles de papeterie 21 2 G 21 2 L Cok faction 23 1 Z
401. pprentissage des langues qui s explique puisque les comp tences linguistiques sont pr sent es comme incontournables compte tenu de l internationalisation des march s et des entreprises mais pour autant non encore ma tris es par une partie des salari s fran ais Les autres th mes significatifs dans la r partition technique bureautique informatique management correspondent exactement aux besoins de comp tences prioritaires pour les 5 derni res ann es Ce parall lisme semble montrer un usage du DIF renfor ant les axes de d veloppement de comp tences souhait s par les entreprises et retenus dans le cadre du plan de formation La part du DIF consacr e l appui aux d marches de VAE reste tr s faible mais la VAE elle m me est encore peu d velopp e dans la branche UNE APPROPRIATION PLUS LENTE MAIS SIGNIFICATIVE DES AUTRES DISPOSITIFS DE LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE Progression des contrats et p riodes de professionnalisation Les donn es de C2P permettent galement de constater une progression de 33 des contrats de professionnalisation sign s entre 2005 et 2007 1107 contrats en 2005 1471 en 2007 Pendant la m me p riode les p riodes de professionnalisation ont doubl 1934 en 2005 5 Besoins d crits par les entreprises dans leurs r ponses au questionnaire r alis en 2007 dans le cadre du CEP cf supra les tableaux Domaines de comp tences prioritaires INTERFACE DGEFP CPNE d
402. pr visibles et donc chiffrables L ensemble de ces probl matiques sont abord es dans la seconde partie du rapport portant sur l analyse prospective Une baisse des effectifs particuli rement pr gnante dans la chimie de base volution du nombre de salari s 1997 2005 70 000 60 546 60 000 50 000 48 075 46447 48 667 40 000 33 621 30 000 26 967 22 609 20 000 4 358 14 454 2191 222 11 470 10 100 0 10 000 0 T chimie min rale chimie organique parachimie fabrication de produis savons parfums pharmaceutiques de produits d entretien base m1997 m2005 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ Principales Activit s de Fabrication soit 80 du champ consid r dans le cadre du CEP La situation sp cifique de chaque segment permet de nuancer les perspectives qui le concernent Cette d croissance chronique touche plus particuli rement le segment de la chimie lourde plus de la moiti des entreprises ayant connu une r duction de leurs effectifs au sein duquel la chimie organique semble la plus durement impact e moins 14 454 emplois en 9 ans Dans le segment de la parachimie de fortes disparit s internes sont galement identifiables d un c t des secteurs ont pu tre touch s par des mutations technologiques particuli rement d favorables la production de supports de donn es et les produits chimiques photos avec
403. priation de proc dures collectives et l largissement des contacts Ce mouvement qui devrait s accentuer trouve son origine dans la responsabilisation des premiers niveaux d intervention volution li e notamment l autonomie que n cessite la conduite des machines et robots Par ailleurs la rationalisation de la production devrait se poursuivre m me si certains groupes disent avoir effectu l essentiel ainsi que la centralisation des achats qui bouscule les m tiers d acheteurs ou l externalisation fr quente mais non syst matique des fonctions supports EN R amp D ET INNOVATION UNE ORGANISATION INDUITE PAR LA COEXISTENCE DE PLUSIEURS TYPES DE PROJETS L organisation du travail et les profils mobilis s devront s ajuster de fa on laisser coexister plusieurs types de projets qui sollicitent les entreprises de fa on diff rente ce qui constitue une nouveaut pour des entreprises en croissance Ces projets se construisent selon trois entr es Une entr e g ographique li e la participation des p les relevant de diff rentes chelles internationales Monde Europe Une entr e pull li e la demande du client et qui concerne le plus souvent des projets de court terme destin s corriger les dysfonctionnements de produits ou des projets de moyen terme pour d velopper de nouveaux produits avec des d lais Famille de m tier Hygi ne qualit s curit sa
404. que dans la vente de prestations sur le management de la qualit des risques ou bien encore de l environnement Ces fonctions devraient se d velopper dans le futur comme en t moigne la part de plus en plus importante qu elles repr sentent dans le chiffre d affaires de certaines grandes entreprises DEVELOPPEMENT DES FONCTIONS MARKETING PUBLICITE POUR LE LANCEMENT DE PRODUITS Quantitativement et qualitativement ces fonctions sont pr dominantes dans les industries productrices de produits chimiques de consommation destin s au mass market Mais on assiste galement leur d veloppement dans les industries chimiques plus aval l mergence de nouveaux march s li s aux services associ s aux produits chimiques tant souvent l origine de ce d veloppement INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 63 Des comp tences aujourd hui incontournables Globalement les comp tences l international langues droit international relations inter culturelles sont de plus en plus demand es avec celles li es aux r glementations Des comp tences pointues requises pour accompagner les imp ratifs de r glementation et de contr le qualit sont consid r es comme particuli rement co teuses pour des PME Les secteurs les plus concern s ceux dont les produits font l objet d une concurrence importante connaissent de fait un cycle de vie tr s court et une inflation
405. que certains segments seront affect s de mani re tr s diff rente par les variables retenues Remarques quant la pertinence de l approche et de la fiabilit des projections Tout d abord il importe de rappeler que l exercice projectif trouve sa principale limite dans le fait qu il propose une vision de l avenir construite en grande partie sur l observation de tendances pass es En effet comme l voque en substance le rapport Rouilleaut dans la partie consacr e la prospective des m tiers et des qualifications et en r f rence aux travaux du Centre d Analyse Strat gique ex Commissariat au Plan sur cette question les m thodes conom triques ne valent tant qu il n y a pas de rupture et que peut jouer la loi des grands nombres De m me toujours selon cette source raisonner sur l volution du chiffre d affaires de la valeur ajout e et des emplois suppose une r flexion sur les parts de march des diff rents concurrents et leurs strat gies mais aussi sur les d cisions en mati re de sous traitance et de localisation ou les projets d investissement et de r organisation Il convient galement de pr ciser que ces projections ne tiennent pas compte des param tres d mographiques du volume des recrutements ou des politiques de mobilit qui m me s il ne s agit pas de variables conom triques impactent ou sont appel es impacter le secteur de la chimie dans le
406. que d attractivit de la branche galement perceptible pour les tudiants issus des fili res de la chimie Le manque d attractivit de la branche aupr s des jeunes est g n ralement signal Il existe en effet une difficult recruter les profils souhait s dans de nombreux secteurs ensemble des m tiers de la fabrication et du conditionnement m tiers de la maintenance Les repr sentants d entreprise voquent les constats suivants Parmi les techniciens et ing nieurs 50 des dipl m s de la chimie int grent d autres secteurs sachant que beaucoup d industries ont besoin de chimistes dipl m s et que les industries chimiques recrutent galement des ing nieurs g n ralistes La mani re dont les usines sont organis es aujourd hui veut que l on se retrouve patron d une plate forme et non d une usine que l on ait animer les quipes comme un directeur de projet sans pouvoir hi rarchique Les risques li s l environnement 5 Source C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC MIP M tiers des industries de proc d s INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 84 au droit du travail la s curit sont importants les responsabilit s juridiques et p nales sont lourdes La vie sur un site class Seveso oblige se rendre disponible m me la nuit sans contrepartie assur e selon des responsables des ressources humaines d entrepr
407. ques de consommation et de la chimie des interm diaires et des sp cialit s Le gestionnaire de stock 10 dans le secteur des cosm tiques hausse qui ne compense pas la baisse d effectifs de 20 25 parmi les op rateurs logistiques de niveau 1 101 Cette hausse d effectifs s accompagne galement d attentes en termes de comp tences Le responsable de la gestion des flux 20 30 Le merchandiser dont le profil fusionne ceux du d monstrateur et du formateur 20 25 DES PROFILS EMERGENTS Le sp cialiste de la propri t industrielle ou sp cialiste brevet ma trisant des comp tences scientifiques et techniques du fait de sa formation initiale d ing nieur et capable de n gocier analyse du circuit de d cision argumentation dans le cadre de la mise en place des partenariats et des contrats d assurer les activit s de licensing ainsi que la gestion juridique des litiges en droit international etc Le sp cialiste des affaires r glementaires associant des connaissances techniques issues d une formation d ing nieur des comp tences en affaires r glementaires ce qui lui donne une position d expert conseil et ma trisant parfaitement l anglais comp tent en gestion de projet pr sentation publique des projets relation client lobbying Le documentaliste avec un profil d ing nieur chercheur en documentation alliant anticipation et et pro activit pour
408. r e dans la branche s l ve progressivement au fil des renouvellements de la pyramide des ges et cette tendance est suppos e se poursuivre Les comp tences m tier toutefois comme dans beaucoup de branches se construisent largement en situation par des apprentissages programm s tutorat ou informels Beaucoup d op rateurs et de techniciens actuellement en d but ou milieu de carri re ont t recrut s un niveau inf rieur au bac mais ont d velopp des comp tences professionnelles qui pourraient tre reconnues par un titre ou un dipl me via des op rations de VAE ventuellement compl t es par de la formation Ces pratiques ne sont toutefois pas tr s d velopp es dans la branche les VAE encore rares restent le fait d initiatives individuelles comme le veut le dispositif mais sur le conseil parfois de la fonction RH int ress e par les aptitudes et le projet de carri re de tel ou tel salari Les grandes entreprises pour la plupart n ont pas encore engag d action collective d encouragement la VAE Le faible recours la VAE indique que les salari s ne sont sans doute pas encore assez convaincus sinon de leur droit la VAE tout au moins de leur capacit entreprendre la d marche avec succ s De plus pour les entreprises comme pour les salari s la visibilit sur les possibilit s existantes reste faible et beaucoup ignorent presque tout des dispositifs de profe
409. r s importante de l ensemble entre 57 et 60 La part des tablissements de plus de 500 semble toujours avoir t tr s faible et tend m me se r duire encore volution de la r partition des tablissements par taille 1997 2001 2 2005 Moins de 20 salari s Entre 20 et 500 salari s 500 salari s et plus 42 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ Principales Activit s de Fabrication soit 80 du champ tudi dans le cadre du CEP INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 45 La r partition par segment le poids de la parachimie R partition des tablissements par segment des industries chimiques 12681272 1215 109 100 87 Chimie min rale chimie organique parachimie produits pharma Produits chimiques de conso M 1997 2001 12005 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ principales activit s de fabrication soit environ 80 du champ du CEP On peut globalement constater qu entre 1997 et 2005 le poids de chaque segment des industries chimiques ne s est pas profond ment modifi La parachimie pr sente le nombre le plus lev d tablissements suivie par le segment des produits chimiques de consommation puis dans l ordre la chimie min rale la chimie organique et les produits pharmaceutiques de base INTERFACE DGEFP CPNE des i
410. r assurer la fois la ma trise de leurs d penses de formation et faire face la n cessit de certaines formations de masse quelques grandes entreprises de la branche commencent d velopper le e learning Selon ces entreprises il pourrait permettre aux salari s post s d acc der plus facilement la formation avec une organisation adapt e il est possible aujourd hui par des serious games par exemple de proc der des simulations r alistes de situations de travail Pour favoriser le d veloppement du e learning il convient toutefois pour les entreprises de pr voir la mise en uvre de proc dures sp cifiques visant le remplacement des salari s en formation ces derniers ne pouvant assumer la fois leur charge de travail habituelle et le temps n cessaire au bon d roulement du dispositif d e learning Les questions d accompagnement de l apprenant distance et d articulation avec de la formation en pr sentiel font galement l objet d une attention particuli re et sont consid r es comme une condition de r ussite incontournable Aujourd hui toutefois dans la branche le e learning fait encore l objet de r sistances qui tiennent une m fiance quant son efficacit la qualit et la teneur de l offre en la mati re encore peu d velopp e Le coaching Encore faiblement d velopp le coaching est toutefois davantage utilis au sein des grandes entreprises plus peupl e
411. r autant pouvoir la chiffrer Il l associe la r duction de la taille des appareils de production pour permettre des reconfigurations plus rapides des proc d s ainsi qu celle du syst me classique des 3 8 bas sur les conomies d chelle Les comp tences qui devraient ainsi merger sont les suivantes INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 188 la maintenance se renforcerait et serait internalis e au sein des groupes la reconfiguration des proc d s aujourd hui externalis e dans des bureaux d tude devrait galement se renforcer et tre internalis e Apr s une p riode difficile la chimie fran aise connaf trait selon cet expert le sursaut de conscience collective impuls par le rapport Avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 qui lui permettrait de rebondir condition que REACH soit bien mis en uvre Pour lui un pays moderne ne peut vivre sans la chimie L avenir passe donc la fois par un dialogue important avec les secteurs aval et une r organisation des proc d s de production permettant d accro tre la souplesse et l adaptabilit des sites en fonction des demandes manant des clients En coh rence avec les hypoth ses de taux de croissance labor es dans le cadre de l tude prospective conduite par l UIC l horizon 2020 d autres experts proposent une volution des effectifs positive avec un
412. r effectuer des activit s diff rentes Comp tences strat giques Rares incontournables souvent difficiles construire car mergentes et encore partiellement m connues les comp tences strat giques sont des comp tences fondamentales pour le projet de d veloppement de l entreprise Contrat d apprentissage Le contrat d apprentissage est un contrat de travail de type CDD Dur e d termin e qui propose au jeune qui le signe une formation en alternance Cette formation sera assur e hors de l entreprise dans un lyc e ayant une section d di e l apprentissage un CFA centre de formation des apprentis CFA une universit ou m me une grande cole Ce contrat peut tre appliqu tous les niveaux d tudes des 16 2Sans La formation est g n ralement sanctionn e par un dipl me reconnu Contrat de professionnalisation Le contrat de professionnalisation s adresse tous les jeunes g s de 16 25 ans r volus et aux demandeurs d emploi g s de 26 ans et plus Son objectif est de leur permettre d acqu rir une qualification professionnelle et de favoriser leur insertion ou r insertion professionnelle Les b n ficiaires g s de 16 25 ans r volus sont r mun r s en pourcentage du SMIC selon leur ge et leur niveau de formation les salari s g s de 26 ans et plus per oivent une r mun ration qui ne peut tre ni inf rieure au SMIC ni 85 du salaire minimum conventionnel Ce contrat ouvre droit pour l
413. ra tre quelques lignes d volutions organisationnelles qui pourraient constituer des tendances pour l avenir Dans le segment des produits chimiques de consommation notamment cosm tiques un mouvement de diminution de l encadrement interm diaire dans la production se dessine et se traduit par la suppression annonc e d un deux niveaux de responsabilit s selon les entreprises S1 la voie verticale constitue encore un r f rent en mati re d volution de carri re pour nombre d entreprises dans la chimie comme ailleurs dans l industrie cette vision plus horizontale des structures est confirm e par plusieurs DRH issus de divers segments Elle s accompagne d une recherche de polycomp tences permettant d envisager autrement la gestion des carri res mobilit inter ateliers en fabrication polycomp tences des ing nieurs De fa on plus globale l volution de la fabrication s oriente vers une plus grande polyvalence combinant des activit s en production maintenance et HQSSE On exigera de plus en plus fr quemment que soit ma tris l ensemble des proc d s de fabrication d un atelier voire une polyvalence inter ateliers L automatisation des proc d s de fabrication se traduit par une activit de plus en plus virtuelle avec toutefois la n cessit de maintenir le lien avec la r alit physique du cycle de production Ce type d volution horizontale de l activit impose l appro
414. ran aise risque de se solder par l chec pr cipit des secteurs fragilis s plut t que par l effet d entra nement recherch Par ailleurs l hypoth se tablant sur la mise en place d un dispositif de soutien accru aux fili res n cessite de r pondre un certain nombre d interrogations 14 Rapport du groupe de r flexion strat gique 2005 dit aussi Rapport Garrigue appellation issue du nom du d put Pp group 81q PP 8 pp l ayant pr sent Les fili res classiques fran aises et europ ennes dans lesquelles certains segments des industries chimiques sont int gr s peuvent elles tre consid r es un horizon de 10 15 ans comme stables ou du moins p rennes Les v nements r cents nous montrent que des fili res consid r es jusqu alors comme particuli rement stables peuvent subir des contre performances importantes automobile a ronautique On a vu aussi que certains experts consid rent ces fili res comme un mod le d pass Le maintien en France de ces fili res passe t il par la pr sence d une industrie chimique amont n cessairement situ e en France l appr ciation des experts sur cette hypoth se ne semble pas poser sa confirmation comme certaine malgr des arguments convaincants sur le maintien d une chimie amont en France Plus sp cifiquement il conviendrait d identifier avec pr cision les segments des industries chimiques fran aises int gr
415. ration au titre de tuteur promues par le Plan national d action concert pour l emploi des seniors 2006 2010 Impulsion direction de l entreprise Coordination fonction RH Participation fonction RH 11 En gestion des ressources humaines on admet commun ment que le syst me de r tribution comprend la r mun ration l int ressement les conditions de travail la qualit et la technicit des installations les avantages sociaux la formation etc La contribution des salari s porte quant elle sur la r alisation effective des missions confi es la contribution l am lioration de l organisation et des espaces de travail la contribution l accueil et la formation des nouveaux salari s mais aussi l implication dans l ambiance g n rale de travail INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 249 MESURE 7 CONTRIBUTION RETRIBUTION suite Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Animer des actions d changes de pratiques et d exp riences entre les Impulsion branche professionnelle entreprises en d finissant l acteur pilote le plus ad quat selon le cas f d rations patronales et syndicats de niveau r gional national r daction de fiches de bonnes pratiques salari s promotion de la diffusion d information dans la presse sp cialis e des Coordination f d rations patronales professionn
416. re la part de R amp D est la plus importante dans le segment divers tertiaire chimie comprenant des entreprises enti rement d di es la recherche soit 28 79 4 Selon le Minist re de l ducation sup rieure et de la recherche respectivement 20 7 pour l a ronautique 20 6 pour l industrie pharmaceutique 20 1 pour les t l coms et NTIC pour l ann e 2004 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 58 tandis qu elle tourne autour de 5 pour les autres segments conform ment la politique moyenne de la branche La famille commercialisation La part de la famille professionnelle de la commercialisation augmente quant elle au fur et mesure que l on s loigne de la chimie pour atteindre son maximum dans le segment recherche et service 17 des effectifs des entreprises du segment des produits chimiques de consommation sont consacr s la commercialisation ce qui tend d montrer le processus en cours de r initialisation de cette fonction autrefois externalis e aupr s de repr sentants de commerce Le score lev atteint par le segment de la chimie des interm diaires et des sp cialit s pouvant enfin tre expliqu par la pr sence importante d entreprises du secteur des peintures au sein desquelles la famille commercialisation repr sente 21 des effectifs La famille logistique La part de la logistique globale se situe entre 4 13 e
417. rect du r glement Si REACH semble aujourd hui faire l objet d un consensus au niveau des industriels les impacts de ce r glement sont encore sujets un tr s grand nombre de discussions En effet les r sultats obtenus par les 36 tudes diff rent largement du fait d une part de la port e territoriale choisie r gionale nationale europ enne et d autre part de l utilisation d indicateurs d impact tr s diversifi s Cinq th matiques de controverse peuvent ainsi merger Le nombre de produits abandonn s les producteurs et importateurs pourraient abandonner la production et l importation de certaines substances du fait d un rapport co ts d enregistrement b n fices escompt trop faible Ces abandons auraient ainsi des cons quences sur les secteurs avals qui devraient alors reformuler leurs produits Le nombre total de substances qui pourraient tre abandonn es varie de 1 30 selon les tudes Ce r sultat n est pas surprenant tant le nombre de param tres prendre en compte est important The time to market expression anglo saxonne qui insiste sur le fait que pour tre comp titif un produit doit tre introduit temps sur le march Or certaines tudes soulignent que REACH d savantagerait les entreprises europ ennes en ralentissant la mise sur le march des substances Pour d autres REACH stimulerait au contraire davantage l innovation qu il ne ralentirait la sortie de
418. remi res et nergies qu elle ach te ses fournisseurs produits p troliers gaz naturel lectricit et produits agricoles Ses principaux d bouch s sont ainsi orient s vers quasiment toutes les fili res industrielles plasturgie m tallurgie construction automobile lectronique vers le secteur agricole un peu moins de 10 des ventes travers des produits comme les fertilisants et les produits phytopharmaceutiques vers le secteur des services sant action sociale et enfin vers la consommation des m nages environ 30 des ventes travers des produits tels que les d tergents les parfums et cosm tiques ou bien encore les peintures Les industries chimiques contribuent galement au d veloppement de l conomie fran aise dans la mesure o en 2007 elles figurent au second rang des secteurs exportateurs derri re l industrie automobile La branche compte un total de 3 828 entreprises dont pratiquement la moiti 48 sont des PME de 10 salari s ce qui t moigne de sa relative atomisation le degr de concentration pouvant tre consid r comme relativement faible comparativement aux autres secteurs industriels majeurs automobile m tallurgie Cette faible int gration est toutefois contrebalanc e par la pr sence de plus d une centaine d entreprises de plus de 500 salari s qui regroupent 48 de l ensemble des effectifs de la branche Les effectifs totaux repr sentent un t
419. rents Coordination f d rations patronales en r gion INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 236 MESURE 3 D VELOPPEMENT DES COMP TENCES Assurer la branche des industries chimiques par tous les moyens ad quats le maintien ou l acquisition des comp tences n cessaires son volution comp tences nouvelles ou 1 2 Objectifs et enjeux Faire face aux enjeux en mati re de comp tences soulev s par les transitions professionnelles et les volutions du secteur en accompagnant l identification et l analyse des besoins le renforcement des comp tences strat giques et le d veloppement de comp tences nouvelles ou insuffisamment ma tris es Ces objectifs peuvent tre atteints par la formation initiale la formation continue ou toute autre modalit de d veloppement des comp tences en situation professionnelle notamment les apprentissages informels Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Impulsion Partenaires sociaux et entreprises Coordination Minist re de l Enseignement sup rieur et de la recherche organismes de formation initiale et continue Apprendre apprendre Renforcer dans les programmes les modules permettant de transmettre aux tudiants et aux apprenants l aptitude d velopper les attitudes et comportements n cessaires l volution et la reconversion m thodes pour d ployer
420. ributions des seniors par exemple et int gration d une part collective dans la r tribution individuelle INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 250 MESURE 8 MOBILIT Favoriser la mobilit professionnelle m 1 Objectifs et enjeux Faciliter la mise en ad quation des comp tences aux besoins des entreprises en s appuyant sur des d marches de mobilit des salari s en interne qui favorisent l acquisition de comp tences nouvelles ou de polycomp tences Offrir aux individus des opportunit s et des perspectives de carri res professionnelles plus lisibles en mettant en place les moyens favorisant la mobilit g ographique ou horizontale des salari s Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Renforcer l app tence pour la mobilit d s la formation initiale par le d veloppement de la pratique des stages dont l apprentissage l tranger dans le cadre des cursus Coordination Education nationale Participation Organismes de formation initiale et continue Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Favoriser un recrutement acad mique au sein des cursus de formation initiale et continue un niveau interr gional voire national par un assouplissement des r gles de recrutement des ca
421. rise des connaissances chimie appara t aujourd hui essentielle Les comp tences de production n cessitent des profils au minimum sensibilis s aux th matiques de la s curit de la qualit du contr le pour les postes les moins qualifi s mais galement des profils plus sp cialis s autour des combinatoires production et contr le qualit ou production et contr le s curit etc Outre la recherche de productivit de performance et de qualit li e la polyvalence ces combinatoires permettent d enrichir les t ches et de cr er des diff renciations et des possibilit s de gestion horizontale des carri res La polycomp tence des op rateurs reste identifi e comme le facteur cl de leur mobilit professionnelle favorisant galement des solutions de reclassement interne dans le cadre d une politique de gestion des seniors COMPLEXIFICATION ET DEVELOPPEMENT DE CERTAINES FONCTIONS C est vrai surtout dans le cas des groupes mondiaux o des fonctions traditionnelles comme la fonction achat centralis es prennent une dimension justifiant des comp tences associ es un haut niveau de qualification dans le cas de l achat dimension de n gociation internationale DEVELOPPEMENT DES FONCTIONS SERVICE ET CONSEIL AUX ENTREPRISES DANS CERTAINS GRANDS GROUPES Ces fonctions mergent l heure actuelle plusieurs grands groupes chimiques se sp cialisant en fonction de leur expertise sp cifi
422. ritaire afin de pr venir les accidents les substances et la forme des substances utilis es dans un proc d chimique devraient tre choisies de fa on minimiser les risques d accidents chimiques incluant les rejets les explosions et les incendies La chimie verte est conduite se d velopper pour plusieurs raisons d une part la prise de conscience globale de la n cessit d voluer vers un d veloppement durable se traduit par une pression accrue de l opinion publique sur les industries polluantes et par la mise en place de l gislations toujours plus contraignantes INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 10 p autre part un industriel peut tirer profit de la mise au point d un proc d vert par la r duction des co ts et ainsi disposer d un avantage technologique sur la concurrence La chimie verte doit galement surmonter plusieurs barri res dont la principale semble tre constitu e par les difficult s techniques et conomiques la mise au point des proc d s Dans ce cadre quatre grandes tendances technologiques ont t identifi es comme prioritaires moyen terme c est dire 5 ans par le Minist re de l Industrie dont trois reposent sur les principes de la chimie verte Technologie Description March s Acteurs La catalyse favorise g n ralement la Z Proc d s a ac a a cen m aee a para a produits
423. rmacie de base qui pr sente un manque de comp titivit durable moyen terme le co t des mati res premi res en France quivalant au co t du produit fini en Chine ou en Inde De plus l Europe n a pas l organisation pertinente ni la r activit pour tre comp titive dans la production de g n riques domination de l Inde et dans une moindre mesure des USA La structuration actuelle du march des m dicaments devrait se maintenir court moyen terme la partie recherche se situe essentiellement dans les pays d velopp s le d veloppement et la production se r alisent dans les pays mergents les derni res phases de la production contr le qualit en fin de cha ne sont encore dans les pays d velopp s Ce secteur en France ne devrait donc pas enregistrer de redressement global au cours de la d cennie venir m me si la production des m dicaments sous brevet et la R amp D resteront vraisemblablement en Europe Sur le d veloppement des biotechnologies blanches la France semble d j avoir pris trop de retard aux yeux de certains experts Ce point est toutefois contest en Rh ne Alpes o l on INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 107 consid re que cela d pend des march s et que les investissements substantiels r alis s en Rh ne Alpes devraient au contraire permettre de marquer des points Ce qui devrait rester de la chimie fine et se d velopper c
424. roduits d entretien parfums et produits pour la 45 1 toilette m a huiles essentielles m F ES 35 9 produits chimiques usage i 59 0 industriel p 37 9 commerce et transport de 58 6 produits chimiques recherches et services DO J ERR 32 1 Autre 5 Hausse des effectifs France W Maintien des effectifs France R duction des effectifs France Lecture du tableau pour les entreprises de la chimie du v g tal Les entreprises d clarant une hausse de leurs effectifs repr sente 23 8 de l ensemble des entreprises de la chimie du v g tal Seuls deux secteurs voient une majorit de leurs entreprises pronostiquer une hausse de leurs effectifs 5 ans le secteur de la recherche et des services 64 2 envisagent une hausse d effectifs et le secteur des parfums et produits pour la toilette mais de fa on moins spectaculaire 47 1 pr voient une hausse d effectifs Il convient de noter que les entreprises de la chimie du v g tal malgr l mergence de nouvelles potentialit s moyen long terme ne les voient accompagn es d une hausse des effectifs que pour 23 8 d entre elles Les baisses d effectifs les plus importantes devraient concerner les secteurs de la chimie organique et de la chimie min rale PREVISION DE L EVOLUTION DES EFFECTIFS SELON LES SEGMENTS Chimie de base Chimie des Produits Divers interm diaires chimiques de tertiaires
425. roduits sortants tandis que d autres r glementeront les produits entrants ce qui conduira des activit s et comp tences diff renci es Les DRH pr cisent que les entreprises renforceront effectivement leurs comp tences en toxicologie mais que les niveaux d effectifs resteront faibles malgr le caract re strat gique de ce type de comp tences Une sensibilisation la toxicologie devrait toutefois se d velopper pour certaines cat gories de personnel notamment les cadres de fabrication Tous s accordent pour dire que m me si le m tier d cotoxicologue doit devenir tr s important il ne faut pas confondre un besoin strat gique conduisant essentiellement d velopper une comp tence avec un gisement d emploi Sur la question des chimistes analystes les participants l atelier RH font remarquer que la probl matique principale pour les industries chimiques reste et devrait rester l application de la r glementation et le contr le qualit Pour le moment seuls les secteurs de la pharmacie de base et par cons quent de la chimie fine semblent destin s voir se renforcer les fonctions li es l assurance qualit responsable qualit et am lioration de la performance ou responsable du syst me de management int gr L impact quantitatif de cette volution sur les effectifs n est d ailleurs pas vident estimer le mat riel est devenu plus pointu les contr les se sont d velopp s et
426. rogressivement le silicium des composants lectroniques par une mol cule jouant le r le du transmetteur du signal et plus largement aux nanotechnologies ou encore aux micro entreprises innovantes des biotechnologies d am liorer l image du secteur d une part aupr s de la soci t civile en tendant vers une chimie plus respectueuse de l environnement le d veloppement des bioproduits les proc d s catalytiques innovants vont dans ce sens et d autre part vis vis des jeunes dipl m s qui jugent ce secteur peu attractif d acqu rir une expertise sur certaines technologies et d associer vente de produits avec vente de prestations du type conseil en optimisation des ressources nerg tiques en recyclage en gestion de cycle produits ou enfin avantage connexe de favoriser en retour le d veloppement de la recherche en France poursuite du mouvement de fuite des chercheurs outre atlantique m me si ce point peut tre sujet controverse Les risques encourus et conditions de r ussite de cet investissement LES RISQUES S engager avec volont dans le choix d une strat gie de d veloppement R amp D m me si elle g n re ind niablement des avantages industriels et sociaux multiples n est pas sans risques En effet se doter de nouveaux produits et proc d s fait automatiquement appara tre de nouveaux probl mes et contraintes jusqu alors inconnus De plus les entreprises qui y souscr
427. roient l intervention n cessaire de l tat pour apporter une coh rence aux efforts de R amp D indispensable pour garantir leur pertinence sur le long terme 90 R 7 X 8 S 3 A Un industriel souligne m me que dans la pharmacie de base le probl me primordial n est plus celui de l intensit de la R amp D qui reste bien entendu un facteur prendre en compte mais celui de l efficacit de l investissement dans la R amp D DES VOLUMES D EMPLOI EN BAISSE REGULIERE Le volume global des emplois continue de diminuer malgr le d veloppement de nouveaux march s dans les secteurs les plus porteurs Parall lement la lente agonie des secteurs fragilis s parfois bouscul s par les saccades dues la d localisation plus ou moins brutale d un site les processus de rationalisation de la production les avanc es technologiques d truisent davantage d emplois qu ils n en cr ent l horizon 2020 une d croissance probable des effectifs difficile estimer Corroborant l analyse de certains experts et des professionnels du secteur et malgr le caract re al atoire de ce type d approche la projection r alis e partir des volutions observ es entre 1997 195 418 salari s et 2005 178 932 salari s confirme cette tendance la baisse elle affiche un pourcentage de baisse des effectifs pour les principales activit s de fabrication de produits chimiques situ entre 34 et
428. rojection math matique Les projections se sont fond es sur les effectifs fournis par l Observatoire prospectif des industries chimiques base des donn es C2P amp INSEE DADS UNEDIC Ces donn es affichent des r sultats globaux uniquement pour les ann es 2005 et 2006 hors l industrie pharmaceutique 261 194 effectifs en 2005 255 721 effectifs en 2006 donn es non stabilis es Concernant le champ du CEP en additionnant les effectifs des codes NAF retenus pour celui ci de 24 1A 15 6D 15 9D 51 4L S1 5L 60 3Z 73 1Z 74 2C et 74 3B on obtient les totaux suivants 220 748 effectifs en 2005 215 294 effectifs en 2006 donn es non stabilis es Pour les ann es pr c dentes 1997 et 2001 seulement la base de donn es propose des r sultats partiels portant sur les principales activit s de fabrication de produits chimiques et non chimiques Chimie min rale chimie organique parachimie savons parfums amp produits d entretien fabrication de produits pharmaceutiques de base industries agro alimentaires produits amylac es soit approximativement 80 du champ du CEP La pr sence de donn es globales uniquement partir de l ann e 2005 rend impossible toute projection partir de cette m me base En revanche il est possible d baucher une projection partir du p rim tre plus restreint des principales activit s de fabrication en se basant sur les ann es seules disponibles et
429. rs conditions de travail leurs opinions leurs inqui tudes et leurs attentes pour les ann es venir Etablir les descriptions des missions et activit s effectivement r alis es sur les sites ainsi que les comp tences mobilis es pour y parvenir Inventorier les l ments de contexte professionnel qui diff rent d un site l autre et qui ont une incidence sur les comp tences requises dans les situations professionnelles Observer les r gularit s qui existent ou non dans la distribution des missions activit s et comp tences au sein des emplois de la branche en fonction de la diversit des organisations du travail que l on est susceptible de rencontrer V rifier la convergence entre la r alit observ e dans les situations de travail et ce qu en livrent les tudes statistiques et qualitatives ou les t moignages analys s en phase 1 et l issue des entretiens R aliser des projections l horizon 2020 afin d tayer la prospective par des indicateurs chiffr s Approche qualitative LES ATELIERS EXPERTS Consultation deux reprises d un groupe d experts charg s de se prononcer sur la probabilit que se r alisent les volutions mentionn es par les interlocuteurs rencontr s en entretiens et de compl ter la liste des facteurs d volutions possibles Les ateliers ont ainsi t organis s autour de deux th mes principaux Les facteurs d volutions facteurs technologiques conomique
430. rs et op rateurs de formation signalent des erreurs viter comme le tutorat plein temps exclusivement confi de futurs pr retrait s car dans ce cas le tuteur peut transmettre les sch mas du pass L id e du tuteur permanent d di doit laisser la place une fonction tutorale au sein de laquelle le senior a naturellement un r le exerc e ou pilot e par la hi rarchie L exercice est profitable aux apprenants comme aux managers oblig s formaliser ou faire formaliser les savoirs et savoir faire de leurs quipes cette condition le tutorat peut se r v ler une modalit particuli rement adapt e aux petites structures En effet l organisation et les effectifs des petites entreprises permettent difficilement de d gager longuement un salari de ses imp ratifs de production pour assurer des activit s de tutorat Conscients de la n cessit de professionnaliser les tuteurs OPCA et les partenaires sociaux ont d cid de mettre en oeuvre des modules de formation permettant chaque tuteur de trouver une formation adapt e sa situation De plus les d penses li es la formation de tuteurs peuvent tre prises en charge par OPCA de branche Des modalit s p dagogiques mergentes encore peu appr ci es et ou faiblement utilis es L e learning Les formations d e learning utilis es par seulement 22 des entreprises de plus de 250 salari s devraient se d velopper l avenir Pou
431. rtent des r gions comme la Haute Normandie le Centre ou l Aquitaine concentrant chacune environ 5 des tablissements ce qui reste assez inf rieur aux taux du pr c dent groupe On distingue enfin un troisi me groupe de r gions telles que le Limousin la Franche Comt et la Basse Normandie apparaissant en quelque sorte comme d sertiques car particuli rement peu dot es en tablissements 1 du total pour chacune d entre elles INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 47 DEMOGRAPHIE DE LA BRANCHE L EVOLUTION RECENTE DES EFFECTIFS UNE TENDANCE GLOBALE A LA BAISSE L observation des donn es fournies par l Observatoire prospectif des industries chimiques dont il est fait tat ici concerne trois ann es 1997 2001 et 2005 L observatoire ne dispose d une vision globale des effectifs de la branche couverte dans son ensemble qu partir de l ann e 2005 ann e pour laquelle on comptabilisait un total de 261 194 salari s pour l ensemble des entreprises de la convention collective Les effectifs des entreprises prises en compte dans le cadre du champ du CEP repr sentent quant eux un total de 220 748 salari s pour cette m me ann e 2005 Pour les ann es pr c dentes 1997 et 2001 l OPIC propose des r sultats partiels portant sur les principales activit s de fabrication de produits chimiques et non chimiques Chimie min rale chimie organique parachimie
432. s Actions mettre en uvre Identifier les aspects attractifs propres aux industries chimiques les d velopper et communiquer leur sujet exemple l aspect chimie verte pour renforcer l attractivit Poursuivre l effort vis vis des jeunes et des enseignants en d veloppant les actions de sensibilisation et de communication conduites avec succ s Des journ es portes ouvertes De la communication sur les avanc es en recherche De la communication sur la s curisation des parcours Des plaquettes les olympiades le village de la chimie D velopper en formation initiale tous les niveaux des modules de type cultures d entreprises pour voquer l histoire des grands groupes des industries chimiques et susciter des vocations image de marque de la chimie Valoriser par une communication de proximit la prise en compte par les industries chimiques des pr occupations soci tales concernant notamment l environnement la s curit et la sant S orienter Acteurs par niveau d implication Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s entreprises Coordination Minist re de l Education Nationale branche professionnelle direction des tablissements Participation organismes de formation Minist re de l Education Nationale Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche services publics de l emploi
433. s La m thode a t diffus e l ensemble des entreprises du secteur titre d exemple UIC et la DGEFP ont sign en 2007 une convention visant la mise en place d une formation action la GPEC aupr s des conseillers de r seaux de l UIC et de C2P action Au niveau r gional une action collective a galement t men e dans les r gions Provence Alpes Cotes d Azur et Haute Normandie cette derni re prenant la forme d un accompagnement la GPEC INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 75 L analyse des r sultats du questionnaire permet de formaliser un premier tat des lieux de mani re classique on remarque que la mise en place ou non d une gestion pr visionnelle des effectifs emplois et comp tences est essentiellement li e la taille des entreprises Avez vous d j mis en place une GPEEC au cours des 5 derni res ann es classement des entreprises par r gion Oui Non Rh ne Alpes Picardie 12 0 88 0 Auvergne 11 1 88 9 PACA 11 8 88 2 Champagne Ardenne 20 0 80 0 Midi Pyr n es 17 4 82 6 Languedoc Roussillon 6 7 93 3 Basse Normandie 12 5 87 5 Poitou Charentes 13 3 86 7 Centre 20 0 80 0 Limousin 0 100 0 B e 8 6 Bretagne 11 8 88 2 Aquitaine 20 7 79 3 Franche Comt 25 0 75 0 0O Pays de la Loire 25 0 75 0 Lorraine 22 2 77 8 NPDC 17 4 82 6 Alsace
434. s comp tences et de la performance gt Mesure 10 Fonction RH soutenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en uvre des mesures n cessaires 154 Commissions paritaires consultatives CPC des Minist res d livrant des titres et dipl mes et CPNE concernant les CQP de la branche INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 218 Axe 6 Renforcer la coh rence des syst mes de formation et de validation des acquis D velopper une vision syst mique de la formation CONSTATS Une appropriation encore limit e des possibilit s offertes par la loi Les approches des entreprises au regard de la qualification des dipl mes ou des titres restent assez classiques la possibilit de jouer sur la formation continue et la professionnalisation en situation professionnelle pour qualifier progressivement des salari s recrut s un seuil minimal de formation initiale est adopt e surtout par contrainte plut t que par strat gie L utilisation des dispositifs pr vus par la loi sur la formation professionnelle et le dialogue social se d veloppe assez largement pour le DIF notamment et le contrat de professionnalisation Toutefois les usages restent encore limit s au regard du potentiel d individualisation des parcours que pr sente la loi et que la modularit des dispositifs de formation qui se d veloppe autorise Le niveau de qualification l ent
435. s politiques juridiques etc risquant d tre subies par les entreprises du secteur dans les 10 ann es venir Les diff rentes orientations strat giques possibles pour faire face ces volutions subies facteurs choisir dans les 10 ann es venir Ces groupes de travail ont t anim s par des consultants du cabinet Interface et ont r uni des Chercheurs et universitaires sp cialistes des diff rentes sp cialit s de la chimie Responsables de grandes entreprises de la branche Experts europ ens du secteur Cabinets de conseil sp cialis s dans le domaine de la chimie Fonctionnaires sp cialistes de la branche Les ateliers se sont d roul s de la mani re suivante Un premier atelier a r uni une quinzaine d experts avec pour objectif d laborer une grille de cotation sur la base d un pr projet labor la suite de la campagne d entretiens des facteurs et hypoth ses d volution pouvant impacter la branche des industries chimiques dans les prochaines ann es Cette grille a ensuite t envoy e 80 experts par voie lectronique Ils ont t une trentaine se prononcer sur les diff rents l ments nonc s dans cette grille partir de ces r sultats le cabinet Interface a produit des pr sc narios qu un second atelier d experts r unissant l encore une quinzaine d experts a comment s amend s et pr valid s Les informati
436. s potentiels se pr sentent souvent apr s un chec scolaire La chimie continue de provoquer une m fiance de la part de la population Une vision du recrutement o domine l illusion du qui peut le plus peut le moins conduisant rechercher des profils finis haut de gamme quand l exp rience d montre que l adage est faux en la mati re C est aussi raisonner comme si les candidatures taient pl thoriques au regard de la demande alors que le march de l emploi aborde au contraire une phase de p nurie de l offre Cette approche se rencontre pourtant souvent aussi bien pour le recrutement d op rateurs que pour celui d ing nieurs ou de chercheurs M me pour ces derniers niveaux il n est pas certain qu elle se justifie toujours Un faible recours au recrutement interne Le r flexe de recruter l interne au sein du site de l entreprise du groupe de faire franchir des seuils de responsabilit passage au statut cadre par exemple en jouant sur les mobilit s horizontales et verticales ne semble pas acquis sans doute parce que les entreprises qui s y essaient se heurtent des difficult s Le manque d information et de visibilit partag e sur les postes pourvoir constitue l autre cause principale de ce non recours Le recrutement interne correctement instrument et conduit est pourtant indissociable d une gestion des carri res attractive La question est rapprocher du probl
437. s ressources tre ouvert la vari t des m thodes p dagogiques existantes et aux moyens permettant de renforcer l efficience de sa politique de formation Cf fiches n 4 et 5 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 255 MESURE 10 FONCTION RH suite Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Constituer un ensemble de bases de donn es exploitables sur le plan RH comprenant notamment Impulsion branche professionnelle une banque de donn es r pertoriant les CV avec des entr es sp cifiques entreprises une banque de donn es offrant un r pertoire de comp tences class es o selon les diff rentes cat gories par exemple savoir savoir faire savoir Coordination fonction RH dirigeants tre PME DRH OPCA OPIC une cartographie des emplois des fili res et des passerelles une base de donn es sur la formation organismes de formation ressources disponibles offres de formation Se doter d outils sp cifiques de la GRH tels que des outils de diagnostics des situations de travail des r f rentiels d activit s et de comp tences portant la fois sur les postes actuels mais galement venir dimension prospective des outils permettant l valuation des comp tences ainsi que de leur mise en uvre op rationnelle des cartographies des emplois et des outils de diagnostic des aires de mobilit
438. s substances actives ou pr parations ayant la propri t de tuer les insectes 9 6 de la production lors de la campagne 2005 2006 Huiles essentielles 24 6E Les huiles essentielles ou essences sont l un des composants essentiels entrant dans la fabrication des produits de parfumerie et d riv s mais elles sont galement utilis es pour leurs vertus th rapeutiques en aromath rapie ou pour leurs saveurs dans l alimentaire Il s agit d un secteur faiblement diversifi puisque principalement centr sur la fabrication d huiles essentielles et de produits aromatiques Mati res actives pharmaceutiques et leurs interm diaires Produits pharmaceutiques de base 24 4 A L industrie de la production de mati res actives pharmaceutiques et leurs interm diaires recouvre quatre champs d activit L tude la mise au point et la production des principes actifs destin s la fabrication des m dicaments Ces principes actifs peuvent tre obtenus par synth ses chimiques extraction de plantes ou d autres mati res premi res biologiques Leur obtention n cessite de nombreuses phases interm diaires La transformation du sang et la fabrication de d riv s La fabrication de sucres chimiquement purs et d dulcorants de synth se La production d extraits de glandes Peintures vernis colles et g latines 24 3 Z 24 6 C Ce secteur recouvre les activit s suivantes La fabrication de peinture
439. s Comp tences INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 MESURE 1 OUTIL DE GPEEC suite Pr conisations sur la mise en uvre D finir les modalit s de coordination et d animation du r seau au niveau r gional et national niveau de coordination syst me de repr sentation Privil gier une approche inter branches dans la conduite des chantiers en associant la r flexion et la mise en place des outils de GPEEC les branches professionnelles et leurs observatoires connexes recourant un m me type de profils d emploi INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 234 MESURE 2 PR VISION Am liorer les pratiques de Gestion Pr visionnelle des effectifs des emplois et des comp tences et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain 1 2 Objectifs et enjeux Promouvoir la diffusion de bonnes pratiques en mati re de GPEEC et GRH au sein des entreprises de la branche Prolonger l accompagnement des pratiques de gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences aupr s des TPE et PME de la branche Appuyer les pratiques des entreprises engag es dans des d marches fort enjeu en mati re d emploi Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication D velopper des espaces de rencontres entre entreprises clubs GPEC regroupant F
440. s Formation continue Rapports d activit s 2004 2005 et 2006 de l OPCA C2P Donn es 2006 et 2007 sur la formation professionnelle dans la branche des industries chimiques Note sur la demande de formation dans le secteur Chimie AFPA DEAT D partement industrie 2004 Accord cadre de d veloppement de la formation dans les industries chimiques 2001 2003 DGEFP UIC GLOSSAIRE DANS LES DOMAINES DE LA CHIMIE ET DES INDUSTRIES CHIMIQUES Amylac e Qualifie un corps particuli rement riche en amidon Baril Unit de mesure de capacit du p trole quivalent 159 litres Biocide Le terme biocide d signe une large famille de substances chimiques qui regroupe les pesticides et donc les produits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques et les antibiotiques usages m dicaux v t rinaires domestiques ou industriels les d sinfectants non agroalimentaires de l eau de l air des sols des piscines des surfaces de travail etc Biocarburant Les biocarburants sont des carburants produits partir de mat riaux organiques renouvelables et non fossiles Bio thanol C est de l thanol d origine biologique et agricole Il est utilis comme biocarburant ou agrocarburant dans les moteurs essence Il s agit d un vecteur nerg tique issu de l agriculture et appartenant la famille des nergies renouvelables Biomasse Dans le domaine de l nergie le terme biomasse regroupe l ensemble d
441. s ann es 90 afin de mieux conna tre les propri t s intrins ques des substances et les impacts sur la sant et l environnement Sa mise en uvre se poursuit depuis 2000 Le tableau suivant pr sente les principales volutions de la r glementation europ enne en mati re de substances chimiques au cours de cette p riode La directive europ enne 91 414 CEE du 15 juillet 1991 rend l enregistrement des produits obligatoire Cette directive est Produits actuellement en cours de r vision dans le cadre de la directive phytosanitaires ou utilisation durable des pesticides phytopharmaceutiques Le r glement europ en n 396 2005 du 23 f vrier 2005 sur les Limites Maximales de R sidus LMR interdit ou limite l utilisation de certains produits phytosanitaires Le r glement engrais n 2003 2003 du 13 octobre 2003 agr ge Engrais et renforce dix huit directives europ ennes publi es entre 1976 et 1998 La directive communautaire 98 8 CE relative la mise sur le Biocides p Ea RL k l march des produits biocides qui vise harmoniser la 25 Source European Inventory of Existing Commercial Chemical Substances EINECS INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 51 r glementation des Etats membres et encourager la mise sur le march de substances actives pr sentant moins de risque pour l homme et l environnement Le r glem
442. s ann es proches d parts en retraite tensions sur le march du recrutement De plus bien qu elle tente de tenir compte de l h t rog n it des segments l analyse r alis e pour cet atelier a t construite du point de vue d une expertise de la chimie lourde voire m me d une partie de celle ci vapocraquage notamment comme le montre la prise en compte 172 Rapport Mission sur l obligation triennale de n gocier juillet 2007 dit aussi Rapport Rouillleaut du prix du naphta comme variable et en r f rence aux param tres industriels qui lui sont propres Au demeurant la transf rabilit de cette m thode d autres segments ou m me l chelle r gionale pose question notamment lorsque l on consid re le poids de variables sp cifiques telles que l volution du prix du naphta qui n a que peu d impact imm diat sur l activit de groupes cosm tiques tels que L Or al en d pit du fait que des r percussions plus long terme ne soient pas exclure Enfin m me si le sc nario de r f rence retenu comme sc nario tendanciel table sur le maintien de la d croissance des effectifs et que le sc nario de chute accentue cette baisse on constate un cart notable entre la prospective conom trique pr sent e ici et les propos recueillis aupr s des dirigeants et des experts du secteur de la chimie notamment lors des ateliers RH et r gionaux Dans leur ensemble ceux c
443. s d entretien et produits FEES t Produits chimiques fabrication de parfums et produits pour la toilette de consommation Fabrication de parfums et produits 24 5C fabrication de parfums et 20 42Z pour la toilette produits pour la toilette Commerce et transport de Produits chimiques commerce de gros de 51 4L commerce de gros commerce parfumerie et de interentreprises de parfumerie et 46 45Z produits de beaut de produits de beaut commerce de gros de 51 5L commerce de gros commerce produits chimiques interentreprises de produits 46 75Z chimiques commerce de gros 46 76Z commerce interentreprises d autres produits interm diaires transports par conduites 60 3Z Intitul non modifi 49 50Z Divers tertiaires Recherche et services 3 himie Dr recherche recherche d veloppement en s 73 12 biotechnologie recherche 72 11Z d veloppement en 3 y d veloppement en autres sciences 72 19Z sciences physiques et A ste physiques et naturelles 72 20Z recherche d veloppement en sciences humaines et sociales tudes ing nierie tudes techniques techniques 74 2C activit s sp cialis es 71 12B scientifiques et techniques 74 90B diverses OR c Intitul non modifi 71 20B techniques ANNEXE 3 LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE DU CEP DES INDUSTRIES CHIMIQUES PHASE PAR PHASE PHASE 1 ETAT DES LIEUX DE LA CHIMIE EN FRANCE DIAGNOSTIC ET ANALYSE DE LA SITUATION DE LA BRANCHE L
444. s de proximit emploi prestataires d accompagnement cabinets organiser des mobilit s internes horizontales la fois inter ateliers et de conseil inter entreprises g rer la mobilit des personnels en cas d inaptitude notamment les opportunit s de reclassement avec une formation la cl par exemple sur des postes tertiaires plus qualifi s Professionnaliser la fonction formation Impulsion branche professionnelle effectuer un travail de veille sur les dispositifs existants et assurer la Coordination fonction RH dirigeants transmission la branche professionnelle et aux organismes de formation PME DRH responsable de formation de demandes argument es en mati re de cycles de formation et de CQP OPCA de branche d velopper les comp tences en ing nierie financi re multi ligibilit Participation fonction RH dirigeants multi fnancement pour optimiser l utilisation des fonds disponibles un PME DRH managers de proximit conseil doit tre dispens aupr s des entreprises qui ne disposent pas de prestataires d accompagnement cabinets service formation de conseil OPCA de branche d velopper les comp tences en ing nierie p dagogique et achat de formation pour permettre une meilleure ma trise des co ts de formation un conseil en RH peut tre apport pour les TPE et PME de moins de 50 salari s d velopper la mutualisation sectorielle et territoriale des besoins et de
445. s de tous types et pour tous usages b timent industrie carrosserie art etc La fabrication de pigments d opacifiants et de couleurs pr par s la fabrication de compositions vitrifiables d engobes et de pr parations similaires La fabrication de vernis mastics siccatifs et enduits La fabrication de solvants et d capants pour peintures et vernis La fabrication d maux La fabrication d encres d imprimerie Colles et g latines 24 6C Ce secteur recouvre les activit s suivantes La fabrication de colles de toutes natures y compris ciments colles et d adh sifs pr par s La fabrication de g latines et de leurs d riv s Chimie du v g tal 15 4A 15 40 15 6D 15 9D Chimie ayant recours en partie ou totalement des ressources renouvelables d origine v g tale c r ales betteraves graines cellulose algues fruits Le segment en quelques chiffres R partition des effectifs et des tablissements par code NAF selon le p rim tre du CEP PQ Part des Code NAF arn e tablissements Secteur salari s en en 2005 2005 24 2 Z Fabrication de produits agrochimiques 8 68 9 82 15 4 A 15 4 C 15 6 D Chimie du v g tal 15 9 D 11 93 8 68 24 3 Z Fabrication de peintures et vernis 23 11 31 84 24 6 A Fabrication d explosifs 6 9 381 24 6 C Fabrication de colles et g latines 54 4 72 24 6E Fabrication d huiles essentielles 7 2
446. s diff rences d appr ciation de l impact financier de REACH sur le chiffre d affaires des industries chimiques en Europe semblent attester les disparit s que les diff rents secteurs seront amen s affronter en la mati re Les cons quences de REACH pour certains secteurs peuvent tre consid r es comme positives en termes d image label qualit et leur permettent de d velopper de nouveaux mod les d analyse d innover de revoir leur organisation du travail rationalisation sp cialisation d unit s de production sur certains produits Des savoir faire forte valeur ajout e li s la r glementation se d veloppent au sein des entreprises et permettent aussi de cr er des PME voire des plates formes de services mutualis s autour de ces comp tences Malgr tout l essentiel de l effort en mati re r glementaire s est concentr autour de REACH une pause dans les r formes r glementaires devrait caract riser la p riode l extension de REACH permettant de placer jusqu 100 000 substances sous contr le est peu envisag e en tout cas pas avant 2030 La n cessit pour des secteurs dynamiques et s agissant de grands groupes de faire face de nouvelles contraintes m me nombreuses ne semble pas devoir tre p nalisante long terme Par exemple dans le domaine de la cosm tologie la suppression des tests sur animaux se traduit par la mise en place de nouveaux proc d s d analyse pl
447. s en cadres dirigeants cible privil gi e pour cette modalit p dagogique et dot es de moyens plus importants Sur un plan pratique il convient pourtant tr s bien aux petites structures qui requi rent souplesse et adaptation leurs probl matiques Les groupes d analyse et d change de pratiques Ces modalit s p dagogiques de plus en plus courantes dans d autres branches sont consid r es comme faiblement adapt es au vu des faibles score obtenus ce qui se con oit dans une industrie de process o une large part des activit s est tr s strictement contr l e et laisse par nature peu de place l initiative Elles pourraient toutefois convenir sur certains domaines de comp tences fonctions support management Il convient de noter que les TPE et PME obtiennent un score quivalent celui des entreprises de grande taille dans l int r t accord ces modalit s Ceci pourrait ventuellement s expliquer par leur plus grande souplesse et la part plus importante de la proximit et de l informel la diff rence des grandes entreprises plus standardis es Une pratique mergente de la fonction formation l analyse de l efficience Les acteurs de la formation identifient enfin une volution dans la gestion de la fonction formation au sein des entreprises correspondant la volont de ma trise des d penses Au m me titre que pour d autres fonctions la performance de la formation est aujour
448. s europ ennes ne semble pas provenir d un manque de moyens financiers comparativement leurs concurrents des autres pays industrialis s mais plut t de nouvelles strat gies financi res internationales Le niveau des d penses de R amp D des groupes fran ais a galement peu volu depuis 1998 avec un ratio d penses R amp D chiffre d affaires compris entre 2 6 et 3 1 selon les ann es L industrie chimique demeure toujours le premier secteur fran ais en mati re de R amp D avec 21 du budget total des d penses des entreprises industrielles y compris pharmacie mais cet effort est consid r par les experts comme insuffisant compar aux efforts des entreprises am ricaines et japonaises et la mont e en puissance progressive des pays asiatiques en la mati re Source CEFIC 3 CEFIC Facts and figure 2005 31 Rapport sur l Avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 groupe de r flexion strat gique pr sid par Daniel Garrigue mai 2005 32 Source Minist re de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche 3 Rapport sur l Avenir de l industrie chimique en France l horizon 2015 groupe de r flexion strat gique pr sid par Daniel Garrigue mai 2005 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 36 Budget de R amp D et D penses int rieures de R amp D de l industrie chimique en France g en million d
449. s formes de services ainsi cr es permettent de rationaliser le travail et r pondent alors aux stricts besoins des donneurs d ordres mais le volume de travail globalement ne change pas et peut m me tre ex cut par un nombre plus limit de salari s ni les conditions d emploi moins favorables que dans les grands groupes Exemples de redistribution des activit s entre grandes entreprises et sous traitance HIER AUJOURD HUI DEMAIN Grande entreprise Grande entreprise Logistique interne manutention interne entrep ts stocks transport relations fournisseurs mn 5 n g 2 5 E Logistique externe traitement des Production selon les cas 23 commandes exp dition Commercialisation SAV n Production composants assemblage va gt 2 essais Maintenance lt Commercialisation publicit promotion force de vente et SAV Recherche et d veloppement et production PE i pp P R amp D proc d s 5 a s de connaissances f 356 a Ressources humaines partiellement MO 9 a Achats approvisionnements en INPUTS et gt 2 D j conseil gestion des comp tences etc S ous Contr le de gestion amp 2 Gestion des RH o PE saa f Informatique conception d applications s Gestion des infrastructures Direction ie ESS nn ue nouvelles d di es g n rale financement planification lt gestion Sous traitanc
450. s impact s par la r glementation en mati re d environnement Elle a ainsi d int grer la dimension environnementale dans la production le stockage le transport et l utilisation de ses produits d s l apparition des premiers textes juridiques 1 Titre 1 de la loi n 2003 699 du 30 juillet 2003 portant sur la pr vention des risques technologiques et naturels et la r paration des dommages 2 Source UIC INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques rapport final Mai 2008 29 En mati re de pollution de l air les industries chimiques constituent derri re la sid rurgie et la cimenterie le troisi me secteur metteur de gaz effet de serre GES en France ce titre elles sont directement concern es par le protocole de Kyoto qui engage les pays industrialis s signataires r duire leurs missions d ici 2012 Les industriels de la chimie ont souhait s engager au del des exigences du trait travers la signature d un engagement de progr s responsible care Appliqu au niveau mondial et sur la base du volontariat ce programme fixe depuis 2001 aux entreprises signataires un objectif de r duction d ici 2010 de 30 des Gaz effet de serre sur la base des missions de 1990 Les r sultats disponibles pour l ann e 2006 laissent appara tre que la totalit des missions de GES des entreprises fran aises de la chimie s levait 28 9 Mt an soit une r duction de 39 Les
451. s index s notamment sur le prix des mati res premi res et en premier lieu le p trole impactant directement le co t de production du naphta la substance m re La conjoncture actuelle est particuli rement d licate notamment en raison de la hausse de la concurrence des pays du Moyen Orient qui ont un meilleur acc s aux mati res premi res et l nergie et des pays asiatiques o se trouvent les march s en croissance Du fait des facteurs conomiques et de la maturit du secteur en France et en Europe celui ci devra subir de nouvelles restructurations et volutions capitalistiques au sens de la red finition des p rim tres ventes et rachats d activit s avec pour cons quence probable des fermetures de sites et suppressions d activit s Mati res plastiques de base 24 1 L Le secteur est en volution constante sur le plan de la recherche et de l innovation il n cessite des investissements importants et la recherche est majoritairement appliqu e directement li e aux besoins des clients L volution du secteur d pendra donc de l volution de ses principaux d bouch s extr mement diversifi s La probl matique conomique majeure pour ce secteur concerne la hausse des prix des mati res premi res et de l nergie Se posent galement la question de la disparition probable terme des ressources p troli res et celle de leur utilisation efficace Le secteur a d j subi d importantes
452. s lieux les CMR dangereux pour les femmes enceintes les quipes d alternance semblent toutefois limiter les candidatures f minines dans certains secteurs de la chimie Lors d un atelier r gional il a pu tre soulign qu il ne s agit pas pour autant de d ployer une main d uvre f minine sur des activit s d pr ci es avec le risque suppl mentaire pour l image des industries chimiques de donner le sentiment que l on f minise une branche parce qu elle n offre plus de perspectives suffisamment attractives pour la population masculine Un accroissement de la f minisation des industries chimiques devra donc ob ir une recherche d attractivit non discriminante plut t qu un choix de pis aller Le taux de f minisation dans l industrie chimique tait de 31 en 2001 et de 33 en 2005 source C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC des taux sup rieurs au taux de femmes dans l industrie en g n ral qui tait de 28 en 2003 source Minist re de l Economie des Finances et de l Industrie INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 153 LES EVOLUTIONS DE L ORGANISATION DE TRAVAIL DES ACTIVITES DES EMPLOIS ET DES PROFILS Les principales volutions organisationnelles et leurs cons quences en mati re de GRH EN MATIERE D ORGANISATION HORIZONTALITE ET RATIONALISATION Malgr des situations tr s diff renci es l tude qualitative fait appa
453. s perspectives d volution professionnelle Axe 11 favoriser la mobilit Axe 12 dynamiser le management INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 206 LE SYNOPSIS DU SDRH Volet SDRH Axe strat gique Mesures Cat gories d actions Axe 1 mieux piloter M 1 Outils de GPEEC enrichir une repr sentation fiable et Renforcer la veille et l observation de terrain pour Poursuivre la mise en place partag e de l emploi dans la branche afin de mieux agir r pondre aux nouveaux besoins de la branche tous les niveaux des outils de M 2 Pr vision et pilotage des RH am liorer les pratiques de Assurer la diffusion et l appropriation des outils par tous gestion pr visionnelle des GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de effectifs m thodes d outils et d exp riences issus du terrain Axe 2 mieux anticiper M 3 D veloppement des comp tences assurer au secteur Int grer les contenus n cessaires l volution des Accentuer l effort d j entrepris des industries chimiques par tous les moyens ad quats le comp tences dans les cursus de formation initiale et par la branche pour sa gestion maintien ou l acquisition des comp tences n cessaires son continue pr visionnelle des emplois et des volution comp tences nouvelles strat giques ou critiques Professionnaliser la fonction RH au sens large DRH Volet 1 comp tences notamment
454. s r percussions sur l conomie et l environnement dont il faut tenir compte et qu il faut minimiser Il convient de mettre au point des m thodes de synth se dans les conditions de temp rature et de pression ambiantes 7 Utilisation de mati res premi res renouvelables lorsque la technologie et les moyens financiers le permettent les mati res premi res utilis es doivent tre renouvelables plut t que non renouvelables 8 R duction de la quantit de produits d riv s lorsque c est possible toute d viation inutile du sch ma de synth se utilisation d agents bloquants protection d protection modification temporaire du proc d physique chimique doit tre r duite ou limin e 9 Catalyse les r actifs catalytiques sont plus efficaces que les r actifs st chiom triques Il faut favoriser l utilisation de r actifs catalytiques les plus s lectifs possibles 10 Conception de substances non persistantes les produits chimiques doivent tre con us de fa on pouvoir se dissocier en produits de d gradation non nocifs la fin de leur dur e d utilisation cela dans le but d viter leur persistance dans l environnement 11 Analyse en temps r el de la lutte contre la pollution des m thodologies analytiques doivent tre labor es afin de permettre une surveillance et un contr le en temps r el et en cours de production avant qu il y ait apparition de substances dangereuses 12 Chimie essentiellement s cu
455. s salari s et des demandeurs d emploi Cf fiche 6 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 252 MESURE 9 MANAGEMENT Optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et permettre une meilleure articulation entre GRH et management Objectifs et enjeux 1 2 Accompagner l volution des besoins des entreprises en mati re de management en favorisant le d veloppement des comp tences des managers notamment aupr s des techniciens de l encadrement Actions mettre en uvre Sensibiliser les tudiants et les professionnels au management En d veloppant la formation manag riale sous forme d enseignement assur par des experts du management dans les formations initiales sous diverses formes et pour l ensemble des publics concern s notamment chefs d ateliers et chefs d unit s dans la formation continue En d veloppant le management de l innovation exemples inciter les salari s sortir de leur cadre en allant chez le client selon le niveau de qualification en assurant une veille technique sur l innovation en mettant en place des techniques de brainstorming etc Acteurs par niveau d implication Impukion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination Minist re de l Education Nationale Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche et M
456. sa diversit son actualit et son futur proche L approche nationale pr sente un int r t m me si la France ne peut que marginalement influencer les d cisions des grands groupes internationaux il lui reste la capacit de se vendre en communiquant sur ses forces actuelles et de susciter des coop rations intelligentes L approche territoriale par r gion par bassin d emploi voire par agglom ration permet de croiser les logiques du march avec les logiques du territoire Il est ainsi possible d appr cier de fa on plus fine le rythme probable des volutions annonc es en int grant la variable de la dynamique territoriale et en s appuyant sur l analyse des cha nes de valeur repr sent es dont les structures se diff rencient d une r gion l autre Enfin l approche sectorielle ou par cha ne de valeur indispensable pour saisir des volutions tr s diff rentes compl te les autres approches et se superpose chacune d elle amp Cf la description d taill e de la d marche en annexe 3 Curieusement si ces points de vue forc ment tr s diff rents s opposent souvent une convergence relative mane de cette consultation personne n envisage un sc nario totalement en rupture avec la situation connue Il se d gage plut t un consensus sur un certain continuum dans la vie des industries chimiques fran aises en d pit des turbulences qu elles conna tront encore ainsi q
457. salari s 399 28 632 27 569 de 250 salari s 45 29 940 16 545 Dont de 500 salari s 19 19 745 7 350 Sans r ponse 159 sur la question de l effectif salari Total 603 entreprises 58 572 44 114 r pondantes Degr de repr sentativit de l chantillon du questionnaire Remarque importante Les chiffres utilis s afin de tester la repr sentativit des entreprises r pondantes au questionnaire proviennent de statistiques OPIC redress es et par cons quent pr sentent un biais relatif dans la mesure o le champ de ces donn es OPIC ne correspond pas exactement celui du CEP Test n 1 Analyse compar e selon la r partition par taille La composition par taille d entreprise constitue un premier indicateur de fiabilit de l chantillon Le tableau ci dessous pr sente un comparatif entre l chantillon et les donn es nationales issues de la base de l OPIC et des statistiques nationales redress es Entreprises Echantillon Echantillon en Statistiques OPIC redress es De 1 49 salari s 289 69 79 2 De 50 99 salari s 41 9 3 7 3 De 100 249 salari s 46 11 4 72 250 et plus 38 10 3 6 3 Ce premier tableau fait ressortir que l chantillon servant de base au questionnaire appara t comme plut t repr sentatif du point de vue du crit re de la distribution des entreprises par taille On constate une nette pr dominance des entreprises de moins
458. sc nario pour la structuration d un r seau sont propos s par un expert qui ajoute les gazelles s essoufflent vite en France Il faudrait davantage de groupes de 1000 2000 personnes Il convient toutefois dans un sc nario optimiste tenant compte de la r alit de l emploi et du tissu industriel de faire galement une place avec ses crit res propres la mise en r seau des TPE et PME dont certaines prouvent par leur dynamisme et leur succ s la part qu elles peuvent continuer d avoir au sein des industries chimiques fran aises 10 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC n est plus dans les grandes entreprises et peut permettre d absorber en partie la d croissance en effectifs des groupes Localement elles constituent m me parfois l unique opportunit d emplois de proximit La r gion Midi Pyr n es est ainsi concern e par la pr sence de petites entreprises chimiques Pourtant malgr les risques encourus de devoir mettre la cl sous la porte impossibilit de r aliser les investissements n cessaires la mise en conformit des installations impossibilit d int grer des cotoxicologues pour l application de REACH etc on constate tout juste quelques pratiques mergentes de mutualisation Certaines petites entreprises qui ont commenc mettre en place des groupements d employeurs pour partager des emplois au niveau administratif ou r glementaire pensent qu il faudra
459. se de membrane La r duction de la fabrication des produits inorganiques et notamment du chlore pourrait entra ner une r action en cascade dans la mesure o les produits de base peuvent difficilement tre transport s si le produit de base est d localis c est toute la cha ne de production chimie des sp cialit s qui peut tre menac e Production d aluminium 27 4C Globalement la production d aluminium d crof t en France et les perspectives sont faibles pour les ann es venir terme c est tout le secteur de la production d aluminium qui serait menac en France Depuis 1986 les plans de sauvegarde de l emploi se succ dent dans le secteur et risquent de se poursuivre Au cours de l ann e 2004 les effectifs du secteur ont baiss de 6 3 Dans cette perspective le principal enjeu semble tre de mettre en uvre des plans de sauvegarde de l emploi pr voyant des dispositifs de reclassement performants Les fermetures de sites de production ont commenc et devraient se poursuivre Elles s expliquent notamment par le fait que la production d aluminium consommatrice d lectricit a un co t de revient tr s lev en France par rapport au march mondial 1 MW co te 34 contre 6 au Canada Un autre l ment significatif r side dans la d croissance des investissements Entre 2003 et 2004 les investissements corporels totaux ont chut de 11 2 les investissements et cr dits bails d
460. sement formation centr sur le c ur de m tier technique l adaptation au poste la s curit les langues et les classiques tels que la bureautique Des lacunes reconnues en management Une appropriation progressive des dispositifs de la loi du 4 mai 2004 avec un vrai succ s pour le DIF et la p riode de professionnalisation qui viennent consolider les axes de plan de formation Un recours encore trop limit la VAE alors que de nombreux salari s notamment m dians et seniors pas ou peu dipl m s form s sur le tas pourraient y trouver un moyen de qualification et de reconnaissance s curisant dans le contexte actuel de d croissance des emplois 7 Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Champ Principales Activit s de Fabrication soit 80 du champ consid r dans le cadre du CEP INTERFA CE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 12 DEUXIEME PARTIE L ANALYSE PROSPECTIVE INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 128 L approche prospective INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 129 PREAMBULE LE CROISEMENT DE PLUSIEURS VISIONS La d marche adopt e pour parvenir ces propositions prospectives fait appel plusieurs ressources la consultation d experts et de personnalit s qualifi es des industries chimiques cotation des voluti
461. sionnel Maintenance des Syst mes m caniques Productions BEP MIP Brevet d tudes professionnelles M tiers des Industries de Proc d s Comp tences critiques Une comp tence critique r pond trois crit res elle est port e par peu d individus elle est essentielle au bon fonctionnement des activit s elle est rare sur le march du travail et longue acqu rir Comp tences essentielles Les comp tences essentielles sont indispensables pour l activit de l organisation et pour son projet de d veloppement Elles se diff rencient des comp tences strat giques et des comp tences critiques parce qu elles peuvent tre port es par un grand nombre de salari s et ne pr sentent pas n cessairement d importantes difficult s d acquisition Comp tences professionnelles Ce sont des acquis d ordre cognitif pratique ou comportemental dont la cat gorisation la plus traditionnelle correspond aux savoir savoir faire et savoir tre n cessaires pour tenir un poste ou r aliser une activit ou bien encore qui sont ma tris s par un individu Les comp tences s acqui rent par la formation et travers l exp rience professionnelle Elles se combinent ensemble pour permettre la r alisation d une activit ou d une t che donn e Elles sont le plus souvent transposables d une situation de travail une autre c est dire qu une m me comp tence peut tre mobilis e pou
462. sitifs et des cursus aux caract ristiques de la formation tout au long de la vie M 10 Fonction RH Adapter l ing nierie des dispositifs modularisation Adapter l ing nierie et l accompagnement des parcours Professionnaliser la fonction RH sur ses principales activit s Se doter d outils et de syst mes d information d di s la GRH Axe 7 rechercher l efficacit des m thodes p dagogiques Articuler le d veloppement des comp tences la r alit des situations professionnelles tout en optimisant la d pense M 5 M thodes p dagogiques d velopper le choix de m thodes p dagogiques performantes et adapt es aux caract ristiques des entreprises et des apprenants alternance formation action tutorat formation distance M 10 Fonction RH Privil gier une logique d alternance et mieux prendre en compte la r alit du terrain et les besoins des individus dans les modalit s de l offre de formation initiale et continue Favoriser l individualisation des contenus et des situations d apprentissage D velopper bon escient une formation distance de qualit pour r pondre aux besoins massifs de formation et aux contraintes de production Professionnaliser la fonction RH sur ses principales activit s INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 des carri res au sein des industries chimiques professionnell
463. sommation am lioration de l image du secteur notamment par rapport aux jeunes dipl m s UN CONTEXTE D INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION ET DE LA RECHERCHE On constate depuis une quinzaine d ann es une internationalisation marqu e des sites de production Beaucoup d tablissements appartiennent l heure actuelle des groupes internationaux ce qui a pour cons quence de renforcer leur d pendance l gard de si ges sociaux situ s hors de la r gion voire du territoire national Pour r pondre la comp tition mondiale l organisation des p les a galement volu tendant vers une int gration croissante et g n ralis e INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 170 Les conditions du maintien ou d veloppement d un p le reposent a priori sur la pr sence d un bassin de recherche en chimie les bassins sont Rh ne Alpes Ile de France puis dans une moindre mesure l Alsace Montpellier Toulouse et Bordeaux la capacit des acteurs fonctionner en r seau la capacit des p les r aliser des alliances de r gion r gion au sein de PUE titre d exemple Axelera en Rh ne Alpes devrait travailler dans le cadre d une plate forme avec la Lombardie et la Catalogne l int gration des probl matiques mergentes de la chimie le futur de la chimie reposera probablement sur l quilibre entre le renouvelable et le non renouvelable qui de
464. sponsables de la s curit se sont syst matis es En cas d incident ces derni res conduisent une analyse selon la m thode de l arbre des causes afin de d terminer les causes et les actions correctives n cessaires Dans les grandes entreprises les audits prenant la forme d une observation des pratiques en situation de travail sont galement organis s de mani re r guli re au moins une fois par an Ces d marches qui font l objet de recommandations semblent galement se d velopper dans un certain nombre de PME Sur certains sites un grand panneau l entr e principale comptabilise et signale le nombre d accidents et d arr ts de travail ayant eu lieu depuis le d but de l ann e Le lieu et la nature de l accident sont parfois indiqu s ce qui a pour effet de responsabiliser l quipe concern e AU DELA DES CONDITIONS PHYSIQUES DE TRAVAIL LA PERCEPTION D UNE HAUSSE DU NIVEAU DE CHARGE MENTALE ET CE QUEL QUE SOIT LE NIVEAU HIERARCHIQUE CONSIDERE Les salari s de l ensemble des entreprises visit es soulignent un renforcement de la pression li e la variable temps L organisation de la production dans la plupart des cas en flux tendu est aujourd hui adapt e pour tre en mesure de r pondre avec r activit la demande des clients ces derniers tant eux m mes soumis des contraintes de d lais serr s La r duction des effectifs souvent cons cutive l a
465. ssionnalisation et de formation tout au long de la vie Pour assumer les transitions professionnelles et renforcer leur employabilit les salari s devraient pourtant pouvoir valoriser les formations qu ils ont suivies de fa on parfois discontinue et viser progressivement de nouvelles qualifications voire de nouveaux titres ou dipl mes ISA vec certaines limites correspondant la r alit des besoins comme cela a d j voqu dans le chapitre relatif aux enjeux RH 156 Selon les constats de C2P 157 Ces informations qualitatives ont t recueillies lors des immersion ou des ateliers r unissant des DRH 18 L image de la VAE surtout pour les personnes ayant un faible niveau d tude reste celle du parcours du combattant avec des crit res de reconnaissance souvent difficiles comprendre ras PARA ER Eee z a A A z ai a FRE TE 510 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 219 OBJECTIFS D EVOLUTION Adapter l architecture des dispositifs et les modes de validation interm diaire et finale l h t rog n it des publics potentiels et une formation continue ou discontinue Respecter les conditions techniques n cessaires au d veloppement des pratiques de VAE G rer par anticipation les passerelles inter et intra branches dans la conception des cursus Professionnaliser la fonction RH sur les finalit s et les possibilit s offertes dans le cadre de la forma
466. ssit de reconversion sur des secteurs d activit s porteurs Pour appuyer la mise en uvre par les entreprises et soutenir la fonction RH dans son travail l ensemble de ces caract ristiques peut tre pr cis dans le cadre d une n gociation nationale de branche Les professionnels de la RH notamment doivent assurer la mise en uvre effective pour ce qui rel ve de leur champ de comp tence de la s curisation des parcours par des mesures collectives de gestion pr visionnelle de l emploi par la mise en place de pratiques internes d orientation d accompagnement de formation de d veloppement des comp tences en direction de tous les salari s Pour les PME des prestations de conseil appropri es ou le recours une fonction RH mutualis e pourraient tre d velopp s pour faciliter la prise en charge de cette probl matique La mise en uvre conjugu e de l ensemble des mesures d op rationnalisation du SDRH concourt la s curisation des parcours Les mesures ci dessous sont particuli rement d terminantes gt Mesure 2 Pr vision am liorer les pratiques de GPEEC et de GRH de la branche par la mutualisation de m thodes d outils et d exp riences issus du terrain gt Mesure 4 Syst me de formation adapter l ing nierie des dispositifs et des cursus aux caract ristiques de la formation tout au long de la vie gt Mesure 6 Communication orientation donner des rep res pour attirer e
467. strie chimique tend en moyenne entre 1997 et 2005 se f miniser un peu plus que l industrie dans son ensemble 33 contre 30 en 2005 30 pour les deux en 1997 Toutefois cette moyenne peut s av rer trompeuse en raison de l cart de pr s de 30 voire plus entre le segment des savons parfums et produits d entretien et les autres segments INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 61 Taux de f minisation dans l industrie et les industries chimiques 40 nn s 7 30 20 10 0 Industrie Industries m 1997 O 2005 shimiques Sources C2P amp INSEE DADS Exploitation OPIC Les l ments recueillis aux cours des diff rentes enqu tes qualitatives de l tude entretiens groupes de travail immersions en entreprises confirment les tendances mises en valeur par les donn es statistiques Les acteurs interrog s constatent en effet une augmentation des candidatures f minines Les contraintes r glementaires sur le travail de nuit qui pouvaient constituer un frein ont aujourd hui disparu de m me que la p nibilit physique pour certains m tiers de fabrication qui s est r duite cons cutivement l automatisation Cependant certaines contraintes les CMR produits canc rog ne mutag ne et reprotoxique dont la r glementation interdit la mise en contact lors des premiers mois d une grossesse les quipes alternantes en
468. substances La confidentialit industrielle plusieurs tudes mentionnent l impact tr s important que pourrait avoir REACH sur l innovation du fait d une trop faible protection des informations formulation de nouveaux produits processus de production Cette critique semble avoir t prise en compte puisque la position commune adopt e en premi re lecture par le Conseil des ministres de l industrie renforce largement la protection du secret industriel Cet l ment sera juger au quotidien dans l laboration des dossiers L impact sur les PME toutes les tudes s accordent sur le fait que les PME produisant essentiellement des substances en petite quantit moins de 10 tonnes seront les principales touch es par le futur r glement La pr occupation porte ici d une part sur le degr de coop ration possible entre PME lors de la phase d enregistrement voir supra les sc narios d impact direct et d autre part sur l impact de REACH sur les PME des secteurs avals qui reste lui largement ind termin Dans ce cadre l UIC et le Minist re de l Economie des Finances et de l Industrie ont lanc une action commune de grande ampleur afin que 800 PME adh rentes ou non de l UIC et produisant important utilisant et ou distribuant des substances chimiques se pr parent la mise en uvre de REACH L impact sur l innovation les avis divergent galement sur ce point Les acteurs favorables REACH
469. sur les applications imm diates et productives g n rant le risque d un d faut d anticipation des ruptures technologiques et d une mise jour insuffisante des infrastructures industrielles et des ressources humaines pour leur faire face Le risque li ce d faut d anticipation vaut y compris pour les entreprises et tablissements relevant des m mes cha nes de valeur entre lesquels le manque de concertation et de partage reste toujours sensible LA DIFFICULTE A PRENDRE EN CHARGE LA QUESTION DES EMPLOIS Le maintien d une industrie chimique en France constitue un enjeu partag par la branche et ses salari s d une part les pouvoirs publics d autre part Mais r ussir ce pari n implique absolument pas la r solution d une question majeure celle des emplois et de ce qui peut tre fait pour les sauvegarder ou les remplacer Dans ce sc nario on se contente sans pouvoir l endiguer d anticiper quand c est possible et d accompagner la diminution r guli re des effectifs qui s est install e depuis une d cennie Dans ces conditions la baisse des effectifs pourrait correspondre une part de 17 en 2020 Une seconde approche de ce sc nario tendanciel mise sur une d gressivit moins forte des effectifs entre 2012 et 2020 et pr sente un solde de 12 5 l horizon 2020 scenario de TMCA TMCA TMCA once 06 05 05 12 42 20 1996 2000 2005 2010 2012 2015 2020
470. t de la mesure sur les sites de petite taille du fait du poids des investissements n cessaires La r glementation touchant les sites de production de produits chimiques ne se limite pas aux missions de carbone dans l air Les lois visant la protection de l eau et des sols ou bien encore la r glementation en mati re de gestion des d chets industriels sont directement applicables par les entreprises de la chimie On estimait ainsi plus de 900 le nombre de textes mis par l Union europ enne dans les seuls domaines HSE Hygi ne S curit Environnement fin d cembre 2006 ce nombre s accroissant au rythme de plus de 100 par an ce qui repr sente plusieurs milliers de textes au niveau fran ais Enfin diff rentes taxes cologiques ont t mises en place dans le cadre de la TGAP Taxe g n rale sur les activit s polluantes la fin des ann es 90 ces derni res pouvant avoir un impact important sur la performance des industries les plus mettrices chimie de base notamment En cons quence les industriels investissent beaucoup de moyens financiers et humains dans la diminution le traitement et l limination des d chets leur recyclage et leur valorisation et dans la pr vention des pollutions Les d penses courantes antipollution de la chimie fran aise 21 Trait international sign en 1997 et entr en vigueur le 16 f vrier 2005 le protocole de Kyoto propose l institution d un calendrier de dimin
471. t vers la th matique de la s curit notamment si l on inclut la formation la s curit obligatoire hors plan de formation Les plus petites entreprises sont encore plus concern es par ce ph nom ne dans la mesure o les contraintes de temps et de budget mobilisent assez logiquement leur effort sur ce point tr s important Dans ce sc nario cette pr pond rance demeure au cours de la p riode et entretient certaines lacunes dans la gestion des comp tences des salari s les formations de type PF2 s av rent limit es et ne permettent pas le rattrapage n cessaire entre les comp tences actuelles et les comp tences cibles Le probl me est le m me en mati re de gestion des cons quences des d parts massifs la retraite de salari s dus la p riode d part de la tranche d ge du baby boom On assiste ainsi une rupture dans la transmission des connaissances et savoir faire Les responsables des entreprises continuent ne pas se poser suffisamment en amont la question de la p rennisation de ces comp tences et l miettement des appuis propos s par la branche et les pouvoirs publics ne suffit pas viter le ph nom ne LES RISQUES POTENTIELS DE CE SCENARIO Un risque de traumatisme important pour les bassins d emplois concern s par les non investissements avec des cons quences sociales qui ne devront pas tre sous estim es Un co t politique local mais aussi national consid rable qu
472. t 7 05 pour tous les segments except pour les produits chimiques de consommation 16 83 Ce score lev est d au fait que les co ts logistiques sont par essence importants pour ce segment tandis que d autres comme la chimie de base les r duisent en se situant proximit du syst me clients fournisseurs R partition des effectifs par famille professionnelle selon la taille des entreprises 250 et plus 7 8 ras Ei E els E 00 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 BHR amp D Laboratoire O Fabrication D Technique I Commercialisation E Logistique globale BQHSE O Gestion Administration Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture la famille R amp D repr sente en moyenne 7 des effectifs des entreprises de 250 salari s et plus la diff rence du pr c dent ce diagramme pr sente davantage de r gularit s concernant la r partition par taille d entreprises En effet les marges de variation des diff rentes familles sont moins tendues L analyse qualitative montre toutefois des carts cons quents entre petites et grandes entreprises au sein de chaque segment Ainsi dans la parfumerie certains grands groupes peuvent consacrer jusqu plus de 25 de leurs effectifs la R amp D et aux laboratoires strat gies que ne peuvent se permettre d
473. t appuy sur une forte demande r gionale en produits chimiques D autre part la Chine accueillant de plus en plus de sites industriels dans les secteurs clients traditionnels de la chimie lectronique textile construction plastiques on assiste dans une logique de fili res une relocalisation de la production chimique proximit de ces centres de production les groupes europ ens et am ricains y concentrant actuellement la grande majorit de leurs investissements en capacit Le d ficit de la balance commerciale de la chimie chinoise relativise encore pour quelques ann es la concurrence du pays sur les march s internationaux le pays d tenant d j n anmoins des positions fortes sur le march mondial notamment dans le secteur de la carbochimie le pays constituant le premier producteur mondial de charbon Les investissements des groupes trangers ne se concentrent toutefois plus syst matiquement sur la chimie de base la Chine offrant galement des opportunit s de d veloppement notamment dans le domaine des sp cialit s et des produits agrochimiques Les projets de chimistes am ricains et europ ens en Inde et en Chine sont de plus en plus nombreux et permettent aux industriels d tre proches de la culture des consommateurs et de suivre les march s mergents Dans ces pays les groupes comme Rhodia qui a cr un centre de R amp D en 2004 Shanghai peuvent disposer de chercheurs d un niveau comparable
474. t co ter cher Reconnaissant que le syst me fond sur l utilisation du p trole va se stabiliser et que d autres nergies dont la biomasse vont se d velopper ils h sitent pronostiquer 80 d essence verte comme au Br sil Le chiffre de 10 15 de l approvisionnement chimique issu du biosourcing en 2020 peut cependant tre avanc d autant que l Europe est en bonne position sur la th matique des bio ressources pour plusieurs raisons la pr sence de terres agricoles importantes notamment en France et donc la pr sence de mati res premi res qui peuvent tre livr es en grande quantit et des prix comp titifs une politique agricole commune qui peut permettre les investissements n cessaires existence de groupes de travail d di s qui facilitent les rencontres entre repr sentants agricoles et industriels Mais en r alit le rythme de la substitution ne d pend qu assez peu de l influence des industries chimiques la chimie ne repr sente que 1 de la consommation totale de p trole donc potentiellement des bio ressources son poids est donc tr s relatif La part des bioressources dans les mati res premi res peut en revanche r sulter d un volontarisme politique plut t europ en que fran ais lequel d pend assez troitement de l volution de la soci t civile et de ses exigences notamment environnementales Ainsi a t on annonc aux USA une part de 20 de biocarburant e
475. t de gestion de l ensemble des services g n raux les utilit s nergie azote air comprim air appauvri eaux industrielles les services accueil s curit et enfin les r seaux l clairage la t l phonie largement diffus es au sein des groupes industriels au cours des ann es 90 semblent de rares exceptions pass es de mode La d couverte des limites du syst me perte totale de contr le sur la qualit des prestations et sur le moyen terme perte de savoir faire vis vis du prestataire ext rieur a sonn le glas de cette vision id ologique du tout externalis Sans que le mouvement dit de outsourcing ne soit ralenti les groupes industriels semblent toutefois faire preuve d un certain pragmatisme en la mati re puisque chaque d cision d externalisation est aujourd hui pes e fonction par fonction dans un rapport co ts b n fices pr alable Les pratiques d externalisation touchent m me d sormais la p riph rie du c ur de m tier Beaucoup d activit s qui participent la dynamique du champ sont sous trait es maintenance ing nierie instrumentation lectronique chaudronnerie Les fonctions externalis es diff rent selon les secteurs concern s Dans certains secteurs produits chimiques de consommation chimie des sp cialit s ces mouvements touchent des fonctions qui vont au del des seules activit s de production fonctions commerciales communication Les groupes
476. t donc la suivante quel r le accorder dans le futur aux grands groupes naturellement en position de leadership pour faire voluer le tissu industriel Ce sc nario pour tre pleinement r aliste et efficace devrait s op rer dans le cadre d une logique de donnant donnant avec les grands groupes notamment au niveau de la mise en place de partenariats et plus particuli rement de partenariats avec les PME Cet engagement pourrait ventuellement se voir facilit par l octroi d un all gement de fiscalit pr conis par les experts comme un facteur de d veloppement sous r serve d engagement en termes d efforts et pourquoi pas de r sultats En compl ment une politique d aide publique aux PME r ductions fiscales dispositif de soutien la croissance permettrait d accro tre le nombre d industries chimiques comportant entre 250 et 500 salari s Enfin les dispositifs d aide r glementaire aux entreprises qui n auraient pas anticip REACH pourraient galement tre renforc s LA MISE EN R SEAU ET LA MUTUALISATION DES RISQUES Les synergies plates formes et autres r seaux se d velopperont pleinement si les entreprises et en premier lieu les PME comprennent qu ils offrent aussi la possibilit de mutualiser les risques les d chets l nergie etc Les crit res prendre en compte pour la structuration d un r seau efficace d entreprises sont l ge des dirigeants les su
477. t la visibilit des industries chimiques fran aises Dans l hypoth se d une absence de r forme des institutions europ ennes la cr ation de projets industriels d envergure passera au risque de mettre en place des projets moins ambitieux par la cr ation de synergies inter tatiques titre d exemple le programme Airbus n a pas t suscit par l Union europ enne mais bien par la volont de trois tats Allemagne France et Royaume Uni La structuration d un r seau articul autour d un leader ou champion priv n cessite a priori le maintien en France d un certain nombre de centres de d cision strat giques Cette condition passe donc par la d finition d une politique publique volontariste visant la conservation voire l installation de nouveaux centres de d cision Une communication cibl e pr sentant les atouts de l industrie chimique fran aise pourrait galement permettre d attirer les investisseurs trangers LA MISE EN COHERENCE DE L INDUSTRIE CHIMIQUE Des b n fices collectifs rendus possibles par une concertation et une coordination accrues Certains experts et participants des ateliers r gionaux insistent pour tendre vers davantage de concertation et de pilotage collectif de fa on faire jouer le maximum de synergies et de partenariats possibles Si la branche des industries chimiques peut tre d crite partir de syst mes diff renci s il n en reste pas moins qu
478. t modifi es cf glossaire en annexe Les emplois sensibles de la branche sont pr sent s dans la partie II du rapport relative l analyse prospective C NE 98 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 l Les PME tr s nombreuses dans la branche et susceptibles de beaucoup voluer fusion d veloppement rachat sont concern es par ces pratiques de GPEC et re oivent d s pr sent un soutien qu il conviendra probablement de renforcer afin qu elles s organisent dans la dur e et assument leur responsabilit en mati re d aide la gestion des parcours professionnels D fi n 6 Une gestion innovante et d cloisonn e des carri res des mobilit s et des ges La chimie est partout et actuellement plusieurs secteurs importants dans le champ de ce CEP ne figurent pas parmi les plus attractifs pour les jeunes dipl m s de tous niveaux Avec les d parts pr vus au cours de la d cennie et m me si ces derniers vont permettre de r duire naturellement les effectifs l o le niveau de productivit attendu l exige les questions du recrutement de la fid lisation des personnels ou du maintien dans l emploi des salari s g s devraient peser demain davantage qu aujourd hui Certaines entreprises d j confront es ce type de difficult du fait de leur situation g ographique par exemple ont commenc mettre en place des perspectives de carri re des f
479. t orienter des candidats potentiels vers les m tiers de la chimie ou pour permettre aux professionnels d voluer au sein de la branche par des actions d information de communication et d accompagnement cibl es selon les ges les populations et les niveaux de qualification gt Mesure 9 Management optimiser les pratiques manag riales au sein des entreprises et renforcer le r le du management dans la gestion des ressources humaines des comp tences et de la performance gt Mesure 10 Fonction RH soutenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en uvre des mesures n cessaires VOLET 2 MISE EN COHERENCE DE LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE La loi sur la formation tout au long de la vie et sur le dialogue social du 4 mai 2004 a initi une nouvelle repr sentation de la construction des connaissances et des comp tences qui fait son chemin dans les mentalit s et les pratiques et estompe les fronti res entre formation initiale et formation continue La version de la loi qui entre en vigueur au 1 mai 2008 accentue cette volution On peut attendre de la prochaine d cennie qu elle voie se renforcer la coh rence des instruments et pratiques n cessaires sa mise en uvre et son int gration europ enne une large palette de r flexions actions et projets de n gociation se trouve d ailleurs d j planifi e dans cette perspective Il est donc plus conforme au sens de l
480. t pour les salari s ayant une grande anciennet dans l emploi et pour les titulaires d une expertise reconnue personnels techniques ne va pas de soi La polycomp tence est associ e l exigence de la part des salari s d une contrepartie en mati re de reconnaissance financi re mais pas uniquement Les salari s tiennent un discours diff rent et disent percevoir plut t favorablement le passage P P p 8 la polyvalence des postes de travail Les plus anciens surtout l appr cient car cela permet de varier les activit s et de casser la routine source d inattention et d erreurs Certains toutefois consid rent la polycomp tence comme source potentielle de perte d expertise sp cifique ou de comp tence 16 Ce constat est confirm par le t moignage d tudiants entre bac 2 et bac 5 pour lesquels la mobilit envisag e se limite le plus souvent une ou deux grandes villes voire une seule r gion plus rarement la France enti re 167 T moignages obtenus dans le cadre des enqu tes sur site INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 228 Les jeunes g n rations jugent le champ d application de polycomp tence qui leur est propos encore trop limit et estiment qu il ne favorise pas le d veloppement des comp tences ce qui r duit par l m me les opportunit s de mobilit interne OBJECTIFS D EVOLUTION Favoriser la mobilit g ogra
481. t pu tre offertes Cependant si certaines entreprises sont contraintes par leur environnement recruter des personnels sans qualification et les qualifier par de la formation formelle ou informelle interne le meilleur recrutement reste et restera pour la plupart le bac professionnel sp cialis en chimie bac professionnel industrie des proc d s mais aussi MSMA MSMP Ce type de profil est cependant difficile trouver les tudiants pr f rant continuer leurs tudes apr s le bac malgr les taux de r ussite beaucoup plus faibles en BTS Pour la fabrication et la maintenance certains segments des industries chimiques ont galement essay de monter des dispositifs de formation sp cifiquement d di s sans v ritable r ussite La pratique passe donc aujourd hui par le recrutement d un BTS ou DUT d autres sp cialit s lectrique m canique associ une formation d adaptation l emploi Une autre probl matique est identifi e avec les profils allant de l absence de qualification au BAC 2 3 la mobilit semble beaucoup plus difficile mettre en uvre niveau de salaire probl me de l emploi du conjoint m me dans le cadre d une volution de carri re que pour les profils BAC 5 et plus 105 Cf Glossaire L AJUSTEMENT D UN SYSTEME DE FORMATION DONT LE PERIMETRE D ACTION DEPASSE LARGEMENT LA BRANCHE DES INDUSTRIES CHIMIQUES L volution des syst mes de formation
482. t que les difficult s de recrutement constituent un probl me majeur pour l industrie chimique il se manifeste de mani re nettement diff renci e si l on consid re la taille des entreprises leur implantation g ographique ainsi que les familles professionnelles qui les composent INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 65 L ENSEMBLE DES SEGMENTS TOUCHES PAR LA PENURIE DES RECRUTEMENTS Rencontrez vous des difficult s de recrutement pour pourvoir certains postes classement des entreprises par segment divers tertiaire chimie produits chimiques de consommation parachimie chimie de base 0 E Oui E Non Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 32 7 des entreprises du segment divers tertiaire chimie d clarent rencontrer des difficult s pourvoir certains postes Ce graphique montre que le segment de la chimie de base appara t comme le plus touch par les difficult s de recrutement avec un score de 56 80 Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce chiffre On peut y voir une des cons quences du d ficit d image des m tiers de la chimie de base souffrant d un manque d attractivit car associ s tort ou raison la production de masse aux impacts n gatifs sur l environnement ou aux risques de d localisations L avenir de
483. tane de zinc de plomb etc Ce code NAF inclut galement la fabrication de pigments et de colorants organiques La fabrication des produits chimiques inorganiques tels que les acides min raux sulfurique et ses d riv s phosphorique chlorhydrique fluorhydrique borique des produits obtenus par lectrolyse chlore soude potasse et celle de produits divers eau oxyg n e silicium alumine hydrat e la production de noir de carbone issu de d riv s p troliers NAF 24 1 E La fabrication d engrais et de produits azot s la production d ammoniac issu du gaz naturel et celle de l acide nitrique appartiennent cette industrie NAF 24 1 J La chimie organique concerne quant elle la production de produits chimiques compos s de carbone d hydrog ne et ventuellement d autres l ments chimiques N cessitant de lourds investissements la production de la chimie de base s effectue dans des installations de grande capacit mobilisant des capitaux importants La chimie de base conna t une int gration de ses activit s l chelle europ enne et l chelle mondiale du fait de ses liens avec les secteurs consommateurs et fortement internationalis s que sont la pharmacie la parachimie et les produits de consommation Pr sentation par code NAF de la chimie de base selon le p rim tre du CEP Chimie min rale Fabrication de gaz industriels 24 1A Fabrication de colorants et pigments
484. te notamment aupr s du management des TPE PME afin d identifier les besoins d volution des comp tences court terme mais aussi moyen et long terme et ainsi permettre de g rer des parcours notamment pour permettre le passage d un emploi l autre dans le cadre de la mobilit verticale interne par exemple Coordination direction des entreprises Fonction RH OPCA Participation organismes de formation Etre en capacit de d velopper une comp tence manquante chez un salari sans n cessairement recourir la formation apprentissage en situation de travail formel tutorat compagnonnage ou informel Accentuer la ma trise de l ensemble des m thodes de suivi et de gestion des RH ma trise ou usage des outils de GRH mise en uvre des entretiens de progr s pratiques d valuation des comp tences des salari s etc Pour soutenir les managers de PME qui ne disposent pas de responsable RH faciliter l intervention de cabinets de conseil sp cialis s Conditions de r ussite La r ussite des actions relatives aux cursus de formation initiale et continue repose d une part sur une analyse fine et pr cise de l volution des activit s des entreprises et d autre part sur l all gement des cursus suppression des contenus obsol tes afin que la prise en compte des nouvelles comp tences puisse tre effective et efficace Il s agit d anticiper en r alisant un travail de veil
485. teurs de niveau 1 de la fabrication et de la logistique Le mouvement est d j amorc et on devrait assister une lente volution vers une fusion de deux niveaux due une autonomie et une responsabilit renforc es des op rateurs Les cons quences en seront 8 Cf la m t o des m tiers en annexe 2 Tome II qui fait appara tre clairement les emplois sensibles dans certains segments Certaines grandes entreprises interrog es ont cibl la baisse pr vue au cours des 10 prochaines ann es sur ce profil entre 20 et 25 Cf annexe 5 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 156 Pour les op rateurs de niveau 2 une mont e en comp tences avec la stagnation ou la r duction progressive des effectifs selon le secteur des marges de rationalisation existent encore Pour le niveau des agents de ma trise ou superviseurs selon les entreprises soit la d croissance progressive de ce niveau hi rarchique vertical au profit d un niveau op rateur pilote ou op rateur automaticien op rateur de niveau 2 mont en comp tences dont le p rim tre d activit s couvrirait peu pr s les deux niveaux actuels op rateur de niveau 2 superviseur soit l inverse la disparition envisag e de l op rateur de niveau 2 technicien de fabrication au profit de l agent de ma trise avec dans ce cas le maintien d un op rateur de niveau 1
486. ticipation branche organismes de formation initiale et continue entreprises 17 Une d finition de la modularisation est propos e dans le glossaire INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 239 MESURE 4 SYSTEME DE FORMATION suite 22 Se saisir des possibilit s d individualisation des parcours et valoriser les outils Impulsion fonction RH prescripteurs facilitant l volution des individus en tenant compte de leurs acquis et de leurs de formation Conseils r gionaux en projets professionnels personnels notamment par des parcours discontinus et accord avec les branches des modalit s de reconnaissance des acquis ex VAE bilan de comp tences bilan de formation Coordination fonction RH Contribuer assurer la tra abilit des parcours dans les industries chimiques prescripteurs de formation en participant la cr ation en favorisant l utilisation d outils de suivi et de gestion des parcours passeport formation livret logiciels de suivi Participation fonction RH en incitant la valorisation des acquis prescripteurs de formation France Emploi AFPA salari s demandeurs d emploi Conseil R gionaux Conditions de r ussite R pondre aux exigences li es la mise en uvre de la formation tout au long de la vie implique une coordination tous les niveaux y compris europ en de nombreux acteurs y compr
487. tion aura galement pour cons quence de favoriser le d veloppement de nouveaux m tiers en lien avec le marketing En mati re de cons quences sur l emploi la premi re strat gie d terministe permet une relative lisibilit sur les mouvements de personnels et surtout les rythmes d volution qu il s agisse du renouvellement de la pyramide des ges des nouveaux besoins de comp tences de la mise en uvre des processus de rationalisation dans le cadre d une recherche de productivit accrue etc La seconde opportuniste conduit une grande impr visibilit quant aux cons quences sur les effectifs des acquisitions des fusions des abandons m me si ces changements de mains ne signifient pas syst matiquement une diminution du nombre des emplois L ARBITRAGE DU POLITIQUE POUR MAINTENIR L EQUILIBRE ENTRE PERTINENCE SOCIO ECONOMIQUE ET PERTINENCE ENVIRONNEMENTALE Les choix d influence des pouvoirs publics sur l volution des industries chimiques en France reposeront sur la question de l quilibre entre d un c t la probl matique de l emploi de la croissance de la comp titivit et de l autre la mont e en puissance de la th matique environnement dans la soci t civile Dans le cas d un projet la fois cr ateur d emplois et environnement friendly les pouvoirs publics agissent et continueront d agir Au niveau europ en on assiste galement une certaine prise de co
488. tion et sur le poste Les p riodes d alternance trop courtes sont en effet lourdes g rer notamment pour les salari s post s Cela perturbe l organisation des quipes et il est d s lors pr f rable que la formation hors du poste dure au minimum une semaine Le tutorat une modalit pertinente pour la transmission inter g n rationnelle sous contr le du management de proximit Le recours des salari s post s en fin de carri re afin qu ils puissent transmettre aux jeunes leurs savoir faire repr sente galement une solution qui se d veloppe Il s agit en effet de m tiers de process pour lesquels l exp rience est tr s importante 8 Une formation action se caract rise par un dispositif qui ambitionne la fois de r soudre un probl me de production et de d velopper durablement les comp tences permettant de le faire Ce type de dispositif s adapte id alement la formation en quipe naturelle de travail On d signe galement sous ce vocable des formations qui alternent des moments de stages et des intersessions permettant de mettre en application les r cents acquis et de revenir en s ance de formation avec des questions pr cises correspondant au besoin li la situation professionnelle et l activit afin de les r soudre etc Dans cet ordre d id e le tutorat constitue donc une modalit particuli rement privil gi e quelle que soit la taille des entreprises Toutefois entrepreneu
489. tion tout au long de la vie sur l ing nierie de formation sur l ing nierie financi re en mati re de formation SOLUTIONS A EXPLORER Les solutions d velopper pour la mise en coh rence des syst mes de formation et de validation des acquis concernent les pouvoirs publics la branche et l inter branches les op rateurs de formation les conseillers d orientation la fonction RH et plus sp cifiquement la fonction formation au sein des entreprises Pour les acteurs de la branche elles doivent permettre de faire vivre la notion d individualisation des parcours de formation indissociable de la formation tout au long de la vie Les axes de r flexion la contribution des d marches de construction des dispositifs d harmonisation des titres et dipl mes d valuation sur les usages des dispositifs de la loi de 2004 sont d velopp s dans la fiche mesure n 4 gt Mesure 4 Syst me de formation adapter l ing nierie des dispositifs et des cursus aux caract ristiques de la formation tout au long de la vie Axe 7 rechercher l efficacit des m thodes p dagogiques Articuler le d veloppement des comp tences la r alit des situations professionnelles tout en optimisant la d pense CONSTATS La recherche de l efficience p dagogique sans renoncement aux imp ratifs de qualit ne se traduit pas dans les demandes des entreprises Les industries chimiques ont traiter l quation sui
490. tivit des infrastructures Le taux de pr l vements obligatoires Une constante Le taux d exportation des industries chimiques en baisse continue sur la p riode du fait de l mergence de nouvelles r gions chimiques Moyen Orient Asie 5 variables endog nes __ L effort de R amp D investissements R amp D CA Indice d innovation Indice de formation qualification Effort d investissement Taux d externalisation N B La distinction entre R amp D et innovation se justifie par le fait que l innovation correspond l exploitation commerciale d une d couverte ce qui n est pas syst matiquement le cas de tous les produits issus de la R amp D Chaque variable est ensuite convertie en un indice pr visionnel horizon 2012 et 2020 assorti d un coefficient de pond ration tous deux construits selon une logique estimative apparaissant comme la plus vraisemblable Cet indice est affich positivement lorsque la variable contribue accro tre le CA et n gativement dans le cas contraire Une fois multipli par le coefficient de pond ration cet indice repr sente le nombre de points dont va tre affect le taux de croissance du chiffre d affaires Le produit de cet indice par son coefficient de pond ration aboutit donc son impact chiffr sur le taux moyen de croissance annuelle du chiffre d affaires TMCA Ce taux moyen sera ensuite appliqu jusqu en 2012 et 2020 et permettra d affi
491. tivit s et comp tences requises dans les diff rents secteurs de la branche Avec la cr ation de l OPIC et la finalisation du r pertoire des m tiers la branche dispose d sormais d outils mutualis s pour organiser globalement l adaptation des comp tences aux besoins li s aux activit s d ploy es et leurs volutions ce qui devrait terme permettre de progresser vers une harmonisation des pratiques des exigences et des modes de reconnaissance en mati re de GRH entre PME ind pendantes et multinationales Des volutions relevant de plusieurs registres TRANSFORMATION TECHNOLOGIQUE ET POLYVALENCE POUR LES EMPLOIS DE PRODUCTION La transformation technologique est due une automatisation et une informatisation croissantes Le processus d j largement r alis depuis 1995 se poursuit au rythme des volutions technologiques Son impact varie en fonction des segments consid r s le segment de la chimie des biens de consommation parfums et produits d entretien apparaissant titre d exemple moins marqu mais en tout tat de cause il implique une adaptation des personnels dont les qualifications r elles qu elles aient ou non fait l objet d une VAE n ont pour les plus anciens plus grand chose voir avec leur bagage l entr e dans la vie active PLUS GRANDE POLYVALENCE DEMANDEE AUX FONCTIONS TECHNIQUES DE PRODUCTION L acquisition de comp tences allant au del de la simple ma t
492. toutes les activit s de ce secteur REACH constitue un bouleversement Les PME vont rencontrer des difficult s pour s adapter et passer le cap Les d lais d application sont notamment estim s trop courts La mise en uvre de REACH complexifiera d autant plus la substitution aux mati res premi res actuellement utilis es titre d exemple sur certains march s de niches des composants pourraient ne plus tre utilis s tr s court terme Cr er et disposer des produits de substitution exige du temps et des formulateurs et pour certains industriels cela signifie une potentielle cessation d activit REACH renforce aussi la concurrence des pays ext rieurs l Europe qui ne sont pas soumis cette r glementation Des produits peints avec des substances interdites mais autoris es l ext rieur de l Europe pourront tre import s Ceci constitue une menace pour les sites industriels et les emplois situ s en France et en Europe et une perte de comp titivit par rapport aux producteurs non europ ens Les fabricants par ces obligations de reformulation risquent d tre moins r actifs en terme de nouveaux produits N anmoins le potentiel d emploi dans le secteur semble s orienter sur des profils techniques de plus en plus qualifi s en raison notamment du d veloppement de l automatisation des outils de production et des r glementations nationales ou europ ennes PRODUITS CHIMIQUES DE CONSOMMA
493. treprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 68 4 des entreprises de plus de 250 salari s d clarent rencontrer des difficult s pourvoir certains postes Ce graphique permet d affiner l analyse pr c dente en indiquant que le pourcentage d entreprises d clarant des difficult s de recrutement augmente avec leur taille Seules les entreprises de 1 9 semblent tirer leur pingle du jeu puisqu elles affichent un taux de 23 8 tandis que les autres voluent entre 47 9 10 49 salari s et 68 4 250 et plus On pourrait faire l hypoth se que les TPE sont moins affect es par les difficult s de recrutement dans la mesure o de par leur taille elles atteignent plus rapidement leur volume d effectifs n cessaires mais aussi pour certaines peut tre en raison du fait qu elles sont positionn es sur des secteurs plus attractifs et plus innovants cf les PME innovantes de la r gion Rh ne Alpes voqu es lors de l atelier r gional INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 67 UNE DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE INEGALE TROIS GROUPES DE REGIONS Rencontrez vous des difficult s de recrutement pour pourvoir certains postes classement des entreprises par r gion Oui Non Rh ne Alpes 49 1 Picardie 48 0 Auvergne 71 4 PACA 42 3 57 7 Champagne Ardenne 60 0 Midi Pyr n es 65 0 Languedoc Roussillon 84 6 Basse Norman
494. trole pharmaceutiques agro alimentaires de l Economie de l Industrie et de l emploi organismes de formation Poursuivre l effort de construction de profils polyvalents d tenteurs d une initiale et continue branche OPCA double comp tence exemples op rateur sensibilis une fonction de contr le GRETA AFPA qualit de premier niveau technicien assign un r le de conseil aupr s des clients ce qui suppose une connaissance des secteurs d application ou un ing nieur de formation sp cialis dans la propri t industrielle D velopper dans les contenus de formation des connexions interdisciplinaires physique chimie biologie par exemple Favoriser la ma trise de plusieurs langues avec des immersions linguistiques exemples changes d tudiants entre pays pour la formation initiale ou missions l tranger pour les salari s de la formation continue INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 237 MESURE 3 D VELOPPEMENT DES COMP TENCES suite 2 Actions mettre en uvre Acteurs par niveau d implication Impulsion entreprises Sensibiliser l occasion de formations initiales et continues les DRH les responsables de formation et les managers l importance de leur action en mati re de d veloppement des comp tences des salari s plac s sous leur responsabilit Cette sensibilisation est importan
495. u une r elle nergie qu elle prenne la forme d une r volte constructive pour ceux qui connaissent ou abordent une situation de crise ou d un dynamisme optimiste pour les mieux plac s sur le march LES PRECAUTIONS D USAGE Sur le p rim tre de la prospective Les experts s accordent sur la difficult d limiter le p rim tre des industries chimiques aujourd hui et demain comme sur la possibilit de dire avec certitude quelle branche va finalement absorber les secteurs mergents qui pourraient constituer des r servoirs d emplois pour les personnels venus des industries chimiques Ainsi par exemple si l importance du secteur industriel constitu par le bioraffinage construction d une douzaine d exploitations sur le territoire national d ici trois cinq ans est unanimement reconnue l impact de l mergence de ce nouveau secteur sur la branche des industries chimiques et ses salari s reste quant lui largement ind termin Certains soulignent qu il existe d ores et d j des reconversions de salari s issus de la fili re des industries chimiques le bioraffinage constitue un gisement d emplois potentiel pour les salari s de la chimie de base sur des qualifications tr s comparables aux leurs Pour d autres le d veloppement des bioraffineries risque de se constituer en dehors du champ de la chimie les acteurs des fili res p troli res et agricoles principaux
496. u public cible la grande distribution le grand public des contingences conomiques li es aux produits de consommation cycle court et des sp cificit s des m tiers Par ailleurs et pour les deux secteurs qui en d pendent l espace de production comme de diffusion est depuis longtemps largi l Europe voire au reste du monde notamment pour la cosm tique Une autre distinction importante au sein de la chimie industrielle est faire entre la chimie dite de base ou chimie des commodit s et la chimie fine ou des sp cialit s o les processus de production sont tr s diff rents Ces distinctions sont prendre en consid ration dans une tude prospective portant sur les m tiers notamment dans l examen des reversements ou conversions possibles d un secteur l autre Les perspectives de passerelle entre les diff rents segments de la chimie ne sont en effet pas toujours videntes le niveau de qualification des op rateurs tant potentiellement diff rent Enfin la composition de la cha ne de valeur des industries chimiques entra ne un niveau de sp cialisation lev comme en t moigne le nombre de syndicats sp cialis s regroup s au sein de f d rations Dans cette logique les activit s sont diff rentes et compl mentaires C est au travers de l interd pendance de ces activit s que se cr e l articulation de l ensemble de cette branche tr s complexe des industries chimiques
497. ualification dans Ta FabriC AO POPE E teaser ses LR EST ST Re OR ete sd nR ends cases se 56 Une redistribution in gale des salari s au sein des familles professionnelles de fortes disparit s entre les segments JS anus ES CUS rate urnes an nier nine een Une branche vieillissant au m me rythme que l ensemble de l industrie Laplace des femmes dans les industri s chimiques strass dns andreas eN nain ai Des volutions relevant de plusieurs registres sssssssscsssssasssessssscnssnssnssnsnnspeenianiani nsmetani ere NaS S Des comp tences aujourd huiincontoumables ssssssissssssossissssasensninsensnemnssnonisnsenteimesneinteneauites 64 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 2 Un nouveau r pertoire des m tiers facteur d identit et de mutualisation 64 Un recrutement plus exigeant pour tous les types de poste Des difficult s de recrutement aux impacts diff renci s Des conditions de travail diff renci es mais dans tous les cas surd termin es par le respect des normes de s curit 70 Plans de sauvegarde de l emploi des conditions financi res acceptables mais des pratiques de reclassement plus contrast es Des pratiques de GPEC renforcer La formati aaan oroa rer E E EEE E ENNEN NRR RRRA 77 La formation des niveaux BEP Bac professionnel malgr l adaptation de l offre une fili re de formation qui peine a attirer les candidats les plus MOTI
498. uction et surtout celui des produits chimiques de consommation o elles sont 43 Vient ensuite l externalisation de certaines fonctions Ce facteur concerne surtout la chimie de base score de 25 6 En revanche contrairement ce qui pourrait faire figure d a priori les d localisations et le rachat par un fonds d investissement constituent des facteurs d volution relativement mineurs par rapport aux autres ne d passant pas respectivement 5 6 pour les ph nom nes de d localisation et 6 3 pour les op rations de rachat par un fonds d investissement INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 51 Evolutions organisationnelles et financi res ayant impact les entreprises au cours des cinq derni res ann es classement par taille Un rachat par un fonds d investissement 52 2 32 Des plans sociaux ou PSE 22 6 5 1 4 3 2 Des d localisations 3 2 872 3 7 65 9 L informatisation et l automatisation des 40 Ex outils 37 1 r 17 9 1 La baisse des investissements dans la R amp D cii 75 et l innovation 11 8 17 6 43 5 2 Des externalisations de certaines fonctions 9 7 14 6 8 Des restructurations 0 10 20 30 40 50 60 70 BDe1 9 E De 10 49 _ De 50 99 E De 100 249 E 250 et plus Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes
499. uction des effectifs qui concerne 33 3 des entreprises m me si ce taux reste inf rieur celui qui a t enregistr au niveau de l ensemble des entreprises interrog es 36 Les points cl s de l tat des lieux INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 125 Un secteur cl de l industrie fran aise mais dont la position est fragilis e par des facteurs d influence multiples Deuxi me producteur europ en et cinqui me dans le monde les industries chimiques constituent un acteur majeur de l conomie fran aise La branche peut en effet s appuyer sur un certain nombre de points forts la relative stabilit de la demande industrielle le march national tant constitu de clients puissants automobile a ronautique et espace nucl aire pharmacie agro alimentaire la pr sence d entreprises leaders mondiaux dans leur secteur d activit Air Liquide Arkema Rhodia de m me que la pr sence de PME innovantes Les industries chimiques doivent toutefois faire face une s rie de d fis consid rables au risque de restreindre leur comp titivit dans les ann es venir le d veloppement r cent de complexes p trochimiques au Moyen Orient combin la d localisation vers l Asie d une partie de leurs secteurs clients qui impacte particuli rement les entreprises de la chimie de base la hausse des prix des nergies et plus particuli r
500. ues ann es Les entreprises portent d ailleurs une attention accrue aux obligations d anticipation depuis la promulgation de l article 72 de la loi de coh sion sociale du 18 janvier 2005 dite Loi Borloo Rapport sur l obligation triennale de n gocier de juillet 2007 r alis par Henri Rouilleault ancien directeur de l ANACT INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 211 Cette prise de conscience vaut en particulier pour les industries chimiques qui ont t le th tre de plusieurs plans de sauvegarde de l emploi dans un pass r cent certains pressentis d autres survenant avec un effet de surprise Dans des situations moins extr mes des entreprises rel vent parfois le besoin de profils plus qualifi s que ceux dont elles disposent Un cart se serait creus entre les exigences de qualification qu impose l tat du march et le niveau des effectifs actuels que l on attend plus ou moins patiemment de pouvoir remplacer La question des aptitudes voluer se pose s rieusement dans certains cas qui ne sont pas les plus fr quents Les personnes de faible niveau de qualification initiale et qui n ont pas appris apprendre ont souvent besoin d un temps plus long pour d velopper leurs comp tences et de modalit s d apprentissage sp cifiquement adapt es Pourtant la prise progressive de responsabilit s professionnelles par des personnes l ori
501. ui restructuraient leur portefeuille d activit d int grer le march de la chimie d autre part cette p riode de restructuration se situe galement au cours d une phase de bas de cycle pour plusieurs secteurs dont la chimie fine L objectif des fonds est ainsi d acheter ces activit s au cours des cycles bas puis de les revendre en haut de cycle soit environ quatre six ans plus tard et ce dans le but de r aliser une plus value Si la pr sence d un fonds d investissement a pour avantage de donner la possibilit pour la soci t acquise de mener une strat gie moyen long terme quatre six ans elle pr sente en revanche le risque pour cette derni re de voir la part de ses investissements capacit et modernisation diminuer au profit du d sendettement du fonds Cette logique de revente moyen terme si elle est largement pr sente ne semble cependant pas syst matique puisque certains fonds ont constitu ces derni res ann es des groupes chimiques part enti re tenant le r le de leader dans leur domaine d activit Ineos et Apollo Management dans la chimie de sp cialit Blackstone pour l acide ac tique En tout tat de cause la pr sence des fonds d investissement loin de consolider la structuration de l industrie chimique a plut t favoris sa fragmentation et diminu par l m me sa lisibilit 16 Source L industrie mondiale de la chimie Les Echos Etudes dition 2006 1
502. ult que l on pouvait d j identifier avant la r forme LMD avec les DESS orient s Chimie Contrairement aux licences professionnelles les masters ne reposent pas sur des partenariats avec les branches professionnelles ces derni res d non ant parfois le manque d tude des opportunit s professionnelles offertes lors de la cr ation de certains d entre eux INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 80 Selon certains responsables les titulaires des masters ont la possibilit de trouver leur place au sein de l encadrement interm diaire condition de d tenir des comp tences manag riales ce qui suppose que leur dipl me comporte des contenus voire une sp cificit sur ce th me ce qui est actuellement assez peu r pandu Le titulaire d un master peinera trouver sa place face l ing nieur et au docteur si sa formation s av re seulement technique et ne laisse que peu de place aux aspects manag riaux et comportementaux mobilis s dans l encadrement d quipe La formation des doctorants Les docteurs en chimie fran ais peinent s ins rer durablement dans le monde de l entreprise ce titre des op rateurs de formation observent qu en termes de comp tences exploitables en situation professionnelle les docteurs pr sentent un d ficit de comp tences par rapport aux ing nieurs Le devenir professionnel des doctorants semble ainsi per u comme pr occ
503. un effort accru de la branche en la mati re 15 Et galement plus d battus sur certains points comme la s lection de fili res soutenir en priorit 56 Pour les activit s entrant aujourd hui dans le champ de ce CEP TEREA C JG sort fin N 008 J EKT ACEC LVUETT CENE des INQUSITIES CHIMIQUES CEI Kaj A LA MESURE DES INCERTITUDES DES DEFIS RH A RELEVER Les nombreux changements v cus par la branche des industries chimiques en France depuis plusieurs ann es ont conduit les partenaires sociaux notamment dans le cadre de leur Observatoire paritaire engager plusieurs actions afin de mieux conna tre la r alit des m tiers actuels et de consolider leur dialogue social et leurs capacit s d anticipation Devant l ampleur des mutations pressenties 1ls ont souhait la r alisation de ce CEP afin de pouvoir participer activement la co construction avec les acteurs de terrain concern s au plus pr s des besoins de pr conisations en mati re d emploi de gestion des ressources humaines et de formation Les r flexions conduites avec eux sur la base des sc narios d volution ont permis de mettre l accent sur les d fis relever pour que la branche r ussisse son sursaut en France comme dans le monde mais aussi pour faciliter la prise en charge respectueuse et efficace des questions sociales li es l volution qualitative et quantitative des emplois D fi n 1
504. upant une tude r alis e en 2005 par le Cereq identifiant 14 le nombre de doctorants en situation de demandeurs d emploi trois ann es apr s l obtention de leur th se Le Minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche semble toutefois avoir pris la mesure de cette probl matique notamment travers la mise en place progressive d une d marche de professionnalisation des doctorants prenant la forme de s minaires de formation industrielle permettant une sensibilisation accrue au monde de l entreprise Le d veloppement d exp rimentations proposant des missions en entreprises lors de la premi re ann e de th se celles ci n ayant pas forc ment un lien avec le sujet de recherche du doctorant ces pratiques ont vocation se d velopper dans les ann es venir Il convient toutefois de noter que les doctorants apparaissent particuli rement sollicit s par les coles sup rieures La part des ing nieurs docteurs dans les coles de la F d ration Gay Lussac est titre d exemple de 12 15 selon les ann es Les formations des ing nieurs entre compl mentarit et concurrence Du point de vue des employeurs la valeur ajout e d un ing nieur peut reposer sur un profil de g n raliste la mobilit g ographique et intellectuelle ou encore sur une tr s forte expertise technique Le march est large et la s lection se fait sur la capacit construire un projet professionnel et anticip
505. ur e technique trouvent leur application dans l industrie Produits organiques de base 24 16 Issu des produits de la p trochimie vapocraqueurs directement li s l activit du raffinage et tr s souvent int gr s aux raffineries le secteur des produits organiques de base porte sur la fabrication de deux grands groupes de produits Les ol fines aliphatiques thyl ne propyl ne butadi ne et les produits de base aromatiques benz ne tolu ne xyl ne et styr ne La chimie des grands interm diaires CVM m thanol acides divers ester Ces substances ont une grande importance conomique dans la mesure o elles constituent des mati res premi res de tr s nombreuses mati res plastiques ainsi que les l ments de base d un grand nombre de substances et de synth ses chimiques dans plusieurs domaines On assiste galement au d veloppement de proc d s permettant de produire de nouvelles formes de carburants liquides notamment pour les pays d munis de ressources p troli res et dans la perspective de la rar faction de ces derni res Mati res plastiques de base 24 1L Les producteurs de mati re plastique de base produisent le plastique sous forme de granul s poudres liquides r sines mulsions suspensions qui seront ensuite transform s Il existe trois grandes familles de plastiques Les thermoplastiques ces polym res repr sentent 80 du march mondial des plastiques En Fran
506. ur des produits plus respectueux de l environnement ainsi qu en mati re de transparence vis vis de la s curit et de la sant Dans ce sens le minist re de l Industrie a r cemment cr en collaboration avec la Soci t fran aise de chimie SFC le prix Pierre Potier qui vise r compenser les industriels qui d veloppent des innovations au b n fice de l environnement Toutefois hormis les difficult s de recrutement qui affectent la branche il est d licat de d terminer l impact de l image relativement n gative de la chimie sur l conomie du secteur dans la mesure o les consommateurs m connaissent les substances chimiques interm diaires potentiellement dangereuses qui entrent dans la composition des produits qu ils acqui rent 37 Insecticide longtemps consid r comme une solution miracle dans la lutte contre le paludisme en raison de son efficacit dans l radication des moustiques vecteurs de la maladie le DDT se r v le tre un polluant organique persistant IT Donn es et probl matiques RH de la branche INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 43 UNE BRANCHE ESSENTIELLEMENT CONSTITUEE DE PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES L observation des donn es fournies par l Observatoire Prospectif des Industries Chimiques OPIC dont il est fait tat ici concerne trois ann es 1997 2001 et 2005 Ces donn es s inscrivent n cessairement dans une con
507. ur les pyramides des ges ne sont en g n ral pas mutualis es Avant le CEP il n existait pas d informations relatives la repr sentation des principales familles professionnelles dans chaque secteur Le niveau r gional produit galement ses propres donn es qui ne correspondent pas toujours aux donn es nationales sur les diff rentes r partitions par r gion NS Ces diff rentes sources s av rent impossibles agr ger car elles reposent sur des p rim tres diff rents Des outils comme les bilans sociaux qui ne concernent de fa on obligatoire que les entreprises de plus de 300 salari s sont inexploitables car fond s sur des rubriques des indicateurs et des modes d exploitation h t rog nes La vocation de l Observatoire des m tiers des industries chimiques est de piloter au niveau national l ensemble des actions li es la description des m tiers activit s et comp tences et l anticipation de leurs volutions Depuis sa cr ation il a entrepris la consolidation d un certain nombre de chiffres sur la branche la d finition d un p rim tre d observation li la convention collective et la construction de tableaux de bord qui lui permettront de suivre d sormais l volution de la branche Toutefois des incertitudes p sent encore sur la possibilit de r aliser des extractions partielles de ces donn es afin de proc der des analyses sur des champs restreints croisant plusieurs
508. ur qu ils transmettent leur h ritage ou simplement la disparition d une certaine qualit d ex cution La transmission doit tre pens e par la fonction RH et se pr pare tr s en amont des d parts Dans le cas d une industrie soumise des al as la connaissance des comp tences critiques doit tre actualis e en permanence et le niveau de transmission indispensable en volume et qualit pr cis ment d fini pour viter toute rupture dans la cha ne de comp tences Les solutions parfois d j mises en uvre sont rechercher du c t de l entreprise apprenante du tutorat de la capitalisation des savoirs et des savoir faire 14 Largement plus de la moiti des effectifs sont concern s par un d part la retraite d ici 2020 5 Les comp tences critiques sont des comp tences essentielles pour l activit qui port es par un petit nombre d individus risquent de dispara tre cf glossaire en annexe IN REA C N D CPNF dea indnetriac chir Te EP _ Ranport final Mai 2008 09 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEH Rapport final Mai 2008 199 VERS UN SCHEMA DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES SDRH DE LA BRANCHE DES INDUSTRIES CHIMIQUES LES VISIONS A CONCILIER D ind niables divergences d int r ts L h t rog n it de la branche des industries chimiques et l int rieur de celle ci des secteurs composant le p rim tre du CEP se traduit par une cert
509. urs des 5 derni res ann es classement par segment chimie de base parachimie produits chimiques de consommation divers tertiaire chimie ESR Comp tences Comp tences Comp tences Comp tences Comp tences Comp tences Comp tences Comp tences Connaissance Autre manag riales techniques de techniques de recherche et commerciales HSQE en linguistiques du secteur fabrication marketing d veloppement informatique d activi des et bureautique entreprises clientes Source questionnaire 2007 aupr s de l ensemble des entreprises relevant du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Lecture 14 6 des entreprises de la chimie de base ont prioritairement fait porter leur effort de formation sur le d veloppement des comp tences manag riales Les domaines de comp tences que l on pourrait qualifier d incontournables tous types de segments confondus correspondent aux comp tences informatiques et bureautiques aux comp tences linguistiques la connaissance du secteur d activit des entreprises clientes et aux comp tences manag riales Des domaines de comp tences li s aux techniques de fabrication aux questions HSQE sont jug s prioritaires dans les entreprises de la chimie de base et de la parachimie o la production repr sente une part plus cons quente de l activit l inverse le segment des produits chimiques de consommation se caract rise par une importance sup rieure accord e au
510. urs susceptibles d impacter les d cisions des groupes et des entreprises en mati re d activit en France et donc d emploi Cette multiplicit est aggrav e par le fait que les m mes variables jouent de fa on diff rente sur l emploi des divers secteurs Certaines variables impactant un secteur peuvent ne pas du tout concerner un autre secteur ce qui rend la construction d indices et d hypoth ses communes tr s complexe et peu op ratoire Outre la multiplicit de ces facteurs et la vari t de leurs impacts il importe galement de souligner la difficult inh rente leur traduction quantitative sur les niveaux d effectifs En effet il s av re d licat de chiffrer l impact sur les effectifs de certains facteurs comme par exemple le prix de l nergie ou des mati res premi res sauf recourir des indices de mod lisation estimatifs et l exactitude n cessairement relative Enfin les donn es statistiques disponibles servant de base aux calculs h t rog nes renforcent encore les incertitudes pesant sur les projections Toutes les estimations chiffr es qui illustrent les trois sc narios retenus dans cette analyse prospective sont donc recevoir avec la plus grande prudence Elles n entachent pas toutefois la port e de l analyse elle m me ni les tendances globales et mises en garde qu elle permet de d gager 7 Projection strictement math matique fond e sur les fluctuations et tenda
511. us 0 50 fonctionnement des CFA et le co t des observatoires La contribution est vers e un OPCA Organisme Paritaire Collecteur Agr Cong Individuel de Formation CIF 0 20 Versement un FONGECIF cas g n ral ou un OPCA de branche agr CIF cas particulier TOTAL 1 6 Source Minist re du travail des relations sociales et de la solidarit donn es valables en avril 2008 INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 285 ANNEXE 5 QUELQUES DONNEES ISSUES DU QUESTIONNAIRE LES EVOLUTIONS ENVISAGEES PAR LES ENTREPRISES PRINCIPALES EVOLUTIONS PREVISIONNELLES HORIZON 5 ANS VUES PAR LES ENTREPRISES Interrog s 603 R pondants 555 R ponses 1808 Pourcentages calcul s sur la base des r pondants Globalement D localisation de tout ou partie de l activit dans un autre pays Abandon d activit s repositionnement r organisation portefeuille Externalisation de certaines fonctions Recentrage sur le m tier strat gique externalisation fonction support R int gration de certaines activit s ant rieurement externalis es Investissement en capacit de production Abandon de produits Investissement dans de nouveaux produits Abandon de capacit s de production Inscription dans un p le de comp titivit D veloppement de services au client au sein de votre entreprise Regroupement avec d autres entreprises r alisant les m mes activit s
512. ut t que par une d localisation de ces tests dans des pays la r glementation plus souple dans ce domaine Les cons quences pour les PME et TPE relevant de secteurs fortement impact s sont beaucoup plus pr occupantes notamment cause de la m connaissance de REACH de la part de certaines entreprises et de l impr paration sa mise en uvre Les questions du rythme de la mise en uvre de l incitation au regroupement et ou la mise en r seau et de l accompagnement s av reront d terminantes pour la survie de nombre de PME et la sauvegarde des emplois Concernant la protection de l environnement l enjeu majeur l horizon 2020 repose aux yeux des industriels de la chimie sur la r vision du syst me communautaire d change de quotas d mission ce titre les mesures contenues dans la proposition de la Commission 7 C est ce que disent les experts et les grands industriels Le choc passe beaucoup plus mal voire n est pas encore per u dans toutes ses implications pour un grand nombre de plus petites structures 88 Les cotations des experts sur les items relatifs cette question sont tr s dispers es ce qui donne une moyenne rendant le risque peu tangible mais sur la base d opinions contradictoires europ enne en date du 23 janvier 2008 et visant r former le syst me d allocation des quotas d mission des Gaz effet de serre GES pourraient avoir un impact direct pour l e
513. utenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en uvre des actions n cessaires Communiquer et informer sur les industries chimiques et leurs m tiers pour favoriser l attractivit de la branche Communiquer pour permettre aux personnes de se rep rer et s orienter dans l offre de formation pour informer sur les perspectives d volution professionnelle et optimiser le recrutement et la mobilit Professionnaliser la fonction RH sur ses principales activit s Se doter d outils et de syst mes d information d di s la GRH Axe 5 pr parer les profils de demain Refl ter dans les cursus les besoins en comp tences nouvelles strat giques ou critiques M3 D veloppement des comp tences assurer au secteur des industries chimiques par tous les moyens ad quats le maintien ou l acquisition des comp tences n cessaires son volution comp tences nouvelles strat giques ou critiques M 10 Fonction RH Int grer les contenus n cessaires l volution des comp tences dans les cursus de formation initiale et continue Professionnaliser la fonction RH notamment sur l analyse des besoins et le choix de modalit s de d veloppement des comp tences Axe 6 renforcer la coh rence des syst mes de formation et de validation des acquis D velopper une vision syst mique de la formation M 4 Syst me de formation adapter l ing nierie des dispo
514. utenir et renforcer les pratiques de la fonction RH pour faciliter la mise en uvre des mesures n cessaires Axe 3 mieux s curiser les parcours professionnels Permettre aux personnes d envisager sereinement leurs mobilit s et leur carri re et faciliter le bon d roulement des plans de sauvegarde de l emploi par le partage de m thodes d outils et d exp riences CONSTATS Des salari s particuli rement expos s La s curisation des parcours professionnels constitue un sujet obligatoire dans tous les secteurs d activit compte tenu de l volution du travail en g n ral La branche des industries chimiques est d autant plus concern e que de nombreux PSE ont t v cus r cemment et que certains de ses secteurs sont r put s fragiles De plus les d cisions de d localisation dict es par des strat gies supranationales laissent parfois peu de possibilit pour une information pr alable suffisante et une transition facile INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 213 OBJECTIFS D EVOLUTION D velopper des pratiques collectives et individuelles de pr vention et d accompagnement pour s curiser les parcours professionnels conform ment la loi du 4 mai 2004 et l accord sur la modernisation du travail du 11 janvier 2008 qui fera l objet d une transcription l gislative SOLUTIONS A EXPLORER Quel que soit le niveau de stabilit apparente ou r el
515. ution des missions de six gaz effet de serre Une baisse moyenne de 5 2 est attendue d ici 2012 au regard des missions produites en 1990 Source Responsable Care performances 2006 document de communication r alis par l UIC Proposition de la Commission Europ enne visant la r vision de la directive 2003 87 CE du Parlement europ en et du Conseil du 13 octobre 2003 tablissant un syst me d change de quotas d mission de gaz effet de serre dans la Communaut europ enne Rapport sur l Avenir de l industrie chimique l horizon 2015 Groupe d analyse strat gique commission pr sid e par Daniel Garrigue mai 2005 repr sentent une part significative de la valeur ajout e et sont bien plus importantes que dans la plupart des secteurs industriels REACH OU LA REFONTE GLOBALE DE LA LEGISLATION EUROPEENNE EN MATIERE DE SECURITE DES PRODUITS Une r glementation europ enne qui p nalisait jusqu alors l innovation La r glementation europ enne en mati re de produits chimiques s impose aux politiques nationales Les premiers textes europ ens sont apparus au milieu des ann es 1970 et se sont d velopp s au cours de quatre phases se chevauchant Au cours des ann es 70 un cadre ad hoc a t cr restreignant la commercialisation et l utilisation de tout produit chimique dont la dangerosit tait tablie La seconde phase entam e au d but des ann es 80 est peut tre la plus imp
516. utomatisation de certaines t ches au sein des unit s de production appara t galement comment un facteur d accroissement du niveau de productivit individuelle attendue Certains syndicats de salari s mettent galement en avant le renforcement du niveau d exigence vis vis du personnel d encadrement perceptible selon eux travers les facteurs suivants le sentiment d volution de leur fonction travers le passage d une logique d encadrement des activit s de production une logique de cost killers l instauration d un nouveau mode de management du personnel d encadrement pouvant prendre la forme d une concurrence interne accrue une politique de mobilit fonctionnelle qui se substitue la mobilit promotionnelle ce qui g n re une baisse importante de motivation chez les cadres un manque de continuit dans les politiques mettre en uvre notamment d au taux de turn over des cadres dirigeants de un quatre ans en moyenne DES SALAIRES PLUTOT FAVORABLES PAR RAPPORT A LA MOYENNE DES AUTRES INDUSTRIES Les salaires pratiqu s L enqu te sur les salaires moyens r alis e par l UIC en 2007 fait appara tre les r sultats suivants Les salaires moyens dans les industries chimiques enqu te r mun ration 2007 r alis e par l UIC alaire annuel brut gt er S R mun ration totale Salaire de base moyen k moyenne incluant mensuel brut moy
517. utres segments Les facteurs d volution Probl matiques conomiques et emploi formation entre 2002 et 2007 Facteurs d volution ayant impact les entreprises Produits chimiques de Global Rapport consommation au global L augmentation des co ts des mati res premi res et 82 3 82 5 nergie La baisse des investissements dans la R amp D et 5 1 114 i l innovation L informatisation et l automatisation des outils 43 34 5 L accroissement de la concurrence 31 6 55 7 La baisse de la demande de secteurs clients 13 9 35 6 La d localisation l arr t de production de structures de 63 18 7 f secteurs amont aval Un rachat par un fonds d investissement 6 3 4 2 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Evolutions v cues Des restructurations 24 1 28 6 Des externalisations de certaines fonctions 22 1 15 8 Des d localisations 2 6 3 1 Des plans de sauvegarde de l emploi 13 0 14 0 Une r duction des effectifs 260 36 Une stabilit des effectifs 51 9 45 7 Une augmentation des effectifs 16 9 13 0 Source questionnaire 2007 aupr s des entreprises du champ du CEP 603 entreprises r pondantes Comme pour l ensemble des entreprises les facteurs qui affectent le plus fortement le segment des produits chimiques de consommation sont la hauss
518. ux s accommode mal des fronti res g ographiques et politiques du territoire France Face ces difficult s deux d marches non contradictoires peuvent tre tent es 1 Consid rer les syst mes de valeur composant la branche des industries chimiques de fa on s par e en s attachant leur coh rence interne et en tenant compte de leurs divergences fondamentales qui appellent des strat gies diff renci es Cette d marche pourrait tre la plus op rationnelle dans la mesure o elle s appuie sur des syst mes qui fonctionnent concr tement et incluent des secteurs d activit dont les perspectives sont interd pendantes Encore faut il s entendre sur la notion de syst me de valeur Dans les discours d experts se c toient les notions proches mais non synonymes de syst me de valeur ensemble syst mique organis autour d activit s compl mentaires et d int r ts socio conomiques interd pendants le syst me de valeur incluant les sous ensembles produits tout au long des processus de transformation de la mati re premi re englobe de fait plusieurs fili res aval fili re employ e de fa on polys mique pour les uns apparemment comme synonyme de syst me de valeur pour les autres plut t dans le sens de fili re conomique de l amont d un produit vers une utilisation aval cha ne de valeur avec pour les tenants de cette derni re appellation une dimension plus large que celle de
519. vante commune au monde du travail aujourd hui adapter leurs salari s aux volutions de l activit plus fr quentes et plus rapides dans un contexte de concurrence mondiale pour la plupart des secteurs de la branche en d veloppant temps les comp tences tout en ma trisant la d pense de formation budget consacr r partition quitable respect des trois finalit s du plan de formation Pour les PME s ajoutent les contraintes de temps et de disponibilit des forces de production Les m thodes p dagogiques utilis es pour la formation dans les industries chimiques sont encore assez traditionnelles mais c est vrai pour la France en g n ral Ainsi la e formation repr sente t elle seulement 5 de l offre p dagogique soit beaucoup moins que dans d autres pays INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 220 d velopp s La branche des industries chimiques a encore moins que d autres la culture de cette pratique p dagogique notamment parce qu elle manque de CQP qui ont un effet de levier pour le d veloppement de cette modalit p dagogique Pourtant elle pourrait double titre b n ficier d un d veloppement de ce mode d apprentissage par son grand nombre de PME et TPE dont les contraintes de production s accommodent mal de d parts en formation trop fr quents ou de formations en pr sentiel trop longues par la nature de certaines formati
520. ve sur la d finition de p rim tres d observation pertinents restreints ou recompos s sous r serve de disposer de donn es cat gorielles fiables en valuant l int r t de l usage statistique des codes NAF en tenant compte des opportunit s d exploitation de donn es communes entre les secteurs de la branche gestion des emplois communs avec les branches connexes gestion des profils communs les instituts statistiques gestion institutionnelle Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination OPIC Participation branche professionnelle chimie et industries connexes industries du p trole pharmaceutiques agro alimentaires OPCA de branche Etudier les modalit s de partage des donn es et de communication sur les outils laboration mode d usage int r t pour les entreprises et les salari s en veillant la mutualisation tous les niveaux par exemple mise en ligne sur le site de OPIC des partenaires sociaux mais aussi de l ensemble de leurs partenaires r gionaux et l adaptation chaque type d utilisateur final d clinaison selon l int r t direct de l outil Impulsion branche professionnelle f d rations patronales et syndicats de salari s Coordination OPIC Participation repr sentants de la Branche et de l tat en r gion 168 GPEEC Gestion Pr visionnelle des Effectifs des Emplois et de
521. vestissements et aux orientations des industries responsable selon eux de lourdes pertes d emplois qui auraient d tre vit es UNE BASE COMMUNE NEANMOINS SURTOUT EN TERMES DE GPEC ET DE FORMATION La premi re tendance s est av r e plus soutenue dans le cadre du pilotage de l tude comme des consultations d experts et rel ve d une analyse de la situation int grant les probabilit s de survenance de fa on plus r aliste Elle conduit refl ter dans les pr conisations la volont de mettre en uvre le sc nario de sursaut La seconde remet plus radicalement en cause les orientations prises par les industries chimiques En mati re de GPEC de GRH ou de formation toutefois ces deux tendances laissent la place des analyses et des buts communs qui sont syst matiquement exploit s dans le SDRH propos La convergence sur trois constats traduire dans les mesures pour l emploi et la formation Malgr les diff rences d int r ts de perceptions de l avenir et de positions sur les options privil gier la convergence s tablit autour de trois constats dont la prise en compte devrait permettre de relever les d fis RH qui se posent la branche Les deux premiers correspondent des tendances d j affirm es dans la soci t fran aise et qui se sont impos es depuis plusieurs ann es comme des axes de r flexion et de n gociation le troisi me pose une question classique de gesti
522. vrait faire merger la chimie d un carbone renouvelable L objectif sera donc terme d int grer des mati res premi res qui l heure actuelle n existent pas Dans ce contexte international b tir une strat gie fran aise concert e de R amp D rel ve de la gageure QUELQUES PISTES POTENTIELLES D INNOVATION Afin d illustrer concr tement les possibilit s et contraintes de la R amp D l horizon 2020 on peut dresser un tableau succinct des pistes potentielles d innovation assorties de leurs points forts et points faibles Le transport d hydrog ne par ammoniac Parmi les technologies d avenir on peut citer le transport d hydrog ne par ammoniac sous forme de pastilles solides moins dangereuses stocker et transporter que l ammoniac liquide Or l usage de l hydrog ne combustible propre comme source d nergie peut s av rer int ressant par exemple dans le d veloppement de la pile combustible Ces pastilles contiennent plus de 9 d hydrog ne en poids et l hydrog ne est facilement r cup rable partir des pastilles proc d r versible Cette m thode de stockage poss de plusieurs points forts elle a t v rifi e exp rimentalement sur une chelle de 100g 1kg de mat riau elle permet de stocker de l hydrog ne une forte densit elle est r versible elle est rapide elle est facile et sans danger manipuler dans les conditions atmosph riques
523. x domaines de comp tence du marketing ou des techniques de vente domaines qui constituent des l ments cl s pour les entreprises de ce segment soumises la n cessit d identifier et de d velopper de nouveaux march s INTERFACE DGEFP CPNE des industries chimiques CEP Rapport final Mai 2008 87 D un point de vue global on constate ainsi un lien entre le volume de repr sentation d une famille professionnelle au sein d un segment et les champs de formation qui constituent son c ur de m tier titre d exemple le d veloppement des techniques de fabrication est cons quent dans les entreprises de la chimie de base les comp tences commerciales tant quant elles privil gi es dans les segments tertiaire et produits chimiques de consommation Cet l ment invite prendre en compte l id e mise plusieurs reprises dans le cadre des ateliers r gionaux selon laquelle la formation constituerait surtout un levier mobilis pour permettre une adaptation l emploi des salari s partie 1 du plan de formation et non pas un instrument de d veloppement des comp tences sur le plus long terme partie 2 du plan de formation Domaines de comp tences prioritaires pour les entreprises au cours des 5 derni res ann es classement par taille De1 9 De 10 49 De 50 99 De 100 249 250 et plus 67 5 70 0 z 0 09 2 cos Comp tences Comp tences Co Comp tences Comp ten
524. yndicats des Halog n s et D riv s SICOS Syndicat de l Industrie Chimique Organique de Synth se et de la biochimie UIPP Union des Industries de la Protection des Plantes UNEDIC Union Nationale pour l Emploi dans l Industrie et le Commerce UNIFA Union des Industries de la Fertilisation UIC Union des Industries Chimiques USIPA Union des Syndicats des Industries des Produits Amylac s et de leurs d riv s

Contrat d`études prospectives des industries chimiques

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