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RM2013-150P _annexes_ - Direction générale de la modernisation

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1. Organismes de formations AFP A Autres organismes d h bergement H bergement j Service Public de l emploi l Aide financi re Autres organismes _ d accompagnement _ R alisation mat rielle Restauration N Garde d enfants R gions PR CU UIE Se Transports L D partements __ Agglom rations Source IGAS 217 Les trois grands r seaux d accompagnement des demandeurs d emploi P le emploi et ses deux cotraitants les Missions locales et le r seau des Cap emploi sont positionn s pour aider la recherche d une formation adapt e aux besoins du demandeur d emploi ainsi que selon les territoires et les formations sa validation par un acte de prescription Cet accompagnement s tend aussi une aide la mise en place mat rielle des conditions ad quates au suivi de la formation gr ce au montage de la r mun ration et des aides annexes 218 Pour proposer des formations correspondant au projet professionnel des demandeurs d emploi les conseillers des trois r seaux recourent l offre collective conventionn e des R gions Les co ts p dagogiques de ces formations sont pris en charge par les Conseils r gionaux P le emploi propose galement une offre collective Actions de formation conventionn e dont la prise en charge des co ts p dagogiques est conditionn e par l acte de prescription d un cotraitant du Projet personnel d acc s l
2. gt C est tr s compliqu c est presque d conseiller gt C est plus compliqu que pr vu avant les caisses taient pleines il y avait moins de demandes Des interlocuteurs dont les r les ne sont pas totalement discern s gt AFPA GRETA gt P le emploi Mission Locale gt IFOCOP Organismes de formation Centres de formation C engagement personnel La formation professionnelle est per ue diff remment selon les b n fices recherch s gt Des objectifs qui se diff rencient selon les probl matiques besoins des personnes gt Etun objectif commun acc der l emploi salari ou cr er son activit gt Se professionnaliser gt Dipl me Qualification gt Emploi Se former pour aboutir la s curit de l emploi gt Apprendre un nouveau m tier gt Se reconvertir gt Projet professionnel gt Concr tiser gt Une opportunit Un engagement personnel marqu avant et apr s la formation qui pour certains est associ des craintes notamment sur les perspectives de retour l emploi gt Un challenge une nouvelle exp rience gt Un investissement personnel La volont gt Passer un examen Retourner l cole gt Etre en groupe gt A
3. Toutefois cette derni re ne peut tre inf rieure 19 82 par jour 7 En revanche une participation au financement des retraites compl mentaires est pr lev e sur le montant brut de l ARFF Sur le FPSPP voir le paragraphe 1 2 infra Les formations concern es sont celles conduisant une qualification e reconnue par un dipl me ou un titre finalit professionnelle enregistr s au RNCP e ou reconnue dans les classifications d une convention collective nationale de branche e ou figurant sur une liste tablie par la commission paritaire nationale de l emploi d une branche professionnelle 10 La liste des m tiers en tension est tablie par le pr fet de r gion sur proposition de P le emploi apr s consultation du CRE Exemples de m tiers en tension h tellerie restauration BTP services la personne param dical 18 19 20 21 10 IGAS RAPPORT N RM2013 150P La r mun ration du demandeur d emploi d pend de sa situation personnelle et de la dur e de la formation Le bar me de la RFPE est quasi identique celui de la r mun ration publique de stage vers e par les Conseils r gionaux 1 1 2 2 Les demandeurs d emploi en stages agr s par l tat ou la R gion Pour effectuer un stage dans le cadre du r gime public les int ress s doivent tre inscrits comme demandeurs d emploi aupr s de P le emploi Ces stages permettent aux demandeurs d emploi ne rempliss
4. 196 197 198 199 64 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 1 2 Pour tudier les parcours d acc s la formation la mission a reconstruit la carte mentale des demandeurs d emploi A la diff rence de la formation initiale l acc s d un demandeur d emploi une formation continue est un processus qui requiert l intervention de nombreux organismes aux attributions particuli res et aux prestations diff renci es partageant les m mes objectifs d information d orientation et d accompagnement Par ailleurs la diversit des finalit s de la formation continue pr qualifiante ou qualifiante vis e op rationnelle pour acc der un emploi pr cis ou de longue dur e dans le but d une reconversion professionnelle d termine en grande partie les types de parcours individuels La qualit de l accompagnement pour laborer son projet professionnel et de formation en modifie le contour et la dur e du projet Elle en d termine les chances de succ s ou les raisons d chec dans la r alisation du projet Pour analyser les diff rentes tapes du parcours d acc s la formation et d examiner le r le des acteurs susceptibles d y intervenir la mission s est dot e d une m thode d analyse qualitative des situations individuelles des demandeurs emploi La carte mentale ou carte cognitive carte heuristique est un sch ma calqu sur le fonctionnement mental de la personne qui
5. 212 Les organismes de formation dans le cadre de la commande publique de formation les financeurs publics et en particulier les R gions financent des actions ayant pour objectifs l insertion l acquisition des savoirs de base et l laboration d un projet professionnel Tr s majoritairement destination des jeunes ces actions assur es par des organismes de formation retenus permettent d laborer un projet de formation et le cas ch ant de s y pr parer par des prestations de bilan pr vues dans le cadre des march s publics 213 Les organismes accompagnant la Validation des acquis de l exp rience VAE en conseillant les salari s et les demandeurs d emploi dans l laboration de leur d marche de certification ceux ci sont aussi m me de formaliser avec la personne un besoin de formation compl mentaire 214 Le sch ma ci dessous permet d identifier outre les r seaux du SPE les autres acteurs concourant l laboration du projet de formation 82 Voir Annexe 6 L acc s la formation des demandeurs d emploi accompagn s par le r seau des Cap emploi 3 Fonds de Gestion des Cong s Individuels de Formation Voir Annexe 5 68 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Sch ma 8 Principaux acteurs concourant l laboration du projet de formation Missions locales Service public de l Emploi P le emploi Cap emploi g Maisons de l emploi et de la formation selon les terri
6. formation ch meur et formation ch mage sur le moteur de recherche Google Google formation chomeur Web Images Maps Shopping More Search tools About 3 570 000 results 0 14 seconds Ads related to formation chomeur Formation Formations Distance com wera formations distance com Formations 10 coles 20 fib res 100 formations Trouvez la v tre Formation Adulte casat com wew cgsat com formation adulte Formation Informatique gratuite pour les demandeurs d emploi Je suis au ch mage quelle formation ai je droit Economie lci tf1 fr Economie Social Translate this page 15 hours ago L acc s la formation professionnelle est un droit Toutes les personnes actives peuvent en b n ficier ch meurs compris Plan de formation Chomeur et demandeur d emploi Plan de www fongecif df fr formation le plan de forma Translate this page Fongecif IDF mime our e a salari s pour faire face aux volutions technologiques organisationnelles ou Le palmar s des formations qui m nent le plus au ch mage wwa challenges fr Emploi Translate this page Jun 25 2012 A quelques jours des r sultats du bac le site d emploi qapa fr a dress un classement des tudes apr s lesquelles il est le plus difficile Ch mage obtenir une formation r mun r e Articles Ch mage wwra dossierfamilial com Emploi Ch mage Translate this page Feb 7 2013 Une bo
7. Primo demandeur d oe g de 26 ans et 401 09 Source D cret n 88 368 du 15 avril 1988 modifi par le d cret n 2002 1551 du 23 d cembre 2002 22 noter que les travailleurs handicap s indemnis s en ARE qui suivent une formation ont un droit d option entre le r gime conventionnel et le r gime public de r mun ration des stagiaires si le financeur de l action de formation agr e le stage au titre de la r mun ration la majorit des stages R gion sont agr s au titre de la r mun ration Dans ce cas ils retrouvent l int gralit de leurs droits ARE l issue de la formation De m me si le financeur des co ts p dagogiques est P le emploi le stagiaire dispose d un droit d option entre l AREF et la RFPE IGAS RAPPORT N RM2013 150P Demandeur d emploi non Indemnis ou b n ficiaire de l ASS ou de PATA R mun ration Formation P le emploi RFPE vers e par P le emploi pendant toute la dur e de la formation Si intensit horaire hebdo lt 30H r mun ration au prorata du temps de pr sence La RFPE est d un montant identique celui pr vu la 6e partie livre 3e titre 4 du code du travail vers e pendant toute la dur e de la formation Par l ASP pour les DE non indemnis s et les travailleurs handicap s Par P le emploi pour les DE b n ficiaires de l ASS ou de PATA Montan
8. emploi 1 1 1 1 Le site pr sente les diff rents dispositifs existants La pr sentation de chaque bloc est efficace cf ci dessous rubriques qui quoi comment Cependant l entr e par dispositifs plut t que par cat gorisation des besoins des individus ne facilite pas la navigation et donc pas l accompagnement du demandeur dans sa d marche vers la formation 456 Les dispositifs pr sent s sont clairement ceux auxquels l Etat apporte une contribution L action des R gions et de P le emploi en mati re de formation de r mun ration en cours de formation et de prise en charge d ventuelles d penses annexes ne sont pas mentionn es Ce site Internet ne saurait donc pas dans son tat actuel apporter une information exhaustive aux demandeurs d emploi d sireux de s informer 457 Graphique 12 Page Internet du minist re du Travail consacr e la formation professionnelle des demandeurs d emploi emploI goUv ir Libers dans Fraterain me Le portail des politiques publiques de l emploi et de la formation professionnelle Accueil Les acteurs Les profils f Les th matiques Les ressources N f EEE in 1 Accueil gt Les grandes th matiques du portail gt Formation professionnelle Formation professionnelle des demandeurs d emploi Vous tes Cr ateur d activit La formation professionnelle tout au long de la vie vise faciliter les volutions pr
9. 44 45 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 17 Le FPSPP doit recevoir selon la loi un pr l vement sur l ensemble des sommes dues au titre de l obligation l gale de formation dont le taux est fix annuellement entre 5 et 13 alors que le FUP ne recevait que 5 10 des seuls fonds appel s au titre de la professionnalisation Les 13 valeur en vigueur en 2013 s appliquent l ensemble de l obligation de financement Ils ne sont pas cens s tre une cotisation suppl mentaire mais un pr l vement sur les sommes d j collect es Comme les sommes vers es pour la professionnalisation et le Cif transitent n cessairement par un Opca ou un OPACIF ce sont ces derniers qui reversent directement au FPSPP En revanche les sommes vers es pour le plan de formation 0 9 n tant pas n cessairement mutualis es via un Opca le versement au b n fice du FPSPP doit figurer dans la d claration 24 83 sur la participation des employeurs d au moins 10 salari s au d veloppement de la formation professionnelle continue 1 2 1 Les contributions formation Les contributions formation sont une participation au financement de la formation professionnelle vers e par les entreprises aux OPCA dont elles d pendent Le taux de ces contributions varie selon l effectif et est appliqu la masse salariale brute de l entreprise Le calcul de la participation se fait en appliquant le taux correspondant l effecti
10. La perception des d lais varie selon les caract ristiques du demandeur d emploi le type d accompagnement et de formations propos s un demandeur d emploi jeune ou peu qualifi ayant b n fici d un accompagnement vers l offre collective conventionn e de P le emploi ou des R gions aura l impression d avoir b n fici d un acc s la formation d autant plus rapide La mission a aussi valu qu en moyenne le temps consacr aux projets de formation par les conseillers permettait d informer les personnes lorsque ce besoin apparaissait clairement la fois aux personnes et au conseiller Dans les autres cas le temps consacr l entretien par le conseiller polyvalent ne permet pas de remettre plat un projet de formation lorsque celui ci n est pas encore abouti Les plus autonomes des personnes interrog es dans le cadre des Focus Groupes sont g n ralement satisfaites de l action de leur conseiller lorsque celui ci a pu leur proposer temps un stage margeant l offre conventionn e La mission a aussi constat que lorsque le projet personnel tait clairement tabli et que l offre tait disponible pour le conseiller le service rendu la fois en termes d information sur les droits r mun ration et aide annexes et de construction du parcours passage par une valuation en milieu de travail et s lection d un mode de formation adapt tait satisfaisant pour les usagers L Etude Mens
11. la DGEFP estime que chaque ann e pr s de 300 000 offres d emploi ne sont pas pourvues du fait d un manque de candidats P le emploi parvient quant lui avec un mode de collecte diff rent une estimation relativement moindre de 116 000 offres non pourvues Quoiqu il en soit ces deux approximations tendent montrer que le ph nom ne est en fait relativement r siduel si on le rapporte au nombre annuel de recrutements cf ci dessous Ce constat fait de fa on r currente par les acteurs conomiques et politiques illustre la pr gnance de l approche ad quationniste des diff rents acteurs qui interviennent sur les probl matiques li es au ch mage En effet l inad quation entre les comp tences des demandeurs d emploi et les qualifications attendues par les entreprises est le principal levier conceptuel mobilis pour justifier le recours la formation des demandeurs d emploi Sans nier l effet dommageable sur l conomie de ces 300 000 emplois non pourvus trois donn es statistiques permettent cependant de prendre la pleine mesure de l enjeu au regard de l objectif de formation des ch meurs pour pourvoir ces offres Il y a chaque ann e pr s de 23 millions de recrutements Les offres d emploi non pourvues du fait d un manque de candidats ne repr sentent donc qu un peu plus de 1 des offres pourvues ce qui conduit les assimiler principalement des ph nom nes frictionnels inconto
12. mais donne des indications pertinentes aux demandeurs d emploi recommandation de faire pr alablement un bilan de comp tences lien vers le moteur de recherche d offre de formations InterCarif recommandation de solliciter un conseiller P le Emploi pour valider son projet de formation lien vers le site P le Emploi Bon r f rencement des sites de journaux ex Challenges Le Figaro Slate Le Monde Ces sites apportent peu d informations directement utilisables par le demandeur d emploi dans sa recherche d une offre de formation ad quate l exemple le plus caract ristique tant celui de Challenges Le palmar s des formations qui m nent le plus au ch mage La page du quotidien Dossierfamilial com apporte quant elle des informations vari es ainsi que des liens pertinents P le emploi InterCarif Centre Inffo et Orientation pour tous Des sites d organismes de formation priv s prestataires ex pourseformer fr kaliform fr Les deux sites publics les mieux r f renc s sont ceux du minist re du Travail et de l Emploi ainsi que celui de vosdroits service public fr On peut cependant s interroger sur la pertinence de l orientation des usagers les pages r f renc es offrant une vue souvent tr s pr cise d un dispositif ex ARE ou r mun ration pendant la formation plut t qu un accompagnement du demandeur d emploi dans sa d marche de recherche 466 Cette recherche alternative conduit
13. Libert Egalit Fraternit Inspection g n rale des affaires sociales RM2013 150P Evaluation partenariale de la politique de formation professionnelle des demandeurs d emploi Modernisation de l Action Publique tabli par Paulo GEMELGO Anousheh KARVAR et Bruno VINCENT Membres de l Inspection g n rale des affaires sociales Adrien BREGER stagiaire Ao t 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 Sommaire ANNEXE 1 LES FLUX FINANCIERS SUR LE TERRITOIRE eeoessseccsscesosecesssecessseccsseesoe 5 ANNEXE 2 LES LIMITES DE L APPROCHE ADEQUATIONNISTE APPLIQUEE A LA RELATION FORMATION EMPLOI DES DEMANDEURS D EMPLOI ss ssesssseseee 35 ANNEXE 3 LE PARCOURS INDIVIDUEL DU DEMANDEUR D EMPLOI EXPRESSION DES BESOINS ET REPONSES INSTITUTIONNELLES se seeesssesscssssesoee 61 ANNEXE 4 REALISATION DE FOCUS GROUPES DE DEMANDEURS D EMPLOI ET DE CONSEILLERS SUR LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI see 91 ANNEXE 5 LE PARCOURS D ACCES A LA FORMATION DES JEUNES SUIVIS PAR LES MISSIONS LOCALES csissssctisscresissssoscoisssssosoisoococsssososso choos soboro esneuesoseennteneseesenebeets et soss sosse 137 ANNEXE 6 L ACCES A LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI ACCOMPAGNES PAR LE RESEAU CAP EMPLOI eeeoosscesosecessecccsscecosccecseccessseccsscesosee 151 ANNEXE 7 LA RECHERCHE EN LIGNE D INFORMATION SUR LA FORMATION PAR LES DEMANDEURS D EMPLOIL1 eeeesssecssscecsescessseccssceccsscesosccessseccs
14. Unedic Agefiph correspondent des d penses de l Agefiph seule 80 Sur les 6 6 Mds de d pense de formation professionnelle continue des politiques publiques recens es par le CNFPTLV 3 6 Mds b n ficient aux demandeurs d emploi Les financements sont apport s par les Conseils r gionaux 44 le minist re de l Emploi 15 P le emploi 10 et l Association de gestion du fonds pour l insertion des personnes handicap es Agefiph et lP Un dic 31 P le emploi tant financ en partie par l Etat et par l Un dic le CNFPTLV d cide de distinguer les trois acteurs et rattache la r mun ration vers e au titre de l assurance ch mage aux d penses de l Un dic 81 A l exception de l Un dic qui n intervient que pour les r mun rations tous les acteurs participent l achat de formation la r mun ration et la prise en charge d une partie des frais annexes aides la mobilit Les R gions financent trois quarts 73 des co ts p dagogiques totaux 1 4 Mds et les partenaires sociaux hors P le emploi prennent en charge la moiti 51 de l ensemble des r mun rations 2 1 Mds P le emploi quant lui prend en charge 17 des co ts p dagogiques et 3 des r mun rations 82 Une des caract ristiques de la d pense de formation professionnelle des demandeurs d emploi est que cette d pense est majoritairement consacr e leur r mun ration 57 Les frais ann
15. acteurs La contrepartie du gain de stabilit apport e aux op rateurs est le contr le accru que peuvent et que doivent exercer les pouvoirs publics sur la mise en uvre des missions de service public tant au plan de la qualit qu au plan financier exigence de mandatement et de contr le de surcompensation Pour que les avantages soient partag s il faut que chacun apporte ce qui fonde le mieux sa l gitimit la vision politique et sa traduction organisationnelle pour les pouvoirs publics et son expertise technique et sociale pour l op rateur 2 2 3 1 Les compensations de service public qui ne constituent pas des aides d Etat peuvent intervenir hors march s publics L arr t Altmark pr voit que certaines compensations de service public ne sont pas constitutives d aides d Etat Elles ne visent en effet dans un tel cas qu offrir une contrepartie valu e de mani re objective aux charges suppl mentaires induites par les obligations de service public inh rentes la mission confi e par l autorit publique l op rateur et ne constitue pas une aide La principale difficult d application de cette jurisprudence consiste pour l application du 4 crit re dans la d termination de la notion de proc dure de march public et de moindre co t et celle de l entreprise moyenne bien g r e La r f rence une proc dure de march public doit tre comprise comme une notion large in
16. apporter une v ritable expertise aux demandeurs d emploi dans la conduite de leur parcours de formation tant t faute de temps tant t faute d expertise suffisante l4 M Ferracci Etude relative l valuation des dispositifs de formation professionnelle des demandeurs d emploi et des salari s version pr liminaire du 17 05 2013 115 Id 86 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 5 5 4 A contrario les conseillers de Mission locale et de Cap emploi disposent d une plus grande latitude pour accompagner un projet de formation 287 Avec des guichets bien identifi s et des dispositifs plus norm s pour des publics sp cifiques jeunes de moins de 25 ans pour les Missions locales travailleurs handicap s pour les Cap emploi ces deux r seaux du Service public de l emploi int grent pleinement la question du projet professionnel et de formation dans leur offre d accompagnement Dans les Missions locales la caract ristique majoritaire des jeunes peu qualifi s favorise l orientation vers la formation le placement ne pouvant intervenir que dans un second temps Dans les Cap emploi des circuits distincts pour le placement et pour l accompagnement en formation des travailleurs handicap s clarifient les actes m tiers aff rents 6 L ORIENTATION DES DEMANDEURS D EMPLOI SE REMET PROGRESSIVEMENT DE LA REORGANISATION DE POLE EMPLOI ET DE L AFPA 6 1 Une nouvelle offre de services en orientation professionnelle se
17. identifier la tr s faible visibilit des sites publics ainsi qu une pr sentation tr s majoritairement tourn e vers les dispositifs existants logique de dispositifs et institutionnelle plut t que vers les besoins des demandeurs d emploi en tentant d appr hender les questions qu ils se posent 467 Elle illustre par ailleurs l absence de strat gie des acteurs publics quant leur visibilit et leur r f rencement sur Internet et d note en cela un manque de volontarisme de leur part pour se mettre v ritablement dans la position des personnes qui sont pourtant les b n ficiaires finaux de leur action 2 POLE EMPLOL FR UNE VALORISATION TRES LIMITEE DE LA FORMATION MALGRE UN EFFORT D ACCOMPAGNEMENT DES DEMANDEURS D EMPLOI VERS LA FORMATION 2 1 Le site institutionnel de P le emploi valorise peu la formation malgr une d marche pertinente de prise en compte des besoins des demandeurs d emploi 468 De prime abord le site de P le Emploi n offre qu une visibilit tr s limit e de la question de la formation Sur la premi re page le mot formation n appara t d ailleurs pas Sur la deuxi me page seul un item est li la question de la formation et encore n est il qu en bas de la page non visible l apparition de la page dans la rubrique Les conseils de P le emploi cf ellipse rouge ci dessous et orient e vers les dispositifs de prise en charge et non sur les besoins des demande
18. l objectif m me d identification de la qualit L objectif doit tre avant tout de tenir une meilleure circulation et rationalisation de l information Enfin il faut rappeler que le professionnalisme d un prestataire de formation est d abord de savoir d tecter et mettre en uvre les m thodes et les contenus pertinents compte tenu des objectifs ressources et contraintes de l apprenant et de sa situation En d autres termes un professionnel est celui qui sait mobiliser une expertise p dagogique pour construire et pas seulement reproduire un processus p dagogique En ce sens les d marches qualit ayant vu le jour ces derni res ann es constituent un outil fondamental mais qui ne peut pas r pondre l tendue du besoin 1 3 La difficile mise en uvre d un observatoire des co ts Si l valuation doit viser en premier lieu les proc dures et les dispositifs mis en place il importe de s assurer r guli rement que ceux ci permettent d atteindre dans les meilleures conditions et les moindres co ts les objectifs que s assignent les commanditaires 328 Organisation internationale de normalisation 32 Association fran aise de normalisation 330 Ce r f rentiel de bonnes pratiques vise d finir les l ments qui permettent un organisme de formation professionnelle continue de garantir que les prestations qu il dispense sont sur mesure tant par rapport aux besoins des financeurs et prescripteurs
19. suivi PE J ai un cursus litt raire en grec et latin anciens philosophie et anthropologie Mais il n y a pas de d bouch s c est un secteur mort gt M 32 ans suivi PE j N La volont de changer de m tier de cr er sa propre activit f Je veux faire CAP cuisinier mon p re et ma m re sont cuisiniers Je suis h berg chez eux j ai de l argent j aimerais ouvrir mon resto Pour moi c est simple j ai les conomies Mais je ne sais pas qui va financer la formation gt L 21 ans suivi PE Dans le but de la reprise d entreprise mon p re avait une entreprise de climatisation il va partir la retraite Ca me trotte dans la t te de la reprendre gt P 26 ans suivi PE R pondre une n cessit de mise jour des comp tences ou habilitations requises pour tre embauch ex formations courtes Je suis inscrit PE depuis septembre 2012 J ai fait une formation pendant une semaine pour le CACES le certificat d aptitude la conduite en s curit pour les chariots l vateurs FenwicK J ai fait la formation avec une bo te d int rim qui s est alli e avec PE pour partager les frais gt C 35 ans 77 suivi PE Je suis jeune dipl m e depuis 2012 en contr le de gestion Aix Je suis inscrite PE depuis septembre 2012 je cherchais du boulot dans mon domaine en contr le de gestion je suis dipl m e y a pas de souci mais les entr
20. totale aucune difficult ou complexit majeure n a t rencontr e dans le recrutement des participants 352 Ci apr s le document de restitution des Focus Groupes tabli par P le emploi et valid par la mission pr sente les principaux r sultats de la m thode utilis s par la suite dans l Annexe 3 de ce rapport Les Parcours individuels des demandeurs d emploi expression des besoins et r ponses institutionnelles 138 SGMAP Secr tariat G n ral la Modernisation de l Action Publique IGAS RAPPORT N RM2013 150P 101 Pi ce jointe Restitution des focus groups r alis s par p le emploi pour PIGAS sur L acc s la formation professionnelle des demandeurs d emploi p le emploi Direction des Op rations Direction de la Qualit de service Restitution des focus groups r alis s pour l IGAS sur L acc s la formation professionnelle des demandeurs d emploi Avril 2013 Contexte et objectifs du document E p le emploi gt O Ce document s inscrit dans le gt f von est de restituer les contexte de la mission d valuation changes de focus groups r alis s des politiques publiques confi e l IGAS dans par P le emploi pour aborder le cadre de la Modernisation de l action publique MAP et portant sur l valuation partenariale de la politique de formation professionnelle des Demandeurs d emploi La question de la formation de
21. un mod le d assurance qualit satisfaisant l ensemble des acteurs La mise en place de la premi re base est pr vue pour la fin de l ann e 2013 655 Aliment e par les bases de donn es r gionales la base de donn es Dokelio devrait donc comprendre l offre conventionn e La r alisation d un tel objectif n cessite un travail important de standardisation des donn es norme LHEO 2 2 251 Information issue des supports des diff rents comit s d orientation du projet DOKELIO en particulier celui du 29 mai 2013 656 657 658 214 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Concernant l offre de formation priv e le projet pr voit d sormais une organisation du contr le de la qualit des informations diffus es pour s assurer qu elles ont bien pour objet des actions de formation vis e professionnelle cette fin diff rents niveaux de filtrage et de contr le de l information issue des organismes de formation sont l tude dans le cadre du nouveau cahier des charges de DOKELIO e tout d abord ces informations pourraient tre incluses aux donn es saisies dans le syst me de contr le du financement des organismes de financement PACTOLE mis en place par la DGEFP qui comprend le num ro SIREN le domaine de formation et le nombre de stagiaires Ensuite il pourrait tre pr vu dans le cadre de l usage de DOKELIO une charte de qualit de l information diffus e Enfin un dernier filt
22. un stage en entreprise pour l alternance notamment T TRES e i Le aeie iiae RIRES eec an Que refus le dossier de CNPC car il fallait que j attende d autres formations Evry et trois jours pr s mon conseiller m a dit qu en fait c est bon pour gt La gestion de probl mes administratifs entr es en formation CNPC car finalement il n y avait pas de formation Evry sauf que j avais ajourn es r sili mon inscription CNPC Donc je me suis r inscrit E La succession de nombreuses d marches et leur mauvaise articulation g n rent un sentiment fr quent de perte de temps sauf b 2 chez les candidats dont le conseiller a su les orienter efficacement dans ces d marches voire prendre en charge certaines d entre lt elles permettant une acc l ration forte de l acc s la formation Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent et des difficult s identifier les possibilit s de financement de la formation G p le emploi Les changes traduisent la m connaissance globale des financements possibles et des acteurs impliqu s dans le financement gt Peu de DE sont capables de pr senter le dispositif de formation qui les J ai droit 600 heures de DIF Moi je me demande o concerne o qui pourrait concerner leur projet de formation ont t cit s je vois
23. une part et de d finir des r gles de fonctionnement et de gouvernance concert s au niveau r gional d autre part Ils ne peuvent pas toutefois tout r gler et notamment les questions qui ne rel vent pas du niveau r gional Nombreux ont d ailleurs t les acteurs lors des n gociations des CPRDF rappeler que les d cisions r gionales ne peuvent remettre en cause les r gles d finies au niveau national et que le partage actuel des comp tences rend aujourd hui certaines concertations difficiles Enfin tant que le contr le des financements s accompagnera de la ma trise du pilotage op rationnel il est naturel de voir plusieurs pilotes la man uvre En mati re de gouvernance globale la distinction effective entre les fonctions de d finition des orientations strat giques et d valuation d une part et celles de pilotage op rationnel des dispositifs d autre part est essentielle La mission propose sur la base de diagnostics et de strat gies partag s par les diff rents acteurs de confier l un d entre eux selon les circonstances le pilotage des op rations quitte valuer r guli rement les r sultats de ses actions La bonne volont des acteurs pour se coordonner a montr ses limites et ne peut suffire 242 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 4 Trois scenarii pour clarifier les comp tences et augmenter le cas ch ant la participation financi re des entreprises la formation des demand
24. 263 2 2 3 1 Les compensations de service public qui ne constituent pas des aides d Etat peuvent intervenir hors march s Publics suisse hentai hernie 264 2 2 3 2 Les compensations de service public qui constituent des aides d Etat compatibles exempt es de notification la Commission europ enne 265 2 2 3 3 Les compensations qui constituent des aides d Etat compatibles mais devant tre notifi es la Commission europ enne ss 266 2 2 4 Les premi res exp rimentations r gionales ne s appuient pas sur la jurisprudence Altmark et induisent une forte complexit 267 3 UNE OFFRE DE FORMATION QUI DOIT S ASSOUPLIR POUR REPONDRE AU MIEUX AUX BESOINS DES DEMANDEURS D EMPLOL sisi 2eme ane E EN Pt le dar ser hestt der ant een tele tete NEA 268 3 1 Des entr es saisonnalis es g n ratrices de d lais d attente pour les demandeurs d emploi 268 3 2 Le d veloppement d entr es sorties permanentes passe par la mise en r seau de l appareil de formation la modularisation des parcours et la s curisation des flux 269 3 3 La formation tout au long de la vie passe par la certification tout au long de l ann e 272 252 IGAS RAPPORT N RM2013 150P IGAS RAPPORT N RM2013 150P 253 1 L OFFRE DE FORMATION EST FORTEMENT HETEROGENE SON EVALUATION PROGRESSE A TATONS ET DE FA ON DISPERSEE LI L obligation de l valuation est une garantie de la qualit pour l usager l acheteur le prescripteur et l or
25. 5 AFPA UNE OFFRE AISEMENT ACCESSIBLE MAIS QUI NE PERMET PAS AU DEMANDEUR D EMPLOI D ALLER AU BOUT DE SA DEMARCHE D INSCRIPTION 5 1 Une offre de formation ais ment accessible 514 Le site de l AFPA offre une construction en parcours avec une entr e pour les particuliers et comporte en plus des vid os correspondants des publics particuliers seniors salari s personnes handicap es 515 516 517 518 519 520 521 186 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Une premi re tape construire son projet professionnel propose ensuite diff rents modes de s lection selon le souhait de l usager obtenir un dipl me valider ses acquis trouver un premier emploi je souhaite me reconvertir ou changer de m tier je souhaite me perfectionner d velopper mes comp tences Ces diff rents onglets ont ensuite pour objectif de pr senter l offre g n rale de service de l AFPA Ces informations sont relativement claires Cependant les modalit s d acc s aux prestations ne sont pas toujours clairement affich es ce stade n cessit d une prescription d un DIF ou d un CIF etc s rement par souci de ne pas surcharger d information ces pages L onglet choisir sa formation offre un moteur de recherche multicrit re code m tier ou domaine d activit localisation g ographique souhait e type de formation et dates souhait es permettant de chercher une
26. 731 732 733 734 238 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Les critiques formul es l obligation l gale se concentrent plus g n ralement sur la part d volue au financement des plans de formation par le biais desquels les entreprises seraient port es former plus ais ment et plus volontiers ceux de leurs salari s pour lesquels le retour sur investissement de la formation a des chances d tre le plus lev Or la corr lation entre participation la formation et changements professionnels est particuli rement marqu e pour les x es 3 306 ouvriers et employ s non qualifi s alors qu ils sont parmi les moins nombreux se former Le rapport Gu got sur la formation de 2008 faisant le constat que le Plan de formation a essentiellement pour objet des actions courtes d adaptation du salari son poste de travail propose de cr er un nouveau syst me de financement plus gal et plus pratique pour les entreprises La contribution obligatoire au Plan de formation pourrait tre au minimum de 0 4 de la masse salariale annuelle brute pour les entreprises de moins de 10 salari s et de 0 5 pour les entreprises de 10 salari s et plus Proposition R partir diff remment l affectation de la contribution des entreprises au financement de leur Plan de formation une part de cette derni re devant alimenter un fonds r gional de la formation tout au long de la vie He Pour la mission le moyen le
27. L approche ad quationniste la difficile mise en pratique op rationnelle 3 2 1 Les R gions rencontrent des difficult s identifier et anticiper les besoins de recrutement court et moyen termes sur leur territoire Plusieurs acteurs locaux ont fait part la mission des difficult s qu ils rencontrent pour faire remonter les anticipations des entreprises de leur territoire celles ci ayant souvent du mal formaliser leurs besoins de recrutement court ou moyen termes Cette faible capacit se projeter serait en premier lieu le fait des petites et moyennes entreprises ce qui fait cho au fait que ce sont souvent aussi ces m mes entreprises qui rencontrent des difficult s pourvoir les emplois qu elles proposent cf du fait d un professionnalisme insuffisant de leur d marche Voir Supra Or les PME repr sentent en France plus de la moiti de l emploi salari priv et parfois plus encore dans certains territoires forte dominante rurale Un tel constat explique en partie pourquoi l enqu te BMO Besoins en Main d uvre r alis e par P le emploi peine pr voir de fa on satisfaisante les recrutements venir titre d exemple concernant la vague de collecte effectu e fin 2010 sur les projets de recrutement des entreprises pour 2011 les entreprises ont d clar n avoir qu 1 5 millions de projets de recrutement ce qui constitue moins de 7 des recrutements qui ont t effective
28. L Agepi est vers e une seule fois et son montant d pend la fois du nombre d enfants et du temps de travail ou de formation selon le bar me suivant 12 Y compris distance d une dur e d au moins 40 heures 13 Cette aide peut galement tre attribu e aux personnes non inscrites comme demandeur d emploi qui reprennent une activit dans le cadre d un contrat d avenir L AGEPI est vers e par P le emploi r ception de l attestation de l entr e en stage ou de la copie du contrat de travail ou du ler bulletin de paie L aide ne peut tre accord e qu une seule fois pendant une p riode de 12 mois partir de la date de reprise d emploi ou d entr e en formation 16 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 4 Bar me de l AGEPI Dur e de travail ou de formation Montant de l AGEPI 400 00 60 00 par enfant suppl mentaire dans la limite Entre 15 et 35 heures par semaine de 520 00 170 00 pour un enfant Inf rieure 15 heures par semaine ou 64 195 00 pour 2 enfants heures par mois 220 00 pour 3 enfants et plus Source Instruction P le emploi n 2009 305 du 8 d cembre 2009 AGEPI 35 L AGEPI s adresse en particulier aux demandeurs d emploi non indemnis s au titre de l assurance ch mage Le b n fice de l Agepi est en effet ouvert au demandeur d emploi qui reprend un emploi ou engage une formation dans le cadre de son projet personnalis d acc s l
29. Le montant de la r mun ration vers e est fix par d cret Les R gions peuvent d finir des r mun rations sup rieures ce minimum r glementaire Les cotisations de s curit sociale d un stagiaire r mun r par la r gion ou non r mun r sont int gralement prises en charge au m me titre que le financement de l action de formation L 6342 3 du code du travail Les frais de transport support s par les stagiaires qui re oivent une r mun ration d une r gion pour les d placements n cessit s par le stage donnent lieu un remboursement total ou partiel L 6341 9 9 10 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Sch ma 1 Le financement de la formation professionnelle des demandeurs d emploi 0 8 Mde 1 7 MoE r A ja a r mun ration des stagiaires R gions tte ere Oaa P a cofinancement des dispositifs relais demandeurs d emplois en formation de Esnaiinice change fr Emploi CSP par exemple p achats de formation march s AFPA dispast s a rolais de l assurance dispositif CSP ch mage is rs das Le d pense Kai do achat de formation CSP pma PONO Demandeurs d emplois 3 9 Md 1 1 M e r mun ration des stagiaires L orme achats de formaton FPSPP Participations des demandeurs d emplois t 0 2 Md OPCA Entreprises Source Direction du budget Chiffres 2010 1 CARTOGRAPHIE DES DISPOSITIFS DE FINANCEMENT DE LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI
30. Les apart s L employabilit Les cahiers du DRH 2009151 lamyline lamy fr 669 670 671 672 673 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 221 1 3 La jurisprudence a reconnu au fil du temps obligation de l employeur au maintien de l employabilit de ses salari s En d pit des volutions l gislatives en faveur du droit des salari s dans le domaine de la formation professionnelle continue le pouvoir de l employeur reste consid rable Le seul droit d initiative opposable reste le Cong individuel de formation CIF ainsi que l exercice d un droit collectif de la formation travers la concertation avec le comit d entreprise De ce fait le contentieux de la formation professionnelle est peu abondant au regard du nombre de salari s concern s Il n en constitue pas moins un segment dynamique du droit du travail notamment dans les relations entretenues par la formation professionnelle et le contrat de travail Dans ce domaine en un quart de si cle la jurisprudence a volu passant d une affirmation de l obligation de formation inscrite au sein du contrat de travail celle de l obligation de gestion des comp tences et de l volution professionnelle de chaque salari 1 3 1 La jurisprudence des ann es 1980 consid re l employeur comme seul juge de l aptitude de son salari Dans les ann es 1980 les magistrats de la chambre sociale de la Cour de Cassation consid rent
31. accompagne que peu le demandeur dans sa d marche cf plaquette de pr sentation de 24 pages en revanche le second est une page de P le emploi directement structur e selon les besoins du demandeur qui s interroge sur la formation cf ci dessous IGAS RAPPORT N RM2013 150P 169 460 Cependant la structuration du site m riterait d tre revue pour l orienter de fa on plus syst matique vers les besoins des personnes au lieu de privil gier une pr sentation par dispositif existant cf AREF RFF RFPE AFAF ce qui est a priori peu parlant pour un demandeur d emploi qui ne les conna t pas et peu efficace dans la mesure il faut d abord savoir quelle question difficult l on rencontre avant de se demander quel dispositif va permettre d y r pondre Graphique 14 Page Internet du site Service public fr relative la formation des demandeurs d emploi S P bl f Poser une question Acc der mon compte E D el V ICE u IC a r Courriel mon service public fr 8 Liberis galiod Freimanis ne R PUBLIQUE Fran aise Le Site officiel de l administration fran aise FA Senices en ligne F Annuaire de Rechercher Particuliers Professionnels Associations et formulaires l administration Ok Justice Logement Loisirs Papiers Citoyennet Social Sant Transports Argent Etranger Europe Famille at Particuliers Formation Travail Recherche d emploi et assurance ch ma
32. accompagnent Quelques clairages m thodologiques 1 Nombre de participants 2 Niveaux de qualification 3 Age et localisation g ographique 4 Anciennet d inscription P le emploi Le focus group profil 3 tait compos de seulement 4 personnes au lieu des 10 pr vues Les deux autres focus groups taient compos s de 8 et 10 personnes Le focus group profil 2 tait compos majoritairement de participants ayant un niveau lev de qualification supra BAC Les deux autres focus groups taient compos s de fa on plus h t rog ne Le focus group profil 2 tait compos majoritairement de personnes de moins de 35 ans Les deux autres focus groups taient compos s de fa on plus h t rog ne Tous les participants sont domicili s en Ile de France avec une ventilation Paris banlieue et grande banlieue Le focus group demandeurs d emploi longue dur e tait compos de personnes ayant une anciennet dans l inscription plus proche de 10 mois que de 12 mois Les deux autres focus groups taient compos s de fa on plus h t rog ne En particulier pour le groupe de DE r cemment inscrits plusieurs avaient d j connu une p riode de ch mage plus ou moins longue N Globalement la ventilation globale des crit res ge CSP niveaux de qualification anciennet dans l inscription crois e aux i diff rents moments du parcours du candidat la f
33. d coup es en unit s coh rentes 866 Le second renvoie en revanche la probl matique des services d int r t g n ral et de l individualisation des parcours En effet d couper en module un parcours ne permet d assurer des entr es sorties plus souples que si le passage dans les diff rents modules est adapt s la situation du stagiaire Il est donc important de supprimer des modules lorsqu ils ne sont pas n cessaires et d adapter l ordre de passage dans ceux restants aux besoins Une telle souplesse requiert des valuations et validations interm diaires la fin de chaque module en lieu et place parfois d une seule et unique valuation en fin de formation pour des sessions qui ne sont pas en entr es sorties permanentes voir infra Sans cette individualisation un parcours au sein d une formation modularis e ne peut tre diff rent parce que lin aire d un module l autre de celui au sein d une formation non modularis e 3 3 La formation tout au long de la vie passe par la certification tout au long de l ann e 867 Si la modulation des parcours peut conduire des entr es sorties permanentes au sein d un m me dispositif de formation se pose la question des entr es sorties du m me demandeur d emploi dans une m me formation En effet pour diverses raisons ce dernier peut avoir interrompre sa formation sans pour autant souhaiter l abandonner noter galement le nombre crois
34. doit tre pris en compte dans la nature des changes et des difficult s per ues par les personnes La mission a par ailleurs constat que malgr une d finition des profils de demandeurs d emploi assez diff renci e d un Focus Groupe l autre la teneur des changes et des exp riences voqu es par les personnes ont t souvent proches Cela s explique par le fait qu un grand nombre de demandeurs d emploi font dans la pratique des allers retours fr quents entre p riode d emploi et p riode de ch mage Plusieurs personnes du groupe des demandeurs d emploi r cemment inscrits P le emploi ont ainsi transmis leur exp rience de formations suivies durant des phases ant rieures de ch mage Ce ph nom ne a eu comme cons quence de lisser les diff rences entre Focus Groupes mais a eu l int r t de mettre en relief les points de convergence des exp riences des diff rents demandeurs d emploi Au global les caract ristiques diverses des demandeurs d emploi pr sents permettent de consid rer que la vari t des profils pr sents recouvre un spectre large des situations r elles des demandeurs d emploi 2 3 2 2 C t conseillers Les deux Focus Groupes de conseillers ont t en revanche tr s distincts l un de l autre En effet tandis qu un groupe n tait constitu que de conseillers dit g n ralistes c est dire de conseillers n ayant pas de connaissance plus pouss e que la moyenne sur
35. e les aides aux a roports et aux ports dont le trafic annuel moyen n a pas d pass 200 000 passagers pour les a roports et 300 000 passagers pour les ports au cours des deux exercices pr c dant celui de l octroi du SIEG 838 Pour b n ficier de l exemption de notification les aides accord es aux entreprises pr cit es doivent r pondre aux conditions suivantes e la mission de service public doit avoir t confi e l entreprise concern e au moyen d un mandat e Par principe la dur e du mandat ne doit pas d passer 10 ans Toutefois si elle est sup rieure 10 ans elle peut ne pas faire l objet d une obligation de notification dans la mesure o le prestataire de service doit consentir un investissement important qui doit tre amorti sur une plus longue p riode conform ment aux principes comptables g n ralement admis l exemple du logement social ou des h pitaux e le montant de la compensation ne doit pas exc der ce qui est n cessaire pour couvrir les co ts occasionn s par l ex cution des obligations de service public en tenant compte des recettes y aff rentes ainsi que d un b n fice raisonnable sur les capitaux propres n cessaires pour l ex cution de ces obligations de service public e les tats membres doivent contr ler que les compensations accord es n entra nent pas de surcompensation 839 Si pendant la dur e du mandat les conditions d application de la d cis
36. emploi PPAE du demandeur d emploi 2191 En plus de leur programmation collective et conventionn e P le emploi comme les Conseils r gionaux financent des formations sur la base du projet individuel de la personne par le biais de P Aide individuelle la formation AIF pour P le emploi et des ch ques formation d appellations vari es pour les R gions 36 Principalement les Missions locales et les Cap emploi 70 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Enfin dans le cas o une offre d emploi vis e requiert une adaptation op rationnelle particuli re P le emploi finance l Action de formation pr alable au recrutement AFPR et une partie de la Pr paration op rationnelle l emploi POE l autre partie tant prise en charge par les OPCA toutes deux destin es pr parer le demandeur d emploi remplir les conditions pour occuper un emploi identifi Plus marginalement l Etat par le biais des DIRECCTE finance le programme comp tence cl qui a pour objet l acquisition des comp tences de base concourant l insertion professionnelle L acc s ce dispositif n cessite aussi une prescription de la part du Service public de l emploi Il en est de m me des formations des personnes sous main de justice et des Fran ais de l tranger L AGEFIPH finance l adaptation de certaines formations des actions courtes d adaptation l emploi et des actions plus longues vocation qualifiante pour d
37. es notables dans certaines r gions le constat des difficult s d acc s une information suffisante est encore d actualit Un travail significatif de mise en coh rence et de normalisation de ces diff rents syst mes est encore n cessaire La mise en place de parcours simplifi s d acc s la formation professionnelle ne pourra avoir lieu sans que les syst mes d information qui y contribuent soient eux aussi suffisamment int gr s pour permettre une continuit des parcours Avant d analyser le fonctionnement des syst mes d information au service de l acc s la formation des demandeurs d emploi il est n cessaire au pr alable d en comprendre les usages qui peuvent tre distingu s selon cinq fonctions principales e la gestion des actions de formation par les financeurs de formation et leurs op rateurs l accessibilit des informations utiles sur l offre de formation destination des professionnels de l orientation et du grand public e la r servation ou le pr positionnement en direct sur des actions de formation principalement via la possibilit d inscription aux sessions d information collective e la gestion et le suivi des parcours individuels par l indexation et l change d informations entre organismes de formation et services d accompagnement e le pilotage des organisations en charge de l accompagnement des demandeurs d emploi gr ce aux requ tes permettant d interroger l
38. es transmises la mission le 7 mai 2013 Les formations en italiques peuvent tre assimil es aux formations destination exclusive des travailleurs handicap s 2 2 L acc s l information reste difficile pour les conseillers 413 En mati re d acc s l offre de droit commun les conseillers de Cap emploi sont confront s aux m mes difficult s d acc s la bonne information que celles rencontr es par le grand public ou par les conseillers P le emploi pour disposer d information suffisantes et fiables sur les contenus les lieux les dates et les modalit s de financement des formations 414 Ici aussi selon les r gions la qualit et l int gration des informations disponibles restent tr s variables Bien que de nombreuses R gions int grent l offre de l AGEFIPH aux interfaces sur l offre de droit commun l offre sp cifique rel ve souvent d interfaces multiples offre AGEFIPH formations distance F d rations de Centres de R ducation professionnelles outil Cerise pour l AFPA etc 415 416 417 418 419 420 421 158 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 3 Pour les travailleurs handicap s des entraves particuli res l acc s la formation persistent 2 3 1 Le parcours institutionnel peut tre long Tout d abord pour acc der aux services d un Cap emploi un certain nombre de d marches sont n cessaires Les demandeurs d emploi doive
39. et des services d int r t g n ral SIG ni dans le droit primaire ni dans le droit d riv de l Union De mani re r v latrice le protocole n 26 sur les services d int r t g n ral traite des SIEG et dans une moindre mesure des services non conomiques d int r t g n ral SNEIG sans jamais proposer de d finition de ces deux notions Il est donc revenu la Cour de justice de l Union europ enne et dans une moindre mesure la Commission europ enne d laborer une doctrine sur les SIEG La Commission europ enne consid re pour sa part que les SIG recouvrent les SIEG soumis au TFUE et les services non conomiques d int r t g n ral non soumis au trait Ces impr cisions juridiques renvoient au souci de pr server les marges de man uvre des tats membres Le protocole n 26 pr cit qui a la m me valeur que le trait reconna t d s son article premier aux autorit s nationales r gionales et locales un r le essentiel et un large pouvoir discr tionnaire pour fournir faire ex cuter et organiser les services d int r t conomique g n ral SIEG et r pondre ainsi autant que possible aux besoins des utilisateurs Le protocole prend acte en effet de la diversit des services publics en Europe qui s explique par des situations g ographiques sociales ou culturelles diff rentes Le second article est encore plus protecteur puisqu il interdit aux dispositio
40. formation 2091 Le r seau des Cap emploi partie int grante du Service public de l emploi le r seau des Cap emploi accompagne les personnes handicap es concernant l acc s l emploi et ou l acc s la formation professionnelle Dans ce cadre il propose aux personnes reconnues travailleur handicap une prestation gratuite d orientation professionnelle personnalis e 210 Les organismes assurant le suivi des parcours d insertion dans le cadre de l accompagnement des b n ficiaires du RSA assur par les Conseils g n raux les CCAS ainsi que par P le emploi ou d autres organismes d insertion le conseiller r f rent de ces publics peut aborder les l ments relatifs l orientation professionnelle et mettre en place un plan d action avec des mesures correspondant l orientation ou la formation S agissant en particulier des PLIE Plan local d insertion par l emploi les agents r f rents sont aussi mobilis s pour l orientation professionnelle des publics en difficult Ils peuvent prescrire des mesures d orientation ou de formation internes ou assur es par des prestataires ext rieurs 211 Les FONGECIF dans le cade de l appui aux d marches des salari s et plus marginalement des demandeurs d emploi souhaitant b n ficier d un Cong individuel de formation CIF ou d un CIF CDD pour les demandeurs d emploi ils assurent une prestation d accompagnement et d orientation
41. gionale 174 175 176 177 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 53 La mobilit est par ailleurs variable selon le secteur dans lequel les personnes se sont form es d apr s les travaux du GREF GIP Relation Emploi Formation Bretagne si 21 des personnes en emploi form es dans le secteur de laide domicile travaillent en dehors de leur territoire d origine cela concerne pr s de la moiti des stagiaires form s dans le secteur Transport logistique Ces carts s expliquent en partie par les potentialit s variables d emploi sur un territoire selon le type de m tier recherch Quoi qu il en soit les demandeurs d emploi qu ils aient ou non suivi une formation pendant leur p riode de ch mage sont d autant plus enclins rechercher du travail dans d autres r gions que le taux de ch mage sur leur territoire d origine est lev La situation la plus caract ristique de ce ph nom ne concerne les territoires frontaliers connaissant aujourd hui de forts mouvements transfrontaliers de la main d uvre Cette mobilit g ographique des demandeurs d emploi dont l impact reste aujourd hui difficilement quantifiable peut conduire les R gions acheter tant t en trop grande quantit tant t en quantit insuffisante les formations dans tel ou tel secteur ou pour tel ou tel m tier 3 2 3 Le temps long entre l identification des besoins sur un territoire et la mise sur le march de dema
42. gions qui r alisent des achats de formation afin de mettre bien plus br ve ch ance sur le march du travail des ch meurs nouvellement form s Enfin d un point de vue spatial la R gion peut ne pas tre l chelle territoriale pertinente pour r aliser le diagnostic de certains besoins conomiques En particulier certains besoins peuvent n tre identifiables qu une chelle plus large interr gionale voire nationale Or les diagnostics territoriaux s effectuent aujourd hui au niveau r gional sans coordination un niveau sup rieur 3 2 2 Une prise en compte d licate des volutions de la population active Quand bien m me une R gion parviendrait correctement pr voir court et moyen termes les besoins conomiques de ses entreprises son diagnostic territorial ne peut s arr ter l analyse de l offre de travail En effet les flexions de la population active par nature type et niveau de qualification doivent imp rativement tre prises en compte au risque sinon de mal calibrer le nombre de sessions de formation ouvrir Ces flexions de la population active requi rent de s int resser non seulement aux entr es sur le march du travail cf les jeunes sortants d une formation initiale ainsi qu aux sorties cf les actifs partant en retraite Ces ph nom nes peuvent avoir une ampleur cons quente comme en attestent l tude du Centre d analyse strat gique de f vrier 2013 selon laquel
43. me le Conseil national de l industrie et ses comit s strat giques de fili re travaille identifier des besoins en comp tences dans les nouveaux m tiers mergents dans ces fili res Le financement de ces deux type de formation inter r gionale et de port e nationale pourrait tre confi aux branches professionnelles d s lors qu il s agirait de secteurs conomiques strat giques num rique transition nerg tique sant grandes infrastructures de transport conomie sociale et solidaire Des appels d offres nationaux ouverts des organismes de formation ou des groupements d organismes pourraient tre lanc s pour des parcours de qualification comprenant une premi re phase d laboration du projet professionnel puis un parcours de qualification pour des gisements d emplois dans des m tiers pr alablement identifi s mais aussi stabilis s par des dispositifs publics de soutien aux secteurs moteurs Pour calculer le co t de ces formations la mission a proc d une estimation fond e sur l hypoth se de 100 000 personnes dont la formation s chelonnerait pour l ensemble sur une p riode de 24 mois Elle a estim les co ts pour trois types de formations qualifiantes de dur e distincte ainsi que pour la dur e moyenne de formation des demandeurs d emploi indemnis s avec des co ts p dagogiques variables selon les trois taux commun ment observ s dans la commande publique
44. quation et Etat FPSPP e les paiements ont connu un d marrage tr s lent et sont rest s eux m mes inf rieurs aux engagements e la r alit des formations financ es demeure inconnue les contr les cens s s en assurer progressant particuli rement lentement 715 Par ailleurs alors que le FPSPP a notamment t cr selon les objectifs affich s dans l ANI du 7 janvier 2009 dans le but de favoriser la coordination entre les partenaires sociaux l Etat et les R gions ces derni res n ont pas t sollicit es dans le cadre des appels projets lanc s par le fonds en 2010 et en 2011 7 Cour des Comptes Rapport public annuel 2013 f vrier 2013 293 Id 294 La formation professionnelle cl pour l emploi et la comp titivit rapport remis Monsieur Le Pr sident de la R publique par G LARCHER S nateur des Yvelines IGAS RAPPORT N RM2013 150P 233 2 4 2 Malgr cet effort la part des OPCA repr sente toujours moins de 6 du total des achats de formation en faveur des demandeurs d emploi 716 Par l interm diaire d appels projets lanc s par le FPSPP les OPCA financent des formations pour les personnes en contrat de transition professionnelle CTP en convention de reclassement personnalis CRP ou en contrat de s curisation professionnelle CSP depuis le 1 septembre 2011 et cofinancent la POE avec P le emploi Depuis la fin de l ann e 2009 les OPCA prennent aus
45. qui comprennent l offre de formation conventionn e par les financeurs publics d une 7 Cf Annexe 7 La recherche d information sur la formation en ligne par les demandeurs d emploi Les espaces commentaires des logiciels ne pallient qu imparfaitement cela dans la mesure o la longueur des commentaires autoris e est souvent tr s courte 75 Cf Annexe 3 Le parcours individuels du demandeur d emploi 636 637 638 639 640 641 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 211 r gion Les prescripteurs de formation sont tenus de les utiliser pour positionner un demandeur d emploi sur une session de formation ou une information collective e le syst me de P le emploi Aude Formation qui pr sente l avantage d tre national et permet un acc s facilit l information sur l ensemble de l offre de formation conventionn Cependant ce syst me ne permet aujourd hui le positionnement d mat rialis des informations collectives que sur les actions financ es par P le emploi D sormais aliment e par un flux unique d information via la base Intercarif cette base a l avantage de faciliter la prescription interr gionale P le emploi pr voit en sus l ajout d un module de dialogue avec les organismes de formation qui sera op rationnel en cours d ann e Ces outils seront pleinement op rationnels lorsque les R gions imposeront aux organismes de formation qu elles financent d a
46. r s ve oran nn de RE M ARR SU te en 169 1 2 Recherche sans utiliser le mot cl demandeur d emploi mais en utilisant le mot ch meur un r f rencement des sites publics insuffisant des pages r f renc es peu DETLINenteS ss hrs nr ne mnt re nest ad ant lee ne iles 171 2 POLE EMPLOL FR UNE VALORISATION TRES LIMIT E DE LA FORMATION MALGRE UN EFFORT D ACCOMPAGNEMENT DES DEMANDEURS D EMPLOI VERS LA FORMATION 174 2 1 Le site institutionnel de P le emploi valorise peu la formation malgr une d marche pertinente de prise en compte des besoins des demandeurs d emploi 174 2 2 L espace personnel du demandeur d emploi offre des fonctionnalit s suppl mentaires en mati re d orientation et de formation mais ne permet pas un suivi du parcours de formationl178 2 2 1 L application Mon march du travail une source d information personnalisable et ergonomique sur la demande de travail sseeeeeseeeeeseeeeesereeestesiesteeresresresresserreeseeseses 179 2 2 2 Le passeport orientation formation une fonctionnalit l usage limit mais dont la finalit correspond un besoin r el de suivi des comp tences 179 2 3 Les sites Internet r gionaux de P le emploi des informations inexistantes dat es ou non pertinentes sur la formation sise 180 3 LE SITE NATIONAL DU RESEAU DES CARIF OREF UN ACCOMPAGNEMENT DIRECTEMENT TOURNE VERS LE DEMANDEUR D EMPLOI QUI POURRAIT ETRE OPTIMISE
47. ration du stagiaire ainsi que des frais connexes cf restauration h bergement transport Il est aussi noter que l absence de fiabilit de certaines informations ex ci dessus le lieu est probl matique en effet le lieu d une formation est un crit re important de recherche pour le demandeur dans la mesure o la n cessit de trouver un h bergement peut lui g n rer des co ts qu il ne sait pas a priori comment couvrir et donc exclure de facto une formation 536 537 538 539 192 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 6 1 2 2 et g n re des co ts Ce manque de compl tude des informations accessibles sur Internet g n re des co ts divers co t en temps et en argent pour le demandeur d emploi qui doit appeler les professionnels de la formation pour avoir des informations purement factuelles Dans le cas pr sent il a fallu plusieurs appels et l identification de quatre personnes diff rentes pour disposer des informations souhait es en l occurrence pas de formation possible avant au moins 7 8 mois La prise de contact s est conclue par la n cessit de prendre un rendez vous aupr s d un prescripteur de formation pour acc der la formation prescription dont l utilit pour le demandeur n a pas t clarifi e pendant l change cette tape du parcours apparaissant purement proc durale La prescription se pr sente d s lors plus comme un acte administratif sans plus val
48. s la formation des jeunes suivis en Missions locales 76 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation L AISF constitue un document qui permet de valider le financement de la formation et de la r mun ration du stagiaire Document central dans le processus administratif il est d livr et renseign P le emploi compl t par l organisme de formation et valid par le Directeur du Site P le emploi ou son d l gataire Une fois valid e il est transmis au P le emploi appui de Nantes qui le saisit dans son syst me informatique L AISF est indispensable une action de formation financ e par P le emploi ou par la R gion sauf pour l AFPR le contrat de professionnalisation le CIF DD et le FAF TT les formations d une dur e inf rieure 40 heures dont les dispositifs Comp tences cl s l AISF peuvent s adjoindre d autres documents administratifs en fonction du statut du demandeur d emploi notamment pour les demandeurs d emploi dont la dur e de l ARE est inf rieure la dur e de formation la demande d AFDEF est remplie par le conseiller et valid e par le directeur du site ou son d l gataire pour les demandeurs d emploi non indemnis s la demande de la RFPE dans le cas d une formation P le emploi est remplie par le conseiller et valid e par le direct
49. s des En mineur La cit des CARIF amis de la famille des proches m tiers des gens dans le secteur pour savoir comment a se passe Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent D autres difficult s sont point es par certains candidats la formation G Certaines conditions que les DE per oivent comme tant exig es par les organismes de formation sont trop restrictives et peuvent mettre en p ril ou en chec leur projet de formation gt Des quotas insuffisants de places d di es aux demandeurs d emploi Au niveau des organismes de formation il faudrait plus de places r serv es aux demandeurs d emploi c est trop limit peut tre que les financeurs n ont pas assez de budget E Je me d brouille toute seule mais ce qui me pose probl me c est de trouver l employeur pour le CAP petite enfance P gt Certaines conditions li es l ge le type d indemnisation qui discriminent certains publics J ai le probl me de l ge je n entre pas dans les crit res M 34 ans gt L absence de reconnaissance de certains titres et dipl m gt Lak es trangers en France Pour obtenir l quivalence a fait un an que j attends c est une barri re J ai un niveau BAC 4 mais on consid re que j ai Bac 2 Si je vo
50. sultat positif Cependant pour les personnes ayant d but la formation imm diatement apr s leur formation initiale il n y a pas d apport significatif et pour les personnes ayant commenc la formation apr s une p riode de ch mage elles ont m me un taux d emploi inf rieur celles n ayant pas b n fici de formation La m thode utilis e cf avec groupes t moins caract ristiques observables comparables ne permet cependant pas d carter avec certitude des caract ristiques inobservables de certains individus au ch mage qui en l absence de formation auraient conduit une perte encore plus grande de leur employabilit La principale limite de ces diff rentes tudes r side dans la difficult valuer simultan ment les impacts court et long termes la prise en compte du type et de la dur e des formations ainsi que l valuation des effets li s aux caract ristiques des demandeurs d emploi et des emplois retrouv s Une tude suisse tend montrer que le profilage des demandeurs d emploi par les agents du service public de l emploi a un effet tr s marqu sur l efficacit ult rieure de la formation Ce r sultat tend bien montrer que c est la prise en compte simultan e des diff rents l ments mentionn s ci dessus qui permet une appr ciation fine de l effet des formations titre collectif D un point de vue collectif il n est pas ais a priori de conna tre l impact d
51. une hausse de la formation des ch meurs sur l conomie dans son ensemble En effet niveau d emploi constant il est probable que les ch meurs form s vincent les ch meurs non form s pour l obtention des emplois vacants Par ailleurs plus le nombre de ch meurs form s est grand plus il est probable que le gain individuel tre form soit faible la concurrence pour les emplois s effectuant cette fois ci entre personnes form es Cependant l augmentation du niveau moyen de formation des demandeurs d emploi sur le march du travail peut aussi conduire une hausse globale du nombre d offres d emploi cr es un certain nombre de recruteurs tant plus enclins cr er des postes d s lors qu ils savent moins difficile la possibilit de trouver les comp tences qu ils recherchent sur le march Cavaco S D Foug re and J Pouget 2013 Estimating the Effect of a Retraining Program for Displaced Workers on Their Transition to Permanent Jobs Empirical Economics Volume 44 Issue 1 pp 261 287 dans cette tude le crit re d emploi pris en compte est la probabilit moyenne d embauche en CDI 48 Ph nom ne identifi sur donn es allemandes Voir notamment Hujer R and M Wellner 2000 Berufliche Weiterbildung und individuelle Arbeitslosigkeitsdauer in West und Ostdeutschland Eine mikro konometrische Analyse Mitteilungen aus der Arbeitsmarkt und Berufsforschung 33 405 420 Le retour en
52. une obligation de formation Se fondant sur la jurisprudence SA Europe A ro Service c Dipace la Cour de cassation mentionne l existence d un devoir ou d une obligation de formation de port e g n rale L affaire concernait une salari e embauch e en qualit de facturi re et licenci e sans que lui soit propos un poste de gestionnaire de fichiers clients Poste diff rent selon l entreprise comp tences comparables avec un accompagnement formation r pond 274 la Cour de cassation 676 L argumentaire de cet arr t a fait date se r f rant l article 1134 du Code civil et donc la nature contractuelle de la relation davantage qu une obligation sp cifique de droit du travail ou de la formation la Cour de cassation pose en principe que l employeur tenu d ex cuter de bonne foi le contrat de travail doit adapter les salari s l volution de leur poste de travail 677 travers le contr le de la cause r elle et s rieuse du licenciement conomique la Chambre sociale de la Cour de cassation nonce dans cet arr t le principe du devoir d adaptation Les magistrats fondent leur d cision sur la combinaison des articles 1134 al 2 et 1135 du Code civil les conventions doivent tre ex cut es de bonne foi et obligent non seulement ce qui y est exprim mais encore toutes les suites que l quit l usage ou la loi donnent l obligation d apr s sa nature Or le contra
53. unis outre le tour de table des financeurs les repr sentants de l Etat en r gion La r daction des appels d offres et le choix des prestataires est la charge des R gions qui rendront compte au moins deux fois par an de la consommation budg taire en lien avec les prescripteurs et les organismes de formation donn es financi res et physiques cette conf rence 3 4 1 4 D valuation ex post des actions r alis es au niveau r gional et national Les conf rences r gionales des financeurs se r uniront une fois par an pour valuer les actions de formation r alis es au b n fice des demandeurs d emploi Elles tudieront les taux de remplissage des formations les taux d abandon les taux d acc s l emploi l issue des formations en lien avec le contenu et les finalit s des actions de formation L agr gation nationale des valuations r gionales viendra alimenter la conf rence nationale des financeurs pour la pr paration de la future commande publique pluriannuelle 3 4 1 5 Les deux conditions remplir pour garantir l efficience des achats group s Pour garantir l efficience des achats group s deux conditions devraient a minima tre r unies un renforcement de l ing nierie de la commande publique des conseils r gionaux la mise en place d un suivi physico financier des d penses qui fait d faut quel que soit le financeur 3 4 2 Scenario 2 en p riode de forte hausse
54. volution des m tiers et des perspectives d emplois dans l entreprise sur ses comp tences ses besoins de formation sa situation et son volution professionnelle Cette obligation est codifi e dans la partie relative la formation professionnelle qui impose aux employeurs l obligation d assurer l adaptation des salari s l volution de leur emploi notamment par des actions de formation pr vues par le plan de formation En l int grant cette disposition le l gislateur a entendu donner une port e au moins aussi forte cette obligation qu celle du devoir d adaptation La loi ne pr voit pas de sanction sp cifique en cas de non respect de l obligation Mais la jurisprudence pourra tirer les cons quences d un tel manquement comme pour le devoir d adaptation L absence d entretien de mi carri re risque de conduire d clarer abusifs des licenciements conomiques fond s sur des volutions technologiques des salari s de 45 ans et plus s ils sont exclus du dispositif Cette solution est transposable au licenciement pour insuffisance professionnelle des salari s qui ont atteint 45 ans et qui n ont pas eu d entretien de mi carri re 287 Cass Soc 5 juin 2013 pourvoi n 11 21 255 88 Cass Soc 5 octobre 2011 n 08 42900 289 Lamy conseils op rationnel lamyline fr 702 703 704 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 227 2 LA LOI DE 1971 TRADUIT L OBLIGATION LE
55. 1 1 Les formations financ es par la R gion et P le emploi deux statuts et des dispositifs vari s Quelle que soit la situation des demandeurs d emploi au regard des allocations ch mage leur statut est modifi lorsqu ils entreprennent une formation De demandeurs d emploi ils deviennent stagiaires de la formation professionnelle continue Ils per oivent alors s ils en remplissent les conditions une r mun ration de stage AREF en lieu et place de l allocation ch mage ARE Plusieurs r mun rations ont vocation tre vers es selon le type de stage suivi ou la situation du stagiaire au regard de l assurance ch mage avant l entr e en stage si les demandeurs d emploi ont exerc une activit pendant au moins six mois au cours des vingt deux derniers mois ils rel vent du r gime d assurance ch mage qui leur donne acc s des formations pendant lesquelles ils percevront l allocation d aide au retour l emploi formation AREF s ils n ont pas ou pas assez de r f rences de travail ils pourront galement suivre une formation r mun r e certaines conditions mais dans le cadre du r gime de solidarit r gime public de r mun ration des stagiaires financ par les Conseils r gionaux et l Etat enfin s ils n ont pas acc s AREF et uniquement s ils suivent certains types de formations ils pourront percevoir la r mun ration formation P le emploi RFPE quivalen
56. 524 525 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 187 En conclusion l avantage du site de l AFPA est de permettre l acc s l ensemble des m tiers propos s l offre de formations correspondantes dans les r gions ainsi qu aux conditions de la formation elle m me restauration h bergement stages en entreprise etc L offre appara t assez r guli rement actualis e puisque seules les formations en cours depuis peu ou qui commenceront dans les mois venir et ce jusqu une ann e sont propos es Les fonctionnalit s visant candidater sur Internet ne sont pas op rantes et il est toujours n cessaire de passer par le service public de l emploi ou les R gions pour obtenir une information plus approfondie sur la formation ou les modalit s d acc s 6 L INFORMATION LOCALE UNE GRANDE VARIETE DE POSSIBILITES MAIS PAS DE PLATE FORMES CLAIREMENT DEFINIES 6 1 Rh ne Alpes test d une recherche de formation d agent de s curit informations contradictoires et incompl tes 6 1 1 Le d roulement du test par la mission Lors des diff rents appels t l phoniques pass s un membre de la mission s est pr sent comme un individu cherchant une formation d agent de s curit pour un proche qui est demandeur d emploi 6 1 1 1 Etape 1 recherche initiale d une offre La mission a fait le choix de lancer une recherche partir du site Orientation pour tous de Centre Inffo partant de l id e que ce
57. AREF lorsque l int ress n a plus le droit l AREF et que sa formation n est pas termin e Elle est financ e par l Etat et les partenaires sociaux via le Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels FPSPP cet effet ces derniers ont conclu une convention laquelle P le emploi gestionnaire de la R2F est associ La R2F est vers e aux seuls demandeurs d emploi qui effectuent une formation leur permettant d acqu rir une qualification reconnue et d acc der un emploi pour lequel sont identifi es des difficult s de recrutement m tiers en tension Ces deux conditions sont cumulatives Dit diff remment un demandeur d emploi entr dans une formation ne correspondant pas aux exigences de la R2F percevra AREF dans la limite des droits acquis et ne percevra plus de r mun ration une fois ces derniers puis s Le montant de la R2F est en principe gal au dernier montant journalier de l AREF per u Cependant la R2F ne peut tre sup rieure au plafond de 652 02 par mois 1 12 Les demandeurs d emploi ayant puis leurs droits l assurance ch mage 1 1 2 1 Les demandeurs d emploi en stages agr s par P le emploi Le demandeur d emploi en formation qui n est pas ou plus indemnis au jour de son inscription en formation peut b n ficier de la part de P le emploi sous certaines conditions d une r mun ration pendant tout ou partie de la dur e de sa formation
58. Bretagne a ainsi men un travail pour valuer l importance des mobilit s des actifs l chelle du territoire r gionale Comme en atteste son tude la mobilit des demandeurs d emploi est grande entre lieu d habitation lieu de formation et lieu d emploi Ainsi pr s d un quart des demandeurs d emploi form s travaillent dans un lieu non seulement distinct de leur lieu d habitation mais aussi distinct de leur lieu de formation ils sont au global deux tiers travailler dans un lieu distinct de celui o ils ont suivi leur formation du programme r gional Graphique 6 La mobilit g ographique des stagiaires de la R gion Bretagne pour aller se former et travailler 28 sont rest s travailler dans le pays de leur domicile d origine 41 se sont Form s dans le pays de leur domicile d origine 59 travaillent sur le pays Sur 100 stagiaires PRS de leur domicile en emploi 31 sont retourn s travailler dans le pays de leur domicile d origine Source In Trajectoires professionnels des b n ficiaires du programme r gional des stages 2008 2009 GIP Relation Emploi formation Bretagne janvier 2012 Note le terme de pays d signe ici les territoires infra r gionaux d finis par la R gion repr sentent l heure actuelle l inscription et la prise en charge d une formation financ e par une autre r gion amp L unit g ographique retenue par la R gion ici est le pays territoire infra r
59. DIFFICILE 202 1 1 L acc s l information conditionne pourtant lacc s la formation 202 1 2 Les interfaces r gionales recensant l offre de formation sont aujourd hui tr s h t rogene TR TR TT TEER o E E E E A A et 1 2 1 Les bases r gionales ne rassemblent pas les m mes informations 1 2 2 L accessibilit et la qualit de leur contenu est h t rog ne 1 3 L organisation de ces syst mes d information volue progressivement en r gion 203 1 3 1 Une volont affich e de clarification des r les 1 3 2 De nouveaux outils partag s voient le jour seeseseeeeeseereesesreesessrssresrrsresresressesees 1 3 2 1 Ces outils ont vocation rassembler l offre de formation 1 3 2 2 La gestion des places disponibles en information collective reste probl matique 204 2 L INFORMATION DOIT POUVOIR S INTEGRER DANS LES ACTES METIER DES PRESCRIPTEURS DE FORMATION sens rs sn impr nee E ten deu eee does esse TE been ere E ose E ee 260 204 2 1 Les outils de suivi et d accompagnement sont en constante volution 204 2 2 Les nombreuses interfaces d acc s l offre de formation ne facilitent pas les actes professionnels des prescripteurs ses 205 3 L ACCOMPAGNEMENT DES PARCOURS ET LE PILOTAGE OPERATIONNEL DE LA FORMATION SONT DIRECTEMENT IMPACTES PAR L ARCHITECTURE DES SYSTEMES D INFORMATION ET LEUR HETEROGENEITE EE SR NE E TE nn en AT RES or nr a mn een 207 3 1 La qualit des prescrip
60. EOS Consel Conseil G n ral Etat sectoris es g ographiques Ragenel Organismes d accompagnement Points relais points Mission Locale Assistantes sociales AGEFIPH OPCA accueil emploi Prestataires CPP loi SRAN BC ECCP Centres d partementaux te 3 PLIE d action sociale Centres de March du M di D Cit des m tiers l i 4 dias formation Centres d apprentissages travail Espaces m tiers AUDE formation Entreprises Universit s CARIF Sites des Conseils R gionaux Sites internet Sofia Google Chambres On a du mal s y retrouver Comment consulaires voulez vous que les demandeurs d emploi y arrivent mieux Presse L gende en fond gris 3 les acteurs cit s comme a Dans cet cosyst me les conseillers peuvent avoir du mal se rep rer et ont tendance naviguer dans un financeurs p rim tre restreint qu ils consid rent bien ma triser LS Les conseillers expriment des attentes fortes et proposent des pistes de solutions pour am liorer le dispositif d acc s la formation 1 2 p le emploi Ces pistes concernent f gt Plus de RDV planifi s et orient s d s la plateforme t l phonique 3949 N L organisation interne de gt Prendre en compte les plages horaire n cessaires pour monter les dossiers de r mun rations P le emploi et son gt Faciliter les temps d changes entre conseille
61. Emploi et l articuler avec les R gions et les OPCA Avec les R gions le FPSPP a la possibilit de contractualiser apr s avis du CCREFP ce jour aucune convention n a t pass e La s paration entre les actions du FPSPP et celle des R gions est ce titre source de doublons et de difficult s de coordination et d articulations Le FPSPP finance conjointement avec l Etat la R2F et a engag ce titre 80 M en 2011 et 90 M en 2012 Il a par ailleurs vers 80 M en 2011 au titre de l AFDEF 2010 94 95 96 97 28 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 7 Bilan d activit du FPSPP nombre appels projets publi s nombre de projets en cours de financement engagements FPSPP et FSE paiements et reprises au 31 mai 2012 APPELS A PROJETS restant payer p r quation vers e aux OPCA p r quation vers e aux OPACIF s total p r quation engag e OPCA z Q z 5 r u a p r quation engag e OPACIF financement de l AFDEF ou de la R2F financement P le emploi et missions locales ANI de 2011 d veloppeurs contrats de professionnalisation AUTRES INTERVENTIONS service d mat rialis d information et d orientation a situation au 31 mai 2012 b situation au 7 juillet 2012 c montant pr visionnel au 1er juillet 2012 Source FPSPP La convention cadre 2013 2015 pr voit que le suivi qualitatif et quantitatif des actions me
62. INSEE de la population en 2011 qui font tat de 7 75 millions de jeunes de 16 25 ans en France hors Mayotte Donn e transmise par le CNML Si ce chiffre est rapport aux 566 000 demandeurs d emploi entrant en formation sur une ann e donn e issue de l tude DARES d avril 2013 la formation professionnelle des demandeurs d emploi en 2011 Source DARES 2013 5 Selon les chiffres de l INSEE en 2011 les jeunes de 15 24 ans repr sentent pr s de 24 de l ensemble des demandeurs d emploi et le taux de ch mage de cette population atteint 22 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 359 Le graphique suivant vient travers l exemple de la r gion Rh ne Alpes illustrer la part des diff rents prescripteurs dans l orientation vers les formations qualifiantes l encore les Missions locales sont acteur incontournable Graphique 9 Illustration du volume des diff rents prescripteurs de formation travers l exemple des formations qualifiantes en Rh ne Alpes 16000 14000 12000 a Cap Emploi 100004 ous E Autres 8000 6000 o Mission Locale 4000 o P le Emploi 2000 0 Nombre de prescriptions Source Statistiques extraites du syst me d information PROSPER transmises la mission par P le emploi le 25 mars 2013 360 Le constat de l importance du r seau des Missions locales dans la prescription de formation se v rifie aussi par l analyse des propositio
63. P le emploi pour les Comment l Etat peut il combattre le ch mage Les emplois d avenir www lemonde fr les emplois d avenir une ecet Translate this page Jan 7 2013 L accompagnement et la formation intensive des jeunes ch meurs non qualifi s sont le deuxi me levier essentiel C est la le on du Danemark Liens web associ s www ge ch gt Ch mage Recherche d emploi Translate this page Ch mage Accords bilat raux Formation et orientation professionnelle Toutes les prestations de l administration en mati re de ch mage et des liens vers Source Google partir d une recherche lanc e par la mission Igas le 4 mars 2013 465 Les r sultats sont substantiellement diff rents de ceux obtenus avec le mot cl demandeur d emploi Les diff rences les plus notables sont les suivantes le site de P le Emploi n est pas r f renc sur cette premi re page ce qui en plus d tre surprenant est assez probl matique et d note un manque de strat gie de l op rateur vis vis de son r f rencement sur le web 174 IGAS RAPPORT N RM2013 150P La page la mieux r f renc e est une page de 2009 de LCI TF1 relative aux possibilit s offertes aux demandeurs d emploi pour acc der la formation Cette page a un mode de pr sentation principalement tourn e sur les dispositifs existants contrat apprentissage contrat de professionnalisation aide au retour emploi
64. Vaucluse que celle accessible en Savoie ou Haute Savoie quand bien m me ces d partements appartiennent la m me r gion administrative Le moteur de recherche permet de plus de r aliser des recherches non seulement multicrit res un lieu donn avec un domaine pr cis et un m tier sp cifique mais aussi dont les requ tes peuvent se cumuler pour un domaine pr cis plusieurs lieux diff rents peuvent tre s lectionn s dans une m me recherche 3 1 3 Un syst me de gestion des donn es performant Le traitement de l information est lui aussi optimis pour r pondre au mieux aux besoins divers des demandeurs A chaque formation est associ e une fiche indiquant le type de formation les objectifs attendus et les pr requis le d tail du programme et le nombre d heures le public vis les dates des sessions la nature ou non dipl mante de la formation ainsi que les coordonn es de l organisme de formation correspondant Cette fiche peut tre g r e sur de multiples supports impression r cup ration par courriel export en document PDF cr ation de favori ou d un panier personnel s adaptant ainsi au mieux aux modalit s de traitement de l information de chaque demandeur Lorsque le demandeur a lanc une recherche il acc de une liste de formations pour lesquelles il dispose de l intitul de la formation du d partement et de la ville o elle se tient de l organisme prestataire du public vis ainsi q
65. acc s au march du travail 433 Le d ficit de d apport des formations en termes de strat gie concr te de recherche d emploi ne favorise pas l acc s au march du travail de ce public Ce constat a d j t tay dans le cadre de l valuation de l acc s la formation du public de P le emploi il est ici tay par l tude AGEFIPH TNS SOFRES de 2010 et confirm par les propos recueillis aupr s de la directrice de Cap emploi interrog e 434 Il est av r qu avoir une exp rience professionnelle cons quente accro t la probabilit de retrouver du travail Pour les personnes dont le parcours n a pas permis d acqu rir une telle exp rience dans le secteur envisag la recherche d emploi reste souvent difficile et n cessite donc un accompagnement renforc Le renforcement des liens entre organismes de formation et secteurs conomiques est donc l aussi un l ment important de la qualit du service propos aux demandeurs d emploi 435 Malgr ces l ments le r seau Cap emploi est aujourd hui le seul inscrire syst matiquement dans son fonctionnement la mise en place d un bilan post formation entre le conseiller Cap emploi et le demandeur d emploi et pr voit m me lorsque le besoin est valu un suivi des demandeurs d emploi six mois apr s l entr e en emploi 88 Cet indicateur issu de la base de donn es Parcours H transmis par CHEOPS doit lui aussi tre r interr
66. acc s aux formations plus significatifs quant aux formations qualifiantes arsioinimtiminntinie E n E E aE e aaa aE aaa a RE OERE 146 2 5 Les conseillers Missions locales manquent de visibilit sur les tapes du parcours de formation des jeunes accompagn s siennes 147 2 5 1 L acc s l offre de formation reste probl matique 147 2 5 2 Les changes d information avec les organismes de formation sont peu int gr s 148 2 6 La mobilit constitue un frein central l acc s la formation 148 3 LA PRISE EN COMPTE DES BESOINS DES JEUNES RECENSES PAR LES MISSIONS LOCALES POURRAIT ENRICHIR LES DIAGNOSTICS TERRITORIAUX ET NATIONAUX ss 148 3 1 La remont e des besoins en formation des jeunes requiert une participation des Missions locales aux diagnostics territoriaux iii 148 3 2 Des indicateurs de l acc s la qualification des jeunes seraient n cessaires au niveau r sional t na OnaE seierrike teek enee EE Rider test lesemeti EEE ete e ar E 149 138 IGAS RAPPORT N RM2013 150P IGAS RAPPORT N RM2013 150P 139 1 LA FORMATION EST AU C UR DE L ACCOMPAGNEMENT DES MISSIONS LOCALES 1 1 La formation repr sente une part importante du volume d activit du r seau 353 Depuis sa cr ation en 1982 la suite du rapport Schwartz le r seau des Missions locales est un acteur central de l acc s la formation des jeunes de moins de 26 ans 354 Les missions de service public des Missions locale
67. activit de ces services Pour r pondre ces objectifs se sont mis en place au niveau national ainsi qu en r gions de nombreux syst mes d information d di s L organisation de ces derniers est d une importance fondamentale dans l acc s la formation des demandeurs d emploi car elle vient structurer les relations entre les diff rents acteurs de ce parcours les demandeurs d emploi le service public de l emploi les organismes de formation et leurs financeurs Pour mener bien l valuation de ces diff rents syst mes la mission a interrog la DGEFP P le emploi le Conseil national des missions locales Centre Inffo et l association Intercarif Dans le cadre de ses d placements en r gions la mission a aussi analys l usage fait par les conseillers des diff rents syst mes d information leur disposition Enfin la mission a elle m me proc d des tests relatifs aux informations accessibles directement sur Internet pour les demandeurs d emploi voir Annexe 7 La recherche d information sur la formation en ligne par les demandeurs d emploi 716 Jean Marie MARX Bertrand DEUMIE Sylvie VIDAL La formation professionnelle des demandeurs d emploi rapport du groupe de travail pr sid par Jean Marie MARX secr tariat d Etat l Emploi 2010 717 G rard LARCHER s nateur des Yvelines La formation professionnelle cl pour l emploi et la comp titivit rapport remis au pr sident
68. ai eu beaucoup de difficult s on me disait que je n avais pas besoin de me former j ai expliqu ma situation En plus la conseill re pour mon 1 RDV m a dit J ai que 15 minutes J insiste sur l accompagnement E Le conseiller il doit confirmer si la formation est en ad quation avec mon profil et le march du travail J A PE il faut un groupe de personnes affect es dans tel secteur pour le commerce par exemple et qui connaisse les entreprises La conseill re peut envoyer un mail Tiens voil trois adresses d coles tu peux les appeler J PE doit former les conseillers pour qu ils connaissent les formations qui ne sont pas dans les formations conventionn es Qu ils sachent nous rediriger vers la Cit des m tiers par exemple D s qu on sort des formations conventionn es ils disent de chercher soi m me Ils devraient nous orienter vers des experts A Un parcours r ussi La conseill re a suivi le dossier depuis le d but elle a trouv des financements Et j ai trouv un emploi E Il faudrait un meilleur accompagnement pour la formation elle doit nous informer mieux qu elle appelle pour moi pour expliquer ma situation elle sait quoi faire moi je sais pas expliquer les noms les subventions Aur lie J attends qu elle me dise les d marches suivre C gt Certains DE s rs de leur projet reprochent au conseiller son r le de cens
69. ainsi qu un ensemble d indicateurs sur les parcours des demandeurs d emploi prescriptions et s lections en cours abandons de parcours refus et absences lors de l information collective ainsi que les personnes retenues ou sur liste d attente Les services de P le emploi reconnaissent aussi la n cessit de pouvoir agr ger les besoins en formation des demandeurs d emploi sur une agence locale ou un portefeuille de conseiller en amont du montage d une action de formation L outil Aude Formation devrait permettre gr ce l usage 247 E A eii des Formacodes codes li s un type de formation de quantifier les orientations vers une formation donn es et les personnes en attente de cette formation Par ailleurs Aude Formation permet de produire des donn es d valuation des parcours accompagn s par P le emploi Ses fonctions centr es sur la prescription et la r alisation des mesures propos es notamment certains d lais et ruptures de parcours devront voluer terme pour int grer des modules de bilan de la formation Ce n est qu alors qu il deviendra un support l valuation de l efficacit des parcours de formation des demandeurs d emploi 246 A l exception de certaines R gions qui ont int gr ce mode de fonctionnement dans leur offre de formation exemple Provence Alpes C te d Azur 247 Cette classification dit e par Centre Inffo est l outil de r f rence des acteu
70. attendus elle n avait pas connaissance de cette formation et devait rappeler ult rieurement ce qu elle a fait 570 La situation s est alors av r e plus complexe que pr vue les informations donn es sur le site du CARIF concernent l organisme de formation r f rent du march P le emploi mais la formation est port e par un sous traitant de cet organisme Le CARIF a m lang les informations contact t l phonique et adresse de l organisme de formation r f rent mais en mentionnant le nom de la personne la t te de l organisme sous traitant Le contact nominatif donn sur le site tait inconnu l interlocuteur lors du premier appel Le lieu mentionn pour l organisme de formation sous traitant est Marseille ce stade trois lieux diff rents ont t voqu s Saint Rapha l Orange et Marseille pour la m me formation ce qui est de nature cr er de la confusion Le nom de l organisme de formation indiqu sur le site du CARIF le r f rent n est donc pas celui qui dans la r alit donne la formation le sous traitant 571 L appel de l organisme de formation sous traitant permettra d avoir peu d informations suppl mentaires La r union d information collective et les tests n ont pas encore eu lieu elle aura lieu le 4 avril mais l organisme de formation ne conna t pas le lieu seul P le emploi le conna t 215 22 7 ily Ce num ro vert n a pas t test par la missio
71. b n fice des dites formations pour l entreprise comme pour le salari voir encadr 31 M Lambert I Marion Vernoux J C Sigot coord Quand la formation continue Rep res sur les pratiques de formation des employeurs et des salari s C req 2009 Id 303 Sur la question de l imputabilit des d penses de formation professionnelle l aune des pratiques d entreprises de nouvelles approches voient le jour qui pr conisent d analyser les modalit s p dagogiques l uvre dans les formations pour distinguer les processus d apprentissage qui permettent de professionnaliser et de d velopper les comp tences Voir l entretien de l AEF avec Sandra Enlart directrice d Entreprise amp Personnel D p che n 179425 du 27 f vrier 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 237 Les d penses de formation sont elles efficaces Cette question essentielle aux yeux des financeurs publics ou priv s renvoie l valuation du rendement net de la formation Du point de vue des entreprises le rendement net se d finit comme la diff rence entre les co ts associ s la formation et les gains de productivit qu elle g n re Dans les co ts figurent les d penses directes sous forme d achat de prestations aupr s des op rateurs publics ou priv s de formation mais aussi au travers de la mutualisation op r e par le syst me des OPCA cela s ajoute le co t d opportunit support par les entreprises
72. ce dernier point est trop sous estim aujourd hui et qu il serait souhaitable de plus valoriser la dimension socialisatrice et redynamisante La formation est aussi un moyen de changer de statut d aller vers un statut plus valorisant socialement la formation c est un statut social je ne suis plus ch meur je suis en formation 104 Le MNCP estime ainsi que l adaptation de l accompagnement aux besoins des personnes est une voie d am lioration importante du SPE 2491 250 251 252 253 78 IGAS RAPPORT N RM2013 150P e compl ter une formation initiale trop th orique la formation est ici envisag e comme un compl ment pour des demandeurs d emploi avec un niveau de formation initiale relativement lev mais dont la professionnalisation reste laborer e rester actif maintenir son employabilit au cours d une p riode de ch mage travers une formation devra permettre de se socialiser faute de quoi sa d marche d emploi sera mise en difficult La formation est alors per ue comme un facteur d terminant du maintien de ses capacit s professionnelles Face la vari t des demandes ainsi r pertori es les r seaux d accompagnement s appliquent ajuster leurs r ponses dans un environnement administratif et r glementaire d une rare complexit 4 2 1 La complexit du parcours vers la formation op re une s lection en faveur des plus qualifi s Les demandeurs d em
73. clin es Ce document constitue d sormais la r f rence en mati re de politique r gionale d emploi des travailleurs handicap s 440 Le d l gu g n ral de CHEOPS souligne les difficult s rencontr es en r gion dans le cadre de la mise en place des PRITH alors que ceux ci sont susceptibles de constituer la base du diagnostic pour mettre en place les actions du CPRDF Les causes de tels checs sont li es au fait que les diverses organisations r gionales de l acc s la formation ne font pas la m me place au r seau Cap emploi concernant la prescription de formation 441 Au niveau national un processus de coordination a merg travers l laboration d une convention pluriannuelle multipartite dont l objectif est d am liorer la coh rence entre les diff rents acteurs du champ insertion emploi formation professionnelle et protection sociale 19 Commissions paritaires interprofessionnelles r gionales pour l emploi 195 En particulier au niveau du bassin d emploi 1 Circulaire DGEFP n 2009 15 du 26 mai 2009 relative aux Plans R gionaux d Insertion professionnelle des Travailleurs Handicap s 197 Souvent par le biais des Maisons d partementales des personnes handicap es 198 Ce processus rassemble l Etat via la DGEFP et la Direction G n rale du Travail DGT P le emploi AGEFIPH le FIPHFP la Caisse Nationale pour la Solidarit et l Autonomie CNSA l Association des R gions de F
74. connus du public rencontr Cependant lorsque les demandeurs d emploi ont pu aller leur rencontre ceux ci ont g n ralement jou un r le important dans la formalisation de leur projet de formation L identification des autres acteurs reste tr s approximative les chambres consulaires sont en g n ral tr s peu connues du public des demandeurs d emploi Les OPCA ou les branches professionnelles ne sont pas du tout mentionn es directement comme des lieux ressources C est enfin en mati re de financement de la formation que les attributions des acteurs apparaissent le moins bien comprises par le public Les OPCA aupr s desquels il est n cessaire de mobiliser son DIF sont largement inconnus parfois m me des conseillers P le emploi Les FONGECIF ne sont identifi s g n ralement que par les personnes qui y ont eu recours en tant que salari s Les Conseils r gionaux malgr leur r le pr dominant sont souvent confondus avec les conseils g n raux 3 1 2 L acc s une information pertinente sur l offre de formation est tr s in gal La mission a pu en les testant faire le constat par elle m me des difficult s acc der une information suffisante sur l offre de formation Il restait n anmoins en interroger l utilisation par les demandeurs d emploi des services leur disposition Les Focus Groupes ont permis de confirmer la faible p n tration de l information sur les organismes sur les dispos
75. contours des missions d un nouveau service territorialis d accompagnement des demandeurs d emploi vers la formation il faudra sans doute attendre les clarifications n cessaires la mise en place du Service public de l orientation en r gion 132 Rapport RM 2012 163P Le contrat de s curisation professionnelle premier bilan d un dispositif individualis de retour l emploi et d acc s la formation analyses et pr conisations tabli par Ph Dole d cembre 2012 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 91 Annexe 4 R alisation de Focus Groupes de demandeurs d emploi et de conseillers sur la formation des demandeurs d emploi ANNEXE 4 REALISATION DE FOCUS GROUPES DE DEMANDEURS D EMPLOI ET DE CONSEILLERS SUR LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI sseessssesesee 91 1 UNE METHODE DE COLLECTE DES DONNEES ORIGINALE ET COMPLEMENTAIRE DES AUTRES MODES DE COLLECTE 53888008 eetaereremsodste onde nets aeaoe ehee ee s nae ea roie entame hibe R Ere 93 1 1 Disposer du point de vue des parties prenantes une approche n cessaire 93 1 2 Une m thode qui ne se suffit pas elle m me ss 94 2 LES POINTS DE VIGILANCE ET CONDITIONS DE REUSSITE D UNE TELLE METHODE DE COLLECTE 94 2 1 Les contraintes propres la mission 94 2 2 Les choix faits par la mission rapidit d ex cution et expertise 95 2 3 Les points de vigilance la ma trise des biais de collecte 95 2 4 Les diff rentes tapes
76. crit re principal d valuation de l efficacit de la formation 2 3 3 1 La donn e brute du retour l emploi court terme est le principal indicateur d valuation de l efficacit d une formation 138 L indicateur de performance le plus commun ment utilis est celui du taux de retour l emploi six mois apr s la formation L indicateur retenu pour suivre l objectif Am liorer l efficacit de la formation suivi par l Un dic en application de la convention tripartite est celui du taux de retour l emploi durable six mois apr s la formation indicateur calcul par P le emploi Les R gions suivent toute une batterie d indicateurs relatifs aux formations qu elles financent titre d exemple la r gion Basse Normandie suit trois grands types d indicateurs situation des Stagiaires au moment de l entr e en formation analyse de la r alisation des actions et devenir des stagiaires La majorit de ces indicateurs sont des indicateurs d activit et de surveillance Les seuls indicateurs permettant d avoir une indication sur l impact des actions de formations men es sont ceux relatifs au devenir des stagiaires cf situation la fin de la formation et six mois nature du contrat de travail secteur autant de crit res d analyse relatif au retour l emploi 139 P le emploi r alise ainsi chaque ann e une enqu te Sortants de formation Elle couvre l ensemble des de
77. d emploi six mois apr s la formation est de 71 pour la POE individuelle alors qu il n est que de 31 pour la POE collective donn es 2012 Un tel contraste de perception entre le niveau local et le niveau national requiert de mener des investigations compl mentaires cet cart pouvant s expliquer par l anciennet plus grande du premier dispositif sur le second 2 3 jusqu aux acteurs institutionnels 2 3 1 Le recensement des besoins des entreprises point de d part des diagnostics territoriaux Tout comme dans l exemple de la POE collective pr sent ci dessus les diagnostics territoriaux permettant l laboration d une planification des achats de formation prennent comme point de d part l analyse conomique du march du travail et des besoins des entreprises Les modalit s concr tes d laboration de ces diagnostics peuvent varier d une r gion l autre mais suivent au global sensiblement la m me logique le Conseil r gional m ne une premi re revue documentaire des tudes pouvant concerner le territoire et des enqu tes sur le march du travail Ces l ments sont rapproch s des achats de formation d j effectu s dans le pass par la R gion Ce premier constat est ensuite partag avec les branches afin d y apporter toute pr cision n cessaire partir de ce travail important de recensement des besoins sont r alis es des grilles d analyse par titres ou type de formati
78. d lais utiles et inutiles scandent le parcours de TOFMAUON ESAE E mutants fente EA 73 3 2 3 Le traitement administratif des dossiers de formation induit des d marches redondantes et peu efficientes ss 75 4 LES MODALITES D ACCOMPAGNEMENT NE S ADAPTENT PAS SUFFISAMMENT A LA DIVERSITE DES BESOINS ET A L AUTONOMIE DES DEMANDEURS D EMPLOI nes serres resserre 76 4 1 Un demandeur d emploi souhaite d abord se former pour sortir du ch mage 76 4 2 L offre d accompagnement n est pas suffisamment personnalis e au regard de la diversit des besoins des demandeurs d emploi 77 4 2 1 La complexit du parcours vers la formation op re une s lection en faveur des plus quales erie eE E E a A a ea e Me a a a a a a E Et 78 4 2 2 Les demandeurs d emploi les plus proactifs r clament des outils pour construire eux m mes leur parcors ieie iii inde nette ei NI uit 78 4 2 3 Les besoins d accompagnement varient fortement selon les situations individuelles79 5 L OFFRE DE SERVICES DES TROIS RESEAUX DU SPE REPONDENT A DES DEGRES DIVERS A LA DEMANDE D ACCOMPAGNEMENT vieii e peere aa AEE AE A AEAEE ERER EAEI NA EARE EEAS A Eiaa 79 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 5 1 Dans l opinion des conseillers de P le emploi l accompagnement est id alement n cessaire toutes les tapes du projet de formation 79 5 2 Le souhait d une orientation efficace se heurte aux limites mat rielles de l change avec le dem
79. d ploie P le emploi 288 Malgr le transfert physique des psychologues du travail de l AFPA le champ d orientation prescription de formation n est pas encore suffisamment structur P le emploi autour d actes professionnels et de m tiers identifi s 289 P le emploi a mis la disposition de la mission une documentation r cente concernant l instrumentation de l offre de services en orientation professionnelle dans P le emploi 2015 qui pr cise bien le caract re multiforme de la question d orientation professionnelle Aborder la question de l orientation professionnelle peut donc tre tr s ponctuel au cours d un entretien faire l objet de plusieurs entretiens ou encore n cessiter une prestation sp cialis e Tous ces temps de travail sur l orientation peuvent mobiliser outre l entretien des supports comme des guides des questionnaires des inventaires des tests des fiches informatives des exercices etc Tous ces supports constituent l instrumentfation en orientation professionnelle de P le emploi D 290 L ensemble des outils mobilisables dans ce cadre est r pertori dans un Guide m thodologique de l orientation comprenant contenus th oriques supports m thodes et outils et prestations pour l orientation professionnelle Le Guide se d cline en trois tomes d mat rialis s le premier g n raliste destination de tous les professionnels de P le emploi le
80. de l int r t g n ral ni de d finition l gale du service public 337 Poitou Charentes Picardie Champagne Ardenne Rh ne Alpes Franche Comt Bourgogne 816 817 818 819 820 821 822 260 IGAS RAPPORT N RM2013 150P La notion de service public n est pas non plus d finie en droit communautaire et peut d signer tant t des services offerts au grand public tant t des services fournis par un organisme du secteur public tant t des services soumis une obligation de service public dans l int r t g n ral C est sur la derni re notion d int r t g n ral que la construction europ enne a forg e les concepts de service d int r t g n ral et de service d int r t conomique g n ral Les services d int r t conomique g n ral SIEG ont fait l objet d un r gime sp cifique dans les trait s europ ens successifs sans jamais tre con us comme des exceptions part enti re au droit de la concurrence Cette conception en creux des SIEG qui est fondamentale au niveau europ en est loign e de la conception fran aise du service public qui privil gie une approche volontariste faisant primer la notion d int r t g n ral Les SIEG sont donc en r gle g n rale soumis au droit de la concurrence au droit du march int rieur et au droit des march s publics et des concessions sauf exceptions fix es par les trait s successifs La notion de services d int r t c
81. de gestion des parcours ce qui permet aux conseillers de visualiser les places disponibles au sein des formations de P le emploi et en PACA sur celles de l offre du Conseil r gional 604 La mission n a pas eu connaissance de r gions qui aujourd hui mettent disposition du grand public l information sur le nombre de places disponibles en information collective et en formation ou de fa on plus l g re sur le simple fait qu il reste ou non des places dans une session donn e 2 L INFORMATION DOIT POUVOIR S INTEGRER DANS LES ACTES METIER DES PRESCRIPTEURS DE FORMATION 2 1 Les outils de suivi et d accompagnement sont en constante volution 605 travers l laboration du module Aude Formation P le emploi se dote progressivement d un logiciel de simplification du suivi du parcours du demandeur d emploi L outil devrait permettre d viter aux demandeurs d emploi les multiples allers retours entre leur agence et les organismes de formation Il permettra galement de num riser la prescription des diff rentes mesures d orientation de mise en relation avec les organismes de formation et terme de suivre les personnes en formation 606 607 608 609 610 611 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 205 P le emploi vise ainsi limiter les d marches purement administratives des ch meurs Cependant dans l tat actuel du fonctionnement des bases de donn es ce processus n est pas te
82. de l alternance dont COFOM Convention Appui l acquisition de comp tences transversales et s curisant la suite du parcours professionnel des jeunes b n ficiaires des emplois d avenir AAP AAP POE individuelle et collective 40 000 Accompagnement individuel renforc des jeunes ayant des C 30 000 difficult s d acc s l emploi z Convention Evolution et maintien dans l emploi des salari s les plus fragiles AAP Illettrisme et acquisition de socles de comp tences 54 500 p Exp rimentation DIF coupl une p riode de 25 000 professionnalisation 124 500 AAP Ch mage partiel 45 000 S curiser les salari s et des demandeurs d emploi confront s des mutations conomiques et dans le cadre de transitions et reconversions professionnelles 10 000 65 000 Contrat de s curisation professionnelle DOM 2 600 Contrat de s curisation professionnelle Art 4 10 000 Convention Mesures exceptionnelles DE 2013 R2F 118 500 AAI AAI AAI AAI Mesures d accompagnement la qualification et la requalification des salari s et des demandeurs d emploi Convention Portail orientation formation 400 Convention TOTAL 245 000 ing nierie sur le tutorat et activit de r f rent TOTAL 817 000 75 000 Enfin il serait utile d interroger la pertinence de deux politiques de d veloppement de l alternance des jeunes l une par l apprentissage confi e aux R gions et
83. dent souvent des acquis en raison d une activit ant rieure la tendance la r duction des heures et donc des contenus est r elle et doit tre soulign e Ainsi pour tre op rant l observatoire des co ts devrait tre en mesure de comparer les prestations de la formation professionnelle continue et les prix co ts aff rents Cette t che pr sente des contraintes op rationnelles difficilement surmontables En effet comparer les prestations de formations se r v le impossible en pratique car la possibilit de comparer suppose d une part des prestations quasi identiques l o aujourd hui une des qualit s d un organisme de formation est de s adapter son public et d autre part de valoriser en euros ou par une notation la qualit de la formation et le professionnalisme des acteurs Une telle volution requiert la mise en uvre des syst mes d information correspondants la difficult de la t che est perceptible au vu par exemple du d veloppement laborieux du projet de base nationale de l offre de formation Dokelio Agr ger et diffuser une information exploitable par tous au niveau national sur l offre de formation reste un objectif atteindre il est donc encore difficile d imaginer qu une base puisse en plus rassembler et interroger des donn es d valuation pertinentes des moyens et des co ts des prestations r alis es par les organismes de formation 1 Voir La professionnalisat
84. des pages r f renc es ne para t correspondre sites manifestement en langue anglaise Le seul qui semble correspondre se pr nomme SICORRA et se pr sente comme un site collaboratif de la R gion mais dont l usage n est pas accessible aux demandeurs d emploi mais seulement aux professionnels Le d placement de la mission en r gion Rh ne Alpes a par la suite permis la mission de constater que PROSPER n est pas un site accessible aux demandeurs d emploi mais uniquement une interface entre prescripteurs et que le conseil de l AFPA de suivre sur PROSPER l apparition des dates d information collective n est en r alit pas pertinente pour le demandeur d emploi sans recours au Service public de l emploi 532 533 534 535 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 191 Graphique 23 Page d accueil du site collaboratif Sicorra de la R gion Rh ne Alpes SICORRA Site collaboratif de la R gion Rh ne Alpes Code utilisateur Mot de passe Mot de passe oubli Vous vous trouvez actuellement sur un outil de gestion administrative et d change avec les services de la R gion Rh ne Alpes outil d di dont l acces est r serv G rer mes connexions gt Acc s une nouvelle application p Cr er un compte La r gion vous informe vcy uuwe LogLyNet Cmira mobilit s et coop rations PROFNET RegLyce f Se
85. des demandeurs d emploi IGAS RAPPORT N RM2013 150P 155 406 Apr s avoir obtenu la RQTH les DETH peuvent tre orient s vers un Cap emploi dans la limite de la convention fixant ses modalit s d accueil Ces structures sont con ues comme des services d accompagnement vers l emploi Cependant elles doivent souvent composer avec des publics dont le projet de vie est en cours d volution notamment au regard de la volont et de la capacit du demandeur d emploi handicap int grer le milieu de travail ordinaire N tant pas mandat s pour accompagner des personnes relevant d une probl matique m dico sociale importante les conseillers de Cap emploi doivent souvent intervenir la fronti re de leurs comp tences La directrice de Cap emploi interrog e par la mission a fait part de la difficult de ses quipes sp cialis es dans le conseil en insertion professionnelle et le placement en emploi prendre en compte des probl matiques de r orientation vers le secteur m dico social 407 La diversit des situations conduit les conseillers des Cap emplois individualiser l valuation de l ad quation entre les souhaits des personnes qu ils re oivent leurs capacit s s adapter un poste et les exigences du march du travail Une connaissance approfondie des entreprises du territoire est n cessaire pour avoir connaissance des emplois accessibles Le ciblage des offres d emploi par les conseill
86. des parcours d acc s la formation qu elle a mobilis es la mission a fait le constat de multiples reprises que la difficult d acc s l offre de formation constitue un obstacle essentiel 1 accompagnement vers la formation par le r seau des prescripteurs Pour P le emploi il appara t fondamental que les syst mes d information puissent permettre d acc der aux dates d information collective Aujourd hui bien que les 26 CARIF r gionaux pr voient une alimentation du syst me de P le emploi les formations des R gions ne pr voient que tr s exceptionnellement cette modalit de positionnement sur une information collective Cette action correspond une actualisation du dossier unique du demandeur d emploi l EFO Il y a donc n cessit de cr er un ou plusieurs outils d interop rabilit entre Aude Formation et les outils de gestion r gionaux s appuyant sur les m mes donn es individuelles du stagiaire ce jour une dizaine de r gions sont concern es par la mise en place d un tel outil Dans ce cadre il est primordial que les autres prescripteurs r gionaux dont les Missions locales et les Cap emploi soient int gr s lorsque ces processus r gionaux sont d velopp s 3 2 Le suivi des mises en relation avec les organismes de formation est une n cessit Pour les services d accompagnement lorsqu une action de formation est prescrite via le positionnement du demandeur d emplo
87. difficile mobilisation de services d mat rialis s renforce les attentes des demandeurs d emploi vis vis de leurs conseillers Or les demandeurs d emploi interrog s ont pu eux m mes observer que l information du conseiller n tait pas toujours suffisante en particulier lorsque les formations envisag es ne rel vent pas de l offre conventionn e mais de l enseignement sup rieur ou de l offre de formation priv e Dans ce dernier cas dans l tude Mensia Nord Pas de Calais les conseillers t moignent de leur difficult dans l orientation vers l organisme de formation en raison du manque d ing nierie permettant d valuer le rapport qualit prix d une formation 3 1 3 La question du financement oriente la recherche de la formation avant m me la construction du projet Peu de demandeurs d emploi sont capables d num rer au moins un dispositif de formation parmi la quarantaine qui les concerne ou qui pourrait concerner leur projet de formation Les crit res d ligibilit aux dispositifs de financement leur semblent complexes parfois trop restrictifs voire in quitables l appui de cette affirmation sont cit es des raisons comme la variation des r ponses d un conseiller l autre ou encore des crit res d ligibilit aux dispositifs de financement qui changent au fil du temps La mission a galement observ une m connaissance g n rale des aides associ es la formatio
88. emploi est donc particuli rement d licat Du fait des difficult s d anticipation des entreprises et de la cyclicit de l conomie il est en effet difficile de s assurer qu entre l mergence du besoin et la mise sur le march des ch meurs nouvellement form s un retournement de l activit ne soit pas intervenu dans les secteurs identifi s comme dans le besoin de main d uvre 3 3 Qui travaille dans quel secteur L absence de d terminisme entre formation et emploi L l ment le plus probl matique dans la mise en uvre de l approche ad quationniste formation emploi appliqu e la formation des demandeurs d emploi r side dans le faible lien entre le type d emploi trouv et la nature de la formation suivie La faiblesse de la corr lation et a fortiori l absence de lien de causalit entre les deux s illustre de multiples mani res Trajectoires professionnels des b n ficiaires du programme r gional des stages 2008 2009 GIP Relation Emploi formation Bretagne janvier 2012 Ainsi de nombreux actifs de la r gion Franche Comt quittent chaque jour le territoire fran ais pour aller travailler en Suisse l inverse la r gion Aquitaine et Midi Pyr n es connaissent un ph nom ne inverse avec l entr e sur le march du travail r gional de travailleurs espagnols et ce d autant plus que l cart de croissance et de taux de ch mage est grand entre la France et l Espagne 54 IGAS RAPPORT
89. entre acteurs Les questions de la validation des acquis et de l acceptation par l organisme de formation de la r duction du parcours ne sont pas neutres 863 Les exemples rencontr s par la mission montrent que de telles adaptations ne sont pas inatteignables IGAS RAPPORT N RM2013 150P 271 Extrait d un appel d offre ayant vocation mettre en place des parcours modulaires La pr sente consultation vise la constitution de plates formes de formation permettant la r alisation de parcours qualifiants complets depuis la phase de d couverte des m tiers lorsqu elle est n cessaire jusqu la qualification en passant par toutes les tapes n cessaires d couverte et choix d un m tier pr qualification remise niveau qui seront jug es indispensables pour chacun des stagiaires Ces parcours qualifiants int gr s privil gient une entr e sectorielle ou fili re et en permettant la fongibilit entre les mesures d couverte d veloppement de comp tences qualification en int grant des prestations compl mentaires ing nierie accompagnement psychop dagogique offrent en plus de la modularisation des contenus des possibilit s suppl mentaires d adaptation de l offre de formation aux besoins des territoires Trois tapes pr paratoires sont identifi es une phase d orientation une phase de remise niveau une phase de pr qualification Ces tapes p
90. environ 10 pour dix personnes appel es une en moyenne se d clare disponible La liste d finitive des personnes retenues pour participer au Focus Groupe est arr t e en fonction de crit res d ge de sexe et de niveau de qualification permettant de varier les profils des personnes pr sentes 348 Cette tape peut prendre selon les cas et le niveau de difficult trouver les profils de participants recruter entre deux trois semaines IGAS RAPPORT N RM2013 150P 99 2 4 3 La tenue des Focus Groupes 349 Chaque Focus Groupe dure trois heures Il est r alis par un animateur qui rythme la discussion et r partit la parole entre les participants Id alement les observateurs ne sont pas pr sents dans la salle comme ce fut le cas pour les Focus Groupes de demandeurs d emploi mais pas pour les Focus Groupes de conseillers 2 4 4 L analyse des Focus Groupes 350 L analyse et la retranscription des changes des Focus Groupes n cessitent une petite dizaine de jours 351 La dur e globale entre l expression initiale des besoins du commanditaire l Igas et la restitution des r sultats par P le emploi a t de cinq six semaines Un tel d lai peut tre consid r comme rapide dans la mesure o le support juridique pour faire appel au prestataire existait au pr alable l obtention des moyens financiers a t rapide gr ce au SGMAP la collaboration de l op rateur P le emploi a t
91. es est bien plus forte que pour l ensemble de la population elle est de 17 2 en un an contre 8 6 pour le nombre de demandeurs d emploi et le niveau moyen d anciennet au ch mage fin d cembre 2012 est de 21 9 mois contre 15 4 pour l ensemble des demandeurs d emploi 398 Les difficult s d insertion dans le monde du travail des travailleurs handicap s sont tr s largement dues leur niveau de qualification 77 de cette population tant titulaire d un niveau de qualification inf rieur au baccalaur at Am liorer l acc s de ce public la formation est potentiellement un levier important de r duction du ch mage 399 Aujourd hui l exception des travailleurs handicap s suivis par un Cap emploi il n est pas possible d avoir acc s un indicateur de leur nombre parmi les b n ficiaires de la formation professionnelle Un tel indicateur resterait construire Cependant les donn es de l AGEFIPH et de la DARES font apparaitre un taux proche de 5 de travailleurs handicap s parmi les entr es en formation des Conseils r gionaux 1 Association Gestionnaire du Fonds pour l Insertion des Personnes Handicap es dont une des missions est de financer l accompagnement et la formation des personnes reconnues travailleurs handicap es 6l Cette loi a instaur la notion de compensation du handicap et institu la cr ation FIPHFP Le Fonds pour l insertion des personnes handicap es dans
92. formation continue Toutefois leur cat gorie socioprofessionnelle la taille ou le secteur d activit de l entreprise dans laquelle ils travaillent r v lent des in galit s La majorit des entreprises forment sans pour autant tre dot es d une v ritable politique en mati re de formation sauf pour les entreprises de plus grande taille et qui d pensent davantage pour la formation et qui int grent aussi la formation dans la gestion des carri res Les cours et stages dispens s par un organisme ext rieur restent la pratique la plus courante pr s de neuf entreprises formatrices sur dix y ont recours Les formations en situation de travail sont mobilis es dans un cas sur cinq surtout dans des secteurs peu formateurs Cette pratique est sp cifiquement utilis e par l employeur lors de l arriv e d un salari sur un nouveau poste ou pour accompagner un changement dans le contenu du travail Les entreprises n valuent pas toujours la formation ne serait ce que pour mesurer la satisfaction des salari s form s A taille et secteur identiques plus les entreprises forment plus elles mettent en place des proc dures d valuation Source M Lambert I Marion Vernoux J C Sigot coord Quand la formation continue Rep res sur les pratiques de formation des employeurs et des salari s C req 2009 230 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 3 La formation de actifs occup s absorbe plus de 80 de la contri
93. formation imm diatement suivie par la personne Au final seuls 31 des demandeurs d emploi ont un emploi en lien avec la formation qu ils ont suivie alors que leur exp rience ant rieure tait sans lien avec le domaine d activit dans lequel ils voluent au moment de l enqu te L ad quation entre sp cialit de formation et emploi et son impact sur les salaires Charnoz Insee Bilan Emploi et salaires 2011 6 Obtenir un emploi dans son domaine de formation un enjeu tr s relatif dans l insertion des jeunes Couppi Giret Lopez Insee Bilan Formation Emploi 2009 Obtenir un emploi dans son domaine de formation un enjeu tr s relatif dans l insertion des jeunes Couppi Giret Lopez Insee Bilan Formation Emploi 2009 70 Voir verbatim des demandeurs d emploi r unis dans les Focus groupes Annexe 4 7l Trajectoires professionnels des b n ficiaires du programme r gional des stages 2003 2004 GIP Relation Emploi formation Bretagne janvier 2008 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 55 3 3 2 qui s explique en partie par les crit res de s lection et de recrutement des employeurs pour lesquels la motivation des candidats est un crit re pr pond rant Ce lien fortement distendu entre formation et emploi s explique en partie par les modalit s de recrutement des employeurs En effet la motivation du candidat est du point de vue des recruteurs un crit re de s lection d terminant l embauche v
94. formation occasionne la transmission d un document papier entre la personne l organisme de formation et le service d accompagnement Les instructions li s aux projets individuels de formation en particulier lorsqu ils font appel un cofinancement rel vent aussi d instructions complexes qui ne sont pas encore num ris es dans la mesure o les acteurs n ont pas ce stade formalis s d int gration de leurs syst mes d changes d information 633 Enfin les d marches li es aux aides annexes la formation ou la r mun ration rel vent encore trop souvent de formulaires papiers complexes et ne permettent pas d avoir recours ni la num risation ni la signature lectronique Pour la mission la complexit des formulaires et le nombre des acteurs y intervenant constituent un facteur aggravant des d lais d entr e en formation 4 3 Les syst mes d change d information entre prescripteurs et organismes de formation gagneraient tre mis en coh rence et d ploy s 634 La possibilit d inscrire un demandeur d emploi aux sessions d information collective et de le suivre aux diff rentes phases du parcours de formation est une dimension fondamentale de la qualit de l accompagnement propos par les diff rents r seaux d accompagnement 635 Pour y r pondre deux types de dispositifs institutionnels coexistent e les syst mes de type PROSPER cf Rh ne Alpes ou Cap m tiers cf Aquitaine
95. formation parmi le catalogue national de l AFPA Il existe en th orie une possibilit de postuler en ligne mais elle ne fonctionne pas Le site offre une fonctionnalit int ressante il permet d acc der aux formations de derni res minutes qui commencent bient t et pour lesquelles il resterait des places Dans l onglet concernant les droits et financements l information est peu lisible quant aux possibilit s d acc s la formation selon le statut des demandeurs d emploi N anmoins l essentiel est pr sent il est dans tous les cas recommand d envisager ce projet de formation avec son conseiller emploi 5 2 Une finalisation du projet de formation encore impossible sur la toile malgr une apparente volont de le permettre Le premier essai concret d un projet de formation a t effectu pour une recherche de formation de m canicien di s liste agricole sur quatre sites en France La possibilit de postuler en ligne est affich e mais n est en r alit pas accessible n anmoins sont pr sentes les coordonn es des centres de formation Les deux premiers centres appel s ne sont pas disponibles messagerie vocale Le troisi me r pond que pour les personnes venant d une autre r gion il est n cessaire pour le demandeur d emploi de valider ce choix avec son conseiller P le emploi et d effectuer les tests psychotechniques dans le centre AFPA le plus proche de son domicile ces tests tant ensuite
96. formation professionnelle fait part d un taux d abandon au cours de la formation de 10 pour l ensemble des demandeurs d emploi interrog s dans l tude 391 392 393 394 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 149 Permettre la remont e de telles informations peut ventuellement permettre aux financeurs et aux organismes de formation de r ajuster l offre la demande et ce d autant plus qu au del du secteur d activit vis le recours la formation doit avant tout permettre des jeunes sans qualification d en acqu rir une et ainsi de s curiser sur la dur e leur parcours professionnel futur Les cas pr cis d viction des jeunes de formations ou encore les entraves li es la mobilit sont autant d l ments susceptibles de nourrir les diagnostics territoriaux et de faire voluer les fonctionnements institutionnels 3 2 Des indicateurs de l acc s la qualification des jeunes seraient n cessaires au niveau r gional et national Il est aujourd hui difficile d valuer la part totale des jeunes accompagn s en Mission locale dans l ensemble des formations et a fortiori dans l offre de formation qualifiante Comme la mission a pu le souligner plus haut les indicateurs d acc s la formation des jeunes accompagn s en Mission locale int grent des types d actions divers allant de la pr paration la qualification Pour mesurer l apport des dispositifs de formation p
97. frais connexes et sur l offre nationale de formation 540 Cet espace est consacr de fa on concomitante aux probl matiques de recherche d emploi et d acc s la formation La structuration des onglets est pertinente dans la mesure o la d marche est progressive 1 Par o commencer 2 Faire un bilan 3 Suivre une formation 4 Rechercher un emploi 5 Postuler 6 Explorer d autres voies Une entr e par dispositifs permet aussi au demandeur d emploi d effectuer sa recherche s il sait plus pr cis ment ce qu il veut La rubrique Suivre une formation est elle m me organis e en trois items qui reproduisent de fa on efficace la d marche suivre pour le demandeur rencontrer le conseiller P le emploi rechercher la formation utile r gler les questions mat rielles pour la r aliser financement r mun ration 541 L onglet Suivre une formation se d compose en 3 items 1 Bien choisir sa formation partie qui indique au demandeur les questions importantes se poser 2 Un organisme cl pour l information en mati re de formation qui oriente le demandeur vers le site du GIP CARIF Ile de France ainsi que vers le site Lesmetiers net On peut regretter que le site national Intercarif ne soit pas ici r f renc pour largir le champ et la vari t des offres potentiellement accessibles au demandeur 3 Financement et r mun ration qui d crit les modalit s financi res de pris
98. informations transmises pour une formation sont souvent tr s peu nombreuses nom lieu nombre d heures et niveau en sortie de formation tout au plus Le d tail est souvent accessible via un lien hypertexte par lequel l usager est conduit sur un autre site Internet par exemple d un CARIF OREF r gional De ce point de vue le site Orientation pour tous consiste plus agr ger du contenu qu le mettre en forme La faiblesse d une telle formule r side dans la d pendance qu elle fait peser vis vis des fournisseurs de contenu La mission a ainsi relev que les liens conduisant vers les formations port es par le CNFPT Centre national de la fonction publique territoriale sont tr s souvent inop rants cf message d erreur du site du CNFPT Cette m thode d agr gation de contenu induit des modalit s de gestion de l information elles aussi tr s r duites il n est pas possible de se construire un panier de formations identifi es d extraire dans un tableur ou un fichier pdf des listes d une fiche de formation ou encore de s envoyer par mail les informations collect es 513 Par ailleurs l espace utilisateurs du site n cessite pour cr er un identifiant de transmettre une adresse lectronique Une telle obligation que P le emploi n exige par exemple pas sur son site pour acc der un espace personnel est de nature exclure toutes les personnes qui n ont pas d adresse lectronique
99. insertion ou leur r insertion professionnelle ainsi que leur maintien dans l emploi de favoriser le d veloppement de leurs comp tences et l acc s aux diff rents niveaux de la qualification professionnelle et de contribuer au d veloppement conomique et culturel et la promotion sociale En principe les personnes handicap es ont donc acc s l ensemble de l offre de formation de droit commun En plus de la diversit de l offre de formation de droit commun qu il s agisse de celle de P le emploi des R gions de l Etat ou des OPCA les conseillers de Cap emplois peuvent mobiliser l offre de formation destination sp cifique des travailleurs handicap s 410 Depuis 2011 l Etat a transf r sa comp tence de financement de l AFPA au titre de la formation des travailleurs handicap s l AGEFIPH qui finance aussi son propre programme de formations conventionn es L offre de formation des Centres de R ducation professionnelle est aussi importante sur de nombreux territoires et rel ve de financements de l Assurance maladie 411 cette offre de formation s ajoutent celles qui fonctionnent distance et auxquelles ont davantage recours les travailleurs en situation de handicap pour des raisons de mobilit ou d apprentissage La d l gation de CHEOPS rencontr e par la mission souligne l importance du d veloppement de ce type de contenus pour am liorer l accessibilit des formations 412
100. investies par les DE les moins autonomes qui sont peu outill s dans les d marches et les recherches d information gt Le parcours d acc s la formation est plus simple dans le cas de formations de bas niveau de qualification et ou subventionn es conventionn es par PE gt La demande de devis et le questionnement sur les financements sont r alis es des s quences diff rentes selon les demandeurs m P le emploi est identifi comme un acteur incontournable du candidat la formation le point de passage des sollicitations L organisme de formation quant lui est un interlocuteur bien identifi du candidat et une ressource qu il emploie Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les perceptions des DE sont contrast es sur la question des d lais dans ce parcours pour acc der la formation Les DE qui ont b n fici d un accompagnement rapproch d un conseiller notamment sur des formations de bas niveau de qualification ont l impression d avoir b n fici d un acc s la formation rapide gt N anmoins plusieurs de ces DE soulignent des checs d insertion post formation Louison Mahamadou Emmanuelle V ronique Un parcours per u comme rapide On constate quatre facteurs de ralentissement du parcours La recherche de l org
101. l activit d accompagnement des professionnels de ces r seaux aupr s des demandeurs d emploi En plus des interfaces informatiques l information des conseillers sur l offre de formation s effectue encore aujourd hui souvent aux moyens de diffusion de fichiers Excel ou de contacts informels entre services territoriaux des financeurs des organismes de formation et des r seaux de prescription Ce travail partenarial serait grandement facilit par une simplification des outils leur disposition 22 Portail Internet de l orientation mis en place par Centre Inffo dans le cadre de la circulaire DGEFP du 25 juillet 2011 230 Fonds pour l insertion des personnes handicap es dans la fonction publique 1 Centre de r ducation professionnelle voir Annexe 6 L acc s la formation des demandeurs d emploi accompagn par le r seau Cap emploi 7 Voir Annexe 7 La recherche d information sur la formation en ligne par les demandeurs d emploi valuation des services d mat rialis s 618 619 620 621 622 623 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 207 3 L ACCOMPAGNEMENT DES PARCOURS ET LE PILOTAGE OPERATIONNEL DE LA FORMATION SONT DIRECTEMENT IMPACTES PAR L ARCHITECTURE DES SYSTEMES D INFORMATION ET LEUR HETEROGENEITE 3 1 La qualit des prescriptions effectu es est largement conditionn e par la qualit des syst mes d information Gr ce aux m thodes qualitatives d tude
102. l autre par la voie de professionnalisation financ e par le FPSPP par la p r quation hauteur de 245 M 244 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 4 1 1 Organiser des conf rences des financeurs afin de d finir les orientations strat giques au niveau national et r gional 755 La note du d partement des Synth ses de la DGEFP de mai 2011 pr sente la conf rence des financeurs comme un proc d qui vise soutenir l exercice d une comp tence de financement partag e Elle est un moyen de d cloisonner les financements pour suivre l individu dans son parcours et rem dier ainsi un d faut de prise en charge du besoin Ce proc d est distinct de ce fait de la simple recherche d apport en co financement pour des produits d ores et d j sur l tag re 756 La m me note souligne les caract ristiques qui distinguent les conf rences de financeurs entre elles certaines sont constitu es un niveau strat gique et se donnent pour ambition la production de visions partag es d autres plus op rationnelles d brouillent pr cis ment et au cas par cas des probl mes de financement de parcours Pour la mission c est la premi re option de niveau strat gique qu il conviendrait de r unir sous les auspices des conseils r gionaux pour int grer les fili res distinctes d achats de formation collective en un seul et m me circuit 3 4 1 2 En amont de la commande publique de format
103. la conversion d heures en argent C l AIF l AFC les formations du Conseil R gional les formations de l AFPA Le DIF a t voqu essentiellement par des profils CSP p Les montants maximum de subvention propos s sont diff rents d un conseiller l autre E gt Les principaux financeurs identifi s sont le Conseil G n ral le Conseil R gional vraisemblable amalgame entre les deux P le emploi le RSA En mineur les OPCA la Mairie de Paris les agences d int rim l Agefiph Je suis au RSA c est le Conseil R gional J ai une aide la formation en plus du RSA P gt Les crit res d ligibilit aux dispositifs de financement semblent complexes parfois trop restrictifs voire in quitables variation d un conseiller l autre crit res d ligibilit aux dispositifs de financement C est injuste il faudrait promouvoir les contrats professionnels pour adultes E gt Une m connaissance g n rale des aides associ es la formation transport h bergement restauration garde d enfants qui pourtant est une v ritable pr occupation pour le candidat la formation Je suis jeune j ai des droits A m Le sujet du financement de la formation est globalement g n rateur d inqui tudes et d incompr hensions chez les DE Seuls certains 4 publics jeunes ont la conviction que le financement de la formation est un droit qui leur est a
104. la question de la formation l autre groupe tait compos de conseillers dit sp cialis s qui de par leur fonction sp cifique EOS MRS CSP ont d velopp une expertise plus forte sur le champ de l orientation et de la formation des demandeurs d emploi Il est noter que contrairement aux groupes de demandeurs d emploi qui ne venaient que de la r gion Ile de France les conseillers pr sents lors des deux Focus Groupes venaient de la France enti re Relevons cependant le fait que seuls des conseillers de P le emploi ont particip aux Focus Groupes pour une raison de d lai et de simplicit d organisation des Focus Groupes Un tel facteur est coh rent avec la d marche d ensemble de la mission cf tudier la situation des demandeurs d emploi inscrits P le emploi qu ils soient ou non indemnis s mais limite l analyse des situations plus particuli res par exemple en Mission locale ou Cap emploi Ces deux derni res dimensions de l accompagnement ont t trait es par la mission au moyen d autres proc d s que les Focus Groupes de conseillers cf annexes 5 et 6 de ce rapport 137 EOS quipe d orientation sp cialis e MRS m thode de recrutement par simulation CSP contrat de s curisation professionnelle 98 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 3 3 La place accord e au commanditaire 340 Afin de ne pas fausser le positionnement et l expression des diff rents demandeurs d emploi
105. le cadre d un groupement de commande institu cet effet entre eux et dont elle est le coordonateur Les d partements qui le souhaitent peuvent galement pour la mise en uvre des programmes d partementaux d insertion pr vus l article L 263 1 du code de l action sociale et des familles contribuer au financement de ces formations collectives et conclure avec la R gion une convention qui d termine l objet le montant et les modalit s de financement de ces achats Le regroupement des achats contribuerait clarifier les circuits de financement et de prescription La commande publique unifi e des R gions rendue possible par le projet de loi sur la d centralisation pourrait int grer opportun ment les appels projet du FPSPP dans une proc dure d achats unifi e Cette d marche s inscrit par ailleurs dans la logique de la Convention cadre entre le FPSPP et l Etat 2013 2015 qui pour renforcer l efficacit des politiques publiques mises en uvre en mati re d emploi et de formation pr voit de promouvoir la mise en coh rence de l action du FPSPP avec l intervention des autres acteurs agissant dans le domaine de la qualification et de la requalification des salari s et des demandeurs d emploi Elle prend en compte la d lib ration du CPNFP relative la coordination des acteurs r gionaux en mati re de formation professionnelle des demandeurs d emploi 4 janvier 2013 pou
106. le cadre de leur emploi mais qui ma trisent mal le fran ais l employeur n est en rien tenu de donner la formation initiale qui leur fait d faut Pour le juge au contraire en maintenant dans un emploi faible contenu et non volutif des salari s pendant une longue p riode l entreprise a contribu leur d qualification non compens e par la formation Il en r sulte un pr judice que l employeur doit indemniser Cette d cision a t confirm e par plusieurs autres rendues l automne 2011 Tout d abord le 28 septembre 2011 propos de pr parateurs de v hicules La Cour d appel avait d bout les salari s de leur demande d indemnisation de l absence de formation aux motifs que l employeur n avait aucune obligation de les former leur t che de pr parateurs qu ils occupaient avec succ s et dont ils ne prouvaient pas qu elle ait fait l objet d une volution et qu il n existait pas de t ches d un niveau plus lev leur proposer La Cour de cassation censure les juges du fond au motif de ne pas avoir recherch si au regard de la dur e d emploi de chacun des salari s l employeur avait rempli son obligation de veiller au maintien de la capacit des salari s occuper un emploi Le 17 novembre 2011 la Cour de cassation se prononce dans le m me sens pour une salari e marocaine qui n a suivi aucune formation pendant la dur e de son emploi et notamment aucune formation en fran ais
107. le emploi dans le cadre de la cotraitance 402 L entr e en accompagnement est conditionn e l obtention d une Reconnaissance de la qualit de travailleur handicap RQTH 172 Dans plus de trois quarts des situations173 cet accompagnement a lieu dans le cadre de la cotraitance avec P le emploi mais il peut aussi prendre place la demande d autres acteurs en particulier les Maisons d partementales des personnes handicap es MDPH 403 Le r seau Cap emploil74 propose en plus des prestations destination des entreprises dans le cadre de l aide l adaptation du poste de travail des services diff renci s l ensemble des tapes du parcours vers l emploil75 des demandeurs d emploi en situation de handicap 404 En r ponse aux besoins de ce public les organismes de placement sp cialis int grent dans l accompagnement propos un service sp cifique d laboration et de validation du projet professionnel et un autre d accompagnement vers la formation Ce dernier repr sente lui seul 40 des accompagnements du r seau ce qui permet d appr hender l importance de la formation dans l accompagnement vers l emploi de ce public A titre d exemple en r gion Midi Pyr n es pr s de 63 des accompagnements du r seau des Cap emplois sont li s une 177 reconversion professionnelle 1 3 La diversit des situations impacte accompagnement 405 La mission a constat lors
108. lui permettant d avoir une recherche fructueuse ex tendre la recherche un d partement frontalier o la base de donn es aurait identifi une formation correspondant au besoin et aux dates du demandeur 549 Les modalit s de gestion de l information paraissent int ressantes export des listes en fichier Excel ou dans un panier m me si la mission n est pas parvenu les faire fonctionner au moment des tests 6 2 4 2 La pertinence et la fiabilit des informations transmises posent v ritablement question 550 Au del des potentialit s techniques du moteur de recherche la pertinence et la fiabilit de l information trouv e sur le site posent question Pour une recherche effectu e le 4 mars 2013 d une formation dans le domaine des services la personne sur toute l Ile de France le site recense 22 formations Or parmi ces formations seule une concerne l ann e 2013 Toutes les autres sont ant rieures certaines remontant m me 2010 Au del de l ant riorit des formations propos es il est tr s surprenant que seulement une formation en 2013 dont le d but est en septembre soit plus de six mois plus tard soit recens e ce qui conduit s interroger sur la fiabilit de l outil et sa pertinence pour accompagner les demandeurs d emploi dans leurs recherches 551 Pour la seule formation apparemment accessible en 2013 cf Employ e familial e le demandeur a acc s une fiche descri
109. mal les services mobilisables L laboration comme la r alisation d un projet de formation requi rent une identification claire des acteurs mobilisables et un acc s facilit aux informations pertinentes Pour pouvoir r pondre leurs propres besoins les demandeurs d emploi doivent donc entrer en relation avec diff rents acteurs dont il est important en premier lieu d valuer l identification et l usage par les personnes elles m mes 87 OPCA organisme paritaire collecteurs agr Voir Annexe 6 L acc s la formation des demandeurs d emploi accompagn s par le r seau des Cap emploi 226 227 228 229 230 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 71 Quels que soient les publics interrog s P le emploi est reconnu comme un acteur incontournable par le candidat la formation le point de passage de leurs sollicitations que ce soit pour construire un projet professionnel ou pour envisager le cas ch ant un projet de formation et enfin pour le r aliser Une logique de fluidification par une diminution du recours un service d accompagnement ne se v rifie donc pas elle seule aupr s des publics C est la qualit des r ponses apport es qui devient d terminante qualit de la r ponse qui varie selon les besoins et capacit s des demandeurs d emploi consid r s Hormis l AFPA un degr moindre les GRETA et quelques organismes locaux les organismes de formation sont tr s peu
110. moyenne par ch meur varie de 1 023 2233 soit un cart de 1 2 La d pense annuelle de formation varie de 4 206 6 781 Ces deux indicateurs ont galement t calcul s partir des seuls co ts p dagogiques afin de gommer les diff rences naissant des carts de r mun ration principalement d pendant des droits des individus Ces indicateurs font galement tat d importantes diff rences entre r gions Le co t p dagogique moyen par demandeur d emploi et par action de formation varient respectivement entre 412 et 972 et entre 1 578 et 2 635 so 100 34 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Graphique 4 Co ts p dagogiques 2010 par demandeur d emploi ensemble des financeurs par DE et par action erreur dans le titre max 972 max 2 635 2 634 580 i 2 635 2 254 2 422 moy 2 184 moy 544 2157 A min 1 a min 412 Source CNFPTLV INSEE enqu te emploi P le emploi DEFM DARES Base de donn es BREST 106 Les co ts p dagogiques varient galement fortement d un financeur l autre Tableau 12 Co ts p dagogiques par demandeur d emploi en 2010 Moyenne 544 400 2 Ecart de1 7 Source CNFPTLV Tableau 13 Co ts p dagogiques par action de formation en 2010 dont R gions Dont P le emploi Maximum 2 635 1 933 Moyenne 2 184 1 605 1578 1 084 Ecart de1 1 7 de 1318
111. origines autant dans les nombreux obstacles pour collecter des donn es fiables que dans la difficult accorder l ensemble des parties prenantes sur leurs objectifs et leur attentes L ouvrage coordonn en 2009 par le C req partir des r sultats des deux enqu tes europ ennes Continuing Vocational Training Survey CVTS3 et AES pour Adult Education Survey et son volet fran ais FC2006 ainsi que le traitement sp cifique d un chantillon croisant les deux investigations le Dispositif d information sur la formation employeur salari DIFES1 offre les constats les plus tay s ce jour Alors que les entreprises fran aises sont parmi les plus actives en mati re de formation continue en Europe avec la Su de le Luxembourg et la R publique tch que l intensit du recours la formation y reste fortement li e la taille de l entreprise en d faveur des petites au secteur d activit priv vs public au statut dans l emploi int rimaire vs CDD et CDD et plus qu la cat gorie socioprofessionnelle au niveau de dipl me de sortie du syst me scolaire Globalement les r sultats mis en avant par le C req militent pour un constat de moindre prise en compte des salari s les plus expos s au risque du ch mage dans l effort global des entreprises Voir encadr 0 S nat Formation professionnelle le droit de savoir Rapport d information n 365 de M Bernard Seillier fait au nom de la missio
112. ou du CIF des Conseils r gionaux ou de P le emploi Les d cisions sont prises par le conseil d administration de l association gestionnaire du FPSPP apr s examen de demandes pr sent es par les porteurs de projets devant une commission ad hoc compos e d administrateurs du Fonds laquelle est invit e participer le commissaire du gouvernement Le Fonds rend public sur son site internet le contenu de l appel projet ainsi que les d cisions de r partition prises par le conseil d administration La convention portant sur la p riode 2010 2012 fixe quatre axes d action prioritaires e faciliter le maintien dans l emploi et la qualification et requalification des salari s Les publics concern s par cet axe sont o les salari s les plus expos s au risque de rupture de leur parcours professionnel o les salari s de qualification niveau V ou infra e financer l acc s la formation des demandeurs d emploi Cet axe se met en uvre travers les outils suivants 22 IGAS RAPPORT N RM2013 150P o la pr paration op rationnelle l emploi POE o des formations destin es r pondre des besoins identifi s par une branche professionnelle o des formations engag es dans le cadre d un contrat de transition professionnelle ou d une convention de reclassement personnalis e o des contrats de professionnalisation pour les demandeurs d emploi et notamment les b n ficiaires de minima soci
113. ou les POE Collectives 589 Concernant l information sur l offre priv e de formation continue g n ralement ligible au Cong Individuel de Formation ou finan able par le biais du Droit Individuel la Formation celle ci est pr sente de mani re tout fait in gale selon les r gions Dans certaines elles ne sont pas pr sentes sur les bases de donn es r gionales dans d autres elles doivent d passer un certain volume horaire pour y figurer En PACA l information sur l offre priv e passe par un comit d thique qui ne retient que les actions b n ficiant de la recommandation d un tiers expert en particulier d un OPCA 219 Centres d Animation de Ressources et d Information sur la Formation 770 Dont le rapport MARX 771 Par exemple en Picardie 77 Allant de 7 heures en r gion Pays de la Loire 100 en r gion Ile de France 223 Selon la formulation issue du bilan des visites r gionales men es par la DGEFP 590 591 592 593 594 595 596 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 203 1 2 2 L accessibilit et la qualit de leur contenu est h t rog ne L accessibilit la base de donn es n cessite le plus souvent de se connecter l outil r gional grand public quand il en existe un ou professionnel du CARIF DL valuation de ces services d mat rialis s r alis e par la mission montre les limites de ces outils qui sont insuffisamment t
114. peuvent r clamer leur employeur des dommages et int r ts pour ne pas avoir pr serv leur employabilit sur le march du travail Dans un tel cas l insuffisance de formation tablit un manquement de l employeur dans l ex cution du contrat de travail entra nant un pr judice distinct de celui r sultant de sa rupture D s lors qu elle remet les salari s sur le march du travail sans les avoir form s conform ment l volution de ce march Il incombe ainsi l employeur une obligation g n rale de formation lui imposant de s assurer de l employabilit de ses salari s durant toute l ex cution du contrat de travail distincte de son obligation d adaptation dans le cadre du reclassement Le non respect par l employeur de son obligation de formation cause aux salari es un pr judice distinct de celui r sultant de la rupture du contrat de travail et justifie l octroi d une seconde indemnisation Dans sa version issue de cette jurisprudence l obligation est dot e d un spectre plus large la loi visant une obligation de veiller au maintien de la capacit des salari s d occuper non pas leur emploi mais un emploi ce qui implique une vision long terme Cette derni re exigence passe par le contr le de la r alit et du s rieux des formations propos es au salari pendant RD 283 l ex cution de son contrat La Cour de cassation a eu l occasion de pr ciser le conte
115. pourvoir au parc d attractions Nigloland Bretagne Community manager un NE m tier d avenir BRITTANY FERRIES ca ne Edouard Mathieu nous recrute pour la saison 21 AS soci lmedia raconte son exp rience i aux demandeurs d emploi p le em Loi I int ress s par les offres de l h tellerie restauration nr du commerce de a se passe pr s de chez l animation ou encore des vous services aux personnes 40 Entreprises pr sentes Source Site Internet de P le emploi f vrier 2013 469 En cliquant sur ce lien le demandeur acc de une page sp cifiquement consacr e aux dispositifs d aides financi res existants Une telle orientation est pertinente pour un demandeur d emploi qui d ores et d j sait qu il veut faire une formation et qui a dans les grandes lignes d termin es laquelle contenu dates modalit s de r alisation et de prise en charge mais n est pas pertinent pour une personne qui n a pas a priori song r aliser une formation 470 Cette valorisation si faible de la formation est d autant plus dommageable que le site de P le emploi est particuli rement bien construit pour accompagner les demandeurs d emploi dans la mesure o il prend comme point d entr e les besoins et non les dispositifs En effet d s lors que le demandeur a trouv litem Je me forme cf ci dessus il acc de des rubriques pertinentes au regard des questionnements qu il peut avoir da
116. pr sents dans les Focus Groupes la mission en accord avec P le emploi a d cid de ne pas mentionner la nature du commanditaire le terme d Inspection pouvant tre mal per u par les personnes pr sentes Il a t dit en d but de chaque Focus Groupes de demandeurs d emploi que P le emploi et ses partenaires travaillaient am liorer l acc s des demandeurs d emploi la formation 341 En l absence de glace sans tain pour les Focus Groupes conseillers qui se sont tenus au si ge de P le emploi dans des salles de r union standards le cadre officiel de la commande et le titre de PIGAS ont d tre pr sent s aux conseillers pr sents Il est noter que pour le Focus Groupe des conseillers dit sp cialis s cela a sans doute en partie biais l expression de certains en effet plusieurs reprises des conseillers se sont adress s directement l inspecteur pr sent dans la salle il n est normalement l que comme simple observateur et non comme participant et ont plus fait part de positions g n rales sur le sujet que relat leurs exp riences personnelles quotidiennes 2 4 Les diff rentes tapes de r alisation 342 La m thode des Focus Groupes tant une m thode encore peu connue des administrations et du grand public la pr sente sous partie vise d tailler les modalit s concr tes d organisation 2 4 1 La d finition du cahier des charges et des guides d animation
117. professionnelle Accueil Les acteurs Les profils Les th matiques Les ressources Accueil gt Dispositif gt Comp tences cl s B guy lin 537 E CT Mise jour le 30 12 2011 Comp tences cl s EM PONE A N EN iia i LOI S roucauv ue A CHAR ERRHONE NT GNI B n ficier d une formation personnalis e aux comp tences fondamentales Kii i Siis wo a La formation comp tences cl s est une formation personnalis e permettant de d velopper une ou plusieurs aE T Bu D r comp tences fondamentales par exemple comprendre un texte ou am liorer son expression crite Elle a pour objectif l acc s un emploi un contrat en alternance ou une formation qualifiante la r ussite Pts ne E un concours ou l obtention d une promotion professionnelle et peut avoir lieu parall lement un contrat aid g ou une formation qualifiante Les antennes P le emploi Cap emploi Quoi Comment L info en ER ER CIRE in La formation comp tences cl s s adresse en priorit aux demandeurs d emploi Les titres professionnels aux jeunes de seize vingt cinq ans sans emploi et sortis du syst me scolaire La validation des acquis de Le Fee FE i TERS l exp rience VAE e aux salari s en insertion par l activit conomique ou en contrat aid en compl ment des obligations p biz de formation de l employeur et sous r serve que l employeur r mun re le salari pendant la format
118. que Dans le cadre du service public r gional de la formation professionnelle d fini l article L 6121 2 et sous r serve des comp tences du d partement la r gion peut financer des actions d insertion et de formation professionnelle destination des jeunes et des adultes rencontrant des difficult s particuli res d apprentissage ou d insertion afin de leur permettre de b n ficier titre gratuit d un parcours individualis comportant un accompagnement int gr caract re p dagogique social ou professionnel cette fin elle peut par voie de convention habiliter des organismes charg s de mettre en uvre ces actions moyennant compensation financi re L habilitation dont la dur e ne peut pas exc der cing ans pr cise notamment les obligations de service public qui p sent sur l organisme Cette habilitation est d livr e dans des conditions de transparence et de non discrimination et sur la base de crit res objectifs de s lection selon une proc dure d finie par un d cret en Conseil d tat Les exp rimentations men es dans les six R gions pr cit es permettent de tirer des premi res conclusions Afin de s curiser juridiquement le recours aux exemptions pr vues par le droit europ en la plupart des R gions ont fait le choix de placer leur action dans le cadre de SIEG relevant du r gime des aides d Etat particuli rement contraignant et g n rateur de complexit l o on aurait pu
119. que l employeur tenu d ex cuter de bonne foi le contrat de travail a le devoir d assurer l adaptation des salari s l volution de leur emploi En principe le contrat de travail de droit commun ne fait pas na tre d obligation de formation la charge de l employeur Le salari ne peut donc exiger qu une formation lui soit donn e Corr lativement l employeur peut licencier un salari en raison de son insuffisance ou inadaptation professionnelle alors m me qu il n a pas entrepris de le former 1 3 2 Dans les ann es 1990 la jurisprudence volue en faveur d un devoir des employeurs pour l adaptation de leurs salari s Dans les ann es 1990 la cour de cassation apporte au principe de l employeur seul juge de l aptitude un temp rament sous la forme de devoir d adaptation La formation pourra d sormais tre exig e par le juge comme moyen mis en uvre par l employeur pour s acquitter de son devoir faire voluer les salari s lorsque leur poste de travail volue lorsque survient un changement d organisation ou une volution technologique les deux parties du contrat ont l obligation de s adapter l employeur en fournissant au salari les moyens de suivre l volution ainsi intervenue et le salari en se saisissant de ces moyens et en faisant les efforts d adaptation 268 rene s 1 Le cong individuel de formation a pour objet de permettre
120. que les param tres de calcul de contr le et de r vision de la compensation 843 La Commission a par ailleurs ajout dans cet encadrement une condition tenant la dur e du mandat qui doit tre objectivement justifi e La Commission pr cise qu en principe la dur e du mandat ne devrait pas exc der la p riode n cessaire l amortissement comptable des principaux actifs indispensables la prestation du SIEG 844 Enfin la description dans le mandat du m canisme de compensation doit pr ciser les modalit s retenues pour l incitation l efficience du prestataire de SIEG e les Etats membres doivent apporter la preuve qu ils ont pris en consid ration les besoins en mati re de service public e le montant de la compensation doit tre fonction de la r alisation d objectifs d efficience par le prestataire de SIEG 845 Selon les mesures incitatives que les tats choisissent de mettre en uvre le montant de la compensation peut tre tabli e sur la base des co ts et recettes escompt s e sur la base des co ts effectivement support s et des recettes effectivement per ues e ou encore sur la base d une combinaison des deux 846 Les dispositions de l encadrement relatives aux recettes prendre en compte et au b n fice raisonnable sont similaires celles du paquet Almunia 847 Si l entreprise ne r alise pas les objectifs fix s la compensation devra tre r duite selon une m
121. r sulter de causes multiples manque d actualisation en temps r el des bases r gionales d fauts de saisie dates non encore arr t es 501 Une recherche sur la France enti re de formation de boulanger fait ressortir un taux de non r ponse comparable sur la date de d but de formation dans 36 des cas la date de d but n est pas communiqu e 3 2 3 Le nombre de places restantes et les dates des informations collectives ne sont pas des donn es disponibles 502 La base de donn es propose de multiples informations particuli rement utiles au demandeur d emploi Toutefois la donn e relative au nombre de places vacantes ou aux dates d information collective n est pas accessible par ce biais 503 D un point de vue technique cela s explique par le fait que les bases r gionales des CARIF OREF ne contiennent pas ce type d information sur le remplissage Certaines bases r gionales ont une information sur l actualit des sessions de recrutement ouvertes suspendues ou closes mais cette pratique n tant pas partag e partout elle n appara t pas dans la base agr g e nationale 3 24 Le manque de clart quant la cible du site ch meurs ou professionnels nuit l usage que les demandeurs d emploi peuvent en faire 504 Dans le verbatim de pr sentation des CARIF OREF et du r seau l action du r seau est avant tout valoris e en direction des professionnels et intervenants locaux Finan
122. rents int grent d sormais la possibilit d envoi de courriels et de r ception de message SMS elles ne permettent pas aux demandeurs d emploi d avoir acc s aux informations concernant leurs droits ventuels ou l tat de leurs d marches d acc s la formation inscrit une information collective en attente d une place en formation inscrit en formation 4 2 De nombreuses formalit s administratives ne sont pas encore automatis es 631 Lors de leur parcours d acc s la formation les demandeurs d emploi et les conseillers doivent encore effectuer de nombreuses d marches relevant d instructions papiers complexes ou d changes de courriels multiples qui ne sont pas archiv s dans le dossier personnel du demandeur L absence d espace d mat rialis de d p t des formulaires et le faible espace de texte r serv aux conseillers P le emploi pour y inscrire les conclusions d entretien limitent la tra abilit des d marches effectu es Dans ce cadre le conseiller pr sent lors de l entretien reste souvent le seul d positaire des d marches effectu es Lorsqu un changement de conseiller survient des ruptures de prise en charge sont alors probables alors qu elles pourraient tre vit es par un stockage d mat rialis plus exhaustif des donn es concernant un demandeur d emploi 632 Dans les r gions qui ne pr voient pas de proc dure d mat rialis chacune des tapes de l acc s la
123. s curit parcours certifiant d taillant le lieu les objectifs le contenu les r sultats attendus ainsi que quelques informations pratiques d marches en Pr fecture effectuer quelques documents fournir comme un certificat m dical et des informations sur les sessions dur e de la formation public vis contacts 528 Plusieurs donn es importantes manquent toutefois exigence ou non de pr requis dates d entr e en formation proc dure suivre pour s inscrire nombre de places restantes 529 530 531 190 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 6 1 1 3 Etape 3 compl ter les premi res informations collect es par un appel t l phonique La personne indiqu e sur la page Internet n est plus en poste depuis plusieurs mois le contact mail nominatif n est donc plus valide la mission n a pas fait le test de savoir quel message aurait le demandeur en r ponse et s il aurait m me re u un message lui indiquant que son destinataire n occupe plus son poste Une autre personne donne des renseignements mais elle n est pas en mesure de savoir s il reste ou non de la place et de transmettre la date de d but de formation Le contact d un charg de recrutement ainsi que d une autre personne est transmis au demandeur L appel vers le charg de recrutement est infructueux bo te vocale L appel vers cette quatri me personne permet de collecter un certain nombre d informations l entr e e
124. s attendre voir appliquer la jurisprudence Altmark En effet les compensations financi res r pondant aux quatre crit res cumulatifs d finis par la CJUE dans l arr t pr c demment cit ne constituent pas des aides d Etat et la gestion des SIEG correspondants s en trouve grandement facilit e Directive n 2006 111 CE du 16 novembre 2006 d finissant les droits exclusifs 46 Acte de mandatement transparence des param tres de financement proportionnalit du financement et financement au prix du march 853 854 855 856 268 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Comme l a r cemment affirm Michel Cl zio Pr sident de la F d ration nationale des UROF dans le num ro 482 de la revue juridique Jurisassociations La distinction issue de larr t Altmark entre compensations de SIEG soumises la d cision et compensations de SIEG non soumises au r gime des aides d tat doit tre appropri e par les pouvoirs publics Le volontarisme juridique et politique que cette distinction requiert s av rerait pourtant porteur de sens pour les publics et les op rateurs tout en restaurant la capacit d initiative des acteurs et la n cessaire ergonomie dans la gestion de services sociaux locaux Aussi afin de s extraire de la complexit inh rente aux choix actuellement retenus et de s curiser v ritablement le mod le conomique sous jacent une r flexion des R gions autour des possibilit s ouvertes pa
125. se poser la derni re tape oriente le demandeur vers la rubrique Je me forme du site national de P le emploi D une fa on g n rale il ressort de l analyse du site Internet de P le emploi national et r gional que la formation des demandeurs d emploi est une probl matique insuffisamment trait e voire parfois pas trait e du tout Cela est d autant plus probl matique que le faible outillage des demandeurs d emploi aussi bien sur la connaissance de leurs droits et des d marches effectuer que sur l information sur l offre de formation limite leur autonomie dans l laboration de leur projet et la conduite de leur parcours 3 LE SITE NATIONAL DU RESEAU DES CARIF OREEF UN ACCOMPAGNEMENT DIRECTEMENT TOURNE VERS LE DEMANDEUR D EMPLOI QUI POURRAIT ETRE OPTIMISE Les CARIF et les OREF se sont structur s en un r seau national fin 2011 Le site Internet national CARIF OREF est le support en ligne de ce r seau Il offre une information tr s vari e au demandeur d emploi qui a tabli son projet professionnel et qui recherche d s lors une formation La base Intercarif tant une consolidation des bases r gionales des CARIF OREPF elle donne acc s l information sur l offre de formation financ e par les R gions mais aussi celle financ e par P le emploi En revanche l offre priv e n y est pas d taill e 3 1 Les informations mises disposition sont vari es et les modalit s de
126. site qui a vocation s adresser au grand public est largement connu Les modalit s renseign s dans le moteur de recherche formation sont R gion Rh ne Alpes et Domaine s curit pr vention Une formation d agent de s curit parcours certifiant est propos e avec comme indication de lieu Villeurbanne En cliquant sur le lien faisant acc der au descriptif de la formation le demandeur acc de une page du site RhoneAlpes orientation fr qui d crit la formation Il constate alors que la formation a en fait lieu Valence et non Villeurbanne Villeurbanne n tant que le si ge r gional de l AFPA Rh ne Alpes et non le lieu o se r alisera la formation 20 Les Focus Groupes de demandeurs d emploi et de conseillers infirmeront cette id e le site est tr s peu connu des demandeurs d emploi qui ne le citent quasiment jamais Cela s explique sans doute en partie par le fait qu ce jour aucune campagne de communication n a t faite pour informer ces publics de l existence de ce moteur de recherche national IGAS RAPPORT N RM2013 150P Graphique 21 R sultat d une recherche de formation d agent de s curit sur le site Internet d Orientation pour Tous Orientation Information et orientation pour tous sur les formations et les m tier ft CHOISIR UN M TIER S ORIENTER DANS LA FORMATION Accueil S orienter dans ls formation gt Rechercher une offre de formation gt Re
127. sssssssssseosseseessee0s00e 181 3 1 Les informations mises disposition sont vari es et les modalit s de recherche et de gestion des donn es sont directement tourn es vers les besoins du demandeur d emploi 181 3 1 1 Des informations vari es sseesssssiseeciicsesessessecsriissrecstrssersesisstrosresseeeoikssreecsssrereesda 181 3 1 2 Des modalit s de recherche vari es 182 3 1 3 Un syst me de gestion des donn es performant 182 3 2 Des informations souvent insuffisamment pr cises pour permettre au demandeur d aller au bout de l laboration de son projet de formation et un moteur de recherche qui peut tre 4 LAIT LI NT ARRETE aE EE EEE ERE EE a TEES T S AE AES O SEE NT D 182 3 2 1 Des modalit s de recherche qui pourraient tre optimis es 182 3 2 2 La consolidation imparfaite des dates de d but de formation ssesseeseeseeeeeseeee 183 3 2 3 Le nombre de places restantes et les dates des informations collectives ne sont pas des d nn es disponibles nainii eisat i ieni i a eisa 183 3 2 4 Le manque de clart quant la cible du site ch meurs ou professionnels nuit l usage que les demandeurs d emploi peuvent en faire sseseesesesesreeeeseseresresrrsreeserreess 183 164 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 4 CENTRE INFFO ORIENTATION POUR TOUS UNE INFORMATION SUR LA FORMATION FAIBLEMENT TOURNEE VERS LES BESOINS DES DEMANDEURS D EMPLOI EN PHASE D ELAB
128. une comp tence sp cifique cr atrice de valeur qu ils doivent pouvoir pleinement exercer Ils estiment qu un accompagnement serait n cessaire la s curisation de toutes les tapes de la r alisation d un parcours de formation e pour prendre en consid ration le projet de formation de la personne et l tudier dans des conditions favorables e pour aider le demandeur d emploi affiner son projet de formation via un travail sur le projet professionnel si besoin l identifier le motiver l tayer en le mettant en perspective au regard du march du travail e pour identifier la formation ad quate rep rer l organisme de formation et veiller la qualit de la formation dispens e e pour conna tre et informer sur les possibilit s de financement pr senter les crit res les d marches les financeurs et pour certains demandeurs d emploi intervenir pour d marcher les OPCA obtenir le d blocage d une situation e pour aider le demandeur d emploi remplir les formalit s administratives conna tre et informer sur les conditions d acc s la formation Pour certains demandeurs d emploi prendre contact avec les organismes de formation aider r diger la lettre et le projet 107 trouver l entreprise pour le stage 106 Comme les Prestations d orientation professionnelle assur es par les missions locales ou les diff rents programmes r gionaux d insertion des jeunes 107 Extraits d
129. une formation gt Liste des formations gt Fiche action outils Retour la liste Q Nouvelle recherche amp Imprimer la fiche T l charger la fiche Conseils de pros un Carte des conseillers io i 2 4 se Formation cet 71 Agent de s curit parcours certifiant mere Foire aux questions Espace presse Lieu de formation r 336 avenue de Chabeuil i DER Discutez de votre projet professionnel a 26000 Valence avec un conseiller d orientation FRE btp www rhone alpes afpa Lettre d information El Afficher Masquer Source Prosper application de suivi de la prescription en Rh ne Alpes Retour la liste Q Nouvelle recherche amp Imprimer la fiche D T l charger la fiche Premi re visite Plan du site Le PRAO Contacts Mentions l gales Source Rhonealpes orientation org partir d une recherche lanc e par la mission Igas 526 Souhaitant trouver des informations plus pr cises sur la formation avant d appeler l organisme la dispensant la mission a cherch sur le site de AFPA Rh ne Alpes cette offre mot cl entr agent de s curit sans parvenir la trouver L absence d identifiant sur le site de Centre Inffo ne permet pas non plus au demandeur de r ussir retrouver l offre 6 1 1 2 Etape 2 les informations imm diatement disponibles sur l offre 527 Le site Internet RhoneAlpes orientation org pr sente une formation Agent de
130. utilis es 85 pour financer des contrats de professionnalisation le solde tant utilis pour financer des p riodes de professionnalisation ligibles la p r quation et des DIF portables 85 La p r quation est un m canisme financier qui ne permet pas tel qu il est con u de fl cher le b n ficiaire final 86 Intervenant sur des situations de tr sorerie le FPSPP n a pas de vision fine des contrats de professionnalisation pris en charge Il est simplement possible de dire qu au niveau national son intervention permet de refinancer environ le quart des contrats de professionnalisation En revanche le fonds a une connaissance du profil des b n ficiaires de la totalit des contrats de professionnalisation travers les enqu tes diligent es chaque mois aupr s des OPCA 2 1 2 2 Appels projet 87 Pour chaque projet le FPSPP contractualise avec les OPCA et les OPACIF sur la base d une convention d crivant pr cis ment les droits et obligations de chacune des parties 88 Plusieurs projets ont concern directement les demandeurs d emploi en 2011 et en 2012 e CRP CTP et CSP e POE individuelle et collective e CIF CDD 89 Le FPSPP ne dispose pas de donn es sur le devenir des stagiaires Cependant il ressort des enqu tes AGEFOS et OPCALIA que plus de 60 des participants b n ficiaires de formation sont en emploi 6 mois apr s la fin de leur formation 16 Soit sur 3 ans 106 387 contrats de
131. vocation retracer pour et par le demandeur d emploi son propre parcours Il semble pourtant qu il ait plus t envisag comme un support de suivi de la prestation Identifier ses atout et comp tences qu en tant que r el outil centralisateur des informations sur le parcours d acquisition de comp tences et support des interactions avec les acteurs du champ conseillers polyvalents et sp cialis s organismes de formation centre de bilan de comp tences voire m me entreprises 2 2 2 3 D usage limit du passeport 481 Si cet outil doit tre rempli de mani re autonome il appara t clairement qu il s adresse un public particulier de demandeurs d emploi relativement qualifi s et ou suffisamment l aise avec la d marche et le vocabulaire employ dans le document 482 Au cours des diff rentes rencontres que la mission a effectu es avec des conseillers ou des demandeurs d emploi ce passeport orientation formation n a quasiment jamais t mentionn ce qui t moigne de sa faible appropriation ce jour par les ch meurs et leurs accompagnants 483 En cons quence les fonctionnalit s de l espace personnel quant la construction d un parcours de formation sont assez limit es N anmoins elles peuvent permettre pour des demandeurs d emploi qui en ma trisent l usage de susciter un premier appel vers le d sir de se former d sir qui devra dans ce cas tre retravaill aup
132. 010 Les conseillers de P le emploi peuvent mobiliser la prestation EMT Evaluation en Milieu de Travail pour am liorer la connaissance et la repr sentation par le demandeur d emploi d un m tier donn IGAS RAPPORT N RM2013 150P 41 Encadr illustration d un change entre un conseiller et un demandeur d emploi sur les d bouch s d un projet professionnel Lors d un d placement en agence la mission a ainsi assist un change entre un conseiller et une demandeuse d emploi anciennement h tesse d accueil qui voulait faire une formation de doublage le conseiller d clare savoir par exp rience que les m tiers en tension se trouvent dans l h tellerie caf restauration les services la personne et le b timent et que les m tiers de spectacle sont des m tiers ferm s o on ne recrute pas La demandeuse d emploi pr sentant le devis d une formation d une cole priv e l entretien se poursuit de la fa on suivante Conseiller Vous vous tes renseign s sur les d bouch s Demandeuse I vaut mieux s investir dans ce qu on aime Conseiller Participer un atelier formation pourrait vous permettre d en tre s re Demandeuse J ai trouv la formation C est le financement qui bloque Conseiller Vous pourriez faire un bilan ECCP EMT pour v rifier si vous correspondez au m tier et inversement A ce stade de l entretien le conseiller s aper oit que le projet p
133. 011 et 2012 et entr s en formation 2011 2012 Total Nombre de premiers accueils 487 036 507 224 994 260 dont nombre de jeunes entr s en formation 114978 81 871 196849 dont ceux en cotraitance la date d entr e en formation 35 648 22018 57 666 dont ceux inscrits Pole emploi la date de 1er accueil 25 104 17189 42 293 Taux global d acc s la formation des jeunes accueillis en 1 accueil 20 Source CNML donn es base Parcours3 transmises le 17 mai 2013 l En particulier dans le rapport de l IGF Les missions locales pour l insertion professionnelle et sociale des jeunes 2010 M 019 02 de 2010 et le rapport de PIGAS L acc s l emploi des jeunes des quartiers de la politique de la ville RM2010 037P de la m me ann e Dispositif issu de l accord national interprofessionnel ANT du 7 avril 2011 qui pr voit le renforcement de l accompagnement P le emploi et en Missions locales des jeunes rencontrant des difficult s particuli res d acc s l emploi Le contrat d insertion dans la vie sociale CIVIS s adresse des jeunes de 16 25 ans rencontrant des difficult s particuli res d insertion professionnelle Il a pour objectif d organiser les actions n cessaires la r alisation de leur projet d insertion dans un emploi durable Prestation d Orientation Professionnelle 370 371 372 373 374 144 IGAS
134. 3 2 Le parcours vers la formation est maill de d lais et de ruptures de charge difficiles ma triser 3 2 1 Les d lais d attente parfois importants sont un motif majeur de l abandon du projet de formation La succession des nombreuses d marches administratives comme leur mauvaise articulation g n rent un sentiment fr quent de perte de temps ainsi que de la frustration La continuit de la r mun ration tout au long de la session de formation reste la principale source d inqui tudes et d incompr hensions des demandeurs d emploi car plus le demandeur d emploi attend son entr e en formation plus il court le risque de perdre sa r mun ration par la r duction de sa dur e d indemnisation Le dossier de financement mont dans un contexte o le demandeur d emploi b n ficiait de suffisamment d allocation d aide au retour l emploi ARE pour entreprendre sa formation sous certaines conditions peut ne plus tre valable au jour o l offre de formation correspondant son projet lui sera accessible Si le demandeur d emploi choisit de travailler durant la p riode qui le s pare de son entr e en formation comme en attestent les conseillers il abandonnera son projet de formation souvent porteur d un emploi plus durable qui plus est en courant le risque de se retrouver au ch mage 3 2 2 De l id e la r alisation des d lais utiles et inutiles scandent le parcours de formation
135. 343 La d finition du cahier des charges et des guides d animation permet au commanditaire en l occurrence PIGAS de clarifier ses besoins ce qu il attend des Focus Groupes au regard des autres m thodes mises en uvre par ailleurs Ce travail vise aussi d terminer les caract ristiques attendues des personnes pr sentes chaque Focus Groupe 344 La r daction de ces documents a n cessit en lien avec les quipes du D partement Ecoute et satisfaction de P le emploi environ dix jours de travail 2 4 2 La phase de recrutement des participants 345 La phase de recrutement est la phase la plus longue et la plus complexe dans la mesure o elle fait intervenir un grand nombre d acteurs Elle commence d s le moment o le profilage des Focus Groupes a t stabilis co construction IGAS P le emploi 346 La premi re tape rel ve des services informatiques de P le emploi qui extraient partir des bases de donn es de l op rateur des listes de personnes r pondant aux crit res demand s en l occurrence demandeurs d emploi plus ou moins avanc s dans leur projet de formation vivant en Ile de France 347 Une fois ces listes tablies les quipes d Ipsos contactent t l phoniquement les demandeurs d emploi pour leur proposer de participer la d marche L objectif pour chaque Focus Groupe est de constituer un groupe d une dizaine de personnes sachant que le taux de r ponse positive est d
136. 4 Ce site port par le GIP CARIF Ile de France permet de trouver un grand nombre d analyses et d tudes sur les th matiques de l emploi et de la formation Il peut tre utile pour un demandeur d emploi dans la phase d laboration de son projet professionnel pour conna tre plus pr cis ment les m tiers et les besoins d une zone d emploi Il faut cependant noter qu aucun accompagnement du demandeur n tant pr vu sur le site il est plut t ardu de se rep rer pour une personne n ayant pas au pr alable une connaissance tr s pr cise de ce qu il recherche et un niveau suffisant pour retirer par elle m me des informations pertinentes de ces diff rentes tudes 194 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 6 2 4 GIP CARIF Ile de France un moteur de recherche de l offre r gionale de formations aux fonctionnalit s globalement performantes mais au contenu peu fiable et peu pertinent 6 2 4 1 Un moteur de recherche aux fonctionnalit s globalement performante 545 Ce site offre un moteur de recherche particuli rement performant dans la mesure o le demandeur peut aussi bien mener des recherches simples comme des recherches cumulant un grand nombre de crit res type de formation mot cl m tier domaine partir de champs pr existants r f rences CARIF lieu niveau certification l entr e et la sortie dur e dates d entr e et de sortie modalit s d organisation ex cours du soir ou durant le wee
137. 409 2 559 403 35 098 411 64 639 201 11877 180 33 511 849 10 368 719 13 396 665 523 289 2 230 137 405 854 3 736 734 363 291 35 199 441 Te 8 797 805 14039 193 10361 635 17 179941 644 217 476 208 25405 113 29051 033 CIF Territoires CIF CDD CIF public cible Ch mage partiel Socle de connaissance CIF Il trisme DOM Sous total CIF 25 405 113 29 051 033 5 020 823 2 842 994 89617 EE M M M CT EE ET ET SE RS ma Rs en me Total g n ral FPSPP SIT 408 052 Source Rapport d activit et comptes du FPSPP 2010 2 1 2 3 Conventions Plusieurs conventions conclues par le FPSPP avec des partenaires publics impactent aujourd hui les demandeurs d emploi e convention R2F 2011 et 2012 e convention sur l accompagnement des jeunes demandeurs d emploi avec P le Emploi 2012 e et la convention sur l accompagnement des jeunes d crocheurs avec les Missions Locales 2012 Jusqu pr sent le FPSPP ne conventionnait avec P le Emploi que pour l ex cution pr cise des interventions figurant sur les lignes de chaque annexe annuelle financement de la R2F ou financement des mesures d accompagnement des jeunes demandeurs d emploi La convention de 2013 introduit la possibilit d une convention entre P le Emploi l Etat et le FPSPP pour pr ciser la politique d achat de formation par P le
138. 5 476 477 478 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 179 2 2 1 D application Mon march du travail une source d information personnalisable et ergonomique sur la demande de travail En saisissant le m tier et la zone g ographique le demandeur d emploi peut avoir acc s un ensemble d informations sur l tat du march nombre d offres par demandeurs inscrits salaires minimaux moyens et maximaux selon l ge et les conditions de travail types de contrats propos s temps de travail La possibilit d acc der en directe l enqu te BMO est aussi pr vue afin de permettre aux personnes de se repr senter les secteurs proposant le plus d embauches et ceux rencontrant le plus de difficult s recruter Ainsi les quelques informations pr sentes sans qu elles approfondissent la r alit professionnelle des m tiers semblent tre les plus m me de permettre aux demandeurs d emploi de se repr senter le march du travail et les possibilit s d embauches sur un territoire 2 2 2 Le passeport orientation formation une fonctionnalit l usage limit mais dont la finalit correspond un besoin r el de suivi des comp tences 2 2 9 1 Un outil d auto valuation Cet applicatif sous forme de dossier pdf dans lequel les champs restent remplir par les usagers rel ve de diff rents objectifs qui en font un outil peu lisible dont l ergonomie et l utilit sont l
139. A JURISPRUDENCE DE LA COUR DE CASSATION 1 1 Le droit de la formation professionnelle mane d une loi n goci e De l avis g n ral l accord national interprofessionnel du 9 juillet 1970 est consid r comme fondateur du syst me fran ais de formation professionnelle continue Son articulation avec la loi du 16 juillet 1971 portant organisation de la formation professionnelle dans le cadre de l ducation permanente donne naissance un nouveau mode de relation entre l accord interprofessionnel et la loi qualifiant cette derni re de loi n goci e Si au plan symbolique cette appr ciation est l gitime l examen du contenu des accords successifs de formation professionnelle et leur transcription l gislative ult rieure montre que l expression de loi n goci e n est pertinente que si elle est prise dans un sens restreint En 1971 le texte de loi n est pas une transposition de l accord puisqu il n en prend que partiellement le contenu Il va au del en instaurant une obligation de d pense pour les entreprises d au moins 10 salari s L obligation peut tre remplie par versement un fonds d assurance formation institution ignor e par l accord La loi pr cise que le comit d entreprise lorsqu il existe d lib re sur les questions de formation professionnelle Le dernier accord collectif en date ANI du 7 janvier 2009 est consid r comme une amorce d une plus profon
140. AREE bien qu en l g re croissance sur la p riode apparaissent relativement stables l inverse de ceux de la RFPE et de la R2F qui du fait de leur mont e en charge affichent de fortes progressions comme en t moignent les tableaux infra mettant en regard les effectifs b n ficiaires les montants moyens vers es et la dur e moyenne d indemnisation 30 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 9 Montant moyen vers et dur e moyenne jours Effectif Montant moyen Dur e moyenne d indemnisation Montant journalier moyen 201 740 4 288 142 30 196 540 4 297 142 30 165 210 4185 137 31 Effectif Montant moyen Dur e moyenne d indemnisation Montant journalier moyen 30 620 1 230 68 18 43 950 1 265 68 19 47 640 1 227 66 19 Effectif Montant moyen Dur e moyenne d indemnisation Montant journalier moyen 3 440 1 509 71 21 18 730 2 228 21 Source P le Emploi P rim tre allocataires sortis d indemnisation d AREF France m tropolitaine 2 1 3 2 Frais p dagogiques et aides la mobilit 99 En 2009 la d pense li e aux aides au d veloppement des comp tences formations s l ve 316 5 M pour 90 900 entr es en formation 100 L ann e 2010 a connu une forte mont e en charge des aides au d veloppement des comp tences avec une volution de 22 P le emploi a plus fortement mobilis ces aides qui ont progress de 27 600 for
141. ATION AU REGARD DE LA PROBLEMATIQUE DES EMPLOIS NON POUR VUS sanction detre Sn M Ge ISA AEN ES e 57 4 1 Une approche qu il n est ni possible ni souhaitable de laisser totalement de c t 57 4 2 Assouplir le raisonnement ad quationniste peut permettre de mieux r pondre aux besoins d s diff rents Acteur ordrene E aE a A nine ren mi Nestes sde 58 4 2 1 Des diagnostics territoriaux plus larges b n ficieront l ensemble des acteurs CONOMIQUES rss em mon de Lot in dense tds annee meta En sf et rene E 58 4 2 2 Le parcours d acc s la formation doit laisser une plus grande marge de man uvre aux demandeurs d emplois ternero ae E Ene EEEE EE dti it 59 4 2 3 Adopter une vision large de la mesure de l efficacit des formations 59 108 109 110 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 37 L existence d offres d emploi non pourvues sur le march du travail dans un contexte de ch mage lev est l illustration la plus couramment donn e d un d sappariement durable entre l offre et la demande de travail Le Pr sident de la R publique d clarait lors de son discours de Blois le 4 mars 2013 Comment comprendre que dans ce contexte d un taux de ch mage sup rieur 10 de la population active que 300 000 offres d emplois restent insatisfaites que des m tiers ne soient pas pourvus et que des entreprises ne trouvent pas les personnes qualifi es dont elles ont besoin D apr s les travaux de la DARES
142. CNFPTLYV et du CNE 246 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 17 Simulation des co ts p dagogiques pour une formation de technicien de niveau IV 1085h 768 Taux horaire en 1085 h 4 4 340 5 5 425 10 10 850 15 16 275 Source Calcul mission Un point de pr l vement des OPCA apportant 65 M de recettes suppl mentaires une augmentation de 6 points du taux le faisant passer des 13 actuels 18 permettrait de former de 36 000 90 000 nouveaux demandeurs d emploi selon le taux horaire en vigueur Simulations pour une possible augmentation automatique du pr l vement FPSPP La n gociation sociale pourra d terminer pour une p riode de cinq ans une modalit d augmentation du taux de pr l vement en faveur du FPSPP par paliers de ch mage au 31 d cembre de chaque ann e si le ch mage est entre 0 et 5 taux de pr l vement 8 Si le ch mage est entre 5 et 7 le taux est 12 si le ch mage est entre 7 et 9 taux est 16 si le taux de ch mage est sup rieur 10 le taux du FPSPP 20 L avantage de cette r gle est double son automaticit comme sa lisibilit ne font pas prendre de retard dans la mise en uvre les seuils du ch mage et la fixation des taux de contribution au FPSPP restent n gocier entre les partenaires sociaux au d part m me si la r gle vaut pour une longue dur e Le calibrage financier entre l aug
143. DE soutien gt Est ce que je vais y arriver gt Est ce que j y ai droit gt Qu est ce que je peux faire comme formation pour trouver un emploi Le CARIF c est le nom du site magique pour les personnes autonomes Les conseillers jalonnent le parcours et le clarifient pour les demandeurs S d emploi K r x On gt Je refais le CV avec lui en le confrontant la o p r Ki deii ie PAORA n P E Aa E uestions pos es par les fiche ROME Je la lui imprime etje meg du S Al tonomes 5 K stabilo sur les comp tences pour qu il soit a P s Iy f o gt Comment je peux trouver la formation pris au s rieux par l organisme de Pro actits p formation m Les conseillers soulignent une augmentation du nombre de demandes de formations par les demandeurs d emploi accompagn e d une attitude injonctive croissante Les opportunistes repr sentent une source de difficult s 7 particuli re ce qui interroge la posture du conseiller Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les conseillers rel vent quatre probl mes majeurs dans le parcours d acc s la formation Les demandes de formation d pendent fortement des pratiques la fois des conseillers des financeurs et des organismes de formation Des demandeur
144. Des employeurs demandant de plus en plus de comp tences m me pour les m tiers de faible niveau de qualification Des ressources internes insuffisantes Un manque de prestations d accompagnement pour laborer ou s curiser le projet de formation gt Les conseillers ont le sentiment de perdre du temps dans l accomplissement des d marches administratives et d en manquer pour assurer des entretiens approfondis et garantir un suivi suffisamment r gulier fr quent gt Des demandeurs d emploi adoptent un comportement injonctif et cantonnent leur interlocuteur un r le administratif pour financer la formation Souvent on envoie des gens en formation avec des projets qui tiennent pas la route Si je dis Non on ne finance pas un DE il braille il voit le REP responsable d quipe professionnelle et il a son AIF Et apr s qu on ne s tonne pas de l absent isme Il y a des DE qui ne veulent plus entendre parler des secteurs porteurs et qui veulent faire quelque chose qui leur plait vraiment m me si c est bouch Comment on argumente Est ce que j ai le droit de conseiller On les envoie vers CAP Projet mais il n y en a pas assez il y a des places une semaine par mois Je suis emb t e quand c est l organisme de formation qui envoie la personne vers P le emploi Le DE dit Le GRETA veut me prendre donnez moi PAIS Moi du coup je ne sers rien Y a m
145. Finaliser s inscrire s quences projet de formation R flexion personnelle RDVs et changes avec son conseiller ou un conseiller l accueil R flexion accompagn e la fin d un Orientation vers un conseiller Recherche de l organisme de SFR Entretiens OF bilan de comp tences sp cialis formation P Recherches personnelles sur les Rencontre avec l organisme de Etapes Echanges avec le r seau personnel pers aie Demandes de devis m tiers formation possibles Ds ces olores Premiers questionnements avec le s Recherches personnelles sur les Recherche d une entreprise pour le sont r alis es par la Jconseiller s formations stage majeure partie des DE f rencontr s Demandes de devis Montage du dossier Transmission du dossier PE pour pr validation du projet Questionnement du DE sur les financements possibles et Transmission du dossier pour engagement des d marches validation du financement A nOn P le emploi Mission Locale BC O i f i Sue p l loi M Locale CI Po R TR rganismes de formation Principaux a Fa Konie i Q CVE Cap vers l entreprise OF P le emploi Mission Locale P le emploi it our d pour le devis AFPA GRETA IFOCOP Conseil R gional mairie pour le acteurs cites L entreprise financement a Internet r seau personnel gt Les deux premi res s quences sont faiblement
146. GALE DES EMPLOYEURS DANS UNE CONTRIBUTION DE NATURE FISCALE Qv elles soient destin es adapter leurs salari s aux volutions technologiques et organisationnelles ou bien maintenir les capacit s de ces derniers occuper un emploi sur le march du travail les entreprises sont tenues de puiser dans des ressources financi res calcul es partir d une fraction de leur masse salariale brute et r serv es ce but La loi de juillet 1971 instaure en effet l obligation l gale du financement de la formation professionnelle continue par les entreprises par le biais d une contribution de nature fiscale mais gestion paritaire d s lors que les fonds sont obligatoirement collect s par des organismes paritaires collecteurs agr s charg s de les redistribuer Les d penses consacr es aux actifs occup s du secteur priv passent depuis par deux voies le financement direct d actions de formation au b n fice de ses salari s formations en interne ou aupr s de prestataires de formation ou le versement un OPCA obligatoire pour la plupart des dispositifs l exception du plan de formation des entreprises de plus de 10 salari s 2 1 La r partition de obligation l gale varie selon la taille de l entreprise Trois seuils d effectifs moins de 10 10 20 et 20 salari s et plus induisent des variations dans le taux de contribution des entreprises comme dans leur distribution selon l usage des fond
147. INOIP 62 21 24 82 87 03 Masse salariale 56 08 18 97 75 05 Autres charges 6 13 5 86 Charges de structures 13 23 3 71 16 94 Source Rapport avril 2009 des deux directeurs g n raux de P le emploi et de l AFPA CROP Centres r gionaux d orientation professionnelle INOIP Institut national d orientation et d insertion professionnelle 6 2 2 L orientation sp cialis e P le emploi doit tre davantage professionnalis e 297 Le rapport conjoint des deux directeurs de l AFPA et de l ANPE a soulign la n cessit de conserver les fonctions de Bureau d tudes dans le champ de l orientation qui existait du temps de P AFPA les fonctions support de P le emploi r pondent elles cette exigence 298 Le rapport de la mission d appui de l IGAS l exp rimentation CSP mentionne un important effort de professionnalisation destination des conseillers CSP depuis mai 2011 la Direction de la formation des RH propose un parcours de professionnalisation compos de 7 modules de formation destin s aux collaborateurs en charge de l accompagnement des adh rents au dispositif CSP 388 stagiaires fin ao t 2012 ont b n fici de tout ou partie du parcours de formation Au total cela repr sente 2746 journ es stagiaires Il est programm 49 sessions de formation sur la p riode du ler septembre au 31 d cembre 2012 sur l ensemble des 7 modules 299 La mission souligne la qualit des docume
148. ION LA FORMATION SUIVIE ET L EMPLOI OCCUPE 112 L approche dite ad quationniste est apparue dans la litt rature conomique au d but des ann es 1980 Elle vise mettre en relation la formation suivie par les individus avec l emploi qu ils occupent ou sont destin s occuper Le rapport pour le Haut Conseil de l ducation intitul Cons quences du nombre de dipl mes pour la relation formation emploi de janvier 2007 d finit cette approche de la fa on suivante Elle fait correspondre niveaux de formation et nomenclature d emploi La d finition de la norme repose sur l analyse de la relation entre la nature de l emploi en termes d activit exerc e les comp tences requises et le dipl me demand correspondant L objectif est de d terminer le contenu en formation qui est a priori n cessaire pour occuper telle ou telle profession et ou de fa on quivalente du type de professions auxquelles pr pare tel ou tel dipl me On peut alors tablir une relation r ciproque entre dipl mes et professions 113 Appliqu e au champ de la formation des demandeurs d emploi cette approche vise mettre en correspondance les qualifications des demandeurs d emploi niveau et secteur avec les pr requis attendus par les entreprises La mont e en comp tence des demandeurs d emploi par le biais de la formation vise donc alors am liorer l appariement sur le march du travail en rapprochant les comp t
149. IS MODALITES POUR ACCROITRE LA PARTICIPATION FINANCIERE DES ENTREPRISES A LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI 3 1 Comment pr munir les employeurs d un ventuel manquement leur devoir de maintien de l employabilit des salari s 3 1 1 Les efforts des entreprises pour la formation des salari s les plus expos s au risque du ch mage ne sont pas comptabilis s 719 Les donn es financi res pr sent es jusqu ici font tat d efforts financiers cons quents des entreprises destination de leurs salari s 80 de leur contribution la formation professionnelle ainsi que d une part marginale d volue aux demandeurs d emploi 2 des d penses globales de formation pour les demandeurs d emploi 720 En l absence d observations empiriques sur les stages de formations dispens s aux salari s en entreprises le rapprochement des donn es globales financi res avec les r sultats de la synth se des enqu tes r alis es par le C req en 2009 r v le une tendance objective vers des formations sp cifiques destin es adapter les salari s leur poste de travail plut t qu favoriser l acquisition de comp tences g n rales susceptibles d tre valoris es sur le march de travail Ceci devrait contribuer accro tre l cart d j observ dans d autres pays entre le rendement de la formation pour l entreprise et son rendement pour le salari en salaires et en protection de l emploi Cec
150. Le tableau suivant issu des donn es de Parcours H le syst me d information des Cap emplois permet de se repr senter la diversit des dispositifs et des organismes de formation auxquels ces publics peuvent pr tendre La difficult d interpr tation de ce tableau tient au fait qu il ne prend pas en compte les situations de cofinancement et peut amener de la confusion lorsqu une formation est assur e par l AFPA mais financ e par P le emploi ou un Conseil r gional Bien que la qualit de la saisie des informations ici pr sent es puisse tre questionn e elle permet n anmoins d appr hender la diversit des formations vers lesquelles sont orient es les personnes suivies par le r seau des Cap emplois Il en ressort que l offre dite de droit commun est autant voire plus mobilis e par les conseillers en Cap emploi que l offre sp cifique puisqu elle repr sente d apr s ces donn es 69 de l offre de formation mobilis e et 52 de l offre de formation professionalisante permettant d acqu rir des comp tences professionnelles 180 ee i La mission des Centres de R ducation Professionnelle CRP est de dispenser une formation qualifiante aux personnes en situation de handicap en vue de leur insertion ou r insertion professionnelle soit vers le milieu de travail ordinaire soit vers le milieu prot g La formation d une dur e de 10 30 mois se d roule dans un environnement adapt Ces organi
151. N RM2013 150P 3 3 1 Une faible correspondance entre formation et sp cialit d emploi pour les actifs occup s comme pour les demandeurs d emploi 178 D un point de vue macro conomique les derni res publications de l INSEE consid rent que parmi les 60 des actifs de 15 55 ans qui ont une sp cialit de formation professionnellement cibl e seuls 40 ont un emploi en ad quation avec celle ci et ce sont les titulaires de bac 2 et bac 5 qui sont le plus souvent en ad quation loppos des titulaires de baccalaur ats professionnel ou technologique Un tel ph nom ne peut certes s expliquer en partie par les volutions de carri re de chaque actif qui ont tendance loigner progressivement la formation initiale suivie dans la jeunesse de l emploi occup aujourd hui Le lien imm diat entre une formation suivie et le premier emploi occup pourrait d s lors tre plus fort que ne le laisserait croire ces statistiques 179 Or ce constat d inad quation entre la formation et l emploi s applique aussi aux jeunes dipl m s en particulier ceux issus de l enseignement professionnel Ainsi seuls 46 des jeunes ayant quitt le syst me ducatif en 1998 occupent un premier emploi qui correspond leur formation initiale Pour les jeunes dipl m s la correspondance entre formation et sp cialit d emploi est la plus faible pour les niveaux baccalaur at elle n est que d
152. ORATION D UN PROJET DE FORMATION ss 184 5 AFPA UNE OFFRE AISEMENT ACCESSIBLE MAIS QUI NE PERMET PAS AU DEMANDEUR D EMPLOI D ALLER AU BOUT DE SA DEMARCHE D INSCRIPTION ses 185 5 1 Une offre de formation ais ment accessible ss 185 5 2 Une finalisation du projet de formation encore impossible sur la toile malgr une apparente volont de le permettre ses 186 6 L INFORMATION LOCALE UNE GRANDE VARIETE DE POSSIBILITES MAIS PAS DE PLATE FORMES CLAIREMENT D FINIES ssl tele lt NEEE HAERE UNEEN ses din sien EEEE EEEE 187 6 1 Rh ne Alpes test d une recherche de formation d agent de s curit informations contradictoires et incompl tes ss 6 1 1 Le d roulement du test par la mission 6 1 2 Les enseisnements du test essais iii tin nn tintin 6 2 Ile de France une multiplicit de sites donnant acc s un grand nombre d informations dont la fiabilit n est cependant pas toujours satisfaisante 6 2 1 Lesie de la R vion sise n ETE a en tte des E E E a 6 2 2 Le portail r gional Lesmetiers net un portail d di aux jeunes 6 2 3 OREF Ile de France des tudes potentiellement utiles pour un demandeur d emploi en phase d laboration de son projet professionnel 193 6 2 4 GIP CARIF Ile de France un moteur de recherche de l offre r gionale de formations aux fonctionnalit s globalement performantes mais au contenu peu fiable et peu pertinente seen ce nn ne Nm te tete fe 6 2 5 Le site r g
153. OURNEE VERS LES BESOINS DES DEMANDEURS D EMPLOI EN PHASE D ELABORATION D UN PROJET DE FORMATION 508 Le site de P le emploi mentionne dans sa rubrique Information sur la formation le site de Centre Inffo comme un site vers lequel se tourner pour trouver de l information sur des formations permanentes 509 Le site Internet de Centre Inffo Orientation pour tous recouvre des probl matiques bien plus larges que l acc s la formation pour les demandeurs d emploi Non seulement ce site traite des probl matiques d laboration d un projet professionnel mais aussi de formation permanente pour tout public Une rubrique d taillant les dispositifs en place est certes consacr e aux demandeurs d emploi dans la partie formation du site Elle est particuli rement utile pour un demandeur d emploi qui a d j arr t son projet de formation et qui souhaite pr parer son entr e en formation prise en charge financi re du co t p dagogique de la r mun ration du stagiaire des frais connexes notamment 8 www intercariforef org IGAS RAPPORT N RM2013 150P 185 510 Cependant le moteur de recherche des formations n est pas directement tourn vers les besoins des demandeurs d emploi la date d entr e les pr requis attendus ou le public cibl n apparaissent pas quand une recherche est lanc e Les crit res pouvant tre choisis pour une recherche sont relativement r duits la recherche g ographique ne d
154. R inventer un outil dont les pr misses existent d j CARIF orientation fr Donner aux DE l acc s au m me niveau d informations Rendre lisible et compr hensible l information Confirmer le r le de conseil des collaborateurs P le emploi la n cessit de construire un projet de formation en coh rence avec un projet professionnel Fournir un mode d emploi des cl s de lecture Offrir une information pr cise C p le emploi Simulateur de droits gt Ils agit de mettre en ligne une application qui tudie les droits la formation type de financements montants par autodiagnostic par les candidats la formation gt Nourrir dans l esprit des DE le principe de la formation c est un d gt Provoquer un d calage entre les attentes cr es et la r alit de la baisse des financements gt Provoquer un d couragement d s le d but F gt L opportunit de r aliser un travail de fond sur les m canismes de financements gt La vertu p dagogique pour le DE gt La compl mentarit avec le conseiller si bien expliqu e gt Bien communiquer sur l volution des droits gt S curiser la gestion des exceptions des cas particuliers gt Communiquer sur l accompagnement possible du conseiller Il faut ajouter un bandeau d alerte Sous r serve d acceptation de votre conseiller Cette pr sentation votre seul usage est indissoci
155. RAPPORT N RM2013 150P Ces derni res donn es doivent tre interpr t es avec pr caution du fait du d ficit de suivi par les Missions locales apr s mise en relation avec l organisme de formation en raison de non n cessit pour les jeunes d actualiser leur situation aupr s de la Mission locale Ceux ci n informent pas donc toujours leurs conseillers des r sultats des mises en relation En outre les changes d information entre organismes de formation et conseillers sont tr s peu d mat rialis s et donc loin d tre syst matiques 2 2 Les Missions locales orientent leurs publics vers des actions de pr paration autant que de qualification Pr s de la moiti des actions de formation suivies par les jeunes accompagn s en Mission locale concernent des actions de pr paration la qualification l autre moiti tant destin e la qualification et pr qualification voir graphique infra Ainsi les actions d adaptation comprennent notamment des formations du programme comp tences cl s visant l acquisition des savoirs de base ou la ma trise des outils informatiques Ces actions repr sentent pr s de 6 des actions dont ont b n fici les jeunes sur la p riode de r f rence 2011 2012 Les actions dites de mobilisation ont pour objectif P laboration d un projet professionnel et les actions pr qualifiantes visent confirmer le projet professionnel tout en acqu rant les com
156. Source OFER DARES calculs DGEFP 160 On constate ainsi que moins un tablissement recrute r guli rement plus le risque d chec d un processus de recrutement est grand Une multiplication par 10 du nombre de recrutements dans l ann e divise ainsi par trois le risque d chec pour une proc dure donn e de recrutement Un tel ph nom ne a principalement deux explications e une premi re r side dans le moindre professionnalisme de services RH pratiquant peu fr quemment des recrutements ex sp cification de l offre inad quate processus de recrutement inadapt proposition de r mun ration en d calage par rapport aux niveaux propos s sur le march e la seconde tient la taille de ces entreprises leur petite taille leur donne moins de visibilit sur le march aussi bien pour faire conna tre leurs offres que pour recevoir des candidatures spontan es 161 Dans un contexte de ch mage de masse touchant de surcro t tous les niveaux de qualification il est effectivement peu surprenant de constater que les emplois vacants faute de candidats reposent sur une inefficience situ e principalement du c t des offreurs d emploi plus que du c t de la demande d emploi D s lors on voit bien que former davantage de ch meurs ne r soudra pas en tant que telle la question des emplois vacants Les pistes rechercher sortent du cadre d analyse de la formation des ch meurs et concernent les actio
157. Tableau ci dessous 321 Le CNI r unit sous la pr sidence du Premier ministre les industriels et les organisations syndicales l Association des R gions de France et l Association des maires de France les chambres de commerce et d industrie et les chambres de m tiers et de l artisanat autour de l Etat Il structure ses travaux par fili re pour d terminer les actions sp cifiques concr tes qui renforcent chaque industrie dans la comp tition mondiale Voir http www redressement productif gouv fr conseil national industrie fevrier 2013 ainsi que le d cret portant modification de la composition n 2013 162 du 22 f vrier 2013 modifiant le d cret n 2010 596 du 3 juin 2010 relatif la conf rence nationale de l industrie 32 L UNEDIC value 6 1 mois la dur e moyenne des formations r alis es par les demandeurs d emploi indemnis s 248 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 18 Simulation des co ts p dagogiques pour la formation de 100 000 personnes aux m tiers d avenir Taux horaire en 1 260 h 1 085 h 350 h 5 6 300 5 425 1 750 10 12 600 10 850 3 500 15 18 900 16 275 5 250 1260h 1 085 h 350 h 1050 h 100 000 Taux horaire en personnes 100 000 personnes 100 000 personnes 100 00 personnes 5 630 000 000 542 500 000 175 000 000 525 000 000 10 1 260 000 000 1 085 000 000 350 000 000 1 050 000 000 15 1 890 000 000 1 627 500 000 525 000 000 1 575 000 000 Source Ca
158. Un organisme dont l action en direction des demandeurs d emploi manque de clart En guise de pr sentation du site Internet il est fait mention que Le GIP CARIF Ile de France s adresse prioritairement aux d cideurs et aux op rateurs de l emploi et de la formation d Ile de France Afficher une telle mission para t surprenant au regard du service direct attendu pour des demandeurs d emploi Dans la rubrique consacr e la pr sentation des missions de l organisme rien n est dit sur les demandeurs d emploi ni sur la r ponse leurs besoins que le site est suppos apporter c est du moins de cette mani re que la R gion le pr sente sur son site 196 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 6 2 5 Le site r gional de P AFPA voir la partie consacr e I AFPA 558 Les sites r gionaux de l AFPA ne sont du point de vue de la formation que la d clinaison du site national Le choix de la r gion pour les formations est simplement pr s lectionn 6 2 6 Les GRETA Ile de France une vision parcellaire de l offre sans moteur de recherche performant 559 Les sites Internet des GRETA permettent d avoir acc s l offre de formations propos es par l Education nationale La mission a visit le site GRETA Versailles dans la mesure o il est particuli rement bien r f renc par Google la recherche par mot cl formation demandeur d emploi ile de France 560 Il est possible d avoir acc
159. able des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent IGAS RAPPORT N RM2013 150P 137 Annexe 5 Le parcours d acc s la formation des jeunes suivis par les Missions locales ANNEXE 5 LE PARCOURS D ACCES A LA FORMATION DES JEUNES SUIVIS PAR LES MISSIONS LOCALES ann nent nnnninannnemespinissenn ent 137 1 LA FORMATION EST AU C UR DE L ACCOMPAGNEMENT DES MISSIONS LOCALES 139 1 1 LA formation repr sente une part importante du volume d activit du r seau 139 1 2 Les demandes li es la formation adress es aux conseillers sont permanentes 141 1 3 L offre de services en accompagnement des Missions locales int gre largement la question du projet professionnel et de formation 142 2 LES DONNEES DISPONIBLES ET EXPLOITABLES REVELENT UNE MOBILISATION CONSEQUENTE DES DISPOSITIFS DE FORMATION sssnsensssssenesseneeenseneeoneseeseeseesonoenceoneeneeseescosesenocsonenoesoes eee 143 2 1 Le taux d acc s la formation r v le l importance de celle ci dans les parcours des jeunes accompagn s par le r seau ss 143 2 2 Les Missions locales orientent leurs publics vers des actions de pr paration autant que d qualification is Mie se en Piste E en pat nn eu de 144 2 3 Plus de la moiti des jeunes suivis en Mission locale abandonnent leur parcours de Formation SR mn nt ti nn A EVE E des lt teste ns ten entend 145 2 4 Des d lais moyens d
160. able pour la plupart des programmes mais la mission a pu observer dans ses d placements que par exemple le comp tence cl s pr voyait un retour l organisme prescripteur concernant les contenus dont b n ficiera le jeune orient vers le service Les Missions locales fonctionnant sur le principe de libre adh sion des jeunes les conseillers sont donc r guli rement confront s des abandons du parcours de formation qui ne sont pas toujours connus temps et ne peuvent donc tre suffisamment accompagn es Les abandons en cours de formation repr senteraient d apr s les donn es transmises par le CNML pr s de 15 des 2 158 entr es en formation De ce manque de suivi il peut r sulter un d ficit de s curisation de la transition entre la formation et l emploi qui gagnerait tre accompagn e le plus t t possible 2 6 La mobilit constitue un frein central l acc s la formation La distance g ographique entre organismes de formation et le lieu de r sidence constitue souvent la premi re entrave la poursuite d un projet de formation pour les jeunes d pendants du r seau de transports en commun ou de la disponibilit d un h bergement proximit du lieu de formation Lorsqu un tel besoin est identifi le dispositif r gional de prise en charge des frais de transport semble tre de l avis des conseillers interrog s d un apport consid rable pour permettre aux jeunes d acc der a
161. ace sur le profil professionnel du demandeur d emploi n cessite d identifier des m tiers m tier 1 m tier 2 Afin de permettre un retour rapide l emploi les conseillers rencontr s entrent dans m tier 1 le m tier que les personnes seraient le plus ais ment en mesure de prendre ce qui correspond bien souvent au m tier que les personnes occupaient par le pass La mission a ainsi observ plusieurs situations o le demandeur d emploi qui demandait une r orientation ne comprenait pas pourquoi il tait n cessaire de faire figurer dans le m tier 1 le m tier qu il pratiquait jusque l alors qu il exprimait justement le souhait d en changer Lors de l EID c est donc principalement Pinitiative des demandeurs d emploi que la question de la formation est abord e Les moments o les conseillers peuvent tre amen s aborder le sujet pour des demandeurs d emploi qui en auraient besoin mais qui n en auraient pas d eux m mes exprim s le souhait sont plus tardifs parfois lors de l entretien dit sur le flux mais plut t lors des entretiens de suivi 113 A se R Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographie r gionale Midi Pyr n es janvier 2010 276 277 278 279 280 281 84 IGAS RAPPORT N RM2013 150P ce
162. ai d acc s la formation et peut tre source de rupture de parcours I81C est notamment gr ce l interrogation de la directrice du Cap emploi la mission a reconstitu le parcours d acc s la formation des demandeurs d emploi handicap s 182 Cf tableau pr c dent 183 Celle ci n cessite une d marche de demande d orientation aupr s d une MDPH 184 Dans ce cas c est le passage par un OPCA qui occasionne des d lais 185 Ici c est la demande aupr s du FONGECIF qui rallonge l attente de formation 422 423 424 425 426 427 428 429 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 159 La r mun ration des travailleurs handicap s diff re selon leur ant riorit d activit professionnelle Lorsque les personnes rel vent de cette condition elles disposent d un droit d option vis vis des prestations d assurance ch mage Ce ph nom ne peut avoir pour cons quence d inciter les demandeurs d emploi pr f rer entamer une formation une fois leur p riode d indemnisation ch mage termin e dans le but de prolonger leur r mun ration Malheureusement cela peut avoir pour effet de retarder d autant leur entr e en formation en complexifiant les d marches effectuer et conduire des ruptures du parcours de formation 2 3 3 L accessibilit des organismes de formation peut encore progresser Au cours de la formation les DETH peuvent n cessiter des adaptations partic
163. aine r forme de d centralisation tabli par L Caillot A Jellab D Vin Datiche H Bernard et J F Cervel Rapport conjoint de PIGAS de l IGEN et de l IGAENR Le rapport conjoint sur le Service public de l orientation recense 20 000 entretiens annuels et de nombreux ateliers et clubs de mise en contact organis s par la Cit parisienne des m tiers Transcription l gislative de l article 16 de l accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 Documents transmis le 04 03 2103 la mission par le directeur du CARIF OREF Pays de la Loire 90 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 6 3 2 Un nouveau service territorialis serait il envisageable 305 Le rapport Larcher pr conise de mettre en place dans chaque territoire des plates formes multifonctionnelles r unissant les services d orientation de bilans de comp tence de validation des acquis de l exp rience de formations aux comp tences cl s savoirs de base Ces plates formes auront pour objet d aider les demandeurs d emploi formaliser leur projet de formation et de lever les obstacles mat riels qui freinent l entr e en formation mobilit h bergement 306 Ces plates formes multifonctionnelles associeraient par bassin d emploi ou regroupement de bassins des services d orientation de bilans de comp tence validation des acquis de l exp rience de formations aux savoirs de base Elles auraient pour objectif d a
164. aires fix s par la collectivit En contrepartie celle ci compense le d ficit d exploitation par des aides financi res La Nahverkehrsgesellschaft Altmark concurrente d Altmark Trans conteste cette attribution devant les tribunaux allemands au motif que sans les aides publiques celle ci ne pourrait survivre elle n est donc pas conomiquement saine au regard des r glements allemands La juridiction d appel lui donne raison et annule les licences octroy es Altmark Trans d cide d s lors de faire appel devant le Tribunal administratif f d ral La loi allemande imposant l attribution de compensations apr s appel d offres uniquement le Tribunal se devait donc de d terminer si une juridiction locale pouvait se contenter de verser celles ci sans tenir compte des r gles communautaires concernant les aides d tat Il d cide en 2000 de se tourner vers la CJCE et de lui poser une question pr judicielle en ce sens les subventions visant compenser le d ficit d un service public de transport local de personnes sont elles en toute hypoth se vis es par l interdiction des aides nonc e l article 87 paragraphe 1 du trait CE ou eu gard leur port e r gionale convient il de consid rer que de telles subventions ne sont a priori pas de nature affecter les changes entre tats membres La d cision de la CJCE La Cour de Justice des communaut s europ ennes apr s avoir rappel que le secteur des transpo
165. aires eux m mes gagneraient tre d velopp es ce titre il appara t important de responsabiliser le demandeur d emploi d s son entr e en formation quant sa n cessaire participation aux enqu tes et suivis ult rieurs 1 2 2 Les d marches de qualit et de professionnalisation des prestataires sont n cessaires mais non suffisantes 790 La question centrale est ainsi celle de savoir comment rendre visible et valuer la qualit de l offre de formation Parmi les options possibles voqu es dans diff rents rapports et par diff rents acteurs on peut noter celle d une labellisation certification externe en compl ment des valuations internes r alis es par les op rateurs de formation 791 Une certification qualit est la d monstration du respect de crit res de qualit r pertori s dans une charte une norme un dossier Il existe plusieurs types de certificats qualit du simple engagement sur des crit res g n raux labels chartes au certificat d livr par tiers ind pendant qui contr le le respect des crit res certificat de norme NF ou ISO OPQF voir infra 792 Une norme pour la formation professionnelle continue est un ensemble de recommandations minimales ou d exigences minimales sur un sujet de formation retenues par consensus par les parties prenantes du secteur de la formation professionnelle continue pouvoirs publics prescripteurs financeurs commanditaires pres
166. ales 32 Rapport RM 2012 163P Le contrat de s curisation professionnelle premier bilan d un dispositif individualis de retour l emploi et d acc s la formation analyses et pr conisations tabli par Ph Dole 771 772 773 774 775 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 247 des OPCA apportent leur expertise sur la d finition des comp tences transf rables de secteurs secteurs d activit s comme des contenus de comp tences li es l exercice de tel ou tel m tier AGEFOS PME et OPCALIA ont pr cis la mission dans la plupart des R gions tre dispos s faciliter la recherche si n cessaire d entreprises d accueil pour des EMT ou p riodes en entreprises Les OPCA AGEFOS PME et OPCALIA mais aussi les OPCA de branches associ es sur le programme CSP proposent de partager avec P le emploi les analyses sur le march du travail local et les contenus de m tiers en volution dans les secteurs de leur ressort 3 4 3 Scenario 3 orienter le FPSPP vers le financement des formations r pondant des besoins nationaux sp cifiques De nombreux responsables r gionaux ont fait part la mission de leur difficult prendre en charge certaines formations non prioritaires la maille territoriale o ils se situent mais pouvant atteindre une taille critique par agr gation nationale ces formations tant assur es par le pass par l AFPA dans le cadre d une subvention de l Etat De m
167. andeur l emploie nesnenin nantes o a n a e a i 80 5 2 1 Le temps allou l change sur le projet professionnel n est pas suffisant 80 5 2 2 Les outils d orientation la disposition des conseillers ne sont pas performants 80 5 3 Les conseillers reconnaissent tout en les distinguant les divers degr s d autonomie des demandeurs d emplolilsassenritednnte rire redire tri EAR dede let test tee 81 5 4 La marge d appr ciation entre un demandeur d emploi proactif et un ch meur lt ODDOTIUNSTE TES N ITONE Assessment A Er E EES ee de ae E E e TE 82 5 5 Pour proposer une action de formation le conseiller de P le emploi doit surmonter des exigences professionnelles parfois contradictoires 83 5 5 1 Un demandeur d emploi en formation ne peut pas rechercher activement un emplois ES Ti Ms NME E ts E E E nn te ne An 83 5 5 2 Les paradoxes des actes m tier g n rent des incompr hensions du demandeur d emploi ils suscitent l insatisfaction du conseiller 84 5 5 3 L organisme de formation assure de facto l accompagnement des demandeurs demploi nsise e aiie ini a e ATE a a ie E E denis 85 5 5 4 A contrario les conseillers de Mission locale et de Cap emploi disposent d une plus grande latitude pour accompagner un projet de formation 86 6 L ORIENTATION DES DEMANDEURS D EMPLOI SE REMET PROGRESSIVEMENT DE LA REORGANISATION DE POLE EMPLOI ET DE L AFPA ie 86 6 1 Une nouvelle offr
168. andeurs d emploi au cours des trois focus groupes de demandeurs d emploi qu elle a r alis s ainsi que lors de ses d placements en agence P le emploi et en Mission locale 7 Les demandeurs d emploi stagiaires de la formation professionnelle quelles formations pour quels stagiaires Johanne Aude amp Pauline Buffard DARES Analyses n 086 novembre 2011 L enqu te a t r alis e en 2008 2009 sur des demandeurs d emploi entr s en formation en 2006 123 124 125 126 40 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 2 en passant par le conseiller 2 2 1 L objectif de placement pr vaut sur l acc s la formation Selon les termes du rapport d avril 2010 remis par la commission pr sid e par Rose Marie Van Lergerghe l interm diation et l indemnisation sont les deux c urs de m tier de l tablissement les autres missions de P le emploi occupant une place moins importante cf orientation formation insertion d veloppement conomique En effet un conseiller g n raliste P le emploi assure la fois des m tiers d indemnisation d accompagnement vers l emploi et de placement ce dernier aspect tant pr pond rant par rapport au second voir annexe 3 2 2 2 La formation un levier avant tout per u comme un moyen d acc l rer le retour l emploi ult rieur quand il ne peut pas tre imm diat Il s coule g n ralement plusieurs mois avant qu un conseiller n ab
169. anisme de formation allers et retours entre l OF et le conseiller pour identifier la formation v rifier l ad quation avec le projet les conditions d acc s et les crit res de financement puis obtenir les devis et les pr senter PE Erika Un parcours Eleanor Pascaline per u comme trop long d marches aupr s de l OPCA pour motiver la demande et la soumettre au conseiller PE Les dates de d marrage de formation qui peuvent subir des reports ou un effet de saisonnalit La maturation du projet trop longue pour certains DE qui ont un projet polymorphe ou inabouti En qu te d une opportunit de formation ils sont confront s au conseiller qui les am ne approfondir leur projet Sergio Michel Pour certains DE l laboration du projet professionnel et du projet de formation n cessitent un temps significatif Ce temps de maturation est estim environ trois mois Certains l ont construit de mani re accompagn e PE bilan de comp tences et d autres de fa on autonome En mineur une personne a d plor un temps trop court pour r fl chir au projet de formation qui tait pouss par sa conseill re Le d blocage des financements en particulier le cr dit li au DIF gt C p le emploi Pour moi c tait tr s rapide c tait tr s bien Je voulais abandonner le commerce le conseiller m a orient vers une formation d assistante de direction J ai va
170. ant pas les conditions d attribution de l AREF de b n ficier d une formation r mun r e Le demandeur d emploi peut suivre dans ce cadre des stages de pr formation et de pr paration la vie professionnelle d adaptation de promotion de pr vention de conversion d acquisition d entretien et de perfectionnement des connaissances de bilan de comp tences Les stages agr s peuvent comporter une p riode pratique en entreprise Il peut s agir d un enseignement distance Pendant la formation le montant de la r mun ration vers e par l Agence de services et de paiement ASP nouvel tablissement public administratif ayant repris les missions pr c demment d volues au CNASEA varie en fonction de la situation du demandeur d emploi au moment de l entr e en stage Sch ma 2 Indemnisation des demandeurs d emploi en formation R gime public de r mun rafi Des stagiaires o R mun ration de formation de P le emploi Source IGAS ASS Allocation de solidarit sp cifique ATA Allocation temporaire d attente l Instruction P le emploi n 2009 305 du 8 d cembre 2009 relative la mise en uvre des aides et mesures de P le emploi IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 1 Bar me de la r mun ration publique de stage Situation du demandeur d emploi Travailleur handicap justifiant d une p riode d activit salari e ant rieure d au moins 6 mois sur un
171. arch et de veiller s curiser le projet professionnel du candidat Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Quatre types de comportements des demandeurs d emploi transparaissent des retours des conseillers L analyse a t men e partir des questions des demandeurs d emploi cit es par les conseillers Questions pos es par les DE gt Vous avez quoi comme formations gt Vous avez quoi comme formations r mun r es gt Est ce que je serai r mun r jusqu la fin de la formation S Les conseillers uestions pos es par les DE remplissent les Qa P p gt Quelles sont les formations qui d bouchent sur un emploi formalit s Y a des demandeurs d emploi qui administratives en z Est ce que c est porteur 2 sont de plus en plus injonctifs ils ont lu termes de gt Est ce qu il y a un stage en entreprise F aap ani ga an ap fak a D ai dans les journaux qu ils avaient droit gt C est quand C est o la formation C est un d pour eux Et nous on est un supermarch financement Les conseillers Les conseillers jouent un r le sont apporteurs PR d accompagne d expertise TR E ment at da _ sectorielle et sur i A le projet Questions pos es par les
172. ass soc 2 mars 2010 pourvois n 09 40914 n 09 40 917 285 Cass soc 28 septembre 2011 n 09 43339 286 Cass Soc 17 novembre 2011 n 09 02443 696 697 698 699 700 701 226 IGAS RAPPORT N RM2013 150P il n tait pas contest que M X n avait b n fici d aucune formation depuis son recrutement et ce pendant seize ans la Cour d appel a viol l article L 6321 1 du code du travail 1 3 5 Le droit d initiative du salari pour se former ne se confond pas avec une obligation de se former Confront e cette responsabilit une entreprise a tent de la reporter au moins partiellement sur le salari aux reproches de ce dernier quant l absence totale de formation pendant la dur e de son emploi une entreprise de travaux publics a tent de se justifier par la carence du salari aucune demande de formation ne lui ayant t pr sent e et le salari ne pouvant se pr valoir d aucun refus de formation de la part de l entreprise Ce serait l ajouter une condition la loi lui r pond la Cour de cassation C est l employeur de veiller la capacit d occuper un emploi et non pas au salari 8 En l occurrence la cr ation du DIF ne change pas la donne Si le salari se voit reconna tre un droit d initiative il ne saurait s agir d une obligation d initiative Par ailleurs la d cision finale appartient l entreprise qui donne
173. ation e organisme de formation pour les dates d informations collectives pour les dates d entr e et les modalit s pratiques de formation e Jes R gions P le emploi les OPCA les FONGECIF etc pour le financement de la formation puis la r mun ration e de nombreux acteurs publics pour la r alisation mat rielle de lacte de formation h bergement restauration transports garde d enfant voir sch ma ci dessous 85 Sessions de recrutement des organismes de formation pr alables l entr e en stage IGAS RAPPORT N RM2013 150P 69 Sch ma 9 Principaux acteurs concourant la mis en en place de la formation Service Public de l emploi Services d accompagnement RSA parcours emploi PLIE Autres Accompagnement Prescription Organisation de la formation Organismes de formation Programme R gionnal R gions y aas T Projet individuel selon les territoires Programme r gionnal P le emploi SPARR PER Financement de la Formation L_ Action pr paratoire l emploi F OPCA ii A F FONGECIF Principaux acteurs concourant En S m m al la mise en place de la formation n A AGEFIPH a Certains d partements Certains d partements _ La personne elle m me Service public de l emploi Montage du dossier y R mun ration P le emploi Paiement ASP __ Autres services de paiement Organisme de formation
174. ation laboration du projet recherche de formations et montage financier L indemnisation est le sujet abord en premier dans la mesure o il faut autant que possible viter les ruptures de revenus pour les personnes et donc les p riodes o elles pourraient se retrouver sans ressources Le volet placement rel ve de la vocation principale de P le emploi comme interm diaire entre les entreprises et les demandeurs d emploi afin de fluidifier la rencontre de l offre et de la demande de travail sur le march La formation n est donc pas une question qui a n cessairement lieu d tre abord e d entr e de jeu par les conseillers la mission a ainsi constat dans les diff rentes observations d entretien d inscription et de diagnostic EID premier entretien du nouveau demandeur d emploi avec P le emploi que les conseillers abordent rarement la question de la formation lors de ces 50 minutes d change Dans les cas o le demandeur d emploi exprime lui m me le souhait d une reconversion et ou d aller en formation le conseiller se retrouve en partie contraint par les outils sa disposition En effet lors du premier entretien le conseiller doit enregistrer le demandeur d emploi dans le syst me informatique AUDE et entrer un certain nombre de param tres relatifs la personne son exp rience sa mobilit afin d tablir le type d offres d emploi auxquelles la cette derni re pourrait r pondre L interf
175. ation J amp Mobilisation O Pr qualification O Qualification m Non pr cis 44 97269 14 30062 Source Donn es du CNML transmises le 17 mai 2013 retraitements IGAS 2 3 Plus de la moiti des jeunes suivis en Mission locale abandonnent leur parcours de formation 375 Selon les donn es transmises par le CNML la mission parmi les jeunes ayant b n fici d une orientation vers une action de formation pr s d un sur deux abandonne son parcours d acc s la formation avant son aboutissement Tableau 2 Taux d aboutissement d une proposition de formation Nombre de jeunes ayant eu une proposition de formation 317 495 Nombre de jeunes ayant une proposition avant une entr e en formation 156 284 Nombre de jeune avec proposition non suivis dune formation 161 211 soit 50 8 Source CNML donn es base Parcours3 envoy es la mission le 17 mai 2013 376 Les raisons de cette d perdition sont multiples abandon du projet par le jeune lui m me e difficult s administratives annulation ou report d une action par manque de stagiaires impossibilit de mobiliser temps les dispositifs de financements e difficult s p dagogiques li es aux modalit s de s lection des organismes de formation etc 377 En effet la Mission locale rencontr e par la mission souligne la persistance de pratiques d organismes de formation visant sur s lectionner des jeunes
176. ation co ts des formations internes frais annexes e les r mun rations brutes charg es des salari s en formation 1 2 2 3 La contribution CIF Due par les entreprises de 20 salari s et plus la contribution CIF 0 20 est vers e l OPACIF pour le financement des cong s individuels de formation cong s de bilans de comp tences cong s pour validation des acquis de l exp rience VAE et cong s examen dont peuvent b n ficier les salari s en contrat dur e ind termin e quel que soit l effectif de leur entreprise 1 2 2 4 La contribution 1 CIF CDD L OPACIF collecte en outre le 1 CIF CDD d par toute entreprise quel que soit son effectif qui emploie des salari s en CDD Cette contribution est affect e au financement du CIF CDD des cong s de bilan de comp tences et de VAE dont peuvent b n ficier les anciens titulaires de CDD mais galement du DIF auquel les salari s en CDD ont acc s dans des conditions particuli res 1 2 3 Les ressources du FPSPP Le FPSPP intervient comme organisme gestionnaire assurant la qualification et la requalification des salari s et des demandeurs d emploi les plus fragilis s l gard de l emploi Ses ressources manent d un pr l vement sur les contributions des entreprises au titre du plan de formation de la professionnalisation et du DIF du CIF La loi n 2009 1437 du 24 novembre 2009 relative lorientation et
177. ation expliquent largement les d lais d entr e en formation des demandeurs d emploi plus de six mois pour la moiti d entre eux ainsi que leur faible nombre d entr es en formation moins de 600 000 demandeurs d emploi en 201 JE 306 M Lambert I Marion Vernoux J C Sigot coord Quand la formation continue Rep res sur les pratiques de formation des employeurs et des salari s C req 2009 37 E Gu guot Rapport de la Mission d information sur la formation tout au long de la vie de l Assembl e nationale d cembre 2008 308 titre de comparaison 925 648 entr es en formation de demandeurs d emploi ont t constat es en 1992 DARES base Brest France m tropolitaine alors que dans le m me temps la population active a cr tout comme le nombre de ch meurs IGAS RAPPORT N RM2013 150P 239 3 3 1 2 Des circuits parall les d achat et des r gles distinctes de prescription selon les financeurs sont l origine de l illisibilit de l offre 735 Depuis la convention d assurance ch mage de janvier 2001 jusqu la loi du 24 novembre 2009 les responsabilit s des partenaires sociaux en mati re de formation des demandeurs d emploi qu elles transitent par P le emploi ou par le FPSPP n ont cess de s tendre et de croiser notamment la comp tence des R gions telle que d termin e par la loi du 13 ao t 2004 736 Le rapport MARX publi en 2010 pr conisait de stru
178. ation reconversion bilan de comp tences et perte d emploi Elle consiste en un entretien initial t l phonique ou en face face environ 15 min qui doit permettre de clarifier la situation de l actif et de reformuler sa demande soit pour r pondre imm diatement ses interrogations soit pour l orienter vers un entretien de suivi Un ou plusieurs entretiens de suivi d environ 45 min sont alors propos s en face face avec un conseiller pour approfondir la demande et faire avancer le projet l issue de ces entretiens une synth se crite et confidentielle lui sera remise 304 Au cours de sa premi re ann e de fonctionnement 300 personnes ont b n fici de ce service Le flux a t bien plus fort l ann e suivante du fait d une notori t plus grande et de l extension trois zones d emploi nouvelles Le projet se voulait dans sa gen se un service universel pour les actifs et donc les demandeurs d emplois L adh sion de P le emploi cette d marche n a pu tre possible malgr des r unions avec sa direction r gionale Ainsi le service demeure centr sur les salari s champ priv et secteur public avec une part d autre public limit dans le march 20 De fait les demandeurs d emplois n ont pes que 5 du total des publics b n ficiaires 28 Rapport RM 2013 020P et 2013 008 Le service public de l orientation tat des lieux et perspectives dans le cadre de la proch
179. ations est un levier important de l am lioration de l adaptation des organismes de formation ces normes L acc s la formation est galement conditionn par l accessibilit g ographique du site de formation requ rant parfois la mise en place de transports adapt s ce qui rel ve de la politique d partementale de compensation du handicap La directrice de Cap emploi entendue a signal la mission l existence d organismes de formation pr voyant des modalit s de s lection qui de fait sont susceptibles d exclure des personnes en raison de leur incapacit lire ou s exprimer alors que l objet professionnel de la formation ne concerne pas ces aspects De tels tests peuvent donc rev tir encore aujourd hui une nature discriminante 2 4 Bien qu accompagn e par le r seau la transition vers l emploi est peu assur e Les conditions g n rales de retour l emploi apr s une formation se d gradent pour l ensemble des demandeurs d emploi En 2012 45 5 des demandeurs d emploi ayant suivi les formations prescrites par P le emploi avaient acc d l emploi six mois apr s la fin de leur stage parmi lesquels 31 3 avaient trouv un emploi durable 186 Cf Annexe 1 Flux financiers sur les territoires 187 Statistiques issues de l enqu te P le emploi Sortants de formation 2012 juin 2013 La notion d emploi durable correspond l obtention d un CDI ou d un CDD de p
180. aut noter cependant ici que cette vision repose sur la conviction que les comp tences pr sentes ou futures sur le march du travail ne permettent pas ou ne permettront pas de pourvoir l ensemble des emplois propos s par les entreprises 2 UNE NOTION QUI IMPREGNE L ENSEMBLE DES ACTEURS 116 Deux perceptions de l ad quationnisme m ritent d tre d ores et d j distingu es e se former pour accro tre ses chances de trouver un emploi dans l absolu quel que soit P emploi occup e se former pour un type d emploi donn 117 Dans une vision troite l approche ad quationniste repose sur la seconde et affirme ainsi l existence d un lien la fois fort et direct entre formation et emploi Dans la pratique les acteurs m lent les deux notions m me si la seconde est largement plus pr gnante 2 Du demandeur d emploi 2 1 1 Avant la question de la formation la priorit du retour l emploi 118 La priorit de la tr s grande majorit des demandeurs d emploi rencontr s par la mission n est pas en premier lieu de se former Leur objectif est avant tout de trouver un emploi C est l incapacit imm diate ou anticip e trouver un emploi qui conduit un certain nombre d entre eux se poser la question de la formation 119 Il n est ainsi pas surprenant de constater que la principale cause d abandon d une formation d but e est une reprise d emploi parmi les 10 de dema
181. aux e financer les formations permettant l acquisition d un socle de comp tences et de connaissances e financer les projets territoriaux interprofessionnels ou sectoriels Trois axes strat giques pour 2013 2015 69 70 71 72 73 74 Pour les trois ans qui viennent le FPSPP se donne pour mission de favoriser l acc s l emploi des jeunes par le contrat de professionnalisation et la pr paration op rationnelle l emploi de renforcer le maintien et l volution dans l emploi des salari s les plus fragiles lutte contre l illettrisme articulation de la p riode de professionnalisation et du DIF pour des formations certifiantes formations en p riode de ch mage partiel et de s curiser les salari s et les demandeurs d emploi confront s aux mutations conomiques et dans le cadre des transitions et reconversions professionnelles CIF CDI CIF CDD cong de VAE DIF portable CSP d veloppement des CQPI certificats de qualification professionnelle interbranches Les partenaires sociaux r affirment leur volont de disposer chaque ann e des ressources fix es dans la convention comme le pr voit le Code du travail Cette disposition a vocation prot ger le FPSPP contre tout pr l vement unilat ral de l Etat 1 2 4 3 P r quation Les sommes vers es au FPSPP servent galement assurer la p r quation des fonds par les versements compl mentaires de
182. bilit l instant o le projet est d fini et d savantage les demandeurs d emploi qui se pr sentent devant leur conseiller une date o aucune place n est offerte L ergonomie de cet outil par rapport aux autres syst mes de prescription peut conduire les conseillers sur mobiliser le dispositif d faut d information sur une autre offre de service correspondant un besoin quivalent par exemple pr paration aux concours remise jour des connaissances de base utilisations des outils informatiques L AFPA travers son outil Cerise propose aussi aux diff rents prescripteurs une interface de pr positionnement sur des actions de formation permettant ensuite l AFPA d organiser sa mise en relation avec la personne Le manque de visibilit pour les prescripteurs sur l ensemble des actions cons cutives cette mise en relation information collective tests pr inscription et inscription oblige bien souvent les conseillers devoir se tourner vers les antennes de l AFPA pour v rifier et suivre le processus d acc s la formation des personnes orient es Cette interface constitue pourtant le principal moyen pour ces derniers d acc der une information sur l offre de formation extrar gionale En effet dans la mesure o des possibilit s d h bergement sont souvent accessibles pour les formations AFPA il est fr quent que les conseillers ne consultent pas les portails nationaux Orientation
183. bution des entreprises la formation professionnelle 708 En 2010 selon les annexes au PLF pour 2013 les entreprises ont vers 13 1 milliards d euros pour la formation professionnelle continue et l apprentissage la part des d penses des entreprises en faveur des actifs occup s r alis es via les OPCA tant de 48 celle des d penses r alis es directement de 52 L effort global repr sente en moyenne en 2010 2 7 de leur masse salariale mesur par le rapport entre les d penses de formation professionnelle et la masse salariale des entreprises de 10 salari s et plus Cet effort se r partit en faveur des jeunes pour 16 parts gales pour l apprentissage et pour la professionnalisation en faveur des actifs occup s pour 83 et pour les demandeurs d emploi 1 hors d penses des OPCA pour le CTP CRP et pour la POE incluses dans la professionnalisation 709 Les entreprises ont reconduit leur contribution au financement de l Allocation de fin de formation des demandeurs d emploi AFDEF remplac en 2011 par la R2F Cr e dans le cadre du plan de relance de 2009 et destin e remplacer titre exceptionnel l allocation de fin de formation AFF supprim e fin 2008 cette aide est accord e aux demandeurs d emploi indemnis s qui entreprennent une action de formation prescrite par P le emploi et dont la dur e des droits l allocation de retour l emploi ARE ne couvre pas toute la dur e de la f
184. c s par l Etat et les R gions dans le cadre des contrats de projets ils sont en relation avec les partenaires sociaux et les acteurs de la formation professionnelle Ils s adressent aux professionnels de la formation et assurent trois fonctions essentielles 184 IGAS RAPPORT N RM2013 150P favoriser la formation tout au long de la vie par l acc s l information sur la formation professionnelle sur leurs droits et les voies d acc s la formation apporter un appui aux r seaux d informateurs locaux dans leurs missions d information d orientation d insertion et de formation contribuer l observation l analyse et la prospective sur les volutions de l emploi des comp tences des qualifications de la formation et de la relation emploi formation ainsi que sur les volutions des besoins et attentes des publics et ce en prenant en compte les mutations conomiques d mographiques et sociales 505 En effet tout en tant en acc s libre sur Internet pour les demandeurs d emploi et potentiellement tout autre public ce moteur de recherche ne para t pas tre directement destin leur usage Aucun guide d utilisation du site n est disposition Le site fait m me mention dans l espace r serv du fait que Cet espace collaboratif est r serv aux personnels des CARIF OREF ou des professionnels partenaires associ s des groupes de travail du r seau CARIF OREF Or le site s appelle l
185. cette date Les stagiaires de ce dispositif sont pr sents dans la base Brest de la DARES mais ils n y sont pas encore rep rables 2 Les demandeurs d emploi disposant d un reliquat de droits au titre du DIF acquis lors de leur pr c dent emploi peuvent utiliser leurs heures afin de financer une action de formation ou un bilan de comp tences Tableau 13 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Formations suivies par les nouveaux b n ficiaires d ASR CRP et d ATP CTP en 2011 Financement du co t de la formation Total France Type deformatio m tropolitaine Etat R gions P le emploi Stagiaires OPCA Autres AFC 28 281 0 17 2 500 161 24 721 882 AFPR 1763 0 0 1 763 0 0 0 Formation avec AIF 1 065 0 0 233 0 832 0 POE 232 0 0 232 0 0 0 Formations homologu es 1777 97 1 064 96 202 0 318 Formations non homologu es 2 256 44 985 118 891 0 218 Total France m tropolitaine 35 374 141 2 066 4 942 1254 25 553 1 418 Source Jaune 2013 formation professionnelle DARES Tableau 14 Formations suivies par les nouveaux b n ficiaires d AREF RFF et AFDEF en 2011 Financement du co t de la formation Total France ze tat R gions P le emploi Stagiaires OPCA Autres m tropolitaine Type de formation AF G 40 469 28 61 36 053 138 4 189 0 AFPR 19 702 0 0 19 702 0 0 0 Formation avec AIF 11 506 0 0 6 908 0 4 598 0 POE 5 225 0 0 5 225 0 0 0 Formation
186. ch ma 4 Transferts entre financeurs finaux et initiaux Fonds social europ en Dotations de d centralisation Politique contractuelle Politique contractuelle Politique contractuelle Mutualisation des fonds de la formation Taxe d apprentissage Organismes paritaires collecteurs agr s Organismes collecteurs de la taxe d apprentissage Source Annexe au PLF 2013 Tableau 11 Transferts entre financeurs en 2010 M Organismes Organismes Autres publics i phap Collecteurs de maf Vers tat R gions Entreprises Paritaires la Taxe associations CT Collecteurs Agr s d Apprentissage A De tat 2278 106 R gions 45 Entreprises 6 353 1 899 Fonds Social Europ en 25 143 14 98 75 Champ France enti re Sources Budget ex cut et Rapport Annuel de Performance de la Mission Travail et Emploi Enqu te Dares aupr s des Conseils R gionaux tats statistiques et financiers des Organismes paritaires collecteurs agr s Annexe au Projet de loi de finances Formation Professionnelle DGEFP Mission FSE Source Annexe formation professionnelle au PLF 2013 2 2 Au niveau r gional Dans les 22 r gions le co t de la r mun ration des demandeurs d emploi en formation est sup rieur au co t p dagogique des actions de formation qu ils suivent La r mun ration repr sente en effet ent
187. change avec la majorit des jeunes suivis en Mission locale Ces propos sont corrobor s par les donn es fournies la mission par le CNML 363 364 142 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 18 R partition de l effectif des jeunes accueillis en premier accueil selon leur demande principale lors du premier entretien 2012 Demande principale lors du 1 accueil R partition des effectifs Proportion des besoins initiaux Emploi 197 115 Formation qualifiante 79 039 Contrat en alternance 51 508 Autre formation 30 653 Projet professionnel 123 652 Autres demandes 25 233 Total 507 224 Source CNML donn es base Parcours 3 transmises le 17 mai 2013 retraitements IGAS L importance de la demande de formation pour les jeunes suivis en Missions locales s explique aussi par le besoin accru de mont e en qualification des jeunes demandeurs d emploi leur entr e en contact avec une Mission locale pr s de 92 d entre eux ont un niveau gal ou inf rieur au Baccalaur at et 59 un niveau gal ou inf rieur au CAP BEP Tableau 19 R partition du niveau de qualification des jeunes accueillis en 1 accueil en 2011 Niveau de formation initial atteint Proportion PARS de JE accueillis en 1 accueil Egal ou inf rieur au Baccalaur at niveau IV Egal ou inf rieur au CAP BEP niveau V 92 59 Sans dipl me de niveau V 39 Source CNML Chiffres d activit des Missions locales 2011 ret
188. choix pertinents pour la formation des demandeurs d emploi que par cons quent l approche ad quationniste garde un int r t dans des cas qu il faut identifier au pr alable 189 4 2 Assouplir le raisonnement ad quationniste peut permettre de mieux r pondre aux besoins des diff rents acteurs 4 2 1 Des diagnostics territoriaux plus larges b n ficieront l ensemble des acteurs conomiques Sans nier l int r t d crit ci dessus de l approche ad quationniste d s lors qu elle constitue le v hicule d un dialogue approfondi entre des partenaires qui n auraient sinon pas beaucoup de motifs d changer plusieurs voies m ritent d tre poursuivies pour la compl ter et l assouplir Il appara t tout d abord pertinent de mieux conna tre de fa on agr g e les attentes des demandeurs d emploi Cela peut se faire de diverses mani res tablissement de listes d attente par type de qualification et de formation suivi fin du taux de remplissage des formations existantes questionnaire destination directe des demandeurs d emploi Sans dire que ces l ments doivent devenir l alpha et l om ga des diagnostics territoriaux une telle exploration sera un utile compl ment aux actions d j men es d analyse de la litt rature et d changes avec les acteurs conomiques entreprises syndicats professionnels chambres de commerce et d industrie ou d artisanat Cela permettra par exemple de mi
189. ci sont constitu es pour leur plus grande partie d un pr l vement sur la collecte des OPCA dont le pourcentage doit tre compris entre 5 et 13 Il b n ficie galement pour des montants nettement plus faibles du reversement par les OPCA de sommes correspondant leur tr sorerie exc dentaire Sur la base de ces dispositions les ressources du fonds se sont lev es 878 1 M en 2010 dont 823 46 M au titre du pr l vement sur les obligations financi res l gales de formation professionnelle des entreprises et 9 5 M au titre du reversement des exc dents de tr sorerie Ces montants comparer aux 230 M de produits du fonds unique de p r quation en 2009 permettent de prendre la mesure de l augmentation des moyens attribu s au fonds Bien qu lev es les ressources du fonds apparaissent fragiles pour deux raisons Le taux de contribution des OPCA fait l objet d une n gociation annuelle entre les partenaires sociaux et peut varier fortement d une ann e l autre Pour la Cour des comptes le rythme annuel de la d termination des ressources du fonds contraste avec le caract re pluriannuel du cycle des d penses engag es dans le cadre des projets de formation 713 Dans le cadre du FPSPP seuls les contrats de professionnalisation les p riodes de professionnalisation et les cong s individuels de formation peuvent tre financ s par des ressources provenant de la p r quation Les d penses au t
190. cilement lisible l offre de formation tous les conseillers n identifient pas toutes les formations Le probl me c est le manque de r gularit des gt Le jeu des appels d offres peut tre source de dysfonctionnements Ont t cit s appels d offres Y a des organismes qui disparaissent notammeht On ne peut pas donner un catalogue l offre de formation n est pas lisible La notification tardive des march s g n rant des effets en cascade sur les calendriers de formation Il y a eu une formation ma tre chien pr vue Le jour iare d Se Is d off ils w J il n y avait pas de chiens les demandeurs d emploi La r ponse de certains organismes plus d appels d offres qu ils n en peuvent devaentacheterileur chien etle fire nceureni traiter effectivement les sessions d marrant alors sans le mat riel n cessaire La tension excessive sur les prix avec un impact sur la qualit d livr e Il y a des marchands de soupe dans les organismes de formation gt Les reports et annulations de sessions sont fr quents tandis que d autres sessions sont ouvertes dans l urgence ou avec des dates diff r es C est un effet d opportunit Il suffit qu il y en ait un qui soit l le jour de la publication de l offre de gt Les listes d attente ne sont pas respect es et certains organismes de formation formation et tant pis pour celui qui est sur liste privil gient les actifs e
191. cipalement d livr e par P le emploi ou des programmes d insertion des jeunes des R gions alors que d autres r alisent de mani re plus autonome leur parcours d acc s la formation 255 Ce sont les demandeurs d emploi les plus autonomes qui disent investir davantage les phases pr paratoires de ce processus ils parviennent mieux ma triser la complexit de la phase d laboration du projet 256 l inverse les plus jeunes et les moins qualifi s ne s estiment pas v ritablement en mesure de conduire par eux m mes leurs d marches et recherches d information Ces derniers expriment clairement le besoin de consacrer un temps significatif l laboration du projet professionnel et du projet de formation qui en d coule 257 L valuation du besoin d accompagnement vers la formation des personnes ne peut pourtant pas tre r duite la simple prise en compte de l autonomie des individus Elle doit aussi int grer le degr de connaissance des ventuelles r ponses qui peuvent tre apport es par les r seaux d accompagnement au projet de formation 5 L OFFRE DE SERVICES DES TROIS RESEAUX DU SPE REPONDENT A DES DEGRES DIVERS A LA DEMANDE D ACCOMPAGNEMENT 5 1 Dans l opinion des conseillers de P le emploi l accompagnement est id alement n cessaire toutes les tapes du projet de formation 258 La validation du projet professionnel est consid r e par les conseillers P le emploi comme
192. cluant toute proc dure permettant travers une mise en concurrence pr alable des op rateurs de garantir l application des principes fondamentaux du trait que sont la transparence l galit de traitement la non discrimination et la reconnaissance mutuelle dans le choix de l op rateur afin de d terminer une juste compensation La Commission consid re que En ce qui concerne les caract ristiques de l appel d offres une proc dure ouverte conforme aux r gles existant en mati re de march s publics est certainement acceptable mais une proc dure restreinte peut aussi satisfaire la quatri me condition tablie par l arr t Altmark sauf si l on emp che les op rateurs int ress s de soumissionner sans raison valable Par ailleurs un dialogue comp titif ou une proc dure n goci e avec publication conf rent une large marge d appr ciation au pouvoir adjudicateur et peuvent restreindre la participation des op rateurs int ress s Ils ne peuvent donc tre consid r s comme suffisants pour satisfaire la quatri me condition tablie par l arr t Altmark que dans des cas exceptionnels La proc dure n goci e sans publication d un avis de march ne peut garantir la s lection d un candidat capable de fournir ces services au moindre co t pour la collectivit 0 Hormis dans les secteurs harmonis s au niveau de l Union europ enne par des directives sectorielles la marge de man uvre des E
193. comme pour les prescripteurs sur le march de la formation Outre les labels mis en place par certaines r gions d autres r f rentiels ont pour fonction de donner une garantie sur le respect d exigences de qualit par l organisme de formation e un r f rentiel couramment utilis est la qualification OPQF existe galement une norme ISO en mati re de d termination des besoins d apprentissage de conception de fourniture de suivi et d valuation de prestations d ducation et de formation e le minist re de l Education nationale a d velopp une m thode de certification sp cifique GRETAPLUS qui a t r cemment revue en collaboration avec l AFNOR 1 e adoption de d marches qualit de type ISO est galement voqu e par certains organismes de formation mais ceux ci mettent l accent sur le co t des certifications ISO dans un contexte budg taire tendu Afin d encourager les d marches qualit par les prestataires de formation la commande publique doit les mettre en avant dans ses exigences vis vis des organismes de formation Toutefois celles ci ne peuvent pas rev tir un caract re obligatoire qui s assimilerait une fermeture du march et deviendrait une entrave la concurrence La multiplication des normes visant la reconnaissance du professionnalisme d un organisme de formation ne doit pas non plus aboutir une inflation co teuse des garanties demand es qui nuirait par l
194. comme un tremplin pour changer de m tier Ils auront besoin la fois de s informer mais aussi d tre accompagn s dans la d finition de leur projet e anticiper des mutations conomiques certains demandeurs d emploi anticipent le d clin de leur secteur professionnel Ils souhaitent mettre profit la p riode d inactivit pour se reconvertir Cette volont interroge la capacit des conseillers apporter une r ponse pertinente sur les mutations des secteurs d activit et le devenir des m tiers e mettre jour ses comp tences et habilit s professionnelles la motivation d entrer en formation tient davantage au maintien ou au d veloppement de comp tences propres au poste de travail Elle rel ve alors d une obligation r glement e que le conseiller pourra ma triser avec une bonne connaissance des conditions d exercice du m tier e de l incapacit exercer certaines activit s le handicap g n r par des inaptitudes remplir certaines t ches professionnelles est une donn e r currente des projets de reconversion professionnelle Il requiert un accompagnement particuli rement individualis pour int grer dans les besoins de formation l adaptation du poste de travail comme les donn es relatives la sant et l environnement socioprofessionnel du demandeur 103 Le MNCP Mouvement National des Ch meurs et pr caires association membre du comit de liaison de P le emploi consid re que
195. coordination entre les diff rents acteurs qui interviennent dans le financement de la formation chacun n valuant que ses propres publics sans souci d articulation avec les autres acteurs qui effectuent pourtant le m me travail Sans une d marche d harmonisation des indicateurs de suivi et d efficacit et d articulation des p riodicit s d enqu te aucune agr gation des donn es d ensemble ne sera possible au niveau tant r gional que national Comme la mission l a expos supra le retour l emploi est aujourd hui le principal crit re d valuation utilis pour mesurer l efficacit des formations Il existe cependant d autres indicateurs pertinents d valuation des formations comme par exemple le taux de remplissage des sessions le taux d abandon en cours de formation ou encore la proportion de stagiaires ayant valid le dipl me certificat habilitation l issue d une formation Toutefois ces indicateurs sont rarement construits par les financeurs La seule pr sentation agr g e dont la mission a eu connaissance repose sur l enqu te DARES aupr s de demandeurs d emploi entr s en formation en 2006 o l on constate que six formations suivies sur dix ont men un dipl me ou une qualification que les stagiaires ont obtenu dans 80 des cas Un stagiaire sur dix a abandonn la formation avant la fin le plus souvent parce qu il a retrouv un emploi Ces donn es de la DARES pr sente
196. cteurs que ceux correspondant l emploi occup En revanche un quart des formations sont consid r es comme sp cifiques c est dire peu valorisables en dehors de l emploi occup Ce constat est plus fr quent si la formation se d roule en situation de travail ou lorsque le salari se forme suite un recrutement le pourcentage de formations sp cifiques est alors de 35 723 Le maintien de l employabilit des salari s les plus expos s au risque de ch mage reste ins parable de l effort r aliser pour les former une fois au ch mage Encore faudrait il que ces efforts puissent tre comptabilis s pour chaque salari et reconnus comme tels 3 1 2 Un certificat de formation d livr aux salari s qui quittent l entreprise pourrait attester du maintien de leur employabilit 724 Pour rendre transparents les efforts r alis s par les entreprises dans le maintien de l employabilit de leurs salari s la mission a tudi l int r t de la d livrance d un certificat de formation par les entreprises aux salari s qui seraient amen s quitter l entreprise 725 Compl ment du certificat de travail le certificat de formation comprendrait outre les informations sur le nombre d heures de DIF g n r es et l OPCA de rattachement pour la portabilit de ce DIF l intitul le type et la dur e des formations re ues pendant la dur e d emploi du salari L identification de la formation
197. cture pour s lectionner les candidats les employeurs ont tenu compte de leur ge dans 32 des recru tements de CDI et dans 30 des recrutements de CDD Source DARES enqu te OFER 2005 183 Un tel constat atteste de l importance des savoirs transf rables d un secteur l autre et surtout de la n cessaire prise en compte de la motivation des personnes En effet ce qui vaut pour l emploi vaut pour la formation un demandeur d emploi qui aura suivi une formation parce qu elle lui aura t impos e par un prescripteur risque beaucoup plus de ne pas tre actif pendant la formation et de ne pas tre en mesure de la valoriser aupr s des employeurs par la suite faute d une capacit suffisante convaincre ces derniers de l int r t de la formation suivie et de son parcours L enqu te de la Dares r alis e en 2008 2009 sur des sortants de formation de 2006 a ainsi montr que l abandon en cours de formation s l ve 16 lorsque la formation a t impos e au demandeur d emploi alors que ce taux d abandon est inf rieur 10 pour les autres 184 Du fait de la m connaissance relative du fonctionnement r el du march du travail l approche ad quationniste qui est pourtant tr s largement partag e et appliqu e par les acteurs r gionaux et nationaux aux politiques d achat de formation a donc toutes les chances de ne pas produire les effets attendus voire d avoir parfois m me des eff
198. cturer cette coop ration au niveau territorial par la constitution d une cellule entre P le emploi les OPCA impliqu s le FONGECIF et la R gion Cette cellule aurait un r le d animation du dispositif de partage d information sur les orientations des diff rents acteurs de pilotage op rationnel et d instruction de toute question de fonctionnement et de financement De son c t le rapport LARCHER rappelle que les achats de prestations de formation sont r alis s dans la tr s grande majorit par des march s publics s par s R gions P le emploi Etat AGEFIPH Certains Conseils G n raux sont galement acheteurs de formation pour la mise en place d actions en faveur des b n ficiaires du RSA et parfois des demandeurs d emploi de leurs territoires 737 Malgr certaines avanc es en mati re de coop ration une pluralit d acteurs concurremment comp tents financent pilotent mettent en uvre et plus rarement valuent des politiques cens es tre une l chelle de la R gion susceptibles de cibler les m mes publics les demandeurs d emploi et de se d ployer travers un m me type d action formations qualifiantes Il en r sulte une pluralit de m thodes de mise en uvre march s publics appels projets conduisant des structurations distinctes de l offre de formation induisant des crit res d ligibilit des circuits de prescription et de remont e d informatio
199. cult s avoir acc s une information actualis e sur les actions de formation qui vont r ellement avoir lieu 383 De m me les conseillers sont r guli rement amen s effectuer des montages complexes de dossier entre diff rents dispositifs de financements publics par exemple pour des projets cumulant un fonds d partemental d aide aux jeunes un dispositifs ch quier qualifiant de la R gion voire d autres aides annexes pour les transports ou l h bergement de la Mairie du D partement out de la R gion 157 i i ARR Cf Annexe 8 Les syst mes d information au service de l acc s l information des demandeurs d emploi 384 385 386 387 388 389 390 148 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 5 2 Les changes d information avec les organismes de formation sont peu int gr s Dans certaines r gions par exemple en Rh ne Alpes ou en Aquitaine les Missions locales sont int gr es une interface commune de suivi des parcours des demandeurs d emploi entrant en formation Dans les autres les syst mes d changes d information entre conseillers et organismes de formation ne sont pas syst matis s G n ralement si le jeune ne vient pas de lui m me faire un retour de son parcours de formation et entamer une d marche de poursuite de son projet professionnel les conseillers ne sont pas inform s de la suite des mises en relation qu ils effectuent Ce constat semble val
200. cus demandeurs d emploi Voir zoom page suivante gt 2 Focus collaborateurs P le emploi Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les profils de demandeurs d emploi et de collaborateurs PE ont t s lectionn s de mani re couvrir un maximum de situations types e p le emploi Trois groupes t moins de DE ont t identifi s pan ce t moins de collaborateurs PE ont t identifi s gt Profil 1 DELD avec projet en cours d laboration gt Profil 1 Conseillers g n ralistes Groupe de DELD pour lesquels le projet de formation a t valid et renseign par le conseiller Ces DE ont le projet de se former mais ne sont pas encore d termin s sur l action de formation l organisme de formation Ils sont priori dans un circuit de recherche d informations sur les actions de formation financements modalit s d acc s Conseillers l emploi g n ralistes travaillant en agence interprofessionnelle Ils ne sont pas des r f rents formation mais ils pratiquent les activit s courantes de tout conseiller inscription accueil physique et t l phonique suivi du DE gt Profil 2 DE dont le d marrage de la formation est imminent Groupe de DE pour lesquels le projet de formation a t valid et renseign par le conseiller et qui son
201. cuteur privil gi garant d un parcours r ussi Pour la plupart des DE rencontr s le conseiller doit s curiser de bout en bout les tapes du projet via un accompagnement qui tienne compte de leurs besoins et de leur autonomie Besoins Prendre en consid ration le projet de formation de la personne et l tudier dans des conditions favorables Aider le DE affiner son projet de formation gt Via un travail sur le projet professionnel si besoin l identifier le motiver l tayer gt En le mettant en perspective au regard du march du travail Identifier la formation ad quate gt Identifier l organisme de formation gt Veiller la qualit de la formation dispens e Conna tre et informer sur les possibilit s de financement gt Pr senter les crit res les d marches les financeurs gt Pour certains DE aller jusqu intervenir pour d marcher les OPCA obtenir le d blocage d une situation Aider le DE remplir les formalit s administratives gt Conna tre et informer sur les conditions d acc s la formation gt Pour certains DE aller jusqu prendre contact avec les OF aider r diger la lettre et le projet trouver l entreprise pour le stage Deux l ments viennent nuancer ce constat t p le emploi Il faudrait tre suivi par t l par mail juste un petit mot pour dire T enes o a avance comment A cha Illustrations J
202. dation imparfaite des dates de d but de formation 499 Conna tre la date exacte o d butera une formation est essentielle pour une personne souhaitant se former Cette date constitue en effet un crit re de choix important certains demandeurs pr f rant se d placer sur un autre territoire pour disposer plus rapidement d une formation plut t que d attendre voire privil gieront une formation dans un autre domaine mais pour laquelle l entr e en formation sera plus proche 500 La mission ne s est pas livr e une analyse exhaustive des informations disposition concernant les dates de formations mais a r alis une recherche al atoire A la recherche Domaines Services la personne crois e aux lieux Haute Garonne et Auvergne la base de donn es propose 731 formations Or sur ces 731 formations il y en a 40 pour lesquelles le demandeur ne dispose pas de la date de d but de formation cf non communiqu et 30 pour lesquelles le demandeur sait seulement que la formation est en cours Dans les cas o la mention en cours appara t le demandeur n est pas en mesure de savoir si une prochaine session est d j programm e et si tel est le cas quelle date En r sum dans 70 des r sultats de la recherche pr sent e ici le demandeur d emploi n est pas en mesure la fin de sa consultation de savoir quand il pourrait lui tre possible d entrer en formation Cette configuration peut
203. de 1 14 Source CNFPTLYV 107 Ces co ts sont relier la nature et aux dur es des formations financ es Tous financeurs confondus les formations d but es en 2010 ont dur en moyenne 4 7 mois Les stages financ s par P le emploi qui visent davantage r pondre des besoins imm diats des entreprises sont beaucoup plus courts 2 6 mois en moyenne et ceux financ s par l tat ou les R gions plus longs respectivement 5 7 mois et 5 1 mois IGAS RAPPORT N RM2013 150P 35 Annexe 2 Les limites de l approche ad quationniste appliqu e la relation formation emploi des demandeurs d emploi ANNEXE 2 LES LIMITES DE L APPROCHE ADEQUATIONNISTE APPLIQUEE A LA RELATION FORMATION EMPLOI DES DEMANDEURS D EMPLOI ses 35 1 L APPROCHE ADEQUATIONNISTE DE LA RELATION FORMATION EMPLOI OU LA VOLONTE DE METTRE EN ADEQUATION LA FORMATION SUIVIE ET L EMPLOI OCCUPE esse 38 2 UNE NOTION QUI IMPREGNE L ENSEMBLE DES ACTEURS eee 39 2 1 Du demandeur d emploi ss 39 2 1 1 Avant la question de la formation la priorit du retour l emploi sssseeeeeseeeeee 39 2 1 2 La motivation se former derri re la formation l emploi sseeeeeeeeeseeeereereree 39 2 2 cen passant par le Conseiller e state Made s ere Motte dr nr te tee 40 2 2 1 L objectif de placement pr vaut sur l acc s la formation 40 2 2 2 La formation un levier avant tout per u comme un moyen d acc l rer le retour l e
204. de P le emploi explique cette situation par le fait que ces derni res ann es on a t sur une priorit au retour l emploi rapide le principe tait de mobiliser des formations courtes d adaptation On ne revient qu aujourd hui 2010 sur une logique de construction de projet pour gagner du temps et aller plus vite l emploi mais dans les faits pour les conseiller c est une perte de temps La direction r gionale cit e dans l tude Mensia Pays de la Loire confirme que la strat gie de formation continue des conseillers a fortement privil gi le champ du placement ces derni res ann es 5 5 2 Les paradoxes des actes m tier g n rent des incompr hensions du demandeur d emploi ils suscitent l insatisfaction du conseiller Ces contradictions dans les actes m tier dispens s par les conseillers ne favorisent pas l identification claire par le demandeur d emploi de l tape de la maturation du projet de formation Le demandeur ne parvient pas sa sentir acteur de son parcours il est tant t abandonn lui m me tant t frein dans ses lans Dans l Etude Mensia Rh ne Alpes les directions territoriales comme les conseillers soulignent le manque de travail sur le projet qui constitue la fois un frein l envoi en formation mais aussi l explication la plus claire des abandons en formation la personne d couvre la r alit de ce projet en formation do
205. de b tir une obligation de formation ancr e dans la relation contractuelle de travail Dans cette affaire une compagnie a rienne renouvelle sa flotte d avion Les nouveaux a ronefs n cessitent une qualification sup rieure celle que poss dent les pilotes de la compagnie Constatant que les pilotes ne remplissent plus les conditions de qualification pour occuper les emplois ainsi transform s l entreprise proc de des licenciements et embauche des pilotes plus qualifi s Le licenciement est justifi par l insuffisance professionnelle des pilotes insuffisamment qualifi s La Cour d appel censure l entreprise au motif qu ayant pris l initiative de modifier les conditions d ex cution du contrat de travail il en r sultait l obligation pour elle de former les salari s afin qu ils puissent s adapter aux nouvelles exigences de leur emploi En d autres termes si le pouvoir de direction conf re l employeur la possibilit de faire voluer l organisation du travail et le contenu des postes de travail il en r sulte pour lui une responsabilit vis vis des salari s les es de Le SES 273 faire voluer conjointement Cette solution a t confirm e par la Cour de cassation 675 Dans l arr t Expovit c Dehaynain les juges de fond mettent la charge de l employeur dans certaines circonstances comme l introduction de nouvelles technologies ou la transformation de l organisation du travail
206. de demandeurs d emploi s est tenu le 9 avril 2013 avec quatre personnes le second le 12 avril avec 9 personnes le troisi me le 15 avril avec 10 personnes les deux Focus Groupes de conseillers se sont tenus le 18 avril 2013 celui de conseillers g n ralistes tait compos de 13 personnes et celui de conseillers sp cialis s de 9 personnes 134 Rapport IGA IGAS et IGF de d cembre 2012 Cadrage m thodologique de l valuation des politiques publiques partenariales 135 Idem 94 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 314 Le Focus Groupe est une m thode de collecte particuli rement adapt e pour r pondre cette exigence En effet l organisation d une discussion dans un m me lieu de plusieurs personnes directement concern es par la politique valu e permet d identifier des difficult s ou satisfactions des b n ficiaires qui peuvent tre inconnues ou bien mal appr hend es par les acteurs institutionnels 315 L objectif est donc ici de mieux comprendre la perception qu ont les b n ficiaires et les acteurs de terrain quant la politique de formation professionnelle notamment du point de vue des difficult s rencontr es dans le parcours d acc s la formation 1 2 Une m thode qui ne se suffit pas elle m me 316 Une telle m thode ne se suffit cependant pas elle m me Comme toute m thode qualitative elle ne prend sens qu en confrontant les r sultats obtenus avec d autres travaux qu ils soie
207. de int gration du droit de la formation professionnelle et du droit du travail participant l laboration d un droit de l emploi au sens large Cet accord sp cifiquement consacr la formation professionnelle en impacte de nombreuses dimensions la simplification des modalit s de mise en uvre des dispositifs de formation le renforcement du dialogue social interprofessionnel et branches le renforcement de la coordination des politiques de formation et d emploi Enfin cet accord vise en particulier renforcer la logique de projets et de parcours professionnels Pour cela il pr voit d impliquer des fonds mutualis s dans la formation des demandeurs d emploi Cette logique de s curisation des parcours professionnels conduit notamment la cr ation du Fonds Paritaire de S curisation des Parcours Professionnels la portabilit du DIF la cr ation de formation de Pr paration Op rationnelle l Emploi Repris par la loi du 24 novembre 2009 ces trois l ments marquent l mergence d un continuum de droits entre situations d emploi et de ch mage renforc e depuis par l ANI du 31 mai 2011 instaurant le Contrat de s curisation professionnelle Loi du 11 juillet 2011 et par l ANI du 11 janvier 2013 cr ant pour tous les actifs un compte personnel de formation 263 J Freyssinet N gocier l emploi CEE 2010 24 TM Verdier P Langlois Aux confins de la th orie
208. de la r publique 2012 718 La mission a eu connaissance des bilans transmis par la DGEFP des syst mes d information r gionaux issus des visites men s par la DGEFP en partenariat avec Centre Inffo l association Intercarif et les R gions depuis d cembre 2012 202 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 1 L ACCES A LA BONNE INFORMATION CONCERNANT DL OFFRE DE FORMATION RESTE DIFFICILE 1 1 L acc s l information conditionne pourtant l acc s la formation 583 Pour les demandeurs d emploi l acc s Pinformation sur l offre de formation conventionn e est une premi re tape concr tisant leur projet professionnel et le dialogue avec un professionnel de l orientation Pouvoir situer l offre de formation sur le territoire et dans le temps et conna tre ses modalit s de prise en charge est primordial 584 Pour les intervenants du service public de l emploi la qualit de ces informations constitue galement une donn e fondamentale de l accompagnement et doit permettre une mise en relation facilit e avec l organisme de formation 585 Pour les financeurs publics et les organismes de formation la possibilit d changer des informations sur le suivi des formations et leur remplissage est une information majeure afin d assurer la coordination entre acteurs et un pilotage efficace de l offre de formation 586 Ce sont les CARIF qui ont leur charge la collecte et la diffusion de ces informa
209. de r alisation ss 98 PIECE JOINTE nine aeta a Eere i E iea aa asas 101 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 93 309 La mission a r alis en partenariat avec P le emploi cinq Focus Groupes trois Focus Groupes de demandeurs d emploi et deux Focus Groupes de conseillers Tous portaient sur la question de la formation des demandeurs d emploi 310 La pr sente annexe a un double objectif e d tailler le contexte de production de ces donn es En effet dans toute d marche qualitative la bonne compr hension du contexte de production des donn es est essentielle exploitation ult rieure des r sultats car de celle ci d pend le degr de validit accord e aux r sultats e pr senter les analyses tablies par P le emploi partir des cinq Focus Groupes Ce travail est essentiel afin de mettre en perspectives les r sultats au regard des autres modes de collectes d information r alis s par la mission 1 UNE METHODE DE COLLECTE DES DONNEES ORIGINALE ET COMPLEMENTAIRE DES AUTRES MODES DE COLLECTE 1 1 Disposer du point de vue des parties prenantes une approche n cessaire 311 Le guide inter inspections de Cadrage m thodologique de l valuation des politiques publiques partenariales de d cembre 2012 a affirm la n cessit d tendre les investigations des missions MAP au del des acteurs institutionnels habituellement auditionn s En effet il est pr conis des fins d valuation d a
210. de ses d placements en agences P le emploi ou lors des Focus Groupes demandeurs d emploi P importance et la diversit des questions li es la sant dans les projets de reconversion professionnelle Cette question est encore plus pr gnante pour les travailleurs handicap s 7 Source Parcours H syst me d information des Cap emplois port par l association CHEOPS Donn es transmises la mission le 7 mai 2013 et comparaison de ces donn es avec les donn es de la DARES sur les entr es en formation sur une ann e 7 Source AGEFIPH et CHEOPS 7 Ou si une demande est en cours d instruction 7 Source CHEOPS 74 Outre l analyse des donn es statistiques existantes la mission a pu s entretenir le d l gu g n ral de la Conf d ration nationale Handicap et Emploi des Organismes de Placement Sp cialis CHEOPS et la directrice d un Cap emploi Loire Elle a pu b n ficier d l ments d analyse de la pratique de l accompagnement du r seau en interrogeant la directrice du Cap emploi de Rodez Aveyron 175 L accompagnement peut aller jusqu 6 mois apr s l entr e en emploi 176 A savoir 65 268 des 164 1469 dossiers de suivis actifs du r seau source CHEOPS 177 Source indicateurs du rapport d activit r gional de Midi Pyr n es transmis par CHEOPS la mission le 22 mai 2013 18 Voir annexe 4 R alisation de Focus Groupes de demandeurs d emploi et de conseillers sur la formation
211. des droits l allocation ch mage Au del du fait que cette enqu te est la seule et unique enqu te avoir permis une vision agr g e du degr de satisfaction des demandeurs d emploi par une valuation froid deux ans apr s la formation elle pr sente l inconv nient d tre tr s ancienne avis sur la formation suivie en 2006 et peu d taill e En dehors de cette enqu te nationale aucune donn e agr g e et compar e n est ce jour disponible pour conna tre le degr de satisfaction chaud et froid des demandeurs par types de formation par prestataires ou par territoires L avis des entreprises sur la qualit de la formation n est pas non plus connu al Ferracci M Jolivet G Van den Berg G J Treatment evaluation in the case of interactions within markets 2011 IZA DP n 4700 157 158 159 48 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 UNE NOTION DONT LA PERTINENCE MERITE CEPENDANT D ETRE QUESTIONNEE AUSSI BIEN DUN POINT DE VUE THEORIQUE QU OPERATIONNEL 3 1 M tiers en tension emplois vacants de quoi parle t on Ces deux notions sont la base de l approche ad quationniste dans la mesure o elles sont suppos es en justifier la pertinence la formation des ch meurs visant orienter des travailleurs vers les m tiers en tension ou vers les emplois vacants Emplois vacants et m tiers en tension sont deux notions tr s proches qui s alimentent
212. des sources du droit une relation nouvelle entre la loi et l accord collectifs Recueil Dalloz Sirey 39 cahier Chronique p 253 260 Cit par Freyssinet 265 Freyssinet Id 266 S Dougados S P licier Loevenbruck L ANI du 7 janvier 2009 L int gration de la formation professionnelle dans le droit de l emploi Semaine sociale Lamy n 1387 p 3 14 Cit par Freyssinet 666 667 668 220 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 1 2 La formation tout au long de la vie est une obligation nationale Le Code du travail reconna t le droit de chaque personne ind pendamment de son statut progresser d au moins un niveau de qualification reconnu au cours de sa vie professionnelle Un m me article d cline les modalit s de cette formation en distinguant la formation initiale qui incombe l Etat et les formations ult rieures s adressant ceux engag s dans la vie active Il cr e par ailleurs un droit la validation des acquis de l exp rience Parmi les sources d acquisition des comp tences on compte bien l exercice d activit s professionnelles r alis es par voie d ex cution des t ches et des missions objets du contrat de travail La formation professionnelle tout au long de la vie est une obligation nationale Elle vise permettre chaque personne ind pendamment de son statut d acqu rir et d actualiser des connaissances et des comp tences favorisant son volution professio
213. du ch mage accro tre les capacit s financi res d achat en augmentant le taux de pr l vement sur la collecte des OPCA En p riode de crise la formation professionnelle des demandeurs d emploi pourra tre consid r e juste titre comme un investissement immat riel dans le capital humain et un stabilisateur automatique pro cyclique dans la mesure o le ch mage rend disponible une force de travail qui sinon serait employ e des t ches productives En p riode de forte hausse du ch mage et apr s validation par le minist re charg des politiques de l emploi et de la formation professionnelle la conf rence nationale des financeurs pourrait inviter les repr sentants des entreprises accro tre leur contribution l effort de formation des demandeurs d emploi En participant au financement global des achats de formation les partenaires sociaux pourront ajuster le taux global de pr l vement sur la collecte des OPCA en fonction des besoins r gionaux agr g s et de la capacit de l offre de formation y faire face La mission a proc d une simulation de co ts p dagogiques partir d une formation de technicien de fabrication industrielle de niveau IV d une dur e modulable de 7 mois et demi environ 1085 heures dans le catalogue AFPA en y appliquant quatre taux horaires de r mun ration de la formation dans les commandes publiques 318 Instance de concertation et d valuation issue de la fusion du
214. du demandeur d emploi En outre malgr l accord cadre de r ciprocit relatif la circulation des stagiaires entre les Conseils r gionaux des conditions suppl mentaires d ligibilit comme le fait de r sider dans une zone de recrutement particuli re ou une prescription dans un syst me d information r gional rendent la mobilit interr gionale difficilement r alisable La mission a pu noter que l AFPA reste aujourd hui le seul organisme de formation rendre visible et accessible son offre de formation sur tout le territoire 0 L identification par la mission des R gions entrant dans cette seconde cat gorie n est peut tre pas exhaustive Elle repose sur les donn es r unies par AFPA dans son Guide des crit res d ligibilit r gionaux publi en avril 2013 1 Sign e le 4 novembre 2010 par l ensemble des R gions fran aises 242 Comme un bassin d emploi ou une r gion 210 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 4 LES SYSTEMES D INFORMATION ACTUELS NE PERMETTENT PAS UN SUIVI QUALITATIF DU PARCOURS DE FORMATION 4 1 Les demandeurs d emploi ont assez peu de visibilit sur les tapes de leurs parcours 630 Les fonctionnalit s de l espace personnel de P le emploi d di chaque demandeur d emploi et disponible sur le site de l op rateur ne permettent pas aujourd hui d avoir acc s aux diff rentes tapes du parcours Bien que les modalit s de prise de contact avec le conseiller r f
215. e Le site de la R gion permet un acc s relativement simple aux pages consacr es la probl matique de la formation des demandeurs d emploi accueil lt Formation Emploi lt Les demandeurs d emploi Cependant les informations pr sent es sont tr s pr cises VAE dispositif qualifiant comp tence dynamicadres tarification solidarit transport ch que mobilit et ne donnent pas une vision d ensemble aux demandeurs de la d marche suivre pour laborer et r aliser son projet de formation Plusieurs l ments pertinents sont cependant donn s au demandeur un num ro t l phonique pour avoir de l information sur les dispositifs destin s aux demandeurs d emploi d marche int ressante vis vis des personnes qui seraient peu l aise avec l outil informatique un lien vers l espace r gional Emploi formation un lien vers le site de P le emploi On peut cependant regretter que ce lien pointe vers la page d accueil de P le emploi sur laquelle il n est pas question de formation au lieu de la page consacr e par P le emploi cette probl matique http www pole emploi fr candidat je me forme index jspz id 77299 un lien vers le site Lesmetiers net site tenu par la R gion et d di aux jeunes IGAS RAPPORT N RM2013 150P 193 6 2 1 2 D espace r gional Emploi formation un effort notable d accompagnement du demandeur m me si rien n est dit sur les modalit s de prise en charge des
216. e 35 180 Quand la formation se fait sous forme d apprentissage le lien entre formation suivie et emploi trouv est beaucoup plus fort Ainsi l issue d un CAP ou d un BEP industriel 68 des apprentis occupent un premier emploi de leur domaine contre 44 des lyc ens n ayant pas t form s en apprentissage Le renforcement des liens avec l entreprise pendant le temps de la formation est donc clairement un facteur favorisant une ad quation plus forte entre formation et emploi On constate cependant que les demandeurs d emploi consid rent justement que c est un des points qui fait difficult aujourd hui dans les formations les liens avec l entreprise sont souvent jug s insuffisants ex aide pour trouver un stage d application en correspondance avec le contenu de la formation lien concret avec l entreprise juste avant la fin de la formation 181 Pour la formation des demandeurs d emploi l ad quation entre formation et emploi est aussi relativement limit e Ainsi le GREF de Bretagne montre que 43 des demandeurs d emploi occupent un emploi sans lien avec la formation du programme r gional qu ils ont suivie Pour les autres dans pr s de la moiti des cas la formation est en lien avec l emploi occup 18 mois apr s la sortie de stage mais cette corr lation est autant le fait de l exp rience ant rieure du demandeur d emploi cf formations et emplois pr c dents que de la
217. e CNFPTLV Ces travaux se fondent sur les tableaux financiers des CPRDF relatifs l ann e 2010 des 22 r gions m tropolitaines 24 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Encadr pr cautions m thodologiques D un point de vue m thodologique plusieurs pr cautions doivent tre prises Financeurs et natures de d penses Les chiffres du CNFPTLV ne rendent pas compte de la r orientation d une partie des fonds mutualis s de la formation professionnelle vers les demandeurs d emploi d cid e par la loi du 24 novembre 2009 Celle ci s est concr tis e par la cr ation du FPSPP la mise en place de la POE et la participation des OPCA aux actions de formation des licenci s conomiques CRP CTP CSP Aussi la mission pr sente plus loin des donn es relatives aux actions du fonds paritaire Les tats statistiques et financiers de 2009 et 2010 ne distinguent pas les CRP CTP POE des contrats de professionnalisation m lant ainsi demandeurs d emploi et actifs occup s Pour l exercice 2012 la distinction sera vraisemblablement possible et disponible en 2013 Toutefois m me en 2013 la d pense des OPCA en faveur des demandeurs d emploi ne pourra pas tre ventil e par r gion Par ailleurs les financeurs ne sont pas toujours m me de distinguer les d penses relatives aux types de formations pr qualifiantes qualifiantes et de professionnalisation insertion sociale et professionnelle Les donn es ne recensent pas le
218. e au manque d indicateurs quantitatifs suffisamment pr cis pour interroger les parcours individuels d acc s la formation des demandeurs d emploi la mission s est dot e d instruments d valuation qualitatifs concourant la meilleure repr sentation possible de ces parcours e la consultation des responsables des trois principaux r seaux de prescription de formation aux demandeurs d emploi P le emploi Missions locales et Cap emploi e les observations conduites dans cinq agences de P le emploi et une Mission locale les entretiens semi directifs aupr s d une antenne Cap emploi e l organisation de cinq Focus Groupes de demandeurs d emploi en cours d acc s la formation et de conseillers P le emploi e le recueil de l avis des associations de ch meurs sur la question e le testing des services d mat rialis s disposition des demandeurs d emploi Pour confirmer ses constats la mission a confront les r sultats issus des m thodes qualitatives avec ceux des enqu tes publiques et des rapports d valuation des Inspections g n rales Les monographies valuation r alis es pour le compte de P le emploi en r gions en 2010 et portant sur le processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation sont venues les tayer Les constats ainsi tablis ont t pr sent s lors des trois r unions du comit de pilotage de mars mai et juin 2013 dans l
219. e cadre de la Modernisation de l action publique MAP et discut s avec les partenaires institutionnels de la mission 75 Parmi lesquels La formation professionnelle des demandeurs d emploi Rapport du groupe de travail pr sid par Jean Marie Marx janvier 2010 et La formation professionnelle cl pour l emploi et la comp titivit rapport remis Monsieur Le Pr sident de la R publique par G LARCHER S nateur des Yvelines avril 2012 76 Cette annexe n a pas pour objet de d crire la m thodologie qualitative employ e par la mission celle ci faisant l objet d annexes sp cifiques Elle rend compte ici des principaux r sultats issus de son enqu te afin de reconstituer les diff rentes tapes du parcours d acc s la formation en termes d expression des besoins par les usagers et de r ponses apport es par les acteurs institutionnels afin d y d tecter les dysfonctionnements les plus patents 7 Cf Annexe 4 R alisation de focus groupes de demandeurs d emploi et de conseillers sur la formation des demandeurs d emploi 78 Cf Annexe 7 La recherche en ligne d information sur la formation par les demandeurs d emploi 7 Etudes Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographies r gionales Rh ne Alpes Pays de la Loire Franche Comt Nord Pas de Calais Midi Pyr n es
220. e collecteur agr au titre formation CIF du CIF Professionnalisation et DIF 0 50 Versement obligatoire un organisme collecteur agr au titre de la professionnalisation ou du DIF Plan de formation et 0 9 du budget Versement spontan ou obligatoire un organisme collecteur versements divers formation ou le solde agr au titre du plan de formation utilisation directe CIF CDD 1 Versement obligatoire un organisme collecteur agr au titre du CIF Source Art L6331 9 L6331 10 L6331 1 du Code du travail mise en forme Centre Inffo 2 2 Les d penses des entreprises pour la formation professionnelle continue ne favorisent pas les salari s les plus expos s au ch mage Selon certains auteurs cette modalit d organisation autour d obligations financi res des entreprises et d organismes de mutualisation plut t qu autour d objectifs quantitatifs et qualitatifs quant aux formations dispens es serait l origine des in galit s observ es quant l acc s la formation dans l entreprise Les entreprises tant simplement contraintes de former ou payer rien ne les obligerait cibler leurs d penses de formation vers les salari s qui en auraient le plus besoin Ce diagnostic pos par nombre de rapports et enqu tes n est pas toujours partag par les acteurs institutionnels du syst me de formation professionnelle fran ais La controverse trouve ses
221. e d pend l aussi de la dur e des formations si l on consid re la dur e moyenne de 6 1 mois celui ci peut tre valu 231 M sur deux ans Tableau ci dessous 323 Ce taux se rapprochant des 9 15 commun ment utilis pour mon tiser le DIF 324 La mobilisation d un compl ment de r mun ration de type R2F concerne pr s de 15 des demandeurs d emploi b n ficiant d une AREF source Annexe au PLF 2013 et est d autant plus mobilis e que les formations sont longues L UNEDIC estime qu en moyenne sur leurs 6 1 mois de formation les demandeurs d emplois indemnis s b n ficient d un mois de prise en charge au titre de la R2F 325 Extrapolations Mission partir des informations UNEDIC et Annexe au PLF 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 249 Tableau 19 Simulation des co ts de r mun ration pour la formation de 100 000 personnes aux m tiers d avenir dont la moiti serait prise en charge par l AREF Co t de la r mun ration pour 50 000 personnes r mun r es par la RPS selon la dur e moyenne de Co t en stage 293 400 000 228 200 000 65 200 000 Dur e de stage 6 1 mois 198 860 000 Surco t d un mois de R2F pour les 50 000 DE indemnis s en AREF 22 600 909 Total des co ts de r mun ration suppl mentaires pr voir pour 6 1 mois de stage de 100 000 personnes 29 K 400000 Source IGAS IGAS RAPPORT N RM2013 150P 251 Annexe 10 L offre de formati
222. e de demandeurs d emploi vers des actions de formation l orientation sp cialis e ne serait fort probablement pas suffisamment calibr e en nombre et en ing nierie sp cifique pour r pondre aux besoins accrus d accompagnement vers la formation 295 Selon le rapport conjoint des deux directeurs de l AFPA et de P le emploi en pr vision du transfert des psychologues de l AFPA en 2010 et pour une volum trie de pr s de 500 000 b n ficiaires par an 220 000 prestations d orientation sp cialis e 160 000 tests MRS 120 000 entr es CTP CRP le co t du transfert en masse salariale des psychologues du travail de AFPA avait t estim 75 M voir tableau ci dessous 119 P le emploi Document de travail Offre de services P le emploi diaporama pr sent 1 AFPA le 14 mai 2013 120 Les prestations sp cialis es anim es par les psychologues du travail sont Construire son Parcours de Formation CPF POPOS MDPH Orientation des travailleurs handicap s Confirmer son Projet Professionnel CPP Rendez vous Rebond REB Regards Crois s RGC P le emploi Note technique instrumentation en orientation Annexe 2 l instruction n 2013 43 du 27 juin 2013 121 Les travaux qualitatifs men s par la mission rencontre de demandeur d emploi par le biais des focus groupes et d associations de repr sentant des ch meurs ont plusieurs reprises conduit poser la question du niveau d expertis
223. e de l agence non v rifi e par la mission 129 130 131 132 42 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Ce cas illustre un niveau local l application concr te d un raisonnement ad quationniste formation emploi partant des besoins des entreprises Comme le d clare une conseill re les POE collectives je monte a avec les industries on part des besoins du bassin pas des demandeurs d emploi il ne faut pas partir du demandeur d emploi si on veut que a marche parce que les entreprises doivent lib rer des machines des stages des tuteurs il faut engagement des entreprises pour que cela fonctionne La mission n est cependant pas parvenue au cours de son d placement dans cette agence identifier les crit res objectifs partir desquels les besoins de recrutements sont consid r s comme suffisamment forts et certains pour d clencher la mise en place d une POE collective Ces crit res constituent pourtant un point d terminant dans la r ussite du dispositif dans la mesure o ils conditionnent pour une large part le recrutement ult rieur des stagiaires dans les entreprises du secteur Il est noter cependant que les acteurs nationaux DGEFP et la Direction g n rale de P le emploi ne partagent pas aujourd hui ce point de vue positif sur la POE collective En effet les chiffres disponibles au moment de la conduite de la mission tait tr s nettement d favorable la POE collective ainsi le taux
224. e de prestations sp cialis es et d expertise 292 La nouvelle offre de services pr voit galement une expertise compl mentaire et des prestations sp cialis es notamment lorsque le projet professionnel du demandeur d emploi reste flou ou complexe Elle pr voit enfin une r orientation opportune des porteurs de projets de formation vers les psychologues du travail Ces derniers interviendraient en appui des conseillers en charge de l accompagnement et pour agir de fa on plus sp cifique en profondeur et appuyer un conseiller sur le projet de mobilit professionnelle du demandeur d emploi Pour ce faire le psychologue du travail mobilise des prestations d orientation sp cialis e anim es en interne P le emploi par des psychologue du travail gt 293 Dans les nouvelles instructions les modes d intervention g n raliste et sp cialis sont pr sent s comme compl mentaires Pour accompagner la mise en uvre de ces modalit s et offrir une culture commune tous les conseillers P le emploi pr voit de faire b n ficier progressivement les conseillers et les psychologues du travail d un module de formation de 3 jours intitul Orientation tout au long de la vie 6 2 1 L orientation sp cialis e P le emploi n est pas suffisamment calibr e pour une demande en croissance 294 Si cette r orientation tait mise en uvre massivement et dans le but d orienter davantag
225. e de services en orientation professionnelle se d ploie P le emploi 86 6 2 Dans ce nouveau cadre l orientation des demandeurs d emploi vers la formation n cessiterait davantage de prestations sp cialis es et d expertise 87 6 2 1 L orientation sp cialis e P le emploi n est pas suffisamment calibr e pour une d mande en Croissance sentier nat net An tee RE Rte 87 6 2 2 L orientation sp cialis e P le emploi doit tre davantage professionnalis e 88 6 3 L offre de services destin e aux actifs manque de visibilit pour les demandeurs d emploi89 6 3 1 Le conseil en orientation professionnelle une exp rimentation innovante mais encore limit e menar n E pentes mt en LA a nee tata te ne seront 89 6 3 2 Un nouveau service territorialis serait il envisageable 90 193 194 195 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 63 1 LA MISSION A RECONSTRUIT LES ETAPES DU PARCOURS D ACCES A LA FORMATION GRACE A DES METHODES QUALITATIVES LI Pour pallier l insuffisance des donn es quantitatives la mission a privil gi des m thodes d investigation qualitatives Bien que de nombreux rapports aient d j fait le constat de la complexit d ensemble du syst me d acc s la formation des demandeurs d emploi il restait faire l analyse des causes au regard du v cu des int ress s et des processus organisationnels mis en place pour r pondre leurs besoins Fac
226. e demandeurs d emploi de P le emploi La v rification des fichiers P le emploi a permis de constater que sur les personnes qui se d claraient qualifi es seulement un tiers avait v ritablement la qualification et les comp tences concern es Un travail a d s lors t engag sur les deux tiers de personnes se d clarant qualifi s pour un m tier industriel mais ne l tant pas v ritablement des formations dans les domaines o des besoins importants des entreprises taient identifi s ont t mises en place pour ces demandeurs d emploi L agence a ainsi r alis des sessions de formation professionnalisante de r glage sous la forme de POE collective et d clare avoir sur ces formations des taux de retour l emploi six mois de presque 80 30 Les m tiers identifi s comme porteurs taient r gleur technicien de maintenance c bleur chaudronnier op rateur polyvalent en t lerie soudeur peintre industriel 3I Ce r sultat a t obtenu par des tests aupr s des demandeurs d emploi et s expliquent par le fait que les donn es de comp tences de P le emploi sont d claratives Les personnes ne sont souvent pas de mauvaise foi dans leur d claration il est ainsi fr quent que quelqu un se d clare soudeur car c est ce qui tait crit sur sa fiche de paie alors qu elle n effectuait pas les actes habituels attendus d un soudeur ou d un r gleur dans la r alit 3 Donn e d clarativ
227. e des Focus Groupes pouvant avoir un impact sur ce qui est dit et sur la collecte des informations il faut dans la mesure du possible disposer de locaux ad quats lieu convivial et salle avec vitre sans tain et possibilit d enregistrer les changes 2 2 Les choix faits par la mission rapidit d ex cution et expertise 2 2 1 Le recours l accord cadre de P le emploi pour les Focus Groupes de demandeurs d emploi mais pas pour celui des conseillers 323 Afin de disposer de donn es exploitables le plus rapidement possible la mission a mobilis avec l accord de la direction g n rale de P le emploi pour les Focus Groupes de demandeurs d emploi les prestations propos es par l accord cadre pass entre P le emploi et l Institut de sondage Ipsos Cet accord cadre concerne la r alisation de m thodes qualitatives de collecte d informations des fins de mesure de la satisfaction des usagers Ipsos est intervenu pour tous les l ments logistiques recrutement par t l phone mise disposition de la salle et des quipements techniques La production des listings de b n ficiaires a en revanche t r alis e par les services informatiques de P le emploi 324 Concernant les Focus Groupes de conseillers P le emploi a une pratique interne plus courante de ce type de m thode L op rateur public s est charg lui m me des aspects logistiques relatifs la r alisation de ces Focus Groupes 2 2 2 L
228. e des conseillers sur la formation et des effectifs pr sents pour accompagner les demandeurs d emploi 122 P le emploi Document de travail Offre de services P le emploi diaporama pr sent l AFPA le 14 mai 2013 123 P le emploi Offre de services en orientation professionnelle Instruction n 2013 43 du 27 juin 2013 124 P le emploi S curisation des parcours professionnels articulation entre les modalit s de suivi et d accompagnement et l offre de services orientation Instruction n 2013 57 du 11 juin 2013 125 Transfert de l activit d orientation des demandeurs d emploi vers la formation Apport des directeurs g n raux de P le emploi et de l AFPA au secr taire d Etat charg de 1 Emploi CCE extraordinaire 8 avril 2009 88 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 296 Si la voie interne devait tre privil gi e un apport suppl mentaire en effectifs quivalents de conseillers sur la base de 900 ETP en 2007 pourrait co ter en valeur courante moins de 83 M par an P le emploi en d autres termes pour 10 conseillers de plus le co t budg taire suppl mentaire annuel pr voir s l verait environ un million d euros Tableau 16 Les charges g n r es par l activit d orientation de l AFPA en 2007 Orientation des demandeurs d emploi CROP INOIP prestations et ing nierie Autres Total Charges 2007 75 44 28 53 103 97 Charges CROP et
229. e du service public r gional de la formation professionnelle l acc s la formation et la qualification professionnelle de publics la charge de l AGEPFIPH personnes handicap es et de l Etat personnes concern es par la lutte contre l illettrisme et l acquisition des comp tences cl s d tenus Fran ais l tranger etc 30 La formation professionnelle des demandeurs d emploi Rapport du groupe de travail pr sid par Jean Marie Marx janvier 2010 310 Le questionnaire adress par la mission aux Conseils r gionaux montre que sur les 15 R gions ayant transmis une r ponse 27 seulement r alisent des achats conjoints avec P le emploi 311 Projet de loi d centralisation soumis au conseil d Etat 740 741 742 743 240 IGAS RAPPORT N RM2013 150P En mati re d achats de formation la R gion coordonne l achat public de formations pour son compte et pour le compte de P le emploi et offre aux d partements qui le souhaitent la possibilit d effectuer l achat public de formation Expos des motifs Le texte du projet de loi stipule L institution nationale mentionn e l article L 5312 1 P le emploi contribue au financement des formations collectives Une convention entre cette institution et la R gion d termine l objet le montant et les modalit s de financement de cette contribution Le cas ch ant la R gion peut d cider que l institution int gre
230. e en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographie r gionale Pays de la Loire janvier 2010 II Voir Annexe 4 R alisation de focus groupes de demandeurs d emploi et de conseillers sur la formation des demandeurs d emploi IGAS RAPPORT N RM2013 150P Sch ma 10 Quatre types de comportement des demandeurs d emploi transparaissant des propos recueillis aupr s des Conseillers de P le emploi Quatre types de comportements des demandeurs d emploitransparaissent des retours des conseillers G p le gt L analyse a t men e partir des questions des demandeurs d emploi cit es par les conseillers Questions pos es par les DE gt Vous avez quoicomme formations gt Vous avez quoicomme formations r mun r es gt Est ce queje serai r mun r jusqu la fin dela formation Les conseillers remplissent les Questions pos es par les DE gt Quelles sont les formations qui d bouchent surun emploi formalit s F Ya des demandeurs d emploi qui administratives en Fa Est ce que c est panai 7 sontde plusen plus injonctifs ils ont lu termesde gt Est ce qu il y a un stage en entreprise danslesjournaux qu ils avaientdroit financement gt C estquand C est o la formation C estun d pour eux Et nous on estun supermarch Les conseillers Les conseillers jouent
231. e en charge des formations ainsi que les allocations touch es par le stagiaire On aurait pu s attendre trouver dans une telle rubrique les autres l ments d informations dont le b n ficiaire a besoin pour lever les obstacles ventuels l acc s la formation cf transport h bergement restauration 6 2 2 Le portail r gional Lesmetiers net un portail d di aux jeunes 542 Ce site cr l initiative du Conseil r gional Ile de France vise le public jeune Il offre diff rents services un test en ligne permettant d tre aiguill vers certains m tiers plut t que d autres en fonction de ses go ts des descriptifs de m tiers description qualit s essentielles requises salaire principaux d bouch s volution professionnelle niveau d tudes requis ainsi que des exemples de formations permettant d acc der au secteur professionnel des informations sur toutes les formations initiales offertes en Ile de France d bouchant sur ce m tier donn 543 Le volet orientation pourrait tre particuli rement clairant pour un demandeur d emploi mais le volet formation qui est centr sur les formations initiales ne donne que des informations parcellaires ce qui est compr hensible dans la mesure o ce public n est pas la cible du site 6 2 3 OREF Ile de France des tudes potentiellement utiles pour un demandeur d emploi en phase d laboration de son projet professionnel 54
232. e inutilement le travail des conseillers et nuit au bon d roulement du parcours du demandeur emploi 233 Information issue des constats en agence et des Focus Groupes 234 Envoi En Formation 7 Attestation d Inscription en Stage 336 Attestation d Entr e en Stage 237 Par exemple Rh ne Alpes ou Aquitaine 624 625 626 627 628 208 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 3 L int gration des syst mes d information a un impact d terminant sur l ensemble des d marches effectuer pour les demandeurs d emploi L int gration de ces syst mes d information comme par exemple en Rh ne Alpes en Aquitaine permet aux demandeurs d emploi d effectuer une d marche claire d entr e en relation avec l organisme de formation Tout d abord ils valident leur projet de formation avec le conseiller via l action de mise en relation avec l organisme de formation avant de se diriger vers l organisme de formation qui organise les modalit s d admissions valuation des motivations test de capacit s etc L organisme de formation peut ensuite transmettre directement aux conseillers les r sultats de cette proc dure qui seront int gr s au dossier individuel parfois via une proc dure de ressaisie entre Aude formation et le syst me de prescription Le demandeur d emploi n a donc pas effectuer de multiples allers retours entre l organisme de formation et son conseill
233. e les demandes et nos ressources on n a pas le temps on doit traiter en 10 minutes Pour les formations je rame On nous demande le mode de financement mais on peut pas r pondre On r oriente vers les EOS quipes d orientation sp cialis es et le CPF construire son projet de formation Des conseillers g n ralistes se sentent d munis d informations sur la formation A D Probl matique des comp tences On est cinq sens s tre r f rents formation Moi j ai appris par hasard que j tais r f rent A Des expertises formations Chacun dans l quipe on est r f rent formation en fonction de notre expertise entreprise Soit c est un entretien programm soit c est une personne avec un projet de formation sur le flux z D Des conseillers vivent un sentiment de perte d expertise On n a plus de domaines d expertise On accueille des demandeurs d emploi en fonction de leur lieu de domicile et non plus en fonction des m tiers Le probl me c est qu on ne connait pas tout B x Les conseillers consid rent l orientation et la formation comme une expertise part enti re qui n cessite des certains projets gt Les conseillers soulignent le champ de contraintes dans lequel ils travaillent Une nette augmentation des demandes de formation due l augmentation du ch mage et la forte visibilit m diatique et politique de la formation
234. e p riode de 12 mois ou d au moins 12 mois sur une p riode 24 mois R mun ration mensuelle pour un stage temps plein R mun ration calcul e sur la base de la moyenne des salaires per us au cours des 6 ou 12 mois d activit dans les limites d un montant plancher de 652 02 et d un montant plafond de 1 932 52 Travailleur handicap Travailleur handicap ne justifiant pas de la condition d activit salari e ant rieure Personne veuve divorc e s par e abandonn e ou c libataire assurant seule la charge d au moins un enfant Femme seule en tat de grossesse ayant effectu la d claration et les examens pr nataux pr vus par la loi Femme veuve divorc e ou s par e judiciairement depuis moins de 3 ans M re de famille ayant eu 3 enfants au moins Situation familiale Travailleur non salari justifiant d une activit salari e ou non salari e d au moins un an dans les trois ans qui pr c dent l entr e en stage Activit ant rieure 708 59 12 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Demandeur d emploi justifiant d une p riode d activit salari e ant rieure d au moins 6 mois sur une p riode de 12 mois ou 652 02 d au moins 12 mois sur une p riode de 24 mois Primo demandeur d emploi g de moins de 130 34 18 ans Primo demandeur d emploi g de 18 20 ans 310 39 v 0 lt Primo demandeur d emploi g de 21 25 ans 339 35
235. e par exemple en Rh ne Alpes o s organisent des commissions de r gulation des entr es en formation Or un tel m canisme aurait pu aller l encontre de la coordination des prescripteurs de formation au niveau r gional en les mettant en position de concurrence dans l obtention des places Certaines r gions plus attractives que d autres pourraient par ailleurs craindre du fait d une grande transparence de l information et de proc dures simplifi es d acc s la formation d un afflux important de demandeurs emploi venant d autres territoires d s quilibrant la demande r gionale 649 Enfin certaines r gions s opposaient l affichage de l ensemble des formations priv es sans qu un contr le approfondi des informations diffus es soit effectu 650 Pour ces raisons la mission estime que les fonctionnalit s d un tel outil ne seraient pertinentes qu au regard de celles d j existantes des syst mes d information r gionaux 5 2 Le projet DOKELIO volue aujourd hui vers une meilleure prise en compte des besoins des acteurs 5 2 1 Le pilotage du projet a d int grer la diversit des acteurs et des processus 651 Face ces difficult s le projet a d se r orienter pour int grer la diversit des organisations r gionales Dans ce cadre ont t men es partir de d cembre 2012 en partenariat avec Centre Inffo les R gions et les CARIF via leur association Intercarif de nomb
236. e quoi parle t on 7 48 3 1 1 L existence d emplois vacants ne provient pas en premier lieu d une inad quation des comp tences des demandeurs d emploi aux offres d emploi 48 3 1 2 Les m tiers en tension existent ils aujourd hui vraiment sur les territoires 50 3 2 L approche ad quationniste la difficile mise en pratique op rationnelle 50 3 2 1 Les R gions rencontrent des difficult s identifier et anticiper les besoins de recrutement court et moyen termes sur leur territoire 50 3 2 2 Une prise en compte d licate des volutions de la population active 51 3 3 3 2 3 Le temps long entre l identification des besoins sur un territoire et la mise sur le march de demandeurs d emploi nouvellement form s affaiblit la pertinence de Fapprochead guationniste nne erni sin ete E E Ann 53 Qui travaille dans quel secteur L absence de d terminisme entre formation et emploi 53 3 3 1 Une faible correspondance entre formation et sp cialit d emploi pour les actifs occup s comme pour les demandeurs d emploi 54 36 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 3 2 qui s explique en partie par les crit res de s lection et de recrutement des employeurs pour lesquels la motivation des candidats est un crit re pr pond rant 55 4 LES CONDITIONS DE VALIDIT DE L APPROCHE ADEQUATIONNISTE ET DES LORS D UN PASSAGE DES DEMANDEURS D EMPLOI PAR LA FORM
237. e recours aux comp tences de P le emploi 325 Etant donn la technicit du sujet il a t d cid en accord avec P le emploi de confier l animation des groupes et l analyse des r sultats aux quipes de P le emploi du d partement Ecoute et satisfaction 326 D un point de vue m thodologique un tel choix n est pas neutre cf infra Il pr sente cependant l int r t d une bonne ma trise de la th matique par l animateur et ainsi d une bonne conduite des Focus Groupes 2 3 Les points de vigilance la ma trise des biais de collecte 327 Toute m thode qualitative pr sente par d finition des limites inh rentes au mode de collecte L enjeu n est pas ici de supprimer int gralement ces biais mais de les limiter et de les ma triser afin de bien mesurer leur impact sur les r sultats obtenus La validit des r sultats obtenus reposent sur ce travail qui doit tre men tout au long du processus de production des informations 2 3 1 L animation et l analyse ont t r alis es par P le emploi 328 L animation des Focus Groupes a t confi e une animatrice de P le emploi Ce choix a pu avoir des cons quences sur les donn es recueillies qu il est important de prendre en compte 329 330 331 332 333 334 96 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Concernant les Focus Groupes de demandeurs d emploi les personnes taient donc en face d une personne qui de leur p
238. e temps allou la prise en charge de projets complexes n est pas suffisamment bien calibr que ce soit en entretien d inscription et de diagnostic 50 min sur flux l accueil relation client 20 min ou sur rendez vous 20 min 261 L tude Mensia Rh ne Alpes corrobore ces observations Il est ainsi not que le r le d orientation de P le emploi s apparente le plus souvent de l information sauf si le conseiller dispose de connaissances personnelles sur l offre des organismes de formation que le demandeur d emploi est souvent isol dans la recherche de son organisme 5 2 2 Les outils d orientation la disposition des conseillers ne sont pas performants 262 Lors des Focus Groupes les conseillers P le emploi ont fait part de nombreuses lacunes dans les outils leur disposition leur manquerait par exemple un catalogue jour des formations existantes jour et d acc s facile avec les dates d entr e en formation contenu niveau de formation requis d marches d inscription dates des informations collectives 263 Le niveau d expertise sur le sujet leur semble impacter la qualit de l orientation les conseillers g n ralistes se sentant parfois d munis pour la prise en charge de demandes complexes L organisation locale des agences jouerait aussi avec notamment la pr sence et le degr de disponibilit des r f rents formation d un grand secours po
239. eillers sur les formations expertise g g EXpETtS gt Il faudrait revenir l expertise sectorielle du conseiller Le g ographique a marche pas A gt Il faut mieux assurer un suivi de la qualit des formations N Le suivi qualit des gt Avant on demandait des r sultats aux organismes de formation en termes d insertion professionnelle formations gt Avoir des correspondants des prestations CPP Ce sont de bons outils mais dans les faits on n en contr le pas la qualit des prestations J Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les conseillers expriment des attentes fortes et proposent des pistes de solutions pour am liorer le dispositif d acc s la formation 2 2 p le emploi Ces pistes concernent gt Ya trop de financeurs on attend le choc de simplification gt Homog n iser les d marches administratives les proc dures de demandes de financement gt Il faut permettre l utilisation du ch quier r gional SNCF dans les zones recul es o il n y a pas d agent NC o Le financement de la formation gt On devrait acheter plus de places de formations qualifiantes gt Il faudrait des formations temps partiel pour travailler en m me temps gt Aider davantage ceux qui font des fo
240. elle est un syst me complexe au sein duquel interviennent de multiples acteurs aux logiques institutionnelles distinctes et redondantes L une des exigences formul es de fa on unanime l occasion de la r forme de 2009 de la formation professionnelle portait sur la n cessit de clarifier le r le et les comp tences des acteurs dans le respect de leur l gitimit respective mais en dissociant la d finition des orientations strat giques de la mise en uvre op rationnelle aux niveaux national sectoriel et territorial En effet l enchev trement des comp tences et des dispositifs sous jacents limite l efficacit du syst me particuli rement dans un moment o le concept de s curisation des parcours individuels devient un enjeu de soci t La cr ation du FPSPP constitue sans aucun doute une r ponse forte apport e cette situation de cloisonnement La d cision de rendre possible travers la cr ation de cette instance le d cloisonnement des financements en faveur de la qualification et la requalification des salari s et des demandeurs d emploi constitue de multiples gards une avanc e significative La mise en uvre de la d cision peine en revanche modifier fondamentalement la donne De m me les Contrats de plan r gional de d veloppement des formations professionnelles CPRDF peuvent permettre de renforcer les modalit s d interventions conjointes et compl mentaires entre les diff rents acteurs d
241. ement point quant au travail sur le projet pour la direction r gionale de P le emploi cit e dans cette tude la formation initiale et continue des conseillers est totalement centr e sur les probl matiques de retour l emploi la question de la formation n tant abord e que sous l aspect de la prescription administrative 5 3 Les conseillers reconnaissent tout en les distinguant les divers degr s d autonomie des demandeurs d emploi De cette diff renciation des besoins entre les individus na t la difficult prendre en charge des situations tout fait h t rog nes dans des organisations qui la mani re de P le emploi se sont longtemps organis e pour r pondre aux besoins du public de mani re indiff renci e Pour qualifier le comportement des demandeurs d emploi l gard de la formation les conseillers interrog s lors des Focus Groupes ont fait ressortir quatre cas types e les opportunistes pour qui les conseillers ne sont mobilis s que pour remplir les formalit s administratives notamment en termes de financement e les pragmatiques pour qui les conseillers sont apporteurs d expertise sectorielle et sur le projet e les autonomes proactifs dont les conseillers jalonnent le parcours et le clarifient e les d pendants pour qui les conseillers jouent un r le d accompagnement et de soutien 110 A ne i Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mis
242. emploi et remplit les conditions suivantes e tre b n ficiaire d un revenu minimum RSA ASS AAH ATA e ou tre b n ficiaire de l allocation sp cifique de reclassement ASR ou de l allocation de transition professionnelle ATR e ou ne pas tre indemnis par le r gime d assurance ch mage e cet lever seul un ou plusieurs enfants de moins de 10 ans dont il a la charge et la garde 12 Le financement par le FPSPP 36 Suite la loi du 24 novembre 2009 relative l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie les entreprises sont tenues de verser au Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels FPSPP qui s est substitu au Fonds unique de p r quation Fup et dont les modalit s de fonctionnement et d intervention sont fix es par le d cret n 2010 155 en date du 19 f vrier 2010 une contribution correspondant un pourcentage de la participation des employeurs 37 Il s agit de financer des actions visant la qualification ou la requalification des salari s et des demandeurs d emploi dont les faibles qualifications ou les carences en comp tences fragilisent leur maintien dans l emploi ou leur r insertion professionnelle Le pourcentage est fix annuellement par arr t minist riel sur proposition des organisations repr sentatives d employeurs et de salari s au niveau national et interprofessionnel 38 39 40 41 42 43
243. ence 240 241 242 243 Source Calcul mission sur la base d observations en agence AIF Aide individuelle la formation DE demandeur d emploi OF Organisme de formation 49J ouvr s env 10 semaines Pour les ch ques formation il faut rajouter 5j ouvr s de plus ce dernier d lai Par comparaison pour les 156 000 jeunes qui ont vu en 2011 et 2012 leur demande de formation satisfaite l issue d un acte de prescription du r seau des Missions locales le d lai moyen entre la premi re demande de formation et la date d entr e en formation a t de 69 jours 9 10 semaines Lorsque cette premi re demande a m rit approfondissement et a donn lieu des actes m tier suppl mentaires d accompagnement en Mission locale le d lai entre la derni re demande de formation et la date d entr e en formation est de 55 jours 7 8 semaines Pour une entr e en formation r ussie 1l aura fallu organiser en moyenne deux mises en relation entre le jeune et un des organisme s de formation 3 2 3 Le traitement administratif des dossiers de formation induit des d marches redondantes et peu efficientes La mission a constat lors de ses d placements en agences la lourdeur des d marches qui se mat rialisent par les multiples feuillets papier que doivent remplir les conseillers tout bout de champ feuillets trait s en partie au sein m me de P le emploi et faisant la navette dossi
244. ences des demandeurs d emploi des attentes conomiques telles qu exprim es par les entreprises D un point de vue graphique cela se pr sente sous la forme d une mise en ad quation de l offre d emploi et de la demande d emploi sur le march du travail Sch ma 5 L approche ad quationniste appliqu e la formation des demandeurs d emploi Mi Offre d emploi wii Demande d emploi ad quation Identification ou Planification et Recrutement des anticipation d offres b achat de sessions de Formation des demandeurs d emploi non formations sur les demandeurs d emploi par les satisfaites des m tiers d emploi entreprises secteurs entreprises secteurs correspondants concern s SOURCE IGAS 114 L approche ad quationniste peut tre d ploy e avec une vision stricte ad quation formation emploi au niveau de comp tences sp cifiques un m tier ou souple ad quation formation emploi au niveau de comp tences sp cifiques un secteur d activit Affichard J 1981 Quels emplois apr s l cole La valeur des titres scolaires depuis 1973 Economie et Statistique n 134 7 26 Rumberger R W 1981 Overeducation in the US labor market New York Praeger IGAS RAPPORT N RM2013 150P 39 115 L approche ad quationniste appliqu e au champ de la formation des demandeurs d emploi repose sur une multiplicit d hypoth ses rarement explicit es qui seront discut es par la suite Il f
245. eprises demandent ce qu on ma trise SAP logiciel gt A 29 ans suivi PE N Fes La formation est fr quemment recherch e comme un moyen permettant la fois de d velopper l employabilit et de relancer une dynamique vertueuse hantise de rester sans rien faire ET Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les changes ont permis d identifier les types de facteurs qui pr sident au choix ou l orientation vers une action de formation 2 2 p le emploi D autres types de facteurs mergent de fa on moins r currente Facteurs motifs et situations Des probl mes de sant une p nibilit du travail Fa J ai un dipl me en production horticole j ai travaill la Mairie de paris espaces verts pendant un an et demi et je me suis retrouv e au ch mage Mon objectif c est de pr parer le CAP Petite enfance j ai voulu quitter mon boulot c est trop physique et pas r mun r gt P 21 ans suivi Mission Locale D Compl ter une formation initiale trop th orique par une formation professionnelle j ai 26 ans j ai un licence en conomie le master ne me plaisait pas donc j ai arr t en milieu d ann e Avec une licence on est rien Je me suis inscrite aux concours de la fonction publique po
246. er 2010 270 271 272 273 274 275 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 83 D autres conseillers interrog s dans l Etude Midi Pyr n es de Mensia soulignent toutefois avoir tendance valider les projets d s lors que personnes semblent les avoir suffisamment travaill s par eux m mes d s lors que le projet leur semble coh rent et qu ils auront alert le demandeur d emploi sur les d bouch s et les risques Dans tous les cas l a priori parfois n gatif des conseillers envers les souhaits exprim s par le demandeur d emploi pourrait provenir d une vision trop restrictive des motifs pour lesquels la personne peut tre int ress e suivre une formation Seul un entretien approfondi entre le conseiller et le demandeur et pourra permettre au premier de mieux cerner les besoins du second et y apporter les r ponses ad quates 5 5 Pour proposer une action de formation le conseiller de P le emploi doit surmonter des exigences professionnelles parfois contradictoires 5 5 1 Un demandeur d emploi en formation ne peut pas rechercher activement un emploi Un conseiller g n raliste P le emploi assure la fois des m tiers d indemnisation de mise en relation avec l employeur placement et d accompagnement vers l emploi par des prestations Lorsque le demandeur d emploi pr sente un projet de formation il doit en outre assurer des t ches d orientation sp cifiques la form
247. er pour s informer sur son parcours Dans d autres r gions l acte de prescription reste une condition d acc s la formation mais elle ne rel ve pas d un change automatis entre l organisme de formation et le service d accompagnement Les proc dures y sont alors souvent plus complexes et moins lisibles pour les demandeurs d emploi Il leur devient possible d entrer directement en relation avec l organisme de formation et si l admission est valid e de devoir ensuite valider leur projet avec un conseiller du Service public de l emploi ce qui n est dans ce cas qu une validation administrative Il leur faut apr s une fois encore retourner devant l organisme de formation pour valider leur inscription une autre interaction reste alors n cessaire entre P le emploi et l organisme de formation lors de l entr e effective en stage Cette proc dure est peu lisible la fois pour le demandeur d emploi pour l organisme de formation et pour le service d accompagnement Ces p riodes d attente d une place en formation ou de transmission de pi ces administratives produisent autant d occasions de rupture du parcours d accompagnement et d abandon de la d marche de se former Dans les r gions o la prescription est facultative le parcours est partiellement facilit pour les usagers pour les formations financ es par les R gions le demandeur d emploi pourra effectuer l ensemble de son
248. erniers ont ensuite leur charge la diffusion de cette information au niveau r gional La circulaire pr cise que cette information doit tre accessible autant pour les r seaux de prescripteurs que pour le grand public Cette d cision a contraint P le emploi qui utilise g n ralement son propre outil de gestion des achats interfac s avec son logiciel de gestion des parcours convertir progressivement ses applications informatiques ce langage afin de le rendre compatible avec les bases d information des CARIF Lorsque ces informations sont g n r es directement par un outil r gional de gestion des achats les organismes de formation peuvent les compl ter Les CARIF ont ensuite vocation les contr ler Des progr s ont ainsi t r alis s en mati re de qualit des donn es re ues N anmoins et malgr cette clarification selon les r gions la qualit et l organisation de ces informations dans les portails d informations des CARIF font toujours l objet de critiques et restent encore am liorer afin de permettre aux prescripteurs et au grand public de b n ficier d informations exhaustives Le manque de fiabilit des informations ne rel ve pas toujours d un d faut de saisie mais peut aussi avoir pour origine des ajustements au fil de l eau par les organismes de formations et leurs commanditaires Il en r sulte donc parfois un manque de lisibilit sur les actions de formation dont la programmation vo
249. ers de la POE par exemple qui n cessitent de circuler entre de nombreuses mains OPCA organisme de formation employeur demandeur d emploi et qui sont parfois perdus La mission a galement not le casse t te de la mobilisation du DIF portable qu il convient de garder l esprit afin d en simplifier l acc s lors de la mise en uvre du Compte personnel de formation Maintes fois observ es par la mission lors de ses d placements tr s souvent voqu s par les demandeurs d emploi et les conseillers lors des Focus Groupes la question principale reste l articulation entre les diff rentes tapes du parcours de formation Ainsi boucler son dossier co t p dagogique au bon moment par rapport un calendrier d entr e en formation non ma tris rel ve de la gageure Le traitement administratif des dossiers de demandeurs d emploi mutualis au niveau r gional certains endroits dans des plateformes administratives n a pas r gl le probl me des formulaires de type Cerfa liasses valider par de nombreux intervenants Ces allers retours g n rent incompr hension et abandon aupr s des demandeurs d emploi surco ts de coordination et insatisfaction aupr s des conseillers et des organismes de formation Les 40 000 autres ayant t orient s par d autres interm diaires PLIE Maisons de l emploi etc 100 Chiffres communiqu s par le CNML retraitement IGAS Voir Annexe 5 Le parcours d acc
250. ers est diff rent de celui r alis par les conseillers de P le emploi car celui ci se porte sur des postes accessibles ou susceptibles d tre adapt s aux diff rentes situations de handicap rencontr es par les demandeurs d emploi L instance repr sentative nationale du r seau souligne galement la diff rence entre cette notion de niches d emploi accessibles aux travailleurs handicap s qui se substitue souvent celle de m tiers en tension L individualisation des parcours de formation est donc une dimension centrale de l accompagnement qui est impact par la cible d emploi vis e et n cessite donc pour le conseiller une bonne connaissance des postes de travail et de leur adaptabilit 408 Pour accompagner l laboration de ces projets professionnels parfois complexes les Cap emplois mobilisent ainsi des prestations sp cifiques d laboration du projet professionnel ou du projet de formation Il s agit en grande partie de mesures courtes financ es par l AGEFIPH et le FIPHFP de certaines actions des Conseils r gionaux ou des prestations d orientation professionnelles sp cialis es r alis es par P le emploi Tableau 6 Exemple de r partition entre les diff rents types de prestations en orientation prescrites par le r seau Cap emploi Mesures d laboration du projet professionnel ou de formation mobilis es en 2012 Prestation Projet Conseil r gional 34 19 Source Extractions faites par la m
251. ervice la personne Informatique Le site recense 66 offres sur toute l Ile de France mais plus de 90 des propositions concernent des entr es en formation ant rieures la date de recherche la majorit en 2012 et seulement six formations sont post rieures la date du 4 mars 2013 ce qui para t a priori bien peu S lectionner une formation a priori non accessible tant donn que la date d entr e est ant rieure celle du jour de la consultation permet cependant de s apercevoir que des sessions sont d j programm es plus tard dans l ann e contrairement la premi re information donn e En s lectionnant une des formations r pondant cette configuration cf date d entr e ant rieure la date de recherche de d veloppeur int grateur web la mission a poursuivi ses investigations pour un demandeur d emploi cherchant une formation en informatique l acc s la fiche permet d apprendre qu une formation est en r alit ouverte partir du 18 mars 2013 qu il reste de la place que le site de formation n offre pas de restauration sur place L appel de l organisme de formation concern nous apprendra que La formation a t annul e il y a longtemps date non connue La personne ne conna t pas le site Carif idf org et s tonne de l absence d actualisation des informations Le site de formation offre une possibilit de restauration via une caf t ria La da
252. es secr tariat comptabilit commerce Chaque centre de formation s inscrit dans la compl mentarit d une offre qui articule diff rentes possibilit s comptabilit bureautique langues Cette mise en coh rence et en r seau de diff rents dispositifs permet d assurer une compl mentarit et une mutualisation des modules chaque module s inscrit ainsi dans plusieurs formations La seconde condition tient au positionnement p dagogique individuel La construction du parcours de formation individualis au service des besoins du demandeur d emploi est r aliser conjointement par le stagiaire et le responsable du dispositif par des valuations pr formatives et en perspective des pr requis de la certification vis e L tape de positionnement syst matis e permet de finaliser la proposition de parcours personnalis au travers d un contrat de formation individualis formalis et sign par les deux parties En d autres termes en fonction des besoins du stagiaire le parcours est adapt et l ordre des modules modifi Alors que dans une formation classique les modules se succ dent dans un ordre pr tabli dans cette nouvelle perspective tous les modules ne sont pas obligatoirement suivis et leur succession peut ne pas tre lin aire en fonction des connaissances et des profils des stagiaires Comme l a soulign la F d ration de la formation professionnelle FFP l individualisation n e
253. es Focus groupes Conseillers Voir Annexe 4 R alisation de focus groupes de demandeurs d emploi et de conseillers sur la formation des demandeurs d emploi 80 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 32 Le souhait d une orientation efficace se heurte aux limites mat rielles de l change avec le demandeur d emploi 5 2 1 Le temps allou l change sur le projet professionnel n est pas suffisant 259 Les conseillers interrog s lors des Focus Groups consid rent l orientation et la formation comme une expertise part enti re qui n cessite des connaissances approfondies et un temps d di Or les divers types d entretiens propos s aux demandeurs d emploi P le emploi ne sont pas dimensionn s pour la co construction d un projet professionnel incluant une d marche formation Les conseillers ont le sentiment de perdre du temps dans l accomplissement des d marches administratives et d en manquer pour assurer des entretiens approfondis et garantir un suivi suffisamment r gulier et fr quent Ils regrettent le comportement injonctif de certains demandeurs d emploi qui cantonnent leur interlocuteur un r le administratif de financement de la formation 260 La mission a constat qu en moyenne le temps consacr aux projets de formation par les conseillers permettait d informer le demandeur d emploi lorsque le besoin en formation apparaissait clairement la fois lui m me et au conseiller En revanche l
254. es commentaires oraux qui l accompagnent des difficult s comprendre les d marches et les r aliser re p le emploi A mesure qu ils avancent dans leur projet les demandeurs d emploi d couvrent en fonction de leurs recherches des interlocuteurs rencontr s et de leur capacit les interroger l ensemble des d marches qu ils ont effectuer ils n ont pas de vision globale du process j x gt La recherche d informations aupr s des organismes de formations voir Avoir une conseill re qui fait les d marches pas que l orientation On page pr c dente me demande d appeler tel organisme mais je ne sais m me pas pourquoi Du coup on perd notre temps La conseill re devrait d crocher son x t l phone et appeler A gt La recherche de devis pr senter au conseiller gt Des lettres de motivation r diger pour l obtention du DIF portable Pour l AIF il faudrait nous aider faire la lettre de motivation moi je ne pour une AIF ou aupr s d un organisme de formation savais pas comment faire A gt Des d marches effectuer aupr s des OPCA DIF des employeurs Cr dit Heures DIF a me fait peur le DIF j ai peur que a prenne du temps C gt Des tests et des entretiens de motivation aupr s des organismes de formation Le conseiller m a indiqu une cole Evry mais ils n ont pas de session gt La recherche d
255. es de formation au b n fice des demandeurs d emploi par une modification de l obligation l gale des entreprises ou par l augmentation de l apport du FEPSRP o TE ee nn nn Mn a e a a Re Re 237 3 3 Unifier les proc dures d achat public et d appel projets FPSPP et qui en confier la COOTINATION P isrsessemertinn eme diner en nets mate nee nent a ei inner rie detente 238 3 3 1 Comment distinguer les circuits de financement des formations des processus d achat To orisa se the nn mt an ner Pan fier PU he nef mnt hu 238 3 3 2 R soudre les dysfonctionnements de la gouvernance passe par une clarification des COMP TENCES rates nm nn eine ii ne restes nn Est st esse 241 3 4 Trois scenarii pour clarifier les comp tences et augmenter le cas ch ant la participation financi re des entreprises la formation des demandeurs d emploi 242 3 4 1 Scenario 1 volume stable unifier tous les achats pour les confier aux R gions242 3 4 2 Scenario 2 en p riode de forte hausse du ch mage accro tre les capacit s financi res d achat en augmentant le taux de pr l vement sur la collecte des OPCA 245 3 4 3 Scenario 3 orienter le FPSPP vers le financement des formations r pondant des besoins nationaux Sp CIfiques ss 247 662 663 664 665 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 219 1 LE DROIT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE TROUVE SES TROIS SOURCES DANS LES ACCORDS COLLECTIFS LES DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET L
256. es demandeurs d emploi reconnus travailleurs handicap s Dans ce cas l action est subordonn e la prescription d un cotraitant de P le emploi Cap emploi Les Centres de R ducation Professionnelle CRP sur orientation des Maisons d partementales des personnes handicap es MDPH et gr ce des financements de Assurance Maladie assurent des prestations de formation professionnelles aux personnes reconnues travailleurs handicap s y compris celles en recherche d emplois Les FONGECIF avec le concours du FPSPP financent les co ts p dagogiques des formations prescrites dans le cadre du CIF CDD En cas de droits existants au Droit Individuel la Formation DIF les demandeurs d emploi peuvent aussi solliciter l OPCA de leur ancien employeur afin de mobiliser leurs droits non utilis s dans le cadre du DIF portable et ainsi financer une formation Ces derniers sont aussi investis dans mise en place de formation de Pr paration Op rationnelle l Emploi Collective Les diff rentes modalit s de r mun ration des demandeurs d emploi en cours de formation sont d taill es dans l Annexe 1 du rapport portant sur les flux financiers sur les territoires 3 POUR LES DEMANDEURS D EMPLOI LES DISPOSITFS MANQUENT DE LISIBILITE LES PROCEDURES ET LES DELAIS SONT DECOURAGEANTS 3 1 L laboration du projet de formation fait intervenir des dispositifs difficiles identifier 3 1 1 Les demandeurs d emploi identifient
257. es financeurs que l op rateur public Cette base compos e de la consolidation des bases de donn es r gionales va terme constituer un doublon avec la base de donn es nationale port e par Centre Inffo Les nouvelles fonctionnalit s de la base DOKELIO ne sont pas encore totalement explicites dans la mesure o les travaux ayant trait son cahier des charges sont encore en cours Des d veloppements sont attendre en termes de qualit et de lisibilit de l information disponible gr ce au fait que Dokelio permettrait aux financeurs et aux organismes de formation d indexer directement leur offre de formation Il pourrait int grer en outre des l ments de contr le et de classement de l offre via un interfa age avec PACTOLE les Formacodes le RNCP Certif Info et les codes ROME 5 3 2 L affichage de la disponibilit d une action de formation peut tre am lior Dans la perspective d un affichage de l information sur la disponibilit de l offre de formation le passage de l ensemble des bases de donn es au format LHEO 2 2 permettrait une meilleure visibilit Celui ci pr voit un renseignement de l tat des sessions de recrutement des organismes de formations via le remplissage d un champ ce sujet comprenant le choix ouvert si la session de recrutement est en cours ferm lorsque le nombre de places maximum est atteint et suspendu d s lors que l inscription est interromp
258. es parcours d acc s la formation 647 En effet comme la mission l a constat dans d autres r gions d autres projets de syst mes d information se m nent en parall le visant int grer la gestion de leurs achats avec un outil de gestion des parcours d acc s la formation Ces projets ont permis la mise en place d outils tels que PROSPER et Cap m tiers Cf Annexe 5 Le parcours d acc s la formation des jeunes suivis en Missions locales 2 D cret n 2011 1773 du 5 d cembre 2011 du minist re du travail de l emploi et de la sant relatif aux missions de l association Centre pour le d veloppement de l information sur la formation permanente Centre INFFO 250 En application de la circulaire DGEFP 2011 20 du 25 juillet 2011 relative la mise en uvre du pilotage des centres d animation de ressources et d information et des Observatoires r gionaux sur l emploi formation CARIF OREF IGAS RAPPORT N RM2013 150P 213 648 Lors de ses entretiens il a sembl la mission que la majorit des acteurs financeurs ou acheteurs n a pas t convaincue de l utilit et de la possibilit pour les prescripteurs d effectuer des r servations fermes de places en ligne Cela tient la fois au manque de fiabilit des informations li es la gestion des places disponibles mais aussi la volont plus ou moins forte des financeurs d intervenir dans la s lection des publics comm
259. escend pas un niveau plus pr cis que la r gion le niveau de finesse du choix du domaine est r duit en premi re recherche seulement 18 domaines sont possibles avec des domaines aussi large que BTP construction mat riau ce n est que si la premi re recherche est infructueuse que la recherche par domaines est d taill e avec pr s de 150 modalit s de choix le m tier ne fait pas non plus partie des choix propos s 511 La recherche par mots cl s n est pas efficace pour r pondre aux besoins d un demandeur d emploi Ainsi une recherche s curit lyon pour un demandeur d emploi cherchant une formation dans la s curit sur Lyon aucun r sultat n est trouv une recherche plus simple Lyon les formations trouv es sont des classes pr paratoires partout en France pr parant PENS Lyon cole normale sup rieure mais non les formations propos es sur la ville de Lyon La mission a aussi constat une pr sentation des r sultats des recherches qui induit en erreur le demandeur titre d exemple pour une formation d agent de s curit parcours certifiant dont le lieu indiqu dans le r sultat de la recherche est Villeurbanne une analyse plus pouss e sur le site Internet du CARIF OREF Rh ne Alpes conduit apprendre que la formation a en fait lieu P AFPA de Valence et non Villeurbanne qui n est que le si ge r gional de l AFPA Rh ne Alpes cf infra 512 Par ailleurs les
260. ets n fastes 185 Ainsi la d sillusion des demandeurs d emploi est grande lorsqu ils ne retrouvent pas d emploi apr s une formation alors qu ils ont suivi cette derni re justement pour accro tre leur chance de retrouver un emploi dans un secteur donn en cho au travail approfondi attendu pr alablement de leur part pour consolider leur projet professionnel Un tel ph nom ne peut g n rer incompr hension et d couragement aussi bien pour les demandeurs d emploi concern s que pour les conseillers qui les accompagnent qui peuvent se trouver d munis devant des r sultats loign s de ce qu ils s attendent observer Il est par cons quent n cessaire de bien sp cifier quelles conditions l approche ad quationniste m rite d tre utilis e et par voie de cons quence de quelle mani re la formation a un int r t tre mobilis e pour les demandeurs d emploi T Les demandeurs d emploi stagiaires de la formation professionnelle quelles formations pour quels stagiaires Johanne Aude amp Pauline Buffard DARES Analyses n 086 novembre 2011 L enqu te a t r alis e en 2008 2009 sur des demandeurs d emploi entr s en formation en 2006 186 187 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 57 4 LES CONDITIONS DE VALIDITE DE L APPROCHE ADEQUATIONNISTE ET DES LORS D UN PASSAGE DES DEMANDEURS D EMPLOI PAR LA FORMATION AU REGARD DE LA PROBLEMATIQUE DES EMPLOIS NON POURVUS D une fa on g n rale il ap
261. eur voir page pr c dente gt Certains DE mentionnent l impact du contexte conomique sur l augmentation du nombre de demandeurs d emploi et donc sur les budgets de formation Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Ce constat est cependant nuancer par l expression d un besoin d outillage par les candidats la formation pour leur permettre une plus grande autonomie p le emploi Certains demandeurs d emploi sont pr ts mener leur projet avec une plus grande autonomie condition qu on leur en donne les outils f o N A E EN Faciliter l orientation par le demandeur d emploi lt Un bilan de comp tences en ligne et il nous proposerait une lui m me formation la fin A Ex Bilan de comp tences en ligne C d Des outils en ligne pour aider Un acc s l information centralis et clair sur les Mon conseiller est sp cialis dans les formations il m a les demandeurs d emploi formations et les dispositifs existants parl de CARIF le moteur de recherche il faut le savoir Il r aliser seuls certaines Ex moteur de recherche multicrit res faut nous donner les pistes d s le d part savoir qu il y a des d marches formations conventionn es E 5 Un acc s l information centralis et clair sur les Un en an
262. eur IGAS 335 336 337 338 339 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 97 10 personnes pr sentes plus de la moiti avait un niveau sup rieur ou gal au baccalaur at ce qui donnait un poids beaucoup plus grand ce public qui a par ailleurs un degr d autonomie plus grand dans sa capacit conduire ses d marches de recherches de formation Des demandeurs d emploi r cemment inscrits P le emploi se trouvant dans un projet de mobilit professionnelle mais sans besoin de formation clairement identifi la principale limite de ce groupe a t l effectif pr sent Seules quatre personnes sont finalement venues Cela tient au fait que le Focus Groupe s est tenu le jour d un appel la gr ve dans les transports Au del des sp cificit s de chaque groupe il est noter une particularit qui a un impact non n gligeable sur les r sultats de l ensemble des Focus Groupes de demandeurs d emploi toutes les personnes pr sentes habitaient en Ile de France Outre le fait que l offre et la demande de formation sont importantes dans cette r gion que le r seau de transport est dense et donc la capacit de mobilit des personnes plus forte la cha ne de prescription y est particuli re en effet le Conseil r gional n impose pas d acte de prescription aux demandeurs d emploi pour entrer en formation Le contexte d acc s la formation est donc relativement plus fluide qu ailleurs ce qui
263. eur du site ou son d l gataire la demande de RPS r mun ration publique de stage dans le cadre des formations agr es par la R gion ou par l Etat ou conventionn es par l tat demande remplie par l organisme de formation pour tous les demandeurs d emploi d s lors que la formation est financ e par P le emploi la possibilit de faire une Demande d aide aux frais associ s la formation DAFAF pour b n ficier d aides connexes la formation Source Extrait de l Etude Mensia Conseil pour P le emploi monographie r gionale Pays de la Loire janvier 2010 244 Une fois le bon stage choisi trouv et financ les d lais d entr e effective en formation chappent ensuite tous les acteurs point noir de la cha ne d acc s la formation ils justifient eux seuls de qualifier le parcours d acc s la formation des demandeurs d emploi de parcours du combattant 4 LES MODALITES D ACCOMPAGNEMENT NE S ADAPTENT PAS SUFFISAMMENT A LA DIVERSITE DES BESOINS ET A L AUTONOMIE DES DEMANDEURS D EMPLOI 4 1 Un demandeur d emploi souhaite d abord se former pour sortir du ch mage 245 Les observations de la mission sont concordantes selon les dires des demandeurs d emploi le recours la formation est d abord une opportunit pour sortir du ch mage plus marginalement ensuite un moyen de promotion sociale et personnelle L objectif recherch consiste en pre
264. eurs d emploi 3 4 1 Scenario 1 volume stable unifier tous les achats pour les confier aux R gions Aujourd hui l essentiel des achats se fait par des march s publics s par s R gions P le emploi Etat AGEFIPH Certains Conseils G n raux sont galement acheteurs de formation Avec le projet de loi d centralisation dans le cadre du Service Public r gional de la Formation les R gions pourront proc der des achats group s pour tous les commanditaires publics apportant ainsi davantage de lisibilit dans l offre de formation et viter les doublons Les OPCA qui interviennent pour 5 8 de l ensemble des achats pourraient aussi confier l achat de formations collectives destination des demandeurs d emploi aux R gions pour donner une parfaite lisibilit Pacte d achat pour gagner en coh rence et pour simplifier par r troaction le parcours des demandeurs d emploi titre d illustration l annexe financi re pour l ann e 2013 de la Convention cadre Etat FPSPP r serve un montant de 153 M destin s par appels projet s curiser les salari s et demandeurs d emploi confront s des mutations conomiques et dans le cadre de transitions et reconversions professionnelles 30 M destin s toujours par appels projet l appui l acquisition de comp tences transversales et s curisants la suite du parcours des jeunes b n ficiaires des emplois d avenir cela il faut ajo
265. euvent en principe s encha ner pour d boucher ensuite sur la phase qualifiante du parcours En pratique d une part ces phases ne sont pas n cessaires dans tous les secteurs d activit d autre part tous les b n ficiaires n ont pas besoin de passer par ces phases et en tout cas pas la totalit Seules certaines situations mobiliseront la totalit des phases susceptibles d tre mises en uvre Les actions command es dans le cadre de cette consultation doivent favoriser la construction d un parcours individuel conduisant une qualification professionnelle reconnue par une certification Le parcours individuel int gr doit permettre de personnaliser le parcours dans sa construction et dans son encha nement de l orientation la qualification de supprimer les zones de rupture et de carence qui sont souvent les causes d abandon pour le public du parcours de formation de travailler sur la mobilit g ographique professionnelle et sectorielle des stagiaires La commande porte sur un nombre total d heures L int r t r side dans l individualisation des parcours que cela permet entr es et sorties au fil de l ann e contenu et dur e des parcours stagiaires variables Cela permet galement lorsque la commande porte sur plusieurs sites une relative fongibilit des heures dans la limite ventuellement des sp cifications propres au lot Cette consultation s inscrit en compl ment d aut
266. eux les formalit s administratives en termes de financement versus les autonomes pour qui le conseiller jalonne le parcours et le clarifie Cette distinction a priori claire des deux publics rencontre des limites lorsqu on les interroge sur l ventuelle mise en place d outils d mat rialis s tr s favorablement accueillis par les demandeurs d emploi pour simplifier leur d marche et leur faire gagner du temps Les conseillers estiment quant eux que ce type d outils pourraient au contraire nourrir dans l esprit des demandeurs d emploi le principe de la formation c est un d et provoquer un d calage entre les attentes cr es et la r alit de la baisse des financements notamment 269 Les conseillers interrog s en Pays de la Loire par Mensia expriment la m me m fiance face au demandeur d emploi consommateur de formation Ils s interrogent selon la m me tude sur la r elle motivation du demandeur entre celui qui s int resse tout celui qui veut reculer ses droits celui qui arrive avec un dossier ficel celui qui a un projet diff rent tous les mois la formation pour le demandeur d emploi tant alors compar e la carte d un restaurant 112 a Pe L Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographie r gionale Pays de la Loire janvi
267. eux conna tre les formations qu il est syst matiquement difficile de remplir ou qui sont carr ment annul es faute de participants et de mener ainsi un travail sur la demande sociale c est dire celle des demandeurs d emploi promotion sp cifique de certaines formations suppression de sessions recalibrage des effectifs pr vus ou des programmes de formation Une autre mani re de mieux conna tre les souhaits des demandeurs d emploi est de savoir si les formations qu ils ont suivies ont r pondu aux attentes qu ils avaient et pour lesquels ils s taient engag s dans tel ou tel parcours de formation L valuation de la satisfaction de ces derniers chaud et froid c est dire imm diatement la fin de la formation ainsi que plusieurs mois apr s la sortie de formation m riterait donc de faire l objet d une collecte agr g e par les r gions et d une analyse approfondie Une tude syst matique et dynamique des niveaux de qualifications par territoire aussi bien du point de vue des besoins des entreprises que du point de vue de ce qu offre la population active permettra enfin de mieux calibrer les formations en inscrivant la formation des demandeurs d emploi dans une v ritable strat gie territoriale de promotion de la main d uvre L id e n est pas de pr voir individuellement que tel type d actif va entrer dans telle formation pour acqu rir telle comp tence et ainsi occuper tel m
268. exes aides la mobilit ne repr sentent quant eux que moins de 3 des d penses mandat es 26 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 83 noter que l annexe formation professionnelle au PLF 2013 pr sente des montants substantiellement diff rents en mati re de d penses relatives l ann e 2010 En effet le total des d penses destination des demandeurs d emploi selon ce document s tablit 3 9 Mds et attribue 0 8 Mds de d penses l Etat l o le CNFPTLV affiche 0 6 Mds L cart provient majoritairement du montant de subventions l AFPA et aux autres organismes de formation Tableau 5 D pense des financeurs finaux par public b n ficiaire en 2010 Apprentis Jeunes Demandeurs Actifs occup s Agents Total en insertion d emploi du priv publics Entreprises 1 12 1 06 0 07 10 89 13 14 Etat 2 27 0 76 0 84 0 87 2 92 7 66 R gions 2 08 0 84 1 11 0 42 0 19 4 64 Autres collectivit s 0 04 0 01 2 41 2 46 Autres administrations Un dic P le emploi 0 11 1 68 0 03 0 66 2 48 M nages 0 21 z 0 24 0 68 1 13 Total 5 83 2 66 3 94 12 90 6 18 31 51 Source Annexe formation professionnelle au PLF 2013 2 1 2 Les actions financ es par le FPSPP 2 1 2 1 P r quation 84 Au total sur les trois ann es 2010 2011 et 2012 le FPSPP a vers 851 M aux OPCA au titre de la p r quation dont 357 M en 2011 et 230 M en 2012 Ces sommes sont
269. f de l entreprise la masse salariale annuelle brute soumise cotisations de s curit sociale indiqu sur la DADS Pour les entreprises de moins de 10 salari s le taux global est de 0 55 de la masse salariale Ce dernier se d compose en deux contributions e 0 15 point pour le financement de la professionnalisation e 0 40 point affect la formation continue Le taux global des entreprises de 10 19 salari s s tablit 1 05 de la masse salariale et se d compose en deux contributions e 0 15 pour le financement de la professionnalisation e 0 90 affect e la formation continue Enfin pour les entreprises de 20 salari s et plus le taux global est de 1 60 de la masse salariale et se d compose en trois contributions e 0 50 pour le financement de la professionnalisation e 0 90 affect e la formation continue e 0 20 vers e l OPACIE pour le financement du CIF Par ailleurs quel que soit son effectif si l entreprise emploie des salari s en contrat dur e d termin e elle est redevable d une contribution de 1 calcul e sur les r mun rations vers es dans le cadre des CDD concern s La somme correspondante doit tre vers e un organisme collecteur agr au titre du CIF IGAS RAPPORT N RM2013 150P Graphique 1 Taux de participation financi re des entreprises la formation professionnelle continue En 4 00 3 00 2 50 1 00 selon la taille de l en
270. fauss e par une diff rence appr ciation des co ts prestations pourtant semblables notamment du fait des investissements tant mat riels qu immat riels financ s pour certains ou financer pour d autres Ceci explique pourquoi un observatoire des seuls co ts ne pourrait suffire et pourquoi un observatoire des co ts et de la qualit serait dans l id al plus pertinent ce titre il est int ressant de noter la diminution sous l impulsion des prescripteurs des dur es des formations de ces derni res ann es Le d veloppement des formations courtes rend la certification plus difficile par la diminution m me du nombre d heures allou es en regard du nombre d heures n cessaires pour obtenir ladite certification une poque o celle ci est de plus en plus demand e sur un march de l emploi tendu Le risque est galement celui d une sur sp cialisation en faisant disparaitre des cursus la formation g n rale et transverse qui est cependant n cessaire l adaptation et est transf rable d un poste l autre d un secteur d activit l autre titre d exemple de la contraction des dur es des formations on citera le cas du CAP Petite enfance qui d une dur e de 1 400 h en formation initiale passe 450 h en formation continue Si formations initiale et continue ne peuvent se comparer sans pr caution notamment du fait des diff rences entre stagiaires qui dans le second cas poss
271. fficher les sessions d information collective d enregistrer les inscriptions celles ci et d y apporter une r ponse d mat rialis e La question reste pos e de l quipement des autres r seaux de prescription Missions locales Cap emploi etc lorsque ceux ci ne se trouvent pas dans une r gion o un syst me int gr de prescription de l ensemble de l offre de formation est accessible tous Les conseillers de ces r seaux sont aujourd hui ceux dont l activit est la plus entrav e par la multitude des interfaces de recherche et de prescription de formation ainsi que du manque de suivi des publics qu ils orientent En l tat actuel des choses la mission ne voit pas la pertinence de la coexistence d outils distincts entre P le emploi et ces r seaux de prescription La mise en place d un outil partag via Aude formation ou des outils r gionaux du type PROSPER apparait tre un l ment de nature am liorer le service rendu aux demandeurs d emploi quel que soit le r seau d accompagnement auquel ils recourent 4 4 La production de donn es d valuation du parcours n est pas encore pleinement op rationnelle Des outils professionnels comme Aude formation d velopp par P le emploi ou PROSPER de la R gion Rh ne Alpes permettent galement aux conseillers de produire des donn es d valuation dans le but d analyser en temps r el les volumes d entr es en formation selon les prescripteurs
272. formation et ne dispose pas d interfa age avec l outil Aude formation d velopp par P le emploi 2 2 Les nombreuses interfaces d acc s l offre de formation ne facilitent pas les actes professionnels des prescripteurs Dans de nombreuses r gions et en raison du d ficit d int gration de leurs syst mes de consultation de l offre de formation l information des conseillers rel ve d interfaces multiples 777 Dont la phase d exp rimentation dans une r gion pilote devrait commencer en janvier 2014 source T Milo 7 Information transmise la mission par le CNML 612 613 614 615 616 617 206 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Concernant l acc s aux formations du programme Comp tence cl s les prescripteurs b n ficient gr ce l outil Rosace de l acc s une plateforme de r servation en ligne des formations du programme Cette interface qui s int gre dans un dispositif comportant des entr es et sorties permanentes en formation dispose d une fonction de r servation de places en ligne Il est donc possible d interroger le nombre de places disponibles sur une action et d y positionner directement une personne Pour mobiliser des actions d acquisition des comp tences de base une telle fonctionnalit appara t particuli rement utile N anmoins en l absence d un calendrier pr visionnel des places en formation l acc s ces formations d pend de la disponi
273. formation en d but de vie active un effet ambivalent sur l acc s l emploi Jean Jacques Arrighi amp Virginie Mora CEREQ juin 2011 Net doc 83 ao Lechner M Smith J A 2003 What is the Value Added by Caseworkers Labour Economics 14 2 135 151 152 153 154 155 156 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 47 Les travaux conom triques de Ferracci Jolivet et Van den Berg sugg rent que lorsque la proportion de ch meurs form s sur un march augmente le taux d emploi de ces derniers diminue Le taux d emploi des individus non form s pr sente quant lui un profil en U il se d grade d abord pour une augmentation faible de la proportion de ch meurs form s puis augmente avec la proportion de ch meurs form s L valuation globale de l int r t d une augmentation de la formation des demandeurs d emploi est donc a priori difficile faire d autant plus qu il faudrait compl ter une telle analyse d une valuation en quilibre g n ral prenant en compte les co ts et b n fices de la formation des demandeurs d emploi pour les ch meurs pour les entreprises mais aussi pour les finances de l assurance ch mage et des autres administrations publiques Quoi qu il en soit le contexte conomique ralenti a un impact notable qu il est n cessaire de prendre en compte quant aux r sultats attendus et observ s de la formation la cr ation nette d emplois est aujourd
274. formation professionnelle quelles formations pour quels stagiaires 2011 086 la DARES identifie cinq causes d abandon les deux plus importantes tant la reprise d emploi et un stage non adapt ou trop difficile 336 Voire Annexe 3 812 813 814 815 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 259 Pour la F d ration de la formation professionnelle FFP et la f d ration des Unions r gionales d organismes de formation UROF rencontr es par la mission l unit d uvre heure stagiaire devrait tre supprim e au profit d un financement permettant de couvrir l ensemble des co ts du dispositif retenu qui a t calibr en fonction des flux annonc s dans le cahier des charges En effet le paiement l heure stagiaire n est adapt que lorsqu il y a un flux suffisant Les organismes de formation doivent pouvoir proposer des prix correspondant la mise en uvre d un dispositif complet annuel ou pluriannuel int grant une marge raisonnable mais n cessaire au fonctionnement et au d veloppement de toute entreprise y compris de formation Le d passement des objectifs contractuels pourrait g n rer une r mun ration compl mentaire du service r alis Il s agit de lier une partie de la r mun ration de la prestation de formation sa performance en fonction de crit res d finir a priori La r flexion sur les objectifs et les indicateurs crit res pertinents devrait prendre en compte et neu
275. forment pas ou qu elles limitent leurs efforts Pr s d un quart des salari s auraient souhait se former mais n ont pu le faire Ils sont d autant plus nombreux le signaler qu ils sont jeunes dipl m s ou qu ils se sont d j form s dans l ann e Plus une entreprise est grande plus elle forme ses salari s et plus les in galit s d acc s se r duisent L appartenance un groupe et un fort taux d encadrement sont parmi les facteurs qui favorisent l acc s la formation dans les petites entreprises Les salari s du public se forment plus que les salari s du priv Le CDD est peu p nalisant au regard de l acc s la formation et ce dans les deux secteurs d emploi Etre int rimaire diminue par contre fortement les chances de participer une formation Les plus dipl m s la sortie du syst me scolaire sont aussi ceux qui se forment le plus au cours de leur vie active et qui d clarent les besoins de formation les plus importants La cat gorie professionnelle p se sur les taux d acc s sans pour autant compenser l impact du dipl me La participation la formation diminue mesure que les salari s vieillissent L ge ne fait toutefois qu aggraver les in galit s d acc s observ es entre cat gories socioprofessionnelles Dans les secteurs les plus formateurs l effet de l ge est moins sensible Hommes et femmes sont globalement les m mes chances d acc der la
276. fre de formation Les DE s interrogent sur le choix de la formation et les conditions de r alisation de la formation Sur la formation gt Aupr s de quel organisme vais je me former Pour pr parer quel dipl me qualification certification A Est ce que le dipl me Pr parer quel m tier sera aussi valoris l quivalent ceux issus du gt Pour quels d bouch s parcours classique Quelle valeur du dipl me sur le Sur les conditions de r alisation de la march du travail A formation Alternance temps partiel temps plein Selon quelles modalit s de financement Dans quel calendrier Pour quelle dur e Quelles sont les conditions d ligibilit la formation Les proc dures d admission Le DE va tout d abord chercher ses r ponses via gt Le questionnement aupr s du son conseiller qui l oriente plus ou moins pr cis ment selon les cas Des sites Internet On peut avoir des aides pour les formations mais on ne sait pas o La presse chercher Il faudrait des affiches dispos es dans tous les organismes Son r seau personnel A an L organisme de formation s imposera ensuite assez fr quemment comme une source d information majeure pour le DE Les infos on les a l IFOCOP via la directrice V Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et d
277. g de la Formation des demandeurs d emploi Service public fr vosdroits service public fr F3147 xhtml Translate this page Jun 4 2012 Les demandeurs d emploi peuvent b n ficier de formations afin d acqu rir des comp tences compl mentaires ou d apprendre un nouveau Financez votre formation pole emploi fr fusion des sites anpe fr et www pole emploi fr gt Mon information Translate this page Sep 23 2011 Demandeur d emploi Les frais de formation Une formation peut tre payante et les frais sont parfois la charge des stagiaires Selon le stage Les demandeurs d emploi et les jeunes adultes GRETA www greta ac versailles fr content php p 22 Translate this page Les demandeurs d emploi et les jeunes adultes en insertion peuvent b n ficier d actions de formation permettant de faciliter leur insertion ou r insertion et leur Demandeurs d emploi Financer sa formation www emploiformationpaca org LinkClick aspx Translate this page B n ficiez des formations de courte ou de longue dur e destin es aux demandeurs d emploi aux salari s etc Consultez les informations disponibles sur le Source Google partir d une recherche lanc e par la mission Igas le 26 f vrier 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 167 Le minist re du Travail et de l Emploi l accent mis sur la pr sentation des dispositifs existants plut t que sur la situation et les besoins du demandeur
278. ganisme de formation 778 La formation professionnelle s est fortement d velopp e tant dans le domaine de la formation en entreprise qu en soutien des politiques d emploi et d insertion Ses modalit s d organisation ont volu le jeu des acteurs s est complexifi les masses financi res en cause se sont consid rablement accrues De ce fait les demandes d valuation se multiplient sous diff rentes formes Il est possible d observer un paradoxe entre cette forte demande d valuation en mati re de formation et la r alit des pratiques 779 Les prescripteurs souhaitent clairer l efficacit des actions c est dire le rapport entre les objectifs vis s et les r sultats atteints Les gestionnaires des dispositifs sont pr occup s de l efficience de leur action c est dire de la mesure des relations entre les moyens mis en uvre et les r sultats Sans parler des acheteurs soucieux d valuer a priori la pertinence de l offre par rapport leur demande ou des organismes de formation eux m mes int ress s l valuation de leur action dans un double souci de management interne et de marketing 780 Toutefois les pratiques r elles d valuation ne sont pas enti rement satisfaisantes et engendrent incertitude et scepticisme incertitude sur l objet m me de l valuation satisfaction des personnes en formation acquis de la formation transfert sur la situation de travail transformatio
279. gation qualitatives sise 63 1 2 Pour tudier les parcours d acc s la formation la mission a reconstruit la carte mentale des demandeurs d emploi ss 64 2 LES ETAPES DECISIVES DU PARCOURS DE FORMATION DU DEMANDEUR D EMPLOI FONT INTERVENIR DE MULTIPLES ACTEURS ss nes sssesneennessscenesneensecnscesesneensecseeessesses 65 2 1 1 Les organismes proposant un accompagnement du projet de formation 66 2 1 2 Les acteurs mobilisables pour mettre sur pied son projet de formation 68 3 POUR LES DEMANDEURS D EMPLOI LES DISPOSITFS MANQUENT DE LISIBILITE LES PROCEDURES ET LES DELAIS SONT DECOURAGEANTS sers sese ses ressssesesnessseesssssesee 70 3 1 L laboration du projet de formation fait intervenir des dispositifs difficiles identifier 70 3 1 1 Les demandeurs d emploi identifient mal les services mobilisables 00100s000 70 3 1 2 L acc s une information pertinente sur l offre de formation est tr s in gal 71 3 1 3 La question du financement oriente la recherche de la formation avant m me la Construction du Proet sie ie nets ip nn nn Rs ele EE SR CRE 72 3 2 Le parcours vers la formation est maill de d lais et de ruptures de charge difficiles MOAUMSE nine nr ee nn eh ne tn trs E di ne ee Lie 73 3 2 1 Les d lais d attente parfois importants sont un motif majeur de l abandon du projet de TofMatOn sn tt Men a Ar aa et ete a ln Sin sein 73 3 2 2 De l id e la r alisation des
280. ge www challenges fr gt Emploi Translate this page Jun 25 2012 A quelques jours des r sultats du bac le site d emploi qapa fr a dress un classement des tudes apr s lesquelles il est le plus difficile Formation professionnelle des demandeurs d emploi Portail des wmw emploi gouv fr formation professionnelle Translate this page La formation professionnelle tout au long de la vie vise faciliter les Obtenir une r mun ration quand les droits au ch mage prennent fin durant la formation You ve visited this page 4 times Last visit 2 25 13 Ch mage obtenir une formation r mun r e Articles Ch mage www dossierfamilial com Emploi Ch mage Translate this page Feb 7 2013 Une bonne formation n a pas de prix mais elle a un co t C est pourquoi divers dispositifs aident les ch meurs la financer tout en conservant Formation en p riode de ch mage Pourseformer fr www pourseformer frformation formation en peri Translate this page Cinq id es re ues sur la formation des ch meurs Faut il obliger les demandeurs d emploi suivre une formation C est la proposition choc de Nicolas Sarkozy CIF ch meur www kaliform fr gt Demandeur d emploi Translate this page Le CIF Cong Individuel ls Formation est le meilleur outils pour lutter contre le ise puisqu il permet non seulement aux chomeurs ou demandeurs d emploi Pourquoi la formatio
281. ge Accompagnement des demandeurs d emploi Formation des demandeurs d emploi A OA QEcute Vos droits et s d marches Formation des demandeurs d emploi Mise jour le 04 06 2012 Direction de l information l gale et administrative Premier ministre Accompagnement des demandeurs d emploi x gt Les demandeurs d emploi peuvent b n ficier de formations afin d acqu rir des Aides la formation 5 7 R a comp tences compl mentaires ou d apprendre un nouveau m tier Formation des demandeurs 4 demploi Allocation d aide au retour Demandeur d emploi une formation pourquoi comment m l emploi formation Aref P le emploi R mun ration de fin de s 5 EN gt formation RFF Formation des demandeurs d emploi information accompagnement ue PE 7 aides financi res R gime public de r mun ration RFPE P le emploi E Ro Foire aux questions formation orientation Aide aux frais associ s la formation Afaf P le emploi OAT T Rechercher une formation professionnelle reconnue par l Etat et les Aides la recherche d emploi conseils r gionaux M 2 3 gi z R seau des centres d animation de ressources et d information sur la Aides la cr ation ou la formation Canit Oref reprise d entreprise 4 Haut amp u Aides la reprise d activit 5 Source Site Service public fr le 26 f vrier 2013 1 12 La recherche via Yahoo France un r f rencement nettemen
282. herche sont le site du minist re du Travail et de l Emploi le site service public fr puis le site de P le emploi Les informations plus sp cialis es que ce soit d un point de vue sectoriel ou territorial arrivent ensuite GRETA de l acad mie de Versailles et site du Carif Espaces comp tences de la R gion Provence Alpes C tes d Azur Les deux liens commerciaux conduisent pour l un vers une pr sentation du Cong individuel formation par le FONGECIF et pour le second vers une publicit d un organisme de formation de la R gion Ile de France Graphique 11 R sultats la recherche Formation demandeur d emploi sur le moteur de recherche Google Google formation demandeur d emploi Web Images Maps Shopping News More Search tools About 4 180 000 results 0 22 seconds Ads related to formation demandeur d emploi formations r mun r es fongecif idf fr www fongecif idf fr formations r mun r es toutes les infos en ligne Espace projet Contact et adresses t l phone points accueil Formation Info Gratuite cgsat com www cgsat com bts en un an CGSAT Formation gratuite Informatique demandeur d emploi Formation professionnelle des demandeurs d emploi Portail des www emploi gouv fr formation professionnelle Translate this page Michel SAPIN Ministre du Travail de l Emploi de la Formation Professionnelle et du Dialogue social et Thierry REPENTIN Ministre d l gu char
283. hui faible et le ch mage touche toutes les cat gories de travailleurs quel que soit leur niveau de qualification Ce ph nom ne a un effet d autant plus direct sur les ch meurs que les travailleurs dipl m s qui sont certes moins expos s au ch mage ont tendance prendre des emplois d class s par rapport leur niveau r el de qualification Cette situation justifie elle seule de ne pas s int resser uniquement au taux de retour l emploi court terme pour valuer l apport d un passage par la formation 2 3 3 3 Les mesures de la satisfaction restent extr mement rares La seule v ritable donn e agr g e disponible ce jour est une publication de la DARES de 2011 l appui d une enqu te r alis e en 2008 2009 aupr s de demandeurs d emploi entr s en formation en 2006 La mesure de la satisfaction se r duit seulement quelques lignes reproduites ci apr s Deux ans apr s avoir d but la formation l opinion des stagiaires sur celle ci est globalement positive 86 d clarent avoir acquis de nouvelles comp tences 79 qu elle leur a permis de se sentir utiles et de reprendre confiance en eux et 76 qu ils ont acquis une exp rience professionnelle En outre 58 consid rent que leur formation leur a permis de trouver un emploi Enfin moins de la moiti des stagiaires estiment que la formation a am lior leur situation financi re et un quart qu elle leur a servi ouvrir ou prolonger
284. i r sulte en partie du poids pr pond rant de l employeur dans l orientation des d penses de formation ce qui contribue privil gier des formations de dur es plut t courtes et sp cifiques 77 Ces donn es ne comprennent pas les d penses li es aux jeunes en insertion professionnelle 8 Il en est autrement de la perception des salari s quant leur valorisation en dehors de l emploi occup voir paragraphe 60 2 Pp Aubert B Cr pon P Zamora 2009 Le rendement apparent de la formation continue dans les entreprises effets sur la productivit et les salaires Economie et Pr vision n 187 2009 1 p 25 46 300 M Ferracci Etude relative l valuation des dispositifs de formation professionnelle des demandeurs d emploi et des salari s version pr liminaire du 17 05 2013 236 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 721 Du point de vue des salari s les formations sont dans leur majorit 80 mises en application dans le travail Les formations suivies pour am liorer l efficacit dans le travail sont encore plus fr quemment mises en application 87 Dans le cas d un changement d emploi et quand une formation est suivie dans l objectif de s y adapter ce pourcentage atteint m me 93 722 Par ailleurs dans un cas sur deux elles sont consid r es par les salari s eux m mes comme transf rables et peuvent donc tre utilis es dans d autres activit s ou d autres se
285. i sur une information collective il est primordial que les effets de cette mise en relation soient connus savoir l inscription la session de formation le positionnement en liste d attente ou alors la non admission des personnes ainsi que les motifs inh rents au refus Si le demandeur emploi est inscrit en formation cela donnera lieu une nouvelle actualisation du dossier du demandeur d emploi travers la saisie d une attestation d inscription en stage AIS qui conditionne le basculement pr visionnel de son statut en demandeur d emploi en formation lorsque la personne entrera effectivement en stage travers la saisie d une troisi me information l attestation d entr e en stage AES La saisie de ces tapes dans le dossier du demandeur d emploi conditionne la continuit des prestations qui lui sont vers es Aujourd hui l exception de certaines r gions la saisie de ces informations n est pas encore automatis e et passe donc encore par l impression de formulaires papier que le ch meur doit faire signer aupr s de nombreux acteurs pour tre ensuite ressaisies dans le dossier personnalis par le conseiller L absence de d mat rialisation et d int gration des syst mes g n re ainsi des d marches administratives inutiles pour les usagers des co ts de gestion pour les administrations conduisant parfois des pertes de dossier et toujours des pertes de temps Cela complexifi
286. ia en Franche Comt confirme les observations de la mission La nature et la dur e du travail de construction du projet de formation d un demandeur d emploi d pendent en principe du niveau de maturit du projet professionnel pour un projet professionnel flou peu tay voire inexistant une orientation vers des prestations d orientation professionnelle d une dur e de six semaines semble tre la plus utilis e tandis que pour les personnes souhaitant acc der une formation correspondant un projet professionnel pr cis les conseillers s efforcent de valider la pertinence du projet en le confrontant la r alit du m tier avec des dispositifs moins lourds comme l valuation en milieu de travail 3 5 jours Dans les Focus Groupes seuls certains publics jeunes avaient la conviction que le financement de la formation est un droit qui leur est attribu au regard de leur ge 7 Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographie r gionale Rh ne Alpes 2010 Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographie r gionale Franche Comt 2010 74 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 238 Entre mergence du besoin de formation et prescription le temps d volu la ma
287. ices an Dona J estime le montant de mes allocations Je m inscris P le emploi et prends rendez vous Je consulte mes d marches droits et obligations Meas a ancss es conseils de le emploi Les consola de P le emplo L an0cstion au retour rempioi quedas sont Is conditions d attribution av sst cs qus l projet parsonnaliss d acc s 4 remploi Tous iss consalis pour Chercher un ampio Mon 1er rendez vous P ts smpiol comment ts Source Site Internet de P le emploi f vrier 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 177 Graphique 19 Page Internet du site de P le emploi vers laquelle point le lien quelles sont les aides la formation de la page d accueil Candidat es Recherche info pratiques OK gt svares Un autre regard pole emploi fr Acc der aux espaces personnels Choisissez votre espace X ox Accueil pole emploi fr UUICES Employeur Actualit s R glementation En r gion u is i P le emploi etmoi Mon projet ma recherche Mesc S Mon projet ma recherche Vous tes Accueil P le emploi gt Candidat gt Mon projet ma recherche gt Je me forme gt Mes aides financi res J value mes comp tences K Pase pr c dente O Je moriente ROE Mes aides financi res peme prune L Action de Formation Conventionn e par P le emploi AFC Mon information L Aide aux Frais Associ s
288. iculi re Elle r sulte en effet de deux causes tr s diff rentes d une part de l interruption volontaire des formations par les stagiaires qui trouvent un emploi en cours de formation et d autre part des difficult s que rencontre le Service public de l emploi lors du recrutement des stagiaires L unit d uvre actuelle place de fait les organismes de formation dans une position d licate du point de vue financier et limite leur visibilit dans le temps et par cons quent leur capacit d investissement noter que lorsqu une formation d bute si le nombre de stagiaires est insuffisant au vu des conditions pr vues au cahier des charges la session est reprogramm e ce qui g n re de nouveaux d lais d entr e un risque de perte en ligne abandon de stagiaires et accro t la charge tant des prescripteurs de formation qui doivent recruter de nouveaux stagiaires que des organismes de formation Ces difficult s pourraient trouver un l ment de r ponse dans le maintien d une partie de la r mun ration du prestataire d s lors que le d part du stagiaire est le fait de ce dernier La r ponse a l avantage de responsabiliser le prescripteur de la formation qui g re a priori les envois en formation 34 Et notamment le premier jour de formation le plus souvent si un quota n est pas atteint la formation ne d bute pas elle est report e 335 Dans une tude de 2011 Les demandeurs d emploi stagiaires de la
289. ider lever les obstacles mat riels qui freinent l entr e en formation mobilit h bergement et plus largement d accompagner le demandeur d emploi pour formaliser un projet coh rent avec les atouts et les contraintes des personnes et du march de l emploi Ces plates formes seraient particuli rement adapt es aux projets de reconversion en particulier des s niors Les personnels de l orientation de P le emploi pourraient aux c t s de conseillers des Missions locales et des Cap emploi notamment retrouver une fonction dont un certains nombre d interlocuteurs regrettent qu elle ait disparu Le financement de ces plates formes serait assur par la r orientation de cr dits d j mis en place par les R gions P le emploi et l Etat aupr s de leurs prestataires 307 Le rapport conjoint de l IGAS IGEN IGAENR sur le Service public de l emploi pr conise de recentrer le p rim tre des missions l gales de P le emploi sur le public des demandeurs d emploi pour confier sans ambigu t aux OPACIF la responsabilit de la fonction orientation des personnes en emploi stables ou pr caires De son c t le rapport 2012 de l IGAS sur l valuation de la mise en place du contrat de s curisation professionnelle propose de g n raliser la coop ration de P le emploi avec les OPCA et FONGECIF et dont b n ficient aujourd hui les seuls demandeurs d emploi titulaires du CSP 308 Avant d envisager les
290. ie inf rieure ne peut tre r alis dans le cadre de l entreprise ou le cas ch ant dans les entreprises du groupe auquel il appartient Qu en se d terminant comme elle a fait alors qu il r sultait de ses constatations que l employeur ne justifiait pas de l impossibilit d affecter la salari e au poste disponible sur le march long terme moyennant une formation permettant l adaptation de celle ci ce nouvel emploi la cour d appel n a pas donn de base l gale sa d cision 280 1 3 4 Les derni res volutions jurisprudentielles plaident en faveur d une obligation g n rale de formation pour s assurer de l employabilit des salari s la fin des ann es 2000 et en s appuyant sur l article L 6321 1 du Code du travail la Cour de cassation tend cette obligation au del du poste de travail et de ses volutions technologiques ou organisationnelles au maintien de la capacit du salari au regard des volutions du march du travail L insuffisance de formation constitue un manquement de l employeur l obligation de maintenir l employabilit du salari entra nant un pr judice distinct de celui r sultant de la rupture du contrat de travail Ainsi la Cour de cassation a consid r que deux salari es l une assistante administrative et l autre secr taire qui n ont t form es que 3 jours alors qu elles ont travaill dans l entreprise pendant 12 et 24 ans 22 ans dans les faits
291. ier qui proc de directement la d pense Il existe six types de transfert e les dotations de d centralisation vers es par l tat aux conseils r gionaux via la dotation g n rale de fonctionnement e les transferts de l tat vers les entreprises e Jes transferts des R gions vers les entreprises e le Fonds social europ en e Jes entreprises les OPCA et le FPSPP e le versement aux OCTA 1 L tat aide directement les entreprises financer la formation de leurs salari s notamment lors de restructurations Les transferts de l tat aux entreprises englobent les cofinancements de l tat au titre de sa politique contractuelle Celle ci comprend notamment les engagements de d veloppement de l emploi et des comp tences EDEC les conventions de formation et d adaptation du Fonds national pour l emploi FNE le remplacement de salari s partis en formation Toutes ces d penses sont formellement des transferts mais sont compt es dans les tableaux du Jaune comme des d penses finales de l tat afin de mieux mesurer la politique publique de formation 8 Les r gions peuvent soutenir la formation des salari s en versant des subventions soit aux entreprises soit aux organismes collecteurs On compte ici les montants vers s en aide au plan de formation des entreprises au cong individuel de formation CIF et au droit individuel la formation DIF 103 32 IGAS RAPPORT N RM2013 150P S
292. iff rentes instances de coordination r gionales CCREFP PRITH ainsi qu au moyen de convention sp cifiques entre les Cap emplois et les Conseils r gionaux et nationales travers une repr sentation au CNEFP 1 Etude EFIGIP en Franche Comt Parcours de formation et d emploi de travailleurs handicap s pris en charge par Cap emplois 2007 2011 ou l tude C2R Bourgogne La formation dans les parcours professionnels des personnes handicap es en Bourgogne 2011 20 Conseil national d valuation de la formation professionnelle IGAS RAPPORT N RM2013 150P 163 Annexe 7 La recherche en ligne d information sur la formation par les demandeurs d emploi ANNEXE 7 LA RECHERCHE EN LIGNE D INFORMATION SUR LA FORMATION PARLES DEMANDEURS D EMPLOL sssssicesetssesonssesnnnescennesnonssssssenstsnseses L63 1 LES MOTEURS DE RECHERCHE GRAND PUBLIC NON SPECIALISES UN PREMIER NIVEAU D INFORMATION UN ACCOMPAGNEMENT DES DEMANDEURS D EMPLOI PEU PERFORMANTS 165 1 1 La recherche partir des mots cl s formation demandeur d emploi un r f rencement correct des sites publics nationaux 165 1 1 1 Recherche d information via Google un bon r f rencement des sites publics nationaux mais une pr sentation insuffisamment orient e vers les besoins des demandeurs d eMpl ti sis arna in ne ee Anne UN M tee a 165 1 1 2 La recherche via Yahoo France un r f rencement nettement moins bon des sites publics nationaux
293. imit es Tout d abord le mot de passeport laisse entendre que ce document est con u pour tre transmis montr voire valid par une instance un employeur un conseiller Or tel n est pas le cas puisqu il est avant tout un support d auto valuation du projet Bien qu il puisse tre utilis dans le cadre de la prestation Identifier ses atouts et comp tences ce passeport vise donc proposer la fois un premier bilan des acquis et comp tences ainsi qu un support d laboration et de suivi des d marches li es la concr tisation du projet professionnel Cet outil part a priori du principe que c est en mettant l crit les diff rents l ments de leurs parcours ant rieurs formations effectu es exp riences professionnelles descriptifs d activit s comp tences acquises ainsi que leurs projets futurs d bouch s envisag s atouts contraintes plan d action pr vu que les personnes vont tre amen es clarifier leur propre projet et sa faisabilit Les questions pos es sont assez claires et balayent un champ large d interrogations li es aux comp tences mais aussi aux aspirations du demandeur d emploi Les sept pages du document qu il convient de remplir se composent dans sa premi re partie d une synth se des comp tences habilit s et souhaits personnels issus de ses diff rentes exp riences puis d une seconde abordant s il en est question le nouveau projet profession
294. ion aux salari s qui souhaitent d velopper leurs comp tences cl s sans que leur employeur en soit inform Quelles sont les conditions pour en b n ficier Il suffit d avoir un projet d insertion professionnelle d tre motiv de parler fran ais d faut une formation au fran ais langue trang re doit tre suivie en amont de la formation comp tences cl s et d avoir un niveau de formation suffisant CAP BEP et sorties des classes de 3e des classes de second cycle court avant l ann e terminale de la derni re ann e de SES SEGPA et EREA sorties du 1er cycle du second degr des formations pr professionnelles CEP CPPN CPA et des quatre premi res ann es de SES SEGPA et EREA ou avant la terminale Source Site Internet du Minist re du travail 1 1 1 2 Service public fr une pr sentation plus orient e vers les besoins du demandeur d emploi que vers les dispositifs existants mais qui pourrait cependant tre am lior e 458 Les quatre items pr sent s afin d aider le demandeur naviguer sur ce site prennent mieux en compte ses besoins m me si la segmentation pourrait tre optimis e en faisant mieux appara tre les questions que celui ci se pose pourquoi faire une formation o trouver de l information sur les offres existantes de formation comment financer une formation 459 Les liens hypertextes pointent vers d autres sites majoritairement P le Emploi Le premier lien n
295. ion cessent d tre remplies l aide doit tre notifi e conform ment l article 108 3 TFUE 266 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 840 Le montant de la compensation comprend tous les avantages accord s par la collectivit publique ou au moyen d une ressource publique sous quelque forme que ce soit que ces avantages proviennent de sources locales r gionales nationales ou communautaires dans la limite des avantages per us au titre de la mission de service public vis e par le mandat l exemple des fonds structurels FEDER et FSE 2 2 3 3 Les compensations qui constituent des aides d Etat compatibles mais devant tre notifi es la Commission europ enne 841 Sont trait es ici les compensations de SIEG entrant dans le champ de l encadrement du 20 d cembre 2011 encadrement Almunia et devant tre notifi es Il s agit donc des compensations e qui ne rel veraient pas de la jurisprudence Altmark e qui ne rel veraient pas du R glement minimis g n ral e qui ne rel veraient pas du R glement minimis sp cifique SIEG e qui ne rel veraient pas de la D cision d exemption de notification 842 La Commission europ enne dans l encadrement Almunia a pr cis les conditions de la compatibilit des aides d Etat Un mandat doit confier express ment la mission de SIEG et pr ciser notamment la nature et la dur e des obligations de service public la description du m canisme de compensation ainsi
296. ion de l offre de formation et des relations entre les utilisateurs et les organismes Rapport final de la table ronde organis e par le secr tariat d Etat aux droits des femmes et la formation professionnelle septembre 2000 332 Les repr sentants des GRETA rencontr s par la mission citent en exemple la formation de grutier Les contenus ayant t r duits au strict minimum le changement de type de grue n cessite le suivi d une nouvelle formation dans la mesure o les l ments th oriques calcules de port es par exemple disparaissent des enseignements transverses des programmes 333 Cf Annexe 8 Les syst mes d information au service de l acc s la formation des demandeurs d emploi 805 806 807 808 809 810 811 258 IGAS RAPPORT N RM2013 150P La question soulev e par l observatoire des co ts est de savoir comment juger du juste prix de la formation Le juste prix est un compromis entre la qualit attendue par le commanditaire et la volont du prestataire couvrir l ensemble de ses charges d s le premier client Pourtant il semble que le sujet de d bat ne doive pas tre la question des prix un financeur de formation tant capable par la pratique de d terminer la fourchette de prix acceptable mais la capacit des commanditaires d finir une commande publique dans son contenu d finir les formations et leurs modalit s de mise en uvre dans le temp
297. ion des demandeurs d emploi 710 La formation professionnelle a t marqu e par deux volutions majeures au cours de l ann e 2009 D une part la conclusion de l ANI du 7 janvier 2009 a permis la fixation de l objectif de faire entrer 200 000 demandeurs d emploi suppl mentaires en formation chaque ann e et a pr vu le dispositif de Pr paration Op rationnelle l Emploi POE Ces mesures sont soutenues par la transformation du Fonds Unique de P r quation FUP en Fonds Paritaire de S curisation des Parcours Professionnels FPSPP qui se voit sp cifiquement confier une nouvelle mission au del de celle de la p r quation en direction des OPCA et des OPACIF contribuer au financement d actions de formation professionnelle concourant la qualification et la requalification des demandeurs d emploi et des salari s les plus expos s au risque de rupture de leur parcours professionnel de ceux n ayant pas b n fici d une action de formation au cours des cinq derni res ann es et des salari s qui alternent fr quemment p riodes de travail et p riodes de ch mage ou qui sont temps partiel 711 Il s agit l d un premier pas pour orienter les ressources issues des entreprises en direction de la formation de demandeurs d emploi 232 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 712 Pour assurer ces missions le fonds a t dot de ressources nettement sup rieures celles de l organisme qu il a remplac Celles
298. ion dont ce n est pas le m tier et auxquels on demande de participer leur propre valuation peut susciter des questions sur la fiabilit des donn es Du reste certaines directions r gionales de P le emploi expriment aussi leurs doutes sur ce type d enqu tes qu elles commanditent par ailleurs aussi de leur c t C est pourquoi certaines R gions privil gient d autres m thodes En Alsace la R gion fait appel un prestataire qui conduit une enqu te t l phonique aupr s de l ensemble des stagiaires issus des formations qu elle finance six neuf mois apr s leur sortie de formation soit presque 10 000 personnes interrog es Le taux de r ponse en 2010 tait de 58 Les r sultats sont pr cis s par territoire et par sp cialit de formation En Nord Pas de Calais le Conseil r gional a financ en 2007 2008 un suivi de cohorte de 6 500 b n ficiaires ayant suivi une formation certifiante En Basse Normandie une tude a t r alis e en 2011 aupr s d un chantillon de b n ficiaires de parcours d acc s la formation certifiante Ainsi le suivi par le biais d indicateurs et d objectifs constitue d ores et d j une r alit dans de nombreuses r gions L absence d harmonisation entre territoires quant aux termes utilis s par exemple formation qualifiante professionnalisante pr qualifiante de mobilisation d adaptation ou aux indicateurs retenus emp che pour le moment toute agr gati
299. ional de l AFPA voir la partie consacr e l AFPA 6 2 6 Les GRETA Ile de France une vision parcellaire de l offre sans moteur de recherche performant srecan e don E R T line a Mrs 196 6 3 PACA un moteur de recherche de formation qui offre peu de potentialit s 196 6 3 1 Le Site du Conseil r gional lentement 196 6 3 2 Le site du CARIF PACA un moteur de recherche sur la formation peu puissant des informations dat es et des fiches descriptives faiblement renseign es et peu fiables196 7 CONCLUSION UN OUTILLAGE INSUFFISANT DES DEMANDEURS D EMPLOI QUI OBERE LEUR AUTONOMIE DANS LA CONDUITE DE LEUR PARCOURS rennes sens snsenessseecnsesnessseunee 198 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 165 449 L objectif de cette annexe est d identifier non seulement les informations que les demandeurs d emploi peuvent ou non trouver de fa on autonome en version d mat rialis e lors de l laboration et de la r alisation de leur projet de formation mais aussi le degr de facilit qu ils peuvent avoir pour y acc der Au del du contenu des informations pr sentes sur la toile la plus ou moins grande accessibilit de ce contenu est un l ment essentiel la bonne laboration par le demandeur d emploi de son projet de formation et l autonomie qu il est ou non en mesure de d ployer 450 La probl matique de la d termination du projet professionnel et de l identification d un ventuel besoin de for
300. ions seules trois concernent des formations venir Pour toutes les autres la date d entr e est ant rieure la date de la recherche certaines formations remontant m me l ann e 2010 568 La s lection d une formation permet d acc der une fiche d taill e de la formation Les renseignements donn s sont nouveau tr s r duits adresse contact programme conditions d entr e dur e effectif Rien n est dit sur la date de la prochaine session les places disponibles la restauration ou l h bergement sur place ces informations n tant pas m me forc ment remplies pour toutes les fiches en effet certaines se r duisent l adresse le contact et la dur e Le site offre un lien vers le site national InterCarif pour largir son champ de recherche en dehors de la r gion ce qui est une d marche pertinente au regard des besoins de demandeurs d emploi potentiellement non pourvus sur le territoire r gional 5691 Il est noter que l indication sur le lieu n est pas toujours claire titre d exemple l adresse indiqu e pour une formation de commis de cuisine est Saint Rapha l sans doute l adresse de l organisme mais le lieu indiqu pour la session est Orange La mission a appel l organisme pour avoir des pr cisions cette formation tant une des trois seules venir l appel n a pas t concluant car l interlocuteur n a pas t en mesure de fournir les renseignements
301. ions conventionn es une conf rence nationale des financeurs pour d finir les orientations strat giques 757 Sous les auspices des repr sentants des R gions la conf rence nationale des financeurs arr tera les orientations strat giques d achats de formation en faveur des demandeurs d emploi dans une perspective pluriannuelle des commandes publiques r gionales Elle d battra de la strat gie nationale de d penses en fonction du contexte conomique des chiffres du ch mage et du dynamisme du march de l emploi Elle d cidera de la r partition des ressources entre R gions et des orientations strat giques 758 Elle d terminera en son sein les crit res d ligibilit des demandeurs d emploi l ensemble de l offre de formation collective ainsi achet e par les R gions Ces crit res seront port s la connaissance des prescripteurs du service public de l emploi tout en pr servant la marge d adaptation n cessaire chaque R gion 7591 Elle r unira les financeurs des co ts p dagogiques des formations collectives et se composera des repr sentants des R gions et des d partements ARF ADF de la direction g n rale de P le emploi de l AGEFIPH du CPNFP et ou des partenaires sociaux au niveau national interprofessionnel Elle rendra compte de ses travaux sur une base r guli re au futur Conseil national d emploi d orientation et de formation professionnelle CNEOFP o sont r u
302. iption en ligne de l offre de formation et les potentialit s de financement par les diff rents op rateurs de l Etat il assurera d autre part la mission de chef de projet ayant en charge sous l autorit du d l gu l information et l orientation la ma trise d ouvrage du portail constituant l acc s d mat rialis Internet du service public de l orientation mentionn l article L 6111 4 du code du travail puis sa ma trise d uvre 644 Le choix adopt par ce d cret consiste donc en un entrep t national de donn es aliment directement par les organismes de formation conventionn s sur le mod le du syst me Kelios pr existant en Ile de France Les CARIF s tant vu confier la mission de contr le qualit a posteriori des informations compl t es par les organismes de formation 645 Il apparait aujourd hui que cette organisation n est pas totalement satisfaisante s il n existe pas de flux d information int gr l achat de formation par les financeurs pour simplifier l int gration de donn es provenant de milliers d organismes de formation L obligation faite ces derniers de saisir leur offre dans cette base de donn es n a pas t une garantie suffisante 646 Par ailleurs les fonctionnalit s d acc s l offre de formation mais aussi de prescriptions directement en ligne n apparaissaient ni compatibles avec les bases de donn es existantes ni avec les organisations r gionales d
303. ires suppl mentaires en 2014 en est une bonne illustration L approche ad quationniste constitue aujourd hui un support de discussion entre partenaires aussi bien au niveau des bassins d emploi et des r gions qu l chelle nationale En effet ce mode de raisonnement fonde pour une large part les changes entre acteurs pour l laboration des diagnostics territoriaux pr alable au choix des formations acheter Or m me si le raisonnement ad quationniste se trouve peu valid dans la r alit le fait qu il favorise un approfondissement du dialogue entre partenaires est en soi un apport important Peu pertinent ensuite dans la mesure o m me si d une mani re g n rale l approche ad quationniste constitue sans doute une grille de lecture inad quate de la relation formation emploi 1l est des cas o cette approche conserve un int r t c est notamment le cas pour certains secteurs ou pour des m tiers dont l acc s est r glement et r serv aux actifs en possession d un certain dipl me ou titre En effet l ad quation est plus forte dans certains domaines Le GREF Bretagne dans son enqu te 2012 sur les sortants de formation 2008 2009 estime ainsi que cette relation entre formation PRS Programme R gional de Stages et emploi est particuli rement importante pour les secteurs de formation Aide domicile Art artisanat communication Animation ou Transport logistique A contrario elle est p
304. ise 221 1 3 1 La jurisprudence des ann es 1980 consid re l employeur comme seul juge de laputude d son sal ri is coenen e strate nn ne ire nn nie 221 1 3 2 Dans les ann es 1990 la jurisprudence volue en faveur d un devoir des employeurs pour l adaptation de leurs salari s 221 1 3 3 La jurisprudence des ann es 2000 consid re l obligation d adaptation comme un moyen de satisfaire l obligation de reclassement suite un licenciement conomique 223 1 3 4 Les derni res volutions jurisprudentielles plaident en faveur d une obligation g n rale de formation pour s assurer de l employabilit des salari s 00sesseeeeeseenee 224 1 3 5 Le droit d initiative du salari pour se former ne se confond pas avec une oblisauon de Selormer s entretiens Mat tien ge As er vis 226 1 3 6 En cas du manquement de l employeur la tenue de l entretien de mi carri re la jurisprudence pourrait pr voir des sanctions 226 2 LA LOI DE 1971 TRADUIT L OBLIGATION LEGALE DES EMPLOYEURS DANS UNE CONTRIBUTION DE NATURE FISCALE sc ceusasscetnse tonnes sauene come areen re nania see hrei ianen TaK sue pinarna 227 2 1 La r partition de l obligation l gale varie selon la taille de l entreprise 227 2 2 Les d penses des entreprises pour la formation professionnelle continue ne favorisent pas les salari s les plus expos s au ch mage ss 228 2 3 La fo
305. ision de la Commission du 20 d cembre 2011 pr voit qu en dessous d un certain seuil les compensations octroy es des entreprises charg es d assurer des SIEG ne portent pas atteinte au d veloppement des changes entre Etats membres dans une mesure contraire aux int r ts de P Union Ainsi une notification individuelle pr alable de l aide la Commission europ enne n est pas n cessaire pour ces compensations Il en est de m me pour les compensations octroy es dans certains secteurs quel que soit leur montant 837 Sont donc exempt es de notification la Commission europ enne car consid r es compatibles a priori avec les dispositions du Trait les aides relevant d une des cat gories ci dessous sous les conditions pr cis es infra e les aides ne d passant pas un montant annuel de 15 millions d euros pour la prestation de SIEG dans des domaines autres que le transport et les infrastructures de transport e les aides aux h pitaux ainsi qu aux services r pondant des besoins sociaux concernant les soins de sant et de longue dur e la garde d enfants l acc s et la r insertion sur le march du travail le logement social et les soins et l inclusion sociale des groupes vuln rables e les aides octroy es pour des liaisons a riennes ou maritimes avec les les dont le trafic annuel moyen n a pas d pass 300 000 passagers au cours des deux exercices pr c dant celui de l octroi du SIEG
306. isme remis par l organisme au a compl ter compl ter P au DE au plus DE au plus tard le premier tard le premier jour de la formation jour de la formation Source P le emploi 1 1 3 Les aides la mobilit 1 1 3 1 Les demandeurs d emploi en stages agr s par P le emploi P le emploi peut financer une aide aux frais de transport de repas et d h bergement restant la charge d un demandeur d emploi inscrit qui dans le cadre de son PPAE suit une formation financ e par P le emploi AFPR Action de formation pr alable au recrutement une POE Pr paration op rationnelle l emploi une AFC Action de formation conventionn e ou une AIF Aide individuelle la formation Cette aide est l AFAF aide aux frais associ s la formation Peuvent pr tendre l Afaf les demandeurs d emploi inscrits P le emploi qui suivent une formation financ e par P le emploi e _indemnis s ou non e ou b n ficiaires d une convention de reclassement personnalis CRP d un contrat de transition professionnelle CTP ou d un contrat de s curisation professionnelle CSP Les frais de transport sont pris en charge de mani re forfaitaire au del de 60 km par jour pour 0 20 km De m me l indemnisation des frais de repas est forfaitaire et se monte 6 jour Les frais d h bergement suivent quant eux une logique indemnitaire mais sont plafonn s 30 nuit Au total le remboursemen
307. ission partir du rapport d activit du Cap emploi de Rodez transmis la mission le 15 mars 2013 17 Ces conventions li es au subventionnement des associations gestionnaires des Cap emplois d finissent leurs b n ficiaires leurs territoires d intervention les modalit s de leur participation aux politiques publiques de l emploi collaboration avec P le emploi et leur articulation avec les autres op rateurs sp cialis s ou non sur le handicap concourant l insertion professionnelle des personnes handicap es Ces conventions sont quadripartites et incluent l AGEFIPH le FIPHFP P le emploi et l association qui porte le Cap emploi 156 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 LE PARCOURS D ACCES A LA FORMATION N EST PAS POUR AUTANT AISE POUR CE PUBLIC 2 1 Les dispositifs de formation mobilisables sont multiples 409 Dans le cadre des dispositifs r glementaires de 2006 d accessibilit p dagogique les organismes de formation de droit commun doivent faire des efforts d adaptation de leurs locaux et de leurs contenus pour les rendre accessibles aux personnes en situation de handicap Le Code du travail pr cise en effet que les personnes handicap es ont acc s l ensemble des dispositifs de formation dans le respect du principe d galit de traitement en prenant les mesures appropri es Elles b n ficient le cas ch ant d actions sp cifiques de formation ayant pour objet de permettre leur
308. itifs comme sur les acteurs mobilisables L acc s l information sur l offre de formation en constitue le point noir e Jes sites Internet r gionaux des CARIF sont tr s peu connus du grand public m me si une fois accessibles ils donnent satisfaction leurs usagers e Je site Internet national Orientation pour tous g r par Centre Inffo ou le site de l association ntercarif sont largement m connus e la requ te par moteur de recherche ex Google Yahoo aboutit beaucoup plus sur des sites Internet d organismes non conventionn s la seule exception des formations assur es par l AFPA Cette analyse peut tre remise en question par le fait que les personnes recrut es pour les Focus Groupes l avaient t gr ce des listes de personnes suivies par P le emploi ou une Mission locale N anmoins le fait qu elles consid rent syst matiquement l action de leur conseiller comme fondamentale leur projet de formation est une information prendre en compte en tant que telle AFPA Association pour la formation professionnelle des adultes l GRETA structures de l Education nationale qui organisent des formations pour adultes dans la plupart des m tiers Voir Annexe 7 La recherche d information en ligne sur la formation des demandeurs d emploi CARIR Centres d animation de ressources et d information sur la formation 231 232 233 72 IGAS RAPPORT N RM2013 150P La
309. itre du plan de formation sont exclues de ce dispositif la p r quation ayant t con ue pour soutenir le financement de la formation en alternance et du cong individuel de formation et non pas comme une p r quation financi re g n ralis e sur la totalit des ressources des OPCA En augmentant les ressources FPSPP la loi du 24 novembre 2009 a permis une forte augmentation des volumes financiers mutualis s Ainsi les sommes vers es par le fonds au titre de la p r quation ont augment de 53 par rapport 2009 264 M Ce sont donc 13 6 des financements au titre de la professionnalisation contrats et p riodes de professionnalisation qui font l objet d une redistribution contre seulement 8 8 en 2009 et 3 7 en 2005 714 L un des l ments de nouveaut introduits par le FPSPP r side dans la mise en place d appels projets destin s mieux fl cher les actions de formation vers des publics prioritaires Cette d marche a t caract ris e par d importantes difficult s de d marrage Si les appels projets ont pu tre lanc s dans de bonnes conditions par le fonds leur mise en uvre s est r v l e probl matique Selon les conclusions du rapport Larcher comme mentionn dans le rapport public annuel de la Cour des comptes 2013 e Jes sommes engag es au titre des diff rents projets sont rest es tr s inf rieures aux sommes pr vues dans les conventions Etat fonds unique de p r
310. jour l organisation du travail entre conseillers de P le emploi est plus clairement tourn e vers le placement rapide que vers l accompagnement au long cours d un demandeur dans un parcours de formation S il existe bien un conseiller r f rent pour chaque demandeur d emploi la r alit pratique conduit de fait les demandeurs d emploi tre en contact souvent avec des conseillers diff rents le conseiller qui fait l EID n est pas automatiquement le conseiller r f rent de la personne Dans la mesure o les conseillers ont une charge de travail importante l obtention d un rendez vous pour le rencontrer peut tre long certains demandeurs d emploi voquent facilement un mois Cela les encourage donc ne pas attendre et venir sur le flux Ils ne rencontrent d s lors pas leur conseiller r f rent non plus cette occasion De ce fait lors de l examen du projet professionnel du demandeur d emploi le conseiller se trouve au confluent d exigences professionnelles parfois contradictoires e d une part contr ler la r alit de la recherche d emploi et placer le demandeur au plus t t pour viter la trappe du ch mage de longue dur e e autre part aider laborer le projet professionnel et valider une entr e en formation qui si elle aboutissait carterait de facto le demandeur d une recherche active d emploi Dans l Etude Mensia Rh ne Alpes la direction r gionale
311. k end Le param trage du site permet de plus pour un m me crit re d avoir des modalit s cumulatives ex pour le lieu choisir un d partement et par ailleurs une commune en dehors du d partement 546 Certaines fonctionnalit s de proposition intuitive partir de ce que saisit en ligne le demandeur permet de l accompagner dans son choix pour les items o les propositions sont particuli rement nombreuses ex le site propose au demandeur environ 300 choix de m tiers diff rents pr s l ctionner La configuration de la recherche ne reconnaissant pas les lettres avec accent ex la lettre pour service la personne ou pour transport a rien limite l efficacit des recherches en effet si le demandeur saisit sa recherche avec accent la recherche est infructueuse sans l informer que cet chec n est peut tre pas d l inexistence de l offre mais au param trage de l outil du CARIF 547 Le param trage du site est parfois d routant pour un demandeur ex les dates d entr e en formation propos es remontent 2008 On peut regretter aussi que le moteur de recherche ne permette pas une recherche sur les d partements ou villes limitrophes de la R gion Ile de France 548 Plusieurs recherches ont t effectu es il est fr quent qu elles soient sans r sultat Le demandeur est invit modifier sa recherche mais il ne lui est pas fait de suggestion de modification
312. l Absence de dipl me Bilan de comp tences Validation des acquis L univers de la formation dans les repr sentations des conseillers Qualifiant Projet Besoin Accompagnement du demandeur d emploi vers l entr e en formation projet orientation construction du projet d finir le besoin conseil aide au choix autonomisation chercher l organisme Orientation Diagnostic S curiser le parcours Dipl mante ou pas Recherche d infos financements organismes dates lieux de formation crit res d entr e objectifs Dur e Apprentissage Pas automatique Investissement du conseiller March du travail D veloppement conomique Evolution des m tiers Territoire M tiers en tension Annonces politiques Patience D lais Complexit Parcours du combattant Remise en cause Questions Freins ou risques contraintes familiales mobilit capacit s r mun ration qui s curise ou pas qui couvre la dur e de la formation ou pas ce qui va se passer apr s Communication informations sur la formation Financement R mun ration Frais associ s la formation Pour les conseillers la formation peut constituer une opportunit une sortie positive du ch mage condition de ma triser l effet superm
313. l une l autre dans le d bat public alors qu elles ne recouvrent pas la m me r alit La notion d emploi vacant est avant tout une notion statistique d offre d emploi non pourvue La notion de m tier en tension est une notion administrative dans la mesure o la liste des m tiers consid r s comme en tension est fix e par arr t pr fectoral Elle varie donc d un territoire l autre L analyse d taill e de ces deux notions montre les pr cautions n cessaires leur utilisation et leur application la formation des demandeurs d emploi 3 1 1 L existence d emplois vacants ne provient pas en premier lieu d une inad quation des comp tences des demandeurs d emploi aux offres d emploi La formation des demandeurs d emploi est souvent pr sent e comme le moyen de faire voluer l offre de travail vers les comp tences demand es par les entreprises sur le march du travail L existence d offres d emploi non pourvues faute de candidats satisfaisants est ainsi consid r e comme la preuve de la n cessit de faire voluer les comp tences sur le march L analyse plus approfondie de la nature de ces offres d emploi non pourvues tend cependant montrer que la cause de la vacance ne provient pas tant des demandeurs cf il n y aurait pas les candidats avec les comp tences requises que des offreurs cf les recruteurs Les travaux de la DARES et de la DGEFP partir de l enqu te OFER
314. l valuation des dispositifs de formation professionnelle des demandeurs d emploi et des salari s version pr liminaire du 17 05 2013 p 61 3 2 Faut il augmenter les d penses de formation au b n fice des demandeurs d emploi par une modification de l obligation l gale des entreprises ou par l augmentation de l apport du FPSPP Au fil des ans et des rapports d enqu te de nombreuses propositions ont t formul es visant moduler voire supprimer l obligation l gale des entreprises Les derni res en date sont celles du groupe multipartite r uni pour pr parer l ANI du 24 novembre 2009 non ant les trois hypoth ses 1 de r duction du taux 1i de la transformation de l obligation l gale en obligation conventionnelle et 111 d un subventionnement multipartenarial pour les oubli s de la formation demandeurs d emploi et salari s les moins qualifi s Dans ses publications les plus r centes l Institut Montaigne propose m me de s inspirer de ce qu ont fait d autres pays avec des syst mes d incitation fiscale ou de subventionnement qui auraient montr leur efficacit et mettre ainsi fin l obligation l gale 304 Groupe multipartite sur la formation professionnelle anim par P Ferracci Synth se des travaux 10 juillet 2008 35 P Cahuc M Ferracci A Zylberberg Formation professionnelle en finir avec les r formes inabouties Institut Montaigne 2011 730
315. la Formation AFAF Mon accompagnement La Pr paration Op rationnelle l Emploi POE Mes aides financi res Je cherche un emploi L Action de Formation Pr alable au Recrutement AFPR J ai trouv un emploi L Aide Individuelle la Formation AIF Je cr e mon entreprise Utiliser le reliquat de son Droit Individuel la Formation pour financer une formation L Acc s des Demandeurs d Emploi aux M tiers Agricoles ADEMA Source Site Internet de P le emploi f vrier 2013 178 IGAS RAPPORT N RM2013 150P www lesemploisdavenir gouv fr pole emnploi fr Acc der aux espaces personnels Choisissez votre espace KES Accueil pole emploi fr SUCRES Employeur Actualit s R glementation En r gion P le emploietmoi Mon projet ma recherche Mes conseils Les m tiers et mo Mon projet ma recherche Vous tes Accueil P le emploi gt Candidat gt Mon proje jet ma recherche gt Je me forme O J value mes comp tences Page pr c dente O Je moriente Je me forme O Je valide mes acquis Je me forme Information accompagnement et aides pour compl ter mes Mon information comp tences par la formation Mon accompagnement Mes aides financi res rose Mon information D terminez votre besoin de J ai trouv loi formation e e Mon accompagnement Je cr e mon entreprise Identifiez les organismes de Mes aides financi res f
316. la fonction publique qui est un des financeurs du r seau des Cap emplois La loi mentionne que les organismes de placement sp cialis s sont membres du Service public de l emploi Donn es issues de la CHEOPS Conf d ration nationale Handicap et Emploi des Organismes de Placement Sp cialis s B n ficiaire de l obligation de recherche d emploi 65 Source P le emploi AGEFIPH 6 Source Insee Source tableau de bord de l emploi et du ch mage des personnes handicap es AGEFIPH mars 2013 6 Source Tableau de Bord national de juin 2012 les chiffres de l emploi et du ch mage AGEFIPH Ce public personnes handicap es titulaires d une reconnaissance administrative repr sentait en 2008 3 4 de la population active source tude DARES emploi et ch mage des personne handicap es 2012 En 2012 les travailleurs handicap s repr sentent n anmoins 7 4 des demandeurs d emploi 154 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 400 L ensemble des mesures de formation mobilis es par le r seau repr sente aujourd hui pr s de A 2170 5 de l ensemble des entr es en formation de demandeurs d emploi sur une ann e 1 2 La formation constitue une dimension fondamentale de l activit du r seau qui les accompagne 401 En 2012 Cap emploi a accompagn 161 646 des 370 674171 demandeurs d emploi en situation de handicap 43 Ce r seau est aujourd hui cofinanc par l AGEFIPH le FIPHPH et P
317. la formation professionnelle tout au long de la vie n a pas modifi les taux des contributions des entreprises au titre de la formation professionnelle continue En revanche la cr ation du FPSPP modifie les obligations de versement des entreprises notamment des entreprises de 10 salari s et plus au titre du budget formation Pour mener bien ses missions le FPSPP contractualise l affectation de ses ressources avec l Etat par une convention cadre 1 2 3 1 Les sommes destin es la qualification et la requalification des salari s et demandeurs d emploi Elles repr sentent les sommes correspondant un pourcentage de la participation dont doivent s acquitter tous les employeurs au titre de la formation professionnelle continue Ce pourcentage fix annuellement par les organisations repr sentatives d employeurs et de salari s est compris entre 5 et 13 Pour 2013 le taux en vigueur a t fix 13 57 58 59 60 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Sch ma 3 Les ressources du FPSPP Qualification et requalification P r quation Professionnalisation et DIF Plan de formation l l I l l Entre 5 et 13 1 0a ouo ai be joonena Exc dents des OPCA ai Bia 1 x n 1 Po N au titre de la professionnalisation d N 1 a Entre 5 et 13 4 4 au 31 d cembre i i 0 15 o 0 5 l d i I i I FPSPP i i CIF Entre 5 et 13 i 1 O i i 1 1 i i 1 0 20 l y N Exc dent
318. larer la recherche infructueuse n est que temporaire 1 La DARES s appuie sur l enqu te OFER Offre d emploi et recrutement 2 Pr sentation de la D l gu e g n rale devant le Conseil d orientation pour l emploi le 21 mai 2013 21 L enqu te Besoin de Main d uvre r alis e par P le emploi avec le soutien du Cr doc arrive un chiffre inf rieur de 116 000 cart qui s explique par la part de march limit de P le emploi comme interm diaire entre offreurs et demandeurs sur le march du travail 22 P le emploi s appuie sur l enqu te BMO Besoin en main d uvre Donn es DGEFP pour 2011 hors int rim 24 D apr s le minist re du travail et de l emploi le nombre de demandeurs d emploi inscrits P le emploi en cat gorie A s tablit 3 224 600 en France m tropolitaine fin mars 2013 Au total le nombre de demandeurs d emploi inscrits P le emploi en cat gories A B C s tablit 4 741 100 en France m tropolitaine fin mars 2013 38 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 111 La pr sente annexe vise d s lors d tailler de quelle mani re l approche ad quationniste s applique la th matique de la formation des demandeurs d emploi montrer en quoi cette logique impr gne l ensemble des acteurs de ce champ et exposer les points de vigilance avoir lorsqu elle est mobilis e 1 L APPROCHE ADEQUATIONNISTE DE LA RELATION FORMATION EMPLOI OU LA VOLONTE DE METTRE EN ADEQUAT
319. lcul mission Technicien plasturgie niveau IV Formation initiale de niveau IV d une dur e modulable de 9 mois environ 1 260 heures dans le catalogue AFPA Technicien de fabrication industrielle Formation de niveau IV d une dur e modulable de 7 mois et demi environ 1 085 heures dans le catalogue AFPA Ouvrier d entretien b timent Formation de niveau IV d une dur e modulable de 2 mois et demi environ 350 heures dans le catalogue AFPA Dur e moyenne de stage estim e par l UNEDIC 776 Cette simulation fait ressortir dans sa fourchette moyenne dur e de 1 085h et taux horaire de 10 un besoin en financement de 1 085 Mds sur deux ans qui pourraient tre assur s par les ressources g n r es par une augmentation du taux de pr l vement du FPSPP soit raison de 65 M le point suppl mentaire 16 6 points suppl mentaires faisant passer sur deux ans le taux actuel de 13 21 3 777 Les b n ficiaires de 1 AREF repr sentent la moiti des entr es en formation qualifiante les d penses globales de r mun ration seraient d s lors financ es pour moiti par l assurance ch mage ainsi que par un compl ment de R2F l autre moiti des personnes si elles b n ficient d une r mun ration publique de stage 652 02 mensuels pourraient tre prises en charge par les pouvoirs publics R gions et ou Etat Le co t total de r mun ration suppl mentaire g n r par une telle mesur
320. le d ici 2020 le nombre de d parts en fin de carri re devrait tre proche des 600 000 par an Or il est difficile pour les acteurs locaux de prendre en compte cette r alit dans l laboration de leurs diagnostics territoriaux dans la mesure o ces documents s appuient souvent sur les travaux du CAS et du CIDJ qui jusqu pr sent ne donnent pas une analyse territoriale assez fine de l volution des entr es sorties du march du travail par comp tences dipl me et secteur titre d exemple la livraison en 2012 du CIDJ sur les m tiers en tension ne m ne aucune r flexion sur l impact des futurs entrants sur le march du travail Rien n est donc connu de la concurrence potentielle que repr senteront dans chaque secteur ces futurs nouveaux jeunes actifs qualifi s avec la main d uvre d j disponible sur le march du travail Les demandeurs d emploi rencontr s par la mission ont en revanche une conscience aigue et inqui te de l impact de ces nouveaux entrants sur le march du travail en effet ces derniers expriment la crainte que la valeur des formations qu ils suivent ne soit pas reconnue la m me hauteur que les formations initiales suivies par les jeunes que les ch meurs form s ne soient d s lors pas en mesure de rivaliser avec les jeunes dans l acc s l emploi La faible prise en compte par les acteurs r gionaux de la probl matique de la mobilit interr gionale voire transf
321. le emploi formations inadapt es d lais trop longs pour y acc der Des cueils persistent malgr Former les ch meurs n est pas toujours une bonne id e Slate were slate fr story 48401 formation chomeurs Translate this page Jan 9 2012 Attention aux formations g n ralistes propos es en masse par les pouvoirs publics et consid r es comme des parkings Google formation ch meur Web Images Maps Shopping More Search tools About 3 570 000 results 0 15 seconds Je suis au ch mage quelle formation ai je droit Economie Ici tf1 fr gt Economie Social Translate this page 15 hours ago L acc s la formation professionnelle est un droit Toutes les personnes actives peuvent en b n ficier ch meurs compris Plan de formation Chomeur et demandeur d emploi Plan de www fongecif idf fr formation le plan de forma Translate this page Fongecif IDF le plan de formation permet de d velopper les comp tences des salari s pour faire face aux volutions technologiques organisationnelles ou Formation des demandeurs d emploi Service public fr vosdroits service public f F3147 xhtml Translate this page Jun 4 2012 Les demandeurs d emploi peuvent b n ficier de formations afin d acqu rir des Demandeur d emploi une formation pourquoi comment You ve visited this page 2 times Last visit 2 25 13 Le palmar s des formations qui m nent le plus au ch ma
322. le salaire ant rieur qui d pendent du r gime de remboursement des frais de transport 31 Les frais de repas ne donnent lieu aucune prise en charge 32 D une mani re g n rale les Conseils r gionaux accordent des subventions sp cifiques pour des actions particuli res en marge de la formation notamment les subventions l AFPA pour la mise en uvre de prestations de logement et de restauration ou pour des actions d ing nierie Tableau 3 Bar me de prise en charge des frais annexes par les r gions Distance domicile lieu de formation Transport seul Transport si h bergement H bergement seul Plafond lt 15km 3 F 15 50km 32 93 13 95 gt 50km RE 24 85 D e sao Indemnit mensuelle Stagiaires r mun r s Age du stagiaire Textes de r f rence Au forfait selon l ge gt 18ans 32 93 32 93 32 93 Au taux de 652 02 Sans effet D cret n 93 994 32 93 81 41 53 36 101 84 Selon un autre taux forfaitaire ou le salaire ant rieur SIN eme partiesliyre gt l 8ans justificatifs m Source legifrance gouv fr 1 1 3 3 L aide la garde d enfants pour parent isol 33 Le demandeur d emploi parent isol de jeunes enfants qui reprend un emploi ou engage une formation peut b n ficier sous certaines conditions de la part de P le emploi d une aide la garde d enfants 1 AGEPI aide la garde d enfants pour parent isol 34
323. lective reste envisag Pour cela les visites r gionales en cours effectu es par la DGEFP Centre Inffo et Intercarif devront valuer la pertinence d une telle fonctionnalit La mise en place d une interface d change de donn es entre organismes de formation et r seaux de prescription n est donc pas encore arr t e 252 Informations transmises par Centre Inffo la mission le 4 juin 2013 253 Portail des Applications du contr le et de t l d claration des organismes collecteurs 254 Syst me d Identification du R pertoire des Entreprises 255 Mission interminist rielle de vigilance et de lutte contre les d rives sectaires 7 Direction G n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraude 257 Comit National de la Certification Professionnelle 659 660 661 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 215 5 3 La coh rence entre les diff rents acteurs reste perfectible 5 3 1 Deux bases de donn es nationales vont coexister L association Intercarif qui rassemble les CARIF de chaque r gion a mis en place l interface Offre Info qui alimente le site Internet de l association Cette interface rassemble l ensemble de l offre de formation collect e dans les diff rentes bases de donn es r gionales des CARIF Cette base propose d sormais un flux unique qui viendra alimenter le syst me d information de P le emploi concernant l offre conventionn e issue des autr
324. les secteurs conomiquement tendus Un tel dispositif n a cependant qu un impact tr s limit sur l acc s global des ch meurs la formation dans la mesure o il ne concerne que quelques centaines de demandeurs d emploi par an entre 650 et 700 en 2012 37 Expression utilis e par plusieurs acteurs rencontr s par la mission pour pr senter les demandes sp cifiques de formation des demandeurs d emploi Les besoins des entreprises sont nomm s en revanche demande conomique 38 Ces l ments s appuient sur une table ronde organis e sous l gide de l ARF le 18 mars 2013 avec les repr sentants de diff rentes r gions Alsace Basse Normandie Bourgogne Champagne Ardenne Limousin Rh ne Alpes ainsi que sur un entretien avec la vice pr sidente en charge de la formation professionnelle de la R gion PACA le 12 mars 2013 Pour plus de d tails sur cette prestation voir l annexe financi re Estimation faite par l Igas partir de donn es collect es entre janvier et septembre 2012 par P le emploi et transmises la mission l http www iledefrance fr aides regionales 2 dossier importation economie emploi 41 chequier qualifiant Donn e estim e par l Igas partir des donn es fournies par P le emploi dans l enqu te Formation les dispositifs de financement individuel par les R gions r alis e en octobre 2012 44 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 3 3 Le retour l emploi comme
325. lid la formation j ai eu le dipl me avec mention Ma formation en fait a a t tout de suite Au premier RDV je suis ressortie avec l info sur IFOCOP La semaine d apr s j int grais la formation La formation ne m a servi rien j ai du me rabattre sur un poste d ELS employ libre service car j tais seule avec deux enfants V PE pendant ce temps l attend les devis S il y avait un m diateur entre PE et les centres de formation tout se d roulerait normalement E Les entreprises demandent ce qu on maitrise SAP J avais mon DIF et PE demandait de ne pas d passer 1500 II fallait aussi que ce soit une formation sur 35 heures C est ma conseill re qui m a donn les crit res j ai trouv la formation SAP c est 6000 c est m me pas la peine J ai trouv un autre centre de formation a a t compliqu pour d bloquer le DIF apr s trois mois de d marches Quand tout a t d bloqu le centre de formation n arrivait pas trouver assez de personnes pour lancer la formation depuis d cembre j attends A Je veux passer un CAP cuisine comme chef de cuisine Le projet est en cours avec la conseill re j ai demand la formation J aurais un RDV avec ma conseill re en juin Je lui ai parl de la formation il y a deux mois Elle m a dit d attendre la p riode scolaire Les formations ne commencent pas avant juillet L mon inscription PE j avai
326. loi lorsqu il souhaite reprendre un parcours pr c demment d but 871 La premi re question ne pose pas de difficult majeure pour ce qui est des formations qualifiantes d livrant un titre ou un dipl me En effet la normalisation sous jacente ces titres ou dipl mes sugg re de fait un d coupage en modules 872 873 874 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 273 La seconde question est plus d licate et notamment pour les dipl mes de l Education nationale Un stagiaire a th oriquement la possibilit de faire des entr es et sorties en cours de parcours Dans les faits c est extr mement compliqu sous l effet des contraintes administratives qui encadrent les stagiaires de la formation continue Dans le cas d une formation certifiante la r glementation autorise la possibilit de s inscrire sous la forme progressive L apprenant peut ainsi s inscrire uniquement aux preuves qu il souhaite pr senter et peut garder pendant cinq ans le b n fice des preuves r ussies La certification peut par cons quent tre acquise par capitalisation progressive d preuves ou parties d preuve En outre hormis pour les GRETA qui disposent du contr le en cours de formation CCF la facult d organiser des sessions d examen n est pas ouverte Ce point technique d termin e par la r glementation m riterait d tre revu afin de supprimer le monopole des GRETA et d assouplir les sorties de formatio
327. lorsque les salari s r alisent leur formation sur leur temps de travail En France les dispositifs encadrant la formation des salari s privil gient g n ralement cette modalit Une valuation du rendement net de la formation pour les entreprises r clame donc d abord d acc der des donn es exhaustives concernant la d pense de formation Ces donn es existent l heure actuelle dans les d clarations fiscales des entreprises en mati re de formation dites 24 83 D autre part il est n cessaire de disposer de donn es relatives la valeur ajout e et aux salaires Dans leur tude d j cit e Cr pon Aubert et Zamora 2009 associent ainsi aux 24 83 les d clarations annuelles de donn es sociales pour les salaires et le fichier des B n fices R els Normaux BRN pour les informations relatives la valeur ajout e Il faut toutefois noter que leur analyse co t b n fice ne prend pas en compte la diminution de la production li e au passage en formation A cet gard les sources statistiques existantes comportent une limite importante il n est pas possible d identifier la dur e des formations re ues par les salari s dans les donn es individuelles d entreprises De ce point de vue il serait extr mement profitable aux valuations ult rieures que des informations relatives aux formations soient renseign es par les employeurs dans le cadre des DADS 729 Source M Ferracci Etude relative
328. loyeur assure l adaptation des salari s leur poste de travail Il veille au maintien de leur capacit occuper un emploi au regard notamment de l volution des emplois des technologies et des organisations Il peut proposer des formations qui participent au d veloppement des comp tences ainsi qu la lutte contre l illettrisme Les actions de formation mises en uvre ces fins sont pr vues le cas ch ant par le plan de formation mentionn au 1 de l article L6312 1 7 Cass soc 19 oct 1994 n 92 41 583 27 Cass soc 20 oct 1998 n 95 45 018 685 686 687 688 689 690 224 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Un arr t plus r cent de la cour de Cassation du 28 mai 2008 se fonde sur cet article du Code du travail pour annuler le licenciement pour motif conomique d une personne pour laquelle l entreprise n avait pas mis en place les moyens n cessaire son adaptation un poste pr sent au sein de l entreprise Attendu cependant que selon l article L 321 1 alin a 3 du code du travail dans sa r daction issue de la loi du 17 janvier 2002 le licenciement pour motif conomique d un salari ne peut intervenir que lorsque tous les efforts de formation et d adaptation ont t r alis s et que le reclassement de l int ress sur un emploi relevant de la m me cat gorie que celui qu il occupe ou d faut et sous r serve de l accord expr s du salari sur un emploi de cat gor
329. lques semaines et devient m me n gatif ensuite Ceci sugg re qu une formation n ayant pas d bouch sur un emploi rapidement peut engendrer un certain d couragement chez l individu concern et peut tre une r ticence de la part des employeurs potentiels Un suivi ex post des demandeurs d emploi en formation par des conseillers charg s du placement peut au contraire faire b n ficier les demandeurs d emploi form s de cette fen tre de tir pour le retour l emploi Pour M Ferracci il est possible que la formation n exerce un effet stimulant sur la recherche d emploi que dans les jours ou les semaines qui suivent la fin du programme Si le retour l emploi ne se produit pas dans cet intervalle on peut ensuite observer un ph nom ne de d couragement et une baisse de l intensit de la recherche y 5 5 3 L organisme de formation assure de facto accompagnement des demandeurs d emploi 283 Les propos recueillis dans les Focus Groupes le confirment si P le emploi est reconnu comme un acteur incontournable pour le candidat la formation l organisme de formation quant lui est un interlocuteur bien identifi du candidat lorsqu il a su d terminer la session de formation qui lui convient et une ressource qu il emploie 284 Les organismes de formation organis s au niveau national AFPA CNAM r seau des GRETA d veloppent leur niveau une politique r gionale voire nationale d information sur le
330. lue en cours d ann e 224 Cf Annexe 7 La recherche d information sur la formation en ligne par les demandeurs d emploi 7 Cf partie 3 L accompagnement des parcours et le pilotage op rationnel de la formation sont directement impact s par l architecture des syst mes d information et leur h t rog n it 226 LHEO est un langage de r f rence commun de description de l information sur l offre de formation Ce langage minimal permet d exprimer de fa on coh rente une action de formation qui peut ensuite tre lue diffus e class e et d crite par le plus grand nombre ce langage a t mis en place par la DGEFP Source http Iheo org 204 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 1 3 2 De nouveaux outils partag s voient le jour 1 3 2 1 Ces outils ont vocation rassembler l offre de formation 597 La plupart des r gions fran aises se sont dot es d outils de gestion des march s permettant une alimentation directe de la base de donn es r gionale partir des renseignements remplis par les organismes de formation lorsqu ils candidatent un march Dans ce cas les CARIF n ont alors pas ressaisir ces informations 598 Les autres acheteurs de formation P le emploi AGEFIPH les DIRECCTE ne b n ficient en revanche g n ralement pas d une telle fonctionnalit d alimentation automatique de la base r gionale ce qui explique qu ils mettent en place des flux s par s et que pour les f
331. lus de six mois 160 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 430 En ce qui concerne les travailleurs handicap s le r seau des Cap emplois produit un indicateur national de 15 de sorties positives en emploi durable six mois apr s un stage de formation professionnalisante Il n existe pas pour l heure d autres indicateurs nationaux d acc s l emploi post formation des travailleurs handicap s N anmoins des tudes r gionales viennent compl ter ces donn es et mentionnent un taux d emploi post formation long terme trois ans allant de 38 50 Ces donn es sont aussi relativiser car elles agr gent parfois diff rents types de formations dont certaines ne sont pas vocation professionalisante Les donn es accessibles d valuation de l apport de la formation restent donc aujourd hui encore tr s limit es 431 L tude qualitative AGEFIPH TNS SOFRES de 2010 fait part d un taux d acc s l emploi de 27 un an apr s la fin d un stage de formation Selon cette tude 55 des demandeurs d emploi handicap s ayant trouv un emploi apr s une formation estiment que cette formation qualifiante ou non a contribu leur acc s l emploi 432 Les raisons de ces difficult s d insertion post formation sont multiples et tiennent la fois des difficult s sp cifiques de ce public mais aussi de mani re plus g n rale au relatif d ficit de continuit entre les formations et l
332. lus distendue pour les secteurs de formation M tallurgie plasturgie Commerce distribution B timent travaux publics ou P che mer Ces diff rences entre secteurs s expliquent pour une part par les diff rences de crit res de s lection d un secteur l autre Ainsi que le r sume l tude de la DARES de 2006 pr c demment cit e globalement les crit res li s au comportement du candidat personnalit apparence pr sentation et fa on de s exprimer comptent davantage dans le secteur tertiaire notamment dans le commerce le transport la finance et l immobilier l o les contacts avec le public sont les plus fr quents Les travaux r alis s au niveau des m tiers montrent de plus que pour pr s d un emploi sur trois la profession a un lien troit avec la sp cialit de la formation en particulier dans les secteurs o l acc s une profession requiert la possession d un dipl me ex m decin ou professionnel du droit pour des m tiers traditionnels de l artisanat ex menuisiers plombiers 188 IGAS RAPPORT N RM2013 150P boulangers ou des emplois exigeant des comp tences techniques sp cifiques ex ouvriers de la r paration automobile Cette situation illustre le fait qu il n est pas satisfaisant d appliquer le m me mode de raisonnement l ensemble des secteurs et m tiers que les sp cificit s d acc s chacun doivent tre prises en compte afin de faire des
333. mafor STE Application Oryson Repernet n REST Appelnet gt Acc s application Oryson Prosper i Support application Oryson Formanet Subnet Cared Appel projets Aide aux festivals Appel proiets Manifestations scientifiques Aide et contacts p Consultez le site de la R gion http w w w rhonealpes fr Source Sicorra 6 1 2 Les enseignements du test 6 1 2 1 Le manque de compl tude des informations en ligne entrave le demandeur d emploi dans l laboration de son projet de formation Certaines informations essentielles la d termination de la formation pertinente ne figurent pas syst matiquement sur Internet prochaine date d entr e possible en formation ce qui ne signifie donc pas toujours la prochaine imm diatement mais parfois la suivante calendrier d ouverture des inscriptions taux de remplissage de la formation Pour une formation relativement standard comme celle ci agent de s curit dont le renouvellement est quasiment certain l absence de visibilit sur un an des formations propos es ne met pas le demandeur d emploi en situation d arbitrer le choix de sa formation avec l ensemble des donn es disponibles Il est noter qu ce stade de sa recherche le demandeur n a eu aucune information ou orientation vers des informations relatives la prise en charge financi re de la formation co t p dagogique et r mun
334. mandeurs d emploi indemnis s pendant la formation ou ayant suivi une formation financ e par P le emploi La derni re en date a t r alis e en octobre 2012 sur des sortants de formation de mars 2012 Le taux de retour l emploi global est de 45 5 en 2012 cf 50 1 en 2011 et le taux de retour l emploi durable est de 31 3 en 2012 cf 37 0 en 2011 140 Cette enqu te donne une vision relativement fiable du retour l emploi l issue des formations financ es par P le emploi Cependant du fait de son p rim tre tr s particulier cf les personnes non indemnis es ayant suivi des formations non financ es par P le emploi ne sont pas dans la base d chantillon elle ne permet nullement d tablir des comparaisons d efficacit entre formations selon les financeurs En effet dans la base d chantillon retenue les formations financ es par P le emploi repr sentent pr s de 60 des entr es en formation alors que d apr s les donn es de la DARES tablies partir de la base BREST P le emploi ne repr sente en r alit qu peine un cinqui me de l ensemble des entr es en formation L cart entre les deux tient au p rim tre partiel de l enqu te de P le emploi Or ce public ayant probablement un taux de retour l emploi relativement distinct et sans doute moins bon du fait d une anciennet dans le ch mage plus grande les taux de retour l emploi tels que mesur s par l e
335. mation n est donc pas trait e ici 451 Selon la DARES qui se fonde sur des donn es de 2002 2004 la formation est voqu e dans 44 des entretiens des demandeurs d emploi avec leur conseiller P le emploi prescrite pour 16 des demandeurs d emploi mais on ne compte que 7 d entr es effectives six mois apr s D apr s le Jaune budg taire 2013 portant sur les donn es 2010 41 6 des formations r alis es sont prescrites dans le cadre d un accompagnement de P le emploi ce qui en creux signifie qu un grand nombre ne sont pas prescrites dans le cadre de cet accompagnement Il appara t donc particuli rement important d identifier les informations auxquelles les demandeurs d emploi ont acc s par eux m mes sans passer par l interm diation d un conseiller 452 Ce travail au del de son apport la compr hension des modalit s d acc s l information par les demandeurs d emploi est pertinent pour comprendre comment les intervenants aupr s des demandeurs d emploi acc dent l information En effet les bases de donn es des diff rents partenaires qu il s agisse des prescripteurs des CARIF ou de certains grands organismes de formation sont souvent les m mes que celles destination des professionnels n tant souvent pas interop rables et ouvertes les unes avec les autres La ressource en acc s libre sur la toile est mobilis e non seulement par les demandeurs d emploi mais aussi par les profe
336. mations soit 30 de plus qu en 2009 Tableau 10 Evolution des aides au d veloppement de comp tences sur trois ans 2009 2010 2011 2012 Execution en r gt Montants en K Volumes Ke Volumes Execution en K Volumes Execution en K Volumes Execution en K Aides au d veloppement des comp tences 258 883 118 492 260 913 247 836 186 416 265 529 178 815 158 468 81 118 51 780 35 23615 10 809 3165 146 361 111 467 KELELE 137 407 PEIEE 176 141 Frais associ s AFAF RFPE Autre Subventions et autres 107 685 53015 137 978 58 616 182 391 72468 38 676 58452 51 391 78 792 75 648 103 673 YF 12 524 18 257 14529 6623 12 524 18257 14529 160 675 316 518 264 853 384 904 329 766 403 500 444 455 456 199 Source P le emploi 101 102 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 31 Les aides aux frais associ s la formation AFAF passent de 52 7 M 58 6 M sur la p riode Les montants vers s au titre de AGEPI sont quant eux relativement stables e 2 2 M en 2009 e 2 7 M en 2010 e 2 5M en2011 2 1 4 Des transferts entre financeurs initiaux et finaux Afin de comprendre les flux de financements de la formation professionnelle il est important de consid rer de mani re distincte les financeurs initiaux et les financeurs finaux Un transfert s effectue entre un financeur initial qui utilise ses propres fonds ou ceux re us d un autre financeur et un financeur final C est ce dern
337. me des gens qui sont d j en formation qui nous le demandent En m me temps il faut pas p naliser le demandeur d emploi qui a anticip et qui s est d brouill Le chauffeur doit pouvoir d charger le camion et m me avoir une comp tence commerciale su La validation du projet professionnel est consid r e par les conseillers comme une comp tence sp cifique cr atrice de valeur qu ils doivent pouvoir exercer Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent conseillers gt La multiplicit des organismes financeurs complexifie Y a plein de financeurs C est le bordel La compr hension des offres existantes Les demandeurs d emploi une fois dans la formation ne comprennent pas pourquoi tout le monde n a pas la La r alisation des d marches administratives m me aide par ex certains ont ou n ont pas d aide d jeuner gt Le fonctionnement des financeurs est per u comme opaque notamment pour On se transforme en chasseurs de financement Les crit res d ligibilit certaines formations qui sont per us comme tro SUTTER 8 q perg p Nos demandes de formations universitaires sont contraignants refus es par les financeurs On ne sait pas pourquoi on ne comprend rien Les crit res de subventionnement de certaines formations plu
338. ment r alis s en 2011 Les investigations de P le emploi pour expliquer cet cart a priori consid rable entre ce qui est anticip et ce qui se produit r ellement s expliquerait principalement par les d parts non anticip s et les fluctuations de l activit 57 Guide des secteurs qui recrutent 2012 2013 22 secteurs et plus de 200 m tiers CIDJ Les m tiers cibl s sont d une grande h t rog n it grutier aide domicile soudeur d veloppeur informatique chaudronnier 5 Ces l ments s appuient sur une table ronde organis e sous l gide de l ARF le 18 mars 2013 avec les repr sentants de diff rentes r gions Alsace Basse Normandie Bourgogne Champagne Ardenne Limousin Rh ne Alpes ainsi que sur un entretien avec la vice pr sidente en charge de la formation professionnelle de la R gion PACA le 12 mars 2013 52 en 2010 d apr s le site du Minist re de l conomie 167 168 169 170 171 172 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 51 l inverse les projections de longs termes r alis s par exemple par le Centre d analyse conomique tout en tant fort int ressantes pour les acteurs r gionaux afin de se repr senter plus globalement les volutions conomiques du march de l emploi dans les ann es venir sont d une utilit op rationnelle limit e En effet ces exercices de prospective 10 ans s inscrivent dans une temporalit trop loign e pour des R
339. mentation d un point du taux de contribution et le nombre de ch meurs que cela permet de former reste une aide la d cision pour les partenaires sociaux dans la n gociation au d part de la grille 769 770 Source IGAS 3 4 2 1 Consolider les partenariats avec les OPCA sur les territoires La contribution des entreprises et des OPCA la formation des demandeurs d emploi pourrait prendre des formes innovantes sur les territoires pour construire avec les R gions des diagnostics territoriaux des besoins de main d uvre dans les emplois ancrage local et pour contribuer la qualit des projets de retour l emploi durable Dans son rapport 2012 relatif la mise en place du Contrat de s curisation professionnelle PIGAS souligne l int r t des collaborations des deux OPCA interprofessionnels AGEFOS PME et OPCALIA des OPCA de branche et des FONGECIF pour faire merger une expertise et un appui territorial multiforme qui contribuent la qualit des projets de retour durable l emploi L appui des OPCA se manifeste galement sur les registres de l expertise de l appui la recherche d organismes de formation en mobilisant ceux travaillant plus souvent pour les entreprises de la connaissance des contenus de m tiers et de leur volution Ainsi les conseillers 319 Ce sujet est trait dans les deux annexes quoi sert la formation et Les bonnes pratiques r gion
340. ments de l Etat 76 En 2011 une ponction de 300 millions d euros a t effectu e sur les fonds du FPSPP Cette somme a t affect e de la mani re suivante e 50 M l AFPA e 126 M l Agence de service de paiement ASP pour la r mun ration des stagiaires de la formation professionnelle demandeurs d emploi ayant puis leurs droits d pense jusque l assur e par l Etat e 124 M P le emploi o 50 M pour les d penses d accompagnement et de formation des conventions de reclassement personnalis CRP o 74 M pour l aide l embauche des jeunes en contrat de professionnalisation 77 En 2012 une nouvelle somme de 300 M a t pr lev e par l Etat sur les fonds du FPSPP e 75 M l AFPA e 200 M l ASP e 25 M P le emploi pour le financement de l allocation en faveur des demandeurs d emploi en formation AFDEF devenu R2F en 2011 78 Le pr ambule de la convention cadre conclut entre l Etat et le FPSSP pour la p riode 2013 2015 pr cise l engagement de l Etat ce que le fonds paritaire puisse disposer chaque ann e de l int gralit de ses ressources afin de pouvoir assurer pleinement les missions qui lui sont confi es 2 CARTOGRAPHIE DES FLUX FINANCIERS SUR LE TERRITOIRE 2 1 Au niveau national 2 1 1 Vue d ensemble 79 Les donn es pr sent es ci dessous sont issues sauf mention contraire des travaux r alis s par l
341. mier lieu se professionnaliser acqu rir un dipl me et apprendre un m tier pour aboutir la he 102 s curit de l emploi 11 Voir Annexe 10 L offre de formation 102 Les expressions en italique sont issues des Focus groupes voir Annexe 4 R alisation de focus groupes de demandeurs d emploi et de conseillers sur la formation des demandeurs d emploi 246 247 248 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 77 La d marche de se former rel ve d un engagement personnel un investissement personnel et un challenge qui induisent des craintes subjectives celles de repasser des examens ou de retourner l cole mais aussi de nouvelles perspectives celle de vivre une exp rience collective Au del du champ du m tier vis l apport esp r se traduit aussi en termes d acquisition de comp tences transversales apprendre s organiser retrouver la confiance dans sa propre recherche d emploi rester actif D autres appr hensions plus facilement objectivables accompagnent cette fois le souhait d acqu rir de nouvelles comp tences celle de voir ses comp tences reconnues sur le march du travail ou encore la pr occupation quant la qualit des organismes de formation Elles sont d autant plus pr sentes dans le discours des demandeurs d emploi que la transition vers l emploi est peu assur e l issue de la formation par le Service p
342. mploi ult rieur quand il ne peut pas tre imm diat 40 2 2 3 La confrontation du demandeur d emploi la r alit des d bouch s m rite d intervenir avant la sortie de formation 40 2 2 4 Un cas o l ad quationnisme va de soi les POE collectives sseeeseeeeeeeeeeereeee 41 2 3 jusqu aux acteurs institutionnels ss 42 2 3 1 Le recensement des besoins des entreprises point de d part des diagnostics terrora UR A Re S e E E A E E A rene da its nee nette 42 2 3 2 Un certain nombre de dispositifs refl tent la pr gnance de l approche ad quati nniste sis fat innin e fra nine Rene Rat asa i aitada 43 2 3 3 Le retour l emploi comme crit re principal d valuation de l efficacit de la formaton 55 22 cornet ne nina Men ed sm enter an A ET aea o Soina EREE Deae 44 2 3 3 1 La donn e brute du retour l emploi court terme est le principal indicateur d valuation de l efficacit d une formation ss 44 2 3 3 2 L apport net de la formation l emploi n est pourtant pas toujours clairement Perceptible nn nn de A ren Er eus 45 2 3 3 3 Les mesures de la satisfaction restent extr mement rares 47 3 UNE NOTION DONT LA PERTINENCE MERITE CEPENDANT D ETRE QUESTIONNEE AUSSI BIEN D UN POINT DE VUE THEORIQUE QU OPERATIONNEL snmrnrreenereneeeneeeneeeneeenenennee 48 3 1 M tiers en tension emplois vacants d
343. n 198 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Les places encore disponibles ne sont pas connues de l organisme de formation seul P le emploi le conna t La date o le demandeur aura la r ponse finale positive ou n gative d acc s la formation n est pas connue non plus 572 L interlocutrice recommande de se rendre sur les lieux ressources dans la r gion pour recueillir de l information ou d appeler le num ro gratuit du CARIF mais s accorde dire qu il ne donne pas des informations aussi pr cises que celles pr alablement demand es lors de entretien informations pourtant n cessaires pour laborer pr cis ment son choix de formation mais plut t des informations plus g n rales sur l orientation 573 L interlocutrice conclut l change en recommandant de prendre rapidement rendez vous avec le conseiller P le emploi pour se faire prescrire cette formation et ainsi se rendre la journ e d information 7 CONCLUSION UN OUTILLAGE INSUFFISANT DES DEMANDEURS D EMPLOI QUI OBERE LEUR AUTONOMIE DANS LA CONDUITE DE LEUR PARCOURS 574 Il ressort de ces diff rents tests des services d mat rialis s t l phoniques ou Internet qu il existe un certain nombre d informations sur les droits d marches et l offre de formation au niveau r gional et national la disposition des demandeurs d emploi 575 Toutefois ces informations sont incompl tes souvent peu fiables et insuffisamment tourn es ver
344. n OPCA Cet accord donne ensuite lieu une convention cadre conclue entre l Etat et le Fonds Cette convention cadre peut pr voir une participation de l Etat au financement des actions de formation destin es la qualification et la requalification des salari s et des demandeurs d emploi La convention cadre est tablie annuellement et d finit les modalit s de contractualisation entre le FPSPP et e les OPCA et OPACIF e les Conseils r gionaux e P le emploi Un comit compos des signataires de la convention cadre assure le suivi et l emploi des ressources du fonds et en value l impact Cette valuation est rendue publique chaque ann e 1 2 4 2 Faciliter la qualification et la requalification des salari s et des demandeurs d emploi les plus expos s Quatre axes au titre de la qualification et requalification des salari s et demandeurs d emploi pour la p riode 2010 2012 64 65 66 67 68 Les ressources du FPSPP permettent de contribuer au financement d actions de formation professionnelle concourant la qualification et la requalification des salari s et des demandeurs d emploi au b n fice de publics dont les caract ristiques sont d termin es par la convention cadre avec l Etat et le FPSPP La r partition des fonds destin s au financement des actions de formation est r alis e apr s appel projets aupr s des OPCA agr s au titre de la professionnalisation
345. n es par le FPSPP soit renforc art 7 traitant de l am lioration du suivi physico financier En particulier sont mentionn s des l ments de reporting r guliers afin de suivre et de tracer les fonds engag s et d caiss s ainsi que des l ments de suivi 2 1 3 Les actions financ es par P le emploi 2 1 3 1 R mun ration En 2011 320 600 stagiaires ayant d but une formation ont t r mun r s par P le emploi en France m tropolitaine La majorit d entre eux 72 ont per u l aide au retour l emploi formation AREF l allocation en faveur des demandeurs d emploi en formation AFDEF ou la r mun ration de fin de formation R2F 15 ont per u la r mun ration des formations de P le emploi RFPE 9 ont touch l allocation sp cifique de reclassement ASR dans le cadre d une CRP 2 ont touch l allocation de transition professionnelle ATP dans le cadre d un CTP et 2 d entre eux ont per u une allocation du r gime de solidarit telle que l allocation de solidarit sp cifique ASS ou l allocation temporaire d attente ATA IGAS RAPPORT N RM2013 150P 29 Tableau 8 Prestations vers es en AREF R2F et RFPE hors cotisations sociales France enti re 2013 pr v 1 004 6 1 044 0 92 0 98 0 88 4 148 1 2013 pr v Source Donn es transmises par P le emploi la mission 98 Les montants d
346. n es 2011 857 858 859 860 861 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 269 De nombreux rapports proposent alors comme solution la modulation des parcours de formation Toutefois si la construction de modules est une id e s duisante elle ne peut suffire et sa r ussite repose sur trois conditions cf infra La mise en uvre de ces conditions n cessite l adaptation de la commande de formation afin de contraindre l offre s adapter Il convient en outre de noter que certains freins non n gligeables ne peuvent tre lev s par le biais de la commande publique En particulier la mission souligne e la mobilisation difficile des formateurs pendant la p riode des vacances d t e Jes difficult s prouv es par les demandeurs emploi en mati re de garde d enfant durant les vacances scolaires e pour les formations dipl mantes la r glementation des examens conduisant la r 44347 fixation d un calendrier contraint 3 2 Le d veloppement d entr es sorties permanentes passe par la mise en r seau de l appareil de formation la modularisation des parcours et la s curisation des flux La premi re condition n cessaire la modulation d un parcours tient la mise en r seau de l appareil de formation Les Espaces de Formation Modulaires des GRETA peuvent fournir un exemple Il s agit d assurer le regroupement de plusieurs centres de formations op rant dans des domaines connex
347. n auraient d s lors pas pu tre exploit s par la mission 2 1 2 La technicit de la th matique 321 La formation professionnelle des demandeurs d emploi est un champ complexe Le nombre d acteurs intervenant dans ce domaine financeurs prescripteurs prestataires valuateurs est important et la vari t des dispositifs tr s grande Une illustration de cette complexit est le tr s grand nombre de sigles employ s dans ce champ Pour ne prendre que ceux associ s aux ateliers prestations ou dispositifs de prise en charge pour la formation chez P le emploi la mission en a recens plus d une trentaine IGAS RAPPORT N RM2013 150P 95 2 1 3 Les capacit s r duites g rer par soi m me l organisation logistique d une telle m thode 322 La r alisation de Focus Groupes posent des questions logistiques qui sortent du p rim tre habituel d intervention d un corps d inspection En effet plusieurs tapes incontournables requi rent des comp tences sp cifiques ou la mobilisation d quipes nombreuses 1 La production de listing de b n ficiaires contacter n cessite tout d abord des extractions informatiques qui requi rent de mobiliser un service informatique et d avoir acc s aux bases de donn es sources des administrations 2 Le recrutement des participants s effectue g n ralement par t l phone ce qui appelle la mobilisation d quipes d di es pour le faire 3 La nature du lieu de tenu
348. n commune d information Formation professionnelle d pos le 4 juillet 2007 1 M Lambert I Marion Vernoux J C Sigot coord Quand la formation continue Rep res sur les pratiques de formation des employeurs et des salari s C req 2009 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 229 Constats d in galit s dans l acc s la formation dans l entreprise 63 des entreprises d clarent recueillir les besoins de formation de leurs salari s Les cadres et professions interm diaires sont les cat gories qui d clarent le plus souvent exprimer leurs besoins notamment lors d un entretien professionnel L entretien professionnel est mis en uvre dans 54 des entreprises Les non cadres et avant tout les ouvriers sont ceux qui gagnent le plus ce que l entretien professionnel soit syst matis La plupart des formations sont r alis es suite une demande de l employeur Les non cadres sont les plus contraints au regard des formations obligatoires ou impos es et la hi rarchie est l interlocuteur privil gi Am liorer leur efficacit et tre plus l aise dans leur travail notamment gr ce l acquisition de nouvelles comp tences sont les principaux objectifs des salari s quand ils partent en formation Le co t n est pas un obstacle la formation L absence de besoins et le manque de temps sont les raisons les plus fr quemment invoqu es par les entreprises pour expliquer qu elles ne
349. n dans les domaines du transport de l h bergement de la restauration ou de la garde d enfants qui pourtant sont une v ritable pr occupation pour le candidat la formation Ce ph nom ne a priori paradoxal s explique par la multiplicit des dispositifs et la complexit des crit res d ligibilit ce qui entrave la connaissance par les demandeurs d emploi mais limite aussi la ma trise que peuvent en avoir les conseillers qui les accompagnent Pour les conseillers c est la multiplicit des organismes financeurs qui complexifie l acte d accompagnement le fonctionnement des financeurs est per u comme opaque et les crit res d ligibilit certaines formations trop contraignants De plus la baisse constat e en cours d ex cution des budgets restreint l acc s aux formations du jour au lendemain ce qui accentue le d calage entre la promotion de l acc s la formation et le sentiment d une faiblesse des moyens disponibles La ressource budg taire devient d s lors le d terminant principal du choix des parcours de formation Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographie r gionale Nord Pas de Calais janvier 2010 5 L instabilit des r gles d attribution des AIF de P le emploi est ici souvent cit e 234 235 236 237 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 73
350. n demandeur d emploi Tous les r sultats une formation un emploi i une formation un emploi des info Cherchez une formation un emploi Moins de 24 heures ZapMeta friune formation un emploi Moins d une semaine Formation Distance Essayez la Formation Distance CNFDI 200 Formations Chez Vous CNFDl com Formation a Distance Plus d annonceurs formation demandeur d emploi Demandeur d emploi Orientation pour tous Mis en uvre par Centre Inffo le portail Orientation pour tous informe sur les m tiers et sur la formation dans le cadre du service public de l orientation www orientation pour tous fr Demandeur d emploi 9 html En cache Moins d un mois Demandeur d emploi Grou Via Optima Via Formation Demandeur d emploi Vous souhaitez un accompagnement personnalis dans la recherche d un emploi Vous souhaitez changer d activit professionnelle www viaformation fr Demandeur d emploi En cache Formation en p riode de ch mage Pourseformer fr Les r gions l Etat et de nombreux autres acteurs peuvent aussi assurer la prise en charge du co t de la formation pour les demandeurs d emploi www pourseformer fr formation formation en periode de c En cache La formation professionnelle des demandeurs d emploi Quels sont les enjeux et les freins au d veloppement de la formation professionnelle des demandeurs d emploi Le pr sent rapport du groupe Formation des demandeurs adoi Candida
351. n des ch meurs peut tre am lior e Le Figaro www lefigaro fr gt Emploi Translate this page Jan 17 2012 Manque de formation des conseillers de P le emploi formations inadapt es d lais trop longs pour y acc der Des cueils persistent malgr Ch mage comment b n ficier d une formation www toobusiness com chomage beneficier for Translate this page Chomeur indeminis ou pas comment beneficier d une formation pour retrouver le chemin de l emploi IGAS RAPPORT N RM2013 150P 173 Google formation ch mage Web Images Maps Shopping More Search tools 0 results 0 22 s La r mun ration pendant la formation travail emploi gouv fr informations formation Translate this page Dec 8 2011 Le montant brut de l ARE servie pendant la formation est gal au montant brut de l ARE servie pendant la p riode de ch mage Toutefois ce Je suis au ch mage quelle formation ai je droit Economie Ici tf1 fr Economie v Social Translate this page 15 hours ago L acc s la formation professionnelle est un droit Toutes les personnes actives peuvent en b n ficier ch meurs compris L assurance emploi et les cours ou programmes de formation www servicecanads gc cs frs 8e formation shtml Translate this page Vous suivez ou envisagez de suivre un cours de formation pendant que vous tes en ch mage Certaines exigences s appliquent relativement vot
352. n des diff rents acteurs et parties prenantes client fournisseur et b n ficiaire notamment pour r duire les risques de non qualit 785 786 787 788 254 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 1 2 1 Le suivi des organismes passe d abord par la fixation d indicateurs et d objectifs dans le cadre des march s publics Les cahiers des charges des march s publics pr voient le plus souvent des indicateurs et des cibles atteindre pour les organismes retenus Les syst mes d indicateurs portent la fois sur le suivi des actions et les caract ristiques des stagiaires Par exemple les 42 indicateurs retenus par la R gion Basse Normandie portent sur la situation des stagiaires au moment de leur entr e en formation l analyse de la r alisation des actions cart entre heures pr vues et r alis es taux de validation par type de certification le devenir des stagiaires situation la fin de la formation et six mois nature du contrat de travail secteur La quasi totalit des Conseils r gionaux rencontr s demandent aux organismes de formation d interroger les stagiaires form s trois puis six mois apr s leur sortie de formation Cependant plusieurs interlocuteurs de la mission ont exprim leurs doutes sur l int r t des r sultats de ces enqu tes Les taux de r ponse parfois faibles relativisent les r sultats obtenus En outre confier ce type de suivi des stagiaires des organismes de format
353. n des trois groupes Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent 1 Le parcours d acc s la formation perceptions des demandeurs d emploi Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les repr sentations spontan es des conseillers sur la formation s expriment du point de vue du demandeur d emploi Une opportunit La formation est per ue comme une opportunit pour les demandeurs d emploi de sortir du ch mage et de d velopper de nouvelles comp tences S curiser le parcours Plus value Transfert transf rabilit des comp tences Mobilit professionnelle Moyen de reconnaissance Promotion sociale statut Sociabilisation resociabilisation Insertion D veloppement des comp tences Remise niveau Employabilit R alisation de soi Reconversion Transition Espoir 2 me chance Bouff e d air Savoir faire Savoir Savoir tre Comp tences a Comp tences Adaptation Mobilit Investissement personnel du demandeur d emploi Motivation Pr requis Adaptation au poste de travai
354. n formation est dans deux semaines il n y a plus de place la formation appara t sur Internet comme une formation AFPA mais 1l faut en fait constituer aussi un dossier en parall le aupr s du CNAPS Conseil national des activit s priv es de s curit le dossier doit ensuite passer devant leur commission pertinence pr requis motivation Les deux dossiers se font en parall le L interlocuteur n est pas en mesure de dire quand sera la prochaine formation mais sait qu il y en aura une normalement l automne septembre ou octobre gt Manifestement consciente de la complexit des d marches suivre l agent de l AFPA prend le temps de les expliquer constituer deux dossiers en parall le un AFPA et un CNAPS suivre sur le site PROSPER site o sont centralis es les formations financ es par le Conseil r gional ce qui est le cas pour celle ci et non le site RhoneAlpes orientation org qui est moins jour quand la formation appara tra prendre rendez vous avec son prescripteur ex conseiller P le emploi la date o les inscriptions sont possibles cf la mise en ligne de la formation et l ouverture des inscriptions se font en d cal les deux dossiers sont ensuite tudi s de fa on s par e par chacun des organismes La recherche sur Google de la base PROSPER indiqu e par la personne de l AFPA au t l phone afin de voir les offres de formation mentionn es n est gu re concluante aucune
355. n poste les places affect es aux demandeurs d emploi d attente semblent diminuer Les centres de formation font les choix de s lection des participants en fonction des financements _ Une forte d fiance des conseillers se r v le l gard des organismes de formation d Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent 2 Pour eux trois l ments conditionnent le traitement de la formation par P le emploi et donc la capacit de P le emploi s curiser le projet Le contexte de la Ceres gt Sur le flux l accueil ARC Accueil Relation sollicitation Client Impact sur le temps allou gt Sur RDV avec un conseiller la demande gt Types de collaborateurs Conseiller g n raliste Conseiller sp cialis CVE MRS Cr ation d entreprise Psychologue du travail gt Organisation sectorielle ou g ographique gt Pr sence et disponibilit des r f rents formations gt Process interne 4 lt connaissances approfondies et un temps d di D Les demandes du flux sont sup rieures aux ressources internes Les demandeurs d emploi viennent sur le flux ils demandent des formations On est sur des demandes subies a nous demande 20 30 minutes pour chaque demande il y a un vrai d s quilibre entr
356. n pour les stagiaires quel que soit l organisme de formation aupr s duquel ils se forment Dit diff remment les entr es sorties permanentes sont majoritairement conditionn es par la facult de pouvoir effectuer des sorties permanentes en cours de parcours Le point d achoppement est donc situ au niveau des sorties et de la possibilit d assurer des validations interm diaires La derni re question rejoint en partie le sujet du passeport formation Dans un souci de simplicit et d efficience et la veille de la mise en uvre du Compte personnel de formation il semblerait pertinent que ce dernier outre une comptabilisation d un nombre d heures int gre les fonctionnalit s g n ralement d volues aux passeports de formation et permette ainsi de faciliter la portabilit des comp tences acquises par les individus tout au long de leur parcours
357. n sociale Elle a galement pour objet de permettre le retour l emploi des personnes qui ont interrompu leur activit professionnelle pour s occuper de leurs enfants ou de leur conjoint ou ascendants en situation de d pendance article L 6311 1 du code du travail L article L 6314 1 codifie le droit de chaque travailleur une qualification professionnelle Sans nier les besoins de l entreprise qui font que la formation des hommes est un investissement il existe bien un droit l employabilit dont chaque travailleur peut se pr valoir notamment mais pas exclusivement dans ses relations avec son employeur Tout travailleur engag dans la vie active ou toute personne qui s y engage a droit l information l orientation et la qualification professionnelles et doit pouvoir suivre son initiative une formation lui permettant quel que soit son statut de progresser au cours de sa vie professionnelle d au moins un niveau en acqu rant une qualification correspondant aux besoins de l conomie pr visibles court ou moyen terme I Soit enregistr e dans le r pertoire national des certifications professionnelles pr vu l article L 335 6 du code de l ducation 29 Soit reconnue dans les classifications d une convention collective nationale de branche 3 Soit ouvrant droit un certificat de qualification professionnelle article L 6314 1 du code du travail 287 Voir J Barth lemy
358. nc elle abandonne Comme r sultante de cette situation les conseillers interrog s lors des Focus Groupes se disent insatisfaits du travail r alis source d injustice et d chec pour le candidat la formation Ils rel vent ainsi quatre probl mes majeurs dans le parcours d acc s la formation les demandes ne sont pas toujours trait es quitablement les demandeurs d emploi ont un sentiment d incompr hension et d agacement les formations ne sont pas toutes suivies le retour l emploi n est pas garanti Enfin et sur le dernier segment du parcours les conseillers P le emploi ne disposent pas d outils appropri s pour assurer le suivi entre l orientation et l acc s la formation ni de suivi en cours de stage notamment pour anticiper la sortie de formation Dans certaines directions r gionales de P le emploi des correspondants formation ou de stage ont t mis en place pour le suivi des actions de formation de P le emploi Ils sont charg s de v rifier le bon d roulement d un ou plusieurs stages mais ils n assurent pas pour autant un suivi individualis des personnes entr es en formation l issue d un accompagnement IGAS RAPPORT N RM2013 150P 85 282 Pourtant dans une tude r cente M Ferracci estime qu une fois qu elle a pris fin la formation exerce un effet positif sur le taux de retour l emploi Il note toutefois que cet effet dispara t au bout de que
359. ncer l expression des personnes pr sentes Par ailleurs les questions pos es aux demandeurs d emploi et aux conseillers taient directement issues d un guide d animation co construit avec la mission IGAS qui a ainsi orient les th matiques abord es Enfin lors de chaque Focus Groupe un ou plusieurs membres de l Inspection taient pr sents derri re une vitre sans tain pour les Focus Groupes de demandeurs d emploi et dans la salle pour les Focus Groupes de conseillers ce qui permettait d apporter un l ment de neutralit et d objectivit dans le cas o le contenu des positions exprim es par les participants aurait t influenc par l animation La mission doit cependant reconna tre que l animation par une personne de P le emploi a sans doute polaris les discussions plus que n cessaire autour du r le de P le emploi et ce malgr les efforts constants de l animatrice pour repositionner les discussions sur un plan g n ral 2 3 2 L absence de repr sentativit statistique des participants 2 3 2 1 C t demandeurs d emploi Par d finition 1l est impossible que la r union d une dizaine de personnes dans une m me salle ait une quelconque repr sentativit statistique L objectif d une telle m thode qualitative repose avant tout sur le ciblage pour chaque focus de profils de participants tant un stade de leur parcours d acc s la formation comparable C est sur cela que repo
360. nces exceptionnelles 39 L article 108 3 du TFUE pr voit la notification obligatoire des aides d Etat la Commission europ enne pour autorisation pr alable Si un Etat Membre accorde des aides d Etat en violation de cette r gle aides ill gales la Commission peut tre saisie de plaintes ou d cider d enqu ter pour v rifier si ces aides sont ou non conformes aux r gles substantielles en mati re d aides d Etat telles que par exemple les Orientations sur les aides d Etat au transport maritime Si la Commission conclut que des aides ont t vers es en violation de ces r gles faussant la concurrence au sein du march int rieur aides incompatibles l Etat Membre doit alors r cup rer ces aides aupr s des b n ficiaires 826 827 262 IGAS RAPPORT N RM2013 150P La jurisprudence Altmark Le jugement rendu le 24 juillet 2003 dans l affaire Altmark Trans GmbH et Regierungspr sidium Magdeburg contre Nahverkehrsgesellschaft Altmark GmbH ou plus simplement Arr t Altmark affaire 280 00 par la Cour de justice des Communaut s europ ennes actuelle Cour de justice de l Union europ enne est l un des fondements de la jurisprudence du droit communautaire Les faits Le canton allemand de Stendal accorde en 1990 une licence d exploitation d un service de bus l entreprise Altmark Trans contrat renouvel sans appel d offres en 1994 et 1996 Le contrat stipule certaines obligations en mati re de tarifs et d hor
361. ncompatible avec le march int rieur doit tre rembours e 825 L arr t Altmark de 2003 a repris dans une analyse plus large ces trois caract ristiques cumulatives pour identifier une aide d tat Par cons quent toutes les compensations de service public ne sont pas ipso facto qualifi es d aides d tat Il suffit qu une de ces trois caract ristiques soit absente pour rendre impossible la qualification d aide d tat 338 En effet le paragraphe 2 de l article 107 distingue trois d rogations de plein droit comme les aides destin es rem dier aux dommages caus s par les calamit s naturelles ou par d autres v nements extraordinaires Le paragraphe 3 du m me article num re les d rogations facultatives en consid rant que cinq types d aides d tat peuvent tre d clar es compatibles avec le march int rieur Il s agit par exemple des aides destin es favoriser le d veloppement conomique de r gions dans lesquelles le niveau de vie est anormalement bas ou des aides visant promouvoir la r alisation d un projet important d int r t europ en commun En outre certaines cat gories d aides peuvent tre d clar es compatibles par d cision du Conseil sur proposition de la Commission Enfin le paragraphe 2 de l article 108 du trait reconnait le droit un tat membre de saisir le Conseil qui peut d cider l unanimit qu une aide d tat est compatible avec le march int rieur en cas de circonsta
362. ndeurs d emploi ayant abandonn en cours de stage en 2006 40 arr tent leur formation pour reprendre un emploi 2 1 2 La motivation se former derri re la formation l emploi 120 Sans tre exclusive d autres facteurs le principal l ment de motivation voqu par les demandeurs d emploi pour aller en formation est l acc s facilit et s curis l emploi apr s la formation 121 A cette motivation principale se joignent d autres attentes des demandeurs d emploi comme par exemple le fait de rester actif de se redonner confiance ou de se socialiser voir annexe 3 122 Les demandeurs d emploi qui expriment une attente forte sur l acc s l emploi la sortie de leur formation sont aussi confront s un risque lev de d sillusion en cas d chec retrouver un travail par la suite Ils fondent d s lors une confiance forte dans les formations qui leur sont propos es par le Service public de l emploi et pour lesquelles la collectivit prend en charge les frais p dagogiques Ils estiment que ces formations ont t retenues par les op rateurs publics du fait des m tiers porteurs auxquels elles ouvrent par la suite cf ci dessous Plus globalement la qualit des formations et la reconnaissance de la valeur des comp tences acquises aupr s des organismes de formation sont donc jug es l aune de leur capacit ult rieure trouver un emploi La mission a rencontr des dem
363. ndeurs d emploi les plus qualifi s trouvant plus rarement une formation adapt e dans l offre conventionn e plut t orient e vers les bas niveaux de qualification sont galement le plus souvent confront s cet allongement des d lais Tableau 15 Exemples de d lais Luc pour le financement des co ts p dagogiques pour un projet de formation individuel Action avec AIF D lai Observations jours ouvr s Convention AIF directement avec DE 15J Tous les crit res remplis 1j agence 10j retour OF 2 3j retraitement agence 15 Enregistrement plateforme administrative 23 30J Etablissement appel facture et facture payer 8 15 Nouvelle convocation l agence 35J SJ R interroger l agence Source Calcul mission sur la base d observations en agence AIF Aide individuelle la formation DE demandeur d emploi OF Organisme de formation 35J ouvr s 7 semaines IGAS RAPPORT N RM2013 150P Action avec AIF d passement ou D lai Observations ch que R gion jours ouvr s Accord pr alable demand 29J Tous les crit res remplis 1j agence Direction agence met avis puis direction r gionale 15j 5j convocation DE 10j retour OF 2 3j retraitement agence 28 Enregistrement plateforme administrative 37 44J Etablissement appel facture et facture payer 8 15 Nouvelle convocation l agence 49J SJ R interroger l ag
364. ndeurs d emploi nouvellement form s affaiblit la pertinence de l approche ad quationniste Le temps de d ploiement pour qu une politique r gionale d achat de formation produise ses premiers effets cf recherche d emploi par des demandeurs d emploi nouvellement form s est par d finition long dans la mesure o il requiert de multiples tapes recherches documentaires et consultation des acteurs conomiques locaux en vue de l laboration des diagnostics territoriaux passation des proc dures d achats n cessitant des d lais de r daction laboration du cahier des charges publicit et mise en concurrence cf d lais fix s par le code des march s publics d analyse des offres et de choix de l offre retenue tenue des sessions de formation certaines pouvant ne durer que quelques semaines mais d autres s talant sur plusieurs mois Entre l identification initiale des besoins des entreprises et la fin de la formation des demandeurs d emploi il peut ainsi s couler un temps long qui se compte en nombreux mois voire en ann es Or comme d taill pr c demment les entreprises rencontrent de grandes difficult s anticiper au del de quelques semaines ou au mieux quelques mois leurs besoins de recrutement L exercice ad quationniste consistant pr voir moyen terme les besoins de main d uvre des entreprises et donc les types de formation acheter pour former les demandeurs d
365. ndu aux formations des Conseils r gionaux N anmoins il est pr vu une consultation int gr e de loffre de formation issue des CARIF ce qui vitera la multiplication des interfaces informatiques sur les postes de travail des conseillers La raison principale pour laquelle le d ploiement de ce fonctionnement n est aujourd hui possible que pour les formations financ es par P le emploi tient au fait que ce dernier ne re oit pas des Conseils r gionaux l information concernant les dates des informations collectives En effet les R gions n exigent pas dans les cahiers des charges des appels d offre adress s aux organismes de formation que ces derniers transmettent P le emploi cette information d s le moment o la date est arr t e Une telle situation entrave par ailleurs la mobilit interr gionale des ch meurs dans l acc s la formation car il leur est alors difficile ainsi qu leur conseiller de conna tre le dates de formation venir ailleurs La m me difficult se pose aux Missions locales dont le syst me d information ne b n ficie d aucun interfa age direct avec les bases de donn es recueillant l offre de formation Les conseillers de Missions locales sont d s lors contraints l usage d une multitude d outils de consultation de l offre de formation et de prescription externes lorsqu ils ne doivent pas en plus r orienter les personnes vers P le emploi pour b n ficier d une presc
366. ne e un acc s centralis l information sur les formations et les dispositifs existants moteur de recherche multicrit res e un acc s l information sur les modes de financement et les d marches effectuer simulateur de droits en ligne e un acc s facilit aux entreprises pour se confronter au terrain trouver un stage trouver un emploi journ e d immersion e des contacts plus nombreux plus fr quents voire d mat rialis s avec son conseiller P le emploi t l phone mails la place de certains RDV e Des contacts facilit s avec des demandeurs d emploi ayant v cu un parcours similaire afin de partager leur exp rience forums d changes Ils souhaitent ainsi d velopper une capacit interroger leurs interlocuteurs et appr hender le processus dans sa globalit afin d tre le plus possible acteurs de leur parcours de formation FC Bona ti A Fleuret P Pommier P Zamora Pourquoi les moins qualifi s se forment ils moins DARES Documents d tudes n 116 juillet 2006 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 79 4 2 3 Les besoins d accompagnement varient fortement selon les situations individuelles 254 Si le temps n cessaire l laboration d un projet professionnel varie fortement selon les situations individuelles les besoins d accompagnement correspondant cet objectif aussi Certains demandeurs d emploi doivent b n ficier de prestations sp cialis es prin
367. nel envisag et des moyens mobilisables dans ce but Cependant dans cet item une partie substantielle des informations n est pas toujours accessible directement au demandeur d emploi dates de la formation souhait e pr requis niveau de recrutement modalit s de validation etc 7 L enqu te Besoins en Main d uvre BMO est port e par P le emploi en lien avec le Cr doc Elle mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l ann e venir 7 Dossier de type Adobe Acrobat Reader qui comprend la fois des l ments graphiques et scripturaux tout en permettant aux personnes d y saisir les l ments requis sur leur parcours 180 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 2 2 2 Une articulation imparfaite avec l espace personnel 479 Le fait que ce document ne soit pas directement int gr l espace personnel d mat rialis du demandeur d emploi log sur le site de P le emploi rend difficile son utilisation comme r el support d change entre la personne et son conseiller Le fichier obtenu a d apr s ce qui y est inscrit vocation tre imprim pour tre compl t des documents retra ant les nouvelles exp riences bilan de comp tences etc Cependant si des informations viennent modifier sa composition par exemple un bilan de comp tence ou une formation il sera n cessaire de pouvoir le modifier Il est donc n cessaire d en conserver en parall le une copie num rique 480 Un tel fichier a
368. niquement le r seau Cap emploi le Comit de Concertation R gionale et les Comit s de pilotage r gionaux du r seau Cap emploi ou sp cifiquement l emploi et la formation des travailleurs handicap s travers les Programmes r gionaux d insertion des travailleurs handicap s PRITH 437 Les Conseils g n raux ont pour comp tence l accompagnement social des personnes en situation de handicap et financent des mesures d insertion socioprofessionnelle qui viennent compl ter l accompagnement professionnel des organismes de placement sp cialis s La r gulation de la cotraitance entre P le emploi et le r seau Cap emploi s effectue elle aussi au niveau d partemental voire infra d partemental La coordination des politiques de formation des travailleurs handicap s rel ve ainsi d instances de d cisions multiples n agissant pas la m me chelle territoriale 438 Pour apporter plus de coh rence la circulaire DGEFP 2009 15 a r form le fonctionnement des PRITH Celle ci pr voit la mise en place sous le pilotage des DIRECCTE d une coordination entre l Etat les acteurs du SPE et les Conseils r gionaux et g n raux 4391 Ces plans r gionaux ont pour axes l acc s la formation professionnelle l acc s l emploi la sensibilisation des entreprises et le maintien dans l emploi Pour chacune de ces th matiques un chef de file doit tre d sign et les actions se rapportant cet axe d
369. nis outre le tour de table des financeurs les repr sentants de l Etat 760 La conf rence nationale des financeurs assurera ainsi et selon la modalit pr conis e par la note DGEFP en amont la coordination des doctrines d affectation des fonds au plan strat gique se kax 7 gi i P 317 en ayal le suivi de la mobilisation concr te des financements au plan op rationnel RU Duclos La conf rence des financeurs Notes de synth se DGEFP n 1 mars 2011 316 Instance de concertation et d valuation issue de la fusion du CNFPTLYV et du CNE 317 Id 761 762 763 764 765 766 767 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 245 3 4 1 3 Des conf rences r gionales de financeurs pour d terminer les objectifs r gionaux et le suivi de l ex cution budg taire Des conf rences r gionales de financeurs se r uniront une fois par an pour d cider de la d clinaison annuelle de la doctrine nationale en les adaptant aux donn es r gionales Elles r uniront outre les repr sentants r gionaux des financeurs nationaux et des prescripteurs Dans le respect des r gles de la commande publiques elles pourront y associer des repr sentants des f d rations professionnelles des organismes de formation Elles rendront compte de leurs travaux sur une base r guli re au Comit de coordination r gional de l emploi de l orientation et de la formation professionnelle CCREOFP o sont r
370. nne formation n a pas de prix mais elle a un co t C est pourquoi divers dispositifs aident les ch meurs la financer tout en conservant Formation professionnelle des demandeurs d emploi Portail des wwa emploi gouv fr formation professionnelle Translate this page La formation professionnelle tout au long de la vie vise faciliter les Obtenir une r mun ration quand les droits au ch mage prennent fin durant la formation You ve visited this page 4 times Last visit 2 25 13 Formation en p riode de ch mage Pourseformer fr wea pourseformer fr formation formation en pen Translate this page Cinq id es re ues sur la formation des ch meurs Faut il obliger ls demandeurs d emploi suivre une formation C est la proposition choc de Nicolas Sarkozy CIF ch meur wera kaliform fr Demandeur d emploi Translate this page Le CIF Cong Individuel la Formation est le meilleur outils pour lutter contre le crise puisqu il permet non seulement aux chomeurs ou demandeurs d emploi Ch mage comment b n ficier d une formation wora toobusiness com chomage beneficier for Translate this page Chomeur indeminis ou pas comment beneficier d une formation pour retrouver le chemin de l emploi Pourquoi la formation des ch meurs peut tre am lior e Le Figaro www lefigaro fr gt Emploi Translate this page Jan 17 2012 Manque de formation des conseillers de P
371. nnelle ainsi que de progresser d au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle Elle comporte une formation initiale comprenant notamment l apprentissage et des formations ult rieures qui constituent la formation professionnelle continue destin es aux adultes et aux jeunes d j engag s dans la vie active ou qui s y engagent En outre toute personne engag e dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son exp rience notamment professionnelle ou li e l exercice de responsabilit s syndicales article L 6111 1 du Code du travail L insertion la r insertion le retour l emploi le maintien dans l emploi la s curisation des parcours professionnels sont des objectifs de la formation professionnelle L article L 6311 1 renforce les obligations sp cifiques l employeur dans la mesure o le maintien dans l emploi fait partie des objets de la formation professionnelle continue au m me titre que l insertion ou la r insertion professionnelle des travailleurs La formation professionnelle continue a pour objet de favoriser l insertion ou la r insertion professionnelle des travailleurs de permettre leur maintien dans l emploi de favoriser le d veloppement de leurs comp tences et l acc s aux diff rents niveaux de qualification professionnelle de contribuer au d veloppement conomique et culturel la s curisation des parcours professionnels et leur promotio
372. nqu te pour les formations non financ es par P le emploi ne permettent pas de v ritablement comparer en tant que tel l impact des formations financ es par P le emploi et l impact des formations financ es par d autres acteurs au premier rang desquels les R gions 141 Il n existe par cons quent aucune enqu te actuelle permettant de fa on un minimum fiable d avoir une vision agr g e nationalement de l efficacit de la formation et a fortiori compar e par type de formation Certaines R gions ont certes mis en place des enqu tes mais elles ne sont pas toujours directement comparables et consolidables dans la mesure o les indicateurs pris en compte ne sont pas les m mes titre d exemple l enqu te I qual sortants 2010 de la R gion Ile de France ne porte que sur les stagiaires ayant suivi une formation financ e par la R gion D apr s cette enqu te 55 des sortants sont en emploi six mois apr s la sortie de formation mais seulement 16 temps plein en CDI cette enqu te ne calculant pas le taux de retour l emploi durable des demandeurs d emploi ayant suivi une formation financ e par P le emploi 43 sn z yi f LE Durable signifie contrat de travail d une dur e sup rieure ou gale six mois 44 raas Que l emploi soit durable ou non 142 143 144 145 146 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 45 Ces inefficiences des donn es publiques indiquent le manque de
373. ns des trait s de porter en aucune mani re atteinte la comp tence des tats membres pour fournir faire ex cuter et organiser les SIEG La notion de SIEG renvoie donc celles d obligation de service public et de compensation de service public notions d velopp es par la Cour de justice de l Union europ enne reprenant explicitement celle de service public IGAS RAPPORT N RM2013 150P 261 2 2 2 La compensation de service public n est pas obligatoirement constitutive d une aide d Etat 823 Le droit primaire de l Union europ enne pose comme principe g n ral mais non absolu l interdiction des aides d tat afin de prot ger les changes dans le march int rieur Dans le prolongement du paragraphe 2 de l article 106 du TFUE l article 107 pose comme principe dans son premier paragraphe que les aides d tat sont prohib es si trois crit res cumulatifs sont remplis e il s agit d une ressource publique au sens large les aides accord es par les tats ou au moyen de ressources d tat sous quelque forme que ce soit e elle affecte les changes entre tats membres e elle fausse ou menace de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions 824 Cette interdiction d accorder des aides d tat conna t trois types de d rogations On dit alors que l aide d tat est compatible avec les trait s Toutefois toute aide d clar e ill gale ou 339 i
374. ns et services sp cifiques de soutien adresser aux TPE et PME engageant des proc dures de recrutement Exception faite des tablissements et entreprises effectuant plus de 100 recrutements par an qui voient eux leur taux d chec l g rement plus lev que les entreprises effectuant entre 30 et 99 recrutements par an mais nettement plus faible que les tablissements r alisant moins de 30 recrutements par an Les risques plus lev es pour certaines entreprises de grande taille peuvent s expliquer soit par des raisons sectorielles cf voir l analyse des m tiers en tension ci dessous soit par le fait que passer une certaine taille les types de comp tences recherch es peuvent tre tr s sp cifiques et se situer sur des qualifications de niches ce qui peut accro tre le risque d chec d une proc dure de recrutement Or d apr s l enqu te OFER 2005 retraitement DGEFP pr sent devant le COE le 21 mai 2013 les candidatures spontan es repr sentent la premi re part des recrutements ayant abouti 23 devant les offres d pos es P le emploi 19 162 163 164 165 166 50 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 1 2 Les m tiers en tension existent ils aujourd hui vraiment sur les territoires Dans une publication r cente le CIDJ Centre d information et de documentation jeunesse identifie 22 secteurs et 200 m tiers qui recrutent Dans la pratique deux des secteurs consid r
375. ns faites aux jeunes par les conseillers Il en ressort que les activit s strictement li es l acc s la formation rassemblent pr s d un cinqui me des propositions que font les conseillers Si l on y ajoute les propositions li es l orientation professionnelle celles ci repr sentent pr s d un tiers du volume de l activit des Missions locales les propositions li es l acc s l emploi en repr sentant elles seules la moiti IGAS RAPPORT N RM2013 150P 141 Tableau 17 Place des fonctions projet professionnel et formation dans l activit des Missions locales en 2011 Th mes des propositions effectu es par les conseillers de Nombre de Part dans les propositions Missions locales propositions effectu es Propositions li es au projet professionnel 1 816 029 Propositions li es la formation 2 108 938 Demande d aide financi re 118 153 Information et conseil sur les formations 1 390 529 Interm diation jeune organisme 184 244 Mise en relation sur des formations d adaptation l emploi 37 726 Mise en relation sur des formations insertion 178 221 Mise en relation sur des formations qualifiantes 200 065 Somme des th mes projet professionnel et formation 3 924 967 Propositions li es l acc s l emploi 5 505 278 Total des propositions effectu es en Missions locales 11 240 829 Source Rapport IGAS IGEN IGAENR Le service public de l orientation ta
376. ns individuelles ou collectives attendues scepticisme sur la pertinence des outils utilis s certification des acquis enqu te de satisfaction mesure de l effet global mesures des co ts horizon temporel pertinent prendre en compte 781 D s lors il appara t que l obligation d valuation constitue un l ment cl de la garantie de la qualit et donc de la r gulation du syst me 1 2 L valuation de la qualit est polymorphe et si elle peut s appuyer sur des enqu tes de retour emploi des certifications ou labels communs elle ne peut s y r duire 782 L importance des enjeux de la qualit est intrins quement li e au double constat selon lequel e la formation est un service aux formes et objectifs multiples et volutifs e Ja formation est un service dont les r sultats sont a priori incertains et ne sont totalement valuables qu au terme de la relation formateur b n ficiaire appr ci e dans le contexte social ou d emploi dans lequel la formation doit produire ses effets 783 Les enjeux de la qualit sont galement relier aux cons quences de la situation de l emploi et de ses volutions et de la transformation de l organisation du travail 784 Dans cette perspective il para t inop rant de rechercher une qualit unique et des crit res universels de sa reconnaissance Il faut au contraire en admettre la diversit et mettre l accent sur les outils de mise en relatio
377. ns locales dans l orientation des jeunes vers la formation Ces derniers b n ficiant de 41 l ensemble des entr es en formation la part des Missions locales dans la prescription de formation pour le public jeune de moins de 25150 peut ainsi tre estim e pr s de 85 358 Ces donn es issues de deux bases de donn es diff rentes celles du CNML et de la DARES ne peuvent constituer elles seules un indicateur national de la part des Missions locales dans la prescription de formation En l absence d une telle donn e des tudes r gionales viennent corroborer la part importante des Missions locales parmi l ensemble des prescriptions des formations Bertrand Schwartz l insertion professionnelle et sociale des jeunes rapport au premier ministre 1981 4 Articles L5314 1 4 et article L5131 3 du Code du travail Articles L313 7 et L313 8 du Code de l Education Cette Mission locale dispose d une comp tence sur 53 communes et accompagne pr s de 2 800 jeunes La mission s est d plac e dans la Mission locale de Br tigny sur Orge et dans son antenne d Arpajon En particulier une conseill re sp cialis e en orientation formation aupr s de laquelle la mission a assist des entretiens men s avec de jeunes demandeurs d emploi Parmi lesquels 1 146 millions de jeunes re us en entretien individualis Chiffres d activit 2011 des Missions locales CNML 46 Comparaison avec les donn es
378. ns multiples L illisibilit du syst me de formation professionnelle pour les demandeurs d emploi comme pour les conseillers qui les accompagnent r sulte en grande partie de cette segmentation du march de l action publique par financeurs et par op rateurs 3 3 1 3 La nouvelle tape de d centralisation clarifie pourtant le bloc de comp tences des R gions 738 Une nouvelle tape de d centralisation sera prochainement soumise au parlement elle devrait permettre de clarifier le bloc de comp tences des R gions en mati re de formation professionnelle qui inclut la formation professionnelle des demandeurs d emploi Il est envisag que des conventions sectorielles annuelles ou pluriannuelles peuvent tre conclues entre l Etat et ou la R gion les branches professionnelles concernant le d veloppement de la formation professionnelle initiale et continue et les organismes collecteurs paritaires agr s en vue de fixer des objectifs de d veloppement coordonn des diff rentes voies de formations professionnelles notamment de formation professionnelle altern e et de financement des formations des demandeurs d emploi 739 Cette comp tence s exercera sur les territoires en concertation avec les repr sentants de l Etat les partenaires sociaux et P le emploi dans le cadre du Comit de coordination r gional de l emploi de l orientation et de la formation professionnelle Elle comprendra d sormais dans le cadr
379. ns sa d marche vers la formation d termination du besoin identification des organismes modalit s de financement de la formation accompagnement possible La structuration pourrait certes tre am lior e r duction du nombre d items choisir entre le je et le vous mais elle t moigne d une d marche manifeste d accompagnement 471 Un lien vers la racine de Je me forme d s que la personne clique sur Espace candidat serait de nature mieux accompagner les demandeurs d emploi dans leurs d marches 176 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 ADR aix espaces personnels aZ ONTE Re DES Vous tes Accus P s emploi Candidat Candidat Offre de service en ligne Q Je cherche un emploi F Je g re mon dossier ins Suis mon Cossier et ma recherche d emploi en temps r el 129 391 Jacosie MON space offres d emploi an tigne Je cr s MON es pecs San core reernmen ou spectazie Je cr e mon CV et le diffuse Je signale un changement de situafon ou une absence ces MODI o Je cherche des offres et postule en ligne asg Je consulte mon dossier et mes Fashez mol pour Je cr e mes abonnements aux offres paiements t choger l application M J acc de aux offres de contraten J imprime mes attestations Ea BES ej alternance J estime le montant de mon allocation en App toro Grogle Pay cas de pri rtielle d activit Je m actualise Wss sarv
380. nt cependant plusieurs faiblesses probl matiques elles sont anciennes 2006 non p rennes collecte ponctuelle et d claratives il s agit l de donn es objectives obtention d un dipl me abandon en cours de formation mais qui ont t collect es par voie d clarative comportant les biais inh rents ce mode de collecte erreur de m moire rationalisation a posteriori etc 2 3 3 2 L apport net de la formation l emploi n est pourtant pas toujours clairement perceptible 5 titre individuel De multiples travaux valuation empirique ont t men s en France comme l tranger ces derni res ann es pour valuer l impact sur l emploi de la formation des ch meurs L id e la plus vidente est celle d un impact positif de la formation En effet permettant d accro tre les qualifications d une personne elle devrait assurer celle ci de plus grandes chances de retrouver un emploi de qualit leur formation signalant aux employeurs leur meilleure productivit De fa on micro conomique la formation des demandeurs d emploi peut cependant avoir des effets oppos s au retour l emploi Cela s explique de plusieurs mani res Tout d abord gr ce l l vation de leur niveau de qualification les demandeurs d emploi form s peuvent lever leur salaire de r serve sur le march du travail ce qui va r duire la proportion d offres de travail auxquelles ils seront enclins
381. nt qualitatifs ou non 317 Dans le cadre de cette mission plusieurs autres modes de collecte de l information ont t men es entretien avec les acteurs institutionnels r cup ration et traitement de donn es statistiques analyse de la litt rature existante d autres m thodes qualitatives produites par la mission entretien semi directif testing ou r cup r es monographies lettres de r clamations 318 Les r sultats obtenus dans les Focus Groupes sont par ailleurs pertinents une fois pris en compte le contexte de production de ces donn es qualitatives particularit de l animation nature des participants prise en compte du contexte modalit s de r alisation des Focus Groupes Ils ne sont donc ni vrais ni faux mais doivent tre pond r s au regard des conditions de production et mis en regard des autres r sultats de la mission 319 Une telle vigilance explique la pr sentation de ces r sultats de fa on s par e du reste du rapport 2 LES POINTS DE VIGILANCE ET CONDITIONS DE REUSSITE D UNE TELLE METHODE DE COLLECTE 2 1 Les contraintes propres la mission 2 1 1 Un calendrier court 320 Entre le d but des travaux de la mission et la phase de partage du diagnostic en comit de pilotage partenarial il s est coul un peu plus de deux mois Une telle contrainte de temps impose la r alisation rapide des travaux sans quoi les r sultats obtenus seraient intervenus trop tard et
382. nt prendre conscience de la n cessit du passage par une reconnaissance de travailleur handicap Cette d marche peut occasionner un d lai En effet elle requiert que ceux ci en soit inform s et qu ils en fassent ensuite le choix Ensuite la demande doit tre formul e aupr s d une MDPH Malgr une dur e l gale de quatre mois le d lai de traitement peut tre plus long et varie selon les d partements Enfin il est n cessaire de b n ficier d une prescription de P le emploi l exception des situations dans lesquelles les MDPH sont aussi susceptibles de notifier directement une orientation vers un Cap emploi De plus dans le cas o l intervention d un Cap emploi est prescrite par P le emploi celui ci dispose d un d lai de 15 jours pour recevoir le demandeur d emploi Une fois ces d marches r alis es il peut tre n cessaire de retravailler son projet professionnel Des prestations sp cifiques sont donc mobilisables par les conseillers de Cap emplois en particulier dans le cadre des formations courtes de l AGEFIPH de formations des Conseils r gionaux ou de prestations de P le emploi Suite cette tape si un projet professionnel a merg reste encore mobiliser l offre de formation ad quate ce qui engendre de nouveau des d lais car il est des cas o des d marches administratives importantes sont de nouveau n cessaires par exemple dans le cas d une orientation vers un Centre de R d
383. nts l appui de la nouvelle offre de services orientation Il reviendra la direction g n rale et aux directions r gionales et territoriales de P le emploi de veiller leur diffusion et mise en application tout en assurant leur enrichissement par les retours des conseillers Cette derni re modalit est en principe pr vue dans les diverses instructions de P le emploi examin es par la mission 126 L autre solution serait de faire appel des prestataires ext rieurs P le emploi 127 Rapport RM 2012 163P Le contrat de s curisation professionnelle premier bilan d un dispositif individualis de retour l emploi et d acc s la formation analyses et pr conisations tabli par Ph Dole d cembre 2012 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 89 6 3 L offre de services destin e aux actifs manque de visibilit pour les demandeurs d emploi 300 Comme le souligne le rapport conjoint de l IGAS IGEN IGAENR sur le Service public de l orientation les attributions l gales en mati re orientation professionnelle vers le public des actifs en emploi sont partag es entre P le emploi les R gions et les fonds de financement de la formation professionnelle continue Destin s en premier lieu des jeunes ou des salari s en activit leur identification pour les publics ch meurs ne va pas de soi Les FONGECIF pour le CIF CDD les OPCA pour le DIF portable sont autant d interlocuteurs dispers s qui c
384. nu exact de l obligation de gestion de l employabilit propos de plusieurs affaires concernant des salari s qui occupaient des emplois peu qualifi s 780 Cass Soc 28 mai 2008 n 06 45 572 81 Cass Soc 23 octobre 2007 n 06 40 950 n 2190 FS PB Syndicat professionnel UDO c Soulies Constatant que les salari es pr sentes dans l entreprise depuis respectivement 24 et 12 ans n avaient b n fici que d un stage de formation continue de trois jours en 1999 les juges du fond ont pu en d duire qu au regard de l obligation pour l employeur d assurer l adaptation des salari s leur poste de travail et de veiller au maintien de leur capacit occuper un emploi ces constatations tablissaient un manquement de l employeur dans l ex cution du contrat de travail entra nant un pr judice distinct de celui r sultant de sa rupture 8 Liaisons sociales 2007 Jurisprudence Hebdo 283 Marie C cile Amauger Lattes Semaine sociale Lamy 2007 1334 691 692 693 694 695 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 225 La premi re d cision en ce sens date du 2 mars 2010 Des salari s ont t employ s en qualit de plongeurs de restaurant par un h tel et n ont suivi aucune formation pendant les 10 20 ans pass s dans l entreprise S appuyant sur la jurisprudence de la Cour de cassation l entreprise consid re que pour ces salari s qui aucun reproche n a t formul dans
385. obilit sens nn nm Run nan ii nains 14 1 1 3 1 Les demandeurs d emploi en stages agr s par P le emploi 14 1 1 3 2 Les demandeurs d emploi en stages agr s par l tat ou la R gion 14 1 1 3 3 L aide la garde d enfants pour parent isol sseesseesesseeseeesesreesssrerrsresrrerrseeeeseeerses 15 1 2 Le financement parle FPSPPi Retenir fr peser ent tenons 16 1 2 1 Les contributions formation ss 17 1 2 2 L utilisation des contributions eeeseeessseeessesreerrsressesrrssessrsstestesresresresserrieseesersrent 18 1 2 2 1 La contribution professionnalisation sssseeesesesessseseseseserssrrsstrssresresseesreseesseressrest 18 1 2 2 2 La contribution formation continue ss 18 1 2 2 3 La contribution g CIE yai E E E e E e 19 1 2 2 4 La contribution 1 CIF CDD ii iseeenreeeeereness 19 1 23 Lesresso rces du FPS PP nerriet neeaaea et e tutelle tete e Edat 19 1 2 3 1 Les sommes destin es la qualification et la requalification des salari s et demandeurs d emplois rimes E aE ES E VEEE R tin EE ntm 19 1 2 3 2 Les sommes destin es la p r quation sesssseseseeessereeessereesresteerssrerrnrerrenresrenersreeeses 20 1 23 33 Des p nalit Sea a N a E E NE E E EA N A 20 1 2 3 4 Cofinancement FSE San Me ENE E EA E NEE E 20 1 2 4 L utilisation des ressources eeeseeesseesseseeseeseeeresresestssesresseestestenrestessesressesseeseeet 21 1 2 4 1 Convention cadre Eta
386. oci e du temps de travail qui disposait dans l ancien article L 932 2 devenu aujourd hui L 6321 2 L employeur a l obligation d assurer l adaptation de ses salari s l volution de leurs emplois Le temps de la formation qui en d coule constitue alors un temps de travail effectif Cette obligation a t transpos e dans la loi du 17 janvier 2002 modifiant la r daction de l article L 321 1 actuel L 1233 4 du Code du travail portant sur le licenciement pour motif conomique 681 L inscription du principe dans sa port e g n rale a t maintenue par la loi du 4 mai 2004 dans une r daction cependant modifi e Depuis la jurisprudence n a eu de cesse de contr ler lors de l examen de la cause r elle et s rieuse de licenciement que les employeurs adaptent leurs SZ 2 277 salari s aux volutions de leur emploi 1 3 3 La jurisprudence des ann es 2000 consid re l obligation d adaptation comme un moyen de satisfaire l obligation de reclassement suite un licenciement conomique 682 La cour de Cassation avait d j au cours des ann es 1990 produit des arr ts allant dans le sens du refus de la justification du recours au licenciement conomique lorsque l entreprise n avait pas mis en place les moyens n cessaires l adaptation de la personne l volution de son poste de travail Mais attendu que l employeur doit assurer l adaptation des salari s l volution de leu
387. ofessionnalisation e des contrat et p riodes de professionnalisation Les contributions qui composent la participation des entreprises ont toutes une affectation Collect e et g r e par les OPCA la contribution professionnalisation est affect e au e des DIF mobilis s dans le cadre d une p riode de professionnalisation e du FPSPP 1 2 2 2 La contribution formation continue La contribution formation continue g r e par les OPCA 48 10 salari s 0 279 point pour les autres finance La part obligatoirement collect e par OPCA 0 40 point pour les entreprises de moins de e Jes formations r alis es dans le cadre du plan de formation de l entreprise et du DIF e les actions collectives 49 50 51 52 53 54 55 56 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 19 e des actions d information men es par l OPCA sur ces dispositifs e Je FPSPP hauteur de 0 054 point e la contribution de OPCA au FPSPP non couverte par la contribution additionnelle de 0 054 point La contribution formation continue g r e directement par l entreprise Les entreprises de 10 salari s et plus peuvent g rer elles m mes la diff rence entre leur contribution l gale obligatoire 0 90 et les obligations conventionnelles 0 279 vers es l OPCA Sur ce budget elles peuvent imputer e les d penses de formations suivies par leurs salari s achat de form
388. ofessionnelles gt Demandeur d emploi gt Employeur Comp tences cl s Contrat de R mun ration de fin de Jeune professionnalisation formation b Salari Senior B n ficier d une formation personnalis e aux comp tences fondamentales Droit individuel la formation DIF Alterner p riodes d enseignement g n ral technologique et professionnel et p riodes de travail en entreprise Cong individuel de formation CIF Constituer un cr dit d heures de formation Validation des acquis de l exp rience VAE Prendre et financer un cong pour se former P riodes de professionnalisation Obtenir une certification gr ce son exp rience Les actualit s 20 d cembre 2012 Source Site Internet du Minist re du travail le 26 f vrier 2013 Participer une action de formation ou acqu rir une qualification professionnelle Obtenir une r mun ration quand les droits au ch mage prennent fin durant la formation Bilan de comp tences Analyser ses comp tences professionnelles Titres professionnels Obtenir une qualification certifi e par l Etat Travailleur en situation de handicap 168 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Graphique 13 Page Internet d di au programme Comp tences cl s sur le site du Minist re du Travail emploi gouv fr 24 Libert galin Fraserzir EE Le portail des politiques publiques de l emploi et de la formation
389. og au regard de l h t rog n it de la qualit de saisie des conseillers Cap emploi Etude C2R Bourgogne La formation dans les parcours professionnels des personnes handicap es en Bourgogne 2011 Etude EFIGIP en Franche Comt Parcours de formation et d emploi de travailleurs handicap s pris en charge par Cap emploi 2007 2011 Cf tableau pr c dent Etude AGEFIPH TNS SOFRES men e en partenariat avec l ADAPT et le FIPHFP Etude sur la formation professionnelle des personnes handicap es Julie Landour Eric Chauvet C line Azzi 2010 Travaux du Cereq Jean Jacques Arrighi Virginie Mora Le retour en formation en d but de vie active un effet ambivalent sur l acc s l emploi 2011 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 161 3 L ACCES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE DES TRAVAILLEURS HANDICAPES S INSCRIT DANS DES DYNAMIQUES INSTITUTIONELLES COMPLEXES 3 1 Le pilotage de la politique d acc s la formation des demandeurs d emploi handicap s rel ve d une succession de niveaux de coordination 436 L accompagnement l emploi la formation et l insertion des travailleurs handicap s rel ve d chelons territoriaux diff rents il existe donc de nombreux modes de coordination des acteurs impliqu s dans ces domaines En r gion aux instances de coordination relevant du droit commun comme les CCREFP et les COPIRE s ajoutent d autres lieux de coordination qui concernent u
390. oint de vue incarne l institution qui actuellement g re leur situation et leur droit indemnisation Pour les Focus Groupes de conseillers P le emploi est leur employeur M me si l anonymat des changes a t r p t au d but de chacun des cinq Focus Groupes il n est pas interdit de penser que cette configuration a pu inhiber la parole de certains ou au contraire pousser des expressions plus revendicatives qu l accoutum e pour d autres Par ailleurs P le emploi tant un acteur directement int ress au champ tudi de la formation en tant que prescripteur et financeur il est possible que sa pr sence ait plus fortement polaris la discussion autour du r le de P le emploi au d pens du r le jou par les autres acteurs intervenant dans le champ R gion organismes de formations espaces d informations De la m me mani re il est raisonnable de s interroger sur l objectivit des r sultats dans la mesure o l analyse a t r alis e par des agents de P le emploi qui n ont donc pas un point de vue neutre quant aux regards port s par d autres sur leur institution d appartenance Plusieurs l ments conduisent cependant relativiser l impact de ces diff rents biais tout d abord la personne qui a r alis l animation et l analyse est un agent de P le emploi dot d une exp rience solide de tenue de Focus Groupes n cessitant de se mettre en retrait pour ne pas influe
391. oir graphiques ci dessous dans la mesure o ces derniers d clarent la prendre en compte dans plus de 90 des recrutements tout comme les savoirs tres souvent sup rieur 70 largement devant le niveau de formation entre 50 et 60 et la fili re de formation moins de 50 Graphique 7 Principaux crit res consid r s lors de proc dures de recrutement abouties Motivation Personnalit Pr sentation apparence soin g n ral Contenu de l exp rience Fa on de s exprimer Disponibilit imm diate Comp tences techniques Disponibilit horaire Niveau de formation Dur e de l exp rience R f rences En pourcentage Champ proc dures de recrutement abouties Lecture pour s lectionner les candidats les employeurs ont tenu compte de leur motivation dans 96 des recrutements de CDI et dans 92 des recrutements de CDD Source Dares enqu te OFER 2005 7 Les proc dures de recrutements canaux et modes de s lection DARES Premi res synth ses Premi res informations novembre 2006 n 48 1 56 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Fili re de formation Culture g n rale Capacit s physiques Pr tentions salariales ge tat de sant criture Pr sence ou non de handicap Ma trise de langues trang res Possibilit d aides l emploi Situation matrimoniale Nationalit ou pays d origine Milieu social d origine En pourcentage Champ proc dures de recrutement abouties Le
392. oits Un moteur de recherche Internet qui centralise les Une application en ligne qui tudie les droits offres de formations avec la possibilit d effectuer la formation type de financements des recherches multicrit res similaire aux moteurs montants via un autodiagnostic r alis par de recherche d offres d emploi les candidats la formation Principe de l outil Conna tre ses droits les types de financements possibles les types de formations possibles Gagner du temps notamment pour le 1er RDV avec le conseiller Gain de temps dans la recherche d informations B n fices escompt s ne De La garantie d une information jour Fournir des informations pr cises Sur le contenu de la formation les d bouch s m tiers si la formation est conventionn e et par qui Le simulateur c est une tr s bonne Sur les modalit s pratiques dur e date de d marrage id e a permet d claircir la situation nombre de sessions par an lieu distance o en pr sentiel a viterait des d marches inutiles Sur prix le nombre de places disponibles pour les DE les Parfois on apprend apr s avoir modalit s d admission les crit res d ligibilit entam les d marches qu on n a pas le Sur le contact du r f rent de la formation droit NB Ces deux id es ont t test es sur un seul groupe rencontr Cependant l id e d une information centralis e a merg spontan ment au sei
393. ompliquent leurs d marches 301 Dans certains territoires des initiatives ont vu le jour visant regrouper diff rents services d information m tiers et d orientation professionnelle Le plus embl matique le r seau des Cit s des m tiers regroupe en un m me lieu des personnels d organismes diff rents qui assurent une importante fonction d orientation d information professionnelle et d aide la recherche de formation La premi re Cit des m tiers cr e en 1993 Paris au sein de la Cit des sciences et de l industrie a labellis depuis un r seau de 30 nouveaux sites 19 en France dont 4 en r gion parisienne et 11 dans sept autres pays 6 3 1 Le conseil en orientation professionnelle une exp rimentation innovante mais encore limit e 302 Le Conseil en volution professionnelle est un dispositif instaur par l article 5 de la loi n 2013 504 du 14 juin 2013 relative la s curisation de l emploi Il doit permettre dans le cadre du service public local de l orientation aux salari s et aux demandeurs d emploi de mieux anticiper l usage qu ils pourraient faire de leur futur Compte personnel de formation 303 L exp rimentation en Pays de la Loire est cit e par les professionnels interrog s pour tre l origine de ce nouveau dispositif Elle a t lanc e d but 2010 sur trois zones d emploi dont deux rurales pour r pondre aux besoins de changement d emploi VAE form
394. on ANNEXE 10 L OFFRE DE FORMATION eee 2D L 1 L OFFRE DE FORMATION EST FORTEMENT HETEROGENE SON EVALUATION PROGRESSE A TATONS ET DE FA ON DISPERSEE nine Me ne A none ent du ed 253 1 1 L obligation de l valuation est une garantie de la qualit pour l usager l acheteur le prescripteur et l organisme de formation ss 253 1 2 L valuation de la qualit est polymorphe et si elle peut s appuyer sur des enqu tes de retour l emploi des certifications ou labels communs elle ne peut s y r duire 253 1 2 1 Le suivi des organismes passe d abord par la fixation d indicateurs et d objectifs dans le cadre des march s publics ss 254 1 2 2 Les d marches de qualit et de professionnalisation des prestataires sont n cessaires mais non suffisantes 255 1 3 La difficile mise en uvre d un observatoire des co ts 256 2 UN MODELE ECONOMIQUE FRAGILE A RECONSTRUIRE ET A SECURISER sssssseseseosssessese0e0se 258 2 1 Une unit d uvre qui r troagit sur l ensemble de la cha ne et constitue une source importante d ins curit financi re sus 258 2 2 Les services d int r t g n ral peuvent il apporter une solution 259 2 2 1 La lente mergence des SIEG 2 2 2 La compensation de service public n est pas obligatoirement constitutive d une aded Etat eero a MR nn At ae begin sers teen ra roses sets 261 2 2 3 Les cons quences d un recours aux SIEG
395. on un niveau supra r gional L instauration d une conf rence des financeurs au niveau national et le renforcement des analyses compar es entre R gions n cessitera une normalisation des d finitions entre acteurs et pourra en tre le moteur Un pas suppl mentaire m riterait d tre franchi en partageant les bonnes pratiques existantes par l laboration d une charte portant sur la qualit du suivi des demandeurs d emploi en formation Port e par l ARF elle rassemblerait les meilleures pratiques r gionales afin de nourrir la r flexion collective terme il serait int ressant de faire d boucher cette r flexion sur une normalisation partielle entre collectivit s un socle d indicateurs communs pourrait ainsi tre d fini en vue d une agr gation au niveau national ce qui faciliterait la fois le pilotage strat gique national et la comparaison interr gionale et donc le pilotage strat gique et op rationnel r gional Thierry Repentin alors Ministre de la formation professionnelle expliquait d ailleurs lors de son intervention le 18 f vrier 2013 au Colloque La formation professionnelle un investissement majeur pour la comp titivit durable des entreprises et des territoires Ce qui me pr occupe et qui pour tout dire m ennuie c est que nous n avons pas d outils et de donn es l chelon national sur les r sultats produits par l ensemble des investissements formation que nous mobilison
396. on de formation se fonde sur un recensement du nombre de formations issu de la base r gionalis e des stagiaires de la formation professionnelle BREST de la DARES Le ratio compare ainsi un montant mandat au nombre de formations flux du nombre d entr es en formation 5 Les premiers montant significatifs apparaissent fin 2010 et ne sont donc pas visibles dans les tableaux financiers qui n ont pas pu recenser convenablement la d pense IGAS RAPPORT N RM2013 150P 25 Graphique 2 R partition des d penses en faveur des demandeurs d emploi selon le financeur et la nature de la d pense d penses en millions d euros Transport R mun ration et Financeur Frais h bergement protection D penses p dagogiques restauration et sociale des accompagnement stagiaires 69 n saf 555 Etat 23 0 Partenaires 69 9 1 047 1125 sociaux 50 7 31 2 a 1057 1576 R gion 73 5 28 0 23 8 43 7 le aaa a I p 16 9 50 3 2 5 9 6 ai 1438 97 2066 3602 39 9 57 4 100 4000 3500 4 3 000 4 2500 OPole emploi 2 000 OR gion 1500 B Un dic et 1000 4 Agefiph Minis Emploi 500 4 od Millions 1 D penses R mun rations Co ts Frais associ s totales stagiaires p dagogiques la formation 3 6 Mds 2 1 Mds 1 4 Mds 97 millions Source CNFPTLV partir des tableaux financiers des PRDF CPRDF Les co ts p dagogiques aff rents la cat gorie
397. on pour d terminer le nombre de places pr voir et les achats de session effectuer La validation du diagnostic est ensuite r alis e avec les diff rents partenaires au sein du CCREFP Comit de coordination r gionale de l emploi et de la formation professionnelle 33 In pr sentation de la directrice de la DGEFP devant le Conseil d orientation pour l emploi le 21 mai 2013 L OREF Observatoire r gional de l emploi et de la formation joue un r le important ici Les r sultats des enqu tes OFER de la DARES et BMO de P le emploi sont mobilis s ainsi que les prospectives moyen terme r alis es par le Centre d analyse strat gique ex Les m tiers en 2020 publi en 2012 3 A titre d exemple en Alsace 14 contrats d objectifs ont t sign s avec les branches professionnelles par territoire et par secteur professionnel La R gion a galement con u l outil 100 m tiers qui recrutent 36 Le budget r gional d volu la formation professionnelle est aussi une contrainte dont il ne faut pas sous estimer l impact 133 134 135 136 137 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 43 La mise en uvre du diagnostic de la remont e d informations locales et de son agr gation prend des formes variables d une r gion l autre au regard des diff rences d organisation qui existent entre territoires Cependant la logique d ensemble est la m me dans la mesure o ce sont bien les be
398. onditions sont cumulatives ce qui signifie que si l une d entre elles n est pas remplie les compensations seront qualifi es aide d Etat et devront ainsi tre notifi es la Commission Europ enne En application de l article 106 2 du Trait celle ci pourra toutefois apr s analyse consid rer que l aide d Etat n est pas incompatible avec le Trait En substance cet arr t r git l attribution des aides d tat vers es en compensation de la r alisation d un service public par une entreprise priv e La Cour confirme que le droit communautaire ne s oppose pas la mise en place ou la subvention de services d int r t conomique g n ral mais d termine quatre conditions de transparence qui doivent tre remplies pour que les aides n aient pas tre justifi es Lorsqu au moins un des quatre crit res Altmark n est pas rempli et que les trois caract ristiques constituant une aide d Etat fix es l article 107 du TFUE sont en revanche pr sentes la compensation de service public constitue une aide d Etat IGAS RAPPORT N RM2013 150P 263 Sch ma 11 La compensation financi re est elle constitutive d une aide d Etat 1 re grille d analyse La compensation financi re est elle une aide d tat au sens de l arr t Altmark article 106 2 du TFUE a l entreprise b n ficiaire doit effectivement tre charg e de l ex cution d obligations de service public clairement d finies b les param t
399. onomique g n ral est apparue d s le trait de Rome de 1957 En effet l article 90 du trait dans son deuxi me paragraphe indiquait que les entreprises charg es de la gestion de services d int r t conomique g n ral ou pr sentant le caract re d un monopole fiscal sont soumises aux r gles du pr sent trait notamment aux r gles de concurrence car le d veloppement des changes ne doit pas tre affect dans une mesure contraire l int r t de la Communaut La soumission aux r gles du trait n est toutefois pas absolue elle ne saurait faire chec l accomplissement en droit ou en fait de la mission particuli re impartie aux SIEG Ces dispositions essentielles sont encore pr sentes aujourd hui au deuxi me paragraphe de l article 106 du trait sur le fonctionnement de l Union europ enne TFUE Les entreprises charg es de la gestion de services d int r t conomique g n ral ou pr sentant le caract re d un monopole fiscal sont soumises aux r gles des trait s notamment aux r gles de concurrence dans les limites o l application de ces r gles ne fait pas chec l accomplissement en droit ou en fait de la mission particuli re qui leur a t impartie Le d veloppement des changes ne doit pas tre affect dans une mesure contraire l int r t de l Union Il n existe pas de d finition sp cifique des SIEG des services sociaux d int r t g n ral SSIG
400. orde la question de la formation avec une personne qui n en aurait pas d elle m me exprim e le besoin Si cette question intervient c est donc tr s souvent face au constat d une incapacit du demandeur d emploi retrouver rapidement un emploi au regard de ses comp tences et l valuation par le conseiller que la formation permettra in fine la personne de trouver plus facilement un emploi En effet les conseillers sont conscients que d buter un projet de formation a tendance retarder le retour l emploi en moyenne ou a minima d autant de temps que dure la formation Outre le fait qu laborer un projet de formation prend du temps et que les risques d abandon sont importants au regard de la complexit de la cha ne les personnes en formation changent de cat gorie de demandeurs d emploi de A vers D et sont consid r es comme n tant plus imm diatement disponibles pour occuper un emploi 2 2 3 La confrontation du demandeur d emploi la r alit des d bouch s m rite d intervenir avant la sortie de formation Que l id e de la formation mane du demandeur d emploi ou du conseiller ce dernier joue un r le central afin de confronter le demandeur d emploi la r alit des d bouch s Ce travail de repositionnement du demandeur d emploi sur l laboration de son projet professionnel recouvre de multiples facettes s assurer des pr requis pour exercer la profession par exemple d
401. orientation tat des lieux et perspective dans le cadre de la prochaine r forme de d centralisation 2013 donn es issues du Bilan et chiffres d activit s 2010 du CNML Voir Annexe 5 Le parcours d acc s la formation des jeunes suivis par les Missions locales IGAS RAPPORT N RM2013 150P 67 207 P le emploi Cet organisme issu de la fusion ANPE Assedics a pour attribution accompagnement des demandeurs d emploi ainsi qu une partie du financement de leur formation et de la r mun ration en cours de stage ce titre P le emploi est susceptible d intervenir sur l ensemble du parcours d acc s la formation des demandeurs d emploi Il d tient entre autres la comp tence l gale en mati re d orientation de ces publics Le transfert P le emploi en 2010 des psychologues du travail de l AFPA sp cialis s en orientation professionnelle a permis de structurer son offre de services dans ce domaine 208 Cette fonction s organise en trois niveaux un niveau d accueil et d acc s en libre service l information sur les m tiers un second niveau compos de prestations d accompagnement personnalis et d ateliers sp cifiques d orientation pour identifier ses atouts et comp tences tablir son projet professionnel rechercher des informations pour mieux connaitre un secteur d activit ou un m tier avec des kits sectoriels et enfin pour d finir son projet et construire son parcours de
402. orientations strat giques o le Conseil d administration de P le emploi peut autoriser le transfert au Conseil r gional d une enveloppe financi re abondant le budget r gional destin la formation professionnelle des demandeurs d emploi o le Conseil d administration du FPSPP peut galement d cider d une participation du fonds en compl mentarit au cofinancement d achats de formation des demandeurs d emploi 312 Convention cadre entre le FPSS et l Etat 2013 2015 D lib ration remise la mission par le pr sident et le vice pr sident du CPNFP lors de la rencontre du 12 03 2013 744 745 746 747 748 749 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 241 3 3 2 R soudre les dysfonctionnements de la gouvernance passe par une clarification des comp tences Il est tout fait remarquable de noter que les nombreux rapports qui ont t consacr s ces quinze derni res ann es la formation professionnelle ou aux acteurs qui concourent ces dispositifs parviennent de fa on quasi unanime aux m mes conclusions sans qu il ait t possible d radiquer les causes profondes qui g n rent des pertes d efficience Les probl mes identifi s li s au cloisonnement des comp tences et des financements au pilotage et la gouvernance du syst me doivent de ce fait tre abord s En mati re de gouvernance les constats sont aujourd hui convergents le syst me fran ais de formation professionn
403. ormation r Acc dez aux sources d information Distinguez les tapes d une formation Financez votre formation Valorisez votre formation D couvrez des t moignages Retenez l essentiel sur la formation Le vocabulaire de la formation Formation des personnes handicap es Le contrat d apprentissage Le contrat de professionnalisation Le passeport Orientation formation L alternance Source Site Internet de P le emploi f vrier 2013 2 2 L espace personnel du demandeur d emploi offre des fonctionnalit s suppl mentaires en mati re d orientation et de formation mais ne permet pas un suivi du parcours de formation 472 L espace personnel du demandeur d emploi sur le site de P le emploi offre diff rents outils li s sp cifiquement la recherche d emploi Certains de ces outils sont susceptibles d tre utiles pour des demandeurs d emplois s interrogeant sur la possibilit de suivre une formation C est donc leur ue Ve 2202 apport au regard de l acc s la formation qui est ici interrog 202 Il est noter cependant que ces fonctionnalit s suppl mentaires ne permettent pas au demandeur d emploi de suivre son parcours de formation ou de conserver les diff rents justificatifs d mat rialis s de son parcours EFO Entr e en formation AIS Attestation d inscription un stage AES Attestation d entr e en stage 473 474 47
404. ormation L AFDEF est cofinanc e parts gales par le FPSPP voir 2 3 et l tat hauteur de 68 millions d euros chacun pour cette ann e IGAS RAPPORT N RM2013 150P 231 Tableau 11 D penses des entreprises des organismes collecteurs et du FPSPP en 2010 par type de publics En millions d euros Montant des Montant des volution Structure 2010 d penses en d penses en 2010 2009 2009 2010 en en Pour les jeunes 1 3 Dont Apprentissage 1 2 Professionnalisation 4 0 Insertion des jeunes E2C 6 7 Pour les actifs occup s du secteur priv 4 2 Dont D penses directes des entreprises de plus de 10 5 2 salari s D penses des organismes paritaires collecteurs 3 1 Autres 1 2 Pour les demandeurs d emploi 560 3 Allocation en faveur des demandeurs d emploi en 560 3 formation AFDEF Investissement 1 4 Total entreprises et organismes collecteurs 2 9 Champ France enti re Source Dares la d pense des Opca pour les CRP CTP ou la POE est incluse dans les d penses pour la professionnalisation et n appara t pas dans les d penses en faveur des demandeurs d emploi 2 4 La cr ation du Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels FPSPP accro t marginalement l effort global des entreprises destination des demandeurs d emploi 2 4 1 La cr ation du FPSPP la suite du FUP constitue un premier pas pour orienter les ressources des entreprises ver la format
405. ormation permet de consid rer ce panel comme tant une photographie J repr sentative des diff rentes situations que peuvent rencontrer les DE Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent C p le emploi 2 Le parcours d acc s la formation perceptions des collaborateurs de P le emploi Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Si la plupart des demandeurs d emploi consid rent spontan ment la formation comme une opportunit le chemin pour la concr tiser appara t comme un parcours complexe n cessitant un v ritable engagement personnel L univers de la formation carte mentale des demandeurs d emploi Un parcours difficile Une opportunit pour atteindre un objectif L acc s la formation est per u comme un ensemble de difficult s gt Des restrictions des conditions gt Organisation n cessaire gt R mun ration difficile acqu rir gt Paperasse gt Attente On attend tout le temps gt On se lance la balle entre services Mauvaise communication gt Difficult de compr hension des circuits de financement gt Ce qui me fait peur c est le DIF
406. ormations de l AGEFIPH ou des DIRECCTE leur contenu ne soit pas toujours accessible depuis le portail r gional 599 En r ponse certaines r gions par exemple Rh ne Alpes ont pr vu gr ce une logique de co achat les m mes modalit s de gestion et de prescription afin d harmoniser les informations destination du public en y int grant galement la formation initiale et en alternance et destination des prescripteurs travers l outil PROSPER a 600 Le fait de disposer d un langage commun LHEO m me si toutes les r gions n ont pas adopt la m me version en parall le du d veloppement de logiques de coordination des actes d achat devrait permettre une harmonisation des informations pr sentes dans les bases des diff rentes r gions 1 3 2 2 La gestion des places disponibles en information collective reste probl matique 601 L immense majorit des r gions ne dispose pas aujourd hui d un outil de gestion des places en formation et en information collective 602 En Aquitaine et en Rh ne Alpes il est possible pour les prescripteurs d tre inform s des places disponibles en information collective mais cette information n est pas la disposition du grand public En Poitou Charentes le CARIF ambitionne de mettre en place d un tel service 603 P le emploi travers son applicatif Aude Formation int gre d sormais la gestion des places en information collective son outil
407. ourn s vers les besoins des demandeurs d emploi la qualit des informations qui y sont pr sent es restant notamment relativement irr guli re affichage fr quent de sessions de formation termin es lieux de formation erron s ete Des R gions comme Rh ne Alpes et Aquitaine ont pr vu en plus de leur site Internet grand public une interface directement accessible aux organismes prescripteurs et un outil de suivi et de pilotage des parcours d acc s la formation Toutefois seule la r gion PACA a pr vu une int gration directe du contenu de la base de donn es dans les outils m tiers des prescripteurs r gionaux P le emploi et Missions locales 1 3 L organisation de ces syst mes d information volue progressivement en r gion 1 3 1 Une volont affich e de clarification des r les Face au constat r p t de difficult s d acc s l information concernant l offre de formation et dans un objectif d am lioration du service la circulaire de la DGEFP du 25 juillet 2011 a fix les r gles relatives la saisie et la diffusion de l information sur l offre de formation des diff rents financeurs publics D sormais les organismes de formation doivent saisir eux m mes le descriptif en termes de contenu de disponibilit s et de modalit s d inscription dans un format standard LHEO et le transmettre aux CARIF qui ont en charge le contr le de la qualit des informations saisies Ces d
408. p tences et connaissances de base d un m tier Ces actions financ es par les Conseils r gionaux au titre de l insertion des jeunes peuvent faire b n ficier le jeune du statut de stagiaire de la formation professionnelle et autorisent ce titre le versement d une r mun ration Ceci n est g n ralement pas le cas concernant les actions d insertion des adultes de plus de 25 ans Les actions de mobilisation ont repr sent elles seules pr s de 45 de l ensemble des actions de formation dont ont b n fici les jeunes suivis en Missions locale Les actions pr qualifiantes ont t suivies par 15 de ce public titre de comparaison les actions de type mobilisation ne repr sentaient en 2010 que 2 des actions financ es par P le emploi au titre des actions de formation conventionn es les actions relevant du m me objectif y sont davantage mobilis es sous la forme de prestations dans le cadre de l offre de services en orientation de P le emploi 15 De telles difficult s sont aussi rencontr es par les conseillers de P le emploi et de Cap emploi 156 Information extraites des donn es transmises par P le emploi la mission IGAS Evaluation de la mise en uvre des achats de formation de P le Emploi RM2011 188P 2012 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 145 Graphique 10 Type de formations suivies sur la p riode 2011 2012 selon les objectifs du stage 7 16363 6 13792 T Adapt
409. par l usage d une nomenclature normalis e pourrait permettre de distinguer dans leurs grandes lignes ce qui rel ve d une formation sp cifique adaptation au poste de travail d une formation g n rale transf rable 726 Ce certificat mettrait les employeurs en conformit avec leur obligation de former et pas seulement de payer Il viendrait alimenter le compte personnel de formation du salari apr s chaque p riode d emploi ou l issue de l entretien de mi carri re devenu obligatoire dans les entreprises d au moins 50 salari s par la loi n 2009 1437 du 24 novembre 2009 relative l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie voir 1 3 6 727 Les informations relatives aux formations suivies par chaque salari dans l entreprise pourraient tre galement renseign es par les employeurs dans les d clarations de donn es sociales DADS DSN L employeur apporterait alors la preuve de sa mise en conformit avec l obligation au maintien de la capacit du salari au regard des volutions du march du travail Comme mentionn dans la partie consacr e la jurisprudence cette insuffisance de formation constituant un manquement de l employeur elle pourrait entra ner un pr judice distinct de celui r sultant de la rupture du contrat de travail 728 Ces informations permettraient par ailleurs aux chercheurs de calculer le plus finement possible l quilibre co t
410. para t essentiel d avoir vis vis des demandeurs d emploi un discours de v rit sur l utilit de la formation si la formation leur permet certes de renforcer leur employabilit ou a minima de la maintenir et de s curiser sur le long terme leur parcours professionnel elle nest en rien un gage dans un contexte de ch mage de masse de retour automatique l emploi l issue de la formation Cette prise de conscience permettra notamment d viter de fortes d sillusions en sortie de formation et de pr parer les demandeurs d emploi la n cessit d anticiper avant m me la sortie de la formation leur recherche active d emploi et le renforcement de leurs liens avec les entreprises 4 1 Une approche qu il n est ni possible ni souhaitable de laisser totalement de c t Il est non seulement illusoire mais aussi peu pertinent de totalement laisser de c t l approche ad quationniste de la relation formation emploi des demandeurs d emploi Jllusoire d abord car ce mode de raisonnement structure aujourd hui les modes d action de l ensemble des acteurs du champ cf demandeurs d emploi conseillers et acteurs institutionnels La volont affich e par le gouvernement la suite de la conf rence sociale des 20 et 21 juin 2013 de lancer un plan de formation de 33 000 demandeurs d emploi sur quatre mois pour satisfaire les offres d emploi non pourvus auquel s ajouteront 70 000 formations priorita
411. parcours de mani re autonome Lorsqu il per oit une allocation ch mage il devra simplement revenir vers P le emploi pour changer de r gime de r mun ration lors de l inscription en stage En revanche pour les formations des autres financeurs il devra toujours passer par un m canisme de prescription Il existe donc selon le type de financeur de la formation deux types de d marches l une sujette prescription et l autre non 7 Information issue des visites effectu e par la mission dans ces deux r gions 23 Tel que dans les r gions Centre et Midi Pyr n es visit e par la mission et dans la plupart des r gions fran aises au vu du document transmis la mission par l AFPA le 24 avril 2013 le guide des crit res d ligibilit r gionaux avril 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 209 La place de l acte de prescription dans les processus r gionaux d acc s des demandeurs d emploi la formation En Ile de France la R gion ne pr voit pas l obligation du passage par un prescripteur pour entrer en contact avec un organisme de formation et int grer une formation conventionn e En cons quence il n a pas t mis en place un outil int gr de prescription de formation La diffusion de l offre de formation se fait donc principalement gr ce au portail Internet du CARIF disponible la fois au grand public et aux prescripteurs Les organismes de formation doivent aussi en cons quence s organiser pou
412. partenaires sociaux sont les principaux financeurs Ce public est avec les jeunes le principal b n ficiaire des politiques publiques de formation continue Le financement de la formation des demandeurs d emploi fait intervenir trois co ts de natures diff rentes e la r mun ration du stagiaire durant la p riode de formation e Jes co ts p dagogiques permettant de financer la formation proprement parler e les aides la mobilit frais de d placement de restauration d h bergement de garde d enfants En effet pendant la dur e des formations financ es par P le emploi les R gions les OPCA ou l Etat les demandeurs d emploi per oivent certaines conditions une r mun ration financ e soit par le r gime d assurance ch mage soit par le r gime public Etat Conseils r gionaux de r mun ration relevant des R gions et de l Etat soit par P le emploi Une des caract ristiques de la d pense de formation professionnelle au b n fice des demandeurs d emploi est que cette d pense est majoritairement consacr e leur r mun ration 57 Les frais annexes aides la mobilit ne repr sentent quant eux moins de 3 des d penses engag es Les principaux financeurs des co ts p dagogiques de la formation des demandeurs d emploi sont les R gions Les conseils r gionaux au niveau des territoires d veloppent leurs politiques de formation et animent la concertation des diff rents acteurs au
413. permet de repr senter visuellement le cheminement associatif de sa pens e face une situation particuli re partir de questions simples cette m thode a permis d obtenir une liste la plus exhaustive possible des items n cessaires la repr sentation du parcours individuel du demandeur d emploi vers la formation Le sch ma suivant retrace la cartographie de ces items regroup s autour de quatre questions identifi es au pr alable par la mission e quelle tape de son parcours se trouve le demandeur d emploi Orientation professionnelle recherche d une action de formation en relation avec un organisme de formation en formation qualifiante en recherche d emploi apr s la formation e Quels sont ses objectifs dans ce projet Emploi vis comp tences r mun ration conditions de travail e Quelles sont les difficult s rencontr es quelle tape quel sujet aupr s de quels acteurs quelles en sont les cons quences e Quelles sont ses ressources personnelles familiales professionnelles mat rielles financi res institutionnelles D s lors la mission a structur ses investigations pour identifier l tape du parcours dans laquelle se trouve le demandeur d emploi tudier sa situation de ce moment au regard de son projet professionnel et de formation rechercher les ventuelles difficult s rencontr es au cours de son parcours valuer ses ressources pour surmonte
414. peu moins de 30 000 demandeurs d emploi en auraient b n fici en 2012 soit environ 5 de l ensemble des personnes entr es en formation Or pour avoir acc s ce dispositif deux caract ristiques doivent tre remplies 1 la formation doit permettre d acqu rir une qualification reconnue 2 la formation doit permettre d acc der un emploi pour lequel ont t identifi es des difficult s de recrutement Le deuxi me crit re est rempli d s lors que la formation est susceptible de conduire un m tier qui est consid r comme tant en tension Cette d nomination est tablie localement par le Pr fet de r gion La liste des m tiers en tension ouvrant droit la R2F est celle du lieu de formation ou du lieu de prescription de la formation Un autre exemple de dispositif permet de bien mesurer la pr gnance de l approche ad quationniste dans l acc s la formation des demandeurs d emploi Il concerne cette fois la prise en charge des frais p dagogiques La R gion Ile de France a ainsi mis en place un ch quier qualifiant qui constitue une aide financi re individuelle la formation pour faciliter le financement de projets de formation auxquels l offre r gionale ne r pond pas en quantit ou en nature Pour les personnes de plus de 26 ans qui souhaitent avoir acc s cette aide un des crit res alternatifs remplir est que la formation ouvre acc s la cr ation d une activit en priorit dans
415. ploi SPE pour mieux d finir son projet professionnel et clarifier ses motivations Etape 1 1 s informer sur les m tiers Etape 1 2 et sur l offre de formation Etape 1 3 205 Parmi la multitude des organismes assurant une mission d orientation tout au long de la vie et concourant ce titre au Service public de l orientation SPO institu par la loi du 24 novembre 2009 la mission a identifi ceux susceptibles d accueillir des demandeurs d emploi d sireux de se former avant d acc der un nouvel emploi 206 Les Missions locales financ es environ pour moiti par l Etat et dot es de comp tences l gales d accompagnement global et professionnel des jeunes de moins de 25 ans les Missions locales sont une composante essentielle du Service public de l emploi ce titre elles proposent aux jeunes en plus de l accompagnement du r f rent de Mission locale des actions individuelles ou collectives d orientation professionnelle notamment dans le cadre des Parcours d Orientation Professionnelle POP parmi lesquelles on peut citer le bilan de comp tences la connaissance des m tiers et du march du travail ainsi que la d finition et l accompagnement du projet de formation 30 En 2010 au niveau national 47 2 du financement du r seau proviendrait de l Etat 16 9 des R gions et le reste principalement des communes et des d partements Source rapport IGAS IGEN IGAENR le service public de l
416. ploi candidats la formation vivent leur parcours d acc s la formation comme une succession d entraves relevant de trois principaux types de difficult s i pour comprendre les d marches et ii pour les r aliser 111 pour identifier et comprendre les r les des nombreux interlocuteurs La complexit du parcours contribue de mani re concr te s lectionner les individus les plus qualifi s et les plus motiv s cet gard les constats recueillis par la mission corroborent les r sultats d une enqu te DARES ancienne d une dizaine d ann es selon lesquels la s lection l entr e des formations n est pas le fait de conseillers ANPE les individus les moins qualifi s se voyant proposer des formations plus fr quemment que les autres par les conseillers En revanche la recherche d un financement comme celle d une formation et d un prestataire adapt s sont des tapes qui contribuent une forme d cr mage au profit des demandeurs d emploi les plus c 4105 qualifi s 4 2 2 Les demandeurs d emploi les plus proactifs r clament des outils pour construire eux m mes leur parcours Dans les Focus groupes les demandeurs d emploi les plus proactifs se disent pr ts mener leur projet avec une plus grande autonomie condition que des outils en ligne et des espaces d changes puissent faciliter leurs d marches e Des outils d aide l orientation bilan de comp tences en lig
417. plus efficace de d dier des fonds manant de l entreprise la formation des demandeurs d emploi serait encore d y employer pleinement l outil pr vu cet effet savoir le FPSPP En l tat actuel de ses investigations ont t tudi s trois scenarii de simplification des circuits d attribution de fonds du FPSPP la formation des demandeurs d emploi et des salari s les plus fragiles 3 3 Unifier les proc dures d achat public et d appel projets FPSPP et qui en confier la coordination 3 3 1 Comment distinguer les circuits de financement des formations des processus d achat 3 3 1 1 L enchev trement des comp tences des financeurs et des acheteurs est source de complexit Dans le champ de la formation professionnelle des demandeurs d emploi les interventions sont souvent crois es et le paysage se caract rise par une multiplicit de financeurs et de dispositifs qui limitent la d finition des priorit s d actions coordonn es entre les financeurs issus de la sph re publique Etat R gions d partements P le emploi et les partenaires sociaux organismes paritaires collecteurs agr s organisme paritaire agr au titre du cong individuel de formation FPSPP UNEDIC La faible lisibilit de l offre territoriale de formation et des modes de financement associ s ainsi que la complexit des d marches administratives ajout s au mode de fonctionnement des organismes de form
418. plus qualifi s que la moyenne pour pr venir les checs en fin de formation Les jeunes moins qualifi s sont d autant plus susceptibles d tre discrimin s par de telles pratiques 146 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 2 4 Des d lais moyens d acc s aux formations plus significatifs quant aux formations qualifiantes 378 Pour les jeunes qui ont b n fici d une formation les d marches ont souvent t longues avec plusieurs mises en relation avec des organismes de formation avant d entrer effectivement en formation Les donn es transmises par le CNML font tat d une moyenne de deux propositions avant d acc der une formation Le d lai moyen d entr e en formation s tablit ici 69 jours entre la premi re orientation et l entr e en formation Tableau 3 D lais moyen entre la demande de formation et la date d entr e en formation en jours et nombre moyen de mises en relation entre jeunes et organismes de formation D lai moyen entre la premi re demande de formation et la date d entr e en formation 69 05 D lai moyen entre la derni re demande de formation et la date d entr e en formation 55 07 Nombre de mise en relation moyen par jeune entrant en formation 2 04 Source CNML donn es base Parcours3 transmises le 17 mai 2013 379 Cependant ce d lai devrait tre lu au regard de la diversit des types de formation suivie En effet ces d lais sont d autant plus im
419. portance de la formation professionnelle pour la r alisation d objectifs fondamentaux de l UE tels que l ach vement de la coh sion sociale conomique et territoriale ou un niveau lev d emploi et d inclusion sociale Cette reconnaissance de SIEG contribue faire b n ficier la formation professionnelle des dispositions sp cifiques du trait visant sanctuariser les services d int r t conomique g n ral par l affirmation de la primaut de l accomplissement des missions d int r t g n ral de la formation professionnelle sur l application des r gles du trait et notamment des r gles de concurrence et du march int rieur Toutefois cette reconnaissance du caract re de service d int r t g n ral de la formation professionnelle par la Commission europ enne n induit pas automatiquement cette qualification en droit interne Conform ment aux dispositions du trait il revient aux Etats membres de qualifier la formation professionnelle de SIEG afin de pouvoir effectivement b n ficier des dispositions sp cifiques du Trait qui leur sont applicables au titre des SIEG telles qu elles sont interpr t es et mises en uvre par le Paquet Almunia En fournissant un fondement juridique le projet de loi portant sur la d centralisation s curise le recours au SIEG En effet le projet de loi de mobilisation des r gions pour la croissance et l emploi et de promotion de l galit des territoires dispose
420. portants que le niveau final atteint avec la formation est lev cf niveau Baccalaur at et sup rieurs 61 jours pour le niveau Baccalaur at contre 52 jours pour le niveau Vbis et moins Tableau 4 D lai moyen entre la demande de formation et la date d entr e en formation par niveau en jours D lai moyen entre He la l re d d D lai moyen entre la D lai moyen entre la demande de formation et la date a ere cdemande derni re demande de E gt de formation et la d entr e en formation formation et la date date d entr e en i j i 3 d entr e en formation formation Niveau Bac I H ID 62 12 59 52 Niveau Bac IV 67 61 61 59 Niveau CAP BEP V 70 15 55 64 Niveau inf rieur au CAP BEP Vbis VI et sans certif 69 41 52 66 Source CNML donn es base Parcours3 transmises le 17 mai 2013 380 Il en est de m me des formations qualifiantes 80 jours entre la derni re demande et l entr e en formation 135 jours entre la premi re demande et l entr e en formation en comparaison aux formations mobilisation 40 et 65 jours ou adaptation 46 jours et 93 jours IGAS RAPPORT N RM2013 150P 147 Tableau 5 D lai moyen entre la demande de formation et la date d entr e en formation par type de formation en jours D lai moyen entre la AE re nr a D lai moyen entre la 1 D lai moyen entre la derni re demande de formation et i 5 demande de formation e
421. pour tous ou le site Internet d Intercarif mais directement le site de l AFPA afin d viter les complications li es une mobilit interr gionale qui pourrait tre g n ratrice des co ts induits mal pris en charge d placement h bergement Le r seau des Cap emploi constitue aussi un exemple de la multiplicit des interfaces avec lesquelles doivent uvrer les conseillers En plus de la diversit des syst mes d information r gionaux ceux ci doivent pouvoir acc der l information sur les formations destination sp cifiques des travailleurs en situation de handicap issues de l offre de l AGEFIPH et du FIPHFP ou des CRP Cette offre est parfois partiellement regroup e mais dans de nombreuses r gions elle est plut t dispers e sur des interfaces distinctes Cette difficult pratique est la m me pour les conseillers de P le emploi ou de Missions locales lorsqu ils accompagnent des travailleurs en situation de handicap De fa on encore plus probl matique les conseillers intervenant dans le cadre des PLIE de l accompagnement des b n ficiaires du RSA ou dans d autres dispositifs d insertion sont aujourd hui bien souvent exclus de ces syst mes de consultation de l offre et de prescription int gr s et doivent alors mobiliser les syst mes d information destin s au grand public dont la qualit est aujourd hui tr s loin d tre satisfaisante Le d ficit d outillage entrave
422. pr s la formation tu te fatigues de gauche droite pour trouver le travail gt C est une organisation Apr s une formation tr s dipl mante on sent qu il faut s organiser p LA En synth se Il faut s armer de patience C est compliqu mais c est une chance 4 Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les changes ont permis d identifier les types de facteurs qui pr sident au choix ou l orientation vers une action de formation 1 2 p le emploi Trois types de facteurs sont particuli rement pregnants Facteurs motifs et situations N 1 Une recherche d emploi infructueuse gt P nurie d offres sur le secteur recherch ou m tier en voie de disparition gt Difficult s d crocher un emploi suite une premi re action de formation gt L chec d une cr ation d entreprise Avec PE j ai eu une formation d assistant comptable J tais tr s content je pensais que PE allait m aider trouver du travail Mais depuis la fin de la formation je ne trouve pas de travail mon dernier entretien avec le conseiller PE il tait d accord pour que je fasse une formation dans la s curit J tais pas int ressant avec mon CV avec la formation d assistant comptable car j ai pas l exp rience gt L 54 ans
423. professionnalisation 90 91 92 93 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 27 Tableau 6 Suivi des engagements 2010 et 2011 Engagements Engagements Reprises Montant Montant Restant Payer conventions Retenu des engagements total pay total pay en 2012 Part FPSPP Part FPSPP apr s CSF non utilis s au 31 12 2011 charges payer Provision au 3 vizii 21 945 358 13 373 602 2645 256 9215 028 41121 594 41 082 260 10 618 206 21 889 690 2 175 805 2 175 805 301 903 1345 766 68671 476 68 658 405 54453 l6t 11 269 005 Socle de connaissance 33 729 237 2 199 740 31 526 027 CAR 834 8 033 Sous total PRO CIF CDD 27611437 11 407 057 CIF public cible 31 187 103 30 679 747 11 095 208 Ch mage partiel 11 016 689 10 464 064 3 580 962 Socle de connaissance 6721 572 6721 433 5 026 661 Sous total CIF 76 536 801 75 449 061 1087739 44 400 523 Total g n ral FPSPP 244 222 105 234 506 733 98 004 299 16822 594 119 Montant total pay en 2012 Restant Payer Part FPSPP Engagements Engagements Reprises Montant conventions Retenu des cngagements total pay Part FPSPP apr s CSF non utilis s au 31 12 2011 74317 409 33 015 405 2 559 403 1 114 860 35 098 411 13 377 134 64 639 201 5 541 793 11877 180 33 511 849 10 368 719 13 396 665 523 289 41302 004 L444 543 21721 277 58 691 553 11 877 180 29411 825 10 368 719 13 396 665 523 289 2230137 74317
424. ptive tr s d taill e de la formation organisation p dagogique organisme de formation avec un contact t l phonique date de la prochaine session et de la suivante septembre 2014 pour celle ci ainsi qu une information vari e sur la formation entr e sortie ou non permanente effectif lieu contact acc s handicap restauration et h bergement sur place ainsi que les l ments utiles pour continuer sa d marche modalit s d inscription test entretien le lieu pour l inscription et les contacts t l phone et mail il est aussi mentionn s il reste de la place dans la formation 552 553 554 555 556 557 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 195 L appel de l organisme de formation qui avait pour but de finaliser l inscription n a pas t concluant la bo te vocale de l organisme ne permet pas d acc der un interlocuteur les donn es transmises sont pr cises mais ne sont semble t il plus jour cf il est fait mention d une prochaine formation en janvier 2013 Il est dit qu il n y a plus de place pour la formation Employ e familiale contrairement ce qui est indiqu sur le site du CARIF Mais il est probable que les informations t l phoniques sont trop anciennes et concernent la rentr e de septembre 2012 la prochaine formation devant avoir lieu dans 6 mois La mission a test le site en modifiant sa recherche initiale en indiquant la place de S
425. qu aux aspects pratiques de la formation Les donn es sur les m tiers sont tr s vari es et fonctionnent comme un agr gateur de contenu partir de l information d autres sites ex syndicats professionnels P le emploi CNFPT 565 Pour la formation un num ro vert est disposition pour appeler une plateforme r gionale 215 d information sur la formation 566 Le moteur de recherche avanc e a des potentialit s tr s r duites les seules modalit s qui peuvent tre choisies sont des mots cl s ce qui est utile seulement pour une personne ayant une id e pr cise de ce qu elle recherche le lieu le niveau de sortie le public demandeurs d emploi ou salari s Des modalit s telles que le code CARIF le domaine ou le m tier ne sont pas accessibles sur ce site elles le sont sur l autre Des l ments relatifs la date d entr e la dur e ou au niveau d entr e ne sont pas des crit res propos s 567 La recherche permet de g n rer des listes de formation correspondant aux crit res demand s mais les informations fournies s av rent peu vari es et peu pertinentes la liste donne comme premi res informations le nom de l action de formation les dates d entr e et sortie par session le lieu l organisme et le financeur Un test a t effectu pour un souhait de formation comme cuisinier sur toute la r gion pour un demandeur d emploi 75 propositions sont faites Sur ces 75 proposit
426. que d acc s la formation des travailleurs handicap s est particuli re 395 La loi n 75 534 du 30 juin 1975 a t la premi re pr voir la mise en place d Equipes de Pr paration et de Suite au Reclassement dont l objectif tait de favoriser l acc s l emploi des personnes handicap es Au fil des lois de 1987 portant cr ation de 1 AGEFIPH de 2005 et enfin de 2011 ces r seaux ont volu s pour tre regroup s aujourd hui au sein du r seau Cap emploi 396 Ce r seau financ par P le emploi lAGEFIPH et le FIPHFP regroupait en 2011 107 structures port es par des organismes but non lucratif Ces organismes ont accompagn cette ann e l pr s de 99 000 travailleurs handicap s et r alis 67 134 placements en entreprise En tant que service sp cialis ce r seau participe la cha ne d acc s la formation des demandeurs d emploi en situation de handicap La mission a souhait accorder une attention particuli re l action de ce r seau dont la formation constitue une dimension fondamentale de l accompagnement 397 Entre 2008 et 2012 le nombre de demandeurs d emploi reconnus travailleurs handicap s DETH cat gories A B C a connu une augmentation de 62 TS pour s tablir 370 674 personnes en 2012 soit 7 4 de l ensemble des demandeurs d emploi 53 sont demandeurs d emploi de longue dur e L augmentation du ch mage des personnes handicap
427. que le profil du demandeur a un impact sur limportance de l effet de la formation sur l emploi Ainsi ceux qui arrivent le mieux valoriser leur formation sont les plus qualifi s et les plus dipl m s Les rendements de la formation sont par ailleurs plus lev s si la formation intervient rapidement apr s la perte de l emploi Il ne faut cependant pas non plus qu elle intervienne trop t t car un certain nombre de ch meurs sont tout de m me destin s reprendre rapidement un emploi D autres tudes sugg rent que les r sultats court terme se distinguent des effets plus long terme Ainsi court terme les formations longues de requalification par opposition aux formations courtes d adaptation auraient un impact n gatif sur l emploi cet effet s inversant plus long terme Au del du d lai imm diat pour retrouver un emploi qui est allong la formation permet d accro tre la dur e moyenne de l emploi retrouv Cr pon Ferracci et Foug re valuent cet effet 330 jours en moyenne Les travaux du CEREQ tendent aussi montrer l impact mitig de la formation sur le taux d emploi des personnes au regard de leur pass dans l emploi Le taux d emploi 7 ans apr s la sortie de formation est nettement plus lev pour les personnes qui avaient entam la formation cons cutivement une p riode d emploi que pour les personnes qui n ont pas suivi de formation ce qui est a priori un r
428. que par rapport ceux des b n ficiaires de ces prestations Il s inscrit dans un ensemble de valeurs et de responsabilit s sociales et soci tales telles que l acc s de tous les publics l orientation l ducation et la formation tout au long de la vie l galit hommes femmes le respect de la diversit le d veloppement durable 800 801 802 803 804 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 257 Depuis les ann es 2000 il a ainsi t mis en avant l id e que l valuation de l efficience serait facilit e par la mise en place d un observatoire des co ts notamment dans le domaine de l intervention publique Cet observatoire auquel il serait n cessaire de chercher associer l ensemble des commanditaires publics et des organismes mutualisateurs pourrait fonctionner comme une banque de donn es enregistrant a posteriori les diff rentes actions commandit es avec leurs caract ristiques et avec les composantes de leur co t Il constituerait gr ce aux technologies de l information un outil partag dans sa constitution et son utilisation par l ensemble des commanditaires publics Cependant cette id e s duisante d un point de vue intellectuel se heurte de nombreuses difficult s La polarisation du d bat sur les co ts peut induire un affaiblissement de l offre en termes de qualit et favoriser le crit re du moins disant En outre dans la pratique la concurrence peut tre
429. r gionaux de mobilisation et d laboration du projet professionnel comme par exemple les programmes Avenir Jeune en Ile de France ou Comp tences Premi res en Rh ne Alpes 367 Les jeunes suivis par les Missions locales b n ficient ainsi de services renforc s en mati re d accompagnement du projet de formation Leur mise en uvre d pend la fois de l organisation de la Mission locale des dispositifs disponibles en interne et des actions sp cifiques propos es aux jeunes l ext rieur de celle ci 2 LES DONNEES DISPONIBLES ET EXPLOITABLES REVELENT UNE MOBILISATION CONSEQUENTE DES DISPOSITIFS DE FORMATION 2 1 Le taux d acc s la formation r v le l importance de celle ci dans les parcours des jeunes accompagn s par le r seau 368 La mission a proc d l analyse des parcours d acc s la formation des jeunes accueillis pour la premi re fois en Mission locale l aide de donn es 2011 2012 transmises par le CNML issues de la base de donn es Parcours 3 partag e par l ensemble des Missions locales pour retracer leur activit 369 Le tableau ci dessous montre que 20 des jeunes re us par les Missions locales en premier accueil en 2011 et 2012 sont entr s en formation sur cette p riode parmi lesquels 29 b n ficiaient de la convention de cotraitance avec P le emploi et 21 inscrits P le emploi la date du premier accueil Tableau 1 Jeunes accueillis par les Missions locales en 2
430. r pondre Pendant la formation les demandeurs d emploi ont aussi tendance mener une recherche d emploi moins active titre d illustration le changement de cat gorie de ch meurs au moment de l entr e en formation les fait basculer en France dans la cat gorie D qui r unit les demandeurs d emploi non imm diatement disponibles pour un emploi La formation peut d s lors avoir comme effet d loigner de l emploi les personnes plus durablement que ce qui se serait produit sans recours la formation partir du fichier national des ASSEDICS Cr pon Ferracci et Foug re ont ainsi montr que ce dernier effet joue un r le pr pond rant la dur e de ch mage tant prolong e de presque quatre mois ce qui correspond la dur e moyenne des formations de l chantillon qu ils analysent 4 La majorit des l ments synth tis s ici sont tires de la revue documentaire tablie par Marc Ferracci en f vrier 2013 pour la chaire S curisation des parcours professionnels de Sciences Po Etude relative l valuation des dispositifs de formation professionnelle des demandeurs d emploi et des salari s 46 Cr pon Ferracci Foug re Training the unemployed in France How does it affect unemployment duration and reccurence Annales d Economie et de Statistique 2012 107 108 175 199 147 148 149 150 151 46 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Les tudes conom triques tendent aussi montrer
431. r s d un interlocuteur sp cialis 2 3 Les sites Internet r gionaux de P le emploi des informations inexistantes dat es ou non pertinentes sur la formation 484 D une fa on g n rale les espaces Internet r gionaux de P le emploi apportent peu de mati re en compl ment du site national Il est cependant surprenant de constater que pour certains d entre eux aucune rubrique Formation n est accessible pour le demandeur candidat pas m me un lien vers les rubriques du site national C est notamment le cas pour 10 des 27 sites r gionaux pour lesquels la probl matique de la formation n est jamais abord e 485 Il convient d ajouter cela les trois sites r gionaux qui ont cr une rubrique formation mais qui l ont laiss vide laissant tout de m me appara tre le bandeau commun toutes les r gions qui ont cr la rubrique Vous voulez vous perfectionner ou changer de m tier D couvrez les offres de formation de la r gion les conseils et les d marches suivre 486 Par ailleurs pour les quelques directions r gionales qui ont cr une rubrique formation et qui y ont mis du contenu soit 14 sur 27 dans la tr s grande majorit des cas le contenu est ancien 2010 tr s faible une ou deux lignes dans la plupart des cas et sans coh rence d ensemble ainsi sur la page de P le emploi Bretagne figure une premi re ligne centr e sur les m tiers du transport et de la logistique s
432. r accueillir directement les demandeurs d emploi D autres R gions adoptent un processus similaire il s agit des r gions Alsace Corse Lorraine et Pays de la Loire En plus de Rh ne Alpes et d Aquitaine d autres R gions telles que Champagne Ardenne Picardie et Poitou Charentes ont rendu obligatoire la prescription de formation par un service d accompagnement et passent par un syst me d information sp cifique destination des prescripteurs et des organismes de formation Ces syst mes en plus de la prescription peuvent permettre tel qu en Rh ne Alpes d outiller des commissions de r gulation des entr es en formation qui se tiennent entre prescripteurs et financeurs pr alablement l entr e en formation pour arr ter la liste finale des personnes admises en formation et les bilans interm diaires et ou de fin de formation Dans les autres R gions la prescription est obligatoire mais ne passe pas par un seul outil de prescription centralis mais par un ensemble d interfaces issues des diff rentes financeurs de formation ou par le portail de l AFPA 629 Source Extraits du Guide des crit res d ligibilit r gionaux AFPA avril 2013 Enfin l h t rog n it des syst mes d information comme l insuffisance de l information sur l offre interr gionale rendent tr s complexe l acc s l offre de formation dans d autres r gions parfois limitrophes du lieu de r sidence
433. r ailleurs tre optimis es En effet le site propose une modification de sa recherche initiale permettant de ne pas repartir z ro apr s une premi re recherche Cependant les modalit s retenues par l usager ne sont pas directement visibles il est n cessaire de d velopper toutes les branches de l arborescence des domaines ou des m tiers afin de parvenir d s lectionner une modalit Faire appara tre imm diatement les branches jusqu la modalit s lectionn e am lioreraient l utilisation de l outil et donc l efficacit des recherches IGAS RAPPORT N RM2013 150P 183 498 Enfin le moteur de recherche ne permet pas de d tailler de fa on suffisamment pr cise le public concern Seules trois modalit s sont accessibles dans le moteur de recherche tout public sans emploi et en emploi Or la base de donn es est constitu e d informations nettement plus d taill es jeune apprenti demandeur d emploi salari contrat de professionnalisation Les r sultats de la recherche sont d s lors parfois incoh rents une recherche pour une formation en boulangerie tout public pr sente des formations accessibles aux demandeurs d emploi qui ne sont pas pr sent s si le demandeur a cliqu sans emploi dans sa recherche Une meilleure concordance entre le public vis et les modalit s de recherche accro trait donc la pertinence des recherches ainsi que des r sultats 3 2 2 La consoli
434. r am liorer la coordination des acteurs de la formation professionnelle tant au plan national que r gional notamment au service des demandeurs d emploi Cette d lib ration avance trois principes clairs et structurants pour la formation des demandeurs d emploi distinction nette entre les instances politiques de d cision et de pilotage Conseil r gional Etat et partenaires sociaux et les outils de mise en uvre P le emploi missions locales Opca Opacif co d termination des orientations strat giques par les instances politiques simplicit de mise en uvre par la possibilit donn e aux prescripteurs de formation P le emploi missions locales d avoir acc s l ensemble de l offre de formation collective r gionale Afin d assurer la mise en uvre de ces principes le CPNFP est pr t examiner les modalit s selon lesquelles lachat de formations collectives pour les demandeurs d emploi telles que d termin es dans le document d orientations strat giques pourrait tre mieux coordonn au niveau r gional Le CPNFP pr conise le sch ma suivant Les instances politiques d terminent le document d orientations strat giques pluriannuelles et annuelles de formation collective r gionale en fonction d un diagnostic partag portant sur les besoins en qualifications et comp tences des entreprises et des territoires En cas d accord des partenaires sociaux au niveau r gional sur le document d
435. r ces difficult s IGAS RAPPORT N RM2013 150P 65 Sch ma 6 Cartographie des items analys s par la mission pour repr senter la carte mentale des demandeurs d emploi rencontr s Constituer la carte mentale la m thode d analyse des parcours individuels Recherche d une En relation avec un action de formation organisme de formation R mun ration Orientation professionnelle En recherche d emploi En formation qualifiante A quelles tapes Conditions de travail Familiales Personnelles A quel sujet Quelles en sont les cons quences Institutionnelles Aupr s de quels acteurs 5 Mat rielles Source IGAS Professionnelles 2 LES ETAPES DECISIVES DU PARCOURS DE FORMATION DU DEMANDEUR D EMPLOI FONT INTERVENIR DE MULTIPLES ACTEURS 200 La mission a ainsi identifi trois tapes d cisives dans le parcours du demandeur d emploi vers la formation illustr dans le sch ma ci dessous 201 L laboration d un projet de formation est partie int grante du processus global d orientation professionnelle tout au long de la vie Pour arriver son terme elle requiert des instruments d accompagnement des demandeurs d emploi adapt s leurs choix individuels de parcours vers l emploi Pour appr hender la perception des demandeurs d emploi la mission a d abord interrog l origine de leur projet d volution professionnelle avant de s int resser la mani re don
436. r la jurisprudence communautaire m riterait d tre men e afin d aboutir la d finition d une doctrine en mati re de SIEG local de formation professionnelle Il importe alors de d finir les conditions de sa r ussite sous peine de renoncer terme cette possibilit qui pourtant par nature permet de recentrer les diff rents acteurs autour des notions de service public et de qualit l o aujourd hui le prix occupe une place d mesur e La question n est pourtant pas neutre puisque encore une fois elle r troagit sur l ensemble de la cha ne en faisant passer la viabilit conomique des organismes de formation par un remplissage co te que co te des sessions de formation 3 UNE OFFRE DE FORMATION QUI DOIT S ASSOUPLIR POUR REPONDRE AU MIEUX AUX BESOINS DES DEMANDEURS D EMPLOI 3 1 Des entr es saisonnalis es g n ratrices de d lais d attente pour les demandeurs d emploi Les d lais d acc s la formation sont en partie dus la saisonnalit de l offre de formation Ce d lai est dans une certaine mesure le reflet de politiques d achat de formation qui restent tr s calqu es sur le mod le scolaire Graphique 24 Nombre d entr es mensuelles de demandeurs d emploi en formation 130 000 100 000 70 000 40 000 10 000 janv 11 f vr 11 mars 11 avr 11 mai 11 juin 11 juil 11 ao t 11 sept 11 oct 11 nov 11 d c 11 Source Base BREST Don
437. ra suite ou non aux demandes du salari selon la pertinence qu elle leur accordera Or c est la capacit de d cider et non de proposer qui fonde une responsabilit Cette reconnaissance d un droit d initiative n enl ve donc rien la responsabilit de l employeur Bien au contraire elle offre au salari un outil suppl mentaire pour mettre en jeu la responsabilit de l employeur si des refus taient oppos s des demandes de formation qui visent permettre l adaptation du salari son poste de travail ou le maintien de sa capacit occuper un emploi 1 3 6 En cas du manquement de l employeur la tenue de l entretien de mi carri re la jurisprudence pourrait pr voir des sanctions L entretien de seconde partie de carri re d j pr conis dans l ANT du 5 d cembre 2003 et compl t par l avenant du 13 octobre 2005 est devenu obligatoire dans les entreprises d au moins 50 salari s par la loi n 2009 1437 du 24 novembre 2009 relative l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie Il d adresse tous les salari s g s d au moins 45 ans et ne s apparente aucun autre Il doit permettre chaque salari d laborer son projet professionnel en fonction de la situation de l entreprise partir de ses souhaits d volution et de ses aptitudes Renouvel tous les 5 ans il est destin faire le point avec son responsable hi rarchique au regard de l
438. raitements IGAS 1 3 L offre de services en accompagnement des Missions locales int gre largement la question du projet professionnel et de formation Dans la Mission locale visit e l organisation du travail pr voit une sp cialisation des conseillers sur les volets emploi et orientation formation les conduisant acqu rir une expertise suffisante pour traiter les demandes Une telle organisation n est pas en vigueur dans l ensemble des Missions locales notamment celles o des conseillers polyvalents accompagnent chaque jeune La r currence des questions ayant trait la formation conduit toutefois ces derniers faire preuve d un savoir faire reconnu en mati re de formation et d orientation IGAS RAPPORT N RM2013 150P 143 365 L agr gation nationale des donn es concernant l acc s la formation des jeunes de Missions locales regroupe donc des situations locales tr s diverses que la mission n a pas pu finement mesurer et qui sont soulign es dans des r cents rapports de l IGAS et de l IGF d di s au r seau des e nS 151 Missions locales 366 Outre l offre de services d accompagnement individualis les Missions locales disposent d outils adapt s au suivi des jeunes en tr s grande difficult d insertion Des prestations sont r alis es en interne par les Missions locales elles m mes ANI jeunes CIVIS POP d autres en externe gr ce notamment aux programmes
439. rance ARF la Caisse Nationale d Assurance Maladie des Travailleurs Salari s CNAMTS et la Caisse Centrale de la Mutualit Sociale Agricole CCMSA et vise d cliner des objectifs op rationnels en mati re d emploi des personnes handicap es notamment en mati re de formation professionnelle Cette convention devrait tre sign e au cours du dernier trimestre 2013 162 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 2 La nouvelle tape de d centralisation devrait conforter la R gion comme chef de file de la formation des travailleurs handicap s 442 Ce mouvement devrait tre accentu par les prochains apports l gislatifs li s au nouvel acte de d centralisation et qui pr voient le transfert la R gion de la responsabilit d organiser l acc s la formation et la qualification professionnelle des personnes handicap es 443 Pour cela le projet de loi de d centralisation pr voit que la R gion devra tablir un programme d action en concertation avec l Etat P le emploi l AGEFIPH le FIPHFP les organismes de protection sociale et les organisations syndicales et patronales 444 cette fin il est pr vu que les diagnostics pr alables aux PRITH et aux CPRDF soient mobilis s pour recenser et quantifier les besoins de formation En tant que pilotes de la politique de formation les R gions devront accentuer leur collaboration avec les Conseils g n raux qui ont en charge la fois la compensation du handicap e
440. re Le palmar s des formations qui m nent le plus au ch mage www challenges fr Emploi Translate this page Jun 25 2012 A quelques jours des r sultats du bac le site d emploi qapa fr a dress un classement des tudes apr s lesquelles il est le plus difficile Formation en p riode de ch mage Pourseformer fr www pourseformer fr formation formation en peri Translate this page Faut il obliger les demandeurs d emploi suivre une formation C est la proposition choc de Nicolas Sarkozy en vue de faire baisser le ch mage Mais le projet Ch mage obtenir une formation r mun r e Articles Ch mage www dossierfamilisl com Emploi Ch mage Translate this page Feb 7 2013 Une bonne formation n a pas de prix mais elle a un co t C est pourquoi divers dispositifs sident les ch meurs la financer tout en conservant Allocation d aide au retour l emploi ARE dur e de versement et vosdroits service public fr gt Ch mage Translate this page Jan 1 2013 Formation Travail Recherche d emploi et assurance ch mage En cas de participation des formations r mun r es par l tat ou les Recherche d emploi et assurance ch mage Service public fr vosdroits servics public fr N461 xhtml Translate this page Formation Travail Recherche d emploi et assurance ch mage Voir aussi Ch mage Formation Travail Centres d appel et de contact
441. re 48 et 69 de la d pense avec une moyenne 57 Les co ts p dagogiques varient quant eux entre 30 et 47 avec une moyenne 40 Le reliquat 3 en moyenne correspond aux frais annexes h bergement transport restauration IGAS RAPPORT N RM2013 150P Graphique 3 R partition des d penses de formation des demandeurs d emploi selon la nature de la Poids des financeurs dans les co ts de stage pour les DE en 2010 ENSEMBLE 1 4 Mas R gion I 104 105 MOYENNE R gion d pense en 2010 0 20 T T 1 40 60 80 100 Fr quence Co ts de stage O R mun ration et protection sociale des ch meurs en formation E RTH Poids des financeurs dans les d penses de r mun ration et protection seciale pour les DE en 2010 0 R gion ENSEMBLE j j 20 Source 20 60 Fr quence a Etat Emploi CNFPTLY 80 m Partenaires sociaux 100 0 10 20 30 40 SO X GDS 70 20 Fr quence cR gion oPole emploi noter que les R gions ach tent quatre fois plus de formations que P le emploi et que ce dernier finance la moiti des frais annexes aides la mobilit Pour comparer les situations r gionales le CNFPTLV a rapport les d penses au nombre de demandeurs d emploi et au nombre d actions de formations recens s dans chaque r gion La d pense annuelle
442. re serait constitu par les CARIF eux m mes ou les organismes financeurs sur fonds priv s tels que les OPCA ou les FONGECIF e des comit s de vigilance et d thique pourraient aussi se r unir au niveau r gional pour tudier les organismes de formation posant d ventuelles difficult s et proposer le retrait de la base nationale d une information litigieuse Au niveau national un comit compos des minist res certificateurs de la Miviludes de la DGCCRF pour le contr le des prix du CNCP et de la DGEFP pourraient aussi se r unir pour envisager d ventuels retraits d organismes de formation ne respectant pas la charte li e DOKELIO e gr ce l affichage de l offre de formation dans DOKELIO les acteurs de la formation pourraient par le biais de ce site ou de diff rents syst mes de contr le r gionaux mettre des avis sur les formations pour signaler d ventuels abus ou d rives 5 2 2 2 L offre de services destination des prescripteurs n est pas encore arr t e A l origine le projet DOKELIO avait pour finalit de permettre la prescription d mat rialis e d actions de formations r f renc es La diversit des organisations r gionales de prescription et la n cessit d une phase d admission en formation g r e par les organismes de formation ont amen le projet abandonner cet objectif N anmoins permettre aux prescripteurs de positionner les personnes en information col
443. recherche et de gestion des donn es sont directement tourn es vers les besoins du demandeur d emploi 3 1 1 Des informations vari es Les informations disposition sont de plusieurs types un annuaire des CARIF OREF pr sents sur le territoire national m tropole comme outre mer les actions de formations mises en place en direction des demandeurs d emploi et des salari s la date du 26 f vrier 112 095 formations taient recens es des organismes de formation continue 15 494 organismes sont r f renc s les titres dipl mes et habilitations 17 689 titres et dipl mes et 189 habilitations sont r f renc s 205 Centres d animation de ressources et d information sur la formation 206 Observatoires r gionaux emploi formation 207 www intercariforef org 492 493 494 495 496 497 182 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 1 2 Des modalit s de recherche vari es Le site Intercariforef org offre des modalit s de recherche de l information tr s vari es et particuli rement pertinentes pour r pondre aux questions que se pose un usager titre d exemple au del de la possibilit de s lectionner une r gion donn e ou un d partement le demandeur peut tendre sa recherche aux territoires limitrophes en effet pour une personne vivant par exemple en Ard che il est plus pertinent pour elle de conna tre l offre de formation disponible en Haute Loire Loz re Gard
444. rendant plus difficile sa recherche d emploi apr s son licenciement L encore la Cour de cassation reproche l entreprise de ne pas avoir veill la capacit du salari occuper un emploi en tenant compte de l volution des emplois des technologies et des organisations Lorsque l emploi occup est fait de t ches simples r p titives et qui ne permettent pas le d veloppement professionnel la Cour de cassation rappelle ici aux entreprises l obligation de le compenser par de la formation serait elle inutile par rapport aux fonctions exerc es Il revient aussi l entreprise de d terminer le bon quilibre entre les comp tences acquises par l activit et celles qui peuvent l tre par la formation Dans un r cent arr t rendu le 5 juin 2013 la Cour de cassation consid re que le salari qui n a b n fici d aucune formation professionnelle en 16 ans est en droit de former une demande de dommages int r ts pour violation de l obligation de l employeur d assurer son adaptation au poste de travail et son employabilit L arr t carte les justifications de l employeur fond es sur l exp rience acquise dans l entreprise ou l absence d initiative du salari en vue de faire valoir ses droits au DIF ou un cong individuel de formation Il est fait grief l arr t attaqu D AVOIR d bout M X de sa demande en paiement d une somme titre de dommages et int r ts pour viola
445. res consultations lanc es simultan ment ou en d but d ann e 2013 permettant l acc s une formation qualifiante sp cialis e ou une formation pr qualifiante ou qualifiante modulaire ou d orientation professionnelle ou encore l acquisition des comp tences cl s Elle est galement compl t e par d autres dispositifs de formation et d insertion dispositifs R gionaux aides individualis es bilans de comp tences VAE ou dispositifs port s par l Etat ou d autres collectivit s par les partenaires sociaux contrat de professionnalisation prestation du P le Emploi formation financ e par le P le Emploi contrat de travail dans le cadre d une Structure d Insertion par l Activit Economique etc L ensemble de ces consultations constitue une offre r gionale de formation qui sera demain un l ment constitutif du service public r gional de formation SPRF Source Documents envoy s la mission par le Conseil R gional Aquitaine 272 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 864 Si la modularisation des parcours passe par un bon allotissement de la commande publique encore faut il que le d coupage de la formation soit possible et que la s curit conomique de l op ration autrement dit le flux d entr es soit assur e 865 Le premier point ne pose pas de probl me pour les formations relevant du champ qualifiant dans la mesure o ces derni res sont particuli rement norm es et pr
446. res de la compensation sont tablis de fa on objective et transparente c la compensation est stricte mais peut tenir compte du b n fice raisonnable attendu par l exploitant d son montant est fix soit dans le cadre d une proc dure de march publie soit en se r f rant la fiction d une entreprise moyenne Site les quatre lt crit res S il manque mN sont remplis quatre crit res il ne s agit pas d ne il faut aide d Etat l analyse mm A 2 me grille d analyse La compensation financi re est elle une aide d tat au sens de l article 107 du TFUE Trois crit res cumulatif a les ressources sont publiques b les changes entre Etats membres sont affect s c la mesure fausse ou menace de fausser la concurrence et favorise certaines entreprises ou productions Res Il manque au moins un des trois crit res Il ne s agit donc pas d une aide d tat La compensation financi re est autoris e Les trois crit res sont remplis Il s agit d une aide d Etat soumise au trait Source Rapport n 159 2011 2012 de Mme Marie No lle LIENEMANN fait au nom de la commission de l conomie du d veloppement durable et de l am nagement du territoire d pos le 6 d cembre 2011 2 2 3 Les cons quences d un recours aux SIEG 828 En droit communautaire comme en droit national l existence d une mission particuli re de ser
447. reux d placement en r gions afin d valuer cette diversit comme la complexit de la mise en place du projet 652 Aujourd hui le fait que de nombreuses r gions soient d j avanc es en mati re d int gration de leurs syst mes d information semble conduire le projet se concentrer d sormais sur des besoins communs l ensemble des r gions 5 2 2 D organisation g n rale du projet DOKELIO est en cours de r vision 653 Depuis novembre 2012 il a t act que le projet de base nationale ne serait plus directement aliment par les organismes de formation mais par les bases r gionales issues des CARIF Le calendrier du projet a aussi t red fini pour permettre la stabilisation d un cahier des charges la fin du premier semestre 2013 5 2 2 1 La fonction d entrep t national de donn es est confirm e 654 DOKELIO a repris l exploitation du syst me KELIOS qui avait t con u l origine dans le cadre d un partenariat entre la R gion et le FONGECIF d Ile de France Les modalit s de reprise de ce syst me se sont sold es par la signature entre Centre Inffo et la R gion Ile de France d une licence d usage en mai 2013 Depuis 2012 Centre Inffo assurait d j la continuit de cette base Centre Inffo pr voit la livraison de la base nationale r unissant les informations sur l offre conventionn e dans un premier temps puis ult rieurement sur l offre priv e lorsque sera trouv
448. ription de formation issue de son offre propre L laboration du nouveau syst me d information des missions locales 1 MILO pr voit d int grer la consultation de l offre de formation issue des CARIEF limit e la consultation Ce nouveau syst me d information ne devrait cependant pas lui seul r volutionner les modalit s de prescription des conseillers de Missions locales La mission n est pas par ailleurs parvenue au cours de ses investigations identifier la plus value qui v ritablement justifierait que pour la formation les Missions locales ainsi que les Cap emploi n utilisent pas le m me outil que P le emploi modulo quelques param trages compl mentaires Or comme le montrent les exp riences de la base de donn es PROSPER en r gion Rh ne Alpes et de Cap m tiers en Aquitaine il est tout fait r alisable de faire travailler les diff rents prescripteurs de formation sur un m me outil informatique L absence de convergence ou a minima d interfa age entre les outils de P le emploi et de ses cotraitants dans la majorit des autres r gions complexifie inutilement la gestion des flux d informations et emp che les prescripteurs d avoir une v ritable visibilit sur les places disponibles en informations collectives et en formation Les Cap emploi qui accompagnent les personnes handicap es ont aussi leur propre outil Parcours H qui n int gre pas directement la consultation de l offre de
449. rmation de actifs occup s absorbe plus de 80 de la contribution des entreprises la formation professionnelle ss 230 2 4 La cr ation du Fonds paritaire de s curisation des parcours professionnels FPSPP accro t marginalement l effort global des entreprises destination des demandeurs d emploi231 2 4 1 La cr ation du FPSPP la suite du FUP constitue un premier pas pour orienter les ressources des entreprises ver la formation des demandeurs d emploi s ssesseereeseee 231 2 4 2 Malgr cet effort la part des OPCA repr sente toujours moins de 6 du total des achats de formation en faveur des demandeurs d emploi 233 3 TROIS MODALITES POUR ACCROITRE LA PARTICIPATION FINANCIERE DES ENTREPRISES A LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI sese ee sneseeesrneeeeesneeeesseeseeesneseessneeeesneee 235 3 1 Comment pr munir les employeurs d un ventuel manquement leur devoir de maintien de l employabilit des salari s ss 235 3 1 1 Les efforts des entreprises pour la formation des salari s les plus expos s au risque du ch mage ne sont pas comptabilis s eseesseeseseeeseesssseeererssersisstestesresesresserreeseeeeeses 235 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 3 1 2 Un certificat de formation d livr aux salari s qui quittent l entreprise pourrait attester du maintien de leur employabilit neeeeeeeeeseeeeesesereseesssreeresresresrrsserrrsseesresrs 236 3 2 Faut il augmenter les d pens
450. rmations par correspondance gt Ne pas h siter financer des formations courtes des FCO ex agents de chantiers m me si c est pas des emplois p rennes a permet de revenir l emploi gt Promouvoir l alternance inciter les entreprises utiliser a Calendriers gt Ily a une saisonnalit des formations Il y a des p riodes o on n a pas de formations il faut changer a gt Que P le emploi soit plus pr sent aux s lections des participants dans les centres de formation Il faut acheter des Le traitement en amont places l AFPA et avoir la main pour le recrutement de l acc s et de gt Am liorer le syst me de pr r servations l admission en OF gt Cr er un pool de demandeurs de formations cr er une liste d attente effective sortir de l effet d opportunit ou de r seau Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Le simulateur de droits et le moteur de recherche de formations ont t test s aupr s des conseillers qui les ont accueillis avec r serve Principe de l outil Facteurs cl s de succ s Moteur de recherche Il s agit de cr er un moteur de recherche internet qui centralise les offres de formations Nourrir dans l esprit des DE le principe du supermarch de la formation
451. rofessionnel a d j t valid par un autre coll gue de P le emploi auparavant et passe alors de facto la question des modalit s de financement du projet de formation 127 128 2 2 4 Un cas o l ad quationnisme va de soi les POE collectives Au cours des d placements en agence P le emploi la mission a constat la perception souvent tr s positive des acteurs de terrain concernant le dispositif de la POE collective Pr paration Op rationnelle l Emploi Ce dispositif inspir de la POE individuelle pour laquelle les demandeurs d emploi s engagent en formation en ayant au pr alable une promesse d embauche s adresse ici des collectifs de demandeurs d emploi pour lesquels un compl ment de formation favoriserait le recrutement dans des secteurs o P le emploi s est au pr alable assur que des besoins forts de recrutement existaient mais qu il n existe pas d offre conventionn e de formation pour y r pondre Dans l agence P le emploi de Villefranche sur Sa ne dans le Rh ne la mise en place de la POE collective est la d clinaison op rationnelle de la GPECT Gestion Pr visionnelle des Emplois et des Comp tences Territoriale engag e il y a trois ans dans le champ de l industrie Un travail direct avec une soixantaine d entreprises avait t engag pour identifier leurs besoins analyser l cart entre les offres de travail et les comp tences disponibles dans les fichiers d
452. rofessionnelle la qualification des jeunes il est n cessaire de disposer d indicateurs plus fiables et agr g s au niveau r gional et national faisant la part dans la dur e des publics en fonction des r seaux d accompagnement et de leur progression ou non dans un parcours qualifiant I Cf Dans cette Annexe le graphique sur le type d actions r alis es par les jeunes accompagn es en Mission locale IGAS RAPPORT N RM2013 150P 151 Annexe 6 L acc s la formation des demandeurs d emploi accompagn s par le r seau Cap emploi ANNEXE 6 L ACCES A LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI ACCOMPAGNES PAR LE RESEAU CAP EMPLOI eee 151 1 L OFFRE DE SERVICES EN ORIENTATION DU RESEAU CAP EMPLOI VISE A S ADAPTER AUX BESOINS SPECIFIQUES DES TRAVAILLEURS HANDICAPES su ssnsrnsrnnnenennennsssses 153 1 1 La probl matique d acc s la formation des travailleurs handicap s est particuli re 153 1 2 La formation constitue une dimension fondamentale de l activit du r seau qui les ACCOMABN Ernst taie lt dela eE a tel sera lets RLE 154 1 3 La diversit des situations impacte l accompagnement ss 154 2 LE PARCOURS D ACCES A LA FORMATION N EST PAS POUR AUTANT AISE POUR CE PUBLIC 156 2 1 Les dispositifs de formation mobilisables sont multiples 156 2 2 L acc s l information reste difficile pour les conseillers cscs 157 2 3 Pour les travailleurs handicap s des entraves particuli res l acc
453. rontali re des demandeurs d emploi est aussi un facteur de nature fragiliser les prospectives relatives l volution anticip e de la population active sur un territoire donn e et donc aux besoins de nouvelles comp tences sur un territoire En effet si un demandeur d emploi se forme sur un territoire donn il lui est tout fait possible de rechercher ensuite du travail sur un autre territoire a fortiori si pr alablement son entr e en formation il venait d une autre r gion Cette probl matique ne concerne sans doute pas l int gralit des demandeurs d emploi sortants de formation mais elle est loin d tre n gligeable pour les demandeurs d emploi vivant la fronti re de diff rentes r gions en effet ces derniers recherchent de l emploi sur un bassin conomique dont les contours ne sont pas n cessairement similaires ceux de leur r gion d habitation et de formation 6l Les m tiers en 2020 CAS amp DARES Rapports et documents f vrier 2013 Constat fait au cours de la tenue des trois focus groupes r alis s par la mission 6 amp Il est noter que la mobilit interr gionale des demandeurs d emploi pour entrer en formation est aujourd hui un ph nom ne dont la quantification est tr s mal connue mais consid r e par tous les acteurs institutionnels comme r siduelle Si tel tait le cas cela s explique ais ment par la complexit que 52 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 173 La R gion
454. rs environnement gt Augmenter le nombre de r f rents formation dans les agences 6 D localiser les centres de formations pour les zones rurales J gt Avoir un catalogue mis jour de toutes les formations existantes gt Il faudrait une base de donn es avec toute l offre de formation accessible aux demandeurs d emploi II faut de la communication Ils ont acc s aux CARIF ou SOFIA mais c est une BDD tr s complexe et ils n ont pas les cl s pour lire gt Il faut donner toutes les infos dates contenu niveau de formation requis d marches d inscription dates des infos coll n cessit ou pas d une prescription gt Un outil de prescription commun Il a tent avec AUDE formation Il faut pouvoir orienter vers les formations Sur l info Les outils disposition des conseillers et des f f demandeurs d emploi coll a a t ouvert chaque conseiller pouvait inscrire ses demandeurs d emploi Il faut que ce soit pareil pour tous les organismes Arr tons le faut que j appelle untel ou untel gt Pour les FCO formations courtes obligatoires courtes il faudrait un syst me informatique automatique pour convoquer les personnes avant la fin de validit ex CACES PaA 2 gt Envoyer tous les conseillers en formation courte sur travailler le projet le diagnostic Le d veloppement de I ne A gt Proposer des formations aux cons
455. rs emplois qu apr s avoir relev que la salari e n tait pas pr par e occuper imm diatement le nouveau poste qui lui tait propos et que l employeur lui avait refus la courte formation qu impliquait ce reclassement la cour d appel a pu d cider que le licenciement ne reposait pas sur un motif conomique que le moyen n est pas fond 683 Dans la m me logique la Cour de cassation avait reconnu en 1998 que le devoir d adaptation incombant l employeur pouvait aussi s tendre d autres fonctions que celles initialement occup es par le salari dans l entreprise Mais attendu que la cour d appel a constat que l employeur n avait recherch aucune possibilit de reclassement du salari au besoin par le recours une modification du contrat de travail de l int ress dont la formation permettait l adaptation d autres emplois qu elle a pu d cider que le licenciement du salari ne proc dait pas d une cause conomique et a l galement justifi sa d cision que le moyen n est pas fond 684 Par la suite le code du travail a t modifi de la mani re suivante Le licenciement pour motif conomique d un salari ne peut intervenir que lorsque tous les efforts de formation et d adaptation ont t r alis s art L1233 4 ancien L 321 1 L n 2002 73 du 17 janv 2002 du Code du travail 277 Article L6321 1 ancien L 930 1 L n 2004 391 du 4 mai 2004 L emp
456. rs de la formation professionnelle 212 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 642 Le syst me d information des Missions locales ne permet pas en revanche d isoler r ellement des donn es individuelles de parcours Il permet n anmoins d extraire des donn es agr g es telles que les types de mesures propos es m me si le manque d homog n it de la saisie d informations pose encore probl me pour une exploitation consolid e des caract ristiques des publics ainsi que des d lais d acc s ces mesures 5 LE PROJET DOKELIO TRADUIT LE BESOIN D UNE PLUS GRANDE CONVERGENCE DE L INFORMATION AU NIVEAU NATIONAL 5 1 Le projet DOKELIO devait permettre l origine une prescription de formation au niveau national 643 Face la diversit des syst mes r gionaux d information sur l offre de formation de nombreux rapports d valuation ont d j fait tat de l int r t d une base nationale pour permettre l acc s l offre interr gionale et ainsi acc l rer les d lais d entr e en formation leurs suites le d cret du 5 d cembre 2011 a modifi celui du 1 mars 1976 relatif au Centre Inffo pour int grer cette commande aux missions r glementaires de l association Il lui est ainsi confi e les missions d assurer d une part la mise en uvre d un syst me d information national sur l offre de formation comportant notamment des fonctionnalit s permettant de rendre op rationnelle la prescr
457. rts publics terrestres ob it des r gles de droit d riv sp cifiques maintient le principe des versements compensatoires Elle les encadre cependant par quatre conditions qui doivent tre remplies pour que les compensations vis es puissent chapper la qualification d aide d tat ces derni res devant tre d clar es aupr s des autorit s europ ennes Les obligations de service public doivent tre clairement d finies La compensation doit tre pr alablement calcul e de fa on objective et transparente afin d viter qu elle comporte un avantage conomique susceptible de favoriser l entreprise b n ficiaire par rapport des entreprises concurrentes La compensation ne saurait d passer ce qui est n cessaire pour couvrir tout ou partie des co ts occasionn s par l ex cution des obligations de service public en tenant compte des recettes y relatives ainsi que d un b n fice raisonnable relatif l ex cution de ces obligations Enfin lorsque le choix de l entreprise n est pas effectu dans le cadre d une proc dure de march public permettant de s lectionner le candidat capable de fournir ces services au co t conomiquement le plus avantageux pour la collectivit le niveau de la compensation n cessaire doit tre d termin sur la base d une analyse des co ts qu une entreprise moyenne bien g r e et ad quatement quip e en moyens de transport aurait encourus pour ex cuter ces obligations Ces quatre c
458. s l offre de formation l chelle de l Acad mie mais pas au del Le moteur de recherche permet d entrer tr s peu de crit res public concern GRETA cibl et secteurs professionnels voulus Les informations recens es ne transmettent pas en premi re analyse les dates d entr e en formation La g n ration de la fiche d une formation permet cependant d acc der ces dates ainsi qu aux objectifs contenu m thodes p dagogiques dur e pr requis validation et financement de la formation ainsi qu un contact pour avoir des informations suppl mentaires La proc dure de s lection des candidats n est quant elle pas sp cifi e 561 Le site du GRETA Est Essonne est quant lui encore plus frustre aucun moteur de recherche n tant mis disposition 6 3 PACA un moteur de recherche de formation qui offre peu de potentialit s 6 3 1 Le site du Conseil r gional 562 Le site Internet de la R gion ne retient pas une entr e par public ex demandeurs d emploi jeunes mais plut t une entr e par th matiques et dispositifs la racine de l arborescence Formation ouvrant acc s 13 onglets possibles allant du CARIF CPRDF SPRFPA ch que VAE les transports les lyc es et CFA la formation des salari s ou encore aux formations sanitaires et sociales Les informations destination des demandeurs d emploi ne sont pas isol es mais diss min es dans diff ren
459. s la formation PERSISTENT terre ae ns ner rose rt E E tite le anse nat that ee 158 2 3 1 Le parcours institutionnel peut tre long 158 2 3 2 Des crit res administratifs contraignants peuvent tre l origine de ces difficult s158 2 3 3 L accessibilit des organismes de formation peut encore progresser 159 2 4 Bien qu accompagn e par le r seau la transition vers l emploi est peu assur e 159 3 L ACCES A LA FORMATION PROFESSIONNELLE DES TRAVAILLEURS HANDICAPES S INSCRIT DANS DES DYNAMIQUES INSTITUTIONELLES COMPLEXES ses srsesresssesscnsesnessseenee 161 3 1 Le pilotage de la politique d acc s la formation des demandeurs d emploi handicap s rel ve d une succession de niveaux de coordination ss 161 3 2 La nouvelle tape de d centralisation devrait conforter la R gion comme chef de file de la formation des travailleurs handicap s RL 162 3 3 La remont e des besoins du public est peu int gr e ss 162 3 3 1 Les indicateurs li s l acc s et l apport des formations sont encore trop lac naire Sni a ee E E EE E EE E E E AE EA 162 3 3 2 Le r seau Cap emploi est peu associ la remont e des besoins du public qu il ACCOMPAPN Sn pa er Re Re E TE ne Es 162 152 IGAS RAPPORT N RM2013 150P IGAS RAPPORT N RM2013 150P 153 1 L OFFRE DE SERVICES EN ORIENTATION DU RESEAU CAP EMPLOI VISE A S ADAPTER AUX BESOINS SPECIFIQUES DES TRAVAILLEURS HANDICAPES 1 1 La probl mati
460. s plan de formation professionnalisation et DIF tableaux 1 3 Tableau 8 Contributions des entreprises de moins de 10 salari s Contributions Taux Utilisation Formation professionnelle 0 40 Versement obligatoire l OPCA au titre du plan de formation des continue employeurs de moins de 10 salari s Professionnalisation et DIF 0 15 Versement obligatoire un OPCA au titre de la professionnalisation CIF CDD 1 Versement obligatoire un OPCA au titre du CIF Source Art L6331 2 L6331 3 du Code du travail Mise en forme Centre Inffo Tableau 9 Contributions des entreprises de 10 moins de 20 salari s Contributions Taux Utilisation Professionnalisation et DIF 0 15 Versement obligatoire un organisme collecteur agr au titre de la professionnalisation ou du DIF Plan de formation et 0 9 du budget Versement spontan ou obligatoire un organisme collecteur versements divers formation ou le solde agr au titre du plan de formation utilisation directe CIF CDD 1 Versement obligatoire un organisme collecteur agr au titre du CIF Source Article L6331 14 du code du travail mise en forme Centre Inffo 705 706 707 228 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Tableau 10 Contributions des entreprises de 10 salari s et plus Contributions Taux Utilisation Cong individuel de 0 20 Versement obligatoire un organism
461. s comme les plus en tension par les acteurs institutionnels rencontr s par la mission sont le secteur de l h tellerie restauration et le secteur du b timent Il est caract ristique que ces deux secteurs soient tr s touch s par un fort turn over de la main d uvre On peut d s lors s interroger sur la raison pour laquelle ces secteurs o le niveau de qualification attendu est souvent faible n arrivent pas fid liser leur main d uvre Ces deux secteurs ont des points communs qui les rendent en effet particuli rement peu attractifs conditions de travail difficiles cf horaires d cal s temps partiels contraints p nibilit et perspectives d volution de carri re faibles Par ailleurs la tension au recrutement sur ces secteurs n induit pourtant pas d ajustement la hausse des r mun rations qui restent des niveaux tr s bas La faible qualit des emplois offerts n tant pas compens e par des r mun rations attractives il n est pas surprenant que ces secteurs ne fid lisent pas leurs employ s et soient donc constamment la recherche de nouveaux travailleurs nouveau les difficult s de recrutement rencontr s par ces secteurs sont plus rechercher du c t des offreurs d emploi en l occurrence sur la nature des emplois propos s que du c t de demandeurs d emploi peu nombreux s orienter vers ces secteurs ou pr tendument pas assez qualifi s pour y pourvoir les postes 3 2
462. s demandeurs d emploi perceptions retours d exp riences besoins identifi s questions li es l acc s la formation l information aux circuits les difficult s rencontr es et leviers d action financements acteurs Ainsi que les pistes d am liorations envisag es par les usagers et les conseillers 1 Source proposition de d marche r alis e par P le emploi le 3 avril 2013 Etude qualitative l acc s des demandeurs d emploi la formation professionnelle Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Principes cl s du focus groupe La formation professionnelle des DE G p le emploi Qu est ce qu un focus group gt Une technique d entretiens de groupe vocation exploratoire dont l objectif est de favoriser la cr ativit et l mergence d id es nouvelles mais qui permet galement d identifier des usages pratiques des repr sentations au travers de la dynamique du groupe gt Cette m thodologie implique spontan it association d id es coute des membres du groupe reprise et transformation par le groupe des id es du groupe aucune autocensure Fil rouge de ces focus Nous avons souhait vous r unir pour parler ensemble du sujet de la formation professionnelle de vos exp riences ce sujet Cibles de ces focus gt 3 Fo
463. s donner des perspectives aux organismes et dans l espace tre capable de r partir la commande publique l chelle r gionale 2 UN MODELE ECONOMIQUE FRAGILE A RECONSTRUIRE ET A SECURISER 2 1 Une unit d uvre qui r troagit sur l ensemble de la cha ne et constitue une source importante d ins curit financi re Les organismes de formation ont d faire face ces derni res ann es de fortes volutions et notamment la g n ralisation des proc dures formalis es de mise en concurrence Ils sont confront s une compression des prix et ont d ajuster leurs co ts afin de s adapter aux volutions alors que dans le m me temps les exigences de s curisation des parcours et d individualisation des prestations ont complexifi la commande et les modalit s de mise en uvre des prestations La place de cette offre dans le Service public de l emploi son r le dans le maintien d une diversit territoriale et d une galit d acc s l offre de formation supposent toutefois d tre attentif sa capacit poursuivre ses missions dans le cadre de r gles d achat public adapt es ce jour la r mun ration des organismes de formation est fonction du nombre d heures stagiaires r alis es Parmi les difficult s rencontr es par les op rateurs de formation du fait de la r mun ration l heure stagiaire celle li e la pr sence effective des stagiaires exige une attention part
464. s homologu es CR 47 979 1 569 36 259 537 7 369 0 2 245 Formations non homologu es CR 107 433 5 318 75 440 913 23 055 537 2 170 Total France t litai FD RRES 232 314 6915 111 760 69 338 30 562 9 324 4415 Lecture 232 314 demandeurs d emploi indemnis s ayant suivi un stage en 2011 ont per u l AREF la RFF ou l AFDEF vers es par P le emploi pour 69 338 d entre eux c est P le emploi qui a pris en charge le co t de la formation Champ France m tropolitaine Source FNA P le emploi Traitement DARES 718 Si l on prend en compte la fois les d penses p dagogiques les r mun rations et les d penses d investissement l ordre se modifie P le emploi et l UNEDIC supportant 43 des d penses totales les R gions 28 et l Etat 23 L effort des entreprises stricto sensu ne correspond plus avec 700 M qu 2 du total des d penses en faveur de la formation professionnelle des demandeurs d emploi tableau 8 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 235 Tableau 15 D penses des financeurs finaux pour les demandeurs d emploi en 2010 D penses des financeurs finaux pour les demandeurs d emploi 2010 en milliards et en pourcentage 0 24 0 07 6 2 m Entreprises B tat o R gions 1 68 43 o Autres administrations publiques et Un dic P le emploi m M nages Source Jaune 2013 formation professionnelle DARES 3 TRO
465. s m tiers et leurs d bouch s Il est donc tout fait possible que les demandeurs d emploi les mobilisent afin d obtenir un premier niveau de renseignements sur les m tiers Les organismes priv s prestataires d actions de bilans de comp tences financ es par P le emploi ont aussi de fait une fonction d orientation vers les formations qu ils assurent par ailleurs 285 L Etude Mensia Rh ne Alpes souligne les nombreux cas o le demandeur d emploi se pr sente devant le conseiller apr s avoir recherch et obtenu un devis ou un num ro de convention Dans les autres cas l action du conseiller d pend du degr d autonomie du demandeur d emploi e si le demandeur d emploi est autonome le conseiller le dirige vers des outils de recherche et lui indique des noms d organismes s il en conna t e si le demandeur d emploi manque d autonomie le conseiller va plus loin en appelant directement l organisme avec le b n ficiaire et en lui donnant des informations plus pr cises sur les informations collecter acc s des aides dates de stage devis 286 Dans les Focus Groupes les conseillers P le emploi expriment toutefois une forte d fiance l gard du travail d orientation des organismes de formation cela est pour le moins paradoxal dans la mesure o leur propre travail d orientation se limite souvent fournir une information de premier niveau n ayant par toujours les moyens d
466. s tout type de financeurs confondus Combien de dipl m s Combien de certifi s Combien de qualifications ou de titres d livr s Combien de personnes inscrites dans les parcours de Validation des Acquis de l Exp rience et combien de dipl mes d livr s par ce canal IGAS RAPPORT N RM2013 150P 255 e Combien de promotions obtenues gr ce au suivi d une formation dont je rappelle que le reporting a t rendu obligatoire par la loi de novembre 2009 e Combien de parcours de formation conduits leur terme et combien interrompus temporairement ou d finitivement e Bien videment enfin sans pr tendre l exhaustivit combien d acc s l emploi l issue d un parcours de formation Je ne doute pas que ces informations existent de ci de l mais elles ne sont consolid es nulle part Nous ne disposons pas d une vision nationale de notre effort de formation et de ses r sultats Il nous faut donc l chelle de nos outils statistiques nationaux cette fois ci prolonger et intensifier le travail produit 789 cet effet il conviendra de ne pas polariser la r flexion sur des mesures d insertion dans l emploi et d appr hender de mani re plus globale et qualitative le parcours du demandeur d emploi obtention du titre du module du niveau requis raisons d un ventuel abandon Au del de la construction d indicateurs les d marches permettant une valuation par les stagi
467. s De jen sur les Il faudrait centraliser les financements il y a beaucoup de dat LEGER RUES CERN E financeurs En fonction des formations c est diff rent RES R A a chaque fois T Ex Simulateur de droits en ligne Q J a A N Peep A Une immersion d une journ e dans une entreprise pour Un acc s facilit aux entreprises pour se lt L opportunit de s curiser confronter au terrain trouver un stage trouver p VET et arn MEME CE metra RS TIRE ENE CE Sangar Cane la formation Il y a trop de formations qui d bouchent sur leur projet un emploi d i pas grand chose a viterait la casse V Ex Journ e d immersion On pourrait voir le positif et le n gatif du m tier A lt J aimerais faire plus d changes par mail avec mon conseiller a nous vite de nous d placer Je comprends qu on ait peu de RDV car on est de plus en plus de demandeurs d emploi J h A Un acc s facilit leur conseiller FA a Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Le simulateur de droits et le moteur de recherche de formations ont t accueillis tr s favorablement comme des outils de simplification et de gain de temps p le emploi Moteur de recherche Simulateur de dr
468. s OPCA au titre de la professionnalisation et du CIF pour le financement d actions de professionnalisation et du CIF La p r quation des fonds a pour objet d op rer des transferts de disponibilit s aux organismes paritaires collecteurs agr s au titre de la professionnalisation et du cong individuel de formation afin de permettre la prise en charge de formations exc dant les ressources de l organisme collecteur Sont concern es les actions de formation suivantes e contrat de professionnalisation e p riode de professionnalisation visant des qualifications inscrites au RNCP ou ouvrant droit un Certificat de Qualification Professionnelle CQP d une dur e au moins gale 150 heures e CIF e portabilit du DIF Le FPSPP proc de l attribution d une enveloppe de fonds r serv s au profit d organismes collecteurs agr s au titre de la professionnalisation et du CIF sur la base de pr visions d activit d montrant une insuffisance de couverture Les pr visions d activit d taillent les besoins d engagements nouveaux et anciens L attribution tient compte de la moyenne d annulation des engagements constat s au cours des trois derni res ann es et exclut du besoin de couverture les engagements anciens de plus de trois ans IGAS RAPPORT N RM2013 150P 23 75 Le FPSPP proc de au versement de ces fonds r serv s sur justification d un besoin constat de tr sorerie 1 2 4 4 Pr l ve
469. s actions des Conseils g n raux alors que ces derniers versent le RSA et peuvent financer des actions de formation destination de ces publics Aussi les tableaux financiers ne recensent pas les actions des Conseils g n raux l exception de l aide qu ils apportent aux Missions locales Les d penses Les d penses pr sent es correspondent aux d penses mandat es par les financeurs finaux et non aux d penses engag es elles int grent donc les r gularisations et les reports Les d penses de r mun ration incluent les aides aux entreprises et les d penses fiscales ces derni res n tant rattachables ni des co ts p dagogiques ni des frais annexes Donn es physiques Le CNFPTLV calcule des indicateurs physico financiers en rapportant les d penses mandat es au nombre de demandeurs d emploi ou au nombre de formations Dans le premier cas il ne s agit pas d une d pense par demandeur d emploi form mais seulement par demandeur d emploi Il convient donc d interpr ter ce ratio avec prudence Ce dernier s apparente ainsi plus un taux d effort global qu un co t ou un investissement par demandeur d emploi Par ailleurs le nombre de demandeurs d emploi est estim partir de l enqu te emploi de l INSEE et des demandeurs d emploi en fin de mois DEFM de P le emploi Le ratio compare donc un flux co ts des formations un stock Dans le second cas la d pense par acti
470. s besoins des acteurs iere e ee E e T E ee te EE a EEE A EE TE S 213 5 2 1 Le pilotage du projet a d int grer la diversit des acteurs et des processus 213 5 2 2 L organisation g n rale du projet DOKELIO est en cours de r vision 213 5 2 2 1 La fonction d entrep t national de donn es est confirm e seeeeseeeseeeersererrereereeen 213 5 2 2 2 L offre de services destination des prescripteurs n est pas encore arr t e 214 5 3 La coh rence entre les diff rents acteurs reste perfectible 215 5 3 1 Deux bases de donn es nationales vont coexister eeeeseeeeeseerresreeresrrsresreeresre 215 5 3 2 L affichage de la disponibilit d une action de formation peut tre am lior 215 576 577 578 579 580 581 582 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 201 L outillage des diff rents acteurs en mati re de syst mes d information rel ve d un ensemble de fonctions qui selon les r gions sont plus ou moins int gr es et disposent d une ergonomie in gale pour leurs utilisateurs De nombreux rapports en particulier les rapports Marx et Larcher ont pourtant soulign l importance d une mise en coh rence de ces diff rents outils afin d am liorer l information du public et des organismes prescripteurs condition fondamentale de l efficacit de la cha ne d acc s la formation Aujourd hui malgr des avanc
471. s d admission de ocation Sp cifique j de la fi ion s il satisfai ditions d admission de l ASS Allocation Sp cifi ARE par de Solidarit P le emploi ou leur ex si ni la RFF ni l ASSF ne employeur sont possibles en public r mun ration Conseil R gional montants identiques la r mun ration 6e partie livre 3e titre 4 du code du travail Relais R gion l Convention compl ter a comp ter AFPR ou AIS Attestation Si besoin du Relais R gion POE d Inscription un AIS si besoin le dossier sera remis au DE AIS si besoin R2F Le Stage ou ATE Esi R2F compl ter Aro compl ter f lai besoin R2F P La demande doit tre P NE compl ter transmise la R gion par TOF au plus tard 1 mois apr s la date de fin de droits Pas de R mun ration r mun ration RPS pour les demandeurs non indemnis s ou en ATA Maintien de P ASS pour les demandeurs en ASS si la participation la formation constitue une d marche active de recherche d emploi le demandeur d emploi doit alors tre maintenu en cat gorie 1 indiquer son entr e en formation en conclusion d entretien 23 24 25 26 27 28 29 30 14 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Le formulaire de demande de r mun ration Le formulaire de demande Formulaires Formulaire Formulaires AIS et RPS est remis de r mun ration RPS est a f RFPE RFPE a l ter par l organ
472. s d emploi inscrits une formation abandonnent d s le d but de la formation en cours de formation ou m me la fin Les demandes ne sont pas toujours trait es quitablement N Les demandeurs d emploi ont un niveau d attentes croissant vis vis de l acc s la formation parfois prouvant pour le conseiller Des demandeurs d emploi reviennent P le emploi apr s avoir fait une formation parce qu ils ne trouvent pas d emploi dans certains cas ils redemandent une nouvelle formation Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les explications donn es par les conseillers ces probl mes sont proches des dysfonctionnements identifi s dans les r cits des demandeurs d emploi 1 Une organisation de l offre de formation qui conna t des dysfonctionnements Geste 2 Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent 1 B point de vue des conseillers l organisation de l offre de formation conna t des dysfonctionnements et manque ainsi de fluidit e p le emploi gt Le nombre d acteurs et l parpillement des canaux d information rendent Je regarde partout Et je parle aux coll gues diffi
473. s dans le cadre du droit l accompagnement vers la vie professionnelle des jeunes sont d finies par le Code du travail et leur r le dans l accompagnement des jeunes sortants sans dipl me du syst me de formation initiale est reconnu par le Code de l ducation L accompagnement vers la qualification et la formation constitue donc une composante fondamentale du r le des Missions locales 355 Pour analyser le parcours d acc s la formation des jeunes accompagn s par les Missions locales la mission a rencontr les responsables du Conseil National des Missions Locales CNML et b n fici des donn es issues du syst me d information commun aux Missions locales Parcours 3 La mission s est galement d plac e la Mission locale des Trois Vall es Essonne pour interroger la pratique des conseillers accompagnant les projets de formation cette occasion elle a interrog un responsable d quipe ainsi que des conseillers 356 En 2011 les 454 structures du r seau des Missions locales ont accompagn pr s de 1 37 millions de jeunes dont 507 000 nouveaux inscrits soit plus de 17 5 de la classe d ge des 16 25 ans 357 Cette m me ann e 196 000 jeunes accompagn s par le r seau sont entr s en formation ce chiffre repr sente plus d un tiers 35 de l ensemble des demandeurs d emplois ayant suivis une formation cette ann e l Il vient prouver la pr pond rance du r seau des Missio
474. s de man uvre ouvertes par le projet de loi portant sur la d centralisation projet de loi de mobilisation des r gions pour la croissance et l emploi et de promotion de l galit des territoires et la r glementation communautaire qui pr voit que les services d int r t g n ral comme toutes les activit s conomiques sont soumis au droit de la concurrence mais qui autorise des d rogations lorsque l int r t g n ral ne peut tre satisfait par l application des r gles de libre concurrence Les principaux apports d un tel dispositif tiendraient dans le renforcement du dialogue entre R gions et organismes de formation l am lioration de la co construction des parcours de formation des demandeurs d emploi la facult de r mun rer les organismes de formation en fonction du co t des parcours propos s Il permettrait en outre un mandatement s inscrivant dans des temporalit s plus longues qu aujourd hui la publicit et la mise en concurrence initiale ne disparaissant pas pour autant 2 2 Les services d int r t g n ral peuvent il apporter une solution 2 2 1 La lente mergence des SIEG Le droit national ne conna t pas la notion de service d int r t conomique g n ral mais celle de service public Certaines activit s sont caract ris es par le l gislateur d activit s d int r t g n ral ou encore d int r t public ou national mais il n existe pas de d finition l gale g n rale
475. s des OPCA IEntre 5 et 13 h d i au titre du CIF E gt x d CIF CDD I d 1 D D F au 31 d cembre 1 1 Da saidil 1 l I d I l l R gime sp cifique de l agriculture Pa 3 Semen BAR eee P nalit s majorations tr sor public Source IGAS 1 2 3 2 Les sommes destin es la p r quation Les sommes dont disposent les organismes paritaires collecteurs agr s au titre de la professionnalisation et du CIF au 31 d cembre de chaque ann e en tant qu elles exc dent le tiers de leurs charges comptabilis es au cours du dernier exercice clos selon les r gles du plan comptable applicable aux organismes collecteurs paritaires agr s sont vers es au FPSPP Pour b n ficier de ces sommes les OPCA doivent v rifier les deux conditions suivantes affecter au moins 50 des fonds recueillis au titre de la professionnalisation Cette affectation s entend d duction faite de la part des fonds vers s au FPSPP au titre des contrats de professionnalisation et des p riodes de professionnalisation visant des qualifications enregistr es au RNCP celles d finies par une Commission Paritaire Nationale pour l Emploi CPNE et celles ouvrant doit un certificat de qualification professionnelle les fonds recueillis au titre de la professionnalisation par l OPCA d duction faite de la part vers e au FPSPP sont insuffisants pour assurer la prise en charge de la professionnalisation et du droit individuel la forma
476. s l id e d ouvrir un restaurant On m a dit d aller voir une autre conseill re Une psychologue On m a dit que le projet n tait pas assez abouti j ai RDV dans une semaine S Il faut v rifier que la formation correspond bien ce qu on veut faire Il faut un d lai pour tre s re que la formation est la bonne Il faut pas faire une formation pour faire une formation Le conseiller doit nous aider savoir ce que l on veut A Mais mon projet n est pas au point La formation est trop t t pour moi Moi j aurais voulu mieux aboutir mon projet de cr ation d entreprise avant de faire la formation pour savoir ce que j ai vraiment besoin d apprendre A De mani re g n rale nous pouvons noter un diff rentiel dans le r f rentiel des valeurs pour certains DE trois mois sera consid r comme trop long et pour d autres ce sera un d lai raisonnable voire rapide On constate un niveau d exigence qui est plus important chez les DE avec un haut niveau de qualification difficult s rencontr es dans leur parcours Ils ont des difficult s acc der l information sur l offre de formation Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Ils soulignent une difficult d acc s l information sur l of
477. s les besoins des demandeurs d emploi Elles ne permettent pas un demandeur d emploi qui serait autonome sur tout ou partie de son projet de formation de mener par lui m me ses recherches et de conduire ses d marches De telles lacunes pr sentent comme cons quence de complexifier le parcours des demandeurs d emploi qui ont d s lors moins de lisibilit sur ce qu il est possible de faire Elle reporte inutilement une charge de travail suppl mentaire sur les acteurs du service public de l emploi que les demandeurs d emploi sont par cons quent contraints de mobiliser pour avancer dans leur parcours d acc s la formation Une telle complexit peut par ailleurs expliquer pourquoi il est parfois difficile pour les organismes de formation de remplir les sessions qu ils proposent en l tat des recherches effectu es par la mission il n est pas interdit de penser que la d faillance des outils en ligne mis la disposition des demandeurs d emploi soit un facteur de mauvais appariement entre la demande de formation des ch meurs et l offre de formation des organismes IGAS RAPPORT N RM2013 150P 199 Annexe 8 Les Syst mes d information au service de l acc s des demandeurs d emploi la formation ANNEXE 8 LES SYSTEMES D INFORMATION AU SERVICE DE L ACCES DES DEMANDEURS D EMPLOI A LA FORMATION sssennseneneseeenenesenensessesse 199 1 L ACCES A LA BONNE INFORMATION CONCERNANT L OFFRE DE FORMATION RESTE
478. sant de demandeurs d emploi connaissant une alternance de p riodes d activit et de ch mage Se pose alors la question d une reprise de la formation d but e auparavant 868 La formation tout au long de la vie passe ainsi par des validations tout au long de l ann e et une portabilit de cette derni re Dans les faits cette condition en comprend trois autres e pour reprendre une formation il est n cessaire de justifier de la validation d une partie du parcours e puis que cette reconnaissance soit valable dans le temps et enfin que les modules soient compatibles reconnus entre organismes de formation 869 Enfin pour toutes les formations les am liorations passent par une n cessaire continuit entre le financeur le prescripteur et l offreur dans une logique de partenariat plut t que d achat Le temps est important pour am liorer la qualit du service rendu par un dialogue entre toutes les parties et le cas ch ant pour ajuster l offre innovation p dagogique aux besoins du prescripteur 870 En filigrane pour qu une validation partielle puisse conduire une reconnaissance dans le temps et inter organismes se posent trois questions e la coh rence d un d coupage en modules permettant d assurer une comparabilit entre organismes de formation e la possibilit pratique de valider des modules e la justification dans le temps d une validation partielle par un demandeur d emp
479. se la dynamique de groupe qui va permettre aux participants d identifier des points de convergence entre leurs points de vue Dans la constitution des trois Focus Groupes de demandeurs d emploi la mission a souhait distinguer trois grands profils Des demandeurs d emploi de longue dur e avec un projet de formation en cours d laboration la principale limite en termes de recrutement r side dans le fait qu Ipsos a connu des difficult s mobiliser des demandeurs d emploi tant au ch mage depuis plus d un an Au final les personnes pr sentes taient au ch mage depuis une p riode plus courte en moyenne 10 mois Des demandeurs d emploi dont le d marrage de la formation tait imminent dans la pratique les bases de donn es de P le emploi n taient pas toujours jour et certains demandeurs d emploi du groupe avait d j termin leur formation La principale limite au recrutement a t le niveau de qualification des demandeurs d emploi en effet sur les 136 Au d marrage de chacun des Focus Groupes de demandeurs d emploi les membres de l inspection se sont pr sent s au groupe et signal leur pr sence derri re la vitre sans tain l issue d un des Focus Groupes les participants ont souhait s entretenir de nouveau avec les membres de l inspection pour mieux saisir les objectifs poursuivis par la d marche De leur c t les focus groups conseillers ont eu lieu en pr sence d un inspect
480. seccosecesosecesseeccsseeose 163 ANNEXE 8 LES SYSTEMES D INFORMATION AU SERVICE DE L ACCES DES DEMANDEURS D EMPLOI A LA FORMATION oooeeeesseeoossseossscesoseccssseccsseecosecesosecesseeccsseesoe 199 ANNEXE 9 LE PARTENARIAT POUVOIRS PUBLICS ENTREPRISES AU SERVICE D UNE ACTION PUBLIQUE PARTAGEE eseesseseessoceessscecssocecsscocecsscoceesscceesscoceesseceessoceesseceessee 217 ANNEXE 10 L OFFRE DE FORMATION eenesseesessccssseccsseeccsseecosecesoeeccsseecosccecseccessseccsseesose 251 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 5 Annexe 1 Les flux financiers sur le territoire ANNEXE 1 LES FLUX FINANCIERS SUR LE TERRITOIRE ssssssssseesesessnsene 5 1 CARTOGRAPHIE DES DISPOSITIFS DE FINANCEMENT DE LA FORMATION DES DEMANDEURS D EMPLOI er a a Ma in a a M ee Anne 8 1 1 Les formations financ es par la R gion et P le emploi deux statuts et des dispositifs VATES a ie mers er nt tn mare Le es nr ne ete esse st 8 1 1 1 Les demandeurs d emploi disposant de droits l assurance ch mage 9 1 1 1 1 L allocation d aide au retour l emploi formation ssseessseesesseesssreesserererrsrreresreereeen 9 1 1 1 2 La r mun ration de fin de formation ss 9 1 1 2 Les demandeurs d emploi ayant puis leurs droits l assurance ch mage 9 1 1 2 1 Les demandeurs d emploi en stages agr s par P le emploi 9 1 1 2 2 Les demandeurs d emploi en stages agr s par l tat ou la R gion 10 1 1 3 Les aides la m
481. second sp cifique destination des quipes d orientation sp cialis es EOS le troisi me sous forme de kit destination du b n ficiaire demandeur d emploi 116 Voir Annexes 5 Le parcours d acc s la formation des jeunes suivis par les Missions locales et Annexe 6 L acc s la formation des demandeurs d emploi accompagn s par le r seau des Cap emploi 17 59 des jeunes accueillis pour la premi re fois en Mission locale ont un niveau inf rieur ou gal au niveau V et 39 n ont aucune qualification selon les Chiffres d activit s 2011des Missions locales du CNML 118 P le emploi Note technique instrumentation en orientation Annexe 2 l instruction n 2013 43 du 27 juin 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 87 291 Le d ploiement de cette nouvelle offre de services orientation qui a d but en mars 2013 pourrait conduire une mise niveau n cessaire pour valoriser lacte d accompagnement Le nouveau projet de service pr cise en effet que l orientation peut et doit faire l objet d une intervention g n raliste d un conseiller polyvalent dans le cadre des modalit s d accompagnement des demandeurs emploi afin d envisager avec eux leur projet professionnel et le moyen de le mettre en uvre y compris dans la validation d un plan de formation 6 2 Dans ce nouveau cadre l orientation des demandeurs d emploi vers la formation n cessiterait davantag
482. si en charge les formations r alis es dans le cadre de la portabilit du droit individuel la formation DIF Le tableau de r partition du nombre de formations suivies par des demandeurs d emploi en 2011 par R gion et par financeur du stage donne au total 37 344 demandeurs d emploi dont les formations ont t financ es par les OPCA soit 5 7 du total des 647 834 demandeurs d emploi form s en 2011 Tableau 12 Nombre de formations suivies par des demandeurs d emploi en 2011 par financeur du stage Financeur Nb Stages Etat 57264 8 8 R gions 366419 56 6 P le emploi 129568 20 0 Stagiaire 33887 5 2 OPCA 373441 5 8 Autre 23352 3 6 Total 647834 100 0 Les financements class s autres sont essentiellement des financements de l AGEFIPH de minist res et de collectivit s territoriales autres que les R gions Sources AFPA ASP P le emploi R gions Bretagne Haute Normandie Picardie Poitou Charentes traitement DARES Brest Champ personnes sans emploi ayant d but un stage en 2011 717 Sur ce total en 2011 on peut compter 25 553 b n ficiaires d ASR CRP et d ATP CTP soit 68 5 du total des formations financ es par les OPCA tableau 7 et 9324 demandeurs d emploi b n ficiaires de l AREF RFF et AFDEEF pour leurs frais de formation soit 17 du total des formations financ es par les OPCA 29 Le CSP remplace la CRP et le CTP depuis
483. smes financ s par les Caisses Primaires d Assurance Maladie forment pr s de 11000 personnes selon la FAGERGH F d ration des associations gestionnaires d tablissement de r adaptation pour handicap s Les Centres de Pr Orientation CPO contribuent l orientation professionnelle des travailleurs handicap s Article R5213 2 et suivants du Code du travail Ils formulent une proposition d orientation aupr s de la CDAPH Article R5213 6 du Code du Travail Les CDAPH orientent vers un CRP ou un CPO les personnes ayant la Reconnaissance de travailleur handicap Article L5213 1 et suivants du Code du travail dont le handicap n cessite une p dagogie et ou un accompagnement m dico social personnalis Article R5213 10 et suivants du Code du travail IGAS RAPPORT N RM2013 150P 157 Tableau 7 R partition des formations des suivies par les personnes orient es par le r seau des Cap emplois Formations de remise niveau 14 676 AFPA march s Etat AGEFIPH FIPHFP 572 Conseil r gional 4 342 Formation courte Agefiph Fiphfp 768 Autres Formations 2814 Comp tences cl s 6 180 Formations professionnalisantes 19 444 AFPA march s Etat Agefiph Fiphfp 3 044 Conseil r gional 5 269 CRP 1 970 Pr orientation CRP 756 Formation courte Agefiph Fiphfp 1619 Formation r mun r e Aghefiph Fiphp 1935 Autre dispositifs 3 585 P le emploi 1 266 Total 34 120 Dont formation de droit commun 23 456 Source CHEOP donn
484. soins des entreprises qui sont le principal point d ancrage des diagnostics territoriaux La demande sociale de formation des demandeurs d emploi est nettement moins prise en compte dans les travaux Cela s explique en partie par le fait qu il n existe pas aujourd hui de dispositif structur de recensement des besoins exprim s par ces derniers Ce constat g n ral appelle cependant une nuance certaines R gions comme le Limousin et PACA consid rent que la programmation de la formation est un exercice particuli rement d licat notamment dans les secteurs fortement compos s de TPE qui ne parviennent pas formaliser de demande conomique Les R gions fonctionnent alors davantage dans la r activit des situations conjoncturelles les besoins long terme tant difficiles anticiper Partant de ce constat la R gion Limousin d veloppe son offre partir de march s bons de commande 2 3 2 Un certain nombre de dispositifs refl tent la pr gnance de l approche ad quationniste Citons ici titre d illustration deux dispositifs l un concerne la prise en charge de la r mun ration des stagiaires et l autre la prise en charge des frais p dagogiques La r mun ration de fin de formation R2F a t mise en place pour prendre la suite des allocations ch mage lorsque le stagiaire n est plus indemnis Le versement mensuel est plafonn au ler janvier 2013 652 02 par mois Un
485. ssionnels Une plus grande accessibilit et pertinence de l information est donc b n fique pour les premiers comme pour les seconds 1 LES MOTEURS DE RECHERCHE GRAND PUBLIC NON SPECIALISES UN PREMIER NIVEAU D INFORMATION UN ACCOMPAGNEMENT DES DEMANDEURS D EMPLOI PEU PERFORMANTS 1 1 La recherche partir des mots cl s formation demandeur d emploi un r f rencement correct des sites publics nationaux 453 L utilisation de ces mots clef est tr s fortement empreinte du mode de raisonnement et de pens e de l administration en effet le terme m me de demandeur d emploi est un terme administratif pour classer les actifs alors que les personnes s appellent elles m mes plut t ch meurs et sont donc probablement plus enclines faire leur recherche partir de ce mot cf partie 1 2 1 1 1 Recherche d information via Google un bon r f rencement des sites publics nationaux mais une pr sentation insuffisamment orient e vers les besoins des demandeurs d emploi 454 Dans cette configuration il est fait l hypoth se que le demandeur d emploi cherche de l information sur la formation qu il ait ou non d j un projet pr cis de formation La recherche formation demandeur d emploi a t r alis e le 26 f vrier 2013 Seuls les trois premiers sites r f renc s sont analys s en d tail 166 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 455 Les premiers sites r f renc s par le moteur de rec
486. ssocier les parties prenantes d une politique publique Par partie prenante il faut entendre Individus groupes ou organisations qui ont un int r t dans l intervention valu e ou dans l valuation elle m me en tant qu acteur ou b n ficiaire 312 Le point de vue des destinataires de la politique est en effet riche d enseignements extrait du rapport de d cembre 2012 Leurs contributions ont une l gitimit propre celle que conf re l exp rience des int ress s sur la mise en uvre et les effets d une politique ainsi que l expression de leurs priorit s quant aux volutions possibles C est indispensable la fois pour l analyse de la politique sous langle de la pertinence et de l efficacit et pour le travail de hi rarchisation des objectifs re 313 De la m me mani re le point de vue des agents publics en l occurrence ici les conseillers P le emploi en lien avec les demandeurs d emploi a lui aussi une utilit particuli re extrait du rapport de d cembre 2012 La contribution des agents publics au diagnostic doit notamment tre organis e dans le cadre d ateliers adapt s la politique consid r e ils peuvent galement intervenir en test dans la phase d approfondissement des sc narios et bien videmment lors de la construction du plan d action Cette participation est coordonner avec l information des organisations syndicales 133 Le premier Focus Groupe
487. st pas une contrainte mais un levier pour g rer les quipements et les espaces p dagogiques viter les surco ts en limitant et rentabilisant mieux les investissements en mat riel et en faisant tourner des sous groupes de stagiaires sur les diff rents postes p dagogiques ou ateliers Enfin il est n cessaire d allotir la commande de mani re g n rer des flux suffisants pour permettre des parcours diff renci s Quel que soit le type de dispositif dans lequel interviennent les organismes l individualisation n est possible que si les effectifs sont suffisants Il est n cessaire pour tre en capacit de proposer des entr es sorties permanentes et une formation modulaire d avoir un volume d activit et d heures stagiaires 50 000 heures par an au minimum par prestataire selon la FFP combin des flux de candidats adapt s la taille du march 7 Les organismes de formation g rent l individualisation de mani re diff rente selon qu ils pr parent un titre ou un dipl me L individualisation et les entr es et sorties sont possibles dans le cadre de formations conduisant la pr paration d un dipl me de l Education Nationale mais contraintes en raison des dates d examen fix es au mois de Juin 270 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 862 Les avantages de tels dispositifs sont clairs ces derniers n cessitent en revanche une adaptation de la commande et une collaboration non n gligeable
488. t pole emploi fr fusion des sites anpe fr et assedic fr Quelles sont les aides la formation Comment pr parer une lettre de Nouveau demandeur d emploi www pole emploi fr candidat En cache s de r sultats de pole emploi fr Droits la formation en faveur des demandeurs d emploi ASURE Service Formation Continue de l Universit Nice Sophia Antipolis Alpes Maritimes 06 Droits la formation en faveur des demandeurs d emploi www unice fr asure fcfc_de html En cache Source Yahoo France partir d une recherche lanc e par la mission Igas le 26 f vrier 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 171 1 2 Recherche sans utiliser le mot cl demandeur d emploi mais en utilisant le mot ch meur un r f rencement des sites publics insuffisant des pages r f renc es peu pertinentes 463 Cette recherche alternative a t men e car le terme de demandeur d emploi est une expression administrative Le vocable le plus couramment utilis par les demandeurs d emploi est le terme de ch meur 464 Trois tests ont t effectu s l un avec le mot ch meur l un avec le mot ch meur et un dernier avec le mot ch mage Quel que soit le terme employ les sites r f renc s sur la premi re page Google sont sensiblement les m mes recherche effectu e le 4 mars 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Graphique 16 R sultats des recherches formation ch meur
489. t t que d autres Pour la r gion moins c est cher mieux c est Le prix sont incompris 8 P c est le seul crit re gt La baisse des budgets qu ils constatent Ils baissent les tarifs pour rentrer dans les enveloppes ou i i Quid de la qualit Restreint l acc s aux formations L AIF est un outil formidable quand on le propose Accentue le d calage entre la promotion m diatique sur les formations et le nous m mes Mais quand c est le demandeur d emploi sentiment d une faiblesse des moyens disponibles qui le demande Il y a des marchands de soupe dans les organismes de formation Dans le parcours la question du financement oriente la recherche de la formation avant m me la construction du projet ce que d plorent les conseillers L L gende DE demandeur d emploi OF Organisme de formation PE P le emploi Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent 4 Le grand nombre d acteurs cit s par les conseillers t moigne de l amplitude et de la complexit de leur champ d intervention e p le emploi Environnement de P le emploi Demandeurs d emploi Environnement des financeurs A ET Fonds P le emploi n l Demandeurs Collectivit s P le social eseau personne d emploi territoriales emploi j i europeen Agences Agences A2S
490. t FPSPP siennes 21 1 2 4 2 Faciliter la qualification et la requalification des salari s et des demandeurs d emploi l s PIUS EXPOS S mn mn Ann ER M nr re E A tan E E 21 24 3 P r quationsssssstes tannins ns tete Dee AA En tm AR 22 1 2 44 Pr l v m nts de L Etat nnn mane tn AMAR rm Run 23 2 CARTOGRAPHIE DES FLUX FINANCIERS SUR LE TERRITOIRE unes resserre 23 2 1 lt AW niveau NAONA iniii i tE nantes tres E desde date ENANA 23 2 11 Ved ensembl Ense ienna eee aee t e et nn it Pirate et Min AUS 23 2 1 2 Les actions financ es par le FPSPP 26 21 21 P r quation sisssssst lite dt enr EM a o nn tie tree EE E EEEIEE 26 21 22 Appels projet ur nr De tn nn A An M As Ce AA te het 26 2 1 2 3 Conventions sn tt nt tin it Ai PE A an Le tt RU 27 2 1 3 Les actions financ es par P le emploi 28 ZEZ R mun rations de ete tee Re nn Men ten ten tin orales 28 2 1 3 2 Frais p dagogiques et aides la mobilit eeseeesseeesseeeeresesresresteersresresreerssrerreeresre 30 2 1 4 Des transferts entre financeurs initiaux et finaux 31 2 2 Au niveau r gional Lans nine einen 32 6 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 1 2 3 4 5 6 7 8 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 7 Les personnes sans emploi peuvent faciliter leur reclassement en effectuant des formations dont les R gions l Etat et les
491. t de travail dur e ind termin e auquel l employeur ne peut mettre fin que pour une cause r elle et s rieuse implique une obligation d adaptation pour justifier du caract re s rieux du licenciement 678 La nouveaut de cette jurisprudence r side dans l intervention positive du juge Alors qu il se contentait de v rifier le caract re r el du motif d insuffisance professionnelle pour constater le cas ch ant l absence de formation il invite l employeur recourir la formation pour viter le risque d insuffisance ou inadaptation 679 Selon plusieurs d cisions post rieures l arr t Expovit l obligation de formation doit tre vue comme une obligation de moyen au service du devoir d adaptation 77 Cass soc 20 avr 1988 SA Europe A ro Service c Dipace 77 Arr t Expovit Cass soc 25 f vrier 1992 n 89 41 634 Bull n 122 l employeur tenu d ex cuter de bonne foi le contrat de travail a le devoir d assurer l adaptation des salari s l volution de leurs emplois 77 Rapport de la Cour de cassation 2005 partie Etude nouvelles technologies et aspects dominante individuelle du droit du travail 77 Voir note 22 Droit social 1994 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 223 680 Cette obligation d adaptation aux volutions de l emploi d origine jurisprudentielle a t consacr e par la loi n 2000 37 du 19 janvier 2000 portant sur la r duction n g
492. t des diff rents frais ne peut exc der 665 par mois ou 2 500 pour toute la dur e de la formation Le bar me de cette aide est plus avantageux que celui du r gime public et assure une prise en charge partielle des frais de restauration Toutefois les Conseils r gionaux ont la facult d adapter le bar me du r gime public la hausse 1 1 3 2 Les demandeurs d emploi en stages agr s par l tat ou la R gion Les stagiaires effectuant un stage du r gime public peuvent b n ficier d une prise en charge totale ou partielle de leurs frais de transport ou d h bergement soit par l Etat soit par la R gion La prise en charge de ces frais est fonction du r gime de r mun ration auquel appartient le stagiaire Contrairement ce qui existe dans le r gime conventionnel avec l AFAF il n existe pas de remboursement des frais de repas Il en va de m me pour la garde d enfants Deux r gimes de prise en charge des frais de transport et d h bergement existent e Je r gime de l indemnit forfaitaire des frais de transport et d h bergement e celui du remboursement des frais de transport Ces deux r gimes sont relier aux deux grandes cat gories de stagiaires b n ficiant de la r mun ration publique de stage e ceux r mun r s selon l ge qui rel vent de l indemnit forfaitaire des frais de transport et d h bergement IGAS RAPPORT N RM2013 150P 15 e ceux r mun r s selon
493. t des lieux et perspectives dans le cadre de la prochaine r forme de d centralisation 2013 donn es issues de donn es Parcours 3 fournies par le CNML 1 2 Les demandes li es la formation adress es aux conseillers sont permanentes 361 La part importante du volume d activit consacr e la formation s explique aussi par le fait que cette question constitue avec l emploi la demande initiale principale des jeunes qui entrent en contact avec une Mission locale En effet pr s d un tiers des jeunes accueillis en premier accueil ont pour projet initial d acc der une formation voir tableau infra 362 Une conseill re interrog e par la mission explique que les jeunes avec un projet initial de recherche d emploi sont r guli rement r orient s vers un projet de formation si le besoin est identifi Ceux qui se pr sentent avec un projet de formation sont quant eux fr quemment r orient s vers une prestation d laboration du projet professionnel Enfin selon les dires de cette conseill re une part cons quente des jeunes pour qui l laboration d un projet professionnel arrive en premier concr tiseront aussi ce projet en suivant une formation Il n existe cependant pas de statistiques permettant de mesurer ces changements dans l objet principal de l accompagnement La question de la formation intervient ainsi de mani re transversale et est susceptible d tre abord e tout moment dans l
494. t ils parviennent acc der l information sur l offre de formation Etape 1 202 L organisation mat rielle du projet de formation des demandeurs d emploi passe par l identification des services mobilisables et l acc s la bonne information La qualit de l offre de services des r seaux d accompagnement est donc un facteur essentiel de r alisation du projet de formation Etape 2 203 L entr e en formation est enfin conditionn e par des d lais et des d marches dont la ma trise devient essentielle pour viter ruptures de charge et abandon Etape 3 66 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Sch ma 7 Les tapes du parcours du demandeur d emploi vers la formation 1 Suivi du processus de mise en relation et d admission dans un 1 Clarification des organisme de motivations formation 1 Acquisition des 2 Information sur les 2 Mise en place de la comp tences m tiers r mun ration au cours souhait es de la formation 2 Pr paration 3 Information sur l offre l activit en milieu de formation 3 Mobilisation des professionnel dispositifs d aide au suivi d une formation h bergement transport garde d enfant etc Source IGAS 2 1 Les organismes proposant un accompagnement du projet de formation 204 Lors de l laboration d un projet de formation le demandeur d emploi peut b n ficier du concours des r seaux d accompagnement du Service public de l em
495. t inscrits sur une action de formation dont le d marrage est tr s proche Ils ont priori abord diff rentes tapes qui jalonnent l acc s la formation et sont sur le point d entrer en formation gt Profil 3 DE en mobilit professionnelle DE r cemment inscrits et dont l axe de travail principal pr identifi lors de l inscription est li une probl matique de mobilit professionnelle Adaptation au march du travail d velopper transf rer ses comp tences laboration du projet professionnel s orienter se reconvertir Ce groupe est consid r comme susceptible de pouvoir b n ficier d une action de formation au regard du march de l emploi de leur profil professionnel ou du seul point de vue du souhait du demandeur d emploi Profil 2 Collaborateurs sp cialis s Conseillers sp cialis s et psychologues du travail travaillant en structure de type EOS Equipe d Orientation Sp cialis e MRS M thode de Recrutement par Simulation CSP Contrat de s curisation Professionnelle Par leurs activit s et au regard de la sp cificit des dispositifs ils ont d velopp une expertise plus pouss e ou sp cifique sur le champ de l orientation et de la formation Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l
496. t l insertion sociale des personnes handicap es 3 3 La remont e des besoins du public est peu int gr e 3 3 1 Les indicateurs li s l acc s et l apport des formations sont encore trop lacunaires 445 Hormis certaines tudes r gionales qui ont permis gr ce des m thodes d enqu te qualitatives d tudier des cohortes de demandeurs d emploi handicap s acc dant ou non la formation les indicateurs r gionaux ou nationaux se font rares pour analyser les parcours d acc s la formation et valuer l apport des mesures propos es La mise en place d indicateurs valuant sp cifiquement l acc s la formation des travailleurs handicap s serait un l ment de progr s du pilotage de cette politique 3 3 2 Le r seau Cap emploi est peu associ la remont e des besoins du public qu il accompagne 446 La repr sentation nationale du r seau Cap emploi CHEOPS souligne que dans de nombreuses r gions ces structures font remonter les besoins de leur public aux Conseils r gionaux et de mani re plus syst matique aux directions r gionales de l AGEFIPH 447 Cependant les Cap emplois ne sont pas syst matiquement int gr s la coordination d partementale et r gionale des dispositifs d emploi et de formation professionnelle qu il s agisse par exemple des CPRDFP voire des PRITH 448 Le r seau CHEOPS souligne l importance d une int gration des Cap emplois dans les d
497. t la date demande de formation et la date la date d entr e en F D d entr e en formation d entr e en formation formation Adaptation 93 35 46 75 Autres formation 74 94 51 31 Mobilisation 65 24 40 18 Pr qualification 105 74 54 18 Qualification 134 98 80 75 Source CNML donn es base Parcours3 transmises le 17 mai 2013 2 5 Les conseillers Missions locales manquent de visibilit sur les tapes du parcours de formation des jeunes accompagn s 2 5 1 L acc s l offre de formation reste probl matique 381 Les entretiens men s la Missions locale de l Essonne ont montr que les conseillers de Missions locales ma trisent l information en mati re de formation conventionn e ou individuelle de r mun ration et d aides annexes pour les publics jeunes m me si ces dispositifs rel vent de crit res multiples dont la coh rence n est pas toujours assur e 382 Cependant dans la plupart des r gions les conseillers de Missions locales doivent encore mobiliser de multiples interfaces informatiques afin d avoir acc s l offre de formation Les modalit s de prescriptions peuvent varier selon les dispositifs rendant certains endroits impossible la prescription directe des formations financ es par P le emploi r gl es par un m canisme complexe de prise de rendez vous et donc de prescription diff r e La conseill re de Mission locale interrog e a fait part la mission des diffi
498. t moins bon des sites publics nationaux 461 La recherche a t effectu e la m me date 26 f vrier 2013 et avec les m mes mots cl s savoir formation demandeur d emploi 462 170 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Le premier site r f renc est le site Orientation pour tous mis en place par Centre Inffo Le second est celui d un organisme de formation le troisi me le magazine L Etudiant et le quatri me La documentation fran aise rapport d valuation de Jean Marie MARX de 2010 P le emploi n arrive qu en cinqui me position de surcro t sur une page qui n est pas sp cifiquement d di e la formation professionnelle mais g n raliste page Espace candidat Sur cette page la seule mention des formations est la rubrique Quelles sont les aides la formation L entr e ne se fait donc pas par le besoin du demandeur mais par les dispositifs existants cf ci dessous analyse sp cifique du site de P le emploi Le demandeur d emploi se trouve ainsi face une logique de dispositif plut t qu une logique de besoins comme il pourrait tre en droit de l attendre Graphique 15 R sultats de la recherche formation demandeur d emploi sur le moteur de rechercher Yahoo France YAHOO formation demandeur d emploi FRANCE WEB IMAGES VID O ACTUALIT S SHOPPING PLUS Recherche surtoutie Web en fran ais D en France FILTRER PAR DATE Annonces jt 1 formatio
499. tataires b n ficiaires un moment donn et consign es dans un document la norme pr cis ment 793 Le professionnalisme des op rateurs de formation peut ainsi tre appr ci au moins deux niveaux e celui de la prestation individuelle de formation e celui de l organisme de formation 794 Ces deux niveaux bien que li s doivent tre distingu s m me s il existe une relation troite entre le professionnalisme d un organisme et celui de ses formateurs du fait du lien de subordination entre ces derniers et l entit conomique 3 En particulier les rapports suivants MARX Jean Marie DEUMIE Bertrand VIDAL Sylvie La formation professionnelle des demandeurs d emploi rapport du groupe de travail pr sid par Jean Marie MARX secr tariat d Etat l Emploi 2010 LARCHER G rard s nateur des Yvelines La formation professionnelle cl pour l emploi et la comp titivit rapport remis au pr sident de la r publique 2012 321 Office Professionnel de Qualification des Organismes de Formation 795 796 797 798 799 256 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Plusieurs R gions ont pr vu des syst mes de labellisation des organismes de formation M me si une labellisation n est pas une garantie suffisante de performance d un organisme sa mise en place t moigne d une prise de conscience minimale de l enjeu de la qualit par l organisme et constitue un rep re pour les financeurs
500. tats membres pour d finir une mission d int r t g n ral est assez tendue car elle rel ve d un pouvoir discr tionnaire des autorit s organisatrices La Commission a affirm dans sa communication de 2000 que la notion de SIEG couvre donc plus particuli rement certains services fournis par les grandes industries de r seau comme le transport les services postaux l nergie et les communications Toutefois l expression s tend galement aux autres activit s conomiques soumises elles aussi des obligations de service public 1 Communication sur les concepts de la Commission du 20 d cembre 2011 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 265 835 Si l autorit publique ne recourt pas une proc dure de march public la CJUE exige que le niveau de la compensation pour obligation de service public soit d termin sur la base d une analyse des co ts qu une entreprise moyenne et bien g r e aurait encourus pour ex cuter cette obligation L application de ce crit re un SIEG soul ve un certain nombre d interrogations En effet dans certains cas la raison d tre d un SIEG peut r sider dans l absence de toute offre de substitution par le march pour le type de service vis en raison par exemple de l absence de rentabilit de l activit en cause 2 2 3 2 Les compensations de service public qui constituent des aides d Etat compatibles exempt es de notification la Commission europ enne 836 La d c
501. te au montant de la r mun ration des stagiaires du r gime public 652 02 mois 11 12 13 14 15 16 17 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 9 1 1 1 Les demandeurs d emploi disposant de droits l assurance ch mage 1 1 1 1 L allocation d aide au retour l emploi formation Tout demandeur d emploi indemnis au titre de l ARE peut sur prescription de P le emploi dans le cadre de son projet personnalis d acc s l emploi PPAE continuer de percevoir l ARE dite AREF pendant la dur e de sa formation dans la limite de ses droits indemnisation L AREF est vers e que la formation soit conventionn e par P le emploi ou par la R gion En principe les r gles applicables l ARE s appliquent galement l AREF Le montant brut de l ARE est donc gal au montant brut de l AREF Cependant les cotisations de s curit sociale sont financ es par le r gime d assurance ch mage dans le cas de l AREF et ne sont pas pr lev es sur le montant de cette derni re L AREF est par ailleurs exclue de l assiette de la CSG et de la CRDS 1 1 1 2 La r mun ration de fin de formation L ann e 2011 a t marqu e par la conclusion d une nouvelle convention d assurance ch mage et l instauration de la r mun ration de fin de formation R2F ex AFDEF dont le montant est plafonn 652 02 euros par mois La R2F a vocation prendre le relais de l
502. te de la prochaine session n est pas connue pr cis ment sans doute l automne Aucune date de r union d information et de pr test n est ce jour programm e La proc dure qu il est recommand de suivre est la suivante envoyer son CV attendre une convocation une r union d information sans doute dans un mois ou deux r aliser ensuite des tests puis une semaine apr s un entretien si les tests ont t positifs une fois la candidature valid e et le devis fourni au demandeur d emploi il lui est recommand de prendre rendez vous avec son conseiller P le emploi afin de voir comment faire financer la formation La personne n a pas t en mesure de dire partir de quand il sera s r que la formation aura bien lieu notamment par rapport au taux de remplissage du stage Ce test fait ressortir le manque de fiabilit des informations fournies par le site Carif idf le site donne un tr s grand nombre d informations mais des donn es aussi essentielles que les dates ou la disponibilit des places ne sont pas fiables Ces quelques tests ne permettent certes pas de tirer un enseignement d ensemble sur la fiabilit de l information mise disposition des demandeurs d emploi mais constituent un faisceau d indices n attestant pas de la grande utilit du site pour accompagner un demandeur d emploi dans l laboration de son projet de formation en l tat actuel des choses 6 2 4 3
503. tendent ainsi montrer que les offres d emploi non pourvues faute de candidats satisfaisants se concentrent sur les entreprises qui effectuent le moins fr quemment des recrutements Note de la DGEFP Les emplois non pourvus Du bon ou mauvais usage d un concept flou R f 05 2013_DS MAE DS ynt 2013 02 4156 f vrier 2013 OFER offre d emploi et recrutement L enqu te Offre d emploi et recrutement s adresse aux tablissements du secteur priv employant au moins un salari Tir s au sort partir du r pertoire Sirene de l Insee et s lectionn s par t l phone les tablissements interrog s sont ceux ayant recrut ou essay de recruter hors int rim au moins un salari au cours des douze mois pr c dant la collecte de l enqu te La derni re vague d enqu te remonte 2005 Source d apr s le site du minist re du Travail IGAS RAPPORT N RM2013 150P 49 Graphique 5 Taux d chec des proc dures selon le nombre engag es dans l ann e au niveau de l tablissement Taux d chec des proc dures selon le nombre engag es dans l ann e au niveau de l tablissement 100 et Source OFER DARES calculs DGEFP Lecture Quand l tablissement a engag 1 ou 2 recrutements dans l ann e le risque d chec pour des raisons inh rentes au processus est de 10 3 Il n est que de 3 6 si l tablissement a engag entre 10 et 29 proc dures
504. tes rubriques de la partie Formation du site Le site r gional du CARIF est fortement mis en avant 6 3 2 Le site du CARIF PACA un moteur de recherche sur la formation peu puissant des informations dat es et des fiches descriptives faiblement renseign es et peu fiables 563 Deux sites diff rents ont t trouv s sur Internet pour cet organisme http www espace competences org et http www emploiformationpaca org sans que la mission ne parvienne v ritablement comprendre la raison de ces deux sites Cela est d autant plus surprenant que le moteur de recherche de l offre de formation n est pas le m me La mission a tudi le site vers lequel le Conseil r gional donne un lien sur son propre site Cependant une analyse rapide des crit res de recherche possibles a montr que ce site est moins puissant que l autre qui a pourtant peu de crit res possibles de recherche d une formation 710 GRoupement d ETAblissements publics locaux d enseignements 711 Contrat de plan r gional de d veloppement des formations 12 Service Public R gional de Formation Permanente et d Apprentissage de la r gion Provence Alpes C te d Azur 23 Validation des acquis de l exp rience 214 Centre de Formation d Apprentis IGAS RAPPORT N RM2013 150P 197 564 Le site du CARIF accompagne le demandeur dans l laboration de son projet professionnel cf connaissance des m tiers construction d un projet jus
505. thode de calcul pr cis e dans le mandat En revanche si elle les d passe la compensation devra tre accrue selon une m thode de calcul galement pr cis e dans le mandat 2 L estimation des co ts doit reposer sur des param tres plausibles et observables concernant l environnement conomique dans lequel le SIEG est fourni Le cas ch ant elles doivent se fonder sur le savoir faire des autorit s de r gulation du secteur ou d autres entit s ind pendantes de l entreprise Les tats membres doivent pr ciser les sources sur lesquelles ces anticipations s appuient Point 32 de l encadrement 4 Points 33 38 de l encadrement 848 849 850 851 852 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 267 Le m canisme d incitation l efficience doit se fonder sur des crit res objectifs et mesurables d finis dans le mandat et soumis une valuation transparente r alis e par une entit ind pendante du prestataire de SIEG 2 2 4 Les premi res exp rimentations r gionales ne s appuient pas sur la jurisprudence Altmark et induisent une forte complexit En mati re de formation professionnelle des demandeurs d emploi le premier enseignement des exp rimentations r gionales d j initi es et peut tre le plus important a trait la s curit juridique du recours au SIEG La formation professionnelle est elle alors un service d int r t g n ral La Commission reconna t explicitement l im
506. tier mais de regarder de fa on agr g e par bassin d emploi par secteur quel est le niveau de qualification moyen attendu par les entreprises et offerts par les actifs sur chaque territoire Cela requiert donc de beaucoup plus s int resser aux flexions de la population active li es aux mouvements des entrants et sortants jeunes retrait s actifs ayant une mobilit supra territoriale reprise d activit apr s interruption Du point de vue des demandeurs d emploi cela n cessite aussi de mieux conna tre les comp tences effectives qu ils ont En effet les travaux men s par exemple par l agence P le emploi de Villefranche sur Sa ne ont montr qu il existe un d calage 7 La sp cialit de formation joue un r le secondaire pour acc der la plupart des m tiers Chardon Economie et Statistique 2005 n 388 389 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 59 potentiellement fort entre les comp tences que les demandeurs d emploi d clarent poss der et celles qu ils poss dent effectivement voir partie 2 2 4 4 2 2 Le parcours d acc s la formation doit laisser une plus grande marge de man uvre aux demandeurs d emploi 190 Comme d crit pr c demment la motivation est fr quemment un crit re de recrutement qui arrive devant la fili re de formation dans le choix d un employeur pour s lectionner tel ou tel candidat pour un poste Un tel constat plaide en faveur d une plus grande prise en compte de la mo
507. tion 1 2 3 3 Des p nalit s En dernier lieu le FPSPP re oit le montant de la diff rence entre les d penses justifi es par l employeur au titre de la professionnalisation et sa participation due ce titre lorsqu elle a t major e pour insuffisance de versement aussi bien dans les entreprises de moins de 10 salari s que dans celles de 10 salari s et plus 1 2 3 4 Cofinancement FSE Le FPSPP est habilit g rer des cr dits FSE en qualit d organisme interm diaire pour l ensemble du territoire m tropolitain Les OPCA peuvent ainsi solliciter des cofinancements communautaires au travers des appels projets publi s noter que les OPCA peuvent galement conclure directement des conventions bilat rales avec les services gestionnaires du FSE DGEFP ou pr fet de r gion Dans ce cas le cofinancement ne peut tre accord que pour des actions non couvertes par les appels projet nationaux du FPSPP 61 62 63 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 21 1 2 4 D utilisation des ressources 1 2 4 1 Convention cadre Etat FPSPP L affectation des ressources du fonds est d termin e par un accord conclu entre les organisations repr sentatives d employeurs et de salari s au niveau national et interprofessionnel qui re oivent et prennent en compte dans les conditions fix es par d cret l avis des autres organisations syndicales d employeurs ou de salari s signataires de l accord constitutif d u
508. tion de l obligation de formation AUX MOTIFS QUE M X soutient qu en l esp ce la soci t Numec a failli ses obligations puisqu il n a b n fici d aucune formation depuis son recrutement que toutefois M X a t recrut sans comp tence ni exp rience au poste d op rateur de lignes auquel il a t form par l employeur que son exp rience lui permet d sormais de pr tendre des postes similaires dans l industrie m canique que son poste de travail n a connu depuis son embauche aucune volution particuli re n cessitant une formation d adaptation qu il lui appartenait par ailleurs de demander b n ficier d un cong individuel de formation ou du droit individuel de formation qu aucun manquement n a t commis par l employeur ALORS QUE viole son obligation d assurer l adaptation des salari s leur poste de travail l employeur qui ne fait b n ficier le salari d aucune formation au cours d une longue carri re professionnelle au sein de l entreprise quand bien m me le salari y aurait acquis une exp rience qu en d cidant le contraire et en consid rant que la soci t Numec n avait pas failli son obligation de formation et d adaptation l gard de M X aux motifs inop rants qu elle lui avait permis d acqu rir une exp rience au poste d op rateur de ligne et que le salari n avait pas pris l initiative d une formation dans le cadre d un cong individuel de formation quand 84 C
509. tions effectu es est largement conditionn e par la qualit des Syst mes d nformati Ohe rna ene aeaa tele aeei ee den E ere ren aai etes 207 3 2 Le suivi des mises en relation avec les organismes de formation est une n cessit 207 3 3 L int gration des syst mes d information a un impact d terminant sur l ensemble des d marches effectuer pour les demandeurs d emploi ss 208 4 LES SYST MES D INFORMATION ACTUELS NE PERMETTENT PAS UN SUIVI QUALITATIF DU PARCOURS DE FORMATION 5282 nn tente in M en re se EE 210 4 1 Les demandeurs d emploi ont assez peu de visibilit sur les tapes de leurs parcours 210 4 2 De nombreuses formalit s administratives ne sont pas encore automatis es 210 4 3 Les syst mes d change d information entre prescripteurs et organismes de formation gagneraient tre mis en coh rence et d ploy s ss 210 4 4 La production de donn es d valuation du parcours n est pas encore pleinement op rationnelle ssh lettre tirent nl ee sn lache ann tas 211 5 LE PROJET DOKELIO TRADUIT LE BESOIN D UNE PLUS GRANDE CONVERGENCE DE L INFORMATION AU NIVEAU NATIONAL esse seen seseeescernneessecseserenensee cesse 212 5 1 Le projet DOKELIO devait permettre l origine une prescription de formation au niV auinational ss nur A Lane nn nl Mr D Un sh ser E 212 200 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 5 2 Le projet DOKELIO volue aujourd hui vers une meilleure prise en compte de
510. tions et doivent agr ger des informations issues de financeurs et d organismes de formation qui peuvent avoir des pratiques diff rentes en termes de type et de format d information diffus e et de proc dures d acc s l organisme de formation L action de diffusion de l information sur l offre de formation se fait au moyen de portails intranet ou internet d di s 587 De nombreux constats ont t faits montrant les difficult s rencontr es par le grand public et les services d accompagnement des demandeurs d emploi dans l acc s l offre de formation d autant plus que celle ci s inscrit dans le cadre d organisations r gionales qui sont tout fait diff rentes les unes des autres 1 2 Les interfaces r gionales recensant offre de formation sont aujourd hui tr s h t rog nes 1 2 1 Les bases r gionales ne rassemblent pas les m mes informations 588 Bien que l ensemble des bases de donn es comprenne les formations conventionn es par les Conseils r gionaux ainsi que celles de P le emploi il n en va pas de m me concernant les formations aujourd hui financ es par l Etat notamment par le biais des DIRECCTE l AGEFIPH certains Conseils g n raux et certains OPCA Concernant ces financeurs la fiabilit des informations collect es est d autant plus faible que les modes d organisation de l acc s la formation sont diff rents par exemple le programme comp tences cl s
511. tivation des personnes dans l avancement de leur parcours et appelle une meilleure connaissance de ce qui peut ou non motiver les demandeurs d emploi aller en formation 191 Les investigations qualitatives r alis es par la mission notamment au travers de focus groupes de demandeurs d emploi montrent ainsi que les l ments de motivation sont tr s vari s acquisition de comp tences dimension socialisatrice rester actif Afin d attirer les demandeurs d emploi vers la formation et ainsi accro tre leur motivation entrer dans un parcours de formation et viter qu il n arr te en cours de route il est donc n cessaire de les convaincre de l apport de celle ci Pour cela une meilleure reconnaissance de la qualit des formations est un enjeu central de leur attractivit car sans cela avoir suivi une formation pendant une p riode de ch mage ne sera pas n cessairement un signal positif envoy aux employeurs et ne pourra donc pas tre ais ment valoris par les demandeurs d emploi Par ailleurs deux orientations m riteraient d tre suivies afin de ne pas d courager les demandeurs d emploi qui sont motiv s aller en formation 1 soutenir tout projet de formation d s lors qu il permet au demandeur d emploi de monter en qualification et ce quelque soit la formation choisie d s lors qu elle marge sur l offre conventionn e par la R gion 2 permettre un demandeur d emploi consid r comme au
512. toires Services d information sur les m tiers et domaines d activit Chambres consulaires __ Entreprises Branches Professionelles R seau information jeunesse Eee s SN Cit s des m tiers Principaux acteurs concourant Se a l laboration du projet de formation n Organismes de formation et d insertion Service Public de l Emploi p Organismes en charge de l accompagnement des b n ficiaires du RSA Services d aide la d finition pne ui adu projet de formation e Autres organismes d insertion Organismes de formation Cit s des M tiers Maisons de l emploi et ou de la formation selon les territoires Chambres consulaires Organismes d information M d accueil et d accompagnement VAE Autres organismes de conseil N en volution professionelle Source IGAS 2 2 Les acteurs mobilisables pour mettre sur pied son projet de formation 215 Tissue du processus d orientation ceux des demandeurs d emploi qui auront pu d finir un projet de formation devront formuler plus pr cis ment le type de formation souhait L tape suivante de leur parcours consiste rendre effectivement possible l entr e en formation 216 Lors de cette seconde tape celle de l organisation du parcours de formation le demandeur d emploi doit s approprier de nombreuses informations manant de sources diverses e le SPE pour la prescription de la form
513. tonome de mener par lui m me son parcours d acc s la formation sans lui imposer des validations administratives pr alables 4 2 3 Adopter une vision large de la mesure de l efficacit des formations 192 La pertinence limit e de l approche ad quationniste doit inciter adopter une mesure de l efficacit des formations qui ne se r duise pas l obtention rapide par un ch meur d un emploi dans le secteur pour lequel il s est form Une grande vari t d autres param tres m ritent d tre pris en compte satisfaction des personnes court et moyen terme type de contrat occup six mois un an Voire plus gains salariaux obtenus pendant les mois et ann es apr s la formation nombre de dipl mes titres et certifications d livr s nombre de validations des acquis de l exp rience obtenues part des parcours termin s et part des parcours interrompus IGAS RAPPORT N RM2013 150P 61 Annexe 3 Le Parcours individuel du demandeur d emploi Expression des besoins et r ponses institutionnelles ANNEXE 3 LE PARCOURS INDIVIDUEL DU DEMANDEUR D EMPLOI EXPRESSION DES BESOINS ET REPONSES INSTITUTIONNELLES ss 61 1 LA MISSION A RECONSTRUIT LES ETAPES DU PARCOURS D ACCES A LA FORMATION GRACE A DES METHODES QUALITATIVES sers srsenssnssssesnecnesscssesneennecsceesnecnnececeesneenseenscsssee 63 1 1 Pour pallier l insuffisance des donn es quantitatives la mission a privil gi des m thodes d investi
514. tour aux r sultats AGENT DE S CURIT PARCOURS CERTIFIANT PARTAGER SUR z 1 F MEN Niveau de sortie Non communiqu Dur e 525 heures F Retrouvez galement la fiche originale Agent de Caves s curit parcours certifiant Direction r gionale de l AFPA Rh ne Alpes centrer sur la carte O 15 rue Jules Vall s 696023 Villeurbanne t l 04 72 90 20 20 site Internet htto wwwrhone slpes sfos fr G La Plaine ani sy s nr Tet Donn es canograprigues 2013 Googienograpniaues 2013 Gode Coad Source Orientation pour tous partir d une recherche lanc e par la mission Igas IGAS RAPPORT N RM2013 150P 189 Graphique 22 Fiche de pr sentation de la formation agent de s curit sur le site Rhonealpes orientation org Recherche oe poses E Recherche avanc e rhonealpes orientation org L orientation tout au long de la vie en Rh ne Alpes S informer sur les m tiers et l emploi Evoluerdans sa vie professionnelle Se renseigne r le Choisir la cr ation d activit Comment se former Conna tre les m tiers Faire le point sur sa situation De l id e au projet D couvrir un secteur d activit Conna tre ses droits la formation A Du projet la r alisation Rechercher une formation D velopper ses comp tences Valider son exp rience VAE Accueil gt Se renseigner sur la formation gt Rechercher
515. tout salari au cours de sa vie professionnelle de suivre son initiative et titre individuel des actions de formation ind pendamment de sa participation aux stages compris le cas ch ant dans le plan de formation de l entreprise dans laquelle il exerce son activit Ces actions de formation doivent permettre au salari D acc der un niveau sup rieur de qualification De changer d activit ou de profession De s ouvrir plus largement la culture la vie sociale et l exercice des responsabilit s associatives b n voles art L 6322 1 du code du travail 20 Les parties d di es l analyse de la jurisprudence sont r dig es partir de quatre sources les arr ts de la Cour d appel et de la cour de cassation Lamy Le dossier Jurisprudence en mati re de formation professionnelle de Centre Inffo 1990 Le dossier documentaire du s minaire anim par J M Luttringer Marie Laure Morin conseill re la Cour de cassation Carine Seiler J P Willems sur le Droit de la formation travers la jurisprudence Circ Consultants 2009 Les apart s de J Barth l my publi s sur le site Lamyline 270 Centre Inffo 1990 THE Koechlin JCP n 45 1980 C Cass Soc 4 janvier 1979 Soci t EGO Boniface c Dame Touret 77 Source pr ciser 222 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 674 En 1985 la Cour d appel de Paris rend un arr t qui fournira la Cour de cassation l occasion
516. traliser leurs ventuels effets pervers au premier rang desquels le risque de s lectivit plus grande des stagiaires par les op rateurs de formation si les objectifs fix s tiennent de stricts indicateurs de taux d insertion dans l emploi ou de certification sans autre forme de r gulation ex suivi de progression des stagiaires entre leur niveau avant la formation et leur niveau apr s quotas sur les publics retenus en formation cet gard afin d viter ces effets pervers un syst me de bonification pourrait par exemple tre instaur permettant de moduler les tarifs suivant la difficult d insertion des publics afin de mieux r mun rer les organismes accueillant les publics les plus en difficult ainsi que de pr voir des quotas de place par groupe de formation pour ces publics notamment les jeunes les personnes handicap es et les personnes sans aucune qualification professionnelle A l heure o la notion de co construction des parcours de formation est affirm e par tous les acteurs uvrant dans le champ de la formation professionnelle des demandeurs d emploi il semble important que les responsabilit s de tous soient assum es et partag es afin de garantir la mise en uvre de partenariats p rennes et efficients Des r flexions et des exp rimentations sont en cours dans plusieurs R gions sur ces questions mais le cadre juridique actuel m riterait d tre r interrog en coh rence avec les marge
517. transmis l AFPA en question Si la personne est originaire de la m me r gion il est propos par t l phone la participation une information collective comprenant les tests En cas de r ussite et l issue de ceux ci AFPA se charge de l ensemble des d marches le demandeur d emploi n a donc pas solliciter son conseiller pour financer la formation quel qu en soit le financeur s il mobilise cette modalit Il appara t ainsi que pour faciliter 1 admission l AFPA produit elle m me une proc dure qui fait le chemin inverse de celui pr vu dans la logique de l accompagnement d un projet professionnel par le service public de l emploi et la majorit des R gions fran aises contact avec l organisme de formation tests transmission P le emploi admission Le deuxi me essai a concern l acc s une formation d agent de m diation Dans ce cas la personne contact e par t l phone au sein de la centrale d Ile de France n avait pas acc s aux dates pr sentes sur le site internet La personne au t l phone a imm diatement renvoy vers le conseiller P le emploi pour toutes autres informations En Ile de France cette centrale est en charge de l information du public Bien qu elle ait pour mission de faciliter la mise en relation avec le centre de formation elle renvoie manifestement aussi vers le Service public de l emploi lorsqu elle n a pas acc s l information 522 523
518. travers du contrat de plan r gional de d veloppement des formations professionnelles CPRDF Les Conseils r gionaux financent e Le co t p dagogique des actions de formation conventionnement ou projets individuels valid s e dans le cadre du r gime public pour les stagiaires ne percevant pas l ARE la r mun ration agr ment e Ja protection sociale des stagiaires non r mun r s e une partie des frais de transport et d h bergement Avec le nouveau projet de loi portant sur la d centralisation l Etat dispose de comp tences de plus en plus limit es en mati re de formation professionnelle des personnes priv es d emploi Il exerce cependant aussi son pouvoir en contractualisant avec les r gions les CPRDF avec les partenaires sociaux l accord financier sur le FPSPP et avec les OPCA leurs conventions d objectifs et de moyens L Europe son niveau influence les politiques publiques de formation gr ce ses fonds structurels et ses programmes communautaires La pr sente annexe se propose dans un premier temps de d crire l ensemble des dispositifs financiers existant avant d analyser dans une seconde partie les montants des flux associ s sur les territoires En 2010 selon le CNFPTLV Allocation d aide au retour l emploi Par le biais de l agr ment du stage les R gions prennent en charge la r mun ration des stagiaires demandeurs d emploi non indemnis s
519. treprise DEN 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2 000 salari s ou plus 500 1 999 salari s Ensemble 250 499 salari s 50 249 salari s 20 49 salari s 10 19 salari s Note le taux de participation financi re est le rapport entre d penses de formation professionnelle et masse salariale Le taux de participation financi re sur l exercice n prend en compte les d penses directes effectu es sur l ann e n et les cotisations vers es aux Opca au d but de l ann e n 1 au titre de l ann e n Par rapport au tableau 2 la participation financi re n int gre pas les lignes apprentissage autres et investissement soit 9 de la d pense des entreprises Ces taux ont t recalcul s suite au changement de mode de calcul des pond rations servant au calcul des d penses directes des entreprises partir des formulaires 24 83 Le taux de participation financi re des entreprises de 2 000 salari s ou plus varie assez fortement d une ann e l autre car il y a peu d entreprises dans cette cat gorie et les donn es annuelles peuvent tre affect es de fluctuations ponctuelles li es notamment la mise en uvre de politiques sp cifiques dans certaines grandes entreprises Champ France enti re Source Annexe au PLF pour 2013 1 2 2 46 L utilisation des contributions pr cise d finie par le Code du travail 1 2 2 1 47 financement La contribution pr
520. ts 6e partie livre 3e titre 4 du code du travail R mun ration Publique de Stage RPS vers e par T ASP pendant toute la dur e de la formation Montants 6e partie livre 3e titre 4 du code du travail ableau 2 mun ration des stagiaires de la formation professionnelle selon le financeur avec proje Tableau 2 R tion des st de la f t fi Ile selon le f t de formation valid dans le PPAE POLE EMPLOI ETAT Conseil REGIONAL Actions de Formation conventionn es f par Formations Formations Conseil A f Etat agr es R gional agr es au AFPR P le emploi au ti a dela titre A la Autofinancement POE HAFC ou Dmie Sae DIF Portable Aide r mun ration r mun ration des Individuelle des stagiaires stagiaires la Formation AIF AREF Allocation de Retour l Emploi Formation vers e par P le emploi dans la limite des droits ARE Demandeur Si les droits ARE ne couvrent pas toute la dur e de la formation le DE peut tre indemnis A en R2F R mun ration de fin de formation jusqu au terme de la formation si la formation est ligible d emploi formation qualifiante et permettant d acc der un m tier figurant sur l arr t pr fectoral du lieu de indemnis formation ou du lieu de prescription de la formation en si la formation n est pas ligible la R2F en allocation de solidarit sp cifique formation ASSF Jusqu au terme de la formation s1l satisfait aux condition
521. ttribu au regard de leur ge Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent E li s une difficult identifier et comprendre les r les des nombreux interlocuteurs du champ de la formation e p le emploi Cartographie des acteurs et dispositifs de la formation du point de vue des candidats la formation c aae Te F F gt P le emploi est identifi comme un onse SENETA COSCILREBIQNS POL emale interlocuteur incontournable qui aiguille le DE candidat la formation qu il soit indemnis ou AGEFIPH OPCA non voire surinvesti par certains Bilan de Psychologues PE comp tences P le emploi TE ission L R F PE est l pour nous int grer dans le march du L Europe s engage C est un groupe travail Nous diriger vers les bons organismes la Feine Camelle dede neue de financeurs D Nous expliquer comment a marche Les sources d information peu connues faiblement utilis es Sur les m tiers les secteurs les formations Les services d accompagnement qui aident sur le projet Les centres orga smes formation s j Candidat la AFPA GRETA Le r seau famille amis A p y J contacts en entreprises formation Saa X CFA IFOCOP P le emploi AFPA x Do C On cherche de l info aupr
522. turation du projet dur e a priori utile au service de la r ussite du parcours est consid r d autant plus long que le demandeur d emploi est plus qualifi Ce temps estim 12 semaines par les demandeurs emploi interrog s serait simplement de maximum 9 semaines si le demandeur d emploi se voyait proposer des prestations P le emploi pour laborer un projet de formation mesur e de mani re indicative par la mission dans une des agences visit es en R gion Centre Tableau 14 Exemple de d lais l agence de Luc 45 pour des prestations d accompagnement de projet de formation Prestation accompagnement Projet D lai Observations jours ouvr s Demandeur d emploi re u en entretien sur flux avec 1J un projet flou de formation Atelier D cider de se former SJ 2 fois par semaine Prestation Construire son projet professionnel 12 ou 15J 4 Plages ouvertes sur SI 1 2j 42 ou 45J par semaine La prestation se d roule sur 6 semaines Un seul entretien peut suffire projet valid et financement d termin 45J ouvr s 9 semaines Source Calcul mission sur la base d observations en agence 239 En revanche lorsqu il comprend le recours une action de formation individuelle le montage financier en faisant appel des aides individuelles de P le emploi ou des R gions peut prolonger la dur e des d marches de 7 10 semaines suppl mentaires Les dema
523. ublic d emploi comme par les organismes de formation 4 2 L offre d accompagnement n est pas suffisamment personnalis e au regard de la diversit des besoins des demandeurs d emploi L objectif de se former pour acc der l emploi fait appel des motivations multiples qui parfois se cumulent et d autres fois se succ dent tout le long du parcours de chaque demandeur d emploi Cette diversit conduit des modalit s de recherche d information par les int ress s et des besoins en accompagnement diff renci s Sans pr tendre l exhaustivit la mission a identifi quelques cas types de situations de demandes de formation De leur bonne compr hension d pend la qualit de l offre de services qui leur est propos e en miroir e une recherche d emploi infructueuse dans la majorit des situations rencontr es le projet de formation intervient la suite d une premi re d marche infructueuse de recherche d emploi La formation est alors per ue comme un moyen de transformer cette situation d chec en r ussite L valuation temps des ressources de la personne pour trouver un emploi devra permettre de l inscrire dans un parcours adapt d acc s la qualification lorsque celle ci s av re n cessaire e un besoins de changement face des difficult s de recherche d emploi ou pour des raisons personnelles et de mobilit les demandeurs d emploi peuvent recourir la formation
524. ucation Professionnelle ou pour mobiliser un DIF ou un CIF CDD 2 3 2 Des crit res administratifs contraignants peuvent tre l origine de ces difficult s En interrogeant le r seau CHEOPS et la directrice d un Cap emploi la mission a analys comment diff rents crit res purement administratifs viennent entraver l acc s la formation des travailleurs handicap s accompagn s par le r seau Ainsi des r gions r servent aujourd hui l acc s des formations au public de niveau de qualification inf rieur au niveau V Dans le cas des personnes handicap es ce type de crit res peut tre discriminant dans la mesure o en raison de son handicap une personne de niveau V peut n anmoins avoir besoin de refaire une formation car il lui est impossible d exercer son ancien m tier et donc d acc der l emploi Dans la pratique il peut aussi arriver que des personnes se voient refuser l acc s aux places de droit commun au motif qu elles rel vent des places sp cifiques dont les co ts p dagogiques et la charge de la r mun ration au cours de la formation sont parfois plus lev s Il peut en r sulter des effets d viction de l offre de droit commun au motif qu il existe en parall le une offre sp cifique Dans ces situations les conseillers doivent parfois mettre en place des proc dures d rogatoires pour faire acc der les personnes handicap es ces places ce qui augmente d autant le d l
525. ue de la date de d but de la formation il est possible pour le demandeur de faire un export vers un tableur de l ensemble de ces informations 3 2 Des informations souvent insuffisamment pr cises pour permettre au demandeur d aller au bout de l laboration de son projet de formation et un moteur de recherche qui peut tre optimis 3 2 1 Des modalit s de recherche qui pourraient tre optimis es Les modalit s de recherche pourraient tre encore am lior es car en l tat actuel du moteur de recherche rien n interdit de proc der une recherche aux modalit s contradictoires et donc in fine infructueuse exemple test domaine aide sociale l enfance et m tiers courtage en assurance Etant donn la grande vari t des choix possibles le demandeur peut du fait de sa m connaissance des m tiers g n rer une demande infructueuse lui donnant tort penser qu il n y a pas d offres de formation ainsi la recherche Domaines Aide sociale l enfance coupl e M tiers Intervention sociale et familiale en Ile de France est sans r sultats Or le choix par le demandeur du M tiers Assistance aupr s d enfants lui permet d acc der par exemple l offre de dipl me d Etat d assistant familial Les choix des crit res de domaines et de m tiers m riteraient donc d tre crois s afin d viter les recherches infructueuses Les modalit s de recherche pourraient pa
526. ue mais qu il demeure possible a priori de s inscrire une date ult rieure sur cette m me session exemple cas des entr es sorties permanentes 7 Sources entretiens aupr s des responsables d Intercarif et Centre Inffo 2 Dans l attente de la mise en place de la base nationale aujourd hui seule la base d Intercarif permet une importation de donn es vers une autre interface 200 Le R pertoire National des Certifications Professionnelles 1 Le portail d information sur les certifications g r par le r seau des CARIF OREF 262 Source informations transmises par Centre Inffo le 8 juillet 2013 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 217 Annexe 9 Le partenariat pouvoirs publics entreprises au service d une action publique partag e ANNEXE 9 LE PARTENARIAT POUVOIRS PUBLICS ENTREPRISES AU SERVICE D UNE ACTION PUBLIQUE PARTAGEE sseseseseserererereeeeseeororcereeoeeeseeercrorereeeosorceeeeeeeeeeerereeeree 217 1 LE DROIT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE TROUVE SES TROIS SOURCES DANS LES ACCORDS COLLECTIFS LES DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET LA JURISPRUDENCE DE LA COUR DE CASSATION E E E E S E se neo den ee sodee neo 219 1 1 Le droit de la formation professionnelle mane d une loi n goci e 219 1 2 La formation tout au long de la vie est une obligation nationale 220 1 3 La jurisprudence a reconnu au fil du temps l obligation de l employeur au maintien de l employabilit de ses salari s s
527. ue p dagogique Co t de gestion pour les administrations et prestataires la gestion de l accueil t l phonique engendre des co ts pour les professionnels cf temps pass au fil pour informer les usagers du fait des informations absentes en ligne n cessit de mobiliser plusieurs personnes pour r pondre car certaines seulement ont acc s aux syst mes informatiques permettant de r pondre aux questions pos es notamment concernant les dates et le remplissage D une fa on g n rale la cha ne para t d mesur ment complexe pour les usagers au regard des enjeux pour les professionnels s lection des profils et bon remplissage des formations La complexit de cette cha ne g n re de plus en retour une surcharge de travail pour les professionnels qui doivent d dier un temps suppl mentaire pour informer les demandeurs d emploi temps qui pourrait tre conomis si les outils en ligne taient plus fiables et renfor aient l autonomie des demandeurs d emploi au lieu du contraire 6 2 Ile de France une multiplicit de sites donnant acc s un grand nombre d informations dont la fiabilit n est cependant pas toujours satisfaisante l exception des GRETA seuls les sites offrant une vision de l ensemble de l offre de formation r gionale sont ici tudi s 6 2 1 Le site de la R gion 6 2 1 1 Un acc s ais aux probl matiques de formation mais pas d accompagnement du demandeur dans sa d march
528. ui m me Espace collaboratif sur sa page d accueil Il n est d s lors pas surprenant de constater qu il n est pas expliqu sur la premi re page du site quoi il sert et quel moment son usage doit s inscrire dans la d marche de recherche d un demandeur d emploi c est dire apr s avoir stabilis son projet professionnel et identifi la n cessit de consolider ses comp tences ou d acqu rir des comp tences nouvelles 506 Cependant ce site est bien r f renc par P le emploi dans sa rubrique Je me forme comme le site permettant de trouver l offre de formation dans sa r gion cf Les formations de votre r gion Le site Intercarif pr sente les formations par r gion illustrant bien l ambig it dans laquelle se trouve le demandeur d emploi il est d un c t encourager par l institution qui l accompagne cf P le emploi se reporter vers un site cf Intercarif qui se pr sente lui comme un espace d di aux professionnels de la formation 507 Une telle ambigu t site destination des demandeurs d emploi ou destination des professionnels est visible par le fait que la partie du site en acc s libre aux demandeurs d emploi ne permet pas aujourd hui de se cr er un espace personnel dans lequel basculer les informations collect es en les enregistrant dans son panier personnel 4 CENTRE INFFO ORIENTATION POUR TOUS UNE INFORMATION SUR LA FORMATION FAIBLEMENT T
529. uivie d une ligne intitul e Je teste un m tier agricole avant un item d couvrez www bretagne alternance com pour conclure par Rechercher une formation un organisme de formation Cette absence d investissement et de suivi sur ces rubriques Formation conduit m me nuire l image de professionnalisme de P le emploi la mission a ainsi relev le message suivant dat du 23 septembre 2010 sur une des pages r gionales P le emploi vous communiquera tr s prochainement les formations auxquelles vous pouvez pr tendre 487 488 489 490 491 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 181 Quelques pages int ressantes ont cependant t relev es comme celle du Nord Pas de Calais qui oriente le demandeur vers un site sp cialis sur l offre r gionale et des pages d di s du conseil pour bien s orienter au regard de son projet de formation noter aussi la rubrique S orienter se r orienter mise en ligne en 2012 dans la partie formation de l espace Rh ne Alpes qui sans tre directement li e la question de la formation accompagne le demandeur d emploi dans le questionnement qu il doit avoir avant de d cider d laborer un projet de formation Etape 1 La phase d introspection Etape 2 Prenez la temp rature Etape 3 Ayez de l audace Etape 4 L heure de la maturation Etape 5 Passez l action Chacune des tapes d taillant les bonnes questions
530. ulais tre infirmi re je ne peux pas car je n ai pas le dipl me fran ais El p le emploi Certains demandeurs regrettent le poids d terminant du conseiller dans la validation de leur projet par exemple quand gt le m tier anciennement exerc est sur un march porteur J tais commercial je voulais faire une formation d talagiste On m a dit qu on ne pouvait pas me payer la formation car j tais dans un secteur porteur T gt le DE est d j en CDD temps partiel Le conseiller a trouv une formation mais elle commence mi mai Mon patron tait OK pour une rupture conventionnelle de mon contrat avant la fin pr vue en juin mais le conseiller Mission Locale ne veut pas que je quitte mon emploi et il veut que j attende l ann e prochaine Il me met des b tons dans les roues Je vais retourner et insister aupr s de la conseill re de P le emploi A 23 ans suivi ML PE gt le projet ne semble pas assez abouti Je voulais faire une formation Le conseiller PE m a dit d aller approfondir le projet avec une psychologue j en ai pas besoin je sais ce que je veux faire S Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Tous ces l ments contribuent expliquer la forte attente qu ont les DE d un conseiller qui soit leur interlo
531. uli res il peut s agir de la mise en place d un temps partiel d une adaptation des locaux ou des outils p dagogiques ou encore d un am nagement des modalit s d examen La loi du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es affirme les deux principes de non discrimination et de compensation du handicap Elle impose l obligation de rendre les formations accessibles tous sauf contre indication m dicale sous peine de sanctions p nales et financi res Le d cret n 2006 26 du 9 janvier 2006 relatif la formation professionnelle des personnes handicap es ou pr sentant un trouble de sant invalidant pris en application de l article L 323 11 1 du Code du travail pr voit que les organismes de formation doivent adapter leurs conditions p dagogiques aux handicaps que rencontrent les personnes Ces adaptations peuvent tre de nature collective ou individuelle Malgr ces volutions l gislatives et r glementaires l adaptation des contenus de formation est un processus complexe qui n cessite parfois des investissements lourds pour permettre leur individualisation L accessibilit des locaux de formation est co teuse pour les organismes de formation ce qui pose pour eux une question de rentabilisation des frais financiers engag s Mieux int grer dans les commandes publiques les dispositions visant favoriser l accessibilit des form
532. un point de vue judiciaire ou en termes de sant s assurer de la repr sentation ad quate qu a le demandeur d emploi de ce qu est r ellement le quotidien du m tier ex p nibilit physique forte n cessit d aimer travailler en quipe ou encore de ne pas tre g n de travailler dans un environnement bruyant ainsi que l impact du nouveau m tier sur sa vie personnelle ex absences fr quentes pour un chauffeur routier ou horaires d cal es pour un gardien de nuit s assurer que le demandeur d emploi s oriente dans un secteur o il pourra trouver un emploi et o la r mun ration correspondra ses pr tentions salariales C est principalement pour ce dernier aspect que le conseiller mobilise un sch ma de pens e ad quationniste le projet de formation devant permettre au demandeur d emploi de trouver un emploi dans le secteur pour lequel il se forme et ainsi de r aliser son projet professionnel Soit il fait ce travail lui m me soit il a recours aux prestations de P le emploi par exemple EMT Evaluation en Milieu de Travail ou ECCP Evaluation des Comp tences et des Capacit s Professionnelles 8 Commission pr sid e par Rose Marie VAN LERBERGHE Pour une dynamique territoriale de l emploi Strat gie de territorialisation de P le emploi concourir s curiser les parcours et renforcer les liens avec les employeurs pour accro tre durablement le nombre de placements P le emploi Avril 2
533. un r le sontapporteurs d expertise d accompagne ot sectorielle et sur soutien RES Questions pos es par les DE gt Est ce queje vais y arriver gt Est ce quej y aidroit gt Qu est ce que je peux faire comme formation pourtrouver un emploi Le CARIF c estle nomdu site magique pour les personnes autonomes Les conseillers jalonnent le parcours etle clarifient pour gt f lesdemandeurs d emploi Je refaisle CV avec luienle confrontant la 3 5 m fiche ROME Je la lui imprime et je mets du Autonomes i so Questions pos es par les DE stabilo sur lescomp tences pour qu il soit AT gt amp Commentje peux trouver la formation Pro actifs pris au s rieux par l organisme de formation Les conseillers soulignent une augmentation du nombre de demandes de formations par les demandeurs d emploi accompagn e d une attitude injonctive croissante Les opportunistes repr sentent une source de difficult s particuli re ce qui interroge la posture du conseiller Source IGAS P le emploi Focus Groupes du 18 avril 2013 tenus au si ge de P le emploi 5 4 La marge d appr ciation entre un demandeur d emploi proactif et un ch meur opportuniste reste troite 268 Pour les conseillers interrog s les opportunistes repr sentent une source de difficult s particuli re car ils interrogent la posture du conseiller qui remplit pour
534. ur apporter une expertise appr ci e 264 Dans un contexte marqu par une nette augmentation des demandes de formation due l augmentation du ch mage et la forte visibilit m diatique et politique de la formation pour les demandeurs d emploi les ressources internes insuffisantes sont enfin cit es avec un manque de prestations d accompagnement pour laborer ou s curiser les projets de formation 108 Mensia Conseil pour P le emploi Evaluation des conditions de mise en uvre du processus d orientation et d acc s des demandeurs d emploi la formation monographie r gionale Rh ne Alpes janvier 2010 10 Une note de la Direction g n rale de P le emploi PE_CSP_2011_113 en date du 30 juin 2011 d termine les contours de l activit du r f rent formation professionnelle en agence Selon cette note un r f rent formation professionnelle doit tre d sign dans toutes les agences de proximit de P le emploi afin de contribuer faciliter la prescription de formation au b n fice des demandeurs d emploi qui en ont besoin 265 266 267 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 81 L Etude Mensia Pays de la Loire signale galement des situations o une grande partie des conseillers aurait tendance taire un besoin de formation d tect estimant ne pas avoir les moyens derri re pour se confronter des d marches apparaissant complexes Le d ficit de comp tences est particuli r
535. ur mai sinon je voudrais int grer un IUT pour licence pro en management gt Z 26 ans suivi PE N Une vision long terme sur les volutions du march du travail win Les encadreuses je les vois elles ont des douleurs physiques L encadrement va mourir Et il n y a pas d volution de carri re Au contraire l informatique volue toujours il y a beaucoup de d bouch s Autant me reconvertir maintenant je suis jeune je peux en profiter gt A 24 ans suivi Mission Locale Un projet polymorphe pour rester actif en p riode de ch mage et s ouvrir des 4 opportunit s personnelles et professionnelles di N la formation est un projet parmi tant d autres Ce qui va faire si je veux y aller c est si va tre subventionn Aujourd hui je veux me former la cuisine c est mon objectif final je veux qu elle me propose les formations disponibles Par exemple je voulais passer le permis 125 300 euros pour pouvoir tre coursier mais j tais sec gt S 42 ans suivi PE Cette pr sentation votre seul usage est indissociable des l ments de contexte qui ont permis de l tablir et des commentaires oraux qui l accompagnent Les DE acc dent ensuite la formation apr s une longue s rie d tapes p E R fl chir confronter son NE A REA 3 n Avoir l id e 5 z D cider Valider
536. urnables sur le march du travail dans la rencontre de l offre et de la demande de travail Pr s de 600 000 demandeurs d emploi entrent en formation chaque ann e soit deux fois plus que le nombre d offres d emploi non pourvues et ce sachant que les demandeurs d emploi form s ne vont ni forc ment travailler dans les m mes fili res que celles o ils ont t form s cf partie 3 3 3 ni occuper les emplois suppos s tre non pourvus La formation des demandeurs d emploi tout en tant li e au recrutement dans ces emplois et secteurs ne peut donc pas se r duire la question des offres d emploi non pourvus mais n cessite plus globalement d tre analys par rapport au manque plus global d emploi dans l conomie et au niveau de comp tences attendu de la main d uvre dans l avenir La France compte plus de trois millions de ch meurs presque cinq millions si l on prend en compte toutes les cat gories de ch meurs inscrits P le emploi Les offres d emploi non pourvues repr sentent donc une proportion tr s limit e en comparaison et ce d autant plus que du fait du turn over fort dans certains m tiers connus pour tre en tension ex h tellerie restauration b timent un m me emploi peut donner lieu plusieurs offres au cours d une m me ann e Ces 300 000 offres d emploi non pourvues par an repr sentent donc moins de 300 000 postes Enfin pour 60 de ces offres le fait de d c
537. urs d emploi cf Quelles sont les aides la formation 201 N Dinan eat Apr s avoir suivi le lien Espace candidat IGAS RAPPORT N RM2013 150P 175 Graphique 17 Page d accueil du site Internet de P le emploi C pole emploi fr A Recherche info pratiques OK Mardi 26 f vrier 201 Plan du site Recherche simplifi e Recherche avanc e Recherche par m tier orea 129 391 Me mag qu Lieu de vavai FRET Vous simplifie le Travail offres d emploi iype de contrat TEE NE en ligne Lancer la recherche gt Abonnez vous Espace candidat Espace employeur Actualit s Acc der mon espace recrutement M inscrire me r inscrire Pr parez le concours d inspecteur du Travail Rejoignez la Classe Pr paratoire Int gr e de l INTEFP Acc der mon espace et g rer mon dossier D poser mes offres d emploi M abonner aux offres Consulter les CV d emploi Un secteur porteur a recrute dans L a ronautique Obtenir une attestation Cr er diffuser et joindre mon CV a p Acc der mon compte Ev nements n y Agissons pour l emploi it gt Forum de l emploi 150 postes pourvoir au L La Fondation Manpower et B nodet parc d attractions s K a P le emploi organisent v le 2 mars 2013 Nigloland l op ration de recrutement E a Agissons pour l Emploi Un forum qui s adresse 150 postes
538. uter des actions de lutte contre l illettrisme et l acquisition de socles de comp tences 54 M destination des salari s les plus fragiles qui rel vent galement de la comp tence des R gions et dont le financement des achats de formation pourraient tre regroup sous leur gide soit un montant de contribution aux achats group s de 237 M Tableau 16 Montants r serv s la formation par appel projets des demandeurs d emploi dans l annexe financi re 2013 du FPSPP M AAP Mutations conomiques et technologiques 40 0 AAP Cong individuel formation CDD 36 0 AAP Contrat de s curisation professionnelle 65 0 Contrat de s curisation professionnelle AAP DOM 2 60 Contrat de s curisation professionnelle AAP Art 4 10 0 TOTAL 153 6 Source Annexe financi re 2013 Convention Cadre Etat FPSPP retraitement mission AAP appel projet 314 La mission estime que les achats de formation de POE collectives et individuelles 40 M dans le budget pr visionnel du FPSPP pourraient tre effectu s par P le emploi 754 IGAS RAPPORT N RM2013 150P 243 Convention cadre Etat FPSPP ANNEXE FINANCIERE Article de la Annexe pr visionnelle 2013 convention Types d op rations cadre Acc s l emploi des jeunes P r quation Professionnalisation 245 000 D veloppement de l alternance AAP dont D veloppeurs de l alternance et autres actions de d veloppement
539. ux organismes de formations plus loign s Lorsqu un h bergement est n cessaire l offre de formation de l AFPA seul organisme de formation proposer un h bergement abordable semble tre privil gi e y compris lorsque l offre se trouve en dehors de la r gion de r sidence du jeune en question 3 LA PRISE EN COMPTE DES BESOINS DES JEUNES RECENSES PAR LES MISSIONS LOCALES POURRAIT ENRICHIR LES DIAGNOSTICS TERRITORIAUX ET NATIONAUX 3 1 La remont e des besoins en formation des jeunes requiert une participation des Missions locales aux diagnostics territoriaux En mati re de formation professionnelle des jeunes demandeurs d emploi la coordination entre organismes de formation Mission locales et financeurs de formation est perfectible Par exemple le responsable d quipe de la Mission locale visit e par la mission a fait part de l absence d outils de recensement des besoins des jeunes en mati re de formation Il appara t alors souhaitable d organiser des r unions entre institutions pour partager ce type d information Ainsi des besoins en emplois correspondant aux souhaits des jeunes avaient pu tre identifi s dans des secteurs comme le transport la s curit la plomberie ou le sanitaire Cependant La Mission locale estimait que son public b n ficiait insuffisamment de formation dans ces domaines 58 titre de comparaison l tude qualitative de la DARES de 2011 les demandeurs d emploi stagiaires de la
540. vice public caract risant un SIEG autorise un financement par la collectivit publique En droit communautaire en particulier la qualification d une activit de SIEG va permettre de b n ficier de l article 106 2 du TFUE et ainsi soit d chapper la qualification de la compensation financi re d aide d Etat jurisprudence Altmark ou de consid rer que la compensation financi re bien que relevant d une aide d Etat est compatible avec les dispositions du trait voir infra 829 830 831 832 833 834 264 IGAS RAPPORT N RM2013 150P Hormis dans les secteurs harmonis s au niveau de l Union europ enne par des directives sectorielles la marge de man uvre des Etats membres pour d finir une mission d int r t g n ral est assez tendue car elle rel ve d un pouvoir discr tionnaire des autorit s organisatrices De ce fait le contr le par la Commission europ enne et par le juge communautaire de la d finition de la mission est limit l erreur manifeste d appr ciation L int r t essentiel pour le financeur est l affirmation d un service public dans lequel il peut choisir plus librement des op rateurs dont il a l assurance de la comp tence et de leur ancrage territorial Outre le gain politique provenant d une meilleure lisibilit de son financement et de l affirmation de son action dans le cadre d un r gime de solidarit cela lui permet de p renniser un tissu d

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