en français
Contents
1. ARTICLES Par Ann Biddlecom Kofi Awusabo Asare et Akinrinola Bankole Au moment de la pr paration de cet article Ann Biddlecom etait associ e principale la recherche au Guttmacher Institute New York Akinrinola Bankole est directeur la recherche internatio nale au Guttmacher Institute Kofi Awusabo Asare est professeur au Department of Popu lation and Health University of Cape Coast au Ghana R le des parents dans l activit sexuelle et la pratique contraceptive des adolescents dans quatre pays d Afrique r centes dans la r gion Les parents et les figures parentales adultes que les ado lescents d crivent comme tant pour eux comme une m re ou un p re jouent un r le important dans la vie des adolescents Diverses tudes ont examin l influence de diff rents types de parentalit sur les comportements des jeunes y compris en ce qui concerne la prise de risques l 3 On attend g n ralement des parents qu ils surveillent les activit s de leurs enfants et qu ils identifient passent au crible et enveloppent l information et les services qui leur sont destin s Parce qu ils sont en contact r gulier avec eurs enfants les parents aident fa onner tant leurs com portements que le contexte social dans lequel ils grandis sent tant donn les diff rents modes d influence qu ont es parents sur leurs enfants les programmes d ducation la sexualit et la vie famil2. lescents sur les questions de nature sexuelle ne pr sente dans les quatre pays aucune association constante quant la probabilit d activit sexuelle Cette communication n est associ e une probabilit lev e de sexualit active durant la derni re ann e coul e que parmi les gar ons du Malawi et les filles d Ouganda 2 2 et 1 5 respectivement Aucune association significative ne se r v le entre les pa rents sources d information sur la contraception et l activit sexuelle de leurs fils ou filles adolescents Nous nous attendions de mani re g n rale une as sociation positive entre la pr sence et participation paren ale par cor sidence surveillance ou communication et la pratique contraceptive des adolescents sexuellement ac tifs Aucune association n est cependant apparue entre la surveillance parentale et l usage d une m thode lors des derniers rapports sexuels et les associations entre les deux autres dimensions de la parentalit et l usage d un contra Perspectives Internationales sur la Sant Sexuelle et G n sique ceptif ne sont pas constantes d un pays l autre tableau 3 page 7 Seules deux associations significatives sont ob serv es au niveau de la cor sidence en Ouganda les filles qui vivent avec leur p re ou une figure paternelle seule ment sont plus susceptibles que celles ne vivant avec aucun parent ni figure parentale d avoir utilis un
3. des diff rences de distribution L analyse de r gres sion logistique a ensuite permis d identifier les associa tions entre les variables d pendantes et ind pendantes sous contr le de toutes les caract ristiques socio cono miques et culturelles et s par ment pour les filles et pour les gar ons Les analyses statistiques ont t r alis es l aide de STATA version 10 avec correction des erreurs R le des parents dans l activit sexuelle des adolescents types par la proc dure svyset pour tenir compte du plan d chantillonnage complexe de chaque enqu te R SULTATS R sultats bivari s Les niveaux d activit sexuelle autod clar e parmi les jeunes non mari s de 15 19 ans varient d un pays l autre et suivant le sexe du r pondant C t f minin 17 24 des adolescentes avaient eu des rapports sexuels durant les 12 mois pr c dant l enqu te c t masculin la plage est plus large et s tend de 10 au Ghana 37 au Malawi tableau 1 page 5 Au Malawi et en Ouganda des proportions significativement sup rieures de gar ons par rapport aux filles ont d clar avoir eu des rapports pen dant cette p riode Par contre les Ghan ennes se sont r v l es plus susceptibles que leurs homologues masculins de d clarer une activit sexuelle selon une tendance conforme aux donn es de l Enqu te d mographique et de sant dans lesquelles les filles paraissent plus susceptibles de d clar
4. jeune personne l3 Dans l ensemble nos r sultats donnent penser que la surveillance parentale peut tre une dimension digne de renforcement travers les initiatives programmatiques en aidant par exemple les parents soutenir davantage leurs adolescents plus g s en sachant o ils vont et qui ils fr quentent et qu une surveillance accrue pourrait aider les adolescents diff rer leur sexualit active m me si elle n encourage pas leur pratique contraceptive une fois qu ils deviennent sexuellement actifs Les implications pro grammatiques d une meilleure communication entre pa rents et enfants ne sont pas d finitives tant donn le manque de sp cificit des mesures utilis es Si l on consi d re toutefois les niveaux de communication relativement faibles observ s dans cette tude sur les questions de na ture sexuelle et comme l indiquent d autres tudes 18 30 es difficult s qu prouvent les adolescents aussi bien que es parents parler de sexualit la n cessit de meilleures communications sur ces questions sensibles est claire Les communications entre parents et enfants sont souvent probl matiques l8 Il serait d s lors utile d explorer d autres strat gies telles que l appel traditionnel aux adultes de confiance de la communaut pour l apport d information et de services aux jeunes les sengas ou tantes pater nelles par exemple en Ouganda D s le moment o ils sont
5. 2003 33 5 369 377 12 Karim AM et al Reproductive health risk and protective factors among unmarried youth in Ghana International Family Planning Perspectives 2003 29 1 14 24 13 Kumi Kyereme A et al Influence of social connectedness communication and monitoring on adolescent sexual activity in Ghana African Journal of Reproductive Health 2007 11 3 133 147 14 Babalola S Tambashe BO et Vondrasek C Parental factors and sexual risk taking among young people in C te d Ivoire African Journal of Reproductive Health 2005 9 1 49 65 15 Bettinger JA et al Does parental involvement predict new sexually transmitted diseases in female adolescents Archives of Pediatrics amp Adolescent Medicine 2004 158 7 666 670 16 DiClemente RJ et al Parental monitoring association with adolescents risk behaviors Pediatrics 2001 107 6 1363 1368 17 Roche KM Ahmed S et Blum RW Enduring consequences of parenting for risk behaviors from adolescence into early adulthood Social Science amp Medicine 2008 66 9 2023 2034 18 Awusabo Asare K Bankole A and Kumi Kyereme A Views of adults on adolescent sexual and reproductive health qualitative evidence from Ghana Occasional Report New York Guttmacher Institute 2008 No 34 19 Programme commun des Nations Unies sur le VIH sida ONUSIDA 2008 Report on the Global AIDS Epidemic Gen ve ONUSIDA 2008 20 Mensch BS Grant MJ et Blanc AK The changing context
6. 34 28 Rutstein SO et Johnson K The DHS Wealth Index DHS Comparative Reports Calverton MD USA ORC Macro 2004 No 6 29 Curtis SL et Sutherland EG Measuring sexual behaviour in the era of HIV AIDS the experience of Demographic and Health Surveys and similar enquiries Sexually Transmitted Infections 2004 80 Suppl 2 22 27 Num ro sp cial de 2010 30 Amuyunzu Nyamongo M et al Qualitative evidence on adolescents views of sexual and reproductive health in Sub Saharan Africa Occasional Report New York Alan Guttmacher Institute 2005 No 16 31 Bleek W Avoiding shame the ethical context of abortion in Ghana Anthropological Quarterly 1981 54 4 203 209 Remerciements Les auteurs remercient les chercheurs du projet Protecting the Next Generation source des donn es originales d enqu te Akwasi Kumi Kyereme de l University of Cape Coast au Ghana Chris tine Ouedraogo et Georges Guiella anciennement de l Institut Sup rieur des Sciences de la Population au Burkina Faso Stella Neema et Richard Kibombo du Makerere Institute of Social Re search en Ouganda Alister Munthali et Sidon Konyani du Cen tre for Social Research au Malawi Alex Ezeh de l African Popu lation and Health Research Center APHRC au Kenya Eliya Zulu anciennement de APHRC Nyovani Madise de l University of Southampton au Royaume Uni et Susheela Singh et Ann Moore du Guttmacher Institute aux tats Unis Ce projet a b
7. Henderson M Parental influences on young people s sexual behaviour a longitudinal analysis Journal of Adolescence 2006 29 4 473 494 4 Ross DA Dick B et Ferguson J Preventing HIV AIDS in Young People A Systematic Review of the Evidence from Developing Countries WHO Technical Report Series Gen ve OMS 2006 n 938 5 OMS Summaries of Projects in Developing Countries Assisting the Parents of Adolescents Gen ve OMS 2007 6 Diop NJ et al Improving the Reproductive Health of Adolescents in Senegal Washington DC Population Council FRONTIERS Program 2004 7 Kiragu K et al Straight Talk Campaign in Uganda Parent Survey Washington DC Horizons Straight Talk Foundation 2007 8 Miller KS et Vandenhoudt H Youth prevention activities in western Kenya the Families Matter program document pr sent la rencontre de l Interagency Youth Working Group Washington DC 6 d c 2007 9 Borawski EA et al Parental monitoring negotiated unsupervised time and parental trust the role of perceived parenting practices in adolescent health risk behaviors Journal of Adolescent Health 2003 33 2 60 70 10 Li X Stanton B et Feigelman S Impact of perceived parental monitoring on adolescent risk behavior over 4 years Journal of Adolescent Health 2000 27 1 49 56 11 Ngom P Magadi MA et Owuor T Parental presence and adolescent reproductive health among the Nairobi urban poor Journal of Adolescent Health
8. et de communication pr sentent une association plus faible et moins constante avec l activit sexuelle L association positive entre la communication parentale sur les questions de nature sexuelle et l activit sexuelle des adolescents au Malawi et en Ouganda pourrait s expliquer par une discussion intervenue apr s la d cou verte de cette activit par les parents dans un effort de pr caution apr s coup en quelque sorte Faute de sp cificit de la mesure de communication ces observations ne doi vent cependant pas tre interpr t es comme concluantes Contrairement son association avec l activit sexuelle la surveillance parentale ne pr sente aucune association avec la pratique contraceptive des adolescents La com munication entre parents et enfants sur les questions de nature sexuelle est associ e positivement la pratique d une m thode dans deux pays seulement alors que l apport parental d information sur la contraception ne l est nullement des rapports sexuels prot g s De plus la relation n gative entre le fait d tre fille ghan enne vi vant avec sa m re ou figure maternelle seulement et la pra tique contraceptive semble trange et pourrait tre attri bu e peut tre des facteurs tels que le d sir de l adolescente de ne pas d cevoir sa m re car certaines discussions de la pratique contraceptive impliquent que le parent ou la figure parentale parle plut t qu avec la
9. internationales et non gouvernementales ont entrepris la mise en uvre d activit s couvrant explicitement le r le des parents dans l am lioration de ces aspects de la sant adolescente Plus de 30 programmes sont ainsi d crits dans une publication r cente de l Organisation mondiale de la Sant Certains la campagne ougandaise Straight Talk notamment ont d montr la disposition g n rale des parents et autres adultes cr er un espace de soutien favorable aux jeunes Ces pro grammes peuvent inclure l apport d information et de ser vices de sant sexuelle et g n sique m me si les parents eux m mes ne se sentent pas l aise pour parler directe ment de ces questions aux adolescents D autres tels que l initiative Families Matter au Kenya op rent directement avec les parents et leurs enfants pour am liorer la commu nication intrafamiliale sur la sexualit et le risque sexuel 8 Il para t de plus en plus clair que les diff rentes dimen sions de la parentalit connexit ou amour soutien ma Perspectives Internationales sur la Sant Sexuelle et G n sique t riel contr le ou surveillance comportementale et com munication entre parents et enfants sont positivement as soci es des niveaux r duits de comportements risques chez les adolescents L association varie souvent selon les mesures employ es ainsi que selon d autres facteurs de nature plus sexosp cifique suivant que l adul
10. n Jici du financement de la Bill amp Melinda Gates Foundation de la Rockefeller Foundation et de l U S National Institute of Child Health and Human Development don 5 R24 HD043610 Cette recherche a t pr sent e la conf rence Investing in Young Peo ple s Health and Development Research That Improves Policies and Programs tenue Abuja Nig ria du 27 au 29 avril 2008 Coordonn es de l auteur biddlecom un org 11
11. of sexual initiation in Sub Saharan Africa Population and Development Review 2006 32 4 699 727 Perspectives Internationales sur la Sant Sexuelle et G n sique 21 Cleland J et Ali MM Sexual abstinence contraception and condom use by young African women a secondary analysis of survey data Lancet 2006 368 9549 1788 1793 22 Khan S et Mishra V Youth Reproductive and Sexual Health DHS Comparative Reports Calverton MD USA Macro International 2008 No 19 23 Awusabo Asare K et al Adolescent sexual and reproductive health in Ghana results from the 2004 National Survey of Adolescents Occasional Report New York Guttmacher Institute 2006 No 22 24 Guiella G et Woog V Sant sexuelle et reproductive des adolescents au Burkina Faso r sultats d une enqu te nationale en 2004 Occasional Report New York Guttmacher Institute 2006 No 21 25 Munthali A et al Adolescent sexual and reproductive health in Malawi results from the 2004 National Survey of Adolescents Occasional Report New York Guttmacher Institute 2006 No 24 26 Neema S et al Adolescent sexual and reproductive health in Uganda results from the 2004 National Survey of Adolescents Occasional Report New York Guttmacher Institute 2006 No 25 27 Bankole A et al Sexual behavior knowledge and information sources of very young adolescents in four Sub Saharan African countries African Journal of Reproductive Health 2007 11 3 28
12. sexuellement actifs les adolescents pourraient tre mieux aptes se prot ger s ils disposent de canaux de communication ouverts et bienveillants avec leurs parents et figures parentales L approche pourrait tre plus b n fique si les adolescents pouvaient demander conseil leurs parents sur leurs questions de nature sexuelle ou m me leur demander leur aide pour l obtention de m R le des parents dans l activit sexuelle des adolescents 10 thodes contraceptives plut t que de voir les parents as sumer un r le d enseignant vis vis de leurs enfants ado lescents en ce qui concerne la contraception Notre tude contribue certes la base factuelle relati vement limit e aujourd hui disponible sur le r le des pa rents l gard de la sant sexuelle et g n sique des ado lescents mais elle pr sente plusieurs limites D abord tant donn la difficult d tablir l ordre temporel des va riables les donn es transversales ne permettent aucune interpr tation causale bas e sur les caract ristiques de la famille ou du r pondant particuli rement en ce qui concerne la communication entre parents et enfants et les comportements sexuels et contraceptifs des adolescents De plus l absence de mesure de facteurs causaux impor tants ne permet pas d exclure la possibilit d influence de ces facteurs sur les facteurs familiaux le comportement sexuel et la pratique contraceptive Deuxi me limite la d
13. 2 43 2 53 4 38 8 53 7 Haute 42 5 24 5 52 7 31 4 40 0 21 1 463 22 2 Parents figures parentales ont parl l adolescent sur les m thodes contraceptives ee se iiia Oui 13 5 77 37 9 223 30 5 25 6 38 1 19 6 Non 86 5 923 62 1 77 7 69 5 74 4 61 9 80 4 Parents figures parentales ont inform l adolescent sur les m thodes contraceptives R is Es Oui 5 1 13 8 0 5 8 10 1 5 1 23 6 7 8 Non 94 9 98 7 92 0 94 2 89 9 94 9 764 92 2 ge 36e 15 31 5 26 1 264 26 5 249 253 29 0 25 7 16 26 8 20 1 24 3 19 4 24 9 20 7 24 7 225 17 19 7 20 2 20 0 22 2 22 5 18 7 18 3 19 4 18 13 1 18 9 17 7 20 2 17 1 18 9 17 6 19 1 19 8 9 14 7 11 6 11 8 10 6 16 5 104 134 Fr quentation scolaire Oui 20 7 21 8 60 9 66 8 63 2 68 8 61 3 664 Non 79 3 78 2 39 1 33 2 36 8 31 2 38 7 33 6 Fr quentation de services religieux sd iii iii lt une fois semaine 44 0 36 4 8 5 15 4 3 6 42 8 3 12 6 Une fois semaine 254 25 6 47 2 47 6 68 0 67 5 75 5 65 7 gt une fois semaine 30 7 38 1 44 3 36 9 28 4 28 4 16 2 21 7 R sidence hi i sb Milieu urbain 35 9 244 51 9 464 25 2 243 15 5 11 3 Milieu rural 64 1 756 48 1 53 6 748 157 84 5 88 7 Indice de richesse des m nages h bi Les plus pauvres 14 9 14 4 14 9 16 6 20 6 15 8 17 2 18 1 2 degr 17 1 19 7 17 1 20 3 14 7 21 6 18 6 21 1 3 degr 15 9 20 0 20 0 20 6 174 20 9 17 1 21 0 4 degr 15 5 213 21 6 219 23 7 19 0 20 8 19 5 Les plus riches 36 6 24 7 26 4 20 6 23 7 22 8 26 3 203 p lt 0 05 p lt 0 01 p lt 0 001 Parmi ce
14. contra ceptif lors de leurs derniers rapports sexuels rapport de probabilit s 2 6 et au Ghana les filles vivant avec leur m re ou une figure maternelle seulement sont moins sus ceptibles d avoir utilis une m thode 0 5 La communi cation entre parents et enfants sur les questions de nature sexuelle pr sente une association positive avec la pratique contraceptive des Ghan ennes 3 0 et des Ougandais des deux sexes 2 0 pour les filles et 1 9 pour les gar ons Enfin aucune association n est observ e entre les parents sources d information relative la contraception et la pra tique contraceptive des adolescents DISCUSSION De mani re g n rale les adolescents non mari s des quatre pays d Afrique subsaharienne l tude avaient ou percevaient avoir des parents ou figures parentales im pliqu s dans leur vie surtout en ce qui concerne les filles Dans cette tude les parents et figures parentales sont le plus pr sents travers la cor sidence la surveillance des mouvements des adolescents le soir et pendant leurs loi sirs et la connaissance de leurs amis Leur participation est moindre en termes de communication effective avec les adolescents sur les questions de nature sexuelle ou d apport d information sur la contraception tant donn les inhibitions culturelles qui font obstacle aux conversa tions entre parents et enfants sur les questions de nature sexuelle et tout aussi important peut tre le
15. er des rapports sexuels pr nuptiaux Des ado lescents sexuellement actifs durant les 12 mois pr c dant l enqu te 50 56 des r pondants du Burkina Faso du Ghana et d Ouganda d clarent avoir utilis une m thode contraceptive lors de leurs derniers rapports par rapport 37 41 seulement pour le Malawi Aucune diff ren ce statistiquement significative de pratique contraceptive n appara t en fonction du sexe des r pondants dans aucun des pays La proportion des adolescents non mari s qui vivaient avec leurs deux parents ou avec deux figures parentales varie entre 40 et 60 dans les quatre pays par rapport 22 32 ne vivant avec aucun parent ni aucune figu re parentale Dans cette derni re cat gorie la plupart vi vaient avec d autres adultes non indiqu Dans tous les pays les adolescents ont d clar des niveaux de sur veillance parentale moyenne haute Ainsi 44 75 es timent que leurs parents ou figures parentales savent tou jours o ils vont le soir 34 70 pensent que leurs parents savent toujours ce qu ils font pendant leurs loisirs et 40 70 que leurs parents savent toujours qui ils fr quentent comme amis De nettes diff rences apparaissent cependant clairement entre les sexes une plus grande pro portion de filles faisant tat d un haut niveau de sur veillance parentale L indice de surveillance parentale re fl te ces diff rences de simple mesure dans chaque pays p
16. es l observation effective de fortes asso ciations positives entre certaines dimensions de parentali t et les comportements sexuels et contraceptifs des ado lescents donne penser qu une recherche approfondie de ces aspects de participation parentale pourrait tre utile tant donn l importance des parents dans la vie de leurs enfants et le d bat sur l utilit de la participation parentale la sant sexuelle et g n sique des adolescents on peut conclure sans nul doute que certains aspects de la partici pation parentale mais probablement pas tous jouent vrai semblablement un r le fondamental dans l tablissement et la poursuite par leurs adolescents d une vie sexuelle et g n sique saine Il serait utile aux programmes de tenir compte de certains l ments de participation parentale dans les efforts qu ils d ploient pour aider les jeunes se prot ger contre le VIH les grossesses non planifi es et autres risques de sant sexuelle et g n sique R F RENCES 1 Rodgers K Parenting process related to sexual risk taking behaviors of adolescent males and females Journal of Marriage and Family 1999 61 1 99 109 2 Organisation mondiale de la Sant OMS Helping Parents in Developing Countries Improve Adolescents Health Gen ve OMS 2007 publi en fran ais en 2008 sous le titre Aider les parents am liorer la sant de l adolescent dans les pays en d veloppement 3 Wight D Williamson L et
17. i les jeunes de 15 24 ans d Afrique subsaharienne tait de 3 2 parmi les femmes et de 1 1 parmi les hommes l En Afrique occi dentale le Ghana et le Burkina Faso pr sentent des taux de VIH comparativement faibles dans cette tranche d ges 0 4 et 0 5 respectivement c t masculin et 1 3 et 0 9 respectivement c t f minin LOuganda et le Ma R le des parents dans l activit sexuelle des adolescents lawi en Afrique orientale et australe respectivement sont plus gravement touch s par l pid mie du sida pour l ann e 2007 les taux de pr valence du VIH y sont estim s 1 3 et 2 4 chez les jeunes hommes et 3 9 et 8 4 chez les jeunes femmes respectivement Les quatre pays s lectionn s repr sentent aussi des pro fils sexuels et g n siques d adolescents l g rement dis tincts Par exemple les filles tendent se marier jeunes dans tous l exception du Ghana dans la tranche de 20 24 ans 54 sont mari es avant l ge de 18 ans en Ou ganda 52 au Burkina Faso et 47 au Malawi mais 28 seulement au Ghana Au Malawi et en Ouganda environ une jeune femme sur trois et environ une sur quatre au Burkina Faso et au Ghana ont eu des rapports sexuels pr nuptiaux avant l ge de 18 ans Parmi les jeunes hommes qui ont eu des rapports sexuels en cours d adolescence la majorit les ont us avant le mariage tant donn leur ge beaucoup plus avanc en moyenne au moment du
18. iale propos s dans les coles et les communaut s ont t mis au d fi de sensibiliser les parents leurs services et de chercher s assurer leur sou tien Les donn es laissent en effet entendre que les pro grammes ont plus de chances de r ussir s ils incluent de tels composants communautaires CONTEXTE Les parents exercent une influence sur la sant sexuelle et g n sique des adolescents Les donn es relatives la question pour l Afrique subsaharienne sont cependant limit es Il serait utile de mieux comprendre le rapport entre les diff rentes dimensions du r le parental d une part et d autre part l activit sexuelle et pratique contraceptive M THODES Les donn es ont t recueillies en 2004 dans le cadre d enqu tes nationalement repr sentatives aupr s de jeunes de 12 19 ans du Burkina Faso du Ghana du Malawi et d Ouganda L analyse bivari e a servi comparer les diff rences entre les sexes pour deux r sultats parmi les jeunes non mari s de 15 19 ans rapports sexuels durant les 12 derniers mois et parmi ceux qui avaient eu des rapports pendant cette p riode pratique contraceptive lors des der niers rapports L analyse de r gression logistique multivari e identifie les associations entre ces r sultats et la co r si dence avec les parents ou figures parentales la surveillance parentale et la communication parents enfants R SULTATS Les adolescents non mari s d clarent des niveaux de sur
19. imension de communication a t mesur e de mani re g n rale laissant incertaine la direc tion de l association ou m me d influences contraires sus ceptibles de s annuler l une l autre La mesure de la com munication entre parents et enfants n identifie par ailleurs aucun th me sp cifique abstinence ou pratique contra ceptive par exemple ou ton de soutien ou disciplinaire etc Cela sans compter que certains adolescents sans pa rents biologiques ni figures parentales peuvent avoir pens que cette question ne les concernait pas m me si elle tait formul e pour inclure les exp riences ant rieures avec des parents d sormais absents La question relative l infor mation re ue sur les m thodes contraceptives n value non plus ni le ton de l change ni le message sous jacent dans les cas o le message est n gatif on peut donc s attendre ce qu il dissuade les adolescents de pratiquer la contraception produisant donc l effet contraire celui recherch Troisi me limite de l tude les mesures de la sur veillance et de la communication parentale reposent sur les perceptions des adolescents et ne refl tent donc pas n cessairement l intervention r elle des parents ou figures parentales On pourrait cependant d fendre l argument que ce sont ces m mes perceptions qui influencent en fait directement les d cisions que les adolescents prennent ou non concernant leur vie Malgr ces limit
20. ma riage Les niveaux de pratique contraceptive des jeunes s am liorent lentement dans la r gion mais on y observe un accroissement notable du recours au pr servatif 2l Dans l ensemble le pourcentage de jeunes femmes de 15 24 ans non mari es mais sexuellement actives qui prati quent la contraception moderne est de 25 au Malawi 33 au Ghana 34 en Ouganda et 56 au Burkina Faso 2 Comme ces quatre pays refl tent diff rentes sous r gions tendances de pr valence du VIH de comporte ment sexuel et de pratique contraceptive diff rentes parmi les adolescents la mesure dans laquelle des associations similaires sont observ es entre les r les parentaux d une part et le comportement sexuel et contraceptif des ado lescents d autre part favorisera une meilleure compr hension de la probl matique pour la r gion dans son ensemble Comme indiqu plus haut certains programmes mis en uvre dans ces pays font participer les parents des ef forts d am lioration de la sant sexuelle et g n sique des adolescents Au Burkina Faso et au Malawi ces pro grammes se concentrent sur l am lioration de la commu nication entre parents et enfants sur les questions de sant sexuelle et g n sique Au Burkina Faso l intervention se caract rise par des activit s plus tendues o les parents aident notamment identifier les besoins de sant g n sique et sont sensibilis s d autres activit s programma tiq
21. n mari s de 15 19 ans rapports de probabilit s ajust s d analyse de r gression logistique identifiant les associations entre les mesures de participation parentale et l activit sexuelle pendant les 12 derniers mois par sexe et par pays Variable Burkina Faso Ghana Malawi Ouganda Filles Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons N 1 279 N 1 669 N 1 175 N 1 249 N 890 N 1 133 N 1 075 N 1 288 Logement Avec 2 parents figures parentales 0 88 0 91 0 65 0 65 0 80 1 21 0 56 117 Avec m re seulement 1 26 1 05 121 0 53 0 82 1 03 1 02 1 25 Avec p re seulement 0 78 1 04 1 16 1 33 0 41 1 73 1 10 1 37 Avec aucun r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Surveillance parentale Faible 6 94 535 TIIE AIT 1 49 2 36 728 5 10 Moyenne LIIS 1 74 210 237 0 79 1 24 315 2 39 Haute r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Parents figures parentales ont parl l adolescent de questions de nature sexuelle Oui 1 08 1 33 1 34 1 04 0 95 2197 153 0 95 Non r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Parents figures parentales ont inform l adolescent sur les m thodes contraceptives Oui 1 11 2 98 1 07 1 64 0 67 1 00 1 31 1 58 Non r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 ge 2 59 3 08 2 35 2 61 2 14 1 99 1 85 2 19 Fr quentation scolaire Oui 0 47 0 47 0 30 0 51 0 33 0 46 031 0 46 Non r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Fr quentation de se
22. n mari s de 15 19 ans sexuellement actifs durant les 12 derniers mois rapports de probabili t s ajust s d analyse de r gression logistique identifiant les associations entre les mesures de participation parentale et la pratique d une m thode contraceptive lors des derniers rapports Variable Burkina Faso Ghana Malawi Ouganda Filles Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons N 290 N 403 N 184 N 118 N 174 N 406 N 250 N 390 Logement Avec 2 parents figures parentales 0 74 1 36 0 58 1 02 0 69 1 29 0 60 0 81 Avec m re seulement 0 68 1 17 0 45 0 40 2 78 1 11 1 01 1 15 Avec p re seulement 0 76 1 18 0 41 0 63 0 31 1 66 2 59 1 59 Avec aucun r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Surveillance parentale Faible 0 71 1 56 1 24 0 39 1 00 1 71 0 78 0 81 Moyenne 0 65 1 53 0 90 0 86 1 62 1 56 0 64 1 09 Haute r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Parents figures parentales ont parl l adolescent de questions de nature sexuelle Oui 2 74 0 73 2 97 117 1 63 1 67 1 98 1 85 Non r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Parents figures parentales ont inform l adolescent sur les m thodes contraceptives Oui 1 25 ne 1 56 0 62 0 76 0 69 1 23 0 92 Non r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 ge 143 147 0 94 0 93 0 35 2 70 146 2 08 Fr quentation scolaire Oui 1 98 1 66 2 15 1 25 1 52 0 81 215 1 27 Non r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Fr quentation de services
23. nues de 2 948 r pondants du Burkina Faso 2 426 du Ghana 2 025 du Malawi et 2 363 d Ouganda L activit sexuelle du rant les 12 mois ayant pr c d l entretien et la pratique d une m thode contraceptive lors des derniers rapports pour ceux qui en avaient eus durant les 12 derniers mois sont les deux variables d pendantes consid r es Les variables ind pendantes cl s sont la cor sidence avec les parents biologiques ou figures parentales un in dice de surveillance parentale per ue et deux mesures de communication parentale per ue sur les questions de na ture sexuelle La cor sidence est mesur e comme variable quatre cat gories r sidence au foyer des deux parents ou figures parentales avec la m re ou figure maternelle seu lement avec le p re ou figure paternelle seulement ou sans parents ni figures parentales Elle indique la pr sen ce physique d une figure parentale significative dans la vie d un adolescent non mari Les adolescents ayant d clar le d c s de leur m re ou de leur p re biologique ont t in vit s indiquer s ils connaissaient quelqu un qui tait Perspectives Internationales sur la Sant Sexuelle et G n sique TABLEAU 1 Distribution en pourcentage des jeunes non mari s de 15 19 ans par variables d pendantes et ind pendantes en fonction du sexe et du pays donn es d enqu te nationale aupr s des adolescents 2004 Variable Burkina Faso Ghana Malawi Ouganda Fille
24. our inclure un large ventail de mesures du contexte familial Un plan d chantillonnage en grappes deux degr s a t utilis au premier degr environ 200 districts de recensement ont t s lectionn s dans chaque pays puis au second 27 48 m nages ont t choisis par district d apr s une liste des m nages Tous les r sidents de fait de chaque m nage chantillonn ont t admis participer l enqu te Nous avons cherch obtenir le consentement clair direct des jeunes de 18 19 ans pour les adolescents de moins de 18 ans nous avons obtenu le consentement d un parent ou tuteur avant d aborder ceux et celles admis et de leur de mander leur accord Des entretiens ont ainsi eu lieu avec 5 955 adolescents au Burkina Faso 4 430 au Ghana 4 031 au Malawi et 5 112 en Ouganda Le taux de r ponse indi viduel global a vari entre 87 Ouganda et 95 Burki na Faso 23 26 En raison des faibles niveaux de rapports sexuels auto d clar s parmi les 12 14 ans et d une transition relative ment rapide vers les premiers rapports parmi les adoles cents plus g s nous avons limit notre analyse aux adolescents g s de 15 19 ans au moment de l enqu te Nous avons exclu les adolescentes mari es les pr sumant sexuellement actives et plus susceptibles de vivre sous le toit et l influence d un conjoint plut t que de parents ou figures parentales L analyse repose ainsi sur les donn es obte
25. ques de la sant g n sique et une mesure suppl mentaire tait n cessaire pour les ques tions g n rales de nature intime Pour cette premi re ques tion l nonc indiquait que cette question et la suivante faisaient r f rence aux personnes qui avaient peut tre parl au r pondant de choses personnelles Perspectives Internationales sur la Sant Sexuelle et G n sique La seconde mesure de la communication entre parents et enfants repose sur une question ouverte invitant les jeunes identifier les types de personnes ou autres sources dont ils ou elles ont obtenu une information relative aux m thodes contraceptives Aucun type de m thode n y est sp cifi pr servatif par rapport aux autres m thodes par exemple pas plus que la nature de l information obtenue mode d emploi des m thodes effets secondaires sur la sant efficacit etc La question pr cise cependant la pr vention de la grossesse et non celle des IST ou du VIH dans laquelle le pr servatif joue un r le critique Les caract ristiques socio conomiques et culturelles consid r es sont l ge la fr quentation scolaire la fr quentation de services religieux moins d une fois par se maine une fois par semaine ou plus d une fois par semai ne le lieu de r sidence urbain ou rural et le quintile de richesse du m nage dont l adolescent fait partie La der Num ro sp cial de 2010 TABLEAU 3 Parmi les jeunes no
26. r s de deux fois plus de gar ons que de filles font tat du plus faible niveau de surveillance per ue En revanche la communication parentale sur les ques tions de nature sexuelle para t faible entre 8 et 38 des adolescents d clarent qu un parent ou une figure paren tale leur a jamais parl de la question et dans trois des quatre pays les gar ons sont moins susceptibles que les filles d avoir d clar ce type de communication En Ou ganda par exemple 38 des filles indiquent qu un parent leur a parl de questions de nature sexuelle par rapport 20 des gar ons Les parents semblent moins suscep tibles encore d tre source d information en ce qui concer ne les m thodes contraceptives l exception des jeunes Ougandaises pas plus de 10 des adolescents disent qu un parent ou une figure parentale leur a jamais fourni d information sur la contraception et dans trois des quatre pays les gar ons sont moins susceptibles que les filles de d clarer ce type de communication R sultats multivari s Les analyses multivari es r v lent des associations n ga tives significatives entre la surveillance par les parents ou figures parentales et la probabilit que les adolescents aient eu des rapports sexuels durant les 12 mois pr c dant l enqu te Ce facteur pr sente la plus forte et plus constan te association avec l activit sexuelle tableau 2 page 6 Dans les quatre pays les adolescents de sexe ma
27. religieux lt une fois semaine r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Une fois semaine 0 82 1 17 1 20 1 21 3 26 2 58 117 1 81 gt une fois semaine 0 82 1 09 1 64 0 71 1 82 331 1 46 1 72 R sidence Milieu urbain 3 35 3 97 0 30 0 86 0 28 1 28 2 53 1 39 Milieu rural r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 R sidence Les plus pauvres r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 2e degr 0 93 2 27 0 81 4 14 0 80 1 75 1 03 1 31 3e degr 1 68 3 87 0 79 3 16 1 25 1 68 2 20 2 13 4e degr 1 70 2 35 1 22 9 77 3 41 2 42 1 18 257 Les plus riches 1 49 6 69 3 15 7 12 7 81 2 11 2 22 4 44 p lt 0 05 p lt 0 01 p lt 0 001 N B Analyse corrig e en fonction des plans d chantillonnage complexes des enqu tes Les nombres N ne sont pas pond r s ne non estim variable abandonn e pour cause de colin arit r f cat gorie de r f rence ni re mesure repose sur les r ponses obtenues des ques tions relatives 20 biens services et conforts de m nage et les quintiles sont bas s sur l tat de richesse de tous les m nages compris dans l enqu te nationale de chaque pays suivant un protocole utilis dans les Enqu tes d mographiques et de sant 28 L analyse bivari e des diff rences sexosp cifiques concernant l activit sexuelle la pratique contraceptive les dimensions cl s de la parentalit et les caract ristiques so cio conomiques et culturelles a t effectu e par tests chi carr
28. rvices religieux lt une fois semaine r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Une fois semaine 0 67 1 05 1 32 1 22 0 63 2 05 1 36 2 03 gt une fois semaine 0 77 1 07 1 08 1 32 0 69 1 89 1 04 FAT R sidence Milieu urbain 1 21 0 94 1 36 1 12 1 95 0 62 0 57 1 08 Milieu rural r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 Indice de richesse des m nages Les plus pauvres r f 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 1 00 2 degr 0 94 1 04 1 44 0 92 1 91 1 22 1 07 1 22 3 degr 1 04 1 21 1 26 1 22 141 1 19 1 15 1 13 4 degr 1 30 1 32 1 23 0 99 147 0 98 1 19 1 13 Les plus riches 1 24 2 31 0 43 0 73 1 06 0 72 1 57 1 31 p lt 0 05 p lt 0 01 p lt 0 001 N B Analyse corrig e en fonction des plans d chantillonnage complexes des enqu tes Les nombres N ne sont pas pond r s r f cat gorie de r f rence chacune ont t totalis es pour cr er un indice de sur veillance qualifi e de faible 3 5 points moyenne 6 8 points ou haute 9 points Pour les adolescentes la moyenne varie entre 7 4 au Malawi et 7 9 au Ghana c t masculin elle va de 6 7 en Ouganda 7 3 au Ghana non indiqu La premi re des deux mesures de communication entre parents et enfants tait une question ouverte invitant les jeunes identifier les types de personnes qui leur ont parl de questions de nature sexuelle Lexpression utilis e est intentionnellement vague car les questions ant rieures touchent aux aspects sp cifi
29. s Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons N 1 279 N 1 669 N 1 176 N 1 250 N 890 N 1 135 N 1 075 N 1 288 D PENDANTE Rapports sexuels 12 derniers mois IRE Lu PE Oui 22 8 24 8 17 4 10 0 18 0 37 1 23 7 304 Non 77 2 75 2 82 6 90 0 82 0 62 9 76 3 69 6 Contraceptif lors des derniers rapportst Oui 55 1 51 1 55 6 52 8 36 9 40 8 49 9 56 1 Non 44 9 48 9 444 47 2 63 1 59 2 50 1 43 9 IIND PENDANTE Logement Lu igi Avec 2 parents figures parentales s 54 9 59 7 40 7 41 8 42 3 45 2 39 9 40 9 Avec m re seulement 9 2 9 8 24 3 23 2 21 1 20 1 18 9 193 Avec p re seulement 5 7 8 7 44 8 9 5 1 4 8 9 7 10 3 Avec aucun 30 1 21 9 30 7 26 2 31 5 29 9 31 5 29 4 Parents figures parentales savent o l adolescent passe ses soir es IE bd AER jiii Non 74 17 8 6 3 10 7 18 9 30 4 123 24 3 Parfois T7 7 30 1 19 6 31 5 21 5 252 16 7 30 5 Toujours 74 9 52 2 74 1 57 8 59 6 444 71 0 452 Parents figures parentales savent ce que l adolescent fait pendant ses loisirs LL en Li Le Non 9 6 154 6 9 10 8 18 1 19 1 12 7 18 8 Parfois 37 5 50 6 23 0 38 2 22 7 34 7 23 5 384 Always 529 34 0 70 0 51 0 59 2 46 2 63 9 42 8 Parents figures parentales savent qui l adolescent fr quente i iii id PER No 9 2 7 8 8 4 9 2 13 5 12 1 17 6 17 9 Parfois 22 7 28 9 224 36 9 16 2 42 0 22 5 423 Toujours 68 1 634 69 2 53 9 70 3 45 9 60 0 39 9 Surveillance parentale iii s Lu Faible 8 9 164 6 7 114 16 8 25 5 15 0 24 1 Moyenne 48 6 59 1 40 6 57
30. s attitudes parentales n gatives l gard de l activit sexuelle des ado lescents non mari s il n est pas surprenant qu environ une fille sur trois seulement et un gar on sur cinq aient fait tat de telles conversations au Ghana au Malawi et en Ougan da Les donn es de l enqu te r v lent par ailleurs une connexion beaucoup plus troite entre les filles qu entre les fils et leurs parents et figures parentales en ce qui concerne les mesures de surveillance et de communica tion La raison en est peut tre la plus grande vuln rabili t per ue des filles ou peut tre les plus graves cons quences sociales des rapports sexuels non prot g s pour es filles non mari es et les doubles mesures culturelles concernant la sexualit des gar ons et des filles dans les quatre pays l tude Les r sultats de discussions de grou pe parmi les adolescents de ces pays viennent tayer argument des sanctions sociales plus graves pour les filles non mari es qui se retrouvent enceintes et font la honte de leur famille que pour les gar ons non mari s res ponsables de leur grossesse 031 Un haut niveau de surveillance parentale per ue s est av r le facteur le plus fortement associ une moindre probabilit d activit sexuelle des adolescents dans les quatre pays pour les gar ons et dans trois l exception tant le Malawi pour les filles Les dimensions de cor si Num ro sp cial de 2010 dence
31. sculin qui per oivent un faible niveau de surveillance parentale sont plus susceptibles d activit sexuelle que ceux percevant un degr de surveillance lev rapports de probabilit s 2 4 5 4 l exception du Malawi m me un niveau de sur veillance moyen est associ c t masculin une probabi lit sup rieure d activit sexuelle 1 7 2 4 La m me ten dance est observ e parmi les adolescentes du Burkina Faso du Ghana et d Ouganda moins elles pensent que leurs parents ou figures parentales savent o elles se ren dent le soir ce qu elles font pendant leurs loisirs et qui elles fr quentent comme amis plus elles sont susceptibles d avoir eu des rapports sexuels durant la derni re ann e coul e 6 9 7 7 pour un niveau de surveillance faible 2 7 3 2 pour une surveillance moyenne Une seule association significative est observ e concer nant les conditions de logement des adolescents et leur ac tivit sexuelle parmi les Ougandaises celles qui vivent avec leurs deux parents ou figures parentales sont moins susceptibles que leurs homologues ne vivant avec aucun d avoir eu des rapports sexuels durant la derni re ann e coul e rapport de probabilit s 0 6 Il est notable que le logement avec un parent ou une figure parentale ind pendamment du sexe de l adolescent n est associ un risque ni sup rieur ni inf rieur d activit sexuelle De plus la communication des parents avec leurs ado
32. t avec les deux parents par rapport aucun bien que es gar ons paraissent moins ou plus susceptibles d tre sexuellement actifs respectivement lorsqu ils vivent avec eur m re ou avec leur p re par rapport aucun parent 1 En C te d Ivoire une tude a observ que les adolescentes mais pas leurs homologues de sexe masculin qui avaient pass leur enfance sous le m me toit que leur p re taient plus susceptibles que les autres de diff rer leurs premiers rapports sexuels l D autres tudes encore r v lent un lien net entre la sur veillance parentale et les comportements sexuels moindres risques parmi les adolescents principalement dans les pays d velopp s Ainsi dans une tude de cohor te d adolescents afro am ricains de 14 19 ans de hauts niveaux de surveillance parentale sont associ s une inci dence r duite de gonorrh e et chlamydia apr s correction d ge et d infection de base Deux tudes men es sur les adolescents de quartiers am ricains faibles revenus ont galement observ des associations n gatives entre la sur veillance parentale et les ISTI et comportements sexuels risques tels que partenaires multiples ou absence du pr servatif lors des derniers rapports sexuels 10 16 Sur la base de donn es longitudinales nationales s tendant de la jeune adolescence 12 14 ans au jeune ge adulte 19 21 ans une autre tude am ricaine ne documente aucun effet de la s
33. te ou le jeune est de sexe masculin ou f minin par exemple et les r les et attitudes normatifs Certaines tudes appuient la proposition selon laquel e les adolescents sont moins susceptibles de s engager dans des comportements sexuels risques quand ils r si dent avec un parent et plus sp cialement avec les deux parents ou quand ils s identifient aux vues et opinions de eurs parents b 10 Une tude bas e sur les donn es d une enqu te men e dans un bidonville de Nairobi au Kenya a d couvert que lorsqu un p re vivait sous le m me toit que ses filles non mari es de 12 19 ans celles ci taient bien moins susceptibles d avoir jamais eu de rapports sexuels d avoir v cu une grossesse non d sir e ou d avoir eu une activit sexuelle r cente que si aucun parent ou la m re seulement vivait sous le m me toit ll Au Ghana selon les donn es d une enqu te nationale les adoles centes qui vivent avec leurs deux parents sont moins sus ceptibles que celles soumises aux autres conditions de lo gement d avoir jamais eu de rapports sexuels l2 Il n en va toutefois pas de m me pour les adolescents de sexe mas culin et aucune association n est relev e concernant le nombre de partenaires sexuels ou la pratique contracepti ve pour les filles comme pour les gar ons Une autre tude ghan enne ne constate aucun eflet protecteur en mati re d activit sexuelle r cente dans les conditions de loge men
34. ue la communi cation ne joue au mieux qu un tr s faible r le dans activit sexuelle des adolescents par rapport aux autres dimensions parentales Peu d tudes ont toutefois test e rapport entre la communication familiale et la sur veillance d une part et d autre part le comportement sexuel des adolescents dans les pays d Afrique subsaha rienne Cette tude examine trois dimensions de la paren talit le soutien mat riel mesur en termes de co r sidence avec les parents ou figures parentales la surveillance et la communication Son but est de contri buer la recherche de strat gies de participation optimale des parents l am lioration de la sant sexuelle et g n sique de leurs enfants adolescents Param tres de l tude L tude repose sur les donn es d enqu tes nationalement repr sentatives des jeunes de 15 19 ans de quatre pays d Afrique Burkina Faso Ghana Malawi et Ouganda par ticipant un projet de recherche intitul Protecting the Next Generation Understanding HIV Risk Among Youth Prot ger la prochaine g n ration Comprendre les risques du VIH parmi les jeunes Ces pays s lectionn s pour re pr senter diff rentes sous r gions d Afrique subsaharien ne Ouest Est et Sud et pour embrasser toute l tendue de la pr valence du VIH dans la r gion comprennent un pays de langue fran aise le Burkina Faso En 2007 le taux de pr valence estim du VIH parm
35. ues au sein de la communaut le r le des pairs duca teurs par exemple Au Malawi l intervention est rest e strictement ax e sur l am lioration de la communication des parents avec leurs jeunes adolescents de 7 11 ans moyennant la formation des parents l utilisation hebdo madaire d un guide structur devant les aider dialoguer avec leurs enfants Par contre un programme ougandais s est plut t concentr sur l am lioration des connaissances des adolescentes en mati re de sant sexuelle et g n Quatre districts du nord de l Ouganda ont t limin s de l chantillon pour cause d ins curit pendant les travaux sur le terrain Les enqu tes me n es dans les quatre pays peuvent tre consult es des fins de recherche sur lt http www icpsrumich edu cocoon ICPSR SERIES 00227 xml gt sique y compris par la voie de strat gies aptes diff rer l activit sexuelle et d autres m thodes de pr vention du VIH Ce programme a aussi form les femmes adultes as sumer le r le de senga s ur du p re ou tante pater nelle de l enfant traditionnellement appel e fournir ce type d information M THODES Les donn es proviennent d enqu tes de m nage nationa lement repr sentatives men es en 2004 aupr s de jeunes filles et gar ons de 12 19 ans au Burkina Faso au Ghana au Malawi et en Ouganda Les enqu tes ont t con ues pour tre aussi comparables que possible et p
36. urveillance parentale sur le d but pr Num ro sp cial de 2010 coce de l activit sexuelle chez les filles comme les gar ons bien que la surveillance soit associ e chez les gar ons un moindre nombre de partenaires l aube de l ge adul te En outre une tude longitudinale relative aux ado lescents d cosse de 13 14 ans la base et 15 16 ans au suivi a constat l association d une faible surveillance parentale avec une transition plus pr coce vers l activit sexuelle chez les filles comme chez les gar ons ainsi qu avec un plus grand risque de rapports sexuels non pro t g s pour les filles Autre dimension de la parentalit la communication En Afrique subsaharienne les donn es disponibles lais sent entendre que la communication entre parents et en fants sur les questions de nature sexuelle sont plut t rares et qu elles baignent parfois dans la g ne et le malaise sur tout avec les p res 8 L association entre la communica tion le comportement sexuel des adolescents et les issues de risque n est du reste pas constante En C te d Ivoire la communication entre parents et enfants sur la question de abstinence pr sente des associations oppos es chez les filles premiers rapports sexuels diff r s et chez les gar ons initiation plus pr coce Deux des tudes d crites plus haut mettent en contraste la surveillance parentale et a communication parentale concluant q
37. ux qui ont eu des rapports sexuels durant les 12 derniers mois N B Les diff rences entre les distributions de filles et gar ons sont valu es et les plans d chantillonnage complexes des enqu tes sont corrig s par tests chi carr Les nombres N ne sont pas pond r s Num ro sp cial de 2010 5 R le des parents dans l activit sexuelle des adolescents pour eux comme une m re ou un p re et si oui si cette personne vivait sous le m me toit qu eux Ces adultes ont t cod s comme figures parentales L indice de surveillance parentale repose sur la percep ion que se fait l adolescent de ce que savent ses parents ou figures parentales sur les trois points suivants o il elle passe ses soir es ce qu il elle fait pendant ses loisirs et qui il elle fr quente qui sont ses amis Ces questions font ex plicitement mention des parents et figures parentales Elles incluent donc les adultes qui m me s ils ne sont pas les parents biologiques de l adolescent assument effecti vement leurs r les parentaux vis vis de celui ci chaque question correspondent trois cat gories de r ponse le pa rent ou la figure parentale ne sait pas un point le sait par fois deux points ou le sait toujours trois points Pour r soudre l apparition d une certaine colin arit entre ces trois mesures au Burkina Faso et au Ghana les valeurs de TABLEAU 2 Parmi les jeunes no
38. veillance parentale moyens lev s et de faibles niveaux de communication parents enfants sur les questions de nature sexuelle Dans tous les pays chez les adoles cents de sexe masculin d clarant un faible niveau de surveillance est associ s un risque lev d avoir eu des rapports sexuels durant la derni re ann e coul e rapports de probabilit s 2 4 5 4 Ilen va de m me pour leurs homologues f minines dans trois des pays l tude 6 9 7 7 La communication avec les parents est associ e positivement l activit sexuelle chez les gar ons du Malawi et les filles d Ouganda 2 2 et 1 5 respectivement La surveillance parentale n est pas associ e la pratique contraceptive lors des derniers rapports sexuels En revanche la communication parents en fants l est chez les filles du Ghana 3 0 et les adolescents ougandais des deux sexes 1 9 et 2 0 respectivement CONCLUSION Les programmes visant am liorer la sant sexuelle et g n sique des adolescents doivent inclure des dimensions d implication parentale aptes renforcer leurs objectifs sp cifiques de changement comportemental Perspectives Internationales sur la Sant Sexuelle et G n sique num ro sp cial de 2010 pp 2 11 CONTEXTE Il existe une documentation grandissante sur le r le des pa rents l gard de la sant sexuelle et g n sique des adoles cents partout dans le monde y compris en Afrique subsa harienne De plus les organisations
Download Pdf Manuals
Related Search