1L`AUDIOPROTHÉSISTE DE L`ENFANT
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1. d quipe Pour que ces actions qui se modifient dans le temps puissent se faire dans de bonnes conditions la n cessit d une coordination s impose Elle peut se faire sous forme de synth se par un groupe lors d une r union ou par un des intervenants qui joue alors le r le de d cideur apr s avoir cout chacun des acteurs de la prise en charge L audioproth siste peut ici jouer plusieurs types de r le selon qu il est l audioproth siste de l enfant celui qui est intervenant dans une quipe d implantation ou celui qui a en charge l activit d A udioproth siste au sein d un tablissement scolaire Eric BIZAGUET Laboratoire Correction Auditive 20 rue Th r se 75001 Paris lcabizaguet aol com Les Cahiers de l Audition Vol 18 N 1 Janvier F vrier 2006 LAUDIOPROTH SISTE DE LENFANT Ce paragraphe ne peut contenir l ensemble des l ments concernant l appareillage de l enfant sourd et doit tre lu comme une information g n raliste dans le cadre d une revue dont le sujet est la prise en charge orthophonique de l enfant sourd La principale responsabilit de l Audioproth siste est le choix proth tique dans le cadre d un accompagnement fa mi lial et d une ducation proth tique Pour se faire l Audioproth siste va s adapter aux caract ristiques de la sur dit et son tiologie la fiabilit des mesures audiom triques l tape de d veloppement o se situe l enfant son ge2. tante pour les enfants et adolescents ayant des difficult s d acceptation du HF puisque la d monstration de l efficience encourage l h sitant en accepter le port Il est cependant difficile de faire accepter cette technique certaines cat gories de surdit profonde et l g re moyenne ayant une image d valorisante du HF l apport de qualit de r ception du signal vocal tant plus petit que la charge psy chologique de porter l metteur Dans ce cadre l audioproth siste participe au tra vail d quipe pour faire accepter la solu tion propos e PARTICIPATION AUK SYNTHESES E1 COVPTESAENDLS L QUPE L audioproth siste peut assister la demande d un des membres de l quipe des synth ses lieux privil gi s des changes d finis pr c demment Le fait que l audioproth siste suive de fa on globale tous les enfants de la structure ne rend pas toujours possible et utile d ailleurs sa pr sence toutes les syn th ses du fait du temps qu il faudrait y consacrer Par contre il est d usage d assister aux synth ses en fonction de besoins particu liers n cessitant la pr sence de l audio proth siste changement de proth se indication d HF indication d implant modification des r sultats aggravation de la perte auditive questions particuli res des parents etc La place de l audioproth siste dans ces synth ses d pend beaucoup des besoins de l quipe et du mode
3. de fonctionnement de la structure la r gle tant ici d tre adaptatif aux demandes CONSEILS sur le mat riel de table et sur les installations acoustiques Du fait de sa formation l audioproth siste peut tre un interlocuteur privil gi pour conseiller l quipe vis vis des traitements acoustiques des lieux d exercice profes sionnel cabine salle de classe boucle magn tique de fa on diminuer la r ver b ration et de permettre une meilleure iso lation phonique du local De m me l audioproth siste peut v rifier et ventuellement participer aux choix des r glages de certains mat riels de table comme les SUVAG En effet du fait de ses caract ristiques ce type de mat riel se comporte comme une proth se et la d marche de r glage ressemble la d termination du gain d une aide auditive Les Cahiers de l Audition Vol 18 N 1 Janvier F vrier 2006 CONCLUSION Les donn es de cet article ne doivent vi demment pas tre consid r es comme exhaustives et de nombreux audioproth sistes de structures sp cialis es auront des d marches diff rentes mais il renferme les donn es primordiales des diff rentes actions possibles L l ment cl du r le de l audioproth siste au sein de l quipe est de participer l change d information et de tout faire pour renforcer cette interdisciplinarit Les changes se font dans les deux sens et il est n cessaire l audioproth sist
4. des r sultats avec les pr c dents permet de v rifier que les fonda mentaux auditifs ne se sont pas d grad s que l appareillage est de qualit et que l enfant progresse dans ses capacit s de compr hension et de vocabulaire Des tests concernant les capacit s de m moire court moyen et long terme peuvent aussi tre utilis s Un test plus sommaire peut v rifier que les appareils fonctionnent sans v rifier que l efficacit est maximale Pour se faire il suffit de proc der des analyses de plus en plus complexes en fonction des capaci t s de l enfant Par exemple bruit non bruit court long r p tition de rythme de voyelles de paires de voyelles de consonnes r p tition de mots simples connus de l enfant r p tition de mots plus complexes et pour finir de phrases Cette tape sommaire est r alis e car dans la r gle g n rale le passage de l audioproth siste ne se fait pas en cabine mais directement dans les classes ou dans un bureau proche des classes de fa on perturber le moins possible l activit scolaire En cas d anomalie on doit proc der des examens compl mentaires de fa on li miner la cause et r soudre le probl me Cette v rification est souvent mensuelle car le temps pass pour chaque enfant est de quelques minutes ce qui sous entend que l ensemble des enfants d une cole peut tre contr l mensuellement Apr s cette v rification plus approfondie
5. D 0 SSIER 28 L QUIPE PLURIDISCIPLINAIRE La participation de l Audioproth siste volue au fur et mesure de l appareillage de l enfant sourd de fa on s int grer dans l action de l quipe pluridisciplinaire et en prenant soin de respecter si possible la chronologie de la prise en charge de chacun de ses membres L volution des besoins techniques et du programme individuel d accompagnement familial tant n cessaire en fonction des progr s du d veloppement et des capacit s de l enfant l Audioproth siste doit s adapter aux diff rentes tapes qui constituent son intervention selon les demandes de l ensemble des membres de l quipe L un des l ments cl s du travail d quipe est la coh rence globale du discours de fa on viter les redits contradictoires qui pourraient d stabiliser la prise en charge et surtout entra ner une perte de confiance des parents envers l un des acteurs du groupe La difficult est d adapter cette communication en fonction du mode de fonctionnement des intervenants car le deuxi me l ment cl est que chaque quipe poss de ses propres besoins et priorit s l excellence sera d exprimer un discours coh rent sans redondance excessive diff rent pour chaque quipe et pour chaque intervenant en fonction de ses sensibilit s et de son activit professionnelle avec un objectif commun celui de faire comprendre que pour la prise en charge de l enfant il n existe point de salut sans notion
6. L pour existence de c rumen ou impact m ca nique du port de l appareil Le gain fonc tionnel tant le seul vraiment efficace le contr le otoscopique est l examen compl mentaire obligatoire la v rification de l aide auditive En fonction du probl me rencontr la d marche sera pour l Audioproth siste soit de le r soudre l exemple du tube perc ou d coll tant le plus courant soit de renvoyer vers l audioproth siste de r f rence Les exemples sont ici nombreux embout trop petit en raison de la modifi cation du conduit auditif embout d chir ou endommag allergie constat e lors de l otoscopie esth tique de l embout etc Les Cahiers de l Audition Vol 18 N 1 Janvier F vrier 2006 9 V rification de l efficacit de l appareillage Deux types de contr le peuvent tre r ali s s en fonction des besoins et des tablis sements Le plus complet est presque identique celui r alis par l audioproth siste de l en fant lors du contr le ce qui permet l quipe de poss der une r f rence des courbes proth tiques utilisable dans la structure m me le mode de relev et le mat riel tant le m me La mesure est d autant plus compl te que les capacit s de l enfant le permettent Tonale au casque et en champ libre gain proth tique tonal et vocal test vocal cochl aire test en milieu bruyant analyse des distor sions un niveau supraliminaire etc La comparaison
7. e d ap prendre parfois couter et traduire les informations recueillies en modification de r glage ou de discours Plus la confiance sera partag e au sein de l quipe plus le r le de l autre sera com pris plus les membres de l quipe commu niqueront et plus l efficacit des changes sera grande ce qui sous entend que l os mose n cessite du temps la compr hen sion du travail de l autre et que c est dans le cadre de ces changes que na t la compl mentarit des quipes les plus per formantes Biographie AIMARD P L enfant et son langage 2 me dition Villeurbanne 1974 APPAIX A DECROIX G OLMERJ C avec la collaboration de BIZAGUET G DEHAUSSY J RAINVILLE M SANGUY C VAYSSETIE J et VET P La Proth se Auditive ARN ETTE dit 1974 DOSSIER ___ BOUILLON Jean Pierre coord La surdit chez l enfant en France d C TN E RH I Vanves 1990 Bureau International d Audiophonologie Recommandation 06 1 Evaluation de la corection auditive proth tique Bruxelles 1980 E BIZAGUET Techniques classiques d appa reillage chez l enfant Les Cahiers de l Audition Masson 1988 D CHARDIN Les surdit s d Presses Universitaires de France coll Que saisie n 1148 Paris 1982 A DUMONT L orthophoniste et l enfant sourd d Masson col d Orthophonie Paris 1988 2 me dition 1995 C GHIS Bases techniques et principes d ap plication de la pr
8. e ou une information obtenue par des canaux divers Ces canaux sont parfois des revues ou Internet ce qui peut parfois pr senter des d savantages car l information ne corres pond pas toujours au degr de surdit et au stade de d veloppement de l enfant Il ne faut cependant pas rester trop vasif car les informations initiales fournies lors des premiers rendez vous sont suffisam ment nombreuses pour que la redondance soit indispensable Il faut reprendre les questions dans son domaine de pr dilec ton et analyser au fur et mesure du temps les r actions des parents La confiance doit s installer et l change doit tre interactif avec une id e primordiale ne pas aller vers une attitude qui pourrait tre n gative pour l un des membres de l quipe Les questions se font partir de plusieurs axes diff rents dont la liste n est videm ment pas exhaustive peur de mal faire Comment faire mieux Q uel sera l avenir le mode de communication estil le bon Existetil des solutions qui normalisent l au dition Place de l implant Etc Les questions sont vari es et renseignent sur les espoirs les doutes et la peur de l avenir Pour un travail d quipe complet il serait sans doute souhaitable d informer syst matiquement les membres de l quipe des questions pos es par les parents concer nant leur activit mais cette d marche s av re tr s chronophage Il est donc d usage de signaler au profess
9. er la fr quence du HF de l enfant La maintenance du mat riel est r alis e par l audioproth siste ayant adapt le mat riel le r le de l audiopro th siste de l cole se limitant v rifier le bon fonctionnement du mat riel HF lors du contr le global Si le mat riel appartient l tablissement l audioproth siste participe la mainte nance g n rale du stock global du mat riel soit totalement soit en aide un Les Cahiers de l Audition Vol 18 N 1 Janvier F vrier 2006 membre de l quipe ayant pour r le d or ganisation et de premier contr le et qui a l avantage d tre constamment dans les lieux En cas de probl me c est l tablis sement qui prend en charge le mat riel et en assure la r paration l affectation des diff rentes fr quences est particuli rement importante car leur r partition doit se faire pour viter toute interf rence d une classe par rapport l autre 3 R glage et audiom trie Pour certains mat riels HF l audiom trie permet l audioproth siste de choisir les r glages les plus adapt s une bonne uti lisation de cette technique En effet une tude comparative distance du hautpar leur avec et sans HF permet de r gler les niveaux de sensibilit et de volume du r cepteur L audiom trie vocale est syst matiquement r alis e puisqu elle mesure avec objecti vit l efficacit de la liaison HF Cette tape peut tre particuli rement impor
10. haque tape de d veloppement de l en fant sont d duites de celles qui ont permis les progr s de l tape pr c dente Le choix du gain et du niveau de sortie des aides auditives est un compromis entre fia bilit des r ponses r sultats constat s et risque traumatique Les distorsions de l oreille interne et les troubles li es des difficult s d int gration du message oral de type dysphasie ne peuvent tre enti rement pr dits au d but de la prise en charge On comprend donc ais ment que l appa reillage ne peut tre que le r sultat d une suite d adaptation et que le partage des informations en provenance des diff rents membres de l quipe influence non seule ment le choix de l amplification mais par fois entraine une modification de la prise en charge orthophonique et p dagogique L audioproth siste doit dans le cadre de l appareillage proc der au contr le audiom trique imm diat et v rifier la coh rence de l efficacit proth tique de l innocuit de l adaptation et de la bonne tol rance m canique Il doit apprendre aux parents mettre en place les appa reils sans craindre d entra ner une douleur et expliquer les diff rents points pouvant poser probl me larsen nettoyage chan gement des piles conservation des appa reils le soir explication concernant le mode d emploi etc L acte proth tique int gre galement la notion d ducation proth tique ne pas confondre avec l ducat
11. ion auditive qui est du ressort de l orthophonie Cette du cation proth tique d pend de l ge de l enfant et de son ventuelle participation la mise en place des appareils Dans le cadre de cette ducation proth tque l Audioproth siste explique aux parents et ventuellement l utilisateur le fonctionnement des appareils leur manipu ation le nettoyage des aides auditives etde embout les soins n cessaires sa bonne conservation la conduite tenir en cas de panne mais aussi et surtout les informe sur es r sultats court ou moyen terme Les Cahiers de l Audition Vol 18 N 1 Janvier F vrier 2006 En sortant de la visite d adaptation les parents et ventuellement l enfant doivent pouvoir sans crainte utiliser les appareils conna tre le programme normal de port et les l ments qui pourraient ventuellement tre le signe d alerte d un inconfort Les explications concernent galement les dif f rentes possibilit s d utilisation des appa reils par l enfant c estadire la fourchette des comportements normaux L enfant nouvellement appareill peut par exemple se montrer craintif de l existence de certains signaux sonores retirer ses appareils d s leur mise en place du fait de l existence d une sensation de corps tran ger sans qu il n existe aucune r elle intol rance aux signaux sonores accepter sans difficult les aides auditives mais n ext rioriser aucun signe d efficac
12. ion de l audition ou du gain Toute anomalie constat e doit tre suivie d une action soit au sein de la structure scolaire soit en demandant l intervention ext rieure de l audioproth siste de l en fant Un document est remis l enfant lors de la constatation du probl me pour pr venir les parents de celui ci 3 Information g n rale de l quipe vis avis des progr s technologiques Les progr s tant constants etrapides dans la technique proth tique il semble naturel que l audioproth siste informe lors de r union g n rale ou en petit groupe des am liorations et limites des nouveaux mat riels Que peuton demander une nouvelle technologie La prise en charge doit elle tre modifi e pour tenir compte de la mise en place d une avanc e technologique La limite d indication de l implant estil modifi e par l apparition de nouvelles technologies Q uelle am lioration sur les seuils Pourquoi fautil un temps d adap tation Estil possible d adapter un mat riel compl mentaire Etc DOSSIER ___ Les changes sont particuli rement impor tants lors des sauts technologiques car ils contiennent des possibilit s nouvelles de r ducation Par exemple l largissement de la bande passante permet une modifi cation de la perception des consonnes qui peut entra ner dans un premier temps une d gradation de la perception de la zone aigue puis dans un deuxi me temps une am lioration de
13. ionnel concern toute question pouvant entrainer une modification de la prise en charge et de profiter des synth ses pour informer l quipe de l ensemble des questions et ou des interrogations sous entendues lors des rencontres audioproth siste parents 2 Informations entre l udioproth siste et l quipe concernant enfant Comme nous l avons d j voqu l au dioproth siste de l cole int gre son acti vit dans celle de l quipe Les changes doivent donc tre r guliers Les Cahiers de l Audition Vol 18 N 1 Janvier F vrier 2006 l change d information peut se faire de deux fa ons soit de mani re directe lors des synth ses soit par le partage de don n es au niveau d un cahier de liaison interne l quipe Le contenu des dossiers varie de fa on importante en fonction des structures selon le niveau de confidentialit d sir Les donn es concernent l anam n se l volution de l enfant et la coh rence de cette volution vis vis de la sur dit les troubles associ s pouvant aggra ver l impact de la surdit etc Pour tre efficace la mise jour des don n es doit tre r guli re L audioproth siste peut se servir des progr s de l enfant de l anamn se de son comportement pour v rifier la bonne ad quation de l appa reillage et pour informer l quipe les parents ou l audioproth siste de l enfant d un ventuel besoin de contr le proth tique d une modificat
14. it etc Avoir pr venu les parents que cette appa rente inefficacit ne signifie pas forc ment qu il n existe pas de perception sonore et les avoir inform s que la r action un bruit n cessite un ensemble d tapes cen trales qui ne sont pas obligatoirement dis ponibles d s la mise en place des appa reils et n cessitent un temps d int gration avant leur une efficacit r elle et sponta n e permet de d dramatiser les difficult s lt Le but de cet accompagnement est de diminuer les stress de projection sur le futur en fonction des premiers r sultats et obser vations de renforcer la confiance des parents sur leur capacit participer la prise en charge de leur enfant de dimi nuer leur crainte de ne pas savoir utiliser et contr ler les aides auditives etc On voit bien dans ce paragraphe que l Audioproth siste de l enfant ne se contente pas de la d livrance d un appa reil mais que son r le renferme des notions d accompagnement de prise de d cision successive et d explication sur le court moyen et long terme Les r ponses aux diff rentes questions pos es par les parents doivent s int grer dans les explications donn es par les autres membres de l quipe surtout que les parents v rifient de fa on crois e la v ra cit des dires de chacun allant parfois jus qu pr cher le faux pour conforter le vrai DOSSIER __ Le r le de chacun est galement de reca drer la visi
15. l environnement familial son comportement et l existence ventuelle de troubles associ s etc Cette prise en charge s adapte au fur et mesure du temps et des premiers r sultats dans le cadre d une coute attentive en respectant les r actions de l enfant et de sa famille Lors des premi res tapes de l appareillage les parents doivent faire l objet de toutes les attentions car ce moment peut correspondre pour eux un d sir de r paration alors qu ils peuvent tre en grande souffrance d acceptation du d ficit Ils doivent comprendre lors des changes avec l Audioproth siste et le reste de l Equipe l impact de la surdit les int r ts et les limites ventuels de l appareillage l importance d une prise en charge sp cialis e etc L audioproth siste reprend ici une place dans le cadre de l quipe pluridiscipli naire et son action doit s int grer dans une prise en charge plus g n rale Les informations relev es lors des changes avec les diff rents membres de l quipe influencent les r glages des appareils puisque le compromis confort r sultats effi cacit d pend des progr s de l enfant Progr s que l quipe orthophonique et p dagogique peut analyser de fa on fine et progressive puisque c est elle qui rencontre la famille et l enfant le plus souvent Les besoins de l quipe peuvent aussi modifier le rythme de la mise en place du gain puisque les informations n cessaires c
16. la discrimination des consonnes aigues Le fait d informer l orthophoniste de cette nouvelle possibilit peut entra ner un tra vail sp cifique de la zone en question de fa on int grer les nouvelles donn es per ues au niveau central De la m me mani re les informations four nies l audioproth siste par l orthopho niste dans le cadre de ces changes peu vent conduire une nouvelle audiom trie proth tique une surveillance court terme des progr s de l enfant et ventuel lement au conseil de consulter l audiopro th siste dans le but d effectuer une modifi cation des r glages Comme le d montrent les exemples pr c dents l change d information doit se faire de mani re crois e pour tre effi cace De la pluralit de l analyse et du croisement actif des donn es se fait la notion de qualit de l quipe LE MAT RIEL HF Le mat riel HF permet par onde radio une liaison privil gi e entre le professeur et l l ve de fa on liminer l impact de la distance et d am liorer le rapport signal bruit L audioproth siste de l cole peut avoir plusieurs fonctions concernant le mat riel HF l indication L audioproth siste participe soit spontan 31 D 0 SSIER 32 ment lors d une audiom trie soit la demande d un des membres de l quipe l indication d un HF en d finissant les avantages et les limites du mat riel pour un patient donn en fonction de sa s
17. on des parents sur l un des membres de l quipe de renforcer l effica cit des actions de cet intervenant et d ex pliquer que le temps de constatation d un progr s peut n cessiter une p riode incom pressible d utilisation et d int gration Cette description du r le de l audioproth siste de l enfant ne doit pas tre consid r e comme exhaustive mais comme une introduction celui de l audioproth siste de la structure sp cialis e l AUDIOPROTHESISTE DELA STRUCTURE SCOLARE Le r le est ici tr s diff rent de celui de l au dioproth siste adaptateur et d pend des limites que fixe la structure scolaire Deux types de fonctionnement peuvent d ailleurs exister en fonction de la possibilit ou non de recevoir les parents La limite est fix e par l tablissement et les diff rents points suivants peuvent tre int gr s ou non dans la d marche audiopro th tique 1 Surveillance des appareils Le contr le habituel r alis par l Audio proth siste de l enfant se fait 2 ou 3 reprises dans l ann e Or du fait de leur comportement les enfants ou adolescents d t riorent statistiquement davantage leurs appareils que les adultes Les deux causes les plus courantes sont les chocs et l effet de la transpiration ou de l humidit Le choc m canique peut parfois endom mager l couteur cr ant des distorsions alors que le fonctionnement semble normal le larsen existe La qualit du message son
18. ore pouvant tre alt r e les acquisi tions d un nouveau codage incluant les 29 D 0 SSIER 30 distorsions apport es par l appareil sont n fastes si la dur e de cette d formation persiste d o l int r t d un contr le r gu lier des appareils Cette maintenance de premier niveau peut se faire par l coute au st thoscope des appareils auditifs Ce contr le limine les pannes importantes mais ne peut se substituer au contr le global par l Audioproth siste de l enfant int grant l analyse de l appareil la cha ne de mesure et le gain proth tique l coute de l appareil peut ventuellement tre remplac dans certains tablissements par un passage la cha ne de mesure quand la structure scolaire en est quip e La courbe de transfert de l appareil tant m moris e informatiquement la compa raison entre l ancienne courbe et la nou velle permet de d pister les anomalies et glissements de l amplification 2 Surveillance des conduits auditifs La v rification de l efficacit de l appa reillage s accompagne obligatoirement par une otoscopie la recherche d ano malies et ou de bouchon de c rumen Ce contr le est parfois partag avec le sp cialiste O RL qui a galement en charge le contr le clinique et audiom trique titre indicatif le contr le des conduits auditifs permet de conseiller 6 des enfants contr l s quand l otoscopie a lieu mensuellement de consulter leur O R
19. oth se auditive Sauramps m dical Montpellier 1993 J GOUST Pour mieux vivre la malentendance au quotidien d Albin Michel Paris 1998 J C LAFON Le test phon tique et la mesure de l audition Editions arnette 1964 A MORGON N DAUDET P AIMARD du cation pr coce de l enfant sourd l usage des parents et des ducateurs Masson Collection d orthophonie Paris 1994 M PORTMANN C PORTMANN pr cis d audiom trie clinique Masson Paris 1984 X RENARD Le pr r glage Arnette Paris 1985 N TAGGER La communication avec un jeune sourd Petit manuel l usage des enseignants qui accueillent un l ve d fi cient auditif dans leur classe d Presses Universitaires de Lyon coll Ethologie et Psychologie des communications Lyon 1994 P VET G BIZAGUET Synopsis pour l va luation de la correction auditive chez l en fant Bull d Audiophonologie 4 2 Besan on 1974 P VET G BIZAGUET l appareillage audio proth tique du jeune enfant d ficient auditif Le P diatre 101 D c 1986 33
20. que la simple coute des appareils et une analyse des r sultats l audioproth siste de la structure scolaire peut faire r aliser au sein de l tablissement un examen clinique et audiom trique par l OtoRhinolaryngologiste de l tablisse ment sp cialis e ou demander ce qu une consultation externe ait lieu en cas d im possibilit ou en fonction de l urgence En fin de contr le un document peut tre remis l enfant de fa on informer les parents de la visite et des diff rents pro bl mes rencontr s Un contr le r alis lors du passage suivant permettra de v rifier que la consigne est pass e et que le pro p INFORMATION Le r le d information est identique pour tous les membres de l quipe partage de information concernant le patient concernant le travail de l quipe synth se concernant l enfant communication avec es parents dans le cadre du travail d quipe et du projet g n ral de l tablis sement scolaire connaissance de l activit des autres membres de l quipe etc 1 Information individuelle VIs avis des parents L audioproth siste scolaire va dans cer tains cas tre confront aux questions des parents En tant que membre de l quipe la prudence est indispensable car les ques tions pos es ont d j peut tre obtenu des r ponses en provenance de l un des inter venants la d marche tant ici de conforter et de v rifier les dires d un autre membre de l quip
21. urdit de ses appareils et du r sultat proth tique Le fait de conna tre les lieux scolaires les intervenants les mati res scolaires et les temps d int gration ainsi que les donn es proth tiques permet l audioproth siste de la structure scolaire de jouer un r le d ex pert vis a vis de l indication du mat riel HF De plus bien que la grande majorit des appareils auditifs soit pr quip e d une prise Audio indispensable une utilisation naturelle des sabots de liaison vers le mat riel HF il existe des exceptions L absence de cette prise constat e sur cer taines aides auditives contreindique l utili sation de ce type de mat riel II est du r le de l Audioproth siste d en avertir l quipe L indication inclut galement le moment o cette technique doit tre employ e et le fait de ne pas conseiller le mat riel HF certaines poques ne doit pas le contre indiquer d autres p riodes en fonction de l volution des besoins et probl mes rencontr s 2 Adaptation et maintenance Si le mat riel appartient l enfant il est habituel que son adaptation ait t r ali s e par l audioproth siste qui le prend en charge en dehors de la structure Le seul probl me pouvant exister dans ce cadre est l existence d une diaphonie le quartz utilis pour r aliser la liaison HF tant d j affect un autre mat riel il existe un m lange des sources sonores La solution estici de faire modifi
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