Bulletin d`information n°37
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1. Inscrivez vous prochainement l v nement et commandez gracieusement les supports de communication depuis le site du minis t re www sante gouv fr ssp Les nouveaut s de l dition 2013 Le lancement d un appel projets Un appel projets est ouvert tous les acteurs souhaitant laborer un support de communication flyer ou poster sur le th me de qualit et de la s curit des soins en vue de favoriser la communication entre les patients leur entourage et les professionnels de sant Ce support devra s adresser aux patients et leur entourage aux professionnels de sant et tre con u dans l id e d engager un dialogue Les documents s lectionn s pourront b n ficier de l identit visuelle de l op ration et d une mise en ligne sur le site du minist re ils seront ainsi mis profit au b n fice de tous les acteurs engag s dans la qualit et la s curit des soins Plus d informations sur l appel projets www sante gouv fr appel a projets ssp 2013 html L organisation d un concours vid o Dans le cadre d un concours vid o le minist re invite les acteurs du secteur de la sant et du m dico social r aliser une courte vid o de promotion de leurs actions sur le champ de la qualit et de la s curit des soins Sans contrainte de style ou de genre fiction documentaire animation ou format mixte les vid os devront valoriser la communication avec les patients Afin de boost2. W UARLIN PRA N Juillet Ao t 2013 8 PR VALENCE DES INFECTIONS Dans ce num ro EE ENP europ enne l Un patient europ en sur 18 a contract au moins une infection nosocomiale un jour donn selon la premi re enqu te de pr valence europ enne men e par l European Centre for Di A l agenda sease Prevention and Control ECDC Bact riophages L enqu te a t men e en 2011 12 par l ECDC Un chantillon d tablissements Fran ais c LD p z z z A oronavirus ayant particip l ENP 2012 a t collig dans cette enqu te Cette enqu te a t men e aupr s de 231 459 patients dans 947 h pitaux europ ens One a Pere La pr valence des patients infect s a t de 6 0 2 3 10 8 selon les pays alors que la 19e tique pr valence de l infection est de 5 7 4 5 7 4 selon les pays Check list au bloc OVNI ul RUN Sur un total de 15 000 infections nosocomiales rapport es les plus fr quentes taient les S curit des patients infections des voies respiratoires pneumonie 19 4 et voies respiratoires inf rieures 4 1 les infections du site op ratoire 19 6 les infections des voies urinaires 19 0 les bac t ri mies 10 7 et les infections gastro intestinales 7 7 avec les infections Clostri dium difficile qui repr sentent 48 de ces derni res Vingt trois pour cent des infections nosocomiales n 3503 taient pr sentes lors de l ad mission Un tiers de
3. L audit observationnel a de plus relev que l activit n tait suspendue que dans 62 des cas lors de la phase Il que le silence n cessaire la communication n tait obtenu lors des trois phases successives que dans 87 85 et 37 des cas Conclusion Les auteurs estiment que la mise en place de la check list est un r el changement de culture qui se traduit par une modification de l organisation du travail et qu il faudra sans doute du temps pour que l ensemble du per sonnel travaillant au sein d un m me groupe se sente concern par cette proc dure Pour en savoir plus Hacquard P Cunat C Toussaint C et al Evaluation de la check list au bloc op ratoire la perception des soi gnants et des m decins valuation du niveau ll Annales fran aises d anesth sie et de r animation 2013 04 32 4 235 240 article votre disposition sur simple demande au CClin Est ANN E 2013 JUILLET AO T Page 8 PP SEMAINE DE LA SECURITE DES PATIENTS 25 AU 29 Objectif de cette grande op ration annuelle reconduite par le minist re charg de la sant communiquer sur la s curit des P soins et favoriser le dialogue soignant soign SEMAINE Cette dynamique s int gre d sormais au programme national pour la s curit des patients L dition 2012 de l op ration a we S CUFItE remport un vif succ s dans toute la France avec plus de 3 000 professionnels et structures qui se sont engag s ss patients
4. La 3 dition mettra l honneur 3 th mes d finis avec des repr sentants de professionnels lib raux et hospitaliers ainsi d A que des repr sentants des usagers bien utiliser les m dicaments pour faire progresser leur bonne connaissance et utilisation par les patients pour favoriser la s curisation de la prise en charge m dicamenteuse par les professionnels de sant favoriser la communication et apprendre de ses erreurs pour faire merger une v ritable culture de la s curit et de la transparence Bien pr parer la sortie du patient hospitalis pour pr parer au mieux cette tape cl du parcours de soins et contribuer la qualit et la continuit de la prise en charge Un effort particulier sera d ploy vis vis des professionnels de sant lib raux et de leurs patients favorisant ainsi le d cloisonnement ville h pital Le minist re charg de la sant invite l ensemble des professionnels de sant les ARS les structures r gionales d appui OMEDIT CCLIN ARLIN etc les unions r gionales des professionnels de sant les ordres professionnels et les associations d usagers s engager dans l op ration et mener des actions d information et de sensibilisation En appui de ces actions le minist re propose des supports de communication sur les 3 th mes adapt s chaque cat gorie de public patients ou professionnels de sant ainsi qu une affiche aux couleurs de la manifestation
5. tect une erreur gr ce la check list comme une erreur de c t ou l oubli d une allergie ou d un antibiotique La check list tait toujours r alis e selon 45 des m de cins et 30 des param dicaux Elle tait souvent r alis e selon 60 des param dicaux et 44 des m de cins Elle tait rarement r alis e selon 10 des m decins et des param dicaux Les auteurs pointent l absence de d finition claire de la cat gorie de personnel qui assume le r le de coordi nateur de la check list deux tiers de personnes interrog es estimaient que ce r le ne devait pas leur tre attri bu Le r le de coordinateur tait plus souvent assur par les Ibode ou par les param dicaux que par les m decins puisque 96 des Ibode affirmaient assurer ce r le contre 68 des param dicaux et 20 des m de cins Les trois phases de la check list taient in galement r alis es entre les corps m dical et param dical Lors de la premi re phase donc avant l induction 24 des m decins et 56 des infirmiers d claraient r aliser syst matiquement la v rification Lors de la phase II avant l incision 48 des m decins et 39 des infirmiers affir maient r aliser syst matiquement cette v rification La troisi me phase quant elle n tait ex cut e que par 12 des m decins et par 10 des param dicaux Ces carts seraient en partie dus l absence de certains membres du bloc pendant l une ou l autre phase de la check list
6. IT S DU CCLIN EST ET DE SES 5 ANTENNES Calendrier des v nements J UILLE T A O T 2 O13 Les inscriptions se font en ligne sur le site du CCLIN Est la rubrique surveillance Vous trouverez gale ment tous les outils n cessaires la r alisation de ces surveillances et audit et les moyens de contacter les personnes responsables de cha cune d elles en cas de n cessit Enqu te de pr valence Le CCLIN Est vous propose de b n ficier de l outil d velopp par le CCLIN Ouest afin d organiser au sein de votre tablisse ment une enqu te de pr valence des infections nosocomiales bas e sur le mod le de ENP 2012 Cette enqu te s adresse tous les tablissements de sant les EHPAD demeurent exclus de l enqu te La r alisation d une enqu te de pr valence se fait sur un jour pr cis pour tout l tablissement en vitant les p riodes de vacances scolaires Une fois les donn es saisies et valid es vous obtiendrez vos r sultats de fa on automatique Les documents sont identiques ceux de l enqu te ENP 2012 seul l outil de saisie est diff rent Le lien pour acc der la page d di e l enqu te de pr valence http cclin est fr spip php article251 Le contenu de cette page Documents Protocole fiche patient codage diaporama formation et fiche information patient Inscription en ligne obligatoire Lien vers l application permettant la saisie des donn es en ligne OLLOO
7. Nancy C LIN Est Lutte contre les Infections ps Secr tariat central Associ es aux Soins T l 03 83 15 34 73 Fax 038315 39 73 Email cclin est chu nancy fr Bienvenue o CCln Est assurt ie migio l orentotion d coordination amp Qui sommes nous Notre actualit Retrouvez nous sur le pr Web E Congr s Manirestations WEL iN lettre d information di CA SFM concernant la d tection de la production de carbap n mases chez les ent robact ries LJ Documentations http www cclin est org LE E rrimamanne
8. UES JOURNEES CONGRKES Journ e CClin Est ARLIN Franche Comt Besan on le 08 octobre 2013 sur Pr vention du risque infectieux en HAD programme et bulletin d inscription http www cclin est org spip php rubrique25 Congr s de l Association Fran aise des gestionnaires de risques sanitaires AFGRIS Paris le 10 octobre 2013 sur G rer les v nements ind sirables graves r alit s ou fantasmes programme http bit ly 12t0Y8C et bulletin d inscrip tion http bit ly 1brlmvK VIl me Journ e d hygi ne hospitali re du Centre hospitalier de l agglom ration de Nevers Nevers le 17 octobre 2013 programme et bulletin d inscription http www cclin est org spip php articlei60 Journ e ARLIN Champagne Ardenne Reims le 14 novembre 2013 sur Les indicateurs et l am lioration de la s curi t des soins programme et bulletin d inscription venir 26 mes Journ es R gionales d Hygi ne Hospitali re et de Pr vention des Infections Nosocomiales les jeudi 12 et vendredi 13 d cembre 2013 Strasbourg Programme http www ijrhh org ou http www cclin est org UserFiles File congres 2013 depliant JRHH2013 20130403 web pdf PAGE 3 y D SINFECTER LES H PIIT D sinfecter les tablissements de soins en vaporisant des solutions de bact riophages dirig s contre des bac t ries multir sistantes l origine d infections nosoco miales permet de r duire efficacement leur incidence selo
9. able de contami nation dite extra luminale alors que l utilisation prolong e des cath ters induit une contamination intra luminale Le CClin et les Arlin de l inter r gion Sud Est mettent la disposition des professionnels des tablissements de sant et m di co sociaux ainsi que des instituts de formation un outil de formation en ligne avec vid o 30 minutes de formation ainsi que des documents t l chargeables fiches pratique de suivi diaporama de formation et vid o Vous trouverez un diaporama de pr sentation du projet qui peut vous permettre de communiquer sur le projet au sein de votre tablissement Nous vous conseillons de lire attentivement le mode d emploi pour cr er votre compte d acc s l outil de formation Le lien vers la plateforme de formation en ligne est le suivant htto bddiagnostics elmg net ets content register hp new user true amp current age amp changelanga fr Diaporama Statistiques de suivi de la formation juin 2013 En fin d ann e 2013 le module 2 voie veineuse p riph rique adulte enfant et nourrisson sera votre disposition Nous vous proposons galement dans le cadre de la gestion des risques a priori une analyse de sc nario clinique sur l utilisa tion des cath ters sous cutan s Son objectif est de tester partir de l analyse d un probl me la capacit des professionnels d une unit de soins mettre en uvre une strat gie de pr vention et d appli
10. e est de l ordre de 85 10 ans apr s l administration de la seconde dose et le risque de complications significativement r duit apr s deux doses Une situation de cas group s d oreillons dans une collectivit cole universit internat ca serne club sportif n cessite que deux trois cas soient documen t s sur le plan virologique par un diagnostic mol culaire PCR et que les pr l vements de pr f rence salivaire ou de gorge soient effectu s dans les quatre cinq jours suivant l apparition du pre mier sympt me Lors de cas group s dans une collectivit ou une zone g ogra phique donn e des investigations doivent permettent de conna tre le statut vaccinal nombre de doses et dates des vaccinations des personnes atteintes et non atteintes et qu il soit mis jour s il ne l tait pas Pour en savoir plus Cas group s d oreillons en collectivit conduite tenir tto www hcsp fr Explore cgi avisrapportsdomaine clefr 364 ACTUALIT S DU CCLIN EST x e Une troisi me dose de vaccin doit tre syst matiquement propos e aux personnes d j vaccin es deux doses et dont la seconde dose a t administr e depuis plus de 10 ans Le p rim tre d applica tion de cette mesure pourra tre d termin localement en fonction des caract ristiques de la collecti vit et des groupes de personnes affect es ajoute le HCSP Il rappelle que pour les personnes ayan
11. en cours de r alisation par le r seau des CClin et des ARLIN ainsi que l InVS et comportera notamment une conduite tenir pour l investigation et la gestion des contacts hospitaliers d un cas confirm d infection virus mergent type MERS CoV un questionnaire destin recenser individuellement ces contacts hospitaliers et structurer leur suivi PAGE 5 Le Haut conseil de la sant pu blique HCSP recommande en situation de cas group s d oreil lons dans une collectivit de d terminer le statut vaccinal des per sonnes atteintes et des contacts afin de le mettre jour et de ne proposer une troisi me dose que lorsque la deuxi me a t adminis tr e depuis plus de 10 ans Cet avis r pond une saisine de la Direction g n rale de la sant DGS en raison de la survenue ces derniers mois de plusieurs pisodes de cas group s d oreil lons dans des collectivit s en ma jorit des tudiants en France Des v nements similaires ont t rapport s dans diff rents pays Royaume Uni Etats Unis Pays Bas La vaccination contre les oreillons est incluse dans le vaccin combin rougeole oreillons rub ole ROR et le sch ma vaccinal 2013 pr voit l administration d une premi re dose 12 mois et d une seconde entre 16 et 18 mois Le HCSP ne recommande pas l administration en population g n rale d une troisi me dose de vaccin car l efficacit vaccinal
12. er le lancement officiel de ce concours une vid o r alis e par le minist re charg de la sant sera prochainement disponible sur son site Les vid os s lectionn es seront mises en ligne sur ce m me site et projet es lors d une soir e d bat au minist re au cours de la semaine de la s curit des patients Plus d information sur le concours www sante gouv fr le concours video ssp html La valorisation d v nements locaux Vous aussi Vous participerez la semaine de la s curit des patients 2013 Vous aussi vous organiserez un v nement pour informer et sensibiliser les professionnels ou les patients Vous aussi vous souhaitez faire conna tre cet v nement autour de vous au niveau r gional et au niveau national Le minist re mettra votre disposition d s septembre une plateforme permettant de signaler la tenue de votre v nement L ensemble des manifestations qui seront remont es sera mis l honneur sur le site du minist re charg de la sant au sein du dossier consa cr la semaine de la s curit ils seront ainsi visibles de tous et pourront susciter d autres initiatives et approches D s maintenant engageons nous pour des soins plus s rs Contact direction g n rale de l offre de soins DGOS Lucie Dufour 01 40 56 47 43 lucie dufour sante gouv fr Adresse CClin Est H pitaux de Brabois rs T P Centre de Coordination de lo jiii Rue du Morvan E 54 511 Vandoeuvre les
13. eures a t test e avec les m mes souches bact riennes La solution 0 17 d acide ac tique tait efficace contre les cinq souches de P aeruginosa Les deux souches d A baumannii et S aureus sensible la m ticilline taient d truites par des solutions 0 3 En revanche S aureus r sistante la m ticilline tait l g rement moins facilement limin une solu tion 0 63 tait n cessaire L vaporation les 24 premi res heures temp rature ambiante a t jug e n gligeable par les auteurs et l activit du d sinfectant n tait pas non plus inhib e par les compos s organiques contenus dans les gazes Pour les auteurs ces r sultats indiquent que les pan sements imbib s d acide ac tique en plus d tre re lativement bon march pr sentent une bonne activi t antibact rienne Ils ajoutent que l acide ac tique n est pas toxique et qu il est naturellement d compo s par l environnement et l organisme cinq diff rentes souches de Pseudomonas aeruginosa toutes sensibles la gentamicine et la ciprofloxacine deux souches de Staphylococcus aureus dont une r sistante la m ticilline et deux souches d Acinetobacter baumannii L vaporation du produit a t analys e en mesurant l activit antibact rienne de la solution 4 8 et Journal of Hospital Infection 2013 84 329 331 i heures AP l avoir du dans une boite de p tri article votre disposition sur simple demande au CCli
14. ganisation mondiale de la sant OMS Cette check list est ligible lors de la proc dure de certification des tablissements de sant ainsi que dans l accr ditation des disciplines risque Un an apr s le d ploiement de cette check list sur le CHLS un audit a valu quelles taient l adh sion ainsi que la perception du personnel m dical et param dical en ce qui concerne l int r t de la check list ainsi que son niveau d int gration dans l organisation du bloc op ratoire Cette tude s inscrit dans la phase Il la check list est elle bien r alis e du programme d valuation de la HAS qui en comporte quatre Elle consistait en un questionnaire de 19 items regroup s dans les cat gories suivantes difficult s rencontr es pour la mise en place de la check list investissement et r le de chaque cat gorie professionnelle avis global sur son int r t et la qualit de sa mise en place et freins possibles son utilisation Sur les 177 questionnaires qui ont t analys s 29 provenaient d infirmiers de bloc op ratoire dipl m s d Etat Ibode 24 de chirurgiens 16 d anesth sistes r animateurs 14 d infirmiers anesth sistes dipl m s d Etat lade La check list tait consid r e comme quelque chose d utile pour 80 des personnels m dicaux et param di caux mais repr sentait une contrainte pour 70 d entre eux Les auteurs notent cependant que 33 de la population interrog e reconnaissait avoir d j d
15. ment la souche bact rienne de l en vironnement de l h pital Par ailleurs elle a divis par 15 l incidence des infections induites des Salmonelles par quatre l incidence de celles dues des Shigella et par deux celles caus es par des Klebsiella et des MRSA Pour les auteurs ces r sultats sugg rent qu une d sin fection avec des bact riophages pr sente des avan tages par rapport aux agents chimiques classiques et qu elle pourrait tre employ e dans les tablissements en particulier les unit s de soins intensifs Ils consid rent que ce traitement pourrait permettre de venir bout des pid mies induites par les bact ries multir sistantes et r duire l incidence et la mortalit des infections nosocomiales PE FORMATION EN LIGNE VOIE SOUS CUTANEE PROPOSEE D DA H 9 ES AS N ON SUD L utilisation de cath ters p riph riques concerne un nombre croissant de patients dans les tablissements de sant et m dico sociaux Les recommandations de 2005 de la SF2H pr cisent que 25 millions de CVP sont pos s chaque ann e en France L enqu te nationale de pr valence 2012 r v le que 15 des patients en SLD taient porteurs d un cath ter sous cutan un jour donn L utilisation de ces dispositifs peut tre l origine d infections locales ou g n rales La dur e de cath t risme intervient dans le m canisme de colonisation bact rienne Le risque initial est li la pose respons
16. n temp rature ambiante environ 20 De m me Est Pour en savoir plus The antibacterial activity and stability of acetic acid A P Fraise M A C Wilkinson C R Bradley and coll La NTIC DE EN REA ON L tude REDUCE MRSA a valu trois strat gies de r duction du risque de SARM le d pistage des patients porteurs d un SARM au niveau nasal lors de leur admission en soins intensifs suivi de pr cautions compl mentaires Contact des pa tients positifs qui est consid r comme la pratique standard le d pistage suivi d une d colonisation cibl e des patients posi tifs par cinq jours de mupirocine nasale et un bain quotidien la chlorhexidine une d colonisation universelle consistant appliquer le m me traitement mupirocine nasale et bain de chlorhexidine tous les patients sans d pistage pr alable L tude a t conduite dans 74 unit s de soins intensifs de 43 h pitaux sur un total de 74 256 patients D N SARN A A Par rapport la p riode ant rieure l tude le d pistage isolement n a pas diminu significativement le risque d infection SARM le d pistage d colonisation a r duit le risque de 25 et la d colonisation universelle a r duit le risque de 37 De plus le d pistage d colonisation a r duit le risque de bact ri mie toutes bact ries confondues de 22 et ce risque tait diminu de 44 par la d colonisation universelle Les auteurs on
17. n les r sultats d une tude russe pr sent e lors de la deuxi me conf rence internationale sur la pr vention et le contr le des infections International Conference on Prevention and Infection Control ICPIC qui s est d roul e Gen ve du 25 au 28 juin dernier Les antibact riens chimiques modernes ne sont pas suffisamment efficaces contre les souches bact riennes multir sistantes selon Elena Brusina et ses coll gues de l universit de Kemerovo F d ration de Russie Les auteurs de cette tude ont vaporis des solutions de bact riophages dirig es contre Pseudomonas aeru ginosa Staphylococcus aureus r sistants la m ticil line Sarm des salmonelles des Shigella et des Kleb siella dans diff rents tablissements confront s des infections nosocomiales induites par ces bact ries lls ont compar l efficacit du traitement de diff rentes sur faces et valu l influence de cette m thode de d sin fection sur l incidence et la mortalit des infections no socomiales caus es par ces souches bact riennes ACTUALIT S DU CCLIN EST multi r sistantes L quipe russe consid re que les solutions de mono bact riophages sont plus efficaces sur les surfaces en verre en m tal et plastique que sur les textiles et les papiers Cette m thode de d sinfection s est av r e particuli rement efficace contre P aeruginosa Une seule application de solution de bact riophages a per mis d liminer totale
18. odalit s de d sinfection des mat riels et d li mination des d chets II recommande qu une r flexion soit rapidement engag e dans chaque r gion pour organiser les circuits de prise en charge clinique et biologique en lien avec les infectiologues les microbiologistes et les hygi nistes r f rents Par ailleurs le HCSP rappelle les d finitions de cas et les modalit s de prise en charge d une suspicion de cas Sont aussi rappel es et actualis es les mesures d hygi ne pour la prise en charge des patients cas possibles et confirm s Ces recommandations sont susceptibles d voluer en fonction des connaissances et de la situation pid miolo giques Pour en savoir plus Avis relatif la gestion et la pr vention des infections MERS CoV coronavirus responsable du syndrome respiratoire du Moyen Orient Date du document 28 06 2013 Date de mise en ligne 05 07 2013 http www hcsp fr explore cgi avisrapportsdomaine clefr 358 P lerinage Hadj Umra Risques sanitaires Juillet 2013 htto www invs sante fr Publications et outils Points epidemiologiques Tous les numeros international Pelerinage Hadi Umra Risques sanitaires Juillet 2013 Interhuman transmissibility of Middle East respiratory syndrome coronavirus estimation of pandemic risk Breban R Riou J Fontanet A Lancet 2013 Jul 4 S0140 6736 13 article votre disposition sur simple demande au CClin Est Une boite outil est
19. quer les mesures ad hoc afin de limiter le risque d crit dans le sc nario Le cath t risme p riph rique un geste s r pour le patient et le soignant Pour en savoir plus http cclin sudest chu lyon fr formationenligne cvp cvp html ANN E 2013 JUILLET AO T PAGE 4 La vid o du flash mob La danse du SHA sur le parvis de la D fense dans le cadre du congr s annuel de la SF2H le vendredi 31 mai 2018 http www youtube com watch v 0BG34lrzQ2k sph NB un grand merci aux deux chor graphes en chef de ce flash mob Anne Gaelle Venier et Caroline Bervas membres du CClin Sud Ouest Suite aux exp riences r centes publi es de prises en charge de patients infect s par le nouveau coronavirus res ponsable du syndrome respiratoire du Moyen Orient MERS CoV le HCSP pr sente l tat des lieux actualis sur les tableaux cliniques et paracliniques initiaux des patients Il pr cise les caract ristiques des pr l vements respiratoires nature moment et modalit s de r alisation et des autres pr l vements n cessaires au diagnostic le d lai minimum entre les premiers signes cliniques et les pr l vements la p riode d incubation tendue 14 jours la lumi re de ces nouvelles donn es Il met des recom mandations aux laboratoires de biologie pour lacheminement et la prise en charge des pr l vements vis e dia gnostique respiratoires et autres et de surveillance Il pr cise les m
20. s infections nosocomiales l admission taient les infections du site op ratoire PTFE N P ne Formations La plus forte pr valence qui s l ve 20 a t retrouv e dans les unit s de soins inten sifs contre 5 2 en moyenne pour toutes les autres sp cialit s confondues R La bact rie Escherichia coli est l agent le plus souvent l origine de ces contaminations puis Staphylococcus aureus des ent rocoques et Pseudomonas aeruginosa o Signalements Parmi les staphylocoques dor s isol s 41 taient r sistants la m ticilline et parmi les ent rocoques 10 r sistaient la vancomycine De plus un tiers des Ent robact ries ana lys es sont r sistantes aux c phalosporines de troisi me g n ration et plus de 7 aux car bap n mes La pr valence des patients ayant re u au moins un agent antimicrobien tait de 35 0 intervalle de 21 4 54 7 selon pays Au total 110 151 traitements antimicrobiens ont t prescrits 80 951 patients La pr valence globale de l utilisation des antimicrobiens extrapo l sur le nombre total de lits occup s en Europe tait de 32 7 95 de confiance l inter valle de 29 4 36 2 L ECDC m nera sa prochaine enqu te en 2016 17 Pour en savoir plus http ecdc europa eu en press news Lists News ECDC DispForm aspx List 32e43ee8 e230 4424 a 83 85742124029a amp 1D 945 amp RootFolder 2Fen 2Fpress 2Fnews 2FLists 2FNews PAGE 2 ACTUAL
21. t t en contact avec un pa tient pr sentant les oreillons en phase de contagiosit les me sures de prophylaxie post exposition vaccination ou immu noglobulines ainsi que les me sures d exclusion de la collectivit n ont pas fait la preuve de leur effi cacit Enfin il convient de poursuivre l application des recommandations vaccinales et des mesures de rat trapage dans la population cibl e par la vaccination selon le calen drier vaccinal en cours Recommandations de la Soci t Fran aise d Endoscopie Digestive pour l organisation et le fonctionne ment d un plateau technique en endoscopie digestive 9 pages htto www sfed org documents sfed files recommandations Plateautechnique orga fnnt pdf SO Rapport d Evolution des consommations d antibiotiques en France entre 2000 et 2012 Les principaux constats issus de ce nouveau rapport sur la consommation d antibiotiques sont une baisse de consommation d antibiotiques de pr s de 10 entre 2002 et 2012 avec toutefois une augmentation de 3 au cours de ces cinq derni res ann es volution des consommati d antibiotiques en France entre 2000 et 2012 Juin 2013 une consommation d antibiotiques tr s majoritaire en ville 90 pour laquelle les g n riques occupent une place centrale 78 de la consommation antibiotique en ville est repr sent e par des g n riques e 70 des prescriptions d antibiotiq
22. t calcul qu avec la d colonisation universelle il fallait traiter 181 patients pour pr venir une infection par SARM et traiter 54 patients pour pr venir une bact ri mie Ils ont not qu un avantage de la d colonisation universelle tait de supprimer les tests de surveillance du SARM ainsi que les pr cautions de contact qui peuvent interf rer avec les soins lls notent toutefois que dans certains cas un d pistage peut tout de m me tre n cessaire comme la surveillance p riodique des r sistances lls estiment que leurs r sultats sont g n ralisables tous les h pitaux dans la mesure o leur tude a in clus diff rents types d tablissements Pour en savoir plus Targeted versus Universal Decolonization to Prevent ICU Infection Susan S Huang and coll New England Journal of Medicine 13 juin vol 368 n 24 p2255 2265 RETOURS D EXP RIENCE DU RESEAU CCLIN ARLIN Un nouveau REX en juillet 2013 Epid mie de trois cas de Citrobacter freundlii multir sistant en chirurgie http www cclin arlin fr GDR Rex rex html BMR ANN E 2013 JUILLET AO T PAGE 7 EP EVALUATION DE LA CHECK LIST AU BLOC OP RATOIRE LA Un audit r alis au sein du centre hospitalier Lyon Sud CHLS HCL a relev une adh sion mitig e la check list au bloc op ratoire Depuis janvier 2010 la Haute autorit de sant HAS a mis une check list inspir e de la check list s curit du patient au bloc op ratoire de l Or
23. ues en ville sont r alis es par un m decin g n ra liste Parmi celles ci 11 ont n anmoins pour origine une prescription hospitali re La suite sur htto ansm sante fr S informer Actualite Evolution des consommations d antibiotiques en France entre 2000 et 2012 nouveau rapport d analyse de l ANSM Point d Information PAGE 6 ACTUALIT S DU CCLIN EST L ACIDE AC TIQUE MOINS DE 1 D SINFECTANT EFFICACE POUR LES PLAIES L acide ac tique s av re tre un d sinfectant efficace contre les pathog nes communs pour les plaies m me une fois absorb sur une gaze selon une tude britan nique publi e par le Journal of Hospital Infection L acide ac tique est utilis comme antibact rien depuis des centaines d ann es toutefois la stabilit de cet agent et sa compatibilit avec des pansements n ont jamais t d termin es Or une mol cule volatile comme l acide ac tique pourrait perdre son activit en s vaporant Par ailleurs il pourrait tre inactiv par des compos s organiques contenus dans les gazes de co ton L quipe britannique a donc cherch savoir si l acide ac tique tait actif contre les pathog nes communs quelles concentrations si son activit d clinait en s va porant et au contact de gaze Ils ont utilis une solution d acide ac tique 5 et ont proc d des dilutions s rielles qu ils ont test es sur l activit de gaze imbib e depuis 0 24 h
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