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1. 1 active R F RENTIEL GREA FONDS 0O 0 UT A 11 16 19 19 22 24 26 29 30 33 e Pr face Enjeux du guide m thodologique Une d marche participative Un r f rentiel pour uvrer une approche commune Un r f rentiel pour uvrer une meilleure lisibilit Un outil fiabilisant le montage des projets de production outil d analyse conomique Relations avec les autres partenaires e Partis pris sur la valorisation d une production artistique Un glossaire pourquoi e Dynamique du projet e Mode d emploi Glossaire La d marche Conception de l oeuvre Mise en uvre de la production Pr commercialisation de la production Co t de production immobilis e Diffusion de la production Co t de revient et tarification PREFACE Si le bien fond de la pr sence du culturel dans la cit n a plus convaincre en mati re d intervention publique et de diffusion voire de consommation de biens et de loisirs les mutations qui ont affect le domaine de la culture ont confirm et amplifi l rosion et la dispersion progressive des capacit s de soutien aux cr ateurs et aux structures de production La cr ation se voit ainsi confront e une double contrainte d une part les enjeux conomiques et so ciaux sont importants tant pour la valorisation des territoires que pour l emploi des artistes d autre part les2. Amortissements Apport en production Besoin en fonds de roulement Bureaux de production Capacit d autofinancement Calcul des co ts Comptabilit analytique Contr le de gestion Droit de suite GLOSSAIRE TECHNIQUE Lorsqu une subvention d exploitation n a pas pu tre utilis e en totalit au cours de l exercice l engagement d utilisation envers le tiers financeur est inscrit en charges sous la rubrique engagements r aliser sur ressources affect es et au passif du bilan sous le compte fonds d di s sur subventions d exploitation Les sommes inscrites dans les fonds d di s sont reprises au compte de r sul tat au cours des exercices suivants au rythme de r alisation des engage ments par le cr dit du compte report des ressources non utilis es des exercices ant rieurs C est l ensemble des capitaux appartenant en propre la structure e capital fonds associatif r serves reports nouveau r sultat de l exercice subventions d investissements e provisions Il est calcul avec les informations du haut du bilan Il est constitu par l exc dent des ressources stables fonds propres dettes moyen et long terme sur le total de la valeur nette des immobilisations Il permet de financer les besoins de l exploitation Ensemble des biens acquis ou cr s par la structure pour tre utilis s durablement dans l exploitation de son activit Ils sont comptabilis s
3. Le programme d compose le co t de revient en trois tapes Le co t de production non subventionn il s agit du r siduel tabli dans l analyse du co t de production immobilis e Le co t de la diffusion d une repr sentation tabli dans la page pr c dente La part des charges indirectes du budget de fonctionnement de l association Il faut alors indiquer le total des charges et des produits et le nombre de repr sentations dans l ann e toutes productions L id al est d avoir un budget analytique avec un secteur vie associative regroupant les d penses et recettes que vous ne pouvez di rectement affecter une action L addition de ses trois postes permet de d terminer le co t de revient d une repr sentation Il ne reste plus qu d terminer le prix de vente en tenant compte qu il doit couvrir l int gralit du co t de revient et offrir une marge permettant de pouvoir constituer les fonds propres de la structure et r pondre ses besoins d autofinancement r alisation de nouvel les productions remboursements d emprunt Le co t de revient d une repr sentation est compos de du co t de la production non subventionn e 6x4 du co t de la diffusion par repr sentation de la part des charges indirectes affect es cette production budget global de fonctionnement 1114 3 Budget pr visionnel charges de fonctionnement de la structure Ressources sp cifiques d di es au fo
4. DEPENSES e l RECETTES CONCEPTION DE L UVRE Conseil R gional lt Achats de mati res premi res et d quipements Conseil G n ral Charges externes IDDAC lt Salaires et charges sociales Mairie de 1 Mairie de 2 Mairie de 3 Fondation 1 MISE EN UVRE DE LA PRODUCTION Fondation 2 Achats de mati res premi res et d quipements Autres Charges externes Salaires et charges sociales PRE COMMERCIALISATION DE LA PRODUCTION Achats de mati res premi res et d quipements Autofinancement lt Charges externes Emprunt lt Salaires et charges sociales Apport en fonds propres Fondations Autres 1018 Ce budget synth tique permet d avoir une lecture globale sur la production sur le d roule ment de ses tapes et les diff rents partenaires financiers 28 Co t de revient Diffusion de la et tarification production OBJECTIFS Son contenu Les charges li es une repr sentation e le co t plateau R mun rations et charges des interpr tes et techniciens Y compris les frais de montage et r p titions avant repr sentation Les frais annexes h bergement d fraiements ne sont pas pris en compte pour le calcul du co t de revient ils sont toujours adapt s la situation sp cifique de chaque diffusion et factur s au r el les supports de communication quand ils sont fabriqu s par la compagnie Achats prestations de service l organ
5. tape les soldes L addition de chacune des tapes permet d tudier dans sa globalit le co t de la production immobilis e le poids des subventions de la production l amortissement de la production immobilis e et les quotes parts de subvention de la production et enfin les ressources mo bilis e pour couvrir le r siduel s il existe de la production immobilis e A partir d une estimation du nombre de repr sentations le programme calcule le co t r si duel de la production imputer par repr sentation Le co t de la production est valu au plus pr s du projet de l uvre La part non financ e devient un l ment strat gique de la structure exc dents d exploitation ou res sources externes autres 23 Pr commerciali Conception de pee la Co t de produc Diffusion de la Co t de revient l oeuvre Mise en uvre production tion immobilis e production et tarification de la production Application du programme informati ue Les s quences Chaque tape de l analyse du co t de production immobilis e peut se d composer en s quences Une s quence correspond une phase dans une tape CONCEPTION DE L UVRE CHARGES ENGAGE Indiquer le nom de s quence Par exemple dans l tape Mise en uvre de la production il est possible d identifier les d penses sp cifiques la s quence 1 qui pourrait correspondre la r alisation du script La s quence 2 pourr
6. uvrer commun ment l emploi et aux parcours artistiques aux liens indissociables entre public cr ation circulation des uvres une meil leure compr hension entre artistes acteurs culturels publics et priv s il tait n cessaire d exprimer et de partager un lexique et une m thodologie financi re permettant de traduire conomiquement les conditions d une production tout en tant en mesure d initier une conomie nouvelle de la cr ation Mais pour se faire seule la constitution d un collectif d une communaut d envie culturelle et artistique pouvait rendre efficient ce dialogue commun transcendant l isolement originel de notre secteur Car s il est vrai que les r seaux culturels somme toute nombreux ont t fond s par volont d harmonisation des programmations respectives dans un int r t g n ral souvent limit l addition des int r ts particuliers de leurs membres ils ont rarement as soci s des artistes et ont pr sent un int r t monolithique pour la seule diffusion C est ainsi qu est n le collectif Cr a Fonds Compos de structures unies par leur volont de s impliquer dans une d marche solidaire et innovante il regroupe aujourd hui le Creac de B gles l Elac Blanquefort les Villes de La Teste Libourne et Villenave d Ornon Op ra Paga et l iddac Au del de l apport en num raire l engagement porte certes sur des apports mat riels et en industrie dans le cadre notamment de r
7. pour le co financement de la production Un r sultat am lior Des fonds propres plus Importants COMPTE DE RESULTAT BILAN Vie associative PER Report nouveau Diffusion 0 gt Prestations diverses R sultat Production ann e N mA Sub r serv es sut Era la production 53 Ke Total Passif Total Actif 14 MODE D EMPLOI D Au cours de l exercice suivant Une stabilit de la Rentabilit Nous int grons l impact de la diffusion de la nouvelle production 20 repr sen tations par exemple au cours de l ann e N COMPTE DE RESULTAT BILAN Vie associative Diffusion Prestations diverses Net Immobilis Report nouveau Une d pr ciation de la production immobilis e en ad quation avec la vie de l oeuvre Diffusion de la nou 36 K velle oeuvre Production R sultat Immobilis e Dotations aux amts 10 K Et Quote part de sub Sub d investisse 3 9 ment R sultat Le travail d analyse du co t de production et du co t de revient per mis de d finir un prix de vente des repr sentations capable d absorber les frais de repr sentation et le r siduel du budget de la production solde entre les d penses de production et les subventions li es la production Dans l exemple les co ts de la diffusion de la nouvelle production et des dota tions aux amortissements de la production immobilis e repr sentent 46 Les recettes de la vente du
8. sidences r mun r es mais surtout sur un accom pagnement durable des artistes durant tout le cycle de vie de leurs uvres S il s est constitu autour du d sir qui dans le domaine culturel comme dans le domaine amoureux na t du d sir de l autre il a jet les bases d une soci t mutuelle Il a permis de s assurer de l implication des op rateurs et des artistes dans la production et la diffusion et de mutualiser des fonds aujourd hui dispers s tout en confortant l emploi artistique et culturel Par le seul fait d tre ensemble sans aucune hypoth se d identit commune sans aucune in tensit d importance mais expos e la banalit au commun de l existence ce collectif v ritablement contribu combattre l isolement artistique et culturel par la mise en uvre d espaces partag s outils d changes des savoirs de partage de la connaissance et de solidarit artistique Plus que la prise de risque parfois ch re aux artistes et aux programmateurs culturels Cr a Fonds permet ainsi cha cun de prendre solidairement ses responsabilit s Le Collectif Cr a Fonds 1 NANCY Jean Luc The inoperative community Mineapolis London 2004 ENJEUX DU GUIDE METHODOLOGIQUE Comprendre la d marche propos e dans ce r f rentiel En 2007 une enqu te sur les besoins financiers des associations culturelles de la Gironde r alis e la demande de l IDDAC du 2 et du CNAR Finance ment rappor
9. au cr ateur ou concepteur du projet La masse salariale li e au temps pass par le concepteur s il est salari de la com pagnie La facturation d une commande pass e un auteur cr ateur compositeur pour l criture pr alable du projet Par exemple sous la forme d une note d auteur Ne sont pas concern s les droits d auteur li s la diffusion ni les droits l image charges indirectes de la structure Les charges li es une p riode de recherche pr alable des ateliers de recherche sont mis en place et des r sultats sont repris dans le projet de production Les charges li es la pr paration de la mise en uvre de la production masse salariale li e au montage du projet de production avant communication Application du programme informatique Le logiciel CREA FONDS se d compose en 8 onglets reprenant les six tapes de l analyse d une co t de production d une uvre artistique Avant de commencer la saisie dans les diff rentes tapes il est n cessaire de remplir la feuille des param tres 2 L tape de la conception de l oeuvre ind pendamment de ses volutions ult rieures se d limite par prise de d cision d engager la mise en oeuvre de la production de son d veloppement Cerner les charges li es la conception de l uvre 19 Mise en uvre Co t de produc Diffusion de la Co t de revient Conception de de la production production tion im
10. et des envies de professionnalisation De nouveaux arrivants dans la profession renforcent les comp tences au sein des compagnies Ils ont en charge le d veloppement et l administration de projet Les besoins fr quemment rencontr s consistent mettre en place ou am liorer la comptabilit analytique et d finir des instruments de mesure quantitative de chaque activit le qualitatif tant souvent bien mis en valeur Un r f rentiel pour uvrer une meilleure lisibilit ENJEUX DU GUIDE METHODOLOGIQUE Le r f rentiel semble tre une r ponse l attente d un certain nombre de com pagnies et d op rateurs culturels Il s agit d accompagner la compagnie dans la mise en uvre de ses projets L outil doit permettre de penser la faisabilit des projets quilibre entre les contraintes financi res et les demandes artistiques pour d finir des strat gies financi re partenariats Il appara t que l un des enjeux du r f rentiel est de compl ter un projet initial d une compagnie en v ritable projet d entreprise dans le sens de la viabilit conomique int grant n cessairement une diversit des ressources de la production subvention autofinancement apports divers afin de permettre le maintien de la cr ation de l uvre une d marche d analyse du co t de production de revient et du prix de vente Une strat gie de diffusion qui quantifiera le retour sur investissement recettes
11. l actif du bilan et font l objet d un tableau joint en annexe des documents de synth se qui retrace l his torique de leur valeur brute et des amortissements pour chacun d entre eux C est un tat pr visionnel d ex cution des recettes et d penses de la structure en fonction de leurs dates r elles d encaissement d caissement Il sert anticiper la capacit de la structure disposer de liquidit s ou en cas d insuffisance pr voir les solutions externes n cessaires avant de se trouver en difficult Un lieu de diffusion peut s engager acheter une production avant sa cr ation et sa premi re repr sentation pour la diffuser par la suite Un organisme prend en charge directement l ensemble de la production en assu me les frais et en g re le budget Il s agit des travaux r alis s par la structure pour elle m me Ils sont valu s au prix de revient Ensemble de fonds ou valeurs conserv s en pr vision de besoins ventuels ou pour des raisons l gales Elles sont prises sur le r sultat ce qui les distingue des provisions affect es et calcul es avant le r sultat Solde des op rations formant le compte d exploitation Ce r sultat de l exercice b n fice ou perte est inscrit au passif du bilan Il est affect dans des r serves ou les reports nouveau 17 Fonds d di s Fonds propres Fonds de roulement Immobilisations Plan de tr sorerie Pr achats Production d l gu e Prod
12. la diffusion de l uvre Chaque d pense sera ensuite mobilis e par la suite dans les feuilles d analyse Les mon tants devront tre indiqu s HT ou TTC en fonction de la fiscalisation de la structure Les financeurs mobilis s Afin d affecter dans chaque tape du co t de production les financeurs il est n ces saire au pr alable de les lister Le montant des interventions sollicit es sera ensuite directement indiqu dans chaque feuille La feuille budget globale de l uvre reprendra l int gralit des financeurs et ses montants L quipe d intermittents pr sente dans diffusion de l oeuvre Il s agit du personnel intermittent qui intervient dans les repr sentations technicien com dien Vous devez compl ter les informations afin de permettre d identifier le co t d un cachet C est ensuite le co t d un cachet qui sera utilis dans la feuille diffusion de l oeuvre Chaque tape de l analyse du co t de production immobilis e peut se d composer en s quence Une s quence correspond une phase dans une tape Les s quences Par exemple dans l tape conception de l oeuvre il est possible d identifier les d penses sp cifiques la s quence 1 qui pourraient correspondre la r alisation du script La s quence 2 pourrait correspondre la relecture du script ect CONCEPTION DE L UVRE S quence 1 S quence 2 S quence 3 S quence 4 CHARGES EN
13. moyens demeurent limit s les ambitions h t rog nes et parfois confin es une fuite en avant qui rendent pr caire les uvres les cr ateurs et leurs structures d entreprenariat artistique Des moyens in dits doivent donc tre consacr s la cr ation ne serait ce que pour s engager de mani re durable et combattre les l ments substitutifs qui pallient une conomie d ficiente Essentielle la cr ation artistique l aide ap port e en production aux visages distincts et compl mentaires co production r sidences et pr sence artistique travail invisible commandes ne peut se dissocier d une rencontre avec la population Cr ation et diffusion sont ainsi intimement li es et tendues vers un objectif commun celui de l adresse au public Au regard de ce constat d une cr ation qui montre un miettement des aides en production g n rant pr carit de l emploi et diffusion instable l enjeu pourrait tre de renforcer l aide publique une fois de plus pourrions nous dire avec les limites connues d une part le soutien public n est pas extensible d autre part le mod le d conomie mix te existant repose sur des st r otypes et n est que peu partag entre acteurs publics et priv s C est dans ce cadre que les Financement et Culture le C2RA Aquitaine Active et l iddac ont r alis un outil d ac compagnement la professionnalisation financi re du secteur artistique et culturel Car pour
14. GAGEES PAR LA STRUCTURE TOTAL Indiquer le nom de s queuence 20 Pr commerciali sation de la production Co t de produc Diffusion de la Co t de revient Mise en uvre Conception de de la production l oeuvre tion immobilis e production et tarification Application du programme informati ue Par exemple dans l tape conception de l oeuvre il est possible d identifier les d penses sp cifique la s quence 1 qui pourrait correspondre la r alisation du script La s quence 2 pourrait correspondre la relecture du script ect Il est bien s r possible de regrouper tous les co ts et temps sur une seule s quence Le programme informatique est con u pour reprendre le plus souvent possible les l ments indiqu s sur la feuille param tres Les l ments param tr s Les cases vertes vous indiquent qu il s agit d informations provenant de la feuille param tres Un volet d roulant vous permet d affecter l intitul et la d pense Ouvrir le volet d roulant Indiquer par OUI l affectation Automatiquement le programme re et choisir la d pense sur la s quence prendra le montant de la d pense Il s agit des lignes portant sur 1 Les mati res premi res et fournitures 2 Le mat riel 3 La masse salariale des permanents et intermittents A Pour les permanents il est n cessaire d indiquer le nombre d heures de pr sence sur la s quence Pour les intermittents nou
15. OMBRE ESTIME DE REPRESENTATIONS COUT DE PRODUCTION IMMOBILISEE IMPUTER DANS LE COUT DE REVIENT D UNE REPRESENTATION Indiquer la ressource mobilis e pour couvrir le r siduel de la production immobilis e non pris en charge par les partenaires Dans l exemple le co t de la production est estim 13 000 euros et les subventions de la production 8 000 euros Le r siduel non couvert est donc de 5 000 euros qui sera financ dans l exemple par l auto financement de la structure sur ses fonds propres Le co t de la production immobilis e imputer dans le co t de revient d une repr sentation est de 625 euros 5000 euros 8 repr sentations L amortissement de la production immobilis e sera de 1 625 euros par repr sentation et la quote part des subventions de 1 000 euros Ces deux l ments seront imput s en fin d an n e criture d inventaire par l expert comptable dans le compte de r sultat 27 Mi Diffusion de Co t de revient Conception de ise en uvre sation de la Co t de produc production et tarification l oeuvre de la production out duc tion immobilis e production Application du programme informati ue Une fois la finalisation du Solde Interm diaire de l Oeuvre le programme r capitule sous forme de budget global de la production artistique les diff rentes d penses par tapes et les ressources mobilis es pour la r aliser BUDGET GLOBAL DE LA PRODUCTION ARTISTIQUE
16. a compagnie pour la r alisation d une nouvelle oeuvre d autre part les moyens d vou s par les partenaires pour accompagner la cr ation de cette oeuvre et enfin et surtout du co t r siduel obligatoirement imputable dans la d termination du prix de vente de l oeuvre Solde Interm diaire De l Oeuvre SIDO Conception de l oeuvre Mise en uvre de Co t de la production production lt j immobili s e Pr commercialisation de la production Co t de revient et prix de vente b Diffusion de la production Elle int gre les co ts directs li s la diffusion de l uvre mais aussi le solde de la production immobilis e qui n a pas trouver de financement ou le remboursement des dettes L immobilisation de la production La compagnie nationale des commissaires aux comptes CNCC lors de sa publi cation du 26 06 2007 a estim que le traitement comptable des frais de montage d un spectacle doit tre analys en consid rant les textes du plan comptable g n ral relatifs la d finition des immobilisations incorporelles article 211 3 aux modalit s de comptabilisation des immobilisations g n r es en interne article 311 3 et 311 4 Ainsi dans le cadre des frais de montage de spectacles ceux ci peuvent tre assimil s des co ts de d veloppement d une immobilisation incorpo relle Les d penses engag es pourront tre inscrites l actif du bilan partir du moment o elle
17. ait correspondre la relecture du script etc Il est bien s r possible de regrouper toutes les co ts et temps sur une seule s quence Le programme informatique est con u pour reprendre le plus souvent possible les l ments indiqu s sur la feuille param tres Les l ments param tr s Les cases vertes vous indiquent qu il s agit d informations provenant de la feuille param tre Un volet d roulant vous permet d affecter l intitul et la d pense Ouvrir le volet d roulant Indiquer par OUI l affectation Automatiquement le programme re et choisir la d pense sur la s quence prendra le montant de la d pense Il s agit des lignes portant sur 1 Les mati res premi res et fournitures 2 Le mat riel 3 La masse salariale des permanents et intermittents 7 Pour les permanents il est n cessaire d indiquer le nombre d heures de pr sence sur la s quence Pour les intermittents nous somme partis d un cachet Il est donc n ces saire d indiquer le nombre de cachets sur une s quence Ouvrir le volet d rou lant et choisir le per sonnel Charges de personnel Indiquer le nombre d heures ou de ca chets 4 Les produits per us Il s agit d identifier les partenaires figurant dans la liste du volet d roulant 24 Diffusion de la Co t de revient Pr commerciali lis production et tarification sation de la i e cr ation des supports de communication destin s aux lieu
18. d une production partir de laquelle des avantages conomiques pour la structure sont av r s L investissement est justifi La mise en oeuvre d un plan de diffusion est inh rente au projet de production Sa r alisation m me avec des carts par rapport aux pr visions conditionne la d marche d immobilisation 10 De l id e non aboutie A des engagements de dif fusion av r s MODE D EMPLOI L ensemble de la d marche vise inscrire une production artistique comme un investissement et cerner d une mani re plus juste les ni veaux de co ts Pour cela des principes de base sont mettre en uvre Le budget initial de la production est con u partir d l ments comptablement justifiables Ind pendamment des carts de valeurs les l ments constitutifs de la pr vision sont identiques ceux de la comptabilit ceci afin de permettre un contr le de gestion pertinent La pr sentation de budgets de production qui seraient adapt s aux demandes particuli res des partenaires financiers ne peut tre consid r e que comme extra comptable Pour aboutir au co t de production immobilisable les charges et produits affec t s cette production sont d termin s selon quelques r gles pr cises Au niveau de la d termination des charges Seules les d penses li es aux tapes de construction de la production et justifi es par une facturation ou des documents comptables peuvent tre
19. e si ge social diminu e des ressources sp cifiques qui lui seraient ventuellement affect es et r parties selon une clef Le nombre total de repr sentations li es l ensemble des productions diffus es sur la dur e de l exercice Ce co t de revient permet de r ajuster les prix de vente en fonction de la strat gie de la structure de r ajuster les volumes des diffusions e de rechervcher le seuil de rentabilit d une production de r ajuster ventuellement les charges en lien avec le niveau qualitatif maintenir Application du programme informatique Le programme est totalement automatis Seuls les charges et produits indirects correspondant au budget de fonctionnement de l association sont remplir afin de pou voir imputer une partie de ces charges sur le co t de revient de la diffusion d une repr sen tation Ce dernier point est important mais n a de raison d tre qu en cas de budget de fonctionnement non quilibr D terminer le budget de fonctionnement de la structure charges et produits sp cifiques et le r sultat d exploitation recherch Totaliser les co ts du processus des charges directes aux charges indirectes affect es 31 Pr commerciali x Conception de Mise en uvre 551160772 lE Co t de produc Diffusion de la l oeuvre de la production production tion immobilis e production Co t de revient et tarification Application du programme informati ue
20. e sur la s quence Pour les intermittents nous somme s partis d un cachet Il est donc n cessaire d indiquer le nombre de cachets sur une s quence Ouvrir le volet d rou lant et choisir le per sonnel Charges de personnel Indiquer le nombre d heures ou de ca chets Les produits per us roulant Ouvrir le volet d rou lant et choisir le finan ceur Information scompl mentaires si n ces pue 58 ire 64 Fondation 1 Fandation 9 26 Pr commerciali Conception de ise en uvre sation de la 7 1 8 l oeuvre de la production production Diffusion de la Co t de revient Co t de produc production et tarification tion immobilis e Application du programme informati ue Le SIDO Une grande partie des informations est automatis e et provient du travail r alis dans les tapes pr c dentes En cas de d s quilibre du budget de la production plus de charges que de produits vous devez indiquer comment vous souhaitez financer le r siduel Ce point est important car il conditionne le report du r siduel de la production sur le co t de revient de la production et son prix de vente SOLDE INTERMEDIAIRE DE L UVRE SIDO PRODUITS CHARGES SOLDE 1 CONCEPTION DE L UVRE 2000 2 MISE EN UVRE DE LA PRODUCTION _ 06 PRE COMMERCIALISATION DE LA PRODUCTIOI SOUS TOTAL ESTIMATION DE LA QUOTE PART COMPTABLE PAR REPRESENTATON RESSOURCES MOBILISEES POUR COUVRIR LE SOLDE lancement N
21. finie elle devra tre enregistr e en comptabilit comme une production incorporelle immobilis e compte 2050 du plan comptable D bit Cr dit Libell 2050 Production incorporelle XXX 2320 Immobilisation incorporelle en cours Lors des criture d inventaire l expert comptable enregistrera la d pr ciation de la production en lien avec le rythme d utilisation D bit 6811 Libell Dotation aux amortissement incorporelle Production XXX Amortissement des immobilisations Production XXX Les subventions o conventions r serv es la production immobilis e sont ins crites au passif du bilan compte 131300 du plan comptable et d pr ci es la m me vitesse que la production Sont prises en compte celles qui sont li es aux conventions et protocoles sign s entre les parties La convention doit indiquer l objet pr cis du financement et doit permet tre d identifier la subvention vers e D bit Libell 512 530 Banque ou caisse 131300 Subvention convention pour la production XXX Les subventions seront amorties au m me rythme que les immobilisations concern es D bit Cr dit Libell mortissements subventions conventions Production XXX Quote part subvention convention production XXX Pour atteindre les objectifs des outils sont indispensables La comptabilit g n rale a besoin d outils d enregistrements fiables Les d lais entre les op rations et leurs enregistrements doivent tre les plus c
22. ion des charges pour en garder l quilibre et cela souvent au d triment du projet artistique Exemple d une entreprise culturelle L explication par l exemple Une structure r alise diff rentes activit s que l on chiffre 83 par an Ces activit s g n rent des d penses hauteur de 80 Parall lement elle d veloppe une production culturelle qui un co t estim hauteur de 50 40 de masse salariale et 10 K de d penses Elle per oit de ses partenaires des financements hauteur de 30 L ann e suivante la structure pr voit le lancement du plan de diffusion pour 100 repr sentations sur 3 ans COMPTE DE RESULTAT Vie associative Diffusion Prestations diverses R sultat L imputation de la totalit des co ts sur le budget de fonctionnement rend le compte de r sultat d ficitaire et impacte la lecture des fonds propres du bilan D Avec immobilisation de la production fin d exercice Au 31 12 N de l exercice l expert comptable constate d penses justifi es ap partenant la production immobilis e Cette production n a pas d impact sur le compte de r sultat qui de vient exc dentaire sur ses activit s d exploitation Le bilan est renfor c avec un actif immobilis valoris Dans ces conditions il est m me possible d apporter des financements nouveaux apport en fonds pro pres pr t subvention afin de limiter l utilisation des fonds propres
23. isation de la diffusion R mun rations et charges li es l intervention du charg de diffusion ou autre au prora ta du temps pass e frais li s la maintenance de la production avant la diffusion r p titions et frais an nexes de reprise de la production Le total de ces charges sur la dur e de l exercice est ra men au nombre de diffusions du m me exercice droit de suite pourcentage revers en contre partie d un apport en production e droits revers s l auteur en fonction des clauses d termin es pr alablement si besoin Application du programme informatique C est l avant derni re tape avant de r aliser le prix de co t de revient et le prix de vente Il reprend la m me trame que les tapes pr c dentes qui permettaient de r aliser le co t de revient de la production immobiliser Des objectifs de diffusion sont d finir Les strat gies de diffusion sont labor es d s le d but du processus de production 29 Pr commerciali Conception de ise en uvre sation de la 7 1 l oeuvre de la production production Co t de produc Co t de revient tion immobilis e Diffusion de la et tarification production Application du programme informati ue Le programme informatique est con u pour reprendre le plus souvent possible les l ments indiqu s sur la feuille param tres Les cases vertes vous indiquent qu il s agit d information provenant de la fe
24. les qui ne sont que valoris es par le financeur L valuation la plus pr cise possible des besoins est n cessaire Distinguer clairement les charges et ressources aff rentes la production g r es la compagnie de celles li es des p riodes de r sidences ind pendamment de la pr sentation du budget pr visionnel global de la production aux financeurs 22 ffusion de la Co t de revient Co t de produc production et tarification tion immobilis e X OBJECTIFS Son contenu Le co t de la production est isol en totalisant les charges li es toutes les tapes du processus de production Co t de la conception co t de la mise en uvre co t de la pr commercialisation Un cart entre le total de ces charges et les produits affect s cette production peut tre ventuellement constat La demande d un budget de production quilibr avec de l autofinancement devient alors inop rante Pour financer ce r siduel la recherche de ressources externes peut tre n cessaire Apports en fonds propres emprunts Ou s appuyer sur un compte de r sultat exc dentaire pour maintenir un fond de roulement suffisant Les outils de renforcement des fonds propres peuvent tre mobilis s Application du programme informatique Le programme informatique reprend l id e de r aliser un solde interm diaire de l uvre SIDO et d analyser tape par
25. limites de remises en cause acceptables Projet associatif conomique Projet RA artistique 1 Partenaires Dr 8 8 a l oeuvre 2 2 DZ 7 8 engagements 6 duction 4 S nie 5 2 Diffusion Immobilisation de la production 4 chelle du temps DYNAMIQUE DU PROJET La valorisation conomique de la production reste li e au devenir du projet de production Plusieurs cas de figure peuvent se pr senter 2 Le projet n aboutit pas une production L id e initiale a t explor e l oeuvre a t pour l essentiel cern e et est pr te tre mise en oeuvre pour une production Le tour de table des ressoures n cessaires n est pas suffisant pour s engager dans la poduction L valuation de sa faisabilit partir de crit res artistiques et conomiques fait prendre la d cision de ne pas poursuivre Les charges d j engag es resteront des charges d exploitation 2 La production t mise en oeuvre mais sa diffusion s av re impossible L oeuvre r alis e selon l expression consacr e ne trouve pas son public Les lieux de diffusion ne souhaitent pas en prendre le risque Les charges engag es resteront des charges d exploitation 2 L oeuvre est diffus e La valorisation conomique de la production et son immobilisation trouvent tout leur sens Il s agit
26. mobilis e production et tarification l oeuvre Application du programme informati ue Afin de faciliter l utilisation des onglets d taillant par tapes l analyse du co t de production la feuille de param tres doit tre compl t e en premier Elle est d compos e en 6 points Les cinq premiers points intervenant dans l analyse de la production de l uvre et le sixi me la diffusion de l uvre Les param tres L quipe permanente pr sente dans la production artistique Il s agit du personnel salari de la structure Vous devez compl ter les informations afin de permettre d identifier le co t horaire charg par salari C est ensuite le co t horaire qui sera utilis dans chaque feuille d analyse L quipe d intermittents pr sente dans la production de l oeuvre Il s agit du personnel intermittent Vous devez compl ter les informations afin de permettre d identifier le co t d un cachet C est ensuite le co t d un cachet qui sera utilis dans chaque feuille d analyse Les mati res premi res et fournitures pour la r alisation de l oeuvre Il s agit des accessoires d cors fournitures n cessaires pour r aliser l uvre Chaque d pense sera ensuite mobilis e par la suite dans les feuilles d analyse Les montants devront tre indiqu s HT ou TTC en fonction de la fiscalisation de la struc ture Les investissements pour la mise en uvre de la production Il s agit de mat riel n cessaire pour
27. nctionnement Solde de charges de fonctionnement r partir Nombre total pr visionnel de repr sentations par an toutes productions Charges indirectes affect es la production par repr sentati COUT DE REVIENT GLOBAL PAR REPRESENTATION Prix de vente d une repr sentation Marge par repr sentation Attention le prix de vente n int gre pas les frais annexes li s au d placement ou l h bergement Indiquer le montant total de chargeset de produits hors D terminer votre prix de vente recettes de cette diffusion du budget de fonctionnement et le nombre de repr sentations au cours de l ann e 32 Remerciements IDDAC C2RA CRESS CNAR Financements Equipe de l IDDAC Compagnie Op ra Paga Compagnie Ariadone B gles CREAC ELAC de Blanquefort Service culturel ville de la Teste Service culturel ville de Libourne Service culturel Villenave dOrnon Conseil G n ral Gironde CNAR Culture OARA Caisse d Epargne Caisse des D p ts et Consignations Cr dit Coop ratif Fondation de France Fondation MACIF Ariane Productions 33 L tude a pu tre r alis e gr ce au soutien financier de Elle s est appuy e sur les ac teurs culturels impliqu s dans la d marche CREA FONDS Des acteurs institutionnels culturels et conomiques ont apport leur soutien et par ticip aux rencontres Qu ils en soient remerci s
28. nomique banque entreprise de capital risque solidaire fondations d entreprise D une mani re technique le r f rentiel propose une organisation par projet et un cadre budg taire par tape dans la d marche Il aboutit la d finition du co t de la production Dans le cadre des frais de production de spectacles ceux ci peuvent tre assimil s des co ts de d veloppement d une immobilisation incorporelle Les d penses engag es pourront tre inscrites l actif du bilan partir du moment o elles sont directement attribuables un spectacle claire ment identifi pour lequel des repr sentations sont effectivement pr vues Cet te d marche volontaire que nous d velopperons dans le paragraphe mode d emploi permet d isoler le co t de la production et par la suite de suivre son amortissement Un outil d analyse conomique ENJEUX DU GUIDE METHODOLOGIQUE Les activit s de montage d une production comportent un al a important Il s agit de trouver pour chaque projet les partenaires ad quats qui voudront co produire ou diffuser l uvre cr e par la compagnie En mati re de production si l argent n cessaire un projet n est pas r uni la d cision est tr s souvent prise de le lancer malgr tout La volont de la compagnie quipe et concepteur artistique de faire tout prix associ e au filet constitu par le syst me d indemnisation ch mage des intermittents du spectacle est ici d te
29. notre choix d accompagner les entreprises de l ESS nous obligent nous adapter en fonction des sp cificit s du secteur tout en gardant nos singu larit s rigueur de gestion et analyse financi re Depuis quelques ann es de plus en plus de compagnies d veloppent une ap proche conomique de la production culturelle afin d tudier les enjeux en ter mes de diffusion et de rentabilit Elles associent le plus souvent les parte naires dans le projet et ce dans le but de maintenir un subtil quilibre entre le maintien dans la compagnie d une activit de cr ation qui d veloppe la capaci t de r flexion d innovation et d ajustement aux volutions de la soci t et l quilibre financier de l association Un r f rentiel pour uvrer une approche commune Un projet de production artistique se monte rarement seul Et s il se montait financi rement seul il aurait n anmoins besoin pour rencontrer son public de structures d accueil et de promotion Les relations avec les partenaires et l entretien d un r seau d interlocuteurs privil gi s sont donc un l ment essen tiel du projet CREA FONDS Relations avec les autres partenaires La complexit grandissante des m tiers d administrateur et de charg de diffu sion appelle des comp tences renforc es crise de l intermittence fiscalisation g n ralis e augmentation de la tache administrative pour les employeurs Ce contexte difficile cr e des besoins
30. ourts possibles et permettre de fournir sur des p riodes pr d termin es les informations n cessaires au pilotage de la structure L valuation des temps consacr s par les permanents aux diff rentes t ches est n cessaire pour la r partition des charges aff rentes Une fiche temps est tenue et consolid e avec les autres si besoin Pour prendre en compte les char ges sociales une p riodicit par trimestre peut suffire Le syst me d information comptable est double la tenue de la comptabilit g n rale obligatoire est centr e sur la na ture des op rations enregistr es selon un plan comptable g n ral Celui ci peut d ailleurs s adapter pour partie aux sp cificit s de la structure la tenue de la comptabilit analytique n cessaire pour le contr le de gestion est centr e sur la destination des op rations enregistr es selon un plan comptable analytique adapt aux secteurs observ s 12 L amortissement de la production incorporelle Des subventions r serv es la production Un suivi des temps consa cr s aux diff rentes t ches Un suivi de la comptabilit g n rale et de la compta bilit analytique MODE D EMPLOI R sultat R sultat analytique Afin de rendre plus parlante la d marche nous mettons en parall le l impact conomique sur une entreprise culturelle qui comptabilise en totalit dans ses postes de charges les frais de la cr ation d une nouvelle
31. pe permet ensuite de d terminer le co t de la production immobilis e Chaque tape est d taill e dans le r f rentiel Pr ES 2 Ge de en uvre sation de la Co t de produc Ge de la ES tion immobilis e L addition des tapes aboutit la cr ation de l oeuvre et la d termination du co t de production immobilis Chaque tape nous oblige identifier ses co ts et ses ressources L addition du solde de chaque tape d termine le co t net de revient de la production Ce premier travail permet ensuite la compagnie de d finir un plan de charge de sa diffusion D Les Soldes Interm daires de l Oeuvre SIDO La d marche doit permettre d accompagner la compagnie la r alisation d un budget pour la cr ation d une nouvelle production L analyse par tape et la Partis pris sur la valorisa tion d une production artistique ENJEUX DU GUIDE METHODOLOGIQUE d termination des SIDO offrent la possibilit aux partenaires et la compagnie de mieux comprendre les co ts qui d composent la r alisation de l uvre avant sa diffusion Cette approche analytique partir des tapes de la production est issue d un partage de connaissances entre les compagnies leurs financeurs et autres partenaires et les clients feu de diffusion pour d termnier les clefs de lecture commune Cette analyse financi re donne du sens aux moyens d ploy s Elle rev le d une part les moyens mis en place l
32. prises en compte classe 6 du plan comptable Les achats de mat riel sont distinguer des investissements au del de 500 ces mat riels seront enregistr s dans les immobilisa tions corporelles Celles li es des mises disposition de diff rentes natures ne peuvent pas tre comptabilis es dans des postes de charges Elles seront valo ris es avec le compte de r sultat dans les contributions classe 8 du plan comptable Au niveau de la comptabilisation des op rations Nous consid rons que le lancement de la production a pour objectif d tre diffu s Au cours de l exercice les d penses constat es sont enregistr es en immobilisations incorporelles en cours compte 2320 du plan comptable Libell Immobilisation incorporelle en cours Banque ou caisse Cr dit 2320 512 530 Lors des arr t s des comptes l expert comptable enregistre partir des justi ficatifs la main d uvre des permanents et des intermittents salaires et charges sociales Il s agit d enregistrer une livraison soi m me travers le compte transfert de charge compte 790 du plan comptable Libell Immobilisation incorporelle en cours Livraison soi m me Cr dit 2320 11 Pas de confusions entre la rigueur comptable et les demandes du contexte des charges justifi es Les critures permettront de valoriser la production en l immobilisant MODE D EMPLOI Une fois la production
33. production artis tique et celle qui pratique l immobilisation de sa production artistique Dans le premier cas la structure a souvent un cycle d exploitation en dents de scie provoqu en grande partie par les charges de la production Une ann e la production va consid rablement impacter les comptes de la structure qui sera d ficitaire L ann e suivante l exercice devrait tre exc den taire gr ce aux recettes li es la diffusion de l uvre Un d ficit dans Les pratiques actuelles Dans le second cas immobiliser la production permet de supprimer cette lec ture conomique en dents de scie et surtout offre pour les partenaires fi nanciers une plus grande lecture de la richesse du patrimoine La pro duction artistique tant valoris e dans l actif du bilan la valeur conomique est formalis e S inscrire dans une logique de production immobilis e permet d lar gir le spectre des financeurs et rassure les partenaires existants L impact de la production immobilis e sur l exploitation est liss dans le temps en fonction du nombre de repr sentations Le compte d exploitation supporte alors la charge d amortissement en fonction du volume des diffusions 13 MODE D EMPLOI L immobilisation de la production aura un impact Prenons l exemple d une production dont une partie n est pas financ e Jusqu pr sent cette situation provoque un d ficit d exploitation ou dans le meilleur des cas am ne une r duct
34. provenant des repr sentations droit d auteur Les objectifs du r f rentiel sont 2 D expliquer les enjeux pour les professionnels concern s compagnie d une interpr tation sous l angle conomique d une production culturel le De d crire concr tement les tapes d une production culturelle et son impact sur la d termination du prix d un spectacle D apporter une r ponse pertinente un besoin de comp tences diver sifi es La d marche p dagogique du r f rentiel peut tre un moyen efficace pour une compagnie de b n ficier de comp tences profession nelles Etre un garant de la compr hension d un certain nombre de com p tences de production et de diffusion au sein du secteur D offrir un sch ma de lecture compr hensible par les acteurs et parte naires des compagnies op rateurs culturels lieu de diffusion collecti vit De constituer un trait d union et un espace de r flexion avec les parte naires D tre un acc l rateur de contacts Un outil fiabilisant le montage des projets de production L utilisation du r f rentiel son appropriation par la compagnie doivent tre per ues comme un gage de s rieux de fiabilit mais aussi de viabilit Le r f ren tiel doit permettre d tudier la dimension conomique d un projet artistique et d offrir des cl s de lecture pour les partenaires historiques du secteur mais aussi et surtout de nouveaux partenaires issus de la sph re co
35. rminante Inscrire la production dans une logique de production immobilis e permet d largir le spectre des financeurs Il est ainsi possible de mobiliser des outils fi nanciers capable d accompagner des immobilisations fondations pr ts bancai res apports en fonds propres la seule condition que la compagnie soit en capacit de d montrer le retour sur investissement plan de diffusion amortis sement de la production Comme dans toute d marche m thodologique ce r f rentiel repose sur un cer tain nombre de partis pris que ce soit sur le fond valorisation de la production artistique ou sur l approche m thodologique La d composition d une production culturelle La pr sentation des co ts d une production immobilis e des entreprises culturelles au moyen des outils tablis par une conomie classique ne satisfait aucun partenaire Les structures ne retrouvent pas les objectifs de leur action les financeurs l utilisation de leurs fonds et les autres partenaires financiers et conomiques r d s aux analyses classiques ne retouvent aucun de leurs rep res Nous avons pris le parti de d velopper un outil de lecture conomique d une production culturelle en concordance avec les tapes permettant sa r alisation Chaque tape permettra d identifier les Soldes Interm diaires de l Oeuvre SIDO L analyse d une production culturelle se d compose en trois grande tapes L addition de chaque ta
36. s somme partis d un cachet Il est donc n ces saire d indiquer le nombre de cachets sur une s quence Ouvrir le volet d rou lant et choisir le per sonnel Charges de personnel Indiquer le nombre d heures ou de ca chets 4 Les produits per us Il s agit d identifier les partenaires figurant dans la liste du volet d roulant Ouvrir le volet d rou lant et choisir le finan ceur Informations compl mentaires si n ces pure saire 21 Diffusion de la Co t de revient production et tarification Mise en uvre de la production OBJECTIFS Son contenu Les charges de cette tape concernent les d cors et accessoires Achats locations Masse salariale pour cr ation les costumes Achats locations Masse salariale ou commandes pour cr ation les artistes interpr tes R mun rations d fraiements et voyages Charges Calcul es en fonction des r f rences utilis es dans la profession les techniciens Masse salariale des techniciens permanents Intermittents D fraiements Charges les commandes artistiques intervenants ext rieurs la compagnie mises en sc ne expertises les frais techniques locations scp cifiques transports de mat riels les frais d assurances sp cifiques Au niveau des ressources les p riodes de r sidences doivent tre clairement d finies et permettre d identifier celles qui sont vers es la compagnie de cel
37. s sont directement attribuables un spectacle clairement identifi pour lequel des repr sentations sont effectivement pr vues Cet actif incorporel est un actif amortissable dont le plan d amortissement doit traduire le rythme de consommation des avantages conomiques 7 ENJEUX DU GUIDE METHODOLOGIQUE Celle ci peut tre d termin e en fonction du temps de production du spectacle de mani re lin aire ou en fonction d autres crit res tels que le nombre de repr sentations connu la date de d marrage du spectacle par exemple Ce plan d amortissement devra tre revu en cas de modification des conditions de repr sentation du spectacle La commission de la CNCC estime que la comptabilisation des frais de montage de spectacles l actif constitue une m thode pr f rentielle En cons quence la commission a conclu que lorsque la structure comptabilise ces frais l actif elle ne peut pas changer de m thode pour revenir une comptabilisation en charges de l exercice De developper une approche partenariale dans le cadre de la pro fessionnalisation des acteurs La professionnalisation des acteurs passe entre autre par l appropriation des notions utilis es dans le secteur conomique Elles permettent l utilisation des documents issus de la comptabilit g n rale et de la comptabilit analytique Un glossaire pourquoi L objectif de ce glossaire non exhaustif est d aboutir une lecture partag e en
38. spectacle ainsi que les quotes parts des subventions d investissement li es la production immobilis e sont aussi de 46 K L im pact de la production et de sa diffusion est donc neutre La structure continue de garder une rentabilit similaire l ann e pr c dente 15 GLOSSAIRE TECHNIQUE Tout bien immobilis se d pr cie in vitablement avec le temps L amortissement est une op ration comptable port e en charge d exploitation qui constate cette d pr ciation pendant la dur e de vie du bien Elle peut tre calcul e de mani re lin aire ou en fonction du rythme d utilisation du bien Un organisme fait un apport en production quand il finance en tout ou partie d une production avec la contrepartie d un droit de suite Besoin de financement r sultant des op rations courantes de l exploitation L acti vit de la structure g n re des cr ances et des dettes li es aux d lais de paie ment consentis aux clients et par les fournisseurs Le bureau de production est une structure qui g re un ensemble de productions avec des degr s d int gration variables du partage de moyens la r mun ration de collaborateurs L autofinancement repr sente la ressource d gag e au cours de l exercice par l ensemble des op rations de gestion Il repr sente la capacit de la structure financer son d veloppement et rembourser ses emprunts Mode de calcul R sultat net solde des comptes de dota
39. te que les associations culturelles ont un fort besoin d accompagne ment la structuration de la gestion de l organisation et de la strat gie Ce travail mane de la volont des acteurs du secteur culturel de donner plus de lisibilit une pratique professionnelle autour de l analyse de la production artistique sujet d enjeux et pourtant assez m connue dans sa r alit concr te Les compagnies ont d velopp divers axes d intervention qui m lent la cr ation de spectacles et leur diffusion des activit s d encadrement de pratiques ama teur de formations d actions culturelles o se m langent services marchands et services non marchands plus ou moins forte utilit sociale Une d marche participati ve impliquant compagnies op rateurs culturels lieux de diffusion partenaires bancaires et fondations A travers ce r f rentiel nous proposons une lecture et une approche seulement sous l angle conomique de l activit principale des compagnies la production et la diffusion de spectacles Par notre position interm diaire au sein du secteur ni institution compa gnie mais partenaires des institutions et financeurs des structures de l Econo mie Sociale et Solidaire Aquitaine Active jouit d une assez bonne vue d ensem ble sur les pratiques les modes de relation les tendances Notre c ur de m tiers qui s apparente un partenaire technique et financier assimilable au ban quier et
40. tions aux amortissements et provision quotes parts des subventions d investissement vir es au r sultat Le co t se d finit comme la somme des charges relatives un l ment d termi n une op ration une fonction une activit Le choix des co ts calculer se fait en fonction des activit s de la structure et de ses imp ratifs de gestion Un co t peut tre calcul en y incorporant toutes les charges enregistr es en comptabilit g n rale ou seulement une partie Cela concerne les charges directement li es l activit charges directes ainsi que celles qui interviennent indirectement charges indirectes au co t direct de la production une quote part des charges de fonctionnement de la structure est int gr e pour d terminer un co t global C est l outil de l analyse et du contr le des co ts dans la structure Elle traite l in formation comptable en l affectant une destination pr cise les charges et les produits sont r partis dans les activit s ou des secteurs de la structure Par exem ple la masse salariale d un charg de production peut tre r partie entre plusieurs production et le fonctionnement de la structure au prorata du temps pass dans chaque activit Ensemble des outils utilis s pour v rifier en permanence les carts entre la pr vi sion et la r alisation de l exercice budg taire Contrepartie d un apport en production Un pourcentage des ventes est revers au co producteur 16
41. tre les diff rents acteurs des notions mises en jeu dans les flux conomiques li s aux activit s de production et de diffusion DYNAMIQUE DU PROJET Se situer dans une dynamique pour la r ussite des projets Le projet associatif si le choix de ce statut a un sens est annuellement valu Cela est l objet entre autre de son assembl e g n rale Cette valuation est la fois interne fonctionnement r sultats des projets et externe volutions du contexte partenaires analyse des contraintes Elle est utilis e pour faire voluer si besoin la fois le projet artistique de la compagnie et son projet conomique L un ne va pas sans l autre A l vidence le projet artistique ne peut se r aliser que si le projet conomique devient viable Les diff rents niveaux de projets de la compagnie sont formalis s la faisabilit du projet de production est valu e La strat gie des deux projets ne peut que prendre en compte le r le souhait ou contraint des partenaires A un moment donn quand l uvre a t con ue avec o non l intervention de partenaires dans son financement la faisabilit du projet de production est valu e Une d cision d engagement est prise Elle se formalise avec les partenaires dans les conventions qui les lient avec la compagnie L valuation permanente des impacts r ciproques des deux projets est n cessaire Elle aboutit des choix d adaptation mais dans les
42. uction immobilis e R serves R sultat GLOSSAIRE TECHNIQUE R sidences Dispositif permettant de mettre en oeuvre une partie de la production en mettant disposition de la compagnie un quipement des techniciens de l h berge ment de la restauration La valorisation des co ts engendr s peut se faire dans les comptes sp ciaux classe 8 dans les mises disposition ou les contributions en charges et pro duits sans intervenir dans le r sultat Seuil de rentabilit Le seuil de rentabilit ou point d quilibre est la limite pour l activit de la structure partir de laquelle il n y a ni b n fice ni perte Subventions La subvention se d finie comme la somme allou e une personne morale par une collectivit sans contrepartie On en distingue trois types e 3 subvention d quilibre destin e compenser en tout ou partie la perte globale qui aurait t constat e si cette subvention n avait pas t accord e la subvention d exploitation destin e compenser l insuffisance de certains produits d exploitation ou de faire face certaines charges d exploitation La subvention d investissement ou d quipement attribu e en vue d acqu rir ou de cr er des valeurs immobilis es 18 Diffusion de Co t de revient Conception de tion production et tarification l oeuvre gt OBJECTIFS Son contenu Cette tape comprend Les charges li es
43. uille param tres Un volet d roulant vous permet d affecter l intitul et la d pense Il s agit des lignes portant sur la masse salariale des permanents et intermittents EN Pour les permanents il est n cessaire d indiquer le nombre d heures de pr sence sur la s quence Pour les intermittents nous sommes partis d un cachet Il est donc n cessaire d indiquer le nombre de cachets sur une s quence Ouvrir le volet d rou lant et choisir le per sonnel Charges de personnel Indiquer le nombre d heures ou de ca chets Pour les postes achats et charges externes vous avez la possibilit d indiquer la d pense soit pour la totalit des repr sentations par exemple le budget communication Le pro gramme d termine ensuite le co t pour une repr sentation Pour juste une repr sentation Il faut alors indiquer directement dans la colonne D le montant cela supprime la formule 1 Vous avez la possiblit d indiquer soit le co t de la d pense pour toutes les repr sentations colonne B ou par repr sentation colonne D Vous crassez alors la formule Achats sous total 30 Co t de revient et tarification OBJECTIFS Son contenu Le co t de revient global totalise Le co t de la production Le co t de la diffusion La part des charges indirectes de fonctionnement affect e Celle ci est d termin e partir des charges de fonctionnement de la structure vie associativ
44. x de diffusion pour pr sentation 25 4 OBJECTIFS Son contenu Dans cette phase de commercialisation des charges peuvent tre constat es de la production Achats prestations de service frais postaux et de communication Pr paration du plan de diffusion R mun rations et charges du charg de diffusion en fonction du temps consacr D fraiements pour les d marches effectu es frais occasionn s par les s quences de pr sentation dont la g n rale Achats Locations Masse salariale des artistes et techniciens Frais techniques Cette tape fait partie int grante de la production La diff rencier des plans de communication de la structure qui porte la production Conception de Mise en uvre Co t de produc Diffusion de la Co t de revient l oeuvre de la production commerciali Mtionimmobilis e production et tarification sation de la Application du programme informati ue ER EEHEHE EEE Les s quences Le programme informatique est con u pour reprendre le plus souvent possible les l ments indiqu s sur la feuille param tres Les cases vertes vous indiquent qu il s agit d informations provenant de la feuille param tres Un volet d roulant vous permet d affecter l intitul et la d pense Il s agit des lignes portant sur la masse salariale et les produits per us 7 Pour les permanents il est n cessaire d indiquer le nombre d heures de pr senc
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