La Ville de demain : intelligente, résiliente, frugale, post
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1. MINIST RE DE L GALIT DES TERRITOIRES ET DU LOGEMENT MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT DURABLE ET DE L NERGIE Centre de Ressources Documentaires Am nagement Logement et Nature SG SPSSI MD crdaln sg developpement durable gqouv fr lundi mercredi jeudi vendredi 9h30 17h30 mardi 13h 17h30 La ville de demain intelligente r siliente frugale post carbone ou autre Une synth se documentaire R alis e par Robert Laugier ing nieur consultant ind pendant http laugier robert free fr robert laugier orange fr Mars 2013 Sommaire COMMENCER ne ee ere fee Ce ne 1 Le changement climatique sise 1 La consommation d nergie sise 1 Le projet d une ville durable sise 1 La politique de transition nerg tique en France 2 Une diversit de concepts pour la ville de demain 2 Laville Intelligente 2 42trmintenntnenenesneeenenennbinnementenndenties 3 Objectifs g n raux de la ville intelligente ss 3 Objectifs pour les services urbains 4 Objectifs pour les b timents 4 Approche syst mique de la ville intelligente 4 Les solutions mises en uvre sise 5 Les r seaux nerg tiques intelligents ou smart grids 5 Les r seaux d eau intelligents ou smart water networks 5 Les syst mes d information multimodaux ss 5 Les syst mes d information et l2. ss 14 D finition de la ville post carbone ou en transition 14 D autres visions d autres approches pour la ville de demain 16 La ville vivre ou des projets originaux 16 La ville en lutte contre le changement climatique nnna 16 Une approche strat gique pour la ville du XXIe si cle 17 R f TENCES nnnnn nn ernnar mm nemmnanmmnmeeennannenaee nn enennae een een enee nnana mnnn 18 Contexte Le changement climatique Les zones urbaines et les villes sont confront es des menaces climatiques telles que la hausse de la temp rature l l vation du niveau des mers les fortes pr cipitations ou leur d clin la s cheresse et les temp tes qui prennent parfois l ampleur de catastrophes La concentration de la population dans les villes et la complexit des syst mes qui interagissent et fournissent des biens et des services augmentent encore davantage les d g ts potentiels caus s par ces catastrophes pour les tres humains et l conomie locale 10 La consommation d nergie Prises dans leur globalit les consommations li es aux villes usages r sidentiels et tertiaires d placements locaux repr sentent dans un pays comme la France 70 des consommations finales d nergie et des missions de gaz effet de serre A eux seuls les d placements locaux repr sentent 32 de la consommation d nergie finale et 36 de la consommation finale des produits p troliers Si la part de la consommation
3. Objectifs pour les b timents Au niveau des b timents il s agit de produire de l nergie renouvelable sur site d assurer une co exploitation du b timent d optimiser les consommations Pour les atteindre plusieurs solutions existent e les r seaux de chaleur aliment s par des nergies renouvelables e le pilotage de la consommation gr ce un smart grid r seau intelligent e l ajustement des besoins nerg tiques en fonction des activit s e l automatisation de toutes les fonctions du b timent e 2 l implantation de panneaux photovolta ques assurant des p riodes d autonomie et une production d centralis e Approche syst mique de la ville intelligente La ville peut tre consid r e comme bas e sur six syst mes centraux Le syst me des personnes il fait r f rence ses r seaux humains et sociaux inclut la s curit publique pompiers police cellule de crise la sant l ducation et la qualit de vie Le syst me d entreprises il englobe l environnement r glementaire et politique et inclut la planification des r glementations louverture aux changes et aux investissements internationaux et la l gislation du march des marchandises Le syst me de transport il inclut tous les aspects de son r seau routier de son r seau de transport en commun de ses ports et a roports de la mise disposition des infrastructures jusqu la tarification des titres de tran
4. A l heure actuelle les TIC consomment 13 5 de l lectricit fran aise et engendrent une croissance de la consommation lectrique de 8 10 par an une progression incompatible avec l objectif europ en de diminution de 20 des consommations nerg tiques De plus les TIC produisent des d chets Les d chets d quipements lectriques et lectroniques DEEE incluent les d chets lectroniques et les d chets blancs r frig rateurs lave linge lave vaisselle et on estime que 15 des DEEE soit 24 000 tonnes concernent les quipements informatiques audiovisuels et de t l communications Et le bilan environnemental de l limination de ces d chets est mitig 6 La ville r siliente D finitions de la r silience Selon des universitaires am ricains la r silience est la capacit d un syst me social par exemple une organisation une ville ou une soci t de s adapter de mani re proactive et de se remettre de perturbations per ues au sein du syst me comme non ordinaires et non attendues Par rapport aux concepts de gestion des risques de capacit d adaptation ou de vuln rabilit la r silience est un concept plus complexe plus op rationnel et plus strat gique notamment par rapport la vuln rabilit Avec sa dimension proactive la r silience souligne l importante non seulement de r agir mais surtout d anticiper Toutefois la relation entre r silience et vuln rabilit est l objet de d
5. les consommations et ainsi r duire les consommations et les pertes contribuant ainsi r duire les missions de gaz effet de serre la sobri t nerg tique De plus dans la ville intelligente l usager a acc s toutes sortes d informations Il en est m me le producteur volontaire ou non e La ville r siliente Cette notion est beaucoup plus complexe plus th orique voire floue Sa d finition est l objet de discussions et d approches souvent contradictoires Elle peut tre consid r e comme une propri t intrins que d une ville ou comme un processus syst mique les deux lui permettant de surmonter les catastrophes M me si des approches m thodologiques existent pour rendre une ville r siliente pour certains auteurs elle se pr sente essentiellement comme un discours la signification ambigu e La ville frugale Ce concept part d une vision presque philosophique picurienne Plus prosa quement la ville frugale consomme moins et mieux Elle souhaite satisfaire les principales attentes des habitants tout en se montrant conome sobre en nergie et respectueuse de l environnement Ce concept peut assez facilement se traduire en termes urbains mobilit compacit polarit et centralit e La ville post carbone ou ville en transition Cette notion est mettre en relation avec les politiques de transition nerg tique promues par les institutions internationales et notamment europ ennes E
6. r tablissement et l absorption des cons quences de l al a Ce mod le conceptuel s int gre dans le changement de paradigme de la gestion des risques qui pr ne de ne plus uniquement lutter contre l al a mais plut t de vivre avec celui ci en r duisant les impacts n gatifs Appliqu e au g nie urbain la r silience devient simultan ment synonyme e de fiabilisation des infrastructures critiques g n ralement oppos e au concept de vuln rabilit e d une gestion int gr e des ressources et des capacit s d adaptation mobilisables pendant la crise pour pallier aux dysfonctionnements des services habituels e de capacit adapter le besoin de service la possibilit des syst mes techniques le satisfaire e de r cup ration et rebond suite l v nement 9 R silience mode d emploi Un projet europ en CHAMP r ponses locales au changement climatique a mis au point un syst me au sein duquel il est possible de mener des travaux en mati re de r silience Il comprend 5 grandes tapes e l analyse de la situation initiale des conditions de viabilit de la ville en vue de cr er un cadre d information qui servira ensuite pour fixer priorit s et objectifs et pour suivre les progr s e la d finition des objectifs par l laboration d un programme strat gique et d un plan d action partir de l analyse initiale et de l valuation des priorit s il doit s agir d un processus parti
7. s Cinq directions sont propos es pour agir e Un recyclage urbain g n ralis d molitions sans tabous gestion nerg tique globale en r seau innovations technologiques g r es l chelle des agglom rations acteurs publics dot s d outils op rationnels efficients e La d pollution des villes d congestion automobile lutte contre les lots de chaleur urbaine nature et biodiversit en ville villes accueillantes pour tous e L articulation des villes avec leurs territoires relations d changes quilibr es et non plus pr datrices des villes avec leur r gion conomie de proximit restaur e conomie des ressources l chelle des r gions urbaines 16 e La mise en r seau des villes l chelle europ enne maillage serr de villes moyennes en r seau en alternative l hyper consommation des hyper m galopoles cr ation de corridors de d veloppement coordonn s l chelle europ enne e Le d veloppement d une croissance verte d origine urbain en prenant appui sur les synergies permises par les villes pour construire les bases d une croissance conome en ressources une croissance verte autre que le toujours plus de l actuel PIB 15 Une approche strat gique pour la ville du XXIe si cle L approche strat gique se distingue de la planification classique sur au moins cinq points e Elle ne se contente pas d anticiper un mouvement mais cherche le cr er voire prov
8. Debat sur la transition 31009 html http www developpement durable gouv fr IMG pdf 2013 01 24_ dossier de presse debat transition energetique 2 pdf Note Cette synth se command e par le Centre de Ressources Documentaires Am nagement Logement et Nature Minist re de l Egalit des territoires et du Logement Minist re de l cologie du D veloppement Durable et de l Energie SG SPSSI MD est r alis e partir d une s lection de documents publi s accessibles au CDRALN http www cdu urbanisme developpement durable gouv fr 20
9. Open data 6 Les enjeux de la ville intelligente ss 6 LasmartCity pas Shid al n 25 pertinente ten ete de A iiaiai 6 Les TIC ennemis de la durabilit 7 is 7 Ca viller siliente niana nee Ann eee AEEA Aaa KAEA KEEA 7 D finitions de la r silience is 7 D finitions de la ville r siliente ou de la r silience urbaine 8 R silience et g nie urbain issues 9 R sili nce mode d mpl i ris sites sun ist a Ne ln manne tanins 10 La r silience appliqu e au risque d inondation 10 Les limites de la r silience sise 11 La r silience comme discours 11 La r silience comme probl me m thodologique 11 Des co ts de la r silience difficiles valuer 11 Laville frugale nement denis ns reste anse ele eee te 12 D finition de la ville frugale siens 12 Les variables principales de la ville frugale 12 Ville frugal et mobilit ne nes nil ele ein ee online 12 Ville frugale et compacit 38285has steel animale rise ten 12 Ville frugale et polarit s et centralit s nenn nenn nenne 13 Ville frugale et co t urbain ado tn nennennaeesrrer nana ans kitean Eaa Raia 13 Formes urbaines de la ville frugale ss 14 Faisabilit de lavill frugale renier nant tn matt ste RE ie nent nina te 14 La ville en transition la ville post carbone
10. automobiles un tiers de transports en commun et un tiers de modes doux de d placement Ce sc nario est complexe co teux et lent mettre en uvre Ses avantages ne sont pas adapt s aux espaces peu denses 3e sc nario mutations de forte ampleur dans les modes de vie et d occupation de l espace C est un sc nario difficile concevoir pour des raisons scientifiques controverses sur la structuration urbaine id ale et sociopolitiques scepticisme sur le changement en profondeur 13 15 Quatre visions anglaises de l habitat post carbone Une tude anglaise propose plusieurs visions de la transition vers un habitat post carbone Elles sont fond es sur deux incertitudes majeures l chec ou la r ussite des technologies de rupture en mati re d nergie et le degr d int gration ou d autonomie de la soci t britannique dans le syst me conomique mondial conomie ouverte et interd pendante ou bien ferm e et autonome Ces deux axes d finissent quatre champs de sc nario des r gions autosuffisantes un Etat tout puissant la croissance verte et la cr ativit carbone D autres visions d autres approches pour la ville de demain La ville vivre ou des projets originaux L appropriation de la ville par ses habitants prend diverses formes On le constate par la mont e en puissance de la f te dans des rues des quartiers ou sur les places de stationnement par des strat gies marginales
11. bats entre chercheurs Pour certains la r silience est avec la r sistance lune des composantes de la vuln rabilit Pour d autres elle est d finie comme la capacit d adaptation et pour d autres encore la vuln rabilit est une incapacit faire face la crise r silience et vuln rabilit se trouvant alors oppos es Certains contestent cette opposition d autres encore pensent r silience et vuln rabilit sous la forme d un continuum plusieurs facteurs de vuln rabilit court terme pouvant tre paradoxalement des facteurs de r silience moyen ou long terme D autres enfin estiment que la r silience englobe la vuln rabilit Le concept pluridisciplinaire de r silience est troitement li au concept de stabilit Par exemple pour un cosyst me la r silience peut signifier le retour l tat ant rieur ou un tat diff rent mais toujours en quilibre Un syst me est r silient s il est stable c est dire s il retrouve rapidement son tat d quilibre Toutefois ce point de vue est discut par des th oriciens de la r silience en cologie pour qui la relation entre r silience et stabilit d pend de consid rations temporelles et spatiales Un lien est souvent tabli entre r silience et r sistance La r sistance d un syst me peut contribuer am liorer la r silience Mais la r sistance est fortement synonyme de stabilit un syst me r sistant fluctuera peu et certains oppos
12. d activit s p riph riques en s appuyant sur le d veloppement des modes de transport doux et de nouveaux modes ou v hicules de transport en commun C est ce qu on peut observer dans certaines exp riences d coquartiers le BedZED Londres 1 Ville frugale et compacit On observe que la consommation d nergie augmente rapidement en de d un certain seuil de densit au dessous duquel on d croche vers le tout automobile Ce seuil est toutefois difficile d terminer pr cis ment il peut varier en fonction de la taille de la ville de l organisation des centralit s des habitudes culturelles ou de la forme physique des habitants On observe galement que la consommation diminue tr s lentement lorsque la densit augmente La surdensit n est donc pas un objectif int ressant La ville frugale se situerait donc dans des zones de 12 densit moyenne qui se traduit par des petits immeubles et des maisons de ville ce qu on peut aussi trouver dans les exemples d coquartiers de BedZED Vauban Fribourg en Brisgau de Bonne Grenoble ou des Capucins Angers 1 Ville frugale et polarit s et centralit s L organisation des polarit s et des centralit s est une des cl s de lurbanisme frugal Elle pose les questions de l chelle urbaine des syst mes urbains et de la r partition spatiale ou de la disposition des centralit s L chelle urbaine peut tre consid r e en termes de commerce
13. diates des villes e sur l arr t de l talement et la desserte par transports interurbains dans les petites villes Sur cette question des transports la mutation des territoires p riurbains et ruraux s av re plus difficile la frugalit nerg tique peut alors tre recherch e par le t l travail et le covoiturage La faisabilit politique repose sur trois conditions essentielles e des pouvoirs locaux l chelle des enjeux et dot s de comp tences institutionnelles fortes e des pouvoirs locaux ayant la capacit technique et manag riale d action en coh rence sur les nombreuses composantes du syst me urbain e des pouvoirs locaux ayant la capacit politique de mobiliser de nombreux acteurs publics et priv s 11 La ville en transition la ville post carbone D finition de la ville post carbone ou en transition La ville post carbone s ins re dans le projet de transition nerg tique d o ces deux appellations parall les tel qu il appara t au sein des Nations Unies du G8 du G20 de la Banque mondiale de l OCDE ou de la Commission europ enne L objectif est notamment fix de diviser par 4 d ici 2050 les missions de gaz effet de serre d atteindre une autonomie presque compl te par rapport aux nergies carbone p trole gaz charbon de d velopper une capacit suffisante d adaptation aux 14 changements climatiques et de porter une attention plus grande aux probl mes de pr carit nerg tiq
14. e r pondre un objectif de sobri t dans l utilisation des ressources par une optimisation de la gestion de celles ci conomies d eau cr tement des p riodes de pointe dans la consommation d lectricit consommation d nergie ma tris e gr ce aux dispositifs de mesure en temps r el minimisation des pertes dues au vieillissement des r seaux e permettre une approche syst mique de la ville en d passant les approches sectorielles s parant transport nergie eau et assainissement b timent cette approche syst mique se heurte la pr dominance des approches traditionnelles une gouvernance cloisonn e et des cultures professionnelles sp cialis es e mettre l usager au c ur des dispositifs par l acc s une gamme de services plus diversifi s en faisant du citoyen usager un producteur d informations par exemple sur l tat du trafic du fonctionnement ou du dysfonctionnement de services 1 2 Objectifs pour les services urbains Pour les services urbains l utilisation des technologies de l information et de la communication TIC r pond deux objectifs principaux 2 optimiser leur gestion lutte contre les missions de CO2 conomie et meilleure gestion de l nergie et des ressources diversifier l offre de transport fluidifier les d placements am liorer la qualit des services rendus aux usagers transport acc s aux services et quipements publics s curit etc
15. est l art de concilier satisfaction de plaisirs naturels et n cessaires avec une relative conomie de moyens Elle implique une non d pendance par rapport aux faux luxes et aux faux plaisirs Par son picurisme le principe de frugalit limine certaines options telles que la p nitence organis e par le seul renforcement des taxes et normes et son option inverse de la r gulation par le march et la technologie qui renoncera it modifier les modes de vie ou l option de la collectivit providence qui compterait sur la puissance publique pour financer ind finiment le d rapage des co ts urbains 11 Les variables principales de la ville frugale La ville frugale doit donc r soudre par des compromis une quation quatre grandes variables mobilit compacit polarit s centralit s et co t urbain global Il s agit en effet de concilier e les attentes de mobilit professionnelles domestiques sociales et ludiques ou li es aux tudes avec l imp ratif de sobri t nerg tique e les d sirs d espace et de nature avec un usage conome du sol e le souhait d un d veloppement quilibr des territoires avec les logiques spontan es de concentration et de polarisation e la qualit du vivre en ville avec une mod ration des co ts urbains 11 Ville frugale et mobilit L enjeu est de diminuer les d placements tout en les facilitant ce qui implique de rompre avec la strat gie des parcs
16. et l am lioration des r alit s li es la pauvret et l in galit sans quoi ces solutions ne seront pas efficaces long terme La r silience peut aussi tre analys e a posteriori en analysant comment une ville s est reconstruite apr s une catastrophe ou encore tout au long de son histoire allant de catastrophes en catastrophes ou changements ou comment certains b timents embl matiques ont volu lors de changements de r gime politique C est ce que font des chercheurs propos respectivement de Pomp i et d Herculanum de Bucarest et des b timents du pouvoir Berlin La r silience peut donc tre consid r e comme un processus mais aussi tre utilis e pour acter a posteriori le fait qu une ville a su se maintenir malgr le choc ou encore consid r e comme propri t intrins que une capacit qui se manifeste au moment du choc mais qui est d j pr sente a priori dans le fonctionnement urbain Si on consid re que la r silience urbaine est un processus on ne peut constater qu a posteriori qu une ville est r siliente car elle aura su se maintenir malgr un choc et d passer une crise Si la r silience est une propri t elle pr existe la crise et une ville est r siliente sans le savoir La r silience invite donc penser la ville comme un syst me et ouvre ainsi la voie une meilleure prise en compte de la complexit des ph nom nes d interaction ou de r troaction On peut aussi d
17. ou originales pour vivre en ville squats occupation de friches urbaines jardins partag s logements interg n rationnels par des changements originaux de fonction de b timents transformation d un silo en universit un parking en bureaux d anciens frigos en espaces culturels branch s etc Ces nouvelles approches peuvent se retrouver dans des projets de r novation ou les nouvelles formes d habitat inventent l habitat interm diaire C est la ville v cue ou vivre qui pr vaut Ces nouvelles pratiques et ces nouvelles formes font merger de nouvelles lignes de partage avec des coop ratives d habitat autog r es des mises en commun d espaces urbains ou la mutualisation d quipements 14 La ville en lutte contre le changement climatique Alors que les villes accueillent la moiti de la population mondiale elles consomment plus des 2 3 de l nergie et produisent 4 5 des gaz effet de serre quand elles ont eu pour vocation de r aliser des conomies d chelle et non de gaspiller les ressources communes Pour lutter contre le changement climatique il suffirait que les villes r duisent de moiti leur contribution l effet de serre de sorte que les objectifs ambitieux fix s par l Union europ enne pour 2020 et 2050 soient largement respect s Pour cela trois objectifs majeurs s imposent plus de sobri t dans l usage des ressources plus de recyclage des villes plus de connexions entre les diff rentes activit
18. aph tabl r f bibliogr Les villes auront de plus en plus faire face de nombreux d fis et menaces pour la s curit de leurs habitants de leurs entreprises et de leurs infrastructures eau nergie communications transports Gr ce aux apports des nouvelles technologies la possibilit d interconnecter les syst mes les villes vont devoir pour r pondre ces d fis et menaces devenir intelligentes CDU 09 COLLO07 64296 4 R inventons la ville Regards sur des villes intelligentes IBM FRANCE Think Avril 2010 12p ill Au sommaire de ce num ro Villes intelligentes la fronti re du XXIe si cle Les techniques vont constituer l pine dorsale de la gouvernance des villes Alain Jupp Maire de Bordeaux A Lyon la ville intelligente fait dialoguer sant et ducation Une solution d enseignement distance en temps r el Les m tropoles intelligentes doivent initier un d veloppement raisonnable de la mobilit Jean Laterrasse directeur du laboratoire Ville Mobilit Transport La France est la recherche du bon niveau de gouvernance m tropolitaine Emmanuel N grier Professeur l universit de Montpellier CDU 09 COLLO7 64297 5 Ville La 2 0 plateforme d innovation ouverte KAPLAN Daniel MARCOU Thierry Limoges FYP ditions 2009 104 p sch mas phot tabl notes Collection La fabrique des possibles En tablissant une analogie et un parall le entre l volu
19. aract rise par e des combinaisons appropri es de logements collectifs et individuels exemple de l coquartier Vauban par la conception de l lot instaurant calme et relation avec la nature par des distances de d placement courtes ce qui implique mixit fonctionnelle e l organisation des voiries et de l espace public trottoirs cheminements e des quipements publics tertiaires et commerciaux e la pr sence de la nature en ville jardins privatifs c urs d ilots squares parcs urbains circulations vertes e des r seaux de transports collectifs haut niveau de service intermodalit et interfaces trac s favorisant les polarit s e le choix de polarit s r parties ce qui a diverses significations et implications selon qu il s agit d une petite ville d une ville moyenne d une m tropole ou d une m gapole ou de syst mes urbains e l volution des v hicules et moyens de mobilit individuelle 11 Faisabilit de la ville frugale La faisabilit technique de la ville frugale ne semble pas poser de probl me majeur quand on voit les r sultats obtenus dans les premi res exp riences d coquartiers Toutefois la ville de demain est d j construite ce qui implique d agir sur ce tissu urbain par exemple en jouant e sur l offre de transports et les circulations vertes dans les parties agglom r es des m tropoles e sur l offre de transport et la compacit dans les p riph ries imm
20. cipatif e l engagement politique pour prendre les d cisions concernant la d finition d objectifs climatiques politiquement contraignants et l valuation des r sultats obtenus la conclusion du cycle e la mise en uvre et le suivi du programme strat gique et du plan d action e l valuation et le compte rendu 10 La r silience appliqu e au risque d inondation La campagne de la Strat gie internationale de pr vention des catastrophes des Nations Unies SIPC ONU Pour des villes r silientes propose une liste en 10 points pour rendre les villes r silientes face au changement climatique et aux manifestations climatiques qui en d coulent e Mettre en place une organisation et une coordination pour comprendre et pr venir les risques de catastrophe e Affecter un budget la pr vention des risques de catastrophe et des subventions aux divers acteurs propri taires communaut s entreprises pour qu ils investissent dans la pr vention e Maintenir des donn es jour sur les al as et vuln rabilit s et proc der l valuation des risques e Investir dans une infrastructure capable de pr venir les risques par exemple r seaux d coulement et d vacuation e Evaluer la s curit de toutes les coles et de tous les tablissements sanitaires et l am liorer le cas ch ant e Faire appliquer des r glementations en mati re de construction et de principes d am nagement e Mettre en place des p
21. d nergie de l industrie a diminu entre 1973 2011 de 36 21 celle du secteur r sidentiel a l g rement augment de 42 44 et celle du secteur des transports est pass e de 19 32 Parall lement il est fort probable que les prix de l nergie vont continuer d augmenter et on observe que les co ts urbains logement d placements d penses publiques locales ont progress au cours des derni res ann es beaucoup plus vite que le pouvoir d achat 111117 Le projet d une ville durable Plusieurs objectifs d volution ont t attach s la notion de ville durable et associ s diverses fonctions urbaines environnement d mographie et sant conomie social politique et gouvernance culture symbolique et thique ducation technique et logistique urbanisme Regroup s dans un cadre de r f rence adopt par l Union europ enne l ensemble constitue un projet de soci t qui prend aussi des allures de catalogue de bonnes intentions Toutes les attentes qui sont associ es la ville durable qualit de l eau de l air bruit paysages climat d chets biodiversit etc sont d clin es par exemple dans un Agenda 21 pour se traduire par des propositions nombreuses rarement hi rarchiques et parfois contradictoires ce qui rend le concept peu op rationnel L appellation de ville durable aboutit des visions qui s opposent sur de nombreux points dans le rapport l espace le villa
22. dans les logements neufs les v hicules et les appareils lectriques des actions locales sur le fonctionnement des transports et des services d veloppement des modes doux meilleure desserte r duction de vitesse limitation du stationnement en centre ville covoiturage incitation au t l travail et au commerce distance recours aux nergies renouvelables dans les b timents publics et les transports Ce sc nario est vuln rable aux incertitudes technologiques pour les alternatives au p trole dans les transports pour les nergies renouvelables dans les b timents conduit reporter les investissements n cessaires sur les g n rations futures pour les interventions sur le b ti et peut conduire des in galit s et probl mes sociaux inacceptables 2 sc nario un renouvellement massif des infrastructures urbaines et nerg tiques Sc nario volontariste par rapport au pr c dent il comprend le renouvellement nerg tique des logements et b timents anciens pour diviser leur consommation d nergie fossile par trois ceci peut concerner jusqu la moiti du parc existant en Europe une part plus grande aux nergies renouvelables et la r cup ration de chaleur dans les syst mes locaux d approvisionnement ou de production nerg tique des infrastructures de protection contre les cons quences du changement climatique l application de la r gle des trois tiers pour les infrastructures de transport un tiers d
23. duction de la d pendance nerg tique gains de comp titivit et cr ation d emplois e et social ma trise du prix de l nergie pour lutter contre la pr carit nerg tique Cette politique qui implique aussi la r duction des importations d nergies fossiles est notamment contrainte par des objectifs d finis l horizon 2020 e r duction de 20 des missions de gaz effet de serre e r alisation de 20 d conomies d nergie et part des nergies renouvelables port e 20 de la consommation d nergie Une telle politique correspond un nouveau mod le de d veloppement plus conome et bas sur une nergie plus respectueuse de l environnement 17 Une diversit de concepts pour la ville de demain Dans ce contexte divers concepts apparaissent pour d finir ce que sera ce que peut tre ou ce que doit tre la ville de demain ville intelligente ville r siliente ville frugale ville post carbone ou en transition e La ville intelligente Ce concept s appuie principalement sur le d veloppement des technologies de l information et de la communication TIC dans les r seaux urbains r seaux de transport et de circulation r seaux de production et de distribution d nergie r seaux de distribution d eau r seaux de t l communications et d information Comme le montrent exp riences et d veloppement en cours la ville intelligente mise sur l int gration de ces r seaux pour optimiser les flux
24. e une analyse crois e de cas historiques et contemporains pour illustrer mais aussi critiquer et d construire la r silience Pomp i Rome Berlin Bucarest Phnom Penh La Nouvelle Orl ans Londres et Paris CDU 10 AD00 75592 9 Le concept de r silience l preuve du g nie urbain VertigO la revue lectronique en sciences de l environnement En ligne Volume 12 Num ro 2 septembre 2012 http vertigo revues org 12469 10 Rendre les villes r silientes Congr s des pouvoirs locaux et r gionaux mars 2012 https wcd coe int ViewDoc jsp id 1915605 amp Site Congress amp BackColorinternet C3C3C3 amp BackColorlntranet CACC9A amp BackColorLo gged EFEA9C 11 La ville frugale un mod le pour pr parer l apr s p trole HAENTJENS Jean Limoges FYP Editions 2011 141 p tabl phot bibliogr Parmi les visions possibles de la cit de demain il y a celle de la ville frugale qui se fixerait comme priorit d offrir plus de satisfactions ses habitants en consommant moins de ressources Cette approche d velopp e par plusieurs villes europ ennes voit dans les contraintes nerg tiques et conomiques l occasion d inventer un nouvel art de vivre ou de ville plus en phase avec les identit s locales Pour valider la pertinence de cette vision il faut la d crire regarder diff rentes chelles comment elle peut r pondre aux attentes de mobilit d espace de sociabilit port es par une maj
25. e urbanisme et transport mixit des fonctions etc prendre appui sur un contexte local g ographique historique culturel jouer sur la r sonance des valeurs imaginaire et r el art dans la ville manifestations festives communication etc Les facteurs de succ s de lapproche strat gique sont les atouts de localisation les atouts conomiques structurels les atouts locaux les atouts patrimoniaux et culturels les atouts environnementaux et la gouvernance urbaine De nombreux exemples de villes europ ennes t moignent du succ s de cette approche Bilbao Malm Saint Nazaire Copenhague Lyon Barcelone Toutefois malgr des centres r nov s le d veloppement du v lo et du tramway l talement urbain continue de progresser les p les urbains sont parfois reconquis mais les p riph ries et les espaces interstitiels posent encore probl me 16 17 R f rences 1 Les villes intelligentes CGDD Le point sur 18 septembre 2012 4p http www developpement durable gouv fr Les villes intelligentes html 2 La ville intelligente tat des lieux et perspectives en France CGDD tudes et documents Num ro 73 Novembre 2012 60p http www developpement durable gouv fr La ville intelligente etat des html 3 Pour des villes plus intelligentes Comment les villes peuvent cr er un futur prosp re et durable DIRKS Suzanne KEELING Mary IBM FRANCE Colombes IBM France 2009 16p gr
26. ent financer cette innovation 5 La smart city pas si id ale Si la ville inteligente propose un ensemble de solutions aux probl mes de protection de l environnement et d adaptation au changement climatique le d veloppement des TIC soul ve plusieurs questions et inqui tudes e la crainte d une perte de libert individuelle et de la pr servation de l intimit qui appartiendront les donn es collect es Seront elles utilis es des fins commerciales ou autres e le risque d mergence de nouvelles formes d exclusion li es au non acc s aux TIC exclusion conomique culturelle mais aussi en relation avec l ge e l absence d appropriation des nouveaux dispositifs par les usagers e le financement du fonctionnement des nouveaux services et par cons quent le mod le conomique de la ville intelligente e mais aussi la vuln rabilit de ces r seaux face aux bogues qui peuvent en saper la fiabilit et les paralyser 1 6 Les TIC ennemis de la durabilit Il faut aussi noter que les TIC contribuent 2 des missions de gaz effet de serre et que cette part devrait augmenter du fait de la croissance des march s de leurs produits Dans le secteur r sidentiel les TIC consomment 30 de l lectricit des m nages un volume qui a tripl en 10 ans Les gains r alis s sur les consommations d appareils lectrom nagers ont t annul s par la progression de l quipement des m nages en TIC
27. ent stabilit et r silience Par rapport l adaptation autre concept convoqu face aux risques associ s au changement climatique la r silience appara t comme un processus une dynamique Les strat gies de r silience s appuient sur des principes et outils qui varient en fonction du risque consid r recherche de redondance des r seaux pour une r cup ration alternative en cas de rupture d un lien ou d un n ud de r seau recherche de sens et de confiance dans les acteurs de l information culture de l improvisation etc La mesure de la r silience correspond l valuation de la capacit de ce syst me absorber et int grer les changements de ses composants 7 8 10 D finitions de la ville r siliente ou de la r silience urbaine Pour la Banque mondiale une ville capable de s adapter est une ville pr te affronter les impacts climatiques existants et futurs et par cons quent limiter leur ampleur et leur gravit Pour l Agence europ enne pour l environnement une ville r siliente est un cosyst me urbain dynamique qui consomme se transforme et lib re ses substances et de l nergie d une mani re adaptative et en interagissant avec d autres cosyst mes entreprend des actions d att nuation et d adaptation et prend en compte la qualit de la vie gr ce un urbanisme mieux con u et plus vert D finition de la ville r siliente par le Congr s des villes r silientes Une ville qui sou
28. ge contre la ville compacte le rapport la nature ville verte contre ville min rale le rapport aux modes de vie la ville post carbone contre la ville simplement conome en nergie le rapport la technologie la ville clean tech contre la ville r tro le rapport l initiative la ville cr ative et vivre contre la caserne cologique Mais malgr les d clarations d intention pour une ville durable malgr notamment les investissements importants consentis dans les transports urbains malgr les Agenda 21 et les plans Climat la ville continue de s taler et les files de voitures de s allonger 11 La politique de transition nerg tique en France La France vient de lancer un d bat national sur la transition nerg tique qui implique le passage d une soci t fond e sur la consommation abondante d nergies fossiles une soci t plus sobre et plus cologique L objectif est d aller vers un mod le nerg tique qui permette de satisfaire de mani re durable quitable et s re pour les hommes et leur environnement les besoins en nergie des citoyens et de l conomie fran aise dans une soci t sobre en nergie et en carbone En accord avec les principes du d veloppement durable les enjeux de la transition nerg tique sont d ordre e cologique r duction des missions de gaz effet de serre et ma trise de l ensemble des impacts environnementaux et sanitaires e conomique r
29. ire qu elle e autorise l analyse a posteriori des situations d urgence et de post catastrophe en permettant de d cortiquer les m canismes qui pr sident la gestion et la sortie de crise la reconstruction etc e demande de repenser notre compr hension du risque de la crise et de la catastrophe et des liens qui les unissent e demande de r envisager la vuln rabilit et en particulier les questions d endommagement direct et indirect mat riel et fonctionnel etc e autorise d passer les approches segment es et analytiques gr ce une d marche syst mique trans scalaire et multi temporelle 7 8 10 R silience et g nie urbain Le g nie urbain permet d analyser par une approche transversale d une part les contraintes techniques qui am nent la conception et la gestion des r seaux et d autre part l inscription de ces r seaux dans les territoires et dans les usages Ainsi le r seau d passe l unique objet d di un certain aspect du fonctionnement urbain et s ins re dans un ensemble d l ments dont le fonctionnement s apparente un syst me technique Pour comprendre et analyser les risques urbains de type naturel ou technologique appliqu s des syst mes techniques le concept de r silience permet de d passer les ambitions de fiabilisation souvent sectorielles des r seaux techniques La gestion actuelle s appuie en effet essentiellement sur une vision statique relevant g n ra
30. isation de la gestion de l nergie par une meilleure r gulation de l offre et de la demande et l int gration sur le r seau de distribution de la production locale d nergies renouvelables Ces projets sont Green Lys Lyon et Grenoble Nice Grid et Reflexe Nice Premio dans la r gion PACA et Issygrid Issy les Moulineaux Issygrid Issy les Moulineaux Lanc en 2012 dans le quartier d affaires Seine Ouest par un consortium d entreprises priv es partenaire de la ville Issygrid sera progressivement install dans d autres quartiers coquartier r sidentiel Fort d Issy Ce projet consiste mettre en place de nouveaux outils d optimisation du pilotage de la consommation nerg tique l chelle du quartier bureaux logements commerces quipements publics pour mieux g rer certaines infrastructures d clairage public ou de rechargement des v hicules lectriques mais aussi pour faciliter la production et le stockage de nouvelles nergies renouvelables panneaux photovolta ques cog n ration qui seront raccord s au r seau Plus d informations sur http www issy com index php fr cadre de vie issygrid 1 Les r seaux d eau intelligents ou smart water networks Il s agit de capteurs et compteurs intelligents qui g rent les informations sur l tat du r seau la consommation et les ressources disponibles Cette volution des r seaux de distribution d eau ouvre la voie vers l int gratio
31. it aux signaux prix et valorisation intelligente des opportunit s externes 2 Un renouvellement massif des infrastructures urbaines et nerg tiques 3 Une reconfiguration forte des territoires urbains sous contrainte climatique et nerg tique CDU 10 AD01 63707 http www developpement durable gouv fr Les villes au coeur de la html 14 Une autre ville sinon rien PELEGRIN GENEL Elisabeth Paris La D couverte 2012 214 p phot En 2025 85 de la population mondiale vivra en ville contre 50 actuellement Il est temps de r fl chir d autres modes de vie plus conomes et plus respectueux de l environnement d exp rimenter autre chose d inventer de nouvelles utopies L id e de l galit d acc s la ville le r le de l espace public et ses mutations sont abord s de m me que ce qui se passe dans les interstices de la ville dans lesquels les populations vuln rables d ploient des strat gies pour vivre Ceux qui font la ville sur la ville en transformant des lieux d laiss s en cherchant densifier et cologiser la ville et ceux qui r novent les grands ensembles et recherchent de nouvelles formes d habitat sont abord s CDU 10 AD01 75540 15 Le climat sauv par les villes Vers une solution europ enne CLUZET Alain Paris L Harmattan 2012 200 p fig Il suffirait que les villes r duisent de moiti leur contribution l effet de serre pour que les objectifs ambitieux fix s par l U
32. lement de la s ret de fonctionnement alors qu il est n cessaire d voluer vers de l int gration de l acceptabilit d l ments comme l organisation territoriale et l int gration de lacceptabilit des dysfonctionnements Selon une approche m thodologique notamment appliqu e au risque d inondation le concept de r silience associe trois qualit s compl mentaires fonctionnelle corr lative et territoriale e La r silience fonctionnelle Elle repr sente la capacit d un syst me technique se pr server de dommages importants tout en assurant au minimum le service n cessaire aux infrastructures critiques C est une approche quantitative fond e sur la s ret de fonctionnement et qui tend fiabiliser trouver des redondances et mobiliser les stocks e La r silience corr lative Elle caract rise la relation entre la demande de service et la capacit du syst me technique y r pondre Il s agit d adapter l une l autre C est une approche qualitative fond e sur la corr lation entre le besoin et l offre et qui tend r duire le besoin et proposer un fonctionnement en mode d grad e La r silience territoriale Elle exprime la capacit mobiliser un territoire bien au del de l espace impact C est une approche semi quantitative fond e sur l analyse des facteurs structurels et conjoncturels de l organisation territoriale et qui tend mobiliser des chelles plus larges pour assurer le
33. les soient sacrifi s pour que les moins n cessiteux les plus puissants s amendent et d cident de faire l effort de s adapter Ainsi la r silience conduit imposer une responsabilit individuelle des personnes affect es par les crises elles ne sont plus des victimes mais des acteurs quelles que soient les interactions n gatives de leur milieu social et de leur environnement ou les b n fices de la crise pour le reste de la soci t La r silience soul ve de nombreuses r serves d ordre moral ou thique C est un discours qui se d ploie deux niveaux celui de la communaut scientifique et celui de la soci t Dans la communaut scientifique chaque utilisation et acception du terme renvoie un paradigme souvent concurrent d un ou plusieurs autres Du point de vue soci tal l utilisation de la r silience est minemment politique Elle dessine un horizon radieux se veut un vocable mobilisateur mais est aussi instrument de stigmatisation ou vecteur d id ologie r gressive A ce titre elle ne peut tre pens e ind pendamment des strat gies de pouvoir des acteurs qui l emploient N e du souci de l applicabilit terme la mode au succ s grandissant au del des cercles professionnels arriv e dans un contexte de crise d incertitude et de r surgence du sentiment d ins curit la r silience ne peut pas tre d tach e de son usage et de ses cons quences sociales et en particulier de sa potentielle ins
34. liers et pas seulement aux usagers la cr ation d une ligne de tramway accro t la valeur du patrimoine immobilier situ le long de la ligne e il est plus co teux dans un premier temps de reconstruire la ville sur elle m me que de l tendre en rase campagne e le ph nom ne d talement est encourag par le souhait de trouver des terrains prix abordables alors que le resserrement du territoire urbanisable la ville compacte peut favoriser la hausse des prix fonciers e la raret des quartiers offrant qualit de vie environnementale et acc s facile tous les services urbains entra ne une valorisation des prix immobiliers Il est toutefois possible de concevoir des r ponses ces effets par e des politiques d acquisition fonci re pour anticiper les hausses r guler le march et promouvoir des logements accessibles au c ur des villes e de nouvelles formes de contrats permettant aux collectivit s locales de r cup rer une partie de leurs investissements dans les transports publics e des politiques de tarification plus tudi es permettant de r int grer les co ts externes pollution congestion dans les co ts globaux ce qui peut aboutir des solutions comme des p ages urbains finan ant les transports collectifs e la cr ation de nouvelles polarit s permettant de limiter les pressions immobili res sur les espaces centraux 11 13 Formes urbaines de la ville frugale L urbanisme frugal se c
35. lle aujourd hui 1 re partie LE BLANC Antoine RUFAT Samuel Historiens et g ographes N419 juillet ao t 2012 pp 167 173 bibliogr La r silience urbaine d finie comme la r ponse assurant le fonctionnement d un syst me apr s une perturbation permet d laborer une forme nouvelle de gestion des risques dans la ville insistant sur l articulation des chelles temporelles et spatiales pouvant red finir les fa ons d habiter la ville Mais le concept demeure complexe et souvent flou les strat gies de r silience urbaine ne doivent pas se transformer en injonction mettant en concurrence les diff rents acteurs et quartiers de la ville r sum de la revue 8 R siliences urbaines Les villes face aux catastrophes Djament Tran G raldine coord REGHEZZA ZITT Magali coord Paris Le Manuscrit 2012 359 p fig bibliogr De Pomp i Fukushima les villes sont confront es de mani re r currente des catastrophes Elles y font face chacune leur mani re rares tant celles qui disparaissent Depuis les attentats du 11 septembre 2001 New York la catastrophe urbaine est entr e dans une re mondialis e et est de plus en plus pens e en termes de r silience Omnipr sent dans les organisations internationales et aux Etats Unis le concept se diffuse d sormais en France Cet ouvrage issu du s minaire de recherche R silience urbaine organis l cole normale sup rieure propos
36. lle se fixe donc des objectifs de r duction des missions de gaz effet de serre et de la consommation d nergies fossiles mais avec une approche plus large puisqu elle prend en compte des aspects autres que purement urbains comme par exemple la localisation de la production et la distribution de nourriture D autres approches existent pour d finir ou atteindre la ville de demain ou encore pour mettre en lumi re le potentiel de pratiques actuelles Elles peuvent aussi se fonder sur quelques principes d finis partir des principes de lutte contre le changement climatique La ville peut aussi tre consid r e par le prisme de ses habitants leur mani re de s approprier ou de partager l espace urbain qu il s agisse de l espace public ou des b timents ouvrant ainsi la voie vers des pratiques qui se retrouvent en accord avec les principes sociaux conomiques et environnementaux du d veloppement durable C est le cas galement des formes urbaines que proposent certains coquartiers qui apr s avoir t des mod les exp rimentaux sont d sormais des exemples du possible et m me des r f rences pour la ville de demain La ville intelligente Objectifs g n raux de la ville intelligente Dans un contexte g n ral incitant voire obligeant r duire les missions de CO2 conomiser les mati res premi res et optimiser la gestion des ressources la ville intelligente a pour caract ristiques essentielles de
37. n des r seaux d eau et d lectricit avec des applications de t l relev relev distance par un r seau de t l communications permettant l change de donn es et le relev distance 1 Les syst mes d information multimodaux La mise en place de syst mes d informations concernant tous les services de mobilit d un territoire publics et priv s vise le d veloppement de la mobilit durable Plusieurs projets sont en cours e _ Optimod Lyon projet de regroupement d informations sur la circulation et les transports e B Pass Nice une application sur t l phone mobile permettant l acquisition et le paiement de titres de transport et d autres applications d velopp es par d autres partenaires comme les banques les commer ants les quipements de loisirs ou de tourisme etc e ou de nouveaux horodateurs Nice qui permettent d informer les automobilistes sur les places disponibles Optimod Lyon pour faciliter la mobilit quotidienne Ce projet vise regrouper les informations et les restituer sous la forme d un navigateur unique L objectif est de proposer d ici 2014 des services innovants sur le Grand Lyon pr vision de trafic 1 heure ce qui permettra l optimisation du syst me de gestion des carrefours feux d veloppement d un navigateur tous mode temps r el sur t l phonie mobile avec un calculateur multimodal donnant toutes les options modales pour aller d un point un a
38. nion europ enne pour 2020 et 2050 soient largement respect s Cet essai propose trois objectifs majeurs plus de sobri t dans l usage des ressources plus de recyclage des villes plus de connexions entre les diff rentes activit s Dans le m me temps il propose d agir dans cinq directions diff rentes un recyclage urbain g n ralis la d pollution des villes l articulation des villes avec leur territoire la mise en r seau des villes l chelle europ enne le d veloppement d une croissance verte d origine urbaine CDU 10 AD01 75274 16 Urbatopies Ces villes qui inventent l urbanisme du XXIe si cle HAENTJENS Jean La Tour d Aigues l Aube 2010 137 p carte tabl graph phot bibliogr Collection Monde en cours Au d but des ann es 1980 des villes europ ennes ou canadiennes ont invent l approche strat gique pour rompre avec un destin qui ne leur convenait pas Elles ont r v l la complexit et les limites de la notion de strat gie appliqu e aux villes La multiplicit des objectifs des champs d intervention des acteurs des chelles et la contrainte du temps les ont oblig es inventer des m thodes sp cifiques parfois tr s empiriques Apr s avoir d fini l approche strat gique ses principes et ses m thodes ses succ s et ses limites sont abord s CDU 10 AU05 64942 CDU 64942 17 D bat national sur la transition nerg tique MEDDE http www developpement durable gouv fr
39. oquer une rupture par rapport un sc nario jug inacceptable e Elle agit simultan ment sur tous les leviers disponibles pour atteindre cet objectif y compris ceux qui ne font pas partie du champ traditionnel de l urbanisme conomie ducation culture communication et pas seulement sur les infrastructures et l organisation spatiale comme le fait la planification e Elle cherche mobiliser m thodiquement des groupes d acteurs publics et priv s ce qui se traduit par de nouvelles formes de gouvernance politique de nouveaux partenariats publics et priv s et une attention particuli re la communication alors que les acteurs sont ignor s par la planification e Elle utilise des projets urbains embl matiques souvent mis en sc ne par des v nements pour d clencher le mouvement e Elle se traduit en g n ral par une modification significative des organisations des m thodes et des comp tences Pour la reconqu te de leurs espaces centraux des villes comme Lyon Bilbao ou Barcelone ont su mettre en uvre des strat gies transversales et audacieuses jouant sur la culture Bilbao ou l espace public Barcelone pour cr er une dynamique conomique Les trois dimensions du d veloppement durable conomique social et environnemental se retrouvent dans une approche globale et transversale qui peut devenir syst mique Cette approche doit rechercher une meilleure coh rence spatiale ville compacte coh rence entr
40. orit de citadins puis valuer les conditions de sa faisabilit conomique et politique CDU 10 AD01 70514 Voir aussi le note de lecture http www groupechronos org blog la ville frugale note de lecture 12 Villes en transition entretien avec Rob Hopkins SINAI Agn s Ecologik No 19 f v mars 2011 pp 34 37 ill bibliogr Le cofondateur du r seau de la Transition montre que les initiatives de transition invitent repenser la mani re dont nous nous alimentons celle dont nous nous fournissons en mat riaux de construction en nergie Il s agit d laborer des sc narios de r silience adapt s toutes les chelles rurales et urbaines Il voque ce que seraient un urbanisme et une architecture r silients Il importe que changement climatique et pic p trolier soient consid r s en relation l un avec l autre car c est lorsqu ils s imbriquent qu il devient possible de r fl chir l avenir et de planifier un futur basse consommation 19 13 Les villes au coeur de la transition vers des soci t s post carbone Horizons 2030 2050 n2 d cembre 2009 pp 1 10 g raph phot ill C est dans les villes que se d cidera demain le succ s ou l chec de la transition vers des soci t s post carbone ou bas carbone Apr s avoir replac le sujet dans son contexte le dossier voque les diff rents sc narios envisag s par la mission prospective du minist re du d veloppement durable 1 R activ
41. rogrammes d ducation et de formation sur la pr vention des risques dans les coles et les communaut s locales e Prot ger les cosyst mes et les zones tampons naturelles e Installer des syst mes d alerte rapide et de gestion des urgences e Apr s une catastrophe veiller ce que les besoins des survivants soient au centre de la reconstruction 10 10 Les limites de la r silience La r silience comme discours Le concept devient souvent un mot valise ou devient s mantiquement et th oriquement flou une notion passe partout justifiant des politiques urbaines tr s vari es Pour certains la r silience peut principalement tre analys e comme un discours politique mais aussi comme un discours qui joue de la peur de la crise et des catastrophes pour imposer des choix qui devraient au moins tre publiquement discut s alors que son usage tend d tourner l attention de processus politiques et sociaux vers des solutions technologiques A une vuln rabilit des soci t s qui est largement subie par les plus d munis mais qui peut tre r duite par des dispositifs d aide reposant sur la solidarit collective et l implication des Etats s oppose une r silience souhait e qui n est valid e que r trospectivement et inscrit l adaptation l chelle individuelle Ceci aboutit la r surgence d un discours moralisateur essentialiste et peut aller jusqu l id e qu il faut que les plus faibles les plus vuln rab
42. s ou d quipements le bourg la petite ville le quartier au del de 5 000 habitants et c est alors la ville des courtes distances en termes de bassin d emplois au del de 50 000 habitants en termes de m tropole r gionale plusieurs centaines de milliers d habitants ou internationale m tropole millionnaire Au del d une certaine taille la concentration urbaine pose des probl mes de gouvenance c est le cas des villes mondiales comme Paris et Londres qui recouvrent des quantit s de municipalit s Certaines m tropoles comme Rome Berlin ou Barcelone parviennent mieux concilier ouverture internationale et chelle humaine En termes de relations et en consid rant les syst mes urbains europ ens ceux ci pr sentent des atouts de frugalit du fait des relations par r seau ferr rapide D un point de vue plus g n ral la question de l organisation des polarit s et des centralit s d un espace urbain est un d fi plus complexe qui peut impliquer une r organisation autour du principe de polarit s r parties 1 Ville frugale et co t urbain La ville cologique pr sente un paradoxe elle consomme moins d espace moins d nergie et n cessite moins d entretien mais elle peut g n rer un co t global plus lev pour ses usagers Copenhague est par exemple une des villes les plus ch res d Europe Plusieurs facteurs expliquent ce paradoxe e les retomb es d investissements publics vont aux particu
43. sport Le syst me de communication il inclut l infrastructure de t l communication y compris la t l phonie mobile et l acc s Internet haut d bit et sans fil L acc s l information et la possibilit de communiquer sont des l ments centraux de l conomie moderne Ce syst me est donc un l ment essentiel permettant une ville de devenir plus intelligente Le syst me d eau le service de distribution d eau est un service public essentiel qui comprend le cycle entier de l eau l alimentation et la potabilisation Le syst me d nergie il est aussi essentiel que les ressources en eau Il inclut la g n ration d lectricit l infrastructure de transmission et la mise au rebut des d chets L omnipr sence des TIC dans les villes doit leur permettre de tirer des b n fices e de la num risation d un syst me e de l interconnexion des diff rentes parties d un syst me e et de l introduction de l intelligence par la capacit d utilisation des donn es de mod lisation des comportements ou r sultats probables et de transformation de ces donn es et r sultats en connaissances r elles Ainsi chacun des syst mes centraux peut tre rendu plus intelligent et la ville consid r e comme syst me de syst mes plus intelligente 3 Les solutions mises en uvre Les r seaux nerg tiques intelligents ou smart grids Plusieurs projets sont lanc s en France dans une perspective d optim
44. tient le d veloppement d une r silience accrue de ses institutions de ses infrastructures et de sa vie sociale et conomique Les villes r silientes r duisent la vuln rabilit aux ph nom nes extr mes et r agissent de mani re cr ative aux changements conomiques sociaux et environnementaux afin d accro tre leur viabilit long terme Les activit s des villes r silientes sont sensibles au caract re unique et distinctif de leurs conditions et origines locales Les efforts d ploy s pour pr venir les crises ou les catastrophes dans un domaine doivent tre con us mani re faire progresser la r silience de la communaut et le d veloppement durable dans un certain nombre de domaines A ce titre les villes r silientes d finissent un concept de r silience urbaine et un programme d action d taill dont la port e s tend aux domaines de la gouvernance urbaine des infrastructures des finances de l am nagement du d veloppement social et conomique et de la gestion des ressources environnementale La r silience est un processus qui requiert des am liorations continues Elle doit aussi tre incorpor e dans la perspective de viabilit les solutions r silientes prises en compte dans une large mesure travers l adaptation au changement l att nuation du changement climatique et la pr vention des risques de catastrophe doivent aussi contribuer la lutte contre la d t rioration de l environnement
45. tion des technologies de l information et de la communication notamment le d veloppement du Web 2 0 et les processus de production et de fabrication de la ville les auteurs exposent des r flexions sur la mani re dont il est possible de faire de la ville une plateforme d innovation ouverte l image de ce que fut l Internet En proposant des pistes m thodologiques concr tes ils portent un clairage sur la possibilit d imaginer une ville programmable et modifiable parles usagers sur les avantages et les risques d une telle approche sur la mani re d y parvenir d une mani re durable conomique saine socialement quitable et au service de l int r t g n ral CDU 09 COLLO07 62641 6 Ville La interactive L architecture et l urbanisme au risque du num rique et de l cologie WACHTER Serge Paris L Harmattan 2010 236 p phot Collection Questions contemporaines S rie questions urbaines Quels sont les effets de la soci t de l information sur l espace urbain Quelles sortes de relations s tablissent entre le monde physique urbain et les mondes virtuels dont l impact est de plus en plus grand sur les modes de vie et les pratiques sociales Cet ouvrage explore les d fis que la mont e du num rique et de l cologie soul vent pour l urbanisme et la conception architecturale CDU 09 COLLO7 65080 18 7 La ville au prisme de la r silience In Fa ons d habiter les territoires de la vi
46. trumentalisation 718 La r silience comme probl me m thodologique La r silience pose aussi des probl mes m thodologiques en particulier si l on s int resse son valuation et sa mesure des fins op rationnelles et prospectives Elle pose aussi la question de la pertinence d tudes sur des temps tr s longs et de la difficult appliquer des tudes v ritablement multi scalaires et a fortiori trans scalaires 8 Des co ts de la r silience difficiles valuer Si de nombreuses tudes traitent des co ts et avantages conomiques de l adaptation et de l att nuation l estimation des co ts de la r silience est en revanche plus difficile d finir 10 11 La ville frugale D finition de la ville frugale La ville frugale se fixe comme priorit d offrir plus de satisfactions ses habitants en consommant moins de ressources Cette notion part du constat suivant l accumulation des crises conomiques nerg tiques et cologiques va prochainement nous obliger faire des choix difficiles qu il vaut mieux anticiper que subir Le principe de frugalit se rapproche des principes consommer mieux ou consommer moins dont une tude de l ADEME a montr qu ils taient approuv s par la moiti des Fran ais Ce principe consisterait vivre mieux en consommant moins de ressources Ainsi formul e on peut lui trouver une connotation philosophique et plus particuli rement picurienne c
47. ue Mais la ville en transition n est pas seulement cette approche politique Elle est aussi pour certains une r ponse simple aux probl mes de la plan te une prise de conscience un appel la cr ativit et l initiative De fait elle s exprime essentiellement localement parfois simplement l chelle d un lot ou d une rue Ces initiatives locales de transition sont des r ponses au pic p trolier et aux changements climatiques Elles invitent repenser la fa on dont nous nous alimentons dont nous nous fournissons en mat riaux de construction ou en nergie Pour les grandes villes qui sont l enjeu principal de la transition vers des soci t s post carbone ou bas carbone ceci implique pour tre moins d pendante du p trole de relocaliser une partie de la production de nourriture gr ce des circuits plus courts et la cr ation d une ceinture mara ch re 121113 Des sc narios pour la ville post carbone Une mission prospective du Minist re du D veloppement durable a engag un exercice de construction de sc narios pour clairer quelques enjeux cl s de l action publique future dans la perspective d un d veloppement durable 1 sc nario faibles marges de man uvre pour les politiques de rupture l chelle des villes Sc nario de l attentisme intelligent c est un sc nario au fil de l eau qui repose sur un couplage entre des r gulations par le prix des innovations technologiques
48. utre en fonction de divers crit res Plus d informations sur http www optimodlyon com 1 Les syst mes d information et l Open data L Open Data est un principe d acc s facilit aux informations pour r pondre aux imp ratifs de transparence des activit s publiques Il ouvre aussi la possibilit d une interaction croissante entre le citoyen et le politique d une revitalisation de la d mocratie C est aussi un moyen de faire remonter l information la mise en ligne d un r pertoire des 360 000 arr ts de bus du Royaume Uni a permis aux usagers de signaler et de corriger 18 000 erreurs En France Rennes M tropole a lanc en 2011 un concours de d veloppement de services et d applications 1 Les enjeux de la ville intelligente Le d veloppement de la ville intelligente n cessite une d marche d innovation qui implique divers enjeux e Le premier enjeu est celui de l attractivit tant pour la comp titivit territoriale que pour r pondre aux attentes des citadins e Le deuxi me enjeu est d ordre politique et social la ville intelligente doit tre ouverte et innovante et non pas privatis e externalis e ou technicis e ce qui le ferait chapper aux autorit s locales et aux citoyens au b n fice de la seule expertise et de la logique des syst mes techniques elle doit permettre de r soudre les tensions urbaines et de r aliser la ville durable e Le troisi me enjeu est d ordre financier comm
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