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Les cahiers de la retraite complémentaire N°11

1. mouvement les r sidents ont pu cr er de nouveaux liens Pour aider commente Thierry Saint Aubin A noter Le logo g n rique les r sidents se sentir comme chez eux les espaces ont gt Dur 2 l indispensable retour des comptes rendus repr sent ici est utilis t mieux structur s b A A La 2 2 2 de traitement vers les metteurs s est d roul uniquement par les L valuation de cette d marche r alis e sur un mode sans retard significatif f d rations scientifique a permis de souligner l importance d une Pour obtenir ce succ s au del des Il sert de base aux ad quation entre la pratique d accompagnement et outils mis en place il convient de souligner d clinaisons r gionales l environnement physique dans lequel voluent les r sidents la forte mobilisation des quipes du GIE comportant chacune le Un bel exemple suivre pour les tablissements Agirc Arrco de Malakoff M d ric SI2M nom de la r gion d h bergement pour personnes g es d pendantes et des groupes sans oublier celles de net En 2013 14 centres de Ehpad candidats au changement en 2013 entreprises qui nous accompagnent pendant pr vention et bient t 17 Rappelons que le programme Eval zheimer mis en uvre A er les Pa Bravo la A bien s r pop aux PE par la fondation M d ric Alzheimer et soutenu financi mais l implication et la r activit des quipes et allocataires de l Arrco Ao gt D PE AE a
2. es cahiers de la Retraite Compl mentaire 13 mars 2013 Un accord pour consolider les r gimes Sommaire N 11 06 La DSN a officiellement d marr pour les entreprises qui le souhaitent 04 Actualit s gt D clarations sociales v ritable succ s pour les campagnes de janvier gt Centres de pr vention Bien Vieillir Agirc Arrco le nouveau logo gt Eval zheimer un film tourn au c ur des r sidences gt Les statuts des groupes revisit s 08 Le point sur 2013 ann e de concr tisation de la DSN 10 venir Itac le pilotage collaboratif 12 L enjeu 13 mars 2013 un accord pour consolider les r gimes gt Quatre mois de n gociations pour un accord gt Les sc narios du Cor comme base de travail gt L accord du 13 mars 2013 r agir et pr venir d A Les partenaires sociaux ont sign un accord permettant de pr server les perspectives financi res des r gimes jusqu en 2017 et de pr parer un horizon plus lointain 22 Regards crois s l humain avant tout 24 RC mode d emploi La gouvernance interne d un groupe de protection sociale 26 Droit et r glementation La contribution de solidarit pour l autonomie 28 Jurisprudence Pr server les droits retraite des salari s 30 Enqu tes et analyses 2012 l information retraite nouvelle vague 32 L entretien R forme des retraites pour un syst me moi
3. tr s fort Quand nous engageons des n gocia tions les d cisions impactent des millions de salari s et de retrait s Certes ce syst me a des failles mais il a aussi fait ses preuves Je me sens responsable d un h ritage J admets que les choses puissent voluer sans toutefois que soient remis en cause les fondements m mes de la r partition Nous devons d s pr sent mener la r flexion long terme pour les g n rations futures car l acceptation des volutions prendvingtans Notre enjeu primordial reste la p rennit des r gimes Comment s y prendre En partageant les efforts Le syst me de la retraite par r parti tion illustre cette solidarit la soci t nous vient en aide quand on lui a beaucoup donn et que l on n est plus en mesure d accomplir son travail Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 RC mode d emploi Partenaires SOCIAUX Association sommitale directeur g n ral institutions structures de gestion Le fonctionnement d un groupe de protection sociale est strictement encadre Revue de details La gouvernance interne d un groupe de protection sociale 2 accord du 8 juillet 2009 d finit le groupe paritaire de protection sociale comme un ensemble structur de personnes morales cr pilot et contr l par les partenaires sociaux mettant en uvre des r gimes obligatoires et g n
4. ralis s de retraite compl mentaire ainsi que des couvertures de protection sociale compl mentaire collectives ou individuelles Le fonctionnement du groupe est strictement encadr sa t te se trouve une structure unique g r e paritairement l Association sommi tale qui d finit les orientations politiques et strat giques du groupe et veille aux vo lutions de son p rim tre Seuls sont membres de l Association sommitale des organismes but non lucratif des institu tions de retraite compl mentaire Agirc et Arrco des institutions de pr voyance des unions d institutions de pr voyance et ventuellement des institutions de retraite suppl mentaire qui se transformeront en institutions de gestion de retraite suppl mentaire des mutuelles des unions de mutuelles et des soci t s d assurance mutuelle e Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 16 groupes de prote 14 institutions Agirc 2 Directeur g n ral e Met en uvre les orientations politiques Propose les orientations strat giques e Assure la gestion op rationnelle L unicit de direction assure l unit du groupe ction sociale institutions Arrco Chiffres 2013 RC mode d emploi Association sommitale e Fixe les orientations politiques du groupe de protection sociale e Valide les orientations strat giques e Veille au bon fonctionnement des instance
5. suffisamment inform s sur leur future retraite E Ec HRs CE EE 2008 2009 2010 2011 2012 Un niveau d information en progression notamment aupr s des g n rations destinataires d une EIG En 2012 ces g n rations int graient des assur s g s de 63 ans qui s estiment mieux inform s Un quart des assur s ont pris contact avec leur organisme ou envisagent de le faire Pourquoi avez vous pris contact avec un organisme de retraite Base ceux qui ont d j pris contact avec un organisme de retraite 146 assur s 590 M Signaler une erreur donner des informations manquantes 58 EE Faire un bilan pr cis de votre situation 35 D Demander des renseignements g n raux 23 M Demander un entretien d information sur votreretraite 2 Autre 1 N S P Pourquoi avez vous l intention de prendre contact avec un organisme deretraite Base ceux qui ont l intention de prendre contact avec un organisme de retraite 290 assur s plusieurs r ponses possibles 52 Faire un bilan pr cis de votre situation 45 M Demander des renseignements g n raux 44 Demander un entretien d information sur votre retraite 40 D Signaler une erreur donner des informations manquantes 5 E N S P Les personnes qui prennent contact avec leur organisme de retraite le font majoritairement pour signaler une erreur Autres raisons exprim es y compris par les personnes qui
6. tences et formation Offre de formation ITAC Formations manag riales Des managers qui donnent Guide du de la visibilit qui guident manager et aident progresser dans sa vie professionnelle T moignage de Philippe Vivien pr sident du groupe de travail informatique Agirc Itac d coule directement de l une des sept r solutions sur l organisation et la gouvernance de l informatique retraite compl mentaire adopt es par le comit de pilotage Agirc et Arrco du 27 octobre 2010 Ce programme RH marque une volont des instances politiques d accompagner les transformations de la fili re informatique Retraite compl mentaire dans un contexte d volution du monde de la retraite et notamment de la retraite compl mentaire La qualit de service est au c ur de nos pr occupations c est pourquoi il nous semble indispensable de renforcer les comp tences de l ensemble des collaborateurs pour qu elles puissent r pondre aux besoins de demain 1 R solution 7 La gestion des ressources humaines de la fonction syst me d information retraite compl mentaire Les services Itac s int grent dans les grandes orientations prioritaires du sch ma directeur du SI RC d cid es en d cembre 2010 travers l orientation n 7 Conduire le changement aupr s des informaticiens L enjeu Comprendre Le 13 mars 2013 les partenaires sociaux ont sign un accord paritaire qui doit permettr
7. trimestre 2013 un accord mesure n tait prise ces r serves seraient puis es d s 2016 ou 2018 pour l Agirc et en 2020 ou 2022 pour l Arrco SAUVER LES R GIMES Forts de ces constats les partenaires sociaux d cident en novembre d entamer un nou veau cycle de n gociations pour prendre des mesures permettant d assurer l avenir des retraites compl mentaires Ces n gociations s inscrivent dans un contexte de forte contrainte de retour l quilibre des finances publiques d ici 2017 voir interview Le 13 mars apr s six s ances de n go ciations men es de d cembre 2012 mars 2013 ils s entendent sur un accord natio nal interprofessionnel sur les retraites compl mentaires voir pages 20 21 et lire l encart joint ce num ro Ce nouvel accord est sign par les organisations patronales Medef CGPME et UPA et trois organisations syndicales CFDT CFTC et CGT FO Il devrait permettre aux deux r gimes d cono miser un peu plus de 3 milliards d euros d ici 2017 Les mesures adopt es permettent en effet de g n rer des ressources nouvelles de freiner les hausses des charges et de mainte nir les r serves un niveau acceptable e 1 Le plus fort d ficit de l Agirc dans les ann es 1990 a t de 509 millions d euros en 1994 Avec la crise conomique la d gradation des r sultats s acc l re partir de 2009 le r gime conna t alors un d ficit de 587 millions
8. 1990 l Observatoire des Retraites avait notamment pour mission de promouvoir les r gimes Agirc et Arrco dans une Communaut europ enne qui commen ait s int resser aux retraites compl mentaires Nous avons d d couvrir les syst mes de retraite de nos voisins pour d fendre et adapter le n tre Vingt ans apr s la situation des vingt sept tats membres nous est connue gr ce la m thode ouverte de coordination europ enne et aux livres blancs successifs de la Commission europ enne Quel est le contexte aujourd hui A d Y La mondialisation met en concurrence croissante des syst mes conomiques et par des r gimes base professionnelle de type bismarckien soit par des r gimes universels de type beveridgien Aboutis sement d un long travail de r flexion la recommandation 202 adopt e l unanimit en 2012 pr ne le d veloppement par tout moyen propre chaque tat d un socle de protection sociale assurant un minimum de revenus et de soins aux populations L OIT ne renonce pas l am lioration de la protection sociale par l adjonction de r gimes tradition nels de S curit sociale Mais ce n est plus la premi re marche trop haute pour beaucoup d Etats UNE NOUVELLE PRISE DE CONSCIENCE Le d veloppement de la protection sociale n est plus la pr occupation de la seule OIT Le G20 r uni Cannes en 2011 a repris ce th me du socle social qui appara
9. Polyn sie fran aise en Nouvelle Cal donie Saint Pierre et Miquelon Mayotte a Wallis et Futuna e Les personnes dont le revenu fiscal de r f rence est Non d ductible inf rieur ou gal la limite fix e au I de l article 1417 du CGI sont exon r es de la CRDS compter du 1 janvier 2001 e B n ficiaires d allocations non contributives e B n ficiaires d un r gime d assurance maladie tranger depuis le 4 mai 2001 e Allocataires domicili s l tranger en Polyn sie fran aise en Nouvelle Cal donie Saint Pierre et Miquelon Mayotte a Wallis et Futuna e Les allocataires dont la cotisation d imp t sur le revenu Non d ductible de l ann e pr c dant le service de l allocation est inf rieure au seuil de mise en recouvrement e B n ficiaires d allocations non contributives e B n ficiaires d un r gime d assurance maladie tranger e Allocataires domicili s l tranger en Polyn sie fran aise en Nouvelle Cal donie Saint Pierre et Miquelon Mayotte a Wallis et Futuna 28 Jurisprudence Transformation juridique des entreprises Transformation des entreprises droits des salari s et logique de r partition les juges tranchent en faveur de la preservation des droits des salaries Preserver les droit a retraite des salaries e droit du travail dicte des dispositions protectrices des int r ts des salari s lorsque survient une modificati
10. communes de Guadeloupe D une mani re g n rale la popu lation vis e est la m me que celle assujettie la CSG au taux plein de 6 6 Il en r sulte que les retrait s les plus modestes totalement ou partiellement exon r s de la CSG sont exempt s de cette contribution gt Les modalit s de recouvrement Finstar des autres pr l vements sociaux la contribution de solidarit pour l autonomie est pr compt e pour le compte de l tat parles insti tutions Agirc et Arrco gt gt gt Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Les pr l vements sociaux sur les Assiette Allocations l exception des majorations pour enfants lev s les majorations pour enfants charge sont concern es Cotisation d assurance maladie Cotisation d assurance maladie suppl mentaire r gime d Alsace Moselle Allocations y compris majorations pour enfants a Charge et compter du 1 janvier 1998 pour enfants n s ou lev s Contribution sociale g n ralis e CSG Allocations y compris majorations pour charge de famille majorations pour enfants n s ou lev s ou pour enfants a charge Contribution au remboursement de la dette sociale CRDS Allocations y compris majorations pour charge de famille majorations pour enfants n s ou lev s ou pour enfants a charge Contribution de solidarit pour l autonomie
11. d euros en 2009 et de 709 millions d euros en 2010 noter que pour l Arrco les derniers d ficits enregistr s en 1995 et 1996 sont de l ordre de 150 millions d euros Reforme des retraites Le diagnostic du Cor gt Une grande conf rence sociale r unissant le patronat et les syndicats autour du gouvernement s est tenue les 9 et 10 juillet 2012 L une des tables rondes avait pour th me Assurer l avenir des retraites et de notre protection sociale l issue de cette conf rence le gouvernement a demand au Conseil d orientation des retraites Cor d tablir un diagnostic Le Cor a donc publi les deux rapports suivants e le 11 rapport Retraites perspectives 2020 2040 et 2060 voir pages 16 19 e le 12 rapport Retraites un tat des lieux du syst me fran ais publi en janvier 2013 qui rappelle les principales caract ristiques du syst me de retraite fran ais et s interroge sur son ad quation avec les objectifs qui lui sont assign s par la loi maintien d un niveau de vie satisfaisant des retrait s lisibilit transparence quit interg n rationnelle p rennit financi re r duction des carts de pension entre hommes et femmes Pour en savoir www cor retraites fr Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 L enjeu Questions Pierre Chaperon directeur de cabinet du GIE Agirc Arrco La loi organique ren
12. de l ann e N 2 ou dont l imp t n est pas mis en recouvrement e B n ficiaires d allocations non contributives e Allocataires r sidant Monaco e Allocataires r sidant en Nouvelle Cal donie en Polyn sie fran aise et en Andorre sous certaines conditions e Allocataires r sidant dans l un des tats de l EFE autre que la France et dont la couverture maladie n est pas la charge d un r gime fran ais depuis le 1 janvier 1998 e Allocataires r sidant en Suisse et dont la couverture maladie n est pas la charge d un r gime fran ais depuis le 1 juin 2002 Exon r e e Les personnes b n ficiaires du r gime local g n ral ou agricole d Alsace Moselle dont le revenu fiscal de r f rence est inf rieur ou gal la limite fix e au de l article 1417 du CGI sont exon r es compter du 1 janvier 1998 e Les personnes dont le revenu fiscal de r f rence est inf rieur ou gal la limite fix e au I de l article 1417 du CGI sont exon r es de la CSG en totalit e Les personnes non imposables dont le revenu fiscal de r f rence est sup rieur la limite vis e ci dessus sont exon r es de la CSG au seul taux de 2 8 3 8 e B n ficiaires d allocations non contributives ou e B n ficiaires d un r gime d assurance maladie tranger 4 2 depuis le 4 mai 2001 d ductible au 01 01 2005 24 non d ductible e Allocataires domicili s l tranger en
13. devra confier un organisme externe la r alisation d un audit de mandature sur la p riode coul e Les modalit s de cet exer cice seront pr cis es par le r glement int rieur du groupe sur la base d orientations dict es par l Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP 1 Lire les Cahiers de la retraite compl mentaire n 9 p 12 13 2 Accord sur la gouvernance des groupes paritaires de protection sociale 3 Le Comit de pilotage Agirc Arrco a trait des statuts des f d rations Les travaux concernant les statuts des institutions de retraite compl mentaire ont d but fin 2012etdoiventconduire aunevalidation parles conseils d administration del Agircetdel Arrco avantlafin delann e 2013 Pour les institutions de pr voyance un groupe de travaila t r uni parle Ctip ses recommandations relatives aux conseils ont t publi es en janvier 2013 4 La limite d ge est fix e 70ans 5 La d signation constituelaseule modalit denomination des administrateurs d organismes paritaires de gestion en vertu de l article 3 a 81 de ANI du 17 f vrier 2012 Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 08 Le point sur Simplifications administratives Tr s attendue la d claration sociale nominative DSN qui traduit pour les entreprises une r elle avanc e en mati re de simplifications administratives est entr e dans une phase concr te Explic
14. du 17 d cembre 2012 JO du 18 d cembre 2012 L enjeu Comprendre La direction technique Agirc et Arrco a particip au nouvel exercice de projection du Cor sur les perspectives financi res des r gimes de retraite l horizon 2020 2040 et 2060 voir le 11 rapport entrepris la suite de la conf rence sociale des 9 et 10 juillet Les pr c dentes projections avaient t r alis es en avril 2010 epuis le pr c dent rapport paru en avril 2010 des volutions de nature r gle mentaire d mographique et conomique sont intervenues Les principaux change ments r glementaires sont la loi du 9 novembre 2010 portant r forme des retraites l accord du 18 mars 2011 concer nant les r gimes Agirc et Arrco et le d cret du 2 juillet 2012 largissant le dispositif carri res longues Par ailleurs du fait du contexte conomique d grad les hypo th ses conomiques notamment de court terme ont d tre revues Les sc narios du Cor comme base de travail LE CADRE R GLEMENTAIRE Les projections pr sent es dans le onzi me rapport ont t r alis es selon la l gislation et les accords paritaires en vigueur au moment de l tablissement des calculs o les ges d ouverture des droits la retraite et d annulation de la d cote sont progres sivement relev s de deux ans et port s respectivement 62 ans et 67 ans partir de la g n ration 1955 e la dur e d assu
15. e du mariage e les conditions de l extension de la cotisation AGFF la tranche C Le groupe de travail rendra ses conclusions fin 2013 Un groupe de travail sera constitu en 2014 art 9 visant la consolidation des r gimes il formulera ses propositions fin 2014 Ce groupe a pour objet de e d finir les modalit s de mise en uvre de la convergence des param tres de gestion des deux r gimes e proposer un dispositif de pilotage sur le long terme fond sur des rendez vous p riodiques et l examen d indicateurs pertinents un Agirc Arrco Placements des allocations 24 135 technique des q allocations Impacts sur placements gt Le tableau ci contre dresse le bilan financier de l accord en 2017 date de l engagement gouvernemental de retour l quilibre des finances publiques On constate que les r serves qui se seraient tablies 27 d une ann e de prestations sans mesure nouvelle se situent 60 compte tenu des mesures prises BU 854 objectif de r serves lien avec la croissance et le taux de rendement e examiner l incidence des mesures structurelles prises dans le cadre de la r forme des r gimes de base et le cas ch ant les conditions de leur transposition dans les r gimes compl mentaires e identifier si n cessaire les volutions compl mentaires possibles des param tres propres aux r gimes de retraite compl mentaire po
16. groupe de s exprimer dans le respect du paritarisme La formation sur un rythme annuel devient obligatoire cette formation pouvant tre Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 re ue au titre du mandat d administrateur d association sommitale de l Agirc de l Arrco ou du Ctip La question soulev e par ANI des conflits d int r ts ventuels dans le cadre de l exercice des fonctions d administrateur au del de l incompatibilit avec la qualit de salari ou d actionnaire d un organisme li un groupe d j pr vue par les textes ant rieurs est trait e au travers des r les des pr sidents et vice pr sidents d associations sommitales Ces derniers peuvent tre saisis par l administrateur concern ou se saisir de la question et proposer des modes de r glement appropri s remplacement abstention sur certains d bats etc Quant au remboursement des frais d administrateurs les statuts pr voient d sormais que le conseil d administration de l association sommitale du groupe pr cise les r gles de remboursement par r f rence aux dispositions de ANI Les administrateurs chefs d entreprise en activit peuvent obtenir le remboursement des pertes de revenu sur la base d un forfait dont le montant est fix par le conseil d administration LES DISPOSITIONS LI ES AU FONCTIONNEMENT ET LA GESTION DU GROUPE Plusieurs dispositions de ANI direct
17. la d termination du taux moyen doit permettre aux salari s de l entreprise transform e de conserver les points acquis la d cision des juges qui ont compris la n cessit de prot ger les int r ts des salari s la d termination du taux moyen devant selon les termes de la cour d appel permettre aux salari s de l entreprise transform e de conserver les points acquis Le message de la Haute Cour est donc clair les vicissitudes de la vie des entreprises ne doivent pas repr senter une occasion de r duire les cotisations Au contraire il existe bel et bien en droit des retraites compl mentaires un principe de continuit des entreprises au del de leurs transformations lequel a pour effet de maintenir les droits acquis ou en cours d acquisition En savoir gt Guide r glementaire Agirc et Arrco Titre IV chapitre 4 Modifications des conditions d affiliation la suite de transformations d entreprises http httpprod guide do view 30 Enqu tes et analyses Information aux actifs Bien rod e depuis 2007 l information retraite sous forme de campagne d envois nationale est d sormais associ e de nouveaux services relev s de droits en ligne entretien information retraite estimation de retraite partir de 45 ans n2012 plus de5 millions d actifs ou retrait s partiels taient destinataires de l enveloppe verte post e chaque automne par les r gimes
18. membres du Gip Info Retraite Quatre g n rations de 35 50 ans n es en 1977 1972 1967 et 1962 ont re u un relev de situation individuelle RIS d taillant l ensemble de leurs droits retraite trimestres et points enregistr s au fil de leur carri re Trois g n rations dont pour la premi re fois une g n ration de plus de 60 ans 1949 ont re u une estimation indicative globale EIG d clinant les montants bruts attendre de chaque r gime aux six ges possibles partir de l ge d ouverture des droits retraite 60 62 ans selon les g n rations La campagne 2012 s est achev e fin d cembre l issue de l exp dition progressive de quelque 5 3 millions de documents dont 3 6 millions de RIS et 1 7 million d EIG DEUX DIFFICULT S MAJEURES N anmoins deux difficult s se sont pos es comme les ann es pr c dentes e La qualit des fichiers d adresses postales d tenus par les r gimes ne progresse pas en particulier pour les plus g s 8 9 des EIG n ont pu tre transmises faute d adresse 6 des documents pour l ensemble des g n rations et 7 5 des enveloppes ont t retourn es par La Poste soit plus de Aa 3 6 millions de RIS 1 7 minion orie envoy s er i SAIS 1 ZU12 dE F 400 000 documents C est pourquoi les r gimes envisagent pour l avenir un acc s d mat rialis et s curis tout ou partie des l men
19. on retrouve ces situations en Europe centrale et orientale dans la p riode de transition qui a suivi l effondrement du syst me sovi tique Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Moins d un quart de la population couverte LIRE La lettre de l Observatoire des Retraites n 19 outre une description des volutions d mographiques conomiques et du d veloppement des retraites dans le monde dresse un tat des lieux continent par continent Elle est accompagn e d annexes qui fournissent des indications pays par pays La a lettre Les retraites dans le monde Dans les pays mergents s ajoute une explo sion d mographique sans commune mesure avec notre baby boom Cette croissance bru tale de la population en ge d activit se tra duira demain par une croissance non moins brutale du nombre de personnes g es On le sait pour la Chine Mais le ph nom ne sera g n ral Le Proche et le Moyen Orient conna tront leur papy boom d ici une ving taine d ann es L ch ance n est encore loin taine que pour l Afrique sub saharienne LE D VELOPPEMENT NE S EST PAS PASS COMME PR VU Longtemps les experts les organisations inter nationales et les tats ont v cu sur l id e que la croissance conomique de la seconde moi ti du XX si cle suivrait les m mes chemins que celle des pays d j industrialis s affai blissement progressif
20. plusieurs dizaines de millions de lignes de salaires qui nous parviennent d mat rialis es constate Thierry Saint Aubin directeur de programme la direction du Produit retraite Agirc Arrco Il pr cise Nous disposons avec notre concentrateur Agirc Arrco h berg au sein du groupe Malakoff M d ric SIM d un instrument de travail fiable souple et extr mement r actif en cas d incidents Ce concentrateur en production depuis deux ans a atteint ses objectifs voir encadr Daps u Aa Concentrateur objectifs atteints gt Le co t annuel de maintenance du concentrateur mat riel et logiciel a diminu de mani re significative de plus de 50 par rapport 2011 gt Pr vu pour 12 000 d clarations par heure un simple clic a suffi pour augmenter sa capacit de traitement et faire face l impr vu la suite d une d faillance de l un des partenaires il a trait avec succ s un flot de 75 000 d clarations en deux heures gt La supervision mise en place assure une excellente tra abilit dans le traitement au fil de l eau des d clarations Celles ci sont trait es sit t arriv es Tous les param tres sont l pour g rer au mieux le couple stock d bit et assurer la continuit de service 1 310 445 appels t l phoniques ont t re us par les Cicas en 2012 484 284 Une conclusion simple pour les DADS U elles nous parviennent toutes d mat rialis es sur u
21. tous permet d assurer le financement des retraites compl mentaires Dans un contexte conomique difficile les marges de man uvre taient troites tant du c t des organisations patronales que du c t des organisations syndicales Les mesures prises permettent de d gager de nouvelles ressources et simultan ment de ralentir la hausse des charges cet gard l accord du 13 mars 2013 est une illustration de l efficacit du mode de gestion paritaire qui a su montrer ses ressorts un moment o le moteur de la croissance est en panne e Philippe Vivien Pr sident de l Agirc Philippe Pihet Pr sident de l Arrco ssssete Philippe Pihet 04 Actualites D clarations sociales V ritable succ s pour les campagnes de janvier Le mois de janvier repr sente toujours un moment d intense activit pour l Agirc et l Arrco avec la collecte des d clarations nominatives annuelles et la gestion des appels trimestriels de cotisations Cette ann e encore ces deux v nements se sont d roul s dans les meilleures conditions but 2013 le bilan des d clarations annuelles de donn es sociales unifi es DADS U est tr s satisfaisant Il a t possible de r ceptionner contr ler clater et mettre disposition des groupes de protection sociale plus de 1 5 million de d clarations en l espace de quelques jours tout en fournissant aux metteurs un bilan de traitement Cela repr sente
22. transmission des actifs sociaux et du passif social PROT GER LES INT R TS DES SALARI S La cour d appel de Colmar a donn satisfaction l institution de retraite apr s analyse de l op ration intervenue afin de Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 d terminer si la r glementation sur le taux moyen devait s appliquer Ce qui l a amen e d velopper un raisonnement en trois temps e tout d abord afin d carter toute r f rence au Code civil la cour reconna t la sp cificit de la r glementation Arrco issue des accords nationaux interprofessionnels intervenant dans le cadre des articles L 911 1 et suivants du Code de la S curit sociale o elle rappelle ensuite les textes applicables dont il r sulte qu au regard du r gime Arrco le terme transformation d entreprises doit tre entendu dans une acception large et vise toutes les hypoth ses de la vie sociale susceptibles d avoir une incidence sur le taux de cotisation des salari s concern s e elle analyse l acte de cession du fonds de commerce et constate que la cession porte sur la totalit de l activit Il ne s agit pas comme le soutiennent les entreprises d une reprise partielle de l activit La cour d appel en d duit qu il y a donc bien eu transformation d entreprise au sens de l article 14 de l accord de 1961 et infirme le jugement Pour contester deva
23. voyance et mettre en place les changements dans son groupe lhorizon 2016 La DSN a t adopt e par des pays comme la Belgique ou le Royaume Uni Nous avons donc d j des exemples d exp riences r ussies nous de faire de m me conclut Thierry Saint Aubin 1 Malakoff M d ric a cr en 2007 la plate forme DADS U retraite compl mentaire Voir infographie parue dans les Cahiers de la RC n 7 p 24 25 En savoir gt Consulter le site www dsn info fr Mise en place dans les groupes gt Un premier s minaire sur la DSN Agirc Arrco et Ctip s est tenu au GIE Agirc Arrco le 20 f vrier 2013 Organis par la direction du Produit retraite et le centre de formation Agirc Arrco ce s minaire tait destin aux directeurs de projet DSN des groupes qui coordonnent en lien avec les f d rations l ensemble des actions contribuant au succ s de la mise en place de la DSN au sein des groupes Par ailleurs un plan de communication destin aux collaborateurs des groupes et aux administrateurs est en pr paration Il explique le principe de la nouvelle d claration Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 venir Ressources humaines informatiques L informatique de la retraite compl mentaire a engag sa transformation avec le programme de convergence informatique Une transformation qui n cessite aujourd hui l accompagnement des collabora
24. 0 40 000 L enjeu Soldes techniques Agirc rendement d croissant 2011 2020 2030 2040 Sc nario Sc nario B Variante Soldes techniques Arrco rendement constant 2050 2060 2011 2020 2030 Sc nario C Sc nario a Vae E Variante A 0 10 000 5 000 5 000 10 000 0 15 000 5 000 20 000 10000 25 000 15 000 2011 2020 2030 2040 2050 2060 2011 2020 2030 Sc nario SC Nario B SC Nario C Sc nario a Variante Variante C Variante A C t Agirc les soldes sont positifs partir de 2030 dans ces m mes sc narios Dans les sc narios moins dynamiques les charges en euros sont plus faibles mais les ressources aussi Les soldes sont donc logiquement plus faibles voir graphiques ci dessus e 1 Lire les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 2 p 14 21 2 Lire les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 4 p 14 21 3 D cret publi au Journal officiel du 3 juillet 2012 Lire les Cahiers de la Retraite Compl mentaire n 9 p 26 27 4 Le principe de la progression de la dur e d assurance requise pour b n ficier d une retraite taux plein a t instaur par la r forme Fillon de 2003 5 Le rendement des r gimes se d finit comme le rapport entre la valeur de service du point de retraite et le prix d achat d un point salaire de r f rence augment du taux d appel des
25. 2011 avait pr vu dans son article 14 l instauration de points d tape Chaque ann e les organisations d employeurs et de salari s repr sentatives sur le plan national interprofessionnel se rencontreront afin d ana lyser l volution de la situation financi re des r gimes Agirc et Arrco Un r examen d ensemble devait tre r alis fin 2015 au moment de l expiration de l accord UNE SITUATION FINANCI RE PR OCCUPANTE En juin dernier les partenaires sociaux pr occup s par la situation financi re des r gimes tirent le signal d alarme Ils se r unissent le 6 juillet et le 12 octobre dans le cadre de l article 14 pour faire le point sur la situation Les d ficits enregistr s par les r gimes Agirc et Arrco en 2011 sont d une ampleur encore jamais rencontr e m me si la tendance depuis une dizaine d ann es est la baisse des r sultats La crise conomique et financi re a acc l r la d gradation des comptes la flamb e du ch mage limite les rentr es de cotisa tions alors que dans le m me temps l esp rance de vie augmente de nombreux baby boomers partent la retraite et que les d parts dans le cadre des carri res longues entra nent de nouvelles augmen tations des charges Dans ce contexte les r serves financi res des r gimes diminuent plus vite que pr vu Selon les sc narios envisag s et si aucune Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1
26. APHIQUE Le rapport d mographique nombre de cotisants nombre de retrait s continue baisser sur la p riode de projection Les difficult s financi res des r gimes de retraite tiennent en grande partie l volution d mographique on comptait trois cotisants pour financer la retraite d un allocataire l Arrco et l Agirc dans les ann es 1980 on n en compte plus qu un et demi actuellement et ce rapport devrait tendre vers un en fin de p riode de projection Cependant la r forme en reculant l ge moyen de d part en retraite a amorti cette diminution voir graphique ci dessous LES R SULTATS FINANCIERS AGIRC ET ARRCO SELON LES PROJECTIONS Les soldes techniques des r gimes Agirc et Arrco sont publi s en annexe 2 du 11 rapport du Cor tableau 7 pour les trois sc narios conomiques et les deux variantes Ces soldes techniques ne sont pas les m mes que les soldes techniques apr s transferts pr sent s habituellement par les r gimes Agirc et Arrco Ils sont galement diff rents des soldes pr sent s dans les exercices pr c dents du Cor le cadre comptable ayant Rapport d mographique 1 70 2011 2017 EDS 2029 cotisants retrait s directs 60 des r versions 2035 2041 t modifi passant de celui des Comptes de la protection sociale celui des Comptes de la S curit sociale N anmoins les volutions sont comparables et peuvent donner lieu aux
27. CSA Allocations y compris majorations pour charge de famille majorations pour enfants n s ou lev s ou pour enfants Charge Guadeloupe Martinique Guyane La R union l exception de Mayotte retraites compl mentaires Personnes concern es Allocataires de droits directs et de r version veuves veufs ex conjoint e s divorc e s concubin e s le cas ch ant l exception des orphelins Quels que soient leur nationalit leur lieu de r sidence et leur domicile fiscal Allocataires y compris les orphelins ayant leur domicile fiscal en France m tropolitaine dans les DOM ou dans les collectivit s d outre mer de Saint Barth lemy et Saint Martin e personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur s jour principal e personnes qui exercent en France une activit professionnelle salari e ou non sauf si cette activit est accessoire e personnes qui ont en France le centre de leurs int r ts conomiques Allocataires y compris les orphelins ayant leur domicile fiscal en France m tropolitaine dans les DOM ou dans les collectivit s d outre mer de Saint Barth lemy et Saint Martin e personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur s jour principal e personnes qui exercent en France une activit professionnelle salari e ou non sauf si cette activit est accessoire e personnes qui ont en France le centre de leurs int r ts conom
28. Un groupe de travail r uni d s cette ann e sur les questions relatives l organisation la rationalisa tion des co ts de gestion et les volutions param triques pr sentera ses conclusions aux partenaires sociaux au cours du 1 semestre 2014 Un second groupe de travail relatif la consolidation des r gimes de retraite compl men taire plus long terme se r unira en 2014 pour une restitution de ses travaux en 2015 Cette r flexion sera men e avec en toile de fond celle engag e par les pou voirs publics sur une nouvelle r forme de la retraite en France celle ci pouvant comporter un volet plus syst mique Le calendrier retenu par les partenaires sociaux et l organisation des groupes de travail permettront aux partenaires sociaux d tre en phase avec les volutions Philippe Vivien Laccord du 13 mars 2013 estuneillustration de l efficacit du mode de gestion paritaire qui se dessineront au plan national Il est d ailleurs sou ligner que d s juin 2013 la Commission pour l avenir des retraites missionn e par le gouvernement le 14 mars 2013 pour r fl chir la modernisation du syst me de retraite pr sentera ses propositions de r formes Pour l heure nous saluons un accord paritaire coura geux o toutes les parties prenantes sont mises contri bution tant du c t des entreprises des salari s et des retrait s que du c t de la gestion Cet effort support par
29. affiliation Pour les salari s la Cnav ou la MSA les r gimes compl mentaires Agircet Arrco oulrcantec 3 G n rations n es en 1949 1952 et 1957 ayant d ja re u un document en 2007 O 2009 4 Les montantssontestim s pourchaqueann e comprise entre l ge de d part l gal et l ge du taux plein automatique Lire les Cahiers de la retraite compl mentaire n 5 p 28 29 Les ges de d part la retraite 5 Il suffit de composer le o 820 200 189 pour obtenir un rendez vous dans un Cicas ou d appeler son groupe de protection sociale dont les coordonn es figurent sur le feuillet du document RIS ou EIG Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Enqu tes et analyses 31 L enqu te de satisfaction du Gip Info Retraite Le Gip Info Retraite a renouvel son enqu te de satisfaction aupr s d un chantillon repr sentatif de b n ficiaires de la campagne d information 1 500 personnes envi ron de diff rents ges et affi i es diff rents r gimes Comme les ann es pr c dentes pr s de la moiti jugent tr s utile cette campagne d envoi et 88 lisent ou parcourent le document re u Ils sont plus de 90 se dire satisfaits du document et s estiment pour la plupart suffisamment inform s sur leur future retraite Les assur s s estiment mieux inform s 100 d assur s s estimant
30. ations 2013 ann e de concr tisation de la DSN epuis le 1 janvier 2013 la d cla ration sociale nominative a officiellement d marr pour les entreprises qui le souhaitent et qui sont quip es d un logiciel de paie particulier lire l encadr Pour soutenir cette mise en marche 30 entreprises pilotes choisies sur la base du volontariat feront l objet entre avril et juin 2013 d un accom pagnement sp cifique par les organismes de protection sociale Puis en juillet une centaine d entreprises pr curseurs volon taires galement utiliseront la nouvelle d claration sociale afin de roder le dis positif Au cours du second semestre 2013 un d ploiement plus large sera recherch via une campagne de communication cibl e aupr s de plusieurs milliers d entreprises utilisatrices Quelques milliers de d cla Les d clarations concern es des 2013 gt l ouverture du dispositif la DSN mise par l entreprise remplacera la d claration mensuelle des mouvements de main d uvre DMMO et l enqu te trimestrielle sur les mouvements de main d uvre EMMO destin es la Dares ainsi que le formulaire de radiation des salari s adress aux institutions de pr voyance mutuelles et soci t s d assurance Trois mois apr s d s que les donn es de r mun ration collect es couvriront une p riode suffisante la DSN remplacera l attestation de salaire pour le versement des indem
31. bjet de plusieurs exp ri mentations fin 2012 en particulier par les r gimes Agirc et Arrco Pr s de 4 000 sala ri s tr s majoritairement en activit se sont montr s int ress s UN ENTRETIEN PERSONNALIS DE 30 MINUTES Destinataires d EIG essentiellement ou internautes ayant consult leur RIS e ces salari s ont b n fici d un entretien physique aupr s du r seau Cicas principalement ou par t l phone d une trentaine de minutes en moyenne Ces entretiens ont parfois t men s par les groupes avec des moyens innovants webcam partage de documents Les experts retraite charg s de mener ces entretiens ont b n fici des formations labor es par le centre de formation Agirc Arrco en concertation avec les autres r gimes membres du Gip Info Retraite Alors qu environ 2 des b n ficiaires de l enveloppe verte se manifestent chaque ann e aupr s du r seau Agirc Arrco soit environ 50 000 personnes pour des demandes d information ou des r clama tions ils pourraient tre nombreux sou haiter un entretien personnalis Reste savoir dans quelle proportion et pour quels motifs pr paration des d marches de retraite ou anticipation dans la constitution des revenus de retraite e 1 Depuis 2011 l ensemble des personnes ayantencore des droits retraite non liquid s obtiennent leur information retraite sur ces droits 2 Les envois sonteffectu s parles r gimes de derni re
32. cotisations 6 Les soldes du Cor sont d finis hors pr l vements de gestion et d action sociale donc moins d grad s que les soldes techniques apr s transferts mais ils comprennent les interventions sociales prestations sociales Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Sc nario B 2040 2050 2060 Sc nario C Variante C Soldes techniques Agirc rendement constant 2040 2050 2060 Sc nario B Sc nario C Variante C L enjeu Comprendre ace aux perspectives d ficitaires des op rations de l Agirc et de l Arrco r sultant de la crise conomique les partenaires sociaux par l accord du 13 mars 2013 ont pris des mesures techniques et de tr sorerie conservatoires concourant r duire sensiblement les d ficits et maintenir les r serves un niveau acceptable Ils sont convenus de se rencontrer chaque ann e afin d analyser la situation les perspectives financi res actualis es des r gimes et l impact des mesures prises Ils ont enfin d cid d engager des r flexions sur les orientations prendre pour le moyen long terme afin d assurer la p rennit des op rations des r gimes ENGAGER UN REDRESSEMENT RAPIDE Les perspectives initiales avaient t tablies dans le cadre r glementaire r sultant de l accord de 2011 et dans une variante conomique d accroissement de la masse salariale des cotisants interm diai
33. ct des mesures conservatoires Sous indexation des allocations rendement constant Augmentation du taux contractuel des cotisations cr tement des r serves de gestion et d action sociale 0 869 869 mo APRES ACCORD R sultat exc de 9 mois de d penses d action sociale effectu es en 2012 e la part des r serves de gestion qui exc de 6 mois de d penses de gestion effectu es en 2012 Dans ce cadre un montant quivalent trois mois de d penses de gestion est affect au fonds d intervention Agirc Arrco FIAA qui finance notamment les d penses li es au d ploiement de l Usine Retraite LES ORIENTATIONS DE MOYEN LONG TERME Aux termes de l accord les mesures prendre pour le moyen long terme ne sont pas dissociables des mesures conservatoires Les partenaires sociaux ont d cid d engager d iciau deuxi me semestre 2015 des n gociations tripartites avec l tat et l Un dic sur la prise en charge des droits relatifs aux ch meurs pour la part des droits qui leur sont ouverts sans contrepartie fmanci re Selon la r glementation actuelle les droits retraite au titre des p riodes de ch mage indemnis es sont int gralement valid s par l Agirc et l Arrco alors que les r gimes re oivent en contrepartie de cette validation 100 des contributions ne correspondant qu un peu plus de 50 des cotisations des ch meurs s ils taient rest s da
34. du monde rural et du travail ind pendant et d veloppement du salariat accompagn tout naturellement par le d veloppement de la S curit sociale Or il y a bien eu d veloppement mais d une co nomie essentiellement informelle La popu lation r ellement couverte est le plus souvent bien inf rieure la population l galement concern e Dans un r cent colloque tenu au Maroc un intervenant rappelait que le tiers des petites et moyennes entreprises marocaines fermerait imm diatement si elles devaient respecter le salaire minimum Probl me conomique mais aussi d inadap tation des r gimes traditionnels face un emploi extr mement mobile sans employeurs v ritables sans structures permanentes L conomie informelle ne se confond pas avec le travail au noir mais comme le rap pelle Antoine Delarue elle n cessite d autres approches qui rappellent davantage la retraite par points et le ch que emploi service que les r gimes en annuit s C est ce constat qui a amen l Organi sation internationale du travail OIT revoir sa ligne de conduite fond e sur l adh sion des tats la convention 102 adopt e en 1952 Ce texte fixe des objectifs de taux de couverture de la population atteindre soit Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Quel tait le r le de l Observatoire des Retraites sa cr ation A d Y Lors de sa cr ation en
35. e court terme d am liorer la situation financi re des r gimes L accord pose aussi les jalons d une r flexion sur les orientations prendre pour assurer la p rennit et l autonomie des r gimes sur le moyen et le long terme Cet accord marque l aboutissement d un cycle de n gociations men selon un calendrier volontariste 13 mars 2013 Un accord pour consolider les r gimes es r gimes de retraite compl mentaire ont pr sent 5 1 pour l Arrco 3 9 pour l Agirc due au en juin dernier leurs r sultats financiers 2011 d ficitaires pour l Agirc et l Arrco Il tait donc urgent pour les partenaires sociaux gestionnaires des r gimes d agir et de s accorder sur les r ponses apporter Dans un contexte de crise financi re et conomique durable les comptes font appara tre un r sultat net global d ficitaire pour les deux r gimes 1 69 milliard d euros pour l Arrco et 1 77 milliard d euros pour l Agirc La hausse des ressources 2 9 pour les deux r gimes n ayant pas permis de compenser l augmentation des charges d part la retraite des baby boomers et l allongement de la dur e de vie Selon le sc nario le plus pessimiste et si aucune mesure n tait prise le d ficit des r gimes atteindrait 10 milliards d euros en 2017 et les r serves financi res seraient puis es en 2016 pour l Agirc et en 2020 pour l Arrco L accord paritaire conclu le 13
36. e leur pension Les r gimes compl mentaires essaient de sortir du morcellement en unifiant leurs r gles et en collaborant pour que les salari s aient les m mes droits quelle que soit leur entreprise Mais le syst me de retraite souffre globalement de ce manque de lisibilit qui nourrit l incertitude sur sa soutenabilit Les r formes pass es n ont elles eu aucun effet A B Gr ce ces r formes qui ont jou la fois sur les taux de remplacement et les ges de liquidation les derni res projections du Cor long terme ne sont pas aussi catastrophistes que l on le laisse souvent entendre Autour d un sc nario m dian la situation s am liorerait m me l horizon 2060 avec une r duction du d ficit Mais comme l a montr Daniel Blanchet ce qui ressort surtout de l analyse c est la forte sensibilit du syst me la croissance conomique introduite par ces r formes En 1993 les pensions calcul es sur les 25 meilleures ann es au lieu de 10 jusqu alors ont t index es sur les prix Ce m canisme am liore les comptes dans les p riodes de croissance conomique et de croissance salariale puisque les cotisations augmentent tandis que l volution des pensions suit l inflation mod r e Inversement dans une p riode comme celle que nous traversons ce m canisme accro t les difficult s des r gimes Quelles pistes de transformation sugg rez Vous A B En tant aussi d p
37. e sont revaloris s en tenant compte de volution du salaire moyen Agirc Arrco moins 1 5 sans que cette revalorisation puisse tre inf rieure l volution moyenne des prix hors tabac Les hypoth ses d mographiques correspondent aux hypoth ses du sc nario central des derni res projections de population de l Insee d octobre 2010 c est dire un taux de f condit de 1 95 enfant par femme un solde migratoire de 100 000 personnes par an et des gains d esp rance de vie d environ un trimestre Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 tous les deux ans 60 ans Les nouvelles projections de population active tiennent par ailleurs compte des effets de la r forme des retraites de 2010 Enfin les hypoth ses conomiques correspondent trois sc narios labor s par la direction g n rale du Tr sor sc narios B et C Comparativement aux projections du Cor r alis es en 2010 deux variantes compl mentaires plus contrast es 4 et C ont t pr sent es Les variantes se distinguent des sc narios par les hypoth ses de long terme en mati re de taux de ch mage et de croissance annuelle de la productivit du travail respectivement 1 8 et 4 5 pour le sc nario 1 5 et 4 5 pour le sc nario B 1 3 et 7 0 pour le sc nario C 2 0 et 4 5 pour le sc nario A et 1 0 et 7 0 pour le sc nario C Jusqu en 2017 ils ont une tra
38. ection sociale De nouveaux statuts de r f rence doivent tre adopt s par les groupes en 2013 CANI a pour but de fixer un socle commun de r gles en articulier sur e fonctionnement des conseils d administration paritaires accord national interprofessionnel ANT sur la modernisation du paritarisme et de son fonctionnement sign le 17 f vrier 20120 concerne les groupes paritaires de protection sociale plus d un titre e les groupes sont pilot s et contr l s par une structure politique paritaire de t te l association sommitale r pondant des r gles statutaires propres tablies en particulier la suite de l accord du 8 juillet 20090 e ils sont compos s d organismes de gestion n cessairement paritaires les institutions de retraite compl mentaire et les institutions de pr voyance DES R GLES COMMUNES Compos de quatre titres la gouvernance l efficacit du service les comp tences des mandataires le financement du paritarisme de gestion ANI a pour but de fixer un socle commun de r gles en particulier sur le fonctionnement des conseils d administration paritaires Il a t convenu d appliquer ces r gles l ensemble des textes statutaires existant au sein des f d rations et des groupes Les modifications des statuts de r f rence des associations sommitales de groupes ont t approuv es par les conseils d administration de l Agirc et de l A
39. ement li es au fonctionnement et la gestion des groupes ont fait l objet d une transposition ad hoc dans les statuts l obligation d instituer un comit des nominations a t ajout e celle d instaurer un comit de r mun rations Gouvernance L ANI Accord national interprofessionnel sur la modernisation du paritarisme et de son fonctionnement Actualit s Groupes de protection sociale d j effective Ainsi lavis du comit des nominations est requis pour la d signation du directeur g n ral et le bureau statue sur ses l ments de r mun ration sur proposition du comit des r mun rations L une des particularit s des groupes paritaires de protection sociale est la coexistence intrins que de plusieurs mandats d administrateur au sein d un m me groupe les administrateurs d associations sommitales tant n cessairement issus des conseils des institutions Ces diff rents mandats sont alors consid r s comme un seul et unique mandat au regard des r gles de cumul Concr tement un membre du conseil d administration de l association sommitale galement membre des conseils des institutions du m me groupe est consid r comme d tenant un seul mandat En revanche s en distinguent les mandats exerc s dans un autre groupe ou au sein des f d rations Agirc et Arrco chaque renouvellement le conseil d admi nistration de l association sommitale du groupe
40. endant de la croissance conomique le syst me n atteint pas son but fondamental qui est de pr munir les retrait s des chocs conomiques dont ils ne peuvent eux m mes se prot ger Il faut agir au c ur du syst me en indexant les pensions sur la croissance salariale mais aussi en prenant comme base de calcul l ensemble de la carri re L id e serait que chacun accumule tout au long de sa carri re ses cotisations retraites salariales et patronales sur un compte individuel b n ficiant chaque ann e d un Parcours gt Ancien l ve de l cole normale sup rieure et titulaire d un doctorat en sciences conomiques chercheur associ l cole d conomie de Paris et l Institute for fiscal studies de Londres gt Antoine Bozio est actuellement directeur de l Institut des politiques publiques IPP qui promeut l analyse et l valuation quantitative des politiques publiques gt Ses travaux de recherche portent notamment sur le syst me de retraite et la fiscalit taux de rendement r el sup rieur l inflation garanti par l tat Nous resterions dans un syst me par r partition car les cotisations des salari s financeraient toujours les pensions courantes le compte mesurant simplement en euros les droits des salari s Au terme de sa vie active le travailleur aurait ainsi accumul un certain patrimoine retraite donnant droit au versement d une pension mensuelle fonc
41. ensemble de sa population Une toute r cente tude de PAISS montre que les principaux pays mergents ont en commun une volont politique d largir la couverture de la S curit sociale et prennent effectivement des mesures en ce sens 1 Paroppositional conomie informelle non d clar e dissimul e de survie 2 Actuaire consultant membre du jury du prix de l Observatoire des Retraites 3 Extension de la couverture de S curit sociale au sein du groupe BRICS une tude comparative de l extension delacouvertureauBr sil en F d ration de Russie en Inde en Chine eten Afrique du Sud AISS Gen ve 2012 votre retraite chaque mois RETRAITE COMPLEMENTAIRE AP1TCetATTCO Votre retraite on y travaille WWW agirc arrco fr
42. es partenaires sociaux sera ensuite engag e gt Une nouvelle r gle respecter Le Parlement fran ais a d finitivement adopt le 22 novembre 2012 une loi organique relative la programmation et la gouvernance des finances publiques traduction dans le droit fran ais du Pacte budg taire europ en Elle instaure notamment la r gle d or selon laquelle le d ficit budg taire structurel ne doit pas d passer 0 5 du PIB Les r gimes compl mentaires sont concern s voir interview page 15 L enjeu Comprendre Constatant au regard des perspectives conomiques et financi res que le retour a l quilibre ne saurait tre atteint sans nouvelles mesures d ajustement des parametres les partenaires sociaux gestionnaires des r gimes Agirc et Arrco ont d cid en octobre dernier d ouvrir un nouveau cycle de n gociations Ce cycle a abouti le 13 mars dernier la signature d un nouvel accord paritaire Quatre mois de n gociations POUF es r gimes compl mentaires g r s exclusivement par les partenaires sociaux ont une contrainte d quilibre sur une longue p riode Ils ne peuvent vivre durablement en situation de d ficit Leur pilotage passe par la mise en place d accords r guliers n goci s qui per mettent de fixer les grandes orientations d assurer l quilibre des r gimes et d am liorer leur gestion Le dernier accord en vigueur celui du 18 mars
43. fin de p riode apr s 2050 Celui de l Agirc devient positif avant 2030 voir graphiques page ci contre Soldes Arrco et Agirc a rendement constant Sous l hypoth se de rendement constant reconduisant les dispositions pr vues par l accord paritaire du 18 mars 2011 les r sultats sont plus complexes interpr ter Ils refl tent moins clairement la hi rarchie des sc narios de ressources en raison de cons quences contradictoires de l volution des param tres sur la projection des charges En effet la valeur du point et le salaire de r f rence augmentent comme le maximum entre les prix et le salaire moyen moins 1 5 point Dans le sc nario A et la variante A plus dynamiques la valeur du point volue plus que l inflation donc les charges en euros sont plus lev es C est pourquoi les gains de ressources g n r s par des sc narios plus dynamiques peuvent tre compens s par des charges plus lev es du fait de la valeur du point Les soldes dans les sc narios A et A sont l g rement inf rieurs aux soldes du sc nario B pour l Arrco ce qui peut para tre paradoxal rendement constant les soldes de l Arrco restent n gatifs sur toute la p riode Ils s am liorent toutefois apr s 2040 dans le sc nario central le sc nario A et la variante A Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Soldes techniques Arrco rendement d croissant 40 00
44. force les contraintes pesant sur les r gimes De quelle mani reles r gimes Agirc et Arrco contribuent ils l quilibre des comptes publics P C I faut savoir qu au y sens de la comptabilit nationale les administrations de S curit sociale Asso regroupent les r gimes obligatoires de base le fonds de r serve pour les retraites FRR la Cades les r gimes compl mentaires et l Un dic C est sur ce p rim tre qu est calcul le solde structurel qui constitue l indicateur de gestion des finances publiques d un gouvernement Pendant de nombreuses ann es les r gimes compl mentaires ont t des contributeurs positifs ce solde La situation s est invers e La crise de la dette contraint par ailleurs les tats membres de l Union europ enne et la France en particulier des mesures de redressement des comptes publics Quel est l impact de la loi organique du 17 d cembre 2012 pour les r gimes compl mentaires P C Cette loi renforce les suj tions pesant sur les r gimes Agirc et Arrco dans le cadre du retour l quilibre des finances publiques Elle permet aux pouvoirs publics de prendre le cas ch ant les dispositions qui pourraient s av rer n cessaires en termes de d penses ou de ressources C est une sorte d p e de Damocl s qui conf re aux r gimes une obligation de r sultats 1 Caisse d amortissement de la dette sociale 2 Loi organique n 2012 1403
45. gal Mai 2013 No ISSN 2112 4841 QU 2 e x i a wor t PEFC VU gt 7 agit pout Erratum Deux erreurs se sont gliss es dans le num ro 10 des Cahiers la retraite compl mentaire Page 8 1 paragraphe il faut lire leur part de ch mage est de 2 9 et non leur taux de ch mage Page 26 en t te du premier pav sur fond gris il faut lire En cas de d tachement et en t te du second pav En cas d expatriation Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Gestion des r gimes dito 03 Un accord paritaire courageux e 13 mars 2013 l issue de six s ances de n gocia tions un nouvel accord paritaire a t conclu par les partenaires sociaux gestionnaires des r gimes de retraite compl men taire Les organisations patronales et trois organisations syndicales la CFDT la CFTC et la CGT FO en sont signataires Cet accord s il ne suffit pas ramener z ro le d ficit de l Agirc et de l Arrco estim 8 6 milliards d euros horizon 2017 concourt le r duire significati vement de 3 1 milliards d euros et maintenir les r serves un niveau acceptable Au del de l objectif financier les partenaires sociaux se sont galement donn les moyens d explorer les voies d une r forme de fond de la retraite compl mentaire L accord d finit un calendrier volontariste avec deux ch ances
46. hang L augmentation de taux contractuel l Agire et l Arrco sera de 0 1 point en 2014 et 2015 Les taux de cotisation contractuels seront donc les suivants e Agirc 16 34 en 2014 et 16 44 compter de 2015 e Arrco taux contractuel obligatoire en tranche 1 6 1 en2014et 6 2 en 2015 en tranche 2 16 10 en 2014 et 16 20 en 2015 Du fait de ces augmentations de taux contractuels les actifs vont donc acqu rir des droits suppl mentaires LE VOLET TR SORERIE DES MESURES CONSERVATOIRES Ces mesures augmentent les placements des r gimes sans avoir d incidence sur les r sultats techniques La mensualisation des cotisations art 2 pr vue compter du 1 janvier 2016 pour les entreprises de plus de 9 salari s qui versent mensuellement leurs cotisations aux Urssaf a pour cons quence de diminuer les fonds en tr sorerie de deux mois de cotisations et d augmenter sym triquement les placements des r gimes Par ailleurs aux termes de l accord art 3 des l ments sont affect s aux r serves techniques au 31 d cembre 2012 Il s agit de e la part des r serves d action sociale qui Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Le bilan financier en 2017 de l accord du 13 mars 2013 al Montants en md SITUATION AVANT ACCORD Agirc R sultat technique Impacts Impacts sur r sultat sur technique Impa
47. ia dation M de pr vention Alzheimer dans deux tablissements m dico sociaux et Bien Vieillir sanitaires Agirc et Arrco r sidence du Parc Pontault Agirc Arrco Combault et r sidence Tharreau Cholet En 6 mn 30s Le nouveau logo ce film balaye travers les t moignages de professionnels et la pertinence des sc nes de vie film es au c ur des r si dences les actions qui ont permis de donner du sens au quotidien des r sidents Les centres de pr vention Bien Vieillir Agirc Arrco ont adopt un nouveau gt 2 e le passage d une prise en charge m dicale classique logo et une nouvelle pan un accompagnement non m dicamenteux person charte graphique en ao i f a nalis et attentif de la personne d but d ann e Dans e la conception et l am nagement des espaces de vie af n de tendre vers un accompagnement centr sur la personne et son bien tre et non plus sur la pathologie l esprit et les couleurs d origine la nouvelle signal tique des centres dans la paie ont la possibilit de d poser des fichiers en ligne Ducs EDI Pour la premi re fois nous avons franchi le seuil du sugg re le bien tre Ainsi recr er des ambiances famili res a permis d am p k L K e o e 2 demi million de Ducs EDI trait es ce qui l activit la vie et le liorer la convivialit En modifiant les pratiques sociales repr sente un quadruplement en deux ans
48. iques Allocataires y compris les orphelins ayant leur domicile fiscal en France m tropolitaine dans les DOM ou dans les collectivit s d outre mer de Saint Barth lemy et Saint Martin e personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur s jour principal e personnes qui exercent en France une activit professionnelle salari e ou non sauf si cette activit est accessoire e personnes qui ont en France le centre de leurs int r ts conomiques Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Taux et date d effet 4 2 compter du 1 janvier 2005 pour les allocataires r sidant a l tranger en Polyn sie fran aise en Nouvelle Cal donie Saint Pierre et Miquelon Mayotte a Wallis et Futuna e Allocataires b n ficiaires du r gime local g n ral d Alsace Moselle 1 50 pour les sommes dues a compter du 1 janvier 2012 e Allocataires b n ficiaires du r gime local agricole d Alsace Moselle 1 2 pour les sommes dues compter du 1 juillet 2011 6 6 compter du 1 janvier 2005 0 5 compter du 1 f vrier 1996 pour les pensions pay es depuis cette date 0 3 sur toutes les sommes vers es compter du 1 avril 2013 y compris les rappels Personnes exon r es sur les retraites Imposition servies au cours de l ann e N e Personnes exempt es d imp t au cours de l ann e N 1 sur les revenus
49. jectoire commune qui correspond aux pr visions conomiques telles que pr sent es dans le projet de loi de financement de la S curit sociale PLFSS pour 2013 Sur le moyen terme le rythme de raccordement aux hypoth ses de long terme diff re selon ces sc narios Par exemple le taux de ch mage de 4 5 est atteint en 2031 dans le sc nario B et en 2027 dans le sc nario voir graphiques ci contre Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 gt gt gt L enjeu volutions des hypoth ses de long terme retenues pour les projections du Cor en 2012 avec une comparaison avec le sc nario B retenu pour les projections du Cor en 2010 Croissance annuelle du salaire moyen par t te termes r els Variante A Cor 2012 Sc nario B Cor 2012 Variante C Cor 2012 Sc nario Cor 2012 Sc nario C Cor 2012 Sc nario B Cor 2010 A Taux de chomage 10 00 9 00 8 00 7 00 6 00 5 00 4 00 LLLITARRLAIRT ES LD ES S S S OES N N N NI N N N N N N N N N N NN Sc nario Cor 2012 Sc nario C Cor 2012 Sc nario B Cor 2012 Sc nario B Cor 2010 Les hypoth ses de taux de ch mage sont indentiques entre le sc nario A resp C et la variante resp C 18 L enjeu Les sc narios du Cor comme base de travail gt gt gt FOCUS SUR LE RAPPORT D MOGR
50. lisation mais j estime que le reste doit demeurer sp cifique chaque branche L humain avan pour prendre en compte les besoins des assur s Les imprimeurs par exemple ont souffert des vapeurs de plomb Les troubles musculo squelettiques ont augment pour certaines cat gories de salari s Cela a des r percussions en mati re d action sociale l heure o nous bouclons ces pages Philippe Bonneaud quitte le groupe Jouve pour une pr retraite active comme consul tant et manageur de transition Tout en poursuivant ses activit s d administrateur L ensemble des actions que nous condui sons tant sur le plan social que politique donne une coh rence g n rale au secteur L imprimerie conna t des difficult s co nomiques mais elle doit rester attractive pour continuer embaucher La protection sociale contribue cette attractivit Et Philippe Bonneaud de conclure Nous devons rester vigilants dans tous les chan tiers de la retraite compl mentaire limiter l ing rence de la technique Aujourd hui nous avons les outils pour atteindre des objec tifs de co ts de gestion supportables les chiffres il faut les ma triser mais ce n est pas une fin en soi 1 Union nationale de l imprimerie etde la communication 2 Institution de retraite compl mentaire 3 Institution de pr voyance Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 tout Jea
51. m mes analyses Les projections tant r alis es r glementa tion constante ce sont les diff rences entre les sc narios conomiques qui expliquent les diff rences de r sultats Soldes Arrco et Agirc rendement d croissant Sous l hypoth se de rendement d croissant compter de 2016 les volutions de soldes refl tent la hi rarchie des sc narios conomiques les carts proviennent des diff rences de cotisations entre les sc narios les charges tant semblables quel que soit le sc nario ou la variante En effet l acquisition des droits futurs qui d pend de l cart relatif entre l volution des salaires et le prix d achat du point salaire de r f rence est la m me quel que soit le sc nario conomique le salaire de r f rence augmentant comme le salaire moyen Les charges projet es en points sont donc les m mes Et comme la valeur du point volue aussi de la m me fa on dans tous les 2047 2053 2059 Source Agirc et Arrco sc narios puisqu elle augmente comme les prix et que les prix sont les m mes quel que soit le sc nario les charges en euros sont galement quivalentes Plus les hypoth ses d volution de gains de pouvoir d achat des salaires sont favorables sc nario et variante plus les ressources sont lev es ce qui am liore les r sultats des r gimes Dans le sc nario central du Cor sc nario B le r sultat de l Arrco devient positif en
52. mars 2013 permet de pr server les perspectives financi res des r gimes jusqu en 2017 mais aussi de pr parer un horizon plus lointain en coh rence avec les volutions pr visibles du r gime de base Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Le contexte gt Une r forme annonc e des r gimes de base Le gouvernement s est engag r former les r gimes de retraite de base en 2013 Il a pour cela demand au Conseil d orientation des retraites Cor la r alisation entre septembre 2012 et d but 2013 d un tat des lieux de notre syst me de retraite et de ses perspectives financi res voir pages 16 19 La Commission pour l avenir des retraites mise en place le 27 f vrier dernier S appuiera notamment sur les travaux du Cor et formulera avant la fin du mois de juin diff rentes pistes de r forme permettant de consolider le syst me de retraite par r partition d en renforcer la justice l quit et la lisibilit Une Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 L enjeu j 1 69 milliard d euros r sultat net global de l Arrco en 2011 1 77 milliard d euros r sultat net global de l Agirc en 2011 42 4 milliards d euros c est le montant des r serves de l Arrco fin 2011 8 4 milliards d euros c est le montant des r serves de l Agirc fin 2011 concertation entre le gouvernement et l
53. n Louis Deroussen CFTC Je me sens responsable d un h ritage Ch ti revendiqu Jean Louis Deroussen 60 ans est administrateur CFTC du groupe B2V et administrateur Agirc de l Iricasa Membre des bureaux de l Arrco et de l Agirc des commissions paritaires Agirc et Arrco et pr sident de la commission informatique de l Arrco il est aussi depuis 2006 pr sident de la Caisse nationale des allocations fami liales Cnaf Professeur de math matiques durant 10 ans dans un tablissement priv Jean Louis Deroussen s est engag dans le syndicalisme apr s avoir mesur les carences de la protec tion sociale dans ce secteur Nous sortions d une poque o l enseignement tait assur par des religieuses pr sentes du matin au soir disponibles en permanence ayant le g te et le couvert pour tout salaire Avec la mise en place des contrats avec l tat assurant aux tablissements priv s un finan cement public loi Debr en 1959 puis Louis Guermeur en 1977 les la cs entrent en grand nombre dans les coles priv es Ces personnels taient salari s et demandaient b n ficier d une protection sociale et d une retraite Pour satisfaire cette demande l enseignement priv allait progressivement s aligner en mati re sociale sur l enseigne ment public Le syndicalisme de terrain consiste r pondre aux besoins et interroga tions des salari s en particulier sur la
54. n outil ultra performant DU C T DES COTISATIONS Le succ s a galement t au rendez vous pour la gestion des appels de cotisation trimestriels les d clarations unifi es de cotisations sociales Ducs Nous g rons deux syst mes distincts tous les deux en forte progression pr cise Thierry Saint Aubin Les d clarants peuvent opter pour la saisie en ligne via le portail net entreprises fr Ils sont alors redirig s instantan ment par web services au concentrateur Ducs GPS qui g re aussi bien les Ducs retraite que les Ducs pr voyance destination des groupes Cette formule d clarative a trait derni rement 1 150 000 d clarations ce qui repr sente un doublement en deux ans En janvier 2013 plus de 6 milliards d euros ont t encaiss s gr ce ce syst me par voie d mat rialis e Par ailleurs les d clarants surtout les experts comptables ou les SS21 sp cialis es participants ont t re us dans les Cicas en 2012 pour constituer leurs dossiers de retraite et 622 121 dossiers Arrco Agirc Ircantec ont t constitu s Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Actualit s 05 En bref Evalzheimer Un film tourn au c ur lan n des residences Centre de Pr rention Agirt Airco Le film Vivre et travailler autrement en tablissement a t r alis en partenariat avec la fondation M d ric Centres jar
55. nit s journali res maladie maternit paternit envoy e l Assurance maladie ou la MSA et pour les CDD l attestation employeur destin e P le emploi rations sociales nominatives sont attendues d ici la fin 2013 tous organismes confon dus explique Thierry Saint Aubin direc teur de programme la direction du Produit retraite Agirc Arrco et secr taire g n ral du comit de normalisation des donn es sociales d claratives et de leurs changes Les ann es 2013 et 2014 sont des ann es char ni res En 2014 des dizaines de milliers d entreprises seront progressivement concer n es et la Ducs Urssaf sera remplac e son tour par la DSN La g n ralisation obligatoire est attendue pour janvier 2016 avec pour l Agirc et l Arrco la disparition de la d claration automatis e des donn es sociales unifi e DADS U et de la d claration unifi e de cotisations sociales Ducs au profit de la DSN L AGIRC ET L ARRCO SE PR PARENT ACTIVEMENT Au sein des r gimes Agirc et Arrco la mise en place de la DSN fait l objet d une r flexion approfondie depuis 2011 La direction du Produit retraite la direction des Syst mes d information et la direction des Affaires r glementaires et juridiques travaillent conjointement avec les groupes de protection sociale Nous avons deux grands enjeux orienter les travaux collectifs de la DSN au niveau national et identifier ses impac
56. ns le champ d application de l article 14 Il s agit alors pour elle d aligner les taux de cotisation sur le plus faible des taux en pr sence Pour le r gime de retraite compl mentaire l enjeu est de maintenir le volume global de cotisations et de garantir ainsi les droits des salari s et des retrait s LE LITIGE L arr t du 21 novembre 2012 illustre la situation conflictuelle d entreprises d sireuses de r duire leurs taux de cotisation face une institution de retraite bataillant pour imposer l application d un taux moyen En l esp ce la soci t tablissement Roth et Bicard qui cotisait 8 en vertu d une obligation conventionnelle a t reprise pour partie par la soci t Iller cotisant au taux de 7 et pour partie par la soci t nouvelle Roth et Bicard majorit d tenue par la soci t Iller et cotisant galement au taux de 7 Ces deux derni res entreprises refusent l application d un taux moyen de 7 3 au motif qu elles ne seraient pas vis es par la notion de transformation d entreprise au sens de la r glementation Arrco Dans un premier temps le tribunal de grande instance de Saverne a donn gain de cause aux entreprises en retenant une conception restrictive de la notion de transformation d entreprise par r f rence un article du Code civil d finissant cette notion uniquement en fonction d op rations de fusion absorption ou scission de soci t s avec
57. ns leur emploi D s 2013 un groupe de travail paritaire est cr pour tudier les possibilit s d volution Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Placements des allocations placements 0 651 2 607 1 390 5 421 2 041 8 027 0 219 0 721 0 873 2 882 1 092 3 603 Mensualisation technique sue q allocations 1273 5990 24 4 220 39555 77 5 493 45 545 Arrco Placements des R sultat technique R sultat technique Impacts Impacts sur r sultat sur technique placements Impacts sur r sultat technique 16 16 549 Placements technique des q allocations R sultat R sultat des r gimes art 8 et notamment e la poursuite de la rationalisation des co ts de gestion des institutions en examinant le mod le de d l gation de gestion op r e au sein des groupes de protection sociale pour le compte des f d rations Agirc et Arrco une rationalisation des structures et en particulier la mise en uvre d un sch ma cible pour la poursuite des regroupements des groupes de protection sociale e les moyens mettre en uvre pour permettre une identification pr cise des caract ristiques des populations d allocataires relevant des r gimes en vue de cibler les mesures lorsque c est n cessaire e l volution des param tres de la r version taux ge proratisation en fonction de la dur
58. ns sensible la croissance 34 Etranger Retraite dans le monde moins d un quart de la population couverte A Moins d un quart de la population mondiale en ge d activit est couverte par un r gime de retraite Fr N 11 I TRIMESTRE 2013 LES CAHIERS DE LA RETRAITE COMPLEMENTAIRE T l 01 71 72 12 00 Fax 01 44 67 61 23 WwWw agirc arrco fr wWww agirc fr Www arrco fr 16 18 rue Jules C sar 75592 Paris cedex 12 Directeur de la publication Jean Jacques Marette R dacteur en chef Catherine Favre R dacteurs en chef adjoints Anne Pascale Dicque Nathalie Reboul R daction Thierry Saint Aubin p 4 5 Claire Sophie Saint Amans p 5 C cile Vokl ber p 6 7 30 31 Martine Atrax p 8 9 24 25 Jennifer Hom re p 10 11 Un dite 12 15 Nathalie Mahouin Sophie Marais Catherine Rass p 16 19 Jean Louis Corre p 20 21 Un dite p 22 23 Laurence Nicolas Betty Sanchez p 26 27 Sophie Michas p 28 29 Un dite p 32 33 Arnauld d Yvoire p 34 35 Cr dits photos Thinkstock p 1 2 4 6 8 10 13 18 19 et 20 21 Fondation M d ric Alzheimer p 5 Istock p 7 J r me Schneider Maunoury p 9 J Ongkiehong p 11 et 35 GraphicO p 14 et 29 T Paviot p 15 Fotolia p 17 et 30 Y Forestier p 22 V Colin p 23 D R p 24 25 F S journ p 27 Conception et r alisation UN BITE Impression CIA Bourgogne D p t l
59. nt les volutions tr s disparates de la protection sociale dans le monde gme b e Bureau international du travail BIT estime que dans le monde la majo rit des personnes g es ne per oivent aucune pension et d pendent de leur travail et de l aide de leurs proches Moins du quart de la population mondiale en ge d activit est effectivement couverte par un r gime de retraite On passe de pr s de 80 en Am rique du Nord et en Europe de l Ouest moins de 40 en Am rique latine environ 20 en Asie et moins de 10 en Afrique noire Ces moyennes recouvrent de fortes disparit s nationales Quelques pays africains comme le Botswa na et l Afrique du Sud couvrent la totalit ou la presque totalit de leur population g e Ailleurs seuls les fonctionnaires et un petit nombre de salari s relevant de l cono mie formelle sont peu pr s couverts et apparaissent comme des privil gi s Le rappel historique de l mergence des r gimes de retraite dans les premiers pays industrialis s montre que la couverture des besoins des personnes g es par les pensions de retraite est r cente Elle n est acquise qu la fin des Trente Glorieuses Dans les ann es cinquante dans un pays encore tr s rural comme la France la moiti de la population n a pas de retraite et l ge moyen de cessation d activit s l ve 70 ans Pauvret mortalit accrue solidarit familiale
60. nt la Cour de cassation l uniformisation de leur taux de cotisation sur la base d un taux moyen Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 les entreprises nient tre en pr sence d une transformation d entreprise au sens de la r glementation Arrco puisque seul l actif de la soci t Roth et Bicard a fait l objet d une cession l exception de son passif Autrement dit pour qu il y ait fusion ou fusion absorption entre deux soci t s la totalit du patrimoine actif et dette de l entreprise c d e doit tre reprise LE D NOUEMENT La Cour de cassation approuve la d cision de la cour d appel confirmant ainsi que le terme transformation re oit une acception large recouvrant toutes transformations mettant en pr sence plusieurs entreprises existant pr alablement l op ration et conduisant regrouper des tablissements distincts m me s ilne s agit pas de v ritables fusions au sens conomique du terme Sur le plan de l argumentation il importe de souligner que la Cour de cassation tout comme la cour d appel se r f rent non seulement l accord Arrco de 1961 mais galement ses circulaires d application qu elles reprennent au mot pr s pour d finir la transformation juridique Sur le fond il y a tout lieu de se f liciter de Jurisprudence 29 Les juges ont compris la n cessit de prot ger les int r ts des salari s
61. ode Didier Blanchet Les notes de l IPP f vrier 2013 http www ipp eu wp content uploads 2012 08 n3 note sIPP fevrier2013 pdf Pour aller plus loin Un syst me plut t redistributif En corrigeant les al as de carri re par la validation de trimestres dits assimil s ch mage pr retraite le syst me de retraite r duit la dispersion des revenus par rapport ce qu elle est durant la vie active Le rapport entre les r mun rations des 10 les plus favoris s et les 10 les moins favoris s passe ainsi de 5 8 quand il s agit de salaires 4 1 pour les retraites D autres m canismes prise en compte des meilleures ann es traitement diff renci des salaires au dessus et en dessous du plafond de la S curit sociale auraient en revanche plut t tendance amplifier les in galit s de carri re Source Disparit s de montant de pension etredistribution dans le syst me de retraite fran ais Patrick Aubert Marion Bachelet L conomie fran aise Insee R f rences dition 2012 http www insee fr fr ffc docs_ffc ref ECOFRA12c_D1 retrait pdf Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 34 tranger La retraite dans le monde Parue en avril 2013 la nouvelle lettre de l Observatoire des Retraites Les retraites dans le monde S appuie sur les travaux de l Association internationale de la S curit sociale AISS Elle d crit notamme
62. on dans la situation juridique de l entreprise rachat fusion il pr voit notamment le maintien entre le nouvel employeur et le personnel de l entreprise des contrats de travail en cours au jour de la modification Mais qu en est il en mati re de retraites compl mentaires La question se pose avec encore plus d acuit lorsque les entreprises transform es cotisent des taux diff rents Pour viter en pareille situation une d perdition de cotisations les partenaires sociaux ont pris de longue date des dispositions sp cifiques en vue de maintenir niveau constant les cotisations per ues par l Arrco C est cette seule condition en effet que peuvent tre pr serv s les droits des salari s et anciens salari s des entreprises amen es se transformer Ainsi l article 14 de l accord national interprofessionnel du 8 d cembre 1961 pose le principe qu une entreprise issue de la transfor mation de plusieurs entreprises appliquant des taux contractuels diff rents cotise sur la base d un taux moyen correspondant au taux qui permet d obtenir un volume de cotisations identique la somme des cotisations vers es ant rieurement sur la base des anciens taux Les droits inscrits ant rieurement la transformation sont maintenus Si le principe est en apparence simple son application en pratique peut donner lieu contestation lorsqu une entreprise estime ne pas entrer da
63. ont l intention de se mettre en relation avec leur organisme demander un bilan pr cis de sa situation ou un entretien information retraite Une personne sur cinq d plore l absence de visibilit sur les d lais de traitement de sa demande ou de sa r clamation Enqu te r alis e par BVA pour le GIP Info Retraite octobre d cembre 2012 L entretien R forme des retraites Alors qu une nouvelle r forme est en pr paration l conomiste Antoine Bozio directeur de l Institut des politiques publiques nous donne son point de vue sur l volution de notre syst me de retraitet Pour un syst me moins sensible anCroissance ourquoi la question de la r forme de notre syst me de retraite se pose t elle nouveau A B Il s agit dans l imm diat de r pondre la question de l quilibre financier Les perspectives de r tablissement des comptes l horizon 2018 2020 ouvertes par la r forme de 2010 sont aujourd hui s rieusement remises en question par la poursuite de la crise l affaiblissement durable de la crois sance et la d gradation des comptes L autre raison plus fondamentale est le manque de visibilit d un syst me caract ris par la multiplicit des r gimes et la complexit des r gles Une situation qui emp che les futurs retrait s d avoir une vision claire de leurs droits et de pouvoir faire les choix de carri re dont ils ignorent l impact sur le futur montant d
64. r n e de solidarit Celui ci consiste demander aux salari s de travailler une Journ e sans tre r mun r s et aux employeurs de reverser le produit de cette journ e la caisse nationale de solidarit pour l autonomie CNSA qui finance des aides aux personnes g es d pendantes gt Le pr compte op r par les institu tions Agirc et Arrco Cette contribution est pr compt e sur le montant brut des allocations de droits directs de r version et d orphelin y compris les majorations pour enfants n s ou lev s ou charge et avant pr compte de la cotisation d assurance maladie de la contribution sociale g n ralis e CSG et de la contribution au rem boursement de la dette sociale CRDS les trois autres pr l ve ments auxquels peuvent tre assu jettis les retrait s voir tableau r capitulatif gt Les retrait s concern s par ce pr l vement Le pr l vement s applique aux allo cataires dont la cotisation d imp tsur le revenu de l ann e pr c dant le service de l allocation est sup rieure ou gale au seuil de mise en recouvre ment de l imp t soit 61 euros en 2012 Cette contribution concerne les allo cataires fiscalement domicili s en France m tropolitaine dans les d par tements d outre mer Guadeloupe Martinique Guyane et La R union l exception de Mayotte et dans les collectivit s d outre mer de Saint Martin et Saint Barth lemy anciennes
65. rance requise pour une retraite taux plein augmente progres sivement de 163 trimestres pour la g n ration Synth se de l volution de la dur e d assurance et du calendrier des ges l gaux de retraite DUR E GENERATION D ASSURANCE 1951 1 semestre 1951 2 semestre GE D OUVERTURE 60 ans et 4 mois 65 ans et 4 mois GE D ANNULATION DE LA D COTE DES DROITS Les dur es d assurance des g n rations ant rieures 1956 ont t d finies par d cret Pour les g n rations 1957 et suivantes les dur es ont t tablies par le Cor sur la base des projections d esp rance de vie de l Insee 1951 167 trimestres pour la g n ration 1958 et au del Les dispositions du d cret du 2 juillet 2012 ont galement t prises en compte dans les projections Agirc et Arrco e les projections concernant les r gimes compl mentaires Agirc et Arrco ont t r alis es selon les principes r sultant de l accord du 18 mars 2011 LES HYPOTH SES RETENUES Pour les r gimes compl mentaires deux hypoth ses d volution du rendement ont t envisag es rendement d croissant et rendement constant rendement d croissant les valeurs de points sont revaloris es comme les prix et les salaires de r f rence comme le salaire moyen Agirc Arrco rendement constant les dispositions de l accord du 18 mars 2011 sont prolong es les valeurs de points et les salaires de r f renc
66. rde Ae eD ai rement par Agirc et l Arrco depuis son lancement en 2008 i f a vise combiner des bilans personnalis s _ traitementnon r alis s selon une 1 Lire les Cahiers delaretraitecompl mentairen 7 p 24 25 roche pluridisciplinair pharmacolo 2 Lesupport papier concerne moins de1 des d clarations approc ep uridiscipimaire giqueetpriseen G Programmeinformatique permettantlacommunication des conf rences et l change de donn es entre applications et syst mes th matiques des ateliers compte del en h t rog nes i nia vironnement 4 Lire les Cahiers de la retraite compl mentaire n 2 p 7 pratiques et des activit s etn 3 p 7 pour le mieux tre 5 Soci t s de services en ing nierie informatique pour l autonomie qui s applique aux gt en r sidence de retraite publique ou allocations de retraite compl mentaire par mols associative En le de France il est de servies compter du 1 avril 2013 2 242 Source KPMG f vrier 2013 C est le taux de la contribution de solidarit 95 euros c est le co t moyen en 2011 d une place Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Actualites Gouvernance Les statuts des groupes revisit s L accord national interprofessionnel sur la modernisation du paritarisme et de son fonctionnement a conduit l Instance de coordination AGIRC ARRCO CTIP revisiter les statuts des groupes de prot
67. re entre l hypoth se gouvernementale hypoth se haute et une prolongation de l hypoth se de court terme de l Union europ enne hypoth se basse Elles montraient pour l Agirc un d ficit annuel pr visionnel de court terme d environ 2 milliards d euros et un puisement des placements en r serve en 2017 e pour l Arrco un d ficit annuel pr visionnel de court terme se creusant contin ment de 2 milliards d euros en 2011 7 9 milliards d euros en 2020 et un puisement des placements en r serve en 2020 pour l ensemble Agirc Arrco un d ficit technique apr s transfert d AGFF en constante d gradation et un puisement des placements en 2019 Les premi res mesures prises par les partenaires sociaux le 13 mars 2013 ont donc t des mesures conservatoires afin de redresser rapidement les comptes des r gimes Elles att nuent les d ficits futurs repoussent les ch ances et donnent ainsi plus de temps pour la r flexion de long terme LE VOLET TECHNIQUE DES MESURES CONSERVATOIRES Ces mesures d cid es pour 2013 2014 et 2015 consistent d une part freiner pendant trois ans la progression des prestations en revalorisant les allocations moins que les prix tout en maintenant constant le rendement art 4 et 5 et d autre part augmenter les ressources par une hausse des taux de cotisation contractuels art 1 Au 1 avril 2013 la valeur de service d
68. retraite Je me suis naturellement int ress cette question Porter attention aux autres a tou jours t une valeur importante pour moi En 1985 Jean Louis Deroussen devient permanent syndical au niveau d partemental puis secr taire g n ral du syndicat de l ensei gnement priv CFTC Snec CFTC Trois ans plus tard lors du renouvellement des repr sentants au sein des caisses de retraite il est lu administrateur de l ex Cirica devenue Iricasa Un parcours de d couverte Pap prends le r le d administrateur je d couvre alors tout le champ de l action sociale ainsi que le monde de la finance En 1996 il est nomm au conseil d adminis tration de l Agirc puis en 2000 il devient membre des bureaux de l Arrco et de l Agirc UNE R FLEXION LONG TERME partir de 1999 en qualit d expert au titre de la CFTC de la protection sociale et des retraites il participe toutes les n gociations Agirc et Arrco Il pr side galement lAGFF Association pour la gestion du fonds de finan cement Agirc et Arrco ainsi que la commis sion informatique de l Arrco Pai accompagn la construction de l Usine Retraite symbole de l unit de nos f d rations Sans ce 23 Regards crois s chantier d envergure le syst me de retraite compl mentaire ne serait plus viable Depuis 2006 il est galement pr sident de la Cnaf La retraite repr sente un champ politique
69. rrco en d cembre 2012 ainsi que par le conseil d administration du Ctip DE NOUVELLES R GLES DE GOUVERNANCE Plusieurs r gles visant le fonctionnement des instances ont t transpos es et s appli queront lorsque les conseils d administration des associations sommitales seront renouvel s la limitation de la dur e du mandat des administrateurs un maximum de quatre ans au lieu de six ans les conditions d ge ou d activit professionnelle pour la d signation des administrateurs ou encore l objectif fix aux organisations mandataires d une repr sentation quilibr e des hommes et des femmes dans les d signations effectu es La mise en place d un bureau aupr s du conseil d administration jusque l facultatif la r gle du vote main lev e ainsi que celle du secret des d lib rations sont int gr es dans les nouveaux statuts et devront tre mises en uvre dans les groupes apr s leur adoption par assembl e g n rale extraordinaire au cours de l ann e 2013 Les obligations que doivent respecter les administrateurs sont davantage affirm es obligation de confidentialit l gard de toute personne ou organisme autre que l organisation syndicale mandataire et obligation d assiduit trois absences injustifi es entra neront un retrait du mandat par l organisation mandataire Quant aux pr sidences paritaires elles sont tenues dans leurs prises de parole publiques au nom du
70. s e R sout les conflits d int r ts e Assure la pr servation des int r ts mat riels et moraux Institutions ou organismes de la retraite compl mentaire Chacun e se d veloppe et exerce sous sa responsabilit ses activit s de gestion notamment les op rations d assurance Assurance Mutuelle B C Mutuelle Retraite suppl mentaire Er soia P Pr voyance r 1r t an Retraite compl mentaire a E Retraite K compl mentaire Tinia rars RC Structures de gestion GIE ou associations e Mettent disposition les moyens mat riels et humains oo N ont pas de r le politique 1 institution de retraite compl mentaire P PCA 2 institution de gestion de retraite suppl mentaire 3 soci t anonyme Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Droit et r glementation Prise en charge de la d pendance Focus sur le nouveau pr l vement sur les retraites servies compter du 1 avril 2013 institue par la loi de financement de la Securite sociale pour 2013 La contribution de solidarit pour l autonomie Principes g n raux Le nouveau pr l vement de 0 3 sur les pensions de retraite et d inva lidit ainsi que sur les allocations de pr retraite d nomm contri bution de solidarit pour l autono mie CSA a t cr pour tendre aux retrait s le principe de la jou
71. s avez un probl me parlez en un enfant de 12 ans S il ne comprend pas c est que vous n tes pas bon Notre travail est de rendre les choses simples pour que les collaborateurs puissent les mettre en uvre avec efficacit Sa premi re confrontation avec les organi sations syndicales date de 1987 lorsqu il lui est demand de repr senter Jouve la commission sociale de la f d ration de l im primerie Je suis devenu administrateur en juin 1989 un an avant que ne soient cr es la Carpilig R et la Carpilig P En janvier 1993 il participe aux n gocia tions professionnelles sur les classifications afin de les adapter l mergence des m tiers li s aux nouvelles technologies Accord sign En mati re de n gociation je consi d re toujours que nous avons un objectif commun et qu il vaut mieux obtenir un consensus plut t qu un simple vote Il est alors sollicit comme administrateur de la Carpilig R Autre mani re d accom pagner les volutions de la fili re CONNA TRE LES BESOINS SP CIFIQUES DES ASSUR S En 2002 le groupe Lourmel a rejoint l association des moyens informatiques des caisses professionnelles Amicap et utilise depuis les outils informatiques d velopp s par le groupe Pro BTP Nous nous sommes rapproch s du groupe du b timent pour b n ficier des moyens tech niques nous permettant de baisser nos co ts de gestion Je suis favorable cette mutua
72. t comme un facteur conomique favorable Il semble que la prise de conscience soit tranger 35 3 questions Arnauld d Yvoire secr taire g n ral de l Observatoire des Retraites Il nous faut regarder le monde aujourd hui sociaux profond ment diff rents De la m me fa on qu il nous a fallu faire la connaissance de nos partenaires europ ens il nous faut regarder le monde aujourd hui C est la condition pour d passer nos craintes et comprendre les enjeux et les perspectives Les r gimes Agirc et Arrco vous semblent ils ferm s au reste du monde A d Y Non bien au contraire L Agirc et l Arrco se sont pr occup es tr s t t d accompagner les expatri s avec la Cre et l Ircafex Le premier directeur de l Arrco Paul Hecquet avait particip la mise sur pied et la gestion de r gimes de retraite au Maroc en Tunisie et en Afrique noire Plus r cemment les r gimes se sont trouv s confront s aux enjeux europ ens a l issue d un bilan co t avantage ils ont d cid d entrer dans la coordination europ enne r elle Le d veloppement anarchique de l conomie mondiale a permis l mergence d une classe moyenne qui commence peser Les tensions sociales ne peuvent plus tre ignor es La crise des pays d velopp s montre les limites du d veloppement par les seules exportations Un pays comme la Chine semble engag dans une course de vitesse pour couvrir l
73. t du d ploiement des nombreux outils d di s aux informaticiens aux managers et aux quipes RH citons notamment le r f ren tiel Itac des m tiers qui concerne l ensemble des m tiers et emplois de l informatique retraite compl mentaire les parcours de professionnalisation et de mobilit profes sionnelle les offres de formation le guide du manager les modules d changes entre informaticiens et gestionnaires les vid os de pr sentation des m tiers voir sch ma PARTAGER LES BONNES PRATIQUES Afin de faciliter l appropriation par les collaborateurs de ces outils un r seau de relais Itac a t mis en place au sein des plates formes et des groupes de protection sociale Le relais est l interlocuteur privil gi la fois de sa direction g n rale des collaborateurs informaticiens de sa structure et de l quipe Itac des f d rations Agirc et Arrco Il est ainsi une courroie de transmission entre les groupes les plates formes informatiques et le programme C est lui d valuer la pertinence et la faisabilit des dispositifs et Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 L offre de services Itac A venir Les outils Itac s adressent aux informaticiens mais aussi aux managers et aux quipes RH Decouvrit de NOUVEAUX m tiers et faire d couvrir son m tier donner envit aux Meilleurs informaticiens le nous rejoindre Vid os de d couverte des m
74. teurs Le programme Itac Informatique en transformation accompagnement et comp tences entre dans sa phase op rationnelle Objectif pour 2013 faciliter l appropriation des outils mis en place Itac le pilotage collaboratif ise en place d un syst me d information retraite compl mentaire unique rapprochement des plates formes informatiques d simbrication retraite pr voyance dans les syst mes d information des groupes moindre recours la sous traitance Pour accompagner tous ces changements les f d rations Agirc et Arrco ont lanc en septembre 2011 un vaste programme de professionnalisation et de mobilisation de la fili re informatique nomm Itac Ses objectifs donner aux informaticiens l opportunit d acqu rir de nouvelles comp tences les accompagner travers des parcours de carri re adapt s afin d atteindre un haut niveau de performance collective Itac concerne bien s r les informaticiens mais galement les managers et les quipes RH appel s se perfectionner dans la gestion des carri res des collaborateurs Comme le souligne Guy Brisson responsable du p le Accompagnement du changement et de la transformation des m tiers Itac doit permettre aux RH et aux managers de mieux piloter les comp tences pour faciliter les mobilit s tout en emmenant les collaborateurs vers de nouveaux savoir faire LES OUTILS DISPONIBLES 2012 a t l ann e de la r alisation e
75. tiers A la rencontre des gestionnaires Vis ma vie informaticiens journ es m tiers collaboratifs Partager ses connaissances et ses savoir faire pour mieux collaborer avet les autres informaticiens et avec les clients ensuite de faire adh rer la structure au programme par l interm diaire de sa direction des ressources humaines Pour accompagner les relais dans leur mission des feuilles de route ont t labor es avec les entit s informatiques et les directions des ressources humaines des groupes Elles aident mieux comprendre le contexte actuel de transformation partager et changer sur les enjeux RH et identifier les projets en lien avec Itac Le pilotage d Itac au sein des structures est ainsi plus op rationnel Les mois qui viennent verront les entit s informatiques se concerter davantage sur les politiques RH mener aupr s des informa ticiens et accro tre leur communication En savoir gt Retrouvez l actualit du programme Itac dans la lettre mensuelle moSaic L informatique RC au service des m tiers Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 a Modes de travail R f rentiel ITAC des emplois et comp tences Rendez vous des managers Des moyens pour devenir Etude plus performant et plus emplois Parcours mobile en d veloppant d volution ses comp tences professionnelle Professionnalisation par emploi Comp
76. tion de l esp rance de vie la retraite ge de liquidation g n ration du travailleur Ce syst me serait autor gul puisque pour chaque g n ration le taux de remplacement diminuerait mesure que l esp rance de vie augmente incitant les g n rations qui vivent plus longtemps partir plus tard pour augmenter le montant de leur pension Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 L entretien 33 En tant aussi d pendant de la croissance conomique le syst me n atteint pas son but fondamental qui est de pr munir les retrait s des chocs conomiques dont ils ne peuvent eux m mes se prot ger Antoine Bozio Directeur de l Institut des politiques publiques Que pensez vous du d bat qui oppose r forme param trique et r forme syst mique A B La r forme syst mique est souvent compar e un big bang ce qui est assez caricatural Toutes les transformations voqu es pourraient tre adopt es progressivement condition de garder la coh rence d ensemble Il s agit en effet de se donner un horizon lointain et d essayer de converger vers une simplification de notre syst me plut t que de multiplier des param tres d ajustement qui n auraient qu une port e court terme 1 Lirelintervention d Antoine Bozio au Forum des retraites de Bordeaux du 16 novembre 2012 www cdcretraites fr 2 Retraites vers l quilibre en longue p ri
77. ts de la campagne r alis e par voie postale o Il est compliqu d tablir en amont de la liquidation une dur e d assurance totale tous r gimes de base confondus permettant d identifier un ge de taux plein autour duquel les estimations de retraite sont calcul es en 2012 la production des estimations de retraite a chou dans 20 des cas Les r gimes examinent donc la 2012 l information retraite nouvelle vague f possibilit de r aliser des outils de simulation de retraite plus souples que PEIG traditionnelle RIS EN LIGNE EIR DEUX SERVICES D AVENIR Initi en janvier 2012 le service du RIS en ligne a enregistr pr s d un million de connexions Il r pond donc une r elle attente des actifs notamment de ceux g s de plus de 50 ans Ils sont plus de 60 avoir t l charg un RIS e contre 20 pour les 40 49 ans Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Cette attention port e sa retraite person nelle bien avant l ge l gal de liquidation r pond ce que le l gislateur envisageait dans la r forme de 2010 en instaurant un droit un entretien retraite d s l ge de 45 ans Intitul entretien information retraite EIR ce nouveau service est destin en par ticulier v rifier voire compl ter les don n es d tenues par les r gimes et obtenir des estimations de retraite d s l ge de 45 ans Il a fait l o
78. ts sur notre organisation Le passage la DSN est un changement majeur nous Les Cahiers de la retraite compl mentaire N 11 1 trimestre 2013 Le point sur 09 La DSN un outil de simplification administrative Aujourd hui Demain Entreprise Entreprise 5 S A mois Le 15 v nements Le 1 du mois Le 31 du Le 31 Une fois par mois du mois trimestre a O NET ENTREPRISES FR GIP Modernisation des d clarations sociales D CLARATION GIP Modernisation des d clarations sociales C SELENTREPRISES FR SOCIALE NOMINATIVE Organismes Organismes parlons de 2 3 millions de DSN par mois Au niveau de la retraite compl mentaire la premi re phase de d veloppement est achev e Nous sommes pr ts recevoir les premiers flux de donn es indique Brigitte Briard responsable du projet DSN Une plate forme DSN mixte retraite et pr voyance d velopp e par le groupe Malakoff M d ric les r ceptionnera pour les transf rer vers les groupes dont d pendent les entreprises L architecture de la plate forme est commune pour un souci d conomie et optimisation des ressources En 2013 la plate forme servira uniquement pour les institutions de pr voyance puis en 2016 galement pour la retraite compl mentaire Enfin les groupes de protection sociale ont d sign un directeur de projet DSN qui devra entre autres missions faire le lien entre la retraite et la pr
79. u point est revaloris e de 0 5 l Agirc et de 0 8 l Arrco Ces taux de revalorisation conduisent des augmentations de point en moyenne annuelle de 0 95 l Agirc et de 1 17 l Arrco donc inf rieures la pr vision d inflation gouvernementale pour 2013 gale 1 75 revue 1 2 L accord pr voit galement qu en 2014 et 2015 la valeur de service du point des r gimes Agirc et Arrco voluera en fonction de l volution moyenne des prix hors tabac moins un point sans pouvoir diminuer en valeur absolue Le rendement des r gimes tant maintenu constant de 2013 2015 et le taux d appel n augmentant pas les salaires de r f rence voluent comme les valeurs de point ces trois ann es Ils augmentent donc en 2013 de 0 95 l Agirc et de 1 17 l Arrco En 2014 et 2015 ils volueront en fonction du L accord du 13 mars 2013 associe des mesures techniques et de tr sorerie destin es produire un impact rapide des engagements et orientations de plus long terme Revue de d tail L accord du 13 mars 2013 reagir et prevenir taux d inflation moins un point sans pouvoir baisser en valeur absolue Il est noter que la sous indexation des valeurs de point par rapport aux prix conduit m caniquement un moindre rench rissement du prix d achat du point et par cons quent un meilleur niveau d acquisition de droits taux de cotisation contractuel inc
80. ur permettre un quilibre durable Enfin l accord pr voit des rencontres annuelles entre les partenaires sociaux afin d analyser la situation financi re le suivi d impact des mesures prises et les nouvelles projections financi res des r gimes sur des bases actualis es 1 rendement constant allocations et salaires de r f rence taient revaloris s comme les prix 2 Valeur de point salaire de r f rence augment du taux d appel des cotisations Regards crois s Parcours Ce sont tous les deux des hommes de chiffres l un Philippe Bonneaud Unic tait directeur financier L autre Jean Louis Deroussen CFTC a t professeur de math matiques durant 10 ans Pourtant malgr la situation financi re d licate des r gimes ils se m fient de la dictature des chiffres et mettent l humain en avant Philippe Bonneaud Unic La protection sociale contribue l attractivite d un secteur Repr sentant de l Unic vice pr sident du groupe Lourmel Philippe Bonneaud 64 ans est aussi administrateur de la Carpilig R et vice pr sident de la Carpilig P Expert comptable de formation directeur administratif et financier et directeur g n ral adjoint du groupe Jouve depuis 1984 Philippe Bonneaud a men sa carri re en s inspirant d un enseignement du baron Bic alors qu il tait directeur financier d une filiale en difficult de ce groupe Quand vou

Les cahiers de la retraite complémentaire N°11

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