10 ans après aZF, vers une plus grande conscience des risques ?
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1. observer depuis dix ans une sorte d effet de satu ration de l espace local par les dispositifs d information et de concertation sur les risques industriels Les riverains sont en perma nence convoqu s pour se prononcer pour s informer De ce point de vue l il y a une impr gnation plus forte au sein de la population locale qui n tait pas int ress e par ces questions il y a dix ans Cependant cela reste tr s partiel et lon n est pas dans une impr gnation profonde Adapter les outils d information Pour prendre en compte la perception des risques par les riverains l une des tudes attire l attention sur le fait que le message de pr vention est per u s il est appropri en fonction des pratiques et de l histoire subjective des personnes Cela va tre n cessaire pour la mise en uvre des Plans de Pr vention des Risques Technologiques PPRT dont les mesures ne sont pas toujours bien comprises ou accept es De l information l accompagnement des riverains Afin d assurer la conti nuit des informations apport es aux propri taires concern s par les travaux de renforcement du b ti le SPIRAL et le SPPPY travaillent la r alisation de fiches tech niques sur les travaux r aliser en fonction des effets des accidents De l information on passe des mesures d accom pagnement des riverains D une certaine mani re les PPRT poussent les g2. but de leur mise en place et premi res r unions de CLIC Cr ation du site internet www clicrhonealpes com Parution du 1er num ro de Regards sur le Risque lettre d information semestrielle Campagne r gionale quinqu nale d information sur les risques industriels majeurs Enqu te de perception de la campagne d information Enqu te sur le fonctionnement des CLIC en Rh ne Alpes Parution d un Guide pratique des r unions publiques PPRT Cr ation du SPPPY Grenoble Lancement de la d marche d accompagnement de la mise en uvre des PPRT fiches techniques travaux PPRT Forum S curit industrielle et villes durables Cr ation d un Centre d information sur les risques Grand Lyon 2013 Campagne r gionale quiqu nale d information sur les risques industriels majeurs 1 2 3 4 Responsabilit et Environnement n 48 Octobre 2007 www entpe fr 5 Les relations avec les populations riveraines Annales des Mines Janvier 1999 Publics et cibles Relais d opinion Grand public entreprises lyc es membres des CLIC de 8 20 000 exemplaires diffus s par num ro Riverains scolaires entreprises Acteurs de la pr vention Membres des CLIC Organisateurs des r unions Grand public Gestionnaires du risque grand public Grand public professionnels du b timent Grand public scolaires entreprises L industrie chimique et ses riverai
3. es manquent pour comparer la percep tion des risques indus triels par les Rh nalpins avant et apr s AZF Emmanuel Martinais cher cheur sp cialis sur le sujet met l hypoth se que la perception des risques de la part des riverains en Rh ne Alpes n a pas volu Les deux son dages d opinion men s apr s les campagnes d in formation de 2003 et 2008 indiquent par ailleurs qu il n y a pas eu de changement dans le niveau de pr occu pation des personnes vis vis des risques industriels La pollution de l air reste la premi re pr occupation des personnes interro g es devant les risques d accidents industriels De mani re plus locali s e l tude du laboratoire RIVES ENTPE 4 montre que dans les quartiers tr s proches des tablis sements Seveso du sud de Lyon les pr occupations quotidiennes sont davan tage li es la d valorisation parfois relative du foncier et aux mutations sociales et conomiques qu aux risques majeurs La proxi mit de l entreprise g n re des r flexes de percep tion odeurs et bruits sont d tect s et sont consid r s comme des sources d information que les rive rains prennent l habitude d interpr ter Un acquis et une exigence la transparence La perception des risques par le public est un l ment de la politique de Tableau r capitulatif des principales actions d information et de concertation Actions D
4. objectif est de comprendre le risque pour y faire face Enfin les pouvoirs publics doivent apporter une r ponse concernant le financement des travaux prescrits par les PPRT ce n est pas aux riverains d en assumer les co ts AGENDA NOVEMBRE D CEMBRE e 15 d cembre Pr fecture de l Is re Grenoble 38 R union du SPPPY La premi re r union de la commission pl ni re du SPPPY sera consacr e la mise en place officielle de cette instance de concertation Seront notamment pass s en revue l avancement de la cr ation des commissions techniques et des premiers travaux engag s ainsi que les perspectives d actions et d orientations pour l ann e 2012 e 28 et 29 novembre H tel de R gion Lyon 69 LES IRIS S 5 5 forum d Information sur les Risques Majeurs ducation amp Sensibilisation Sur initiative du MEDDTL en partenariat avec la R gion Rh ne Alpes le forum des Iris s valorise les initiatives dans la gestion des risques majeurs l information l ducation et la sensibilisation des citoyens Coorganis par le r seau IDEAL qui rassemble un grand nombre de collectivit s territoriales il a lieu cette ann e Lyon l H tel de R gion En savoir www forum les irises com R unions publiques PPRT Ain 01 e 21 nov Arkema Balan Is re 38 e 7 d c Novasep Finorga Givors Rh ne 69 e 28 nov InterraLog Chaponnay e 15 d c Raffinerie Total Rh
5. LE NOVEMBRE 2011 N 13 La lettre d information sur les risques industriels majeurs en Rh ne Alpes C EST DIRE La proximit de lusine n est pas la principale pr occupation des riverains 3 3 EMMANUEL MARTINAIS Charg de recherche au laboratoire de Recherches Depuis l explosion d AZF Toulouse en 2001 la perception du risque industriel par Interdisciplinaires les Rh nalpins a t elle Ville Espace Soci t raimentchange RIVES du CNRS Cette question peu Ecole Nationale q P des Travaux Publics de l tat depuis dix ans reste ouverte Les enqu tes disponibles ont tendance montrer qu il y a peu d volution La proximit de l usine n est pas la principale pr occupation des riverains Ils s inqui tent davantage des mutations sociales et conomiques l uvre dans leur quartier L explosion d AZF a certainement conduit des riverains se poser des questions s interroger sur les risques en pr sence Cependant au quotidien les habitants s accommodent de l usine et portent une attention aux bruits et aux odeurs qu elle g n re Ce qui a chang c est l interpellation des citoyens par les pouvoirs publics sur le sujet des risques industriels Les riverains sont r guli rement convoqu s des r unions pour donner leur avis ou participer des exercices de secours grandeur nature Il y a un risque de saturation Ces d marches ont le m rite de permettre aux acte
6. Suite en page 2 OUfH GA Sent LA FLEUR D RANGER MAMAN PIT NOUS FAIRE TES CR ES L CHO DES CLIC LAVIS DU CLIC SUR LE PROJET DE PPRT gt Lire page 3 APER US e HOMMAGE SERGE TARASSIOUX Un lu engag e NOUVEAU SITE INTERNET CLIC PPRT RH NE ALPES e TUDES DE DANGERS pour les transports de mati res dangereuses et les stockages souterrains gt Lire page 4 gt 2 INTERVIEW Notre politique informer et former pour une r elle appropriation des gestes qui sauvent 9Y Maire de Champ sur Drac 38 application de la loi de modernisation de la s cu rit civile Champ sur Drac elle existait depuis 2002 sous l appellation de Relais de quartier Il s agit d un outil de mobilisation civique ayant vocation apporter un soutien et une assistance aux populations En 2006 nous avons r alis notre DICRIM Document d Information Communal sur les Risques Majeurs pour informer et sensibiliser la population Des exercices sont aussi organis s tous les 2 3 ans afin de tester le dispositif de gestion de crise Quels sont les motivations et les objectifs de votre politique de pr vention des risques industriels majeurs Notre politique repose sur deux objectifs d une part sensibiliser informer et former les populations pour viser une r elle appropriation des gestes qui sauvent et d autre part sauvegarder les biens et les personnes en adoptant une d marche in
7. es stockages souterrains et leur volution e par Eee SPPPY r Eim r m Ejj Eais L piia Avec le soutien de COMIT DITORIAL SPIRAL SPPPY DREAL Rh ne Alpes Acad mie de Grenoble Grand Lyon AMI Association des Maires de l Is re Ea arena GRANDE IRMa Institut des Risques Majeurs FRAPNA Rh ne Alpes ma un Er i APORA Association des entreprises de Rh ne Alpes pour l environnement PT a CERMEN industriel et des repr sentants des tablissements Seveso seuil haut biua ieia des d partements du Rh ne et de l Is re T
8. es acteurs dans ce domaine n cessaire l laboration du Plan de Pr vention des Risques Technologiques de sa commune PPRT l une des plus impact es en r gion Rh ne Alpes Nous saluons l ensemble du chemin parcouru gr ce lui e DES TUDES DE DANGERS POUR LES TRANSPORTS DE MATI RES DANGEREUSES ET LES STOCKAGES SOUTERRAINS Il n y a pas que les tablissements Seveso qui sont soumis l obligation de r aliser et de mettre jour r guli rement une tude de dangers NOUVEAU SITE INTERNET CLIC PPRT RHONE ALPES Direction X M con Paris Direction M4 Clermont Ferrand Roc de Ouest a R Direction 4 Montpellier Marseille Danarde gt REDAMBRIETTTE SUR LE LA LETTRE D INFORMATION SUR LES RISQUES INDUSTRIELS MAJEURS EN RH NE ALPES secretariat spiral developpement durable gouv fr secretariat spppy developpement durable gouv fr ISSN 2101 9797 PIE Imprim en France Rh ne Alpes sur papier recycl k PEFC et FSC Imprimeur labellis Imprim vert gt 4 Transports de mati res dangereuses La loi Risques de 2003 a introduit l obligation pour les plus grandes infrastructures de transport de mati res dangereuses de r aliser des tudes de dangers gares de triage parkings de stationne ment routier ports maritimes et fluviaux Celles ci ont t remises la DREAL en mai 2010 et sont actuellement en cours d instruction Direc
9. es aupr s de plus de 2 300 personnes habitant proximit des sites Seveso seuil haut Objectif conna tre l vo lution des pr occupations environnementales des riverains et l volution du niveau d information des publics impact s De leur c t des cher cheurs comme ceux du laboratoire RIVES ENTPE se sont int ress s aux relations entre l indus trie chimique et ses rive rains dans la Vall e de la chimie au sud de Lyon Perception diff rente en zone rurale et urbaine Deuxi me constat selon une tude nationale men e en 2007 la perception des risques volue selon que l on se trouve en zone urbaine ou rurale l tude n enqu te pas sur lin fluence de la proximit l entreprise En Rh ne Alpes sachant que les sites sont majoritairement en zone urbaine 44 des riverains s estiment plus expos s qu ailleurs des risques d accidents industriels contre 24 au niveau national Ces chiffres sont des indi cateurs sur lesquels les gestionnaires des risques tat collectivit s territo riales industriels peuvent s appuyer pour am liorer encore l information du public et la rendre plus pertinente et objective Pour l instant en Rh ne Alpes il manque une enqu te qui pr ciserait les l ments qui conduisent cette perception des risques et ses liens avec les actions de pr vention mises en place La proximit de l usine change le regard Les donn
10. estionnaires du risque remettre en cause leurs pratiques de l information pour permettre la concr ti sation de mesures pr vues par la loi Il ne s agit plus seulement d tre transpa rent II s agit pour les ges tionnaires du risque d aller au contact des riverains concern s pour prendre en compte leurs perceptions des risques et ainsi mieux les accompagner dans leurs d marches de r duc tion de la vuln rabilit e L CHO DES CLIC LAVIS DU CLIC SUR LE PROJET DE PPRT www clic rhonealpes com En Rh ne Alpes les PPRT franchissent progressivement une tape avec la saisine des CLIC pour avis de ses membres Quelles en sont les modalit s Une fois les cartes d al as d en jeux et le projet de r glement termin s le projet de PPRT est envoy aux Personnes et Organismes Associ es POA qui ont deux mois pour se prononcer Le CLIC est repr sent au sein des POA par l un de ses membres en g n ral un repr sentant du coll ge riverain Ensuite le CLIC est consult Chaque membre du CLIC donne son avis sur le projet de PPRT qui lui est transmis deux semaines avant la r union En r union chaque membre s exprime et l avis du CLIC doit donc refl ter cette diversit d opinions Les voix sont comptabilis es POINT DE VUE Sur d cision du pr sident ou la demande d une majorit des membres il est aussi possible de proc der un vote par coll ge L enjeu est de montrer l av
11. ieu Sec 73 gestionnaire SFTRF Sources cartographiques DREAL Rh ne Alpes G oAtlas Infographie Bruno Batifoulier R DACTION EN CHEF Lise Torquet G rard Berne dit e R ALISATION Sandra Decelle Lamothe Fr d ric Rogay agence conseil EDEL COORDINATION DITORIALE Sandra Decelle Lamothe agence conseil EDEL MAQUETTE ET MISE EN PAGE Bruno Batifoulier Groupe Curious com PHOTOS T TI RE Christophe Huret Rhodia et DR iasi SPIRAL RISQUES INDUSTRIELS EEE ESPN a l EMM E sous la forme de cavit s salines Etrez et Viriat dans l Ain Tersane Hauterives et Le Grand Serre dans la Dr me Ils permettent d ajuster en toutes circons tances l offre la demande de produits et de mieux garantir la s curit d ap provisionnement pour les clients En application de la r glementation quatre PPRT sont en cours de prescription Le site d Hauterives tant un site nouveau il n y aura pas de PPRT seules des servitudes d utilit publiques SUP ont t propos es En coh rence avec ce qui est r alis pour les installations class es des instances d information et de concer tation appel es soit Commission locale d infor mation et d coute CLIE soit Commisson de suivi de site CSS ont t cr es autour de chacun des stoc kages souterrains de Rh ne Alpes en 2010 et 2011 Elles permettent d changer et d informer la population les mairies et les services concern s sur l activit d
12. is de chaque coll ge Enfin les membres absents peuvent envoyer leur avis par crit avant la r union Cet avis doit tre port par la personne qui est donn le pouvoir L avis figure dans le compte rendu de s ance du CLIC La proc dure qui permet aux membres de donner leur avis est fix e par le Code de l Environnement D 125 29 D 125 34 et pr cis e par une circulaire dat e du 26 avril 2005 e Qu est ce qui a chang pour la FRAPNA depuis AZF Il y a eu une prise de conscience partag e de la n cessit de traiter la question des risques industriels d o la mobilisation de notre association sur ces questions qui nous concernent tous La FRAPNA est membre d une petite vingtaine de CLIC en Rh ne Alpes et si ge dans le coll ge riverains Apr s AZF l information sur les risques a t elle gagn en transparence Oui mais il faut distinguer la th orie de la pratique Si les CLIC sont de bons outils de concertation ils restent sous utilis s Par exemple la r gle une r union par an n est pas toujours respect e alors que les riverains et les associations en sont demandeurs Quelles sont les pistes d am lioration dans la pr vention des risques Le plus important est de poursuivre la r duction du risque la source Ensuite il faudrait s assurer que l ensemble des riverains des zones concern es est bien inform Il faut viter de jouer sur la peur et avoir une d marche positive L
13. ne Gaz Feyzin R unions CLIC CSS Ain 01 e Stockage de gaz Etrez e PIPA Plaine de l Ain Dr me 26 e D p t p trolier Agglom ration de Valence e B M GEL La Roche de Glun e Plate forme de Tricastin Tricastin e Stockage de gaz Le Grand Serre e Stockage de gaz Tersanne Is re 38 e Finorga Chasse sur Rh ne Rh ne 69 e Total et Rh ne Gaz Feyzin e Arkema Port Edouard Herriot Pierre B nite Lyon 7 E e Essex et Traficti Meyzieu Genas e Pyragric Rillieux e ADG Saint Genis Laval e Gifrer Barbezat et Brenntag D cines Chassieu Les dates des r unions CLIC CSS sont disponibles sur internet www clic rhonealpes com aper us Hommage Serge Tarassioux Le 11 ao t 2011 survenait le d c s brutal du maire de Pierre B nite Nous souhaitons rendre hommage l homme de terrain et l lu exemplaire qu il tait de la pr vention des risques majeurs Il s est illustr dans de nombreux domaines dont celui UN LU ENGAG SUR LA QUESTION DES RISQUES MAJEURS Il a galement travaill la mise en place de mesures p rennes et structurantes pour la vie locale telles que le lancement du conseil consultatif de d veloppement durable et solidaire en 2010 afin de renforcer la d mocratie participative et la tenue du premier forum s curit industrielle et villes durables en 2011 Il s est notamment investi tr s fortement dans le travail AT pour f d rer tous l
14. ns une relation ambivalente Responsabilit et Environnement n 48 Octobre 2007 www entpe fr Observation et statistiques Environnement n 11 Avril 2009 Commissariat G n ral au D veloppement Durable www developpement durable gouv fr 2 347 interviews r parties dans les diff rents bassins de risque de la r gion Rh ne Alpes L industrie chimique et ses riverains une relation ambivalente Le cas de la grande r gion lyonnaise gestion d information et de communication sur les activit s pr sentant des risques Et c est sans doute l qu il y a eu le plus d volution Depuis vingt ans les donn es sur la perception des risques et de la s curit par les Fran ais issues du baro m tre de l Institut de la Radioprotection et de la S ret Nucl aire IRSN montrent que inqui tude sur certains risques d cro t d s que sont ren dues perceptibles par le grand public les politiques men es pour expliciter les risques La transpa rence du syst me public en charge de sa gestion est devenue une exigence majeure pour le public Inscrits dans la loi Risques de 2003 les moyens de relayer et de rendre transparente information sur les risques industriels ont pris corps en Rh ne Alpes travers diff rentes actions d information de commu nication et de concerta tion comme le d montre le tableau r capitulatif ci contre Les chercheurs du labo ratoire RIVES vont jusqu
15. telligente bas e sur la prise de responsabilit de chacun Notre politique prend en compte la complexit et la diversit des risques en pr sence sur le territoire communal Qu est ce que le label Pavillon Orange donn par le Haut Comit Fran ais pour la D fense Civile apporte votre commune Obtenu en 2010 il a r compens l engagement actif de notre commune pour renforcer la s curit et la protection des habitants face aux risques majeurs Il valorise l action de l ensemble des personnes qui s impliquent Champ sur Drac C est la reconnais sance du travail accompli et un encouragement poursuivre Nous avons plusieurs actions mener l avenir orga niser un exercice par an afin d am liorer la mise en uvre de nos proc dures et s assurer de leur efficacit en cas de crise informer la population des dispositions du PPRT travaux prescrits recommand s mesures d urbanisation et fonci res et r actualiser le DICRIM Enfin le Haut Comit Fran ais pour la D fense Civile a r alis un audit sur nos proc dures de gestion de crise qui permettra de nous am liorer e Suite de la page 1 Peu d enqu tes men es en Rh ne Alpes Premier constat peu d enqu tes ont eu lieu depuis dix ans en Rh ne Alpes sur le sujet Les prin cipales enqu tes ont t celles concernant la per ception de la campagne d information du public sur les risques industriels en 2004 et 2009 Elles ont t men
16. tion Chamonix RZ N57 Rocade Sud ocade r H i Direction Ouest Turin Torino asid O projet de prolongement de l A51 N75 L gende de la carte Elles donneront lieu la prescription d un plan parti culier d intervention PPI et l laboration d un porter connaissance desti nation des communes afin qu elles en tiennent compte dans leurs documents d urba nisme titre d exemple sont concern s le port Edouard Herriot et la gare de triage de Sibelin dans le Rh ne l aire du Rieu Sec et la plate forme de Bourgneuf Aiton en Savoie les aires auto routi res de Saint Rambert d Albon et Mont limar dans la Dr me l aire de Roussillon en Is re Stockages souterrains Les sites de stockage souter rain de gaz d hydrocarbures liquides ou liqu fi s entrent galement dans le champ d application de la loi Risques de 2003 et doivent faire l objet d une tude PPRT En Rh ne Alpes existent cinq sites Gap Brian on Marseille A PA kA pei j I 1 Port Edouard Herriot 69 gestionnaire PEHL Y 2 Gare de triage de Sibelin 69 gestionnaire RFF Direction 3 Aire autorouti re de Roussillon 38 gestionnaire ASF 4 Aires autorouti res de Saint Rambert d Albon 26 gestionnaire ASF 5 Aires autorouti res de Mont limar Est et Ouest 26 gestionnaire ASF 6 Plate forme de Bourgneuf Aiton 73 gestionnaire SGTBA 7 Aire autorouti re du R
17. urs institutionnels de la pr vention des risques de se rendre compte des besoins du terrain Elles facilitent aussi l inter connaissance et renforcent les liens n cessaires dans toute politique de pr vention Contribuent elles pour autant pr parer les habitants face un accident Cela est souhaitable mais reste aussi d montrer e trait e par les sociologues TOUTE LA LUMI RE SUR T Au RISQUE 10 ans apres AZF vers une plus grande conscience des risques Dix ans apr s AZF la perception des risques industriels par les riverains des tablissements Seveso a t elle volu De quoi d pend cette perception Quels enseignements peut on tirer des enqu tes men es sur le sujet Cet article fait le point sur la question Perception et v nements exceptionnels Les sondages et la recherche sont les prin cipales sources dispo nibles pour appr hen der la perception des risques industriels par les riverains Ces donn es Lens on Ne SENT PLUS L USINE n LE VENT TVEN mettent en lumi re la subjectivit voire l irratio nalit avec lesquelles cha cun per oit une situation La perception des risques d pend de son propre capital culturel de ses int r ts de son lieu de vie Un v nement important une crise font voluer cette perception C est la raison pour laquelle dix ans apr s AZF on peut se demander si la perception des risques industriels a volu gt
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