Télécharger le fichier joint
Contents
1. avons pas l impression d avoir perdu notre temps Finalement en compl tant l ensemble de nos notes sur la grippe A concernant essentiellement la mont e en puissance d une mise disposition d EPI sur une grande chelle par celles sur EBOLA orient es sur des niveaux de protection jamais gal s en risque biologique nous avons maintenant les capacit s de faire face des sc narii les plus fous Tout notre travail n est donc pas perdu Il suffit juste d attendre la prochaine alerte et nous n aurons plus qu changer le nom de la maladie sur nos notes de service2. EBOLA Chronique du retour d une catastrophe sanitaire annonc e MCE Fran ois JOLY M decin Chef du SDIS 60 Pharmacien 1 re Classe Val rie LEGRAND de GINJI Pharmacien Chef du SDIS 60 Infirmier principal Jeremy BOUCHEZ SDIS 60 janvier 2015 Apr s l arriv e de l anthrax dans nos courriers du prion dans nos steaks de la grippe dans nos poulaillers des Escherichia coli ent roh morragiques dans le soja Allemand apr s les aventures asiatiques d un cousin du coronavirus des chameaux du moyen orient les p r grinations du virus H5N1 du porc mexicain travers la plan te nous venons de vivre un nouvel pisode du douloureux feuilleton de ce filovirus qui porte pourtant le doux nom d une rivi re de R publique d mocratique du Congo Bien s r peu d entre nous irons dans la for t quatoriale d guster du gibier la sauce chauvesouris mais la mondialisation des changes commerciaux et humains nous a d montr une fois de plus que les maladies prennent aussi les avions et parfois m me en premi re classe L ampleur et la gravit de cette pid mie nous a permis de nous remettre plancher sur le sc nario fin du monde dans sa version on va tous mourir en se contaminant les uns les autres Relay par l habituelle dramaturgie m diatique chacun a repris son r le d acteur z l et a longtemps r fl chi sur la mani re de jouer au mieux ce nouveau script avec l habitu
3. elle incertitude de l pilogue happy or not happy D s le d part nos autorit s ont d cid que les SP ne seraient pas dans la boucle ni des prises en charge ni des transports de tous les malades identifi s comme suspects Ces interventions ont donc t confi es nos confr res de la sant Fallait il pour autant se d tourner des probl matiques de protection de nos personnels Impossible Au tout d but comme beaucoup nos connaissances sur cette maladie taient particuli rement limit es et nous avons d rapidement nous plonger dans la presse nationale et internationale Puis avec la complicit de diff rents relais au niveau de plusieurs SAMU nous avons tudi tous les retours d exp riences disponibles sur le march ceux de nos confr res hospitaliers qui par la force des choses avaient d but leur r flexions bien avant nous ceux des soignants qui taient au c ur de l pid mie et se trouvaient en Afrique de l Ouest en zone de soins Dans un second temps nous sommes pass s la phase de r alisation de diff rents tests C est dire v rifier l tanch it des combinaisons probl me des plis de la combinaison au niveau des gants mettre les agents dans diff rentes conditions thermiques afin d valuer le confort de travail notamment au niveau de la vue lunettes pleines de condensation versus masques faciaux m canisme de blocage de la capuche qui a la f cheuse tendance retomber s
4. ur les yeux analyser le possible transfert de contamination des germes sur les interventions 2 paires de gants versus 3 et surtout tester l efficacit d une notice Document ci joint sur la qualit de l habillage d agents non form s Nous avons aussi En troite collaboration avec notre service op ration envisag les diff rentes situations au cours desquelles des SP pourraient tre en contact avec un cas suspect et bien s r r dig chacune des conduites tenir correspondantes r alis des kits risques biologiques tr s lev s Ceux ci contenant l ensemble des l ments de protection mais aussi le fameux mode d emploi pr cisant en images les diff rentes phases de l habillage r dig une note op rationnelle le d shabillage ne devant se faire qu en pr sence d un sp cialiste RCH sur les lieux et pour finir lanc l organisation de formations trac es avec pour objectif de toucher l ensemble des SP op rationnels 2h dans le cadre de la man uvre de la garde Cette nouvelle pid mie aussi dramatique soit elle en Afrique n a ce jour et j oserais dire comme d habitude finalement donn que quelques cas sporadiques en occident Et dans le 60 depuis le message d alerte de l OMS Et bien Heu Il n y a pas eu une seule sollicitation de SP sur un cas d EBOLA dans notre d partement Tout a pour a nous direz vous Mais au risque de vous surprendre nous n
Download Pdf Manuals
Related Search