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Dossier - Centre Reine Fabiola

1. comprendre C est aussi un moment o on prend Emergences 43 le temps de s asseoir ensemble et d changer avec d autres r sidants Tous les participants de mon groupe attendent cette activit avec impa tience et souvent en reparlent le len demain 2 initiatives sont multiples et nous n avons probablement pas connaissance de tout Ainsi la Ber gerie qui a invit plusieurs re prises un berger conteur pour animer sa traditionnelle f te des bergers ou encore cette demande d une r si dante lors de promenades ax es sur la d couverte de la nature d gayer la pause de midi en racontant ou en inventant m me des histoires se ra conter A chaque exp rience le m me constat est pos par les ducateurs les histoires captent l attention sus citent le silence et offrent une paren th se ouverte sur l imagination et l change Christine VAN HAUWAERT Responsable du service Communication Bibliographie Rogo KOFI FIANGOR Conte et m diation 2006 num ro de la revue la Parole Bruno BETTELHEIM Psychanalyse des contes de f es 1976 Robert Laffont Paris Claudine LELEUX et Jan LANTIER Discussions vis e philosophique partir de contes pour les 5 a 14 ans 2010 Editions de boeck Collection Apprentis philosophes Chlo COLLIN et Marl ne GAU DILLERE Ann e universitaire 2007 2008 Le conte Universit de Limoges Facult des Lettres et des Scie
2. emprunt est encore en bonne forme phy sique mais depuis quelques mois il pr sente une certaine confusion mentale perd ses rep res et se met en danger lors de ses d placements Les ducateurs doivent donc tre particuli rement vigilants ce qu il ne sorte plus seul Diffi cile pour lui de ne plus pou voir aller et venir comme bon lui semble Je veux bien ha biter ici mais pas beaucoup Je ne suis pas n ici M me cas de figure pour Alain Ce que je n aime pas a VOasis c est qu on m interdit parfois de sortir et moi je voudrais voir des gens de l ext rieur Le reste je ne r ponds pas c est ma vie priv e 1 Jean lui se trouve tr s bien a l Oasis Je fais mes bouquins de jeux tranquillement et je parle avec les gens Michel sep tuag naire encore fringant se rend r guli rement Soignies en bus La petite sortie n est pas tres longue juste le temps de prendre un cafe et de rentrer Si certains aiment aller se bala der en ville faire des mots croi ses il y a aussi des personnes handicap es qu une d gradation acc l r e a rendues totalement d pendantes et qui ne formulent pas ou plus de d sirs Ce n est pas pour autant qu on doit se contenter de leur donner man ger et les laisser dans leur fau teuil souligne Nathalie On peut leur masser les mains les faire marcher un peu faire appel leurs sens Dans les moments de mal tre en d pit de ce qui est fait pour
3. ils attendent la suivante TrAdECO ENTREPRISE G N RALE DE CONSTRUCTION 056 84 19 84 rue Chanoine Scarmure 36 B 7060 Soignies Tel 067133 56 41 VVVVVV laparapette com Emergences 57 Entreprise de Travail Adapt Entretien et gestion Menuiserie d installations techniques Tout produit en bois 227 Rue du Cerisier 48 vitrines pr sentoirs de la Bergerie 6001 Marcinelle caisses sp ciales chevalets chantillonnage T l 071 43 39 00 Rue du Clypot 3 B 7063 Neufvilles amp 067 33 58 42 Fax 071 43 85 34 E e i www bergerie neufvilles be pista Ccupationnelles Reine T Mars 2011 58 Emergences mergences D KAN AN num ro puis num ro puis Sp cial 30 anniversaire Des hommes et des femmes Droit de cit Carrefour des parents num ro puis Image et estime de soi DVD Les traces dans le miroir 19 Carrefour des parents Special f te Les passions Droits et devoirs Carrefour des parents Voisins voisines La formation Carrefour des parents 5 L art de la f te Vive les vacances De la demande l accueil Carrefour des parents De l accueil l int gration Les signes du lien 1 amours mixit s Les signes du lien 2 parcours deux DYD Les signes du lien 37 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44
4. sionnels et les pouvoirs publics d passe et accentue le d sespoir des parents qui voient leur enfant leur survivre de plus en plus souvent L exemple le plus simple concerne les personnes porteuses d une trisomie 21 Leur esp rance de vie ne d passait pas la trentaine dans les ann es 60 70 Elle rejoint actuellement celle des personnes valides et il n est pas rare de voir ces personnes atteindre et d passer les 60 ans L Institut national d mographique fran ais pr cise que l esp rance de vie a quasi doubl au cours du vingti me si cle En 2009 en Belgique et en France elle est de 77 ans la naissance pour les hommes et de 83 et 84 ans pour les femmes L evolution prend des proportions encore plus importantes pour les personnes porteuses d une d ficience intellectuelle comme le pr cise Serge Dalla Piazza En 1930 l esp rance moyenne de vie qui tient compte des d c s en bas ge est de 20 ans et en 1980 de pr s de 60 ans Une personne trisomique avait une esp rance de vie de 9 ans en 1930 et de 55 ans en 1990 A u Centre Reine Fabiola en 1982 l ouverture du Garnisteau premier foyer d h bergement adapt des personnes plus d pendantes la moyenne d ge des r sidants est de 28 ans En 1999 peu apr s l ouverture de la Reverdie foyer d h bergement destin entre autres accueillir les a n s cette moyenne est pass e 39 ans Quelques chiffres de Et si
5. 064 23 80 80 Fax 064 23 80 81 Chauss e de Bruxelles 103 6211 MELLET Emergences 55 Du c t du CIU lympics es 5 et 6 f vrier les futurs athl tes qui re pr senteront le Centre Reine Fabiola aux Special Olympics 2011 a Hasselt et Genk taient rassembl s pour un week end de pr pa ration Booster l esprit d quipe et faire d cou vrir les diff rentes disciplines voil le menu D o l int r t de se r unir sous la houlette des animateurs du Club pour travailler tous ces as pects travers la pratique de l athl tisme du badminton du tennis de table de l quitation de l activit physique adapt e et d autres dis ciplines encore Ces week ends pr paratoires sont aussi une formidable machine d int gra tion pour les personnes handicap es r cem ment accueillies dans l institution Le prochain week end de ce genre est d j planifi les 7 et 8 mai 2011 avant le grand rassemblement des Special Olympics du 1 au 4 juin 2011 Le programme de loisirs d ve lopp en faveur des personnes handicap es accueillies au Centre Reine Fabiola est r alis gr ce au soutien de MENU CEUROBUSSING Chauffage Air Conditionn I NG ET FILS s A WHOLESALE BANKING Viande et charcuteries Quai Dumon 4 7500 TOURNAI Tr Tel 32 0 81 40 31 13 2 05 en gros pour collectivites vvyvyv eurobussing be info naninne be Gimtech be 069 77 23 73
6. 45 46 Hors s rie 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 Si vous d sirez vous procurer un ancien num ro de la revue Emergences 3 50 euros ou un DVD 12 50 euros envoyer votre commande par courrier a Christine Van Hauwaert Service Communication du Centre Reine Fabiola 455 rue de Neufvilles B 7063 Neufvilles Carrefour des parents Temps compos s Le Centre Reine Fabiola de Neufvilles Expressions Carrefour des parents Campagn Art La conqu te de l espace Num ro vert L accompagnement de a n s 1 L accompagnement de a n s 2 Raisons d tre Un mental de vainqueur Petit trait de l art d tre bien en sept le ons Special Bal ares Le Centre Reine Fabiola de Neufvilles Sens dessus dessous Petit trait de navigation en eaux profondes de r ve et de r alit En route 1 d placements et mobilit La Fratrie a 18 ans Je suis moi Le Centre Reine Fabiola de Neufvilles Petit trait d exploration du monde Actualit s B tir un projet pas pas Question de savoir faire Le bonheur dans tout ses tats L Atelier Reine Fabiola Violences si on en parlait 2 Vivre le quotidien Une bruine de paix Familles et professionnels quel partenariat Droits et Devoirs L int gration La o on se sent bien L int gration Passer inaper u tout en tant remarqu Sciure d toile Campagn Art Les c
7. Patrick vient me voir 1 Ceux qui res tent chez eux parce qu ils sont la pension ne font rien ils regardent la t l et font des dessins 1 Christine VAN HAUWAERT Sur base d un change avec Antoinette NALLI Adjointe de Direction Responsable de la coordination des Milieux de vie Si elles le souhaitent ou si leur tat de sant le demande les personnes handicap es accueillies au Centre Reine Fabiola peu vent lever le pied dans leur activit occupation nelle Un peu beaucoup ou compl tement Mais cela ne signifie pas la fin de toute activit des re lations sociales et des sti mulations Un programme adapt leur nouveau rythme de vie leur est pro pos ne apr s midi comme tant d autres la Venelle dans le foyer d h bergement le Garnisteau Jusqu 15h c est le temps du repos Certains optent pour une sieste dans leur lit d autres se cr ent un petit coin douillet dans le salon Apr s avoir t occup s en atelier toute la matin e ces a n s ont besoin d un moment pour se reposer Cela fait ils ont aussi besoin d tre stimul s Beaucoup s ils n taient pas pris en charge pourraient facilement passer l apr s midi devant la t levision Alors apr s le go ter une activit leur est propo s e bricolage cuisine musique jeux de soci t et sortie par beau temps Ou piscine le mercredi On ne peut pas leur demander d tre attentifs pendant deux ou
8. Villa le regard que l on porte sur eux change et surtout se nuance id e propos e est donc d inter roger Antoine Quenon et Elodie Thiels deux ducateurs qui ont effec tu un remplacement la Villa ainsi que Jonathan Buxant un ducateur qui a travaill l atelier Eveil qui accueille en journ e la m me popula tion Et de leur demander qu ils ont d couvert au contact de ces personnes et en quoi leur regard a pu se modifier la suite de cette exp rience C est tr s gratifiant de travailler la Villa me confie Antoine car les habi tants de ce foyer ont vraiment besoin de nous pour beaucoup de choses On est utile on a toujours quelque chose faire pour leur venir en aide D s qu ils font un effort ou montrent une volution dans leur comportement ou leur savoir faire cela repr sente un bond en avant C est le bonheur pour l quipe et c est tr s gratifiant pour Pourtant plusieurs fois j ai eu l im pression de revenir de loin lorsque d autres ducateurs me posaient des questions sur mon passage au sein de la Villa E s exprimant chacun avec leurs propres mots ce sont principale ment les m mes d couvertes qu An toine Jonathan et Elodie mettent en avant Ils soulevent en premter lieu la qualit de la relation qu ils ont pu d velopper avec les habitants de la Villa Antoine L hygi ne occupe une grande part de notre travail puis
9. aborder des sujets plus vari s des reportages teint s d ambiances et de t moignages un zoom sur un foyer 80985 Sommaire Reportages Dialogues Di je g 44 Rencontre a la Bergerie Pour l quipe de r daction Christine VAN HAUWAERT Responsable du service Communication Se 02 Au pays des N tout un art contes Eo 8 Question de Une quipe Dossier ns KF 2 Laccompagnement des ain s Portfolio 3 6 Groupe de sensibilisation au tabagisme Mars 2011 4 Emergences d d placer tout um arth Le Parkour fait appel a toutes les aptitudes naturelles du corps humain gr Banlieue 13 Ca sino Royale ces films ont un point commun Lequel 2 Dans chacun on retrouve des scenes de Parkour Du Parkour d accord Mais de quoi parle t on au juste 2 faire simple nous dirons que c est le fait de se d placer d un point a un autre de la mantere la plus rapide et la plus fluide Tres populaire dans les banlieues parisiennes cet art du d placement se pratique a l ori gine dans un environnement urbain Courir sauter grimper le Parkour est accessible tous car 1l fait appel toutes les aptitudes naturelles du corps humain Micka l Surain animateur au Club a voulu faire d couvrir cette discipline sportive quelques r sidants motiv s par le d fi Il la pratiquait d j depuis plusieurs ann es avec des adolescents en tan
10. d enfants handicap s mentaux en ac cucillant des adultes qu ils devenaient Tr s vite se sont pos es deux ques tions celle de la mixit et celle de sa voir yusqu ot irait l institution x dans l accompagnement de ces adultes qui un Jour deviendraient des personnes vicillissantes Un accompagnement usqu en fin de vie Jest en 1977 que la notion d a n s est abord e en tant que telle pour la premi re fois au Centre Reine Fabiola Une tude ayant pour theme les vieillissants est alors entam e par un groupe de travail qui rassemble des informations sur les h pitaux g riatriques de r f rence et sur le vieillissement Il est alors d cid d accompagner les personnes accueillies au Centre Reine Fabiola jusqu la fin de leur vie Le Garnisteau premier foyer d h bergement adapt C point l tant clarifi P insti tution envisage alors la cr ation d un foyer d h bergement adapt C est ainsi qu est pos e en 1980 la premi re pierre du Garnisteau qui ou vrira ses portes deux ans plus tard Sa conception est adapt e des personnes plus d pendantes une cit compos e de petites unit s de plain pied avec de larges couloirs tr s lumineux Le ph nom ne du vieillissement des personnes handicap es mentales n est pas bien connu l poque et peu d tudes existent sur le sujet On pense que plus le handicap est lourd et la phy siologie fragil
11. vie n est plus adapt comment agir au mieux pour chacun d eux Faut il maintenir la vie commune n im porte quel prix Faut il envisager un d m nagement dans un foyer d h bergement adapt Pour l un seule ment Ou pour les deux ans ce type de situation deux va leurs s entrechoquent la force de l engagement pris par les deux parte naires et la pr servation de l int grit physique et morale de chacun Aux quipes ducatives de prendre une d cision la plus juste possible avec le risque de se tromper Op ration d li cate Les personnes handicap es n ont pas toutes les m mes ressources intel lectuelles ou morales pour faire face la maladie ou au vieillissement L histoire de chaque couple est faite de sentiments d enyeux et d motions parfois bien en fouis qui d terminent la mani re dont chacun des partenaires affrontera ces preuves Reste alors encourager la parole et l expression Parfois laisser le couple vivre ensemble le plus longtemps possible risquerait de se faire au d triment des int r ts l gi times de l un des deux partenaires Mais s parer ceux qui ont t r unis si long temps peut aussi faire des d g ts un malheur s invite dans la vie d un couple les effets ne sont pas toujours ceux auxquels on s attend Ces moments ne sont pas toujours v cus comme dramatiques par les personnes handicap es Les quipes ducatives ont
12. Immacul e Neufvilles son besoin de soins m di caux adapt s ne lui permettant pas de revenir au Centre Reine Fabiola Cela lui a toutefois permis de rester a Neuf villes et de garder un contact avec les personnes handicap es et les membres du personnel qui lui rendaient visite r guli rement a m me ann e est cr le groupe Mival et en 1993 les membres du groupe rassemblent leurs r flexions dans un document intitul Vers un accompagnement de l incertitude face aux personnes vivant une d gradation physique importante Ce travail part de l hypoth se que la confrontation la destruction et la mort soul ve les paradoxes et les limites de l institu tion s curitaire que veut tre envers et contre tout le Centre Reine Fabiola Plus l institution est s curisante plus elle aura des difficult s accep ter des ph nom nes qu elle ne peut contr ler ni de pr s ni de loin et qui vont l encontre de son d sir inavou de puissance illimit e peut on lire dans l introduction de ce travail qui sera d terminant pour les quipes du catives Car 1l s attache red finir le r le valorisant que peuvent adopter les ducateurs qui se trouvent confront s en premi re ligne aux souffrances et d gradations de r sidants et au ph nom ne de vieillissement en particu 1 Maison de repos pour personnes g es 2 Minus Validos moins valides Emergences
13. Reverdie Durant cette p riode de grande d pendance l accent est mis sur le confort de vie du r sidant Au mo ment ou la parole n est plus pr sente c est le corps qui prend le relais Il faut alors tre encore plus attentif au langage non verbal aux mimiques qui peuvent exprimer la douleur ou des moments de conscience explique Frederique Pavart La dimension re lationnelle dans les soins apportes prend alors une importance capitale C est essentiel de continuer a dialo guer avec la personne handicap e et de lui expliquer je vais te brosser les cheveux fe vais te relever du lit On peut aussi mettre une musique qu elle aime dans la pi ce Antoine va parfois un peu mieux puis de moins en moins bien jusqu ce qu il ne devienne incapable de s alimenter Il s affaiblit et la ma chine s enraye inexorablement des probl mes cardiaques et pulmonaires apparaissent Son corps ne r pond plus aux traitements curatifs le pas sage en soins palliatifs est alors la derni re tape partir de ce mo ment on axe exclusivement sur la gestion de la douleur et le confort de fin de vie Lorsque le m decin prend cette d ci sion la famille est bien videmment inform e et va le rencontrer ainsi que les repr sentants de l institution Une quipe d infirmi res ext rieures vient galement en soutien afin d as surer un suivi 24 heures sur 24 Bien qu alit le r sidant ne perd pas tout
14. Sortir la t te du guidon our estimer le vieillissement d une personne handicap e les quipes p dagogiques disposent d une grille d observation labor e par le service de psychologie Elle permet de faire une photographie de l tat d un r sidant un moment x en observant diff rents aspects de son comportement sa capacit d atten tion son orientation son humeur ses fonctions sociales etc 1 Service de formation permanente N ducateur se questionner sur l volution d une personne handica p e Car force de la suivre au quo tidien il proc de sans s en rendre compte de micro adaptations face aux capacit s de cette personne Avec cette grille il peut sortir la t te du guidon explique B n dicte Defos sez psychologue La grille va aussi permettre de comparer son tat phy sique et mental diff rents moments de sa vie Je pense qu il ne faut pas enfermer les tres humains dans des sch mas tout faits D autant que a pourrait tronquer l interpr tation de certains sympt mes estime Magali Moulin psychologue S l avanc e en ge apporte son lot de d sagr ments et de pro bl mes de sant elle ne doit pas tre per ue uniquement de mani re n gative Le grand ge c est aussi l exp rience un autre regard sur la vie les souvenirs Ai der les personnes han dicap es accepter le vieillissement comme un passage in vitable et q
15. V PY gnifique rose blanche i la boutonni re Toujours autant de succ s pour la soir e dansante o des slovvs langoureux se sont succ d s entrecoup s de rythmes plus endiabl s Emergences 53 yTYnfos Neufvilles Sites VVeb e site nternet du Centre Reine Fabiola est d sormais en ligne dans la langue de Shakespeare pour une meilleure visibilit internationale de l institution http vvvvvv centrerei nefabiola be EN index html 1 Centre Reine Fablola Le Centre Reine Fabiola de Neulvilles More inan 45 yours of experience crested v 490 adult reciplan s of various agas and levels s autocar residentini buildings Coutinuous thinking ad dha v Codes an Amere N tx Censeou Nekt 2 ME x Y e LConissesi 274 5 A PA s 2228 222 22 2002 Centre Reine Fabiola Notons galement que le site de la Parapette Www laparapette com dispose d sormais d un nouveau look Une pr sentation plus dynamique des r alisations de nouvelles photos un catalogue encore plus agr able par courir tous ces plus sont d couvrir sans tarder Retrou vez y aussi les infos pratiques dont vous avez besoin horaires plan d acc s et les nouveaut s r alis es par les artisans de la Parapette Nekto rejoint l accord de branche de Fedustria ekto Entreprise de Travail Adapt du Centre Reine Fa biola sit
16. accueillir les a n s du Centre Reine Fabiola ainsi que des personnes handicap es n cessitant de mani re permanente ou temporaire une r f rence ducative unique R pondant des besoins de confort de s curit et de proximit des services du Centre Reine Fabiola ce foyer per met aussi de maintenir une vie active adapt e au rythme de chacun de ses habitants n mars 2012 sera inaugur e la Gradine un nouveau foyer d h bergement similaire la Reverdie des tin lui aussi l accueil de personnes vieillissantes et adapt celles qui pr sentent des troubles particuliers Points de rep re 1963 cr ation du Centre Reine Fabiola 1977 cr ation d un premier groupe de travail autour de la th matique du vieillis sement 1980 d h bergement adapt a des personnes ouverture du Garnisteau foyer handicap es plus d pendantes cr ation au Service de Formation Perma nente d une grille d valuation des capa cit s 1985 plinaire d veloppement du travail pluridisci 1989 ge et vieillissement journ e d tude organis e au Centre Reine Fabiola 1990 de 65 ans acc de au statut de retrait le premier r sidant atteindre l ge 1992 tion des r les valorisant que peuvent adopter cr ation du groupe Mival redefini les ducateurs qui se trouvent confront s aux souffrances et d gr
17. ancien atelier Je termine cette lettre en te disant bient t Des activit s sp cifiques et des am nagements du temps individualis s Gin en termes d ac compagnement la Reverdie est un foyer d h bergement ouvert en journ e l Oasis sont organis es en journ e des activit s destin es a des personnes handicap es ayant be soin d un rythme de vie diff rent et adapt Elles y re oivent un accom Les Milieux de vie regroupent les trois espaces de vie des r sidants les foyers d h bergement les ateliers de jour et les loisirs Mars 2011 20 Emergences pagnement sp cifique confort plai sir et bien tre proximit ducative maintien des acquis valorisation des comp tences continuit du contact avec l ext rieur respect du rythme de chacun Le Garnisteau quant a lui compte la Venelle Dans le m me esprit que VOasis des ducateurs y proposent aussi des activit s mais uniquement les apr s midi Georges habite la Reverdie Il se rend tous les matins dans un atelier et passe ses apr s midi l Oasis Il t moigne du changement de rythme qui lui convient beaucoup mieux maintenant Mon boulot c tait la Menuiserie J ai demand arr ter car je n en pouvais plus En 2010 je me sentais bien et puis tout d un coup j ai tout l ch Un jour j ai failli tom ber dans les pommes et j ai d aller la clinique J ai d m nag et main tenant j habite
18. certaines valeurs explique Philippe Sautois Les histoires racont es in terpellent souvent les participants et constituent pour eux un bon moyen mn motechnique pour retenir les r flexions que nous essayons de sus citer L coute permet aussi de d ve lopper et d entretenir la concentra tion et l attention En s identifiant aux personnages les spectateurs peuvent aussi s approprier plus fa cilement les valeurs que ceux ci v hiculent Ainsi cette magnifique histoire de deux libellules qui traversent la ga laxie la recherche d un ciel id al sans jamais le trouver et qui s mer veillent en re d couvrant la terre sans se rendre compte qu elles l ont quitt e pour partir la recherche du bonheur Cette histoire montre que parfois nous croyons le bonheur ailleurs et pour demain alors qu il nous faut le chercher ici et maintenant dans notre environnement imm diat conclut Philippe l attention de ceux qui l ont cout d une oreille attentive Oo septembre dernier une nouvelle activit hebdoma daire a vu le jour au Club intitul e Contes et l gendes Cr e princi palement pour les personnes vieillis santes celle ci accueille aussi au jourd hui parmi ses participants un groupe de l Eveil Chaque mardi apr s midi ce sont ainsi plusieurs histoires qui sont racont es devant un public d une vingtaine de participants un conte connu u
19. de l hu manitude durant laquelle ils ont pu visiter une toute nouvelle unit sp cialis e dans Taccueil de personnes d sorient es Fr d rique Pavart Responsable d Unit p dagogique la Reverdie explique les apports des r flexions abord es ce jour l L objectif de cette journ e tait de d terminer des pistes de travail pour une nouvelle approche de la personne d sorient e et un nouveau r le pour les profes sionnels Une infirmi re nous y a pr sent le concept de l humanitude II s agit d une philosophie qui am ne le soignant am liorer ou maintenir la sant de la personne d sorient e et lorsque la fin de vie approche de l accompagner vers la mort Les pi liers fondamentaux de ce concept sont le regard le toucher et la parole Etant donn que les personnes d sorient es ne sont plus capables de s adapter leur environnement nous devons nous adapter elles En es sayant et en r essayant d entrer en contact avec elles et de p n trer leur y a une dizaine d ann es une formation intitul e Parcours a vu le jour au Service de Forma tion Permanente Elle s adresse aux r sidants qui sont entr s au Centre Reine Fabiola depuis au moins trente ans Objectif retracer les moments importants de leur vie Etalee sur plusieurs ann es cette for mation reprend les tapes historiques les plus importantes concernant le Centre Reine Fabiola les grands f
20. de d mence une approche qui nous aiderait entrer en contact avec une personne que l on ne comprend pas r agir de la meilleure mani re possible en cas d opposition Pourquoi certaines personnes g es souffrant de d mence ont elles des comportements que l on pense aber rants On parle de d mence mais en fait la personne g e r alise tout un travail dans sa t te et revoit tout son pass Ce qui nous para t aberrant nous Spectateurs a du sens pour elle Avant de mourir elle r sout certains pisodes de son pass revit certaines motions remet de l ordre et fait une sorte de bilan de sa vie Nous nous demandions par exemple pourquoi une personne de la Reverdie imitait Sen epuis longtemps le Centre Reine Fabiola entretient des relations avec la Maison Marie Immacul e une maison de repos neufvilloise A la faveur de l ou verture du foyer d hebergement la Reverdie en 1998 et des differents questionnements li s a ce projet des changes se sont concr tis s a plusieurs reprises La Maison Marie Immacul e situ e elle aussi dans le village de Neufvilles r pond aux besoins aux attentes et aux sollicitations de personnes g es handicap es ou en fin de vie le cheval Nous avons appris que quand elle tait jeune elle vivait dans une propri t ou il y avait beaucoup de chevaux Durant cette formation nous avons abord diff rentes attitudes a adop ter le plus souve
21. de la Bergerie Mais tu es un adulte Tu dois es sayer avant de dire que tu ne sais pas Fernand M Patrice il coute ce qu on lui dit et 1l le fait II ne faut pas crier David Il faut travailler Moi jaime bien Fernand Willems et Malhomme les deux Parfois Fernand Malhomme il joue avec moi Fernand M Je joue 2 ou 3 mi nutes moi et apr s arr te Fernand VV Dans une entre prise c est diff rent Tu n as pas le temps de t amuser Pour conclure quel est votre souhait pour l avenir 2 Fernand VY Je souhaite que les jeunes fassent un peu d effort pour travailler et ne pas se comporter comme des enfants David Moi je souhaite qu il n y ait plus de gros mots que a ne crie plus la Bergerie Patrice Je me sens bien mais parfois je dois apprendre grandir Devenir grand et costaud Fernand W Si tu veux je peux te faire faire des exercices comme porter des ballots Patrice Quand je suis arriv la Bergerie quelqu un m a dit d al ler porter un ballot mais j avais mal je n avais pas de gants 1 Fernand M Je souhaite que a continue comme a Il y a des hauts et des bas comme partout Emergences 45 LE GU v b as il Propos recueillis par Christine VAN HAUVVAERT et Melissa PIZZOLON Mars 2011 46 Emergences F m 6 0 a 4 4 4 Lien et distance entre art et scien m rapport entre lien
22. est ce qui les a le plus marqu s pr cise Lionel Bataille directeur du centre Le D fi Le Soir 4 mars 2011 Des personnes handicap es mentales ouvrent leur restaurant milia Dalben ducatrice au service d accueil de jour du centre pour adultes handicap s mentaux ou sensoriels c Les Li serons coordonne aujourd hui une quipe de personnes dans la r gion de Mons Ils ont lanc un restaurant Ghlin Les Gour 9 4 m HICUIC A mands Disent ouvert les mardi et vendredi midi Chacun travaille en fonction de ses capacit s Aurore par exemple qui a de grosses difficult s motrices se d brouille pour compter Elle est donc charg e de pr parer les assiettes en suffisance Maryline je peux la laisser travailler seule en p tisserie explique l animatrice Emilia Selon le centre cette initiative a galement pour objectif d encourager les changes entre les r sidants et le monde ext rieur La Province 15 janvier 2011 Libres de po sie Is sont 35 handicap s mentaux ou personnes souffrant de troubles psy chiatriques fr quenter chaque jour les Ateliers du 94 a Houdeng Goe gnies C est la qu est n e l dition d un coffret contenant des Libres de po sie uvres associant textes et dessins de huit personnes handicap es mentales enca dr es par deux artistes Avec Sandra de Boerd re de l ASBL montoise D rives ils peuve
23. et distance est au c ur du travail ducatif et suscite des d bats depuis des dizaines d ann es Le lien a toujours t consid r comme primordial pour l tre humain D j dans les ann es 40 Abraham Maslow pla ait dans sa pyramide des besoins le besoin de s curit et d atta chement en deuxi me posi tion Dans la m me optique John Bovvlby en 1958 consi d rait l attachement comme tant un besoin primaire En effet il permet de trouver s curit et r confort par un lien privil gi avec une personne adulte Pour susciter cet at tachement les tre humains doivent se rejoindre autour de r f rences communes Il est voir comme l apaise ment issu de la confiance de la s curit de base et va se d velopper d s la naissance gr ce au toucher et la vue Le lien entre les personnes est donc fondamental pour le d veloppement humain et les figures d attachement permettent la construction psychique en toute s curit Aussi les chercheurs s ac cordent dire que le manque d attachement entra ne une baisse de la confiance en soi et parfois un effondrement de la personnalit m DE le travail du catif plus particu li rement dans l accompa gnement de personnes han dicap es mentales le lien et l attachement sont bien s r fondamentaux Cependant la prise de distance l est tout autant Le rapport entre ces deux oppos s est r inventer perp tuell
24. liore son quilibre sa motricit sa coordination des mou vements On ajoute une touche de lu dique avec des situations invent es Je leur dis par exemple d imaginer qu ils sautent au dessus d une ri vi re Et pour ceux qui veulent une petite touche d adr naline avec le trampoline Pratiquer le Parkour ne concerne pas que le physique car la discipline v hicule aussi des valeurs le respect de soi notamment travers l hygi ne corporelle le respect du mat riel et le respect des autres Pas question de se moquer de son confr re qui est tomb ou a mal roul Au contraire Micha l demande aux participants de s applaudir apr s chaque prestation soucieux de renforcer leur image de soi et de ne pas venir renforcer des craintes ou des complexes Je mets aussi l accent sur l entraide et a fonctionne bien oup d essai coup de ma tre l activit a marqu les esprits Beaucoup m en reparlent lorsqu ils me croisent Il faudra plusieurs s ances pour que les nouveaux ap prentissages se concr tisent mais ils ont l air partant M lissa PIZZOLON Assistante en communication Emergences 7 Mars 2011 8 Emergences e Villa est le dernier foyer d h bergement qui a ouvert ses portes en 2005 Il ac cueille des jeunes ayant peu d autonomie ayant besoin d une prise en charge re lativement importante d une stimulation permanente et d un encadrement sp cifique r pond
25. on leur demande aujourd hui quelles sont les formations qu ils al meraient encore suivre 1ls parlent d approche par le toucher de secou risme d attitudes ad quates par rap port la d mence et d une remise niveaux par rapport la manuten tion du corps humain Tout un pro gramme Christine VAN HAUWAERT Responsable du service Communication richir d changes Elle compte deux unit s pour per sonnes d sorient es ainsi qu une Unit hospitali re de Soins Palliatifs USP qui comporte six lits En fait nos structures sont compl mentaires car elles n ont pas la m me vocation au d part explique Michel Bock Responsable de la Reverdie La Maison Marie Immacul e compte des quipes qui sont 95 param dicales et voulant cr er des activit s elles ont commenc int grer des ducateurs Tandis qu la Reverdie les infirmi res ont parfois du mal cr er leur place au sein d une quipe ducative Les changes sur nos exp riences sont donc tr s b n fiques A plusieurs reprises le responsable et des ducateurs de la Reverdie se sont aussi rendus la Maison Marie Imma cul e pour voir le mat riel sp cifique que les infirmi res et aides soignants utilisaient bus adapt pour le trans port de personnes vieillissantes ma t riel adapt l accompagnement en soins palliatifs En 2008 ils y ont aussi assist une Journ e d tude sur le th me
26. ouvrage qui s attache aux causes du handicap mental Mon enfant a un retard mental Dans ce guide nous pouvons retrouver des reportages photo qui donnent des pistes d accompagnement des conseils de professionnels pour suivre la sant d un enfant handicap faire progresser sa motricit et d velopper ses apprentissages De plus nous y trouvons des id es pour lui apprendre les rela tions sociales comprendre et g rer l intimit les motions les sentiments et de nombreux t moignages de parents d enfants porteurs d un handicap mental Informations http www magazine declic com Emergences 35 D dte g li 111 111118 Rencontres du CREAHM u 26 mars au 2 avril 2011 au Hangar B9 l Institut Saint Luc Li ge a eu lieu la quatri me dition des rencontres internationales du CREAHM Cr ativit et Handicap Mental ASBL qui valorise les productions culturelles de personnes handicap es mentales Des spectacles de danse de cirque et de th tre ont t organis s avec des ar tistes issus d horizons tr s divers Un des objectifs est de cher cher a sensibiliser a interpeller le public mais aussi les op rateurs culturels qui tissent le lien indispensable entre les cr ateurs et les spectateurs Les Rencontres Internationales du CREHAM propo sent galement des moments d changes concrets ateliers tables rondes rencontres entre compagnies et soir es festives Informations htt
27. ralis ou un probl me majeur sp cifique Le vieillissement des personnes triso miques est un ph nom ne r cent pour la simple et bonne raison qu il y a cin quante ans leur esp rance de vie tait de vingt ans Aujourd hui elle est de plus de soixante ans Les progr s de la m decine y sont pour beaucoup On sait d sormais traiter les affec tions cardiaques digestives ou encore urinaires associ es la trisomie 21 Si la majorit des r sidants connait un vieillissement harmonieux il semble que les personnes handi cap es porteuses de trisomie 21 soient plus expo sees a un vielllisse ment pathologique Mars 2011 14 Emergences Le grand age c est aussi l exp rience un autre regard sur la vie les souvenirs A l allongement de la dur e de vle des personnes trisomiques est apparue la question du vieillir et sur tout du bien vieillir Leur processus de vieillissement 5 accompagne de di vers desagrements comme une grande s cheresse cutan e des probl mes de circulation sanguine et de d glutition Massages applications fr quentes d une cr me hydratante alimentation adapt e sont quelques unes des so lutions apport es Les repas sont un moment o nous sommes particuli rement attentifs la consistance et la quantit des aliments mis en bouche pour viter les risques d touffement explique Nathalie Lefebvre duca trice la Reverdie
28. th me c L animal dans le soin entre th o ries et pratiques Il a pour objectif de montrer que les activit s asso ciant l animal vis e th rapeutique connaissent un vif engouement aupr s des professionnels de la sant humaine psychologues th rapeutes etc et de Pan mal thologues v t rinaires etc De nombreux sp cialistes s accordent dire que des personnes handicap es mentales par viennent retrouver une certaine autonomie et de la confiance gr ce par exemple l quith rapie th rapie par le cheval ou encore la delphinoth rapie th rapie par les dauphins http www animauxetcompagnies com le 4 f vrier 2011 HI potherapie a Louvain la Neuve septembre et d cembre durant quatre week ends la ferme questre de Louvain la Neuve propose un s minaire en hippoth rapie destin toute personne d si reuse d explorer les richesses de la relation homme cheval et E 5 2 de les prolonger dans une d marche th rapeutique Par ailleurs la ferme questre propose durant toute l ann e des s ances d hippoth rapie ouvertes notamment aux personnes handica p es mentales La th rapie se base sur la relation et l interaction entre la personne le cheval et l hippoth rapeute Informations http www ferme equestre be z A a Ga EL m Guide sur le handicap mental magazine fran ais d informa tion sur le handicap D clic a sorti un
29. Dossier lier r introduire dans les discours et les actions quotidiennes une thique relationnelle se centrer sur sa puis sance d tre humain comp tent faisant du mieux qu il peut dans une situation o il est appel sans cesse se surpas ser Le Relais un foyer d he bergement ouvert en jour n e E 1993 le Relais foyer d h ber gement ouvert en journ e est une des premi res r ponses a la difficult des quipes assumer les maladies ou convalescences de personnes ne pou vant rejoindre temporairement leur atelier de jour ou ayant besoin de re p res plus stables Certaines personnes vieillissantes peuvent y tre orient es La Reverdie premier foyer d h bergement adapt aux personnes vieillissantes u fil du temps sur base de l vo lution des personnes accueillies force est de constater que les d pen dances li es l ge concernent de plus en plus de r sidants et que la structure clat e du Garnisteau n est pas aussi pratique et s curisante qu on ne le pensait Il s av re alors n cessaire de cr er une nouvelle structure adapt e l accueil de personnes vieillissantes jusqu la fin de leur vie ouverte vingt quatre heures sur vingt quatre et l ann e longue C est ainsi que le projet de la Reverdie est con u par toute une quipe de travail Situ e l arri re de la Bergerie cette infras tructure ouvre ses portes en 1998 Elle est destin e
30. Emergences Serge Delaunay se rrotte a la bande dessinee C en 2005 avec pour objectif principal le d veloppement d actions cultu relles et artistiques en faveur des personnes handicap es ou de leur acces aux arts et a la culture l association Hippo campe organise chaque ann e un concours de bande dessin e pour Jeunes et adultes handica p s dans le cadre du Festival In ternational de la Bande Dessin e d Angoul me Cette ann e le theme pro pos tait x SI J tais Ro en BD serge De launay artiste de Campagn art atelier d art du Centre Reine Fabiola a tent l exercice et le moins que l on puisse dire c est que le r sultat est impressionnant Notons que Focus le suppl ment culture du Vif L Express a choisi d illustrer son num ro de janvier avec des uvres issues d art amp marges mus e du Cr ahm de La Pommeraie de la Clairi re et de Campagn Art Ce sont les dessins de Serge De launay qui pars ment les pages du magazine Portraits de face Face to face u 14 janvier au 27 mars 2011 art amp marges mus e la nouvelle d nomination d Art en marge a propos l exposi tion Portraits de face Face to face Des artistes belges ita liens hollandais y proposaient deux lectures du portrait l in t riorit et le repliement sur soi in d une part le dialogue et la curiosit d autrui d autre part Dans certains portraits l uvre es
31. Fabiola Ce travail Age et vieillissement d finit diff rentes pistes de travail mettre en uvre valuer les raisons qui am nent penser qu un r sidant est vieillissant les sympt mes pr sen t s peuvent tre parfois les m mes que lors de processus d pressifs accen tuer l ducation l hygi ne de vie al cool tabac alimentation valuer les pertes d acquis se plonger dans l histoire personnelle des b n ficiaires pour tenter de mieux comprendre leur situation se pr parer accompagner conjointement des personnes qui vont vers une plus grande autonomie et d autres qui connaissent un processus d involution de d clin Le premier retrait l poque des r flexions sont aussi men es sur le droit la re traite reconna tre qu un certain ge les r sidants ont droit au repos une occupation diff rente du temps Andr est le premier atteindre l ge de 65 ans en 1990 acc de au statut de retrait Le groupe Mival n juillet 1992 Xavier d c de l ge de 45 ans Il n est pas tr s g mais les graves d gradations physiques qu il a connues durant les deux derni res ann es de sa vie et les r flexions et ajustements qu elles ont suscit s ont donn aux quipes des pistes de travail pour l accompa gnement des personnes vieillissantes Apr s une hospitalisation il est ac cueilli la Maison Marie
32. Lu Q i L q t q 22 Q de vas q W mergences bureau de d p t 7060 Soignies 1 L accompagnement des aines MAN 5 Reportages 1 ZOOM sur 2 Emergences S HA D N ejoiqej n np ajqejepid assaldxa uoljesi1o Ne 5465 2 IP1SJUI 152 anAa1 s id NUJO np no uon npoid i ajnol SMSI SHOP SNOL mergences 195 ann e 1 trimestre 2011 bureau de d p t 7060 Soignies 1 DOSSIER L accompagnement des ain s u Reportages Au pays des contes Parkour Portfolio Coordination Christine VAN HAUWAERT Assistante M lissa PIZZOLON avec la collaboration de J r mie MATHIEU Infographie Fr d ric OSELE Photographies Tommy MORIAU Couverture S rigraphie de Fabien LASSOIE et son quipe Infos et contact communication crineufvilles org www centrereinefabiola be Abonnement pour 4 num ros De Belgique 12 50 sur le compte 270 04765 10 02 de Tasbl Institut Reine Fabiola De France 12 50 par ch que barr I R F Emergences ou sur le compte 30027 00003 644905 46 gKLR E Courrier des lecteurs Vous allez d couvrir une nouvelle version d Emer gences Nous sommes cer tains que le contenu ne manquera pas de susciter chez vous des r flexions des commentaires des 1n terrogations Peut etre au rez vous envie de les parta ger avec d aut
33. Mars 2011 56 Emergences c Have party edition du carnaval 2011 a remport un franc succ s au Centre Reine Fabiola Samedi 5 mars les animateurs du Club et les ducateurs ont mis l ambiance lors des soumonces en passant en groupe de foyer en foyer sur le theme de la rave party Les d guisements taient au rendez vous et les participants et ducateurs ont pu montrer leurs plus beaux pas de Le v amme de loisirs d ve faveur des personnes andicap es accueillies au Centre Reine Fabiola est r alis gracelal souti n de p m 9 Se a Travaux publics et priv s Rue des Mineurs 25 7134 P ronnes les Binche Tel 064 31 12 12 Fax 064 36 94 88 E Mail Consultez notre site http vvvvvv vvanty be Entreprises Electrotechniques VANDER PUTTEN sprl T l 054 414926 info agvdp be Herenveld 20 danse Lundi 7 mars le myst re tait l honneur les participants devaient trouver eux m mes le lieu de la f te en resolvant un r bus et c est finalement au Garnisteau qu ils se sont rejoints pour faire la f te Les r sidants ont pu profiter des maquillages hauts en couleur mais aussi d une ambiance dancefloor et d un go ter Pour Bruno Floreani animateur du Club il s agit d un moment lectro 9500 Grammont pour le carnaval cl pour les r sidants Ils ont besoin du carnaval autant que nous Quand ils finissent une activit
34. activit le dimanche soir Ce qui n est plus le cas depuis que je travaille dans un autre foyer d h bergement Jonathan Leurs comportements et leurs r actions peuvent surprendre 1 Ils ressentent souvent les choses dif f remment et en tout cas l expriment diff remment C qui semble certain c est que ce travail a repr sent une tape im portante pour ces ducateurs Je pense que tout ducateur devrait passer par l conclut Elodie J ai quitt la Villa car mon contrat de remplacement se terminait mais je pense que mon temps n tait pas fini J ai eu beau coup de mal partir car je n avais pas tout explor pas tout exploit On dit que c est un travail r p titif mais chaque jour est diff rent Il y a des personnes qu on cerne vite mais d autres avec qui la relation tait en core friable quand je suis partie Ce sont peu pr s les m mes propos que tient Antoine J ai effectu un remplacement de six mois mais c est trop juste Je commen ais seulement mieux conna tre les habitants et tra vailler en vue de leur permettre d ac qu rir un peu plus d autonomie Christine VAN HAUWAERT Responsable du service Communication Emergences 11 P R 25 0 m Mars 2011 12 Emergences Dossier L accompagnemeni des aines Le temps de la vieillesse arce que les per sonnes handica p es mentales sont encore trop souvent consid r es comme des enfants ou des adultes p
35. adations de r sidants 1993 le foyer d h bergement le Relais est ouvert en Journ e 1998 ouverture de la Reverdie foyer d h bergement con u pour les personnes vieillissantes 2012 ouverture de la Gradine rx LE Adri 33 Mars 2011 34 Emergences Gregory de x Top Chef soutient pees L talentueux cuistot de l mis sion de RTL TVI Gregory Cuilleron n avec un bras atro phi est tr s actif au sein de As sociation de Gestion du Fonds pour l Insertion professionnelle des Per sonnes handicap es mentales et physiques AGEFIPH Je me suis rendu compte que j avais vraiment un petit r le d ambassadeur aupr s des handicap s et de leurs familles i J tais repr sentatif de quelque 48 chose confie le belge dans le Pa A risien m Le Soir 13 mars 2011 les personnes handica Julien Dore personnes handicapees a Peruvvelz rencontre des lors que le chan teur Julien Dor tournait son clip tir de son nouvel album Bi chon a Peruvvelz ila accept de rendre visite aux r sidants du D fi foyer pour adultes handicap s men taux Il a m me fait mieux en les invitant le lendemain sur le lieu du tournage Les r sidents dont certains avaient suivi la Nouvelle Star taient enchant s de l invitation de la star Les r sidents taient encore plus contents de la d couverte du tour nage le lendemain que de la visite de Julien Dor au centre C
36. aits de l actualit le village de Neufvilles et l histoire personnelle de chaque participant Pour ce dernier aspect les formateurs recherchent au pr alable dans les archives les v nements prin cipaux de la vie des personnes inscrites la formation chaque s ance ces diff rents aspects sont voqu s ann e par ann e en commen ant en 1963 ann e de cr ation de l institution Les CE DE z b 8 y i bulle en captant ne fut ce qu un pe tit sourcillement une lueur dans leur regard ou un sourire ce qui nous permet d tre pour un bref moment en communication avec elles Une phrase m a particuli rement mar Lignes de vle groupes sont constitu s d environ sept personnes et depuis la cr ation de cette formation les formateurs en sont au cinqui me groupe La partie actualit est adapt e aux centres d int r t des membres du groupe plus ax e par exemple sur le sport ou les d couvertes scientifiques Quant la partie consacr e l histoire personnelle elle voque les l ments importants avant l entr e au Centre Reine Fabiola puis balaie les ann es une une en se construisant sur base d changes de souvenirs de la d cou verte de photos Tout cela est ras sembl dans un album personnel qui reprend des textes et des photos Les int r ts de cette formation sont multiples pour les participants en tretien de la m moire ouverture sur le monde qui les ento
37. am liorer leur confort de vie elles peuvent g mir crier ou marteler la table avec le poing Pour les autres le bruit est parfois source d agacement Certains acceptent mal de devoir partager l espace avec d autres plus d pendants qu eux a peut tre angoissant pour elles de voir quelqu un se d grader mais je pense qu elles peuvent aussi tre rassur es de voir comment il est entour et pris en charge estime Nathalie Les activit s de bien tre res tent tr s demand es par les per sonnes vieillissantes de lOa sis et c est un axe que l quipe compte d velopper l avenir en proposant des massages aussi le week end des bains aux es sences relaxantes de la manu cure de la p dicure des soins de cheveux du maquillage de V pilation Le point commun toutes ces activit s c est d offrir un moment rien qu soi avec l ducateur un moment o l on peut discuter se livrer dans une ambiance intimiste Si on prend le fait de couper les ongles par exemple il y a une grande dif f rence entre le faire dans une pi ce avec du monde autour et s isoler avec la personne han dicap e lui permettre de se confier et avoir un r el change M lissa PIZZOLON Assistante en communication Emergences 23 Lamour l preuve les preuves de l amour Qeni les deux partenaires d un couple ne vieillissent pas au m me rythme quand l un des deux perd en autonomie et que son lieu de
38. ans le petit salon du foyer Et observe d un ceil averti Richard qui nettoie le sol Pour Marie Claude l apprentissage du m tier ne s est pas fait du jour au lendemain Elle a parfois eu des difficult s com prendre pourquoi elle ne pouvait pas aller se reposer dans sa chambre pen dant la journ e alors qu elle tait sur place Acqu rir la bonne technique pour nettoyer les miroirs lui a pris un peu de temps aussi cing ans estime Marianne C est raisonnable a relation travailleur personne handicap e est ici familiale un peu protectrice et en tous cas tr s proche Dans mon travail j ai ten dance fonctionner un peu comme une m re de famille Je les consid re comme des personnes qu il faut ai der explique Marianne On a tous appris se conna tre et eux ont d couvert petit petit mon humour Les r sidants y trouvent leur compte Marie Rose qui travaille au Lavandin depuis quelques mois seulement aime son travail et ne veut plus en changer Elle est pour Emergences 49 Mars 2011 50 Emergences tant r put e pour tre plut t taciturne et solitaire mais elle dit sans h siter qu elle s entend bien avec Giovanna son ducatrice Richard ne tarit pas d loges sur elle il trouve que c est une femme charmante et qu elle tra vaille parfaitement Sur Marianne aussi il a des choses dire Avec elle on se marre Pendant les vacances d t quand on ne se voit pas je l
39. ant des objectifs individualis s Les axes de travail sont principalement le bien tre le maintien des acquis et louverture de nouveaux apprentissages e rencontre l quipe ducative de la Villa pour d terminer le fil conducteur de cet article dont l objec tif est de refl ter ce qu elle a envie de communiquer propos de son travail Les pistes de th matiques d velop per sont multiples Un aspect parti culier de la p dagogie Une tranche de vie durant un temps d limit dans le d roulement d une soir e ou d un week end 2 Le r cit d une sortie 7 Au d part de l id e de parler des acti vit s de loisir les changes s orientent vers une pr occupation qui semble commune toute l quipe quelle perception a t on au sein m me du Centre Reine Fabiola du travail d ac compagnement qui se vit au quotidien la Villa Un travail dont une part importante est ax e sur l hygi ne 2 Au sein d un groupe bruyant es ducateurs de la Villa aiment leur travail dans ce foyer avec les personnes qu ils accompagnent et confirment tous qu il leur apporte beaucoup de satisfactions Forts des changes qu ils ont eu avec des ducateurs venus effectuer un remplacement durant quelques mois ou ayant simplement particip une activit ponctuelle au sein du foyer en compagnie de ses habitants ils savent que lorsqu on a un contact proche et privil gi avec les habitants de la
40. as tout fait accomplis nous avons parfois du mal les imaginer vieillir Pourtant la r alit le rappelle tous les jours ces adultes avec une d ficience mentale atteignent au yourd hui des ges plus que respec tables Quel accompagnement sp cifique proposer ces a n s Quel projet de vie proposer aux retrai t s Comment pr server l int grit et la dignit dans la vieillisse Com ment accompagner la fin de vie Emergences 13 Dossier Les personnes handicapees vleillissent aussi a et bien plus qu avant les personnes handicap es vieillissent Leur esp rance de vie a fait un bond consid rable la faveur des progr s de la m decine d une meilleure hygi ne de vie et d une plus grande stimulation Faire de la vieillesse une tape de la vie dont le bien tre le plaisir et la joie ne sont pas absents voil les v ritables d fis d aujourd hui 12 ans et hormis quelques petits soucis de sant il est en forme l n est pas le seul dans ce cas Pour la majorit de la population ac cueillie dans l institution je dirais que le processus de vieillissement suit un cours normal Des maladies car diaques pulmonaires des pertes au niveau de l ou e ou l audition peuvent appara tre mais tout cela n est pas diff rent de ce que l on observe dans la population en g n ral souligne Marie France Rustin responsable du Service m dical Si un handicap p
41. bitants du Hameau ont toujours eu c ur de vivre leurs droits de ci toyens Aujourd hui le Hameau accueille vingt cinq r sidants Onze d entre eux ont entre 50 et 59 ans et trois ont entre 60 et 69 ans Les habitants de ce foyer prennent tout doucement de P ge y Dossier C sont des personnes vieillis santes qui ont toujours eu beau coup d autonomie et qui aiment bou ger explique Myriam Popperl Res ponsable du Hameau Leurs activit s favorites sont par exemple le bow ling les balades nature le cin ma la fl nerie dans les magasins de d co La cit du Hameau est leur cit puisque la plupart y ont habit une grande partie de leur vie Ils ont eu aussi la possibilit de s investir dans la d coration de leur maison dans l achat de meubles leur go t dans le choix et la pose du papier peint de leurs pi ces de vie Car tout cela fai sait partie du projet p dagogique de ce foyer Aujourd hui ils entament tout douce ment un processus de vieillissement normal avec des diminutions d ner gie ou de vitalit des probl mes de sant li s leur ge ap VEJE n Run 3 y T re ii R A m question s est pos e il y a quelque temps de savoir si les habitants du Hameau rejoindraient un your les structures d h bergement adapt es au vieillissement telles que le Garnisteau et la Reverdie Force est de constater que leur besoin d in d pendance ne c
42. contact avec ce qui faisait sa vie Les autres habitants du foyer peuvent venir lui rendre visite C est parfois tr s surprenant d entendre ce qu ils ont lui dire Lorsque la fin semble proche l quipe contacte la famille d An toine qui arrivera temps pour ac compagner ses derniers moments L quipe de la Reverdie op re un suivi en soins palliatifs et s est for m e cet accompagnement Apr s le d c s d Antoine tous les duca teurs et les infirmi res se r unissent pour un d briefing Parfois ce sont des motions qu on a besoin d ex Cas fictif inspir de situations rencontr es au fil des ann es au Centre Reine Fabiola Emergences 29 primer parfois on se dit qu on a fait un beau travail et que la per sonne s est teinte aussi sereinement que possible Cet accompagnement jusqu la fin bouleverse in vitablement malgr la volont de rester professionnel Il peut d ailleurs arriver qu un membre de l quipe s implique moins dans un suivi de fin de vie car il conna t dans sa vie priv e une situation si milaire Fr d rique Pavart le constate Lorsque nous rencontrons ce genre de situation forte en motions nous sommes tous centr s autour de la personne handicap e On se serre les coudes et a retisse un lien entre nous M lissa PIZZOLON Assistante en communication Mars 2011 30 Emergences La Gradine un nouveau foyer d h b a Gra
43. dine ouvrira ses portes en mars 2012 Comme la Fe verdie ce nouveau foyer d he bergement accueillera des personnes vieillissantes et sera particuli rement adapt a celles qui pr sentent des troubles particuliers ou risqueraient de se mettre en danger Les deux pro jetsis ront donc similaires travaillant en synergie et sur un principe de so lidarit Quant au Garnisteau de par son in frastructure il accueillera des per sonnes vitillissantes ne pr sentant pas de probl matiques particuli res et pouvant rester libres de leurs mouve ments sans danger aucun Plus concr tement La Gradine sera compos e de trois unit s de 11 personnes L infrastruc ture sera de plain pied permettant ain si d accucillir des personnes a mobi lit r duite dans chaque unit ce qui est aussi le cas du rez de chauss e de la Reverdie Comme la Reverdie la propri t sera cl tur e et certains ha bitants auront une cl leur permettant d aller et venir leur guise Vers un nouveau modele d quipe Depuis trois ans le mod le d quipe de la Reverdie s est quelque peu dis tingu de celui qui est habituellement en place au sein des foyers d h berge ment L quipe s est form e au fur et mesure des situations la probl matique de la g riatrie ainsi qu celle de l accompagnement de fin de vie Pour l aider dans ce travail deux in firmi res mi temps ont t d tach es du
44. e un alli th rapeutique utilis par diff rents praticiens Dans La psychanalyse des contes de f es Bruno Bettelheim parle de la va leur psychanalytique des nombreux l ments symboliques du conte qui agissent par m taphores sur l in conscient Les contes de f es nous parlent au niveau pr conscient de nos angoisses et nous permettent de mieux les affronter De la collection x Apprentis philosophes Claudine Leleux et Jan Lantier proposent Discus sions vis e philosophique par tir de contes pour les 5 14 ans Ce livre se compose d une s rie de contes crits par l un des auteurs Ils constituent des supports p dago Emergences 41 809 kykCUCX Reportage giques pour initier des discussions philosophiques au d part d une question Doit on dire la v ri t Devons nous pr server ce que la nature nous offre Que serions nous sans les autres Un outil qui veut offrir des histoires contes fables ou l gendes pour en trer de mani re critique dans un pa trimoine commun de pens e et de savoir vivre De multiples initiatives u Centre Reine Fabiola il y a des moments et des endroits ou l on aime raconter des histoires pour diff rentes raisons devant un public chaque fois convaincu et attentif n peu avant les vacances de No l le Perron orga nise depuis quelques ann es d j une soir e contes et chansons qui ra
45. e plus le vieillissement est rapide L avenir revelera que les choses ne sont pas aussi simples Evolution d une r flexion sur l accompagnement des a n s Da la suite et jusqu en 1990 diff rentes tapes vont permettre aux quipes p dagogiques et ducatives d voluer dans leur r flexion sur l ac compagnement des personnes vieillis santes En 1980 le Service de Formation Per manente face a une p riode d admis sions importantes met en place une grille d valuation syst matique des capacit s des personnes r cemment accueillies Celle ci est importante car elle sera un des outils d analyse quand il y aura suspicion de d clin Il voque de plus en plus la notion entretien des acquis Des sup ports didactiques sont cr s et mis la disposition des r sidants sur leurs lieux de vie En 1985 1986 on fixe le cadre de r u nions appel es rencontres bilan Celles c1 font le point sur le travail r alis et r aliser avec une personne handicap e mentale et renforcent l as ans le tem pect pluridisciplinaire change des points de vue des diff rents interve nants harmonisation des objectifs et des interventions cr ation d un consensus et d un contr le par le biais d valuations Une journ e d tude sur le vieillissement F 1989 un travail de recherche action commence en 1986 est pr sent lors d une journ e d etude organis e au Centre Reine
46. e partie de son travail aux personnes en situation de handicap de l enfance l ge adulte Contact maximilien lejeune Qanahm be Mars 2011 FCI aut 36 Emergences I Portfolio Groupe de sensibilisation au tabagisme Qu est ce qu elle a mon odeur pe 2002 le Groupe de sensibilisation au tabagisme propose une aide aux personnes handicap es qui souhaitent arr ter de fumer m ne galement des actions de sensibilisation aux m faits du tabagisme Il est compos de repr sentants des ateliers de jour des foyers d h bergement du service de psychologie du service m dical du Service de Emergences 37 Portfolio formation permanente et de personnes handicap es membres du Conseil des Usagers Ce groupe de travail est le seul de l institution r unir membres du personnel et b n ficiaires la demande du groupe le service Communication a cr ces ZA affiches avec la complicit des acteurs du Th tre du Plantin II y a 200 ans que l esclavage r t aboli Centre Reine Fabiola Groupe de sensibilisation au tabagisme Photo Tommy Moriau Mars 2011 38 Emergences Centre Reine Fabiola Groupe de sensibilisation au tabagisme Photo Tommy Morau Emergences 39 Mars 2011 40 Emergences Au pays des con DY tous temps l homme a aim les r cits merveilleux et extraordi naires Contes legendes p
47. ement Dans cette optique la juste distance permet un processus ducatif efficace Le contact et l en gagement avec les personnes handicap es sont n cessaires mais la relation fusionnelle voire symbiotique est viter Selon Efren Morales Adjoint de Direction Responsable p dagogique au Centre Reine Fabiola prendre la bonne distance c est faire du lien Ce sont deux p les qui for ment une continuit sition entre retrait et fusion La juste distance est en per p tuelle volution en fonc tion du moment de la per sonne En effet d une part un ducateur est confront des choix ducatifs impor tants dans l accompagnement des personnes handicap es et doit faire preuve d un regard professionnel d une prise de distance D autre part le personnel educatif doit pou voir faire preuve de chaleur et de familiarit dans certains cas Par cons quent l empa thie est une qualit de base dans un processus d duca x Le travail des duca teurs est de s attacher aux personnes et de susciter les mani res de s attacher c est indispensable de cr er du lien Etre humain c est tre en relation insiste Efren Morales m largissant le cadre de notre pro pos nous pouvons constater que pour certains il existe une carence en attache ment dans l ducation sco laire Ainsi si un professeur cr e du lien avec ses l ves il va p
48. en 1999 les personnes de plus de 40 ans sont au nombre de 165 les projections faites l poque pour 2009 donnent un nombre de 298 personnes De quoi r fl chir et anticiper la situation actuelle au 31 mars 2011 Population du Centre Reine Fabiola Sur 467 personnes accueillies 500 91 4 400 300 200 Population 100 7 3 0 1 3 pac Plus de 70 Entre 60 et Moins de 60 ans 69 ans ans Foyer le Garnisteau Sur 49 habitants E Foyer le Garnisteau 15 C 0 1 Plus de 60 Entre 50 et Moins de 50 ans 59 ans ans Foyer la Reverdie Sur 40 habitants 20 15 5 o SE Plus de 60 Entre 50 et Moins de ans 59 ans 50 ans E Foyer la Reverdie Handicap cong nital et vieillissement Serge Dalla Piazza Collection Questions de personne Editions de boeck 2005 Mars 2011 16 Emergences Une autonomie adaptee L e Hameau est une cit de huit mai sons qui regroupe des habitants vivant seuls en couple ou en petits groupes La plupart d entre eux y ha bitent depuis de nombreuses ann es et font preuve d une certaine autonomie dans les actes de la vie quotidienne L quipe ducative travaille surtout au d part d entretiens individuels et dispense un accompagnement stimu lant aide pour entreprendre des d marches personnelles prise en charge de la vie de la cit tablissement de contacts sociaux activit s de loisirs Les ha
49. este du temps a gueule ici David Oui c est vrai que c est bruyant y en a qui disent des gros mots Et les ducateurs crient parce qu ils en ont marre Fernand W J aime bien faire mon travail sans personne qui crie autour Avant ce n tait pas comme a mais maintenant il n y a presque que des nouveaux maintenant on est 30 Les nouveaux s amusent 1ls se bagarrent Fernand W On va essayer d ap prendre aux nouveaux traire Jean Luc Verny c est moi qui lui ai appris Patrice Toi je te prendrai tout seul parce qu avec lui en montrant David de la t te tu fais le con Tout s ap prend Moi il m a fallu un an pour ap prendre traire David Fernand va m apprendre traire avec les mamelles pour faire ve nir le lait Plus tard je pourrai le faire tout seul Fernand W Pas maintenant David Non j ai dit plus tard 1 Fernand VV Le jour o Fernand et moi on sera la retraite Fernand M L ann e pass e quand t as trait avec moi tu es rest 2 minutes et tu es parti David Ce jour l je n tais pas bien J tais nerv Fernand M Oui mais le foyer et ici ce n est pas le m me Fernand VV On oublie ce qui ne va pas au foyer quand on est ici On est au travail on ne s nerve pas ici Si a ne va pas au foyer tu vas voir l duca teur et tu lui expliques Qu y a t il de bien a avoir des travailleurs plus ancie
50. gissent ou affichent un grand calme Un autre point commun soulev par les trois ducateurs est la bonne coh sion au sein de l quipe ducative et la bonne ambiance de travail Antoine L quipe est tr s soud e et on sent qu on est dans le m me ba teau Elodie On peut compter les uns sur 3 les autres et m me parfois se d char ger sur les autres si on se Sent moins bien ou si on rencontre un probl me que l on a plus de difficult s a g rer Les habitants de la Villa sont tr s r ceptifs ce que nous ressentons et il faut parfois pouvoir passer le relais si c est n cessaire E n est pas rose bien entendu comme dans tout travail mais les points plus n gatifs passent au second plan pour les trois ducateurs Antoine Ces personnes d rangent souvent ceux qui les connaissent peu il y en a qui crient d autres qui vont souvent aux toilettes Les regards sont souvent tr s critiques Il est vrai que nous avons parfois des difficult s les canaliser m me si nous avons beaucoup d astuces Cest surtout en apprenant les conna tre que nous arrivons d celer leur tat d esprit et m me parfois anticiper m leurs r actions Cela demande une attention constante et une grande vi gilance Elodie Ce qui est parfois pesant c est le volume sonore Apr s un week end entier de travail la Villa j tais incapable de sortir ou de faire une
51. hemins de l inattendu Devenir parent d un enfant handicap Le d sir des autres Sans mots pour le dire Nourrir l action La r flexion la source du travail p dagogique Les Coulisses D lits d humain Entre affection d sir et amour Frs O 69 70 71 Mars 2010 Juin 2010 Septembre 2010 Agora Animation philosophique et religieuse Le champ des pos sibles A propos de formation Emergences Decembre 2010 De la demande a Paccueil L tabli des jours le Centre Reine Fabiola de Neufvilles Cr en 1963 au coeur du petit village de Neufvilles dans l entit de Soignies en Belgique le Centre Reine Fabiola accueille l ann e longue plus de450 personnes adultes handicap es mentales d ges et de niveaux d autonomie vari s Pour accompagner ces hommes et ces femmes dans leur projet de vie quatre cents membres du personnel environ dont plus des deux tiers orient s vers l action ducative collaborent au quo tidien dans le souci d offrir chacun une qualit de vie optimale Flabor s en concertation pluridis ciplinaire les principes essentiels qui guident notre travail se fondent sur le d veloppement personnel la socialisation et l int gration la valorisation de l image de soi la reconnaissance de toute personne handicap e comme citoyen comme tre de droits et de devoirs mais aussi comme homme ou femme par
52. hy sique est associ au handicap mental on peut aussi noter une perte d au tonomie li e au probl me physique existant la Reverdie la prise en charge des personnes handicap es vieillissantes requiert la pr sence de deux infir mi res qui accomplissent les gestes plus sp cifiques en mati re d hygi ne et de soins Un m decin se rend ga lement une fois par semaine au foyer pour les consultations Le bien vieillir S la majorit des r sidants conna t un vieillissement harmonieux il semble que les personnes handica p es porteuses de trisomie 21 soient plus expos es un vieillissement pathologique et un risque de d mence s nile Le vieillissement est qualifi de pathologique lorsqu il ne s agit plus d un simple moussement des facult s physiques et cognitives L volution peut alors prendre la voie d une d mence dont un des premiers signes est parfois la d pression Michel Bock responsable du foyer La Reverdie a acquis force de c toyer les r sidants vieillissants du foyer une certaine exp rience en la mati re L quipe ducative et moi m me avons pu remarquer que le vieillissement des personnes por teuses de trisomie suivait g n rale ment le m me mod le un d clin peu perceptible au d but puis une rupture et une chute brutale des facult s S ensuivent des hauts et des bas tou jours plus marqu s jusqu au d c s li un puisement physique g n
53. i ont un r le important jouer couter la personne handica p e la rassurer la mettre dans une position semi assise a rer la pi ce La douleur que ressent la personne est souvent insuffisamment trait e a cause de la difficult d valuer son degr Nous avons appris qu il exis tait des chelles d valuation comme par exemple l chelle de Doloplus 2 permettant l utilisation d un langage commun toute l quipe et consti tuant un support pr cis et coh rent pour transmettre des informations au m decin et aux infirmi res afin d op timaliser le traitement En fin de vie nous sommes souvent confront s aux probl mes d alimen tation et d hydratation de la per sonne Faut il apporter un suppl ment alimentaire 7 Hydrater artifi ciellement A ces questions il n y a que des r ponses individuelles qui mergent des changes entre le r si dant sa famille l quipe ducative et le corps m dical Lors de cette formation on nous a rappel qu un malade dans ces circonstances ne mourait pas faute d alimentation ou d hydratation mais bien cause de sa maladie Fr d rique PAVART Responsable d Unit P dagogique la Reverdie Mars 2011 26 Emergences 2005 Soins Rela tionnels de la Per sonne Agee basee sur le principe de la validation N d sirions recevoir une for mation sur l approche d une personne handicap e pr sentant des signes
54. iste aussi les accompagner dans l acceptation des limites auxquelles ils se sentent confront s Ils ont malheureusement parfois peur du jugement et du regard des autres C est en douceur en leur laissant toujours le choix que nous leur permettons d int grer les chan gements en fonction des besoins qui apparaissent diff rentes vitesses pour chacun Christine VAN HAUWAERT Responsable du service Communication Un peu de folie Je fais partie des jeunes duca teurs de l quipe du Hameau J ai 32 ans et je suis beaucoup plus jeune que les personnes que J accompagne Certains habitants ont vieilli mais veulent rester jeunes et au go t du jour Je leur apporte un peu de folie des b tises qu on peut faire 30 ans qu ils ne font plus mais qui leur rappellent leur jeu nesse On apporte aussi une ou verture d esprit pour qu ils ne se renferment pas au Hameau J ai t deux fois avec eux a Bruxelles leur montrer la Bourse la rue des Pittas Ils ont ador La plu part sont en demande de ce genre d activit s On projette d aller une journ e Bruges On essaye de mettre en place une dynamique de motivation et de d couvertes Par rapport aux activit s J ai cependant des craintes pour cer tains habitants car nous devons nous battre parfois avec eux pour qu ils acceptent de bouger On pensait acheter un r tro projec teur pour faire des s ances de ci n ma mais je me demande si c e
55. la Reverdie J aime bien parce qu on voit du monde et qu on peut donner des coups de main Le matin je me l ve 07h00 et je vais l atelier o je fabrique des sacs en papier L apr s midi je vais l Oa sis Soit je dors soit je regarde la t l De temps en temps je fais des dessins Le lundi on me fait un massage Tout a me convient bien car avant j avais mal au dos et l apr s midi souvent je me sens fatigu Ox la possibilit de profiter en tout ou partie des activit s de l Oasis et de la Venelle les am ka nu gj m nagements possibles du temps de travail sont multiples et l occupation du temps restant libre peut prendre diverses formes Ainsi Fran ois qui se rendait quo tidiennement au Ceriseau continue t il de fr quenter aujourd hui cet atelier quatre journ es par semaine avec la possibilit de r duire l ner gie qu il y consacre en se reposant lorsqu il en ressent la n cessit Les autres personnes de l atelier respec tent et acceptent cette adaptation de rythme Le vendredi assez autonome dans ses occupations 1l reste dans son foyer d h bergement o des duca teurs sont pr sents tout au long de la Journ e pour d autres raisons que sa pr sence arie travaille depuis de nom breuses ann es dans l Entreprise de Travail Adapt Nekto Elle a de mand conserver son activit quatre Jours par semaine Marie se sent valoris e d s
56. lise que quand il y a conflit cognitif Cette no tion de conflit est b n fique N avons vu l im portance de lins tauration d une relation de confiance entre les ducateurs et la personne handicap e Pour Camillo Centorame ducateur au Masy foyer d h bergement du Centre Reine Fabiola la relation entre lien et distance se base sur la connaissance du r si dant Il identifie trois pa liers de lien qui fluctuent en fonction de la proximit avec le r sidant le lien entre la personne handicap e et l du cateur au sein du foyer au sein de l unit dans laquelle elle vit et avec l ducateur r f rent L ducateur r f rent doit donc individualiser son travail Etant donn que nous sommes r f rents nous laborons des projets et nous coutons la personne Nous faisons preuve d empathie dans ce cas De plus pour Camillo Centorame le lien entra ne la distance En effet l attachement avec le r sidant am ne une prise de recul L coute entra ne la com pr hension et un regard du catif Cependant il y a une distance tablir car il faut prot ger la personne handi cap e mais aussi se prot ger Ce rapport au centre du d bat cet ducateur le traduit en notions d attachement et d tachement Dans notre jargon nous disons souvent qu il y a le m tre de distance faire respecter mais c est difficile instaurer car le lien se
57. me sou ligne Dominique l ducatrice Une souplesse obligatoire et parfois des moments de flottement qui vus de l ext rieur peuvent d contenancer Mais l occupation tout prix n est pas La retraite a temps complet certains y pensent A ce moment l je ne ferai plus rien Ce sera mon stop du tra vail Je mettrai peut tre des photos sous cadre pour m occuper et j cou terai mes CDs de Johnny Halliday et France Gall imagine G rard Annie envisage l avenir avec prudence Je n ai que 62 ans ce n est pas telle ment vieux mais je m endors parfois comme a des fatigues J arr te rai de travailler quand je ne le senti rai plus du tout Mais pour l instant a va encore A 16h30 le groupe prend la direc tion du bar du foyer pour rejoindre les autres habitants du Garnisteau qui ont termin leur journ e en atelier Mars 2011 22 Emergences Certains acceptent mal de devoir partager l espace avec d autres plus d pen dants qu eux Dossier Rythmer les ournees Oasis est le lieu d acti vit de Journ e du foyer la Reverdie qui accueille sp cifiquement des a n s et des r sidants avec un handi cap physique Ceux qui sont ici ont en commun le besoin d un rythme de vie diff rent et adapt qu ils r sident ou non la Reverdie qu ils aient atteint ou non atteint l ge de la retraite L endroit peut aussi accueillir pour un moment de
58. n ou deux contes trangers indiens br siliens africains et une l gende ayant un rapport avec l actualit ou la r gion L objectif de cette activit est double explique Jo l Saint Ghislain un des animateurs Nous tentons de faire appel la m moire des participants et leurs souvenirs d enfance et de permettre un d bat qui met en lu mi re des corr lations entre les his toires et leur vie actuelle ou pass e Les contes trangers issus souvent de pays plus pauvres sont moins id alistes que nos histoires de prin cesses nous transportant dans un monde de f rie Les r ves et les es poirs qu ils nourrissent sont en rap port avec des besoins vitaux tels que la qu te d eau ou de nourriture Ce qui peut donner lieu d autres types de r flexions Des animations plus participatives sont parfois propos es comme par exemple inviter chacun transposer sur une toile avec de la gouache les motions ressenties lors de la lec ture Sept personnes de l Eveil participent cette activit explique Godefroid Deconinck l ducateur qui les ac compagne Elles ont toutes acc s au langage L int r t est multiple rester attentif le temps de la narra s exprimer librement sur un th me pr cis parler de soi et de son histoire r pondre des questions Une bonne mani re d entretenir la m moire et la concentration pour autant que les histoires ne soient pas trop compliqu es
59. nces humaines http feeclochette chez com Mars 2011 44 Emergences a ul 4 Rencontre utour de la table deux g n rations de bergers D un c t les anciens Fernand Malhomme et Fernand Willems de l autre les jeunes David Casimir et Patrice Moulin Le boulot le choc des g n rations et les biscotos chacun a son mot dire Quel est le moment de la jour Fernand M Avant on n tait que 20 gt E S nee que vous preferez 2 Fernand Willems On va laisser la place aux jeunes Comme a nous les vieux on peut r fl chir ce qu on va dire David Moi c est faire le tour de la prairie donner manger aux moutons et mettre le foin dans les fourrag res Patrice Couper les betteraves Fernand VY C est pas toi qui le fais c est Thierry 1 Patrice Une fois je Mai pas fait parce que j avais mal au dos Il y en a un qui coupe et moi je ramasse et je mets dans la manne Fernand Malhomme Moi le meilleur moment c est 01h00 de l apr s midi Je suis dans le calme Les autres vont manger au self et au bar Moi je reviens plus t t pour tre au calme Sinon ce que je pr f re ce sont les agnelages et les traites Fernand VV Moi c est un peu tout les agnelages les traites Pour l instant je suis plus la Fromagerie J aime bien le week end et les vacances quand il n y a personne ici parce que le r
60. ne fois encore l quipe du Mouligneau s est d pens e sans comp ter pour faire de cette soir e un r el moment de plaisir et de convi vialit De la visite au Ceriseau N petits l ves de l cole maternelle de la R gence Soi gnies taient en visite au Ceriseau en d cembre dernier D couverte du site de la Ram e brossage et pansage des nes avant une petite balade sur leur dos et l apr s midi pour se r chauffer go ter et coloriage toujours sur le th me des nes Les petits loups taient emmitoufl s de la t te aux pieds car la temp rature tait clairement an glaciale a cette p riode Les travailleurs du Ceriseau quant eux taient ravis de partager leur amour des ani maux avec les enfants et tr s fiers de montrer leur savoir faire Solidarite eudi 20 janvier a eu lieu aux R sidences une r union bi lan de l Op ration 11 11 11 en pr sence des organisateurs ext rieurs Pour rappel les Ap partements Supervis s les R si dences la Motte et la Maladr e ont vendu en novembre dernier lors d un vveek end affichant une usn LACHONS PAS st 1 SOUTENEZ 11 11 11 m t o tr s pluvieuse crayons 11 11 dh ET ra TE TL L calendriers cartes postales au profit de l action Avec le Sud pour ne pas perdre le Nord Le chiffre de la r colte se monte pour l ann e 2010 5221 Un autre lan de solidarit a eu lie
61. ns ici David Ils nous apprennent a tra vailler ils font travailler les jeunes Patrice Ils sont costauds Bergerie David Il n y a pas qu eux 1 Moi aussi je sais prendre des ballots Patrice il dit qu il est petit qu il n a pas de force et qu il ne sait pas soulever les ballots Et Fernand il dit qu il doit travailler m me s il n a pas de force Fernand W C est quand on fait les ballots qu on attrape de la force Qu y a t il de bien avoir des travailleurs plus jeunes ici Fernand M Avec les jeunes au moins ce ne sont pas toujours les m mes qui travaillent Fernand VV Et nous on pourra prendre notre retraite bient t Fernand M Mais les jeunes n coutent pas Il leur faudra en core bien 10 ans pour faire tout ce qu on fait Quand on tait jeunes on tait pire Fernand W Personne ne voulait de moi dans les ateliers parce que j tais insupportable Fernand M On l appelait le cow boy avec son chapeau et son foulard Fernand VV Quand Dricot tait ici C tait comme a et pas autre ment Maintenant c est comme s ils taient en vacances Ils tra vaillent mais leur aise Mais c est normal 1 Patrice a de tout petits bras David C est parce qu il ne mange pas assez d pinards Fernand W Patrice Tu en es capable mais dans ta t te tu penses que tu es encore un gamin Michel Dricot ancien responsable
62. nt aussi prendre part un atelier mensuel de th tre qui se tient dans les locaux de l association Ce que j y entendais tait si insolite que je prenais des notes Sur la base d une m me image d un moment l autre les per sonnes qui fr quentent les Ateliers du 94 peuvent raconter une autre histoire explique Sandra de Boerd re Informations http libres de poesie over blog com Le Soir 7 janvier 2011 Demythifier le handicap andy Days c est le nom IN donn au projet de sensi bilisation au handicap au sein des Hautes coles en province de Hainaut Des journ es de d mythification du han dicap sont organis es dans les tablissements scolaires de la Province Le handicap reste un sujet qui engendre une peur ou un malaise au sein d une soci t pr cise Serge Van Brakel pr sident de l ASBL Horizon 2000 Cette initiative permet de confronter les tudiants aux personnes handicap es afin que la sensibilisation s effectue la base Pour sensibili ser les professionnels de demain il faut aller la rencontre des jeunes qui deviendront professeurs ou chefs d entreprise Ce projet est ouvert tous les tudiants qui d sirent en faire partie La Libre Belgique 15 f vrier 2011 14770 L animal dans le soin e 2 juillet 2011 l Universit de Paris le CEPIHA Cercle d Etudes Pluridisciplinaires des Interventions Homme Animal organise un colloque sur le
63. nt particuli rement marqu s Pour chacune d elles un des membres de l quipe a synth tis les points abord s et les principaux apprentis sages d couverts 2002 Soins palliatifs J quipe de la Reverdie a de mand une formation en soins palliatifs apres avoir t confront e au premier deces en 2001 au sein du foyer d un habitant accompa gn dans ses derniers jours par une quipe sp cialis e venant de l ext rieur Des soins palliatifs se mettent en place lorsqu il n y a plus de traite ment curatif possible partir de ce moment l la mort fait partie de la vie de tous les jours Elle est consi d r e comme un processus normal et nous ne pouvons que laisser ce pro cessus suivre son cours C est la per sonne qui d cide avec l aide de sa famille si n cessaire si elle pr f re rester au sein de son foyer d h ber gement ou tre hospitalis e Elle est au centre de notre d marche et c est d elle que nous r coltons les infor mations qui nous serviront la sou tenir le mieux possible Nous sommes aussi l coute de ses demandes et de ses d sirs m me si satisfaire ceux ci comporte certains risques pour sa sant Il est important de s appuyer sur les capacit s et les potentialit s restantes de la personne en fin de vie intelli gence coute envie de vivre Le pass peut avoir aussi son importance et ce sont souvent les contacts avec la famille qui n
64. nt possible dans le contact avec une personne qui pr sente des signes de d mence tre disponible et partager un moment pour l autre pour cela prendre d abord un temps pour soi et faire le vide de ses propres soucis pour en trer en communication avec empa thie sans objectif concret et pr cis couter l autre en accueillant ce qu il dit sans interpr ter juger ou donner des conseils car cela risquerait de briser la confiance tablie avoir une attitude physique d ouverture et d int r t montrant l autre qu on est l juste pour lui observer les mo tions que l on peut lire sur son visage de mani re d coder l tat d esprit dans lequel il se trouve m me s il ne s exprime pas par la parole refor muler et poser des questions non pas pour en savoir plus mais pour aider l autre exprimer ce qu il ressent apprendre donc poser des questions ouvertes commen ant par qui que quand comment Nous avons ainsi compris travers cette formation qu il tait int res sant concr tement de faire avec chaque r sidant ainsi qu avec sa fa mille un arbre g n alogique repre nant la structure familiale et les v nements les plus importants de sa vie Nathalie LEFEBVRE Educatrice a la Reverdie 2 ducateurs de la Reverdie ont pu aussi profiter d autres forma tions plus concr tes Lutte contre le feu Ecole du dos Manuten tion du corps humain 5 Si
65. nts qui conservent de nom breuses comp tences et l envie de rester actifs d sirent lever le pied et aborder un nouveau tournant dans leur vie Cela demande aujourd hui aux quipes la mise en place de r N ponses adapt es a ces differentes requetes Face a ces changements et l augmentation importante de de mandes d am nagement du temps de travail un groupe de r flexion a t constitu r cemment dans l optique d tablir des rep res et balises pour l avenir Une tape impor tante formuler ses motivations ctuellement s il est capable d exprimer ses souhaits celui ou celle qui d sire r duire ou am nager son temps de travail crit un courrier en expliquant ses difficult s ti i Emergences 19 Dossier et motivations avec l aide d un du cateur si n cessaire Pour d autres ce seront les quipes ducatives ou p dagogiques qui par leurs observa tions quotidiennes mettront en avant d ventuelles difficult s pour certains assumer leur rythme de vie Ainsi Arthur pr nom d emprunt a t il adress un courrier la Respon sable de la Coordination des milieux de vie pour motiver sa demande Ch re Antoinette je t cris cette lettre pour te dire que j envisage de prendre ma pr pension et d aller travailler tous les matins car en avril j aurai 60 ans d dge Tous les apr s midi je me prom nerai pour voir les personnes g es et aussi mon
66. op es mythes fables paraboles Les genres qui se sont d velopp s au fil du temps sont multiples et rev tent chacun des carac tes Les pop es taient de longs r cits d exploits hors du commun r alis s par des personnages historiques ou l gendaires Petit petit le conteur prit comme sujets pour ses r cits des v nements de la vie r elle transform s au gr de sa fantaisie t ristiques particuli res Le pouvoir des histoires Cie s adressent des enfants ou des adultes les histoires divertissent l imagination font appel a des mo racont es stimulent tions et peuvent constituer un apport pour l acc s au langage de l vo cation Citons quelques exemples d objectifs qui sont poursuivis par les conteurs dans leurs interactions avec le public auquel ils s adressent ans son article Contes et m diation r flexion sur un cer tain apport Rogo Koffi Fiangor conteur professionnel africain pose une r flexion sur le r le de m dia tion que peut jouer le conte Il d finit la m diation comme un mode alternatif de r solution des conflits qu ils soient int ri eurs de soi soi ou ext rieurs Il situe l origine de sa r flexion dans une interven tion en apart d une dame apr s l un de ses spectacles Vous venez de me donner les cl s pour r gler un pro bl me qui me torture l esprit depuis de longs mois 1 conte peut aussi tr
67. orrespond pas a ce lui des r sidants accueillis dans ces structures Et que si d m nagement il devait y avoir celui ci repr senterait pour eux un d racinement particuli rement difficile vivre Je ne veux pas aller vivre la Reverdie confirme Fernand qui vit au Hameau depuis l ouverture du foyer 1l y a trente ans J ai envie de finir ma vie ici 1 Je me plais j ai des amis et je n aime pas tre en groupe J aime avoir ma li bert vivre dans mon studio Et puis ici je suis tranquille pour crire mes histoires 1 a donc t d cid d offrir aux ha bitants du Hameau la possibilit de continuer vivre chez eux le plus har monieusement possible si leur tat de sant le leur permet Nous avons r crit les axes de notre projet p dagogique en partant des be soins actuels des habitants de la cit poursuit Myriam Nous avons d gag deux pistes principales La premi re est de mettre en place des aides la carte un peu comme dans les r sidences services o vivent des personnes g es qui ont encore de l autonomie pour certaines choses mais moins pour d autres un renfort pour le nettoyage des maisons que les habitants entretiennent eux m mes la possibilit de porter leur linge la Buanderie un passage de la Zone verte pour la tonte de leurs pelouses un accompagnement des ducateurs au moment du lever le matin La seconde piste de notre travail du catif con
68. ous permettront de com pl ter ce que nous savons ou d clai rer les zones d ombre Les changes au sein de l quipe ac compagnante sont importants car sou vent le patient ne communique pas les m mes informations a tous Chaque intervenant a sa sp cificit etil estim portant que chacun ait confiance dans les comp tences des autres Emergences 25 Dossier M me si l on parvient soulager la douleur physique il ne faut pas n gliger l aspect psychologique Nous avons appris pour cela une tech nique d valuation bas e sur l ob servation qui nous permet de trouver la position de la personne que l on soigne sur une chelle de la douleur Nous avons aussi appris tre avec lui dans un silence habit tre en silence avec la personne en fin de vie tout en lui manifestant une certaine pr sence Catherine SCAUFLAIRE 2003 La dyspn e la douleur ainsi que l alimentation et hydratation du pa tient en fin de vie 7 dyspn e est une sensation subjective de g ne respiratoire Notre exp rience nous a montr que cette sensation entra ne de angoisse autant pour la personne que pour les professionnels qui se trouvent ses c t s Elle appara t surtout dans les derniers jours ou les derni res heures de la vie Pour la soulager il existe un trai tement m dicamenteux g r par le corps m dical mais d autres mesures peuvent tre prises par les ducateurs pr sents qu
69. ouvoir retenir leur at tention et enseigner de ma ni re efficace Le principe du Juste attachement serait pour Efren Morales un prin cipe universel Nous rejoi gnons donc l id e de la juste distance instaurer dans le travail ducatif Nous avons vu que celle ci est en perp tuelle volution en fonction du contexte N anmoins une variable suppl mentaire est a ajouter la diversit des personnes x Un ducateur doit pouvoir s occuper de plusieurs personnes handica p es en m me temps l doit donc adapter sa relation a chacune d entre elles Cela est instinctif pas seulement intellectuel Bi oscillation entre lien et dis tance peut galement tre appliqu e au comportement de la personne handicap e elle m me Celle ci se com porte parfois de mani re ex tr me et oscille par rapport l ducateur auquel elle est attach e son r f rent entre fusion et rejet Le travail du catif est galement laborer Emergences 47 Jans education ce en fonction de chaque per sonne L ducation est donc un processus d influences r ciproques Efren Morales insiste galement sur l im portance du conflit dans la re lation ducative L instau ration du lien n est pas for c ment synonyme de travail efficace Le conflit est aussi fondamental pour recadrer la relation en permanence Nous pouvons comparer cela au processus d apprentissage qui ne se r a
70. p www creahm be Internationales D P 4 Conjuguer sant mentale et handicap mental FE n juin 2010 PTYVSM Institut Wal CONFLUENCES lon de Sant Mentale a sorti le 248 num ro de sa revue Confluences A raison de 3 publications par an Confluences se fait l cho de l actua lit et des r flexions dans le secteur du handicap mental Le dossier sp cial de cette dition est conjuguer sant men tale et handicap mental Nous pouvons y d couvrir des portraits articles de fond br ves comptes rendus et infos pratiques sur ce th me Ce dossier vise encourager le dialogue entre points de vue s int resser aux questions thiques et aux enjeux soulev s Informations http iwsm be L enfant parallele M Vanden Driessche psychologue et psy chanalyste a Saint Brieuc en France a pu bli un ouvrage sur les repr sentations paren tales dans l ducation d un enfant handicap L enfant parall le Il part du constat suivant pour continuer vivre et lever un enfant d s lors que celui ci est handicap les parents sont pouss s d velopper un intense travail psychique Par cons quent dans leurs repr sentations se dessine le portrait d un enfant parall le L approche de ce livre am ne interroger les notions de d ni du handicap de deuil de l enfant imaginaire et d enfant r parateur L auteur consacre un
71. pl tent l accompagnement propos on y retrouve le service social le service de psychologie le service de formation perma nente le service m dical le service de suite le service d Animation philosophique et religieuse le groupe des conseillers de couple diteur responsable M BOURDON 455 rue de Neufvilles B 7063 Neufvilles Tel 067133 02 25 Fax 067 33 38 32
72. pu tre surprises par le climat d accep tation voire de s r nit qui entourait ces passages Le couple est soudain mis en lumi re et re l gitim le conjoint plus valide peut endosser un r le valorisant Le couple renoue avec une version id a lis e de lui m me o chacun se fait plus attentif plus aimant L amour permettra de dig rer les diffi ciles perturbations que sont la vieillesse et la mort L amour encore lui rendra intol rable la vision de l autre d grad L amour toujours lui accomplira des miracles et fera mentir les pronostics m dicaux les plus pessimistes M lissa PIZZOLON Assistante en communication Et Efren MORALES Adjoint de Direction Responsable p dagogique Mars 2011 24 Emergences Dossier De l importance de se former e travail d duca teur au sein de la Reverdie a connu de nombreuses volutions depuis l ouverture de ce foyer d h bergement en 1998 Celles ci sont dues en grande partie au vieillissement progres sif mais radical de ses habitants Les r unions d quipe les changes pluridisciplinaires les contacts interpersonnels ont permis aux membres de cette quipe de faire face de nouvelles di mensions dans leur tra vail Mais ils ont aussi ressenti la n cessit plusieurs reprises de puiser des ressources dans des formations prodigu es par des pro fessionnels ext rieurs au Centre Reine Fa biola Trois formations les o
73. qu elle peut apporter de l aide autrui Il lui a donc t propos le cinqui me jour de rejoindre un atelier de jour qui accueille des personnes moins au tonomes et de passer la journ e au pr s d elles ce qu elle fait avec grand plaisir J aime bien les personnes qui sont l veil et elles m aiment bien aussi Je les aide ne pas crier tout le temps en leur disant poliment d tre calmes et elles m coutent Je parle avec ceux qui savent parler je leur demande si la journ e se passe bien Et puis j aime surtout sortir avec eux faire des promenades J aime bien marcher Cet apr s midi je vais leur faire des gaufres Ren e va m aider pour faire la p te et puis je cuirai les gaufres Parfois je fais de la mousse au chocolat ou de la cr me moka Elle conclut fi rement Je fais tout pour eux Jusqu au bout N Joublions pas d voquer pour terminer les irr ductibles in conditionnels du travail qui manifes tent le d sir de poursuivre leur acti vit le plus longtemps possible Cela aussi est envisageable avec s il le faut des adaptations dans les taches qu ils accomplissent J ai soixante dix ans explique Pau lette Cela fait 29 ans que je travaille la Pizzeria Je n ai pas envie de prendre ma pension Ca me fait un passe temps et puis les jeunes ne sa vent ni compter ni peser la farine 1 En venant travailler je vois d autres personnes et l apr s midi la pause
74. que ces personnes handicap es sont moins autonomes Mais cela nous amene Emergences 9 dans une sphere d intimit qui ren force la relation que nous avons avec elles Elles manifestent leur bien tre par des gestes ou des sourires et cela les rend tr s attachantes Klodie Avant de travailler la on se dit qu il y aura une grande part de nursing mais on se rend vite compte que le lien avec ces personnes est tr s fort Elles s expriment peu verbale ment et c est en les observant que nous apprenons interpr ter leurs compor tements travers les regards et par le toucher c est une relation parfois tr s profonde qui s installe avec le temps Il y a aussi des moments privil gi s ces personnes vont dormir tr s t t et nous pouvons prendre le temps de leur dire bonne nuit C est un moment magique Mars 2011 10 Emergences o Ko ke pur 0 16 La relation est aussi tres vraie lorsqu une personne de la Villa mani feste qu elle n a pas envie de te voir tu Sais qu elle a vraiment besoin de tranquillit Jonathan La relation avec eux est importante et nous avons un contact privil gi Quoi qu on leur propose comme activit ils sont vite heureux et nous le disent par un sourire Il est important d tre ouvert mais de ne pas arriver avec de grands objectifs ni de placer la barre trop haut Pour com muniquer ce qu ils ressentent ils pleu rent sourient r a
75. re normes et va leurs 5 J r mie MATHIEU Service Communication Mars 2011 48 Emergences fait ne odeur de propre saisit les narines en arrivant Les sols sont mouill s et Richard et Alain s affairent avec leur raclette Marie Claude traverse la cour une lavette la main Dans la grande cuisine des R sidences la radio envoie une musique sur rythm e plein volume ne quipe qui riller Cette quipe des nettoyeurs fait partie du Lavandin un atelier bas sur le service a la communaut par l entretien m nager Chacun a une s rie de t ches accomplir nettoyage des sols des salles de bains des miroirs epoussetage Marianne l ducatrice guide supervise et contr le 2 a Richard pourquoi son travail lui plait c est s ex poser a recevoir une r ponse inva riable et d finitive J aime bien nettoyer Mais il reconnait aussi une raison plus pragmatique Tu dois travailler sinon tu n es pas pay sauf quand t as cong Quand on lui demande si ce n est pas parfois un peu d courageant de devoir nettoyer les m mes endroits encore et encore 1l r pond lucide tel un Sisyphe de la propret Je sais que le lendemain ce sera toujours pareil ce sera encore sale mais le lendemain c est le lendemain Marie Claude qui en plus d y tra vailler vit aux R sidences pr f re m nager ses efforts Apr s avoir ef fectu une t che elle s accorde une pause d
76. renforce au fil du temps Il faut une bonne connaissance de soi et de la personne C est cela qui va permettre de s adapter en fonction des v nements et des caract ris tiques de chacun 5 De nou veau l accent est mis sur le caract re volutif du proces sus ducatif m U n autre aspect im portant de ce d bat porte sur le travail en quipe Le regard ext rieur d un col l gue peut se r v ler pertinent dans certaines situations Aus si le personnel peut tre ame n changer de poste de travail ou d quipe et cela peut tre d stabilisant pour le r sidant Nous devons pouvoir passer le relais un autre ducateur dans un souci de protection Les personnes handicap es ont un besoin d exclusivit elles veulent s accaparer leur ducateur r f rent Il faut sa voir dire stop mettre de la dis tance et les sentiments person nels entre parenth ses Avoir une attitude trop paternaliste n est pas forc ment une bonne chose M me si les personnes ont parfois des comporte ments enfantins il est n ces saire de les responsabiliser conclut Camillo Centorame F guise de conclu sion temporaire de notre r flexion Efren Mo rales souligne la place de Pinstinct dans le travail du catif l ducation est un art plus qu une science il y a de l instinct dans ce travail C est une fa on d exercer une pens e philosophique de trouver le fuste milieu entre lien cad
77. res lecteurs 2 Exprimez votre opinion aupr s de la r daction Par courrier Service com munication courrier des lecteurs 455 rue de Neuf villes 7063 Neufvilles ou par mail communication Q crfneufvilles org Changement de look En ce printemps 2011 pour enta mer la dix huiti me ann e d Emer gences nous vous proposons une formule totalement nouvelle tant sur le fond que sur la forme En lieu et place d un sujet unique illus tr par de nombreux articles et courant sur l ensemble du num ro nous d ve lopperons dor navant une th matique qui fera l objet d un dossier abord de mani re fouill e et concr te mais en un nombre plus limit de pages Aux c t s de celui ci d autres rubriques SOMMAIRE Emergences 3 Editorial d h bergement et un atelier de jour se lon un angle de vue in dit une carte blanche laissant la place l expression de membres du personnel sur une th matique p dagogique un espace d di au dialogue entre b n ficiaires sur un sujet pr cis un portfolio Vous lecteurs aurez aussi votre mot dire avec la rubrique courrier des lec teurs Nous comptons sur votre parti cipation Cette nouvelle formule nous l avons voulue plus vivante avec une mise en page et une criture plus dynamiques Nous esp rons qu elle r pondra vos et diff rents types d articles viendront attentes rythmer votre lecture et nous permet tront d
78. s convalescents L quipe a test plusieurs formules d activites avant d aboutir au projet actuel lui m me en constante volution une poque diff rents ate liers venaient jusqu ici et pro posaient une animation Mais on s est rendu compte que les personnes handicap es taient de moins en moins participa tives Nous avons donc adapt le programme pour qu il r ponde plus aux besoins des a n s explique Nathalie du catrice Des activit s avec diff rents groupes sont encore propo s es le lundi le Service de Formation Permanente pro Service qui g re les activit s de loisir sport vacances animations socio culturelles pose des exercices pour faire travailler la m moire le jeudi c est un animateur du Club qui r unit tout le monde pour des exercices de psychomotri cit et le vendredi une kin si th rapeute d rouille les articu lations avec la gym douce Ce sont aussi des petites choses toutes simples qui occupent le temps comme l ap ritif du mardi o on sort les bois sons p tillantes et les petits biscuits sal s In vitablement les repas les collations et le sacro saint cafe rythment la journ e On se rend compte de plus en plus que de petites choses toutes simples sont parfois plus suivies que des animations Faire appel a tous les sens Da simple de repondre aux demandes de b n fi ciaires aux degr s d autono mie divers Robin pr nom d
79. s fonctions vitales sont atteintes les medecins decident alors ce qu on appelle couramment le passage en soins pallia tifs C est l arr t des traitements curatifs un autre accompagnement commence Ces soins palliatifs sont destin s la personne en fin de vie et visent assurer lac Extrait du Rapport d information 207 98 99 Commission des Affaires sociales du S nat fran ais compagnement global du patient et de son entou rage tant au niveau de la gestion des sympt mes physiques et de la douleur que d un soutien psycho logique ou spirituel ntoine est une personne atteinte de trisomie 21 A l ge de 55 ans il commence a pr senter des pertes de m moire et d orientation Rapidement il est sujet des crises d pilepsie r p tition qui ont pro voqu des dommages c r braux irr versibles Petit petit il perd l usage de la parole a de plus en plus de difficult s se d placer et s ali menter seul Antoine connait aussi des moments de lucidit C est un ph nom ne fr quemment rapport par l quipe ducative de la Rever die Je me rappellerai toujours de cette r sidante qui ne bougeait plus de son fauteuil roulant qui ne disait plus rien Nous avions mis de la mu sigue et il s est pass quelque chose dans ses yeux une tincelle a a t un moment merveilleux se souvient Fr d rique Pavart Responsable d Unit P dagogique la
80. service m dical pour rejoindre la Reverdie Le week end il y a gale ment un passage infirmier Le m de cin g n raliste consulte sur place un solr par semaine et passe en r union d quipe une fois par mois pour d battre des questions m dicales Cela nous am ne aujourd hui la veille de la cr ation de la Gradine utiliser le fruit de ce travail pour l la boration du nouveau mod le d quipe qul conyuguerait aspect ducatif avec le suivi medical L quipe serait d s lors constitu e d educateurs d aides soignants d infirmieres voire d autre personnel param dical Un groupe historique au Garnisteau Depuis le 10 janvier dernier la Sab batine une des unit s de vie du Gar nisteau accueille un groupe de dix r sidants qui rejoindront la Gradine lorsqu elle ouvrira ses port s En at tendant leur installation au sein du nouveau batiment ils d couvrent petit a petit le nouveau projet et vi siteront les lieux au fur et a mesure de leur construction Les ducateurs qui accompagnent actuellement ces personnes a la Sabbatine rejoindront aussi le nouveau projet Emergences 31 OTSCHELOVVITSCH Adjointe de Direction Responsable de l Espace des Sources Mars 2011 32 Emergences Une approche progressive m cr ation de T institution en 1963 r pondait d ja a un important be soin au sein de la soci t assurer une suite logique a l accompagnement
81. siste a renforcer la solidarit entre les habitants de la cit qui ont toujours v cu de mani re assez ind pendante Car il sera de plus en plus important dans l avenir qu ils puis sent compter les uns sur les autres et nous voulons les pr parer a cela Ainsi en fin de journ e au retour du travail nous proposons aux habitants de prendre un caf ensemble avant de rejoindre leurs maisons et le vendredi SOir NOUS organisons un repas com mun auquel chacun est libre de s as socier ou pas Emergences 17 _______________ Dossier I n est pas facile pour ces r sidants de se rendre compte qu ils vieillis sent d autant que la plupart ont men une vie bien remplie et ont consacr une part importante de leur nergie pour parvenir se d brouiller Je ne fais pas la sieste mais je ferme les yeux pour me reposer explique Quen tin Ici au Hameau on ne fait plus les m mes activit s qu avant car tout le monde vieillit C est dommage Je n aime pas rester rien faire et je veux tre actif alors je fais des activit s l ext rieur Avant on avait aussi notre comit de quartier mais cela n existe plus et cela fait un grand vide J ai voulu d m nager et aller habiter Soignies aux Appartements Supervi s s mais je me suis rendu compte que la route v lo jusqu mon travail serait trop longue surtout en hiver Et puis ici je Suis pr s de tout yriam conclut Notre travail aujourd hui cons
82. ssemble tous les habitants du foyer autour d un moment cha leureux et convivial Sous une lumi re tamis e et au coin d un feu de bois des conteurs ou conteuses charment les oreilles des participants Et en deu xi me partie de soir e un duca teur vient avec sa guitare interpr ter quelques chansons et entra ner les spectateurs dans son sillage C est la cr ation d une ambiance paisible et chaleureuse qui fait la force de cette soir e laquelle sont attach s tous les habitants BE deux ans Philippe Sautois animateur du groupe Agora orga nise une marche baptis e x A l coute de mon chemin suivie d animations et d changes L objectif est de d ter miner et de pr ciser les besoins des b n ficiaires en mati re de spiritua lit de pratiques religieuses de ques tionnement existentiel Mars 2011 42 Emergences Les educateurs qul accompagnent les participants sont invit s a interroger les b n ficiaires au sujet de leur du cation de leurs exp riences de leurs d sirs de leurs besoins en mati re de religion et de recherche spirituelle L exercice n est gu re facile dans les d buts mais au fur et mesure de la promenade la confiance s installe et les langues se d lient Des contes jalonnent la balade et permettent un autre type d change et de r flexion L objectif poursuivi en voquant des contes est de faire passer des mes sages et de poser une r flexion sur
83. st une bonne chose ou si cela risque de constituer un frein bouger et sortir Laurent DUFOUR Educateur au Hameau Mars 2011 18 Emergences 1 Dossier La retraite mode demploi travail fait partie int grante du projet p dagogique du Centre Reine Fabiola parce qu il est le vecteur essentiel par lequel la personne handicap e peut se prendre en charge affirmer son autono mie acc der au statut de travailleur et donc d adulte responsable C est plus que la notion d occupation trop r ductrice que d veloppent les quipes ducatives au sein des ateliers Elles ten tent travers les activit s qu elles propo Ve 2009 peu de r sidants monde du travail sent de r pondre aux besoins qu ont les b n ficiaires de reconnaissance d estime de soi et d estime des autres Il est donc tout naturel qu arriv s un certain ge comme dans la soci t cer tains demandent un am nagement de leur rythme de vie ou de leur occupation voire leurs yeux un statut de pen sionn s On sait aussi qu il est important de ont demand acc der la pen sion terme qui a t choisi dans le souci de se rapprocher le plus possible de la terminologie employ e dans le Nous parlons de droit la pen sion tout en sachant quel point des adultes handicap s mentaux peuvent avoir besoin de rester en mouvement leur proposer des ac
84. t enti re sujet de relation ouvert l amour et la tendresse Cet accompagnement fait l objet d valuations r guli res labor es en concertation avec les quipes ducatives et p dagogiques la per sonne handicap e elle m me et sa famille ou son repr sentant l gal Dans un habitat diss min en zone rurale ou urbaine se retrouvent aujourd hui une quinzaine de structures d h bergement dont chacune d veloppe un projet sp cifique et adapt aux besoins des habitants maisons communau taires cit s appartements super vis s studios individuels ou de couple foyers orient s vers Tac compagnement de personnes plus d pendantes ou vueillissantes En journ e sur une dizaine de lieux diff rents une cinquan taine d activit s sont accessibles Celles ci sont vari es diversi f es et adapt es au rythme et aux comp tences de chaque personne handicap e Reconnu comme tra vailleur part enti re chaque individu donne dans son atelier toute la mesure de sa comp tence Le Club enfin sp cialis dans l animation des temps libres offre chacun la possibilit de s adonner des activit s de loisirs dans les domaines sportif et culturel Il offre galement un large ventail de formules de vacances individuelles ou de groupe Aux c t s de ces trois milieux de vie que sont le foyer d h ber gement l atelier de jour et le Club des quipes pluridisciplinaires com
85. t le re flet de v ritables fascinations pour le personnage repr sent dans d autres c est le visage dans son anonymat une image trouv e dans un magazine Yves Jules Yves Fleuri pour les non initi s de l atelier d art du Centre Reine Fabiola Campagn Art a fait partie des artistes exposants Pascale Mince Coll Hadmucin Ligji Carte blanche a 2011 F ovrrasques de bises et avalanches de bons v ux un puis sant anticyclone r chauffait l atmosph re de la salle r cr a tive ce matin du mardi 4 janvier 2011 1 L change des v ux a comme d habitude marqu le coup d envoi officiel de l ann e nouvelle L quipe du Club assurait le service d un petit d jeu ner sucr sal gargantuesque Et c est sous les sunlights mais 6 NE pas des tropiques que r sidants et membres du personnel ont partag un agr able moment changer ses meilleurs souhaits pour 2011 dans cette ambiance c est d j bien commencer l ann e Souper Tartiflette au Mouligneau dition 2011 du souper Tartiflette du Mouligneau a connu un vif succ s et un nouveau record d affluence avec pas moins de 190 participants Ce n est pas une pluie diluvienne qui a eu raison de l ambiance montagnarde Par tradition le vin chaud suivi de l incontournable tartiflette et la d licieuse b che glac e font de ce repas l activit qui cl ture les f tes de fin d ann e au Centre Reine Fabiola U
86. t qu ducateur de rue C est une activit tout fait accessible aux per sonnes handicap es m me celles qui sont moins l aise avec leur corps La pratique se fait en salle dans un environnement s curis Alexandre et Patrice sont impatients Le Parkour ils connaissent et se voient d j ex cuter des figures comme dans les films Emergences 5 C Jest en janvier 2011 dans la salle de sport d une cole de Mons que les personnes handicap es vont s essayer au Parkour pour la pre mi re fois Je trouve int ressant d al ler pratiquer l ext rieur de l insti tution D j pour les r sidants c est une sortie Ensuite des ados avec qui j ai travaill taient pr sents et s en trainaient de leur c t tout en servant de mod les Rapidement le groupe se scinde en deux Les uns s axent sur la prise de conscience de leur corps et ses limites ainsi que sur la d couverte de sensa Mars 2011 6 Emergences tions Lorsqu ils essaient la poutre pour la premi re fois c est l occa sion de savoir 5 15 se sentent laise ou pas avec la hauteur S ils ont peur je n insiste pas et je leur propose un d placement au sol Les autres vont travailler les mouve ments de base du Parkour comme le saut du chat l quilibre en hauteur le d placement quatre pattes Le tout de la mani re la plus fluide et la plus rapide possible Mine de rien en s amusant chaque participant am
87. tivit s diversi fi es et qu il est peu judicieux pour la plupart d entre eux de les laisser livr s eux m mes La r alit insti M me si ce terme se rapporte au monde du travail et pas celui d ateliers occupationnels qui accueillent des adultes handicap s mentaux il est n anmoins tr s important aux yeux des r sidants Nous l utilisons donc ici dans un sens largi Il s applique par contre dans son sens premier aux ouvriers de Nekto Entreprise de Travail Adapt du Centre Reine Fabiola tutionnelle ne permet pas de r aliser pour chacun un programme la carte ce qui serait bien s r id al Mais en s appuyant sur la logistique existante les quipes tentent de mettre au point un programme per sonnalis tenant compte des centres d int r t des comp tences et des ca pacit s physiques individuelles Il est difficile voire impossible de d terminer un ge auquel ce droit pour rait s appliquer tous le processus de vieillissement survenant de mani re tellement diff rente d une personne une autre De plus en plus de demandes J usqu a pr sent la pension concer nait des personnes qui devaient arr ter leur activit a la suite d une acc l ration du processus de vieillis sement quel que soit leur ge et d autres qui demandaient une adap tation de leur rythme de vie se sen tant plus vite fatigu s face certaines contraintes Depuis quelques ann es des r sida
88. trois heures ils sont l avant tout pour se reposer mais une heure d activit c est une bonne moyenne explique Dominique Bertoux ducatrice Emergences 21 Dossier Vivre le temps autrement Pas d occupation a tout prix D le groupe tout le monde n a pas toutes les m mes aptitudes 1l faut donc trouver des occupations ac cessibles chacun au risque de faire des insatisfaits Yvan ne s en cache pas Bricolage cuisine pas mon truc 1 J aurais pr f r la dactylogra phie ou la po sie Mais la majorit accroche bien et participe avec plaisir Beaucoup sont ici parce qu ils ont avant tout besoin de souffler comme G rard a me fait du bien de venir ici a me d tend a me rend cool Je fais moiti moiti entre ici et l atelier Il n est pas rare que le programme de l apr s midi soit bouscul si l un ou l autre r sidant n est pas en forme et doit tre pris en charge plus person nellement par un des deux ducateurs pr sents L activit est alors mise de c t et chacun s occupe dans son coin Pol dessine Yvan lit le journal et Daniel des revues Pour la plupart ce ne sont pas des passions apparues soudainement mais des centres d in t r t d j existants auxquels ils ont d sormais plus de temps consacrer Il y a les inconditionnels de la t l et ceux qui y jettent un ceil distrait Nous sommes oblig s de nous adapter chaque jour leur tat de for
89. u e a Neufvilles occu pant plus de 180 personnes et ac tive dans la fabrication de palettes la menuiserie le re conditionnement de produits l entretien de parcs et jardins a rejoint l accord de branche de Fedustria Dans le cadre de cet accord de branche des entreprises du secteur du textile du bois et de l ameublement se sont enga g es am liorer leur efficience nerg tique l horizon 2012 En change de leur engagement et d un suivi annuel de leurs performances nerg tiques les entreprises peuvent obtenir en fonction de leurs consommations un all gement de charges pour l lectricit verte ainsi que des diminutions de taxes et accises pour le gaz le fuel etc Nekto s attache depuis mainte nant quelques ann es lancer des actions en mati re d cono mie d nergies et de souci environnemental Mars 2011 LaBoutque L Aister Le Catalogue Fedustria 54 Emergences TI m TA 2 Py A 7 m ye ES 2 j fe 6 m ki a ee Le programme de loisirs d ve lopp en faveur des personnes handicap es accueillies au Centre Reine Fabiola est r alis gr ce au soutien de VAA OYA CLM xerox Rue du nouveau monde 17a Mons Boulevard Dolez 15 Concessionair 7060 Soig n ies Tel 065 40 17 20 Fax 065 40 17 30 www cl management be La Louviere Place Communale 20 T 1 071 82 30 40 Fax 071 82 30 41 0 6 1 13 3 1 6 1 2 T l
90. u du 15 au 17 f vrier Une quipe de b n voles du Centre Reine Fabiola s est relay e l tal au Menuet la Griotte et la Ram e pour r colter des dons pour une action en faveur de la banque alimentaire de Soignies Journ e des Nouvelles Familles amedi 12 f vrier a eu lieu la Journ e des Nouvelles Fa milles Parents fr res s urs et membres du personnel taient r unis dans la douce atmosph re de l Oasis la Re verdie pour changer points de vue et interrogations Les dis cussions ont beaucoup tourn autour de la difficult pour les parents de confier leur enfant de ce sentiment de d possession qu ils peuvent ressentir Pour ces familles ce fut l occasion de poser les questions qu elles souhaitaient ou simplement de parler de leur enfant Valentine s day a journ e du vendredi 11 f vrier fut plac e sous le signe de la Saint Valentin Le Bajenrieux avait concoct pour le petit march un d cor en forme de cozur Et distribuait aux passants des chips en forme de c ur Etaient aussi pr sents l Eveil le Ceriseau le Plantin la Carri re et le Fourneau La Saint Valentin a remport un franc succ s cette ann e puisque pas moins de 61 couples d amoureux y ont particip Le th me choisi tait Les amours d hiver et 1l avait t demand chacun d avoir une pe tite touche de blanc sur lui foulard chemisier collier tee shirt Certains avaient une ma
91. ui passe un coup de t l b phone pour lui dire un petit coucou Chacun travaille de mani re rela tivement autonome en diff rents endroits du foyer mais il est un mo ment incontournable de la journ e le caf 1 A tour de r le avec l argent de la cagnotte les r sidants vont au supermarch du coin choisir une douceur de leur choix qui accompa gnera le breuvage Chacun a sa petite pr f rence des gaufres pour l une du pain d pices ou des cakes pour l autre C est comme la maison ou presque dit Marianne Que le lieu du travail soit un foyer d h bergement contribue aussi cette atmosph re douce et familiale H de l agitation alors que la journ e de travail s ach ve cer tains prouvent le besoin de se re trouver au calme Assis seul une table de la grande cuisine Alain boit son caf petites gorg es le regard au loin Face lui Marianne explique qu 67 ans Alain veut continuer travailler Elle le trouve par fois fatigu en fin de journ e mais fait aussi remarquer qu il a conserv toute sa souplesse et qu il arrive toujours passer sa serpilli re dans des recoins difficiles d acc s Alain ne contre dit ni ne confirme Il pose les yeux quelques secondes sur Marianne avant de continuer siroter son caf M lissa PIZZOLON Assistante en communication Emergences 51 Zoom nb dinb sun d D m Mars 2011 52
92. ui poss de ses propres richesses c est une piste que B n dicte Defossez psychologue aimerait creuser Par exemple le groupe Parcours au Sefope propose aux r sidants accueillis de puis plus de 30 ans de se retrouver pour re tracer leur trajet leurs souvenirs inscrits dans l histoire du village du outil a pour but d amener E Centre Reine Fabiola de la soci t a permet de donner un sens leur vie pass e ict C est peut tre toute l image que nous avons de la vieillesse et des a n s qui est revoir Il serait important de va loriser le r le d ancien pour ne pas l associer uniquement la perte du travail de autonomie M lissa PIZZOLON Assistante en communication Emergences 15 Dossier En chiffres Q uel que soit Pangle des tudes men es sur l esp rance de vie on observe une augmentation partout et pour tous C est la cons quence d immenses progr s r alis s dans les domaines conomique m dical culturel et social BE Handicap congenital et vieillissement Serge Dalla Piazza souligne la surprise qu a pu engendrer le vieillissement des per sonnes handicap es mentales Les personnes porteuses d une ou de plusieurs d ficiences cong nitales ou acquises ont toujours eu une esp rance de vie r duite Les voila devenues vieilles les voil vieillis santes Notre surprise est totale Leur situation rattrape les profes
93. ure structura tion dans le temps Ils sont aussi Ter l tas Pi DA 45 z E ia p 7 p r Lo w 4 m m K 5 5 N h ih LE y m he gt J Emergences 27 l dege p k a b i PR o fi i E il qu e Tous les soins doivent tre habill s d une relation m me 5115 comportent des actes techniques Christine VAN HAUWAERT Responsable du service Communication li s chaque personnalit Le fait de se raconter d clenche parfois l envie de renouer avec une famille que l on a perdue de vue provoque des r flexions sur le sens de sa vie Fina lement j en ai fait des choses depuis que je suis ici 1 conclut parfois l un ou l autre participant Lorsqu une per sonne raconte au groupe une partie de son histoire l un des formateurs prend note et relit ensuite le texte qu il a r dig Il n est pas rare de constater que certains participants au moment de la lecture se r approprient leur histoire et renforcent leur identit prenant conscience que malgr une longue vie au sein d une communaut ils sont des individus avec une histoire propre Christine VAN HAUVVAERT Responsable du service Communication Et Suzanne ROOSENS Formatrice au Sefope Mars 2011 28 Emergences quand il n y a plus rien a faire Ber lir inexorablement et que le

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