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1. Vers un autre r seau pour les universitaires Livr aux entreprises qui voient dans le World Wide Web un canal commercial suppl mentaire en proie aux serveurs ludiques voire porno graphiques il est ind niable qu Inter net aujourd hui n est plus dans les mains de ses p res les chercheurs uni versitaires Pour l instant ces derniers peuvent encore changer leurs infor mations comme par le pass mais ils envisagent de reformer un autre r seau l abri du vent de folie qui souffle sur le net Ce sera sans doute le prix payer pour avoir cr un syst me trop g nial pour rester uniquement dans les mains de ses inventeurs Luc Domenjoz L UNIVERSIT DE LAUSANNE POURRAIT JOUER LES PIONNI RES Un projet de borne interactive proposant un acc s des services World Wide Web est l tude pour aider les visiteurs se diriger dans les diff rents services de l UNIL Techniquement une telle installation constituerait une premi re Le Rectorat de l UNIL songe actu ellement aux nouvelles technologies pour remplacer son guichet d information du BFSH2 Jean Paul D praz le directeur administratif de l UNIL souhaite y installer une borne interactive c est dire une borne dot e d un cran tactile permettant d acc der diverses informations une borne interactive avec acc s WWW afin de r duire les co ts engendr s par la pr sence de deux Securitas qui r ponde
2. C est la seu le mani re de ne pas tomber dans la monoculture comme certaines stations de l arc alpin qui ont longtemps mis sur la montagne et le ski seulement ALLEZ SAVOIR N 9 JUIN 95 LE ROMAN DE LA PUB JNTHEY C AMP RY CONOMIE gt Une consommation de 40 milliards de francs Quatri me employeur du pays troi si me secteur d exportation une contribution de presque 8 au PIB c est dire si le tourisme p se dans l co nomie nationale lire l encadr Le tou risme en chiffres Avec ses 360 000 emplois un actif sur dix la branche d gage des recettes annuelles de 21 mil liards de francs dont pr s de 13 mil liards dus aux touristes trangers D o sa troisi me place au hit parade des exportateurs devant l industrie horlo g re D o aussi une balance touris tique traditionnellement positive 2 2 milliards en 1993 Mais en croire une tude de l Ofiamt Office f d ral de l industrie des arts et m tiers et du travail le poids r el de l industrie touristique est bien sup rieur 2 Cherchant mesu rer son apport aux diff rentes branches conomiques l tude adopte une d fi nition largie du tourisme Raison pour laquelle elle parle de la demande du tourisme qui serait la demande directe aupr s de divers secteurs g n r e par les activit s touristiques Arm de cette d finition l Ofiamt estime 40 milliards de francs en 1992 cette conso
3. EPFL et Nicolas Mermod UNIL La chaire rattach e l EPFL s occupera des as pects d ing nierie de cultures de cellules animales et de proc d s de s paration et de purification des prot ines tandis que celle rattach e la m dr Biotechnologie p le Section de biologie de l UNIL fort lausannots sera responsable des aspects de g n tique mol culaire et microbienne ainsi que de l ing nierie g n tique La collaboration troite entre cette unit et l Institut de re cherches exp rimentales sur le cancer ISREC l Institut Ludwig et le laboratoire de re cherches Nestec permettra Lausanne de devenir rapide ment un centre d excellence dans ce domaine de pointe plac dans les priorit s du Fonds national suisse de la recherche scientifique Atez savoinl N 2 Juin 95 seen Ci ier YT P Piisi Inauguration du B timent de chimie Le 2 mai le dernier b timent construit ce jour sur le site de Dorigny a t inaugur par les autorit s f d rales et cantonales Offrant 12 785m2 de surfaces utiles il abrite la Section de chimie de l UNIL instituts de chimie organique et de chimie min rale et analytique la bibliotheque commune cette Section et au D partement de chimie de l EPFL ainsi que l Institut de police scientifique et de criminologie et des locaux attribu s l Institut de math matiques Les discours prononc s lors de cette manifestation ont s
4. Evolution in structured populations 3 000 Jean Pierre Zr d Sciences Colloque EURO MOSS 95 5 000 Edward Elliston Farmer Sciences Table ronde sur Molecules involved in recognition phenome na 5 800 Giovanni Busino SSP XIe colloque annuel La th orie sociale aujourd hui bilan et perspectives 7 000 Publications Doris Jakubec Lettres Marcel Brion les chambres de l imaginaire Parcours d un Europ ens Catalogue de l exposition au Mus e historique de Lausanne 10 000 Pierre Alain Mariaux Lettres Publication du catalogue d exposition Ornements et all gories au Mus e historique de Lausanne 10 000 Christian M ller M decine Portraits de psy chiatres romands 4 000 loannis Papadopoulos SSP Publication des actes d un colloque Pr sent et avenir de la d mocratie directe d cembre 1992 2 500 Ren LEVY SSP Publication des interventions du colloque organis lors de l universit d t 1993 sur les questions europ ennes La Suisse et la coop ration transfrontali re repli ou red ploie ment 3 000 Jacques Waardenburg Th ologie Publication de trois cahiers suite trois colloques sur l islam et le dialogue islamo chr tien 2330 Soutien la recherche Jean Christohe Calmes Droit Th se Les notions de pornographie et de repr sentations de la violen ce en droit p nal et administratif suisse 10 000 Peter Voegeli Lettres Etude sur le rituel v
5. Lettres Visite du Prof Jiang Zhong Xin l UNIL publication d un manus crit en sanscrit 3 000 Alexandre Dauge Lettres S jour Ann Arbor USA pour enseignement et recherche sur Espace de lecture et man uvre dans l autobiographie contemporaine fran aise 7 500 Nicolas Ischi Lettres Echange avec l Universit d Ann Arbor 7 500 Daniel Kiper M decine Recherche sur l orga nisation fonctionnelle du syst me visuel du singe 1 500 Claude Bron M decine Visite de M J Crumpton Imperial Cancer Research Fund Laboratories London l Institut de biochimie 2500 Henry Lambert M decine Activit de Clinical research fellow aupr s du Pacific Center for Health Policy and Ethics Los Angeles University of Southern California 15 000 Christopher Kamel Sciences Participation au 12e Congr s Europ en d Immunologie Alternative Splicing of neonatal intestinal Fe receptors yields a functional isoform lacking the alpha 2 domain Barcelone 1 017 Krzysztof Masternak Sciences Participation au 10e Congr s international sur les Poxvirus et ridovirus 1 100 Hansj rg Keller Sciences Nutrient control of gene expression FASEB Summer Research Conference Santa Cruz California 1 232 Lorenzo Leoni Sciences Participation au congr s Experimental Biology 1994 Los Angeles 1 485 Christian Fankauser Sciences Participation au Keystone meeting Transmembrane Signal Trasduction
6. gt 29 INTERVIEW La Suisse doit elle avoir peur de d couvrir gt Comment d finir l attitude de la Suisse durant cette p riode Pour les historiens la formule est claire accommodation et r sistance Les deux allaient de pair Les Suisses offraient des marchandises et des cr dits importants aux Allemands et ils s en servaient pour n gocier des concessions Le Conseiller f d ral Stampfli le patron de l conomie suisse jouait parfaitement ce jeu C tait tellement vident que m me Pilet Golaz l a crit dans ses papiers le vrai dispositif de d fense de la Suisse n tait pas l arm e mais l conomie Et la th orie du r duit national selon laquelle les Suisses devaient se d fendre en se r fugiant sur leurs montagnes Dans les petits cercles de sp cialistes d histoire militaire on arrive certaines conclusions communes Premi rement l id e du r duit ne vient pas du G n ral Elle tait dans l air depuis long temps et a t d velopp e par certains officiers de l Etat major g n ral Deuxi mement la d cision a t prise dans une sorte de morosit intellec tuelle suite la d faite de la France Troisi mement et militairement par lant elle tait compl tement insens e parce qu elle ouvrait les fronti res au seul moment o les Allemands taient juste apr s la d faite de la France en mesure de v ritablement prendre la Suisse Le r duit est devenu o
7. les UVA passent presque tous travers ce filtre UVB Rayons ultraviolets entre les longueurs d onde 290 320 nm UVA Rayons ultraviolets entre 320 380 nm nm nanom tres 13 NATACHA Editions Jean DUPUIS 1978 The End is in Sight Rex Features LTD 1990 SANT Notre peau a la m moire tenace LES PRODUITS QUI AUGMENTENT LA SENSIBILIT Principaux agents photosensibilisants connus e Plantes et extraits parfums contenant des psoral nes pattes d ours fenouil c leri bergamote 1991 Torand a spelling ent co BEVERLY HILLS Certains colorants et antiseptiques i Goudrons notamment de houille 4 Le bronzage constitue t il une protection contre le soleil Le contenu de la peau en pigments m laniques bronzage n quivaut pas automatiquement une meilleure pro tection contre les effets du soleil constatent les chercheurs lausannois Nous ne connaissons pas le d tail de la composition de notre m lanine qui contient deux types de pigments Les eum lanines noires ont un effet pho toprotecteur alors que les ph nom la nines brun rouge sont eux photosen sibilisantes e M dicaments certains antid presseurs antidiab tiques antihistaminiques anti infectieux anti inflammatoires diur tiques neuroleptiques produits pour maladies cardio vasculaires La propri t photosensibilisante est en principe annonc e dans le d pliant du m dicament
8. n trent plus profond dans la peau r g uli rement avec peu de variations li es aux saisons et aux x moments dela Red AU E A par les AGA C est ce que tenace UVA ces rayons qui acc l rent le vieillissement de ERGELI i t comprendre comment la cellule se d fend contre les UVA S ils ne sem blent pas tre directement l origine des cancers cutan s ces rayons sont les premiers responsables on le constate aujourd hui du photovieillissement qui r sulte de l effet cumulatif des exposi tions solaires de toute une vie et s ajoute au vieillissement ne gique normal ee Cette volution impitoyable veut que notre peau se ride se dess che perde de son lasticit se pigmente irr gu li rement et laisse l occasion ap para tre des l sions pr canc renses Le ji Chasseur blanc Cu noir CLINT EAS TWDOOD dans SCIENCES es vacances estivales vont attirer nott veau les touristes vers les pays du soleil et de l art de vivre l Italie du sud la r gion du Massif central fran ais les Canartes ou pl ua loin l Indon sie voire certaines les du CPL Pacifique Une similitude elles sont toutes terres de volcans la fots attirantes el ingut tantes ALLEZ savoin nl l 7 N 2 Juin 95 17 1979 Haci Weta Le r veil da lo terre 7 Volcans Re en Papouasie Nouvelle Gui n e Une ville de p cheurs tout au
9. ruptions diff rents z sommes en quelque sc mais les deux plus spectaculaires et des 3 i Ces des riens du a me x z m Es icati ale de tous les tructrices sont celles coul es pyro j criptions Lexplication 8 Sean lent clastiques et les ruptions pli 5 correspon ph nom nes qui se produisent In niennes Dans la premi re le m lange Ject essentiellement gazeux est plus dense que l atmosph re il retombe tr s vite et d vale les pentes du volcan la mani re d une avalanche haute tem p rature d truisant tout sur son pas sage Une bonne illustration de ces cou l es pyroclastiques est celle qui projet e de la montagne Pel e d trui sit en 1902 la ville de Saint Pierre en Martinique Dans les ruptions pliniennes de Pline l crivain romain qui d crivit le cataclysme l origine de la disparition de Pomp i et de Herculanum en l an 79 de notre re le m lange ject fait de cendres et de gaz est moins dense que l atmosph re il cr e une colonne thermique qui peut s lever jusqu 30 000 m d altitude entra nant dans l ascendance ces mat riaux Ceux ci ne sont pas seulement dange reux pour le transport a rien risque d extinction des r acteurs des avions mais par leur capacit d absorption du rayonnement solaire ils peuvent encore tre l origine d une modifica tion provisoire du climat dent une approche naturaliste du volcanisme Depuis une q
10. tion au soleil On parle moins des car 12 ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 o ENMCO cinomes dits spinocellulaires ou basocellulaires parce qu ils sont en g n ral moins invasifs Ils sont la r sul tante de la dose totale de rayons solaires re us par la peau Ils se d veloppent partir des k ratinocytes c est dire les cellules pidermiques qui se diff ren cient en couche corn e Ces cancers apparaissent le plus souvent sur les par ties du corps r guli rement expos es comme le visage PEUR NS S suite AT Ca a Li AW Le principal sympt me du m la nome est l apparition d une tache noire ou de couleur bariol e aux contours irr guliers qui grandit et saigne faci lement Son volution est souvent lente au d but La l sion peut rester petite pendant longtemps et n est de ce fait d tect e que tardivement Les sympt mes des autres cancers gt varient fortement Bruce Weber Courtesy Robert Miller Gallery i ESSEET EEEE E E PDT PU A N EEE CEE LCL LLC ECELLEELELELE SL ELLES ELLE aea N ALLEZ SAVOIR N 2 JUIN 95 LES UV EN BREF Le rayonnement solaire qui parvient jusqu la Terre est constitu pour 55 d infrarouges qui r chauffent notre plan te de 40 de lumi re visible et de 5 d ultraviolets L atmosph re terrestre retient compl tement les UVC les rayons ultraviolets les plus courts et 70 des UVB En revanche
11. Barras Gusti Crettaz Jean Bernard L ger Emmanuel Rey Unit d enseignement et de recherche en tourisme HEC Uni versit de Lausanne d cembre 1994 94 pages LE ROMAN DE LA PUB LOL rt alin iri a C TOUR Tati rimja iii Les limites du f d ralisme L industrie du tourisme est com parable l industrie lourde du fait de ses investissements Mais elle induit des rendements al atoires parce qu elle est tributaire des saisons A une demande fortement lastique correspond une offre plut t rigide Francis Scherly met le doigt sur un vrai probl me Pour ce sp cialiste la branche souffre de trop de f d ralisme L industrie tou ristique exige la ma trise d un ensemble int gr de prestations pour atteindre son plein rendement du d marchage du client son accueil Cela suppose un haut degr de concertation entre dif f rents acteurs Mais nous nous heur tons trop souvent aux limites du f d ralisme alors m me que de nombreuses r gions touristiques d passent les fron ti res cantonales Difficile dans ces conditions de faire jouer pleinement les synergies Pourtant les atouts ne manquent pas Nous avons en Suisse une g o morphologie du territoire qui permet une large palette touristique les mon tagnes les lacs la plaine le tourisme d affaires souligne le professeur Mais pour jouer intelligemment de ces avan tages il faut une vision strat gique au del du cadre de la r gion
12. Hans Ulrich Jost Le Conseil ler f d ral Villiger a dit la m me chose ils ont peur que cela d g n re en mani festation patriotique comme Dia mant en 1989 ou que quelques patriotes exalt s attis s par la droite de Blocher transforment cette date en 2 8 grande f te de l ind pendance de l h ro sme de la petite Suisse isol e Par ailleurs les responsables poli tiques suisses ont aussi peur de toute interrogation critique Et cela depuis la guerre Au d but des ann es soixante lorsque des historiens ont demand d avoir acc s aux sources traitant de cette poque ils se sont entendu r pondre par le Conseiller f d ral Wahlen C est une p riode tr s d licate Nous en sommes encore trop proches On risque de toucher quelques personnalit s importantes Et voil le probl me Le film consacr Guisan sera bient t projet dans les salles Que peut on dire du G n ral Il n y a que a qui int resse les gens Peut on rabaisser ou h ro ser Guisan ALLEZ SAVDIR N 2 Juin 95 Moi j en ai ras le bol Je n aime pas construire l histoire autour d une per sonnalit mythifi e Alors parlons de Pilet Golaz un personnage qui a souvent t pr sent comme le m chant de l histoire L historien Bucher a essay de redo rer le blason de cet homme politique parfois ambigu Pour y parvenir il a d montrer les intrigues des autres Et notamment celles de Hausamann un des
13. Sans appliquer des cosm tiques parfum s ni absorber des m di caments aux propri t s photosensibi lisantes connues Pr cision de taille Le d veloppe ment de la cataracte qui est une cons quence du vieillissement naturel peut tre fortement acc l r par la radiation UVA HOT SPOT Cital Filma Distribution SA SANT Mr 6 Les cr mes sont elles efficaces Absence de rougeur de la peau et donc de coup de soleil ne veut pas for c ment dire protection suffisante Une cr me protectrice n carte pas tout dan ger m me si des filtres chimiques indice lev au del de 10 12 sont recommand s quiconque pr voit une exposition prolong e au soleil A for tiori ceux qui ont la peau claire et par sem e de grains de beaut Car attention le coefficient protec teur indiqu sur le tube concerne sur tout les UVB Il est en g n ral plus bas pour les UVA qui se manifestent rap pelons le tout au long de la Journ e Passer trois heures au soleil soigneu sement enduit d cran solaire pr mu nit contre les UVB mais ne prot ge que peu contre les UVA Or les tudes constatent que des rayons UVA re us faible dose mais appliqu s de mani re r p t e peuvent aussi affaiblir les d fenses immunitaires et induire indi rectement des cancers cutan s Comment se prot ger globalement sans avoir l air d un masque ambulant Il existe aujourd hui des produits dont l
14. a I 2 0 ALLEZ SAVOIR N 9 Juin 95 par perforer On peut voir comme Hawa tout un ali gnement de volcans qui sont n s de cette fa on c est d au d filement de la plaque au dessus d un point chaud en quelques centaines de milliers d ann es ou plus Les volcans les plus anciens sont une extr mit de la cha ne les plus jeunes l autre extr mit Mais c t de ce volcanisme intraplaque il existe deux autres formes aux cons quences beaucoup plus importantes concerne les zones d cartement ou La premi re de rift m dio oc aniques la fusion partielle du manteau terrestre se pro duit une vingtaine de kilom tres de Volcans Le r veil de la terre 1979 Hachette N Chuard profondeur et la lave basaltique se contente de remonter et de recouvrir le plancher des oc ans Tous les fonds des oc ans sont cr s par l action effu sive de ce magma sous une couche d eau importante explique le pro fesseur de l UNIL L implosion est parfois in vitable Plus spectaculaire et plus dange reux pour les populations le volca nisme la convergence de deux Volcans Le r veil de la terre 1979 Hachette plaques l o elles s affrontent l une passant sous l autre et disparaissant dans le manteau La fusion se produit de plus grandes profondeurs envi ron 150 km et le magma s enrichit alors de toute l eau contenue dans la plaque qui s en
15. biologie micro bienne Bioremediation of lis 6 000 Anne Oppliger Inst de zoologie et d cologie ani male Effets du stress sur la susceptibilit aux agents infectieux et sur le choix du partenaire chez le l zard vivipare 6 000 Luc Patthey Inst de physique exp rimentale Local electronic and structural properties of absorbed molecules on size selected clusters depo sited on surfaces 7 000 Alain Pillevuit Inst de g ologie Evolution g o dynamique de la p ninsule de Karaburun Anatolie de l ouest Turquie et de l ile de Chios Gr ce 7 000 Hugues Vincent Roy Inst de physique exp ri mentale Scanning probe microscopy of adsorbed clusters and nanostructures of Carbon 6 000 Manuel Ruedi Inst de zoologie et cologie ani male Evolution de g nes nucl aires dans une zone d hybridation entre deux rongeurs fouis seurs 6 000 La Fondation du 450e encourage la recherche scientifique notamment en contribuant au financement d objectifs tels que aide l organisation de colloques contribution aux changes internationaux appui aux publications de l Universit de Lausanne compl ment aux subventions du Fonds national de la recherche scientifique FRNRS don global la Commission locale du FNRS Le nombre et l importance des demandes pr sent es la Fondation du 450e ne cessent de cro tre Les contributions la Fondation du 450e anniversaire peuvent tre adress es l
16. cetera Et quand on pense aux femmes on d bouche sur un nouveau mythe le Service compl mentaire f minin consid r comme une grande pre mi re f ministe C est de la super cherie On recrutait les femmes puis on les faisait douter de l utilit de leur engagement Elles taient humili es subissaient une discipline la Vichy genre interdiction de rouge l vres et obligation de porter des salopettes alors qu elles taient command es par des hommes en grand apparat On aurait pu imaginer que les emmes allaient profiter de ces jours f llaient profiter d j de service effectu s pendant la guerre qu une ouverture vers le suf frage f minin allait se profiler amp P D autant plus qu on les a encore r in t gr es dans l industrie des salaires tr s bas et qu elles ont permis de faire des profits Malgr cela la fin de la P E guerre les femmes restaient partie n gligeable Une anecdote le prouve les femmes du Service compl men taire qui avaient une certaine fiert ont demand au G n ral la permis sion d tre pr sentes avec leur propre drapeau lors du licenciement de l Arm e devant le Palais f d ral Le G n ral a refus Au niveau psychologique la guerre a quand m me eu des cons quences Quand on discute avec les grand m res qui ont connu la M ob elles se souviennent avec passablement de fiert qu elles ont tenu le pays toutes seules Oui oui Il y a
17. de ces lecteurs informatiques sont l UNIL 32 viennent du reste de la Suisse et 21 de l tranger Par ailleurs une dizaine d abonnements gratuits taient enregistr s par ce biais L Dz ALLEZ SAVOIA N 2 Juin 95 Allez savoirs sur Internet Au centre Axel B roquet responsa ble du Service de presse de l UNIL Erling Mendelmann Construire Nestle c est fort en chocolat clausus Pas de numerus en m decine cet t Vendredi 27 janvier 1995 aura t la journ e de toutes les surprises pour les tudiants en m decine Alors que la Conf rence universitaire suisse CUS pr sentait Berne les d tails du nouveau test national d aptitudes visant limiter les entr es en facult le Tribunal F d ral TF a contraint l Universit de Zurich et donc le reste de la Suisse renoncer momentan ment ce projet Premier canton introduire le numerus clausus Zurich a fait dans la pr cipitation Suite au recours de trois tudiantes contre la d cision de leur gou _ vernement cantonal de res treindre l acc s aux tudes le TF a tranch les bases l gales n cessaires sont insuffisantes Cons quence directe de ce jugement les autres universit s suisses ne mettront pas en place le test cet t comme cela tait initialement pr vu A la CUS Christine Lenzen pr cise que face l augmen tation consid rable des demandes d inscription il fallait
18. espoir pour de nom breux malades les cons quences de la recherche g n tique ne se limitent pas seu lement des questions scienti fiques D importantes sommes d argent sont aussi en jeu Mathieu Trufter ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 9 3 Le 24 avril la Fondation BMS Brel Myers Squibb AG Bristol Myers Squibb a d cern M Michel Pierre Glauser gt professeur la Facult de m decine et m decin chef au CHUV sa bourse annuelle de 500 000 dollars intitul e Unrestricted Infectious Disease Research Grant pour des recherches men es dans le domaine des maladies infectieuses Ce montant attribu avec une enti re libert d utilisation permettra d intensifier la recherche m dicale lausannoise et d en tendre le rayonnement Les activit s de recherche qui sont conduites par le profes seur Glauser se concentrent sur certains aspects des maladies infectieuses en particulier la chimioth rapie antimicrobienne l endotoxine et le choc septique les infec tions r nales et cardiaques le sida et le d veloppement de m dicaments Le professeur Glauser est le premier r cipiendaire suisse des bourses offertes par la Fondation Bristol Myers Squibb 54 Alain Herzog Le Laboratoire de biologie cellulaire et mol culaire com mun l EPFL Ecole poly technique f d rale de Lau sanne et l UNIL a t cr le ter mai Il est dirig par les professeurs Florian Wurm
19. is vo n s LE 2 A PAT X SE 9 JT El se dat bu ae d tiae ME 1 14 mma j f L f LEL d Ma C 2 i Ayt f A ETONE E aa ER RUES Pe 4 ak yis ij tats ii A na d 1 Jet dE nt LE Xe E a re 45 i s p WI ky i j ra FA Es i is haa N mi Li Hsanloup Siell Editon Zero ment m lanique produit et de l effica cit des m canismes de d fense et de r paration cellulaire Des facteurs exog nes peuvent aug menter la photosensibilit Certains m dicaments et plantes notamment Il faut viter de mettre du parfum avant de s exposer au soleil car il peut conte nir des essences photosensibilisantes comme l huile de bergamote voir enca dr page 14 5 Le parfum n est pas recommand aux bronzeurs de salon Corollaire des recherches lausan noises voir encadr les lampes bronzer mettant des UVA ne sont pas sans danger et acc l rent en tout cas le vieillissement de la peau Or la majorit des gens qui cherchent ce bronzage accessoire ont une peau claire qui se d fend plu t t mal contre les agressions du soleil Tout accro du bronzage en chambre devrait s assurer que la lampe n met que des UVA se prot ger les parties du corps habituellement expos es les jambes chez les femmes et res pecter le temps d exposition prescrit I doit ArLez savoir N 2 Juin 95 imp rativement prot ger ses yeux par des lunettes qui bloquent les UVA et ses l vres par une cr me antisolaire opaque
20. la mise jour de la documen tation de programmes un hypertexte en informatique est un document ta blissant des liens entre diff rents l ments d un texte afin de permettre au lecteur de sauter facilement d un endroit l autre En 1989 son auteur Tim Berners Lee eut l id e de combiner ce logiciel avec Internet afin de faire r sider des documents hypertexte sur le r seau En 1999 Marc Andreessen un tudiant du ALLEZ savoin N 2 Jui 95 CN Chuard NCSA am ricain le National Center for Supercomputer Applications situ dans l Illinois trouva le protocole de communication tabli par Berners Lee int ressant Et se mit imm diatement travailler sur le World Wide Web alors d utilisation plut t r barbative pour le rendre convivial et utilisable avec une souris Un nouveau serveur toutes les demi heures A la fin de l ann e le r sultat de son travail Mosaic tait disponible sur Internet Ce fut l explosion En quel ques semaines les serveurs d infor mations adapt s pour Mosaic fleurirent dans les cinquante Etats Les Am ri cains ont imm diatement vu l int r t de la chose et se le sont arrach comme des petits pains explique Robert Cailliau le responsable actuel du web au CERN Quand ils ont vu qu ils pouvaient envoyer des photos couleurs avec des informations ils ont fonc COMMENT WWW PEUT PERMETTRE DES CONOMIES Plusieurs entreprises pr
21. la police abandonn de tous Les habits en haillons sa voix s touffe dans les flon flons d un armistice qu une 52 Th tre et histoire Les questions Suisse neutre c l bre comme une victoire Critique voire cynique le point de vue de H rlimann Au terme du spectacle les ques tions suscit es par l Ambassa deur ont d bouch sur une vive discussion entre historiens et artistes venus la Grange Les pistes sont brouill es Hans Ulrich Jost professeur d histoire contemporaine l UNIL il y a vingt ans la pi ce de H rlimann aurait comport un l ment critique Mais au jourd hui les connaissances his toriques sont beaucoup plus larges et ce n est plus le cas Dans la pi ce tout se passe entre un ambassadeur et le Conseil f d ral Les probl mes sont individualis s et minimis s En fait les compromissions de l ambassadeur suisse Berlin ont t celles de toute l lite poli tico conomique du pays D autres probl mes subissent des r ductions presque insup portables l holocauste par exemple qui n est abord que le temps d une allusion La fin tragique de l ambassadeur dans la pi ce ne correspond aucune r alit non plus Elle donne l impression au specta teur qu au moins quelqu un paye que la faute a t expi e L Ambassadeur de Thomas H rlimann Un moment fort de la saison de la Grange de Dorigny ALLEZ savon N 2 Juin 95
22. le Pr sident sur pr avis d un membre du Conseil Si elles sont sup rieures ce montant les requ tes sont sou mises au Conseil de la Fondation qui si ge trois fois l an et d cide souverai nement a Fondation reste ouverte toutes les formes de dons qu elle pourrait recevoir Rappelons qu elle est destin e selon ses statuts soute nir la rel ve universitaire compl ter les subsides du Fonds national favoriser les changes internationaux enfin appuyer les publications de l Universit de Lausanne Hubert Barde Pr sident du Conseil de fondation Le 10 mai 1995 Fondation du 450e Rapport annuel 1994 1995 Parmi les projets soutenus par la Fondation Sur les traces du l opard Fr d ric Dind dipl mant IZEA Facult des sciences Situ l ouest de la C te d Ivoire le parc national de Ta est lune des derni res grandes for ts tropicales humides d Afrique de l Ouest Elle couvre 436 000 hectares Erig s en r ser ve de la biosph re en 1978 puis inscrits sur la liste du patrimoine international ce parc et cette for t primaire renferment plusieurs esp ces de mammif res en danger de dispari tion dont le chimpanz et le l opard Depuis 15 ans le Dr Boesch de l Institut de zoologie de B le tudie le mode de vie des chimpanz s Celui du l opard est depuis 1992 l objet d une recherche soutenue par le Fonds national Licenci en biologie de
23. march durant plusieurs ann es avant de r appara tre diff rents endroits de la plan te Les athl tes veu lent voir si les laboratoires testent encore cette substance qu ils auraient pu croire d finitivement oubli e des sportifs C est pourquoi nous avons un frigidaire dans lequel nous gardons des chantillons d urine de tous les types de dopage recens s que nous avons administr s des volontaires Ainsi nous pouvons comparer les r sultats de notre analyse en cours avec Ceux tablis suite un dopage av r pro voqu factice Plus sournois et plus habile encore les moyens dont useraient un petit nombre de champions Ils s entra ne raient avec certains sportifs de second plan qui accepteraient d absorber cha cun un produit dopant diff rent Les chantillons de leurs urines seraient ALLEZ ESA ES SAVOIR N 2 JUIN 95 N Chuard alors envoy s volontairement dans les laboratoires afin de savoir quelles substances peuvent tre d cel es et lesquelles ne le peuvent pas Le champion n aurait plus ensuite qu utiliser les produits ind tectables Si cette hypoth se n est pas prouv e on est par contre certain que l UAD est mis r guli rement l preuve par l ASS qui envoie de faux chantillons pour contr ler la fiabilit du labora toire lausannois 39 SPORTS La course contre le contr le antidopage U N V E R S T E P res d Internet les c
24. ment transports etc Les jou eurs suisses touchent 5 000 francs par ann e pour couvrir leurs frais Une somme d ri Soire commente Georges Andr Carrel Les trangers pour lesquels il faut payer voya ges en avion et appartement Lausanne co tent environ 40 000 francs par ann e l Q install s depuis cet automne d j dans leurs nouveaux locaux la Section de chimie et l Institut de police scien tifique ont pris officiellement leurs quartiers ce 2 mai l occasion de l inauguration de ce que l on appelle d sor mais le BCH b timent de chimie Si les exp riences qu on y conduit ne se dis tinguent pas de celles qui se faisaient pr c demment la Cit la conception de la s curit est elle drastique ment diff rente Lorsque l on voque la chi mie on imagine volontiers des exp riences extr mement dan gereuses susceptibles de Sus citer force explosions et d ga gements de fum e suspecte TITILTILIILIILLIILILILLLILLLLLLLL l TLILLILILILILLLLLL Or de l avis m me de Jean Luc Marendaz docteur en chimie et charg de s curit au BCH les risques les plus importants ne viennent pas des exp riences men es mais du danger d incendie Certains produits tant hautement inflammables ou pour quelques uns sus ceptibles d exploser au contact des flammes il s agit de ne laisser aucune chance au feu Des armes diss min es dans tout le b timent To
25. officiers du renseignement sous Guisan qui a t couvert par le G n ral et qui a beaucoup nui au Conseiller f d ral vaudois Le probl me est qu aujourd hui on essaie surtout de comprendre cette p riode historique en la per sonnalisant En se demandant si tel UNIVERSITE DE LAUSANNE da urant l exercice 1994 1995 la Fondation du 450e anniversaire de l Universit de Lausanne a allou 69 subsides 1993 94 63 dont 32 destin s aux sciences exp rimentales et 37 aux sciences humaines pour un total de fr 423 652 Sur ce montant fr 90 000 ont t vers s la Commission locale du Fonds national de la recherche scientifique afin de renforcer son soutien aux jeunes cher cheurs d butants Compte tenu de cette attribution globale la Fondation du 450e anniversaire renonce en prin cipe intervenir en faveur des cher cheurs de cette cat gorie a fortune de la Fondation est pas Lu s e de fr 4 803 460 au 31 12 1993 fr 5 252 567 au 31 12 1994 gr ce notamment l appui ins titutionnel du Service des hospices cantonaux La politique de placement prudente et efficace du Fonds de ges tion des biens universitaires vaudois contribue la protection des biens de la Fondation qui peut n anmoins distribuer la quasi totalit des revenus de sa fortune mobili re es requ tes sont de deux types inf rieures fr 3000 elles sont trait es tr s rapidement par
26. p tition de Pomp i il y eut 811 morts seulement pour une r gion d un million de personnes di rectement menac es Les d veloppements actuels permettent d esp rer qu on pourra bient t minimiser les cons quences hu maines d un autre Pinatubo Mais rien ne pourra jamais liminer tout danger J B Da 24 ALLEZ savoir N 2 Juin 95 Volcans Le r veil de la terre 1979 Hachette Le V suve est observ depuis l espace A ex a Wa 5 E une des applica tions les plus extraordi naires des techniques spatiales est le radar synth se d ouverture qui per met non seulement de reconstituer le relief des sols mais encore de fouiller sous le sol et m me jusqu au fond des oc ans Les Europ ens de l Agence spatiale europ enne ESA ont fait uvre de pionniers dans la mise au point de l interf rom trie radar pro c d utilis sur le satellite ERS 1 Surveiller les modifications du relief terrestre Cette m thode dit un sp cialiste de l ESA consiste prendre au moins deux images radar haute r solution de la m me r gion partir de deux posi tions l g rement diff rentes par exemple l occasion de deux survols successifs Apr s quoi gr ce un pro c d de superposition informatique qui met en vi dence les in terf rences on peut faire appara tre les modifications du relief terrestre Pour la pr vision de l activit sis mique les vo
27. page 46 Pas de numerus clausus en m decine cet t msn o a 48 Le LUC a tout rafl sur son passage eeeennerenesren Orne page 49 ER CNIMIS EN SOU rmennereertrseesuthenes ne ee ES OU L UNIL et l Europe A MT PL OO PR AE page 51 Th tre et histoire les questions de l NM MR A page 52 D couvertes g n tiques quelles cons quences juridiques page 53 Photos ENTIOS Sn rennes PR PA page 54 Edito LAUSANNE Mon aile droite est POURRAIT ELLE VIVRE La meilleure informa en d route mon aile SANS SON gau che faiblit mon centre se d robe UNIVERSIT J attaquel Les fi nances du canton de Vaud sont en diff cult la situation des tudiants et des chercheurs suisses en Europe est menac e l enseignement sup rieur n est plus consi d r comme une prio rit L Universit n a pas le choix elle doit r affirmer sans cesse le caract re indispensable et multiple de la formation qu elle propose sa volont d ouverture internationale et son r le de service au b n fice de la soci t tout enti re Allez savoir dont le num ro 2 est sous vos yeux pr sente diverses acti vit s universitaires sous un regard in dit l intention d un public largi Il est dif fus gr ce aux techniques les plus ac tuelles le magazine est en effet disponible aussi sur INTERNET A l heure o cer tains doutent de la justification m me de l Universit Allez savoir au m
28. par exemple les unis romandes celles de l Est de la France CLUSE et celles de la r gion Rh ne Alpes ATU Elle ne devrait pas p tir des retards pris par les n gociations Suisse UE Durant l hiver 1994 1995 85 tudiants de l UNIL ont profit des changes dits de mobilit et 117 tudiants de pays de l Union europ enne sont venus l UNIL a 51 ter la discrimination entre tu de l Ambassadeur Faut il oui ou non c l brer en Suisse la fin de la Seconde Guerre mondiale La ques tion qui a agit le Parlement au mois de mars dernier s tait d j pos e sous une forme diff rente la Grange de Dorigny un mois plus t t apr s la pi ce de Thomas H rlimann l Ambassadeur un d bat anim s est d ve lopp entre artistes et histo riens pr sents dans la salle Il est des pi ces de th tre qui suscitent r flexion et d bat l Ambassadeur du Suisse Thomas H rlimann par exem ple La pi ce voque le retour en Suisse de Heinrich Zwygart ambassadeur Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale Une pi ce sombre sordide m me en deux heures le spec tateur assiste la d ch ance d un homme devenu soudain encombrant et sur qui se cris tallisent toutes les compromis sions du Conseil f d ral avec le Reich Au terme du spectacle produit par le Th tre de Poche de Gen ve Zwygart erre dans son salon emp ch de sortir de chez lui par
29. quences com merciales et conomiques de ces d couvertes devient en effet urgent Trois probl mes particuliers Les d couvertes g n tiques posent trois probl mes particu liers aux juristes qui se pronon cent pour ou contre la possibi lit de breveter et de com mercialiser des travaux de ce type explique Ivan Cherpillod professeur de droit l UNIL ll faut d abord d terminer s il s agit d une invention ou d une d couverte En effet celui qui isole une bact rie ou un virus ne l a pas invent En revanche le proc d qui a servi l exp rience peut tre novateur Deuxi me question l application industrielle de l invention doit tre possible ce qui n est pas toujours facile dire tout de Suite Enfin les lois en vigueur excluent de breveter les vari t s v g tales et esp ces ani males r gle sujette des inter pr tations parfois diff rentes tr s Experts europ ens et am ricains Tour tour des experts venus de France d Allemagne mais surtout des Etats Unis ont abord les probl mes th o riques et pratiques li s la com mercialisation des d couvertes g n tiques Une table ronde qui a notamment permis de consta ter les diff rences qui r gnent entre les r glementations am ricaine et europ enne La bonne centaine d avo cats juristes et biochimistes pr sents la journ e du CEDIDAC l aura en outre constat por teuse d
30. qui ALLEZ SAVOIR f N52 Juin 95 Le tourisme v nementiel se d veloppent au d triment de l Europe Une orientation nouvelle qui refl te le formidable d veloppe ment de la mobilit on voyage de plus en plus rapidement confortablement et bon march Autrement dit quantit de pays exotiques deviennent des concurrents touristiques s rieux Pour Claude Kaspar le probl me ARA Be Tn mta num ro un se situe dans l offre h te li re Vu le niveau de nos prix nous attirons une client le haut de gamme C est un atout car ces gens aux reve nus lev s sont moins sensibles aux al as de la conjoncture Mais encore faut il que notre offre soit la hauteur de leurs exigences Et l la qualit des services en particulier dans l h telle rie laisse d sirer explique t il Nous avons un parc h telier vieilli Et d une mani re g n rale les h tels suisses ont de la peine r pondre aux attentes d une client le exigeante l exception peut tre des quatre et cinq toiles Un aspect d autant plus important que toujours plus mobiles les vacanciers comparent les performances d un pays l autre Comme d autres branches conomiques l industrie touristique est d sormais soumise une forte pression concurrentielle LE ROMAN DE LA PUB RC TAET TETTETETT AETEETETEETETTETTETTTEETETEEE ESEE E LS LE TOURISME EN CHIFFRES L offre touristique en Suisse ce son
31. sont des touristes individuels couvrant une distance de 1950 km et 200 coles de ski Selon une enqu te r alis e en 1988 89 les h tes de la Suisse sont des touristes individuels en t 89 d entre eux en hiver 92 rejoignent individu ellement leur lieu de vill gia ture Et ils sont plut t fid les En t 55 des touristes tran gers passaient leurs vacances en Suisse pour la quatri me fois au moins 65 en hiver P B ALLEZ savoir N 2 Juin 95 CON Exhibition durant l Open golf 4 de Crans Montana iF F nl Cs AA D i r a i P EE I Yi y L gt k L d w e ET ss D k 3 k 4 1 j j ban T j 4 j ALU Tr CTT A aA an 4 FFT TE 2 f M e L TR a FENTSA TES de Les vieilles affiches de tourisme qui illustrent cet article sont tir es du livre Le roman de la pubs Ralph Chavannes Florian Martin et Pascal Lavanchi ed F d ration romande de publicit 1994 OMIE gt Un march d acheteurs Qui dit concurrence dit aussi n ces sit de s adapter Autrefois le mar ch tait d abord un march de ven deurs Il s est transform en un march d acheteurs insiste le professeur Francis Scherly Il s agit de mettre en place une strat gie cr atrice orient e sur le march de r agir face l v nement Br
32. tradition h ro que qu ils ont int gr e leur histoire La modifier implique un changement du regard qu ils portent sur eux m mes Ce n est pas facile d aller dans ce sens Le saut ce serait de passer d une image h ro que o des soldats aux bras noueux ingui tent Hitler de leur r duit national une image d une Suisse simplement humaine avec des tiraillements entre des gens qui voulaient accueillir da vantage de r fugi s et d autres qui faisaient des affaires et des com promis entre toules ces tendances 7 a Yoe bref une image de la Suisse moins glorieuse mais plus r aliste C est comme a en tout cas que je vois la Suisse Vous avez la r putation d tre le grand m chant casseur de l image helv tique Mais quand on vous coute Jusqu au bout quand on r lativise certaines d clarations provocantes on trouve diffict lement mati re pol mique En Suisse je suis consid r comme un provocateur Mais pas l tranger Ma mani re de faire de l histoire n est pas tr s marqu e id ologiquement je ne suis pas comme on le dit souvent marxiste et ai un syst me d analyse assez large qui s tend la sociologie et l conomie Aujourd hui les gens ont beaucoup de peine couter des explications compliqu es Voil pourquoi depuis longtemps j ai choisi d utiliser le trai tement de choc Dans la Nouvelle histoire de la Suisse par exemple mon chapitre a f
33. 17 SANT Notre peau a la m moire tenace PLAGES C EST PANGERELX DE un PEINE SUR LES LES S EXPOSER COMME GA FEMMES FA NE PENSE SOLEIL M ft QU A SE FAIRE Ut NZER BRONZER gt 2 Vrai la peau n oublie jamais un coup de soleil m me ceux de l enfance Si chacun doit trouver sa mani re lui de b n ficier des rayons solaires un imp ratif reste valable pour tous vi ter les coups de soleil La peau garde en effet la m moire de toutes les atteintes qu elle a subies depuis l enfance Une irradiation ne se r pare qu en partie constate le Professeur Frenk La cause premi re du m lanome ce sont les coups de soleil pr coces subis depuis tout petit On le sait aujourd hui avec certitude m me si le long d ca lage qui s ensuit jusqu l apparition de la maladie vers 40 50 ans rend la recherche causale difficile qui se rap pelle du nombre et de l emplacement des coups de soleil subis depuis sa nais sance Mais on a clairement constat en Australie que les immigrants arri v s l ge adulte taient moins sujets au m lanome que les immigrants enfants Les m lanomes se d velopperont logiquement sur les parties du corps les plus vuln rables parce que moins sou vent expos es les jambes pour les femmes le dos chez les hommes 3 Vari t s et sympt mes du cancer de la peau _ Le m lanome n est pas le seul can cer de la peau provoqu par l exposi
34. 40 000 hab Lors de ses s jours en Roumanie et avec l appui du prof T lanos de l Institut de g ographie de l Acad mie roumaine Bucarest Pierre Pierre Dessemontet assistant tudiant Institut de g ographie Facult des lettres Dessemontet a collect les textes legislatifs et les donn es statistiques concernant le district de Cluj o sont situ es les trois localit s Il a ainsi pu mesurer l impact des changements poli tiques et la redistribution des rapports de pou voir et de comp tences entre les divers acteurs de la vie conomique et de l am nagement du territoire Les registres du commerce ainsi que des donn es concernant l volution de la popu lation les r sultats lectoraux post commu nistes la construction de logements etc lui ont en outre permis de mieux cerner les modi fications du paysage urbain en les reliant aux processus de r organisation et de d veloppe ment sectoriels en cours L acc s la propri t la privatisation des entreprises et le red ploiement du secteur com mercial et de celui des services modifient pro fond ment les tissus urbains et interurba ns et donnent aux villes des r les diff renci s selon leur taille et leur importance Son tude de la mosa que urbaine permet Pierre Dessemontet de proposer un mod le de structure et de fonctionnement de la ville post socialiste Certe tude a b n fici de l appui de la Soci t aca d mique vaudoi
35. E ER IR RER RAR RNA AR RER RL RL LR EE CETLLEL LILI ELILLILILLI TIR LILI MR IR EIRE NEIL III LL LRLI LI IRL LE IRL ERR LL IR IR IR ER RL IR IR ARR ER RIRE RIRE LR LL LLLL Nicolas Imhof Ainsi de nombreux adolescents C est nous laboratoires de am ricains consomment des recherche de lancer des appels au anabolisants non pour am liorer secours m me et surtout dans des leurs r sultats sportifs mais pour domaines qui sortent du sport tre plus baraqu s Il est d lite pour toucher des couches important alors de savoir que ces plus larges de la population 40 ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 ALLEZ SAVOIR N 8 Juin 95 4 1 UNIVERSIT Les chercheurs ont ils un avenir sur Internet Le Professeur Fran ois Grize de l Institut d informatique de la Facult des sciences n Suisse romande les premiers HE World Wide Web qui donnent acc s Internet sont peine g s d une ann e Il y a encore cinq ans personne ne pouvait pr voir qu on en arriverait l aussi rapidement priori Internet ne se destinait en effet gu re la r cup ration par le grand public la base l id e d un r seau reliant les diff rents r seaux informatiques exis tants est n e vers la fin des ann es 60 au Pentagone Alors en pleine Guerre froide le d partement de la d fense am ricain avait eu l id e de r partir ses ressources informatiques travers le pays tout en connectant les divers ce
36. Mario Del Curto Mathieu Truffer En r alit cela s est pass tres diff remment le vrai ambassa deur qui s appelait Fr licher a termin son existence en vivant luxueusement et en crivant ses m moires Bref il n y a pas m me d image embl matique de la vraie situation Toutes les pistes sont brouill es Pas un documentaire Martine Paschoud metteur en sc ne a insist sur le fait que la pi ce n tait pas un docu mentaire mais avant tout un tra vail d artiste Si l intrigue lui paraissait exemplaire de la mentalit du pays elle ne pr tendait pas tre la r alit Elle a en outre d fendu la valeur artistique du texte de H rlimann Le personnage arrive comme un h ros et finit comme un z ro Le savoir faire dramatique de l auteur est immense il me fait penser Shakespeare et des personnages comme Richard ou Ill Dans une salle comble le d bat a dur longtemps Signe sans doute que la Suisse n est pas encore tout fait en paix avec ce moment de son histoire La greffe d un g ne de croissance humain sur la souris de droite a consid rablement augment la taille de l animal Exp rience scientifique r ussie donc Reste tablir quelles en sont les cons quences juridiques et commerciales Plus de cent avocats juristes d entreprise et biochimistes ont assist le 28 mars une journ e de formation conti nue org
37. N 2 Juin 1995 Al lez savoir Le magazine de l Universit de Lausanne i e 2 Athletissima A 3 4 La course contre le ia di A A lt contr le an tidopage AE Te LR Sa torin ou les Canaries Des destinations de vacances o les volcans grondent Histoire d un Janger permanent observ depuis l espace 7 A Taa LES IEEE EEEE TEEEEE E id a e S b ag s s EE y La peau 7 n oublie aucun Re coup de soleil ECONOMIE L AVENIR EST AU TOURISME V NEMENTIEL UNIVERSIT LES CHERCHEURS JNT ENIR SU INTERVIEW um TA Le PE ANNE BERNE D 031 382 12 61 FAX 031 382 13 94 LAUSANNE 021 624 32 32 FAX 021 624 56 42 FRIBOURG 037 26 51 51 037 26 71 55 MILAN 39 2 48 91 09 71 39 2 48 91 49 57 Quand la d m nageuse d marre tout est dit Quand vous voyez passer une d m nageuse Lavanchy dites vous que tout a t organis programm planifi au d part et l arriv e Le client n a que deux choses faire informer Lavanchy et s installer dans son nouveau cadre Avec des gants blancs c est un engagement GEN VE 022 788 42 88 022 788 42 92 LAVANLHY PARIS 33 1 45 73 66 00 33 1 46 80 78 70 avec des gants blancs Les chercheurs ont ils un avenir sur Internet Livr aux entreprises qui voient dans le World Wide Web un canal commercial suppl mentaire en proie aux serveurs ludiques voire pornogr
38. R daction d une th se La construction m diatique des scandales m diatiques 8 000 Hugo Albrecht Institut Ludwig Targeting of the gut associated cathepsin B like hemoglobina se of Schistosoma mansoni for leads to new che motherapy 6 000 Claude Bourgeois Inst de math matiques Th orie des champs th or mes de reconstruction et alg bres de Hopf 7 000 Claudia Dubuis Inst d anthropologie et de socio logie La ville liminaire Une approche anthropologique des infrastructures de loisirs le cas de Vancouver 7 000 Christian Fankhauser ISREC Flower develop ment in Arabidopsis thaliana identification of target genes of the floral meristem identity gene API 7 000 Maria Isabel Fernandez Centre de droit compa r et europ en Comparaison entre les effets des d cisions de la CJCE avec ceux de la Cour Supr me des EU 7 000 Nathalie Janz Section de philosophie Cat gorisation des fonctions symboliques chez Ernst Cassirer 6 000 Silvia Kobi Inst de science politique D calage de logique entre classe politique et citoyens Le cas des votations f d rales en Suisse 1970 1990 6 000 Diana Le Dinh Section d histoire Les changes B n ficiaires FNRS Don global 90 000 intellectuels entre la Suisse romande et la France dans le cadre de l essor de l enseignement des sciences sociales dans les universit s romandes 6 000 Pascal Longchamp Inst de g n tique et
39. Union europ enne D UME TA etl Europe p enne et de l EEE en direction de la Commission europ enne Son enjeu que les universit s et coles polytechniques suisses puissent participer au program me SOCRATES successeur depuis janvier d ERASMUS pour l enseignement sup rieur LEONARDO qui prend le relais du programme COMETT pour la formation professionnelle et Jeunesse pour l Europe III pro gramme pour l change de jeunes La d l gation suisse tait dirig e par le Secr taire d Etat Heinrich Ursprung et comportait notamment des responsables de l Office f d ral de l ducation et de la science OFES des membres de la Conf rence des chefs des d partements de l ins truction publique des recteurs d universit et le pr sident de l EPFL La d l gation europ enne a pris acte de l intention ferme exprim e par les Suisses de par ticiper aux programmes euro p ens Comme le r sume Antoi nette Charon adjointe au Rectorat pour les Relations inter nationales les n gociations Suisse UE ne touchent actuel lement pour le domaine univer sitaire que le dossier de la recherche et elles doivent tre men es dans un souci de parall lisme appropri avec celles qui touchent les trans ports et la libre circulation des personnes Les n gociations sur l ducation et la formation n ont donc pas encore com menc et les enseignants et les tudiants suisses risquent de devenir l
40. a D abord la Suisse a chapp la guerre Ensuite c est le seul pays qui sort du conflit avec un appareil de 3e production intact Le succ s de la Suisse actuelle n aurait pas eu lieu sans cela ce qui d une certaine mani re est un peu g nant aujourd hui quand on doit comm morer cette p riode o nous avons t privil gi s En cette ann e de centenaire du cin ma il est int ressant de rappeler les liens qui ont exist entre la Suisse et l induatrie cin matographique allemande Dans les ann es 30 d j une par tie de l industrie suisse du cin ma s est int gr e dans le cin ma allemand via Terra Film Elle a fortement profit du soutien du parti nazi On a notamment tourn un Guillaume Tell o tous les participants devaient tre aryens et o la femme de Tell tait interpr t e ALLEZ SAvOIR N 2 Juin 95 par la fianc e de Goebbels Le film a bien march en Allemagne En Suisse en revanche il a connu beaucoup moins de r ussite Comme ce Guillaume Tell s exprimait en bon alle mand il a heurt la sensibilit des patriotes mais aussi des gens simples qui attachent juste titre de l impor tance au dialecte Reate t il un dernier point dont nous n avons pas encore parl el qui vous para t important propos de cette p riode Oui les femmes qu on oublie tout le temps La Mob est toujours pr sent e comme une histoire de mecs guerre industrie armes et
41. a tre avant terme ou avec un faible poids semble avoir des cons quences n gatives sur l int gration scolaire et sociale de l enfant Ce constat est celui d une quipe de chercheurs ca nadiens que Carole Mouron a rencontr s en juillet 1994 l occasion d un congr s Comme les tudes sur ce domaine en Suisse sont rares et peu approfondies elle a d cid d en faire le sujet de sa th se de doctorat et d adapter la Suisse romande les m thodes et les instruments d analyse mis au point pour une population francophone Depuis janvier et pour une p riode de six mois Carole Mouron participe l activit d un groupe de l Universit de Laval au Qu bec Les sp cialistes de l Ecole de psycholo gie suivent depuis quelque 7 ans une cohorte de 60 enfants n s apr s 24 28 semaines de ges tation ou avec un poids inf rieur 1 5 ke Ils ont notamment suivi leur d veloppement cognitif langagier neurologique et psychia trique en le comparant avec celui d enfants n s terme dans les m mes h pitaux et vivant dans des conditions sociales et familiales ana logues Ces enfants sont actuellement l cole pri maire Sont ils vraiment moins expansifs que les autres plus anxieux socialement plus sou vent victimes de leurs camarades quels r seaux sociaux d veloppent ils r agissent ils diff remment aux autres coliers Des questionnaires d valuation sociom trique permettront de mieux cerner les dimensions comport
42. a Banque Cantonale Vaudoise Lausanne CCP 10 725 4 C 477 626 4 BILAN AU 31 D CEMBRE 1994 Actifs Fr Compte courant BCV 44 606 00 Placement terme 111 000 00 Actifs transitoires 38 218 57 Imp t anticip r cup rer 65 57 Placement GBUV 5 051 323 18 Subsides accord s payer Passifs transitoires R sultat de l exercice Capital 5 245 213 32 Totaux Passifs Fr Produits Solde int r ts disponibles Int r ts GBUV Int r ts des placements terme COMPTE D EXPLOITATION DE L EXERCICE 1994 Charges Produits Fr Fr 123 384 03 279 802 94 7 564 56 Int r ts du compte courant 187 33 Subsides du service des hospices cantonaux Retour soldes subsides 76 000 00 100 00 83 454 08 5 252 567 40 Dons capitaliser Charges Emoluments de surveillance 150 00 Frais bancaires 5 245 213 32 Subsides pay s Attribution des dons capitaliser 99 400 00 3 285 95 2 605 00 63 51 418 652 00 13 959 00 Moins value sur placement GBUV 166 859 38 Exc dent de charges Totaux Document r alis et mis en pages par A Broquet Service de presse UNIL 83 454 08 599 683 89 599 683 89 selenium by Bacillus subti ou tel a bien agi on vite de r fl chir la responsabilit de l ensemble du syst me Parlons en justement Que peut on dire de la Suisse cette poque On aurait tendance penser que le Reich tait puissant que la Suisse tait
43. a branche la Suisse peut compter sur le tourisme v nementiel Les festivals de l t ont notamment un effet multiplicateur comme le montrent plusieurs tudes de l Universit de Lausanne gt ALLEZ sAavoin n t N 2 Juin 95 3 Dany Gignoux 6 Pal o CONOMIE N ui n a jamais entendu parler de l Open de golf de Crans Mon tana Chaque ann e la jet set golfique se rencontre pendant une semaine dans la station valaisanne pour assister aux prouesses des Severiano Ballesteros Nick Faldo et autres Ilan Woosnam durant le Canon European Masters L an pass 45 000 personnes ont fait le d placement Et durant quatre jours il a fallu les h berger les nourrir les distraire et leur vendre souvenirs montres ou cartes postales Une semaine intense pour les acteurs du tourisme de Crans Mon tana Mais une semaine fort profitable Car l Open de golf a un effet multipli cateur il rapporte deux fois plus d argent qu il n en co te C est en tout cas la conclusion d une tude d taill e 1 men e par un groupe d tudiants HEC de l Universit de Lausanne sous la direction du professeur Francis Scherly dans le cadre du cours de ges tion touristique appliqu e Ainsi les h tes du Canon European Masters d pensent en moyenne 2000 francs par personne et par semaine En additionnant les effets directs indirects 7 Profe Wail Franci i Scherly Alain Herzog Ry et induits les auteurs estimen
44. a capacit ordinaire d accueil a t fix e 1313 places Lausanne et Gen ve disposent chacun du m me quota 180 places Zurich peut en offrir 360 Berne 220 En automne 94 ces seuils limites ont t all grement franchis 1569 tudiants 256 ont t admis sur l ensemble Lausanne en a accueilli 215 35 Gen ve 203 23 Berne 260 40 et Zurich 400 40 O0 00000000000000000000000000000000000000000000000000000000 APTE Si la CUS arrive ses fins il fau dra passer un test d aptitudes d s l ann e prochaine C est dire prouver sa capacit jongler avec des chiffres les unit s et les formes sa facult travailler de mani re concentr e et inter C D pr ter l information Le test per met encore d tablir si le candi dat poss de une bonne vision dans l espace et sait manier des grandeurs des unit s et des formes Pas question ici de mesu rer des connaissances pr alables en m decine ou l intelligence Et encore moins la personnalit ou la motivation du candidat E 48 ALcez savoin N 2 Juin 95 Le Test d aptitudes pour les tudes en m decine TMS est bas sur un mod le allemand uti lis outre Rhin depuis 1986 Il sera adapt aux conditions suisses et a d j t traduit en fran ais et italien Et si vous essayiez de r pondre une de ses questions Reconna tre une partie d une figure complexe Laquelle des cing figures A E se su
45. absolument trouver une solution imm diate Les cantons concern s qui avaient demand la CUS de mettre en place le premier test de s lection taient d accord sur le principe La CUS estime donc que la d cision du TF devrait avoir pour seul effet de retarder l installation du test d aptitudes dans les hautes coles suisses Sur le fond la d cision du TF ne change rien au probl me Les juges ne se sont pas du tout pro nonc s sur le principe du nume rus clausus qui nest pas en contradiction avec la Constitu tion Les crit res de s lection n ont pas non plus t remis en question Quel avenir donc pour le numerus clausus en m decine A quand l application du nou veau test de s lection C est encore trop t t pour se pro noncer Il ne nous reste plus qu attendre soupire Christine Lenzen la CUS Ce qui est s r c est que la solution sera natio nale ou ne sera pas Nicolas Verdan LE D BAT EN CHIFFRES Pourquoi vouloir limiter l acc s aux tudes Et plus particuli rement en m de cine Selon la CUS il s agit de faire face au nombre toujours croissant des bacheliers qui d sirent entreprendre ces tudes La situation est elle vraiment aussi critique que certains le laissent entendre R ponse en chiffres La CUS et les facult s de m decine ont tabli en concertation l offre maximale de places d tudes en Suisse selon le syst me actuel Pour la premi re ann e l
46. ait d j un gros gain car terme la publication sous forme uniquement lectronique des divers bulletins d information est envisageable L Dz AAEE ELLE LR ER RL LR I RC IN NT RTE M TT RIM TRE CT EEE EE ET lorsque le Centre informatique lan a la page d accueil pr sentant l Universit Deux mois plus tard la Facult des SSP et la section de physique venaient y rattacher les serveurs qu ils avaient d velopp s bient t suivis par l Insti tut d informatique et la Biblioth que Cantonale et Universitaire Aujour d hui le serveur de l UNIL compte une quinzaine de sous serveurs acces sibles mais plusieurs autres sont en pr paration 43 UNIVERSIT Les chercheurs ont ils un avenir sur Internet Jacques Gu lat au Centre informatique de l UNIL gt gt gt Le serveur lausanno s conna t d j un petit succ s Actuellement on compte environ 50 000 consultations par mois provenant de plus de 2000 machines d clare fi rement Jacques Gu lat au Centre informatique Ce nombre est relativement standard pour ce genre de serveur mais il pro gresse chaque mois Sur ces 2000 consultations la moiti proviennent de l tranger et 500 de l UNIL ce qui tend prouver que cette mani re de s informer entre petit petit dans les m urs Le r gne de l anarchie Le Professeur Fran ois Grize met toutefois en garde contre un enthou siasme excessif Il faut bien voir que si l on
47. ait scandale Mais partir de l des parties int ressantes de l histoire ont t reprises On a un peu cout ce que j ai dire Et main tenant ce texte ne d range plus per sonne Une question plus sentimentale vous avez l pilote de cha lde Que pensez vous de l histoire de l aviation sutsse de cette poque Je n aimerais pas faire une histoire h ro que des pilotes mais il faut quand m me dire qu ils se sont bat tus avec succ s ce qui a provoqu la ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 r action de l Allemagne Le G n ral a d interdire aux avions suisses d approcher les fronti res de trop pr s histoire d viter les accrochages avec les pilotes du Reich Les Suisses pilotatent alors des avions allemands des Messerschmitt 109 C est tr s int ressant On admet toujours que l Allemagne avait pour option d attaquer la Suisse Or le Reich livrait encore des avions de combat parmi les plus modernes de l poque un ennemi potentiel au d but 1940 Question de logique si vous envisa gez d attaqu er un pays est ce que vous lui offrez des armes aussi efficaces Des plans d attaque de la Suisse existaient bien s r comme dans tous les Etats majors g n raux Mais sur le terrain il n y a jamais rien eu de concret Apr s la d faite de la France une arm e s est bien install e dans le Jura jusqu la hauteur de Gen ve mais elle avait l ordre clair de s instal ler en position de r
48. alit le cancer de la peau le plus dangereux le m lanome progresse tr s nettement dans les pays europ ens On estime son taux de croissance 4 dans les pays occidentaux et donc en Suisse Ce cancer est caract ris par une crois sance invasive des m lanocytes les cel lules sp cialis es dans la production de m lanine qui se trouvent dans la couche basale de l piderme Le m lanome touche surtout des hommes et des femmes au milieu de la vie vers 40 50 ans Au Queensland australien o la mortalit due ce car cinome est la plus forte du monde elle a augment entre 1980 et 87 de 53 chez les femmes et a plus que doubl chez les hommes 116 Les hommes qui pr sentent le plus fort risque semblent tre ceux n s en 1932 1947 pour les femmes La cour be de mortalit baisse pour les g n rations qui suivent gr ce aux cam pagnes de sensibilisation men es intensivement dans certains pays Australie Etats Unis et des d tec tions plus pr coces L exposition au soleil est le princi pal facteur responsable du m lanome dans les populations blanches m me si environ 5 des cas ne peuvent lui tre attribu s Dans des populations dites de couleur 35 des m lanomes sont dus d autres causes encore inex pliqu es On ne sait pas vraiment pour quoi les Noirs par exemple souffrent de m lanomes la plante des pieds et la paume des mains notamment ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 1
49. anis e par le CEDI DAC Centre du droit de l entreprise de l Universit de Lausanne Th me d une journ e qui a vu d filer de nombreux intervenants la brevetabilit et la commer cialisation de produits li s au g nie g n tique En modifiant le patrimoine g n tique d une souris des chercheurs de l Universit am ricaine de Harvard ont r ussi il y a deux ans une exp rience importante dans le cadre de la recherche sur le cancer l animal aux g nes modifi s programm pour d velopper la maladie est mort peu apr s Va pour le suc ces scientifique de l exp rience qui permet aux chercheurs de tester de mani re r volutionnaire des traitements Reste un gros probl me juri dique et thique est il possible aux inventeurs de ce nouveau type de souris dont les g nes la pr destinent mourir du can cer de prot ger leur d cou verte par un brevet c est dire un droit de monopole L Office europ en des brevets a r cem Journ mE u CEDIDAC D couvertes g n tiques quelles cons quences juridiques ment jug que oui interpr tant les lois en vigueur d une mani re que d autres juristes contestent Simple exemple mais qui situe les questions discut es par les participants la journ e organis e par le CEDIDAC A l heure o se d veloppe entre m decins pharmaciens et autres scientifiques une v ri table course vers les connais sances g n tiques l gif rer sur les cons
50. aphiques Internet n est plus dans les mains de ses p res les chercheurs universitaires Pour l instant ces derniers peuvent encore changer leurs informations comme par le pass mais ils envi sagent de reformer un autre r seau l abri du vent de folie qui souffle sur le snet a Fotr en pa Le tourisme v nementiel est l avenir d une Suisse convalescente Un emploi sur dix d pend de l industrie tou ristique Mais depuis une bonne dizaine d ann es ce secteur perd des parts de march Pour dynamiser la branche la Suisse peut compter sur le tourisme v nementiel Les fes tivals de l t ont notamment un effet multipli cateur comme le montrent plusieurs tudes de l Universit de Lausanne R sultats en page 3 IMPRESSUM Allez savoir Magazine de l Universit de Lausanne No 2 juin 1995 Tirage 20 000 ex R daction Service de presse de l UNIL Axel A Broquet resp Florence Klausfelder BRA 1015 Lausanne Dorigny T l 021 692 20 71 Fax 021 692 20 75 R dacteur responsable Axel Broquet Conception originale et coordination Jocelyn Rochat journaliste au Nouveau Quotidien Ont collabor ce num ro Sonia Amal Patricia Brambilla Jean Bernard Desfayes Luc Domenjoz Isabelle Guisan Nicolas Imhol Mathieu Truffer Nicolas Verdan Photographes Nicole Chuard Alain Herzog Correcteur Albert Grun Concept graphique Richard Salvi Termitet Montreux Imprimene et pub
51. bout de l le de Nouvelle Bretagne au bord d une caldeira autrement dit d un crat re de volcan La radio locale donne la m t o bien s r mais elle compl te son bulletin par l tat de sant de la cald re ce jour l Le fond n a pas boug Il n y a pas de risque pour les 24 heures venir Il faut en effet pouvoir fuir tr s vite cette terre que le volcan a rendu parti culi rement fertile L vacuation exige toute une ducation et un entra nement fond s sur l information rapide et effi cace En 1944 sur la base de secousses sismiques de plus en plus rapproch es 60 000 personnes avaient t d plac es en 48 heures Les habitants de Rabaul vivent dangereusement certes mais un peu moins qu autrefois gr ce aux progr s de la volcanologie ALLEZ SAVOIR N 9 Juin 95 SCIENCES Les volcans livrent peu peu leurs secrets 500 volcans en activit La plan te est constell e de milliers de volcans dont plus de 500 sont aujourd hui en activit Pr s de la moi ti se trouvent sur la c te ouest du Paci fique et sur les les qui la bordent L Europe est aussi concern e une bonne poign e d entre eux se trouvent sur une ligne orient e est ouest qui traverse la M diterran e la jonction de la plaque eurasienne et de la plaque africaine Mont St Helens Nevado del Ruiz Pinatubo El Chichon Unzen et bien entendu toujours Etna Stromboli et V suve ces noms reviennent int
52. contre les Autrichiens de Donaudraft Vienne l a emp ch de pour suivre la comp tition Alors inarr table le LUC Sa progression ne va pas sans poser quelques probl mes L int r t du championnat suisse est menac explique encore Carrel N fels et LUC sont presque hors de port e des autres quipes On ne peut pas leurrer le spectateur la plupart des matches sont jou s d avance Concurrence du LS et Ju LHC Autre difficult la r colte de fonds ll y a un probl me de dis persion de l argent dans une gran de ville ajoute Carrel Le Lausan ne Sports et le Lausanne Hockey Club auront besoin de dix millions de francs l ann e prochaine La chasse aux sponsors sera rude Mais pour le moment l heure est aux c l brations Le 17 juin le club a f t officiellement avec tous ses anciens joueurs Son vingti me anniversaire L occasion de se re m morer les hauts faits d une tra jectoire extraordinaire Mathieu Truffer ALLEZ sAVoint N 2 Juin 95 320000 PAR AN En dix ans le budget du LUC a plus que tripl Il p se aujourd hui 350 000 francs Les sponsors du club payent deux tiers de la somme Le reste se r partit entre les coti sations de membres les entr es de match et les cartes de supporter La contribution du Service des sports des hautes coles est symbolique 6 000 francs La quasi totalit de cet argent dispara t en d penses de fonctionnement quipe
53. cupantes C est surtout affaire d ducation et d thique que de rendre le sportif amateur conscient qu il peut tre malsain de consommer de la coramine et de la caf ine hautes doses afin d augmenter ses perfor mances Actuellement la l gislation sur la lutte antidopage est quelque peu confuse Il existe la d finition du CIO qui ne fixe pas de liste des produits interdits mais qui dit que toute sub stance dont on suppose qu elle peut modifier les performances ou les r sul tats de l analyse antidopage est inter dite Il y a aussi une Convention euro p enne contre le dopage sign e par la Suisse et respect e par l ASS des lois sp cifiques certains pays comme le Canada ou la France et certaines r gles propres des f d rations internatio nales qui adaptent la d finition du CIO aux sp cificit s de leur sport gt ae in nomme free CRAN Dyner Vse et fhalt rophikie sont les dde du nil Pixdintiel dy Sjah th Cndihion ey Fati Dessin de CHENEZ paru dans L QUIPE 1992 mma ALLEZ Savon N 2 Juin 95 37 SPORTS La course contre le contr le antidopage THEORISSE TOUTES les PRECAUTIONS SONT PRISES Des lois diff rentes produisent de v ritables casse t te L UCI Union Cycliste Internatio nale contrairement au CIO ne contr le pas les diur tiques Un cycliste pourrait donc tre d clar posi tif lors des Jeux Olympiques alors qu il ne serait pas in
54. de gestion pour la classification internationale des handicaps comme guide de l valuation du handicap 5 000 Laurent Keller Sciences tudes sur Coop ration et conflits dans les soci t s de fourmis 3 000 Marc Hermann Schaffner Sciences Etude des surfaces et des clusters support s 3 000 Fr d ric Dind Sciences Ecologie de la pr dation du l opard en for t Ta 5 000 Michel Chapuisar Sciences Etude sur la Diversit g n tique et organisation chez les four mis des bois 5 500 Majed Chergui Sciences Etude en temps r el des d formations photo induites en milieu condens 6 000 Roland Beffa Sciences travail sur Prot ines G tri m riques un composant clef dans le contr le de la r sistance syst mique induite des plantes 7 000 Hugues Abriel Sciences et M decine travail de th se sur Les propri t s de transport travers l ectoderme de l embryon de poulet 3000 Fran ois Gaillard SSP Traitement de donn es pour une tude sur la Connaissance du nombre chez l l ve de l cole primaire 2 800 St phane Nahrath SSP Travail de terrain au Val de Bagnes sur Modalit s des appartenances locales et r gionales et usages sociaux de l espace montagnard 3 000 Olivier Freeman SSP Voyage d tudes pour tra vail sur les sources pour une publication L impact du communisme sur le nationalisme Le cas de la Pologne 1944 1980 6 000 St phane Haefliger SSP
55. de jeux ahurissant Les assistants eux m mes n chappent pas au ph nom ne A l Institut d informatique on trouve ainsi des passionn s d ICS Internet Chess Server un serveur situ aux Etats Unis qui permet de jouer aux checs en direct et en cou leur avec d autres joueurs de par le monde Le principe est simple on se ALLEz savoir N 2 Juin 95 N Chuard connecte sur le syst me et l on d fie un nom parmi les dizaines de joueurs connect s en attente de partie On ne sait jamais avec qui l on joue mais le matin ce sont g n ralement des gens situ s en Europe et en fin de journ e plut t des Am ricains en raison du d calage horaire explique un assis tant de l Institut d informatique Le ph nom ne des jeux qui a pris une ampleur consid rable sur Internet ne para t toutefois pas d mesur La facture annuelle est fix e au prorata du trafic sur le r seau Et les connexions dues aux tudiants ne repr sentent que peu de chose par rap port aux gros transferts de fichiers effectu s par les instituts Au Centre informatique Jacques Gu lat tient le m me raisonnement Les jeux sont des produits d riv s que l on ne peut pas contr ler Il est diffi cile de prendre des mesures pour les interdire car avec Internet c est tout ou rien Nous pensons qu l heure actuelle un tudiant doit avoir acc s Internet pour ses tudes Tout couper en raison des jeux serait dommage
56. de l int rieur de la Terre gon flant des poches souterraines puis se r tractant nouveau Normalement ces mouvements lents sont presque insensibles Le pro cessus d l vation s est acc l r au XVIe si cle couronn par l ruption du Monte Nuovo en 1538 Depuis quelque temps le processus s est nouveau amplifi cette fois autour de la loca lit de Pouzzoles De 1970 1972 le sol s est soulev d environ 1 70 m et dix ans plus tard il s est lev de presque 2 m suppl mentaires Cette derni re pouss e a d truit une bonne partie des vieux quartiers portuaires obligeant des milliers de personnes les vacuer Bient t une ruption Naples Nul ne sait encore si le regain d acti vit qui anime le sous sol de Pouzzoles est le signe avant coureur d une rup tion de grande ampleur Il n est pas pos 26 sible non plus de pr voir comment vo luera le V suve ses derniers soubre sauts importants remontent plus de 50 ans Mais avec ERS 1l sa sur veillance est devenue beaucoup plus facile Jusqu ici les g om tres devaient s en remettre pour leurs observations au mar graphe du port de Pouzzoles qui commandait un r seau de points de mesures r partis travers la ville le tra vail de lever exigeait chaque fois plu sieurs jours Avec ERS ils pourront rassembler les m mes donn es plus vite et de mani re plus facile D autres vol cans pourront b n ficier des avantages de cette
57. deux heures par jour chaque jour de la semai ne S il n y avait pas la passion ce ne serait pas possible sourit Georges Andr Carrel La passion du volley Source du succ s du LUC elle incite les bons joueurs de tout le pays venir tudier l UNIL et tenter leur chance dans l quipe Certains joueurs auraient facilement leur place dans une autre quipe de ligue mais pas ici Pour jouer au LUC il faut s imposer dans le meilleur six de base du pays ajou Agence de Presse ARC Jean Bernard Sieber 1994 5 EXCELLENT MILL SIME Pour le LUC la saison 1994 5 a t exceptionnelle Retour sur ses exploits En championnat d fait deux fois par N fels au cours du tour Dr liminaire qu il a termin la deuxi me place le LUC a attendu les play offs pour faire parler la poudre Malgr une d faite lors du premier match de la finale contre les Glaronais les Lausannois ont ensuite remport les trois matches suivants et le titre C est le sixi me pour le club apr s 1983 1991 1992 1993 et 1994 En coupe facile vainqueur de Ch nois en demi finale le LUC retrou vait N fels pour la finale de la coupe suisse Fribourg Devant plus de deux mille spectateurs le LUC s est impos 3 1 remportant le troph e pour la premi re fois de son histoire En coupe d Europe le LUC a pass deux tours de la coupe des champions qui r unit les meilleures quipes du continent Une courte d faite
58. dique partir du Vadhula seauta sutra 2 000 Pierre Dessemontet Lettres Etude de g ographie urbaine dans trois villes roumaines 4 ans de post communisme 3 000 Agostino Paravicini Lettres Proc s de sorcellerie dans le Pays de Vaud et le concept du sabat 5 000 Gilles Revaz Lettres Th se Le langage et l action dans le th tre racinien analyse sociodiscursives 5 000 Fawzia Tobgui Radrizzani Lettres voyage Paris Munich et M nster pour la th se La fon dation du f d ralisme dans la philosophie pra tique de Proudhonx 5 000 Dani le Schneider Lettres Th se D tournement des uvres d art dans la publicit s 6 000 Elena Alfani Lettres voyage d tudes Milan et Rome pour la th se Gli affreschi di San Martino a Carugo Como come Testimonianza artistica storica religiosa dell XI XII secolo 10 000 Eric Chevalley Lettres Th se sur La passion de Saint Syphorien d Autun Naissance d un genre litt raire en Gaule 10 000 Olivier Robert Lettres Th se sur La fabrication de la bi re en territoire vaudois avant 1914 10 000 Pierre Yves Hunziker Lettres Langage et exp rience chez Ch S Peirce recherches l Universit d Indianapolis 12 000 Hans Ulrich Jost Lettres Ph nom ne associatif et espace public f minin en Suisse romande 1870 1914 12 000 Jean Pierre Vez M decine Etude de faisabilit de l introduction d un instrument de connaissance et
59. e du Dopage UAD de l Universit de Lausanne Car depuis sept ans il n est plus une performance extraordinaire qui ne soit sujette caution jusqu ce que les chi mistes n aient donn leur aval pour l entr e dans la l gende Aujourd hui la suspicion est de mise Quoi qu on fasse il y aura toujours l avant et l apr s S oul 1988 Lorsque l athl te canadien Ben John son s est fait retirer sa m daille du 100 m tres des Jeux olympiques pour dopage c est tous les amoureux du sport qui se sont r veill s avec une formidable migraine apr s avoir pris un gros coup de gourdin sur la t te ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 Dessin de CHENEZ paru dans L QUIPE 1988 Du jour au lendemain tous les records tous les grands exploits ont pris un go t de seringue Plus possible d appr cier les grands v nements avec le m me enthousiasme la m me innocence la m me na vet le doute colle aux records comme le miel aux tartines Avec la chute du dieu Johnson les v nements se pr cipitent Les langues se d lient des sportifs avouent des champions disparaissent de la sc ne internationale sans raison apparente Le public et les m dias accusent le coup Ce qu on osait peine chuchoter sous forme d inter rogation sous le manteau se trans forme subitement en accusations quasi publiques Et les records mythiques qui semblaient le fait d extraterrestres en avance de plusieurs d cennies sur leur sport d
60. ef d adopter un manage A wr Sd sd nn ment by opportunities La priorit est la croissance qualitative en modu lant l offre autour de la trilogie sui vante sant beaut et bien tre sport nature culture L exemple de l Open de golf de Crans Montana Le tourisme v nementiel peut jus tement jouer un r le dynamisant Bien s r il n existe pas de recettes appli cables dans tous les cas de figure M me si certains v nements sont plus porteurs que d autres l art consiste trouver la formule originale adapt e aux contingences de la station X ou Y Comme le r sume Francis Scherly sur la base d un v nement central qui assure le seuil de rentabilit il faut ensuite d cliner toute une s rie de pro ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 Le tourisme v nementiel PLAGE SUISSE SWITZERLAND duits pointus capables de drainer une client le plus sp cifique Le vacancier n est plus cette personne qui se conten tait d une prestation compacte dans le style deux semaines de vacances bal n aires Il a besoin d v nements d motion de qualit C est d ailleurs une des priorit s que s est fix es l Office national suisse du tourisme ONST fra chement r or ganis Et il compte bien favoriser l closion du tourisme v nementiel Ce que les sp cialistes jusqu la F d ra tion suisse du tourisme applaudissent des deux mains Mais attention aver tit Franc
61. efficacit r elle contre les UVA ga lement est due l absorption physique des rayons solaires gr ce des micro cristaux d oxyde de titane ou de zinc Ces cr mes l sont donc invisibles elles n ont pas l effet d sagr able d un fond de teint opaque mais agissent n an moins contre les UVA proches de la lumi re visible Rien ne vaut pourtant conclut le professeur Frenk avec bon sens le port de lunettes d un T shirt et d un chapeau Isabelle Guisan 16 Rien ne vaut le port de lunettes d un T abirt et d un chapeau h 4 epuis plusieurs ann es deux quipes scientifiques m nent Lausanne en dermatologie F h pital de Beaumont du CHUV et l Institut suisse de recherches exp ri f _ mentales sur Je cancer ISREC recherches sur les m canismes de ue LE d fense de la peau contre les rayons _ solaires Elles s int ressent surtout aux iii les radiations ultraviolettes les ie consid r Tee UVA ee potentiellement moins nocifs leurs effets n ont pas t examin s aussi attentivement que les autres Et pour 2 tant les UVA m me s ils sont biol olo _ quement moins actifs que les UVB ALLEZ SAVOIR N e Juin 95 i Autre argument en faveur d un int r t accru pour les UVA les m canismes naturels de r paration d ADN l s par les UVB sont plus efficaces que ceux disponibles contre les effets ue Notre peau a la m moire
62. ementales des deux cat gories d enfants agressivit popularit et retrait social Cette tude a b n fici de l appui de la Soci t acad mique vaudoise L tude du comportement social des enfants fait partie de la recherche de Carole Mouron Photo A Herzog L exp rience acquise aupr s des chercheurs canadiens donnera Carole Mouron des bases solides pour son activit ult rieure et sa colla boration avec les psychologues suisses qui abor dent le m me domaine Roumanie quatre ans apr s le communisme Durant un demi si cle le communisme a fa onn l organisation sociale et industrielle des pays de l Europe de l Est Certains diri geants ont en outre voulu marquer de leur empreinte l urbanisation de leur pays en effa ant l h ritage historique Rigoureux et doc trinaire le socialisme roumain s est traduit par une collectivisation de la soci t plus nette que dans d autres pays proches La chute du communisme en 1989 et louver ture l conomie de march ont boulevers les rapports entre l conomie et les pouvoirs publics leur impact sur l organisation cono mique et fonctionnelle des villes est ind niable Etudiant en g ographie Pierre Dessemontet tudie pour son m moire le cas d une r gion du Nord de la Roumanie le d partement de Cluj avec un regard approfondi sur deux villes un centre r gional de 300000 habi tants Cluj Napoca une ville industrielle moyenne Dej
63. en question La composition chimique des m lanines est d termin e par des fac teurs constitutionnels et raciaux En bref la sensibilit au soleil d un individu d pend de l paisseur de sa couche corn e de la qualit du pig EEE LL EL LL LL LL LE LL EL ER LE EP TT ER TE M ET ET ST MR SC PP Fes ts es ssessesse 1 4 ALLEZ savoin N 9 Juin 95 Le P ma a a ee L m L m a E mo aN Ed Lai pe kT i i s i z eae 7 et i Sr an 2 ee LE J h P e fe r a i t Y pE a ati Y 14 r LF i FT kari no i AE A ALU EE as aE ea iJa i Me JEEN nt 2e r ai a h k a aRU FSN FN y i senti PER CRU COTES a FEN la TA Cd Y Li vel rg i 12e hA laai Pa f PET rI a a E i AJ 11 Pa A di Y a LA s n fa bor ta y d RUATETT LA MN RE T lle rl P a ASE i i ia HI Eee z 4 a l l Te hi L j P ad LI Ta b nt s 4 4 1 NETRE E A E ur r paten ELU i ESE TAE i 4 put ni A d tr m b b F eA 1 h TE Ba pir 4 sf j 13 U na PAUS Errai TE ru T E JE gt sl LL LS rt l en el RU a Ab ia kaari ve l a i gt 4 piae be di kr ey I i T CH A js i r F a wk A Le FE UT E 1 An yA ire Vi f rt hrpars AE Dents LA 4 AE gra pile A ee i EER amp e 4 Efi L w LI au Lt 2 je A FT je he
64. epos ce qui exclut toute attaque gt 31 INTERVIEW La Suisse doit elle avoir peur de d couvrir votre avia pourquoi la Suisse a t elle t pargn e Je le dis peut tre un peu de mani re tranch e mais je crois que c est essentiellement pour des raisons conomiques Funk le pr sident de la Reichsbank qui tait en m me temps ministre du Reich a d clar dans un expos que sans les services financiers de la Suisse l Allemagne aurait d arr ter sa production d armement dans les trois mois Par ailleurs la Suisse a accept d entrer dans un jeu de n gociations avec l Allemagne et elle tenait un r le important en tant que place financi re internationale au centre de l Europe Certains officiers aussi pu penser que la guerre risquait de mal tourner et qu une Suisse allemands ont neutre pourrait s av rer utile comme destination de fuite Enfin un tout petit pourcentage seulement de la production de guerre des Allemands venait de la Suisse On peut dire que c est n gligeable Reste d terminer la qualit de ces livrai sons I est m me pensable que cer taines pi ces d licates des V1 et V2 des composants du syst me de direc tion de ces fus es ont t produites en Suisse Des m canismes de haute qualit et dont la construction devait tre loign e du front Voil pour la partie accommodation de la Suisse Et dana les contreparties obtenues de l Allemagne il y
65. er valles r guliers dans l actualit le fait qu ils soient dans toutes les m moires tendrait d montrer qu il y a eu un nombre exceptionnel d v nements vol caniques ces derni res ann es Ce n est qu une impression Le globe ne vit pas Volcans Le r veil de la terre 1979 Hachette une p riode de volcanisme particuli re ment intense estime Jean Hernandez professeur de p trologie l Universit de Lausanne Mais plusieurs disciplines scientifiques s int ressent davantage ces ph nom nes Surtout on les observe mieux et avec des techniques plus la bor es La preuve d une intense activit souterraine Pendant longtemps il est vrai on a consid r que les volcans taient l corce terrestre ce que l acn est la peau des adolescents un ph nom ne accidentel et une fatalit Depuis le d but de ce si cle ceux qui se sont pench s sur les crat res ont commenc comprendre que ces fissures de l corce terrestre par o jaillit le magma en fusion participent en plein la m canique tellurique les vol cans sont l expression mat rielle concr te pourrait on dire de ces pro cessus g ologiques souterrains dont le b otien n aurait aucune id e sans cela Le volcan n est que la partie super ficielle d un syst me magmatique de tr s grandes dimensions qui s tend en pro fondeur crit dans La Recherche Mars 1995 le professeur Claude Jau part chercheur l I
66. es partenaires silen cieux des PIC ERASMUS auxquels ils sont associ s Pour ne pas briser la dynamique du d part de la mobilit les unis suisses devront trouver les res sources ou signer les accords n cessaires au maintien de cette fructueuse participation sans pouvoir pour autant Conserver la coordination de certains r seaux Avant une ventuelle entr e officielle des suisses dans le programme SOCRATES l OFES s est engag soutenir durant la p riode transitoire la participa tion d tudiants et d enseignants aux activit s des universit s par tenaires Sur l initiative de l UNIL la Conf rence des recteurs suisses a demand d largir ce soutien la venue en Suisse d tudiants et de professeurs d unis europ ennes universit s Axel Broquet ALLEZ SAVOIR N 2 JUIN 95 Sommet franco suise La deuxi me rencontre s est d roul e les 28 et 29 avril FUNIL Les recteurs suisses ont dress avec une d l gation de la Conf rence des pr sidents d universit s fran aises un bilan des changes acad miques franco suisses et des fecon naissances mutuelles des dipl mes et des formations En ce qui concerne la mobi lit un accord cadre devrait vi diant Socrates et tudiant suisse b n ficiant du statut prolong ERASMUS sans paiement des finances de cours La collaboration transfronta li re se concr tise par le r seau EUCOR de la Regio Basiliensis et les conventions liant
67. es Cette tude porte sur l atti tude face la souffrance la maladie la m decine de pointe et la mort de personnes g es des diff rents groupes ethniques qui com posent cet Etat La recherche englobe la fois une analyse pid miologique sur un large chantillon de la population et une approche qualitative bas e sur des entretiens individuels en profondeur Ce stage comporte galement une int gration aux techniques d enseignement et de forma tion cette approche psychosociale et thique Avant son retour la DAMPS Henry Lambert compl te sa formation par une par ticipation de trois mois des recherches dans le m me domaine effectu es par le Centre de bio thique de l Institut de recherche clinique de Montr al Ce projet a galement re u l appui du D partement univ de psychiatrie adulte de la Soci t acad mique vaudoise et des Fondations Leenaards et Tossizza Subsides accord s en 1994 1995 Compl ment subsides FNRS Ursula Fl ckiger M decine Vaginal mucosal immune response to HIV GP 120 expressed on the surface of a Gram Positive commensal bacte rid 6 000 Echanges internationaux Tom J F Tillemans Lettres Participation au Congr s de l Association internationale d tudes bouddhiques au Mexique octobre 1994 1 000 Johannes Bronkhorst Lettres Participation au Ile Congress of International association of Buddhist Studies Mexico octobre 94 2638 Tom Tillemans
68. es photos quand il y en a doivent tre enti re ment refondus afin de transformer un texte lin aire comme on le lit dans le journal en un document hypertexte c est dire permettant des liens entre les diff rentes parties du document Le num ro du magazine Allez Savoir avril 95 comme le num ro 2 celui l m me que vous tenez en ce moment entre les mains se trouvent ainsi d j sur Internet www unil ch Une prouesse technologique que l on doit au Centre informatique de l UNIL Nous voulons un v ritable hypertexte s enthousiasme Axel Broquet respon sable du Service de presse de l UNIL Depuis le sommaire enrichi d illustra tions on peut acc der aux diff rents articles des dossiers Pour ne pas sur charger le r seau et ralentir l acc s les images sont de la taille d une photo pas seport Mais la demande en cliquant dessus elles s affichent en grand sur 46 l cran On trouve encore un bulletin d abonnement sur le document hyper texte La personne int ress e nous donne son adresse par fax ou courrier lectronique et nous lui envoyons les num ros En principe l abonnement est gratuit Mais si on a trop de per sonnes int ress es l tranger cela posera un probl me On verra D s son lancement cette offre a connu un grand succ s en vingt Jours dont le week end de P ques pr s de 4000 documents li s Allez savoir ont t distribu s par le serveur 47
69. ester cet int r t notre adresse lectronique e mail uniscope ulys unil ch TPM TS CN El Je m abonne d Allez savoir o Uniscope E CN CN EN NN EE T z2 D CA CN D Date et signature Num ro postal localit Un maximum d avantages pour un prix minimum Fr 540 mois E Meubl s et quip s E Cadre de tranquillit et de verdure BA 250 m de la ligne du tram TSOL BA 5 min de l UNIL de l EPFL et du Centre ville 20 m avec tout ce qu il faut pour tre ind pendant et heureux seul ou deux ARRET TSOL CITE UNIVERSITAIRE LAUSANNE A El LED TS Cl S am P AVENUE DU CHABLAIS A RU Lu CHEMIN DELA GARE CFF ROUTE S JEUNESSE 10 DZ E i i rA AAN s LE CHAVA LEA STUDECO ENON RES A N 7 No AV DES FIGUIERS rs i J PORT N 7 Pour tous renseignements contacter Mlle Laura Liuzzo Bernard Nicod 26 avenue de la Gare T l 021 311 11 11 1001 LAUSANNE CREDIT ETUDES ET FORMATION BCV Un cr dit confiance pour entreprendre vos tudes en toute tranquillit BANQUE CANTONALE VAUDOISE Pour plus de renseignements Cr dit Etudes et Formation Place St Fran ois 14 1002 Lausanne T l 021 317 28 07
70. eviennent simplement la r sultante d un habile dosage chi mique dans des corps prouvettes Les noms de Griffith Joyner Kra tochvilova ou Marita Koch sont li s de formidables exploits mais aussi une s rie de suspicions que l histoire n effacera pas Voil pourquoi aujourd hui chaque record est appr ci avec une l g re amertume au fond de la gorge EA a5 SPORTS La course contre le contr le antidopage Docteurs Laurent Rivier gt et Martial Saugy 24 labos dans le monde un seul en Suisse En attendant de par venir changer les men talit s on est encore loin du compte les con tr les antidopage res tent la seule mani re de lutter contre ce fl au Il existe actuellement 24 laboratoires dans le monde agr s par le Co mit International O lympique Parmi ceux ci seul en Suisse l Unit d Analyse du Dopage Dirig e par les docteurs Laurent Rivier et Martial Saugy celle ci comprend trois chimistes universitaires deux laborantines une biologiste attach e la recherche et une secr taire Etre agr par le CIO ndlr depuis fin 1991 pour l UAD signifie remplir les exigences en mati re de locaux d quipements de personnel et de connaissances scientifiques explique le docteur Laurent Rivier En fait nous avons repris les activit s du laboratoire de l Association Suisse du Sport ASS de Macolin Et si nous sommes les seuls exercer cette activ
71. fonce plus visqueux plus siliceux il est aussi plus explosif que les magmas des deux autres cat gories de volcanisme La charpente de ces syst mes est aussi plus solide et offre plus de r sistance la mont e du magma l exsolution des gaz c est dire leur sortie du magma en est rendue plus difficile L explosion devient in vitable Le magma qui s est accumul dans la chambre magma tique une dizaine de kilom tres de profondeur doit s chapper par l troit conduit en quelques minutes le d bit peut atteindre des millions de tonnes la seconde gt ALLEZ Savoir N 2 Juin 95 Voil comment les touristes fortun s gravissaient le V suve au d but du XX si cle 21 Hachette Volcans Le r veil de le terre 1979 SCIENCES Les volcans livrent peu peu leurs secrets EE _ _ INUS gt gt Une coul e de lave avance dans les zones habit es lors d une ruption du V auve au XVIII si cle peinture de Lalance Lu TPE J TNE ERR mnr ane R aaa sae g ss Aer Hachette E j De lanches haut 3 Les un micron cube seulement c est suf TAS ic o hi i sant pour d terminer sa composition temp rature IALOLIENS 4 E p Ai ainsi que les temp ratures et les pres y Eu d On compte une bonne demi dou magma SopS auxquelles il a t soumis Nous tz ppe gt sorte les histo zaine de types d
72. hercheurs universitaires ont ils un avenir sur le r seau des r seaux Une analyse co te 310 francs _ Nous aurons toujours besoin des contr les antidopage poursuit le doc teur Rivier Je ne vois pas d autre solu tion que la peur du gendarme pour d courager les tricheurs ventuels lt Pour la sciences n 210 avril 1985 m me si je suis convaincu qu il y a tou jours autant de tricheurs qu avant Mais il ne faut pas noircir le tableau plus de 90 000 contr les ont t effec tu s dans le monde en 1994 et moins de 1 des cas ont t d clar s positifs Les sportifs sains sont donc encore lar gement majoritaires Quand on lui dit que les voleurs ont toujours une longueur d avance sur les gendarmes et que les dop s ont des sub stances ind celables par les analystes le docteur Rivier r torque que si les sportifs se dopent effectivement avec des moyens de plus en plus sophisti qu s nous avons les moyens tech niques de pratiquer des analyses beau coup plus pouss es que celles que nous faisons actuellement C est juste une question de ressources financi res Ben Jobnson a t priv de sa m daille d or aux Jeux olympiques de S oul en 1988 apr s un contr le antidopage E e e substances prises hautes doses DES DANGERS QUI NE SE LIMITENT PAS AU SPORT D LITE D noncer ceux qui trichent dans ne peuvent provoquer une d pendance physique et psychologique
73. igr travers la lithosph re et l difice le c ne du volcan r d Avant m me de s exprimer en surface ces trans ferts de chaleur et de mati re de l ordre d un million cent millions de m tres cubes parfois beaucoup plus engendrent des ph nom nes physiques et chimiques perceptibles en surface On peut savoir o se produira l ruption Le fluide qui monte des profondeurs provoque des coups de boutoir identiques ceux que l on entend dans une canalisa tion d eau soumise une variation brutale de pression l ouverture ou la fermeture des robinets Il suffit d enregistrer cette activit sismique et d analyser sa fr quence et son amplitude sur une certaine dur e et pour un volcan donn pour pouvoir ta blir avec l exp rience une sorte de carnet de sant du volcan Mieux on peut d sor mais localiser avec un degr de pr cision lev la position du ou des foyers et donc savoir o se produira l ruption L aspect ext rieur du volcan et les ven tuelles d formations qu il peut subir la veille d une ruption fournissent aussi des indications pr cieuses L valuation est d licate lorsqu elle se mesure en centim tres Minimiser les risques humains Le succ s de l vacuation des abords du Pinatubo en 1991 aux Philippines actif apr s sept si cles de l thargie a montr qu on pouvait avec beaucoup d efforts et de pers v rance avec un peu de chance aussi viter la r
74. is Scherly Le tourisme v nementiel ne suffit pas pour sauver une station en difficult Il faut le conce voir dans une vision long terme Pietro Boschetti LE ROMAN DE LA PUB Unit d enseignement et de recherche en tourisme de l Ecole des HEC Lau sanne a produit plusieurs tudes sur l impact du tourisme v nementiel ce tourisme engendr par un v nement marquant dans une r gion L une porte sur le Pal o Festival de Nyon qui f tera cet t son ving ti me anniversaire Les auteurs ont mesur l espace r dactionnel consacr par les m dias l dition 1994 A partir de l ils ont estim le co t de cette publi cit si elle avait d tre pay e au tarif des r clames Ils obtiennent ainsi la somme de quatre millions de francs cela s ajoute la pub g n r e par les affiches le mailing les annonces etc L ensemble tota lise quelque cing millions de francs Dans quelle mesure la ville de Nyon profite t elle de la promotion du festival Selon un calcul assez com pliqu la mesure de l indice de notori t relatif global les auteurs consid rent que la ville de Nyon au rait pu obtenir le m me impact pro motionnel en d boursant 476 000 francs C est modeste mais si on extrapole sur les 18 ditions pr c dentes on arrive un montant de 4 1 millions de francs Autre exemple celui du Verbier Festival En additionnant la totalit des d penses induites ou g
75. it en Suisse nous avons pourtant beaucoup de mal ren tabiliser notre investissement humain et surtout mat riel Il n y aurait en tout cas jamais de place pour deux labora toires de ce type dans notre pays De toute mani re peu de monde est int ress suivre notre voie dans la mesure o le CIO stipule qu un laboratoire doit obligatoirement participer la recherche Cette clause d courage for c ment tous ceux qui esp reraient en faire une activit but lucratif En fait l int r t de notre mission r side dans la recherche scientifique dans la d fense de la sant publique et de l thique sportive domaines qui ne sont pas vraiment susceptibles de faire gagner des millions un laboratoire priv Le dopage existe dans le sport amateur Actuellement l UAD effectue 2000 analyses par ann e Notre plus grand client est l ASS organe fa tier qui regroupe 80 f d rations suisses Elle nous demande elle seule environ 1600 analyses par an Les autres peuvent tre le fait de f d rations qui d sirent travailler de mani re plus intense contre le dopage ou de m decins pri v s qui veulent savoir quelles sub stances ingurgitent leurs patients Mais dans une tr s large majorit notre activit se limite aux sportifs d lite Le dopage existe bien videm AR ALLEZ SAVOIR 7 N 2 duin 95 ment aussi dans le sport populaire mais dans des proportions pour l instant moins pr oc
76. iv es prennent actuellement conscience du formidable int r t commercial du net ce stade encore balbutiant et de forte croissance le grand enthousiasme des utilisateurs les pousse explorer le plus grand nombre de serveurs Pour les entreprises commerciales il suffit donc de cr er un serveur WWW contenant une annonce sur un produit et d attendre que les clients viennent d eux m mes Ce qui fonctionne relativement bien en croire certains r sultats Ma s si le web peut permettre de gagner de l argent il peut aussi en faire conomiser dans des TROT SR SSSR RSS SRE CE TE MOROCCO TETTETETT EELEE EEEEETEETEETEETETTT domaines inattendus C est ainsi Le nombre de serveurs adoptant le protocole World Wide Web suivit d s lors une courbe en forme de champi gnon atomique En novembre 1993 moins de 250 serveurs taient recen s s 1994 vit une croissance du trafic sur le r seau de 1700 En janvier 1995 nous en tions 40 000 r seaux connect s Internet repr sentant pr s de 5 millions d ordinateurs Un nou veau r seau s ajoute toutes les demi heures explique l Universit de YF So ENOS SUCRES EEEEESTTTETTTETTTEETETTTTETETETETTETTT TTET TEET OO TO TOO TT ELA ELLEELLE oc qu l UNIL le Centre infor matique a r cemment tabli un rapport tudiant la possibilit de mettre au concours les postes de professeurs par l interm diaire d Internet En temps normal c est une
77. kob Bundeshaushalt W hrung und Kriegeswirtschaft Eine finanzsoziologische Analyse des Schweiz zwischen 1938 und 1953 Zurich Limmat Verlag 1986 33 SPORT Les athl tes se NE ds f gt y nN F p 1 5 A mesurent aussi aux laboratoires L 5 jutllet Lausanne a lieu Athletissima traditionnel coup d envoi de la saison d athl tisme Comme de nombreuses comp titions en Suisse ce meeting est plac sous le contr le scientifique de l Unit d Analyse du Dopage de l Universit de Lausanne Un laboratoire dont les faiblesses ventuelles sont analys es et parfois m me test es par les athl tes 3 4 Depuis douze moia l importante r union lausannoise poss de enfin sons record du monde le plus prestigieux celui du 100 m tres bommes tabli par Leroy Burrell sur la piste de la Pontaise Allsport USA ALLEZ savoin N 2 JUIN 95 antidopage D quelques jours le 5 juillet exactement Athletissima 95 lancera la campagne des grands mee tings d t Depuis douze mois l importante r union lausannoise pos s de enfin son record du monde le plus prestigieux celui du 100 m tres hommes tabli par Leroy Burrell sur la piste de la Pontaise Mais si l ath l te am ricain sautait de joie la lec ture du chronom tre les sp cialistes attendaient un second verdict celui du test antidopage qui allait tre effectu par l Unit d Analys
78. l UNIL Fr d ric Dind prolonge cette tude par un travail de dipl me B n ficiant de l appui du Centre suisse de recherche scientifique bas Abidjan il s est lanc dans l analyse par radio pistage du com portement et des strat gies de chasse d un groupe cible de quatre l opards Si les techniques de chasse utilis es par ce f lin dans la savane sont connues celles que lui impose un milieu ferm le sont beaucoup moins Parmi toutes les vari t s de proies que lui offre la for t lesquelles va t il choisir les plus bruyantes les plus grandes les plus faibles ou les plus rentables rapport d pense nerg tique apport alimentaire En milieu ouvert son territoire vital est de quelques km dans une for t tropicale humide il s tend pour un m le adulte jusqu 70knr Comment alors g re t il ce domaine com ment se passe sa concurrence AVEC ses cong n res les panth res les chimpanz s et les aigles avec lesquels il doit partager certaines proies Peu d tudes existent sur ce domaine La contribution de Fr d ric Dind devrait apporter des r ponses significa tives cesi nterrogations Cette recherche a galement re u le soutien de la Soci t acad mique vaudoise et celui des Fondations Herbette et Agassiz L opard pi g par le flash des chercheurs Photo F Dind L int gration scolaire des pr matur s Carole Mouron dipl m e en psychologie Facult des SSP N
79. l une couche de la conscience F minine tr s peu vo qu e parce que les femmes elles m mes en ont tr s peu parl Propos recueillis par Jocelyn Rochat Photos de Hans Ulrich Jost et reportage sur le tournage du film de Claude Champion sur le G n ral Guisan Nicole Chuard ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 SUR ST TT TRS SR TR T R R TETEA TEAC EEEE EETA ATETA EEEE EEEE AEA EEEE EEEE ENEE EEA ETAETA EEEE EEEE AEEA E EEEE EEEE EENET E EEEE TTTi e A LIRE Bucher Erwin Zwischen Bundesrat und General Schweizer Politik und Armee im Zweiten Weltkrieg St Gall VGS 1991 Favez Jean Claude Une mission impossible Le CICR les d portations et les camps de concentration nazis Lausanne Payot 1988 Gautschi Willi General Henri Guisan Die schweizerische Armee f hrung im Zweiten Weltkrieg Zurich Verlag NZZ 1989 aussi en version fran aise Heiniger Markus Dreizehn Gr nde Warum die Schweiz im Zweiten Weltkrieg nicht erobert wurde Zurich Limmat Verlag 1989 Pavillon Monique Les immobilis es Les femmes suisses en 39 45 Lausanne Ed d en bas 1989 Picard Jacques Die Schweiz und die Juden 1933 1945 Schweizerischer Antisemitismus j dische Abwehr und internationale Migrations und Fl cht lingspolitik Zurich Chronos 1994 Rings Werner Die Golddrehscheibe Schweiz im Zweiten Weltkrieg Zurich Artemis 1985 aussi en fran ais Tanner ja
80. lcanologues s int ressent aux l gers mouvements du sol les mesures faites sur le terrain ont en effet montr que le magma montant des pro fondeurs du manteau avant une rup tion provoquait un bombement du c ne volcanique l image du bombement de la cage thoracique d un individu qui respire Le satellite permet de d celer ces signes pr curseurs de fa on simple et rapide il suffit d obtenir les donn es radar acquises lors de trois survols espac s de mani re irr guli re Des mesures d talonnage rigoureuses dans des r gions t moins ont montr que l on peut analyser par ce proc d des sou l vements et affaissements du sol avec une pr cision de l ordre du centim tre ALLEZ Savoin t N 2 JUIN 95 25 SCIENCES Les volcans livrent peu peu leurs secrets Des mouvements presque insensibles Avec ERS 1 le V suve est soumis des observations de routine depuis l espace Dans cette surveillance sont inclus les champs Phl gr ens situ s l ouest de Naples vaste tendue vol canique de 220 km2 sem e de nom breux crat res et riche en solfatares mofettes et autres fumerolles Cette r gion a connu un pass mouvement au sens propre du terme elle a t sou vent le th tre de soul vements et d affaissements du sol de sorte que les zones littorales tant t sombraient dans la mer et tant t ressurgissaient des eaux Ces mouvements ont pour ori gine les gaz et magmas volcaniques montant
81. licit Presses Centrales Lausanne SA Rue de Gen ve 7 1003 Lausanne T l 021 320 59 01 Photos de couverture Volcan KRAFT JEULIN Bronzage dessin de KIRAZ Athl tisme Mike PowellALLSPORT USA Sommaire Teee RS DEN TT A E A page 2 Le tourisme v nementiel est l avenir d une Suisse convalescente ss TU spade 8 Le tourisme en chiffres PC PE ST TE PE ON EU page 7 Du Pal o de Nyon au Verbier Festival page 9 Notre peau n oublie aucun coup de soleil in page 10 Les UV en bref ar Nr page 13 Les produits qui dde la sensibilit se page 14 Les UVA ces rayons qui acc l rent le came de bo peau ss page 16 Les volcans livrent peu peu leurs secrets page 17 Ah si Pomp i avait su ern a A A E A E AA o a 2 Le V suve est observ depuis l espace page 25 Hans Ulrich Jost la Suisse doit elle avoir peur de d couvrir ce qu elle a fait entre 1939 et 1945 L interview TAIGZ SAVOIE mnsine page 27 Les athl tes de mesurent Audit AUX laboratoires antidopage RARE CAS LE A ACT AT M A DER page 34 Contr les antidopage mode d emploi page 37 Des dangers qui ne se limitent pas au sport d lite page 40 Les chercheurs ont ils un avenir sur Internet page 41 Comment WWW peut permettre des conomies uns page 43 L UNIL pourrait jouer les pionni res ecccececnccris ASE page 45 Allez savoir premier m dia suisse sur Internet D en anne eu
82. m thode y compris ceux qui se trouvent dans des r gions difficiles d acc s et dans les pays pauvres La technique spatiale pour une fois remet tout le monde sur pied d galit ESA et J B Da i e Erie WWW Jestine a au grand public et surtout aux r le RES D Korio K adresse cour o dur les risques slean uniques destin aux tudiants se ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 La prochaine ruption du V suve telle que la pr voient les simulateurs des sp cialistes Le chiffre en baut droite indique le nombre de secondes apr s le d clenchement du ph nom ne v m a a INTERVIEW ALLEZ SAVOIR N 9 Juin 95 27 INTERVIEW La Suisse doit elle avoir peur de d couvrir A y a un peu plus de 50 ans s ache vait la Seconde Guerre mondiale Bon gr mal gr les Suisses sont ame n s r fl chir ce pass douloureux et controvers Que ce soit par le biais des c r monies du jubil de l Armistice ou cause de la sortie prochaine d un film consacr au G n ral Guisan C tait l occasion d voquer cette p riode avec Hans Ulrich Jost pro fesseur d histoire contemporaine l Universit de Lausanne Allez savoir Au Conseil national lors du d bat sur la comm moration suisse de la fin de la Seconde Guerre mondiale Pascal Couchepin a d clar Nous allons donner le spectacle de nos interpr tations forc ment diff rent es de l histoire Prof
83. me titre qu UNISCOPE a pour but de mieux faire conna tre la Haute Ecole vaudoise et ses acteurs Mais la communication institutionnelle ne suffit pas les membres de la commu naut acad mique les tudiants les cher cheurs les professeurs sont les meilleurs informateurs sur l Universit et ce quis y passe eux revient pour une part impor tante la responsabilit de faire rayonner l institution laquelle ils appartiennent A Dorigny et dans les hauts de Lausanne l UNIL r affirme jour apr s jour sa pr sence et sa vocation d institution au ser vice du public C est le message qu elle a cherch diffuser depuis une d cennie En 1987 elle faisait publier un livre dont le titre se passe de commentaire L Uni versit dans la cit Les auteurs en sont Jean Christian Lambelet Antonio Cunha et Christine Delapierre tion du monde peut trouver ses limites si elle ne s alimente pas aupr s de sources nou velles Dix ans apr s avoir charg le profes seur Lambelet et son quipe d une premi re tude le Rectorat a confi un nouveau mandat l Institut CREA de macro co nomie appliqu e Eco le des HEC dont le directeur n est autre que Jean Christian Lambelet L objectif de cette nouvelle recherche est de chiffrer dans toute la mesure du possible l impact de l Universit sur son envi ronnement conomique et social Chacun sait en effet ou devrait savoir que l Universit offre u
84. met n importe quel serveur en place il y a tout de suite des milliers de connexions enregistr es en raison des logiciels robots mis en place par beaucoup d institutions pour fouiller syst matiquement le r seau et inven torier ce qu on y trouve Beaucoup de gens se connectent aussi pour le simple plaisir encore tout neuf de jouer avec Internet Avant de donner des chiffres impressionnants sur le nombre de connexions il faudrait r pondre la question de fond s agit il de personnes recherchant des informations ou de gens qui tombent dessus par hasard Pour l instant le serveur de l UNIL est encore marqu par une certaine anarchie chacun ayant d velopp sa partie dans son coin Il n existe aucune norme directive quant la mani re de r aliser un serveur World Wide Web ajoute Fran ois Grize Per sonne aujourd hui ne peut dire ce qu est un bon document hypertexte 4 4 Il est n cessaire de standardiser tout a ou au moins de fixer une ligne gra phique taille des crans polices de caract res etc C est indispensable et urgent parce que la pire chose qui puisse arriver c est que le serveur de l UNIL cens pr senter l institution soit de mauvaise qualit Jouer sur Internet Une grande tentation Aupr s des tudiants le succ s d Internet pour l instant provient davantage des jeux que du serveur du Centre informatique Le r seau met en effet disposition un nombre
85. mmation touristique Et pour certaines branches le tourisme est tout simplement vital Exemples le 2 Le tourisme un facteur co nomique in La Vie conomique 12 90 Heinz R tter L tude porte sur les donn es de 1985 C est par extrapolation que l Ofiamt obtient une consommation touristique de 40 milliards de francs en 1992 march des articles de sport o 65 des ventes reviennent au tourisme Les entreprises de location de voitures elles r alisent 68 de leurs affaires gr ce aux touristes Malheureusement la part du march de la Suisse au tou risme international est la baisse depuis une bonne d cennie Elle occupe aujourd hui une portion de 2 3 selon les recettes ce qui la place au neuvi me rang mondial derri re Hongkong et juste devant le Mexique La quatri me baisse cons cutive des nuit es dans l h tellerie enregistr e l an pass est un indice suppl mentaire de cette perte d attrait Depuis 1979 jamais la demande n a t aussi basse Les h tels vieillissent mal Directeur de l Institut de tourisme et d conomie des transports de l Ecole des hautes tudes conomiques de Saint Gall Claude Kaspar n est gu re impressionn par ces chiffres Il est vrai que la Suisse perd des parts de march Mais ce n est ni grave ni sur prenant Depuis des ann es une mul titude de nouvelles destinations tou ristiques sont apparues En particulier en Asie et dans la zone Pacifique
86. n SSP S jour la London School of Economics pour la th se La formation du dis cours du d veloppement les conceptions anglo am ricaines 1929 1950 3 000 Jean Marc Diebold SSP DESS l Universit de Lyon D veloppement et gestion d entreprises cul turelles 3 000 Alain Roch SSP Recherche pour un m moire de licence en relations internationales l Universit Laval de Qu bec 3 000 Carole Mouron SSP Stage l Universit de Laval Qu bec pour recherche sur l int gration l cole d enfants n s pr matur ment 5 000 Eva Dekany SSP Prolongation d une bourse de jeunes professeurs programme sp cial de la Conf d ration pour les pays de l Est 7 500 Organisation de colloques Doris Jakubec Lettres Guy de Pourtal s et l me europ enne premier colloque international 3 000 Marta Caraion Lettres Soutien au colloque sur La Crise des Th ories 4 000 Philippe Junod Lettres Colloque du Comit international d histoire de l art Images de l artis te 4 500 Eric Hicks Lettres Colloque sur L image ou le texte contributions th oriques 5 000 Jacques Mauel M decine Organisation d un meeting scientifique The Macrophage sep tembre 94 3 000 Bernard Rossier M decine Symposium sur Epithelial sodium channel and mechanosensitive channels a new gene family tenu pour la pre mi re fois Lausanne 5 000 Nicolas Perrin Sciences Colloque sur
87. n r es par la manifestation les chercheurs valuent son apport 2 16 millions soit les retomb es conomiques dont la r gion Verbier Val de Bagnes a b n fici Et cela l issue de sa premi re dition l ann e der ni re P B Pal o Festival sur Nyon et sa Du Pal o de Nyon au Verbier Festival z Pal o Festival de Nyon affiche du 20e anniversaire Tourisme v nementiel et impact du r gion essai de calcul d un indice de notori t Nicolas Meyer Pascal S uberli Ecole des Hautes tudes commerciales Universit de Lausanne octobre 1994 Le Verbier Festival amp Academy Descriptif et approche conomico touristique d un concept culturel nouveau dans une station des Alpes duid es Julien Hoefliger St phane Martin Philippe Mondada Ecole des Hautes tudes commerciales Universit de Lausanne ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 S SMERY RUE ALLEZ SAvoin N 2 JUIN 95 D PUB STORY Jacques S gu la SANT FE GUREA TAN LUE a NOTE fe E A IQ V w pi At LL LE oi a PO m d k gt n ml 5 T TN E NT tu gt EN PE K 4 K _ a is Es D AD a ah RS ne CSN 2 Notre peau a L i t arrive avec la perspective de se pr las ser des heures au soleil A moins que la mau vaise conscience qui tent aux rumeurs confirm es de pro gression des cas de can cer de la peau ne vous en emp che Le
88. ne formation large et diversifi e domin e par l du cation au sens critique et l ind pen dance intellectuelle Chacun devrait tre convaincu d autre part que les personnes b n ficiant d une formation universitaire poss dent une capacit accrue d ouver ture et d adaptation au changement Mais ce sont l des notions abstraites et diffi cilement quantifiables Les flux conomiques industriels et cul turels engendr s pas la pr sence d une universit dans sa r gion eux sont direc tement profitables cette derni re Ils peuvent tre analys s mesur s d mon tr s Il suffit pour se convaincre de l attrait qu exerce une universit sur les r gions qui en sont d pourvues d obser ver les ambitions affich es par le Tessin le Valais ou le canton de Lucerne L tude de l impact conomique et social de l UNIL sur sa r gion est attendue pour la rentr e Pour l heure conseillons au lecteur de se plonger dans Allez savoir Bonne lecture Pierre Ducrey recteur de l UNIL ALLEZ savoir N a JUIN 95 CONOMIE Pal o Festival de Nyon ou Open de golf Crans Montana CE De un PR Li TS ESA nt ape 4 x PAR HE nt TH je FL Wa i 2 F PAA x Na NS KI d tA ARAA S 5 i ye est l avenir d une Suisse convalescente n emploi sur dix d pend de l industrie touristique Mais depuis une bonne dizaine d ann es ce secteur perd des parts de march Pour dynamiser l
89. nstitut de physique du globe de Paris Le magma provient de la fusion partielle des roches du man teau terrestre Il monte vers la surface et se rassemble dans un r servoir la chambre magmatique C est cette der ni re qui alimentera les ruptions vol caniques L tude des ruptions volca niques est donc indissociable de celle du syst me magmatique situ en profon deur et dont elles ne sont que la mani gt festation visible Jean Hernandez professeur de p trologie M Chunrd ALLEZ SAVOIR y N 2 JUIN 95 19 SCIENCES Les volcans livrent peu peu leurs secrets Une ruption du V suve au XIX si cle gt Les bulles effectuent une remont e de 5 000 km L activit volcanique n est pas al a toire la plupart du temps elle est troi tement li e la tectonique des plaques Il suffit de suivre les fronti res de ces plaques pour dresser la carte mondiale des volcans Pas de tous cependant puisqu il en est qui sont apparus au beau milieu des plaques continentales et oc a niques Pourquoi Explication de Jean Hernandez On pense depuis quelques ann es avoir d couvert le principe de ces points chauds A l image des bulles qui remontent mollement et viennent crever la surface d une soupe paisse cuisant petit feu des bulles de mati re chaude remontent de la base du man teau vers 3 000 km de profondeur jusqu la lithosph re qu elles finissent
90. nt aux questions des tudiants sur les diff rents services offerts par l UNIL Pour r aliser cette borne Jean Paul D praz a fait appel l exper tise de l Institut d informatique de la Facult des sciences Notre id e a imm diatement t de d passer le cadre d une simple bor ne interactive statique pour en faire une borne donnant acc s au serveur World Wide Web de l UNIL lire l article principal ce qui notre connaissance n a en core jamais t r alis explique le Professeur Fran ois Grize direc teur de l Institut On pourrait ainsi RAR IRL LLELELLLIZLT ee RL LRLRLLR LR L IRL LRLRRRRRRRRLRRRLELRLRRRERRRERRERELELERIRLIRERE III TITI TI TITI TITI TTTTI TITI TT TT TT TT TETE TT TT ET TETE TETE TT TT etre placer des informations diverses sur WWW exactement comme sur le serveur de l UNIL et y acc der depuis la borne terme on pourra y trouver des informations sur chaque institut voire m me les plans des b timents les informations de la Biblioth que Cantonale et Universitaire etc La grande difficult d un tel recueil d informations restant de tenir toutes les donn es horaires etc jour le Prof Fran ois Grize propose de laisser chacun responsable de la partie qui le concerne le Service des sports g rant les horaires de ses cours etc priori la limite impos e aux l ments int grer dans les bornes proc de de l imagination on peut envisager tou
91. ntres de calculs entre eux En cas d explosion nucl aire il fallait que les ordinateurs puissent continuer de com muniquer m me en l absence d une partie du r seau en utilisant les lignes toujours en fonction Les universitaires communiquent sur le net Le logiciel complexe permettant cette gestion transparente du r seau une fois crit les universit s am ri caines ne tard rent pas s y brancher suivies par les institutions acad miques du monde entier en Suisse d s le d but des ann es 70 Petit petit le net comme le surnomment ses afi cionados est devenu un standard mon dial permettant aux universitaires de communiquer entre eux Gr ce lui la science a pu progresser plus vite peine une d couverte effectu e peine la photo d une nouvelle com te d ve lopp e que d j les chercheurs la met taient sur le r seau disposition des scientifiques du monde entier Internet permit aussi de s envoyer des messages 4e rapidement de s changer des logiciels ou de rendre des articles accessibles avant leur publication dans des revues L arriv e du WWW Toutefois Internet serait sans doute toujours rest un r seau limit aux changes acad miques sans l arriv e de World Wide Web N au CERN de Gen ve au hasard des besoins de la recherche en physique des hautes ner gies le web n tait au d part qu un petit logiciel hypertexte permettant de faciliter
92. op ration relativement co teuse cause de la publica tion de l annonce dans plusieurs dizaines de journaux et revues explique Axel Broquet La solution Internet repr sente l avenir du service de presse de l UNIL La solution Internet repr sente l avenir puisqu on se contente alors de rendre l offre d emploi publique sur le r seau Pour tre plus efficace il faut d poser son annonce sur des serveurs d offres acad miques Les plus importants sont bas s Lausanne le Professeur Fran ois Grize de l Institut d informatique de la Facult des sciences L UNIL est consult e 50 000 fois par mois Devant la casserole bouillonnante qu est devenu le World Wide Web il devient difficile de maintenir le cou vercle en place A l Universit de Lau sanne le premier serveur maison apparut en ao t de l ann e derni re ALLEZ SAVOIR N Juin 95 aux Etats Unis et le placement d une annonce co te 95 dollars Il est cependant encore trop t t pour n adopter que cette solution car en Europe Internet n est pas encore suffisamment entr dans les m urs Le 8 f vrier dernier le Service de presse effectuait un premier test En un mois on a constat 181 consultations de la mise au concours sur Internet dont 28 en provenance de l tranger pr cise Axel Broquet Dans bien des domaines Internet pourrait permettre des conomies Si ce n tait d ailleurs que sur le poids du papier ce ser
93. oulign l importance de la chimie sur la place de Lausanne et la priorit accorder l intensification de la coordination et de la collaboration interuniversitaire Les d l gu s la conf rence de presse des cing projets de gauche droite JJ Meister art rioacl roue Pb Monnier phototh rapie et photodiagnoutic P Aebischer transplantation de cellules Pb Robert d pense nerg tique F Spertini venin d abeilles et de qu pes Alain Herzog Si ge social Place de Milan 1001 Lausanne T l 021 618 80 80 Lausanne a Ou g nie m dical Les r sultats des travaux des cing quipes multidisciplinaires s lectionn es pour le pro gramme de g nie m dical commun l EPFL au CHUV et l UNIL ont t pr sent s la presse le 15 mai Dot de cinq millions de francs et financ part gale par les trois insti tutions ce programme a t lanc en 1992 Il a permis de d velopper de nouvelles m thodes de diagnostic et de traitement ainsi que de mieux comprendre certains ph no m nes li s au diab te trans plantation de cellules au cancer des voies a riennes photod tection et photo th rapie l allergie au venin d abeilles synth se de prot ines l art rioscl rose mo d lisation du syst me art riel et a la d pense nerg tique enregistreur r seaux de neurones Une deuxi me pha se de ce prog
94. p ra tionnel au plus t t au d but de l ann e 41 lorsque l Allemagne tait d j orien t e vers la Russie Malgr cet avis des experts il faudra au moins 30 ans pour relativiser les m rites du r duit natio nal dans l historiographie 30 Les coulisses du film de Claude Champion BB sur le G n ral Guisan Vous avez dtt que la Sursse avait le choix entre quelques options politiques mais qui en apad it condete ICE La gauche avait une autre vision de la Suisse Mais en 40 elle faisait face une droite qui envisageait m me l id e d un coup d Etat Souvent pour res pecter le rapport des forces politiques int rieures les responsables ont choisi des options plut t de droite Une solu tion alternative aurait t d lire un socialiste au Conseil f d ral d s les lections de 1940 o il fallait une union nationale Cela ne veut pas dire que la Suisse aurait refoul moins de r fugi s mais qu elle l aurait peut tre fait dif f remment Avez vous vraiment l impression qu on a raison d avoir peur de ce qu une histoire critique de cette p riode pourrait nous apprendre En principe l histoire diff renci e n est pas probl matique Sauf pour ceux qui ont cach des explications ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 pendant trop longtemps Or ceux qui commandaient l poque comme les radicaux et les catholiques conserva teurs sont encore au pouvoir aujourd hui et se revendiquent de cette
95. perpose parfaitement avec un morceau de la grande figure y asuod y Le LUC a tout rafl sur JON PASSATE Vainqueur du championnat et de la coupe pour son vingti me anniversaire l quipe de volley du Lausanne Universit Club s est offert le plus beau des cadeaux Bilan et perspectives avec Georges Andr Carrel directeur technique et gourou inspir d une quipe qui n arr te pas de grandir Petit LUC est devenu grand Cr en 1975 le club de volley de l UNIL et de l EPFL n a cess de progresser depuis vingt ans Vain queur du championnat cinq fois de suite depuis 1991 l quipe est bien la meilleure du pays Et pourtant ses structures demeurent minces et essentiellement ax es sur la for mation Le LUC c est surtout un tat d esprit une philosophie explique Georges Andr Carrel Notre budget est inf rieur celui de N fels notre gros rival dans le pays Et il ferait rigoler en Italie o les clubs de pointe ont des bud gets entre 5 et 9 millions de francs par ann e te le directeur technique Huit tudiants plein temps Tous amateurs les joueurs du LUC arrivent pourtant la limite de ce que l on peut exiger de per sonnes actives en dehors du sport Sur les dix membres de l quipe fanion huit sont tudiants plein temps l UNIL ou l EPFL Les deux autres fra chement dipl m s travaillent plein temps Tous Sentrainent plus de
96. petite et qu il n y avait pas vraiment le choix Dans cette p riode 39 45 on brico lait d un jour l autre on avait la trouille et on faisait des affaires lorsqu on se trouvait un niveau assez lev dans la soci t ou si on apparte nait aux milieux industriels Mais ce n est m me pas un reproche la collaboration avec le Reich tait tout simplement in vitable Apr s la d faite de la France et compte tenu de notre syst me conomique c est une pure lt Images du tournage du film de Claude Champion sur le G n ral Guisan illusion de croire qu il tait possible de faire sans les Allemands Il y avait quand m me diff rentes options choix La Suisse aurait pu essayer de freiner B hrle le fabricant d armes et tenter de faire davantage d affaires civiles avec l Allemagne Comme c tait encore une bonne carte jouer dans les n gociations on ne s opposait pas aux exportations mas sives d armes Il fallait galement faire des choix d licats propos des r fugi s qui frappatent a la porte Il est vident que la Suisse ne pou vait pas compl tement ouvrir les fron ti res Restait quand m me d termi ner la grandeur du passage La peur la x nophobie tout comme l antis mi tisme qui existait en Suisse dans cer ALLEZ SAVOIR N 9 Juin 95 tains milieux ont pouss le pays fer mer la porte en 1942 Avec une poli tique s v re l gard des trangers on pouvai
97. point sur la situation avec les scien tifigues lausannois qui m nent depuis des ann es des recherches dur les m canismes de d fense de la peau contre les rayons solaires L__ la m moire tenace Elle n oublie aucun coup de soleil a peau du corps humain a la m moire tenace elle se souvient de toutes les caresses tendres ou violentes du soleil Elle n oublie pas les coups qu il lui a inflig s depuis la petite enfance Elle peut m me en faire une v ritable maladie le cancer cutan dont la forme la plus dangereuse et par fois mortelle est le m lanome Les premi res campagnes d infor mation sur le m lanome ont d marr au d but des ann es 80 Les ligues contre le cancer ont bient t multipli les avertissements les pharmaciens les affichent toujours avec persistance sur leur comptoir Si les grandes migrations estivales pr cipitent encore sur les plages des peaux claires et donc parti culi rement fragiles la m decine prend aujourd hui acte plus t t des l sions de la peau Du coup si le nombre de m lanomes ne diminue pas la mortalit elle est d j en baisse Mais que sait on de ce fameux can cer de la peau des facteurs de risque et des moyens de le pr venir Le point en quelques questions avec le profes seur de dermatologie Edgar Frenk de l Universit de Lausanne 1 Est il vrai que les cas de cancer de la peau sont toujours plus nombreux Oui C est toujours une r
98. qui t lors de toute autre comp tition De m me l Etat fran ais interdit l absorption de Salbutamol alors que le CIO et l UCI la tol rent C est pourquoi Toni Rominger et Miguel Indurain ont t accus s lors du Tour de France alors qu ils auraient t d clar s n gatifs dans tout autre pays C est dans des cas comme ceux l que l on se rend compte que les prin cipales parties concern es ont encore parfois des difficult s d finir avec cer titude ce qui doit tre consid r comme dopant et ce qui ne doit pas l tre 38 Le probl me est encore plus com plexe ajoute le docteur Rivier Vous pouvez avoir des analyses positives sans qu il y ait dopage Le corps de certaines personnes peut produire des substances testost rone par exemple dans des proportions anormales Nous devons alors op rer un suivi m dical prolong afin de d terminer si cette testost rone est produite par le corps ou si elle est inject e artifi ciellement Les athl tes testent la fiabilit Le docteur Rivier est convaincu de l utilit des contr les anti dopage mais il sait que les athl tes tentent de jouer avec les faiblesses des analystes Une sorte de jeu du chat et de la souris Les sportifs testent l efficacit et les ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 Dessin de CHENEZ paru dans L QUIPE 1989 IMS STUDIO 6 Lausanne 1993 connaissances des laboratoires Ainsi certains produits dopants disparaissent du
99. ramme d butera cet automne les Nouvelles CASCOS AVENUE ecr pour vous offrir la couverture id ale compl te modulable conforme vos besoins AVENUE 75327 pour se couvrir sans se d munir la fois VAUDOISE ASSURANCES assure le bien tre conomique et adapt e vos besoins Abonnez vous c est gratu t Allez savoir et Uniscope sont deux publications dit es et diffus es par le Service de presse de l UNIL Allez savoir para t trois fois par an intervalle trimestriel e sa quatri me parution est rem plac e par celle de Synergies magazine des Hautes Ecoles de Suisse occidentale Uniscope est le journal interne de l UNIL Hebdoma daire en p riode de cours il est mensuel durant les vacances Il contient notamment le m mento des conf rences et des cours sp ciaux l agenda des activit s cul turelles organis es au sein de notre Haute Ecole ainsi que des articles pr sentant la vie sociale et scientifique de l institution Si vous tes d j sur la liste des desti nataires de ces publi cations nous vous re mercions de l int r t que vous portez leur lecture Sa vous vouliez en faire profiter gratuitement l une ou l autre de vos connaissances vous n avez qu remplir le coupon ci dessous et l envoyer au Service de presse de l Univer sit de Lausanne BRA 1015 Lausanne nous le faxer au 021 692 20 75 ou manif
100. s 1 740 Lowin Bente Sciences Participation au Congr s Cell Death in cancer and development 2060 Christophe Cavin Sciences Participation un congr s sur les r trovirus MMTV New York 2400 Guy Alleman Sciences S jour l Universit du Kansas pour une recherche de cavit s par r flexion sismique haute r solution 2500 Lorenz Rindisbacher Sciences Participation 4th Japanese Swiss Joint Meeting on Bioprocess Development Kyoto novembre 1994 2650 Majed Chergui Sciences S jour l Universit Humboldt Berlin pour l tude th orique du d phasage et de la relaxation de paquets d ondes au point de croisement de surfaces de potentiel 3 000 Alain Maibach Sciences Participation un Congr s international de dipt rologie Guelph Canada 3 000 Giampietro Corradin Sciences Subside pour la visite du prof Verdini Italfarmaco Milan pour la synth se compl te de la prot ine de cir cumsporozo te du plasmodium falciparum 4 000 Bernard Testa Sciences Visite Lausanne du Prof Kier de Virginia University pour une colla boration scientifique sur A study of structure of water and its ordering with solutes 6 000 Alain Chanson Sciences Stage post doctoral l IBPV du Dr Annick Fraichard de l Uni Bourgogne Franche Comt 8 000 James Cohen SSP Participation un congr s sur la d mocratie en Am rique latine et aux Cara bes Atlanta 900 Yohan Ariffi
101. s colossales en jeu Tout au plus peut il esp rer la pr voir pour en pr venir l impact Le volcanisme a fait durant ce XXe si cle pr s de 100 000 morts Or aucun sp cialiste ne peut encore dire avec pr cision comment un volcan faiblement actif ou en apparence teint depuis des centaines d ann es peut voluer El Chichon n avait pas d activit his torique connue il n tait pas r pertori dans les catalogues de volcans actifs dit Jean Hernandez professeur l UNIL L croulement du flanc du mont St Helens a pr sent une forme d ruption qui tait encore inconnue en 1980 en tout cas jamais observ e sous sa forme active on a identifi depuis des traces similaires dans les volcans du Kamtchatka des Andes ou d ailleurs Les ruptions livrent certains de leurs secrets Souvent impr visibles par leur fr quence leur forme leur proximit leur soudainet leur ampleur et leur dur e les ruptions livrent pourtant petit petit quelques uns de leurs secrets Deux si cles d observations scientifiques en Italie au Japon et Hawa surtout ont permis de d gager d abord quelques principes A l ob servation oculaire est venue s ajouter une surveillance instrumentale tr s labor e Comme l explique Jean Fran ois L nat directeur du Centre fran ais de recherches volcanologiques La Recher che Mars 1995 une ruption corres pond l arriv e en surface de magma ou de gaz ayant m
102. se Une glise perdue dans une cit communiste Cluj Photo P Dessemontet Approche globale du patient Henry Lambert docteur en m decine DAMPS CHUV Facult de m decine Dans sa communication avec le patient le m decin doit prendre en compte la personne du malade dans sa globalit avec ses besoins ses attentes son environnement social et son syst me de valeurs La d marche m dicale y gagne en efficacit Cette approche est primor diale dans le choix des soins curatifs et pallia tifs pour les maladies chroniques ainsi que notamment pour le cancer le sida les greffes d organes et l approche de la mort Le brassage social et ethnique que conna t notre pays en accro t d ailleurs l importance La formation des tudiants en m decine des quipes m dicales et des m decins en g n ral cette discipline r cente rel ve Lausanne de la Division autonome de m decine psycho sociale du CHUV DAMPS dirig e par le Dr Patrice Guex professeur associ Pour toffer les comp tences et le potentiel de cette unit en d veloppant de nouvelles voies de recherche t d enseigne ment Henry Lambert chef de clinique ad joint effectue depuis janvier un stage de 6 mois au Paci fic Center for Health Policy and Ethics de l Universit de Californie du Sud Los Angeles Il y participe une recherche pluridisciplinaire groupant des m decins des psychologues des anthropologues et des sociologu
103. t 6 200 h tels avec 265 000 lits recens s la part du lion Les petits et moyens h tels dominent puisque les trois quarts disposent de 50 lits au maximum Les stations de montagne se taillent la part du lion avec 41 du total des nuit es d h tel contre 21 pour les zones des lacs et 15 pour les grandes villes Ce sont en revanche les grandes villes qui affichent le taux d occupation des lits le plus lev Les h tes trangers ach tent par ann e 19 millions de nuit es contre 13 millions pour les touristes suisses En dix ans la Suisse a perdu plus de 1000 h tels La para h tel lerie elle offre 831 300 lits places Au total h tellerie et para h tellerie ont vendu 75 5 millions de nuit es en 1993 Du c t de la restauration on d nombre 269 000 tablisse ments qui vont des restaurants de montagne l auberge de campagne ou au bistrot de vil MELLE CCE LEE CELL LL LIT TTL I TI INR RTL R I ER INR LL IRL LL IL LL LL TILL CII III ELITE LITE IT ITILILI ILE LI IL T IR IE LIE ELLE IRL RE LR I ESTEE EEE E a E ER Photo SVZ de 1950 Moosegg la crois e des chemins du tourisme p destre lage La moiti des tablisse ments occupent trois employ s au plus Mais l offre touristique ce sont aussi 5 000 km de voies ferr es 8600 km pour le r seau des cars postaux 200 t l ph ri ques 100 t l cabines 250 t l si ges 1 100 remonte pentes les h tes de la Suisse
104. t gagner les sympathies de la droite qui avait le vent en poupe pen dant la guerre Il faut quand m me rap peler que par exemple M Regamey de la Ligue vaudoise tait clairement antis mite et que le Conseil d Etat vau dois demandait de prendre des mesures plus dures l encontre des trangers Il n tait d ailleurs pas le seul Encore aujourd but la France a de la peine voquer cette p riode sereinement Tout comme le canton de Vaud Quand on aborde cette p riode de mani re critique on rencontre effecti vement des r actions tr s n gatives y compris dans le peuple La derni re fois que j ai parl de la guerre la radio jai re u des lettres de gens qui me racontent avoir pass des heures tr s dures Je le comprends Les jours de service s accumulaient les gens man geaient peu 2300 calories en moyenne vers 1944 qu apr s des v nements de ce genre des r actions psychiques collectives se produisent On essaye d vacuer Mais je sais encore Pour l historien cela pose probl me Il y a d une part cette r action d une population qui juste titre demande qu on ne lui crache pas dessus Et d autre part il y a les milieux concer n s qui ne veulent pas qu on aille trop loin dans les recherches Parce qu ils savent que la Suisse en tant que sys t me tait impliqu e dans le conflit Notamment parce qu elle travaillait lar gement pour la production de guerre des Allemands
105. t que l Open de golf g n re des retomb es conomiques de l ordre de six neuf millions de francs Soit pr s de deux fois le budget 5 millions de la manifestation Et cela en l espace d une semaine Prenez l impact promotionnel cou verture TV m dias image de marque connaissance de la station si le Canon European Masters n existait pas les offices du tourisme de Crans et de Montana devraient d bourser 2 5 mil lions de francs pour obtenir le m me r sultat Inutile de dire qu ils n en ont pas les moyens Idem pour ce qui est du taux d occu pation h telier L Open qui a lieu la premi re semaine de septembre pro longe la saison puisque la fin ao t est caract ris e par un taux d occupation h telier d environ 30 seulement alors que le tournoi fait passer ce taux 60 pour les trois toiles 70 pour les quatre toiles et 80 ou plus pour les cinq toiles crivent les auteurs Bref l v nement Open de golf dope l industrie touristique locale C est l avantage de ce que les sp cialistes ALLez savoi Z N 2 Juin 95 Le tourisme v nementiel appellent le tourisme v nementiel comme le montrent d autres tudes de cas lire l encadr Du Pal o de Nyon au Verbier Festival Int ressant l heure o la branche ne cesse de perdre des parts de march 1 L impact conomico social du Canon European Masters de Crans Montana sur le tourisme r gional Dominique
106. tes sortes de fantaisies X de ses concepteurs davantage que de contraintes techniques On peut envisager toutes sortes de fantaisies pour ce genre d outils poursuit Fran ois Grize On pourrait filmer les cours et les int grer dans le syst me on pourrait y stocker l annuaire t l phonique de l universit avec les num ros mis en relation avec les plans des b timents pour trouver facilement o sont les bureaux etc Mais videmment si on vise trop grand rien ne se fera La borne est cens e fonctionner la prochaine rentr e universitaire il ne faut donc pas en avoir une vision d mesur e La d cision d finitive de lancer le projet vient d tre prise L UNIL ne compte donc pas tre en reste des nouvelles technologies L Dz ALLEZ SAVOIR N 2 Juin 95 45 UNIVERSIT Les chercheurs ont ils un avenir sur Internet Allez savoir premier m dia suisse sur Internet nternet par l interm diaire du World Wide Web WWW permet depuis quelques mois d avoir acc s plusieurs publications Le magazine allemand Der Spiegel en constitue un des meilleurs exemples Mais on y trouve encore Allez savoir premier m dia suisse s tre fait une place sur WWW La lecture sur cran n tant gu re agr able il ne suffit pas de photo graphier les pages d un journal et de les placer telles quelles sur le r seau L agencement des articles leur lon gueur et la mise en page d
107. tr s n faste Le dopage par sachets de nicotine plac s dans la bouche i a 5 T E E i les grandes comp titions sportives c est l activit la plus De m me nous tudions spectaculaire d un laboratoire actuellement l apparition d une comme l UAD Mais derri re cette nouvelle forme de dopage venue importante fa ade se cachent des des pays nordiques la stimulation Aujourd hui nous facturons une ana lyse 310 francs Avec quelques cen taines de francs suppl mentaires nous pourrions tre beaucoup plus perfor mants d s demain L argent reste donc comme souvent le nerf de la guerre Et qu y a t il de plus frustrant que de voir l action de la justice et de l thique limit e par des consid rations financi res champs d action annexes loin par sachets de nicotine plac s d tre n gligeables dans la bouche pour att nuer la Nous avons notre r le jouer fatigue L effet est presque dans le domaine de la sant instantan 1 2 minutes Nous publique explique le docteur essayons de d terminer si comme Rivier Nous devons montrer aux nous le pensons la d pendance sportifs amateurs comme aux non sportifs les effets n fastes de certaines substances dopantes peut tre tr s rapide et si les cancers de la bouche s en trouvent consid rablement augment s PTIT ICI LILI LL LL IE LE LEE IT III LILIT III LIRE MIRE IE ETETETT INERRR LIRE R IL RIRE I LINE IR IR LR RL RER RL RE LIR
108. uinzaine d ann es l approche exp rimentale a pris un essor consid rable en mettant en uvre toutes les techniques de la min ralogie de la g ochimie et de la g ophysique notamment C est le cas des travaux entrepris Lausanne Nous cherchons comprendre ce qui s est pass dans la chambre magma tique et comment le magma lui m me a volu explique Jean Hernandez Nous analysons de minuscules quan tit s de mat riau volcanique parfois rieur de la Terre est encore trouver On en est loin faute de pouvoir y aller Le forage le plus profond jamais effectu a atteint 13 km de profondeur peine dit le volcanologue lausannois or le diam tre de la Terre est de 6 500 km Par chantillonnage indirect de la lave basaltique remontant de la par tie sup rieure du manteau on conna t assez bien ce qui nous attendrait jusqu 200 km Au del cela devient plus difficile Jean Bernard Desfayes Volcans Le r veil de la terre 1979 D CR LE PA DEC en LC Eea z 23 A ALLez savoir N 2 JUIN 95 ALLEZ SAvoIR N 2 Juin 95 SCIENCES Les volcans livrent peu peu leurs secrets Ah si Pomp i avait su La pr vision des ruptions a fait d normes progr s ces derni res ann es Mais la seule garantie contre les h catombes humaines reste l vacuation p question pour l homme de pr tendre enrayer une ruption en ral son des force
109. ute une s rie de mesures destin es viter la propaga tion des flammes ou les teindre ont t Alain Herzog s curit mises en place d tecteurs de fum e bacs de sable certaines substances r agissent l eaul extincteurs lances incendie autant d armes copieusement diss min es dans tous les recoins du b timent En outre chaque tage est divis en quatre secteurs qui sont s pa r s les uns des autres par des syst mes coupe feu Les produits dangereux ne sont pr sents qu en tr s petites quantit s dans des armoires ventil es et pourvues de bacs de r tention tandis que les r serves deux tonnes de liquides divers sont stoc k es l ext rieur du b timent dans des locaux dits Ex pour Explosion Les locaux de ce type r pondent des mesures de s curit particuli res comme par exemple l installa tion de tous les syst mes et prises lectriques l ext rieur pour viter les cons quences d sastreuses d une tincelle inopportune Des gaz dangereux Voil pour le feu Reste que d autres produits repr sentent un danger les gaz notamment souvent d licats manier Ainsi du CO le gaz produit par les hiiey RANDIR N 2 duin 95 La chimie en voitures qui ne fonctionnent pas bien qui a une f cheuse ten dance se fixer dans les h mo globines Ou l azote qui bien que pr sent dans l air que nous respirons peut devenir dange re
110. ux si sa proportion par rap port l oxyg ne augmente de quelques pour cent risques de syncope Pour pallier ce genre d inconv nients certes pas gravissimes mais toujours ennuyeux les salles o ces pro duits sont distribu s ou mani pul s sont dot es d alarmes qui retentissent lorsqu il y a fuite ou que la limite des taux tol r s par l homme est atteinte Des risques ma tris s L incendie l explosion la contamination la pollution toutes les hypoth ses ou presque ont t envisag es lors de l laboration du nouveau b timent Finalement en chi mie le plus gros danger semble bien tre la chute dans les escaliers ou l aspersion par les pompiers venus en catas trophe teindre la fondue que les f tards du sous sol ont inopin ment plac e sous le d tecteur Des risques ma tri s s donc Sonia Arnal Le printemps a t marqu pour UNIL par deux ren contres dont le th me prin cipal a t l Europe ou plus exactement la pr servation des liens acad miques entre les Hautes Ecoles suisses et leurs homologues de l Union europ enne La premi re de ces r unions du 6 au 7 avril a eu pour cadre l EPFL Ce fut une offensive de charme men e par le Groupe ment de la science et de la re cherche et des repr sentants de pays membres de l Union euro Alain Herzog M Heinrich Ursprung a plaid la cause des Hautes Ecoles de Suisse aupr s des repr sentants des membres de l

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