Projet d`ordre du jour - Ministère de la santé
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1. 4 Point sur la consultation sur le projet de guide droits des usagers mode d emploi La C N S a t saisie par courrier du 28 f vrier 2013 du Directeur g n ral de l offre de soins sur l extranet du site acc s r serv aux membres de la C N S pour formuler un avis sur le projet de guide Mme Isabelle ERNY repr sentante de la division droits des usagers affaires juridiques et thiques de la D G S rappelle l historique de l laboration du guide et en pr cise la destination travers des fiches juridiques simplifier la lecture des droits des usagers identifi s dans le code de la sant publique Enfin il est pr cis que le guide est une mesure du dernier comit interminist riel de modernisation de l action publique C IM A P du 2 avril destin e am liorer le service rendu aux citoyen ne s et usager e s il doit tre mis en ligne au cours du ler semestre 2013 Il est soulign une fois encore par les membres de la C S D U que le guide ne fournit pas seulement des rep res juridiques mais tout un ensemble de consid rations sur la marche suivre qui sont la fois tout fait contestables et difficiles comprendre pour les usager e s La C S D U souhaite laborer un avis qui pourrait tre adopt lors de la prochaine assembl e pl ni re du 18 juin et qui serait construit autour des grands axes suivants e la conduite de projet qui pilote quels objectifs quel comit d2. NS O ALE de S LE apia n O S 2 PARLEMENT DE LA SANTE Q Commission sp cialis e droits des usagers R union du 9 avril 2013 Compte rendu x Pr sent e s Yves BAGHOOA Coll ge 3 Patrick BEGUIN C 5 Daniel BIDEAU C 2 Bernadette DEVICTOR Pr sidente de la C N S C 3 Marc DUPONT C 8 Bernard GAILLARD C 3 Philippe PENIGAULT C 7 Denys PRIOLET C 2 Emmanuel RUSCH Pr sident de la C S D U C 6 Dominique SECHET C 5 Excus e s Abdou ALI MOHAMED et Samira BOUZEBRA Coll ge 4 Philippe BRUNO C 1 Josiane CASTOR NEWTON C 3 Eric DE FALCO et Mathieu MONCONDUIT C 3 Laurent GERBAUD et Sylvie VAILLANT C 6 Corine OGLAZA C 7 Christel PRADO et Eric BLANCHET C 7 Direction g n rale de la sant division droits thique appui juridique D G S D D E A J Isabelle ERNY Secr tariat g n ral de la C N S Alexandre VISCONTINI Luiza GABOUR D G S Le Secr tariat g n ral de la C N S est invit adresser un message toutes et tous les membres de la C S D U pour les inciter se mobiliser pour la pr paration du rapport 2013 sur les droits des usagers et leur diffuser les statistiques sur les taux de pr sence de chacun e des membres 1 Validation du projet de compte rendu de la r union du 12 mars 2013 Le compte rendu de la r union du 12 mars 2013 est valid 2 Suites de l assembl e pl ni re du 2 avril
3. 2012 portant cahier des charges pour le rapport Certains membres plaident pour la mise en place au sein des C R S A d un dispositif d observation et d un dispositif de suivi des recommandations Mme DEVICTOR fait part des changes qu elle a eus avec le Cabinet de la ministre le matin m me en pr cisant qu elle a plaid pour la m diation territoriale en sant voir les propositions du rapport 2012 sur les droits des usagers la mise en place d une mission unique au sein du minist re charg e des questions relatives la d mocratie sanitaire et aux droits des usagers et pour un accroissement des ressources affect es la C N S tant pour le traitement des indemnit s de d placement que pour la force de travail rapporteur e s ou charg e s de missions pour la C N S La strat gie nationale de sant et la future loi de sant publique sont 2 opportunit s tr s fortes saisir Sur le d bat public Mme DEVICTOR indique qu il a t convenu que la C N S d batte sur la fa on dont les jeunes envisagent la solidarit en sant ceci afin de concilier les souhaits de la C N S de d battre de la solidarit et ceux du Cabinet de la ministre de mettre en avant une th matique jeunes Un groupe de travail pourrait tre mont sur le sujet avec la Direction g n rale de la sant D G S Pour voir le compte rendu de la rencontre extranet http www sante gouv fr rencontres avec les partenaires 2020 html
4. attention de PI D S relatif la mise en uvre du partenariat avec la C N S est en cours de pr paration Le rapport 2013 sur les droits des usagers doit tre adopt lors de l assembl e pl ni re du 26 11 13 le projet soumis l assembl e pl ni re doit donc tre valid en C S D U le 12 11 A partir d un ler change entre les membres ayant particip l laboration des rapports r gionaux il appara t que de nombreuses donn es ne sont pas disponibles en r gion C est la raison pour laquelle par exemple 2 C R S A se sont positionn es sur un observatoire des restes charge Il est propos de standardiser les donn es au niveau national pour toutes celles qui seront accessibles un change avec la C N A M T S et avec le minist re de l Education nationale serait cet gard tr s int ressant En m me temps les membres insistent pour laisser la marge de man uvre aux actrices teurs en r gion au niveau des territoires Il est galement pr cis que le suivi des recommandations mises par la C N S est une pr occupation forte c est ainsi que le dernier rapport sur les droits des usagers pr voit une valuation en juin 2014 sur la mise en place de ses recommandations La question du suivi des recommandations se pose de fa on g n rale pour toutes les C R S A il est rappel que c est d sormais une obligation du rapport sur les droits des usagers cf article 2 de l arr t du 5 avril
5. 2013 diffusion et suivi du rapport 2012 de la C N S sur les droits des usagers La version amend e du rapport 2012 sur les droits des usagers adopt l unanimit lors de l assembl e pl ni re du 02 04 2013 est en cours de correction Une demande a t faite aupr s de la Direction de la communication D I C O M du minist re pour une diffusion papier Un communiqu de presse sur les r sultats de l assembl e pl ni re et les textes adopt s sera propos et diffus 3 Point sur les rapports 2012 des C R S A re us par le Secr tariat g n ral de la C N S et pr paration des travaux de la C N S pour son rapport 2013 sur les droits des usagers Les rapports 2012 de 8 Conf rences r gionales de la sant et de l autonomie C R S A ont d ores et d j t adress s au Secr tariat g n ral de la C N S qui va les mettre en ligne sur son site internet afin qu ils soient accessibles toutes et tous les membres http www sante gouv fr les rapports droits des usagers 201 1 des c r s a html Le partenariat avec l Institut droit et sant I D S doit tre pr cis pour l laboration du rapport 2013 sur les droits des usagers afin que les travaux de l I D S puissent alimenter plus directement le rapport de cette ann e Dans le rapport 2012 ses recommandations n ont pas t prises en compte contrairement aux ann es pr c dentes car trop tardives ou trop g n rales Un courrier l
6. e pilotage quelles ch ances de r actualisation comment le guide va tre compl t quel engagement du minist re M Emmanuel RUSCH e quels sont les manques du guide MM Denys PRIOLET et Marc DUPONT e quelle appropriation du guide par tout public Mme Christel PRADO e Quelle est le type de m diation souhait e 5 Point sur la consultation sur le document de travail sur la fin de vie du Conseil de l Europe voir la saisine du 25 02 13 et le projet de guide Mme Isabelle ERNY pr cise que le document soumis pour avis est un projet de guide pratique destination des professionnel le s de sant et des usager e s qui fait le point sur les droits humains applicables en situation de grande vuln rabilit qu est la fin de vie Il pr cise le processus d cisionnel qui doit s appliquer dans ces moments Mme Christel PRADO a transmis la Commission le document du C E S A P en pi ce jointe acc s r serv aux membres de la C N S M Marc DUPONT fait les observations suivantes Ce document a pour objectif de pr senter les principes applicables au processus mis en uvre afin d laborer une d cision relative aux traitements m dicaux dans des situations concr tes de fin de vie 1 Ce document qui traite de questions aujourd hui essentielles dans les syst mes de sant europ ens r unit un corpus de principes et de r flexions sur la prise de d cision en situation de fin de vie Il se
7. es ann es En est issue la loi dite LEONETTT du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et la fin de vie ainsi que le rapport d valuation parlementaire qui y a fait suite en 2008 Le Code de d ontologie m dicale a t modifi 2 reprises en 2006 et 2010 afin d int grer ces volutions D autres volutions sont probablement attendre pour la fin de l ann e 2013 compte tenu du projet de loi qui est annonc Ce document malgr ses ind niables qualit s et notamment la synth se qu il effectue chelon des pays membres du Conseil de l Europe des points de rep re et des discussions en cours aura probablement un impact limit dans le syst me de sant fran ais Il constituera en revanche sans aucun doute un texte de r f rence important pour les Etats ne disposant pas de l gislation nationale sur ces questions ou qui n ont pas ce jour engag de r flexion approfondie en cette mati re En tout tat de cause ce document est sur de nombreux points inspir des points de r f rence retenus par la l gislation fran aise r cente A notre sens ce guide une fois adopt devra tre mani avec pr caution par les professionnel le s de sant en France car il pr sente sous forme de d bats des points qui nous semble t il ont d j t tranch s par la l gislation fran aise Ceci notamment sur les points suivants la question de l hydratation et de l alimentati
8. fallait tre clair sur la position du document soumis qui n a pas vocation se superposer aux r glementations nationales mais qui peut tre utile pour aller vers une harmonisation europ enne et aussi en France o toutes et tous les acteurs n ont pas toujours la possibilit de se r f rer un comit d thique 6 Questions diverses La Pr sidente propose d adresser aux membres de la C S D U une note de synth se sur la C R U Q P C territoriale pour changer lors de la prochaine r union du 14 05 M BEGUIN repr sentant de la Caisse nationale d allocations familiales indique que le D fenseur des droits et la branche famille de la s curit sociale ont sign un protocole d accord http www defenseurdesdroits fr sinformer sur le defenseur des droits linstitution actualites le defenseur des droits et la branche La r union de la C S D U du mois de juin est d plac e du 4 au 18 juin matin
9. garde volontairement d voquer les probl matiques de l euthanasie et du suicide assist On sait que ces probl matiques font l objet en France d une r flexion nationale r sultant d un engagement du Pr sident de la R publique C est dans ce cadre qu un rapport a t remis au Pr sident de la R publique le 18 d cembre 2012 par la Commission de r flexion sur la fin de vie en France pr sid e par le Pr Didier SICARD Un projet de loi sur la fin de vie se basant sur les 3 propositions de ce rapport et sur l avis du Comit consultatif national d thique pour les sciences de la vie et de la sant C C N E sera pr sent au Parlement en juin prochain pour faire voluer la l gislation sur ce sujet Ce guide qui vise r unir un consensus sur la fa on d aborder les traitements et soins en fin de vie ne fait pas r f rence aux l gislations nationales existantes Il se pr sente comme un document non ant l attention des professionnels de sant malades et leurs proches ainsi qu ceux qui sont confront s aux difficult s des d cisions relatives aux traitements m dicaux de Jin de vie la fois les points d accord et les sujets qui demeurent en d bat Il doit permettre l ensemble des pays du Conseil de l Europe de disposer de fa on explicite d un socle commun pour les pratiques professionnelles Notre pays a abord ces questions plusieurs reprises au cours des derni r
10. on artificielles Il ressort des d bats parlementaires ayant abouti la loi LEONETTI du 22 04 05 que le l gislateur a entendu consid rer comme traitement au sein de l article L 1111 4 du Code de la sant publique l alimentation et l hydratation artificielles des patient e s en fin de vie le point 43 indique s agissant de la personne malade qui ne peut pas ou plus participer la d cision que la d cision sera alors prise par un tiers Ceci laisse entendre que la personne de confiance cit e plus loin pourrait tre amen e prendre une d cision m dicale solution que n a pas souhait retenir le l gislateur fran ais qui donne cette personne de confiance la fonction d tre consult e et pas davantage Ceci sauf consid rer que le tiers en question est la le m decin dans une conception selon laquelle la le m decin doit d sormais tre consid r e comme un tiers dans la d cision th rapeutique seul el la le patient e tant en mesure de d cider pour elle ou lui m me Mais s il en tait ainsi ce qui ne serait pas forc ment compatible avec le droit fran ais qui pr voit que la personne prend avec le professionnel de sant les d cisions concernant sa sant art L 1111 4 du Code de la sant publique il conviendrait mon sens de pr ciser que la d cision sera alors prise par un tiers qui peut tre le m decin La C S D U a soulign qu il
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