Home

Croissance girondine 2012

Contents

1. Observatoire de la croissance girondine Publication annuelle Les processus de l urbanisation en Gironde 3 ei Rapport d etude a urba pp rs ae PERS 05 12 2013 tape Hangar G2 Bassin flot n 1 quai Armand Lalande BP 71 F 33041 Bordeaux Cedex T l 33 0 5 56 99 86 33 Fax 33 0 5 56 99 89 22 e mail contact aurba org 21 Croissance urbaine en Gironde les processus Objet de l tude L observatoire de la croissance girondine est un outil de veille et d analyse des dynamiques l chelle du d partement il met disposition des partenaires un ensemble d informations quantitatives et qualitatives Dans le cadre des productions annuelles en 2012 l objectif retenu par les partenaires est d aller au del des constats et de l observation des r sultats de la croissance urbaine et d analyser les processus et acteurs de cette croissance quipe projet Sous la direction de Antonio Gonzalez Alvarez Chef de projet Lionel Bretin z Equipe projet Caroline De Vellis Anne Delage Vincent Schoenmakers Sylvain Tastet Olivier Chaput Membres du comit technique Vincent Legrain DDTM 33 Anne Laure Masson DDTM 33 3 Croissance urbaine en Gironde les processus Sommaire 11 Les grands modeles de la croissance urbaine en Gironde 10 1 1 Elements de cadrage du d veloppement urbain dans le d partement 10 1 1 1 Les grandes tendances territoriales 10 1 1 2 Un d veloppement qui s
2. l ext rieur du p rim tre de la Cub la commune n accueille pas le r seau urbain TBC qui s arr te Villenave d Ornon mais est desservie par le r seau d partemental TransGironde Elle est concern e par deux lignes qui proposent entre 6 et 12 allers retours quotidiens entre Bordeaux d une part et La Br de ou Hostens de l autre Le territoire communal est travers par la D651 qui relie l agglom ration vers le sud du d partement direction Hostens et par les d partementales transversales D214 et D109 qui relient Cestas l ouest St M dard d Eyrans pour rejoindre la vall e de la Garonne La commune accueille l a rodrome de Bordeaux L ognan Saucats Sur 80 ha ce dernier est destin l accueil de l aviation l g re de loisirs l aviation d affaires et des entreprises de travail a rien Au quotidien on compte plus de 3 000 l ognanais qui quittent la commune pour aller travailler l ext rieur source Insee 2009 Les r sidents externes qui viennent travailler sur L ognan sont deux fois moins nombreux Le solde se creuse avec l agglom ration bordelaise puisqu il se porte 1 700 d parts suppl mentaires vers le reste de l unit urbaine de Bordeaux L unit urbaine de Bordeaux est la premi re destination des r sidents l ognanais en concernant 91 des d parts Ceux ci se dirigent principalement vers Bordeaux 860 d entre eux 260 vont sur M rignac et une majorit vers le sud de l agglom ration plus proc
3. l urbanisation 107 Croissance urbaine en Gironde les processus par protection et pourrait devenir un veritable espace amenage accessible au public e la sanctuarisation c est dire inconstructibilit totale en dehors des constructions directement li es l activit agricole d espaces naturels majeurs correspondant des terroirs viticoles de grandes valeurs qualit s des sols crit res historiques Le Sch ma de Coh rence Territorial arr t en 2013 La r vision du Sdau de 2001 partir de 2007 et l av nement de nouveaux projets pour l agglom ration de Bordeaux notamment le Projet M tropolitain pr voient de nouvelles dispositions pour les communes p riph riques L ognan est ainsi identifi e pour devenir un p le d quilibre hors Cub en mati re d quipements et d implantations commerciales et de cr ation d espaces de centralit et ou de loisirs avec des activit s productives cibl es De m me les objectifs ambitieux de production de logements visent maintenir sur le secteur un niveau de croissance global relativement lev pour assurer la rentabilit des investissements publics De m me des investissements nouveaux en mati re de transports collectifs sont envisager s agit d une part de d velopper ces derniers avec la Cub voisine d autre part de mettre en place un r seau m tropolitain structurant de liaisons haut niveau de services sur la voirie existante en direction de la r
4. tablissements dont 10 concernent la viticulture On compte aussi une dizaine d artisans principalement dans le b timent Enfin la cinquantaine d emplois tertiaires r partie sur 18 tablissements concerne diverses activit s de services Avec la baisse d activit sur le territoire dont quelques fermetures d tablissements non repris puis la disparition et la non compensation des reversements de taxe professionnelle les finances de la communes connaissent une baisse r guli re depuis une dizaine d ann es Les mobilit s Pr s de 50 des emplois pr sents sur la commune sont occup s par des habitants de Flaujagues L autre moiti attire des employ s r sidant moins de 20 km Le flux de travailleurs quotidiens sortant est bien plus important presque trois fois plus avec 170 flaujaguais qui travaillent l ext rieur Plus d un tiers d entre eux se dirigent vers Libourne et un cinqui me vers Castillon la Bataille Le reste se rend vers diff rentes communes proximit toutes moins de 25 km Par ailleurs la commune n est drain e par aucune grande art re de communication Elle conna t ainsi une situation de fronti re de la Gironde avec l effet de coupure du fleuve att nu uniquement par deux ponts respectivement 6 et 8km l est et l ouest et par la pr sence de communes d un autre d partement sur l autre rive SYNTHESE Flaujagues est une commune rurale qui n a pas connu de croissance urbaine
5. 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 1793 1821 1841 1856 1872 1886 1901 1921 1936 1962 1982 2009 Le v ritable saut de croissance s est fait apr s 1968 La p riode inter censitaire 1968 1975 a battu un record avec un taux de croissance annuel de 7 8 par an qui s est quasiment maintenu ensuite entre 1975 et 1982 6 par an En 14 ans la commune a gagn 4 700 habitants c est dire qu elle a multipli sa population par 2 5 est noter que c est le solde migratoire qui est quasiment seul porteur de cette croissance 90 Le solde naturel avec un taux annuel moyen d environ 0 6 par an est quant lui rest relativement stable ces 40 derni res ann es Le flux s est ensuite tari et le solde migratoire qui apportait 300 nouveaux habitants externes par an durant les ann es 1970 est devenu nul durant les 20 ann es suivantes Le d veloppement a donc t plus mesur ensuite ne reposant que sur les b n fices du solde naturel plus de naissances que de d c s Une tr s forte vague immigratoire dans les ann es 1970 avant la stabilisation 8 5 6 5 EN solde naturel 4 5 2 5 solde migratoire 1999 2009 variation du solde total 1968 1975 1975 1982 1982 1990 eee taux global de la classe source INSEE recensements de la population taux de variation annuel La croissance a ensuite un peu repris depuis une dizaine d ann es en atteignant presque 1 par
6. La production varie selon les ann es au rythme de l implantation des diff rentes op rations sous forme de grands lotissements Les plus importants sont deux lotissements denses les premiers tre sortis de terres d s le d but de la d cennie 250 logements au final Les Sables et L Hermiton avec notamment des chalandonnettes ces maisons individuelles bon march et de qualit variable Situ s proximit du bourg ils suivent des axes rectilin aires organis s autour de plusieurs placettes occupant chaque marguerite Le parcellaire propose des surfaces plut t modestes quelques maisons mitoyennes et s organise par rapport aux voies Les grands lotissements se sont progressivement d velopp s au sud est du bourg dans la premi re partie de la d cennie Le Brulat Frig re puis ensuite en grande majorit sur la partie nord de la commune en s loignant de plus en plus du bourg La moiti des maisons construites entre 1968 et 1981 l ont t pendant les quatre derni res ann es dans de grandes op rations comme Clairbois le Hameau Chauvin Rambouillet La Manufacture ou Mechives Le parcellaire y est plus distendu avec un b ti implant au milieu de la parcelle ou en l ger retrait que dans les op rations group es et les terrains font entre 600 et 1 500 m2 ce qui g n re une densit tr s faible par rapport aux tissus continus Par ailleurs diff rents quartiers du nord de la commune ont aussi connu des d ve
7. constructions sont principalement faites par quelques artisans locaux L autre secteur de d veloppement r cent se concentre sur le petit cart de Lagnera Le quartier est ainsi pass de 8 18 maisons en quelques ann es Celles ci sont plus ramass es en se raccrochant une desserte publique unique ou en tant produites lors d une op ration unique par un seul ma tre d ouvrage qui a investi sur une parcelle pour revendre six maisons individuelles On voit bien que la ma trise du d veloppement urbain jusqu alors ne d pendait pas du pouvoir public tous les acteurs qui ont construit sur la commune sont priv s Le premier l ment de r glementation avec le PPRI a repouss les constructions vers la partie sud de la commune mais sans apporter de capacit s de gestion raisonn es pour la collectivit C est tout l objet de la carte communale mise en place en 2009 Elle donne un peu plus corps via un document r glementaire a minima aux projets territoriaux plus larges en r flexion sur le Scot du Pays Libournais o dessin s dans le projet de territoire de la Communaut de Communes Castillon Pujols et inspir s par les derni res volutions l gales li es notamment la loi SRU La mairie aurait pr f r mettre en place un PLU Mais au moment du lancement de la d marche la rapidit et la souplesse de la carte communale ont t privil gi es dans les n gociations avec la pr fecture afin de faciliter l installation de de
8. en 2006 Dans le Scot 2013 en pr paration Ludon M doc est classer parmi les communes dont le d veloppement devra tre mesur afin de pr server les qualit s de leur environnement agricole naturel et forestier et d assurer un d veloppement coh rent des quipements et services accompagnant le d veloppement d mographique La croissance r sidentielle devra y tre plus mod r e et ma tris e pour maintenir la population le d veloppement du secteur s appuyant plut t sur les centralit s de Parempuyre et Le Pian M doc L accent serait plut t mis sur les capacit s de d veloppement touristique nature de Ludon en l inscrivant dans une logique l chelle M doc Estuaire en lien avec le fleuve la valorisation de son environnement et des continuit s paysag res Ludon M doc est la limite de la Cub et donc de nombreuses comp tences dispositifs d pendants d une communaut urbaine PLH PDU PTU PLUi Ce choix de se raccrocher une autre intercommunalit est volontaire et assum par la commune Ludon M doc s est dot d un PLU Plan Local de l Urbanisme d cid en 2002 et approuv en 2006 il a t modifi deux fois en 2010 et 2011 Auparavant il existait un premier Pos instaur en 1980 modifi en 1993 et r vis en 1995 Le PLU de 2006 reprend les projections de population du Sdau en les adaptant au contexte communal et aux derni res volutions d mographiques de 52 Croissance urbaine en Gironde le
9. la commune veut se donner d sormais un statut de ville part enti re correspondant mieux aux aspirations et aux volutions sociologiques de sa population R SUM La commune a connu une croissance urbaine tr s forte marqu e par un d veloppement pavillonnaire uniquement port par le march priv L absence de strat gie d ensemble et d outil d accompagnement a ainsi troubl la lecture territoriale d une commune plut t rurale devenue ville p riurbaine de premi re couronne Elle est d sormais en responsabilit de diversifier son offre urbaine logements sociaux quipements services pour r pondre aux volutions sociales de son poque 114 Croissance urbaine en Gironde les processus 600 6661 0661 2861 SZ61 8961 2961 uleq n el p uogepijosuoo 000 5994 4 ss nuenb s p s ix ul suoneJodo senbjenb XNEIDOS 0661 086 S UuUB soou9201dde1 snjd suonezodo sepuelf senbjenb uonp ndod NNY 3ey y CT OT TN XDE TEU piou ne 4S9 sue99 Binoq e saJieuuoljIAed seddeu ualoue fejjia 6861 8961 S Juue 896L 1 115 Croissance urbaine en Gironde les processus 116 Croissance urbaine en Gironde les processus 3 Les processus de croissance urbaine l uvre dans les communes girondines 117 Croissance urbaine en Gironde les processus
10. particuli re ces derni res d cennies Sans tre en d prise pour autant la population a augment depuis 35 ans elle a surtout volu dans ces structures d mographiques et conomiques comme nombre de territoires ruraux Encore fortement li e ses activit s viticoles elle subsiste hors des grands mouvements urbains un peu isol e dans la p riph rie girondine 2 4 3 Organisation du territoire Le ban communal de Flaujagues se porte 770 ha comptant des altitudes de 5 80 m l extr me sud est de la commune sur des coteaux orient s au nord au lieu dit Picon l o d bute le plateau de l Entre deux Mers 76 Croissance urbaine en Gironde les processus Cette faible declivite en rive gauche de la Dordogne inscrit la majeure partie de la commune en zone inondable notamment en zone rouge c est dire inconstructible du PPRI Dordogne Castillon Ste Foy approuv en 2000 soit 69 de son territoire sur une emprise de 530 ha qui correspond la plaine alluviale du fleuve mu toutes EX zone inondable Hydrographie relief MNT 10m Valeur Pres de 80 96 de la commune soit 580 ha taient d di s l agriculture en 2004 source Occupation du sol CG33 La majorit de ces espaces plus de 300 ha concerne des terres labourables vocation de plantation de c r ales ma s et fourrage notamment La vigne avec plus de 30 de l espace communal garde une place non n gligea
11. sanctuaris s afin de prot ger ses h ritages patrimoniaux et leurs valeurs touristiques un patrimoine architectural et historique d exception un capital agricole avec le vignoble d j revendiqu par les grands propri taires de vignobles sur la commune des qualit s paysag res foresti res et vallonn es L ensemble de la d marche permet ainsi de pr server la carte de visite de la commune face a des pressions territoriales externes m me si des questionnements subsistent sur la capacit de la commune y r sister l avenir 72 Croissance urbaine en Gironde les processus RESUME La commune a connu une croissance raisonnable malgr une pression periurbaine tr s pr sente Elle pr serve ainsi son atout principal qu est son cadre de vie gr ce des dispositifs de protection patrimoniale et un document d urbanisme plut t volontariste 73 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 4 Les communes rurales et activit s anciennes Illustration avec la commune de Flaujagues 2 4 1 Historique de la commune Les premi res implantations humaines observ es sur Flaujagues remontent l poque gallo romaine mais le bourg s est r ellement d velopp partir d une ancienne paroisse du XII si cle L tymologie du nom de la commune renvoie l eau et au flot et notamment au mascaret de la Dordogne qui viendrait terminer sa course ici Ceci traduit bien le rapport privil gi de
12. seraient propos es la revente en 2013 82 Croissance urbaine en Gironde les processus bati construit apres 1999 e lieu dit Francesa a 1 km au sud du bourg Cet cart coinc entre vignes et bois se situe au pied des premiers coteaux du plateau de l Entre deux Mers en s orientant vers l ouest Il fait un peu figure de bout du monde puisque la route qui y m ne se termine en impasse en p riph rie du territoire communal quelques maisons de la commune voisine de Ste Radegonde y sont desservies aussi S appuyant historiquement sur quelques b timents vocation agricole sept d entre eux ont t construits avant 1900 c est le seul secteur de d veloppement urbain r cent cons quent de Flaujagues Une quinzaine de maisons individuelles y sont sorties de terre depuis 2000 Sans am nagement d ensemble elles ont t construites progressivement au cours de la d cennie sur le secteur sans ordre particulier Leur d veloppement a donc t quelque peu d sordonn avec notamment un raccordement lectrique co teux pour la commune et les implantations se d coupent autour de voies d acc s priv es partag es par quelques maisons 83 Croissance urbaine en Gironde les processus Une production r sidentielle uniquement individuelle Source SOeS Sit del2 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 E individuels purs E individuels group s E collect
13. 1 emploi pour 1 actif occup l n y a donc globalement pas de d s quilibre g ographique entre l offre d emplois et la population active girondine qui impliquerait des d placements domicile travail nombreux avec d autres d partements Plus forte concentration de l emploi que de la population 1034 E 100 Nombre d emplois pour E 100 actifs sur la commune 60 m moyenne 1968 2008 0 sources INSEE recensement de la population a urba sources tongs topographiques JGN BO 2010 20 Croissance urbaine en Gironde les processus Des differences sont beaucoup plus marquees au sein du departement entre les territoires girondins Certaines communes affichent une tr s forte concentration de l emploi alors que leur population est plus modeste Ce sont notamment celles qui accueillent les grandes zones d activit dans la banlieue bordelaise sur les zones portuaires ou des grands tablissements particuliers de grandes entreprises comme Ford Blanquefort ou des tablissements publics sp cifiques comme le CEA au Barp La commune de Bordeaux avec ses missions de pr fecture de d partement et de region son r le de capitale de region ses offres commerciales et touristiques et ses fonctions de centre de d cision propose un rapport de 1 7 emploi pour 1 actif occup r sident Alors que la croissance d mographique est plus g n ralis e et mieux r partie sur le p rim tre girondin
14. 1993 la Semib a construit le Domaine du Luc une cinquantaine d appartements en petits collectifs rue Camille Desmoulins proximit de la zone commerciale Enfin la p riode a vu aussi le d veloppement d extensions pavillonnaires moins constitu es notamment au nord de la commune et vers des hameaux plus anciens Loustalade et Mignoy Celles ci se font sur un parcellaire plus grand donc moins dense et organis par rapport aux voies Les traitements y sont plus h t rog nes notamment la question des cl tures et l absence d espaces publics communs qui coupent ces espaces de leurs contextes urbain et paysage voisins et donnent une certaine impression de mitage progressif de l espace agricole B ti construit entre 1982 et 1998 b o 2 D S 5 4 X 01 d Te a 4 v 3 x a 7 4 Lag loup i kamarque si Ti Les Bouhumes bois Z FE g 5 na 4 4 x Ch teati Branon DEA 9 a i 27 Ps Durant la derni re d cennie le rythme de construction neuve repart un peu la 102 Croissance urbaine en Gironde les processus hausse avec 65 logements produits par an Le parc progresse de 1 5 par an Cette croissance est ainsi un peu plus rapide pour L ognan que pour les autres communes de p riph ries 1 1 par an en moyenne Malgr de nouvelles disposit
15. 3 1 1 Synth se des cas tudi s Le plan de l tude a permis d organiser les analyses fines des territoires selon une double lecture qui visait retirer une synth se plus globale du ph nom ne de croissance urbaine l chelle d partementale e une s lection s appuyant sur des crit res statistiques assurant une bonne repr sentativit des cas observ s une grille de lecture commune chaque territoire avec les m mes indicateurs et th matiques trait s La premi re partie a permis d identifier des comportements r currents en mati re de d veloppement urbain qui s appuient sur des crit res d mographiques d emplois et de logements vus sous l angle de leurs volutions sur un temps long Pour m moire les indicateurs utilis s pour le classement statistique portent sur les variations de populations de m nages d emplois et de logements la qualification de l offre actuelle d habitat via l ge du parc Les r sultats des analyses communales ont fait merger d autres facteurs particuli rement pr gnants sur les conditions d volutions de l urbain sur ces territoires notamment la morphologie urbaine surfaces urbanis es et part des terres artificialis es le poids d espaces agricoles et naturels enjeux notamment le vignoble et la for t les contraintes g ographiques et les cadres r glementaires notamment li s la pr sence de l eau La repr sentativit des communes abord es concernant
16. acc l re et se d place 12 1 2 Typer la croissance urbaine des communes 21 1 2 1 Objectifs 21 1 2 2 D finitions 22 1 2 3 Les indicateurs utilis s 22 1 2 4 M thodes statistiques utilis es 23 1 2 5 R sultats des analyses 23 1 2 6 chantillonnage issu de ce classement 28 2 Les processus de croissance urbaine dans quelques cas repr sentatifs 32 2 1 La grille d analyse communale utilis e 32 2 1 1 Lecture de la croissance urbaine de la commune 32 2 1 2 M thodes sources 32 2 2 Les secteurs en d veloppement continu 35 Illustration avec la commune de Ludon M doc 35 2 2 1 Historique de la commune 35 2 2 2 Les volutions urbaines contemporaines 35 2 2 3 Organisation du territoire 38 2 2 4 Le parc de logements et la production r sidentielle 41 2 2 5 Organisation volution du b ti 43 2 2 6 Gouvernance et strat gies locales 52 2 2 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la commune 54 2 3 Les secteurs p riurbains r cents 57 Illustration avec la commune de La Sauve Majeure 57 2 3 1 Historique de la commune 57 2 3 2 Les volutions urbaines contemporaines 57 2 3 3 Organisation du territoire 60 2 3 4 Le parc de logements et la production r sidentielle 62 4 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 3 5 Organisation Evolution du bati 63 2 3 6 Gouvernance et strat gies locales 69 2 3 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la
17. agglom ration bordelaise Selon le dernier d coupage de l Insee en 2010 elle constitue une nouvelle unit urbaine ind pendante c est dire monocommunale pr sentant une zone de b ti continu pas de coupure de plus de 200 m entre deux constructions et qui compte au moins 2 000 habitants volutions d mographiques La commune compte 4160 habitants au 1 janvier 2010 4 300 au dernier recensement de janvier 2013 35 Croissance urbaine en Gironde les processus population de Ludon Medoc 4500 4 000 3500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 source INSEE recensements de la population 1793 1806 1831 1841 1851 1861 1872 1881 1891 1901 1911 1926 1936 1954 1968 1982 1999 La population cro t v ritablement partir de 1946 988 habitants avec de tr s fortes acc l rations dans les ann es 1960 3 1 par an et surtout la fin des ann es 1970 4 8 par an puis un rythme soutenu depuis sup rieur 1 8 par an alors qu il est inf rieur 1 sur le d partement Un d collage d mographique dans les ann es 1970 5 0 4 0 mm solde naturel 3 0 2 0 pun solde migratoire Variation du solde total 1990 1999 1999 2009 1982 1990 1975 1982 1968 1975 e taux global de la classe source INSEE recensements de la population taux de variation annuel Depuis 1968 le solde migratoire est le principal moteur de la croissance d mographique en y co
18. apparition d espaces sanctuaris s de nature et de vigne principalement pour des raisons de s curit inondations ou de pr servation d un certain patrimoine L int gration de ces enjeux est plus globale et progressive et devient effective avec de nouveaux dispositifs r glementaires et juridiques partir de la fin des ann es 1990 loi SRU instauration des PPRI sch mas directeurs et PLU Les formes de d veloppement plus r centes traduisent un certain recentrage urbain les espaces p riph riques sont moins impact s et on cherche un peu plus consolider les centres constitu s L approche publique se veut aussi plus constructive en agissant sur les aspects plus qualitatifs des d veloppements urbains gr ce des documents prescriptifs plus transversaux notamment les PLU et Scot On est un peu plus dans un urbanisme de projets et plus seulement de ma trise des sols La mise en uvre de documents d urbanisme accompagnant le d veloppement a t relativement longue a se mettre en place pres des 2 3 des communes girondines n ont un document opposable que depuis le d but des ann es 2000 avec les nouveaux dispositifs de la loi SRU et encore 11 d entre elles n ont aucun document en vigueur ou en cours de pr paration en 2012 source DDTM33 122 Croissance urbaine en Gironde les processus L approbation de documents r glementaires n intervient principalement qu apr s le pic de croissance urbaine 44 d
19. chaque classe il y a suffisamment de diff rences pour que l on puisse en faire des types bien d finis 1 2 5 R sultats des analyses Cinq grandes classes ont t retenues apr s traitements elles couvrent l ensemble des 542 communes du d partement et permettent de distinguer des comportements bien diff renci s L int gralit des communes girondines sont ainsi statistiquement affect es une classe en fonction des r sultats chiffr s La qualification de ces classes ensuite est l objet d une interpr tation en fonction notamment de leur situation g ographique 23 Croissance urbaine en Gironde les processus Notre analyse et les qualificatifs utilis s pour d crire ces classes peuvent appara tre parfois abusifs pour certaines communes qui se retrouvent affect es dans des classes mais qui se diff rencient de la plupart des communes concern es par bien d autres aspects C est l la limite de l exercice statistique qui n cessiterait bien d autres indicateurs et une lecture avec plus de classes mais qui perdrait en qualit de synth se Ce peut tre le cas notamment pour les tr s petites communes qui ont connu des taux de croissance importants mais sur de petits volumes de quelques dizaines d habitants et qui ne sont plus v ritablement des p les traditionnels comme l voque l intitul de la classe 2 par exemple classe 1 on y note une concentration de l emploi sup rieure la moyenne sur la p riode
20. d Agassac au sud du bourg La r gion devait tre peupl e d s l Antiquit avec la pr sence de la peuplade des Medulli d s le IV si cle et de la L bade voie romaine reliant Bordeaux a Soulac Les bords de Garonne jadis beaucoup plus proches taient jalonn s de ch teaux qui jouaient le r le de tour de guets En se donnant l alerte ils prevenaient Bordeaux de tout danger par le fleuve Ces demeures taient bien souvent l origine de plusieurs villages et hameaux qui ont fusionn en une commune unique Paloumey la limite ouest de la commune en continuit avec Le Pian M doc voisin Lafont au nord La Lagune l ouest du bourg sur un domaine de 150 ha dont 70 de vignes e Cantemerle ch teau du XII au XVIII en ruine actuellement au nord de la commune ch teau de Bacalan dans le bourg ancien Ludon M doc a d sa richesse la culture du bl et de la vigne et l levage on notera la pr sence de plusieurs curies de courses au d but du XX si cle Si la population agricole diminue au profit des employ s et des ouvriers le territoire de la commune conserve n anmoins un caract re agricole dominant alors que subsistent de nombreux difices ayant un int r t architectural datant le plus souvent du XVIII et XIX si cle 2 2 2 Les volutions urbaines contemporaines Ludon M doc appartient l aire urbaine de Bordeaux au moins 40 de sa population active travaille dans l
21. d veloppement des grands ensembles d veloppement des banlieues pavillonnaires periurbanisation littoralisation et d veloppement touristique d veloppement des activit s conomiques Ces cat gories permettent ensuite de d finir des sites explorer en fonction des processus qui ont amen l extension urbaine L analyse de ces processus permettra d illustrer ces quelques grands types de croissance 21 Croissance urbaine en Gironde les processus 1 2 2 D finitions Les dynamiques d mographiques r sidentielles et productives des communes sont abord es ici au travers de plusieurs ph nom nes les variations de volumes de population se manifestent sur plusieurs dimensions l intensit de la croissance l volution relative selon les taux les rythmes de la croissance les changements de vitesses de variation entre les recensements l ampleur de la croissance les volumes concern s qui n ont pas t int gr s ici dans le mod le les structures d mographiques des populations dans les m nages les volutions du nombre de m nages et leurs taux de variation relative impliquent un lien plus ou moins direct entre volume de population et logements existant ou en besoin l offre territoriale d finie par le parc de logements conditionne la croissance d mographique en volume d abord avec le nombre de logements dans le parc chaque date et en qualifiant le parc actuel en fonction de son g
22. d abord une volont municipale de conforter l offre d habitat face la pression d mographique constante tout en pr servant l espace et en optimisant le potentiel foncier disposition 47 Croissance urbaine en Gironde les processus nb logt Les premi res op rations collectives en construction neuve 90 Source SOeS Sit del2 80 70 60 50 40 30 20 10 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 5 individuels purs Hil individuels group s HE collectifs Le programme le plus important consolide l espace urbain central entre le bourg ancien et l avenue de l Europe Entre 2001 et 2004 73 logements sont en construction sur deux sites contigus les R sidences du M doc 47 appartements en vente sur deux b timents entre la rue Baillot et la route d partementale construits par une SCI d di e le lotissement de l Or e des Vignes 26 maisons construites autour de la rue Fran ois Mitterrand Cet ensemble a t confort imm diatement au nord vers la rue de la Lagune et le stade par le Domaine de Peyhaute en 2007 34 appartements et 18 maisons group es vendus par un promoteur Ont t aussi construites six maisons sur le petit lotissement de Cap Ouest par B oletto entre les deux programmes cit s Ces productions ont ainsi permis de diversifier aussi les statuts et la mixit d occupation de ces logements en injectant du locatif dans ces nouvelles op rations gr ce q
23. de 90 de maisons individuelles relativement grandes 4 5 pi ces en moyenne soit pr s de 82 de 4 pi ces et plus 41 Croissance urbaine en Gironde les processus poque de construction des r sidences principales pr sentes en 2008 35 30 25 20 15 10 avant 1949 1949 1974 1975 1989 1990 2005 apr s 2005 total Gironde E d veloppement continu E Ludon Medoc Source INSEE recensement de la population L indice de consommation d espace par logement est calcul gr ce aux surfaces artificialis es d clar es cat gorie sol et au nombre de logements selon leur poque de construction mesur s par unit s fonci res dans les matrices cadastrales poque de construction parc de 2008 m d clar artificiel logement avant 1968 1314 1968 1975 1 534 1975 1982 1 308 1982 1990 1110 1990 1999 895 1999 2009 652 source DGFiP unit s fonci res au 01 01 2008 Les logements produits depuis 35 ans consomment de moins en moins d espaces artificialis s class s en sol Les logements construits apr s 1999 concernent des terrains o 650 m de surfaces cadastr es en moyenne sont d clar s en sol artificiels alors que ce ratio se porte 1 530 m par logement pour les logements construits au d but des ann es 1970 La construction neuve depuis 30 ans Le taux de construction de logements neufs entre 1982 et 2011 sur L
24. de lots est alors la seule op ration d ensemble voirie de desserte interne de ce secteur d velopp de fa on informelle par simple d coupage sur fa ade de rue et en bandes d acc s 45 Croissance urbaine en Gironde les processus 1980 a 1989 Les Merics Bouscarrut m p ma BE 4 ur 9 n LE e aA Pas Lati Se A 2 am mda et rue du Grand NL F Verger s KE Bi x a W i Les programmes de la d cennie 1990 permettent de renforcer Lafont rues des Petits Verdots et Cabernets Sauvignon soit une trentaine de lots sur le le Domaine d Egmont Paloumey une quinzaine de pavillons sur la rue des Gen ts ainsi que le sud ouest du bourg ancien en direction de la RD2 vers les quartiers de La Lande Les Merics Bouscarrut avec notamment le lotissement Joli Piget en 1996 par B oletto La philosophie de l poque visait proposer aux nouvelles populations un cadre plus rural et plus spacieux bas sur l individuel et sur des terrains suffisamment grands au moins 800 m si possible 46 Croissance urbaine en Gironde les processus 1990 a 1999 L Domaine d Egmont rue des Piget Sy gt Bo Ne d ur iw vd 3 L avenement du PLU et de son projet urbain et une plus grande diversification urbaine forme et typologie les annees 2000 Depuis une dizaine d annees
25. diff rents partenaires pr sents sur le territoire d partemental Il a r guli rement produit plusieurs tudes analysant les ph nom nes de croissance urbaine en Gironde au travers du spectre de diff rentes th matiques 2007 la production r sidentielle notamment individuelle neuve mesur e gr ce aux permis de construire et exprim e par une lecture g ographique par pays du d partement 2009 les modes de construction et de consommation d espace li s a cette construction de maisons neuves toujours dans une approche spatialis e 2009 un bilan territorial de r f rence avec des approches plus transversales telles que l occupation du sol la d mographie les zones d influence des p les l conomie la mobilit 2010 les migrations r sidentielles dans et hors d partement gr ce aux donn es des recensements de l Insee 2011 les modes de construction et la caract risation des nouvelles unit s urbaines propos es par l Insee en 2010 Apr s avoir tabli ces diff rents diagnostics permettant de d crire la croissance urbaine en Gironde ces derni res ann es en r pondant la question du QUOI pour illustrer l tat du d partement l a urba propose en 2012 2013 de se pencher sur la question du COMMENT et de QUI Pour ce faire l tude abordera les processus de la croissance urbaine et les acteurs impliqu s 6 Croissance urbaine en Gironde les processus Objectifs et d march
26. es aussi quelques dizaines de personnes log es titre gratuit qui concernent la Maison Familiale poque de construction des r sidences principales pr sentes en 2008 ATP avant 1949 1949 1974 1975 1989 1990 2005 apr s 2005 45 35 30 4 20 4 15 10 4 total Gironde E p riurbain r cent B La Sauve Source INSEE recensement de la population Le parc de La Sauve est encore assez ancien avec une part des logements construits avant 1949 qui s l ve 41 soit 10 points de plus que la moyenne d partementale et la part des autres communes de la m me classe Le parc sauvois se caract rise surtout par la faible repr sentation des logements construits juste apr s guerre la croissance est plus r cente et s est plut t faite partir de la moiti des ann es 1970 Avec plus de 13 de son parc construit dans les ann es 2000 la commune conna t ainsi un renouvellement non n gligeable de son offre en logements sur la p riode la plus r cente Celle ci arrive en compl ment de l offre dans le parc le plus ancien qui doit certainement faire appel des r habilitations Avec plus de 35 logements il repr sente les trois quarts des logements encore vacants de la commune La construction neuve depuis 30 ans Entre 1982 et 2011 avec pr s de 200 nouveaux logements sur la commune le taux de construction de logements neufs se porte 54 du parc initial soit 7 nouveaux log
27. est faible et les r sidences secondaires relativement bien pr sentes sont occup es de fa on r guli re par des familles qui ont des attaches familiales flaujaguaises Le parc le plus r cent est donc plus modeste avec seulement 11 de logements construits apr s 1990 Ainsi entre 1968 et 2009 le parc a cr de 22 96 Le taux de construction neuve sur la commune entre 1982 et 2011 est de 30 ce qui s est traduit par la sortie de terre de 70 logements sur la p riode soit une moyenne de 2 par an Flaujagues est ainsi dans la moyenne des communes class es en zone rurale La production a augment dans les ann es 2000 puisque la moyenne annuelle est pass de 1 5 3 7 logements construits par an Une construction neuve qui prend plus d ampleur dans les ann es 2000 Gironde communes rurales et activit s anciennes Flaulagues source SOeS base 100 en 1982 donnees lissees sur 3 ans 79 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 4 5 Organisation Evolution du b ti L implantation urbaine initiale sur la commune s est faite dans le centre bourg dont les logements subsistants datent principalement du XIX si cle poque o la commune tait la plus active Ancien port de commerce celui ci se situe au croisement des deux routes d partementales qui irriguent la commune b ti construit avant 1900 Moyennement dense il s appuie sur deux orientation
28. et des paysages Morphologie urbaine de la croissance Le parc de logements et la production r sidentielle Organisation volution du b ti La production r sidentielle r cente Les processus et acteurs Gouvernance locale projets Analyse des processus en uvre typologie ma trise Les acteurs 2 1 2 M thodes sources Documentation Site web de la commune Recherche bibliographique et webographique productions a urba politiques dispositifs sectoriels supracommunaux PDH chartes de pays documents de planification site web des mairies presse Rapports de pr sentation des documents d urbanisme existants Donn es statistiques utilis es populations recensements Insee de 1968 2009 avec les soldes migratoires population depuis 1793 1876 sur l ensemble de la Gironde avec le nombre d habitants Le poids de l emploi recensements Insee de 1968 2008 indicateurs de concentration de l emploi analyse fonctionnelle de l emploi par grand secteur d activit s Tissu conomique tablissements employeurs liste d taill e avec Sir ne 2012 Insee D placements domicile travail bases des flux de mobilit dans le recensement 2009 de l Insee Logements recensements Insee de 1968 2009 dont r sidences secondaires vacance ge des r sidences principales en 2008 formes des logements en 2009 statuts des r sidences principales en 2009 32 Croissance urbaine en Gironde les proce
29. et g re ces volutions Avec la reprise d mographique depuis la fin des ann es 1970 la croissance urbaine jusqu en 2000 a eu une faible ampleur et s est traduite par une production r sidentielle plut t disparate uniquement faite de constructions pavillonnaires individuelles sans encadrement particulier et sans logique spatiale sp cifique puisque s implantant au bord des principales routes n importe o sur la commune Avec l approbation du PPRI en 2000 les 2 3 de la commune se sont retrouv s contraints sans possibilit de nouvelles constructions Les derni res productions r sidentielles se sont donc retrouv es hors zone inondable au sud de la commune On les retrouve d une part sur les hameaux de Guinot et surtout Francesa On y observe un peu plus de proximit et un certain nombre de constructions mais le d veloppement s y est fait sans limitation sans strat gie et sans sobri t puisque les parcelles nouvellement b ties sont plut t grandes 1 300 m en moyenne plus ou moins loign es les unes des autres et implant es de fa on irr guli re Chaque acqu reur a ainsi eu toute libert pour s installer et construire sa maison sans r gle de coh rence urbaine particuli re Sur Francesa on note cependant une pr sence importante du constructeur de maisons individuelles MCA qui a une antenne Castillon qui propose des mod les standardis s cl s en main Les autres 88 Croissance urbaine en Gironde les processus
30. exploitations la pr sence d un centre de formation avec la Maison Familiale Rurale de l Entre deux Mers et du tourisme avec la Maison des Vins de l Entre deux Mers le tourisme est aussi port par l abbaye qui accueille du public La commune compte une petite zone d activit situ e a 1 5 km du bourg en continuit avec la zone de Cr on D une emprise globale d environ 6 ha elle est constitu e de la zone du Pastin au sud de la RD671 principalement d di e l artisanat et de la zone du Petit Greley au nord qui s est rempli r cemment avec des activit s plut t commerciales Les mobilit s La commune est notamment travers e par la RD 71 qui relie Sauveterre de Guyenne et La R ole plus en amont Cr on puis l agglom ration de Bordeaux La Sauve Majeure est ainsi une commune qui conna t de nombreux d placements quotidiens li s au travail En 2009 plus de 550 sauvois travaillent en dehors de la commune soit pr s de 80 de la population active r sidente ayant un emploi Parmi ceux ci 70 soit 390 personnes se rendent quotidiennement dans l agglom ration bordelaise pour travailler On compte aussi une cinquantaine de migrants quotidiens qui s orientent vers des p les secondaires plus proches Cr on Cadillac Libourne 59 Croissance urbaine en Gironde les processus Elle est aussi travers e par la piste cyclable Bordeaux Sauveterre de Guyenne dite piste Roger Lapebie depuis 2000 Cette voie vert
31. fine partir de laquelle nous disposons de donn es pr cises sur le long terme De plus l chelle d partementale ce maillage communal donne un niveau de finesse suffisant pour bien identifier des comportements diff renci s des territoires La diversit des th mes identifi s pour d finir la croissance urbaine la volont de travail sur diff rentes p riodes et le nombre d individus observer 542 communes nous ont orient s vers des m thodes d analyse multivari es Les donn es sont analys es gr ce deux m thodes statistiques compl mentaires synthetisant l information une Analyse en Composantes Principales ACP puis une Classification Ascendante Hi rarchique CAH L utilisation de cinq indicateurs sur cinq p riodes diff rentes multiplie ainsi les comportements possibles des communes et les 25 attributs traiter en l tat s av rent peu lisibles L ACP d abord permet d obtenir de nouveaux facteurs moins nombreux mais tout aussi pertinents et repr sentatifs de l ensemble des volutions communales Cela r duit l information en transformant les variables reli es entre elles afin de les rendre plus lisibles Puis elle est suivie d une classification qui permet de regrouper les communes entre elles afin de disposer de groupes homog nes l int rieur du groupe et h t rog nes entre les groupes pour une meilleure comparaison entre classes Au sein de chaque classe les communes se ressemblent Et entre
32. le d partement Avant de qualifier plus finement chaque commune selon son mode de croissance urbaine nous rappelons ici quels furent les grands mouvements de croissance urbaine en Gironde la fois dans ces diff rents territoires et aussi selon les diff rentes poques de son histoire r cente 1 1 1 Les grandes tendances territoriales Les constats en Gironde et en Aquitaine sont globalement les m mes qu au niveau national on observe une urbanisation qui concerne toutes les parties du territoire surtout sur la p riode la plus r cente Celle ci maintient la p rennit de l armature urbaine existante en la renfor ant sur de nouveaux secteurs Le dynamisme des espaces ruraux d pend aussi du dynamisme de l espace urbain central Sur les 40 derni res ann es le mod le de d veloppement urbain bordelais a connu diff rentes tapes qui se sont distingu es autant du point de vue temporel avec des phases et des rythmes diff renci s que spatial avec des d placements g ographiques 10 Croissance urbaine en Gironde les processus La forte concentration de la croissance citadine jusqu aux ann es 1960 aliment e notamment par l arriv e de populations rurales s est ensuite transform e en un desserrement qui s loignait des centres urbains Celui ci s est fait sous forme d une vague progressive de d veloppement d mographique en tache d huile Il a d abord concern les banlieues dans les ann es 1960 1975 avec le d p
33. recevra aussi le futur EHPAD qui devrait accueillir une cinquantaine de lits apr s 2016 104 Croissance urbaine en Gironde les processus Comment la campagne a cr et devient ville vignes bois EM activit s EF perimetre de protection des momuments historiques ru parcelles construites avant 1968 lotissements 1 1968 1974 PB 24975 1982 li t9s3 1999 B 4 depuis2000 collectifs 1 1968 1974 7 a yey 2 1975 1982 avant 1968 histoire bourg hameaux 1968 1982 RNU nappes pavillonnaires M epuis2000 zones urbaniser PLU 2003 B Av et 2AU urbain annees 2000 PLU 2 consolidations urbaines L 2AUx activit s ann es 1980 1990 POS grandes op rations ZAD r serve fonci re 105 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 5 6 Gouvernance et strat gies locales La localisation de L ognan positionne la commune dans un pays caract re dominant encore assez rural entre vignes for ts et vall es situ en deuxi me couronne de l agglom ration bordelaise Celle ci exerce une pression de plus en plus forte sur ces territoires p riurbains particuli rement attractifs ce qui se traduit par une forte progression d mographique Cette croissance est cependant p nalis e par certains manques dans une offre insuffisamment diversifi e de logements dans les infrastructures de transports e
34. relie les communes d Arcachon Bordeaux Les p les secondaires maintiennent une croissance plus ou moins mesur e plus marqu e par une densification l agglom ration de Langon est parmi les plus dynamiques surtout depuis 10 ans et s inscrit dans un couloir urbain plus ou moins dense le long de la vall e de la Garonne Saint Andre de Cubzac conna t une croissance plus soutenue depuis une trentaine d ann es le solde migratoire a sensiblement augment et soutenu la croissance sur Coutras depuis 1999 e Libourne conna t plut t une certaine stagnation ou une faible croissance sur la dur e un fort d veloppement a la fin des ann es 1970 avec l arriv e de la centrale nucl aire Blaye reste sur une croissance tr s l g rement positive depuis une trentaine d ann es 1 1 2 Un d veloppement qui s acc l re et se d place Une croissance variable aussi dans le temps Le dynamisme d mographique girondin est plus important que l augmentation au niveau national la population cro t localement de 0 9 par an depuis 40 ans contre 0 6 en France Comme sur le reste du territoire fran ais la hausse d mographique a connu un ralentissement dans les ann es 1990 avec un gain de seulement plus 0 7 par an 12 Croissance urbaine en Gironde les processus Les ann es 2000 sont marqu es par une acc l ration plus nette plus 1 1 par an avec un solde migratoire annuel multipli par 2 1 Depu
35. remarques qui n taient pas int gr es lors des sorties de terre des op rations l poque sont d sormais identifi es et prises en compte non pas dans le r glement qui doit voluer mais dans les n gociations en amont avec les am nageurs La croissance continue de la commune depuis 40 ans s est donc principalement faite de fa on empirique et par opportunit La principale p riode d extension la fin des ann es 1970 n tait r gie par aucun document d urbanisme local Les constructions ont t nombreuses mais non pens es globalement La derni re p riode qui conna t encore une croissance forte depuis 10 ans s inscrit dans le cadre d un PLU et d un sch ma directeur Les extensions sauvages sont 54 Croissance urbaine en Gironde les processus ainsi limit es et c est la premi re fois dans l histoire communale que la production r sidentielle ne se fait pas uniquement en construction libre de maisons individuelles sur lot d coup La mise en uvre op rationnelle de ces d veloppements se fait d sormais de fa on un peu plus globale avec quelques op rations d ensemble plus importantes On voit appara tre les premi res diversifications de formes urbaines maisons en bande collectif et des d marches plus collectives de formes architecturales diff renci es et des ventes sur plan Le cadre est d sormais plus directif et appuy par un projet de territoire plus pr cis mais les effets restent enco
36. services de l tat par exemple Les acteurs concern s la ma trise du foncier le r le des ma tres d uvre et d ouvrage qu ils soient professionnels promoteurs amenageurs ou bailleurs ou particuliers priv s ou publics Les formes des op rations Zac Lotissements Ventes en lots Constructions personnelles Les l ments accompagnant le d veloppement urbain evolution dans le temps infrastructures r seaux quipements services commerces emplois les impacts de la cr ation de la communaut de communes pour la gestion de certains quipements La vie dans ces nouveaux secteurs selon vous quel mode d occupation des logements propri taires ou locataires Quels profils de population taille des m nages familles CSP ge L origine des nouveaux habitants et leurs lieux de travail 34 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 2 Les secteurs en d veloppement continu Illustration avec la commune de Ludon M doc 2 2 1 Historique de la commune Comme nombre d autres communes l est du M doc Ludon M doc est implant e dans la portion du territoire comprise entre la RD2 et les bords de la Gironde ou de la Garonne Elle n est pas directement adoss e cette route qui la traverse cependant mais s est d velopp e un peu plus l est sur la RD210 Les traces les plus anciennes de constructions et d ecrits sur la commune datent du XI si cle avec l glise St Martin et le Ch teau
37. un maximum de 930 habitants a la fin du XVIII siecle la commune connaft une baisse de population globalement constante jusqu la fin des ann es 1970 418 habitants en 1975 L volution redevient constamment positive depuis ce recensement avec un maximum observ entre 1975 et 1982 de 1 4 par an soit 44 habitants suppl mentaires en sept ans Ce retour de croissance s explique uniquement par un solde migratoire qui redevient positif c est dire par plus d arriv es de population que de d parts Il a t le plus lev entre 1975 et 1982 puisque ce solde a atteint 2 4 sur cette p riode alors qu il tait en tr s l g re baisse pour l ensemble des communes rurales de la classe Entre 2003 et 2008 ce sont 184 nouvelles personnes qui sont arriv es sur la commune contre 96 d parts Parmi elles une trentaine proviennent de l agglom ration bordelaise et une autre trentaine de Libourne le ph nom ne se serait encore accentu ces derni res ann es Tous ceux ci trouvent ainsi Flaujagues un cadre de vie plus rural avec de l espace et des prix du foncier bien plus abordables Une croissance port e uniquement par le solde migratoire um solde naturel m n solde migratoire Variation du solde total eee taux global de la classe source INSEE recensements de la population taux de variation annuel On observe un solde naturel n gatif de fa on permanente depuis au moins 40 ans de par une popula
38. un renforcement des structures urbaines existantes et une diversification de l offre en logements La commune est situ e en secteur d extension urbaine principalement constitu ici en zone urbaine multifonctionnelle qui doit supporter l essentiel de la croissance urbaine de l aire m tropolitaine habitat quipements commerces activit s d artisanat et espaces naturels interstitiels ins r s dans le tissu r sidentiel tout en r pondant l objectif 4 Un d veloppement durable appuy sur l am lioration et la valorisation du cadre de vie Une carte a ainsi t dessin e et d limite grosses mailles les secteurs d urbanisation venir sur le territoire RIENTATIONS STRATEGIQUES Organisation urbaine Secteurs de d veloppement prioritaire et d extension urbaine Par ailleurs d autres orientations sont annn prises qui visent plus particuli rement LIT pr server certains espaces naturels et agricoles d int r t le long de la vall e de l Eau Blanche diverses prescriptions sont faites inconstructibilit moins de 50m hors zones urbaines am nagements de circulations douces retournement du b ti vers l eau pour les fa ades principales 2 pour les bois au sud et l est de la commune cette zone de transition entre l urbanisation de l agglom ration centrale et celle des Graves L ognan et la for t habit e Cestas doit tre soustraite
39. voir les besoins li s au d veloppement des communes dans le respect des qualit s paysag res et environnementales du territoire Ceci s exprime notamment par la lutte contre l talement urbain en interdisant par exemple la poursuite d une urbanisation lin aire le long des axes routiers et en privil giant le d veloppement en paisseur Les nouvelles zones urbaniser sont pr voir en continuit de l urbanisation existante en consolidant notamment les centre bourgs et les hameaux anciens Le patrimoine ancien de qualit doit galement tre valoris comme un l ment identitaire fort du territoire au m me titre que ses qualit s cologiques mise en place d une Opah qui a permis de r habiliter un b timent en entr e de bourg Flaujagues lancement d un PIG en 2004 pour lutter contre l insalubrit mais qui n a pas t mobilis sur la commune Dans ce contexte la commune de Flaujagues a d lib r en 2005 la prescription d un document d urbanisme communal le territoire tant jusqu alors soumis uniquement au RNU La d marche a abouti en 2009 l approbation d une carte communale Cette proc dure simple s appuie sur un rapport de pr sentation et un document graphique identifiant les zones dites d Espace Naturel non constructibles 86 Croissance urbaine en Gironde les processus N et les zones dites d Habitat U plus ou moins d j urbanisees la o les permis de construire peuvent tre d livr s Elle d te
40. 1968 1982 et une part plus importante des r sidences principales construites avant 1949 dans le parc actuel de logements Ce sont les communes rurales et activit s anciennes des communes ayant un parc de logements plut t ancien situ es surtout en secteur rural On y trouve aussi les communes ayant eu une concentration d emplois maximale pendant les 30 glorieuses correspondant un pic d activit l poque et ayant diminu ensuite C est le cas des activit s portuaires et industrielles le long de l estuaire par exemple classe 2 avec une forte pr sence de l emploi depuis toujours et une part importante des r sidences principales construites entre 1949 et 1974 Ce sont principalement les c p les traditionnels x des communes urbaines ayant toujours eu une forte concentration de l emploi par rapport la population et ayant eu une importante construction r sidentielle et donc un d veloppement d mographique apr s 1949 Ces p les urbains structurants du territoire ont toujours t les centres de production et de d cision de l espace d partemental et ont b n fici de la croissance des villes apr s guerre On y trouve aussi bien Bordeaux que les p les secondaires sur le reste du d partement Arcachon Libourne Langon indic emploi 2008 indic emploi 1999 indic emploi 1990 indic emploi 1982 indic emploi 1975 indic emploi 1968 R sPrinc 2008 const apr s 2005 R sPrinc 2008 con
41. Corridor biologique r habiliter Point de vue et perspective remarquable pr server durablement Principaux boisements pr server P rim tre du PPRI zone rouge P rim tre du PPRI zone bleue 3 Zone Natura 2000 SG Retrait gonflement des argiles Itin raire projet de la d viation de Castillon Prise en compte des impacts p ysagers extrait du rapport de presentation de la carte communale 2009 Ainsi huit zones constructibles sont dessin es sur une surface totale de 31 ha soit 4 de la surface communale Elles ne sont pas enti rement urbanis es jusqu ici et laissent au moins 6 ha de terrains disponibles soit 0 8 de la surface communale Elles permettent d une part de construire quelques annexes aux b timents existants dans les zones les plus denses Elles ouvrent aussi des zones de 87 Croissance urbaine en Gironde les processus densification au c ur de secteurs d j partiellement b tis nord de Francesa p riph ries du bourg en zone bleue du PPRI moins restreinte Enfin la principale zone d extension urbaine se situe Ramonet sur 3 2 ha en position centrale sur la commune sur un secteur bien desservi par les r seaux Ce potentiel global permettrait la commune de construire une quarantaine de nouveaux logements pour accueillir 70 nouveaux habitants La commune cherche cependant optimiser l utilisation de ses quipements existants et am liorer d abord les serv
42. ages restent tr s influenc s la proximit du fleuve et l importance de la vini viticulture L organisation urbaine est typique des bourgs de l estuaire avec un centre urbain sur la RD210 et un p le secondaire l ouest Paloumey contigu la commune voisine Le parc de logements est tr s majoritairement individuel et occup par ses propri taires La commune est limitrophe de la Cub et appartient l aire urbaine de Bordeaux elle subit un fort ph nom ne de d veloppement de la banlieue p riurbaine avec une population en forte augmentation depuis 40 ans et travaillant dans l agglom ration Jusqu la derni re d cennie la r gulation urbaine tait plut t du fait des contraintes du territoire les zones inondables l est et le sanctuaire viticole au centre de la commune On observe beaucoup de ventes de terrains nus par d coupes parcellaires par les am nageurs qui prennent juste en charge la voirie et le raccordement aux r seaux Les constructions se font ensuite au cas par cas sans r gle architecturale Le seul v ritable programme d ensemble est le lotissement de l Or e des vignes 73 logements mixtes qui proposait des Vefa au d but des ann es 2000 l n y a globalement pas de traitements paysagers des lisi res urbaines ce qui se traduit par des s quences assez abruptes au passage entre les lotissements et zones b ties et les terrains agricoles imm diats principalement en vignes Ces
43. aire 2 4 4 Le parc de logements et la production r sidentielle La commune compte 276 logements en 2009 Compos s 97 de maisons individuelles les logements sont relativement grands 5 pi ces en moyenne Le parc est principalement occup par ses propri taires 73 On note une part importante de r sidences secondaires sur la commune avec un taux de 12 alors que la moyenne du secteur est l g rement sup rieure 5 et de 4 8 sur l ensemble de la classe communes rurales De m me la vacance hauteur de 4 5 est relativement faible compar e aux 10 moyens du secteur et aux 8 3 de la classe Le parc flaujaguais est un parc ancien puisque les 2 3 tiers des logements datent d avant 1949 voire m me d avant 1900 alors que pour l ensemble des communes rurales cette part s l ve la moiti du parc total et 30 pour le total d partemental 78 Croissance urbaine en Gironde les processus Epoque de construction des residences principales presentes en 2008 70 Source INSEE recensement de la population 60 50 40 30 20 10 T avant 1949 1949 1974 1975 1989 1990 2005 apr s 2005 total Gironde m communes rurales et activit s anciennes Flaujagues Le parc de logements de Flaujagues est donc relativement stabilis dans le temps repose principalement sur un patrimoine ancien et traditionnel est cependant bien mobilis puisque la vacance
44. alit urbaine structurante l chelle de son bassin de vie tout en conservant l esprit de village propre la commune Les actions engag es sont pass es d abord par la signature d une Convention d Am nagement de Bourg d s 1998 avec le Conseil G n ral qui a permis au travers de plusieurs op rations une r organisation des espaces publics centraux et une requalification de l espace viaire le long de la RD 651 principalement L ouverture l extension urbaine a t limit e puisque les zones urbaniser repr sentent 27 ha dans la r vision de 2011 20 ha dans la version initiale de 2003 Elles mettent notamment en avant des pr rogatives en mati re d appui la production de logements sociaux via 17 ha identifi s en Servitude de Mixit Sociale c est dire avec au moins 80 des logements programm s en HLM soit les deux tiers des zones ouvertes l urbanisation et des r serves fonci res 108 Croissance urbaine en Gironde les processus vocation sociale en zones 2AU Des espaces plus importants sont reserves en zones 2AUX sur 146 ha aux limites sud est de la commune pour une urbanisation future r serv e exclusivement l implantation d activit s artisanales et industrielles Cette zone est inscrite dans le Sdau de 2001 et avec l a rodrome qu elle jouxte constitue une Zone d Am nagement Diff r de 180 ha 2 5 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la commune Synth se des dy
45. an un peu moins que la moyenne d partementale mais deux fois plus que la moyenne de la classe p riph ries L encore c est la hausse du solde migratoire qui a t moteur de la croissance La proximit g ographique a ici un r le primordial puisque sur les 1 700 nouveaux habitants de L ognan en 2008 qui r sidaient dans une autre commune cinq ans auparavant pr s de 60 proviennent de l unit urbaine de Bordeaux Avec 170 personnes la ville de Bordeaux a fourni l un des plus gros contingent soit 10 96 Mais les communes voisines et urbaines suivent imm diatement Villenave d Ornon avec 15 des arrivants Gradignan avec 7 96 Pessac avec 6 et Begles et Talence avec 5 chacune 91 Croissance urbaine en Gironde les processus Emplois et activites Leognan est depuis longtemps une commune devolue principalement a des fonctions r sidentielles Le rapport entre emplois locaux et population d actifs occup s est quasiment le m me actuellement qu la fin des ann es 1960 c est dire 6 emplois pour 10 travailleurs r sidents Ce rapport a fortement diminu au d but des ann es 1980 vers 3 5 suite la hausse tr s rapide de la population durant les dix ann es pr c dentes L emploi a quant lui suivi une progression plus r guli re 2 6 par an pendant les 40 derni res ann es La commune compte 2 360 emplois en 2009 On n en comptait que 720 en 1968 L volution des 40 derni res ann es a surt
46. anding sur des parcelles assez grandes Les ann es 2000 ont vu aussi se continuer diverses extensions pavillonnaires plus ou moins diffuses Treytin un lotissement d une quinzaine de maisons sorti entre 2003 et 2005 la limite nord de l espace urbanis en bordure de bois vers le Chemin du Coquillat sont sorties de terre plus de 25 maisons au fil des ann es au nord du centre ville et au sud de la zone commerciale vers la rue de la Demi Lune ou le lotissement Les Jardins quelques petites op rations distinctes en remplissage de l espace urbain quelques dizaines de maisons au total le hameau de Loustalade et la route entre ce dernier et le bourg ont aussi gagn 25 maisons sur la p riode B ti construit depuis 1999 Lens v amp A Ex gt Hameau 27 Les dardins de Flora o Lousfalade Marges r z X R a Les F g res A x gt p 4 2 Moulin de Brisson 8 DEC A 2 2 S DA Coquillat 24 AR 2 Z y 4 b 4 v V La prochaine grande op ration se situe au chemin de Bel Air o Mesolia projette la cr ation de 98 maisons individuelles group es en locatif social sur une zone AU de 4 5 ha Situ e en p riph rie nord de la tache urbaine sur des parcelles bois es alors qualifi es d agricoles c est une des derni res zones d extension urbaine de la commune qui
47. arriv e de la nouvelle municipalit encore en place en 2013 Il a t modifi en 2002 et c est ce document qui reste en vigueur en 2013 69 Croissance urbaine en Gironde les processus Le Pos de 1997 ambitionnait de conforter l emprise urbaine du bourg en mobilisant certains terrains a batir en integrant les reseaux et en menageant des acc s en incitant a la r habilitation du parc ancien Ceci devait aussi permettre de veiller la protection de l environnement paysager li l abbaye par la qualit des vues et le respect du patrimoine b ti Par ailleurs la limitation du d veloppement urbain doit permettre une meilleure valorisation des sols de la commune en affichant une priorit sur la qualit du patrimoine viticole de cette derni re Cela se traduit dans le zonage par des zones urbaines enveloppant le b ti existant du bourg de l poque tant appel es tre consolid es Quelques zones de hameaux partiellement b ties indirectement reli s aux r seaux existants servent de limites d extension maximales de la tache urbaine de la commune Colinneau au sud Puy Cadant au nord et Cl menceau au nord est L activit conomique est canalis e sur la zone artisanale adoss e celle de Cr on Quelques zones urbaniser encore naturelles servent de r serves fonci res et pourront terme consolider l armature urbaine existante du bourg Des zones naturelles sont pr serv es et d di es aux paysages li
48. autres lotissements Les densit s y sont tr s faibles On n y trouve aucun type d espace public L absence g n rale de prise en compte du contexte paysager et urbain souligne une forme de mitage progressif de l espace agricole 110 Croissance urbaine en Gironde les processus M cente bourg ancien B Homeoux anciens H eri colectif m Lotissements d habitat group EM Lotissements pavillonnaires EM Povillonnoire diffus EM Bali ancien d origine agricole RM Botiments d activit s Equipements publics source Rapport de pr sentation PLU 2011 Les diff rents sch mas et dispositifs supra communaux ont aussi orient en partie le d veloppement de la commune depuis une dizaine d ann es En assignant des objectifs et des intentions sur le projet de territoire avec la loi SRU qui place notamment la commune devant ses responsabilit s au regard de l article 55 sur l offre en logements sociaux Ces objectifs sont aussi repris dans le PLH communautaire qui tablit des r gles et qui fixe aussi des objectifs territorialis s de production de logements globaux Les op rations des derni res ann es int grent tout particuli rement ces objectifs en associant le plus possible les bailleurs dans toutes les op rations d envergure et sous certaines conditions de d veloppement un programme total d au moins 25 logements la proximit de certains quipements l mentaires des acc s routiers et d
49. ble dans la production locale notamment en termes d emplois et d exploitations en s inscrivant majoritairement en AOC Bordeaux et Bordeaux sup rieur Les surfaces de vignoble auraient ainsi augment de 15 environ 25 ha entre 1990 et 2006 source Corine Land Cover La situation de la commune majoritairement dans la plaine alluviale de la Dordogne explique cette relative faible part de la viticulture par rapport d autres espaces de l Entre deux Mers 77 Croissance urbaine en Gironde les processus Le territoire flaujaguais une vocation agricole avant tout Elba routes hydrographie occupation du sol 2004 CG33 BU ZONES URBANES IB 20 65 URBANES DENSES I 20 65 DACT MTES RETENUES D EAU MMM ZONES BOISEES JEUNES PEUPLEMENTS FORESTIERS B LACHERES FRICHES LANDES VIGNES VERGERS AM ALTRES CULTURES L espace urbanis de la commune couvre une centaine d hectares environ 13 de la surface communale et a peu volu depuis une vingtaine d ann es l est concentr principalement sur un m andre du fleuve l est de la commune avec un point central plus dense au croisement des routes correspondant au vieux bourg On compte aussi quelques hameaux plus importants Guinot avec Amaudet et Francesa au sud hors zone inondable et Micouleau plus isol au nord Le reste de l habitat est constitu de quelques petits carts individualis s raccroch s au r seau vi
50. bois es accessible par une voie unique qui se finit en impasse au c ur du quartier et qui donne sur l avenue de Gradignan 900 m l ouest du bourg Elle est compl t e son entr e par l h pital de jour directement accessible depuis la route La R sidence des Foug res l op ration a t livr e par Gironde Habitat pour du locatif social donc au d but des ann es 2000 avec une trentaine d appartements et une vingtaine de maisons l aussi accessibles par une voie en impasse qui donne sur l avenue de Bordeaux 200 m du centre ville Elle a t compl t e par la livraison en 2008 de 13 maisons accol es et 15 appartements priv s par la SNC Domaine de Leuhnan filiale d un constructeur de Montpellier qui bouclent le quartier en se raccrochant l avenue de Gradignan juste la sortie du bourg dans une op ration ind pendante en impasse 103 Croissance urbaine en Gironde les processus Enfin la derni re grande op ration sur la commune est celle du Moulin de Brisson situ e 400 m au sud du bourg entre la D124 route de Cestas et le ruisseau la zone se remplit progressivement depuis 2010 et devrait compter quelques dizaines de logements Ceux ci prennent diff rentes formes des petits immeubles qui accueillent du collectif social avec notamment le bailleur Le Toit Girondin de l accession avec des maisons mitoyennes ou en bandes livr es sur plan des maisons individuelles de plus grand st
51. c emploi 1975 indic emploi 1968 R sPrinc 2008 const apr s 2005 classe 3 marqu e par un essor R sPrinc 2008 const 1990 2005 R sPrinc 2008 const 1975 1989 d mographique important entre 1999 et r sprine 2008 const 1949 1974 R sPrinc 2008 const avant 1949 2 008 variat Logements 1999 2008 Ce 7 variat Logements 1990 1999 Ces communes qualifi es de Variat Logements 1982 1990 z z A variat Logements 1975 1982 p riurbain r cent sont situ es en variat Logements 1968 1975 H variat M nages 1999 2008 deuxi me couronne du p le urbain 7 7 7 variat Menages 1982 1990 variat M nages 1975 1982 variat Population 1968 1975 variat Population 1999 2008 variat Population 1990 1999 variat Population 1982 1990 variat Population 1975 1982 variat Population 1968 1975 bordelais et ont beneficie de gains de populations forts notamment par afflux migratoires sur les dix derni res ann es 2 0 2 4 6 taux part indice classe 4 classe 4 reconnue par une hausse de population forte et continue depuis 1982 7 Ces communes caract ris es par un 250 d veloppement continu connaissent R sPrinc 2008 const apr s 2005 R sPrinc 2008 const 1990 2005 un dynamisme d mographique p renne sPrinc2oos const 1975 1989 R sPrinc 2008 const 1949 1974 depuis trente ans Elle sont principalement r srine2008 const avant 1949 situ es autour du Bassin d Arcachon et sur la c
52. cadre r glementaire appara t determinant dans l volution des modes de faire la ville Il n est pas le seul levier mobiliser les facteurs conomiques et sociaux sont certainement aussi tr s pr gnants et demanderaient tre analys s plus finement mais cela semble tre un moyen d agir minima pour les acteurs des politiques publiques 123 Croissance urbaine en Gironde les processus 3 1 2 Enseignements m thodes et connaissances pour un mode d emploi de la construction de la ville La m thode de compr hension des processus et acteurs de la croissance urbaine d velopp e dans ce document ne pr tend pas apporter une r ponse compl te ni une analyse exhaustive de la question En ce sens les fortes ambitions initiales de la d marche n ont pas toutes trouv r ponse dans ce projet Elle se veut plus une forme d illustration du ph nom ne au travers de quelques cas clairants Leur repr sentativit est optimis e par la m thode de classification statistique qui n est pas la plus compl te mais qui propose une forme de synth se de l ensemble de cas particuliers que repr sentent les 542 communes girondines Les l ments disposition ont permis de compl ter les analyses des ann es pr c dentes et d approcher la r alit de la croissance urbaine plus pr cis ment et au plus pr s des territoires Les synth ses propos es dans cette conclusion ont permis de tester un chantillon de certains types de cro
53. ces l ments particuliers s av re plus complexe analyser et objectiver Les diff rences de contextes spatiaux et territoriaux impliquent des lectures quasi particuli res de chaque territoire qui semblent difficilement g n ralisables aux cadres de la typologie construite en d but d tude et l ensemble du fonctionnent girondin Cependant l organisation de nos analyses sur une trame commune permet de constituer une lecture synth tique et comparative des diff rentes territoires tudi s au travers d une grille commune voir tableau page suivante Cette lecture crois e nous permet de faire merger certaines constantes dans les croissances urbaines observ es sur ces diff rents territoires 118 Croissance urbaine en Gironde les processus uleqin gujenb l liqos feios Px wu NYS 1011 14 Tiy4s s ypunululooeiddns suonisodsip uoneolydde p inno wwio nouns fd l 1910 S UBIA Sl lmu s opds s p uonesieni ues s su p snid suonel do s jj anou s p lixiu uleqin y onepiyosuoo fold auto 6002 Id 274291 Z2 e JEUNWWOI UOISIA SJUOJOA SUYE yqs sinieul nbu qdu d y vl ddoy q p Jhafqo un upu5o 7 xne piog uesuynsul s Alpie 5124 WTH lq l su p suone1do s nbi no lq l su p s u tl lb l sues s Alid saypietuap s p y l nblu
54. commune 71 2 4 Les communes rurales et activit s anciennes 74 Illustration avec la commune de Flaujagues 74 2 4 1 Historique de la commune 74 2 4 2 Les volutions urbaines contemporaines 74 2 4 3 Organisation du territoire 76 2 4 4 Le parc de logements et la production r sidentielle 78 2 4 5 Organisation volution du b ti 80 2 4 6 Gouvernance et strat gies locales 86 2 4 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la commune 88 2 5 Les secteurs p riph riques 90 Illustration avec la commune de L ognan 90 2 5 1 Historique de la commune 90 2 5 2 Les volutions urbaines contemporaines 90 2 5 3 Organisation du territoire 93 2 5 4 Le parc de logements et la production r sidentielle 95 2 5 5 Organisation volution du b ti 98 2 5 6 Gouvernance et strat gies locales 106 2 5 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la commune 109 3 Les processus de croissance urbaine l uvre dans les communes giron dines 118 3 1 1 Synth se des cas tudi s 118 3 1 2 Enseignements m thodes et connaissances pour un mode d emploi de la construction de la ville 124 5 Croissance urbaine en Gironde les processus Historique et perspectives HETE t 4 1111 gt Tel RG TET L Observatoire de la Croissance Urbaine devenu Observatoire de la Croissance Girondine est pilot par l a urba depuis sa cr ation en 2006 pour le compte de ses
55. cture architecturale ce dernier rel ve d sormais plut t de fonctions r sidentielles Le reste du patrimoine b ti est beaucoup plus pars sur la commune et correspond a des anciens corps de fermes ou ch teaux viticoles traditionnels girondins bien espac s les uns des autres et s parpillant le long des voies de communication Au XX si cle les constructions sont beaucoup moins nombreuses quelques dizaines de logements et tr s dispers es sur le territoire communal Elles se raccrochent aux principales routes existantes et quelques carts plus constitu s 81 Croissance urbaine en Gironde les processus PT TI b ti construit PSN au XX si cle Depuis les dix derni res ann es et avec l approbation du PPRI Dordogne Castillon Ste Foy en 2000 toutes les nouvelles constructions se sont faites au sud de la commune hors de la zone inondable Elles se rassemblent principalement sur deux sites e au lieu dit Lagnera sur la route de Castillon 1 km l ouest du bouro une dizaine de maisons individuelles On compte notamment six maisons construites sur le m me mod le en 2007 par la SCI Bachalex de M rignac sp cialis e dans la gestion immobili re noter que c est la seule op ration d am nagement globale sur la commune ma tris e par un professionnel partir de l achat de parcelles priv es et proposant des productions destin es la vente Apparemment d j deux ou trois maisons
56. d mographique est abord e par les volumes de m nages et leurs taux de variations annuels intercensitaires l offre territoriale est mesur e chaque p riode par les taux de variations annuels intercensitaires du nombre total de logements la constitution du parc est identifi e en mesurant la r partition des r sidences principales en fonction de l poque de leur construction 22 Croissance urbaine en Gironde les processus Ceci permet ainsi de ramener une composante temporelle et dynamique dans la typologie en observant les resultats actuels sur le territoire donnees 2008 le r le productif des communes via l activit est calcul avec l indicateur de concentration d emplois sur la commune pour chaque recensement soit le nombre d emplois au lieu de travail sur le territoire rapport la population active occup e r sidente de 15 64 ans Pour viter les effets de conjoncture et identifier des fonctionnements plus structurels la croissance des territoires est observ e sur le long terme On s appuie ainsi sur les recensements de population qui permettent de ponctuer l analyse sur diff rentes dates 1968 1975 1982 1990 1999 2008 1 2 4 M thodes statistiques utilis es Afin de s affranchir des effets de cas particuliers locaux ou de limites des d finitions administratives ou politiques le choix s est port sur des traitements fins la commune C est d abord la maille statistique la plus
57. des emplois Parmi les grandes classes obtenues il faut identifier les communes les plus repr sentatives de ces ph nom nes en Gironde La d finition des secteurs enqu ter se fait ensuite de fa on empirique selon les contextes locaux et la connaissance du terrain selon l ampleur du d veloppement selon une croissance planifi e ou compl tement diffuse sur des territoires pertinents et repr sentatifs des dynamiques girondines partir de ce filtre on illustre par l exemple les processus et acteurs gr ce une lecture fine de quelques situations types en Gironde Les m thodes mobilis es ici rel vent de l analyse de documents administratifs et op rationnels documents d urbanisme autorisations diverses permis de construire et d entretiens avec les acteurs locaux Enfin par induction il s agit de retirer quelques enseignements plus g n raux de ces fiches de cas l chelle girondine On confronte ces cas particuliers aux territoires et aux mod les en les repla ant dans leur contexte d partemental notamment gr ce aux perspectives donn es par les r sultats statistiques 7 Croissance urbaine en Gironde les processus 8 1 Croissance urbaine en Gironde les processus 11 Qualifier la croissance urbaine en Gironde 9 Croissance urbaine en Gironde les processus Afin de s affranchir des particularit s conjoncturelles des derni res ann es le boom immobilier d abord puis la crise conomique e
58. e la qualification fonctionnelle des communes est abord e au del des aspects uniquement d mographiques par la concentration des emplois par rapport la population sur le territoire et leurs volutions dans le temps Ceci permet de mesurer l attraction par l emploi qu une commune peut exercer par rapport une autre L accessibilite aux donn es et le choix d une analyse sur des s ries temporelles longues ont contraint notre lecture des communes girondines sur des analyses des stocks des moments donn s et pas par une mesure des flux On ne prend pas en compte ici des crit res de diffusion de l influence urbaine par le travail par le nombre de navetteurs domicile travail ou par la r sidence par les migrations r sidentielles par exemple sur des th matiques uniquement li es aux populations et qui sont le c ur des recensements de l Insee la d mographie l habitat et l emploi Ainsi il n y a pas de lecture morphologique de ces espaces au travers des formes et des taches urbaines l usage des sols ou la consommation d espaces 1 2 3 Les indicateurs utilis s Pour tre comparables dans le temps sur des p riodes intercensitaires de longueurs variables de 7 9 ans les donn es int gr es dans le mod le sont ramen es des taux en valeurs relatives et non absolues l intensit de la croissance d mographique se lit gr ce aux taux de variations annuels intercensitaires des populations la structure
59. e pour identifier les zones urbaniser ou tache urbaine Contraintes naturelles hydrographie cours d eau surfaces en eau depuis BD 2010 33 Croissance urbaine en Gironde les processus e topographie MNT a 10 m aussi MNT a 50 m raster des pentes 10 m isolignes 5 m BD Alti IGN Contraintes r glementaires e inondations zones inondables Cete zonage r glementaire PPRI de 2010 e zones prot g es dans les documents d urbanisme selon les cas EBC ER servitudes e zones naturelles prot g es 2011 DREAL ZNIEFF ZICO Natura 2000 Enqu te de terrain et entretiens avec des acteurs lus municipaux Le contexte r glementaire selon l poque pr sence d un document d urbanisme ou pas de sch mas de planification supracommunaux leur impact sur le rythme d urbanisation ouverture de zones urbaniser Le contexte supracommunal et ses influences sur la commune mobilisation de dispositifs intercommunaux d partementaux ou nationaux Op ration Programmee d Am lioration de l Habitat d fiscalisation aides la pierre contexte conomique et d mographique notamment les liens avec l agglom ration bordelaise La strat gie et le positionnement de la commune l poque et les moyens disposition pour mener les politiques publiques quels projets pour la commune Quels impacts des d marches de projet supracommunales intercommunalit pays Quel r le des
60. e d ouvrage que d une petite op ration de r habilitation au centre ville dans des logements en tage de commerces urbains dont elle a ensuite d l gu la gestion M solia qui fait ici du locatif social Le r le de la municipalit a principalement consist accompagner la production r sidentielle par le d veloppement des r seaux les grands quipements li s a l eau assainissement adduction d eau potable ont beaucoup t d velopp s apr s 1977 les travaux d am nagement de la voirie restent encore am liorer en 2013 Le manque de lisibilit du plan de circulation et l tat des rev tements gardent encore la trace du pass agricole de L ognan confront une croissance urbaine et r sidentielle tr s rapide Comme le rappelle le site web de la commune Choisir de vivre L ognan c est avant tout d sirer un cadre de vie assez exceptionnel aux portes de Bordeaux Sur un espace constitu pr s de 80 de zones prot g es avec la for t et un vignoble prestigieux l image de la commune et celle qu elle veut renvoyer est bien celle d un territoire visage rural mais qui b n ficie de la proximit d un p le urbain Le territoire sous influence m tropolitaine se sp cialise dans l accueil r sidentiel des m nages plut t ais s de l agglom ration depuis de nombreuses ann es La vie sociale de la commune semble avoir atteint une certaine intensit qui se manifeste notamment au travers de la quan
61. e de maisons en continuit du bourg d s le d but des ann es 1990 Puis partir de 1994 le lotissement des Coteaux de l Abbaye se remplit plus progressivement jusqu une vingtaine de maisons et de fa on moins dense sur des espaces un peu plus loign s de l autre c t de l ancienne voie ferr e 1990 1999 lt 6239 A C teaux de l Abbaye Pr s du Pont Le Pos est approuv en 1997 et partir des ann es 2000 la production de logements neufs va s acc l rer On compte une centaine de logements construits sur les 10 derni res ann es quasiment exclusivement des maisons individuelles pures soit 72 de la production r sidentielle 65 Croissance urbaine en Gironde les processus nb logt Une production r sidentielle concentr e sur l individuel Source SOeS Sit del2 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 individuels purs Hl individuels group s HB collectifs Le principal de la production s est fait d abord sur deux lotissements en 2002 lotissement de la Sendice avec 17 maisons qui compl tent l espace urbain entre les lotissements de la Tuili re et le Pr du pont le lotissement des Pr s de Curton dont les terrains des 20 maisons remplissent la moiti de la zone INA pr vue au Pos pour une urbanisation court terme La p riode sera aussi marqu e par une double nouveaut dans la production r sidentielle Le lotissement d
62. e du Bicentenaire une vingtaine de lots permet d achever le processus d urbanisation du secteur sis entre les avenues du 11 Novembre et de l Europe jusqu alors b ti sous forme diffuse Ce lotissement permit alors de constituer l ensemble urbain le plus important de la commune apr s le bourg en f d rant en sus les quartiers de la Gare et de La Taste progressivement d velopp s dans les ann es 1950 1960 par simple divisions parcellaires le long des voies A noter une op ration Castor de 4 6 lots sur l avenue du 11 Novembre dans les ann es 1960 1970 1979 1 g g LS r s d Al Lauriers 1 m m G k 2 Ses riz 2 Les premiers produits du Pos Plan d Occupation des Sols les annees 1980 et 1990 Depuis les 25 derni res ann es la construction s est faite a 90 sur les zones urbaines dessin es au Pos et plus rarement en zone urbaniser NA Courant des ann es 1980 les 26 lots sis sur une prairie de fauche entre l avenue du 11 Novembre et la rue du Grand Verger compl tent l ensemble pr c dent et raccrochent les Lauriers la t che urbaine communale l sera compl t au d but des ann es 1990 avec le lotissement Le bois des roses une trentaine de maisons Parall lement le lotissement de Canteloup extr me sud de la commune l ouest de la voie ferr e constitue l ultime avanc e urbaine au c ur des vignobles de Malleret Cette op ration d une dizaine
63. e du 11 Novembre les Grands Vergers avec une cinquantaine de logements rassemblant un panel d individuels par B oletto maisons construites fin 2012 de collectifs en R 1 dont une offre locative sociale et de logements adapt s au seniors par Domofrance des Noisetiers avec 14 terrains b tir am nag s par B oletto dont quatre maisons sont construites fin 2012 Sur les Jardins de Nexon rue des Marais avec 14 maisons individuelles propos es par Negocim les terrains sont actuellement en cours de vente D but 2013 les prochains projets en cours concernent la zone AU UC centrale dite Fouineyre sur laquelle 80 lots sont pr vus pour tre d velopp s en trois phases dans les ann es qui viennent L objectif sur cette zone est d apporter une certaine 49 Croissance urbaine en Gironde les processus mixite Mixite de formes en gardant un front bati pavillonnaire sur le chemin de Chambre Neuve puis des lots plus petits et de l habitat interm diaire en c ur de zone Mixit de statut en proposant des produits en accession et du locatif dont du social le bailleur Gironde Habitat tant positionn sur le projet terme le d veloppement urbain de la commune s appuierait sur plusieurs modes en remplissage consolidation des zones class es urbaines dans le PLU actuel la zone AU UB de Bizeaudun au sud est la zone UB sur Fontbonne Phalot l est est r gie par des orientations d am nagement ma
64. e du projet ik un ep LUS HS done ti T aae mA E aE TT TH Tag Apporter des l ments de r ponse la question comment se font les extensions urbaines revient identifier les processus qui s encha nent et les acteurs qui interviennent Pour aller au del du constat sur le territoire il s agit d abord de comprendre comment la situation actuelle a t produite sur un temps long Et pour synth tiser les dynamiques sur le d partement il est n cessaire de d finir quelles formes le d veloppement urbain a pris et comment les mod liser Ensuite pour clairer l action publique et les leviers d action sur le sujet il faut conna tre les proc d s les moyens et les acteurs de cette croissance L tude propose une approche en deux grandes tapes d abord quantitative en tablissant les grands types de croissance urbaine sur la Gironde via des m thodes statistiques ensuite plus qualitative pour une meilleure compr hension des processus partir de cette synth se gr ce une m thode par induction qui consiste tirer de plusieurs cas particuliers quelques enseignements communs Dans un premier temps l objectif est de proposer une typologie des formes de croissances urbaines dans le d partement par une approche chiffr e spatiale et temporelle l chelle communale Celle ci s appuie sur les volutions long terme de la population et des m nages du parc de logements et
65. e est install e sur l ancienne voie ferr e Bordeaux Eymet Inaugur e au XIX si cle principalement vocation industrielle elle a t abandonn e apr s la premi re guerre SYNTHESE La Sauve Majeure est une commune p riurbaine qui a gard un caract re tr s rural Encore marqu e par une activit agricole li e au vignoble et touristique patrimoniale importante elle a aussi volu vers des fonctions conomiques et sociales beaucoup plus r sidentielles avec une plus grande d pendance l agglom ration bordelaise pour l emploi et un fonctionnement li aussi Cr on le chef lieu de canton voisin pour les quipements et services 2 3 3 Organisation du territoire La surface du ban communal est de 1 861 ha avec des altitudes de 60 110 m La commune est install e au c ur du plateau de l Entre deux Mers en regardant vers les vall es des deux fleuves qui l entourent Elle s tend en latitude sur plus de 6km et est marqu e par deux vall es celle du ruisseau de Colineau au sud sur le bassin versant de la Garonne qui dessine un relief plus d coup et un paysage plus bois et ferm celle du Gestas dans la partie nord affluent de la Dordogne aux altitudes les plus basses et aux formes plus amples Le village s est d abord install sur le talweg s parant les deux vall es et sur les coteaux donnant sur le Gestas appel aussi ruisseau de Vayres sur la commune La vall e du Gesta
66. e la vigne ont contribu disperser l habitat local Parmi eux on peut citer avec plus d une vingtaine de b timents le hameau de Colineau au sud qui regarde d j vers l autre bassin versant 63 Croissance urbaine en Gironde les processus avant 1970 lt j faut attendre les ann es 1970 et les premiers effets de la p riurbanisation pour voir le bourg s tendre en lin aire D abord avec le lotissement de la Tuill re au milieu de la d cennie 12 maisons un peu l cart du bourg au nord est il s accroche la RD239 en direction de Daignac Puis dans les ann es 1980 plus au sud sur la rue Salin d abord qui m ne Capian avec le lotissement du Pr d Audon une douzaine de maisons individuelles puis quelques maisons individualis es sur la route et quelques unes au lieu dit Colineau 1970 1989 lt Pr d Audon 64 Croissance urbaine en Gironde les processus Par la suite avec le classement de la RD671 en route grande circulation et les volutions du Code de l urbanisme article L 111 1 4 en vigueur partir de 1997 les constructions et installations sont interdites notamment en mati re d habitat dans une bande de 75 m autour de cet axe Le d veloppement de la commune s est donc ensuite fait exclusivement pour les op rations d ensemble en s appuyant sur la RD239 au nord est du bourg D abord avec le lotissement du Pr du pont avec une quinzain
67. ements construits en moyenne chaque ann e 62 Croissance urbaine en Gironde les processus Le rythme devient veritablement soutenu a partir des annees 2000 grace a quelques pics de production en 2002 2003 et 2007 correspondant a des operations d ensemble lotissements et ou collectifs significatifs l chelle d une commune de cette taille Un niveau de construction neuve particuli rement lev depuis 10 ans 600 500 Gironde 400 p riurbain r cent 300 om La Sauve 200 100 source SOeS 0 base 100 en 1982 a 0 a v l LE LE LL donn es liss es sur 3 ans s A A PS SP PP A eq 2 3 5 Organisation volution du b ti L espace urbain de la commune est principalement agr g en habitat lin aire autour de la RD239 tout en s paississant au croisement avec la RD671 qui relie Sauveterre de Guyenne l agglom ration bordelaise en traversant l Entre deux Mers C est partir de cette intersection autour de l abbaye historique que s est constitu le premier noyau urbain du bourg ancien Par ailleurs la commune compte un habitat traditionnel datant d avant 1950 pour la plupart compos de grosses propri t s isol es et dispers es sur l ensemble du territoire Les nombreuses voies communales irriguant tout l espace la diversit du relief la pr sence d une assise foresti re initiale importante morcelant encore le paysage et le d veloppement d
68. en et la majorit des fonctions urbaines services commerces deux carts Lafont au nord et La Taste et Canteloup au sud qui pos s aux deux extr mit s de la commune en constituent les portes d entr e sortie Paloumey excentr l ouest et contigu avec le hameau de Feydieu sur la commune du Pian M doc est un cart issu d un peuplement ancien et b n ficie d une rente de situation int ressante sur la commune l abri des secteurs prot g s inondations vignes il s accroche la route principale RD2 Bordeaux Pauillac et est marqu par la pr sence d un vaste plan d eau attractif Le reste de l habitat reste marginal dispers et assez traditionnel l est marqu par la pr sence de quelques ch teaux en bordure du secteur viticole Agassac et La Lagune On compte aussi sur les terres inondables au nord est quelques anciens corps de fermes ou pavillons isol s datant des ann es 1950 1960 43 Croissance urbaine en Gironde les processus avant 1970 4 LA La majeure partie des logements construits depuis les ann es 1960 l ont t sous forme individuelle diffuse par le biais de simples d coupages parcellaires L urbanisation est donc plut t r cente et s est concentr e sur de l habitat plus resserr et ramass sur des parcelles de plus petites dimensions Certaines transactions ont certes relev d une d claration administrative de lotissement c est dire au moi
69. en flux WMS 50 cm IGN 2004 2 5 m e photographies a riennes anciennes de l IGN non georeferencees voir G oportail scan25 de l IGN 2010 et 1997 Topo 2010 de l IGN avec hydrographie routes et voies ferr es infrastructures quipements occupations surface d activit s Mode d Occupation des Sols du Sysdau 1996 2004 2010 seulement sur 93 communes seuls Ludon et L ognan sont concern s dans l tude Mode d Occupation des Sols autres sources 2 Mos du CG33 de 2004 Corine Land Cover 1990 1999 2006 avec volutions unit s spatiales 25 ha Cadastre 2010 une couche par commune parcellaire avec identifiant b ti source DGFiP PCI vecteur DDTM33 Cadastre parcelle g om trie issue des parcelles 2010 crois es avec les tableaux PEV Majic 2008 pour cartographier les donn es de date de construction de type de local de statut d occupation et de statut de propri taires Le parc b ti via les donn es cadastrales par partie d valuation PEV cartographi e par parcelle voire par b timent dans Majic 2008 ge du b ti JANATMIN type de locaux DTELOC statut des propri taires CCOGRM occupation CCTHP Cadastre unit fonci re couche SIG tableau attributaire selon DGFiP Majic 2008 gt part des surfaces en sols densit des locaux Documents d urbanisme disponibles PLU et ou Pos en vigueur par commune pas d historique type et nom des zonages surfaces utilisabl
70. entaine d ann e les documents d urbanisme conform ment aux volutions traduites dans les diverses lois deviennent plus prescriptifs et g n rateurs de projets Jusqu alors ces derniers taient plus utilis s comme des instruments d accompagnement et de gestion du d veloppement Ils deviennent progressivement un peu plus des outils d anticipation et de ma trise de la croissance Au del des contextes r glementaires le constat effectu sur la commune montre l absence g n rale d utilisation de proc dures op rationnelles d am nagement d ensemble type Zac Les grandes op rations sorties de terre depuis 40 ans taient port es par des acteurs priv s qui proposaient leurs produits en l tat principalement de la vente de terrains nus l am nageur traitait les voiries avec la collectivit pour des acc dants qui faisaient construire leur propre logement quelques ventes sur plans pour des op rations plus homog nes une ma trise d ouvrage unique pour les op rations de logements sociaux plus coh rentes Depuis quelques ann es la municipalit proc de plus selon un urbanisme de n gociation en mettant en relation les porteurs priv s de projets potentiels les propri taires fonciers et des constructeurs comme les bailleurs 112 Croissance urbaine en Gironde les processus sociaux qui apportent des elements correspondant mieux au projet communal l inverse les propri taires de vignoble acqui rent de plus e
71. entrionale de la commune Ils se caract risent par une certaine r p tition de formes de lotissements modernes soulignant le d veloppement r cent de l habitat sur la commune et son caract re d sormais principalement r sidentiel L impression d ensemble offre un caract re plut t rural o la proximit et l imbrication de paysages de campagne et de r sidentiel peu dense ne permettent pas d identifier ici un territoire de plus de 9 000 habitants 2 5 4 Le parc de logements et la production r sidentielle Le parc de L ognan se porte 3 700 logements en 2009 Signe d une certaine pression et du bon maintien du march local de l habitat c est un parc particuli rement bien occup la vacance y est de 3 4 l g rement inf rieure aux moyennes de la classe et des autres communes du secteur et les r sidences secondaires ne repr sentent que 1 du parc total 95 Croissance urbaine en Gironde les processus Avec 88 de maisons individuelles et une occupation a 75 par des propri taires il est repr sentatif d un habitat principalement bas sur le lotissement individuel alors qu une autre frange de la classe p riph ries est plus concern e par des appartements en locatif notamment HLM Plus des deux tiers des 430 appartements l ognanais sont principalement concentr s dans six grandes op rations collectives significatives ayant toutes au moins une vingtaine de logements Le dernier tiers concerne des petites copr
72. ents qu elles n ont de nouveaux m nages On compte parmi celles ci notamment les constructions de r sidences secondaires et de logements temporaires comme les centres de vacances qui n ont pas un taux d occupation complet toute l ann e Et le ph nom ne de desserrement des m nages explique les besoins en logements plus importants que l volution du nombre d habitants Le ph nom ne est particuli rement marqu sur le littoral et le Val de l Eyre qui connaissent une construction neuve largement sur repr sent e par rapport leur population r sidente 17 Croissance urbaine en Gironde les processus Plus de logements construits que d habitants 0 38 0 25 0 11 Logements neufs construits 0 07 entre 1999 et 2008 par habitant de 2008 0 04 Pauillac 0 sources 5065 Sit del2 INSEE recensement de la population 2008 9 a agence d urbanisme Bordesux m tropole Aquitaine Al sources fonds topographiques Gisco IGN BD Topo 2010 Sur la partie Ouest du d partement on observe ainsi une production r sidentielle usage touristique et pas uniquement destin e aux populations locales En moyenne c est 3 de la construction neuve d partementale qui est d di e aux r sidences secondaires environ 330 par an mais sur le littoral cette part s l ve plut t entre 20 et 30 de l ensemble de la construction neuve Trois communes ont construit elles seules 40 des
73. es Pr s de Brives la limite nord du bourg mais en zone U est sorti de terre en 2005 avec le bailleur Clairsienne qui a produit 26 logements individuels group s Ces 13 maisons mitoyennes ou en bande apportent ainsi une innovation en mati re de forme urbaine sur la commune avec une homog n it architecturale Ce sont aussi les premiers logements sociaux produits sur La Sauve Ils sont principalement destin s la location et quelques possibilit s d accession la propri t 66 Croissance urbaine en Gironde les processus depuis 2000 7 Greylere En parallele huit appartements ont ete rehabilites en 2004 dans le centre bourg tous destin s a la location quatre par Clairsienne en HLM et quatre par la SCI Fage D but 2013 deux projets sont en cours sur la commune Une autorisation de lotir a t d livr e pour l op ration des Jardins de Greyl res Celle ci compl te la zone UB au sud du bourg qui atteint l son extension maximale s agit de 13 lots vendre pour des maisons individuelles am nag s par un lotisseur priv Grisel En janvier 2013 la voirie interne et le raccordement aux r seaux ont t effectu s et les terrains sont en cours de commercialisation aucune sortie de terre constat e Enfin le lotissement de Peyrat 16 lots vendus par Sud Ouest Lotissements est en attente de permis d am nager En continuit du lotissement des Pr s de Curton sortie de te
74. es cheminements doux La commune souhaite ainsi ajouter des objectifs de 20 25 de logements HLM suppl mentaires pour ces nouveaux programmes pour ainsi gagner quatre points de part de logements sociaux d ici 5 ans En apportant aussi des contraintes et des obligations sur certains espaces le Sdau de 2001 a dessin une carte grosse maille des 111 Croissance urbaine en Gironde les processus d veloppements urbains futurs sur le secteur il a instaur aussi des r gles de pr servation d espaces naturels et agricoles la vall e de l Eau Blanche l usage de la for t landaise la sanctuarisation du vignoble Le Scot en arr t en 2013 reprend ces l ments en maintenant des objectifs de production de logements et en visant faire de L ognan un p le d quilibre espace de centralit s appuyant sur des fonctions urbaines mixtes et un r seau de transports urbains enrichi et en lien avec celui de la Cub Depuis 2003 le PLU a int gr ces l ments dans le projet en concentrant plus les efforts sur la restructuration du centre bourg en contraignant l extension urbaine par une limitation des surfaces ouvertes l urbanisation et en visant une certaine diversification de l offre de logements L esprit du projet communal vise faire du territoire une centralit mais tout en pr servant son identit villageoise Le PADD du PLU en modification en 2011 rappelle l objectif d attraction de nouveaux habitants mais e
75. es communes ayant approuv un document d urbanisme entre 1982 et 1990 ont connu une croissance maximale du nombre de logements entre 1968 et 1975 49 96 des communes ayant approuv un document d urbanisme entre 1990 et 1999 ont connu une croissance maximale du nombre de logements entre 1975 et 1982 4296 des communes ayant approuv un document d urbanisme entre 1999 et 2011 ont connu une croissance maximale du nombre de logements entre 1999 et 2009 un tiers des communes sans document d urbanisme ont connu une croissance maximale du nombre de logements entre 1999 et 2009 La question se pose de la n cessit d un document d urbanisme assez prescriptif et encadrant pour mieux accompagner et ma triser la croissance urbaine minima un PLU n est pas toujours suffisant pour engendrer une dynamique de changement compl tement efficace Les modifications ou r visions successives peuvent faire voluer les limites de l urbain selon les enjeux du moment Au del du zonage l absence d outil programmatique ou op rationnel plus pr cis ne permet pas toujours d orienter les nouvelles op rations de fa on plus incitative ou plus vertueuse notamment dans les formes urbaines La question du bon outil disposition des acteurs territoriaux est pos e L entr e r glementaire peut s av rer insuffisante et des approches diversifi es sont imaginer En revoyant par exemple le portage et la ma trise d ouvrage des projets les partena
76. es grands lotissements extensifs forts consommateurs d espace comme Clairbois et Laguloup l ouest du centre ville environ 1 300 m par logement une premi re grande op ration mixte au Ch teau Branon deux petits quartiers sociaux et du pavillonnaire diffus vers les hameaux historiques Ces grandes op rations se rapprochent du centre ancien la commune s est dot d un Pos en 1980 2 Sur les 15 derni res ann es la production est l g rement repartie On trouve encore une majorit de logements individuels mais les op rations mixtes et un peu plus denses sont plus nombreuses et consolident mieux l espace urbain autour du centre ville mais demeurent encore souvent isol es et plus ou moins ferm es comme a Marg s et aux Jardins de Flora C est l aire du PLU qui limite les surfaces ouvertes l urbanisation et pr conise des am nagements d ensemble un peu plus vertueux La production de logements maximale entre la fin des ann es 1960 et la fin des ann es 1980 plus de la moiti du parc actuel a laiss une large part au d veloppement des lotissements pavillonnaires 82 des surfaces occup es en lotissements ont t construites en peine 15 ans entre 1968 et 1982 La trentaine de lotissements de la commune couvre plus de 170 ha soit le tiers des surfaces identifi s en zones urbaines mixtes dans le PLU Ils se sont d velopp s sans logique apparente si ce n est celle des opportunit s fonci res sans lien avec une visio
77. esiueqin Y s k s n Hdd noze 2 yoy un p UONLSHOJLA 504 s lduus silino p onesiliqoti un nbuew nb nbii od s lqos yonnid s voieul p s p siew jquu su p suonel do p n q 0661 Saguue se uo1oA 2 pinid SOd UN s jeunwwoeadns s u nyulp n q heq np y uleqin addojeaua aynsue e SO 27 eedpund ynol ej ap Buo l sand synes ue s tl ssnol sin d ep s wuoy snos uonesjuequnuad s seyd z s seyd z ue uopesiuequnuad s ll nplAlpul SUOSIEU y u nue snuhuo sip syuaw ss o syned ap s ddeif 1ed urequn y l ddoy A p 1210 00V S UbiA dnoonp q eqqe l 26ajoid ny tili d aue1Be sioq puuollpA bes ed nbnsuno 103U sew ll n pis i snid unwwuo ej nod lqisi snd foxd un uolsIA un 0002 Saguue s suep 19 0 61 sS puue s p uy sanblo o1os suonnjon s p 2 A yiss i5oid apnime p juetuaBueup un NYAS l Pwo uonesyiuejd szuatunzop spusi5 s p s u pi ul s l 114 l MoNS 18 Od beipe un lqoublA np uonesnenpues uonepuoul s yulenuoo s eae nb niedde s u e7 s l hpi ipul s paud saypietuap sed 3e
78. estination d activit s dominante viti vinicole entrep t logistique et tonnellerie 40 Croissance urbaine en Gironde les processus Utilisation des sols a Ludon Medoc ha B vigne vergers E terres agricoles B marais Le Communal E urbain E zones d activit s E surfaces bois es Bzones en eau 2 2 4 Le parc de logements et la production r sidentielle La commune compte 1 620 logements en 2009 source Insee soit 2 5 fois plus qu en 1968 Cette augmentation a t largement sup rieure la moyenne d partementale pendant 40 ans en d passant toujours les 2 3 96 par an contre 1 7 en moyenne en Gironde et a t maximale entre 1975 et 1982 4 8 par an En 2009 ce parc est largement occup par ses propri taires plus de 78 pour 56 96 en Gironde et le parc HLM compte pour moins de 1 des r sidences principales Le turnover est donc plut t faible puisque 53 des r sidences principales sont occup es depuis plus de 10 ans Le parc est plut t r cent avec 69 des r sidences principales qui ont moins de 33 ans contre 48 en Gironde Le parc ancien datant d avant 1949 reste relativement modeste avec 19 des r sidences principales et le d veloppement est apparu principalement apr s 1975 Contrairement d autres communes de la premi re couronne hors Cub la majeure partie des r sidences de Ludon M doc ne se situent pas dans des op rations d ensemble Il est constitu a plus
79. grande d pendance l agglom ration bordelaise 2 2 3 Organisation du territoire La commune s tend sur 1 869 ha dont 98 sur le fleuve soit 1 771 ha de terres LUDON MEDOC un espace relativement peu artificialis EM AEROPORTS AERODROMES D SOLNU M7 AUTRES CULTURES VIGNES VERGERS CAMPING PRINCIPAUX zones sosees HACHERES FRICHES LANDES ZONES D ACTIVITES MM JEUNES PEUPLEMENTS FORESTIERS I ZONES NON PHOTO INTERPRETEES o 1 20000 M RES EAU AUTOROUT ER ZONES URBAINES IGN BD Topo 2010 DM RESEAU HYDROGRAPHIQUE B ZONES URBAINES DENSES SYSDAU Occupation du sol 2010 510 1020 RETENUES D EAU Un espace tr s agricole Le vignoble install sur les terrasses alluviales couvre une surface d environ 250 ha en 2010 soit plus de 14 du territoire communal et 19 des 1 360 ha en agriculture Occupation du Sol 2010 du Sysdau a cr de 13 96 entre 1996 et 2010 soit 31 ha Ces vignes sont class es en Haut M doc crus class s bourgeois artisans ou bordeaux sup rieurs Elles sont principalement pr sentes sur les graves terrasses de la Garonne sur la partie occidentale de la commune La majeure partie de l espace viticole de la commune situ e au centre du territoire communal est sanctuaris e car consid r e comme zone d int r t viticole majeur et int gr e comme Espace naturel majeur dans le Sdau de 2001 38 Croissance urbaine en Gironde les processus LUDON MEDOC un territoi
80. habitants Implant e entre vignes et for ts la commune a ensuite conserv son caract re de village des Graves L h ritage rural et agricole s inscrit encore actuellement dans la structure urbaine de L ognan au travers des anciens chemins ruraux devenus axes directeurs et les anciens ch teaux supports des hameaux devenus quartiers urbains 2 5 2 Les volutions urbaines contemporaines Situ e moins de 5 km de la rocade bordelaise L ognan est v ritablement int gr e l agglom ration de Bordeaux au sens g ographique du terme depuis une trentaine d ann e De par la continuit de b ti qui existe avec les communes voisines de la banlieue bordelaise notamment Gradignan et Villenave d Ornon elle fait ainsi partie de l unit urbaine de Bordeaux identifi e par l Insee volutions d mographiques La commune compte 9 309 habitants au 1 janvier 2010 La croissance d mographique de L ognan a v ritablement d but durant le XIX si cle puisqu en 100 ans la commune est pass e de 1 400 2 500 habitants La premi re moiti du XX si cle a ensuite t moins fastueuse en affichant une certaine stagnation voire une d croissance vers 2 000 habitants dans les ann es 1930 pour conna tre de nouveau des gains de population apr s la seconde guerre 90 Croissance urbaine en Gironde les processus population de L ognan 9 000 source INSEE recensements 8 000 de la population 7 000 6 000
81. he pr s de 1 600 personnes soit pr t de 53 des sortants sur une huitaine de communes moins de 10 km Martillac si ge de la Technopole communautaire Bordeaux Montesquieu et qui touche l a rodrome sur la commune de L ognan ne re oit que 88 travailleurs l ognanais pour un total de 700 emplois environ SYNTHESE e Une croissance d mographique fulgurante en 15 ans dans les ann es 1970 Une commune devenue surtout r sidentielle qui alimente les emplois de l agglom ration bordelaise en salari s 2 Des activit s locales principalement orient es vers l conomie pr sentielle et les services la population Un r le encore marquant de l agriculture dans l conomie locale 2 5 3 Organisation du territoire La commune est constitu e d une vaste plaine en rive gauche de la Garonne grimpant doucement d altitudes de 15 60 m du nord au sud correspondant au d but du plateau landais L implantation humaine s est faite premi rement sur les bords de la rivi re L Eau Blanche qui traverse la commune du sud au nord et se jette dans la Garonne 7 km du bourg 93 Croissance urbaine en Gironde les processus Un contexte geographique peu contraint o i b b s 17 AZ qu z r r ba La superficie de la commune de Leognan se porte a 4 146 ha Le paysage est d abord marqu par la for t implant e sur des sols sableux sur plus d un tiers de la s
82. i taires pour de la revente terme il s agirait pour la collectivit de penser et d organiser plus globalement cette d marche en y injectant un cadre r glementaire et peut tre des outils plus op rationnels afin que ces productions ne rel vent plus seulement d initiatives priv es 50 Croissance urbaine en Gironde les processus 1 bois vignes PPRI Jaune D Rouge PLU 2006 zones urbaines zones d activit s zone AU du PLU 2006 volutions urbaines et contextes spatiaux extensions urbaines ss 1950 1970 RNU 1980 2006 POS depuis 2006 PLU bourgs anciens hameaux a urba L projets en cours m paississement urbain m 51 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 2 6 Gouvernance et strat gies locales La commune d pend administrativement du canton de Blanquefort et de l arrondissement de Bordeaux Elle fait partie du Pays M doc pilot par un syndicat mixte avec une charte valid e en juin 2003 et un contrat de Pays sign avec le Conseil R gional en d cembre 2004 puis reconduit en juin 2008 Celui ci stipule notamment de renforcer l identit m docaine et d velopper l attractivit du M doc en mati re d habitat Il cherche ainsi ne pas transformer les communes en une campagne annex e de l agglom ration de Bordeaux Les besoins portent notamment sur les logements accessibles qui sont en d ficit struct
83. ices sa population Avec le rajeunissement de sa population les effectifs scolaires ont cr et un Rassemblement P dagogique Intercommunal a t mis en place avec la commune voisine de Mouliets et Villemartin ainsi que l am lioration des services p riscolaires Avec Mouliets encore un service de transport la demande a t instaur pour rejoindre des p les externes comme Castillon la Bataille ou Ste Foye la Grande Enfin la commune a aussi investi dans quelques b timents pour am liorer les services la personne avec par exemple la cr ation d un point multiservices au centre du village en 2003 2 4 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la commune Synth se des dynamiques de Flaujagues Un paysage de vall e ouvert et intimement li a la Dordogne Un territoire rural d di l agriculture de production vignes et cultures e Une croissance d mographique depuis 35 ans mais qui reste mesur e Un d veloppement urbain r cent limit et tr s localis Comme nombre de communes class es comme rurales et activit s anciennes le d veloppement de Flaujagues a t le plus intense jusqu la fin du XIX si cle La population a atteint son maximum l poque et les l ments b tis construits jusqu alors constituent encore la majorit du parc au d but du XXI si cle La commune n en est pas devenue pour autant un territoire d sert mais qui volue dans ses fonctions
84. ien et par une pr dominance de l habitat individuel plus ou moins l che L volution de la population marque deux grands pisodes de la periurbanisation bordelaise la fin des ann es 1970 la p riode des 10 derni res ann es La commune conna t une situation g ographique particuli re dans un secteur de transition entre les communes dynamiques de la rive droite bordelaise qui s urbanisent de plus en plus notamment Cr on la voisine qui conna t une croissance particuli rement forte depuis 10 ans et les communes plus rurales de la p riph rie girondine Elle se situe sur la RD671 qui demeure un axe prioritaire de d veloppement et de d senclavement de l Entre deux Mers sur la derni re p riode La croissance r cente de la commune illustre la g n ralisation du ph nom ne de p riurbanisation vers la deuxi me couronne Elle avait d j b n fici d un fort d veloppement d mographique la fin des ann es 1970 Depuis 10 ans le rythme lev de la production r sidentielle est aliment par une arriv e de population externe environ 60 d entre eux proviennent de l agglom ration de Bordeaux comme le montrent les permis de construire des derniers lotissements Mais pour un quart des nouvelles constructions il s appuie aussi sur l installation de m nages plus locaux provenant de la commune notamment dans les HLM ou de Cr on et sur un dynamisme d mographique naturel non n gligeable relier avec l implantatio
85. ifs 45 maisons uniquement individuelles sont ainsi sorties de terre entre 2000 et 2011 Elles sont le fruit de productions ind pendantes sans am nagement global sauf Lagnera Elles ont t principalement construites par des propri taires particuliers directement pour leur occupation personnelle quasiment tous originaires de ce secteur de la Gironde dont une dizaine de Flaujagues m me 84 Croissance urbaine en Gironde les processus Une urbanisation mesur e entre fleuve et vignes La Dordogne zone U constructible carte communale 2009 zone inondable PPRI 2000 zone b tie 2004 vignobles vergers 2004 BLEUE zones agricoles 2004 85 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 4 6 Gouvernance et strat gies locales Flaujagues est ins r e dans le Pays du Libournais depuis la cr ation de ce dernier en 2001 il concerne 132 communes et plus de 150 000 habitants actuellement C est un territoire m lant communes urbaines traditionnelles et communes rurales qui se modernisent terroirs viticoles et p les industriels Un espace tout autant de contacts la porte du bordelais et de sa pression urbaine de transition vers la Dordogne de Bergerac et P rigueux et de convergences notamment g ographiques avec ces deux vall es de la Dordogne et de l Isle mais aussi avec des infrastructures de transports de grandes dimensions l s est dot de plusieurs outils strat giques et d actions c
86. inuit des extensions urbaines des d veloppements p riph riques plus o moins diss min s les accroches aux centres anciens s av rent plut t r centes parfois accompagn es de retour d emplois et de services la population des formes urbaines et de construction que l on retrouve de fa on r currente des lotissements individuels avec un r le important des propri taires particuliers des formes d habitat r centes g n ralement assez indiff renci es ou standardis es avec une majorit de maisons individuelles et souvent une occupation par leur propri taire Sur les incidences du contexte spatial de chaque territoire certains patrimoines humains architecturaux ou naturels structurant les paysages souvent agricoles et donc les repr sentations de ces territoires et leurs caract ristiques identitaires un certain d terminisme g ographique et la sanctuarisation de certains espaces qui entrent en pression confrontation avec les espaces urbanis s les terrains li s l eau sur les questions d inondations les landes et for ts comme lieux valeurs productives ou naturelles les vignes comme ressource conomique et rep re territorial Sur les phases de d veloppement et les fonctions de ces territoires des croissances maximales dans les ann es 1970 l poque sans document d urbanisme et de r glementation puis un urbanisme de zonage et de gestion avec les Pos ann es 1980 1990 puis
87. ions r glementaires le Pos a t r vis en 1993 et le PLU approuv en 2003 la production reste encore tr s majoritairement individuelle 87 Parmi les 780 logements sortis de terre entre 2000 et 2011 seule une centaine le sont en collectif et 250 en individuel group nb logt Une production r cente encore marqu e par l individuel 90 Source SOeS Sit del2 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 5 individuels purs E individuels group s collectifs C est notamment le cas de la r sidence Les Jardins de Flora copropri t livr e par Ak rys en 2007 qui propose aussi de la location Situ e 400 m au nord du bourg elle est constitu e d une quarantaine de maisons en bandes de plain pied donnant acc s directement une rue privative ferm e par une grille et un peu isol e du reste de la ville notamment par des limites arbor es et les arri res de parcelles donnant sur des terrains non construits On se rapproche ici des gated communities ces communaut s ferm es am ricaines Les 13 derni res ann es ont aussi vu sortir de terre quelques op rations mixtes port es l aussi en partie par des bailleurs sociaux Le Hameau de Marg s propose 28 maisons group es et 22 appartements livr s par Gironde Habitat entre 2003 et 2005 Ceux ci constituent une op ration un peu isol e entour e quasi exclusivement de parcelles
88. is 40 ans la croissance est principalement port e par le solde migratoire d parts arriv es plus 0 6 par an pour un solde total de plus 0 9 96 annuel entre 1968 et 2008 C est le solde migratoire qui a aussi fait fluctuer l ensemble de la croissance girondine puisque en 40 ans le solde naturel d c s naissances est rest constant entre 0 2 et 0 4 par an Une population girondine en croissance irr guli re 1 11 mum solde naturel 0 6 sm solde migratoire 0 4 eee taux global 0 2 en France 0 0 1968 1975 1975 1982 1982 1990 1990 1999 1999 2008 source INSEE recensements de la population taux de variation annuel 13 Croissance urbaine en Gironde les processus Une croissance plus marqu e l ouest Une lecture sur le long terme les 40 derni res ann es des volutions de population sur le d partement montre deux comportements compl mentaires des territoires une perte globale d habitants sur l est le plus rural et la ville centre de Bordeaux depuis les ann es 1960 une croissance forte sur la p riph rie bordelaise et qui pousse notamment vers l ouest avec des ph nom nes de p riurbanisation et de littoralisation entre Hourtin et La Teste Une urbanisation marqu e surtout vers l ouest Taux de variation annuel 1 de population 1968 2008 Pauillac sources INSEE recensement de la population a urba sources fond
89. is contrainte la construction par la zone jaune actuelle du PPRI qui impose des surco ts de construction pour la mise la c te pour des op rations d ensemble sur l volution du zonage de quelques zones agricoles vers des zones urbaines comme dans la partie centrale vers Nexon le dernier grand secteur de d veloppement de la commune est le quartier de Paloumey id alement situ proximit de l axe de la RD2 il est prot g de toute contrainte g ographique il propose un cadre paysager attractif autour de la gravi re et offre les derni res r serves fonci res du territoire avec pr s de 4 ha d j en zone UC mais pas encore construits une zone AU d j d finie Palanquette sur 5 6 ha des zones agricoles non d di es la viticulture qui pourraient tre investies terme Sur ce secteur des volutions r glementaires devront tre mises en uvre et qui s imposeront de facto avec la mise en compatibilit venir du PLU avec le futur Scot de l aire m tropolitaine bordelaise et surtout la commune devra et souhaite d ores et d j avoir une strat gie et une approche plus volontariste et constructive sur ce p rim tre qu elle n a pu en avoir par le pass sur d autres parties du territoire communal la derni re solution qui s bauche consiste densifier le tissu existant qui s est beaucoup construit sur un parcellaire de grandes dimensions On assiste d j des d coupages de parcelles par leurs propr
90. issance et de faire des hypoth ses qui pourraient tre ventuellement approfondies l avenir Les travaux ont t confront s des difficult s m thodologiques rappelant l approche exploratoire de la d marche e des travaux particuli rement lourds et difficilement optimisables chelle large puisqu il s agit quasiment pour chaque cas et commune observ e de construire un diagnostic territorial complet compr hension insuffisante des facteurs conomiques et des l ments de connaissance des enjeux li s aux valeurs des espaces notamment sur les prix du foncier terrains b tir terrains agricoles notamment vignes des difficult s identifier les modes op ratoires et les outils op rationnels utilis s par les acteurs pour d velopper un projet urbain __ l approche des acteurs et de leurs strat gies s av re plus difficile aborder concernant les ressorts humains les jeux d acteurs et de gouvernance qui construisent la ville et qui sous tendent les actions politiques conomiques sociales et priv es Chaque cas rel ve de logiques particuli res pas toujours reproductibles et qui n cessitent des m thodes d investigations notamment par entretiens o enqu tes plus lourdes pour tre analys es finement Ce document ouvre cependant des perspectives sur les suites qui pourraient tre donn es pour affiner la connaissance de la croissance urbaine en Gironde produire des zooms sur d autre
91. la commune avec le fleuve puisque avec pr s de 5 km de berges ce sont 40 des fronti res communales qui se trouvent au bord de l eau toute la partie nord et est Ainsi jusqu au XIX si cle Flaujagues tait un port de commerce relativement important en amont de Libourne C tait un point de transfert notable du bois du plateau de l Entre deux Mers vers d autres territoires ext rieurs et un point d entr e des mati res exotiques vers ces terres plus isol es avant l arriv e du chemin de fer 2 4 2 Les volutions urbaines contemporaines Situ e 57 km de Bordeaux la commune caract re rural n est rattach e aucune unit urbaine ou aire urbaine en particulier Elle est class e par l Insee comme autre commune multipolaris e ce qui signifie que ses principaux changes quotidiens ne vont pas de pr f rence vers une destination en particulier m me si elle se rapproche plus de Castillon la Bataille pour l offre en quipements en tant inscrite dans son bassin de vie par l Insee en 2012 volutions d mographiques La commune compte officiellement 544 habitants au 1 janvier 2010 environ 600 en janvier 2013 selon la mairie population de Flaujagues 1 000 900 source INSEE recensements de la population 800 700 600 500 400 300 200 100 1793 1806 1831 1841 1851 1861 1872 1881 1891 1901 1911 1926 1936 1954 1968 1982 1999 74 Croissance urbaine en Gironde les processus Avec
92. la r partition des emplois reste beaucoup plus concentr e Cette dichotomie a donc de nombreuses cons quences sur les quilibres entre les territoires et sur leurs fonctionnements elle est g n ratrice de nombreux flux de d placements elle peut tre tr s discriminante pour les ressources des collectivit s en termes fiscaux mais aussi d offres d quipements et de services elle s pare lieux de vie lieux de travail et ventuellement lieux de consommation qui peuvent avoir des logiques d implantation autres 1 2 Typer la croissance urbaine des communes Ces diff rences de comportements dans le temps selon les territoires et selon les th mes observ s des communes girondines nous ont amen chercher une lecture plus synth tique de ces volutions via la construction d un mod le statistique 1 2 1 Objectifs Construire une typologie des communes en fonction des formes de leur croissance urbaine selon leur d mographie leur habitat selon la dynamique de leurs emplois s agit de d finir les communes selon leur degr d urbanisation la force de leur croissance et leur r le plut t r sidentiel ou plut t productif On introduit une dimension temporelle et dynamique en distinguant les phases de croissance qui les ont amen es ce fonctionnement depuis les quarante derni res ann es On pourra ainsi replacer ces communes dans les diff rents contextes d volution territoriales du d partement exode rural
93. le rythme de construction est assez soutenu avec 36 logements par an en moyenne pres de 430 au total entre 2000 et 2011 Cela correspond a une volont de la mairie de limiter la production une trentaine de permis annuels afin de ne pas saturer les quipements et services existants sur la commune Quasiment la totalit des permis d pos s l ont t par des particuliers originaires de Gironde L origine g ographique des nouveaux acqu reurs se r sume deux chelles une petite majorit 45 de m nages issus directement du M doc qui quitte des communes rurales pour plus d am nit s urbaines sans int grer la grande agglom ration une arriv e non n gligeable de personnes provenant de l agglom ration bordelaise 39 d entre eux qui cherchent plus d espaces et de nature en sortant de la ville des terrains moins chers tout en ayant des services de proximit Parmi eux certains r sidaient d j Ludon auparavant un cinqui me des d positaires de permis et ont acc d la propri t sans changer de commune La production de maisons individuelles est encore majoritaire 64 des nouvelles constructions mais des op rations plus importantes gonflent instantan ment le rythme de production annuel Les ann es 2000 ont vu clore les premi res op rations mixtes rassemblant des logements collectifs en R 2 maximum et innovation sur la commune les premiers ensembles de maisons de villes vendues sur plans Ceci correspond
94. lief MNT a 10m haut cire 1 20000 Rouge hachur e blev b IGN BD Topo 2010 Rouge hachur e bleue tos DOTM33 PPRI 2010 0 520 1 040 Rouge hachur e bleue avec lser rouge DGFIP cadastre 2010 s Rouge hachur e jaune Avec 44 de la superficie communale d di e des terrains ouverts destin s la p ture et plus ou moins humides les palus 7 des secteurs naturels bois s ou en eau et un tiers l agriculture de production vignes et cultures la commune comprend des paysage tr s a r s conditionn s par les terrains contraints par les inondations o l espace urbanis est limit en volume L tendue de l espace urbain r sidentiel d activit s et multifonctionnel tait de 245 ha en 1996 soit 13 1 de la commune Il a donc connu une augmentation de 35 ha c est dire 14 3 en 14 ans Les surfaces artificialis es urbaine et d activit identifi es en 2010 dans l occupation des sols faite pour le Sysdau repr sentent 280 ha soit 15 de la surface communale Deux zones d activit s sont pr sentes sur la commune toutes deux communautaires accessibles directement depuis la RD2 donc l cart des zones habit es la zone d activit s d Aygue Negre au nord du chemin de Feydieu 17 500 m consacr s principalement l artisanat dominante BTP achev e en 2009 au sud une deuxi me tranche de 26 000 m s est remplie depuis la zone d activit s de Lafont 25 000 m2 principalement d
95. llustrations de la croissance urbaine en Gironde a urba d 6009090 g 6600000000060 o 020202020202020502e 55 8 es sg 2 8 2 9 9 2 s 3 52 LA 82 5 5 255 3 9 5 82 8 2020505020 9 5 gt QE 2 3 5 5 ga 5 ES 3 da dz 9 gt e oz w g E y 5 Q do 5 Bi e D F 8 e o R 2 5 g 3 un n 25 d 3 3 e 2 n 121 Croissance urbaine en Gironde les processus Au dela des processus uniquement spatiaux on voit se dessiner des encha nements et une logique temporelle de la croissance Sans grande surprise les formes de croissances urbaines principalement rencontr es renvoient la production d un habitat tr s largement individuel d velopp de fa on plus ou moins parpill e durant la d cennie 1970 On est alors en pleine p riode d talement urbain Les communes voient leurs fonctions s orienter r solument vers un r le r sidentiel Le cadre l gislatif est encore tr s peu marqu les Pos cr s en 1967 ne sont encore que peu mis en uvre et la croissance est port e principalement par des acteurs priv s en laissant une large place aux initiatives individuelles On assiste une forme de capitalisation de l urbain par des particuliers ce
96. locaux Sont intervenus ensuite quelques amenageurs lotisseurs locaux comme Grisel Immobilier Nebout Sud Ouest Logements ou Francelot Seuls les lotissements les plus anciens l exception toujours des Pr s de Brives par un bailleur social ont vu s investir des partenaires plus ou moins publics avec le premier lotissement en 1973 La Tuili re d velopp alors par le CNRO Caisse Nationale de Retraite Ouvriers du B timent pour ses b n ficiaires puis en 1980 avec le lotissement communal du Pr d Audon L ensemble de ces lotissements ont marqu et consolid l extension urbaine maximale de la commune vers l est notamment en la figeant dans le zonage du Pos dans les ann es 1990 Cette d marche a concr tement t mise en uvre dans les documents r glementaires par la nouvelle quipe municipale Auparavant jusqu la fin des ann es 1980 l urbanisme local tait encadr par le r gime du R glement national d urbanisme L ancienne municipalit compos e notamment de propri taires de vignobles avait cependant d j l esprit d viter le mitage du territoire communal La commune organise sa strat gie territoriale de fa on assez ind pendante en utilisant des moyens op rationnels et r glementaires simples Elle fait partie des quelques rares communes restantes en Gironde qui ne s inscrivent pas dans un document de planification supracommunal comme un Scot A la limite de tous les sch mas directeurs se succ dan
97. loiement de l habitat collectif social et les fortes migrations Puis il s est d plac l ext rieur en construisant le p riurbain dans les ann es 1975 1990 Ceci marque l av nement de l talement urbain qui s loignait de plus en plus des centres et perdait en intensit au fil des ann es En parall le les p les urbains perdaient des habitants et la croissance globale se ralentissait de fa on plus g n rale dans les ann es 1990 Mod le de d veloppement urbain en Gironde jusqu aux ann es 1960 ann es 1960 et 1970 ann es 1980 et 1990 ann es 2000 Generalisation de exode rural ai developpement des periurbanisation lin aires urbains croissance citadine banlieues diffusion retour aux centres ville centre banlieue p riurbain rural a pin Depuis une dizaine d annees le developpement a repris mais de maniere plus diffuse et plus g n ralis e Les villes centres redeviennent dynamiques Bordeaux gagne 28 000 habitants depuis 1982 alors qu elle en avait perdu 58 000 les 15 ann es pr c dentes Les campagnes croissent notamment gr ce au d veloppement des p les d emplois ruraux Les grandes aires urbaines se rapprochent pour former des lin aires urbains le long des axes de circulation Le solde migratoire reste le moteur principal de ces accroissements mais les mouvements naturels sont aussi souvent majoritairement positifs et contribuent ce d velo
98. loppements pavillonnaires plus ou moins organis s Le morcellement des grandes propri t s a ainsi facilit la sp culation fonci re Et l appel de la campagne et de la propri t individuelle a attir les nouvelles populations vers les espaces encore verts de la commune Paradoxalement cette forte p riode de croissance n a vu appara tre que deux op rations en collectifs deux petits quartiers de logements sociaux les premiers de la commune avec les quatre petites barres soit 44 appartements de la R sidence du Moutin en 1971 par la SA HLM Le Foyer de la Gironde r habilit es r cemment et situ es en p riph ries de la ville en contact direct avec les espaces agricoles voisins les six b timents une quarantaine d appartements rue Bordenave en 1977 devenu la R sidence pour Personnes Ag es de Lignac 100 Croissance urbaine en Gironde les processus B ti construit entre 1968 et 1981 Le Mouin Les deux d cennies suivantes verront le rythme de production ralentir tr s fortement tout en restant significatif avec environ 45 logements nouveaux chaque ann e Ainsi le parc a augment de 1 4 par an sur la p riode contre 6 1 entre 1968 et 1982 L ognan marque un peu le pas avec le reste de la classe p riph ries qui maintien sa croissance 1 7 par an dans les ann es 1980 et 1990 La tr s forte acc l ration l ognanaise dans les ann es 1970 explique peut tre ce ralentissement ve
99. me demographique dans la deuxieme partie du XIX si cle en atteignant les 1 000 habitants avec la pr sence de l cole normale sur l abbaye notamment Avec la fermeture de la voie ferr e elle stagne jusqu aux ann es 1970 Depuis 40 ans le taux de variation annuel de la population est de 1 2 par an soit l quivalent de l ensemble des communes class es en p riurbain r cent La Sauve se d marque quelque peu avec une croissance maximale entre 1975 et 1982 avec une hausse de 2 5 par an du nombre d habitants quasiment uniquement gr ce au solde migratoire Une croissance r cente qui s appuie sur une d mographie dynamique 3 0 2 5 2 0 um solde naturel 1 5 1 0 EE solde migratoire 0 5 Variation du solde total 1982 1990 1999 2009 1975 1982 taux global de la classe source INSEE recensements de la population taux de variation annuel La commune se caract rise aussi par un d veloppement r cent assez soutenu avec une croissance annuelle de 1 5 du nombre d habitants ces 10 derni res ann es Sur la Sauve cette hausse s appuie principalement sur le solde naturel plut t lev plus 0 8 par an contre 0 3 en Gironde La cause se trouvant certainement dans une part plus importante des jeunes adultes de 15 45 ans sur la commune et un taux de natalit en hausse de 1 7 point en 10 ans pour seulement 0 2 point dans le d partement et un nombre moins lev des plu
100. n sauuey n d un salope s xeds s l b s nbliqull 5inoq np s ubiolp sulovi no snid 0 61 seauue sa suep s ddeu led saieuuo h ed sjualuass ho s p uolsoldx3 yua 39 0261 Saauue s suep 2110 951012 WIH s nbi nb ne lidoid m 1ed s dn oo s ll npi ipul suosipul no ins s ddeu s ulut ssip s u ul ssnol dnoonseq s ubiA sloq uoneoliqul sayesedsip s uleqin seu auuapDue APNpOLd 1210 InaJeA p lqoubA s nbis ud s ulenyuo ap sed siepue llpA aqua L e beull ll hu pis l 591 600Z 27182 e 0002 U Hdd l 343291 s n oriqnd beipe neyu ui lb i sino xne juaweubeduo2e ll ylil foid un ilpunululool ul gieypul s n sl ln lMed s p led s yl s puuopios p su ls x sed lqepuoul s uoz s p sioq pns ne xneawey s nbl nb ins zu w nb un jueueddojeaap un losi sneq sanbjenb 5inoq ins auuapue uoneyueyluu un uleqin auessIOD n q ins ti siew a131 n6 1 enbiydeiowep apuessio1 gt un SIEWU uleqin 55 010 SULS zu 1 je uepue aez udosd anajued s dn o s jj np a pu suosieui Z8 e uohn
101. n notamment sur la construction d un r f rentiel image et d un r f rentiel formes urbaines densit s en lien avec les centralit s et les questions de mobilit 125 Croissance urbaine en Gironde les processus a urba Cle agence d urbanisme Bordeaux m tropole Aquitaine Agence d urbanisme Bordeaux M tropole Aquitaine Hangar G2 Bassin flot n 1 BP 71 F 33041 Bordeaux cedex t l 33 0 5 56 99 86 33 fax 33 0 5 56 99 89 22 contact aurba org www aurba com aurba
102. n commun peu nombreuses d o une sur utilisation de la voiture et dans une forte d pendance l agglom ration centrale pour l emploi Les fonctions des communes deviennent donc principalement r sidentielles avec des populations aux ressources plut t lev es mais qui cachent des disparit s L urbanisation a privil gi l habitat individuel le parc est plut t bien mobilis avec peu de vacances et de r sidences secondaires et le march de l habitat se tend de plus en plus notamment par la hausse des prix et un foncier qui va devenir plus difficile mobiliser Dans ce contexte 17 communes se sont regroup es dans le Pays des Graves et Landes de Cern s Ce rassemblement s est exprim dans une Charte de Pays approuv e en octobre 2004 et un Contrat de pays en 2005 Ces objectifs visaient mobiliser l conomie comme vecteur de d veloppement du territoire par le maintien de la population et l attrait des visiteurs par l attraction de nouvelles entreprises et activit s et par l exportation des produits et savoir faire locaux Des questionnements se sont port s aussi vers la mise en place d un PLH de pays pour valuer les logements construire et les besoins en foncier r fl chir sur la densit et la diversification de l offre d habitat Pour autant la structure a eu peu d activit s depuis sa cr ation et aucune action op rationnelle n a t v ritablement engag e La gouvernance de ce territoire en a m me p ti puisq
103. n de jeunes m nages dans certains lotissements des ann es 1990 La Sauve semble ici profiter aussi d une meilleure offre urbaine que ses voisines gr ce au maintien de quelques commerces de proximit de services la population notamment scolaire avec l cole au bas des lotissements et d un acc s direct au p le rural qu est Cr on Depuis 20 ans l int gralit du d veloppement urbain s est fait par l implantation de lotissements modestes 10 20 maisons en g n ral tous implant s proximit d une route principale en l occurrence la RD239 Ces lotissements prennent souvent la forme de petites unit s ind pendantes l cart ou indirectement raccrochees au r seau de rues existants Ils sont souvent constitu s de quelques art res nouvellement cr es en impasse qui se raccrochent sur le r seau viaire existant par une entr e g n ralement unique Le parcellaire y est en g n ral de taille assez importante en g n ral plus de 1 000 m2 avec des espaces publics larges et tr s a r s qui donnent une impression d ensemble de faible densit Except le lotissement HLM de Clairsienne on ne note pas d uniformit architecturale particuli re Les maisons ont t construites par leurs propri taires de fa on individuelle et personnelle 71 Croissance urbaine en Gironde les processus Le seul principe de demarche d ensemble vient de la vente de ots de terrains a decouper par des proprietaires fonciers
104. n globale de l organisation spatiale attest e par de nombreuses interruptions du bati par des friches vignes et bois ou pres rapport de pr sentation du PLU 2011 Ces derniers peuvent tre class s en trois cat gories en fonction de leur organisation et de leurs dimensions Les lotissements denses les voiries de desserte locale en U et les impasses en font ponctuellement des zones enclav es La plupart de ces op rations sont juxtapos es les unes aux autres sans produire de lien entre elles l exception de la voie les espaces publics sont dans l ensemble faiblement int gr s aux op rations Ainsi mis part le lotissement de l Hermiton la plupart des op rations ne comporte aucun espace public interne Les lotissements standards souvent excentres en premi re et deuxi me couronne au nord du bourg ils sont dispers s et m langent l implantation r sidentielle aux couverts forestiers et viticoles Ils fonctionnent pour la plupart en enclaves autour d une voirie en impasse formant des enclos de formes disparates Le parcellaire est plus distendu g n rant des densit s faibles sans r elles capacit s d volution b ti assez h t rog ne implant en milieu de parcelle Les espaces publics sont r duits sauf vers Clairbois et Laguloup avec des voies souvent sur dimensionn es Le pavillonnaire diffus il est install souvent le long des principaux axes de communication et en p riph rie des hameaux et des
105. n plus de terrains pour replanter de la vigne Avec l av nement de l AOC Pessac L ognan les viticulteurs ont fait de gros investissements pour leurs outils de production notamment la taille des chais Ces derniers n cessitent d sormais des quantit s importantes de raisins qui am nent au moins 35 ha de vigne le seuil n cessaire pour faire tourner ces quipements de fa on rentable Ainsi avec 120 ha de vignes qui ne sont pas encore en AOC la commune garde un r servoir important de ressources de terrains pour cette conomie qui peut faire l objet d une certaine pression fonci re Le march foncier au dire de la mairie reste assez tendu avec des prix moyens avoisinant fr quemment les 250 m sur des parcelles plus petites qu auparavant vers 500 600 m2 Les premiers acteurs identifi s de la croissance taient d abord des familles leognanaises riches de patrimoines fonciers plus ou moins importants qui ont pris de la valeur avec la pression urbaine et d mographique de l agglom ration voisine Les lotissements ont t construits par divers acteurs priv s de la r gion amenageurs promoteurs mais avec un r le encore important des acqu reurs particuliers au final Les op rations collectives significatives ont majoritairement t port es par quelques bailleurs sociaux locaux notamment Gironde Habitat M solia ou la SEMIB qui entretiennent des relations de longue date avec la collectivit La commune n a t ma tr
106. n rendant les ambitions raisonnables vers un plafond de 10 000 habitants L attention est plus port e vers l accompagnement de cette croissance d mographique par un peu plus de sobri t de l espace et par une am lioration de l offre urbaine activit s commerces tourisme et diversification de l habitat tout en gardant une ma trise de son rythme d volution long terme Les orientations g n rales d am nagement et d urbanisme visent notamment mieux mobiliser le foncier favoriser les formes urbaines plus denses et diversifier les types de logements notamment en termes de statuts d occupation Les r sultats sont cependant mesur s puisque sur la derni re d cennie 56 des logements sortis de terre le sont encore en individuel pur la derni re grande op ration collective au Moulin de Brisson montre encore des densit s assez faibles proximit du bourg le collectif n est v ritablement pr sent que sur une demi douzaine d op rations Et les derni res zones urbaniser instaur es dans la r vision du PLU en 2011 ouvrent 7 ha de plus que dans le document initial de 2003 en inscrivant notamment le secteur du Moulin de Brisson d sormais en zone urbaine soit plus de 11 ha et en ajoutant de nouvelles zones en p riph ries voire assez loign es du centre ville prises sur des zones agricoles comme le secteur du Chemin de Bel Air en bordure de for t dont la premi re pierre est pos e en mai 2013 Depuis une tr
107. namiques de L ognan Une g ographie peu contraignante Une commune p riurbaine en transition entre un grand centre urbain et un espace naturel de vastes dimensions la Lande Girondine Une certaine disparite des formes urbaines m lant urbain et rural forte imbrication entre espaces artificiels assez indiff renci s et espaces agricoles de valeur vignes et for t Un habitat principalement bas sur la propri t individuelle organis dans de grands lotissements Un habitat collectif plus rare principalement concentr sur quelques op rations notamment vocation sociale Les rapports de pr sentation du PLU en 2003 et de sa r vision partir de 2009 saisissent un portrait assez critique du d veloppement urbain sur le territoire et des r sultats observ s sur l organisation urbaine actuelle de la commune Celle ci plut t l che et faiblement agglom r e est le produit d une dispersion originelle de l habitat agricole et du d veloppement de lotissements pavillonnaires qui se sont juxtapos s au fil du temps sans n cessairement cr er entre eux de coh rence l chelle de la commune Cette impression de discontinuit urbaine est d ailleurs attest e par la permanence de nombreux espaces viticoles et forestiers dans les interstices m me du tissu b ti justifiant son appellation de ville la campagne Le paysage urbain au centre ville notamment est la fois banalis par des formes urbaines pavillo
108. nce Les Bouhumes r rges rue 2 Boyer 7 Chateau Branon annee de construction 1900 m 1901 1980 R sidence Le Moutin EN 1981 1990 e i291 2000 H 200 200 La constitution du parc de logements de Leognan s est concentr e sur une p riode assez courte puisque 54 des logements pr sents ont t construits en seulement 20 ans entre 1968 et 1989 Le parc le plus ancien avant 1968 est donc largement minoritaire avec 22 des logements On note par ailleurs une assez bonne pr sence du parc r cent puisque 15 des logements ont t construits dans les 20 derni res ann es source DGFiP 2008 97 Croissance urbaine en Gironde les processus 45 poque de construction des r sidences principales pr sentes en 2008 Source INSEE recensement de la population avant 1949 1949 1974 1975 1989 1990 2005 apr s 2005 total Gironde 8 p riph ries m L ognan Depuis une trentaine d ann es la construction neuve marque un rythme encore soutenu avec un taux de construction de 62 rapport entre le nombre de logements construits entre 1982 et 2011 et le parc en 1982 Ce taux est inf rieur de 10 points celui de l ensemble de la classe p riph ries car L ognan avait d j fourni un gros effort dans la d cennie pr c dente puisque son parc avait d j augment de 128 entre 1968 et 1982 contre 116 dans la classe Il a t cependant plus irr gulier H
109. ndic emploi 1982 indic emploi 1975 indic emploi 1968 R sPrinc 2008 const apr s 2005 R sPrinc 2008 const 1990 2005 R sPrinc 2008 const 1975 1989 R sPrinc 2008 const 1949 1974 R sPrinc 2008 const avant 1949 variat Logements 1999 2008 variat Logements 1990 1999 variat Logements 1982 1990 variat Logements 1975 1982 variat Logements 1968 1975 variat M nages 1999 2008 variat M nages 1990 1999 variat M nages 1982 1990 variat M nages 1975 1982 variat Population 1968 1975 variat Population 1999 2008 variat Population 1990 1999 variat Population 1982 1990 variat Population 1975 1982 variat Population 1968 1975 D 4 6 taux part indice 4 6 taux part indice 25 Croissance urbaine en Gironde les processus taux de variation taux de variation ndicateur de Concentration classe libelle 17 d Emploi moyen 1968 2008 1 777 et a acti 0 03 0 74 0 78 2 p les traditionnels 0 1 11 1 59 3 periurbain recent 1 04 1 8 0 63 4 developpement continu 2 13 2 75 0 71 5 peripheries 2 12 3 0 74 Gironde 0 86 1 71 1 Source Insee recensements de la population 26 Croissance urbaine en Gironde les processus a urba Typologie des communes selon leur HB croissance urbaine 1968 2008 Kez rural activit s anciennes zi p les traditionnels EF periurbain recent Em developpement continu 2 Source INSEE recen
110. ne b tie de Paloumey la Palanquette est pr vue entre le plan d eau et la RD2 hors du sanctuaire viticole Les surfaces urbaniser zones AU identifi es dans le PLU de 2006 et l g rement modifi es une premi re fois en 2010 s l vent ainsi 28 ha En mati re d activit la ZA d Aygue N gre pr vue l extension sur les terrains les plus loign s de la route et en contigu t avec la zone AU centrale se remplit progressivement avec des entreprises d di es la fili re bois aux transports l industrie l g re et au BTP Ainsi la commune visait accueillir une population plut t jeune et familiale Pour ce faire elle cherchait d abord faire voluer l offre d habitat sur le territoire en injectant plus de locatif tr s peu pr sent jusqu alors qui permet ainsi un turnover plus important de la population qui a plut t tendance s installer et vieillir sur place dans le parc de propri taires occupants L objectif est d assurer un bon quilibre entre croissance d mographique et offre urbaine bas e sur les quipements services et transports Au final cette offre publique est principalement centralis e sur le bourg et a pu tre mise en place gr ce la mutualisation de moyens fournis par l intercommunalit notamment sur les services scolaires et p riscolaires En termes de gouvernance locale les derni res d cennies ont t port es par deux quipes municipales distinctes dont la
111. nnaires standardis es mais aussi contrast par l opposition entre des b timents anciens parfois d grad s et des ensembles contemporains notamment commerciaux de moindre qualit Ce m lange de rural traditionnel et de modernit urbaine souligne le d veloppement rapide et un peu d sordonn de la commune La morphologie urbaine de L ognan peut se r sumer de la fa on suivante e deux axes de voirie structurants qui se croisent au centre bourg ancien trois hameaux implant s de fa on plus diffuse le principal au nord est et deux au sud compl t s par quelques ch teaux viticoles isol s et de qualit s datant souvent des XVIII et XIX si cles demi couronne de lotissements au nord et l est du bourg e une couronne viticole qui entoure l urbain et cr e une coupure avec l agglom ration notamment vers Villenave d Ornon au nord est d but de la for t landaise au sud qui fait la transition vers des territoires plus ruraux La forte croissance urbaine observ e il y a une quarantaine d ann es a suivi quelques grandes phases l explosion pavillonnaire des ann es 1970 avec l av nement des maisons 109 Croissance urbaine en Gironde les processus individuelles en accession et une production tres forte 110 maisons par an en moyenne Celle ci s est principalement concentr e sur l est et le nord du bourg Un ralentissement durant les d cennies suivantes On retrouve encore quelqu
112. ns trois lots et plus construire mais sans cr ation de voirie et ou r seau commun chaque terrain se desservant directement sur les VRD publics existants La production immobili re d ensemble compte cependant des op rations significatives l chelle locale qui se sont tal es sur les quatre derni res d cennies 1 Sous l empire du RNU R glement National d Urbanisme jusqu aux ann es 1970 e La plus ancienne une dizaine de lots soit un programme relativement important l poque consid r e s est d velopp e la fin des ann es 1950 au contact du lieu dit Lafont en interstice du tissu l che ancien d velopp le long de la RD210 Il s agit du lotissement de l impasse des Graves dont on peut penser que le projet initial de prolongement de la voie a butt sur le maintien d un cru local d excellence propri t Lavanceau toujours exploit Les lotissements de Phalot et des Lauriers d cennie 1970 comptent un total d une centaine de lots respectivement 35 et 65 Tous deux constituent des extensions urbaines notables relative proximit du bourg et annoncent le fort d veloppement venir Si les Lauriers occupent les pr mices des terrasses alluviales du Haut M doc soit un bon terroir viticole Phalot s inscrit plut t en zone humide de palus mais pas encore r glement e l poque 44 Croissance urbaine en Gironde les processus Fin des ann es 1970 debut ann es 1980 l op ration de la ru
113. nsuite il a t d cid d observer le d partement sur le long terme pour identifier des comportements plus structurels L acc s aux historiques des recensements de l Insee permet ainsi de mobiliser des donn es assez fines depuis plus de 40 ans Les d finitions de ce qu est l urbain tant diverses et nombreuses il nous a sembl opportun de cibler les analyses de la croissance autour des questions li es aux populations D abord parce que la ville est avant tout le lieu de la concentration de l humain la d finition traditionnelle fran aise le rappelle avec le seuil statistique des 2000 habitants Le choix d une lecture temporelle de la croissance et l opportunit m thodologique offerte par la disponibilit des donn es de l Insee nous ont aussi orient vers ces l ments En ce sens la question de la croissance morphologique des territoires via l occupation des sols par exemple pertinente par ailleurs s av re beaucoup plus difficile mettre en uvre pour des travaux suffisamment fins sur des grandes s ries temporelles et n est pas abord e ici Les analyses pr sentes ne se limitent pas seulement aux questions d mographiques puisque nous y avons aussi int gr deux composantes de l urbain li es l implantation des populations l organisation r sidentielle et l habitat les facteurs conomiques comme constructeurs de l urbain via les concentrations d emplois 1 1 l ments de cadrage du d veloppement urbain dans
114. ntribuant aux trois quarts jusqu 90 entre 1975 et 1982 o le solde naturel est rest stable vers 0 5 par an alors que le solde migratoire a atteint 4 2 96 par an soit 3 4 points par rapport a la p riode pr c dente La commune a gagn 2 600 nouveaux habitants en 40 ans et sur la m me p riode le solde migratoire a t globalement exc dentaire de 2 000 personnes Emplois et activit s Avec un indicateur de concentration de l emploi moyen de 38 depuis 1968 Ludon M doc est une commune caract re r sidentiel rapport des emplois localis s sur la commune sur le nombre d actifs occup s r sidant sur la commune c est dire le ratio entre les emplois offerts par le territoire et la population r sidente qui travaille Avec 820 emplois sur son territoire en 2009 son indice de concentration d emplois s l ve 40 alors qu il est 101 en Gironde c est dire autant d emplois dans le d partement que de personnes r sidentes qui 36 Croissance urbaine en Gironde les processus travaillent Ce taux a largement diminu au fil des ann es il tait a 55 en 1968 jusqu tomber a 30 en 1999 Il a ainsi gagn 10 points ces 10 derni res ann es La structure de l emploi a fondamentalement chang en 40 ans puisque l agriculture largement majoritaire en 1968 avec 46 des emplois est pass e 13 cependant largement au del de la moyenne d partementale 5 Les emplois tertiaires sont deven
115. ocade sur la RD651 et de d velopper un r seau de proximit en modes doux visant optimiser l usage des infrastructures existantes comme la piste L ognan Saucats Cabanac sous utilis e en semaine La commune s est aussi munie d un document d urbanisme pour g rer son d veloppement depuis une trentaine d ann es Le premier Pos a t approuv en 1980 et r vis en 1993 Il a t transform ensuite en PLU en 2003 r vis en 2011 et est en cours de modification d but 2013 L objectif du PLU tait d abord une mise en conformit avec le Sdau de 2001 puis une int gration des pr rogatives de la loi SRU de 2000 notamment sur la question de la production de logements sociaux un minimum de 20 96 de logements HLM par op ration de plus de 5 logements est inscrit dans le r glement Celui ci a aussi voulu prendre en compte les diff rentes dynamiques qui taient l uvre sur la commune notamment d mographiques vieillissement et renouvellement de populations besoins en quipements et urbaines avec une plus grande diversit des formes d habitat produire et l am lioration de la qualit d usage de certains lotissements vieillissants Un enjeu fort de restructuration du centre bourg et de renforcement de ce dernier a aussi t soulev Les orientations d am nagement compl t es en 2008 stipulaient La volont de la commune est de parvenir dans les ann es venir conforter L ognan dans son statut de centr
116. omme une charte de d veloppement des contrats de pays un projet de PLH avec une tude de cadrage Habitat Ces documents visent affirmer la position charni re du pays en renfor ant et s appuyant sur son identit tout en am liorant les conditions d accueil et en veillant aux quilibres l quit la solidarit et l excellence Dans cet espace Flaujagues se trouve mi chemin entre le p le libournais et l est girondin qui regarde aussi vers Bergerac Depuis 2005 le Pays a d cid de se doter d un Scot du Pays Libournais pour planifier son d veloppement sur son propre p rim tre de comp tence dont l laboration est engag e depuis 2007 Apr s quelques ann es de battement l arriv e d une nouvelle quipe d lus a relanc la d marche Le diagnostic a t valid en 2010 les r flexions et discussions pour le PADD ont t engag es en 2012 et 2013 Flaujagues adh re a la Communaut de Communes Castillon Pujols depuis sa cr ation en 2002 14 500 habitants et 23 communes en 2011 En 2007 le projet de territoire communautaire est vot et doit notamment tre mis en uvre au travers des documents d urbanisme communaux une consultation globale financ e par Fintercommunalite est lanc e pour trouver un prestataire unique l agence Escoffier Ses objectifs principaux visent un souci d quilibre et de respect de son identit urbaine et rurale en ma trisant la gestion de ces espaces afin d anticiper et de pr
117. ommune du Cr onnais a mis en place plusieurs d marches de planification de son urbanisme D abord par un Agenda 21 vot en 2010 Puis par des actions sur l habitat notamment une Opah Celle ci est active mais encore peu mobilis e et lente s installer Dans le centre bourg de La Sauve elle s est traduite par des d coupes de maisons de villes par leurs propri taires des particuliers en appartements louer Le r sultat ne semble pas tout fait probant puisque les logements ainsi produits sont de petites tailles avec un loyer non n gligeable et connaissent un important turnover qui ne stabilise pas la population sur le centre Le PLH intercommunal insiste quant lui notamment sur les enjeux en mati re de diversification de l offre d habitat diversifier les statuts gr ce des partenariats avec les bailleurs sociaux ma triser les prix de l accession a la propri t am liorer l offre aux publics sp cifiques travailler sur la r habilitation du parc ancien stopper le mitage et densifier les bourgs Cr on qui est la commune qui a connu la plus forte progression de population doit tre confort dans sa situation de centralit et n cessite d importants projets de renouvellement urbain notamment autour de la bastide La Sauve s est aussi dot e d un document d urbanisme communal avec un premier Plan d Occupation des Sols Pos approuv en 1997 La d marche avait t initi e par d lib ration d s 1989 avec l
118. opri t s priv es plus diss min es sur le territoire communal On note la pr sence de trois op rations mixtes collectifs et individuels Parmi ces derni res Ch teau Branon dans la deuxi me moiti des ann es 1980 la r sidence des Foug res autour de 2000 le Hameau de Marg s dans la premi re moiti des ann es 2000 Un parc collectif ponctuel qui appara t au gr des op rations maisons m appartements source DGFiP 2008 0 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Toutes ces op rations concernent des logements sociaux Ainsi les 415 logements en HLM de L ognan soit plus de 12 du parc total source SOeS RPLS 2012 sont quasiment tous regroup s sur ces six quartiers Celles ci comptent en moyenne 39 appartements en locatif dans des petits immeubles collectifs en R 3 maximum Elles sont g r es par quelques grands bailleurs historiques Gironde Habitat Office Public HLM du d partement qui g re 37 du parc social L ognan la Sem de construction de Bruges est aussi tr s pr sente avec 27 des logements M solia ESH du sud ouest est propri taire de 16 des logements enfin la SA HLM Le Foyer de la Gironde a t la premi re a produire des logements sociaux sur la commune en 1971 96 Croissance urbaine en Gironde les processus Un habitat collectif concentre sur quelques sites uniquement Domaine du Luc R side
119. ormis un pic vers 1986 1987 d la sortie de terre d une importante op ration mixte le Ch teau Branon le rythme de construction entre 1982 et 1996 tait de 25 logements par an Puis il est pass ensuite 65 sur les 15 derni res ann es 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 Une construction neuve qui progresse plus ou moins r guli rement depuis 30 ans Gironde p riph ries Leognan source SOeS D D SP D PP PS D D PP SP PS SP PP PS PP PS SN PP ES base 100 en 1982 PPS SP PP PP PP PP PPS PPS SSII PSS LES D 000 donnees lissees sur 3 ans 2 5 5 Organisation Evolution du b ti Les implantations baties anciennes sur la commune sont dispersees sur quelques petits hameaux plus ou moins bien constitu s les principaux tant notamment 98 Croissance urbaine en Gironde les processus Loustalade sur la route de Cadaujac ainsi que Mignoy et Bonois au sud L habitat traditionnel agricole se remarque surtout par la presence de chateaux viticoles 23 identifies plut t localises sur la moitie nord de la commune On y trouve une certaine variete architecturale de beaux volumes avec les chais qui servent de rep res visuels et d images de marque de la commune Les constructions se sont tal es sur plusieurs si cles mais principalement au XVIII et XIX si cle et deux d entre eux sont class s historiques et b n ficient d une zone de protection Olivier e
120. out t marqu e par la forte tertiairisation de l emploi local Avec 71 du total le secteur tertiaire est tr s largement majoritaire et se rapproche de la moyenne de la classe p riph rie 73 Avec pr s de 480 tablissements l activit de services est surtout constitu e de petites unit s de 1 ou 2 personnes 84 des tablissements notamment de professions lib rales consacr es aux services la personne et la sant avec la pr sence du Centre de Soins et de R adaptation de Ch teauneuf et plus d une centaine d employ s Le commerce est aussi tr s pr sent avec pr s de 150 magasins parmi les 800 tablissements l ognanais source Insee Sir ne 2012 dont les trois quarts ne comptent qu un ou deux employ s On note aussi une grande surface sur la zone commerciale avec plus de 100 salari s install e au nord en entr e de ville depuis une vingtaine d ann es part des emplois 1968 2009 Agriculture 32 14 Industrie Construction 24 96 16 Tertiaire 44 71 source Insee recensements de la population La sp cificit de L ognan va plut t appara tre avec le poids de l agriculture Les 14 d emplois agricoles sur la commune 320 emplois sont largement au dessus des 2 des communes p riph riques habituelles La culture de la vigne prend ici toute son importance en concernant plus de 60 96 des exploitations agricoles l ognanaises Par cons quent c est l industrie
121. pah tait en r flexion en 2010 la diversification des projets de plus de 10 logements pour permettre la construction de logements sociaux Ainsi d ici 2016 106 Croissance urbaine en Gironde les processus 35 logements doivent tre construits chaque ann e a Leognan dont 14 en HLM soit 40 des objectifs La collectivit a aussi lanc en 2010 son Sch ma d am nagement et de d veloppement durable SADD Cette d marche sans valeur prescriptive propose un document de diagnostic de prospection et de planification pour les 10 ann es venir doit alimenter les r flexions et construire le projet de territoire communautaire afin d orienter au mieux les politiques publiques La commune de L ognan est particuli rement impliqu e dans cette d marche et int gre d j dans ces r flexions prospectives des approches intercommunales de l urbanisme L EPCI est aussi en charge de la zone d activit de la Technopole Bordeaux Montesquieu install e sur une Zone d Am nagement Diff r ZAD de 350 ha dont 180 ha au sud est de L ognan L ognan est aussi inscrite depuis 1969 dans le p rim tre des diff rents sch mas de planification et d am nagement de l agglom ration bordelaise Le Sch ma Directeur de 2001 De par sa position en bordure de l agglom ration centrale L ognan s inscrit dans l objectif 6 La ma trise qualitative du d veloppement p riph rique qui s appuie sur un d veloppement urbain multipolaire
122. ppement Apr s une importante phase de p riurbanisation la concentration urbaine redevient active mais en s appuyant sur une chelle plus large qui ressort plus d sormais d un syst me m tropolitain Les fronti res entre urbain et rural sont de moins en moins identifiables et laissent place des zones de transitions plus grandes et plus complexes On ne devine plus de v ritables limites entre les deux et on parle d sormais de ville la campagne 11 Croissance urbaine en Gironde les processus avant 1960 ann es 1960 ann es 1970 ann es 1980 ann es 1990 depuis 2000 concentration citadine d veloppement p riurbanisation loignement de nouvelle croissances des p riph ries des banlieues maximale l urbanisation retour au centre d clin rural d clin citadin talement urbain m tropolisation En Gironde la croissance de l aire urbaine de Bordeaux marque la forte m tropolisation de la capitale aquitaine de 48 communes en 1968 elle couvre 255 communes en 2010 sur 542 dans le d partement La croissance forte de l aire urbaine d Arcachon accompagn e de celle des unit s urbaines voisines Biganos ou Andernos notamment se fait principalement par densification et par extension sur les espaces forestiers marquant aussi un important ph nom ne de littoralisation On constate aussi une importance de la croissance sur une ligne qui
123. qui reste la plus sous repr sent e avec seulement 175 emplois sur la commune Ces derniers se distribuent parmi une quarantaine d tablissements qui 80 comptent moins de 5 salari s Le tissu industriel se rapproche plus d une structure bas e sur l artisanat et ses petites unit s que de gros centres de production plus implant s On ne note qu une zone vocation artisanale et industrielle identifi e au PLU sur 13 ha la zone de La Rivi re qui compte plus d une cinquantaine d tablissements divers zone d activit d int r t communautaire de la Communaut de Communes de Montesquieu Celle ci apparue dans les ann es 1980 pour une vocation initialement artisanale a volu vers un peu plus de mixit avec l accueil de logements adjoints aux locaux d activit s et l implantation de b timents plus grands la fin des ann es 1990 92 Croissance urbaine en Gironde les processus Les mobilites Localisee une quinzaine de kilom tres de Bordeaux de centre ville centre ville L ognan est encadr e par diverses grandes infrastructures de transports Deux autoroutes sont accessibles rapidement l A62 direction Toulouse ou Pau 6 km l est sur Martillac l A63 direction Arcachon et Bayonne 9 km l ouest Le r seau ferroviaire est accessible par la gare de Cadaujac 6km 18 allers retours quotidiens vers Bordeaux ou directement via la gare St Jean de Bordeaux une douzaine de kilom tres Etant juste
124. r sidences secondaires neuves sur la Gironde en dix ans Arcachon L ge Cap Ferret et Lacanau Elles contribuaient hauteur de plus de 12 chacune la production d partementale soit plus de 400 logements construits pour chacune d entre elles 18 Croissance urbaine en Gironde les processus Le littoral se specialise dans la residence de villegiature 9 R sidences secondaires neuves construites par commune entre 1999 et 2008 478 408 177 76 20 1 sources 5065 Sit del2 Part d partementale de chaque commune dans la construction neuve de r sidences secondaires entre 1999 et 2008 96 e pas de constructions 19 Croissance urbaine en Gironde les processus Des logiques g ographiques diff renci es entre la d mographie et l emploi L indice de concentration de l emploi permet de mesurer la fonction premi re d une commune plut t r sidentielle si la population active est plus importante que les emplois plut t vocation productive si les proportions s inversent Cet indicateur se calcule en tablissant le ratio entre nombre d emplois au lieu de travail et nombre d actifs occup s les travailleurs r sidant sur la commune S il est sup rieur 1 cela signifie que la commune fournit plus d emplois qu elle ne compte de r sidents actifs A l chelle d partementale et sur une p riode longue entre 1968 et 2008 cet indice reste quilibr environ
125. re mesur s La diversit de formes et de types d offre de logements est principalement concentr e sur deux op rations seulement sur le m me secteur autour de L Or e des Vignes et de Peyhaute Les derni res zones urbaniser notamment La Fouineyre sont un peu plus loign es et ne semblent pas pr parer de nouvelles op rations d ensembles plus innovantes L absence d outils plus prescriptifs comme des orientations d am nagement ou des servitudes de mixit sociale par exemple n a peut tre pas permis la collectivit de construire des programmes plus ambitieux sur ces nouveaux secteurs de d veloppement Jusqu alors la ma trise du d veloppement d pendait principalement des propri taires fonciers souvent des particuliers qui d coupaient leur terrains et des nouveaux propri taires particuliers qui construisaient directement sur terrains nus La d marche a semble t il beaucoup t utilis e par des familles ludonnaises qui s taient constitu es un patrimoine foncier important et qui ont su faire fructifier leurs investissements sur des terrains qui ont pris de la valeur au fil des ans alors que les obligations r glementaires de l poque taient moins pr gnantes notamment en mati re d inondabilit On constate aussi une forte pr sence de la SA B oletto SA familiale du Haillan d am nageur constructeur pr sente sur trois lotissements depuis quelques ann es Les Grands Vergers L All e des Noisetiers Cap O
126. re ouvert et agraire vignes prairies sources 1 20000 IGN BD Topo 2010 terres labourables chambre d agriculture 2005 0 520 1040 o CE Un territoire soumis aux risques d inondation tant couverte 64 96 par le PPRI et m me 54 en zone rouge c est dire inconstructible la commune compte de nombreuses zones humides terres d alluvions de palus parmi lesquelles le Marais de Rigaud sur 360 ha a zone humide dite Le Communal sur 150 ha elle est lou e aux particuliers pour le p turage des animaux et la culture de c r ales et constitue une v ritable r serve cologique et participe la conservation de la biodiversit la zone de jalles et canaux en bord de Garonne Les marais se sont form s au fil des si cles l arri re du bourrelet alluvionnaire de la Garonne constitu par le jeu des mar es et l effet des crues A partir de la fin du XV si cle ils ont t profond ment remani s par des travaux de drainage et des endiguements L urbanisation et la pression humaine alentour ont acc l r au cours de la seconde moiti du XX si cle le ph nom ne de r gression de cette zone humide Des haies bordent un grand nombre de foss s et de chemins certaines sont les t moins du bocage ancien En dehors de quelques boisements humides et de roseli res des prairies humides la plupart d entre elles sont entretenues par p turage 39 Croissance urbaine en Gironde les processus re
127. riats possibles notamment publics et priv s les outils dispositifs et structures d ing nierie d am nagement et de ma trise d uvre notamment sur le foncier La prise en compte de la croissance est un peu tardive et quelque peu impos e par le contexte Les prises de conscience li es l mergence du concept de d veloppement durable les nouveaux dispositifs juridiques et une gouvernance qui se veut plus partag e l chelle supra communale marquent les nouvelles conditions du d veloppement urbain Le constat et les commentaires qui peuvent tre faits am nent plusieurs angles de lecture quant aux volutions futures de ces mod les e celle des temporalites la ma trise de la croissance urbaine n arrive qu posteriori A l heure actuelle on g re les cons quences des mouvements des 40 derni res ann es en anticipant au mieux ceux des ann es venir celle de l espace reste t il de la place pour se d velopper encore Doit on figer l urbain pour pr server les territoires comme La Sauve Les marges d volution sont d sormais plus minces et il faut repenser la croissance vers une nouvelle dimension celle de la densification de l optimisation urbaine voire du renouvellement urbain pour Ludon ou L ognan par exemple celles des outils et moyens mettre en uvre l analyse a t ici plus difficile pour bien comprendre les processus et qui est responsable de la croissance On voit cependant que le
128. rmine les modalit s d application des r gles g n rales du r glement national d urbanisme L objet de ce zonage est d abord de pr server le caract re rural et viticole du territoire notamment en valorisant les espaces naturels les zones plus escarp es et bois es des coteaux les berges des cours d eau veille aussi prot ger certains ensembles urbains et architecturaux remarquables en les excluant des zones constructibles comme le hameau ancien de Micouleau et quelques ch teaux viticoles l cherche limiter l urbanisation non ma tris e au sud de la commune entre les lieux dits Francesa et Guinot dans un secteur de qualit s paysag res ouvert vers le plateau et les espaces bois s Enfin il doit aussi permettre la commune d avoir une marge de croissance urbaine en extension pour assurer son d veloppement futur Un plafond de 700 habitants maximum est voqu terme afin d optimiser l usage des quipements et r seaux publics existant Mais au regard des sollicitations faites depuis quelques ann es la mairie estime que la demande th orique faite sur la commune pourrait porter sa population jusqu un millier d habitants Densification du bourg a S quence urbaine a requalifier Hi Secteur de d veloppement potentiel Protection des ensembles bains ou architecturaux remarquables A Processus en cours de transformation et de banalisation du paysage Coupures d urbanisation maintenir
129. roissance urbaine en Gironde les processus 2 5 Les secteurs p riph riques Illustration avec la commune de Leognan 2 5 1 Historique de la commune La commune est peupl e d s le n olithique mais c est l poque gallo romaine et l int r t des romains pour le vin qui va signifier l apparition du bourg originel Le Moyen ge sera marqu par la construction de nombreux ch teaux qui g rent les populations alentour principalement occup es l exploitation des terres agricoles Le bourg est l origine un lieu de passage et de halte implant sur la rive gauche de l Eau Blanche en r sulte une certaine architecture romane avec notamment l glise St Martin au XI si cle class e aujourd hui monument historique La for t est ensuite peu peu arrach e pour tre remplac e par la vigne Au XVIII si cle L ognan a d j un vignoble tr s d velopp qui sera la base du d veloppement du vignoble bordelais gr ce notamment d anciens domaines tr s pr gnants comme le Ch teau Olivier Le d ploiement du pin maritime au XIX si cle va permettre le d veloppement du massif des Landes de Gascogne qui recouvre une partie de la commune qui fut un site exp rimental d implantation de cette essence d s la fin du XVIII si cle Avec la croissance de l conomie viticole et l exploitation de la for t la commune va se d velopper au XIX si cle en voyant sa population augmenter de 75 en un si cle plus 1 000
130. rre en 2004 il remplit la zone INA du Pos qui tait destin e une urbanisation court terme 67 Croissance urbaine en Gironde les processus Developpements urbains et protections des espaces J li l AIN Qy A 4 R b 4 ui Ulus m ye les 1 se FT LES 9 ZAdu Y ZA de Creon 671 5 a ya y ZA du Petit G D Ur 1 x 1 7 typologie urbaine A CT lotissements r LI village rue L bourgs hameaux R 171 rehabilitation POS 1997 zones a urbaniser s 1 CI IINA 4 qun Lu ni NA iza NAe quipement zones actuelles Bi zones urbaines 12 si activit s 1 EM Na li e l abbaye d kx ND li e aux ruisseaux mu ES espaces bois s le vignes 4 68 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 3 6 Gouvernance et strat gies locales La commune d pend administrativement du canton de Cr on et de l arrondissement de Bordeaux Elle s inscrit au sein du pays C ur entre deux mers Celui ci couvre 71 communes et sept intercommunalites depuis l adoption de sa charte en 2004 II porte d abord sur un cadre de vie rural pr serv marqu par une forte identit paysag re s appuyant sur le vignoble les for ts et cours d ea
131. rs un rythme plus normal pour des territoires en premi re couronne de l agglom ration bordelaise ci aussi les principales constructions peuvent se r sumer sur quelques grandes dates correspondant des op rations individuelles d envergure e le prolongement du lotissement de Clairbois des 1982 avec une cinquantaine de maisons en contiguite de Clairbois le lotissement du Domaine de Laguloup verra sortir 65 maisons la fin des ann es 1990 petit lotissement de Lamarque a produit une vingtaine de maisons vers 1986 e vers Marguet un projet d ensemble a fait appara tre une quinzaine de maisons en 1990 et plusieurs op rations de petites dimensions sont sorties de terre proximit vers 1998 La p riode est aussi celle des premi res op rations aux formes urbaines mixtes 101 Croissance urbaine en Gironde les processus toujours en lien avec des bailleurs sociaux L op ration d ensemble la plus importante de Leognan a t faite entre 1987 et 1989 l s agit du Ch teau de Branon On y trouve pres de 105 appartements et une trentaine de maisons produits par le bailleur M solia Habitat et la Sem de construction de Bruges Semib Ces deux d cennies ont vu aussi l implantation de deux petits quartiers de locatifs sociaux ind pendants situ s au nord de la commune plus loign s du bourg des 1982 l OPHLM Gironde Habitat a construit la R sidence des Bouhumes avec quarante appartements en 1992
132. rtainement avec un r le fort des professionnels de la construction et de l am nagement r pondant des logiques plus individuelles reposant plut t sur des actions men es par opportunit que par strat gie ou projet global Les d cennies 1980 et 1990 voient les premiers Pos se mettre en place Le d veloppement est encore peu planifi mais cadr par un document juridique On utilise plus un urbanisme de zonage de gestion Le sch ma de d veloppement le plus fr quemment rencontr sur cette p riode suit le mod le suivant une initiative d un propri taire foncier priv ou particulier une vente d ensemble d un terrain de plus ou moins grande envergure d coupage a la parcelle pour la commercialisation un am nagement des espaces publics souvent la voirie uniquement confi parfois un am nageur lotisseur professionnel des ventes de lots isol s a des particuliers e des constructions faites par des constructeurs de maisons individuelles professionnels ou s par ment par chaque nouveau propri taire Au final l op ration fait rarement l objet d une strat gie globale et n offre pas toujours une coh rence urbaine architecturale ou paysag re d ensemble et pas n cessairement une bonne insertion dans son environnement territorial Les premiers changements semblent appara tre d s lors que certains espaces sont r glement s ou prennent des valeurs sp cifiques environnementales ou conomiques C est l
133. s une tendue le long d un m andre de la Dordogne avec des implantations b ties en bordure d eau et qui se raccrochent la voirie publique l autre extr mit des parcelles au lieu dit Chartrons au nord du bourg e autour d une rue centrale et dans la premi re partie de la route D130e2 secteur nomm bourg sud c est la partie la plus dense avec un front urbain plus continu qui donne acc s aux diff rentes fonctions urbaines la place de la mairie et de l glise un commerce multiservices sup rette relais poste restaurant le camping 80 Croissance urbaine en Gironde les processus Maforitairement constitu avant 1900 celui ci a peu volu depuis et les implantations urbaines plus r centes se sont faites ailleurs Constitu d un patrimoine architectural de qualit notamment celui du XIX si cle il donne une impression de stabilit et de p rennit mais qui semble parfois quelque peu mise mal par des traitements de bordure moins soign s des r habilitations de fa ades moins homog nes ou des espaces quasiment abandonn s 700 m au sud du bourg on trouve un premier hameau ancien Guinot qui s appuie sur les premiers coteaux bois s orient s au nord L autre implantation ancienne sur la commune se situe au hameau Micouleau au nord de la commune 2 5 km du bourg sur la route D130e3 Constitu d une quinzaine de b timents traditionnellement d di s l agriculture ou de belle fa
134. s l abbaye et des ressources naturelles de qualit les fonds de vall e du Vayres et du Colineau le coteau bois de Consolant au sud est Le reste du territoire est plut t d volu aux espaces agricoles La surface des zones urbaniser d finies dans le Pos s levait 28 ha Les activit s conomiques ont volontairement t concentr es sur les zones du Pastin et du Petit Greley en continuit avec la zone de Creon La d marche a conduit la constitution d un projet urbain d ensemble sur ce secteur entre les deux communes conform ment aux volutions de qualification de la RD 71 Sur La Sauve ceci a notamment amen la modification du Pos en 2002 Deux zones d une surface total de 8 ha sont d di es des quipements sportifs l gers notamment terrains de football et de tennis et de loisir Concernant l habitat seule la zone INA de 3 5 ha se remplit progressivement d abord par le lotissement Le Pr de Curton soit une vingtaine de maisons depuis 2003 puis par le lotissement de Peyrat venir Le potentiel foncier identifi de la commune se rapporte donc principalement aux 13ha des zones IINA non quip es qui demanderont des adaptations r glementaires sp cifiques Celles ci pourraient cependant changer avec des volutions possibles du document d urbanisme venir La zone l est de la RD671 Vers Naulin n a plus vraiment d int r t urbain car situ e en entr e de village elle pourrait d nat
135. s actifs ludonnais qui se rendent sur l agglom ration centrale L acc s aux emplois bordelais est facilit par la pr sence de la RD2 La commune accueille un arr t du r seau TransGironde ligne 705 qui va Pauillac sur la RD2 soit une douzaine d allers retours quotidiens via la route d partementale La commune est aussi desservie par une halte ferroviaire TER sur la ligne Bordeaux Le Verdon avec une trentaine de trains par jour La commune a en 2013 plusieurs projets de d veloppement des mobilit s Tout d abord la cr ation d un parking d di au covoiturage c t de la halte ferroviaire sur un terrain acquis par la commune et qui consolidera les fonctions multimodales de cet espace Ce n ud de transports servira aussi de point de rabattement avec l arr t de bus TransGironde pour un Transport A la Demande TAD qui se met en place au niveau de la communaut de communes M doc Estuaire Cet outil en partenariat avec le Conseil g n ral de la Gironde AOT sur ces territoires propose aussi une billetique commune entre les diff rents r seaux et permet de consolider une offre de mobilit multimodale plus int gr e 37 Croissance urbaine en Gironde les processus SYNTHESE Ludon Medoc est une commune de deuxieme couronne urbaine que on peut qualifier de periurbaine D un passe productif agricole et independant elle a evolue vers des fonctions economiques et sociales beaucoup plus residentielles avec une plus
136. s communes issues de cette typologie pour am liorer la repr sentativit des conclusions faites et v rifier la r p tition des ph nom nes et la reproductibilit des analyses effectu es faire voluer notre typologie statistique de la croissance urbaine et l affiner en int grant plus de facteurs les espaces urbanis s les espaces valoris s ou prot g s des descriptifs socio conomiques des communes les contextes r glementaires la distance l agglom ration bordelaise croiser ces d veloppements urbains avec d autres facteurs cons quences de la croissance d mographique le suivi des commerces des quipements et des services la population par exemple e rencontrer d autres acteurs d partementaux confronter ces l ments particuliers un avis plus g n ral pour v rifier leur application l chelle d partementale Cela se traduirait par d autres entretiens avec des promoteurs priv s des bailleurs sociaux des am nageurs constructeurs 124 Croissance urbaine en Gironde les processus des sp cialistes du march de l habitat comme les notaires voire les acteurs que sont les individus et les particuliers dans leur v cu a posteriori faire le lien avec d autres travaux et approches l a urba comme la prise en compte de l agriculture dans le projet urbain par exemple int grer ces angles de lecture dans les analyses produire pour les ateliers de mise en uvre de l InterSCoT girondi
137. s de 60 ans 58 Croissance urbaine en Gironde les processus Emplois et activites La commune compte 280 emplois sur son territoire en 2009 Le poids de ceux ci a beaucoup baiss ces derni res d cennies et est m me moins important que pour l ensemble des communes class es en p riurbain r cent Ainsi l indicateur de concentration d emplois s l ve en 2009 44 emplois pr sents sur la commune pour 100 actifs ayant un emploi et y r sidant mais pouvant travailler ailleurs La structure de l emploi local a elle m me beaucoup volu en 40 ans part des emplois 1968 2009 Agriculture 39 25 96 Industrie Construction 23 96 1496 Tertiaire 38 61 source Insee recensements de la population L agriculture se maintient et reste encore tr s pr sente avec un taux cinq fois sup rieur la moyenne d partementale L industrie a fortement diminu en perdant un tiers de ces effectifs en 40 ans contre moins d un cinqui me dans le d partement Comme ailleurs c est le tertiaire qui a le plus augment mais il reste encore relativement modeste avec une part inf rieure de 16 points la moyenne girondine Le tissu conomique communal est constitu principalement de petites entreprises d artisans et de professions lib rales services la personne et professions m dicales compte nombre d activit s autour de la viticulture avec quelques gros vignobles une vingtaine d
138. s est concern e par la zone Natura 2000 R seau hydrographique du Gestas depuis 2002 et inscrite en zone naturelle dans le Pos La vall e du ruisseau de Colineau au humide Vall es et coteaux du Gaillardon et du Lubert La pr sence de deux monuments majeurs inscrits au Patrimoine Mondial de l UNESCO l Abbaye et l glise St Pierre a impos des espaces prot g s proximit Ces derniers se traduisent en zone NDa dans le Pos qui limitent les constructions et utilisations des sols 60 Croissance urbaine en Gironde les processus w7 proximit de l glise l arri re de l abbaye et sur le coteau en vis vis afin d assurer la protection des vues depuis les acc s routiers en direction de l abbaye respect des c nes de vue en intervisibilite et du parti architectural Auparavant l inscription de La Sauve en tant que site prot g par le Service D partemental d Architecture a certainement d j appuy certains refus de certificats d urbanisme jusque dans les ann es 1990 w7 Plus de la moiti de la surface communale est consacr e l agriculture compl t e par environ 30 d espaces bois s source occupation du sol CG33 en 2004 La vigne couvre actuellement plus de 500 ha environ soit moins de 30 de la surface communale principalement situ sur la partie la plus haute au sud du bourg La moiti du vignoble b n ficie d une AOC majoritairement Entre deux Mers et Bordeau
139. s processus l agglom ration vise 4 700 habitants l horizon 2015 ce qui necessiterait une production de pr s de 300 logements entre 2005 et 2015 265 ont d j t construits entre 2005 et 2011 Au del des objectifs affich s dans les documents r glementaires la mairie affirme qu terme la croissance d mographique devrait se stabiliser vers un maximum de 6 000 habitants sur la commune sachant que le territoire est assaini 98 pour une capacit d accueil de 7 000 personnes maxi Les grands principes du PLU en termes de ma trise du d veloppement urbain sont conforter le bourg et Paloumey favoriser la diversit de l habitat e am liorer le cadre de vie 2 permettre l accueil de nouvelles activit s valoriser le loisir et le tourisme de nature L objectif tait de limiter la croissance urbaine et de mieux la ma triser d sormais en vitant d abord le mitage Le d veloppement urbain envisag cherchait d abord consolider la p riph rie imm diate du bourg de par les contraintes d inondabilit l est et d occupation par la vigne au centre de la commune en continuit imm diate du bourg zone UB au lieu dit Phalot et zone UB avec orientations d am nagement Fontbonne en compl ment remplissage de la zone b tie au sud est Bizeaudun en consolidation urbaine pour faire le lien entre le bourg et le hameau de Paloumey lieu dit A la Fouineyre Une zone d extension l est de la zo
140. s sur la Gironde est de 17 en 10 ans par rapport au stock de 1999 Ainsi 108 000 constructions neuves ont t livr es entre 1999 et 2008 La production est d autant plus intense sur les secteurs o la population cro t c est dire sur les territoires en d veloppement urbain un taux record de 25 pour les unit s urbaines en croissance d mographique qu elles soient nouvelles ind pendantes ou en extensions des centres urbains existants e un taux inf rieur la moyenne 16 pour les unit s urbaines d j constitu es e un taux moyen de 18 pour les communes rurales plus isol es part de la croissance poids du parc de ne en Gironde residentielle ecarts logements en 1999 2 departementale unit s urbaines d j constitu es 78 2 96 74 7 96 3 5 communes rurales plus isolees 16 3 96 17 3 96 1 unites urbaines en croissan t s vaine croissance d 52 78 26 mographique source Insee RGP 1999 SOeS Sit del2 16 Croissance urbaine en Gironde les processus Une production residentielle intense Taux de construction 15 8 neuve 1999 2008 9 7 m 0 sources SOeS Sit del2 La production r sidentielle s av re m me plus dynamique que la hausse demographique puisque entre 1999 et 2008 1 1 logement a ete construit pour 1 nouveau m nage r sident sur le d partement Ainsi 256 communes 47 de la Gironde construisent plus de logem
141. s topographiques Gaco IGN BD Topo 2010 14 Croissance urbaine en Gironde les processus Les dix derni res ann es voient l acc l ration de l accroissement d mographique se manifester sur tous les espaces les variations la hausse s intensifient vers le littoral et les communes r tro littorales notamment gr ce au solde migratoire la hausse des chiffres est observ e depuis une vingtaine d ann es d j on note un certain retour au centre des populations avec Bordeaux qui gagne des habitants et retrouve son niveau du d but des ann es 1970 l urbanisation est plus globale sur le reste du d partement avec une croissance quasi g n ralis e seules 15 96 des communes perdent des habitants s agit d une part d une croissance plus g n rale des espaces ruraux que l on retrouve ailleurs en France et d autre part d un important ph nom ne de m tropolisation du territoire o le p le bordelais marque ses dynamiques une chelle quasi d partementale d sormais Une urbanisation r cente plus g n ralis e Taux de variation annuel de population 1999 2008 2 ES 2 6 sources INSEE recensement de la population a urba agence Bordemux m tropoie sources ton9s lopographiques Gaco IGN BD 2010 15 Croissance urbaine en Gironde les processus Une croissance r sidentielle qui appuie l essor d mographique Le taux de construction de logements neuf
142. saylunyioddo led noyins ej 159 5 y tl ddol p y l 19A INOJ21 UN UORP M S AD J uone lisu p ej p ine sul e Id 37 uonepuoul od 0 6 Meyu tl lb i pe sues s v tl ssno sueweddo enap xn lquloN uleqinin d n jueq n nuo ney lidoid m ied s dn oo s ll npi ipul suosieui Binoq np suolsu yx SEUILSSSIP SJUSWESS NO Jiodsuer 2p xXe ins le uleqin 21 U92 NYAS 2suenpues ajqoubla y s id s l 110 Hdd h ed s nbiui 5 5 s n s lp o s lb ei s les processus ironde issance urbaine en G yu w ddoj n p s nbiulu p 119 Cro y tl ddol s p s spud yel qeq 5 2100 s uleq n s ullo 2 alyde16096 unulul02 suol ouo losi Je leini eua OOo a s uu pue S YAIPE S lEini s unululo2 xne p og SU uonesilp o z sse auuoino ul lxn p 20p2W u0pn sn le yy Ane e7 s udi d 3 i leqinit d nunuo u ul ddol A p Sur les formes spatiales de developpements urbains des d veloppements d abord sur les axes de circulation des variations en termes de continuit discont
143. sements de la population 27 Croissance urbaine en Gironde les processus 1 2 6 Echantillonnage issu de ce classement Pour chaque type identifi dans ce classement l analyse d taill e portera sur une commune unique Le choix de la commune repose sur plusieurs crit res la repr sentativit au sein de la classe ne sont conserv es que les communes au centre de la classe au sens statistique c est dire marqu es par les valeurs les plus proches de la valeur moyenne de chaque classe les dynamiques urbaines afin d avoir des communes dont les dimensions et le rythme de croissance ne soient pas exceptionnels par rapport d autres dans la m me classe un quilibre g ographique afin que les diff rents espaces girondins soient repr sent s dans l chantillon et qu il n y ait pas de traitement de plusieurs communes trop proches les questions de faisabilit et de qualit des informations mobilisables la connaissance du contexte local et la possibilit de mobiliser des acteurs locaux sont des avantages l acc s aux documents d urbanisme existant notamment en version num rique est aussi un plus La s lection porte donc sur les communes suivantes communes rurales et activit s anciennes Flaujagues p riurbain r cent La Sauve Majeure d veloppement continu Ludon M doc p riph ries L ognan 28 Croissance urbaine en Gironde les processus NOTE La cla
144. sociologie volutive a marqu la gestion de la commune 1944 1974 municipalit Andre Hertig le conseil municipal tait majoritairement constitu de ludonnais de souche et d agriculteurs 1974 1977 apr s le d c s de M Hertig le conseil municipal est maintenu et une p riode de transition s installe avec M Cricq comme maire et qui inscrit la municipalit en continuit des affaires courantes depuis 1977 municipalit Joseph Forter avec une quipe f d rant quelques anciens conseillers et des rurbains nouvellement install s sur la commune et travaillant Bordeaux fonctionnaires employ s d entreprises publiques 53 Croissance urbaine en Gironde les processus Cette nouvelle equipe correspondant a la forte poussee demographique des annees 1970 a impulse une dynamique a la commune et rompu progressivement avec l attachement agraire du terroir A titre d exemple la reconfiguration de la f te communale tourn e traditionnellement vers l agriculture comme F te de la terre en une manifestation plus ouverte l ensemble de la nouvelle population 2 2 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la commune Synth se des dynamiques de Ludon M doc e La g ographie physique coupe la commune en deux parties la plaine alluviale basse et inondable l est les premi res terrasses de la Garonne a l ouest principalement d di es la viticulture Les pays
145. sse 2 des p les traditionnels n a pas t analys e directement dans ce document et ceci pour plusieurs raisons une certaine h t rog n it dans la taille des communes de la classe de quelques centaines 236 000 habitants les communes de cette classe repr sentent 29 de la population du d partement mais seulement 6 des communes girondines soit 34 cas seulement la consommation d espaces sur les p les traditionnels affiche un gain de 7 de l espace urbanis entre 1990 et 2006 alors que la moyenne est de 13 sur l ensemble du d partement La croissance d mographique y a t plus forte que la croissance de la tache urbaine la densification y a donc t plus importante que sur l ensemble de la Gironde la croissance de ces communes repose peut tre moins sur le d veloppement urbain que sur d autres processus le renouvellement urbain l investissement immobilier qui demandent d autres m thodes d analyse 29 Croissance urbaine en Gironde les processus 30 Croissance urbaine en Gironde les processus 21 Les processus de croissance urbaine dans quelques cas representatifs 31 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 1 La grille d analyse communale utilis e 2 1 1 Lecture de la croissance urbaine de la commune Le contexte Historique de la commune volutions urbaines contemporaines d mographie emplois et activit s les mobilit s Organisation du territoire
146. ssus Cadastre fichiers Majic Il au 01 01 2008 par Unit s Foncieres et par PEV partie d valuation pour distinguer chaque local surfaces en sols artificialis volumes parts cadastr es selon poque de construction type de logements mode et statut d occupation production de logements synth se sur le long terme depuis 1982 ouvertures de chantier plus d taill es de 1987 1999 permis d taill s 2000 2011 sur les cinq communes chiffres des communes girondines avec Sit del2 volumes de production par an distinction logements ordinaire residence forme neuf existant cat gorie de ma trise d ouvrage Shon cr e identification localisation des principales op rations d habitat analyse manuelle des permis d taill s autorisations de lotir pour les communes tests occupation du territoire lectures crois es de divers mode d occupation des sols Mos du Sysdau 1996 2004 2010 MOS du CG33 en 2004 voire volutions de Corine Land Cover 1990 1999 2006 pour des comparatifs d clarations agricoles Recensement Agricole 2010 de Agreste les surfaces r glementaires des documents d urbanisme documentation Couches SIG cartes utilis es Carte de localisation historique carte d tat major si cle carte de Cassini XVIII si cle gt IGN G oportail non georeferencee G ographie du territoire __ orthophotographies BD Ortho 2009 de l IGN 40 cm IGN 1998 et 2002 via Pigma
147. st 1990 2005 R sPrinc 2008 const 1975 1989 R sPrinc 2008 const 1949 1974 R sPrinc 2008 const avant 1949 variat Logements 1999 2008 variat Logements 1990 1999 variat Logements 1982 1990 variat Logements 1975 1982 variat Logements 1968 1975 variat M nages 1999 2008 variat M nages 1990 1999 variat M nages 1982 1990 variat M nages 1975 1982 variat Population 1968 1975 variat Population 1999 2008 variat Population 1990 1999 variat Population 1982 1990 variat Population 1975 1982 variat Population 1968 1975 indic emploi 2008 indic emploi 1999 indic emploi 1990 indic emploi 1982 indic emploi 1975 indic emploi 1968 R sPrinc 2008 const apr s 2005 R sPrinc 2008 const 1990 2005 R sPrinc 2008 const 1975 1989 R sPrinc 2008 const 1949 1974 R sPrinc 2008 const avant 1949 variat Logements 1999 2008 variat Logements 1990 1999 variat Logements 1982 1990 variat Logements 1975 1982 variat Logements 1968 1975 variat M nages 1999 2008 variat M nages 1990 1999 variat M nages 1982 1990 variat M nages 1975 1982 variat Population 1968 1975 variat Population 1999 2008 variat Population 1990 1999 variat Population 1982 1990 variat Population 1975 1982 variat Population 1968 1975 classe 1 T T 1 0 2 4 6 taux part indice classe 2 0 2 4 6 taux part indice 24 Croissance urbaine en Gironde les processus classe 3 indic emploi 2008 indic emploi 1999 indic emploi 1990 indic emploi 1982 indi
148. t La Louvi re Parcelles construites avant 1968 RD109 Le bourg correspond un ancien lieu de halte sur les chemins de St Jacques de Compostelle en rive gauche de l Eau Blanche comme l atteste la pr sence de l glise St Martin du XI si cle certainement la chapelle d un h pital pour p lerins aujourd hui class e monument historique Situ au croisement des RD651 RD214 et RD109 il s est d velopp en village rue le long de la RD651 sur de faibles dimensions moins de 800 m Assez peu dense en R 1 dominant et de structure un peu l che les formes b ties sont assez h t rog nes et mixent habitat traditionnel et quipements r cents tr s pr sents scolaires culturels administratifs Les espaces publics sont assez peu lisibles et on remarque surtout la pr pond rance de la place faite l automobile Par ailleurs le cours d eau l g rement d cal a quasiment disparu du paysage du centre ville par absence de traitement sp cifique 99 Croissance urbaine en Gironde les processus La tr s forte progression du parc de logements entre 1968 et 1982 pr s de 1 500 nouveaux logements se traduit quasiment exclusivement par du logement individuel a 93 96 Il est sorti de terre en moyenne plus de 110 maisons chaque ann e sur la p riode Maisons construites entre 1968 et 1981 source DGFiP 2008 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981
149. t autour de Bordeaux ceux ci s arr tant Cr on elle n a jusqu alors adh r aucune de ces d marches La construction en cours du Scot Sud Gironde ne semble pas directement la concerner et elle pourrait terme plut t regarder vers le Scot de l Aire m tropolitaine bordelaise Son document d urbanisme s organise donc seul dans le contexte intercommunal Document d urbanisme d ancienne g n ration c est un Pos approuv quelques ann es avant l instauration de la loi SRU il a cependant planifi le d veloppement du territoire en y int grant quelques objectifs de sobri t de consommation d espaces Avec une petite commune rurale et des moyens limit s l ing nierie urbaine a souvent t confi e aux services de l tat Minist re de l quipement l poque et les Architectes des B timents de France qui interviennent r guli rement pour contr ler les constructions proximit de l abbaye La commune a aussi utilis une convention d am nagement qui doit tre reconduite pour b n ficier de l expertise de partenaires techniques sur certains am nagements urbains Cette commune devenue surtout r sidentielle pour sa population a organis sa croissance urbaine en lui donnant d sormais des limites g ographiques avec encore quelques marges d volution et un potentiel de construction sur quelques zones urbaniser Ces principales fonctions sociales et conomiques se traduisent par des espaces quelque peu
150. te la m me poque La commune a ensuite connu un certain d veloppement avec la construction d une premi re portion de voie de chemin de fer Bordeaux La Sauve en 1873 poursuivie 25 ans apr s jusqu Eymet en Dordogne Celle ci permettait d alimenter la capitale girondine alors en pleine croissance en pierres de taille issues du plateau calcaire de l Entre deux Mers encore tr s enclav Les gares locales ont ainsi profit de cette ouverture vers les territoires et villes voisines Apr s la fermeture de la ligne ferroviaire dans la premi re moiti du XX si cle la commune gardera son aspect rural et des activit s principalement agricoles 2 3 2 Les volutions urbaines contemporaines La Sauve appartient l aire urbaine de Bordeaux au moins 40 de sa population active travaille dans l agglom ration bordelaise La commune n appartient aucune unit urbaine au sens de l Insee n atteignant pas le seuil des 2 000 habitants agglomeres et tant contigue l unit urbaine de Cr on sans l int grer par absence de continuit b tie avec cette derni re volutions d mographiques La commune compte 1 417 habitants au premier janvier 2010 57 Croissance urbaine en Gironde les processus population de La Sauve Majeure 1600 1400 source pe 2 de 1200 1000 800 600 400 200 1793 1806 1831 1841 1851 1861 1872 1881 1891 1901 1911 1926 1936 1954 1968 1982 1999 Elle a connu un certain dynamis
151. te illustrant ainsi un ph nom ne de littoralisation mais aussi pr sentes dans certains groupes en premi re couronne de Bordeaux autour de La Br de vers Ambar s et St Loub s classe 5 les gains de population y ont t les plus lev s entre 1968 et 1982 Ce sont les espaces de p riph ries Ces communes ayant connu une forte croissance d mographique durant les ann es 1970 sont principalement situ es dans la p riph rie imm diate de Bordeaux et la premi re couronne Ce sont les territoires de banlieues et de p riurbanisation originelle qui ont accueilli les nombreuses constructions de logements collectifs et sociaux des ann es 1960 1970 19 des r sidences principales y sont en HLM en 2008 contre 12 au niveau d partemental et 30 des logements y sont des appartements contre 17 pour les autres communes hormis les p les traditionnels ainsi que les grands lotissements p riph riques repr sentatifs de la p riode variat Logements 1999 2008 variat Logements 1990 1999 variat Logements 1982 1990 variat Logements 1975 1982 variat Logements 1968 1975 variat M nages 1999 2008 variat M nages 1990 1999 variat M nages 1982 1990 variat M nages 1975 1982 variat Population 1968 1975 variat Population 1999 2008 variat Population 1990 1999 variat Population 1982 1990 variat Population 1975 1982 variat Population 1968 1975 D indic emploi 2008 indic emploi 1999 indic emploi 1990 i
152. tion g e encore assez importante m me si le d ficit se ralentit sur les 10 derni res ann es En effet depuis une dizaine d ann es l implantation de nouveaux m nages concerne principalement des familles avec de jeunes parents et des enfants Emplois et activit s Avec 119 emplois propos s sur la commune en 2009 l indice de concentration d emplois de Flaujagues est de 59 emplois pour 100 travailleurs r sidents sur le territoire Celui ci a par ailleurs r guli rement baiss depuis une quarantaine d ann es La commune a donc des fonctions de production limit es en termes d emplois pour subvenir aux besoins de la population locale Les activit s sur la commune ont fortement volu en 40 ans avec une diminution du poids de l agriculture et un r le de plus en plus important du tertiaire dans l emploi mais qui reste relativement modeste au regard des 58 des communes de la classe rural et des 77 de l ensemble de la Gironde 75 Croissance urbaine en Gironde les processus part des emplois 1968 2009 Agriculture 66 34 Industrie Construction 18 96 20 Tertiaire 16 46 source Insee recensements de la population La cinquantaine d tablissements presents sur la commune est majoritairement repr sent e par des petites structures 87 comptent 1 ou 2 travailleurs L agriculture encore tr s pr sente 1 3 des emplois contre 1 4 dans la classe est repr sent e par 17
153. tit d activit s et d v nements sportifs et culturels existants et la densit du tissu associatif environ 90 associations La commune a ainsi contribu aux services la population en d veloppement des quipements publics produits apr s l arriv e des populations qui semblent conf rer la commune une image attractive un cadre relativement privil gi et une qualit de vie souvent mise en avant Les finances de la commune affichent des exercices souvent exc dentaires qui permettent de faire de nouveaux investissements garantissant de fa on permanente la qualit de l offre de services aux personnes La commune reconna t sa relation forte l gard de l agglom ration voisine mais ne veut pas en tre compl tement d pendante y compris sur ses projets de 113 Croissance urbaine en Gironde les processus territoire Sa volont est d instaurer une relation et un dialogue quilibr s avec la Cub pour am liorer l offre de ville et avoir des outils de d veloppement ma tris s en mati re de logements et de transport par exemple Apr s avoir t une campagne r sidentielle qui a accueilli les citadins en manque de ruralit la commune a progressivement grandit pour devenir urbaine d abord dans ses dimensions Avec les nouveaux projets de planification et la prise en compte de nouvelles priorit s urbaines sur les mobilit s la valorisation d un cadre de vie et l int gration de fonctions ind pendantes par exemple
154. u ul ssissied ne uleq n y uleq n pds l ne Uo e7 puou 8 El p m l ap uonepi osuo2 ne 51 152 1 SUOISU2JX2 56 Croissance urbaine en Gironde les processus su1e29 3anoq u nue P A 0102 s sd 0002 s uue 0661 0861 ssauue 0861 026T Seeuue 0261 OSGT SeeuuE 0S61 14 2 3 Les secteurs periurbains r cents Illustration avec la commune de La Sauve Majeure 2 3 1 Historique de la commune Le nom de la commune se rapporte la for t initiale silva major qui couvrait l Entre deux Mers au XI si cle La naissance de la commune a v ritablement lieu en 1079 avec la construction de l abbaye de Notre Dame de la Grande Sauve sur le lieu dit de Hauteville quelques kilom tres de ce qui sera la bastide de Cr on au XIV si cle L abbaye deviendra un haut lieu monastique accueillant jusqu 300 moines et la commune aura un r le de contr le du territoire local important au Moyen ge notamment gr ce la lev e de l imp t Elle perdra de son importance la fin du XVIII si cle avec la R volution fran aise Cet ensemble roman tomb en ruines imposantes sera class monument historique d s 1920 et inscrit au patrimoine mondial de l Unesco en 1998 au titre des chemins de Saint Jacques de Compostelle avec l glise Saint Pierre construi
155. u vallonnant cet espace Les enjeux du territoire mettent en avant le dynamisme d mographique de cet espace la pression fonci re qui y cro t et une attractivit difficile g rer alors que le potentiel socio conomique est sous valoris Les trois axes de travail des contrats de pays sont donc les suivants affirmer et conforter son identit l organiser en r seaux valoriser son attractivit pour des activit s conomiques Dans ce cadre le contr le de l urbanisation et ses impacts environnementaux via l optimisation des transports et la protection des ressources est un objectif affich de l Agenda 21 du pays Un PLH a t dessin en 2005 Il n a pas valeur r glementaire mais permet d laborer des orientations et fiches d action en coh rence avec les outils locaux plus op rationnels A titre d exemple une r flexion a t men e en 2007 quant l opportunit et les besoins de mettre en place un EPFL local La Sauve Majeure appartient aussi la Communaut de Communes du Cr onnais depuis sa cr ation en 2001 avec 13 autres communes Le territoire communautaire conna t une situation g ographique diverse car en transition entre des espaces p riurbains et des secteurs plus ruraux Ainsi neuf de ses communes sont inscrites dans le Sch ma d Am nagement et d Urbanisme de l aire m tropolitaine bordelaise alors que les cinq autres ne sont concern es par aucun Scot C est le cas notamment de La Sauve La Communaut de C
156. udon est de 107 860 nouveaux logements sur 807 pr sents au d part en 1982 soit 29 logements construits par an en moyenne pour 1 618 presents en 2009 selon l Insee Ce rythme est en moyenne un peu plus soutenu sur les communes du groupe d veloppement continu avec un taux de 114 en 30 ans alors qu il est de 58 sur l ensemble du d partement Sur Ludon M doc e l acc l ration a t assez forte la fin des ann es 1980 alors que la production tait stable ailleurs e au d but des ann es 1990 la production a fortement diminu comme partout 42 Croissance urbaine en Gironde les processus elle s est fortement accentuee a partir de 1996 beaucoup plus que sur les autres territoires et est rest e a un niveau lev jusqu en 2006 la crise en 2007 2008 a sensiblement ralenti le rythme qui semble repartir la hausse depuis 2010 350 300 250 200 150 100 50 Un niveau de construction neuve qui reste lev om Gironde d veloppement continu udon M doc source SOeS base 100 en 1982 de a D G LE LE LL donn es liss es sur 3 ans D A D s 2 2 5 Organisation volution du b ti Le territoire urbanis ludonnais s articule sur le bourg historique d roulant un bon kilom tre de lin aire le long de la route d partementale rue du g n ral de Gaulle La partie centrale rassemble l habitat le plus anci
157. ue la Communaut de Communes du Pays Paroupian a rejoint le Pays des Landes de Gascogne en 2008 Les communes restantes sont ainsi partag es entre une communaut de communes large la CdC de Montesquieu sur le canton de la Br de une petite CdC Cestas Can jan sur trois communes et St Jean d Illac qui rejoint la Cub en juillet 2013 La Communaut de Communes de Montesquieu rassemble donc 13 communes depuis sa cr ation fin 2001 Ses comp tences principales portent sur l environnement et la gestion des d chets le d veloppement conomique la jeunesse et la petite enfance la solidarit le tourisme et la gestion de l a rodrome Bordeaux L ognan Saucats La forte attractivite du territoire notamment d mographique et sa capacit retenir les m nages ont orient nombre de ses actions vers la prise en compte d une forte croissance urbaine Ont notamment t mis en place charte paysag re depuis 2004 un Agenda 21 local en cours d laboration depuis 2009 un Programme Local des D placements depuis 2011 qui inclut une desserte en transport la demande sur L ognan Le Programme Local de l Habitat PLH a t approuv en 2010 Il vise la ma trise de la construction diversification des formes la coordination des acteurs l anticipation des besoins venir Les actions portent sur le d veloppement du parc du logement locatif de petite taille l am lioration de l habitat ancien une O
158. uelques produits d investissement notamment dans le collectif qui ont limit la hausse des loyers 48 Croissance urbaine en Gironde les processus depuis 2000 Paf lfofis Domaine de Peyhat te i i Li Cap ouest G va ar M doc Jardins de m id g ma Ses R A u R Vergers du b All e dei P Larros som TR 6 A q c g E En er Tu N m a sa x Er wW Dans les ann es 2000 on ne compte que quelques autres op rations destin es la location en bordure du tissu urbain 4 appartements au Clos d Egmont en 2000 9 maisons regroup es en 2005 5 avenue de l Europe par SCI Hestia e un immeuble de 6 appartements par la SNC Khor Immobilier constructeur filiale de Francelot en 2002 dans la rue de Carraye e juste c t 5 maisons regroup es en 2005 rue de Carraye par un particulier en 2011 Beoletto met en location 4 maisons aux Grands Vergers Le dernier secteur en d veloppement concerne le sud est du bourg C est l que s est install le lotissement des Vergers du Larros rue des Tonnayes avec une vingtaine de pavillons en 2000 C est l extension urbaine la plus excentr e l est de la commune inscrite en zone jaune du PPRI depuis l arr t de ce dernier en 2005 Les derni res op rations qui sortent de terre en zone AU s installent sur une prairie de fauche sise entre la rue du Grand Verger et l avenu
159. uest avec 44 lots demand s en autorisation de lotir L entreprise avait d j sorti une dizaine de lots au Joli Piget vers 1997 En compl ment quelques entreprises girondines am nageurs lotisseurs font leur apparition depuis quelques ann es pour des petites op rations d une dizaine de lots en moyenne Negocim Les Jardins de Nexon Cogedim Domaine de Peyhaute Sogil Pavillons du parc Enfin Domofrance installera les premiers logements sociaux de la commune avec 22 logements collectifs aux Grands Vergers dont quatre en r sidences seniors R SUM La commune a longtemps connu un d veloppement opportuniste n d initiatives individuelles priv es Seules les volutions r glementaires r centes sur les inondations et les espaces sanctuaris s ont permis de ralentir l extension en concentrant un peu plus la croissance vers les espaces centraux 55 Croissance urbaine en Gironde les processus 600 6661 066T 2861 SZ61 8961 2961 7561 976 H31404 DIIY OLLM3H auedoiunu NN A uunoleq e 39 un3Se7 nu ne 1 19U04 s n de UOX N p nneu q s uSIA sulp ef S4 n S ON s p 2210 20p9N 1 28 21SeL s p j y Ss1 31 np Sa2U2pIS21 A uunoled e pns 5 en 159 s pns 7 1
160. un urbanisme de projets et plus encadrant avec des PLU et des sch mas directeurs ou Scot depuis les ann es 2000 des communes devenues principalement r sidentielles et plus ou moins d pendantes de l agglom ration bordelaise mais ayant encore souvent une certaine activit agricole li e la viticulture notamment Sur le r le et le positionnement des acteurs publics locaux sur cette croissance urbaine souvent peu d encadrements r glementaires tardifs et de r flexions globales r centes principalement une gestion a posteriori de la croissance en accompagnement sans v ritable ma trise au moment d expression maximale du ph nom ne de croissance l apparition de strat gies et des orientations plus volontaristes gr ce l av nement d outils comme les derniers documents d urbanisme communaux plus quelques influences supra communales et d inflexions l gislatives Une autre lecture crois e est possible en proposant des visions plus sch matiques du d veloppement urbain de ces communes en fonction des lectures spatiales des contraintes g ographiques des dynamiques temporelles et des contextes notamment r glementaires voir sch ma page suivante Ces quelques cas examin s dans l tude ne repr sentent pas une typologie exhaustive mais permettent d illustrer par l exemple des mod les de la croissance urbaine dans des communes girondines 120 Croissance urbaine en Gironde les processus Quatre i
161. urel dans les communes proches de l agglom ration bordelaise Les grands chantiers identifi s sont l action fonci re au service de l habitat le d veloppement du parc locatif loyers ma tris s la mobilisation du parc priv et l appui la requalification des centres l animation des politiques d habitat Ces orientations devraient tre mises en uvre dans des Programmes Locaux de l Habitat PLH port s par les communaut s de communes Un diagnostic provisoire et les premi res pistes de r flexions ayant t pos s fin 2006 Ludon M doc adh re la Communaut de Commune M doc Estuaire 11 communes au total depuis sa cr ation fin 2002 Celle ci a lanc la proc dure de cr ation d un PLH Ludon M doc adh re au Sysdau qui pilote le Sch ma Directeur de l Aire M tropolitaine Bordelaise 2010 2020 Sdau Il a t approuv en 2001 un bilan a t fait en 2008 et une r vision est en cours en 2012 pour devenir un Scot En 2001 l objectif d mographique pour Ludon M doc se portait a 4 500 habitants l horizon 2020 Le sch ma pr voyait des extensions urbaines p riph riques sur la commune principalement l ouest en remplissage entre la RD2 et le quartier de Paloumey et l tang en jonction entre la RD2 et l ouest du bourg Chemin des chambres neuves vers la zone d activit de Lafont et en remplissage de la zone urbanis e existante Ces l ments ont t en partie repris en zone AU dans le PLU approuv
162. urer les abords de la route notamment proximit de la zone de vue de l abbaye Le secteur central vers Salin entre plusieurs zones U ne s av re plus tr s pertinent non plus Situ dans un creux au bas de l abbaye il peut s av rer difficile et cher am nager m me si la commune a d j engag des frais fonciers en instaurant des emplacements r serv s pour faciliter les acc s Enfin il reste quelques espaces libres en zones U qui pourraient plus facilement tre mobilis s Ou qui pourraient tre repens s notamment des terrains constitu s de fonds de parcelle au pied de la butte de l abbaye qui devraient tre revus pour viter des d coupages parcellaires priv s intempestifs et des constructions inad quates 70 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 3 7 Analyse des processus en uvre pour le d veloppement de la commune Synth se des dynamiques de La Sauve Majeure Le paysage vallonn bois et agraire de la commune a facilit un certain clatement de l habitat avec de nombreuses implantations isol es Le bourg ancien s est cependant d velopp partir de l historique implantation de l abbaye sur un coteau e Depuis une quarantaine d ann es le d veloppement urbain s est principalement appuy sur les lin aires de routes en proc dant par grappes de lotissements compl mentaires L habitat local est encore tr s marqu par son contexte rural de l importance du parc anc
163. urface communale pres de 1 500 ha Elle se concentre notamment dans la grande pinede du sud de la commune sur pres de 900 ha Ces boisements artificiels destines a la production avec la presence du pin maritime correspondent a la lisiere du massif forestier des Landes de Gascogne Les terres de graves argileuses au nord ont dessine quelques croupes degagees investies par le vignoble qui donnent son image de marque a la commune Ce dernier couvre pres de 17 du ban communal source Occupation du Sol Sysdau 2010 et a augment d un tiers en 15 ans soit plus 170 ha Ce vignoble a gagn ses lettres de noblesse et sa renommee internationale au fil des annees Ses grands vins ont t labellis s en Crus Class s des Graves d s les ann es 1950 et l AOC Pessac L ognan est instaur e en 1987 avec neuf autres communes 94 Croissance urbaine en Gironde les processus Des paysages de transition entre urbain vignobles et forets routes hydrographie Occupation du sol 2010 Bi activite E agriculture for t hydrographie un urbain vignoble Les autres clairi res implant es sur les graves ont t utilis es par l urbanisation autour de la rivi re Les espaces urbains repr sentent 660 ha en 2010 et ont cr de 14 96 sur les 14 derni res ann es Les paysages urbains offrent des ambiances assez fragment es entre les subsistances foresti res principalement constitu es de feuillus dans la partie plus sept
164. us majoritaires 56 mais restent largement en de des valeurs girondines vers 77 part des emplois 1968 2009 Agriculture 45 5 12 8 Industrie Construction 18 8 96 31 3 Tertiaire 35 7 56 96 source nsee recensements de la population Le tissu conomique est principalement constitu de petites entreprises sans salari s artisans notamment du b timent services la personne commerce agriculture Les deux plus gros employeurs entre 50 et 100 emplois sont la Tonnellerie Ludonnaise production de tonneau et le Ch teau de la Lagune producteur de vin class On compte ensuite quelques moyennes entreprises de BTP entre 20 et 50 salari s puis une douzaine d employeurs entre 10 et 50 salari s li s notamment la viticulture et au commerce du vin ainsi que la commune de Ludon M doc La municipalit observe un certain regain d activit s ces derni res ann es en lien avec l augmentation de la population et la concentration de cette derni re dans le bourg qui se traduit par un d veloppement important des professions lib rales li es aux services la personnes et par le retour de quelques commerces dans le centre Les mobilit s En 2009 1 720 actifs r sidant Ludon M doc travaillent l ext rieur du territoire communal soit pr s de 82 de la population active de la commune Avec 1591 migrants quotidiens vers l unit urbaine de Bordeaux c est plus de 75 de
165. ux nouvelles entreprises sur la commune qui finalement ont pr f r s installer ailleurs Selon la mairie un outil plus strat gique et plus encadrant comme le PLU aurait pu permettre une meilleure ma trise du d veloppement local par exemple sur Francesa o l agencement la fois trop imbriqu et trop d sordonn des constructions aurait pu tre am lior Il s agit d sormais de prot ger et valoriser le patrimoine b ti ancien et le patrimoine paysager agricole et li au fleuve La majeure partie de la commune est fig e en s inscrivant en zone inondable et en tant exclue des zones constructibles Le dessin des zones constructibles sur de petites dimensions vise d abord densifier au mieux le bourg constitu et limiter l urbanisation sauvage des hameaux de Francesa et Guinot I d finit ainsi le dernier espace d extension urbaine d ampleur de la commune sur le secteur central de Ramonet avec quelques hectares disponibles et facilement accessibles aux r seaux sans qu il y ait pour l instant de projet particulier d fini quelques maisons sont cependant en cours de construction d but 2013 R SUM La croissance urbaine de la commune est tr s mesur e et n a jamais t organis e car uniquement d pendante de d cisions priv es individuelles La mise en place de r glementations r centes PPRI carte communale a cependant dessin les limites et orientations possibles de l urbanisation venir 89 C
166. x Le tissu urbain avec environ 170 ha ne repr sente qu un dixi me de la commune Plus de la moiti de ces espaces artificialis s sont concentr s sur le bourg qui s tire du nord est au sud ouest mais reste relativement agglom r Le restant de l habitat est un peu plus dispers sur l ensemble du territoire notamment dans la partie plus m ridionale occupation du sol 2004 CG33 E zones VRBAINES M zones URBANES DENSES H zones cacr vres B RETENUES veau H zones soisees 1 JEUNES PEUPLEMENTS FORESTIERS M eACHERES FR CHES LANDES D VIGNES VERGERS M AUTRES cuurures 61 Croissance urbaine en Gironde les processus 2 3 4 Le parc de logements et la production r sidentielle La Sauve Majeure compte 590 logements en 2009 source Insee Ces 40 derni res ann es son parc a cr de 340 logements La hausse a t maximale a la fin des ann es 1970 3 1 de croissance annuel et sur la derni re p riode Depuis 10 ans le nombre de logements augmente de 2 2 par an pour 1 5 pour l ensemble de la Gironde Le parc 2009 est tr s largement compos de maisons individuelles 92 et occup par ses propri taires 71 La population a en partie chang dans les 10 derni res ann es puisque ce sont 47 des logements qui ont chang d occupants sur cette p riode On compte aussi depuis quelques ann es 25 logements sociaux sur la commune soit 4 3 du parc g r s par Clairsienne Sont recens

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Samsung WF8500NGW Priručnik za korisnike  Descargar Catálogo  OGGO-43 - Parlement du Canada  Una marca Capital Safety  STM32100B-MCKIT motor control starter kit  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file