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bâtiment au standard de maison passive

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1. b timents Le projet comprend plusieurs volets e sa vocation premi re est le partage des connaissances entrant en jeu dans la conception et la r alisation d un b timent tr s forte performance thermique avec des technologies constructives les plus diverses mais aussi les plus appropri es et avec les quipements correspondants l objectif celui d une forte conomie d nergie dans la construction e si d j en phase de conception et de construction du b timent ce partage de connaissances peut tre agenc le second volet du projet consiste y cr er un Centre de formation continu qui offrirait l ensemble des professionnels du b timent de la r gion ma tres d ouvrage et leurs techniciens architectes ing nieurs entreprises de construction et d am nagement quipementiers bureaux de contr le des formations sur les sp cificit s d une d marche de forte conomie d nergie dans la construction des informations et des ressources de documentation e le troisi me volet consiste int grer cet outil de transfert technologique aux dispositifs d un lyc e des m tiers du b timent et c est le Lyc e Gaudier Brzeska qui accueillera le b timent et s en servira terme de laboratoire et de moyen p dagogique e enfin nous constatons un certain manque de connaissances quant aux comportements thermique et hygrom trique des proc d s constructifs de fa ades fortement isol s Le quatri me volet du proj
2. Le projet d un b timent au standard de maison passive au Lyc e des m tiers Gaudier Brzeska St Jean de Braye Loiret 45 Etat des lieux Revoir l acte de construire selon les principes de d veloppement durable entra ne des bouleversements de pens e de th orie de r glementation enfin de pratique toutes les instances non seulement du monde du b timent mais de la soci t enti re Les modes de financement l approche de rentabilit l attribution des responsabilit s la programmation la conception d un projet les choix de mat riaux et de leur mise en uvre s en voient modifi s tout comme le comportement des usagers De l id e au projet Suite ce constat l id e a fait surface en r gion Centre vers la fin de l ann e 2005 de mettre en place un prototype d un b timent tr s haute performance thermique une d monstration des techniques de construction correspondantes Tr s vite l id e est devenu un projet qui a f d r des lus de la r gion Centre l interprofession Arbocentre et des sp cialistes de la construction notamment avec le bois et diff rents directions et services du Conseil r gional puis du Lyc e des m tiers du b timent Gaudier Brzeska St Jean de Braye Ensemble ils ont su faire aboutir cette d marche pour cr er un outil de transfert de technologies existantes notamment de l conomie de l nergie dans la construction et dans le chauffage et la climatisation des
3. des d marches entreprises ailleurs ce qui a confort les lus dans leurs d cisions Le b timent lui m me une exp rimentation reste modeste dans son budget et dans son envergure proche d une maison individuelle ce qui correspond galement heureuse co ncidance la taille d un petit centre de formation Du projet sa r alisation Vot en fin 2006 puis en d but 2007 le projet est adopt par le Conseil R gional dot d un cadre financier et d un budget sa ma trise d ouvrage est confi e la Direction des Lyc es et de l Action Educative puis l Assistance la Ma trise d Ouvrage au travers une proc dure d appel d offre Arbocentre Accompagn par un Cahier des charges sp cifique et par le Guide Qualit de la Construction en r gion Centre le projet est actuellement en seconde phase d appel d offre les candidats retenus par la Commission d Appel d Offre pr parent actuellement leurs projets qui devront tre pr sent s en d but novembre 2007 devant la Commission d Appel d Offre en Jury La proc dure d appel d offre en elle m me repr sente une novation pour le Conseil R gional la proc dure dite de conception r alisation que le Conseil r gional du Centre met ici en pratique pour la premi re fois Cette d marche n est pas sans contestation mais elle semblait particuli rement adapt e au projet en main Pour plusieures raisons Elle sollicite une offre non pas par tapes s par es et li
4. et constiste donc mener des campagnes de mesures qui nous donnerons occasion de v rifier notre cadre de d marches constructives r gles et normes et dans le meilleur des cas contribuer les faire voluer Le cadre technologique choisi le standard de Maison Passive correspond parfaitement l objectif du projet Le standard de maison passive est la fois e tr s exigeant e une obligation de r sultat et non pas de moyens e pragmatique e mesurable e certifiable accompagn d un mode d emploi concis et volu le PHPP e exp riment et prouv dans des milliers de r alisations notamment dans les r gions autour des Alpes e applicable tout type de b timent n cessitant une gestion thermique e libre dans les choix des mat riaux et de la mise en uvre accompagn par une d marche europ enne CEPHEUS e reconnu par les protagonistes du d veloppement durable et les sp cialistes de la gestion thermique dans le b timent est si il est bien plus exigeant que ce qui est r alisable grande chelle dans notre r gion c est toujours bien de planter les exigences hautes et de d montrer qu elles sont r alistes Ce sont autant de raisons qui ont tr s vite orient le projet vers ce standard Trois voyages d tude entrepris en 2006 pour ausculter un certain nombre de r alisations phares europ ennes ont amen lus architectes et entreprises de la construction v rfier la viabilit
5. ier Brzeska St Jean de Braye 45 La direction le chef des travaux de l tablissement et les enseignants se sont impliqu s dans ce projet avec enthousisme et pertinence Le projet p dagogique du lyc e accompagnant ce projet est d j formul l quipement mobilier est actuellement tudi la centrale informatique de saisie et de r gulation des fonctionnalit s du b timent est en laboration Il y a des impulsions mutuelles tr s fertiles entre les personnes concern es au lyc e et les concepteurs du projet la Direction des lyc es et AMO ll en sera de m me certainement avec l quipe de conception r alisation qui donnera forme et mati re ce projet et les parties d j impliqu s C est un projet qui promet Hartmut Hering Conseiller Construction Bois Arbocentre Charg de AMO vue du site du Lyc e des m tiers du b timent Gaudier Brzeska St Jean de Braye la fl che indique l emplacement retenu au c ur de l tablissement pt LA LELLLEE LE DELL LE r NE PER re TES l emplacement de la construction du prototype de maison passive photos DLAE
6. logies constructives les plus diverses et adapt es la forte performance thermique ll y aura donc neuf technologies constructives en application chaque fois r pondant aux strictes exigences du standard maison passive tant individuellement que dans l ensemble Soit dit en clair e le parpaing peut tre le moyen de construire le plus courant servira d montrer comment mettre jour thermiquement et r habiliter facilement l existant e la brique monomur ou brique alv olaire une solution d approche de bonne performance thermique de plus en plus employ e e le bloc b ton cellulaire un mode de ma onnerie tr s l ger et performant au titre d isolation e ossature bois le mode de construction bois le plus courant isolant dans l paisseur du mur e le grand panneau en bois massif contrecolle crois mode de construction qui d coupe selon un patron les l ments contructifs dans un panneau constitu de lames de bois e le panneau en lames de bois tourillonn une technologie simple sans colle qui est en train d int grer la pratique des scieurs et des constructeurs de la r gion e le mur en bois massif car le bois est un bon isolant en lui m me e un ensemble classique de situation mur fen tre porte d entr e e une baie vitr e en double ou triple vitrage avec une gestion de l ensoleillement adapt e Chaque l ment devra suffir aux exigences de maison passive ou se completer par une sur i
7. n airement successives de conception puis de consultation d entreprise de march s par lots ou par une entreprise g n rale mais au contraire elle invite ce qu un projet soit trait ensemble par un groupement de concepteurs et d entreprises de mise en uvre qui du coup ne se retrouvent pas en contradiction mais en consultation r ciproque Ce qui resoud un autre point faible des d mar ches habituelles la lin arit des consultations successives intercale des proc dures tr s consommatrices en temps calendrier Effectivement s agissant d un projet novateur fait de technologies tr s peu connues et des concepteurs et des entreprises dans nos r gions qu ils d battent ensemble des meilleures d marches semblait fort propos Comme dans ce projet particulier il est important que lacte de concevoir et de construire donne occasion des formations d avoir faire une quipe semblait porteur de bonne augure pour le volet partage de connaissances Enfin un projet de mise au point technologique tel que celui en main ne souffrirait pas que sa livraison intervienne quand tout le monde aura fini par comprendre par ses propres moyens Il tait donc int ressant d essayer de raccourcir au mieux le d lai de r ponse et de r alisation La livraison est pr vue pour la rentr e 2008 dans un an octobre novembre 2008 D monstration constructive Le b timent servira comme c est son objet la d monstration des techno
8. solation pour s y conformer Voici un sch ma qui traduit directement les volont s du cahier des charges SE toit toiture v g talisss K espace technique lt eolaire 4 AN EE murs Z HG gt FR 4 PP Z Z boie masait tourillonn boie massif T bois massi gt contrecoll S K monomur ossature n bois parpaing b ton cellulaire situation classique brique LA M Sn dalle fen tre porte alv olaire dalle du r8z de chauss s LA chaque l ment sera muni d une isolation par l ext rieur Sas yA selon sa performance thermique sauf l l ment en bois massif Rs illustration HH De plus une construction tr s forte performance thermique se doit de resoudre les fuites occasionn es par manque d tanch it l air Un des effets secondaires d une bonne tanch it lair est que le renouvellement d air ne se fait plus naturellement la b tisse a alors besoin d un quipement de ventilation qui de surcro t r cup re les calories de l air vacu pour l octroyer lair entrant Pour bien faire cela s accompagne de captages solaire et g othermique pour r duire le recours aux nergies fossiles au point de presque pouvoir s en passer Le projet servira mettre en place ces quipements et et d montrer leur fonctionnement et leur efficacit Le lieu d implantation Le b timent sera construit dans l enceinte du Lyc e des m tier Gaud

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