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Plan national d`actions pour l`albatros d`Amsterdam

1. 3 TE sites ot EG H l i Ho HPE HI i j ili th H ii i EP dn alibi gl H P j d 55 IP iT REI p HERE E i dj i Hi up ub s E dv i H hill en n IH Dt HH TI ETE Ed Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie mo OAV SC Josoqud YNd ino V ee uopeotununuoo z mo EA ko Al SOMNPOAUI sos9dso p suoneindod sop uoneopes p no AS UOGSEE op 1005 DEE ZS enbyneds vueuyesupuj SYNA NP 19 GOLU gung fond np yusueourug 9 eA Ad 9p SAP spus OL ms pru zed 30001 SPU sep eDnoj gxur PUERANE OPPA uuqis S SOP POHL 9559058 enbyneds yueueoueug mo NO np 18 601 euxueJSoxi np puawaoueuy ai EM A4 9p aee s o 9dsa3 9 Jasioqud y SuNO np FRIIS Ino 9 9cL u 19 601 u sawwesbod sep jueuseoueuy e BIA AAA 9p aga ROI TS Pap t uogotpe jo SUIS uogeyojdxo SOOJE Op jeg sow Jne SeuuosJed c z gie p euBedwe ume ep BABI gut 9 INS peuuosued np exuesqud ej LUBOUOD inb 95 UO SYNI np DEE mo 19 9 U 19 601 u sawwebod sep jueueoueuy 9 BIA Ad 9p aapoy PITH TS Kg AYIYI 9p i9 LSI IO12 s uo9d Sep muer seusiueCuo SOP Soe Saju9UQuIp SOP pereg op todno D sep suoung ne sediqued md 9ziu ap SYNOD np suuetu xneasio Sep OAI 130560 9p je apayo ep seuuejDo d s suep senbidus senbynuens ym sUoTEUDOJUDS y no s p sjueueoeJdep s GWeOUCD VE gg eaesssogu jeOpnq e UoqenUSQe p emgesat santusyed 9 DONE JAAP SOUR 059558 e BUS Lag gu UO So Ugued S Dene J
2. 4468 A Les ION XII de pre Domen ten DAAT Carte 1 Situation g ographique de la r serve naturelle des Terres Australes Francaises RN Cet isolement explique pourquoi Kerguelen et Crozet n ont t d couvertes qu en 1772 Quant Amsterdam et Saint Paul leur position g ographique leur assura bien plus t t la visite de l Homme Ces iles furent d couvertes par Del Cano en 1522 le premier d barque ment connu tant le fait de Vlaming en 1696 Elles se trouvent en effet sur la ligne orthodromique le Grand Cercle qui relie l Afrique du Sud l Australie une route privil gi e par le r gime saisonnier des vents Saint Paul surtout que favorise son extraordinaire port naturel un crat re volcanique partiellement effondr et ouvert sur l oc an depuis une violente temp te au XVII me si cle 1 6 Les limites administratives et la superficie de la RN Les limites de la r serve sont fix es par l arr t du 3 octobre 2006 L ensemble du territoire rel ve du do maine priv de l Etat l exception des bases com prises dans son domaine public Aucune d limitation administrative ne d coupe la r serve La RN comprend l ensemble des parties terrestres des archipels de Crozet de Saint Paul d Amsterdam et de Kerguelen ainsi qu une partie ou la totalit de leurs eaux territoriales Les eaux territoriales d Amsterdam sont class es en r serve marine La superficie terrestre totale pr sent e dans le
3. Acqu rir et accroitre les connaissances sur l esp ce cologie alimentaire distribution en mer reproduction La diffusion de ce plan est indispensable tant au ni veau national qu international tant donn le statut de conservation tr s d favorable de l albatros d Amster dam Ainsi il est tr s important que ce plan soit ac cessible aussi bien aux services de l tat qu la com Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie munaut scientifique internationale aux p cheurs aux organismes r gionaux des p ches aux diff rentes commissions internationales ainsi qu aux organismes impliqu s dans la conservation Dans ce but une ver sion anglaise du plan devra tre r alis e 4 2 Actions mettre en ceuvre Les actions mettre en ceuvre doivent r pondre des objectifs de quantification de r duction ou de suppres sion des menaces pesant sur l albatros d Amsterdam Au total 20 actions ont t identifi es tableau ci contre Lorsque tous les champs possibles d actions sont pris en consid ration habitat de reproduction pr vention contre les maladies r duction de la mortalit acci dentelle li e aux p cheries radications des esp ces de mammif res envahissantes les deux domaines qui montrent un b n fice le plus imm diat sont la pr vention des maladies et l radication des esp ces de mammif res introduits Ces actions montrent un b n fice imm diat dans l
4. Etude des pathogenes pr sence piz ootie Mastain r seau SAGIR ONCFS transmission Recherche experimentale sur les mesures de conservation pour r duire la Sp cialiste Females Brdife Intern ational p cherie EE Observation de la mortalit accidentel e ACAP groupe de travail sur les captures acddentelles Etude des interactions des oiseaux avec les p cheries quipe neoz aise M Pascal Equipe Ecologie des Invasions Biologiques INRA Rennes E Vidal Equipe Interactions biotiques et biologie de la Etude interadi ts s ourisic hats conser ation gt de l Institut M diterran en d Ecologie et m TS introduits de Pal o cologie CNRS Aix En Provence Eradication D Pontier Equipe Ecologie amp olutive des populations gt du Laboratoire de Biom trie et Biologie Ev olutiv e CNRS Lyon T Micol LPO Tableau 6 Expertise mobilisable susceptible de contribuer la r alisation du plan national d actions pour l albatros d Amsterdam par champ de comp tence 2 10 Recensement des actions d j conduites pour la protection de l esp ce 2 10 1 Mesures de protection l gale et de gestion du site de reproduction 2 10 1 1 Protection du site de reproduction L unique colonie de reproduction de l albatros d Amsterdam se situe sur le plateau des tourbi res sur les hau teurs de l ile Amsterdam et est class e en zone restreinte la recherche scientifique et technique L acc s Minist re de l c
5. CNRS Co t de gestion et ou d radication des populations d esp ces introduites valuer CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch coll D Pontier T Micol IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises TAAF Autres partenaires potentiels identifier A d finir Plan Actions Biodiversit Plan National Actions Maintenir des niveaux bas ou radiquer toutes ou partie des populations d esp ces introduites de mammif res dont les interactions auront t pr alablement valu es Effectuer un suivi des populations d esp ces introduites Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe Document ACAP R gles g n rales pour l radication des mammif res introduits des sites de reproduction des oiseaux marins list s dans l ACAP cf Annexe 2 P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 2 7 Communication Communication Communication du plan national d actions pour l albatros d Amsterdam en France Pour tre pleinement efficace le plan doit tre non seulement connu mais aussi tre compris et int gr la fois par l ensemble des personnes amen es s journer au sein de la RN des partenaires et par l ensemble des d cideurs L objet de cette action est de diffuser le plus largement possible au niveau national et surtout international l information sur ce plan et son tat d avancement Cette action a pour objectif de Lancement du plan ave
6. Habitats de la Com mission Europ enne en avril 2005 Dans le cadre des plans nationaux de restauration il a t d cid d appliquer cette m thode aux esp ces consid r es m me si elles ne d pendent pas de la directive Habitats Faune Flore La m thodologie propos e s appuie sur une matrice d valuation qui sert d terminer l tat de conservation d une esp ce dans chacun de ses domaines biog ographiques Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie La matrice pr sente les crit res utilis s pour d terminer l tat de conservation ainsi que les r gles de combi naison de ces crit res sur la base de quatre param tres aire de r partition effectifs habitat de l esp ce pers pectives futures Trois tats de conservation sont possibles selon un syst me de feux tricolores favorable vert d favorable inad quat orange d favorable mauvais rouge Une 4 me colonne permet de classer l tat du param tre en Ind termin si l information disponible ne permet pas de juger l tat de conservation du param tre La derni re ligne de la matrice permet de d terminer l tat de conservation global de l esp ce l valuation finale d pendra de la couleur la plus d favorable obtenue pour l un des param tres Param tre Aire de r partiton Effectif H abitat de Fesp ce Perspectives futures par rapport aux effectifs l aire de r partition et la
7. que Jouanin amp Paulian 1960 identifieront comme tant identique l esp ce pr sente sur Tristan da Cunha Quelques couples ont t signal s comme reproducteurs pen dant l ann e 1968 mais les recherches effectu es par M Segonzac au cours de l t 1969 1970 ont t infructueuses Segonzac 1972 Par la suite vont tre r guli rement observ s des oiseaux grands albatros tr s pigment s ou adultes bruns en parade ou des poussins en duvet Roux et al 1983 Au d but des ann es 1980 tr s peu de choses taient donc connues sur les grands albatros de l ile Amsterdam Aucun ornithologue ayant s journ sur place n avait pu les observer de pr s et longuement et aucun sp cimen n avait t collect Roux et al 1983 Ces observa tions prouvaient la nidification r guli re cependant en faible nombre de cet albatros sur le Plateau des Tour bi res De plus tous les individus d crits ou photogra phi s avaient en commun un plumage tr s largement marqu de brun Ce n est qu en d but mars 1981 que 7 couples repro ducteurs ont t d couverts et suivis jusqu l envol des jeunes Roux et al 1983 2 4 Statut l gal de protection 2 4 1 Niveau international L esp ce figurant en annexe I de la convention sur les esp ces migratrices CMS les Etats qui y sont parties sont tenus d interdire le pr l vement de ses individus L Accord pour la Conservation des Albatros et des P trels ACAP
8. t re p trels ainsi que la pr sence de l albatros d Ams terdam mais aucun l ment ne permet d estimer la taille de la population avant l arriv e de l homme puisque qu il n a t fait tat de cette esp ce qu au milieu du 20 me si cle L esp ce est vraisemblable ment pass e inapercue en raison de sa nidification sur un secteur isol de l le L tude des habitats terrestres et des sols a r v l que les zones de basse altitude ont subi des modifications consid rables avec une perte tr s importante de subs trat p dologique ce qui limite la restauration de la v g tation d origine et sur les secteurs les plus touch s exclut une restauration au sens propre la dynamique de la v g tation se placant sur une autre trajectoire La zone de nidification actuelle a t peu touch e par ces perturbations majeures bovins incendies mais son couvert v g tal domin par les mousses sphaignes et h patiques est tr s sensible au pi tinement et une ventuelle baisse des pr cipitations comme cela a t soulign plusieurs reprises 3 1 Synth se de la situation actuelle L tat de conservation de l albatros d Amsterdam est d favorable bien que la population mondiale montre Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie une tendance l augmentation jusqu en 2007 Mais les effectifs de l esp ce demeurent extr mement res treints notamment en raison du tr s petit nombre
9. 337 346 Tuck G N Polacheck T and Bulman C M 2003 Spatio temporal trends of longline fishing effort in the Southern Ocean and implications for seabird bycatch Biological Conservation 114 1 27 Watkins B P Petersen S L Ryan P G 2008 Interactions between seabirds and deep water hake trawl gear an assessment of impacts in South African waters Animal conservation 11 247 254 Wanless R M Angel A Cuthbert R J Hilton G M and Ryan P G 2007 Can predation by invasive mice drive seabird extinctions Biology Letters 3 241 244 Warham J 1990 The petrels Their Ecology and Bree ding Systems Academic Press London Weimerskirch H 2004 Diseases threaten Southern Ocean albatrosses Polar Biology 27 374 379 Weimerskirch H Akesson S and Pinaud D 2006 Postnatal dispersal of wandering albatrosses Diome dea exulans implications for the conservation of the species Journal of Avian Biology 37 23 28 Weimerskirch H Brothers N Jouventin P 1997 Po pulation dynamics of wandering albatrosses Diomedea exulans and Amsterdam albatross D amsterdamensis in the Indian Ocean and their relationship with longline fisheries conservation implications Biological Conser vation 79 257 270 Weimerskirch H and Ghestem M 2001 Etude de l pizootie affectant les albatros de l ile Amsterdam In pp 1 36 P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 6 Liste des illustra
10. 380 390 Carrete M S nchez Zapata J A Ben tez J R Lob n M and Don zar J A 2009 Large scale risk assessment of wind farms on population viability of a globally en dangered long lived raptor Biological Conservation 142 2954 2961 Catard A 2003 Important bird areas in Africa and as sociated islands Priority sites for conservation In eds L D C Fishpool and M I Evans pp 337 347 Pisces Courchamp F Langlais M and Sugihara G 1999 Cats protecting birds modelling the mesopredator release effect Journal of Animal Ecology 68 282 292 CCSBT 2008 Rapport de la 15 me reunion annuelle de la commission Accessible http www ccsbt org docs meeting r html CTO 2008 Rapport de la 12 me session de la commis sion Accessible http www iotc org French index php Decante F Jouventin P E Roux J P and Weimers kirch H 1987 Projet d am nagement de l ile Amster dam Rapport SRETIE TAAF CEBC CNRS Delord K Gasco N Barbraud C and Weimerskirch H 2010 Multivariate effects on seabird bycatch in the le gal Patagonian toothfish longline fishery around Crozet and Kerguelen Islands Polar Biology 33 367 378 Department of Environment and Heritage 2001 Re covery Plan for Albatrosses and Giant Petrels 2001 2005 Accessible http www environment gov au biodiversity threatened publications recovery alba tross index html Department of Environment and Heritage 2006 Threat
11. Evaluer la capacit d accueil du site albatros d Amsterdam estimer la surface potentielle de l habitat favorable la nidification de l esp ce estimer la capacit maximale de l le exprim e en nombre maximum de nid en utilisant les densit s de nids maximales observ es chez le grand albatros e Publications scientifiques Ceci est effectu dans le cadre des programmes de recherche de l IPEV n 109 responsable H Weimerskirch et n 136 responsable M Lebouvier Site de reproduction plateau des tourbi res ile Amsterdam Le budget n cessaire cette action rel ve pour partie de l IPEV via le financement de ses programmes scientifiques et du CNRS en ce qui concerne la pr sence du personnel sur le terrain Travail de terrain campagne d t 2 3 personnes sur 1 5 2 mois Travail de laboratoire exploitation synth se et r daction d finir Pas de demande de budget sp cifique pour cette action CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch CNRS Rennes Paimpont responsable M Lebouvier IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises IPEV Description de l habitat de nidification analyse des tendances Suivi des esp ces v g tales envahissantes Quantification de la capacit d accueil en nombre de couples reproducteurs du site favorable albatros d Amsterdam Rapports et articles scientifiques et
12. Protection Communication Annuel Les tudes scientifiques r centes de distribution des albatros d Amsterdam en mer ont permis de montrer un recouvrement tr s important des adultes d albatros d Amsterdam avec les p cheries la palangre plus sp cifiquement celle ciblant le thon rouge du sud Aucune donn e de capture accidentelle d albatros d Amsterdam n a t report e pour cette p cherie Cependant cette esp ce reste sensible toute mortalit accidentelle li e aux p cheries la palangre op rant dans son aire de distribution et plus particuli rement dans les secteurs proches de l ile Amsterdam Plusieurs tudes scientifiques ont document l importance d utiliser diff rentes mesures de conservation fermeture de zone la p che mesures d effarouchement d oiseaux pour r duire la mortalit accidentelle des oiseaux marins D autre part il est reconnu que la mise en place de mesure d att nuation des captures accidentelles de m me que la collecte et la transmission des donn es sur ces captures accidentelles sont aujourd hui insuffisantes Les p cheries n ont en effet aucune obligation de mettre en ceuvre des mesures d att nuation des captures accidentelles d oiseaux marins lignes de banderoles palangre auto lest es en haute mer dans la zone CTOI Il n y a pas non plus d obligation d clarer les captures accidentelles ou les reprises de bagues l ext rieur des zones conomiques exclusives ZEEs et la cou
13. Von Pelzen 1869 Velain 1877 in Paulian 1960 mais aucune mention de la reproduction d un grand albatros sur l une des deux iles n avait t faite L le Amsterdam est donc depuis cette poque consid r e comme tant situ e dans l immense aire de dispersion de Diomedea exulans Weimerskirch et al 2006 Pinaud amp Weimers kirch 2007 Lors des premi res missions organis es dans le cadre des TAAF P Paulian apporta la preuve de nidification d un grand albatros sur l ile Amsterdam en publiant la photographie d un adulte couveur prise en avril 1951 R Delon sur le Plateau des Tourbi res Paulian 1953 Plusieurs couples taient nicheurs sur ce pla teau pendant l ann e 1951 tous les oiseaux taient largement marqu s de brun P Paulian n a pas pu les observer malgr ses recherches effectu es au cours de l t 1952 Il conclut donc se basant uniquement sur la photographie En l absence de mat riel de l ile Amsterdam on ne peut savoir si les D exulans de cette ile sont semblables ceux de Tristan da Cunha ou en diff rent On ne peut qu affirmer la pr sence l ile Amsterdam d une sous esp ce sombre nettement diff rente des oiseaux de Kerguelen Au cours de l t 1955 1956 P Paulian d couvre des gisements d ossements sub fossiles Ces restes appar tiennent l avifaune actuelle ou r cemment disparue Ils contiennent notamment les restes d un albatros errant de taille relativement faible
14. approfondir notamment concernant les donn es de distribution en mer des individus au cours du cycle de vie Des donn es de r partition en mer d j acquises ou acqu rir dans le cadre de l action 3 1 doivent permettre d valuer sur un terme suffisamment long l influence des conditions environnementales sur la distribution en mer Effectuer des mod lisations et des projections de la distribution en mer de la population d albatros d Amsterdam selon diff rents sc narios naturels et ou en fonction d actions de gestion Mod liser les relations fonctionnelles entre la distribution des individus en mer avec des variables environnementales vent temp rature de surface chlorophylle bathym trie D velopper des mod les de niche pr dictifs pour pr voir la distribution en mer de la population sous divers sc narios de changements environnementaux en int grant les variables cologiques et environnementales qui affectent la distribution par ge sexe saison Combiner suivi en mer et suivi terre dans un lt outil d aide la d cision x pour les gestionnaires de la R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises les agences de gestion ORGP les p cheries etc Utiliser cet outil pour identifier les seuils pour les actions de conservation Cette action a pour but ultime de fournir un outil d aide la d cision pour les instances d cisionnaires et les gestionnaires de la R serve naturelle nationale des Terres A
15. l affleurement de la nappe phr atique la surface du sol et d un mat riau tourbeux consistance tr s lache impropre la construction des nids Les unit s 6 et 7 dans les zones plus lev es sont g n ralement beaucoup moins riches en mati re organique et les horizons superficiels peu fibreux L encore ce type de mat riau n est pas favorable a la construction des nids d albatros L unit 4 avec ses deux sous unit s 4a et 4b consti tuent une transition vers les sols organiques structur s de moyenne altitude Seuls les sols de l Unit 4b entre 450 et 500 m d altitude ressemblent en surface aux sols de l unit 5a Ainsi il semble que l albatros d Amsterdam soit tr s sensible aux caract ristiques des sols qui lui permet tent d tablir ses nids Seule l unit 5a rassemble les l ments n cessaires une tourbe fibrist en surface constamment humide mais non satur e la nappe phr atique ne devant pas affleurer Ces mat riaux fi breux sont utilis s par l oiseau pour la construction des nids Les sols tourbeux ass ch s par le pi tinement 5b ou trop humide 5c ne semblent pas lui convenir L unit 4b en bordure du plateau central pr sente de nombreuses affinit s en surface avec l unit 5a mais elle apparait sur des pentes qui commencent devenir plus fortes Les autres unit s de sol aux horizons orga niques structur s ne sont pas susceptibles de fournir les mat riaux ad quats pour l
16. le CNRS de Chiz faire rechercher le typage de la souche de rouget afin d une part de pouvoir d terminer l origine de la maladie et d autre part de pouvoir ventuellement pr voir une vaccination L int r t du typage tait notamment de pouvoir d terminer si la maladie a t transmise par des animaux introduits sur l ile Amsterdam comme les rats ou les porcs Le s rotypage a t effectu par les laboratoires Merial Lyon Dr F Milward La souche affectant les albatros bec jaune est la souche 1b qui fait partie des s rotypes les plus r guli rement isol s du porc bien que le s rotype 2 soit largement plus dominant Il est toutefois impossible d attribuer un s rotype une esp ce animale particuli re puisque ce s rotype est galement retrouv chez les oiseaux et en contamination tellurique La pr sence de ce s ro type chez l albatros bec jaune laisse plut t supposer une contamination par des animaux introduits comme les porcs qui taient pr sents sur l ile encore dans les ann es 80 mais ne permet pas non plus d exclure une contamination naturelle Le chol ra aviaire est une pasteurellose bact rie Pas teurella multicida caract ris e par une mortalit ai g e comme pour le rouget Cette bact rie affecte les oiseaux sauvages et domestiques C est une maladie mortelle infectieuse et contagieuse avec des formes aigu s ou chroniques g n ralis es ou localis es ca ract ris e par un
17. tendant des c tes africaines aux c tes aus traliennes carte 4 Le chevauchement entre la r partition de l albatros d Amsterdam et les secteurs exploit s par les p cheries industrielles ciblant le thon secteurs CTOI et CCSBT appara t clairement ceci sera d velopp plus loin cf 1 9 1 Cette aire de r partition recouvre cependant diff rentes r alit s comme l ont d montr s les suivis individuels r alis s par le CNRS de Chiz sur des adultes en cours d incubation des adultes en ann e sabbatique ou bien encore des immatures Carte 4 Emplacement de l unique site de reproduction et r partition approximative de D amsterdamensis fond e sur des donn es de localisation par satellite Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz Les limites des zones d organisations r gionales de gestion des p ches ORGP en anglais Regional Fisheries Management Organisations RFMOs sont galement indiqu es CCAMLR Commission pour la conservation des ressources vivantes marines en antarctique CITT Commission inter am ricaine du thon tropical CICTA Commission internationale pour la conservation des thons de l Atlantique CTOI Commission des thons de l Oc an Indien WCPFC Commission des p ches du Pacifique occidental et central Est galement mentionn e la zone traditionnelle o se pratique la p che au thon rouge du sud CCSBT Convention pour la conservation du thon nageoires bleues Les adultes reproducteurs en cours d incubati
18. veloppement durable et de l nergie ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 les pentes l g res plus de 120 cm sur les replats Les affleurements rocheux sont rares sur cette unit de sol tr s homog ne spatialement 37 80 RARES CLLBBEL ER LE LM LIL EL EE 73 37 82 37 64 37 85 37 88 77 50 77 52 77 84 77 86 77 58 77 60 1 Cartographie des unit s p dologiques et des nids points noirs ayant accueilli un couple reproducteur de D amsterdamensis depuis 1999 sur l ile Amsterdam bas e sur les donn es fournies par les programmes IPEV n 109 observatoire long terme Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz et n 136 Changements climatiques actions anthropiques et biodiversit des cosyst mes terrestres subantarctiques Marc Lebouvier UMR 6553 CNRS Universit de Rennes 1 Frenot amp Valleix 1990 Il est int ressant de s interroger sur les raisons de cette concentration des nids sur cette seule unit et par voie de cons quence sur leur absence des unit s voisines L unit 5b localis e l Est du Mont Fernand corres pond un type de sol quivalent en bordure du pla teau des tourbi res mais qui a t fortement pi tin par les bovins la fin des ann es 1980 Le tapis v g tal y tait tr s fragment en 1988 avec un ass chement des horizons superficiels L unit 5c caract rise les zones tourbeuses planes de plus haute altitude Elle est marqu e en particulier par
19. 1 2 D rrographie amp tendance 1 3 Mod lisation d mographie Epiz ootie 2 1 Connaissance pathogenes 3 1 Distribution en mer 3 2 Mod lisation distribution en mer Habitat marin 3 3 dentification Marine IBAs 3 4 R gime alimentaire volet 1 3 5 R girre alimentaire volet 2 Interactions 4 1 Interactions p cheries p cheries e 4 2 Mesures d att nuation 4 3 Observation mortalit acadentelle 4 4 Soutien promotion mesures d att nuation 4 5 Informations aux ORGPs Habitat 5 1 Habitat de nidification terrestre MEX 5 2 B n fices connexes Esp ces 6 1 Interactions esp ces envahissantes introduites 6 2 Eradication Communication 7 1 Communication PNA 7 2 Coordination amp animation PNA Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 La dur e du plan est fix e a cing ans 2010 2014 Au terme de son application une valuation sera tablie afin d appr cier l efficacit des moyens mis en ceuvre notamment au regard de l tat de conservation de l al batros d Amsterdam et de son habitat et pour v rifier l ad quation des actions en rapport aux objectifs fix s Pour permettre un suivi des actions mises en ceuvre pendant la dur e du plan un bilan de ces actions sera r alis chaque ann e Il donnera au comit de pilo tage les l ments n cessaires une ventuelle r o rientation des priorit s en fonction notamment des indicateurs de tendances de la
20. 96 de couverture par observateurs d di s mesures d att nuation n cessaires utilis es et autorit gestionnaire Analyser de facon dynamique les recouvrements entre distribution des oiseaux et des p cheries d termin es dans l action 3 1 et 3 3 Estimer l utilisation et les risques encourus par les oiseaux dans les zones g r es ZEE ORGPs etc Identifier les juridictions pour les ZEE et les pavillons des flottes concern es dans chaque ORGP en superposant les Marine IBAs et les limites des ZEEs et des ORGPs Transmettre les r sultats aux Etats organisations r gionales de gestion des p ches et l ACAP Proposer des am nagements des actions de p ches fermeture de zones ou mesures saisonni res Ceci est effectuer dans le cadre d un contrat d ing nieur IE PNA analyses spatiales et de statistiques de p ches 3 mois ann e 1 2 mois ann e 5 3000 mois CNRS Chiz cf action 3 3 Soit 15 000 euros pour la dur e du plan CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IRD A Fonteneau IPEV Birdlife International LPO ACAP IUCN R serve naturelle nationale des Terres Australes Frangaises ORGPs CTOI CCSBT Cor es Taiwan Japon Afrique du Sud Australie Nouvelle Z lande Madagascar R serve naturelle nationale des Terres Australes Frangaises Plan National Actions Plan Actions Description des p cheries de l Oc an Indien sud Identification des chevauchements entre les Marine IBAs et
21. Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Restauration de l habitat Eradication des esp ces introduites de pr dateur sur l ile Amsterdam Etude Protection Communication Actions conditionn es par actions 6 1 amp 1 3 Les pr dateurs introduits expliquent une grande partie des extinctions d esp ces end miques en milieu insulaire et constituent ce titre une composante majeure dans la perte de la biodiversit parmi les vert br s De nombreuses tudes ont montr l impact de mammif res pr dateurs introduits sur des esp ces autochtones d oiseaux marins sur des milieux insulaires comparables l ile Amsterdam Cette action est conditionn e par la r alisation et les r sultats des actions 6 1 amp 1 3 Selon les r sultats des actions 6 1 amp 1 3 concernant les esp ces de pr dateur introduites sur l ile Amsterdam Maintenir des niveaux bas de populations d esp ces introduites interagissant avec l albatros d Amsterdam sur une partie et ou l ensemble de l ile par contr le des esp ces sur le site de reproduction Eradiquer toutes ou partie des esp ces introduites interagissant avec l albatros d Amsterdam Suivi des populations d esp ces introduites apr s les actions de gestions Ceci est effectuer dans le cadre des programmes de recherche de l IPEV sur l ile Amsterdam n 109 responsable H Weimerskirch Site de reproduction plateau des tourbi res lle Amsterdam
22. ation de la Commission des Thons de l oc an Indien CTOI a t adopt par la Cent Cin qui me Session du Conseil de la l Organisation des Na tions Unies pour l alimentation et l agriculture FAO le 25 novembre 1993 L Accord est entr en vigueur avec l accession du dixieme Membre le 27 mars 1996 L objectif de la Commission est doit promouvoir la coo p ration entre ses membres en vue d assurer grace une gestion appropri e la conservation et l utilisation optimale des stocks couverts par le pr sent Accord et de favoriser le d veloppement durable de leur exploi tation Late Se CEA aora de DOSED 3e a ph Carte 10 Zones de la Commission des Thons de l Oc an Indien CTOI source Commission euro p enne http ec europa eu fisheries index_fr htm La CTOI a notamment la responsabilit de suivre en permanence l tat et l volution des stocks et recueillir analyser et diffuser des informations scientifiques les statistiques des prises et de l effort de p che et d autres donn es utiles pour la conservation et la ges tion des stocks couverts par le pr sent accord et pour les p cheries fond es sur ces stocks PLAN NATIONAL D ACTIONS yl Cela est important pour la prise en compte des oiseaux nicheurs de Saint Paul et Amsterdam qui se nourrissent dans la zone CTOI 2 8 1 2 La Commission pour la conservation du thon rouge du Sud CCSBT La convention cr ant la Commission pour la conserva tion
23. communication Frenot amp Valleix 1990 Programme de recherche n 136 Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Habitat terrestre Priorit B n fices environnementaux connexes 1 2 Etude Protection Communication L albatros d Amsterdam est consid r d un point de vue de la conservation de la nature comme une esp ce parapluie Cela signifie que les actions de gestion en sa faveur et pour ses habitats naturels vont profiter nombre d autres esp ces de la faune et de la flore Cette action a pour but de mesurer et de rapporter tout au long du plan les exemples de b n fices observ s sur d autres esp ces d int r t patrimonial de la faune et de la flore grace aux actions conduites pour l albatros d Amsterdam il s agit de relever les effets positifs du Plan sur d autres esp ces en consid rant l albatros d Amsterdam comme une esp ce parapluie Si des impacts n gatifs sont observ s ils devront galement tre mentionn s valuer a minima l impact des actions de gestion conservation sur les autres esp ces d int r t patrimonial Mesurer les incidences environnementales provoqu es par la mise en ceuvre du plan d actions lle d Amsterdam et oc an Indien Le budget n cessaire cette action rel ve de l IPEV via le financement de ses programmes scientifiques et du CNRS Pas de demande de budget sp cifique pour cette acti
24. d couverte une for t de phylicas ceinturait l ile basse altitude et aux altitudes moyennes rendant impossible la nidification d une esp ce d albatros de grande taille Concernant les ossements retrouv s dans le bas de l ile dans des tubes volcaniques effondr s ou pitfalls Micol amp Jouventin 1995 avancent qu ils auraient pu tre transport s leur emplacement ac tuel par ruissellement Cependant cette hypoth se n est pas en coh rence avec la g omorphologie des sites La distribution des ossements dans le bas de l le pourrait plut t tre expliqu e par un transport par l homme ou par des accidents rencontr s par les poussins au moment de l envol Ceux ci se retrouvant bloqu s soit dans des secteurs sans vent ou bien dans les arbustes Bien que d autres esp ces aient t in troduites par le pass seules demeurent 4 esp ces de mammif res bovins Bos primigenius chats Felix syl vetris rats Rattus norvegicus souris Mus musculus et 1 esp ce d oiseau astrild ondul Estrilda astrildl les bovins tant les seuls avoir un impact en terme de d gradation importante de l habitat notamment par pi tinement voir infra cf 1 11 1 1 Cette r partition peut galement tre le r sultat de l impact direct de l homme ainsi au cours des 18 me et 19 me si cles les albatros auraient t utilis s comme nourriture par les naufrag s et phoquier qui ont s journ sur l ile ou bien comme appat pour la p che p
25. d Amsterdam ceci reste probablement un v nement extr mement rare qui pourrait prendre des ann es avant de se produire Les analyses d mographiques montrent le consid rable impact n gatif sur la population qu aurait un tr s faible nombre de capture Les m canismes des captures sont connus et concernent l ensemble des esp ces qui s alimentent de la m me facon Dans ce contexte il apparait urgent d agir en demandant l application des meilleures m thodes connues d at t nuation de capture accidentelle dans l ensemble des secteurs r guli rement utilis s par l albatros d Amsterdam Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Interactions avec les p cheries Am lioration des connaissances sur les interactions en mer entre les p cheries et les albatros d Amsterdam Etude Protection Communication Ann es 1 amp 5 Les r sultats pr liminaires d tudes r centes de distribution des oiseaux principalement des adultes reproducteurs en mer ont permis de montrer un recouvrement tr s important des adultes d albatros d Amsterdam avec les p cheries la palangre plus sp cifiquement celle ciblant le thon rouge du sud Bien que les efforts de p che de la p cherie industrielle ciblant cette esp ce aient d clin dans quasiment l ensemble de l aire de distribution de l albatros d Amsterdam exception faite du secteur est et qu aucune donn e de capture accidentelle n ait t report e pour cet
26. d individus pr sents en 1982 quand l esp ce a t d crite Les efforts entrepris pour sa conservation notam ment sur le site de reproduction ne suffisent pas faire augmenter la population au del du taux de croissance actuel qui peut tre consid r comme maximal pour une esp ce avec une f condit aussi faible La mise en ceuvre du plan de gestion de la R serve na turelle nationale des Terres Australes Francaises est un atout pour sa conservation terre bien que certaines menaces potentielles subsistent actuellement patho genes pr dation N anmoins sa situation demeure tr s pr caire no tamment vis vis de l effet des changements clima tiques et des changements d usage au niveau d mo graphique Notamment de nombreuses incertitudes p sent sur cette esp ce d oiseau marin dont l habitat oc anique tr s vaste dans le sud de l Oc an Indien du continent africain aux zones c ti res australiennes implique des interactions avec les p cheries ayant pour effet potentiel une mortalit accidentelle additionnelle 3 2 R capitulatif hi rarchis des besoins optimaux de l esp ce L albatros d Amsterdam en tant qu oiseau marin im plique une protection de deux grands types d habitat terrestre site de reproduction et marin alimentation hors reproduction 3 2 1 Terrestre e habitat de nidification tourbi res naturelles habitat de bonne qualit exempt de d gradation du couvert pi tinement
27. du thon rouge du Sud a t sign e en mai 1994 entr e en vigueur un an plus tard Elle regroupe actuel lement cinq parties contractantes Australie Nouvelle Z lande R publique de Cor e Japon et Taiwan A leurs c t s la Communaut europ enne les Philippines et l Afrique du Sud les ont rejoints en tant que non membre coop rants A ce titre ils n ont pas le droit de vote mais peuvent participer aux d bats et aux co mit s scientifiques et faire des propositions L objectif de la CCSBT est de veiller par une gestion ap propri e la conservation et l exploitation rationnelle du thon rouge du sud Afin de concourir la r alisation de ses objectifs la CCSBT exerce plusieurs types de mission Dans son cadre est fix un total admissible de capture r parti entre les membres Elle examine et applique des mesures r glementaires Elle m ne et coordonne un programme de recherche scientifique visant fournir des donn es appuyant sa politique de gestion Elle fournit un forum de discussion Elle favorise les activit s touchant la conservation des esp ces cologiquement apparent es esp ces ma rines vivantes qui sont associ es la p che au thon rouge austral et les esp ces des prises accessoires La France n est pas partie l Accord de plus la p che rie au thon rouge n est pas pratiqu e dans les ZEEs des Terres australes francaises La CCSBT s applique toute fois aux zones d
28. du troupeau de bovins introduits par l homme changements climatiques habitat exempt de risques de pr dation ou d pi zootie maitrise de la pr dation par des mammif res introduits et de la contamination par des pathog nes introduits ou non limiter le d rangement par l homme au niveau actuel 3 2 2 Marin secteur oc anique utilis pour l alimentation diff re selon le statut des individus reproducteurs non repro ducteurs juv niles immatures ann e sabbatique e zones utilis es par l esp ce exemptes des menaces li es la capture accidentelle dans les p cheries e milieu oc anique pr sentant une bonne disponibilit alimentaire pour les ressources cibl es par l esp ce effets des changements globaux sur les ressources 3 3 Strat gie long terme Entre 1984 et 2007 l effectif mondial d albatros d Ams terdam a augment un taux moyen annuel de pr s de 5 qui semble toutefois s essouffler les derni res ann es La population mondiale est estim e entre 160 et 170 individus dont 80 90 individus matures Une strat gie long terme pour cet oiseau long vif devrait fixer comme objectif d am liorer l tat de conservation de l albatros d Amsterdam sur son aire de distribution Oc an Indien Afin de mettre en ceuvre cette strat gie des actions sont pr voir dans les domaines suivants e maintien de la fonction d observatoire long terme de l esp ce notamment par le suivi des
29. effectifs repro ducteurs d albatros d Amsterdam sur la colonie et les suivis individuels afin de disposer d indicateurs fiables de l volution de la population e acqu rir et compl ter les connaissances sur l colo gie de l esp ce plus particulierement sur le r gime alimentaire en utilisant des protocoles n impliquant pas la perte d nergie due la r cup ration du bol ali mentaire poursuivre le suivi de la distribution en mer des indi vidus afin d une part de combler les lacunes concernant certaines parties de la population et d autre part d ob tenir des donn es long terme sur cette distribution d terminer s il existe ou non des sites de plus grande importance pour l esp ce dans l aire de distribution oc anique et dans ce cadre valuer si l approche par Important Bird Area IBA BirdLife International est pertinente au niveau de cette esp ce en danger cri tique d extinction MISE EN EUVRE DU PLAN ET STRATEGIE ADOPTEE POUR LA DUREE DU PLAN x PLAN NATIONAL D ACTIONS 4 ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 Mise en oeuvre du plan et strat gie adopt e pour la dur e du plan 4 1 Objectifs du plan L objectif principal de ce plan est d augmenter la taille de l unique population d albatros d Amsterdam sur le long terme Pour cela ce plan national d actions vise maintenir le taux actuel d accroissement de la population mondiale 5 et maintenir un taux de survie adulte sup r
30. est galement possible que ces facteurs interagissent interactions possibles entre changements climatiques effort de p che changement d aire de distribution en mer des individus La synth se des donn es disponibles sur l esp ce l aire de nidification terre et de l aire de r partition en mer motive donc un classement en d favorable mauvais rouge 2 8 Menaces potentielles sur l al batros d Amsterdam L ensemble des menaces list es ci dessous et r capitu l es dans le tableau 4 sont qualifi es de menaces po tentielles tant donn qu aucune n a t directement observ e n anmoins elles sont toutes fortement sus pect es soit d apr s des analyses d mographiques soit d apr s des cas comparables sur d autres iles et ou d autres esp ces d albatros d avoir ou d avoir eu un effet sur l albatros d Amsterdam PLAN NATIONAL D ACTIONS Menaces potentielles sur fAlbatros d Amsterdam Mortalit accidentelle dans les p cheries Epiz ootie Mamrrif res introduts Changements globaux Fr quentation humaine ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Descriptif Capture accidentelle de l esp ce li e au chevauchement des zones de distribution de l esp ce et de la p cherie la palangre dblant les esp ces de thon et chalut Pathog nes provoquant une mort subite chez les poussins et chezles adultes Especes introduites rat souris et chat pr sentes pouvant exercer une pr dation sur les pous
31. est un accord multilat ral dans le cadre de la convention sur les esp ces migratrices qui a pour but la connaissance et la conservation de ces esp ces mi gratrices en coordonnant les activit s internationales visant att nuer les menaces auxquelles sont expo s es leurs populations d gradation des sites de nidi fication menaces induites par l introduction de pr da teurs non indig nes limitation des menaces en mer captures accidentelles par les engins de p che L ACAP est entr en vigueur en F vrier 2004 et compte ac tuellement 13 pays membres dont la France Il couvre 29 esp ces d albatros et de p trels dont une grande majorit est pr sente dans les Terres Australes et An tarctiques Francaises Si l accord n a pas comp tence pour prendre des mesures pour r glementer la p che en mer il a produit un catalogue de mesures pratiques pour minimiser les captures accidentelles par diff rents p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 engins de p che dont il promeut l utilisation dans les organisations r gionales de p che qui r glementent la p che dans les aires de distribution des p trels et al batros L Accord comporte galement une banque de donn es sur la distribution et l tat de conservation des populations couvertes par l accord aliment par les Parties et observateurs Il a produit des lignes direc trices pour limiter les populations d esp ces invasives et des lignes directrice
32. et animation des actions du plan 1 oui oui oui Tableau 8 Sommaire des fiches actions mettre en uvre pour l albatros d Amsterdam dans le cadre du plan national d actions P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 2 1 Observatoire long terme connaissances et recherche scientifiques Observatoire long terme Poursuite du suivi long terme sur le terrain de l albatros d Amsterdam Etude Protection Communication Le nombre de couples reproducteurs est d nombr annuellement depuis la description de l esp ce en 1984 et le suivi individuel est r alis chaque ann e Il apparait indispensable de maintenir cette fonction d observatoire suivis long terme afin de disposer d indicateurs fiables de l volution de la population e R colter des donn es annuellement d nombrer le nombre de couples reproducteurs chaque ann e sur la colonie de reproduction et localiser les nids contr ler les identit s bagues de tous les individus pr sents sur la colonie de reproduction et r colter des donn es individuelles identit du partenaire succ s reproducteur Effectuer une veille sur la disparition des individus adultes de la colonie de reproduction Centraliser et g rer les donn es r colt es contribuer annuellement la base de donn es ACAP Cette action a pour objectif de recenser chaque ann e le nombre de couples reproducteurs sur l unique colonie de reproduction au monde D
33. hooks leaving the vessel aad sinking beyond the bifs The weight which results in a uniform linear sink rate from the sea surface Effectiveness at reducing seabird mortality To avoid catching seabirds and allow robust statistical analysis experimental trials have used the sink rate of lines under Early sink rate experiments Smith 2001 examined the sink rate of sutolines ender varying mM i ct large intervals every 400 mj made no difference to the overall Sink rate of the line Robertson 2000 experimented with various external line weighting regimes on autoline gear The results highlight the importance of weight spacing to achieving steady dak rate After examining several ait ecnative regimes Robertson conckuded that a sink mte gt 0 3 m s was desirable to minimise the exposure of the line to seabied strikes across a variety of setting speeds and weighting regimes Integrated weight experiments Trials in New Zealand found that the sink rates of lines with integrated 0 2 m s to 2 m depth and 0 24 m s to 20 m compared to unweighted lines which lofted in propeller turbulence for 20 seconds before sinking and averaged only 0 11 mA to 20 m depth Figure 2 improverneats in the initial sink rate and sink ratesto 20 m depth trandated into 959 and 60 reduction in white la ackdition to the amount of weight applied to bong ines several other factoes influence the sink rate of autoline gear Weight spa
34. l avis du comit de l environnement polaire du Conseil national de Protec tion de la nature et du comit d thique de l IPEV Ceci dans le m me cadre d crit ci dessus cf 1 11 1 L objectif est de limiter au plus juste le d rangement de la colonie et le nombre de manipulations de chaque individu La fr quence des visites la colonie de reproduction s chelonne comme suit pour le contr le de la repro duction e de juin janvier 1 visite tous les 2 mois du 15 f vrier au 15 mars 1 visite par semaine d avril mai 1 visite par mois Le contr le de l identit des oiseaux lecture de ba ques s effectue distance l aide de jumelles lon que vue Les adultes ne sont pas manipul s sauf si la pose de bague s av re n cessaire Le baguage des poussins s effectue lors d une visite unique entre le 1er et le 15 d cembre et ceux ci ne sont manipul s qu une seule fois 2 10 3 Suivi de la population et programme de recherche Le programme de recherche lt Oiseaux et mammif res marins sentinelles des changements globaux dans l oc an Austral IPEV n 109 responsable H Wei merskirch men par le CNRS de Chiz a permis d ac qu rir l ensemble des donn es disponibles sur la seule population mondiale de cette esp ce end mique Ainsi toutes les donn es utilis es pour la r daction du pr sent plan sont issues de ce programme donn es de description de l esp ce donn es sur la biologie et
35. les p cheries op rant Etablir un ordre de priorit aux sites d actions D veloppement d un r seau de partenaires Rapports et articles scientifiques et communication des r sultats Weimerskirch et al 1997 Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Interactions avec les p cheries Application des mesures d att nuation de capture accidentelle et suivi dans les p cheries de l Oc an Indien sud Etude Protection Communication Les tudes scientifiques r centes de distribution des oiseaux principalement des adultes en mer ont permis de montrer un recouvrement tr s important des adultes d albatros d Amsterdam avec des p cheries C est notamment le cas de la p cherie la palangre plus sp cifiquement celle ciblant le thon rouge du sud Ces p cheries n ont aucune obligation de d clarer les captures accidentelles l ext rieur des zones conomiques exclusives ZEEs et la couverture par des observateurs d di s reste extr mement anecdotique Les mesures d att nuation pouvant tre utilis es par les bateaux de p che la palangre pour viter les captures accidentelles d albatros sont pr sent bien connues mise l eau des lignes de nuit banderoles d effarouchement type CCAMLR et lestage des lignes ou sp cification d une vitesse d immersion des lignes Ceci s inscrit dans le contexte o les analyses d mographiques r centes me
36. mars 1992 327 animaux ont t limin s et une seconde cl ture de 4 5 km a t rig e depuis la premi re cl ture vers les falaises ouest une altitude de 400 m de mani re partager l ile en deux secteurs compl tement s pa r s cf 0 Les animaux rep r s au sud des cl tures ont t limin s laissant cette zone entierement libre de bovins et restreignant le troupeau un secteur nord to talement cl tur en 1993 demeuraient 532 individus sur 1225 ha soit 0 43 individus ha Micol amp Jouven tin 1995 Depuis lors une gestion de ce troupeau est effectu e afin de maintenir les effectifs ainsi qu une surveillance et un entretien des cl tures Actuellement une radication globale du troupeau a t programm e dans le plan d action biodiversit des TAAF inclus dans la strat gie nationale pour la biodi versit Cette radication est en cours dans le cadre de la RN et devrait tre termin e en 2010 2011 Ceci liminera une menace potentielle importante pour le site de reproduction 2 10 2 Mesures de protection de l esp ce La manipulation d individus de l albatros d Amsterdam dans le cadre de programmes scientifiques fait l objet de d livrance d autorisation capture d animaux ou p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 pr l vement baguage rel che de la part de l admi nistration des TAAF articles R 712 1 R 714 2 du code de l environnement motiv e sur
37. population d albatros d Amsterdam Ce rapport annuel contiendra au minimum un bilan des r alisations action par action en indi quant l tat d avancement et le cas ch ant les raisons des retards constat s cf fiches action et tableau suivant les comptes rendus de r unions techniques le projet de programmation des actions pour l ann e suivante une synth se des supports de communication un bilan financier pr cisant le co t des actions les moyens humains affect s et l origine des finance ments Ann e 3 4 5 Tableau 9 Calendrier des actions du plan mettre en ceuvre pour l albatros d Amsterdam D amsterdamen sis dans le cadre du plan national d actions les nuances de gris clair fonc indiquent les actions des moins vers les plus prioritaires en termes d int r t de faisabi lit et de calendrier Remerciements L Institut Polaire Francais IPEV en sa qualit d agence de moyens et de comp tence au service des laboratoires de recherches joue un r le de premier ordre en financant la mise en place des programmes de recherche dont sont issus les r sultats pr sent s dans ce plan programme n 109 Oiseaux et mammif res marins sentinelles des changements globaux dans l oc an Austral responsable du projet H Weimerskirch Susan Waugh Filippi Birdlife International Global Seabird Programme a contribu am liorer ce document par l ensemble des commentaires qu e
38. re de cette organisation en novembre 2011 Istanbul Une nou velle recommandation a t adopt e Elle s applique ra au sud de 25 S partir de janvier 2013 autant que possible et pas plus tard que juillet 2013 Cette recommandation pr voit que les parties contrac tantes cherchent limiter les captures d oiseaux ma rins dans toute la zone de comp tence de l ICCAT en appliquant des mesures efficaces dans le respect de la s curit des quipages Pour ce faire elles devront s assurer que leurs flottes palangri res appliquent une combinaison d au moins 2 sur 3 de ces m thodes La recommandation oblige aussi les parties contractantes collecter des donn es sur les captures accidentelles d oiseaux dans le cadre de leur programme d observa teurs embarqu s L adoption de dispositions similaires est en discus sion au sein de la CTOI Commission des Thonid s de l Oc an Indien 2 11 Synth se de la gestion une esp ce parapluie Ainsi le gestionnaire doit garder en t te que la pre mi re valuation de la gestion doit tre une valuation naturaliste A ce titre l habitat terrestre est favorable une large communaut d esp ces de la faune et de la flore des milieux humides tourbeux cf 3 6 1 Par ailleurs le milieu marin utilis pour s alimenter est galement le milieu naturel utilis par de nombreuses d esp ces d oiseaux d int r t patrimonial particulierement me nac es telles que le grand alba
39. species l n a fishing vessel ase important considerations as Ge oral conditions birds are less likely to be distracted by dreamer lines Certain species of seabirds particularly shearwaters some petrels and albatrosses dive to considerable depths and can access hooks beyond the protection of a steamer line Where diving species are numerous experimental trials of streamer lines have been less convincing Melvin et al 2004 Although effective in isolation Streamer lines alone are not sufficient to eliminate bycatch a combination of mitigation measures is required Environmental variables Wind strength and direction in relation to vessel course can deflect the streamer line away from its desired position over the hook line If the hook line is exposed a single streamer line becomes ineffective Best practice recommendation The key factors affecting the performance of a streamer line are the degree of aerial extent and the position of strearners in relation to the hook line The aerial section isthe active part of the line and acts asa scarecrow keeping birds from reaching baited hooks Aerial extent amp achieved through a combination of attachment height above sea level overall length of the Ene and the drag caused by a towed object Greater aerial extent will contribute to improved protection of the hookline In order to give hooks sufficient time to sink the aerial section of a streamer fine should exte
40. unuuoo je senbynueros sejoiue je suoddey suonpe p Sais xne 9juoud ep eJpJo un IIOEIZ SVG euuey sep uoneoyguep UOHEDIUNWWOD je senbynueros sajoiue ja suoddey UOISIDSP ej e opie p ino gt un p jurod ne asw sooDBesiAua uonsoB op suonoe xne auoud ep aipio un Jeuuop ep juepeuued inb xneyueuieuuoji iue soueuagos sjuaJoyip ep uonouoj ue uonejndod e ep jeu ue uonnqujsip ej ep suono ojd sep J1U8 qO JEW ue uonnqusip ej ep eue Buo je ue oui e eouepuej e ep uonenje 3 uoneoiunuiuioo ja s nbijnu los soj orue ye suoddex s sijeneds seauuop ap eseq aun p uorjesijeas IA ep 21949 np ja uononpoudai ej ep sepejs sep unoeuo Jnod sat sjeiqeu s p je uonnieda ap sneoo np uoneoynuepi S19 no sesijeq uonesi eoo ap euigjs s ap sadinba SIAINS SNPIAIPUI P 21QUON UOHEDIUNWIWOD je senbynueros s pe je suoddey enbiwepide eoeueui eun e eypuodas e sesiedues4 Sej elsny Soe sop ejeuoneu ajjeinyeu eAJj8saM ej ap saJureuuonseB sap ojoede nepues allan wepsaswy p sogegje p uonejndod e ep enbiBojoiwapide ians Je uelig sooBesiAua uonseB ep suonoe xne luoud ep eJpyo un Jeuuop ep 1uepeuued inb xnejueuieuuoJiAua SOUBU99S SJUSJOJIP ep uonouoj ue uonelndod ej ep sauunse sjij29jje sep suono oid 7 ewuns ju9u9 nJ281 ap xne inejonpoudaJ seoons sanbiydesBowap s n uueied sop eouepua wuepJejsuuy p soJeqje p uonejndod ej ep eouepua 1 sJnejonpoudai snpiAipur p ejeuuoue uonuedsip ej jns jI A uone ndod ej ep s uuns sji2eje sep uonnj
41. 1964 572 27351740 Oc an Indien CTOI Tableau 7 Effort de p che la palangre dans la zone de la CTOI Commission des Thons de l Oc an Indien dans l Oc an Indien en 2008 39 DE LA CONSERVATION DE 3 BESOINS ET ENJEUX L ALBATROS D AMSTERDAM I p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 3 Besoins et enjeux de la conservation de l albatros d Amsterdam A l image de nombreuses iles abritant des populations d oiseaux marins Amsterdam a connu de nombreuses perturbations depuis sa d couverte li es la pr sence humaine introduction d esp ces animales et v g tales incendies ainsi que des incendies Comme dans la plupart des cas la restauration d une ile repr sente un d fi l tat de l cosyst me d origine est difficile d finir et les objectifs de restauration sont souvent confus et mobiles rendant difficile l valuation de la restauration Simberloff 1990 En particulier pour Ams terdam les connaissances de l tat originel de l ile sont quasiment inexistantes ce qui rend difficile la mise en place d un plan visant un retour une situation natu relle On sait d apr s des gravures anciennes que l ile tait ceintur e d une for t de phyllicas aujourd hui li mit s un petit bois que les phoquiers ont d cim les otaries qui taient extr mement abondantes Les ossements subfossiles r v lent la pr sence ancienne de plusieurs esp ces aujourd hui disparues canard ap
42. 6 Aire de r partition et distribution en mer 22 2 7 Etat de conservation de l albatros d Amsterdam 24 2 7 1 M thodologie 24 2 7 2 Evaluation de l tat de conservation de l albatros d Amsterdam 26 2 8 Menaces potentielles sur l albatros d Amsterdam 27 2 8 1 Mortalit accidentelle par les p cheries 28 2 8 2 Epizootie 30 2 8 3 Mammif res introduits 32 2 8 4 Changements globaux changements climatiques et changements d usage 33 2 8 5 Fr quentation humaine du site de reproduction et abords 33 2 9 Expertise mobilisable 34 2 10 Recensement des actions d j conduites pour la protection de l esp ce 34 2 10 1 Mesures de protection l gale et de gestion du site de reproduction 34 2 10 2 Mesures de protection de l esp ce 35 2 10 3 Suivi de la population et programme de recherche 36 2 10 4 Mesures de pr caution pour viter la transmission de maladies 36 2 10 5 Actions en faveur de la protection en mer 36 2 11 Synthese de la gestion une esp ce parapluie 37 2 12 R capitulatif des lacunes en terme de connaissance 37 2 13 Aspects culturels et conomiques 38 2 13 1 Aspects culturels 38 2 13 2 Aspects conomiques exploitation conomique pour la p che et intercations avec les p cheries 38 3 BESOINS ET ENJEUX DE LA CONSERVATION DE L ALBA TROS D AMSTERDAM 3 1 Synth se de la situation actuelle 3 2 R capitulatif hi rarchis des besoins optimaux de l esp ce 3 2 1 Terrestre 3 2 2 Marin 3 3 Strat g
43. 7 Analysis of albatross and petrel distribution and overlap with longline fishing effort within the IOTC area results from the Global Procellariiform Tracking Database Prepared for the Third Session of the IOTC Working Party on Ecosystems and Bycatch Victoria Sey Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie chelles 11 13 July 2007 pp 30 Angel A Cooper J 2006 A review of the impacts of introduced rodents on the islands of Tristan da Cunha and Gough Cape Town South Africa RSPB Arr t minist riel du 14 ao t 1998 fixant sur tout le territoire national des mesures de protection des oi seaux Liste des esp ces prot g es repr sent s dans les Terres australes et antarctiques francaises Le Jour nal officiel de la R publique francaise JORF n 236 du 11 octobre 1998 page 15405 Accessible http www legifrance gouv fr home jsp Australian Government Environment Protection and Biodiversity Conservation Act 1999 EPBC Act http www deh gov au epbc Bester M Bloomer J Bartlett P Muller D van Rooyen M and Buechner H 2000 Final eradication of feral cats from sub Antarctic Marion Island southern Indian Ocean South African Journal of Wildlife Research 30 53 57 Berteaux D 1993 Female biased mortality in a sexual ly dimorphic ungulate feral cattle of lie Amsterdam J Mammal 74 732 7 Berteaux D and Micol T Population structure of the feral cattle Bos taurus of
44. ACAP aupr s des ORGP Soutenir le d veloppement et la mise en ceuvre par l UE d un plan d action pour r duire les captures accidentelles d oiseaux marins au sein de la flotte europ enne Au niveau national au minimum 3 mesures d att nuation efficaces de capture accidentelle i e mise l eau de nuit banderoles d effarouchement et lestage des lignes sont d j appliqu es par les p cheries la palangre dans les ZEEs fran aises Amsterdam Kerguelen Crozet Cette action ne concerne donc pas le niveau national Oc an Indien secteur CTOI CCAMLR ZEE des pays limitrophes CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV CTOI CCSBT Albatross Task Force LPO Birdlife International ACAP R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises Minist re en charge de l cologie Contribution aux diff rents groupes de travail des commissions internationales et de l ACAP Pratique des mesures d att nuation de capture d oiseaux marins efficaces adopt es formellement par l IOTC ou autre ORGP comp tente dans l aire de distribution de l albatros d Amsterdam Inchausti amp Weimerskirch 2001 Delord et al 2010 Minist re de l col Interactions avec les p cheries Priorit Fournir aux ORGPs une estimation de l impact potentiel 1 z 3 de la p che sur la population en combinant suivi des animaux en mer et suivi terre
45. AMSTERDAM 2011 2015 La falaise d Entrecasteaux site remarquable de l ile Amsterdam abrite plus des trois quarts de la popu lation mondiale d albatros bec jaune Thalassarche chlororhynchos Ce sont ainsi quinze esp ces d oi seaux dont la moiti au moins de la population mon diale vit sur les Terres australes francaises Parmi ces esp ces certaines patissent d un statut de conservation d favorable C est le cas de l albatros d Amsterdam Cet oiseau end mique est class en danger critique d extinction selon les crit res de l UICN 1 4 Les grandes lignes de la r gle mentation de la RN La RN a t cr e par le d cret n 2006 1211 du 3 oc tobre 2006 M canisme r glementaire ce classement s accompagne d une solide armature juridique Le ter ritoire concern englobe une partie terrestre et une partie marine permettant une protection renforc e et globale des richesses biologiques qu il abrite En mati re de protection de la nature le cadre pro pos par le d cret vient compl ter un difice juridique dont la construction a d but il y a maintenant plus de cinquante ans la France est notamment Partie la convention baleini re internationale depuis 1948 Sa richesse provient d une part de la longue p riode au cours de laquelle il n a cess de s toffer et d autre part de la diversit des sources l alimentant Sur le ter ritoire de la r serve la r glementation de protection de la nature compr
46. Abatement Plan for the incidental catch or by catch of seabirds during oceanic longline fishing ope rations Available from http www environment gov au biodiversity threatened tap approved html D cret n 2006 1211 du 3 octobre 2006 portant cr a tion de la r serve naturelle des Terres australes fran caises Le Journal officiel de la R publique francaise JORF n 230 du 4 octobre 2006 page 14673 Acces sible http www legifrance gouv fr home jsp Frenot Y and Valleix T 1990 Carte des sols de l ile d Amsterdam C N F R A 59 Pp 1 49 Friend M 1999 Avian cholera In Field manual of Wildlife Diseases Eds Friend M and Franson J C Pp 75 92 U S Geological Survey Biological resources Division National Wildlife Health Center Madison Wisconsin Furet L 1989 R gime alimentaire et distribution du chat haret Felis catus sur l ile Amsterdam Revue Eco logie Terre Vie 44 31 43 Inchausti P and Weimerskirch H 2001 Risks of de cine and extinction of the endangered Amsterdam al batross and the projected impact of long line fisheries Biological Conservation 100 377 386 Jouanin C Paulian P 1960 Recherche das ossements d oiseaux provenant de l ile Nouvelle Amsterdam p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Oc an Indien Proc XII Intern Orn Congr Helsinki 368 372 Jouventin P 1994 Past present and future of Ams terdam Island Indian Ocean and its avifauna Bi
47. Amsterdam Island Indian Ocean Journal of Zoology Brothers N Cooper J and Lokkeborg S 1999a The incidental catch of seabirds by longline fisheries world wide review and technical guidelines for mitigation In ed FAO pp 1 99 Brothers N Gales R and Reid T 1999b The influence of environmental variables and mitigation measures on seabird catch rates in the Japanese tuna longline fishery within the Australian Fishing Zone 1991 1995 Biological Conservation 88 85 101 Birdlife International 2004 Tracking Ocean Wanderers the global distribution of albatrosses and petrels Re sults from the Global Procellariiform Tracking Works hop 1 5 September 2003 Gordon s Bay South Africa Birdlife International Cambridge UK BirdLife International 2008 Diomedea amsterdamen sis In IUCN 2009 IUCN Red List of Threatened Species Version 2009 1 Accessible www iucnredlist org T l charg le 03 septembre 2009 Bourne W R P 1989 The evolution classification and nomenclature of the great albatrosses Gerfaut 79 105 116 Bonn Convention 2003 Convention on the Conserva tion of Migratory Species of Wild Animals CMS Acces sible http www cms int Brooke M de L 2004 Albatrosses and petrels across the world Oxford University Press Oxford Brooke M de L Hilton G M and Martins T L F 2007 Prioritizing the world s islands for vertebrate eradica tion programmes Animal Conservation 13 3
48. C CAMLR 2006 The CC AMLR recommended streamer line configuration b described in detail later in this Fact sheet under Technical Specifications Effectiveness at reducing seabird bycatch Figure 1 Sma limes deter seabinds from feeding om halted hooks Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Kay to the effective use of a single streamer line are the aerial extent achieved the ability to adjust the line s position the attachment height above sea level t gt 7 m and the overall length 150 mi The spacing and length of streamers and type of materials used in the line s construction are abo important considerations Streamer lines are more effective as a seabird deterrent when multiple lines are deployed Reid et af 2004 showed a significant decrease in seabird mortality when demersal longline vessels used multiple streamer lines Two lines resulted in 75 reduction and three lines a 97 reduction in seabird mortality when compared with a single streamer fine Melvin et el 2001 found strong statistical evidence for reduced seabird attacks on baits resulting in lower bycatch rates when paired streamer lines were used In several demersal longline fisheries where the risk of seabird bycatch is high Alaska Heard Island and the French territories within CCAMI R paired streamer lines are compulsory Many biological and environmental factors influence the performance of a streamer line Seabird
49. OS D AMSTERDAM 2011 2015 Utilisation de l habitat marin Acquisition des connaissances sur le r gime alimentaire de l albatros d Amsterdam Etude Communication Ponctuel P riodique A r aliser en fonction des r sultats des actions 3 3 3 4 et 5 1 Les tudes scientifiques ont permis l acquisition et l am lioration des donn es sur la biologie et l cologie de l albatros d Amsterdam aussi bien terre qu en mer N anmoins le r gime alimentaire n a jamais t tudi Or l tude du r gime alimentaire permet de r v ler les interactions entre l esp ce tudi e et les p cheries reste de p che app ts etc En fonction des r sultats des actions 3 3 3 4 et 5 1 qui indiqueraient la pr sence d l ments en lien avec les p cheries dans l alimentation des oiseaux et ou d important recouvrements entre les secteurs importants pour les oiseaux et les p cheries lancer des tudes sur le th me suivant Etude du r gime alimentaire sur un cycle reproducteur partir de r gurgitats recueillis Sur le poussin au nid sur le site de la colonie de reproduction Une dizaine de poussins pendant deux ann es successives Le repas perdu sera compens par nourrissage du poussin dans la mesure du possible Suivi de l volution du r gime alimentaire pelotes de r jection analyse isotopique des plumes en fonction des conditions environnementales et des relations avec certains param tres de succ s de reproduction ou de sur
50. P terrestrial birds invertebrate and plant communities On inhabited islands agricultural productivity may be Compil par Karine DELORD LPO Thierry MICOL LPO C dric MARTEAU TAAF RNN Terres australes francaises Avec la co Henri Weimersk stophe Barbraud CNRS de CNRS de Chiz Yves Frenot CNRS Ur Marc Lebouvier sit de Rennes t de Renne Suivi du projet Michel PASCAL INRA Pr sident du Comit d Envi nent Polaire Jacques TROUVILLIEZ MNHN Membre du Conseil Consultatif des TAAF Florian KIRCHNER UICN Minist re de l cologie erer durable ri pa ig Grande Arche Paroi Sud H 92 055 La D fense cedex i T l 33 0 1 40 81 2122 Pr sent pour l avenir administrateur sup rieur des Terres Austre Antarctiques Francaises Henri WEIMERSKIRCH Christophe B Martine BIGAN MEDDE Pascal COLIN MOM C dric MARTEAU TAAF RNN Terres australes franc Conception graphique Nelly Gravier TAAF Cr dit photos Thomas Biteau Roald Harivel C dric Marteau Jean Baptiste Thiebot Impression Minist l cologie du D veloppe ment durable et de l nergie du D veloppement durable et de l nergie Direction g n rale de l Am nagement du Logement et de la Nature rupee a Chiz A www developpement durable gouv fr
51. a construction des nids I apparait donc clairement que l extension de l aire de reproduction de l albatros d Amsterdam est tr s forte ment contraint par le type de sol et qu il y a peu de chances que des oiseaux s tablissent en dehors de l unit 5a telle qu elle a t identifi e par Frenot et Valleix 1990 De m me compte tenu du laps de temps tr s impor tant pour un tel type de p dogen se il est tout fait improbable que des albatros d Amsterdam se soient tablis plus bas en altitude par le pass Cela conforte l id e que les ossements retrouv s plus bas cf 3 6 5 n attestent pas de la pr sence de nids une poque pass e sur ces secteurs de l ile Par ailleurs il n y a aucune chance que la disparition des bovins dans la partie nord de l ile permette une extension de la zone nids d albatros vers les zones basses Enfin la nature tourbeuse humide des sols albatros et leur sensibilit l ass chement est bien illustr e par l unit 5b cela conforte l id e que l radication des bovins est une garantie que ce milieu fragile ne sera plus profond ment modifi m me par de rares incursions des bovins Cela rend aussi la menace li e au changement climatique particuli rement importante En effet si une modification notable des temp ratures ou des pr cipitations sur le plateau des tourbi res de vait survenir cela pourrait avoir des cons quences im portantes sur les caract ristiques des horiz
52. accueille chaque ann e entre 18 et 30 personnes selon la saison Cette pr sence permet depuis des d cennies d assurer la souverainet de l tat francais sur la par tie subantarctique et de d velopper des programmes scientifiques sur le long terme Alors que l administra tion des TAAF assure la logistique sur ces bases aus trales les activit s de recherche sont mises en ceuvre par l Institut Polaire Francais Paul Emile Victor IPEV De nombreux travaux de recherche sont ax s sur la connaissance du fonctionnement et la conservation des cosyst mes La population d albatros d Amsterdam est suivie dans le cadre d un programme de recherche men par le CNRS de Chiz depuis les ann es 80 L objectif de ces suivis est notamment de d finir la tendance de la po pulation reproductrice survie des adultes etc et de d finir la distribution en mer de cette esp ce Les connaissances de l esp ce expos es dans ce document sont issues de ces tudes Dans le cadre de ce plan et de la loi grenelle les TAAF la demande du Minist re en charge de l Eco logie ont d cid de mettre en place un plan national d action pour la conservation de l albatros d Amster dam Les TAAF ont associ cette d marche la Ligue pour la Protection des Oiseaux LPO pour la r daction du plan Un comit de suivi regroupant les scientifiques du CNRS de Chiz qui travaille sur cette esp ce depuis de nombreuses ann es l IPEV le Mus um Natio
53. alimentation des albatros d Amster dam La r duction des prises accessoires figure parmi les objectifs de l Accord Carte 94 Organen Mon AGENT de geahoo O la piche Carte 11 Zone de la Commission pour la conservation du thon rouge du Sud CCSBT source Commission europ enne http ec europa eu fisheries index_fr htm Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 2 8 1 3 L Accord sur les p ches dans le sud de l oc an Indien SIOFA Six pays Comores France Kenya Mozambique Nou velle Z lande et Seychelles et la Communaut euro p enne ont sign cet accord multilat ral sur la gestion des p ches dans une vaste zone de haute mer dans le sud de l oc an Indien le 12 juillet 2006 Rome L Accord sur les p ches dans le sud de l Oc an indien SIOFA vise garantir la conservation long terme et l utilisation durable des ressources halieutiques autres que le thon dans cette zone qui chappe la comp tence des juridictions nationales voir illustration Carte 12 Zone de l Accord sur les p ches dans le sud de l Oc an indien SIOFA source Commis sion europ enne http ec europa eu fisheries index fr htm Un certain nombre d actions concr tes seront prises conform ment cet accord notamment la mise en place de m canismes efficaces de suivi des p ches dans la zone du SIOFA des rapports annuels sur les op rations de p che no ta
54. allant du syst me du courant du Benguela et courant des Aiguilles au large des c tes afri caines jusqu aux c tes australiennes La r partition des juv niles montre des similitudes avec celle des adultes non reproducteurs ou en ann e sabbatique cartes 6 7 bien que la taille d chantillon soit r duite n 5 et 3 Stade Nombre d individus Anse Type d instrum ents Tableau 2 Synth se des d ploiements d ap quip s d ploy s pareils t l m triques effectu s sur D ams Lc ierdamensis afi d obtenir des donn es de Juv nile 6 2005 2009 Balise satellite r partition en mer Adulte reproducteur 17 1996 2000 2005 Balise satellite Adulte sabbatique has n p riode de reproduction 8 2006 G olocalisateur 2 7 Etat de conservation de l albatros d Amsterdam 2 7 1 M thodologie Rappel Selon l article 11 17 de la Directive Habitats Faune Flore Commission Europ enne les Etats membres doivent fournir un rapport p riodique faisant notamment tat de l Etat de Conservation favorable ou non des habitats et esp ces annexes I II IV V de la DH dont ils ont la responsabilit soit 458 habitats et es p ces pour la France La m thode d velopp e par le Mus um national d Histoire naturelle pour l valuation de l tat de conservation matrice d valuation et approche par feux tricolores cf quide m thodologique disponible l adresse http inpn mnhn fr inpn fr download publi htm a t valid e par le Comit
55. an Indien L ensemble de l habitat favorable la nidification de l esp ce sur le Plateau des Tourbi res ne semble ce pendant pas satur en prenant comme r f rence les densit s de nids observ s dans les colonies de grands albatros esp ce proche L tude cartographique des sols Figure 1 effectu e par Frenot et Valleix 1990 a permis de mettre en vi dence l existence de 4 grands types de sol dont l or ganisation spatiale suit approximativement le gradient altitudinal se r partissant de mani re plus ou moins concentrique autour du point culminant le Mont de la Dives sols min raux pauvres en mati re organique sur les sites les plus lev s sols tendance tourbeuse sur le plateau et les pentes d altitude sols tr s organiques mais bien structur s moyenne et basse altitude sols diff rents tats de d gradation due la tr s forte pression des bovins basse altitude et essentiel lement dans la partie Nord de l ile L examen de la distribution des nids de l Albatros d Amsterdam montre que la totalit d entre eux sont situ s sur les sols tourbeux d altitude et plus pr cis ment sans aucune exception sur l unit p dologique 5a Celle ci est caract ris e par des sols tourbeux tr s humides fibrist en surface C N voisin de 40 dont l humification est plus prononc e en profondeur C N chutant 15 L paisseur est variable de 50 cm sur Minist re de l cologie du D
56. ans son cycle au stade uf En moyenne chaque couple produit un uf tous les 1 8 ans et un poussin tous les 2 4 ans Le succ s reproducteur a vari de 23 5 en 2001 100 en 1999 Entre 1983 et 2007 le succ s reproduc teur annuel moyen a t de 61 une valeur proche de celles rapport es pour les autres grandes esp ces appartenant au genre Diomedea Le succ s reproduc teur a t anormalement faible en 2000 24 1 et en 2001 Sans consid rer ces deux ann es le succ s reproducteur a t de 64 Depuis 1983 un total de 301 albatros d Amsterdam 57 adultes et 244 poussins a t bagu individuellement Le taux de survie annuelle des adultes est en moyenne de 97 1 une valeur tr s lev e m me pour un oiseau long vif La survie des juv niles est galement lev e 67 des poussins envol s d Amsterdam sont revenus survie moyenne entre 1 et 7 ans soit une survie an nuelle de 94 entre l envol et leur 7 me ann e Ces survies sont tr s lev es par rapport d autres esp ces d albatros et d oiseaux en g n ral Ceci expliquerait en partie l accroissement aussi rapide de cette population dans les ann es 1980 et 1990 Aucune tendance dans le taux de survie juv nile ou adulte n a t observ e La probabilit de recrutement annuel a t estim e 0 37 entre 1990 et 2007 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Nombre d o
57. ants pour plusieurs esp ces populations stades Ceci est effectuer dans le cadre d un contrat d ing nieur IE PNA analyses spatiales et de statistiques de p ches 3 mois ann e 1 2 mois ann e 5 3000 mois CNRS Chiz LPO Pas de budget demand pour cette action CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV Birdlife International LPO ACAP IUCN R serve naturelle nationale des Terres Australes Frangaises ORGPs CTOI CCSBT Cor es Taiwan Japon Afrique du Sud Australie Nouvelle Z lande Madagascar R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises Plan Actions Biodiversit Plan National Actions Identification des Marine IBAs Etablir un ordre de priorit aux sites d actions Rapports et articles scientifiques et communication des r sultats Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Utilisation de l habitat marin Acquisition des connaissances sur le r gime alimentaire ES 2 de l albatros d Amsterdam en relation avec les p cheries Les tudes scientifiques ont permis l acquisition et l am lioration des donn es sur la biologie et l cologie de l albatros d Amsterdam aussi bien terre qu en mer N anmoins le r gime alimentaire n a jamais t tudi Or il serait n cessaire d valuer la pr sence d l ments li s avec les p cheries i e app t de p che dans l alimen
58. ar les diff rents vi siteurs de l ile baleiniers commercants ou p cheurs voir Micol amp Jouventin 1995 La r partition actuelle de la population figure 1 en semble des nids actifs c est dire occup s par un couple reproducteur ne montre pas d extension g o graphique compar e celle de 1993 mais plut t une augmentation de la densit de nids Ceci malgr des actions de conservation entreprises tablissement de cl tures limitant le troupeau au secteur nord et est de l ile et r gulation de celui ci L unique population mondiale d albatros d Amsterdam est suivie en continu depuis 1983 Les informations concernant l abondance et la ten dance proviennent des publications Rivalan et al 2010 Weimerskirch et al 1997 Inchausti amp Weimerskirch 2001 Le nombre d ufs pondus a augment d un minimum de cinq en 1984 un maximum de 31 en 2001 figure 2 Ce pic est d un mauvais succ s de reproduction en 2000 qui a entrain le report d une partie des repro ducteurs l ann e suivante Depuis 2004 le nombre de couples reproducteurs est rest stable 24 26 par an Inchausti et Weimerskirch 2001 sugg rent que la population d albatros d Amsterdam pourrait avoir t touch e par l activit de la p che la palangre qui tait en activit autour de l ile Amsterdam entre le milieu des ann es 1960 et le milieu des ann es 1980 et a provoqu vraisemblablement le d clin d autres es p ces de g
59. ar satellite plus tard dans le cycle reproducteur au cours de l levage du petit poussin p riode de garde ou du grand poussin jusqu l envol de celui ci Cependant il existe quelques donn es pour ces p riodes du cycle reproducteur gr ce l quipement d adultes avec des g olocalisateurs mi niaturis s GLS cartes 6 et 7 Carte 6 Donn es pr liminaires de suivi par GLS g olocalisateurs provenant d adultes en ann e sabbatique de D amsterdamensis apr s une ann e de reproduction Nombre de suivi 5 de janvier 2006 f vrier 2007 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs des plus vers les moins utilis es du plus fonc au plus clair 25 50 75 et 95 et la colonie sur l le Amsterdam toile blanche Les limites de la zone CTOI jaune Commission des Thons de l Oc an Indien et des ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les donn es pr liminaires en cours d ana lyse non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz Carte 7 Donn es pr liminaires de suivi par GLS g olocalisateurs provenant d adultes en ann e sabbatique de D amsterdamensis apr s une ann e de reproduction Nombre de suivi 3 de janvier 2006 avril 2008 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs des plus vers les moins utilis es du plus fonc au plus clair 25 50 75 et 95 et la colonie sur l le Amsterdam toile
60. at re de l Olympe 690 m d altitude cf 0 Une limination massive a t effectu e en mars avril 1988 et janvier mars 1989 avec abattage l ensemble des 1059 bovins pr sents au sud de cette cl ture sur une surface de 1664 ha qui ont t tu s Micol amp Jou ventin 1995 L ensemble des carcasses ont t lais s es in situ cette zone n ayant aucun acc s pour les v hicules L limination totale sur ce secteur a par la suite t confirm e lors d un vol en h licopt re Afin d estimer les param tres d mographiques utiliser pour le plan de gestion 965 individus ont t analys s Berteaux amp Micol 1992 Au nord de cette cl ture des pr l vements mensuels ont t effectu s sur le troupeau afin de maintenir la taille de troupeau 580 en juillet 1989 afin de pr ve nir une extension ventuelle de son aire de distribution jusqu aux tourbi res Par la suite une s cheresse pro voqua une mortalit importante r duisant ainsi la den sit de 0 81 0 47 individu ha ayant pour effet une am lioration de la condition physique des animaux du taux de f condit augmentant la natalit Berteaux 1993 En 1990 et 1991 le taux de recrutement ob serv dans le troupeau exc dait alors l limination et en janvier 1992 le troupeau comptait 872 individus sur 1225 ha Le troupeau avait recolonis les tourbi res menacant nouveau les albatros menant ainsi de nouvelles mesures de protection En f vrier
61. autre part elle permet le contr le annuel de l ensemble des individus marqu s leur succ s reproducteur et le marquage des poussins de l ann e Ceci est effectu chaque ann e par le volontaire civil l aide technique qui hiverne sur l ile Amsterdam dans le cadre du programme de recherche n 109 de l IPEV responsable H Weimerskirch Les r sultats de cette action conditionnent le passage l action 1 2 Site de reproduction plateau des tourbi res ile Amsterdam Le budget n cessaire cette action rel ve de l IPEV via le financement du programme n 109 et du CNRS Pas de budget demand pour cette action CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises Evolution des effectifs estim s de la population Veille sur la disparition anormale d individus reproducteurs Weimerskirch et al 1997 Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Observatoire a long terme Analyses d mographiques et suivi du statut et de la tendance long terme de la population d albatros d Amsterdam Etude Protection Communication En cours annuel A r aliser en ann e 5 sauf r sultats de l action 1 1 indiquant la n cessit de r aliser une analyse interm diaire et compar e avec l analyse Rivalan et al 2010 Le
62. blanche Les limites de la zone CTOI jaune Commission des Thons de l Oc an Indien et des ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les donn es pr liminaires en cours d ana lyse non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz Les adultes non reproducteurs ou en ann e sabbatique montrent une distribution en mer beaucoup plus vaste que les reproducteurs cartes 5 et 6 due l absence de contrainte li e la reproduction Ces individus utilisent des eaux subtropicales allant du syst me du courant des Aiguilles au large des c tes africaines jusqu aux c tes australiennes Grande Baie Australienne PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 Carte 8 Donn es pr liminaires de suivi par satellite provenant de juv niles de D amsterda mensis Nombre de suivi 3 de janvier mai 2005 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs 25 50 75 et 95 Les limites de la zone CTOI jaune Ss ef Commission des Thons de l Oc an Indien et des 3 ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les CT donn es pr liminaires non publi es fournies par S d Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz a Les juv niles oiseaux na fs qui partent en mer pour la premi re fois montrent une distribution pendant la pre mi re ann e en mer beaucoup plus vaste carte 8 que les adultes reproducteurs carte 5 Ces individus utilisent des eaux subtropicales
63. c manifestation dont conf rences scientifiques grand public Informer largement sur l existence du plan en direction des personnes amen es par leur activit professionnelle ou non s journer au sein de la RN Amsterdam plus particulierement et en direction des instances d cisionnaires et de la communaut internationale Birdlife International ACAP ORGPs etc ainsi que des professionnels de la p che armateurs et p cheurs 1 Intervention dans les formations des personnels touristes d barquant sur l le 2 R alisation et diffusion d une plaquette de pr sentation destin es aux professionnels de la p che 3 R alisation d une plaquette de pr sentation du plan national d actions Rendre accessible tr s largement le plan et l tat d avancement de celui ci Bien qu il s agisse d un plan national il s agira en premier lieu de rendre ce document accessible en mettant disposition sur internet une version en langue anglaise et ventuellement espagnole Une version condens e pourra galement tre diffus e S minaire de restitution diss mination Terres Australes et Antarctiques Francaises et desserte maritime faisant escale sur l ile Amsterdam Toutes les r gions Territoire national et communaut internationale scientifiques ORGPs gouvernements limitrophes de l aire de r partition de l esp ce etc Expo conf rence etc film 25 000 euros sur la dur e du plan LPO R serve naturelle nationale des Terr
64. cing The mass of weight ated to lines amp clearly an important consideration but spacing between weight is equally important To achieve a uniform sink rate weight should be evenly distributed along the entire line weights minimise line lofting in propeller turbulence resulting in a linear sink profile Environmental la rough seas heavy swell can maintain the line close to the surface and expose it in the troeghs between waves The pitching of a vemal in rough seas reduces the sink rate and can bring hooks back to the surface P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Bi Life INTKENATIONAL By Ca ch Mitigation FACT SHEET 1 Version 1 nformation on seabird bycatch mit igation measur Demersal Longline Streamer lines Streamer lines are the most prescribed mitigation measures for longline fisheries and are regarded as one of the most effective known mitigation measures a primary measure Streamer lines are cheap simple to use and do not require modification of the fishing gear What are streamer lines Streamer lines also called tori or bird scaring lines consist of lengths of rope with brightly coloured streamers towed behind longline vessels during line setting to deter seabirds from attacking baited hooks Currently the design most commonly recommended for demersal longline fisheries is that prescribed bythe Commission for the Conservation of Antarctic Marine Living Resources S
65. criptif des donn es de suivi des albatros et les donn es de r partition en mer acquises partir d observation en mer Contr le qualit des donn es acquises et post traitement R aliser un bilan analytique afin d identifier les lacunes spatio temporelles dans les jeux de donn es age sexe saison Publications scientifiques Ceci est effectu dans le cadre du programme de recherche n 109 de l IPEV responsable H Weimerskirch Site de reproduction plateau des tourbi res Be Amsterdam Oc an Indien Le budget n cessaire cette action rel ve de lIPEV via le 7 de ses programmes scientifiques et du CNRS en ce qui concerne la pr sence du personne sur le terrain mais n cessite un financement sp cifique compl mentaire pour l achat du mat riel et l analyse des donn es Ann e 1 Suivi Arocs adultes en reproduction levage du coussin 10 balises 25 000 pendant 6 mois couts de localisation 6000 Suivi GLS adultes en ann e sabbatique 10gls 5000 analyse 5000 Ann e 2 Suivi Argos juv niles et immatures 15 balises 45 000 co ts localisation 15 000 Ann e 2 et 4 Analyse des donn es 2 2 mois 3000 mois IE PNA Ann e 5 Synthese distribution Base de donn es ceci est effectuer dans le cadre d un contrat d ing nieur 1 mois IE PNA 3000 mois CNRS de Chiz Piuriannuel Suivi GLS juv niles 20 gis an 4000 an analyse 5000 an Financement d un poste d ing n
66. ctivit s de p che la palangre l gale et ill gale Les iles Saint Paul et Amsterdam affichent un nombre important de tourbi res particuli res en plusieurs points pr sence de Sphaignes absentes des iles Cro zet et Kerguelen fort end misme et adaptations phy siologiques originales des esp ces les peuplant ou les utilisant Les zones humides marines et c ti res de ces iles ainsi que leurs rivages sont sources de nourriture pour les nombreuses populations d oiseaux marins et d otaries qui viennent galement s y reproduire Les principaux milieux peuplements des Macrocystis et des laminaires massifs de coraux noirs Antipathaires fonds Gorgonaires Madr poraires et Eponges etc constituent un patrimoine biologique de premier ordre qui n a pratiquement pas t perturb malgr un si cle de p che gr ce l utilisation de m thodes s lectives Les iles Amsterdam et Saint Paul sont avec les iles Juan Fernandez du Pacifique Sud et les les Tristan da Cunha de l Atlantique Sud les seules iles de la ceinture tropi cale de l h misph re Sud abriter des populations de langoustes Jasus paulensis est end mique des deux iles francaises La faune aviaire est particuli rement remarquable la RN abrite 48 esp ces d oiseaux dont huit esp ces end miques notamment l albatros d Amsterdam Dio medea amsterdamensis ou le prion de Mac Gillivray Pachyptila macgillivray p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D
67. d cret de cr ation est de 700 000 hectares La r serve marine couvre 1 500 000 hectares ce qui porte la superficie totale de la r serve a plus de 2 200 000 hectares C est de loin la plus grande r serve naturelle de France 1 7 L ile Amsterdam Les iles Amsterdam et Saint Paul sont les seules les subtropicales de l oc an Indien La r serve naturelle marine englobe les deux plateaux p ri insulaires tr s troits s tendant moins de 2 milles des c tes d Ams terdam et de 2 8 milles des c tes de Saint Paul Au del s tend la Zone Economique Exclusive ZEE autour des deux les sur 200 milles marins s int grant dans l espace maritime des TAAF L le Amsterdam est la plus septentrionale des deux elle s tend sur environ 9km par 7km soit 55 km et l ile est domin e par le mont Dives qui s l ve 881 m tres d altitude Ainsi l ile est subtropicale avec des affinit s subantarctiques La station permanente de Martin de Vivi s se situe au nord de l ile Pointe de te Novara Po rdo Views ILE AMSTERDAM Carte 2 G ographie de l ile Amsterdam Outre le d cret portant cr ation de la RN un degr de protection renforc est pr sent dans les TAAF Il concerne les sites inscrits au titre de l arr t territorial n 14 du 30 juillet 1985 pr cit Il pr voit la cr ation de sites r serv s la recherche scientifiques et tech nique dont l acc s est r serv aux op rateurs des programmes
68. d l esp ce est pr sente dans la culture notamment au travers du po me de Charles Baude laire lt L Albatros gt Les Fleurs du Mal contribuant en faire un animal mythique dans l imaginaire populaire Dans les pays anglo saxons le po me de The Rime of the Ancient Mariner a rendu les albatros encore plus populaires Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie L Albatros Souvent pour s amuser les hommes d quipage Prennent des albatros vastes oiseaux de mers Qui suivent indolents compagnons de voyage Le navire glissant sur les gouffres amers A peine les ont ils d pos s sur les planches Que ces rois de l azur maladroits et honteux Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons trainer c t d eux Ce voyageur ail comme il est gauche et veule Lui nagu re si beau qu il est comique et laid L un agace son bec avec un br le queule L autre mime en boitant l infirme qui volait Le Po te est semblable au prince des nu es Qui hante la temp te et se rit de l archer Exil sur le sol au milieu des hu es Ses ailes de g ant l emp chent de marcher Cette esp ce pr sente dans le monde du cin ma l Albatros de J P Mocky 1971 ou de la musique po pulaire All Georgina de M Polnareff a galement donn son nom un concept sociologique e complexe de l Albatros lt l inhibition intellectuelle chez l enfant intellec
69. de colonisation des esp ces v g tales invasives mais galement pourrait augmenter les risques natu rels d incendie dont l ile a souffert plusieurs reprises au court de son histoire voir Jouventin 1994 Jouventin amp Micol 1995 Les changements d usage concernent les tendances des p cheries industrielles et artisanales qui ont montr par le pass une volution extr mement dynamique de leurs efforts de p che Dans un contexte la fois de changements climatiques cf 1 8 1 et de changements au niveau de l conomie mondiale voire l impact qu a eu l augmentation des prix des produits p troliers fin des ann es 2000 sur la restructuration des flottes no tamment asiatiques qui pourrait bien voir r apparaitre et ou accroitre une p cherie dans les secteurs oc a niques compris dans l aire de distribution de l albatros d Amsterdam Cela a t le cas r cemment avec le d ploiement d une importante p cherie Taiwanaise la palangre au nord d Amsterdam depuis 2006 2 8 5 Fr quentation humaine du site de re production et abords Les menaces li es la fr quentation humaine ter restre ou a rienne du site soit par d rangements sur la colonie de reproduction et de ses abords soit induits par la pr sence de la base scientifique de Martin de Vivi s sont g r es par la r glementation en vigueur au sein de la RN pour l ile Amsterdam carte 3 L acc s terrestre au Plateau des Tourbi res est soumis auto ri
70. de p che nombre moyen d hamecons fil s par grille de 5 de c t de 2002 2005 importants Au sud de cette zone les albatros d Ams terdam sont galement en contact avec les palangriers dans le secteur de la convention pour les thons rouges du sud Source d apr s document ACAP soumis 3 me session de la CTOI Juillet 2007 28 Carte 10ZonesdelaCommissiondesThonsdel Oc anIndien CTOI source Commissioneurop enne http ec europa eu ftisheries index Tr UL EE 29 Carte 11 Zone de la Commission pour la conservation du thon rouge du Sud CCSBT source Commission europ enne http ec europa eu fisheries index_frhtm sn 30 Carte 12 Zone de l Accord sur les p ches dans le sud de l Oc an indien SIOFA source Commission europ enne http ec europa eu fisheries index_fr htm sn 30 p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 7 Annexes Annexe 1 Mesures d att nuation de capture accidentelle dans les p cheries Informations pratiques sur les mesures d att nuation des captures accidentelles d oiseaux marins BirdLife International a dit 14 fiches d information synth tisant l ensemble des r sultats les plus r cents concernant les mesures d att nuation de capture accidentelle regroup s par type de p cheries et par mesures dont les exemples pour les trois mesures les plus efficaces sont pr sent s ci d
71. de recherche s y d roulant Le classement de ces sites a t initialement demand par les scien tifiques en raison des programmes de recherche qu ils y m nent et dont les r sultats pourraient tre alt r s par une fr quentation humaine non contr l e SR e 2 Statuts de protection des vites Carte 3 Les diff rents statuts de protection de la r serve naturelle Amsterdam L esprit de ce classement est donc de permettre le bon d roulement des suivis scientifiques Il n a vocation s appliquer que sur la dur e du programme voire sur les p riodes de l ann e au cours desquelles les suivis sont effectu s Le Plateau des Tourbi res site de re production de l albatros d Amsterdam est ainsi class 1 8 L espace maritime La loi confie l administrateur des TAAF la comp tence pour g rer la p cherie dans leurs ZEEs Ce texte pr cise les pouvoirs et offre des outils de gestion pr cieux quotas licences contr le prescriptions techniques redevance L approche environnementale est prise en consid ration tous les niveaux de la gestion de la p cherie Dans la ZEE d Amsterdam Saint Paul la p cherie australe cible la langouste avec une technique au casier pratiqu e par des bateaux francais 2 ETAT DES LIEUX DES CONNAISSANCES p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 2 Etat des lieux des connaissances 2 1 Description g n ral
72. de sur les esp ces proies end miques i e les oiseaux via le ph nom ne qualifi de li b ration des m so pr dateurs Ce processus pr dit qu une fois que les super pr dateurs ont t limin s une explosion de population de m so pr dateurs peut suivre pouvant provoquer l extinction rapide des es p ces lt proies gt Ce ph nom ne a t document chez de nombreuses esp ces Notamment l radication de population de chats domestiques ensauvag s n est pas toujours la meilleure solution pour prot ger une esp ce end mique proie lorsque des m so pr da teurs tels que les rats ou les souris sont galement Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie pr sents Bester et al 2000 Courchamp et al 1999 Wanless et al 2007 Des pr dateurs introduits sont pr sents sur l ile Ams terdam s ajoutant un pr dateur autochtone le skua subantarctique comme le chat observ pour la pre mi re fois en 1931 ou le rat surmulot introduit en 1931 auquel il faut rajouter potentiellement la souris grise introduite avant 1823 Wanless et al 2007 Les adultes des grandes esp ces d albatros sont th orique ment capables de prot ger l uf ou le poussin contre ces pr dateurs potentiels En 1995 96 des observations directes en continu de la colonie d albatros bec jaune ont t r alis es Ces observations ont permis de montrer que la mortalit importante des jeun
73. des adultes reproducteurs en mer ont permis de montrer un recouvrement tr s important des adultes d albatros d Amsterdam avec les p cheries la palangre plus sp cifiquement celle ciblant le thon rouge du sud ll reste compl ter les donn es existantes incompl tes trop rares voire inexistantes et a d terminer dans quelle mesure certaines portions de la population juv niles immatures ou adultes en ann e sabbatique utilisent des secteurs risque Ceci d autant plus que des analyses d mographiques r centes men es partir du suivi long terme par le CNRS Chiz montrent clairement que la mortalit additionnelle de seulement 6 individus chaque ann e conduirait l extinction de la population Lancement et poursuite d tudes sur les th mes suivants Identifier les secteurs en mer importants pour l esp ce selon un ordre de priorit d fini selon les crit res utilis s pour d signer les Marine Important Bird Areas Marine IBAs Birdlife International Distinguer les zones marines importantes en fonction du stade reproducteur de la classe d ge afin de caract riser les diff rents besoins de l esp ce au cours des diff rents stades de son cycle de vie D velopper un r seau d IBAs d int r t pour la protection en mer y compris dans les eaux internationales approche de BirdLife International mise en avant des secteurs identifi s comme importants pour la conservation a fortiori s ils apparaissent import
74. des bateaux de p che la palangre r alis e par des observateurs d di s afin de quantifier ces captures Mettre en place un syst me de suivi ind pendant observateurs vid o de capture accidentelle d albatros taux importance pour l ensemble des p cheries o l albatros d Amsterdam est risque identifi es dans l action 4 1 en utilisant une valuation des meilleurs pratiques et des protocoles de collecte de donn es D terminer le niveau de suivi n cessaire l obtention d estimations fiables de la mortalit accidentelle des albatros taux importance pour chaque p cherie Co ts de la r alisation des observations depuis des bateaux estimer Pr voir environ 30 000 euros sur la dur e du plan A pr ciser en fonction de l avancement du plan Pr voir environ 30 000 euros sur la dur e du plan A pr ciser en fonction de l avancement du plan CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch Minist re des affaires IPEV CTOI CCSBT CCAMLR Birdlife International ACAP Albatross Task Force High Seas Task Force Minist re des affaires trang res R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises Minist re en charge de l cologie Donn es sur le taux de capture accidentelle d oiseaux marins et plus sp cifiquement d albatros d Amsterdam par les bateaux de p che dans les eaux internationales et ou nationales accessibles la communaut internationale Mise en place d un suivi de
75. disponibilit de l habitat globale de l tat de conservation Stable ou en augmentation ET pas faire de r partition de r f rence E fectif sup rieur ou gal la population de r f rence favorable et reprodu ction mortalit et structure d ge ne d viant pas de la normale Surface de l habitat su fisante et stable ou en augmentation ET qualit de l habitat convenanta la survie long terme de fesp ce Pressions et menaces non significatives l esp ce restera viable sur le long terme Toute autre combinaison Toute autre combinaison Toute autre combinaison Toute autre combinaison Fort d clin gt 1 par an OU aire plus de 1096 en dessous de l aire de r partition de r rence favorable Fort d clin 196 par an ET effectif lt population de r f rence amp vorable OU effectif plus de 2596 en dessous de la population de r f rence fvorable OU reproduction mortalit et structure d ge d viant fortem ent de la normale Surfce insuffisante pourassurer la survie long terme de esp ce OU mauvaise qualit de l habitat ne permettant pas la survie long terme de fesp ce Fort im pact des pressions etdes menaces sur l esp ce mauvaises perspectives de maintien long term e Tableau 3 Matrice utiliser pour l valuation de l tat de conservation des esp ces des directives Habitats et Oiseaux en France Inconnu in fom ation insu fi
76. e L albatros d Amsterdam est un oiseau marin de grande taille corporelle envergure moyenne 2 80 m masse moyenne 6 3 kg de la famille des Diomedeidae Males et femelles adultes ont une apparence brune tr s similaire Roux et al 1983 un bec couleur chair un corps largement brun fonc avec des parties plus sombres quasiment noires calotte rectrices une face blanche un ventre clair blanch tre plus ou moins uni form ment vermicul de brun Comme chez les autres esp ces d albatros de grande taille du genre Dio medea le plumage s claircit progressivement avec l ge passant du brun chocolat chez les juv niles un plumage blanc mouchet de brun chez les individus les plus g s en particulier sur le ventre Les juv niles sont tr s similaires ceux des autres esp ces d albatros de grande taille mais toutes les autres grandes esp ces atteignent des ges avanc s des plumages plus clairs que l albatros d Amsterdam Parade nuptiale entre deux adultes d albatros d Amsterdam sur l ile Amsterdam Oc an Indien 2 2 Syst matique L albatros n avait jamais t observ terre avant l observation de Paulian en1955 qui le d crit comme un albatros hurleur C est Roux et al 1983 qui d crivent les oiseaux d Amsterdam comme une esp ce part enti re Ils basent leur description de la nou Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie velle esp ce sur un certain nomb
77. e Chiz 23 Carte 7 Donn es pr liminaires de suivi par GLS g olocalisateurs provenant d adultes en ann e sabbatique de D amsterdamensis apr s une ann e de reproduction Nombre de suivi 3 de janvier 2006 avril 2008 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs des plus vers les moins utilis es du plus fonc au plus clair 25 50 75 et 95 et la colonie sur l ile Amsterdam toile blanche Les limites de la zone CTOI jaune Commission des Thons de l Oc an Indien et des ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les donn es pr liminaires en cours d analyse non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz 23 Carte 8 Donn es pr liminaires de suivi par satellite provenant de juv niles de D amsterdamensis Nombre de suivi 3 de janvier mai 2005 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs 25 50 75 et 95 Les limites de la zone CTOI jaune Commission des Thons de l Oc an Indien et des ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les donn es pr liminaires non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS Carte 9 Distribution en mer des adultes d albatros d Amsterdam densit des localisations en vert et recouvre ment avec l effort des palangriers en rouge de la zone de la CTOI Commission des Thons de l Oc an Indien montrant que la moiti de la zone de distribution est en contact direct avec des efforts
78. e mortalit soudaine et importante Cette maladie existe dans tous les pays o on l ve de la volaille en levage mais galement dans la nature o elle provoque des enzooties tr s alarmantes sur des oiseaux sauvages en Am rique du Nord Friend 1999 Cet organisme a une survie relativement limit e dans le temps au maximum quatre mois dans l eau et le sol pas suffisamment longue pour provoquer des ruptions annuelles Deux bact ries sont donc d tect es s par ment selon les ann es dans les cadavres Le chol ra aviaire est vraisemblablement la principale cause de mortalit dans la population d albatros bec jaune avec une affection secondaire par le rouget du porc certaines an n es La pr sence de deux bact ries tr s pathog nes est surprenante et pourrait laisser supposer un ph no m ne de surinfection Weimerskirch amp Ghestem 2001 Sur l ile Amsterdam ce sont donc les adultes d albatros bec jaune porteurs sains qui pourraient r infecter leurs poussins Il pourrait de plus y avoir une sensibili sation des poussins par le rouget r current au chol ra aviaire transmis par les adultes Il est a posteriori im possible de conclure quant l origine de ces agents pa thog nes qui existent naturellement dans les popula tions sauvages Toutefois l origine domestique de ces pathog nes en particulier par les animaux introduits accidentellement ou pour l levage ne peut tre exclue le poulailler limi
79. e rouget du porc et le chol ra aviaire Weimerskirch amp Ghestem 2001 Weimerskirch 2004 Les sympt mes correspondent parfaitement au chol ra aviaire Le rou get du porc a galement t d tect une ann e sans pr sence de chol ra Le rouget du porc est transmis par une bact rie Erysi pelothrix rhusiopathidae qui affecte une large vari t d animaux sauvages et domestiques mammif res terrestres et marins oiseaux poissons d eau douce et de mer crustac s et m me l homme C est une ma ladie mortelle et contagieuse provoquant aussi une baisse de la fertilit des m les et une baisse de la pro duction d ceufs et la mort par septic mie et endocar dite La forme b nigne provoque des l sions cutan es violac es et bien d limit es rysip le Cette bact rie est remarquablement r sistante elle peut r sister plus de 8 ans dans le sol Elle r siste galement dans de la viande congel e en conserve fum e ou sal e Le milieu marin lui est aussi favorable pendant de tr s longues p riodes Les vecteurs habituels peuvent tre des animaux porteurs sains chez les porcs 20 40 des animaux sains seraient porteurs souris et autres rongeurs insectes poissons par leur humeur aqueuse qui peut abriter une quantit de ces bact ries sans af fecter le poisson lui m me Des contacts avec des sp cialistes francais de cette maladie Dr Vaissere de Maison Alfort sp cialiste du rouget du porc ont amen
80. e sens o elles peuvent tre mises en application rapidement et leur mise en ceuvre est int gralement sous la comp tence de l administration francaise Mais la limitation de l impact de la p che reste une priorit absolue Poussin albatros d Amsterdam Rel ve Rel ve as fe Actions Objectifs Proms mM Se prog 9 autres 1 Observatoire long terme connaissances et recherche scientifiques 12 Analyses d mographiques et suivi du statut et de la tendance long terme de la population 1 non non oui p 64 d albatros d Amsterdam 3 Utilisation de l habitat marin 32 Mod lisation d habitat marin et projection de la distribution en mer de l albatros d Amsterdam Acquisition des connaissances sur le r gime alimentaire de l albatros d Amsterdam en relation avec les p cheries volet 1 1 oul 4 Interactions avec les p cheries r duction des captures accidentelles et suivi 42 Application des mesures d att nuation de capture accidentelle dans les p cheries de l Oc an 1 non non non Indien sud 44 Soutien de l effort visant promouvoir l application de mesures de conservation lors des 2 non non non l pratiques de p che dans l Oc an Indien 5 Utilisation de l habitat terrestre 52 B n fices environnementaux connexes 3 oui oui oui 6 Restauration de l habitat et esp ces invasives 62 Eradication des esp ces de pr dateur introduites sur l le Amsterdam 1 oui oui oui 7 Communication 72 Coordination
81. eAnebau no jueujeAnisod seoejoeduii aa jue e jeiuouujed 19Jojuip seoedse s p aus Jed aert UOHEIIUNWWOD je senbinueros sajoiue jo suoddey ulepJojsuly p soJieqie e ajqeJsoney s np sunajonpoudai sajdnoo ap aiquuou ue jienooe p ayoedeo e ep uoneoynueno SojuessiueAue sajejoGen s o ds sep lAINS Seouepue sep es jeue uoneoyipiu ep jeyqeu ep uonduoseg Salpap suneje Jesqo sep Jed eueuoed e ep eunueAnoo ep auio eBliqo xne np uonejuauibne je uonenu le p seJnsau sap uonelu uu l duui ap uoissaJ amp oJd ulepJajsuly p sogeqje je euauoad asua yUsWaIANODAI ep seejnuepi seuoz xne s ayej seauuop sat juessiuinoj ue jueuuuejou dv ep je sejeuorjeujejui suoissiuiuoo sep jeres ep sednoj amp sJueleyip xne uonnqujuoo IO LO l e asieSuey uoneBajep e ep uonejueseJdes SdOHO sonne nona 2101 Jed seajdope lu uu ll uuo sauayoed sa suep Suueui xne slo p aj ojueprooe ainydeo ep uononpai ep saoeoyje sensau sap enbneJg dv9V I 9p je sejeuorjeuJejur SUOISSILULUO9 sep IE eJ ep sednoJb slu Jz jjip xne uonnqujuoo ej e aJoesuoo sduia saqe suoneuinse p uonuejqo JNod IAINs ep WNWIUIW NESAIU np uoneuns3 ejjeyuepiooe eunjdeo op xne sap ups un p avejd ue asiw ejeuoneuJajui lneunuuuuo2 EI e sa qissaooe sajeuoneu non sejeuoneujajui xnee sa suep euoad ap xneajeq se sed uuepi suuy p soujeqje p jueuienbyroeds snid je Suuew xneesio p ej ejuepiooe eunjdeo ep xne e ins s uuoq seiBuejed sa suep jueuje ojuepiooe sainjde
82. eJAD Y WE EE saxPUsUed sej aanre JAAP emu SNO siou 3000 eguue sow Z eguue SOW seed LL uou ep teg seyeneds sos jeue jnerueDu un p yueueouUEUJ kass eeueuoed suonoeaoqut vogoe ieoa jonj9exjuoo un p jueuoueu 3 um TERA SUSAN ERU pq QUE RISE P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 5 R f rences bibliographiques 5 1 1 R f rences consult es Ouvrage collectif sous la direction de Salamolard M 2008 Plan de conservation du p trel de Barau Ptero droma baraui 60 pp Zino F Heredia B Biscoito MJ 1996 Action plan for Fea s Petrel Pterodroma feae 13 pp Zino F Heredia B Biscoito MJ 1995 Action plan for Zino s Petrel Pterodroma madeira Prepared by Bir dLife International on behalf of the European Commis sion 14 pp 5 1 2 Ressources internet consult es ACAP 2001 Agreement on the Conservation of Alba trosses and Petrels http www acap aq BirdLife International http www birdlife org da tazone species index html action SpcHTMDetails aspa sid 3953 amp m 0 Global Register of Migratory Species http www groms de IUCN Red List http www iucnredlist org Ocean Wanderers http www oceanwanderers com Amsterdam Alb html UNEP WCMC http www unep wcmc org species data species sheets am aster htm 5 1 3 R f rences cit es ACAP 2001 Agreement on the Conservation of Alba trosses and Petrels October 2005 http www acap aq ACAP 200
83. ect effects of rats does rat eradication restore ecosystem functioning of New Zealand seabird islands Biological invasions 11 1671 1688 Paulian P 1953 Pinnip des c tac s et oiseaux des iles Kerguelen et Amsterdam M m Inst Scient Mada gascar A 8 111 234 Paulian P 1960 Quelques donn es sur l avifaune an Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie cienne des iles Amsterdam et Saint Paul L oiseau et R F O 30 18 23 Penhallurick J Wink M 2004 Analysis of the taxo nomy and nomenclature of the Procellariiformes based on complete nucleotide sequences of the mitochon drial cytochrome b gene Emu 104 125 147 Pinaud D and Weimerskirch H 2007 At sea distribu tion and scale dependent foraging behaviour of petrels and albatrosses a comparative study Journal of Animal Ecology 76 9 19 Copson J amp Whinam G 2006 Sphagnum moss an indicator of climate change in the sub Antarctic Polar Record 42 43 49 Ramsar 1971 Convention sur la conservation des zones humides Accessible http ramsar wetlands org Rivalan P Barbraud C Inchausti P and Weimerskirch H 2010 Combined impact of longline fisheries and cli mate on the persistence of the Amsterdam albatross Ibis 152 1 6 18 Robertson CJ R Nunn G B 1998 Towards a new taxonomy for albatrosses In Robertson G Gales R eds Albatross Biology and Conservation Surrey Beat ty amp Sons Chipping Norton
84. effectif L effectif de r f rence favorable est celui pour lequel la population est consid r e comme viable Cet effectif est exprim en nombre de couples reproducteurs pour l unique population mondiale d albatros d Amsterdam cf figure 2 Cependant dans le cas de cette esp ce qui a t red couverte et d crite tr s r cemment il n y a pas proprement parler d effectif de r f rence nous nous r f rerons par cons quent au nombre de couples mentionn s en 1982 soit 5 couples qui ne cor respond tr s vraisemblablement pas l effectif histo rique Les donn es proviennent du suivi long terme effectu par le CNRS de Chiz constitu d un d nom brement annuel exhaustif des couples nicheurs sur la colonie de reproduction et d un suivi individuel tous les oiseaux tant marqu s dans le cadre de l tude d mographique par technique de Capture Marquage Recapture CMR L habitat de l esp ce L habitat de reproduction terre de l albatros d Ams terdam correspond des tourbi res d altitude satu r es en eau et pr sentant une v g tation disponible pour la construction du nid Depuis l tablissement en 1988 puis 1992 de cl tures qui en interdisent l acc s aux bovins ces milieux sont indemnes de toutes acti Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie vit s humaines sauf les activit s scientifiques en par ticulier dans le suivi de cette population par le CNRS de Ch
85. end en effet des normes issues du droit international du droit national mais galement de la r glementation territoriale La gestion de la r serve est quant elle distinguer de celle de la majorit des r serves naturelles nationales d une part du fait de la distance entre le territoire et son si ge d autre part en raison des sp cificit s admi nistratives propres aux TAAF Toutefois ainsi qu il en va pour l ensemble des r serves un comit consultatif et un conseil scientifique charg s d assister le gestion naire ont t mis en place 1 5 La localisation de la RN La RN terrestre est constitu e de l ile Amsterdam de l ile St Paul de l archipel de Crozet et des iles Kergue len Elles sont situ es dans le Sud de l oc an Indien plus de 12 000 km de la m tropole s chelonnant entre la zone subantarctique avec les iles Crozet Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie 46 25 S 51 45 E et les iles Kerguelen 49 S 70 E et la zone subtropicale avec les les Saint Paul 38 43 S 77 32 E et Amsterdam 37 50 S 77 30 E Situ es plus de 2000 kilom tres de tout continent les iles aus trales francaises sont parmi les iles les plus isol es au monde L ile de la R union l est de Madagascar est le territoire francais qui en est le plus proche Crozet en est distant de 2860 km Kerguelen de 3490 km St Paul et Amsterdam de 2880 km g 200000
86. es Australes Francaises op rateur national du plan Minist re en charge de l cologie CNRS Chiz Animation du plan Minist re en charge de l cologie Plan National Actions Fr quentation de la manifestation de lancement du plan R alisation de versions du plan accessibles la communaut internationale Nombre et qualit des destinataires de ces versions Nombre et qualit des personnes destinataires des plaquettes de pr sentation formations ou animations Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Communication Coordination et animation des actions du plan La r ussite du plan sera A P des actions mises en ceuvre mais galement de la coh rence et du dynamisme du r seau de partenaires Suivi de la mise en ceuvre de l ensemble des actions du plan et r alisation des bilans annuels partir des informations transmises par les partenaires Appui aux partenaires du plan pour la mise en ceuvre des actions Veille administratives des proc dures et propositions de modifications ou d ajouts d engagements unitaires aupr s des services de l tat des minist res en charge de l cologie pour validation ventuelle par la Commission europ enne si des lacunes sont mises en vidence Suivi des indicateurs animations des tableaux de bords auto valuation du plan lle d Amsterdam et oc an Indien Op rateur du plan d actions LPO CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins r
87. es poussins suspect e tre due aux pr dateurs n tait pas due aux pr dateurs naturels skuas ou introduits chats ou rats mais une mala die Weimerskirch amp Ghestem 2001 Ces pr dateurs se contentant de consommer les poussins d j morts L tude du r gime alimentaire tend montrer que les chats se nourrissent principalement de souris et de rats Furet 1989 et que les rats sont principalement herbivores C P Doncaster comm pers Des r cents travaux ont montr que le r gime alimentaire de la souris grise dans l ile oc anique de Kerguelen pouvait comporter une part importante d invert br s Le Roux et al 2002 Une tude r cente men e sur l ile subtropicale de Gough Atlantique Sud sur l impact d une population introduite de souris grise sur la population de l alba tros de Tristan Diomedea dabbenena a montr que la mortalit provoqu e par les souris expliquait signifi cativement le tr s faible succ s reproducteur de cette population d albatros Wanless et al 2007 Les mo d les de population montraient que ces niveaux de pr dation sont suffisants pour provoquer le d clin ob serv de la population d albatros Contrairement de nombreuses autres iles la souris est le seul mammi f re introduit sur l ile de Gough Angel amp Cooper 2006 Les programmes de restauration visant radiquer les rats et autres mammif res introduits sur des milieux insulaires ont eu pour effet d augmenter le no
88. es zones peu profondes de l oc an o la vie marine peut se d velopper intens ment Cette richesse est accrue par leur position cl au voisinage des fronts hydrologiques qui sont contrai rement au reste de l oc an des zones de haute pro ductivit Ceci explique l abondance des communaut s terrestres ou marines des iles Kerguelen et Crozet La diversit sp cifique terrestre comparativement aux milieux de latitudes moins lev es est relative ment faible en raison de l isolement extr me et des contraintes climatiques Elle semble en revanche bien plus importante en milieu marin mais demeure moins bien document e Les iles australes francaises abritent des effectifs im portants de mammif res marins notamment l l phant de mer Mirounga leonina l otarie antarctique Arctocephalus gazella et l otarie subantarctique Arctocephalus tropicalis La population d l phant de mer d passe les 130 000 individus Kerguelen ce qui repr sente la deuxi me population au monde La population d otarie d Amsterdam est estim e entre 25 000 et 30 000 individus Saint Paul et Amsterdam Parmi l avifaune douze esp ces nichant sur le terri toire des TAAF sont menac es d extinction au niveau mondial Les principales menaces qui p sent sur ces esp ces et leurs habitats sont d une part les esp ces introduites envahissantes qui bouleversent l quilibre des cosyst mes les effets n fastes des changements globaux et les a
89. esponsable H Weimerskirch IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises Minist re en charge de l cologie Animation du plan Minist re en charge de l cologie Plan Actions Biodiversit Plan National Actions Questionnaire interne mi parcours et en fin de plan aupr s des acteurs du plan Rapport annuel d activit PLAN NATIONAL D ACTIONS 4 4 3 Partenaires du plan national d actions R serve naturelle nationale des TERRES AUSTRALES FRANCAISES TAAF IPEV CNRS Chiz LPO IRD A Fon teneau Mus um National d Histoire Naturelle ONCFS SAGIR Laboratoire sp cialis dans les pathog nes ani maux oiseaux contr le des pizooties 4 4 Suivi du plan valuation et ca lendrier Le comit de pilotage a pour r le d assister les TAAF en qualit de collectivit d Outre mer et d organisme gestionnaire dans la coordination et la mise en ceuvre du plan La co animation du comit de suivi sera assur en partenariat avec la LPO Le comit est consult lors des phases initiales de r daction comme pr vu Le comit de pilotage comprend en outre le minis t re en charge de l cologie le minist re charg des p ches le minist re de l outre mer l Institut Polaire Francais IPEV l quipe Pr dateurs Marins du CNRS de Chiz le MNHN et l UICN Il pourra tre largi le cas ch ant Th me Action 1 72 1 1 Suivi long terme Observatoire i long terme
90. essous fiches disponibles l adresse suivante t l charg es le 25 02 2010 http www rspb org uk ourwork policy marine international publications asp nt ITERRATION AT n FACT SHEETS Versic Demersal and Pelagic Longline Night setting Night setting Is one of the few mitigation measures that is equally applicable to both demersal and Seabird pedes The effectiveness of night setting is alo dependent on the pelagic longline fishertes species assemblage In some instances whare albatrosss what Ight setting reduce seabird bycatch ae ar rer caro enr night whereas ication o th ates are tan Lape es rats vtri rr Peeters pem rr riter Sg of darkness between rautical dusk aed ren shearwater predominate pagu setting sione less effective Setting at night avoids periods when most seabiecs we actively sut og bycatch sates ave sil lower than cy sets Baker and foraging Ava bie information vepgests that alariomes and 2005 pateks detect food nems at clove range by Wes eflectivehy conceals baited hooks isora most seabirds Additionally mary seabirds awe most Best practice recommendation suggest that wandering albatross at least feed primarily during daylight hours and reg at night This h reflected in bycatch studies which show that time of diy is an important factor affecting the sumber of buch caught during longline setting eg Baker and Wine 2005 In particular dawn and dusk ane times w
91. esures n cessaires pour contribuer la sauvegarde du patrimoine biologique Les Terres australes constituent un des derniers espaces pr serv s du territoire national L absence d activit s conomiques et de population humaine permanente faisaient de ce territoire un espace tr s favorable la cr ation d une R serve Naturelle Nationale qui en ce qu elle est repr sentative des cosyst mes subantarc tiques permet de contribuer la diversit des espaces prot g s en France En d cembre 1996 le Comit interminist riel de l en vironnement polaire alors pr sid par Paul Tr hen recommandait la cr ation d une r serve naturelle des Terres australes francaises RN La volont d accorder un statut protecteur au niveau national ce territoire tait fortement appuy e par la communaut scienti fique C est finalement par le d cret n 2006 1211 du 3 oc tobre 2006 qu a t institu e la r serve naturelle des Terres australes fran aises Il s agit d une r serve na turelle nationale englobant des parties terrestres et maritimes Elle concerne les iles subantarctiques fran caises les archipels de Kerguelen et de Crozet ainsi que les iles Amsterdam et Saint Paul 1 3 Le patrimoine vis principaux l ments justifiant l acte de cr a tion de la R serve naturelle Du fait de leur d couverte tardive XVIIIe et de leur loignement des centres d activit s humaines les les subantarctiques francaise
92. eufs pondus Nombre de Poussins 1975 1960 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2 Nombre d ufs pondus et de poussins de D amsterdamensis d apr s des donn es non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz Les analyses d mographiques analyses de sensibilit ont montr que la survie adulte est le param tre qui a contribu le plus dans la variance du taux de croissance de la population de 1983 2007 Rivalan et al 2010 Les projections d mographiques montrent qu en consi d rant diff rents sc narios avec sans mortalit acci dentelle additionnelle avec changements climatiques pr dits sans mortalit accidentelle la population conti nue croitre entre 2 8 5 4 annuellement voir figure 3 Par contre lorsque Rivalan et al 2010 consid rent une mortalit accidentelle de seulement 5 individus par an la population montrerait alors une diminution de 3 3 par an En d autres termes la pro babilit que la population aurait de descendre en des sous du seuil historique de 1983 dans les prochains 50 ans pourrait atteindre 96 3 Projections du taux de croissance de la populatio de D amsterdamensis 4 encadr du haut et de la probabilit de d clin encadr du bas d apr s 2 diff rents sc narios de 1 au changement climatique ees e om indice DMI et de morta f 5 nelle Lignes et isoclines de taux de croissance de population co
93. hen binh are most active and consequesty most dren to bagine bycatch ie Bekis and Sanchez 200 1 Figure 1 M aight w gt aem Genrufy bem a ties and amm dA uty Vox ang bats Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie To be effective vessals should not commence lieve setting until st dusk and setting deck Inti shoukd be kept at the wa enum kwel appropriate for crew safety and directed inboard yo the line ii not illuminated as amp leves the vessel Potential problems and solutions Night setting is only truly effective on dark nights Le the sew moon half of the lunar cyciet On clear nights with a fel moon night setting becomes far less effective Kiser sei Polacheck 1990 Petersen 2008 be the highest the summer monte the tme Leger during between nautical duk ri dran ti limited la these cicumstances fishing opportunities are greatly reduced Tagen 1 isbah and albatrecon e parti de av cre a Ze riet Sein n FACT SHEET 3 Bia INTERNATIONAL Version 1 Demersal Longline Integrated weight longlines Line weighting is an essential component of seabird saa ay a aN tient ar UE result in rapid initial line sink rates that will reduce the likelihood of seabird bycatch Integrated weight lines with lead beads in the core were developed to address this problem What are integrated weight longlines Seabirds ave vulnerable to mortality during the short period between
94. i les plus petites esp ces d albatros avec 2 m d envergure L albatros d Amsterdam avec 3 m d envergure et 6 7 5 kg appartient au groupe des grands albatros Amsterdam est class e en r serve naturelle nationale depuis 2006 et au titre de la convention internationale RAMSAR protection des zones humides depuis no vembre 2008 Elle fait partie int grante de la r serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises qui rassemble plus de 2 200 000 hectares dont 1 570 000 en r serve marine Les Terres Australes et Antarctiques Francaises TAAF en qualit d organisme gestion naire a labor le plan de gestion de la r serve v ri table mode d emploi de la r serve qui pr cise les orientations de gestion pour les cinq ans venir Grace ce plan le Territoire m ne des actions concr tes au quotidien visant notamment au contr le des esp ces introduites la restauration des milieux la gestion des d chets une meilleure conciliation entre activi t s humaines et pr servation de l environnement Au total dans le cadre de ce plan 90 actions de conserva tion sont ou seront lanc es dans les TAAF sur la p riode 2011 2015 La r serve naturelle des Terres Australes Francaises contrairement aux autres r serves francaises a la par ticularit d abriter une population humaine regrou p e sur des bases scientifiques et logistiques La base Martin de Vivi s d Amsterdam est la plus petite elle
95. i une seule ou deux esp ces taient limin es Alternativement un contr le de pr dateurs autour du site de reproduction seul pourrait tre envisag s il s av rait qu une esp ce en particulier avait un effet n gatif sur l albatros d Amsterdam 2 8 4 Changements globaux changements climatiques et changements d usage Les analyses d mographiques r centes Rivalan et al 2010 montrent que plusieurs facteurs climatiques indice climatique globaux comme le Dip le Oc an Indien associ s des tendances de temp rature de surface de l Oc an de profondeur de couche de m lange et de vitesse du vent peuvent avoir un effet sur la survie adulte ou sur le succ s reproducteur Elles montrent galement que le r chauffement des eaux dans le secteur d Amsterdam en lien avec l volution du climat pourrait avoir une r percussion importante sur l albatros d Amsterdam En utilisant les sc narios futurs du GIEC le r chauffement des eaux subtropi cales pourraient amener un ralentissement de la croissance actuelle de la population Les changements climatiques peuvent galement in tervenir en milieu terrestre l habitat tant particuli re ment vuln rable des changements de pr cipitations et ou de r chauffement des temp ratures qui auraient pour cons quence la d shydratation de ces milieux ac tuellement satur s en eau Copson amp Whinam 2006 Ceci pourrait ainsi avoir des r percutions sur la dyna mique
96. ie long terme 4 MISE EN UVRE DU PLAN ET STRATEGIE ADOPTEE POUR LA DUREE DU PLAN Objectif du plan s Actions mettre en oeuvre 4 2 1 Observatoire long terme connaissances et recherches scientifiques 4 2 2 Epizootie 4 2 3 Utilisation de l habitat marin 4 2 4 Mesures de r duction des captures accidentelles interactions avec les p cheries et suivi 4 2 5 Habitat terrestre 4 2 6 Restauration de l habitat et esp ces envahissantes 4 2 7 Communication 4 3 Partenaires du plan national d actions 4 4 Suivi du plan valuation et calendrier 4 5 Estimation financi re 5 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 5 1 1 R f rences consult es 5 1 2 Ressources internet consult es 5 1 3 R f rences cit es 6 LISTE DES ILLUSTRATIONS 7 ANNEXES 42 42 42 42 43 43 46 46 46 48 51 52 56 62 64 66 68 68 72 74 74 74 74 78 80 LA RESERVE NATURELLE DES TERRES 1 INFORMATIONS GENERALES SUR AUSTRALES FRANCAISES RN P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 1 Informations g n rales sur la r serve naturelle des Terres australes fra 1 1 Structuration de l administration des TAAF Erig au rang de territoire d outre mer TOM par la loi du 6 ao t 1955 qui leur donna leur nom actuel de Terres australes et antarctiques fran aises TAAF les iles Saint Paul et Amsterdam les archipels Crozet et Kerguelen ainsi que la Terre ad lie ont depuis vu leur statut
97. ieur 0 95 et pour cela il est n cessaire de en dec de ces seuils la population d clinerait et serait ainsi tr s menac e Etudier les m canismes de transmission des patho g nes chez les autres esp ces d albatros et les skuas Rechercher la pr sence d anticorps chez l albatros d Amsterdam Maintenir l application de mesures de pr cautions afin de contenir tout risque pid mique Etablir les mesures prendre vaccination en cas d pid mie Evaluer les risques de pr dation par les mammif res introduits pr sents sur le site de reproduction par ob servation directe et par mod lisation C est dire tudier les risques li s la pr sence de mammif res introduits selon trois sc narios de projection d mogra phique aucune action d radication radication par tielle et ou maintien des populations ou radication totale de l ensemble des mammif res introduits en visager et r aliser l radication de ces pr dateurs inva sifs si elle s av re n cessaire Evaluer les risques d interactions avec les p cheries palangri res et pr coniser l utilisation de mesures de r duction de la mortalit dans les ZEEs et les zones in ternationales Etre capable de r agir rapidement dans le cas de l ap parition d une menace av r e ayant un impact signifi catif sur l esp ce Poursuivre la fonction d observatoire long terme de l esp ce dynamique des populations volution des effectifs etc
98. ieur pour la r alisation des actions 1 2 3 1 et 3 3 Rotation Marion Dufresne H bergement Non chiffr Seule une partie du budget globale est demand e pour cetie action Le reste tant la charge de la RNN des TAAF et del IPEV Demande pour cette action de 73 000 euros CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises Fondations priv es R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises Plan Actions Biodiversit Plan National Actions IPEV Nombre d individus suivis quip s de syst me de localisation balises ou GLS Identification du c ur de r partition et des habitats cl s pour chacun des stades de la reproduction et du cycle de vie R alisation d une base de donn es spatialis es Rapports et articles scientifiques et communication Programme de recherche n 109 de TIPEV en annexe Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Utilisation de l habitat marin Mod lisation amp projection de la distribution en mer de la population d albatros d Amsterdam en consid rant diff rents sc narios de strat gie de conservation Etude Protection Communication Ann e 5 Les tudes scientifiques ont permis l acquisition et l am lioration des donn es sur la biologie et l cologie de l albatros d Amsterdam aussi bien terre qu en mer N anmoins des champs de recherche restent
99. implication de ces pathog nes dans les pizooties observ es sur l ile Amsterdam Il est ainsi primordial d explorer les modalit s de transmission de ces pathog nes leur vi rulence etc et ce dans des conditions contrast es et variables et donc via une tude men e sur plusieurs cycles reproducteurs Id alement la pr sence d anti corps devrait tre recherch e chez l albatros d Ams terdam et une tude approfondie sur les pathog nes pr sents chez les autres esp ces d albatros s av re primordiale avant d envisager les mesures possibles prendre en cas d apparition du pathog ne chez l alba tros d Amsterdam Bien qu il n existe aucune donn e de pr dation de l al batros d Amsterdam celle ci ne peut tre exclue plus particuli rement du fait d esp ces de mammif res in troduits et il est essentiel de pouvoir quantifier cela sur le terrain Une possible et premi re tape serait de mettre en place en suivi continu jour et nuit par infra rouge automatique des nids afin de d tecter les interactions entre les albatros sur leur nid et les mam mif res introduits 2 13 Aspects culturels et cono miques 2 13 1 Aspects culturels L albatros d Amsterdam peut tre assimil dans l ima ginaire collectif au grand albatros ou albatros hurleur Tandis que cette esp ce a longtemps t observ e uni quement par des voyageurs explorateurs p cheurs baleiniers ou autres commer ants s aventurant dans les mers du su
100. ines tudes r centes ont montr qu la suite d une radication de rat il est n cessaire d avoir une gestion active et ou encouragement l tablissement de nouvelles zones de nidification la composition de la communaut de plantes sur une ile o les rats ont t historiquement introduits peut prendre norm ment de temps converger ou dans certains cas peut ne jamais se produire par rapport aux les n ayant jamais subi d introduction Mulder et al 2009 Enfin la capacit estimer les co ts de l radication d esp ces introduites est essentielle une valuation rigoureuse des priorit s pour la restauration d ile Mar tins et al 2006 et doit tre faite en amont de la prise de d cision De plus il est indispensable de se r f rer des proc dures existantes telles que celle de l ACAP synth tisant les r gles g n rales pour l radication des mammif res introduits des sites de reproduction des oiseaux marins list s dans l ACAP cf Annexe 1 En conclusion rat souris et chat sont des esp ces invasives introduites pr sentes sur l ile Amsterdam pouvant potentiellement tre amen es exercer une pr dation sur l albatros d Amsterdam except sur les individus de taille adulte Id alement si une radica tion totale sur toute l ile devait tre envisag e elle devrait concerner les 3 esp ces simultan ment pour viter d ventuels effets n gatifs par exemple lib ra tion de m so pr dateurs s
101. ion au niveau mondial lt critically endangered gt Birdlife Internaional 2008 Cette esp ce est class e comme En danger critique d extinction du fait de sa tr s faible taille de popula tion estim e 160 170 individus cf 1 12 5 restreinte un petit secteur sur une seule et unique ile Bien que les effectifs aient r cemment augment Rivalan et al 2010 cette population demeure potentiellement risque Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 Weimerskirch 2004 notamment via l impact potentiel de l activit des p cheries industrielles sur les adultes et des maladies introduites sur les adultes et les poussins L albatros d Amsterdam est une des esp ces list es dans l Accord pour la conservation des albatros et des p trels ACAP Annexe 1 Esp ces d albatros et de p trels auxquelles s applique l Accord 2 6 Biologie de l esp ce Les connaissances g n rales sur la biologie de l alba tros d Amsterdam sont issues des travaux scientifiques r alis s sur l ile Amsterdam depuis 1982 par le CNRS de Chiz dans le cadre d un programme n 109 Oi seaux et mammif res marins sentinelles des change ments globaux dans l oc an Austral financ par l Insti tut Polaire Francais Paul Emile Victor IPEV Les albatros Diomedeidae pr sentent une tr s grande homog n it de leurs traits d histoire de vie Ce sont des oiseaux marins de grande taille qui se reprodui sent sur des les
102. ion des donn es acquises sur la distribution des oiseaux Minist re en charge de l cologie des affaires trang res Minist re Agriculture P che CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch Birdlife International IRD A Fonteneau ORGPs CTOU CCSBT CCAMLR Cor es Ta wan Japon Afrique du Sud Australie Nouvelle Z lande Madagascar IPEV ACAP Minist re en charge de l cologie des affaires trang res Application des trois meilleures mesures connues d att nuation de capture accidentelle dans les p cheries en activit dans les secteurs utilis s par l albatros d Amsterdam Application d un taux de couverture des p cheries par des observateurs d di s d au minimum 5096 sur une zone sp ciale d finie pour l albatros d Amsterdam au sein des zones CTOI et CCSBT hors ZEE Nombre d albatros d Amsterdam captur s accidentellement dans les palangres Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 Fiches d information BirdLife International Mesures d att nuation de capture accidentelle meilleures pratiques internationales cf Annexe 1 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Interactions avec les p cheries Observations de la mortalit accidentelle d oiseaux marins sur les palangriers dans le secteur d Amsterdam Etude Protection Communication Annuel Les tudes scientifiques r centes de distribution des oiseaux principaleme
103. ir la tendance de la population en int grant les variables cologiques et environnementales qui affectent la distribution par amp ge sexe saison Int grer les donn es de suivi long terme de l albatros d Amsterdam d autres bases de donn es multi sp cifiques et environnementales afin d estimer le potentiel de l albatros d Amsterdam en tant que t moin des changements de l environnement marin chelle locale ou large chelle Cette action a pour but ultime de fournir un outil d aide la d cision pour les instances d cisionnaires et les gestionnaires de la R serve naturelle nationale des Terres Australes Frangaises notamment en pr alable l action 6 2 Site de reproduction plateau des tourbi res ile Amsterdam Ceci est effectu dans le cadre d un contrat d ing nieur IE PNA au CNRS Chiz de 4 mois 3 000 mois 3 000 euros par an Soit 12 000 euros sur la totalit du PNA CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch Chercheurs du CNRS Chiz impliqu s dans les analyses Plan National Actions Projections des effectifs estim s de la population en fonction de diff rents sc narios environnementaux qui permettent de donner un ordre de priorit aux actions de gestion envisag es Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie 4 2 2 Epizootie Epi
104. iz cependant leur volution peut tre influenc e par les changements climatiques L habitat utilis pour l alimentation correspond au domaine marin oc a nique des eaux subtropicales qui sera amen vo luer avec les changements climatiques pr dits par les mod les climatiques et les changements d usage li s notamment l volution des p cheries industrielles Perspectives futures I s agit de d terminer toujours dire d expert si les pressions pass es ou actuelles et les menaces compro mettent la survie long terme de l esp ce et ou le maintien de son habitat Pamm tre Etat de conservation FT TT T mm Habitat de leso ice KH Pernpectves Lares Lvaluaton globale de l tat de conservation Tableau 4 Evaluation de l tat de conservation de l albatros d Amsterdam au sein de son domaine biog ographique 2 7 2 2 D tail de l valuation L valuation globale de l tat de conservation montre que la population mondiale de l albatros d Amsterdam pr sente un tat de conservation d favorable mau vais Ce constat peut apparaitre comme allant l en contre du fait que la population a montr un fort taux de croissance annuelle sur l ensemble de la p riode de suivi 1983 actuel Cependant cette valuation est fortement li e au contexte de cette esp ce effec tif tr s restreint ainsi qu ses traits d histoire de vie esp ce long vive faible f condit reproduction biennale et t
105. l cologie aussi bien terre qu en mer La fonction ob servatoire de ce programme dont le but est le suivi long terme de la population a permis de connaitre les variations en effectifs sur le long terme ainsi que les variations temporelles des param tres d mogra phiques survies adulte et juv nile succ s reproduc teur recrutement qualit des jeunes sex ratio etc Annuellement sont r alis s sur le terrain le d nombre ment des couples reproducteurs et le suivi individuel par technique de Capture Marquage Recapture C est galement dans le cadre de ce programme qu ont t r alis es les analyses et les projections d mogra phiques de la s rie long terme en fonction des varia bilit s environnementales cf 1 9 1 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie 2 10 4 Mesures de pr caution pour viter la transmission de maladies Dans le cadre des activit s scientifiques du programme IPEV 109 cf 2 16 3 des mesures de pr cautions strictes sont appliqu es afin d viter la transmission du chol ra aviaire et du rouget du porc contamination crois e entre albatros bec jaune et albatros d Ams terdam Entrecasteaux les d placements sont restreints aux bas des colonies d albatros bec jaune afin d viter le transport sur le haut des colonies qui sont moins touch es Pour les albatros d Amsterdam un lot sp cifique d quipements v tements gants et bot
106. lateau des Tourbi res est expos aux vents d ouest figure 1 et est caract ris par des habitats tr s hu mides de type tourbi re souvent satur e en eau avec des sphaignes des mousses des h patiques ainsi que des lycopodes Lycopodium trichiatum des foug res Blechnum penna marina Elaphoglossum succisaefo lium des gramin es Agrostis delislei Poa fuegiana Trisetum insulare et des cyp rac es Scirpus aucklan dicus Uncinia brevicaulis U compacta Ce milieu abrite de nombreuses esp ces end miques v g tales sphaignes h patiques gramin es et animales in vert br s parmi lesquels des dipt res et l pidopt res apt res ou brachypt res Cet habitat pr sente donc une forte valeur patrimoniale V g tation basse lycopodes sphaignes foug res cyp rac es typique des milieux tourbeux d altitude sur l ile Amsterdam Oc an Indien 17 PLAN NATIONAL D ACTIONS 4 C est un habitat tr s humide o se trouvent quelques plans d eau permanents La profondeur de tourbe et de sol est tr s variable faible proximit des nombreux affleurements de lave elle peut atteindre plusieurs m tres Le nid est construit sur le sol partir de terre humide et de divers mat riaux v g taux g n rale ment sur des zones ouvertes en milieu tourbeux Adulte de D Amsterdamensis incubant son ceuf sur un nid construit de terre humide et de d bris v g taux en milieu tourbeux ile Amsterdam Oc
107. les pathog nes R valuation des mesures de pr cautions appliqu es sur le terrain contre la diss mination des agents pathog nes en fonction de r sultats obtenus Publications scientifiques Ce travail sera r alis par une quipe de l ONCFS r seau SAGIR sp cialis en pizootie animale responsable Olivier Mastain en collaboration avec le cadre du programme de recherche n 109 de l IPEV responsable H Weimerskirch Site de reproduction plateau des tourbi res ile Amsterdam Mission de terrain de sp cialiste en pizootie aviaire 1 personnel ONCFS 1 mois rotation novembre 2010 1 personnel contractuel 2 mois 8000 novembre d cembre 2010 formation VAT Plan Action Albatros d Amsterdam Mat riel outils autopsie 250 petit mat riel pr l vement 250 1 centrifugeuse 785 mat riel photo pour autopsie 850 Analyses Albatros Amsterdam scanning complet tous pathog nes sur chantillons prise de sang couvillonnage rectal 300 chantillon X 20 individus adultes et poussins 6000 e Autres esp ces albatros bec jaune albatros fuligineux dos sombre skua sauteur analyse pour recherche pr valence chol ra aviaire 80 individu 60 bec jaune plusieurs sites colonie 10 skua 15 dos sombre 15 gorfous soit 8000 coordination suivi projet rapport d expertise 3000 ONCFS IE PNA 1 mois 3000 mois Participation VAT Plan Action Albatros d Amsterdam Rotation Mari
108. lle en a fait A l ensemble des participants du comit de pilotage 69 PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 d c 2 OI E o ue 2 o ue e un SU g c OI un QU a c o ue s OI ue c o VI un OI Bed VI ue OI TD OI c 2 VI m E VI n c TD n SU Si c w ue oO a c o ue E 2 un OI TD LO 2 OI g TD E ue OI tableau synth tique La liste n est pas exhaustive le comit de pilotage pourra d finir des indicateurs compl mentaires Tableau 10 Indicateurs de r sultats et de r alisation du plan pour l albatros d Amsterdam D amsterdamensis Wepiejsuly p soJjeqje j Jed sesijn sinajoas sa suep aJlA9E ue s u uo d sa suep ejejuepiooe eunjdeo ep uonenugye p senuuoo s sns w sanajieu sion sep uoneoiddv sensa sep UOHedIUNWWOD je ssnbunus os sajoiue je suoddey soneusued ap neasal un p juawaddojaneq suonoe p sous xne oud ap Jpio un 1llqe13 jueiado s u uo d Sa je syg uueN Sa aua slu tu uoneA uo Sap uoneoynuoep pns uaipu ue oO l ap s u uo d sap uonduos q uoneoiunuuuuoo je s nbijnu l5s sajoiue je suoddey eurejuauuje auuiBaJ np lAINS jo uoneoygnuenb uonduos q uoneoiunuuuJoo Ja senbynuoros sajoiue je suoddey uonejueuue Supp euoed ep jedde au seueuoed eat e e sai slu uu p eouesaud e ep uonenje 3 Sjejnso J sep uoneo
109. lle o se pratique la p che au thon rouge du sud CCSBT Convention pour la conservation du thon nageoires bleues 22 Carte 5 Donn es pr liminaires de suivi par satellite provenant d adultes en incubation D amsterdamensis Nombre de suivi 17 de f vrier avril 1996 et de mars avril 2000 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs des plus vers les moins utilis es du plus fonc au plus clair 25 50 75 et 95 et la colonie sur l ile Amsterdam toile blanche Les limites de la zone CTOI jaune Commission des Thons de l Oc an Indien et des ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les donn es pr liminaires non pu bli es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz 23 Carte 6 Donn es pr liminaires de suivi par GLS g olocalisateurs provenant d adultes en ann e sabbatique de D amsterdamensis apr s une ann e de reproduction Nombre de suivi 5 de janvier 2006 f vrier 2007 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs des plus vers les moins utilis es du plus fonc au plus clair 25 50 75 et 95 et la colonie sur l ile Amsterdam toile blanche Les limites de la zone CTOI jaune Commission des Thons de l Oc an Indien et des ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les donn es pr liminaires en cours d analyse non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS d
110. ltats et de r alisation du plan pour l albatros d Amsterdam D amsterdamensis 70 Tableau 11 Co ts par action en euros mettre en ceuvre pour l albatros d Amsterdam dans le cadre du plan natio nal d actions et implication des diff rents partenaires 72 Figures 1 Cartographie des unit s p dologiques et des nids points noirs ayant accueilli un couple reproducteur de D amsterdamensis depuis 1999 sur l ile Amsterdam bas e sur les donn es fournies par les programmes IPEV n 109 observatoire long terme Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz et n 136 Changements climatiques actions anthropiques et biodiversit des cosyst mes terrestres subantarctiques Marc Lebouvier UMR 6553 CNRS Universit de Rennes 1 Frenot amp Valleix 1990 ie 18 2 Nombre d ufs pondus et de poussins de D amsterdamensis d apr s des donn es non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz ss 20 3 Projections du taux de croissance de la population de D amsterdamensis encadr du haut et de la probabilit de d clin encadr du bas d apr s diff rents sc narios de changement climatique indice DMI et de mortalit accidentelle additionnelle Lignes et isoclines de taux de croissance de population constant ou probabilit de d clin pour diff rentes valeurs de param tres La probabilit de d clin repr sente la probabilit que la population d albatros d Amsterdam dimi
111. mammif res introduits chats rats et souris 2 10 1 2 Gestion du site de reproduction Le troupeau de bovins introduits identifi comme une cause majeure de destruction de l habitat la fin du 20 me si cle a fait l objet des plusieurs actions de gestion Cette population a connu un crash du fait d une maladie en 1953 passant de 2000 800 t tes voir Micol amp Jouventin 1995 pour une revue et a en suite retrouv ce niveau initial en 1988 en colonisant de nouveaux habitats principalement les bordures nord et nord ouest du Plateau des Tourbi res d gra dant ainsi de facon p renne cet cosyst me extr me ment fragile et se rapprochant de la zone de reproduc tion de l albatros d Amsterdam Il devenait alors urgent d agir et plusieurs solutions de restauration ont alors t propos es par le CNRS de Chiz l administration des TAAF En 1987 un programme de restauration de l le Amsterdam a t planifi Decante et al 1987 avec pour but de stopper la d gradation de la faune et de la flore native et d inverser la tendance autant que possible en contr lant le troupeau de bovins La strat gie alors adopt e a consist en une limination partielle et cibl e du cheptel coupl e son cantonne ment sur une partie seulement de l ile laissant la zone du Plateau des Tourbi res sans bovins Une cl ture de 4 km de long travers la partie est de l ile depuis la c te jusqu aux tourbi res au niveau du cr
112. mbre d les o la souris demeure la seule esp ce introduite Lorsque les effets cologiques des pr dateurs ou com p titeurs sur ces populations de souris sont supprim s elles peuvent alors devenir pr datrices des poussins d oiseaux marins Cette tude Wanless et al 2007 est la premi re mettre en vidence que la souris grise peut tre un pr dateur significatif de poussins en bonne condition d oiseaux marins Cette situation est galement suspect e sur l ile Marion la suite de l radication de la population f rale de chat Bester et al 2000 sur le grand albatros P Ryan donn es non publi es Wanless et al 2007 avancent que sur les sites o la souris fait partie d un complexe de mammif res introduits comme c est le cas pour l ile Amsterdam les effets de dominance comp tition et pr dation par les esp ces de plus grande taille r sul tent dans le fait que les menaces li es la souris sont moindres Courchamp et al 1999 I est donc primordial si une telle action est envisag e d valuer au pr alable la pr dation par les esp ces in troduites sur l albatros d Amsterdam Parall lement il doit tre envisag d estimer les risques d impact et les impacts sur la population d albatros d Amsterdam via une projection d mographique d une radication par tielle et d autre part de viser maitriser parfaitement le processus d radication afin de ne pas produire de contre b n fices Certa
113. mment les quantit s de poissons captur s et rejet s l inspection des navires en visite dans les ports des parties l Accord pour v rifier leur conformit aux r glements SIOFA et le refus des privil ges de d barque ment et de d chargement ceux qui ne les respectent pas D autres mesures conjointes incluent des tudes p rio diques sur l tat des stocks halieutiques et l impact de la p che sur l environnement des mesures communes de gestion et de conservation et des r gles autorisant les Etats membres d cider quels op rateurs sont ha bilit s p cher dans le secteur SIOFA 2 8 2 Epizootie Le suivi long terme de la population d albatros bec jaune de l ile Amsterdam men par le CNRS de Chiz a montr depuis la fin des ann es 1980 une survie des poussins restant anormalement tr s faible pour une esp ce d albatros en particulier dans les colonies situ es dans le bas des falaises Weimerskirch 2004 Rolland et al 2009 Les causes de mortalit n ont t lucid es que r cemment Weimerskirch amp Ghestem 2001 En 1995 des observations sur les colonies ont permis de mettre en vidence que les jeunes poussins ne mourraient pas d attaques par les rats comme cela tait suppos mais taient affect s par une maladie qui provoquait une mort subite Les analyses r alis es en France Ploufragan sur des poussins qui venaient juste de mourir ont permis de d tecter deux maladies l
114. mmif res introduits qui pourraient d t riorer l unique habitat de nidification de l esp ce et consom mer ses ceufs et ses poussins et 4 la perte d habitats favorables due aux changements globaux la fois terre par alt ration du r gime des pluies et en mer par d s quilibre des r seaux trophiques pouvant affecter l abondance des proies cibl es Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Ainsi 20 actions concr tes promouvant la conservation de cette esp ce ont t tablies dans le but de quan tifier r duire et ou supprimer les menaces identifi es Ces actions ont t hi rarchis es et organis es en 7 volets dans le plan 1 maintien du suivi long terme comme sentinelle de la dynamique de la population 2 tude des m canismes de transmission des patho genes chez les esp ces d oiseaux marins sur l ile et re cherche d anticorps chez l albatros d Amsterdam 3 am lioration des connaissances sur les habitats marins utilis s par l esp ce 4 mesure des risques d inte raction avec les p cheries palangri res et promotion de l usage des mesures de r duction de la mortalit aviaire en mer 5 d veloppement des connaissances sur l habitat de nidification de l esp ce 6 mesure des risques de d t rioration d habitat et de pr dation par les mammif res introduits sur le site de nidification et 7 large diffusion et accessibilit du plan services de l tat communau
115. n en 2007 suite une pid mie qui n a h las pas t diagnostiqu e est rest pendant plusieurs d cennies accessible aux oiseaux sauvages notamment aux skuas qui se retrouvent ensuite sur toute l ile Alors que le succ s reproducteur de l albatros d Ams terdam a toujours t tr s lev les poussins ayant atteint l ge de 1 mois ont globalement une survie le v e en 2000 et 2001 le succ s reproducteur a chut un niveau extr mement bas respectivement 34 96 et 26 cf figure 2 Weimerskirch 2004 Plus in qui tant ce mauvais succ s reproducteur tait d la mortalit des poussins au cours des 2 premiers mois de leur vie les 2 3 des poussins ayant disparu cet age L occurrence de cette mortalit au cours des premiers p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 mois de vie des poussins et la proximit des nids tou ch s rappelait videmment la mortalit des poussins d albatros bec jaune et l existence de la m me pa thologie chez l albatros d Amsterdam a t suspect e L analyse des restes du poussin d albatros d Amster dam et l examen bact riologique de la surface des nids et de carottage de nids n ont pas permis de d tecter la pr sence de Pasteurella ou d Erysipelothrix Weimerskirch amp Ghestem 2001 Ces r sultats n gatifs ne permettent toutefois pas de conclure que la morta lit n tait pas due a ces pathog nes Le d clanchement d une pizoo
116. n es par le CNRS Chiz partir du suivi long terme montrent clairement que la mortalit additionnelle de seulement 6 individus chaque ann e conduirait l extinction de la population a Niveau national Poursuivre l application de 3 mesures d att nuation efficaces de capture accidentelle i e mise l eau de nuit banderoles d effarouchement et lestage des lignes pr conis es et d taill es par l ACAP dans les p cheries la palangre dans les ZEEs fran aises Amsterdam Kerguelen Crozet secteurs identifi s action 4 1 comme tant utilis s par l albatros d Amsterdam Maintenir un taux de couverture par des observateurs d di s de 100 pour l albatros d Amsterdam dans les ZEEs d Amsterdam de Kerguelen et de Crozet b Niveau international Poursuivre et d velopper au travers notamment de la participation de l ACAP la mise en place de 3 mesures d att nuation efficaces de capture accidentelle i e mise l eau de nuit banderoles d effarouchement et lestage des lignes par les p cheries la palangre dans les secteurs identifi s action 4 1 comme tant utilis s par l albatros d Amsterdam quelque soit le stade l ge ou le degr d utilisation dans les zones CTOI CCSBT Demander l tablissement d une zone sp ciale pour l albatros d Amsterdam au sein des zones CTOI et CCSBT pour laquelle le taux de couverture par des observateurs d di s soit d un minimum de 50 R actualiser cette zone en fonct
117. n seul territoire est donc concern au monde par la re production de l esp ce l ile subtropicale Amsterdam Collectivit territoriale d outre mer francais statut sp cifique Au niveau spatial terrestre le site de ni dification de l albatros d Amsterdam le Plateau des Tourbi res est d fini comme Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux Important Bird Area IBA Catard 2003 2 5 Statut de conservation L albatros d Amsterdam est end mique l ile Amster dam 37 50 S 77 35 E et se reproduit uniquement sur les hauts plateaux de l ile le Plateau des Tourbi res Ceci en fait une des esp ces d oiseaux les plus rares au monde avec une population mondiale estim e 160 170 individus Rivalan et al 2010 Bien que le nombre d individus ait r guli rement aug ment depuis le milieu des ann es 1980 l effectif total restreint de l esp ce et son faible taux de reproduction repr sentent une source de pr occupation Rivalan et al 2010 Plusieurs menaces ont t identifi es pour l esp ce mortalit accidentelle li e aux activit s de p che principalement p che aux thons tropicaux la palangre Weimerskirch et al 1997 Inchausti amp Wei merskirch 2001 destruction de l habitat incendies ou esp ces introduites bovins Micol amp Jouventin 2005 chats rats pathog nes Weimerskirch 2004 Cette esp ce figure sur la liste rouge de l UICN comme En danger critique d extinct
118. nal d Histoire Naturelle les organismes de p che et les dif f rentes administrations concern es est mis en place depuis janvier 2010 pour suivre les travaux et valider les mesures de conservation propos es Cette d marche s inscrit galement dans le cadre des engagements pris par la France aupres de la commu naut internationale notamment l Accord de Conser vation des Albatros et des P trels ACAP SOMMAIRE l INFORMATIONS GENERALES SUR LA RESERVE NATURELLE DES TERRES AUSTRALES FRANCAISES RN 8 Structuration de l administration des TAAF 8 ix La cr ation de la RN 8 1 3 Le patrimoine vise principaux l ments justifiant l acte de cr ation de la r serve naturelle 9 1 4 Les grandes lignes de la r glementation de la RN 10 1 5 La localisation de la RN 10 1 6 Les limites administratives et la superficie de la RN 10 1 7 L ile d Amsterdam 11 1 8 L espace maritime 11 2 ETAT DES LIEUX DES CONNAISSANCES 14 2 1 Description g n rale 14 2 2 Syst matique 14 2 3 Historique 14 2 4 Statut l gal de protection 15 2 4 1 Niveau international 15 2 4 2 Niveau national 16 2 4 3 Statut l gal et plans de conservation pour les sites de reproduction 16 2 5 Statut de conservation 16 2 6 Biologie de l esp ce 17 2 6 1 S lection de l habitat de reproduction 17 2 6 2 Reproduction 19 2 6 3 Alimentation 20 2 6 4 D mographie et dynamique de la population 20 2 6 5 Distribution abondance et tendances depuis 1983 21 2 6
119. nd at least 100 m past the stern of a vessel Annexe 2 R gles g n rales pour l radication des mammif res introduits des sites de reproduction des oiseaux marins list s dans l ACAP Guidelines for eradication of introduced mammals from breeding sites of ACAP listed seabirds Richard A Phillips Convenor Breeding Sites Working Group British Antarctic Survey Natural Environment Research Council High Cross Madingley Road Cambridge CB3 OET UK E mail raphil bas ac uk Tel 44 1223 221 610 fax 44 1223 221 259 BACKGROUND Most birds 111 of 127 known to have become extinct since 1500 were island endemics with mammalian introductions implicated in many cases Courchamp et al 2003 Blackburn et al 2004 Towns ef al 2006 The occurrence of introduced mammals on islands is therefore an issue of global conservation concem It is also considered by many parties to the Agreement on the Conservation of Albatrosses and Petrels ACAP to represent a serious threat to the listed albatross Diomedeidae and petrel Proceflaria and Macronectes species Of the various introduced vertebrates by far the most widespread are Norway brown rat Rattus norvegicus black ship or roof rat R rattus and Polynesian rat or kiore R exulans In a recent review Jones ef al 2008 an impact of rats on breeding success of Procellaria petrels and kiore were known to have killed adult Laysan albatrosses Phoebastria immutabilis More
120. ne sont pas connues Quelques donn es sont galement disponibles pour les adultes hors p riode de reproduction pendant les ann es sabbatiques prises entre deux reproductions Dans un contexte de menace li e la mortalit accidentelle des oiseaux dans les p cheries des donn es plus substantielles sont n cessaires sur la r partition en mer d individus repro ducteurs tout au long de leur cycle reproducteur mais galement au cours de leur ann e sabbatique C est galement le cas pour les autres classes d ge comme les poussins apr s leur envol et les immatures au cours de toutes les ann es pass es en mer I est galement essentiel d acqu rir des donn es d ob servations concernant la mortalit aviaire accidentelle car actuellement aucune obligation n est faite aux OR GPs de reporter les chiffres de mortalit accidentelle malgr une avanc e r cente qui vise demander des observateurs d di s l observation de la mortalit ac cidentelle sur 5 de la flotte dans la zone CTOI Cette p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 mesure n est toutefois pas obligatoire Il n existe ac tuellement aucune donn e concernant le comporte ment des oiseaux vis vis des bateaux de p ches qui permette de quantifier les interactions avec ceux ci Hormis l tude ponctuelle effectu e sur les patho genes pr sents chez l albatros bec jaune du recul et un suivi plus long terme manquent sur l
121. nombre de couples reproducteurs est d nombr annuellement depuis la description de l esp ce en 1984 et le suivi individuel est r alis chaque ann e Il apparait indispensable de maintenir ces Suivis long terme afin de disposer d indicateurs fiables de l volution de la population et de d tecter rapidement tout accident ou changement de tendance Analyse de la tendance de la population d albatros d Amsterdam tous les ans en utilisant les donn es d mographiques Analyse de la tendance num rique de la population reproductrice du succ s reproducteur estimation des taux de survie par classe d ge e Contribuer annuellement la base de donn es ACAP e Publications scientifiques Cette action a pour objectif d effectuer le suivi de la tendance long terme de la population mondiale d albatros d Amsterdam afin d en r valuer le statut Ceci est effectu chaque ann e par les scientifiques du CNRS Chiz en charge des suivis long terme Site de reproduction plateau des tourbi res ile Amsterdam budget n cessaire cette action rel ve du CNRS Chiz qui r alise les analyses een Bien Financement d un Ing nieur IE PNA base de donn es charg du suivi vu la population 1 mois 3 000 an Pas de budget demand pour cette action CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises Tendance de la population d albatros d Amsterdam Tendance de
122. ns pendant les op rations de p che oc aniques la palangre 2006 Department of Environment and Heritage 2006 2 4 3 Statut l gal et plans de conservation pour les sites de reproduction 2 4 3 1 Niveau international La Convention sur les zones humides sign e Ramsar en 1971 ratifi e par la France en 1986 est un trait intergouvernemental qui vise avant tout promouvoir Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie la conservation et l utilisation rationnelle des zones hu mides Le socle de la Convention est a Liste Ramsar des zones humides d importance internationale La RN des TAF qui est inscrite dans la liste depuis 2008 constitue le plus grand site labellis Ramsar relevant d un pays europ en site n 3FR035 Le m canisme propos par la convention de 1971 ne constitue en rien un instrument r glementaire mais un label attestant de la qualit et de l importance au niveau international des zones humides plac es sous son gide 2 4 3 2 Niveau national France R serve naturelle nationale d cret n 2006 1211 Aire de protection sp ciale 2 4 3 3 R gional Terres Australes et Antarctiques Francaises Le site unique mondial pour la reproduction de l es p ce est inclus dans une zone r serv e la recherche scientifique et technique Arr t 14 du 30 juillet 1985 TAAF dans la R serve naturelle des TERRES AUSTRALES FRANCAISES g r e par l administration des TAAF U
123. nsmission de ces donn es sont insuffisantes puisque les p cheries n ont aucune obligation de mettre en uvre des mesures d att nuation des captures accidentelles d oiseaux marins lignes de banderoles palangre auto lest es Il n y a pas non plus d obligation d clarer les captures accidentelles ou les reprises de bagues l ext rieur des zones conomiques exclusives ZEE et la couverture des flottes par des observateurs d di s reste extr mement anecdotique lt 5 Cette action n a pas pour vocation la mise au point de techniques d att nuation mais vise soutenir les actions d j men es l international dans ce sens a Niveau international Soutenir et promouvoir les initiatives internationales de terrain d j en cours ayant pour but de sensibiliser et de former les diff rents partenaires principalement aupr s des p cheurs eux m mes aux diff rentes techniques permettant de r duire les interactions entre les oiseaux marins et les engins de p che l origine de la mortalit accidentelle pour le secteur Oc an indien au sud de 25 S Contribuer aux efforts nationaux internationaux de d veloppement de techniques d att nuation de la mortalit accidentelle d oiseaux marins dans les p cheries impliqu es Faciliter ce processus par des changes entre scientifiques ateliers de travail etc Soutenir les initiatives internationales CCAMLR CTOI CCSBT amp ACAP Dans ce dernier cas soutenir l action de l
124. nstant ou probabilit de d clin po K diff rentes valeurs de pa ram tres La probabilit de d clin repr sente la pro babilit que la population d albatros d Amsterdam diminue en deca du ni veau historique observ en 1983 ie 9 couples reproducteurs Rivalan et al 2010 Mo m SS it accidentelle addition Additional mortality individuals yr H vers ELS sts 2 6 5 Distribution abondance et tendances depuis 1983 La figure 4 pr sente la distribution de la population re productrice en 1993 les localisations des ossements subfossiles Jouventin et al 1989 ainsi que les secteurs de pr sence des bovins introduits sur l ile Amsterdam fisi Cattle distribution In 1987 EZ Cattle distribution in 1993 O Nests of Amsterdam albatross 1981 1993 Sub ossil bones of Amsterdam 4 Distribution des nids de D amsterdamensis 1981 1993 0 et des ossements subfossiles Sont galement report es les distributions de bovin sauvage en 1987 et 1993 d apr s Micol amp Jouventin 1995 La r partition des ossements subfossiles sugg re que la r partition des nids d albatros pourrait avoir t modi fi e par la pr sence et le d veloppement du troupeau de vaches sur l ile se restreignant ainsi au secteur o ces derni res sont absentes Micol amp Jouventin 1995 Toutefois les r cits anciens montrent qu au moment de sa
125. nt des adultes en mer ont permis de montrer un recouvrement tr s important des adultes d albatros d Amsterdam avec les p cheries la palangre plus sp cifiquement celle ciblant le thon rouge du sud et le germon Aucune donn e de capture accidentelle d albatros d Amsterdam n a t report e pour ces p cheries Cependant cette esp ce reste sensible toute mortalit accidentelle li e aux p cheries la palangre op rant dans son aire de distribution et plus particulierement dans les secteurs proches de l le Amsterdam D autre part il est connu que les p cheries n ont aucune obligation de d clarer les captures accidentelles ou les reprises de bagues l ext rieur des zones conomiques exclusives ZEEs et que la couverture par des observateurs d di s reste extr mement anecdotique lt 5 Il est essentiel d obtenir de d terminer si l esp ce est associ e des bateaux de p che et d estimer les risques r els de capture a Niveau national Maintenir un taux de couverture par des observateurs d di s de 100 pour l albatros d Amsterdam dans la ZEE d Amsterdam pour laquelle aucune mortalit accidentelle n a t report e ce jour b Niveau international Observations de la pr sence de l esp ce et du degr d association avec les unit s de p che dans le secteur de distribution de l albatros d Amsterdam et les zones importantes pour l esp ce Estimation de la mortalit accidentelle d oiseaux marins sur
126. nt l levage du poussin immatures et les donn es de r partition en mer d j acquises concement un faible nombre d individus pour certaines phases du cycle de vie de Tesp ce De plus d apparait important d acqu rir des donn es sur la distribution en mer des de pr cis ment les impacts des L acquisition de nouvelles donn es sur la distribution en mer des individus doit tre g r e au travers d une base de donn es facilitant le contr le qualit ainsi que les diff rentes exportabons Lancement et poursuite d tudes sur les th mes suivants Etude de la distribution en mer des individus les donn es de r partition en mer d j acquises concernent principalement les adultes reproducteurs Cela doit permettre de 1 acqu rir des donn es sur les adultes levant des poussins mai d cembre et les immatures balises Argos 2 augmenter l chantillon des tudes sur des cat gories de la population adultes en wkp n ee eee balises Argos 3 acqu rir des donn es sur une base pluri annuelle pour tudier la variabilt de la distribution en mer et tenter de reser cette variabilit aux environnementaux Combiner les donn es de suivi en mer des chelles de temps sp cifiques pour d limiter l aire de distribution le coeur de r partition core range et les habitats cl s hotspots pour Chacun des stades de la reproduction et du cycle de vie Cr ation d une base de donn es spatialis es qui devra rassembler le des
127. nue en dec du niveau historique observ en 1983 i e 9 couples reproducteurs Rivalan et al 2010 EE 20 4 Distribution des nids de D amsterdamensis 1981 1993 0 et des ossements subfossiles Sont galement re port es les distributions de bovin sauvage en 1987 et 1993 d apr s Micol amp Jouventin 1995 21 Cartes Carte 1 Situation g ographique de la r serve naturelle des Terres Australes Fran aises RN 10 Carte 2 G o raphie de le Amsterdam n REIR BE PERO A pua 11 Carte 3 Les diff rents statuts de protection de la r serve naturelle Amsterdam 11 Carte 4 Emplacement de l unique site de reproduction et r partition approximative de D amsterdamensis fond e sur des donn es de localisation par satellite Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz Les limites des zones d or Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie ganisations r gionales de gestion des p ches ORGP en anglais Regional Fisheries Management Organisations RFMOS sont galement indiqu es CCAMLR Commission pour la conservation des ressources vivantes marines en antarctique CITT Commission inter am ricaine du thon tropical CICTA Commission internationale pour la conservation des thons de l Atlantique CTOI Commission des thons de l Oc an Indien WCPFC Commission des p ches du Pacifique occidental et central Est galement mentionn e la zone traditionne
128. o 3 uonenjeAe p je HANS ep sunejeaipu seueuoed suonoeJajul Lt c J8JO eutejueuuie awibay S E L 1 OA 9Jiejueuuie ewibey pe syg UE uoneoynuap Jeu Ud uonnqinsip uonesi gpo N ZC Jeu ue UORNqUISIQ Le seuoDoujed BOURSSIBULOD LZ aiydesBowep uonesi polN CL ouepu 9 iudejz6ouu q z euius Buoy me iL uonoy seueuoed suonoeiloju uueui jejiqeH enoozid3 ouuoj Buo aJojeAijesqo euieu 9 E g amp uv TD v 3 a e TD o E vu a a cm v gt X D E e s o v TD g 2 E E SUE D jenuue poddey VNd uonewiue uejd np sinajoe sep saidne uejd ep uy ue je sunodued iw e eujejur eJieuuonseno gt 9 YONHEUIPIOOD 27 suonewiue no suoneuuoj uonejuesoud ep segenbejd sep saurejeunsep seuuosied sep aen je equuoN SUOISI9A S99 ep se Jiejeursep sep 9jijenb je eyquuoN VNd 9jeuoneujejui 9gjneunuuuJo9 ej e sejqisse2oe uejd np suoisJeA ep uonesi e9 uejd np 1u uu oue ep uoneisejiueu e ep uonejuenbai4 saynpoyui seoedse p suonejndod sap Ians un Jeni23jj3 saonje a juauje qe eaJd ojo uone suonoeJajul saj juop seJejiuureui ep s linponu s o ds p suone ndod sep amed no sano sanbipesa n seq xneaaiu sap sTu lu eW sunponui SJnajepaud saJejiuiueuu jo tuepi lsuiy p soneqle anuo suonoeJ lu sep uoneounueno uueuj ansau Napu Jed sguasqo xneyueuieuuocuiue s olJ u q sep aisi edwi p d uonenuesuoo uornseb e sed jueui
129. o uuepJu lsuuV p soneqie p SiqWON 18SOO2 19 IOLD seuoz sap ules ne uiepiejsuy p soJjeqje nod eiugap lt jelo ds gt euoz eun Ins 0S WNWIUIW nep saipep sin eAu sqo sep Jed s u uo d sep jnu Anoo ep xnej un p uoneoiiddy uoneoiper3 Z 9 s ymponui seoedsa suonoe1J lul Lg Sexeuuoo seoyeueg Z S uoneoyipiu ap HEH Le SdONO xne suoneuuoju S p uonenugye p Seunseui uonouoid usnnos Ft ejeyuapiooe eweuou uoneAJesqo CF uojenuaye p seiseWzy uoneoiunulul02 SsojuessiueAua sooods3 91 S92J19 yeuqeH P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 5 Estimation financi re Le co t d un certain nombre d actions du plan notamment celles qui seront men es directement par l op rateur peut tre propos avec un assez bon niveau de pr cision Toutefois pour d autres le calcul du co t reste tributaire de param tres propres chaque partenaire du plan et aux particularit s du site ce qui rend difficile l valuation pr cise du co t de chaque action du plan Les tableaux suivants pr sentent le co t valu par action et les partenaires qui sont impliqu s ainsi que le co t annuel par actions l chelle du plan Cette estimation ne tient pas compte du co t de r alisation des actions telles que l dition de plaquettes les d placements hors territoire m tropolitain Autres partenaires non non non ONCFS SAGIR non non non BA 2 3 z 3 z 3 3 3 3 3
130. oc aniques de l oc an Austral ainsi que dans le nord du Pacifique Ce sont des oiseaux tr s faible f condit un oeuf unique pondu tous les ans ou tous les deux ans pour certaines esp ces une maturit sexuelle tardive et une long vit importante Tickell 2000 Chez l albatros d Amsterdam les adultes reviennent sur la colonie de reproduction en janvier f vrier les m les arrivant avant les femelles Le cycle reproduc teur dure 10 11 mois L albatros d Amsterdam est une esp ce biennale les adultes qui ont lev un poussin jusqu l envol prennent une ann e sabbatique avant de commencer une nouvelle reproduction Le nid est construit sur le sol et un ceuf unique y est pondu Les deux adultes du couple participent de mani re quiva lente l incubation de l uf et l levage du poussin grace une pr sence altern e sur le nid Lorsqu un des adultes incube l ceuf son partenaire part en mer pour se nourrir Le poussin s envole apr s une p riode d le vage tr s longue de pr s de 9 mois Il ne reviendra terre sur l ile Amsterdam qu apr s 4 5 ans pass s en mer Il faudra encore plusieurs ann es avant que le jeune oiseau soit sexuellement mature L ge moyen de premi re reproduction est de 9 ans les premi res reproductions ayant lieu 5 ans 2 6 1 S lection de l habitat de reproduction Cet albatros niche sur le haut plateau de l ile Amster dam une altitude de 500 700 m Ce secteur le P
131. ologie du D veloppement durable et de l nergie la colonie dans le cadre de programmes scientifiques de l IPEV est ainsi soumis autorisation d livr e par l administration des TAAF ceci dans le cadre du statut l gal des Terres australes et antarctiques francaises loi n 55 1052 du 6 ao t 1955 d cret n 2008 919 du 11 septembre 2008 de la R serve naturelle nationale des Terres australes francaises d cret n 2006 1211 du 3 octobre 2006 et via la cr ation des zones r serv es la recherche scientifique et technique arr t n 14 du 30 juillet 1985 Parall lement des mesures de pr caution sont appli qu es afin de r duire les risques de contamination de la zone par les pathog nes identifi s sur les albatros bec jaune dans la zone adjacente des falaises d Entre casteaux Ainsi les scientifiques allant sur le site utili sent du mat riel d sinfect et des quipements sp ci fiquement v tements bottes d di s leur travail dans cette zone De plus l utilisation de raquettes pour tout d placement dans cette zone vise r duire la destruction du milieu extr mement vuln rable milieu tourbeux tr s humide sphaignes sur les itin raires de passage D autre part les introductions d esp ces sont interdites sur les territoires des TAAF et une gestion active des d chets g n r s par la station de terrain Martin du Vivi s contribue limiter la prolif ration des popula tions de
132. on CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch CNRS Rennes Paimpont responsable M Lebouvier IPEV Zone Atelier CNRS INEE R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises Minist re en charge de l cologie op rateur national du plan Animation du plan Minist re en charge de l cologie IPEV Liste par site des esp ces d int r t patrimonial ayant t impact es positivement ou n gativement par la gestion conservation type d impact Liste des b n fices environnementaux observ s par milieu terrestre marin P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 2 6 Restauration de l habitat et esp ces envahissantes Restauration de l habitat Evaluation des interactions entre les esp ces introduites de pr dateur et les albatros d Amsterdam Etude Protection Communication Les pr dateurs introduits expliquent une grande partie des extinctions d esp ces end miques en milieu insulaire et constituent ce titre une composante majeure dans la perte de la biodiversit parmi les vert br s De nombreuses tudes ont montr l impact de mammif res pr dateurs introduits sur des esp ces autochtones d oiseaux marins sur des milieux insulaires comparables l ile Amsterdam N anmoins aucun cas de pr dation du fait d esp ces introduites n est r pertori ce jour pour l albatros d Amsterdam Evaluer et quantifier les interactions entre les albatros d Amste
133. on Dufresne h bergement 15 000 euros Seule une partie du budget globale est demand e pour cette action Le reste tant la charge de la RNN des TAAF et de l IPEV Demande pour cette action de 20 000 euros Sp cialiste pizootie O Mastain ONCFS SAGIR CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises Plan National Actions Plan Action Biodiversit IPEV Bilan et suivi pid miologique de la population d albatros d Amsterdam veille sanitaire Capacit des gestionnaires de la R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises r pondre une menace pid mique Rapports et articles scientifiques et communication Weimerskirch amp Ghestem 2001 Weimerskirch 2004 Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 2 3 Utilisation de l habitat marin Utilisation de l habitat marin Am lioration des connaissances sur la distribution en mer de l albatros d Amsterdam Les tudes scientifiques ont permis l acquisition et l am lioration des donn es sur l cologie de l albatros d Amsterdam aussi bien terre qu en mer N anmoins des champs de recherche restent amp tudier et ou approfondir La distribution en mer pour certaines cat gories de la population reste inconnue adultes penda
134. on montrent une distribution carte 5 centr e sur l ile Amsterdam ce qui correspond un trait commun tous les oiseaux marins qui sont des animaux place centrale d alimenta tion central place forager s alimentant en mer et se reproduisant terre les obligeant revenir sur la co lonie pour incuber l uf prot ger et nourrir leur poussin Pendant l incubation le rayon maximal de prospection est de 2000 km la zone de distribution est centr e sur les eaux subantarctiques mais s tend jusque dans des eaux tropicales et subtropicales pour des incursions En effet pendant la reproduction les oiseaux marins font des allers retours entre les sites de reproduction et les zones d alimentation Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Carte 5 Donn es pr liminaires de suivi par satellite provenant d adultes en incubation D amsterdamensis Nombre de suivi 17 de f vrier avril 1996 et de mars a avril 2000 Sont repr sent es les densit s de Kernel ou distributions d utilisation UDs des plus vers les moins utilis es du plus fonc au plus clair 25 50 75 et 95 et la colonie sur l ile Amsterdam toile blanche Les limites de la zone CTOI jaune Commission des Thons de l Oc an Indien et des ZEEs bleu sont report es Carte bas e sur les donn es pr liminaires non publi es fournies par Henri Weimerskirch du CNRS de Chiz Aucun adulte reproducteur n a t suivi p
135. ons de sur face des sols mat riaux de construction des nids pour les albatros et r duire en cons quence la surface des habitats favorables 2 6 2 Reproduction Les informations concernant la reproduction provien nent essentiellement de Jouventin et al 1989 La plupart des ceufs sont pondus la fin f vrier mars date de ponte moyenne 28 f vrier Ils closent en mai apr s 79 jours d incubation r alis e grace des alternances 8 12 sur le nid de chacun des adultes du couple Apr s l closion les adultes alternent nou veau entre s jour en mer et p riode de garde du pous sin mais pour des dur es beaucoup plus courtes 2 3 jours La p riode de garde du poussin dure 27 jours en moyenne jusqu son mancipation thermique Adulte de D Amsterdamensis incubant son ceuf sur un nid et son partenaire ile Amsterdam Oc an Indien Jusqu l ge de 132 jours le poussin est nourri tous les 2 15 jours et gagne 61 g par jour Entre 132 et 230 jours la croissance est plus lente pour atteindre une masse de 8900 600 g c est dire sup rieure celle de l adulte Par la suite le poids va diminuer jusqu l envol du poussin 7200 400 g en moyenne en rai son de visites moins fr quentes des adultes Les pous sins s envolent en janvier f vrier apr s avoir pass entre 235 et 274 jours sur le nid 0 Le cycle entier de reproduction est ainsi d cal de 2 mois en comparaison du grand albatros Le
136. orts de p che nombre moyen d hamecons fil s par grille de 5 de c t de 2002 2005 importants Au sud de cette zone les albatros d Amsterdam sont galement en contact avec les palangriers dans le secteur de la convention pour les thons rouges du sud Source d apr s document ACAP soumis 3 me session de la CTOI Juillet 2007 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Weimerskirch et al 1997 ont sugg r que la capture accidentelle li e au chevauchement des zones d ali mentation de l albatros d Amsterdam et de la p cherie la palangre ciblant le thon rouge du sud au cours des ann es 1960 et 1970 Tuck et al 2003 pourrait expli quer le tr s faible nombre d adultes pr sents quand l esp ce a t d crite pour la premi re fois en 1983 En effet c est au moment du d ploiement de la p cherie au thon rouge dans l Oc an Indien que les populations d albatros ont d clin mondialement et il est tr s pro bable que les m mes causes aient affect les albatros d Amsterdam dont l aire de distribution recouvre en core plus ces p cheries que celle des albatros hurleurs Bien que les efforts de p che de la p cherie industrielle ciblant le thon rouge du sud aient d clin dans quasi ment l ensemble de l aire de distribution de l albatros d Amsterdam Klaer amp Polacheck 1997 et qu aucune donn e de capture accidentelle n ait t report e pour la p cherie industrielle cette esp ce res
137. over recent work at Gough Island Tristan da Cunha indicates that predation by introduced house mice Mus musculus which were formerly not considered to pose a threat to large seabirds reduces the breeding success of Tristan albatross Diomedea dabbenena to the extent that the population is unlikely to recover even if fisheries impacts on adult and juvenile survival were eliminated Cuthbert et al 2004 Wanless et al 2007 Other introduced mammals considered to pose threats to ACAP species either directly through predation or indirectly through habitat degradation and mustelids Croxall ef a l 1984 Croxall 1991 Given the threats posed by introduced mammals some means of eliminating or ameliorating their impact is dearly desirable As it happens the islands on which ACAP species breed are usually sufficiently isolated that eradication is a practical option given the very high chance that future re introductions can be minimised However that isolation also increases the logistical challenges and therefore the cost making it a greater challenge to secure sufficient funding compared with a similar island closer to a mainland Accepting continuing decline of species of conservation concer or the usually costly control of the introduced mammals in perpetuity are clearly much less satisfactory options Moreover pest eradication from islands will usually benefit other components of the ecosystem including burrowing petrels not listed under ACA
138. pas de tendance sur 50 ans tendent diminuer au cours des ann es 2000 M t o France IPCC 2008 L habitat d alimentation est un vaste secteur oc anique correspondant aux eaux subtropicales allant du cou rant du Benguela longeant la c te ouest du continent africain jusqu au continent australien Comme c est le cas pour la plupart des esp ces d albatros l albatros d Amsterdam a pu par le pass et reste une esp ce potentiellement risque d interactions accidentelles avec les p cheries plus particuli rement les p cheries industrielles la palangre ciblant le thon rouge du sud Thunnus maccoyii ACAP 2007 et les autres esp ces de thons subtropicaux En effet la zone de distribution de l esp ce est en recouvrement complet avec ces p cheries La synth se des donn es disponibles sur l habitat mo tive un classement en d favorable inad quat orange Perspectives futures Les perspectives sont fortement d favorables dans le contexte d une esp ce effectif tr s restreint et site de nidification unique situ sur une ile qui la rend for tement susceptible tout v nement extr me catas trophique Ces perspectives sont valu es en fonction des diff rentes menaces identifi es cf 1 9 change ments climatiques changements d usage p cherie industrielle pizootie ou mammif res introduits sus ceptibles d avoir un effet direct ou indirect sur la survie des individus et ou leur reproduction Il
139. pour l albatros d Amsterdam Diomedea amsterdamensis 2011 2015 nergie et climat D veloppement durable Infrastructures trans Ports et mer Pr sent pour l avenir P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 L albatros d Amsterdam Diomedea amsterdamensis est un oiseau marin se reproduisant uniquement sur un site restreint de l ile Amsterdam Terres Australes et Antarctiques Francaises Oc an Indien Sud D crit en tant qu esp ce en 1983 son statut de conservation est tr s d favorable puisque l esp ce est list e comme en danger critique d extinction par l UICN eu gard au fait que le nombre d individus dans cette unique popu lation demeure extr mement faible 200 individus et ce en d pit d une tendance l augmentation de ses effectifs Face la situation pr caire de cette esp ce embl ma tique la R serve Naturelle Nationale des Terres Aus trales Francaises aid e par de nombreux partenaires a lanc en 2010 un Plan National d Action quinquennal afin d am liorer le statut de conservation de l alba tros d Amsterdam Quatre menaces potentielles pe sant lourdement sur la population ont t identifi es il s agit 1 des p cheries palangri res au thon dans l Oc an Indien pouvant tuer des individus par capture accidentelle 2 des agents pathog nes causant une mortalit massive des poussins sur une colonie voi sine d une autre esp ce d albatros nichant sur l ile 3 des ma
140. pp 13 19 Rolland V Barbraud C and Weimerskirch H 2009 Assessing the impact of fisheries climate and disease on the dynamics of the Indian yellow nosed Albatross Biological Conservation 142 1084 1095 Roux J P Jouventin P Mougin J L Stahl J S and Weimerskirch H 1983 Un nouvel albatros Diomedea amsterdamensis n sp D couvert sur l ile Amsterdam 37 50 S 77 35 E L Oiseau et R F O 53 1 11 Segonzac M 1972 Donn es r centes sur la faune des iles Saint Paul et Amsterdam L Oiseau et R F O 42 3 68 Sibley C G and Monroe B L 1990 Distribution and Taxonomy of Birds of the World Yale University Press New Haven Simberloff D 1990 Reconstructing the ambiguous can island ecosystem be restored In Towns DR Daugherty CH Atkinson IAE eds Ecological restoration of New Zealand islands Department of conservation Welling ton pp 37 51 TAAF Arr t n 14 du 30 juillet 1985 cr ant les zones r serv es a la recherche scientifique et technique Ac cessible http www TAAF fr rubriques environne ment fichesPratique environnement_fic hesPratique_ zonesProtegees htm Tickell W L N 2000 Albatrosses Pica Press Sussex UK Tr hen P Frenot Y Lebouvier M and Vernon P 1990 Invertebrate fauna and their role in the degradation of cattle dung at Amsterdam Island Eds K R Kerry and G Hempel Antarctic ecosystems Ecological Change and Conservation Springer Verlag Berlin Heidelberg pp
141. r s forte fid lit des partenaires et site de nidification unique situ sur l ile Amsterdam qui la rend fortement susceptible tout v nement catas trophique De plus la population semble se stabiliser au cours des derni res ann es sans que les raisons en soient clairement identifi es Aire de r partition L aire de r partition de la colonie de reproduction est probablement inf rieure l aire historique de nidifica tion Il est possible qu il y ait eu une restriction de cette zone du fait de la pr sence non contr l e de bovins introduits en 1871 et retourn s l tat sauvage L aire de r partition en mer est connue uniquement via des suivis t l m triques individuels par satellite ou g olocalisation depuis tr s r cemment Ainsi les donn es historiques manquent pour conclure a une ex tension ou une diminution de la r partition marine de cette esp ce et aucune reprise de bague n a t re port e De plus les donn es fiables de distribution en mer sont insuffisantes voire absentes pour certaines classes d ge ou p riodes du cycle de reproduction La synth se des donn es disponibles sur l aire de nidi fication terre dont le manque d un tat de r f rence sur la zone de nidification et de l aire de r partition en mer avec n cessit d acqu rir des donn es sup pl mentaires motive donc un classement en inconnu bleu Effectif L effectif de la population mondiale est en p
142. r un goulot d tranglement populationnel extr me seulement 5 couples mention n s en 1982 pr sente la diversit g n tique la plus faible connue pour un oiseau Milot et al 2007 ce qui ne semble pourtant pas tre un handicap eu gard sa d mographie actuelle L tude de la diversit g n tique des grands albatros montre que cette faible diversit g n tique serait un caract re inh rent aux albatros Milot et al 2007 2 3 Historique L le Amsterdam est une des iles les plus isol es au monde se situant au milieu de l Oc an Indien entre l Australie l Afrique et l Antarctique plus de 3000 km du premier continent Elle se trouve dans la zone des eaux sub tropicales de l Oc an Indien environ 100 km au nord de l ile Saint Paul Cet isolement explique le fort taux d end misme et la faible diversit sp ci fique de l avifaune pr sente sur ces iles Bien que cette ile ait t d couverte d s 1522 par S bastien Del Cano une partie de son avifaune est rest e inconnue jusqu la deuxi me moiti du XX me si cle Cette le n a jamais t habit e except e la pr sence pisodique de phoquiers au 18 me si cle et de nau frag s puis du personnel environ 35 personnes de la base tablie de fa on permanente depuis 1949 par les Terres Australes et Antarctiques Fran aises TAAF Des grands albatros avaient bien t signal s en mer dans les parages des deux les Peron 1824
143. rands albatros plus au sud Crozet Marion et Kerguelen Le redressement observ pourrait corres pondre un changement dans l activit de p che qui s est loign e de l ile Amsterdam la fin des ann es 1980 Le nombre d oiseaux reproducteurs sur l unique colonie a eu tendance augmenter graduellement depuis le d but des ann es 1980 atteignant un maximum de 31 couples reproducteurs en 2001 En 2007 26 couples re producteurs taient pr sents dont 14 se sont reproduit avec succes A partir du nombre de couples reproduc teurs d nombr s entre 1983 et 2007 le taux de crois sance observ valeur moyenne de la population a t de 1 049 soit une augmentation moyenne annuelle de 4 9 4 0 6 7 par an Ce taux de croissance est toutefois toujours tr s sensible une augmentation minime de la mortalit adulte Ainsi les mod les d mographiques indiquent que si plus de 5 albatros d Amsterdam taient tu s chaque ann e dans une p cherie par exemple en plus de la mortalit actuelle la population d clinerait PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 La population mondiale d albatros d Amsterdam en 2007 est estim e a partir des donn es de suivi individuel grace des mod les d mographiques 160 170 individus dont 80 90 individus matures Rivalan et al 2010 2 6 6 Aire de r partition et distribution en mer L aire de r partition en mer de l albatros d Amsterdam est vaste s
144. rdLife Conservation Series 1 122 132 Jouventin P Roux J P 1983 Discovery of a new alba tross Nature 305 181 Jouventin P Martinez J and Roux J P 1989 Breeding biology and current status of the Amsterdam Island Al batross Diomedea amsterdamensis Ibis 131 171 182 Klaer N and Polacheck T 1997 By catch of alba trosses and other seabirds by Japanese longline fishing vessels in the Australian Fishing Zone from April 1992 to March 1995 Emu 97 150 167 Le Roux V Chapuis J L Frenot Y and Vernon P 2002 Diet of the house mouse Mus musculus at Guillou Island Kerguelen archipelago Subantarctic Po lar Biology 25 49 57 Marchant S Higgins PJ eds 1990 Handbook of Aus tralian New Zealand and Antarctic birds Vol 1 Oxford University Press Oxford Martins T L F Brooke M de L Hilton G M Farnsworth S Gould J Pain D J 2006 Costing eradications of alien mammals from islands Animal Conservation Micol T and Jouventin P 1995 Restoration of Amster dam Island South Indian Ocean following control of feral cattle Biological Conservation 73 199 206 Milot E Weimerskirch H Duchesne P and Bernat chez L 2007 Surviving with low genetic diversity the case of albatrosses Proceedings Royal Society of Lon don 274 779 787 Mulder C P H Grant Hoffman M N Towns D R Bel lingham PJ Wardle D A Durrett M S Fukami T and Bonner K I 2009 Direct and indir
145. rdam et les esp ces introduites de mammif res de mani re directe via des observations automatiques continues sur la colonie l aide de cam ras infra rouge ann es 1 amp 2 via l tude du r gime alimentaire des mammif res pr dateurs introduits Publications scientifiques Ceci est effectuer dans le cadre des programmes de recherche de l IPEV sur l ile Amsterdam n 109 responsable H Weimerskirch Site de reproduction plateau des tourbi res le Amsterdam Le budget n cessaire cette action rel ve de l IPEV via le financement de ses programmes scientifiques et du CNRS via notamment la Zone Atelier Antarctique financement sp cifique Syst me vid o surveillance infra rouge des nids 1000 par nid sur 10 nids Analyse des donn es IE PNA en ann es 2 amp 3 2 1 mois 3000 mois Budget demand 16 000 euros pour l ensemble de la dur e du plan CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises Plan Actions Biodiversit Plan National Actions IPEV Quantification des interactions entre albatros d Amsterdam et mammif res pr dateurs introduits Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe Document ACAP R gles g n rales pour l radication des mammif res introduits des sites de reproduction des oiseaux marins list s dans l ACAP cf Annexe 1
146. re de crit res qui le distinguent de l albatros hurleur En effet par rapport l albatros hurleur les grands albatros de l ile Ams terdam se reproduisent en plumage brun fonc plu t t qu en plumage blanc plus habituel chez l albatros hurleur une poque de l ann e diff rente ponte en avril au lieu de janvier Ils sont beaucoup plus petits et pr sentent une ligne brun fonc sur la mandibule sup rieure le long de la commissure une caract ris tique de l albatros royal Cette nouveaut taxonomique n a tout d abord pas t universellement accept e Par exemple Bourne 1989 Marchant amp Higgins 1990 et Warham 1990 ont pr f r retenir l albatros d Amster dam comme une sous esp ce du grand albatros Dio medea exulans La nouvelle esp ce a ensuite t largement accept e sibley and Monroe 1990 Robertson CJR amp Nunn GB 1998 Tickell 2000 Brooke M 2004 bien que d autres chercheurs sugg rent qu un statut de sous esp ce se rait plus appropri dans la classification compte tenu du faible niveau de divergence g n tique Penhallurick J amp Wink M 2004 Toutefois une comparaison appro fondie du complexe exulans en utilisant des donn es plus r centes montre que l Albatros d Amsterdam est tout fait diff rent des autres groupes exulans dab benena et antipodes Burg Rains Milot et Weimers kirch non publi Une tude g n tique r cente montre que cette popu lation qui est pass e pa
147. rge de l outre mer de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de l am na gement du territoire de la recherche et de l enseigne ment sup rieur de la d fense de l agriculture et de la p che et du ministre des affaires trang res et euro p ennes Depuis le 3 octobre 2006 les TAAF sont l organisme gestionnaire de la r serve naturelle nationale des Terres australes francaises Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Le si ge est install depuis 2000 Saint Pierre dans le d partement d outre mer de la R union o il regroupe pr s de 60 personnes Sur chaque district l importance du personnel varie se lon les saisons et les sites entre 20 et 100 personnes Amsterdam est la base ayant la plus petite capacit d accueil et Kerguelen la plus grande Les aspects logistiques ainsi que le transport de per sonnel destination des iles australes accessible uni quement par voie maritime s effectue par le Marion Dufresne 2 Propri t des TAAF et arm par la CMA CGM ce navire a deux fonctions principales r partie sur 2 op rateurs distincts le ravitaillement des dis tricts par les TAAF et la recherche scientifique oc ano graphique par l IPEV 1 2 La cr ation de la RN La France a marqu sa volont de pr server la diversit biologique en signant la Convention de Rio en 1992 D coulait de cette signature l ambition de prendre au niveau national toutes les m
148. rogrammes de recherche et de conservation des oiseaux marins pour participer aux r unions des groupes de travail des diff rentes commissions des organismes r gionaux des p ches CTOI CCSBT et de l ACAP 4000 an CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch TAAF IRD A Fonteneau IPEV Birdlife International ACAP sollicitation du n gociateur fran ais du Minist re des affaires trang res CTOI CCSBT Minist res Minist re en charge de l cologie Participation aux frais 3 000 euros par an Soit 12 000 euros sur la dur e du plan Repr sentation de la d l gation francaise la CTOI Contribution aux diff rents groupes de travail des commissions internationales et de l ACAP notamment en fournissant les donn es relatives aux zones identifi es de recouvrement entre p cherie et albatros d Amsterdam Progression de l impl mentation des mesures d att nuation et augmentation du taux obligatoire de couverture de la p cherie par des observateurs d di s Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 4 2 5 Habitat terrestre Habitat terrestre Caract risation et suivi des habitats favorables la nidification Ann es 3 et 5 L albatros d Amsterdam a t red couvert et d crit tr s r cemment il n y a ainsi pas proprement parler d effectif soit 5 couples mentionn s en 1982 qui ne correspond
149. rogres sion sur l ensemble de la p riode de suivi 1983 2007 montrant un taux de croissance annuel de 4 9 avec une stabilisation du nombre de couveurs les derni res ann es N anmoins cet effectif demeure extr me ment faible pour l esp ce 160 170 individus dont seu lement 80 90 individus matures rendant la population tr s susceptible tout v nement qui pourrait notam ment augmenter la mortalit adulte ou diminuer dura blement le succ s reproducteur La population mondiale d albatros d Amsterdam peut tre consid r e comme risque de d clin ou d extinc tion ce qui motive un classement en d favorable mau vais rouge Habitat de l esp ce L habitat de reproduction b n ficie depuis les ann es 1990 de mesures de conservation qui ont permis de stopper la d gradation par pi tinement des bovins en contenant le troupeau sur une partie de l ile Amster dam priori non favorable la nidification de l albatros d Amsterdam La p rennisation de la conservation de l habitat de nidification va b n ficier de la cr ation r cente de la R serve naturelle nationale des Terres aus trales francaises Cet habitat tant constitu de tour bi res d altitude satur e en eau ceci le rend sensible aux changements climatiques ventuelles baisses de pr cipitations Sur l ile Amsterdam les temp ratures de l air ont augment sur la p riode du suivi de la po pulation et les pr cipitations bien que ne montrant
150. s constituent des sanctuaires uniques ayant subi un faible impact anthropique Les milieux marins sont quasiment intacts quant aux mi lieux terrestres ils demeurent totalement pr serv s sur certaines iles de Kerguelen et de Crozet Elles abritent la diversit sp cifique d invert br s et de plantes la plus importante des iles subantarctiques Plantes et animaux pr sentent des adaptations origi nales d velopp es au cours de plusieurs millions d an n es d volution dans un isolement total au sein de l oc an Austral des milliers de kilom tres de tout continent Le patrimoine biologique encore presque in tact de ces iles oc aniques est d une richesse et d une importance consid rables L end misme prononc la tr s forte influence de l oc an avec l origine quasi exclusivement marine des entr es d l ments dans les syst mes terrestres via les a rosols ou les vert br s marins l isolement extr me et l loignement de sources de contamination propa gules et pollutions font de ces iles subantarctiques des milieux originaux qui n ont pas leur quivalent dans l h misph re Nord Ils pr sentent donc un int r t exceptionnel pour la conservation de la biodiversit Les iles subantarctiques se pr sentent comme de v ri tables sanctuaires au cceur de l oc an Austral Elles concentrent les oiseaux et mammif res marins qui doivent obligatoirement se reproduire et muer terre En mer elles offrent les rar
151. s oiseaux immatures commencent retourner sur l ile entre 4 7 ans apr s l envol mais ne se reproduisent en moyenne qu partir de l ge de 9 ans premi re reproduction 5 ans Weimerskirch et al 1997 Jun Jul Ao t Sept Oct No D c Jen F v Mars Ari Mai Su es cobnes TE TTI Tp OONN Y 7 oD Cop SEN eem poussin Tableau 1 Cycle de reproduction de D amsterdamensis PLAN NATIONAL D ACTIONS 4 2 6 3 Alimentation Le r gime alimentaire n ayant pas t tudi jusqu pr sent aucune donn e n est actuellement disponible Cependant la signature isotopique en azote de l alba tros d Amsterdam indique une position trophique plus lev e que celle des albatros fuligineux dos sombre et bec jaune L esp ce par analogie avec les autres grands albatros se nourrirait majoritairement de grands calmars et poissons Y Cherel et al non publi 2 6 4 D mographie et dynamique de la po pulation Les informations concernant la d mographie et la dy namique de population proviennent des publications de Weimerskirch et al 1997 Inchausti amp Weimerskirch 2001 et Rivalan et al 2010 Les donn es de succ s de reproduction et de survie des adultes ont t recueillies de facon continue de puis 1983 Les couples s tant reproduit avec succ s se reprodui sent g n ralement tous les deux ans cependant une reproduction sur deux ann es successives est possible lorsque le couple choue t t d
152. s p cheurs afin de r duire la mortalit accidentelle en am liorant leurs pratiques de p che BirdLife International parti cipe galement aux diff rentes commissions interna tionales qui organismes r gionaux des p ches OR GPs Commission pour la conservation des ressources vivantes marines en antarctique CCAMLR commission des thons de l Oc an Indien CTOI et la commission pour la conservation du thon rouge du sud CCSBT pour l Oc an Indien Dans ce contexte les donn es de suivi en mer des individus recueillies par le CNRS de Chiz sont mises disposition de la communaut scientifique internationale via la base de donn es cr e et g r e par Birdlife International Procellariiform Tracking Da tabase Birdlife International 2004 ou directement dans les conventions internationales pour les donn es les plus r centes Sur la base de l avis de l accord ACAP qui a valu l efficacit des diff rentes m thodes de limitation de l impact de la p che palangri re sur les albatros et p trels ne sont retenues pour leur efficacit r elle que les 3 m thodes suivantes lestage des lignes filage de nuit entre le cr puscule et l aube nautique d ploiement de lignes d effarouchement lignes tori avec des sp cifications techniques tr s pr cises Les mesures en vigueur l ICCAT Commission inter nationale pour la conservation des thonid s de l At lantique ont t r vis es lors de la pl ni
153. s param tres d mographiques succ s reproducteur taux de recrutement survie Weimerskirch 2001 Weimerskirch et al 1997 Rivalan et al 2010 Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Observatoire long terme Mod lisation amp projection d mographiques de la population d albatros d Amsterdam en consid rant diff rents sc narios de strat gie de conservation Etude Communication A r aliser en ann e 5 d j acquis lors d une analyse r alis e ant rieurement l ann e 1 sauf alerte donn e par l action 1 Le nombre de couples reproducteurs est d nombr annuellement depuis la description de l esp ce en 1984 et le suivi individuel est r alis chaque ann e Dans ce contexte cette action permettra de pr dire l volution de la population d albatros d Amsterdam selon diff rents sc narios naturels et ou et ou en fonction d actions de gestion Mod lisations et projections d mographiques de la population d albatros d Amsterdam devront tre effectu es au cours de la demi re ann e du plan selon diff rents sc narios naturels et ou en fonction d actions de gestion Mod liser les relations fonctionnelles entre les r ponses d mographiques observ es sur la colonie et les conditions oc aniques dans les secteurs fortement utilis s identifi s dans l action 4 2 D velopper des mod les pr dictifs pour pr vo
154. s relatives la bios curit L al batros d Amsterdam y est consid r comme une des esp ces prioritaires pour laquelle un plan d action est n cessaire et c est aussi une des raisons qui ont favo ris l mergence du plan national d action 2 4 2 Niveau national 2 4 2 1 France L albatros d Amsterdam est prot g au titre de l arr t minist riel du 14 ao t 1998 fixant sur tout le terri toire national des mesures de protection des oiseaux repr sent s dans les Terres australes et antarctiques francaises Sont notamment interdits la destruction ou l enl vement des ufs ou des nids la destruction la mutilation la capture ou la naturalisation d individus 2 4 2 2 Autres Pays Australie Relativement l aire de distribution connue de l es p ce voir Carte 4 seule l Australie a pris en compte cette esp ce dans sa l gislation nationale Au titre de la l gislation nationale australienne l es p ce est prot g e et list e Protection de l environnement et conservation de la biodiversit Act 1999 Australian Government Envi ronment Protection and Biodiversity Conservation Act 1999 EPBC Act http www deh gov au epbc Listes des esp ces menac es en danger des es p ces marines des esp ces migratrices Plan de r tablissement des albatros et des p trels g ants 2001 2005 Department of Environment and Heritage 2001 Plan de r duction des menaces des captures acces soires d oiseaux mari
155. s taux de capture accidentelle Estimation du niveau minimum de suivi pour l obtention d estimations fiables Weimerskirch et al 1997 Inchausti amp Weimerskirch 2001 Rivalan et al 2010 p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Interactions avec les p cheries Soutien de l effort visant promouvoir l application de mesures de conservation lors des pratiques de p che dans l Oc an Indien Partenariat Protection Communication Les tudes scientifiques r centes de distribution des albatros d Amsterdam principalement des adultes en mer ont permis de montrer un recouvrement tr s important des adultes d albatros d Amsterdam avec les p cheries la palangre plus sp cifiquement celle ciblant le thon rouge du sud Aucune donn e de capture accidentelle d albatros d Amsterdam n a t report e pour cette p cherie Cependant cette esp ce reste sensible toute mortalit accidentelle li e aux p cheries la palangre op rant dans son aire de distribution et plus particuli rement dans les secteurs proches de l le Amsterdam Plusieurs tudes scientifiques ont document l importance d utiliser diff rentes mesures de conservation fermeture de zone la p che mesures d effarouchement d oiseaux pour r duire la mortalit accidentelle des oiseaux marins A l heure actuelle les exigences en mati re de mesures d att nuation des captures accidentelles d observation des captures et de la tra
156. sante Pas d information ou Infdmation disponible insuffsante Pas d information ou infomatbn disponible insuffsante Pas d information ou infomation disponible insuffsante Pas d information ou infomatbn disponible insuffsante Deux inconnus ou plus combin s avec des verts ou tous inconnus p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 2 7 2 Evaluation de l tat de conservation de l albatros d Amsterdam Cette valuation permettra de disposer d un tat de r f rence 2010 pour l tat conservation de l albatros d Amsterdam 2 7 2 1 Application au cas de l albatros d Amsterdam L albatros d Amsterdam est pr sent dans un seul do maine biog ographique Oc an Indien accueille 100 de l effectif nicheur mondial L albatros d Amsterdam est pr sent toute l ann e dans les eaux subtropicales de l Oc an In dien plus ou moins proche de l ile Amsterdam selon la phase du cycle reproducteur pour les adultes et sur un vaste secteur des c tes africaines jusqu aux c tes australiennes pour les immatures et les non reproduc teurs l aire de r partition La notion d aire de r partition de r f rence favorable gt se r f re l aire de r partition qui est estim e suffi sante pour que l esp ce soit viable Concernant l alba tros d Amsterdam oiseau marin cette aire de r parti tion comprend la colonie de reproduction terre ainsi que l aire de distribution en mer L
157. sation d livr e par les TAAF Le Plateau est class en site r serv la recherche scientifique et technique Actuellement ces autorisations concernent les scienti fiques effectuant le suivi scientifique long terme de P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 l albatros d Amsterdam La fr quentation a rienne essentiellement le fait de survol en h licopt re n est pas r glement e pour des raisons de souverainet nationale mais des consignes strictes devraient tre donn es pour viter tout survol basse altitude de la colonie Actuellement aucune olienne n est implant e sur l ile Tout projet d implantation devra tre consid r au regard du nombre de r f rences grandissant sur l impact av r de telles installations sur des populations d oiseaux en m tropole Carrete et al 2009 2 9 Expertise mobilisable L expertise mobilisable en France et l tranger susceptible de contribuer la r alisation du plan national d ac tions est list e ci dessous par domaine de comp tence Domaine de tence comp tence a Equipe Pr dateurs marins CNRS Chiz Suivi de la population d nombremert responsable HW eimerskrch suivi individuel Analy ses et projections d moga phiqu es Distribution en mer interactions avec les Evaluation de la pr dation Equipe du CNRS de Rennes Paimpont responsable M Suivi des habitats terrestres Lebouvier coll Y Frenot Sp cialiste
158. se d tacher du droit commun La loi constitution nelle du 28 mars 2003 leur a notamment accord un r gime part au regard de l organisation administra tive de l Etat distinct de celui des autres collectivit s territoriales ultramarines Cette loi a ins r dans la Constitution une disposition sp cifique aux TAAF Les TAAF constituent une collecti vit sui generis car elles n entrent dans aucune cat go rie juridique des collectivit s existantes En effet en l absence de population permanente les TAAF ne disposent pas d un conseil lu et ne peuvent pas tre soumises aux m mes r gles que les d parte ments et collectivit s d outre mer Elles sont donc pla c es sous administration directe de l Etat leur r gime fix par la loi simple La loi du 21 f vrier 2007 a achev le processus initi par la r vision constitutionnelle du 28 mars 2003 en affirmant explicitement leur person nalit morale Les TAAF constituent donc bien une en tit distincte de l Etat Le repr sentant de l Etat dans les Terres australes pr fet qui poss de le titre d administrateur sup rieur est qualifi de chef du territoire L administrateur sup rieur exerce donc la fois les missions de repr sentation de l tat de direction et d administration du territoire tel un pouvoir ex cutif L Administrateur sup rieur est assist d un Conseil consultatif de treize membres nomm s pour cinq ans sur proposition des ministres en cha
159. sins et les adultes Changements dimatique ou d usage pouvant avoir un effet sur la survie ou le succes reproducteur Risque d ass chement des tourbi res d altitude qui modifierat profond ment l habitat de nidification D rangements pouvant avoir un effet sur la reproduction Tableau 5 Synthese des menaces potentielles pour l albatros d Amsterdam 2 8 1 Mortalit accidentelle par les p cheries Marin Oc an Indien Terrestre lle d Amsterdam Plateau des Tourbi res colonie de reproduction Terrestre lle d Amsterdam Plateau des Tourbi res colonie de reproduction Marin Oc an Indien Terrestre le d Amsterdam Plateau des Tourbi res colonie de reproduction Terrestre lle d Amsterdam Plateau des Tourbi res colonie de reproduction Les tudes de suivi en mer de l albatros d Amsterdam ont t effectu es par le CNRS de Chiz elles montrent un recouvrement complet de l aire de distribution des albatros d Amsterdam adultes avec les p cheries la palangre dans la zone CTOI et CCSBT au cours des 20 derni res ann es carte 9 Ld EE WE RE RE D sli i i 885 PEED 2 FL Cage 2 ga Carte 9 Distribution en mer des adultes d albatros d Amsterdam densit des localisations en vert et recouvrement avec l effort des palangriers en rouge de la zone de la CTO Commission des Thons de l Oc an Indien montrant que la moiti de la zone de distribution est en contact direct avec des eff
160. t scientifique internationale or ganismes r gionaux des p ches organismes interna tionaux impliqu s dans la conservation Base Martin de Vivies Les albatros ont toujours fascin les hommes marins po tes ou amoureux de la nature Ils incarnent dans l imaginaire collectif la libert et la nature sauvage des vastes oc ans Pourtant bien des aspects de la biolo gie de ces oiseaux embl matiques restent m connus de m me que les lourdes menaces qui p sent sur leur avenir Sur les 22 esp ces d albatros pr sentes dans le monde 18 sont mondialement menac es dont l alba tros d Amsterdam qui est class e selon les crit res de l Union Internationale pour la Conservation de la Na ture UICN en danger critique d extinction La population d albatros d Amsterdam esp ce end mique de l ile du m me nom est estim e aujourd hui moins de 200 individus soit une trentaine de couples qui viennent se reproduire chaque ann e L ile Amsterdam situ e dans le sud de l oc an Indien fait partie des Terres australes et antarctiques fran aises D une superficie de 55 km cette le volcanique est situ e sur l ancienne route maritime reliant l Eu rope aux Indes Avec sa voisine l ile Saint Paul elle n est fr quent e au XIXe si cle que par les chasseurs de baleines et d otaries Amsterdam abrite trois es p ces d albatros Parmi elles l albatros bec jaune et l albatros fuligineux dos sombre figurent parm
161. tation Lancement d tudes sur le th me suivant R colte et analyse syst matique des pelotes de rejection autour ou sur les nids pour rechercher les l ments en relation avec les p cheries hamecons mat riaux de p che app ts reste de p che Recherche de signatures isotopiques d app ts de p che dans les plumes Prospection syst matique autour des nids avec d tecteur de m taux hamecons appats Centraliser et g rer les donn es r colt es Publications scientifiques Ceci est effectuer dans le cadre du programme de recherche n 109 de l IPEV responsable H Weimerskirch Site de reproduction plateau des tourbi res ile Amsterdam budget n cessaire cette action rel ve de l IPEV via le financement de ses programmes L rene pr sence du personnel sur le terrain 1 contractuel terrain 6 mois 6 X 2122 Rotation Mation Dufresne H bergement Non chiffr Participation au frais de terrain r alisation des travaux scientifiques 10 000 euros CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises Plan Actions Biodiversit Plan National Actions IPEV Evaluation de la pr sence d l ments li s avec les p cheries i e appat de p che dans l alimentation Rapports et articles scientifiques et communication Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe P PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATR
162. te p cherie cette esp ce reste potentiellement sensible toute p cherie la palangre op rant dans son aire de distribution et plus particuli rement dans les secteurs proches de l ile Amsterdam Les efforts de p che peuvent tre extr mement dynamiques dans le temps et l espace dans les eaux Subtropicales D autre part il est connu que les p cheries n ont aucune obligation de d clarer les captures accidentelles ou les reprises de bagues l ext rieur des zones conomiques exclusives ZEE et que la couverture par des observateurs d di s reste extr mement anecdotique N anmoins il reste compl ter les donn es existantes trop rares et d terminer dans quelle mesure d autres parties de la population juv niles immatures ou adultes en ann e sabbatique sont menac s par cette p che Ceci d autant plus que des analyses d mographiques r centes men es partir du suivi long terme par le CNRS Chiz montrent clairement que la mortalit additionnelle de seulement 6 individus chaque ann e conduirait l extinction de la population Lancement et poursuite d tudes sur les th mes suivants Caract riser les p cheries de l Oc an Indien sud dans la zone de distribution de l albatros d Amsterdam en prenant en compte nationalit engin employ esp ces cibl es configuration des navires distribution spatiale et temporelle de l effort de p che rejet de d chets de p che type de suivi de capture accidentelle
163. te sensible toute p cherie la palangre op rant dans son aire de distribution et plus particulierement dans les secteurs proches de l ile Amsterdam Inchausti amp Weimerskirch 2001 Les efforts de p che dans les eaux subtropicales ont montr un caract re extr mement dynamique dans le temps et l espace Par exemple une nouvelle p cherie Taiwanaise tr s importante s est d ploy e proximit d Amsterdam depuis les ann es 2006 2007 avec pour cons quence directe une augmentation r elle du niveau de menace pour l esp ce N anmoins il reste compl ter ou d terminer dans quelle mesure d autres parties de la population juv niles immatures ou adultes en ann e sabbatique sont galement menac es par cette p che De plus bien que les analyses d mographiques r centes men es partir du suivi long terme par CMR Rivalan et al 2010 n aient pas montr de relation entre les efforts de p che des p cheries la palangre ciblant le thon de 1983 2007 et le taux de survie adulte ou juv nile celles ci montrent clairement que la mortalit additionnelle de seulement 6 individus chaque ann e conduirait au d clin de la population et son extinction moyen terme Ceci est coh rent avec les taux lev s de survies adulte et juv nile et l ab sence jusqu pr sent de donn e de capture acciden telle de l esp ce bien qu il soit connu que les p che ries nont aucune obligation de d clarer les cap
164. tes est d di aux sorties effectu es sur la colonie Plateau des Tour bi res Les m mes r gles sont strictement appliqu es pour les accompagnateurs Dans le cas de paire unique de bottes celles ci sont lav es soigneusement l eau de Javel Les adultes d albatros d Amsterdam ne sont pas mani pul s sauf pose de bague et les lectures de bagues effectu s distance si possible Les sorties Entrecasteaux sont bien s par es de celles sur les autres sites C est dire qu aucun trajet n est effectu le m me jour sur Entrecasteaux et sur le Plateau des Tourbi res 2 10 5 Actions en faveur de la protection en mer H berger une esp ce extr mement rare comme l alba tros d Amsterdam implique une grande responsabilit pour la France et les TAAF notamment depuis la signa ture et la ratification en 2005 de l accord international pour la conservation des albatros et des p trels ACAP 2001 Cet accord cherche conserver les albatros et les p trels en coordonnant les activit s internationales visant att nuer les menaces auxquelles sont expo s es les populations d albatros et de p trels BirdLife International qui f d re plus de cent ONG tra vaillant pour la conservation des oiseaux a lanc une campagne mondiale en faveur de la conservation des albatros Save the albatross notamment au travers de l initiative de l Albatross Task Force ATF quipe in ternationale d experts qui travaillent avec le
165. tie notamment le cho l ra aviaire pr sent quelques kilom tres de la colonie de reproduction de l albatros d Amsterdam serait ca tastrophique pour la population au vu de sa virulence chez les albatros bec jaune Toutes les mesures pour viter la transmission par l homme sont prises actuel lement cf 1 10 et des tudes approfondies sur le chol ra aviaire pr sent Amsterdam devraient tre r alis es 2 8 3 Mammif res introduits Les pr dateurs introduits expliquent une grande partie des extinctions d esp ces end miques en milieu insu laire et constituent ce titre une composante majeure dans la perte de la biodiversit parmi les vert br s L radication de ces esp ces introduites des cosys t mes est souvent envisag e comme la meilleure so lution Une tude r cente Brooke et al 2007 identifie l ile Amsterdam parmi les 10 les au monde pouvant b n ficier en termes de conservation pour les esp ces d oiseaux au statut de conservation d favorable de l radication des vert br s introduits Cependant il apparait n cessaire d envisager une approche cosys t mique dans le cadre de probl matique d esp ces envahissantes cf 2 17 L radication de mammif res introduits peut pr senter plusieurs d fis touchant la fois la planification et la d cision la r alisation tech nique et le suivi Dans certains cosyst mes cette radication peut tre l origine d une menace encore plus gran
166. tions Tableaux Tableau 1 Cycle de reproduction de D amsterdamensis ss 19 Tableau 2 Synth se des d ploiements d appareils t l m triques effectu s sur D amsterdamensis afin d obtenir des donn es de r partition en met 24 Tableau 3 Matrice utiliser pour l valuation de l tat de conservation des esp ces des directives Habitats et Oiseaux ince POO oOo 25 Tableau 4 Evaluation de l tat de conservation de l albatros d Amsterdam au sein de son domaine biog ographique 26 Tableau 5 Synth se des menaces potentielles pour l albatros d Amsterdam 28 Tableau 6 Expertise mobilisable susceptible de contribuer la r alisation du plan national d actions pour l alba tros d Amsterdam par champ de comp tence sens 34 Tableau 7 Effort de p che la palangre dans la zone de la CTOI Commission des Thons de l Oc an Indien dans F oc an Indien en ddcc 39 Tableau 8 Sommaire des fiches actions mettre en ceuvre pour l albatros d Amsterdam dans le cadre du plan Eege TEE 47 Tableau 9 Calendrier des actions du plan a mettre en oeuvre pour l albatros d Amsterdam D amsterdamensis dans le cadre du plan national d actions les nuances de gris clair fonc indiquent les actions des moins vers les plus prioritaires en terme d int r t de faisabilit et de calendrier 68 Tableau 10 Indicateurs de r su
167. tr s vraisemblablement pas l effectif historique ni d aire de nidification de r f rence Des donn es historiques existent d une part sur la distribution des nids et d ossements subfossiles d autre part sur la cartographie des sols de l ile Amsterdam cependant aucune caract risation n a t effectu e de l habitat de reproduction de l esp ce Au vu des ces donn es il apparait clairement que le milieu favorable la nidification n a jamais atteint sa capacit d accueil limite en se r f rant aux densit s maximales observ es pour des colonies de grand albatros Cette action s inscrit dans le contexte de changements environnementaux qui pourraient influencer les habitats terrestres Caract riser l habitat de nidification en croisant les informations sur la cartographie des sols effectu e en 1988 les donn es d j disponibles sur la v g tation les donn es sur l environnement physique exposition etc et la localisation des nids d albatros relev s de mani re exhaustive depuis 1999 apr s g or f rencement des donn es Dans cette optique compl ter l analyse du couvert v g tal sur la zone de nidification et sur les secteurs p riph riques habitats potentiels voir ci dessous Pr ciser une chelle fine les communaut s de plantes et d invert br s associ e aux nids Etude Protection Communication Effectuer un suivi des esp ces envahissantes plantes invert br s et leur impact sur l habitat
168. tros l albatros bec jaune l albatros sourcils noirs l albatros fuligineux dos sombre l albatros fuligineux dos clair le p trel menton blanc ou le p trel g ant subantarctique Pour cette raison l albatros d Amsterdam est une es p ce parapluie par excellence L valuation de la ges tion doit ainsi tenir compte de l impact sur l ensemble des esp ces d int r t patrimonial des sites concern s 2 12 R capitulatif des lacunes en terme de connaissance Les tudes scientifiques men es par le CNRS de Chiz ont permis la description de l esp ce l acquisition et l am lioration des donn es sur la biologie et l colo gie de l albatros d Amsterdam aussi bien terre qu en mer et le suivi long terme de la population via le d nombrement annuel des couples reproducteurs et les tudes de captures marquages recaptures CMR permettant d estimer individuellement les param tres d mographiques tels que f condit survie etc N an moins des donn es l mentaires sur le r gime ali mentaire manquent celui ci n ayant pas t tudi pour des raisons thiques n cessit d un lavage sto macal pouvant stresser l oiseau Les donn es de r partition en mer des individus d j acquises concernent principalement les adultes repro ducteurs pendant l incubation les zones d alimenta tion des reproducteurs pendant la p riode de garde et d levage du poussin c est dire au c ur de l hiver austral
169. tuellement pr coce se d fendre ou s interdire 2 13 2 Aspects conomiques exploitation conomique pour la p che et interactions avec les p cheries I est important de consid rer la valeur conomique des secteurs oc aniques englob s dans l aire de distribu tion de l albatros d Amsterdam cf 1 9 1 via leur ex ploitation commerciale par les p cheries industrielles et artisanales Les p cheries de l Oc an Indien sont une valorisation conomique extr mement importante qui concerne aussi bien le niveau national dans les ZEEs francaises principalement ici la ZEE autour de l ile Amsterdam que international dans les secteurs g r s par les diff rents ORGPs ici la CTO dont CCSBT CTO 2008 CCSBT 2008 Cette exploitation concerne de nombreux pays dont la p che palangri re francaise bas e l ile de La R union Tableau 7 La mortalit accidentelle li e aux p cheries est l une des principales menaces pour les diff rentes esp ces d albatros dont l albatros d Amsterdam cf 1 9 1 Flotte Effort de p che nombre dhamegons Localisation Source Total Au sud 25S Chine 14 539 264 7 080 080 Oc an Indien CTOI Coree 3 346 029 2 391981 Oc anlndien CTOI France R union 2745 327 410983 Oc anindenOuest Ronnes SIH Ifremer Espagne 4555 264 4180735 Oc aninden CTO Japon 45078 268 18995 508 Oc an Indien CTOI Seychelles 1370 420 345113 Oc aninden CTOI erie palan gnere CTOI total 7
170. tures accidentelles ou les reprises de bagues l ext rieur des zones conomiques exclusives ZEEs Les retours de bagues dans les p cheries oc aniques sont de toute facon quasi inexistants Il est galement possible que quelques captures accidentelles aient pu passer inaper cues tant donn e la difficult d identification vis vis des autres esp ces d albatros de grande taille des sp cimens remont s sur les lignes de p ches apr s un s jour prolong dans l eau Aujourd hui alors que tous les albatros d Amsterdam sont baqu s les prises ac cidentelles pourraient tre report es de mani re plus fiable mais il y a tr s peu de chance qu elles le soient dans les conditions actuelles Ainsi une majorit des bateaux de p ches en activit dans ces eaux n ayant pas obligation d embarquer des observateurs d di s la mortalit accidentelle celle ci est report e sur la base du volontariat et dans les cas o elle est impos e elle l est un niveau g n ral i e captures par flotte nationale par an ou tous secteurs confondus Parall lement le recouvrement de l aire de distribu tion des albatros d Amsterdam avec d autres p cheries op rant dans les ZEEs notamment le chalut dans la ZEE sud africaine carte 9 pr sente un risque lev tant donn la capture accidentelle d oiseaux estim e pour ces zones Watkins et al 2008 2 8 1 1 La Commission des Thons de l Oc an Indien CTOI L Accord portant cr
171. ustrales Fran aises Dans le cadre du plan cadre l issue d une p riode de 10 ans de suivi de la distribution en mer des individus valuer les tendances de la distribution en mer de l albatros d Amsterdam Le budget n cessaire cette action rel ve de l IPEV via le financement de ses programmes scientifiques sur le terrain et du CNRS Chiz en ce qui concerne les analyses en m tropole Ceci est effectu dans le cadre d un contrat d ing nieur 6 mois IE PNA 3000 mois Pas de budget demand pour cette action CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch Chercheurs du CNRS Chiz impliqu s dans les analyses Fondations priv es R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises Evaluation de la tendance moyen et long terme de la distribution en mer Obtenir des projections de la distribution en mer de la population en fonction de diff rents sc narios environnementaux qui permettent de donner un ordre de priorit aux actions de gestion envisag es Mise au point d un lt outil d aide la d cision Rapports et articles scientifiques et communication p PLAN NATIONAL D ACTIONS ALBATROS D AMSTERDAM 2011 2015 Utilisation de l habitat marin Identification des zones en mer d importance pour l albatros d Amsterdam Etude Protection Communication Ann es 1 amp 5 Les r sultats pr liminaires d tudes r centes de distribution des oiseaux principalement
172. verture des flottes par des observateurs d di s reste extr mement anecdotique 596 A la fois l ACAP et Birdlife International sont engag s pour la conservation des oiseaux marins via leur participation dans les organismes r gionaux de gestion des p ches est donc important de contribuer aux actions de ces organisations participant aux commissions des organismes r gionaux de gestion des p ches Faire prendre en compte la probl matique de la mortalit accidentelle des oiseaux dans les p cheries la CTOI en particulier les risques pour l esp ce Participer aux initiatives internationales d expertise aupr s des commissions r gionales des p ches ORGPs afin d aboutir l am lioration de la prise en compte des priorit s de conservation de certaines esp ces et de rendre obligatoire la mise en uvre de pratiques de p che plus respectueuses de leur environnement et plus durables Et pour cela fournir aux ORGPs une estimation de l impact potentiel de la p che sur la population en combinant suivi des animaux en mer et suivi terre en lien avec l action 4 1 Mettre disposition de la communaut scientifique intemationale des suivis en mer des albatros d Amsterdam en lien avec l action 3 1 via la base de donn es Procellaniform Tracking Database g r e par Birdlife International Oc an Indien Le budget n cessaire cette action concerne les d placements des scientifiques et les gestionnaires impliqu s dans les p
173. vie Centraliser et g rer les donn es r colt es e Publications scientifiques Ceci est effectuer dans le cadre du programme de recherche n 109 de l IPEV responsable H Weimerskirch Site de reproduction plateau des tourbi res ile Amsterdam Le budget n cessaire cette action rel ve de l IPEV via le financement de ses programmes scientifiques et du CNRS en ce qui concerne la pr sence du personnel sur le terrain 1 contractuel terrain 6 mois 6 X 2122 Co t analyses de r gime alimentaire 3 mois technicien 2122 x 3 6366 1 mois chercheur CNRS Chiz DR2 CNRS Chiz Equipe pr dateurs marins responsable H Weimerskirch IPEV R serve naturelle nationale des Terres Australes Fran aises R serve naturelle nationale des Terres Australes Francaises Description quantification et suivi du r gime alimentaire Rapports et articles scientifiques et communication Programme de recherche n 109 de l IPEV en annexe 4 2 4 Mesures de r duction des captures accidentelles interactions avec les p cheries et suivi En r f rence aux donn es disponibles sur une esp ce proche le grand albatros nous pouvons avancer que l al batros d Amsterdam court un risque consid rable d tre captur par les p cheries la palangre p lagique ou de fond Bien qu aucun cas de capture n ait t observ en notant que les observateurs inexp riment s peuvent ne pas identifier correctement un sp cimen d albatros
174. zootie Am lioration des connaissances sur les pathog nes potentiels de l albatros d Amsterdam Les tudes scientifiques ont permis de d tecter la pr sence des bact ries responsables des maladies du Rouget du porc Erysipelothrix rhusiopathidae et du chol ra aviaire Pasteurella multicida affectant l albatros bec jaune esp ce taxonomiquement proche se reproduisant sur des colonies avoisinantes celle de l albatros d Amsterdam Les risques de contamination l albatros d Amsterdam sont tr s importants par oiseaux autochtones skuas mammif res introduits et par l homme Deux ann es pass es de mortalit des poussins d albatros d Amsterdam peuvent laisser supposer une contamination et une mortalit cons cutive Il est donc tr s important de rechercher si ces pathog nes ou d autres sont pr sents chez l albatros d Amsterdam et plus g n ralement chez les autres oiseaux marins notamment ceux en contact direct avec l esp ce Lancement et poursuite d tudes sur les th mes suivants Recherche de la pr sence des deux pathog nes ou des anticorps associ s chez les adultes et poussins d albatros d Amsterdam d albatros bec jaune d albatros fuligineux de skua et de gorfou sauteur et leurs effets mortalit virulence Etude du cycle de vie de ces deux pathog nes permettant de d terminer in sifu leur r sistance virulence pr valence vecteurs cyclicit etc Mise en place d un suivi long terme concemant

Plan national d`actions pour l`albatros d`Amsterdam

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