Slow 206h - L`espace de l`art concret
Contents
1. MONACO le NMNM MOUANS SARTOUX l Espace de l Art Concret Il s agit d s lors et de multiples fa ons d agir avec une lenteur exag r e mode d emploi de SLOWMO Le ralentisseur Le service appartient au Centre national des arts plastiques Minist re de la Culture et de la Communication inv FNAC 09 236 www botoxs fr L objectif de Jean Baptiste Farkas est d offrir ses services l o ordinairement on attend d un artiste une oeuvre finie et expos e Les services propos s se pr sentent avec leur mode d emploi et des remarques sur leur r alisation Destin perturber nos habitudes IKH AOSERVICES est une critique en acte du monde de l art et de ses usages Notice de Paul Ardenne 2004 Articul s autour des notions d usage et de prestation et s ing niant faire du moment de la r alisation de l nonc le coeur de l oeuvre les services de Jean Baptiste Farkas souhaitent conqu rir le terrain de la r alit quotidienne et susciter des questionnements sur les normes comportementales autant que sur les normes artistiques elles m mes Hors du seul monde de l art ils surgissent comme des anomalies qui occasionnent des v nements al atoires et doivent engendrer des diff rends voire de vraies altercations Selon Jean Baptiste Farkas pour agir pour op rer dans le monde r el il est indispensable de se d lester de tout ce qui pourrait s apparenter des effets de style pour offrir l oeuvre2. occasion des 10 ans du projet l quipe de Weightless Days pr sente de nouvelles cr ations dans le cadre de sa tourn e en France Repr sentations les 11 et 12 avril au FRAC PACA en collaboration avec KLAP Maison pour la danse Marseille www fracpaca org Projet pour 2 danseurs et 2 plasticiens cr ation 2014 50 min Conception Angela Detanico Rafael Lain Megumi Matsumoto Takeshi Yazaki Visuel graphisme Angela Detanico Rafael Lain Son Rafael Lain Chor graphie interpr tation Megumi Matsumoto Takeshi Yazaki Production CATALYS interface culturelle Coproduction la Gait Lyrique l Espace de l Art Concret Kyoto Art Center Partenariat ARCADI Fonds R gional d Art Contemporain Provence Alpes C t d Azur KLAP Maison pour la danse Marseille Soutiens la Fon dation franco japonaise Sasakawa et la Fondation du Japon dans le cadre de Performing Arts Japan Programme for Europe 2013 2014 Samedi 03 mai 15h Visite personnalis e de l exposition Dans le cadre de ses expositions EAC vous donne r guli rement rendez vous pour des rencontres avec les personnalit s du monde de l art l occasion d un moment d change pour ouvrir le dialogue sur l art contemporain A l occasion de l exposition temporaire SLOW 206h pr sent e jusqu au 01 Juin 2014 Fabienne Fulch ri directrice de l EAC et commissaire de l exposition vous invite la suivre pour d couvrir le travail des artistes pr sent s
3. trois secondes Des assistants le d placent au fur et mesure de son ex cution Sa peinture d pos e en losanges devient de plus en plus brillante et color e L oeuvre pr sent e dans l exposition est un portrait film de Bob Isra l designer new yorkais travaillant pour l op ra dans lequel la cam ra scrute minute apr s minute les diff rentes parties du visage du mod le What I like about photography is that it represents a stop point time like a poem Painting whatever its time creation always speaks about this quintessential moment Chuck Close is dedicated exclusively since nearly forty years to exploration of the portrait His own image more than any other is the cornerstone of his work to which he constantly refers From photographic document Close carefully transposes his image at the surface of a support using a grid where intertwine borrowings to painting drawing photography collage as well as the art of printing It results in a hybrid work in which merge at the same time manual and mechanical processes The artist explores the line between personal and social subjectivity and objectivity as well as between abstraction and representation First cycle of Chuck Close s hyper realistic paintings is in black and white He takes picture of his living models face on He prefers this pictures rather than sittings because it constitutes for him a road map of human experience He reproduces faithfully pictures i
4. qu voque Albert Camus dans ses Carnets un lieu de transformation possible L exposition rassemble donc des exp riences dans lesquelles cette relativit face au temps existe des uvres des collaborations des gestes qui se d ploient sur des dur es qui s tirent vers des tentatives d infini qui se r activent et se r g n rent inlassablement Parall lement aux uvres expos es plusieurs rendez vous viendront ponctuer le temps de l exposition le bousculer le peupler Time doesn t go fast when we observe it It feels watched over But it takes advantage of our inatentions Perhaps there are even two times the one we observe and the which transforms us Albert Camus Carnets 1935 1948 This exhibition contributes to the debate opened this year about the relationship to time and duration throughout artworks but also through formats of the exhibition Inside the three rooms of the Donation differents times will succeed cohabit overlap The slowness is best defined today by its opposite than by itself We oppose it with speed we erect it as a last rampart against this frentic race which leads us to do always more with less to fill up time to fill up space How to define slowness then Inside the notion of speed we find more and more the one of immediacy speed would maybe be a non space time impossible to explore because already consumed Slowness could therefore remain as the privileged place of observation the one that
5. Samedi 31 Mai 16h Table Ronde S owmo avec Marc Bayard cr ateur du Slow Made et l artiste Jean Baptiste Farkas Marc Bayard est critique et historien de l art commissaire d exposition et diteur Il est l auteur de plusieurs ouvrages Apr s des tudes de droit il a entam un cursus d histoire de l art et est devenu docteur en histoire de l art l cole des hautes tudes en sciences sociales Il a dirig pendant 6 ans le d partement d histoire de l art de la Villa M dicis 2004 2010 Dans ce cadre il a t r dacteur en chef de la revue Studiolo et directeur scientifique de plusieurs ouvrages Il a t galement membre du Cabinet du ministre de la Culture M Fr d ric Mitterrand en charge de l histoire de l art du Festival de l histoire de l art Fontainebleau et du Centenaire Andr Chastel 2011 Depuis 2011 il est conseiller au d veloppement culturel et scientifique au Mobilier national Il est ainsi en charge du d veloppement international des expositions responsable des activit s p dagogiques du programme scientifique des Rencontres des Gobelins et des programmes de recherche Il assure enfin la direction artistique de la Carte blanche des artistes contemporains qu il a cr la Galerie des Gobelins Vincent Bioul s Yan Pei Ming Pierre Buraglio Eva Jospin Pierre amp Gilles Initiateur du Slow Made mouvement pour la promotion des m tiers du savoir faire et de la cr ation mouveme
6. int resse avant tout aux diff rentes possibilit s d interpr tation d une situation Les s ries d uvres qui en r sultent oscillent sans cesse la limite de l intelligible entre apparition et disparition fragmentations et recompositions Depuis quelques ann es son travail se concentre sur une recherche qui met en avant les notions de lenteur et d imperceptibilit Dans sa vid o Moires les images se succ dent lentement Les ombres s imbriquent se d placent et mettent le spectateur en pr sence d une zone de rapports de nuances induisant un aller retour incessant entre distinct et flou consistant et insaisissable L imperceptibilit des changements provoque un effet de reconstruction dans la dilution du tangible une illusion Tel quel l existant nous est restitu sans aucun montage mais un degr o seul notre rapport au r el peut tre interrog dans tout ce que celui ci peut comporter de fantastique d attirant d onirique Alexandre Capan Moires 2013 Vid o 20 Captures d cran Collection de l artiste Alexandre Capan Curious mind Alexandre Capan is interested in differents forms of creation visual literary musical related With limit states of human behavior He evolves on an uncharted way choosing an artistical practice often unintentional fed by unexpected discoveries His experimental approach of creation is made of correspon dences associations analogies between objects images and their
7. Espace de l Art Concret centre d art contemporain Mouans Sartoux exposition temporaire donation Albers Honegger SLOW 206h 06 Avril 01 Juin 2014 Artistes Maxime Bondu Alexandre Capan Chuck Close Jean Dupuy Jean Baptiste Farkas Marie Ange Guilleminot J r my Laffon Emile Laugier Elvia Teotski Commissariat Fabienne Fulch ri assist e de Claire Spada Le temps ne va pas vite quand on l observe Il se sent tenu l il Mais il profite de nos distractions Peut tre y a t il m me deux temps celui qu on observe et celui qui nous transforme Albert Camus Carnets 1935 1948 Cette exposition participe la r flexion entam e cette ann e sur le rapport au temps et la dur e dans les uvres mais aussi travers les formats m me de l exposition Dans les trois salles de la Donation diff rentes temporalit s vont se succ der cohabiter se superposer La lenteur aujourd hui se d finit plus par son contraire que par elle m me On l oppose la vitesse on l rige comme un dernier rempart cette course effr n e qui nous invite faire toujours plus avec moins remplir le temps remplir l espace Comment d finir alors la lenteur Dans la notion de vitesse se greffe de plus en plus celle de limm diatet la vitesse serait peut tre un non espace temps impossible explorer car d j consomm e La lenteur pourrait donc demeurer comme le lieu privil gi de l observation celui
8. Paris Mus e national d art moderne centre de cr ation industrielle Centre Pompidou MNAM C C I Dist RMN Grand Palais Herv V ron se Il en r sulte un travail hybride dans lequel se fusionnent la fois des proc d s manuels et m caniques L artiste explore les fronti res entre le personnel et le social la subjectivit et l objectivit ainsi que l abstraction et la repr sentation Le premier cycle des peintures hyperr alistes de Chuck Close est en noir et blanc Il prend des photos de ses mod les vivants de face Il pr f re ces clich s aux s ances de pose car ils constituent pour lui une carte routi re de l exp rience humaine Il reproduit fid lement les images en de tr s grands formats Chaque particularit du visage agrandi est terriblement accus e En 1971 il passe la couleur Il utilise uniquement le rouge le bleu et le jaune qu il applique l un apr s l autre En 1973 il se d gage partiellement de ce r alisme artificiel avec les dessins de points dont la perception par le spectateur varie en fonction de sa position face la toile partir de 1977 au pastel aquarelle puis l huile il r alise des portraits pointillistes Il utilise toutes les couleurs et se permet des variations qui n ont plus qu un faible lien avec la pr cision m canique et la photographie Apr s 1988 il d veloppe une nouvelle mani re car il ne peut appuyer le pinceau sur sa toile que deux
9. d partir d une certaine po sie Son rapport au monde passe par un temps qui prend son temps Que verrait on si l on faisait un pas par jour Si l on d ployait notre imaginaire sur un m tre lin aire L uvre pr sent e est une chaussure qui reli e par une ficelle une poulie motoris e se d place sur du pigment en poudre Elle parcourt la longueur du banc le temps de l exposition Emile Laugier Tire au cul 1974 2014 Bois m canisme chaussure 50 x 250 x 40 cm Collection de l artiste Emile Laugier Emile Laugier is an unusual mechanic a singular turner a strange fitter an unpredictable inventor a fanciful engineer an eccentric researcher an unexpected craftsman an unusual builder a mysterious editor an unknown surveyor a dissimulated mathematician Gilbert Lascault Settled in the United States from 1957 Emile Laugier encouraged by Bill Ney he practises diverse experiences of painting He also works for an advertising agency whose he became artistic director Back in France he pursues his two activities He met Jean Dupuy in 1968 during a trip in New York Together they participate in several group exhibitions In 1989 Emile Laugier spent six months in Morocco in Essaouira Islamic culture then has a big influence in his drawing practice Based on the experience Emile Laugier approaches images and objects in a scientific way but without abandoning some poetry His relationship to the world passes by a t
10. e de vraies altercations Selon Jean Baptiste Farkas pour agir pour op rer dans le monde r el il est indispensable de se d lester de tout ce qui pourrait s apparenter des effets de style pour offrir l uvre l opportunit de s parpiller et de s infiltrer l o on ne l attend pas Jean Baptiste Farkas a cr IKHEA en 1998 en d tournant le nom de la c l bre marque IKHEA est une entreprise fictive invitant le public r aliser les services imagin s par elle R flexion sur la soci t de consommation questionnement sur le mat rialisme et notre rapport au monde consum riste interrogation sur les pratiques de l art contemporain IKH A SERVICE ne fait en tous cas aucun compromis Dimanche 01 Juin 15h R activation du Salon blanc de transformation avec l artiste Marie Ange Guilleminot Le principe de ce salon est n de la premi re visite de Maire Ange Guilleminot en 1998 au m morial de la Paix Hiroshima o elle fut profond ment mue par l histoire des oiseaux Origami r alis s par une jeune Japonaise qui victime de la bombe atomique avait pratiqu l origami dans l espoir de gu rir L artiste a souhait prendre part sa mani re aux v nements comm morant le drame du 6 ao t 1945 Ainsi elle nous invite dans Le Salon de Transformation Blanc l aide d une vid o r aliser des Tsurus pliages en forme de grues r alis s selon la technique de l origami Ces Tsurus sont dispos
11. eption l intimit physiologique et l illusion La singularit de l uvre de Jean Dupuy c est la singularit de la trame anagrammatique qu il a tiss e et dans laquelle il relie l ensemble de ses uvres sa propre histoire une uvre immat rielle po tique picturale autobiographique belle de simplicit et d vidence int gre intuitive laborieuse et figurative Une uvre regarder la fois de pr s dans le d tail d une po tique ordinaire sublime et de loin dans sa globalit Entre installation et performance Paris Bordeaux propose une exp rience sonore mais surtout physique par l utilisation sous une forme sonore spectaculaire de quelques minutes d un fragment retrouv de l oeuvre originelle ponyme de Jean Dupuy qui consistait en une installation audio visuelle r alis e en 1972 cette derni re ayant t d truite accidentellement il y a plusieurs ann es l poque cette ligne SNCF tait la plus rapide de France et reliait les deux villes en 4h16 Abstract painter in the 1950 s and the 1960 s Jean Dupuy leaves France in 1967 giving up a work which didn t satisfy him He founds in New York dynamisn of an artistic scene and new creative possibilities He develops there a resolutely experimental art based on technological researches Between 1967 and 1972 he realized technological artworks and optical objects which play on the perception the physiological intimacy and the illusion Singularity
12. er artificiellement sa dur e de vie 1000 heures A travers cette installation l artiste Maxime Bondu questionne le processus de fabrication des objets et notre culture de consommation Maxime Bondu explores the limits of the information and communication society tracking its drifts in order to expose it best to reveal them to the public It is a pathway marked by curiosities based on an empirical approach lt is often a matter about archive in the work Maxime Bondu Taking as reference the figure of the archaeologist he seeks into the layers of past making reappear some images those of the Greenhouse Operation the fifth serie of nuclear tests conducted by the United States or the isle of Guam Spanish colony in the seventeenth century turned into a U S military base in 1950 from which he extracts elements that he moves around and interprets His stories are thus often filled with a strong historical past and a disconcerting poetry He thus questions the status and the role of the document by using it as a base for further speculations Whether through the use of photographs he reworks on by the arrangement of installations or sculptures Maxime Bondu revisits duplicates and twists historical references to face them with new sociological or cultural contexts With L ampoule de Livermore The Livermore bulb the artist Maxime Bondu reproduces by craftsmen and as faithfully as possible a night light put in the fire station in Livermo
13. evokes Albert Camus in its Carnets a place of possible transformation The exhibition thus collects experiences in which this relativity faced to time exists some works collaborations gestures that spread over periods of time which stretch towards some attempts of infinity which reactivate and regenerate endlessly Along with the works exposed during the time of the exhibition several meetings will come to punctuate it disrupt it populate it EMILE LAUGIER Vit et travaille Paris Emile Laugier est un m canicien insolite un tourneur singulier un ajusteur trange un inventeur impr visible un ing nieur fantasque un chercheur excentrique un artisan inattendu un constructeur inhabituel un monteur myst rieux un g om tre inconnu un math maticien dissimul Gilbert Lascault Install aux Etats Unis partir de 1957 Emile Laugier encourag par l artiste Bill Ney pratique diverses exp riences de peinture Il travaille galement pour une agence de publicit dont il devient directeur artistique De retour en France il poursuit ses deux activit s Il rencontre Jean Dupuy en 1968 lors d un voyage New York Ensemble ils participent plusieurs expositions collectives En 1969 Emile Laugier passe six mois au Maroc Essaouira La culture islamique a alors une grande influence dans sa pratique du dessin Partant du v cu Emile Laugier aborde les images et les objets d une mani re scientifique mais sans se
14. iction between two terms which though form a rhyme art et hasard art and hazard The unexpected aesthetic of game and chance are the various modes of his works transformation in constantly rebounding Artist of metamorphosis J r my Laffon observes what is becoming He experiments both form and temporality of the materials he involves He never ceases to consider possible permutations of objects as supports to propose new ways of read them and to break through their imagination His works in chewing gum in fire in tracks let the spectator attend to programmed accidents to experiments of time and space which make materials the context of work and either the support Plantations de paysages Plantations of landscapes is a wall installation in variable dimensions and conceived to evolve according to a certain rate of production process offering an infinity of possible results Without any landscape is never identical to another Conceived in China this work has its origin in the desire of the artist to appropriate the practice of ink strongly present in traditional Chinese culture The artist gesture is to set up a device let it evolve observe it and preserve the track this leaving a relative part for random MAXIME BONDU N en 1985 Saint Maurice Vit et travaille Gaillard Maxime Bondu explore les limites de la soci t d information et de communication traquant les d rives afin de mieux
15. ime which takes its time What would we see if we made one step a day If we spread our imagination on a linear meter The work is a shoe connected by a string to a motorized pulley which moves on pigment powder It runs the length of the bench during the time of the exhibition MARIE ANGE GUILLEMINOT N e en 1960 Saint Germain en Laye Vit et travaille Paris Son travail consid re l espace priv de l individu la relation des tres avec leur propre corps et avec leur environnement L objet est au centre de cette tude l artiste lui attribuant de nouvelles fonctions et un nouveau statut la fois objet du quotidien et uvre d art partir de quelques gestes l mentaires pliage tissage broderie et de mat riaux modestes textiles principalement Marie Ange Guilleminot compose un univers singulier qu elle a choisi de d tourner de ses caract ristiques f minines La transformation est le processus qui relie toutes les pi ces de Marie Ange Guilleminot chacune n cessitant d tre manipul e Ainsi l artiste utilise les objets qu elle a cr s ou transform s comme lien entre l uvre l artiste et le spectateur Son travail est un questionnement sur le passage la transmission des motions la transformation pour une meilleure compr hension Marie Ange Guilleminot d veloppe un travail de plus en plus collectif elle int gre souvent le spectateur dans des dispositifs qui se d ploient avec la performance l enviro
16. jects she created or trans formed as a link between the work the artist and the spectator Her work is a questioning about passage feelings transmission transformation for a better understanding Marie Ange Guilleminot develops a more and more collective work she often incorporates the spectator into devices which spread with performance environment book and which disrupt our senses and certainties In 2003 the artist realized the project Nuancier Color chart produced in 5 copies The print studio has pixelated expanded and then printed 17 images from the artists book of Marie Ange Guilleminot Danser ou mourir Dance or die each image being then printed in 7 variants of the same tint the color going gradually from light to dark The series thus allows many possible combinations their exhibition could become a kind of game or performance This series was inspired by a trip to the Peace Memorial in Hiroshima where the artist was profoundly moved at the sight of a Japanese which made birds in origami to mark the death of children during the war Marie Ange Guilleminot gives us in this artwork a research on the memory that fades J R MY LAFFON N en 1978 Limoges Vit et travaille Marseille Le corpus de J r my Laffon se compose d uvres volutives ph m res de traces de per formances o ce qui a lieu croise ce qui a eu lieu Il d tourne des mat riaux et des actions pr lev s dans le quotidien et
17. l opportunit de s parpiller et de s infiltrer l o on ne l attend pas Samedi 05 Avril 19h Weightless Days Un projet d licat interrogeant la question de la temporalit entre les arts visuels et les arts de la sc ne avec les artistes Angela Detanico Rafael Lain Megumi Matsumoto et Takeshi Yazaki Une r flexion longuement m rie sur la nature de la danse et des arts visuels et les enjeux de leur rapprochement Une rencontre entre les graphistes et artistes originaires du Br sil Angela Detanico et Rafael Lain et les chor graphes et danseurs japonais Takeshi Yazaki et Megumi Matsumoto De cultures et de disciplines diff rentes ils ont pendant dix ans fa onn le cadre d une possible r union afin de cr er une forme nouvelle reliant un art de l inscription et un art de l incarnation de l ph m re V ritable loge de la patience leur spectacle porte la trace de son volution et dessine l utopie d une cr ation prenant en compte l instant et la dur e le devenir de chacun Ces jours sans gravit sont ils ceux du temps d laboration infus diffract sur sc ne Est ce la sensation qui se d gage de ces animations l g res modulant l espace et les gestes de ces paysages vanescents o images couleurs sons lumi res et corps semblent flotter comme en apesanteur Dans une atmosph re m ditative danse et design physique et num rique Orient et Occident trouvent un lieu de dialogue in dit A l
18. l ordinaire avec une pr dilection apparente pour ce qui est de l ordre de l orange fruits balles de ping pong couleur Toutes ces pi ces forment un monde pr caire et sensible un terrain de jeu o l tat normal est une nouvelle fois mis en question dans l art J r my Laffon interroge dans son travail la productivit de l art par des performances baroques qui mettent en jeu les petites activit s le geste artistique le dualisme des l ments entre confrontation et cohabitation Il explore les microcosmes de proximit en suscitant des situations aux limites de l aberration un jeu sur l antinomie entre deux termes qui pourtant forme une rime art et hasard L esth tique insoup onn e du jeu et du hasard sont les divers modes de transformation de ses uvres en perp tuel rebondissement Artiste de la m tamorphose J r my Laffon observe ce qui est en devenir Il exp rimente la fois la forme et la temporalit des mat riaux qu il met en jeu II ne cesse d envisager les permutations possibles des objets en tant que supports afin d en proposer de nouvelles mani res de les lire et de percer leur imaginaire Ses uvres en chewing gum de feu de traces laissent le spectateur assister des accidents programm s des exp riences du temps et de l espace qui font des mat riaux le contexte de l uvre et non plus le support Plantations de paysages est une installation murale aux dimensions variable
19. les exposer les d voiler au public II s agit d un cheminement empreint de curiosit s fond es sur une d marche empirique Il est souvent question d archive dans le travail de Maxime Bondu Prenant comme r f rence la figure de l arch ologue il fouille dans les strates du pass fait resurgir des images celles de l op ration Greenhouse cinqui me s rie de tests nucl aires r alis s par les tats Unis ou de l le de Guam colonie espagnole au XVIIe si cle devenue base militaire am ricaine en 1950 dont il extrait des l ments qu il d place et interpr te Ses r cits sont donc souvent impr gn s d un pass historique lourd et d une po sie d concertante Il interroge ainsi le statut et le r le du document en le convoquant comme base pour de nouvelles sp culations Que ce soit par l usage de photographies qu il retravaille par l agencement d installations ou de sculptures Maxime Bondu revisite duplique et d tourne des r f rences historiques afin de les confronter de nouveaux contextes sociologiques ou culturels Avec L Ampoule de Livermore l artiste Maxime Bondu reproduit artisanalement et le plus fid lement possible une veilleuse install e dans la caserne de pompiers Livermore Californie qui br le sans interruption depuis 1901 Premier cas d obsolescence programm e l ampoule a fait l objet d une r union entre fabricants du monde entier Gen ve en 1924 o il a t d cid de limit
20. n very large formats Each characteristic of the face is terribly accented In 1971 he moved on to colours Using only red blue and yellow which he applies one after the other In 1973 he partially gets out of this artificial realism in passing in drawings of points for which perception by the spectator depends on his position in front of the canvas From 1977 in pastel watercolor and then in oil paints he realizes pointillists portraits He uses all the colors and allows himself some variations which don t have more than a weak link with mechanical precision and photography After 1988 he develops a new way because he can t press the brush on his painting only two or three seconds Assistants move him progressively along the time of execution His painting put down in diamonds becomes more and more brilliant and colored Work presented in the exhibition is a filmed portrait of Bob Isra l a New York designer working for the opera in which camera scrutinizes minute after minute the differents parts of the model s face ELVIA TEOTSKi N e en 1983 Toulouse Vit et travaille Marseille Dans un rapport d imm diatet avec la mati re et son caract re insaisissable mon travail explore le caract re pr caire des mat riaux les plus humbles comme la bulle de savon ou la pelure de gomme Mes exp rimentations successives tendent d tourner les mati res de leur tat en les transformant peu peu en objets
21. nnement le livre et qui perturbe nos sens et nos certitudes En 2003 l artiste r alise le projet Nuancier tir en 5 exemplaires L atelier d impression a pixellis largi et ensuite imprim 17 images du livre d artiste de Marie Ange Guilleminot Danser ou mourir chaque image tant ensuite imprim e en 7 variantes de la m me teinte la couleur allant progressivement du clair obscur La s rie permet donc de nombreuses possibilit s de combinaisons leur exposition pouvant devenir une sorte de jeu ou performance Cette s rie a t inspir e par un voyage au M morial de la Paix de Hiroshima o l artiste fut profond ment mue la vue d une japonaise qui fabriquait des oiseaux en origami pour marquer la disparition des enfants pendant la guerre Marie Ange Guilleminot nous livre dans cette uvre un travail sur le souvenir qui s efface Her work considers private space of individual human beings relationship with their own body and with their environment Object is in the center of this study the artist giving it new capacities and new status both everyday object and work of art From some basic gestures folding weaving embroidery and modest materials textiles mainly Marie Ange Guilleminot composes a singular universe which she chose to divert from its feminine characteristics Transformation is the process that links all Marie Ange Guilleminot s works each requiring to be manipulated Thus the artist uses ob
22. nt qui a re u le parrainage du ministre de la Culture et de la Communication et qui est soutenu par le Mobilier national et l Institut national des m tiers d art Marc Bayard a t en 2011 lev au grade de chevalier des Arts et des Lettres Pour Jean Baptiste Farkas la pratique de l art doit questionner en vue de les probl matiser les notions que sont l artiste l uvre ou le lieu de sa monstration Son activit consiste offrir des modes d emploi pouvant tre mis en pratique l o ordinairement on attend d un artiste une uvre finie et expos e Au travers de ses services il invite quiconque le souhaite accomplir des t ches pr cises dont le principe d efficacit est invers mettre hors d usage un fragment d habitat ralentir la cadence d un travail ou encore mentir Ni performances ni happenings et ne relevant pas de ce que l on nomme commun ment art participatif ou encore art relationnel articul s autour des notions d usage et de prestation et s ing niant faire du moment de la r alisation de l nonc le c ur de l uvre les services de Jean Baptiste Farkas souhaitent conqu rir le terrain de la r alit quotidienne et susciter des questionnements sur les normes comportementales autant que sur les normes artistiques elles m mes Hors du seul monde de l art ils surgissent comme des anomalies qui occasionnent des v nements al atoires et doivent engendrer des diff rends voir
23. of Jean Dupuy s work is singularity of the anagrammatic weft he has forged and in which he connects all his works with his own history an immaterial work poetic pictorial autobiographical beautiful of simplicity and obviousness honest intuitive aborious and figurative work to watch both closely in the detail of an ordinary sublime poetic and by far in its entirety Between installation and performance Paris Bordeaux proposes a sound experience but mostly physical by the use in a spectacular sound form of a few minutes of a found fragment of Jean Dupuy s eponym original work which consisted of an audiovisual installation realized in 1972 this latter having been destroyed acciden tally several years ago At that time this rail line SNCF was the fastest of France and connected both cities in 4h16 L EAC associ au r seau BOTOX S et Jean Baptiste Farkas activent l IKH AOSERVICE N 24 SLOWMO Le ralentisseur Tout au long du premier semestre 2014 le r seau Botoxf s en collaboration avec Jean Baptiste Farkas d ploient la lenteur sur l ensemble de ces lieux A NICE la Villa Arson la Station la Maison Abandonn e Villa Cameline l H tel Windsor la galerie Eva Vautier la galerie de la Marine la galerie Depardieu la galerie Maud Barral l Espace A VENDRE DEL ART le connectif KKF Keskon Fabrique les Ateliers d Artistes de la Halle SPADA MOUGINS le Mus e de la Photographie Andr Villers
24. perception Attentive to details which reveal an opening to another comprehension of reality he focuses primarily on the different possibilities to interprete a situation Series of works resulting oscillate constantly on the edge of the understandable between appearance and disappearance fragmentations and reorganizations Since a few years his work concentrates on a search which highlights notions of slowness and impercibility In his video Moires Shimmering images pass slowly Shadows overlap move and introduce spectator in an area of shading reports inducing a ceaseless round trip from distinct to blur substantial to uncatchable Imperceptibility of changes produces an effect of reconstruction in the dilution of tangible an illusion As it is existent is restored to us without any editing but to a degree in which only our relationship to reality can be queried in all it may induce of fantastic attractive dreamlike JEAN DUPUY N en 1925 Moulins Vit et travaille Nice Peintre abstrait dans les ann es 1950 et 1960 Jean Dupuy quitte la France en 1967 aban donnant derri re lui une uvre qui ne le satisfait pas Il trouve alors New York le dynamisme d une sc ne artistique et des possibilit s cr atrices nouvelles Il y d veloppe un art r solument exp rimental bas sur des recherches technologiques Entre 1967 et 1972 il r alise des uvres d art technologiques et des objets optiques qui jouent sur la perc
25. re California that burns without interruption since 1901 Beeing the First case of planned obsolescence the bulb was the object of a worldwide meeting between fabricants in Geneva in 1924 where it was decided to artificially limit its lifetime to 1000 hours Through this installation the artist Maxime Bondu questions the manufacturing process of objects and our culture of consumption Maxime Bondu L Ampoule de Livermore 2012 Installation Techniques mixtes Dimensions variables Collection de l artiste Maxime Bondu CHUCK CLOSE N en 1940 Monroe Washington Vit et travaille New York Ce que j aime avec la photographie c est qu elle repr sente un moment d arr t dans le temps comme un po me La peinture quelle que soit sa dur e de r alisation parle toujours de ce moment quintessentiel Chuck Close se consacre exclusivement depuis pr s d une quarantaine d ann es l exploration du portrait Sa propre image plus que toute autre constitue la pierre angulaire de son uvre laquelle il se r f re continuellement partir d un document photographique Close transpose soigneusement son image la surface d un support en utilisant une grille o s entrecroisent les emprunts la peinture au dessin la photographie au collage ainsi qu l art d impression Chuck Close Slow Pan for Bob 1970 Film 16mm noir et blanc silencieux 10 43 Achat en 1974 n inv AM 1974 F 1186 Centre Pompidou
26. s en guirlandes selon la coutume puis sont envoy s et d pos s place de la Paix Hiroshima pour la c r monie comm morant le 6 ao t 1945 Les Tsurus sont r alis s partir de pages d tachables du livre Danser ou mourir II publi dans le format carr traditionnellement utilis au Japon dans cet art du pliage Les images sont imprim es sur du papier blanc au moyen de couleurs habituellement utilis es dans l origami Par cet acte Marie Ange Guilleminot souhaite inviter une culture participer et d couvrir l esprit et l histoire d une autre culture Le Tsuru voque quant lui le pliage de vies individuelles et collectives dans le temps et dans l espace L Espace de l Art Concret b n ficie du soutien de la Ville de Mouans Sartoux du minist re de la Culture et de la Communication de la DRAC PACA du conseil r gional Provence Alpes C te d Azur et du conseil g n ral des Alpes Maritimes Nous remercions les artistes ainsi que les institutions et les personnalit s suivantes pour leur collaboration Centre Pompidou Mus e national d art moderne centre de cr ation industrielle Paris La Villa Arson Nice La Galerie Loevenbruck Paris Chuck Close Studio New York Les artistes amp m c nes de Mouvement Michael Woolworth Prializart Prix 2008 PRO EUROPA de la Fondation Europ enne de la Culture VALIMMO ME GE r en C rovence
27. s et con ue pour voluer selon un certain rythme de production le processus offrant une infinit de rendus possibles sans qu aucun paysage ne soit jamais identique l autre Con ue en Chine cette pi ce prend son origine dans le d sir de l artiste de s approprier la pratique de l encre fortement pr sente dans la culture traditionnelle chinoise Le geste de l artiste consiste mettre en place un dispositif le laisser voluer l observer et en conserver la trace ceci laissant une part relative l al atoire J r my Laffon Plantations de Paysages Chinoiseries 2007 16 pi ces Encre de Chine gobelets en carton pingles 26 x 36 cm chaque pi ce Collection de l artiste J r my Laffon J r my Laffon s corpus consists of evolving works ephemeral ones tracks of performances where what happens crosses what happened He diverts materials and actions taken in the daily life and the ordinary with an apparent predilection for what is of the order of orange fruits ping pong balls color All these works form a precarious and sensitive world a playground where normal state is once again questioned by art J r my Laffon is wondering in his work productivity of art by baroque performances which involve small everyday things the artistic gesture dualism of elements between confrontation and cohabitation He explores close microcosms by creating situations in the limits of aberration a game on the contrad
28. s p n trables the penetrable cubes of Rafa l Soto the installation Un penetrable adapts itself to the restricted space in which it is exposed where it seems to be there since a long time Gradually collecting dust of the place these suspended lines from ceiling to floor form a parallelepipedic volume whose central position incites naturally visitors to cross it By by passing it the public perceives visual vibrations created by the rigorous alignment of the multiple lines of dust However what the spectator s eye perceives from the outside begins to wane since he penetrates into the volume The work continues to receive dusts flying here and there time of its exhibition Thus its evolution is unknown to the artist at every passage dust falls again the work degrades but is slowly reconstituted under the influence of time ALEXANDRE CAPAN N en 1975 Nice Vit et travaille Nice Esprit curieux Alexandre Capan s int resse diff rentes formes de cr ation plastiques litt raires musicales en lien avec les tats limites du comportement humain Il volue sur un chemin non balis choisissant une pratique artistique souvent al atoire nourrie de d couvertes inattendues Son approche exp rimentale de la cr ation est faite de correspondances d asso ciations d analogies entre les objets les images et leur perception Attentif aux d tails qui r v lent une ouverture vers une autre compr hension de la r alit il s
29. sculpturaux objets l existence fragile En utilisant mat riaux et mouvements du quotidien auxquels on ne pr te pas attention Elvia Teotski tente de montrer que tout l univers peut tre repr sent dans un grain de poussi re et que tout est vanit commencer par l uvre d art elle m me Construites partir de longues collectes ses uvres ont paradoxalement une dur e de vie courte et posent le d fi de la conservation Son approche exp rimentale l a amen e travailler par exemple avec des acariens et les filmer Le rythme qu elle nous soumet est la lenteur contre courant de l acc l ration ambiante de la soci t mais elle rejoint les sages chinois Ne pas craindre d tre lent mais seulement de s arr ter Elvia Teotski contribue par son approche la fois scientifique sensible et contemplative nous r v ler la beaut cach e du vivant Renvoyant ouvertement aux cubes p n trables de Rafa l Soto l installation Un penetrable s adapte l espace restreint dans lequel elle est expos e o il semblerait qu elle soit l depuis toujours Collectant peu peu la poussi re du lieu ces fils suspendus du plafond au sol forment un volume parall l pip dique dont la position centrale incite naturellement les visiteurs le traverser En le contournant le public per oit des vibrations visuelles cr es par l alignement rigoureux des multiples fils de poussi re Toutefois ce que l oeil du spec
30. tateur per oit de l ext rieur commence s vanouir d s lors qu il p n tre dans le volume L oeuvre continue recevoir les poussi res volant ici et l le temps de son exposition Ainsi son volution se fait linsu de l artiste chaque passage la poussi re retombe l oeuvre se d grade mais se reconstitue lentement sous l effet du temps In an immediacy to the material and its elusiveness my work explores the precarious nature of the humblest materials as the soap bubble or the rubber peel My successive experiments tend to divert materials from their condition by gradually transforming them into sculptural objects objects with a fragile existence Using materials and movements of everyday life of which we do not pay attention Elvia Teotski attempts to show that the whole universe can be represented in a speck of dust and that everything is vanity starting With the artwork itself Built from long collections her works have paradoxically a short life expectancy and are a challenge for conservation Her experimental approach has led her to work for example with mites and to film them The rhythm that she submits to us is slowness contrary to the ambient acceleration of society but she joins the Chinese sages Not be afraid of being slow but only of stopping Elvia Teotski contributes through her scientific sensitive and contemplative approach to reveal us hidden beauty of the living Openly referring to les cube
Download Pdf Manuals
Related Search