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1. Le nombre et le volume des colis livr s en ville tant en perp tuelle augmentation e commerce il de vient urgent d agir pour d sengorger les centres villes et limiter les mis sions de polluants C est pourquoi la SCET s est lanc e dans un projet innovant Le programme XOps Vert vise cartographier les flux de trafics li s la logistique urbaine partir de flottes captives dot es d un cap teur GPS Les r sultats obtenus permettront d orienter les actions publiques et priv es vers des solu tions optimis es visant diminuer les missions et rationaliser les flux Un test grandeur nature est lanc depuis juin dans la ville de Grenoble 35 v hicules de livraison du groupe La Poste sont quip s E XOps vert permet de cartographier les mouvements de la logistique urbaine ESRI Le Grenelle Il impose de nouvelles r gles en faveur de la mobilit durable Cet t le Gouvernement a fait un pas de plus en signant un nouveau d cret du Grenelle 2 favorisant les v hicules lectriques et les infra structures permettant l accueil des v los La loi impose dor navant aux constructeurs de nouveaux immeu bles bureaux et logements d int grer des prises de recharge sur leurs parkings pour les v hicules lectriques voiture v lo Les prises installer ne seront pas sp cifiques mais standardis es SCET Les syndicats dont les copropri t s dispose2. en af franchir pour s orienter vers un ventail large de solutions alternatives D sormais les plus d pendants de l automobile sont les plus pauvres qui n ont pas pu acc der l habitat social qui vivent et travaillent en p riph rie et consacrent jusqu 20 de leurs res sources une Voiture indispensable Jean Pierre Orfeuil professeur l universit de Paris Est SCET Le Tram place de la R publique Mulhouse SITRAM crise conomique r cente jouent comme des acc l rateurs de ce ph nom ne Avec le co t d usage croissant de l automobile et la mont e des valeurs environnementales des situations favorables au chan gement de mode de d placements se cr ent Cepen dant l offre alternative en mati re de d placements s av re plut t d velopp e et efficace en territoires urbains denses Or par pr f rence personnelle et contrainte conomique les m nages se logent toujours plus loin des centres urbains devenant par l m me d pendants de la voiture Offrir des modes de d pla cements alternatifs aux habitants des territoires p riurbains constitue alors aujourd hui un enjeu politique et territorial majeur E Contact wWwww zenius experience fr Il est alors int ressant de regarder vers quelle utilisation s oriente l automobile car plus que la voiture elle m me c est la privatisation de son usage qui est aujourd hui remise en cause Les formes de part
3. domicile achats d marches On passe plus de temps devant les crans soit moins de temps se d placer Aux tats Unis des tudes font tat d une moyenne de 8h j devant les crans tous confondus pour les adolescents e Enfin le vieillissement de la population Quelles sont les attentes des m nages aujourd hui En ce qui concerne la mobilit urbaine je dirais que les m nages attendent avant tout une ville fiable et donc des transports avec lesquels on est s r d arriver l heure Quel peut tre le r le des pouvoirs publics au sens large Les pouvoirs publics ont pris la mesure du change ment mais pas tous la m me vitesse En mati re de culture mobilit certaines collectivit s ont dix vingt ans d avance et a se voit lorsque la volont politique est l les choses voluent dans le bon sens Je d fends souvent les d cisions coura geuses Les collectivit s qui ont su anticiper les changements ne sont pas tonn es aujourd hui De son cot l tat peut jouer un r le incitateur De mani re caricaturale il faut toucher au porte monnaie pour r guler certains aspects ou au contraire sub ventionner pour encourager les modes alternatifs Quels vont tre les nouveaux acteurs dans le secteur Ils sont d j apparus avec par exemple les op ra teurs de publicit pour les VLS Mais les futurs ac teurs devraient surtout tre li s aux technologies du num rique c
4. quartier e Densifier l o il existe d j une bonne desserte en transport public e R fl chir des solutions pour limiter les besoins de d placement centre de t l travail E Les SEM strasbourgeoises se r unissent autour de Strasbourg Mobilit s Interview crois e de Jean Philippe Lally Directeur de la Compagnie des Transports Strasbourgeois CTS et de Didier Rousseau Directeur de PARCUS SEM Stationnement et de SAMINS SEM March d int r t National Qu est ce que Strasbourg Mobilit s D o vient cette id e de collaboration JPL l origine Strasbourg Mobilit s est un groupe ment puis une soci t qui rassemble la CTS V lo Emploi et Transdev pour la mise en uvre et l exploi tation du Velhop Tr s vite la CTS ouvre le capital de nouveaux partenaires des mondes de l am nage ment de l autopartage du tourisme et du stationnement afin de cr er un lieu de r flexion sur les mobilit s res ponsables et un vecteur privil gi de mise en uvre des services qui en d couleraient DR Ce dispositif est l aboutissement d une volont d changes encourag e notamment par PARCUS entre les diff rentes SEM concern es par les probl matiques de mobilit JPL et DR L ambition premi re de Strasbourg Mobilit s est de concentrer au sein du seul Pass Mobilit toutes les offres de mobilit de l agglom ration transport public v lo partag autopartage et solution de
5. sta tionnement responsable Pourquoi faire travailler ensemble des acteurs de deux mondes pouvant paraitre antagonistes JPL Penser que les univers de la CTS et de PARCUS sont antagonistes rel ve d une logique aujourd hui d pass e L enjeu n est plus d opposer transport public SCET et voiture individuelle mais bien d utiliser chacun de ces modes dans sa zone de pertinence DR D s lors la compl mentarit devient une pr occupation majeure qui trouve sa concr tisation dans le lien avec l autopartage ou avec le d veloppement des P R parc relais pour lesquels PARCUS et la CTS ont d j travaill ensemble JPL amp DR Au del d une volont commune de contri buer aux r flexions sur les politiques de mobilit et au d veloppement des modes doux Strasbourg chaque partenaire apporte ses propres comp tences et champs d expertise Avez vous d autres pistes de collaboration pour favoriser la mobilit durable dans la m tropole alsacienne DR Le MIN de Strasbourg qui distribue 150 000 t de produits alimentaires vers le centre ville chaque ann e est implant proximit du d p t de la CTS D o l id e d utiliser le tramway pour d velopper une logistique urbaine plus verte pourquoi pas noc turne La SAMINS tant actionnaire de Strasbourg Mobilit s JPL amp DR Outre la logistique urbaine l information multimodale ou la gestion des P R sont l vidence
6. un l ment d cisif pour le Grand Prix coquartier qu elle a gagn en 2009 Dans les deux cas il existe de nombreuses solutions pour toffer l offre en modes alternatifs per mettant de limiter le taux de mo torisation des m nages et donc la pr sence de voitures dans le p rim tre de l coquartier Il est possible d encourager le covoi turage en communiquant son sujet et en lui r servant certains espaces il en est de m me avec l autopartage L ensemble de ces solutions permet d offrir une al ternative fiable et efficace Pour aller plus loin il est possible de restreindre tr s fortement le nombre de places de stationne ment pour les activit s les habi tants et leurs visiteurs Enfin en anticipant une diminution sensible de l automobile la r alisation de parkings r versibles permettra de leur donner une seconde vie E 1 Cf la Lettre de la Mobilit Durable n 1 2 Les communes peuvent abaisser les normes planchers pour toutes les constructions dans les PLU et imposer des normes plafond pour les zones de bureaux et de commerce mais pas pour les logements La densit urbaine et les prix du foncier peuvent cr er d office un plafond La lettre de la Mobilit durable La mobilit dans les quartiers durables r alis s par les EPL du r seau Les EPL du r seau SCET pilotent de nombreux projets o la mobilit durable est l honneur La ville de Dunkerque et la S3D ont beaucou
7. La SCET en pointe sur la logistique urbaine avec le projet XOps vert 8 e Le Grenelle Il impose de nouvelles r gles en faveur de la mobilit durable ssssnnnnnnnnnnnns 8 La lettre de la Mobilit durable est dit e par SCET R seau 102 rue de France 75646 PARIS Cedex 13 T l 01 55 03 32 53 Fax 01 55 03 30 40 reseauscet scet fr http www reseauscet fr Directrice de publication Pascale P cheur R dacteur en chef Romain Denoyer Ont collabor galement ce num ro A Lassansaa directeur de la SAEMCIB J M Guidez expert en mobilit urbaine S Vincent Geslin collaboratrice au LASUR V Kaufmann directeur du LASUR M C Beaudoux Directrice du Mobility Lab de Veolia Transdev J P Lally directeur de la Compagnie de Transports Strasbourgeois et D Rousseau directeur de PARCUS et de SAMINS GROUPE L y L y f E Nun D gt J N J i d f ta t Se A Vers une mobilit durable dans les coquartiers Alors que le tissu urbain d j construit n volue que lentement vers la durabilit les am nageurs ont l opportunit de cr er des morceaux de villes dores et d ja adapt s aux imp ratifs environnementaux Les quartiers durables ou coquartiers sont de plus en plus nombreux sortir de terre La mobilit y tient un r le cl Dans les projets d coquartiers qui se multiplient en France les am nageurs ne s y trompent pas et mettent en avan
8. PS GROUPE SNI Mobilit durable Imaginer et accompagner la mobilit urbaine d La lettre de la Mobilit durable SCET Flua Pascale PECHEUR Directrice du P le R seau et de la er Moins de voiture Urbaine plus de mobilit durable Une nouvelle donne merge dans la mobilit urbaine Certes pour l ensemble des d placements P chelle nationale la voiture reste h g monique Elle est cependant en recul pour plusieurs raisons d veloppement de la sensibilit cologique hausse des prix de l nergie maturit des offres alternatives engorgement de la voirie Les nouveaux concepts d am na gement urbain coquartiers cocit s villes durables tradui sent bien ces tendances de fond imposant la n cessit d une mobilit durable Plus significatif peut tre l image de la voiture se d pr cie lui faisant per dre une partie de son pouvoir de fascination Ainsi le nombre de per mis de conduire d livr s aux tats Unis au Japon mais aussi au Royaume uni en Allemagne et en France est il en baisse notamment chez les jeunes Ces derniers sem blent davantage attir s par les outils num riques qui multiplient les possibles sans avoir se d placer d faut les transports en commun per mettent de rester devant son cran Copenhague PP Les modes alternatifs tirent profit de ces volutions et ne cessent de se d velopper gr ce notamment aux ef
9. a solution de d placement la plus optimale particuli rement sur les trajets entre le domicile et le travail qui sont souvent encha n s avec d autres activit s de la vie quotidienne comme la d pose des enfants les courses les activit s de loisirs etc De plus l apprentissage de la conduite constitue encore aujourd hui une sorte de rite de pas sage qui marque l entr e dans l ge adulte Pour toutes ces raisons se d placer en voiture rev t une dimension routini re et fonctionne parfois comme un r flexe Adopter un autre mode de d placement que la voiture particuli re implique alors de remettre en question ce r flexe pour que d autres habitudes puissent se mettre en place Il s agit alors d un processus de changement long et complexe dont le d clenchement peut appara tre hasardeux aux individus eux m mes Point de hasard pourtant pour le sociologue qui analyse ces change ments Bien au contraire ils apparaissent des moments charni res des trajectoires biographiques des individus moments de ruptures o le potentiel de recomposition des habitudes est le plus fort Les chan gements dans les habitudes de d placements ont pu tre rep r s dans divers moments de bouleversement biographique d c s d un proche s paration mise en couple arriv e d un enfant d m nagement etc N anmoins ce contexte favorable ne suffit pas abandonner certains usages de la voiture Le change ment in
10. age se d veloppent et se d mocratisent Le secteur de l autopartage pourrait toucher 5 5 millions de personnes en Europe d ici 2015 d apr s des estimations En France le covoiturage sur les longs trajets fait de plus en plus d adeptes au point que les r seaux autoroutiers vont cr er prochainement des aires de stationnement sp cialement d di es Une tude r alis e par TNS Sofres pour le groupe Chronos sur les transports du futur montre que pour 51 des Fran ais l essentiel des d placements en 2030 se fera dans des v hicules partag s Le rapport culturel la voiture se modifie Pour Jeremy Rifkin nous entrons dans une re qui va voir les r seaux prendre la place des march s et la notion d acc s se substituer celle de propri t Cette r volution en cours est avant tout citoyenne et responsable la voiture particuli re cristallisant les critiques du consum risme et de notre mode de vie non durable se substitue d sormais la voiture partag e sans doute plus pertinente du point de vue de l individu comme de celui de la collectivit E Contact http www veoliatransdevlab com La lettre de la Mobilit durable Des leviers pour orienter les usagers vers une mobilit plus durable Dans une optique de d veloppement des comportements durables plusieurs leviers permettent d impulser le changement et d accompagner les usagers dans leur d marche Impulser le changement par la r gulatio
11. ar l information prend de plus en plus d importance dans les d placements Et il faut aussi observer les acteurs actuels On sent que le secteur est tr s mouvant que tout se m lange Les vendeurs de voiture louent des voitures des scooters et des v los Les op rateurs de stationnement aussi se tournent vers le v lo Un mot de conclusion Les choses changent nous en avons la preuve mais changent elles la mesure des enjeux En d autres termes a t on vraiment le choix Person nellement je milite pour une mobilit raisonn e de la part des individus et pour une anticipation de la part des collectivit s avant que les contraintes ne deviennent r elles E La lettre de la Mobilit durable St phanie VINCENT GESLIN Vincent KAUFMANN Les altermobilit s vont elles remplacer la voiture Vincent Kaufmann est sociologue sp cialiste de la mobilit Il est aujourd hui directeur du Laboratoire de sociologie Urbaine Lasur et enseigne l Ecole Polytechnique F d rale de Lausanne St phanie Vincent est collaboratrice du Lasur Ses recherches portent sur le lien entre la ville et la mobilit ainsi que sur les choix modaux Adopter un autre mode de d placement que la voiture entre hasard et r flexe Dans la vie quotidienne les individus sont pris dans une multitude de contraintes et d imp ratifs qu ils doivent g rer et faire co ncider avec leur emploi du temps De ce fait la voiture appara t comme l
12. en plus du m tro existant de bus en site propre Tours la SET cr e une infrastructure pour permettre aux nouveaux habitants de se d placer en toute facilit sans voiture Le quartier des Deux Vue du quartier des Terres Neuves SAEMCIB Dubus Richez Faire en sorte que dans le quartier on marche sans m me se poser la question Interview d Andr Lassansaa directeur de la SAEMCIB qui a pilot le projet Terres Neuves B gles Quels sont les objectifs de la SAEMCIB en mati re de mobilit dans ce projet L op ration des Terres Neuves r pond deux objectifs D une part elle s ins re dans un projet d agglom ration apr s avoir vu les retomb es de la premi re ligne de tram bordelaise ligne A pour les habitants de la ZUP des Hauts de Garonne les lus de la Ville de B gles ont agi aupr s de la CUB Communaut Urbaine de Bordeaux pour que la troisi me ligne ligne C traverse le quartier avec la cr ation de deux stations en plein c ur de Terres Neuves Le projet ANRU est venu se greffer ce grand projet urbain faisant de cette ligne une nouvelle pine dorsale du quartier D autre part le projet a int gr en amont la n cessit de d velopper une mobilit compl mentaire au tram Ainsi les espaces publics sont con us vastes et attractifs pour favoriser les modes actifs La pr sence de nouveaux commerces et la taille favorable du quartier 17 ha 1 000 logements font de la marche le mode vident
13. ermettre une location en toute confiance L usager doit tre approuv par le loueur pour avoir acc s la voiture Le propri taire de la voiture d cide des mo ments de location Enfin assurance tous risques de Cityzen Car couvre le v hicule et la responsabilit civile du loueur lorsqu il met sa voiture disposition E le r seau SCET aide Effinergie d velopper un nouveau r f rentiel Terres Neuves B gles SAEMCIB L association Effinergie dont le but est de promouvoir les constructions basse consommation d nergie con oit un nouveau r f rentiel pre nant en compte les d placements dans l valuation nerg tique des b timents En effet aucun des labels con us par l association en partenariat avec le minist re ne prend en compte la question des d placements g n r s par un b ti ment distances mode Dans le but d tre plus pr cis que les ins truments existants l outil prend en compte les diff rents l ments li s la mobilit comme la proximit des quipements coles ou encore la pr sence d un transport en commun L association a fait appel la SCET et aux membres du r seau pour tester cet outil pr curseur sur des b timents de logement existants La S3D la SEM 92 la SAEMCIB la SEM Ville Renouvel e et Territoires et D veloppement se sont d j port s volontaires W La SCET en pointe sur la logistique urbaine avec le projet XOps vert
14. es usages que la voiture particuli re covoiturage v lo ou transports en commun Ces usages alternatifs deviennent tr s t t routiniers et se perp tuent tout au long de la vie Les habitudes altermobiles au quotidien entre abandon des usages automobiles et conservation de l objet Les personnes qui abandonnent la voiture sur leurs trajets domicile travail n tendent pas n cessairement leurs nouveaux usages de d placements d autres motifs tels que les loisirs ou les achats Les altermobilistes conservent bien souvent leur v hicule non seulement pour d autres usages de loisirs notam ment mais aussi comme garantie de leurs choix de d placements sur le trajet domicile travail Etonnament le fait de conserver une voiture disponible contribue alors garantir et p renniser des usages alternatifs L altermobilit va alors de pair avec un d couplage entre la possession d un v hicule et son usage puisque les altermobilistes conservent leur voiture tout en ne l utilisant pas de mani re exclusive ou automatique Cette tendance est du reste visible dans les r cents r sultats d Enqu te M nages D placements EMD par exemple Lyon la derni re EMD montre que les d placements en voiture ont baiss de 15 par rapport 1995 alors que le taux de possession auto mobile a augment durant cette m me p riode En pratiquant d autres modes de d placements les altermobilistes acqui rent de nouvel
15. et agr able pour se d placer Pour les autres d placements il y a plusieurs lignes de bus le v lo en libre service et l autopartage Comment les habitants s approprient ils ces changements Les travaux d am nagement ne sont pas encore achev s il est donc difficile de dresser un vrai bilan Mais avant personne n entrait dans ce quartier qui tait v cu comme un espace ferm et hostile Aujourd hui on voit de nombreuses personnes traverser la place en marchant ou bicyclette La reconfiguration du quartier a permis de le d senclaver D ailleurs ce ne sont pas que des habitants puisqu un Parc de l Economie Cr ative Terres Neuves La Tribu regroupant des entreprises des coles des lieux de sortie salle de concert restaurants et bient t un p le image a t implant sur une ancienne friche militaire attenante Il ne s agit pas de cr er un lieu de vie nocturne tr s intense mais de d velopper plusieurs activit s Cela permet d attirer d autres habitants et de multiplier les temporalit s sur le territoire Ainsi il y a une vraie perm abilit entre les espaces favorisant une mixit urbaine emploi logement Et pour le futur Le boulevard Bosc qui longe le quartier va prochainement enjamber la Garonne 2016 La CUB a engag un travail innovant de concertation pour que le pont r ponde aux attentes des habitants des quartiers des deux rives et soit con u pour les d placements doux En
16. forts des collectivit s remise au go t du jour de modes moins polluants tram v lo m tissages bus haut niveau de service autopartage et innovations smartphone participent ce d veloppement En milieu urbain chacun peut optimiser ses d placements partir d un bouquet d offres de plus en plus complet Petit petit appara t un d couplage entre la possession de la voiture et son usage syst matique Pour de nombreux trajets les alternatives existent et sont comp titives Il reste les rendre encore plus attractives en garantissant fiabilit et confort afin de susciter du d sir et de changer les comportements e demain N 2 octobre 2011 Sommaire e Vers une mobilit durable dans les COQUATTI TS a ie transe near 2 e La mobilit dans les quartiers durables r alis s par les EPL du r seau sssssssnnnnnnnnnnnnnnns 3 e Pour une mobilit raisonn e sssssssnnnnnnnnnnnnnnnnnn 4 e Les altermobilit s vont elles remplacer la VORUrE 7 RE E 5 e Une autre histoire pour la voiture 6 e Des leviers pour orienter les usagers vers une mobilit plus durable 7 e Les SEM strasbourgeoises se r unissent autour de Strasbourg Mobilit s sssnnnnnnnnnns 7 e Avec la SAEMES et Citizen Car faites travaillez votre voiture louez la 8 e comobilit le r seau SCET aide Effinergie d velopper un nouveau r f rentiel 8 e
17. les comp tences de d placements Ces comp tences viennent s ajouter celles qu ils poss daient d j et largissent ainsi les capacit s de chacun se d placer Ces usages consti tuent une diversification des potentialit s individuelles en mati re de mobilit quotidienne ou motilit Ce constat remet en question l id e d un simple rem placement de l automobile par d autres formes de La lettre de la Mobilit durable L oSSIer Lyon Parc Auto accueille de nombreuses voitures en autopartage Autolib LPA 1 Kaufmann V Bergman M M and Joye D 2004 Motility Mobility as capital International Journal of Urban and Regional Research 28 4 pp 745 756 El Dossier Ouvrages r f rences Kaufmann V Guidez J M Tabaka K et Louvet N 2010 Et si les fran ais n avaient plus seulement une voiture dans la t te Lyon collections du CERTU Vincent Geslin S 2010 Altermobilit s mode d emploi D terminants et usages de mobilit s alternatives au tout voiture CERTU collection D bats mobilit L altermobilit est donc bien une diversification des usages qui passe par une certaine rationalisation de l utilisation de la voiture entendue comme l adap tation du mode choisi aux contraintes du d placement Dans le cadre de cette nouvelle conomie de la mobilit l autopartage constitue un l ment cl puisqu il permet d utiliser une voiture sans en po
18. n e La mise en uvre du Code de la Rue permet de limiter la vitesse de circulation des v hicules pour am liorer le cadre de vie et la s curit et favoriser les modes actifs marche et v lo Il permet des espaces o la voirie est v ritablement partag e et les conflits d usage limit s e Les am nagements de l espace public peuvent eux aussi r duire l usage de l automobile e Les am nageurs peuvent r duire l offre en stationne ment pour que l usage de la voiture soit contraint e Les communes via leur PLU ont le pouvoir d imposer des normes plancher relativement basses de sta tionnement pour toutes les nouvelles constructions et des normes plafond pour les zones de bureaux et de commerces en particulier quand la zone est bien desservie par les transports publics Accompagner l volution de la mobilit en offrant des alternatives e Renforcer l offre en transports en commun e Accompagner les initiatives en faveur des modes doux pedibus aide l achat de v los lectriques e Encourager l mergence de services innovants s adap tant des chaines de d placements de plus en plus complexes location de v lo courtes ou longue dur e autopartage covoiturage voiture en libre service syst mes d information d aide aux d placements via les smart phones e Anticiper l arriv e des transports publics en particulier TCSP avant l arriv e des nouveaux habitants ou employ s d un nouveau
19. nt d un parking s curis usage privatif ont d sormais l obli gation d une part d ins rer l ordre du jour des assembl es g n rales la possibilit qu ont les copropri taires de faire installer des prises lectriques permettant la recharge des v hicules lectriques et hy brides et d autre part de pr senter les devis r alis s cet effet Les locataires b n ficient galement de facilit s pour l installation leurs frais de bornes En outre le d cret impose d int grer des espaces de stationnement s curis s pour les v los dans les nou veaux ensembles d habitation et dans les b timents usage tertiaire Pour ces derniers une mise en conformit des immeubles existants devra tre faite avant le 1 janvier 2015 un d cret en Conseil d tat en pr cisera les modalit s Ces obligations s appliquent aux b timents dont la date de d p t de la demande de permis de construire est post rieure au 1 janvier 2012 E La lettre de la Mobilit durable
20. outre avec le projet Bordeaux Euratlantique les bords de Garonne vont tre r am nag s Actuellement une p n trante autorouti re en viaduc longe la rive du fleuve L objectif est de requalifier cet axe en boulevard urbain et de r am nager le quai Wilson en promenade pi tonne en continuit des quais de Bordeaux Ce sera une nouvelle occasion de mettre en valeur les modes actifs Pour en savoir plus www quartierterresneuves com SCET Lalettre dela Mobilit durable 13 Dossier changement des comportements Pour une mobilit raisonn e Interview de Jean Marie Guidez Expert en mobilit urbaine il a pass l essentiel de sa carri re au CERTU observer les 1 EMD enqu te m nages d placements 2 VLS v lo en libre service Tours on se d place v lo dans le quartier des Deux Lions SET comportements li s la mobilit Quels sont les faits marquants de la mobilit actuelle En premier lieu on constate le d veloppement des modes alternatifs la voiture Celle ci connait des volutions moins videntes Avoir du recul est difficile car on ne se rend pas compte comme la voiture impr gne nos esprits et nos vies Preuve en est le mondial de l auto qui attire encore des millions d yeux venus briller devant les nouveaut s C est pourquoi la voiture est objet de d bats Dans l ensemble le rapport des gens la voiture change C est le d couplage entre la possession e
21. p uvr en faveur des modes doux dans le quartier Grand Large L l ment central du quartier est un parc autour duquel s articulent les logements et quipements gymnase lyc e professionnel Maison de l emploi FRAC Ces derniers sont ainsi facilement accessibles en mar chant de m me que les com merces du centre ville Enfin les Lions sera reli au reste de la ville par une nouvelle ligne de tramway 2013 qui traversera le Cher sur un pont d di aux modes alternatifs Sur lIle de Nantes am nag e par la SAMOA habitants em ploy s et passants disposent d une offre en transport compl te IIS peuvent en plus du tramway et des bus se servir du v lo en libre service Bicloo 15 stations et des voitures en autopartage Marguerite deux stations B gles le renouvellement du quartier des Terres Neuves pilot par la SAEMCIB a t l occasion de reconfigurer le quartier pour une pratique quotidienne des modes doux et d accueillir en plus des lignes de bus existantes le nouveau tramway les v los en libre service V cub et les voitures en autopartage Autocool E 1 Cf la Lettre de la Mobilit Durable n 1 nouveaux habitants profitent des premi res zones de rencontre de la ville avec des rues sans trottoir o la voiture est tol r e La SEM Ville Renouvel e va plus loin en ce qui concerne l emprise de la voiture sur l espace public Le projet pr voit la mise en place
22. propices la mise en uvre de synergies Ces pistes font l objet d changes et de r flexions E La lettre de la Mobilit durable L oSSIer 1 Pour plus d informations voir Les zones de circulation particuli re en milieu urbain CERTU et La d marche code de la rue en France CERTU ETHOP V LHOP l Le Velhop point de d part de Strasbourg Mobilit s Strasbourg Mobilit s 1 Le syst me de v lo partag strasbourgeois 2 Les ouvrages de stationnement sont situ s en dehors des zones d hypercentre et facilement accessibles par le r seau CTS 1 Partenariat entre SCET SODEXI Nash Tec Groupe la Poste et ESRI TT A O Avec la SAEMES et Citizen Car faites travaillez votre voiture LA BONNE CONDUITE l occasion de la semaine de la mobilit durable du 16 au 22 sep tembre dernier la SAEMES a mont un partenariat avec la jeune entre prise Cityzen Car Celle ci propose Ecomobilit aux clients de la SAEMES de mettre leur v hicule en location pendant les temps o ils ne lutilisent pas en moyenne une voiture ne sert que pendant 3 4 de la journ e Cette d marche permet donc aux usagers de r duire le budget allou leur voiture tout en permettant d autres d avoir acc s un v hicule moins cher Les mobilit s durables de demain se construisent louez la Le syst me de Cityzen Car est s curis pour p
23. ss der une personnellement Vers une soci t altermobiliste Certains usages altermobiles restaient encore il y a peu des usages marginaux dans notre pays c est notamment le cas du covoiturage ou de l autopartage Les altermobilistes font alors figure de pionniers Pourtant des tendances r centes laissent entrevoir amorce de changements en mati re de mobilit Ainsi l image des modes de d placements devient de plus en plus favorable aux altermobilit s et davantage d favorable la voiture que par le pass les fran ais semblent donc tre beaucoup plus dispos s qu avant utiliser les transports publics ou le v lo En particulier les jeunes g n rations semblent se d sint resser pro gressivement de la voiture non seulement en France mais aussi en Allemagne aux tats Unis ou au Japon De plus le rench rissement de l nergie ainsi que la NGE acteur du d veloppement des modes alternatifs NGE Nantes m tropole Gestion Equipement est partenaire de la cinqui me dition de la Z nius exp rience qui se d roule Nantes du 16 septembre au 12 novembre Le principe quatre nantais abandonnent leur voiture pour deux mois et se voient re mettre en change tout ce qu il faut pour se d placer sans automobile personnelle carte de transport en commun abonnement v lo abonnement l autopartage Ils racontent leur exp rience sur le site internet NGE met disposition des participants les v los q
24. st pr sente avant l arriv e des premiers occupants activit s ou logements Transport public fiable fr quent et avec une grande amplitude le report modal sera alors possible Au del des trans ports collectifs il faut favoriser les modes actifs comme le v lo et la marche Des cheminements pi tons et cyclistes doivent per mettre aux habitants de rejoindre d autres quartiers et les com merces et loisirs les plus proches sans utiliser un mode motoris L autre solution consiste profiter des r seaux de transport public Le quartier Villeneuve Cognin Prix de l appel projet Ecoquartier 2009 cat gorie Mobilit La ville de Cognin et Chamb ry M tropole ont plac les d placements au c ur de leur r flexion pour l coquartier Villeneuve Outre la bonne accessibilit en mode actif et en transports en commun les nouveaux habitants profiteront de cheminements con us pour les modes doux Le stationnement de surface ne sera destin qu la courte dur e et les places en ouvrage se limiteront une par foyer Enfin chaque m nage se verra offrir un v lo lectrique par les promoteurs Heureusement car certaines pentes du quartier atteignent les 10 2 SCET existants et reconstruire la ville sur elle m me en inscrivant les normes HQE dans les projets de r novation urbaine ou dans le traitement des friches Ainsi la position strat gique tr s centrale de la ZAC de Bonne a t
25. t la ques tion des d placements Avec en viron un tiers des missions de gaz effet de serre son actif le secteur des transports est souvent point du doigt II y a donc un in t r t essentiel d finir de mani re ambitieuse le volet mobilit dans les projets La Coul e verte dans le quartier des 2 lions Tours SET Cela commence l int rieur des quartiers avec une circulation apais e En loignant la voiture et en privil giant les modes doux les am nageurs peuvent offrir aux nouveaux habitants des espaces publics et des lieux de rencontre de qualit combin s des es paces verts Mais le partage de la voirie est aussi envisageable avec la cr ation de zones 30 et l utilisation du tout r cent Code de la Rue il permet les zones de Le pi ton peut profiter de vastes espaces dans le quartier de Lyon Confluence Lyon Confluence rencontre o les pi tons ont la priorit partout et la vitesse y est limit e 20 km h Une nuance toutefois l loignement du trafic doit tre maitris pour ne pas d grader le cadre de vie dans les quartiers voisins Au del de la mobilit intra quar tier c est la qualit du lien avec la ville qui est en jeu pour favoriser une mobilit durable Ainsi la pr sence d une ligne de transport public performante proximit ou mieux au c ur du quartier permet aux habitants de se se vrer de leur s voiture s surtout si elle e
26. t usage Avant quand on avait une voiture on faisait tout avec L on comprend qu il y a compl mentarit des modes selon les motifs que chacun a sa disposition une vraie boite outils pour ses d placements Les chiffres confirment cela partir de 2003 les EMD montrent une stabilisation voire la baisse d indicateurs qui taient traditionnellement toujours en hausse consommation de carburant d place ments en voiture Pour le moment ces volutions ne concernent pas tout le monde mais elles devraient se diffuser dans la mesure du possible la voiture restera indispensable dans le monde rural car la tendance ne va pas s arr ter ses facteurs sont loin de s essouffler Les m mes causes produisent les m mes effets Qu est ce qui alimente la tendance alors Il y a plusieurs moteurs e L conomie est marqu e d un cot par l augmen tation du prix de l nergie et de l autre par un certain marasme du pouvoir d achat e Les nombreux investissements dans le transport public la fois les d marches et documents de type PDU PDE et les am nagements structurants comme les trams C est l effet r seau SCET e Les notions d environnement finissent pas tre in t gr es Elles ont envahi les discours on ne peut pas passer au travers Les jeunes g n rations en particulier font plus attention e Ce qu on pourrait appeler le e comportement On peut maintenant tout faire
27. tervient sur la base d une pr disposition changer ses habitudes de d placements Cette pr disposition peut tant t tre li e une lassitude dans l utilisation de la voiture cause du trafic et des condi tions de circulation ou de stationnement Tant t la pr disposition prend la forme d une r flexion personnelle sur les probl mes environnementaux locaux ou globaux qui sont li s l usage automobile Enfin sur cette trame constitu e par les pr dispositions viennent se greffer des l ments d clencheurs qui jouent v ritablement le r le de d tonateur du change ment Ces l ments d clencheurs peuvent tre de l ordre de la contrainte brutale qui emp che l utilisation de la voiture de l engagement militant qui donne la capacit aux individus de mettre leurs comportements en accord avec leurs valeurs ou encore de l opportunit c est dire la rencontre avec une offre alternative concr te par exemple gr ce aux Plans de D place ments La pr sence d une offre alternative est donc tr s importante Dans la plupart des cas les altermobilit s ou usages alternatifs la voiture particuli re r sultent d un SCET changement Mais pas pour tous il existe des alter mobilistes pour lesquels les habitudes alternatives sont des habitudes constantes tout au long de la vie Pour eux le r flexe de d placement adopt d s l entr e dans l ge adulte est tourn vers d autr
28. u il loue l ann e via son service M tropole V lo Les parkings de NGE sont eux en libre acc s pour les participants se rendant Nantes avec leur voiture en autopartage Cette exp rience contribue montrer qu il est aujourd hui tout fait possible de se passer d une voiture personnelle et qu en jonglant entre les modes l usager peut d velopper une mobilit efficace et durable 1 En Allemagne les jeunes sont plus nombreux pouvoir imaginer une vie sans voiture 64 que sans Internet 84 selon une enqu te command e en 2009 par la F d ration allemande des hautes technologies Bitkom 2 L Age de l acc s La D couverte 2005 Marie Catherine Beaudoux Une autre histoire pour la voiture Marie Catherine Beaudoux est en tant que directrice du Mobility Lab la t te d une quipe de V olia Transdev d di e l exploration des volutions de la mobilit pour identifier et investiguer des champs d innovations Alors que dans les pays ais s la voiture remplac e par le web et les objets num riques ne fait plus r ver les jeunes g n rations de nombreux changements s op rent D abord la voiture individuelle autrefois per ue comme un symbole de prestige social est aujourd hui un peu plus d laiss e par les couches les plus favoris es de la population Vivant dans des hyper centres largement desservis par les transports en commun les plus ais s ont la possibilit de s
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