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Des traces écrites en E.P.S., pourquoi

1. S ance2 Avant Le contrat de la deuxi me s ance est d fini il reste tr s simple et utilisable par tous il concerne aussi bien les performances queles attitudes e Je suis actuellement capable de passer X rochers sur 35 e Je pr vois de passer X Y rochers Je vais essayer d aider les enfants de mon groupe Pendant Les enfants pratiquent sur le m me circuit que la s ance pr c dente Des photos sont prises Apr s L valuation est effectu e partir du contrat Elle est individuelle L enfant se situe parrapport sa propre volution Elle est galement collective L enfant se situe dans le groupe dans un souci d mulation et non de comp tition Il verbalise ses difficult s de nouvelles strat gies d action sont propos es par Penfant lui m me ou par ses pairs S ance 3 Avant La mise en place du contrat permet la pr paration de la partie pratique L enfant sait exactement l o il en est et ce qu il va avoir faire pour voluer Sur la fiche cartonn e l enfant surligne 5 rochers d j pass s avec succ s mais qu il souhaite regrimper Il en choisit 5 autres chou s travailler Pendant La s ance pratique se d roule toujours sur le m me circuit Les enfants sont film s dans leurs r ussites et leurs checs Apr s Le plan du circuit est distribu aux enfants Untravail de cartographie estentrepris Cet outil permet aux enfants d augment
2. Nous fabriquons notre journal sur une semaine parfois deux au maximum Le lundi matin nous remplissons un tableau contenant les pr visions d articles pour le journal dito comptes rendus r cits imaginaires r cits v cus po sies devinettes charades mots crois s fiches techniques cin ma Nous notons le nom de ceux qui veulent crire un article ou en proposer un Parfois une rubrique change toutes les rubriques ne sont pas forc mentrepr sent es Apr s cette mise au point les enfants commencent leur travail Ceux qui crivent pour le journal s y mettent tout de suite les autres peuvent crire aussi correspondance texte libre ou commencer leur travail personnel dans d autres mati res En fin de matin e nous r servons un temps d coute pour les textes L nous coutons et nous choisissons les crits qui iront v ritablement dans le journal Pour ces textes il y a plusieurs possibilit s e le texte est correct syntaxe sens la correction orthographique se fera en travail individuel e ilyadeserreurs de syntaxe de temps mais letextepla t il seraam lior individuellement ou par groupe selon lanature des erreurs e pour certains types de textes comme les jeux ou fiches techniques les enfants ne trouvent pas les solutions ou ne comprennent pas les auteurs retravaillent avec l aide de camarades ou la mienne selon les occupations de chacun e c estunarticle plus imp
3. est par celui ci que l on commence sous pr textequ ilestemploy commun ment l oral On croit na vement qu on peut l crire puisqu on peut le dire On se trompe car l apprentissage de la conjugaison a pour objectif de faire crire des formes crites pas forc mentsonores ele pass simple conna t quatre d sinences donttrois fr quentes a apourles verbesener i ou y upour les autres verbes in pour quelques autres du type tenir venir ele subjonctif pr sent conna t deux d sinences e pour les 1 2 me 3 me 6 personnes et j i pour les 40 et 5 me personnes le conditionnel pr sent est fabriqu en additionnant la d sinence du futur et celle de l imparfait e imp ratif pr sent se construit comme le pr sent sur le radical sans d sinence temporelle L imparfait et le futur ayant des d sinences tr s r guli res et pr sentant une grande coh sion dans la corres pondance oral crit il vaudrait mieux commencer par l apprentissage de ces deux temps ce qui permettrait en plus de faire reconna tre coup s r le verbe Cette r gularit est per ue tr s t t par les enfants qui construisent des formes par analogie Voici deux exemples relev s dans l crit d un enfant de 6 ans elles sontaient sont marque de l imparfait 6 personne je me suitais fait mal je me suis marque de l imparfait 1 personne Po
4. la biblioth que les programmations e une fonction r f rentielle on se r f re pourr gler un probl me d appren tissage ou d organisation l alphabet la frise num rique un texte de lecture aux r gles de vie une fonction p dagogique un outil souvent construit en commun estr utilis dans d autres situations telles une r gle la mise en forme d une d marche une grille de crit res une fonction affective la mise en valeur des travaux des enfants permet de mettre en avant les capacit s de chacun et ce dans diff rents domaines e unefonction plastique cette fonction se superpose toutes les autres par l organisation de l espace des supports de la couleur des formes des valeurs e une fonction culturelle gr ce une mise en relation du patrimoine culturel avec les projets du moment elle peut concerner les domaines dela litt rature de l histoire comme des arts plastiques unefonction d information tous les affichages ont bien s r cette fonction mais certains plus sp cifiquement parexemple lesaffichesquiannoncentunemanifestation etdontl emplacement le plus pertinent est dans un lieu de passage les panneaux d exposition sur un sujet d tude qui apr s avoir t analys s critiqu s en classe serontexpos s en biblioth quepour les autres classes et favoriseront les changes de savoirs e une fonction civique le respect du travail de
5. CPEM Laurence FROUIN centreressources lecture Jean Fran ois GEY directeur p dagogique IME Murielle HODEAU ma tre formateur l IUFM Mich le PELLOUX coordonnatrice ZEP Genevi ve RANC IEN Carole TISSET PIUMF Pierre THEVENIN conseiller p dagogique Jean Fran ois VINCENT OCCE Illustrations Patrice GOURDET coordonnateur ZEP Mise en page Danielle RODA IAI Correction Sylviane CHAULEY Imprimerie E P 3000 91830 Le Coudray Montceau Pour toute correspondance BL 91 12 rue du Docteur Mor re 91120 Palaiseau Tel 01 69 31 27 30 Fax 01 69 31 44 54 E mail ble 91 wanadoo fr BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne e _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Le journal scolaire Pourquoi Comment Le groupe Freinet de P Essonne nous pr sente ses pratiques plusieurs voix du journal de classe au journal d cole du CP au CM2 En pourun journal c est mettre ses comp tences au service d une uvre commune C est donc une pratique r guli re de lacitoyennet C estaussi donner un sens sa production d crits On crit pour tre lu L enfant ne peutpas donner de sens son travail quand on lui demande dans un exercice d crire une lettre un compte rendu une recette une fiche technique Le destinatairen existe pas et l critreste dansun cahier L enfant peut crire pour ses pairs pour les informer les distraire raconter exposer
6. L cole a un go t parfois immod r pour les savoirs m talinguistiques les mots de la grammaire infinitif adjectif etc etles r gles d orthographe Or les recherches que nous menons depuis pr s de vingtans sur ces questions montrent qu ilne s agit pas l de pr alables Pour agir sur le langage il faut s en donner lesmoyens en classant rempla ant transformant en regroupant selon de multiples crit res etc Bref il faut traiter la langue comme un objet d exp rience Si nous savons ce qu est un chien par exemple c est que nous avons accumul des exp riences heureuses ou pas sur plusieurs chiens Puis parune s rie de va et viententre cette exp rience etlemotlui m me nous avons progressivement construit un concept qui d signe cette exp rience et peut tre voqu par quelques sons ou quelques lettres C est un peu la m me chose pour des mots comme infinitif ou adjectif Notre connaissance est l encoretributaire denotre exp rience et desrepr sentations quenous en avons Comment comprendre sinon qu un adulte cultiv qui doit d finir un adjectif finisse par donner unexemple Comment consid rer les fautes d orthographe Il faut se rendre l vidence l comme ailleurs l apprentissage implique des essais des erreurs dest tonnements Un enfant qui apprend l crit ne va pas seulement du concret l abstrait ou du particulier au g n ral il fait cela et le cont
7. enseignant d abord puis seuls ensuite le domaine dans lequelilstravaillent retrouventais ment dans le classeur l espace correspondant les intercalaires sont l pour a Le codage retenu pour chaque domaine et la pagination cartenttoute erreur derangement Etla consultation L laboration d un sommaire en t te de chaque domaine est mise en uvre d s le CP Celui ciest construit avec les l ves au fur et mesure des s quences d apprentissage Un classeur d une classe l autre Au CP on conserve les m mes rubriques qu en grande section d o la n cessaire concertation des enseignants du cycle 2 Certains supports de travail de la grande section sont pr sents dans le classeur du CP En effet on ne conserve pas tous les documents dans le classeur au cours d un cycle En fin d ann e le tri est r alis tous ensemble et le classeur peut ainsi suivre l l vetoutaulongducycle Denombreuses quipes se sont lanc es qui dans le domaine de la d couverte du monde qui dans celui de laproduction d crit alors pourquoi pas vous Marie Pierre LUCE IEN Sainte Genevi ve des Bois BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne Les crits de r f rence Les connaissances donnent lieu des traces Comment les m moriser s y r f rer les r investir si elles ne restent qu orales De m me les savoir faire les m thodes seront mieux int gr s par les l v
8. moire Des traditions am nent les enseignants afficher la pyramide des ges la liste des chants etpo sies les programmations Les seuls documents obligatoirement affich s sont l emploi du temps et les consignes de s curit on en comprend bien l utilit Undocumentaffich auneraison de l tre une fonction un sens avant tout pour les l ves mais aussi pour les parents notamment la maternelle et enfin pour l enseignant qui peut avoir son coin de travail personnel O Comment La lisibilit de ces affiches d pend de la taille et de la police d criture mais aussi de la place de l affiche par rapport aux enfants par exemple les affichages de r f rence sont pr sent s face aux enfants pourqu ils puissents y r f rer rapidement et sont regroup s par domaine disciplinaire ce qui aide structurer les apprentissages Lesaffiches doiventaccrocher leregarden jouant sur la surprise par une alternance crit image une alternance de couleur des changements de police l information doit sauter au regard donc les phrases sont courtes concises percutantes Attention s il yatropd critl information ne ressort plus elle est perdue dans la masse D autre part si l affichagen volue pas on finit par l oublier Fran oise MONVERT conseill re p dagogique Palaiseau BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne a Surtout renoncer aux tables de
9. outils Toutes ces variations permettent de multiplier les mises en situation d apprentissages elles sont inductrices d activit s d explorations qui posent probl me et favorisent la d marche individuelle o l enfant r fl chit la question comment je vais m y prendre 6 Tout ceci ne veut pas dire que les exercices photocopi s sont d pourvus d int r t Cesontdest moignages pour les familles quis informentsurletravail et les progr s de leur enfant La quantit ayant souvent une relation pour eux avec la qualit une information aux parents et des changes permettent d viter cetterepr sentation Certains exercices ont une fonction d valuation clairement indiqu e n an moins avec de jeunes enfants l valuation de certaines comp tences ne peut tre faite uniquement par crit Enfin et surtout distinguons bien les photocopies qui rendent les l ves de simples ex cutants d exercices vides de sens des exercices d entra nement dont les l ves sont capables d exprimer l objectif etlerapportavecles projets de classe Rolande DELORD LASSUS directrice de l cole maternelle d application Les Meillottes Soisy sur Seine Le CRIPE Centre ressource informatique p dagogique de l Essonne O se trouve le CRIPE A l cole Mauriac rue F Mauriac Evry Quand le CRIPE est il ouvert lemardi lejeudi etle vendredi apr s midi surrendez vous de 14h 17h30 le m
10. De la trace l criture 24 Le centre d partemental de ressources en lecture I BR mm p p mn Interview Sp cialiste de l crit et tout particuli rement de l orthographe Jean Pierre Jaffr a t professeur en coll ge puis professeur d Ecole normale avant de rencontrer Nina Catach avec laquelle il a travaill plus de vingt ans Chercheur PINRP puis au CNRS dans le laboratoire HESO jusqu cette ann e et d sormais dans l UMR Unit mixte de recherche L APLE Paris 5 il est l auteur de plusieurs articles et ouvrages sur la linguistique et l acquisition de l crit BL 91 Quel est l objet de vos recherches Dans le cadre d une linguistique g n tique de l crit je confronte diff rentes approches de l crit qui portent sur la dynamique et le changement linguistiques Cela comporte la naissance et le d veloppement des critures et amp e leurs ortho graphes le fonctionnement des langues dont levocabulaireetm me la grammaire changent sans oublier le fonctionnement cognitif des usagers et sp cialement celui des enfants Vous insistez beaucoup sur la dimension sociale de l crit Ilne faut jamais oublier que l homme est un animal social S il a invent l criture c est qu il en avait besoin de nouvelles formes de vie ont rendu l crit indispensable Aujourd hui l crit estomnipr sent et il faut plus que jamais avoir consc
11. commerce les exc s de photocopies ont redoubl particu li rement l cole maternelle Orlamise en garde dans la pr sentation de ces documents estexplicite ils agit bien d une aide l valuation et non de situations d apprentissages Les activit s propos es sous forme de photocopies de documents du commerce pr fabriqu s sont la plupart du temps vides de sens pour les l ves car elles constituent des situations artificielles sansrapport avec la vie delaclasse Elles rel vent d exercices plaqu s qui donnent l activit une valeur occupationnelle les l ves font parce qu on leur dit de faire sans un enjeu qui d passe la simple ex cution d une consigne Comment faire autrement Actuellement tous les p dagogues sont d accord les activit s sont organis es au service des comp tences acqu rir Celles ci sont d velopp es travers des projets de classe qui donnent du sens aux apprentissages l l ve sait r pondre aux questions suivantes concernant les activit s pourquoi pour quoi Par exemple j apprends crire des 4 parce qu on est en train de fabriquer des dossards et mon dossard a le num ro 4 Il est primordial de favoriser les manipulations les situations probl mes avec des objets lesr alisationsen volume Il est galement int ressant de varier les formats ronds bandes lestailles et les types de supports nature etcouleur les
12. conjugaison Lors d un premier pisode BL 91 n 23 Carole Tisset a montr que donner une d finition du verbe aux l ves de cycle 2 tait loin d tre pertinent Elle propose dans le deuxi me pisode de ce feuilleton d aborder autrement l apprentissage des terminaisons Ces verbes qu on juge gais difficilement Chapitre 2 Simplifions l apprentissage es formes verbales sont tr s irr guli res C est pourquoi l oncroit n cessaire de faire apprendre un grand nombre de tables de conjugaison afin que les l ves puissent correctementlesutiliser Nous reviendrons dans un prochain chapitre sur la notion d utilisation Observons de pr s les diff rentes formes verbales que l enfant doit apprendre Calculons Le verbe est la classe qui pr sente le plus grand nombre de formes variables dites fl chies Prenons l adjectif il n en comporte que 4 masculin singulier masculin pluriel etlenom2 singulier pluriel De plus leurs diff rentes formes peuvent tre d duites d une forme premi re ce qui n est pas toujours le cas pour les verbes A partir de la forme aller onne peut pas trouver va irons aille etc Le nombre total des verbes est moins important que celui des noms Il existe peu pr s 10 000 verbes pour peu pr s 50 000 noms Si l on additionne toutes les formes de tous les temps et de tous les modes on obtient un inventaire de 6 personnes multiplier par 1
13. couper en syllabes etnoter chacune d entre elles par une lettre de l alphabet Il crira ainsi Al ou A1 ou L1 Ne nous y trompons pas de telles r alisations exigent des capacit s d analyse de tr s haut niveau et prouvent que la connaissance se construit y compris dans le domaine de l orthographe Quelques rep res bibliographiques de Jean Pierre Jaffr Didactiques de l orthographe Hachette INRP 1992 2 ed 1998 L orthographe en trois dimensions Nathan 1995 avec Dominique Ducard etRen eHonvault L orthographe des syst mes aux usages Flammarion coll Dominos 1997 avec Michel Fayol La naissance de l enfant scripteur ESF para tre en 1999 BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne L affichage ou dis moi ce que tu affiches et comment et je te dirai comment tu enseignes Quand on entre dans une salle de classe m me sans les l ves on peut y d couvrir les pr occupations du groupe et de l enseignant qui vivent dans ce lieu une grande partie de la journ e Attachent ils de l importance leur environnement Quels domaines sont favoris s Quelles d marches p dagogiques se manifestent dans l affichage lui m me Pourquoi L affichage remplit diff rentes fonctions qui peuvent tre simultan es une fonction de m morisation pour ne pas oublier on affiche la liste des le ons le planning de la journ e de la semaine la date des visites
14. d crire questionner Il s adresse ses correspondants ses parents aux autres classes aux gens du quartier Il est indispensable que le journal soit chang avec d autres journaux r alis s par d autres classes car c est dans d autres classes que se trouvera le public qui lui donnera son sens Cet change de journaux donne lieu des retours impressions avis critiques des enfants de la classe lectrice aupr s des auteurs des textes du journal C est cet change qui donnera aux enfants la certitude d tre lus la certitude que cette technique est une technique vraie Les retours indirects sont d une plus grande importance encore Certains textes d imagination certaines po sies sont crits par des enfants la suite d autres crits ou po sies lus dans d autres journaux d autres classes et qui ont trouv un cho particulier Des exp riences desrecherches d marrent parce que l id e est apparue dans un journal venu d une autre classe Ces retours sont largement aussi importants que lesretours directs C esten ce sens aussi qu on peut dire qu un journal scolaire estun moyen decommunication On crit avecles autres Lar partition dutravail le choix destypes d crits les am liorations le traitement de texte la maquette tout est fait en coop ration et avec l espritd entraide Alors l enfant se sent vraiment co r alisateur du journal On crit dans
15. et les enseignants des coles maternelles n auront plus se creuser la cervelle pour trouver 30 signes diff rents L authenticit est pr serv e et le bon sens encoreplus videmment l utilisation des initiales ne peut en aucun cas se substituer l criture du pr nomavec une majuscule bien s r Rolande DELORD LASSUS directrice de l cole maternelle d application Les Meillottes Soisy sur Seine 1 Cf BL 9I n 18 Serge PUECHBERTY professeur l IUFM d Etiolles 1 Voir Lib ration du 4 d cembre et du 14 d cembre 1998 2 Les expressions en gras correspondent aux propositions de traces crites 3 Vous avez dit g ographies Mich le Masson Colin 1994 4 La carte l cole didactique d une g ographie plurielle Jean Pierre Chevalier CDDPoint CDDP du Val d Oise d cembre 1996 Voir aussi propos de la carte Images et construction de l espace apprendre la carte l cole dir G rard Mottet INRP 1997 La carte mode d emploi Roger Brunet RECLUS 1987 1 table des chor mes ou les 7 x 4 28 figures de base de toute distribution atiale et donc de toute carte ISSN N 1269 4010 Directeur de la publication Ren DUNOYER Inspecteur d acad mie Directeur dela r daction Nicole GAUDELET IENA R dactrice en chef Claire BONIFACE IEN Comit de r daction Elisabeth BINTZ conseill re p dagogique Rolande DELORD LASSUS DEA Christophe DE MONTMOLLIN
16. il souhaitait voir dans le journal puis il lavait illustr Nous avions choisi un titre pour ce journal et le dessin de couverture a t l objet d un vote de la classe A l cole lesenfantsn avaient pas acc s l informatique J ai t amen e taper lestextes et faire lamiseenpage cequi neme satisfait pas Le quoideneuf dumatmayantapport mati re r aliser un deuxi me journal avec desrubriquesplus pr cises j aiopt pouruntravail de groupe Cetravail avec une dict e l adulte a t compl t par des productions individuelles Actuellement nous sommes davantage dans la formule magazine Pour aller verslejournal il faudra prendre letemps d observer divers journaux afin de d gager l organisationdecetyped crit Lejournalesttr s attendu par les enfants qui sont fiers de voir leurs textes et leurs dessins publi s Ilesttransmis chaque enfant chaque classe de l cole aux correspondants et d autres classes ayantaussiun journal Pour les mois venir ilme faut pr voir uneorganisation permettant aux enfants de r aliser eux m mes la mise en page etlesommaire taper eux m mes leurs textes l ordinateur tant arriv dans l cole Marguerite VIGNE cole l mentaire Andersen Villebon sur Yvette BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne h Le journal dans ma classe de CM1 CM2
17. le respect de l autre e respect de sa personne pas de moquerie d injures e respect de sa parole afin que chacun puisse s exprimer librement en toute s curit e respect de sontravail gr ce la pratique del entraide On travaille pour crire Si sa production est lue v ritablement alors seront justifi s pour l enfant l effort et le travail sur la forme et le fond de son crit d veloppera la qualit des textes en respectant e la coh rence minimale orthographe syntaxe des phrases organisation du texte enparagraphes pertinence dutitre e les caract ristiques particuli res des types de formes detextes e lamiseenpage Le journal scolaire comme la correspondance comme la parution de romans recueil de po mes ou d albums s ils sont vraiment le fruit du travail des enfants permet tous les types et formes detextes detrouverun destinataire Pour le groupe Freinet 91 Jacqueline BIZET Catherine CHABRUN Patrice DUCROU Marguerite VIGNE Journal de classe au CP Dans le cadre de l apprentissage de la lecture les enfants crivent des textes Pourrendrecetravailplusmotivantet lui donner unsens decommunication nous avons d cid de faire un journab gt ouun magazine de classe Chaque jour les enfants lisent leurs phrases Le samedi nous choisissons celles quiseront publi es Pour le premier journal chaque enfant avait choisi parmi ses textes celui qu
18. opposition verbes ener autres verbes gt Les similitudes sur les marques de temps Observons les similitudes entre les d sinences detemps des plus simples aux plus complexes Quels que soient les verbes e le futur se construit toujours avec une seule d sinence qui est orale r on enseigne parfois le futur en construisant r avoir au pr sent sauf pour les 4 et 5 personnes Cette explicationqui a une origine historique convient aux verbes ener et aller envoyer mais ne convient pas pour coudre mordre bouillir faire courir cueillir devoir pouvoir voir Cette explication ne peut querenforcer les confusions orthographiques o toute finale e ou est crite er par les enfants Cette d sinence est souvent pr sent e comme celle de l infinitif Or cen estvraiqu l critetpour les verbes en er Quand la d sinence de l infinitif est sonore elle s crit re apr s une consonne vivre boire conclure et r apr s une voyelle avoir brandir mouvoir Les graphies re apr s une voyelle existent mais sont peu nombreuses rire conduire boire e l imparfait se construit sur deux d si nencesorales E aiaux 1 2 m 3 me me personnes j iaux 4 et Si personnes e le pr sent il n y a pas de d sinence ce temps se construit directement sur le radical auquel on ajoute les marques de personne C est donc un temps tr s difficile orthographier etpourtant c
19. peut tre progressive jalonnant les apprentissages tout au long de l ann e ou du cycle cahier de r gles r pertoire d orthographe d usage formulaire demath matiques m mento de conjugaison Elle peut venir en synth se d un sujet d tude en histoire g ographie sciences oud unprojetd criture grille derelecture ou de r criture de math matiques synth se sur les mesures les solides les figures planes Dans tous les cas cette r daction m rite qu on y consacre un temps sp cifique suffisant etplac de fa on opportune selon letype der f rent envisag Comment les laborer La qualit et l efficacit de la production d pend de la prise en compte de quelques points pratiques e Leregistre de langue et le vocabulaire tout en tant exacts et pr cis refl tent le niveau de ma trise de la langue et des notions abord es Leur choix parles l ves est le garant de leur bonne adaptation ce niveau Le volume d crits est limit par la capacit de lecture et d criture des l ves concern s Il doit cependant tre suffisant pour remplir sa mission informative Un compromis peut tretrouv en choisissant des supports compl ter du type phrases trous ou des tableaux compl ter par exemple e La pr sentation joue un r le essentiel dans la lisibilit donc dans l efficacit de ces crits Elle met en vidence l organisation du r f rent et chois
20. 3 formes les temps des modes personnels 8 pour l indicatif 3 pour le subjonctif 2 pour le condi tionnel 13 formes soit 78 auxquelles on peut ajouter 6 formes pour l imp ratif 4 formes pour les modes non personnels soit 88 sans compter les formes du passif les temps surcompos s et les formes pronominales Les enfants doivent retenir 88 formes par verbe A chacun de calculer le nombre de verbes diff rents appris pendant la scolarit primaire pour obtenir le nombre total Onregroupeen g n ral les verbes par type afin de simplifier la t che verbes du premier groupe etleurs particularit s er cer ger eter eler der ier oyer uyer verbes du deuxi me groupe et une quinzaine du troisi me groupe ce qui fait au total 25 verbes x 88 formes soit 2200 formes de verbes L objectif d apprentissage est d mesur Simplifions Apr s avoir pris conscience de l immense effort de m moire demand dont les enfants ne per oivent pas n cessairement le sens r fl chissons aux possibilit s d all gement Ne pourrait on pas mettre en videnceles coh renceset les similitudes plut t que les dysfonctionnements Ilfautquel enfant connaisse les formes des verbes fre et avoir pour conjuguer les temps compos s Nos deux auxiliaires doivent tre appris 6x2x4 temps simples soit48 formes gt Les similitudes sur les marques de personne Les marques de personne ne sont pas toujours a
21. Inspection acad mique de l Essonne Publication gratuite BULLETIN DE LIAISON DES COLES DE L ESSONNE Edito Comment organiser les travaux des l ves Comment g rer leurs traces crites Quels crits leur faire produire Sur ce sujet de pr occupation quotidien pour les enseignants ce num ro sp cial de BL 9I vous pr sente des contri butions dans diff rents domaines disciplinaires des arts plastiques aux sciences de l EPS la g ographie La maternelle l or e de l crit n est pas en reste L crit sur les crans d ordinateur non plus Le CRIPE l OCCE le groupe Freinet de l Essonne contribuent galement cette r flexion Sommaire Interview Jean Pierre Jaffr L affichage Surtout renoncer aux tables de conjugaison Exposer est une pratique artistique A PIUFM on accroche l il Des traces crites en EPS pourquoi Un classeur de cycle d s la maternelle Les crits de r f rence 12 L invasion des photocopies d s la maternelle 12 Le CRIPE Le suppl ment du CRIPE 13 Des outils pour l organisation des travaux d l ves 14 Ecrire en sciences le cahier d exp riences 15 Des classes culturelles en Essonne 16 Comment crire des r gles de vie 18 Les traces crites du conseil d enfants 19 En conseil de cycle 20 La g ographie a sert d abord faire crire 21 A bas les signes en maternelle 22 Le journal scolaire pourquoi comment 24
22. ai des droits en tant qu individu et je n ai des droits que dans la mesure o j ai des devoirs vis vis des autres et que je lesrespecte Les r gles de vie s articulent autour des droits et devoirs tout comme dans un jeu de soci t les r gles du jeu d finissent par rapport un but ce qui est permis etinterdit C est partir de la d finition des droits que les l ves vont d finir ensemble les conditions d application de ces droits c est dire d finir les devoirs J ai le droit de me d placer dans la classe mais je dois faire attention ne pas d ranger mes camarades J ai le droit d aller la biblioth que de la classe mais je dois respecter les livres je dois ranger les livres emprunt s Cette r ciprocit des droits etdes devoirs esttr s importante Ler glementn estplus alorsunesuite d interditsou d obligations mais un crit qui prot ge l exercice des libert s Les sanctions etles r parations Reconna tre aux l ves des droits des libert s des devoirs am ne in vitablement se poser la question des sanctions et des r parations Il convient ce sujet de faire clairement la diff rence entre ce qui est de l ordre du dommage caus autrui de fa on non intentionnelle lors de l exercice d une libert et qui va n cessiter un d dommagement une r paration res ponsabilit civile de ce qui est de l ordre de la transgression volontaire
23. chant expliquer oralement la r gle du jeu un autre l ve quine la conna tpas en respectant lar gle du jeu en trouvant des strat gies appropri es avec son quipe en formulant oralement ses strat gies l aide d un sch ma Des moyens de m morisation Les r gles de jeux crites servent de m moire individuelle et collective Les consignes sont fix es clairement et rigoureusement La m morisation peut tre facilit e par des sch mas ou des codifications ven tuellement utilis s comme supports de langage Des outils d ducation la citoyennet Lesr gles de base durespectde soi m me d autrui et les conventions li es EPS sont inscrites Afin de faciliter l appropriation de ces r gles il est n cessaire qu elles soient labor es par l ensemble du groupe classe et pas seulement par enseignant Le classeur d EPS est un outil de communication Il sert de liaison l int rieur de la classe de l cole et l ext rieur de l cole Il permet de rendre compte derelater des exp riences v cues etde les changer Des valuations Elles sont de deux natures mais elles sont toujours observables ou quantifiables par etpour les enfants individuelle l valuation permet l enfant d appr cier sa progression et de construire la suite de ses apprentissages avec l aide de l enseignant Les perfor mances physiques et les volutions comportementales par exemp
24. ctif pr sent e ai au futur de tous les verbes et au pass simple des verbes en er et avoir aller s pour tous les autres temps et tous lesautres verbes Construire un tel tableau est fructueux pour les l ves du cycle 3 Les termi naisons les d sinences de personne apparaissent assez r guli res pour ne pas dire syst matiques Elles posent BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne essentiellement des difficult s orthogra phiques quand les marques ne sont pas oralis es du fait d une absence de liaison devant une voyelle ou une lettre muette comme avec nf la 6 personne ou s la 1 ou 2 personne Les enfants font le plus d erreurs orthographiques lorsque les ph nom nes d homophonie sont parti culi rement importants Pour les plus jeunes on peut commencer par travailler et faire apprendre les 3 et 6 personnes qui permettent de voir la variation singulier pluriel d autant que la marque duplurielesttoujours lam me bien qu on ne l entende pas Puis on fait travailler les 4 et 5 personnes qui sont sonores la 2 personne qui esttoujours identique en faisant remarquer que ce s n est pas la marque du pluriel Si l on a le courage de travailler la conjugaison horizontalement comme nous le proposons on remarquera que la division en trois groupes n est pas pertinente pour les marques de personne mais qu on aune
25. cycle Exemple G 1 Dutexte la phrase G2 Lestypes de phrases Introduction du classeur de fran ais Pour all ger le Texte narratif raconter conte nouvelle bande dessin e fait divers reportage Texte explicatif faire comprendre texte scientifique d finition de dictionnaire d finition de mots crois s nonc de probl me classeur nous consacrons une s ance au tri des productions notice crites en d but Texte informatif informer questionnaire lettre article de presse petite annonce compte rendu Texte po tique jouer avec les mots d ann e scolaire po me ne chanson Ce qui n est pas affiche conserv est plac proverbe devinette dans une pochette Texte descriptif d crire portrait l gende catalogue guide touristique Texteinjonctif faire agir r glement r gle de jeu mode d emploi au nom de l en fant qui lui sera restitu e lorsqu il quittera l cole pour le coll ge recette consigne publicit C est avant tout un outil volutif qui est utilis sur toute la dur e du cycle Afin qu ils ne soient pas gar s d une ann e l autre les classeurs sonttransmis dans les classes sup rieures en juin Math matiques L organisation du classeur de math ma tiques estun peu diff rente e des feuilles intercalaires permettent de s parer les domaines de comp tences num ration op rations mesures probl m
26. d activit s pr par s par l enseignant sont ils vari s Sont ils soign s gt La liaison avec les familles les documents sont ils bien compr hensibles par les familles les consignes les types d activit s les commentaires de l ensei gnant sont ils clairs Les parents sont ils invit s r guli rement consulter les documents des enfants Quels sont les documents qu ils ne consultentpas Les l ves sont ils inform s du contenu des cahiers de correspondance ou dece quien tient lieu Ces informations sont elles objet de lecture ou d information pour eux La correspondance entre les comp tences du livret d valuation et celles des exercices d valuation est elle rigoureuse gt L association des l ves leurs apprentissages quel est le r le des l ves dans la gestion de leurs documents Sont ils inform s des comp tences travaill es dans les exercices Celles ci figurent elles bien distinctes des consignes gt La continuit dans le cycle sous quelle forme existe t elle Cahier de sons du CP au CE1 cahier de po sie cahier de musique classeur des types de textes etc De ces observations naissent in vi tablement des suggestions pour une coh rence plus affirm e Essayez si ce n est d j fait Claire BONIFACE IEN Palaiseau BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 2 La g ographie a sert d abord faire crire Nous regrettons de do
27. dans la classe la r ussite de chacun est l affaire de tous chaque l ve est alors d unepartresponsable en tant qu individu de ses actes propres d autre part en tant que membre citoyen d une structure sociale la classe il est galement responsable des autres et il ne peut se d sint resser de leur devenir Le but de la soci t est le bonheur commum Cette finalit de l ducation la citoyen net visant construire une soci t fraternelle dans laquelle la r ussite de quelques uns ne s effectue pas au d triment des autres mais contribue la promotion detous estcellede la p dagogie coop rative et sans aucun doute de la plupart des mouvements d ducation nouvelle Ilestbien clair que cette d finition du projet social est de l unique responsabilit de l enseignant puisque de fait c est lui qui d tient le pouvoir tous les pouvoirs m me celui d en d l guer qui d termine le statut des l ves qui d cide des droits des uns et des autres et qui doit professionnellement rendre compte deses choix Sices choix indispensables la vie de la classe ne sont pas explicites les l ves vont devoir deviner ou interpr ter ce qui pla t ou d pla t l enseignant ce qu il accepte ou au contraire ce qu il trouve inadmissible ce qu il consid re juste ou injuste bien ou mal Du projet ducatif au projet dela classe Pourqueleprojet de l enseignant devienn
28. de l huile du vin du sirop etc que le lait Listes des liquides utilis s Exp rimentation Nouveaux dessins nouveaux sch mas crits Extrait detexte plusclairementexplicatifs Cycle 2 Cette fois ci nous allons changer l exp rience A la place du lait nous allons mettre de l eau pour voir si le produit pour la vaisselle fait encore bouger les couleurs dessin ou photo en regard Avec l eau a ne marche pas parce que le colorant se m lange Synth se finale Textes plus approfondis avec recherche a a ee G n ralisation du ph nom ne ventuelle en BCD immobiles Le produit pour la vaisselle fait La synth se valide les exp riences et permet craquer cette membrane Les gouttes de aussi d institutionnaliser le vocabulaire colorant sont lib r es et s agitent 1 Les propositions et remarques sont crites au cycle 1 sous forme de dict e l adulte 2 Pour le ma tre ce ph nom ne est d une force appel e la tension superficielle C est cause de cette tension que les gouttelettes de gras du lait sont maintenues bien en place et le colorant reste immobile Le savon affaiblit cette tension Conclusion l enjeu du cahier Le cahier oblige prendre dutemps pour formuler des id es chaque enfant peut crire les siennes etprofiter de celles des autres Il permet aussi d viter l oubli Il aide enfin l enfant lire ses progr s communiquer ses exp riences et co
29. dentes L volution des r gles de vie leur modification leur adaptation de nouvelles donn es sont des l ments essentiels de la vie des r gles dans la classe Elaborer des r gles de vie partir d un projet ducatifexplicite reconna tre aux l ves des droits pour les amener en d finir les conditions d exercice engager avec eux la r flexion concernant les sanctions etlesr parations c est faire de la classe un lieu d laboration de la loi et non pas un lieu d application des r glements c est s engager dans une ducation r ellement active la citoyennet Jean Fran ois VINCENT ma tre formateur secr taire g n ral de l OCCE 91 secr taire g n ral de la F d ration nationale OCCE BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 18s Les traces crites du conseil d enfants La pratique du conseil d enfants accorde une large place aux changes oraux Ces temps de parole donnent lieu aussi des crits tr s divers et permettent de constituer une m moire de cette exp rience collective e conseil de classe est un excellent moyen de rendre les l ves concep teurs et acteurs de projets Cependant il convient d institutionnaliser les s ances et les propos qui y sont tenus sous peine de voir d river ces r unions vers de simples entretiens st riles Chaque s ance doit faire l objet d unetrace crite Ellepermetainsi unretour en arri re pour valuer les d cisi
30. dieux travail dont seuls ceux qui n crivent jamais ou trop peu pensent qu il peut tre routinier Comment r agissent les enseignants par rapport aux r alisations des enfants Les enseignants ont parfois un choc en voyant cequise passe dans ces ateliers car ce que les enfants crivent n est pas toujours conforme leurs attentes Prenons un enfant de grande section de maternelle d environ cinq ans et demi Supposons qu il veuille crire l histoire du petit lapin qui partait dans les bois en courant Admettons qu il d cide d crire le mot Il a pour cela trois possibilit s Il peut savoir crire ce mot La plupart des enfants de cet ge crivent d j leur pr nom et quelques autres mots Mais le mot lapin n est sans doute pas assez fr quent l crit Cet enfant peut aussi recopier ce mot Encore faut il qu ilaitacc s une tiquette une affiche Si c est le cas il va devoir se d placer et interrompre sa production crite Reste une troisi me fa on de proc der sachant ce qu il sait de l crit etse fiant donc ses propres th ories il va prendre le risque d crire ce mot qu il conna t l oral Dans notre travail de recherche nous attachons une grande importance ces orthographesinvent es Sijemer f re aux centaines d exemples quej ai accumul s au cours de ces derni res ann es je dirais que notre petit l ve va prononcer le mot lapin puis le d
31. du ma tre Les l ves n ont pas d finir les pratiques punitives DROIT DEVOIRS SANCTION car je n ai pas respect une r gle J ai le droit de jouer au ballon durant la r cr ation Je dois attendre que le ma tre de service soit sur le terrain de jeu Je dois me ranger la sonnerie Je dois respecter le planning Je n ai plus le droit de jouer durant une semaine puis durant deux semaines si je ne respecte pas nouveau une r gle Les sanctions sont de deux ordres punition et privation du droit et doivent int grer deux principes e lerespectdesr gles de droit elles sont connues identiques pour tous non humiliantes lagraduation Quand un adulte commet une infraction au code de la route il peut avoir une punition retrait de points amende et ou tre priv du droit de conduire pour une dur e de quelques semaines plusieurs ann es A l cole les sanctions doivent int grer ces deux registres et tre gradu es en fonction de la gravit de la faute ou de sa r p tition L volution des r gles de vie Tout au long de l ann e en fonction des activit s des projets les l ves vont acqu rir de nouveaux droits qui n cessiteront la d finition de nouvelles r gles D autre part les d cisions prises un moment donn s av reront peut tre insatisfaisantes ou incompl tes ce qui am nera la classe red finir les r gles pr c
32. e le projet de la classe il doit tre pr sent aux l ves d s le premierjour de la rentr e pour devenir un sujet de r flexion de la classe Cette phase d explicitation du projet collectif au cours de laquelle on va pr senter aux l ves l objectif atteindre on va envisager avec eux les modalit s de fonctionnement du groupe les responsabilit s des uns par rapport aux autres les structures d valuation et de r gulation du projet va permettre aux l ves de comprendreetde s approprier le projet de l adulte afin d en faire le projet de viedela classe A l issue de cette phase certains enseignants symbolisent le projet sous forme d une devise Un pour tous tous pour un cole Wallon Morsang sur Orge classe de Mme Delaferme D autres s appuient sur quelques mots cl s qui d finissent le climat de la classe Respect Solidarit Entraide cole Joliot Curie Saint Germain l s Arpajon classe de M Rouvillain 1 Article 6 de la D claration des droits de l homme et du citoyen du 26 ao t 1789 2 Article 1 de la D claration du 26 juin 1793 BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne Elaborer les r gles de vie dela classe l articulation droits devoirs Cette tape d explicitation du projet va permettre de pr ciser les droits de lindividuetles devoirs de l tresocial j ai des devoirs en tant que membre d une collectivit parce que j
33. e des notes estune activit difficile mais qui a icitoute sa justification Les enfants engag s dans un projet oumis en demeure de changer de comportement pour le confort de tous signent ce registre A la fin de la s ance les secr taires lisent leur compte rendu aux enfants Lundi 30 novembre Ordre du jour 1 Le tableau des responsabilit s 2 Le coffre de No l 3 Une sortie le 11 d cembre 13h30 4 Questions diverses 1 Responsabilit s Courrier Jody Tableau Marine et Kamassile Distributions Adam et C cile Porte Aur lie M nage Guillaume Cantine Florian On a f licit Pauline Dany Amy David et Priscilla pour avoir si bien pris leurs responsabilit s Davis a t exclu du conseil 2 Le coffre de No l Nous allons mettre une bo te au fond de la classe Chaque l ve y mettra un livre ou un jeu mixte billes cartes yoyos porte cl s balles rebondissantes Beaucoup d l ves prennent la parole Dany le pr sident ne se fait plus entendre La majorit des l ves sauf 2 ou 3 personnes veulent faire le coffre de No l 3 Une cole propose une sortie le 11 12 98 apr s midi pour nous pr senter Internet 4 Le sport avec les rollers r ponse plus tard Un panneau r f rentiel est affich pour rappeler les points importants titre responsable ressources ch ancier Le comportement et le contenu se transforment au fur et mesure passant de lar gulation d
34. e jour et pr sentent leur travail uneautre semaine Certains d cident dene pas crire pour le journal pour r pondre leurs correspondants lettre traditionnelle ou fax et d autres surtout une se lancent crire une longue histoire peut tre un album en perspective Catherine CHABRUN cole Jean Jaur s Juvisy sur Orge De l crit journalistique vers le journal d cole une histoire d criture d information et de communication Le BBJ ou BaBin Junior vient de sortir son cinqui me num ro Deux ans et demi d existence pour un journal qui essaie de rassembler diffuser informer dans et hors de l cole Tout d abord ce projet de journal d colea t le moyen de rassembler enfants adultes dans un aventure commune non seulement faire conna tre l cole maisaussietsurtoutmotiver et d scolariser l acted criture La premi re tape a consist en larencontre des enfants et du projet qu est ce qu un journal D cole Pour quoi faire Que dire Quivas occuper de quoi Autant de questions discut es en classe puis enr unions de d l gu s L id e directrice a toujours t de ne pas s enfermer dans le simple compte rendu de sorties bien qu elles aient leur int r t mais dans un essai d aller retour ou de chass crois entre la vie de chaque classe de l cole de la commune et du monde quinous entoure Des pages d di es l co
35. er leurs rep res pour se d placer rapidement vers les rochers s lectionn s dans leur contrat Les enfants repr sentent par le biais du dessin les positions utilis es pour grimper S ance 4 Avant e Une analyse des dessins des photos du film est r alis e Un lexique sp cifique l escalade est employ Il peut tre stock dans le classeur la fin de la rubrique escalade et pourra ainsi tre utilis pour des productions d crit Le film permet de voir les positions efficaces qui aboutissent la r ussite Les photos fixent et d composent ces positions qui peuvent ainsi tre mieux m moris es Apr s confrontation avec les dessins elles permettent certains enfants une volution de leurs repr sentations accompagn e de progr s dans leur pratique Le contrat donne alors la possibilit l enfant de r fl chir la fa on dont il va s y prendre pour poursuivre son ascension sur une petite fiche les enfants sch matisent en bonshommes b tons 3 positions qui leur semblent valables Pendant Toujours sur le m me circuit les enfants exp rimentent leurs figures et entourent celles avec lesquelles ils arrivent au sommet Apr s L valuation consiste en une mise en commun des positions utilisables un tableau de synth se est labor collectivement Il est affich dans la classe et rang comme outil de r f rence dans le classeur d EPS S ance X Avant La classe
36. ercredi matin de 9h 30 12h Un r pondeur est disponible au 0169363872 Quelles personnes ressources peut on rencontrer au CRIPE Les animateurs en informatique chacun d eux a en charge deux ou trois circons criptions pour le suivi des actions en informatique dans les coles Bernard Deschamps Les Ulis Orsay Victor Cazals Massy Palaiseau Fabien Cornu Arpajon Br tigny Didier Damet Lisses Savigny sur Orge Philippe Decologne Etampes 1 Etampes 2 PatrickDemichel Corbeil Saint Pierre du Peray Philippe Dupin Evry 1 Evry 2 Ris Orangis MarcHaupais Epinay Ste Genevi ve des Bois Jean Michel Popot AIS 1 AIS 2 Patrice Rey Brunoy Montgeron Danielle Roda Juvisy sur Orge Viry Chatillon A qui s adresse le CRIPE Aux enseignants du d partement aux conseillers p dagogiques aux professeurs d IUFM aux inspecteurs Que peut on faire au CRIPE consulter des logiciels p dagogiques ou bureautiques naviguer sur Internet dialoguer avec les animateurs en informatique pour laboration de projets des conseils d quipement des probl mes de maintenance toutprobl me informatique Le CRIPE organisera le 4 salon informatique salle Bexley Evry les 30 et 31 mars 1999 Enfin le CRIPE r dige les suppl ments de BL 9I1 consacr s aux nouvelles technologies BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 5 De
37. es g om trie e lesdiff rentes couleurs des pages corres pondent aux trois ann es du cycle CE2 blanc CM1 bleu CM2 rose Pour chaque domaine un sommaire permet l enfant de visualiser les comp tences et lessavoirs acqu rir au cours du cycle Destraces crites accompagn es d exercices types sont progressivement introduites et s enrichissent d ann e en ann e Exemple d utilisation en g om trie pour approfondir les notions de droites parall les et perpendiculaires on propose aux enfants une batterie d exercices qu ils r alisentenutilisant les traces crites des ann es ant rieures Ainsi l enfant prend il conscience que le savoir se construit en s appuyant sur les acquis des ann es pr c dentes D couverte du monde La d marche est sensiblement la m me Un classeur est consacr l histoire feuilles roses et l ducation civique feuilles bleues un autre aux sciences feuilles vertes et la g ographie feuilles jaunes Lestraces crites peuvent tre des r sum s des cartes des documents des frises chronologiques des sch mas L encore des sommaires tablis par les enseignants offrent une vue globale du programme du cycle vitant ainsi les redondances En conclusion Bien s r des probl mes se posent r guli rement quelques feuilles sont perdues ou d chir es les l ves nouvellement arriv s prouvent quelques difficult s utiliser le
38. es abord s Il permet la continuit et la coh rence des d marches et des enseignements Sous quelle forme La nature du document est d finir en conseil de cycle cahiers pochettes classeurs Le cahier a l inconv nient de ne pas tre volutif r ajustable Il ne peut tre que chronologique Enfin il entra ne le gaspillage de papier si des feuilles sont coll es sur des pages Les pochettes feuilles mobiles sont difficilement consultables peu pratiques pour les enfants et ne tiendront pas la dur e du cycle Le classeur est l outil qui para t le plus adapt pour plusieursraisons _ilest conomique quant au papier le classement peut tre volutif chronologique par domaines par projets et modifi pendant la dur e du cycle avec l l ve e le classeur favorise les apprentissages m thodologiques il faut pr voir dans l emploi du temps un moment r gulier pour leclassementavec les l ves S agissant d un document de cycle pour 3 ans le classeur risque d tre rapidement complet On peut donc penser unclasseur par ann e de cycle mais le classeur sera t il bien transmis d une classe l autre La continuit pour se rep rer dans ses apprentissages notam ment sera t elle respect e pour l l ve e un grand classeur format archives la taille autorise les rubriques disciplinaires le classement par domaines d activit s de l colematernelleetpar an
39. es conflits la gestion des projets Ces diff rentes traces crites responsa bilisent les l ves elles leur donnent des droits mais aussi des devoirs Elles structurent les changes Les enfants de cette classe se sont av r s tr s individualistes avec des relations souvent conflictuelles le conseil de classe a t attendu chaque semaine avec impatience L exp rience que j voque a t men e toute l ann e derni re permettant aux l ves de proposer des articles pour le journal de g rer un d fi lecture de monter une chor graphie d organiserun concours scientifique Ces l ves maintenant en CM2 ont demand leur enseignant de poursuivre ce syst me Parions que gr ce eux ce conseil vasetransmettre d autres classes donnant une r alit l ducation la citoyennet Jo lle HAIZE ma tre formateur l cole l mentaire Paul Painlev Massy ARTICLE ECRIT POUR LE JOURNAL La particularit du CM1 de la classe de Mesdames Haize et L ger Dans notre classe le conseil de classe se r unit tous les lundis Nous sommes rassembl s en rond devant le tableau pour mieux se voir et s couter On essaie de r gler des probl mes les places les conflits On peut aussi faire des propositions aller au cin ma au parc au mus e On fait aussi les comptes de la coop rative Il y a un pr sident de s ance lu pour un mois qui donne la parole aux autres qu
40. es en lecture Ilestimplant l cole l mentaire du Parcaux Biches Evry Il vous propose gt des albums des romans des documentaires pour lajeunesse gt des revues sp cialis es sur la litt rature de jeunesse gt des ouvrages de p dagogie traitant dela lecture de l criture des BCD Il r pond plusieurs objectifs gt mettre la disposition des enseignants des ouvrages de litt rature de jeunesse et de p dagogie gt assurer une information la demande des enseignants et des partenaires ducatifs sur les actions possibles enlectureet criture gt faire vivre les BCD en proposant des animations des rencontres etc gt favoriserled veloppementd actions de formation continue Quelques exemples de th mes de sollicitations possibles gt l laboration d un projet de lecture longue travailler surunr cit entier gt la recherche documentaire d marche et activit s gt le fonctionnement de la BCD mise en place d activit s de lecture et d criture choix des livres classification gt la connaissance de la litt rature de jeunesse fictions documentaires revues Contacts au01 60 78 56 55 vous pouvez laisser vos demandes sur le r pondeur en cas d absence Laurence Frouin responsable ducentre vous proposera un rendez vous selon vos disponibilit s Une permanence estassur e le mardi de 12h 17h30 laquelle vous pouvez ven
41. es r per cussions de ceux ci sur leurs gestes et l implication de leur corps La question de la pr sentation des travaux n est pas indispensable ici elle ne fait pas partie des objectifs que vous visez Cependant rien ne vous emp che d accrocher ces travaux pour d corer la classe ou valoriser l implication ou l originalit de certains l ves Le probl me de la pr sentation a t abord avec les l ves etsoulev dans la consigne mise au d but de leur recherche Exposer les travaux fait partie de la d marche Comment Il va falloir r fl chir ensemble aux variables possibles on pourra e varier les supports papier carton plaque de c ramique plexiglas planche de bois drap e varier le format choisir en fonction du support ce choix conditionnera la distance du spectateur le travail sera regarder de pr s s ilestpetit de loin s ilest grand e choisir l orientation du travail dans l espace letravail sera voir du dessus s il est au sol regarder recto verso s il est suspendu dans l espace Apr s s tre pos ces questions les l ves peuvent r ellement se mettre en situation de projet et se donner les moyens d aller jusqu une pr sentation de leur production Certains travaux pourront tre associ s lors de l accrochage pour des raisons de rapprochement ou de divergence cr ant ainsi des tensions des questionnements qui semblero
42. es s ils sont explicit s et valoris s dans des documents soigneusement con us De quoi s agit il Leterme d crit der f rencerecouvretous les documents auxquels l l ve se r f re pour retrouver ou v rifier une information dans tel ou tel domaine disciplinaire Cela peut tre un cahier der gles un m mento un dictionnaire une grille de relecture un r sum d histoire ou de sciences un formulaire etc S agissant des traces des l ves nous n envisageons ici que les crits labor s par les enfants eux m mes au contraire de ceux qu on trouve fr quemment dans l dition scolaire Pourquoi faire laborer ces crits parles l ves Cette pratique r pond essentiellement trois objectifs e elle favorise la m morisation des documents labor s tant au travers du travail de r daction que pendant la transcription e c est une tape privil gi e dans la construction des apprentissages car elle aide la structuration des savoirs par l l ve c est un moyen de personnaliser et de diff rencier ces r f rents par rapport au niveau de chaque l ve et au travail sp cifique mis en place dans la classe en liaisonavec les projets de cycle La poursuite deces trois objectifs converge pour favoriser l appropriation des savoirs par les l ves et leur faciliter la mobilisation de ces savoirs dans des situations der investissement Quand les laborer La r daction
43. est la classe varie consid rablement d une classe l autre du fait de l enseignant qui d finit en fonction de sa personnalit de ses options p dagogiques et de ses valeurs de r f rence le cadre de vie de la classe le statut des l ves les droits les devoirs les interdits Ces l ments qui sont d terminants pour la vie de la classe caract risent en fait que l enseignant en ait conscience ou pas son projet ducatif Expliciter son projet ducatif Avant de demander aux l ves d laborer des r gles de vie l enseignant va devoir expliciter son projet ducatif c est dire d finir les droits devoirs statuts et responsabilit s des uns et des autres en fonction d un certainnombre de valeurs de r f rence e les apprentissages se construiront ils autour de la notion de responsabilit individuelle chacun selon son m rite et en fonction de ses efforts dans un climat de comp tition valorisant les performances sanctionnant les checs car l un et l autre sont d pendants du m rite de l individu Cetteconceptionde l ducation est centr e sur les valeurs d galit et de libert les hommes tant gaux en droits et libres de leurs actes ne connaissent d autre motif de pr f rence que leurs vertus et leurstalents e les apprentissages se construiront ils au contraire autour des valeurs de fraternit desolidarit insistant sur l id e que
44. hypoth ses des l ves sous forme de phrases a va mousser Les couleurs vont se m langer R alisation de l exp rience Phrases constats crites par les enfants ou collect es par l enseignant si l enfant estenaction Exemple de phrases au cycle 1 Il y a quelque chose qui pousse l encre Ca doit tre le produit pour la vaisselle Les couleurs explosent On dirait un feu d artifice Recherche de l hypoth se laboration d un texte qui regroupe l avanc e de la r flexion Exemple d extrait de textes Cycle 1 Les couleurs ont boug Ca fait comme une boule de feu d artifice C est cause du produit pour la vaisselle dessin ou photo enregard Cycle 2 Les encres se sont m lang es quand nous avons mis les gouttes de savon Le produit pour la vaisselle attire les colorants pour former des rayons de couleurs Cycle 3 Le produit pour la vaisselle provoque des changements la surface du lait Il faudrait v rifier si cela se produit avec d autres liquides BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 5 M me exp rience mais avec des param tres diff rents Relance proposition d une nouvelle Phrases constats propositions de nouveaux Cycle 1 A la place du lait mettre de l eau exp rimentation avec des liquides autres param tres
45. i r gle les probl mes qui exclut les enfants perturbateur Il y a des secr taires qui marquent les probl mes et prennent des notes sur ce que disent les autres A notre avis ce n est pas trop mal car on peut aider les autres r gler les probl mes de violence prendre en charge la classe il n y a pas que la ma tresse Mais il y a encore trop de plaintes On vous propose d essayer la m me chose de votre c t R glez vite fait bien fait les conflits pour profiter du temps et avoir des id es int ressantes S bastien Micka l C cile Guillaume BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 9 En conseil de cycle Comment s y prendre pour r fl chir ensemble l organisation des travaux des l ves Comment aboutir une continuit plus grande une harmonisation plus efficace pour que les l ves s y retrouvent dans leur classe et d une ann e sur l autre Recette pour une s ance de travail de deux heures maximum Oser montrer les cahiers des l ves Une condition imp rative pour que la r union soit efficace est de venir avec un exemplaire des diff rents cahiers et classeurs utilis s dans chaque classe Des crit res d observation Sur la table sont parpill s en vrac les documents des l ves Observons les selon diverses approches gt Les types de supports cahiers petits grands feuilles blanches r glures Seves petits carreaux de travaux pratiq
46. ience de cette dimension sociale de l criture surtout quand ontravaille avec des enfants L apprentissage de l orthographe n a de sens que si la technique est au service d un but Comment faire acqu rir l orthographe aux enfants Sinotre cerveau est quip pour apprendre parler iln en vapas de m me pour l crit Pour adapter le cerveau l criture on a int r t quand on enseigne privil gier les savoir faire et les suite page 2 1 Institut national de la recherche p dagogique 2 Histoire et structure des orthographes et des syst mes d criture 3 Laboratoire d tude sur l acquisition et la pathologie du langage chez l enfant 4 Concernant la gen se la mani re dont la langue et l criture se forment et voluent BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne RE suite de la page 1 proc dures Et cela s entra ne avec la d marche de r solution de probl mes par exemple Ce qui compte en effet c est la capacit utiliser ce que l on sait d j pour faire face des situations nouvelles L cole a un r le d cisif jouer dans ce domaine mais il semble qu elle aitun peu de mal y parvenir Le meilleur moyen d int rioriser les proc dures qui permettent d apprendre ma triser l crit c est de les mettre en sc ne dans des activit s d apprentissage centr es sur l action Sans apprendre les r gles d ortho graphe et de grammaire
47. ir sans rendez vous BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne
48. it des couleurs des formats Monter des expositions l cole pour apprendre rendre visible mettre en valeur agencer un ensemble exp rimenter des lieux travailler l occupation de l espace Sandrine MORSILLO professeur d arts plastiques au centre IUFM d Etiolles BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 8 uaua Des traces crites en EPS pourquoi Le classeur d EPS comme outil m thodologique Comment mettre en place un classeur d EPS du cycle 1 au cycle 3 Quel impact dans la d marche d apprentissage Et s il en allait pour PEPS comme pour les autres disciplines Voici quelques pistes concr tes Mat riel EPS Un classeur d EPS peut contenir divers types de documents dont les fonctions sont diverses et prennent sens pour les enfants Des contrats Dans son classeur l l ve aid de l ensei gnant programme sonapprentissage il sait ce qu il va construire pourquoi et comment Il peut ainsi valuer ses acquis ses progr s et poursuivre ses appren tissages par rapport lui m me et aux autres Le contrat liste les objectifs atteindre et sera utilis pour l valuation Parexemple e comp tence vis e agir en fonction des autres selon des r gles et tenir divers r les dans l quipe 10 e pourquoi pourdevenirplusperformant enjeucollectif pourjouerefficacementen vue d une rencontre avec d autres classes comment en sa
49. it des dispositions adapt es tableaux listes croquis etc La calligraphie et la correction orthographique en font videmment partie Le choix des supports et de leur format r pertoires chemises cartonn es cahiers classeurs prend en compte la commodit d acc s la pr sentation souhait e la durabilit des documents Quelle r partition des t ches Certains de ces crits rel vent de l outil individuel Ils seront r alis s par chaque l ve ventuellement partir d une r flexion commune de laclasse ou d un groupe Comme il a t voqu cet outil peut tre bauch par l enseignant pour en faciliter lar alisation D autresontuneutilisation collective Leur r alisation donne lieu uner partition des t chesentreles groupes d l ves Enfin cette r partition doit imp rativementprendre en compte la dimension du cycle et ventuellement int grer les structures de d cloisonnement Pierre TH VENIN conseiller p dagogique Etampes 1 BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 12u L invasion des photocopies d s la maternelle C est la profusion d exercices vides de sens sur photocopies ou fiches du commerce qu il faut condamner tout autant que pour l cole l mentaire Rapport Ferrier juillet 1998 epuis la parution des livrets d valuation et des documents d aide l valuation du minist re les brochures bleues ou du
50. jeu de l exposition Jean Louis D otte d de L Harmattan 1998 L art de l exposition une docu mentation sur trente expositions exemplaires du XX si cle d du Regard 1998 L uvre et son accrochage in Les cahiers du Mus e d art moderne n17 18 1986 Claude Reyt Le mus e de classe Colin 1988 Et toi tu apprends exposer CDDP deNancy 1988 Monter des expositions l IUFM Depuis quatre ans P IUFM nous montons des expositions d art L exposition POINT S DE VUE en 1997 r unissait des artistes aux pratiques tr s diff rentes Carole Benzaken peinture d objets usuels selon diff rents plans Philippe Ramette fabrication d objets r flexion et d instruments voir Eric Rondepierre projection dephotogrammes noirs sans image avec sous titres associ s Georges Rousse peinture anamorphose dans des lieux photographi s et Sandra Vanbremeersch pratique vid o avec un jeu entre le regard du spectateur et celui de la cam ra subjective L intitul m me de cette exposition m rite qu onr fl chisse aux diff rents sens possibles cette exposition cherchait elle pr senter des traductions diff rentes de l id e de point de vue A montrer les uvres elles m mes Ou pr senter les uvres selon un certain point de vue Partant de l id e du peintre Buraglio qu accrocher des uvres c est les mettre en sc ne en un lieu destin les p
51. le la ville puis des th mes tels que culture cuisine loisirs jeux sontapparues Suite au premier num ro sorti remarques et critiques retour des classes vers les d l gu s ont permis de donner denouvelles directions etceci pourchaquenum ro Afin de pallier certaines pannes d id es et de dynamiser ce projet a t mis en place pour le num ro trois un comit der daction compos des d l gu s de classe au d but puis d autres enfants par la suite afin d institutionnaliser cemoment derelectureet de prise de d cisions pour le prochain num ro On est donc progressivement pass un projet de contenu du nouveau num ro partir d une base regroupant diff rents th mes propos s parles classes ou le comit L arriv e des aides ducateurs a permis de passer la vitesse sup rieure Pascal est devenunotre coordinateur journal celui qui centralise etrenvoie les informations Il est pr sent lors des r unions va dans les classes collecte les articles rappelle les d lais Toutes les classes de cycle 3 ayant un ordinateur peuvent copier leur texte sur disquette facilitant la mise en page pour l instant r alis e par les adultes mais discut e encomit d enfants Mairie partenaire pour une partie des photocopies parents librairie d positaire officielle du journal enfants transform s en journalistes et vendeurs autant d nergies motivantes pourun projetcoo
52. le on Ces crits sont la trace du savoir commun Dans une pratique de classe donnant plus deplace l exp rimentation scientifique Unexemple une grande vari t d crits prendsonsens au cours des questionnements et des changes entre les enfants Le cahier consigne des d couvertes sous formede dessins sch mas photos graphiques ou diagrammes liste de mat riel phrases constats restitutions d exp riences sous forme de textes questions hypoth ses synth ses partielles ou totales Tous ces crits sont volutifs Ils progressent avec les id es et sont le reflet du cheminement de la pens e et de l exp rimentation des uns et des autres L crittrouve l son r le instrumental L exp rience suivante avec du produit pour la vaisselle permet de mettre en vidence la tension superficielle d un liquide Dans une assiette contenant du lait on d pose des gouttes de colorants alimentaires Puis on trempe une baguette dans du produit vaisselle On en laisse tomber quelques gouttes au centre de l assiette exp rience tir e de la revue des Petits d brouillards Les diff rentes phases de la d marche Les diff rents crits Le cahier d exp riences Mise en situation questionnement Onessaie de r pondre la question Que va t il se produire Phrases d hypoth ses Dessin ou sch ma initial de l exp rience Propositions d
53. le l attitude face la difficult la coop ration sont prises en compte L valuation est la v rification du contrat fix au d part Elle se pr sente sous la forme d une liste sur laquelle les enfants peuvent cocher ce qui est atteint et entourer ce qui reste travailler Le contratsuivantpartira decette valuation Elle s effectuer guli rement en fonction dutemps pr vu pourremplir le contrat Elle permet l enseignant d laborer et de r guler l encha nement de ses s ances pour r pondre pr cis ment aux besoins des enfants e collective elle n est utilis e que dans un souci d mulation et non de comp tition L enfant confronte ses propres strat gies celles du groupe afin detrouver les plus efficaces Dans les deux cas elles sont formatrices BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne Un exemple d crits en escalade S ance1 Avant Les consignes de s curit d finies et structur es par le groupe classe sont inscrites dans le classeur Les enfants peuvent ainsi se les approprier et les m moriser Lecontrat dela s ance estexplicit sur une fiche cartonn e tenant dans une poche sont crits les num ros des rochers chaque rocher escalad sera coch Pendant Les enfants pratiquent l escalade sur un circuit blanc fl ch num rot Puis ils notent leurs r ussites Apr s L valuation consiste en un inventaire des rochers grimp s
54. lle Exposer ses uvres fait partie de la d marche cr atrice Pourquoi Pour qui Diff rents cas sont envisager La s ance d arts plastiques s est termin e par un bilan afin de mettre en commun les exp riences et d couvertes faites lors des recherches plastiques Certaines d marches peuvent tre rapproch es elles se ressemblent Il suffira de choisir avec les l ves une production repr sentative de chaque groupe de r alisations pour que la classe puisse garder une trace visuelle des particu larit s de chacun Ces travaux peuvent tre accroch s sur les murs de la classe etserviront derelais de m moire entre les s ances autant pour les l ves que pour l enseignant La s quence le groupe de s ances s est termin e par une production singuli re des l ves correspondant une phase de r mvestissement les l ves ont fait des exp riences des recherches se sont appropri s des savoir faire des rep res quelques d marches d artistes puis ont r investi ces connaissances Deux cas de figure sont alors possibles Le probl me de la pr sentation de la productionn a pas t abord par les l ves enamont pour diverses raisons relatives la progression envisag e ou aux objectifs vis s Les enfants onttravaill lanotion de portrait vous avez fait le choix de varier les outils et le format pour amener les 1 Cf BL 91 n 14 enfants prendre conscience d
55. n e l volution du classement en g n ral Un sommaire parrubriques etune pagination deviennent indispensables Ces choix se d finissenten conseil de cycle qui veillera leur pertinence Enr sum Le classeur de cycle peut tre l outilquia la double fonction de permettre l l ve de saisir le sens decequ ilaappris de cequ il estentrain d apprendre et de permettre aux quipes de cycles d tayer leurs r flexions sur les enseignements Rolande DELORD LASSUS directrice de l cole maternelle d application Les Meillottes Soisy sur Seine Et au cycle 2 Unclasseuraucycle2 Vousn ypensezpas Mais si c est possible et les jeunes l ves de grande section qui lemanipulent en sont tr s fiers Bien s r un apprentissage est n cessaire louverture des anneaux n est pas ais e en d but d ann e mais a vient vite De plus o doit on ranger les feuilles que l on vient de perforer l endroit SVP Tout ceci s apprend chacun sonrythme Mais pourquoi un classeur alors que les chemises les dossiers c est plus facile S ilexiste un domaine pour lequel le classeur s impose comme outil de capitalisation et de consultation privil gi c est celui de la d couverte dumonde D s la grande section certaines coll gues se sont attach es diff rencier ce qui a trait l espace autemps aumondedu vivant Les l ves quiidentifient gr ce l
56. nner une place si mince la g ographie dans BL 91 Heureusement notre num ro sp cial donne l occasion Serge Puechberty de montrer la diversit des traces crites en g ographie Et si vous ne le savez pas vous apprendrez ce qu est un chor me L affirmation de la g ographie moderne ces derni res ann es ne s est pas faite sans mal D abord pour la g ographie Ensuite pour l enseignement decette discipline enfin pour l int r tque luiporte la grande majorit des coll gues Et pourtant comment ne pas penser d embl e la g ographie s il s agit de recenser les mati res favorisant la production crite des l ves D abord parce qu une discipline qui a fait depuis vingt ans coulerautant d encre ne peut pas tre innocente d un m me processus chez nos l ves Et puis pardonnez nous ce rappel de cuistre parce que dans lemot m me de g ographie on lit ypabeiv crire etyn terre Ecrire sur laterre atombebien onn envisageait pas d crire ailleurs Enfin plus s rieusement la g ographie science de l espace des soci t s humaines partage avec l expression crite deux de ses fondements rendre compte des activit s humaines et ce parun support crit La g ographie suscite l crit Traditionnellement le cours de g ographie estun moment normal du passage l crit D s le cycle 2 ces activit s d criture peuvent tre le fait de simples anno
57. nstruire son savoir en confrontant sesrepr sentations avec ler el Anne BERTOTTO ma tre formateur l cole maternelle du Pileu Massy et Mado CAUVAS conseill re p dagogique Massy Ni classe de neige ni classe verte en Essonne mais des classes culturelles sans aller l autre bout de la France Tous les l ves de cycles 2 et 3 peuvent s journer dans l une de ces classes situ es dans une cole l mentaire avec des conditions privil gi es Une enseignante sp cialiste accueille vos l ves partir d un projet labor avec vous C estuntemps fort pour les l ves et pour l enseignant qui donne un nouveau souffle votre action p dagogique Classe de lecture criture Massy Pendant deux trois semaines les l ves s investissent dans un projet qui leur permet de multiplier les occasions de lire et de produire des crits diversifi s gr ce des activit s en BCD l entra nement la lecture avec des logiciels lacommunication etlarecherchemulitim dia lar alisation d un journal larencontre deprofessionnels crivains CL Ecole l mentaire Jean Jaur s All e de Madrid 91300 Massy Tel 0169204325 Classe de culture scientifique et technologique Palaiseau Lors de modules de dur e variable selon les projets les l ves sont re us dans trois espaces d activit s la salle de sciences quip e de mat riel scientifique et technologique la BCD et une
58. nt int ressants vous de faire ces choix avec les l ves Enr sum L accrochage des travaux hormis l effet d coratif aura pour int r tsoit de servir de relais et de m moire entre deux s ances soit de faire r fl chir les l ves aux questions comment et pourquoi exposer les productions Ceci afinqu ils prennent conscience qu une pratique plastique peut s arr ter la derni re touche apport e mais aussi qu elle peut aller jusqu la pr sentation Dans ce cas l accrochage ou la pr sentation ou l installation fait partie int grante de leur production D autre part il peut tre int ressant d exposer les tapes de la construction d un projet Ainsi vous pourrez vous appuyer sur cet accrochage pour faire merger les processus de mise en uvre que les enfants mettent en place ceci permettra de comprendre le cheminement et les intentions puis les solutions apport es Julie BOUX conseill re p dagogique d partementale en arts plastiques BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 7 APIUFM on accroche l il Accrocher afficher installer mettre en espace exposer ces diff rentes notions rel vent bien du champ des arts plastiques C estune pratique artistique part enti re qui meten uvre des l ments plastiques C estuneexpression un enjeu social dans Part l expositiona souvent t subversive Enfin c estun lieu d apprentissage Conf
59. ographique non seulement le texte serait trop long mais arriv son terme le lecteur ne se souviendrait plus du d but En effet la carte joue sur d autres dimensions l organisation spatiale des l ments entre eux leur rapport de proximit une symbolique diff rente De fait l utilisation de la symbolique qui s apprend par des jeux de repr sentation d s le cycle 2 permet de passer outre la barri re de l orthographe pour exprimer cependant une multitude d informations C est l avantage des cartes mentales qu il ne faut pas r server des espaces v cus comme le montrent les recherches actuelles dans ce domaine La symbolique propre la carte peut galement rendre compte d l ments plus dynamiques flux changes polarisation C estcettearticulation en unit s de bases les chor mes qu on doit R Brunet On labore avec ces formes non plus des cartes mais des mod les Cette pratique doit trouver sa place au cycle 3 au m me titre que les diagrammes sagittaux sch mas dont les cases sont reli es par des fl ches symbolisant des relations de nature diff rente et les autres diagrammes statistiques BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne Alors finalement donner du sens l expression traces crites en g ographie en retire l interrogation quoi a sert la g ographie Entoutcas a donne faire aux l ves des activit s vari es dynami
60. ons prises les progr s dans la gestion de la prise de parole laprisederesponsabilit l engagement des l ves Dans cette classe de CM1 de 25 l ves la r unionse tienttous les lundis de 1 5h30 16h Un ordre du jour fix en fonction des billets d pos s par les l ves au cours de la semaine estinscritau tableau Les billets d pos s doivent tre sign s pas de lettres anonymes ni de fausses signatures on prend ses responsabilit s On ne peut voquer au conseil un probl me relationnel que si l enfant mis en cause est pr sent Quelques exemples Pour le tableau de responsabilit s on pourrait mettre celui qui dit les r f rences pour les devoirs Marine J ai lu le livre Le fant me de l cole et j aimerais le lire au CP Berthe Tous les soirs nous sommes oblig s d attendre dans les couloirs que les autres sortent et ils tra nent dans la classe Alors il faudrait mettre une punition quand des enfants tra nent dans la classe Aur lie Je propose que l on fasse des questions jeux nous m mes sur L anc tre disparu Il faut indiquer le chapitre le nom et la r ponse derri re Aminata C est emb tant chaque fois qu on fait du bruit tout le monde dit chut a fait plus de bruit Jody Deux secr taires sont charg s de noter sur les registres des s ances la date l ordre du jour et les d cisions prises ainsi que des remarques sur le d roulement Prendr
61. ortant les enfants nenous pr sentent que le plan dece qu ils vont faire e letextene pla t pas les enfants expliquent leurs raisons A partir decemoment nous listons les articles nous r partissons les t ches traitement de texte illustrations titres maquette et nous faisonsun planning Pour la maquette nous collons tout sur une feuille A3 pli e en deux parfois nous en prenons deux lorsqu il y a un dossier Par exemple nous avons fait un num ro sp cial sur le dessin g om trique avec des consignes der alisation Il suffit de photocopier recto verso sur du papier A3 de plier la feuille en deux et le journal est pr t Ce journal nous l offrons nos correspon dants l cole aux classes amies avec qui nous changeons nos journaux Un petit retour en arri re est utile comme c tait nouveau pour eux avant de r aliser le num ro 1 nous avions observ diff rents journaux des quotidiens des r gionaux Le Journal des enfants des journaux scolaires pour comprendre le r le de la premi re page l identit du journal Et nous avions ainsi r alis notre premi re page avec les l ments suivants e untitreavecune graphiereconnaissable e un bandeau indiquant le num ro l cole l adresse la date e un ditoetlesommaire Depuis les enfants crivent r guli rement avec plaisir Ily a des lundis o seuls trois ou quatre enfants n crivent pas souvent ils criventunautr
62. ou pas d uner gle etqui va induire une sanction responsabilit p nale Les r parations sont de deux ordres elles peuvent tre directes si elles ont un lien avec le dommage ou indirectes c est dire sans relation avec le dommage Exemples de r parations directes J ai perdu le crayon que mon camarade m avait pr t je lui donne le mien J ai renvers un verre sur la table de mon voisin je nettoie sa table Dans la soci t la plupart des d dommagements indirects reposent sur largent si un automobiliste crase mon chien son assurance me donnera une certaine somme d argent cetargentne me rendra pasmon chien mais lasomme vers e sera cens e d dommager ma peine A l cole o il ne saurait tre question d envisager des d dommagements financiers la principale et indispensable r paration indirecte consiste dans la pr sentation d excuses quit moignent du regret sinc re du dommage caus Il est vident que l on peut associer les l ves cette r flexion concernant les r parations Exemple de r parations indirectes Que faire quand on porte tort quelqu un sans lavoir voulu Je lui demande de bien vouloir m excuser Je lui fais un dessin Je lui dis que je regrette Je lui cris un mot Je lui serre la main Je lui dis une gentillesse Concernant les sanctions et punitions il est indispensable de pr ciser que leur d finition est de l enti reresponsabilit
63. outils m thodologiques recueil detextes information aux parents etc gt Le rep rage dans les domaines d apprentissage y a t il des rubriques ou des intitul s clairs et conformes aux programmes Les champs de connais sance sont ils s par s ou rassembl s de fa on coh rente la lecture associ e la production d crits par exemple les activit s de d couverte des objets bien identifi es Y a t il des sommaires qui aident consulter les travaux d s la grande section ceci est possible pour le cahier des comptines par exemple Y a t il des domaines qui ne laissent aucune trace crite EPS coute musicale N est ce pas dommage gt La fonction de l crit de l enseignant en regard des exercices est elle clairement identifi e entant qu aide l analyse des r ussites et des erreurs S iln y a pas d crit de l enseignant en particulier au cycle 1 ou si l crit est en g n ral un jugement une r flexion n est ellepas entreprendre gt La prise en compte des diff rences des l ves les exercices sont ils diff renci s ou sont ils les m mes pour tous ILesttout faitnormal que les cahiers d entra nement des l ves diff rent par la quantit et le type d activit s gt Les supports d activit s le dosage de photocopies est il raisonnable Les l ves ont ils faire autre chose que cocher souligner entourer compl ter des trous Les supports
64. p ratifo crire pour tre lu et reconnu prend toute sa dimension Patrice DUCROU cole Louis Babin Saint Germain l s Arpajon BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne a De la trace l criture ette ann e l l cole maternelle Jean Mac nous avions d cid de monter une exposition bien diff rente de celles que nous proposions auparavant Plus question de rester chacune pr s de la table sur laquelle s talaient les r alisations des enfants de notre classe Nousavons souhait que les parents de nos l ves prennent conscience du fait que la maternelle est une cole c est dire un lieu d apprentissages Avec la mise en commun des productions des l ves nous avons voulu retracer le long cheminement de l apprentissage de l criture travers l volution du graphisme des enfants de 2 6 ans Point de d part les premi res traces laiss es avec le premier outil c est dire la main Apr s les multiples empreintes gribouillis ettrac s en mouvement effectu s sur des supports de mati re de texture ou de format diff rents apparaissent les premiers dessins auxquels les enfants accordent d j une signification c est une galerie de portraits Suivent alors d autres productions enrichies de graphismes recherch s travaill s de plus en plus fins etpr cis run ui Le 5 m L Fa KE ra Eo HE ig E P i a De ces dessins aux premier
65. ques en prise sur le monde qui les entoure et indispensables leur formation intellectuelle POINT LGNE AIRE RESEAU D se ES Etat r gion quadrillage C CL Ea TR PR aire de desserte irrigation drainage t te de r seau voies de carrelour communication attraction points attir s lignes satellites disotropie Pites contact r alisables tropisme dynamique territoriale volutions axes de ponctuelles propagation hi rarchie A bas les signes en maternelle Dans les ann es 1970 les signes ou pictogrammes utilis s en maternelle taient cens s aider les l ves reconna tre leurs chaussons porte manteaux et leur permettaient designer leurs productions Jesuis un bateau Je suis un soleil Il tait fr quent que les l ves s identifient cessignes Depuis avec beaucoup de bon sens les enseignants ont heureusement abandonn cette pratique pour la plupart en se r f rant au code crit conventionnel l alphabet En effet on s est rendu compte de la surcharge inutile de l utilisation et de l apprentissage de ces signes quin appartiennent en aucun cas au code crit existant Par ailleurs si besoin est quel meilleur signe que les initiales comme pour les actes notari s qui doivent tre paraph s denosinitiales chaque bas de page Les l ves d s la petite section peuvent signer leurs productions
66. raire Les plus jeunes apprentis eux m mes ne peuvent apprendre s ils n ont pas d abord une certaine id e de quoi a sert et comment amarche En fait la plupart des erreurs d orthographe ne r sultent pas d une ignorance mais expriment au contraire un tat de connaissance On est videmment loin de l opinion d adultes bard s de certitudes pour lesquels seul compte l cart entre ce quiestet ce qui devrait tre c est direla norme Vous avez mis en uvre un dispositif particulier aupr s des tr s jeunes enfants Pour observer ce travail sp cifique de l apprentissage nous avons mis en place depuis tr s longtemps des ateliers d criture Les enfants y crivent comme ils le savent comme ils le peuvent libres de mettre l preuve leurs propres th ories de l crit Le r le des enseignants est alors de faciliter et d encourager les initiatives des enfants Vient ensuite la r criture des textes qui pose la question des outils et des savoirs proc duraux dont j ai parl Ces ateliers sont donc pour les enfants un temps etun espace o ils s initient la complexit de l acte d crire Pour cela il faut avoir un besoin un projet des id es des outils etc Et le premier crit n est qu un essai que l on doit apprendre valuer et modifier encons quence Ce havre d criture que sont les ateliers les familiarise aussi avec un long et parfois fasti
67. roduire plus qu les montrer nous laisserons prochainement l initiative des artistes r fl chissant dans leur d marche la question d exposition d installer leurs uvres dans le site tr s particulier de l IUFM d Etiolles en tenant compte des caract ristiques architecturales histori ques etculturelles dece lieu Les artistes travailleront sur place Les travaux d buteront en mai 99 et seront visibles jusqu en l an 2 000 Peut tre serait ce une belle occasion pour raccrocher cette manifestation nos pr occupations p dagogiques d accrochage Quelques suggestions p dagogiques Visiter des expositions d couvrir des lieux des contextes diff rents des objets expos s des modes d installation dans le d partement visiter les expositions des centres d art de Br tigny et de Juvisy quim nentun travail important sur l accrochage et l installation Accrocher des travaux d enfants avec les enfants trouver des crit res de choix d valuation des moyens plastiques pour donner du sens le cadre est il n cessaire penser au cartel l inscription indiquant le titre la technique la date de r alisation ventuellement la mise en lumi re tenir compte du lieu la couleur dumur le sol Exposer des images reproductions d uvres etautres trouver des moyens pour les articuler outre le th me composer en tenant compte de lignes de force de la proxim
68. ronter des uvres Monteruneexposition c est bien s r plus que montrer des uvres Il faut isoler les uvres etles relier aux autres tout la fois C estun acte d entremise pour organiser la mise enrelation des uvres sans alt rer les propositions des artistes D ailleurs l interaction des uvres avec le lieu l clairage le rapport d chelle le rapport physique de l uvre dans la salle etdes uvres entre elles par proximit ou contraste ne propose t elle pas d j un sens particulier Montrer des uvres avec d autres provoque et stimule l exploration perceptive Mais les relations cr es par cesrapprochements ne sont pas videntes Il ne faut pas ignorer les h sitations lors de l accrochage pour faire cohabiter telle uvre avec telle autre Or tous les points de vue se valent ils Nous essayons donc en articulant des uvres tr s diff rentes d accrocherl il pour susciter une r flexion au del de ce qui est montr et ouvrir l id e des arts plastiques engageanttous les domaines o s exercela pens ecr atrice En provoquant une libert sensori motrice des perceptions o le visiteur est entra n dansuneaventure permanente du sens et des sens nous tentons d entra ner les oreilles les yeux la voix le corps entier devenir comme le disait Eluard un regard fertile 1 Les installations sont des uvres con ues pour un lieu donn Bibliographie Le
69. s autres et la coop ration pour cr er un climat de classe agr able et stimulant sont d velopp s par la pr paration des affichages en quipe ou en grand groupe Pour qui Par qui L affichage est destin en premier lieu aux l ves et l enseignant mais aussi aux visiteurs que l on accueille dans un cadre agr able et fonctionnel intervenants ext rieurs autres l ves parents etc Les l ves peuvent participer la conception et lar alisation de l affichage C estun moyen de s approprier ce qui sera affich d apprendre extraire l essentiel d un message d utiliser les termes g n riques ou caract ristiques selon l objectif de se donner des r gles de pr sentation et de mettre en pratique des recherches esth tiques Quand Ces affichages voluent avec le temps ils correspondent aux diff rents projets Certains affichages sont provisoires d autres peuventrester toute l ann e et tre compl t s au fur et mesure des apprentissages comme la frise du temps qui en d but d ann e comporte peu de jalons mais est renseign e tout au long de l ann e Les affichages qui n ont plus de valeur r f rentielle peuvent tre regroup s par domaine dans un dossier qui sera mis dans la biblioth que de classe ils deviendront ainsi la m moire de la classe et pourront encore tre consult s D autres rejoignent les dossiers individuels sous forme de fiches aide m
70. s essais d criture iln y aplus qu unpas La visite se poursuit donc par une rencontre avec diff rents alphabets ainsi qu avec des ab c daires de toutes sortes Y v YO Ar Viennentaussi les premiers mots crits en cursive les mots charg s d affectivit Ensuite le cahier reportage des l ves de grande section partis en classe d environnement auparavant pr sente en plus de tous les crits utilis s cette occasion de courts textes tout d abord dict s l adulte puis recopi s par les enfants De notre c t nous montrons que cet apprentissage qui n cessite technique et rigueur esttoujours li unprojeto lecture et criturene sont jamais dissoci es Pour clore la visite une gigantesque piste graphique verticalerecueille les signatures detouslesenfantsacteursdel exposition Bien s r ilnousa t difficile de pr senter toutes les activit s qui concourent construire cet apprentissage ainsi les activit s physiques les jeux de mains et de doigts ou encore le maniement d instruments d outils de jeux et de jouets en taient absents Mais cette exposition fut tr s appr ci e car de nombreux parents ont d couvert le long cheminement qui de la trace conduit l enfant l criture Brigitte LONCHAMPT conseill re p dagogique et Marie France GUETTIER directrice de l cole maternelle Jean Mac Sainte Genevi ve des Bois Le centre d partemental de ressourc
71. s outils pour l organisation des travaux des l ves Des ann es durant au sein d une quipe pourtant stable chaque enseignant a constitu dans sa classe des cahiers de le ons par niveau Cet ternel recommencement nous a peu peu paru pesant et inefficace et nous a conduits modifier nos conceptions des traces crites ous avons d cid de travailler dans la continuit en utilisant eten d veloppant d une ann e sur l autre les traces crites produites au cours d un cycle Il nous a sembl pertinent de mettre en place des outils structur s et structurants pour la construction et la coh rence des Savoirs Le classeur nous a paru tre l outil le mieux appropri du fait de la souplesse de sonutilisation e les diff rentes couleurs des pages et les intercalaires sont des aides au rep rage l ajout de feuilles permet d enrichir progressivement les diff rentes rubriques Fran ais Le classeur individuel de fran ais est compos de deux parties les productions crites class es par types detextes cettepartieestintroduite parune grille de programmation annuelle que l enfant coche au fur et mesure des textes produits e les outils n cessaires la ma trise de la langue capitalisant les connaissances grammaticales feuilles roses ortho graphiques feuilles blanches et le vocabulaire feuilles vertes Un sommaire visualise tous les domaines decomp tencestrait es pour un
72. salle multim dia L accent est mis sur les d marches quirecourent l exp rimentation la fabrication la lecture et la production d crits Bouillon de Sciences Ecole l mentaire Paul Langevin 9 chemin de la Motte Samson 91120 Palaiseau Tel fax 01 60 14 5667 BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne ER _ _________ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Comment crire des r gles de vie Associer les l ves la d finition et l criture des r gles de vie de la classe est devenu depuis quelques ann es une pr occupation de la plupart des enseignants de la maternelle au lyc e La production de cet crit tout fait particulier pose cependant des probl mes tant dans son laboration que dans sa forme son contenu voire son utilit L Office central de la coop ration l cole dont l objectif ducatif concerne l exercice de la citoyennet participative apporte son clairage ans la plupart des classes l enseignant labore avec ses l ves d s les premiers jours de l ann e scolaire lesr gles qui doivent permettre un bon d roulement du jeu social l int rieur de la classe Sice souci de faire participer les l ves est videmment louable carilest la condition indispensable d une ducation une citoyennet active il n en est malheu reusement pas la condition suffisante On constate que la vie de cette structure sociale qu
73. seur peut tre rang suivant divers crit res propres la classe mais un sommaire estindispensable si l on veut que l enfant se rep re dans cet outil et si l on souhaite avoir un impact m thodologique La d marche utilis e dans ce cycle d escalade est transposable tous les domaines de l EPS et sans doute d autres disciplines Elisabeth BINTZ conseill re p dagogique en EPS Viry Chatillon BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 1 ouau Un classeur de cycle d s la maternelle L organisation des traces des l ves est un sujet tr s fructueux aborder en conseil de cycle Le but n est pas de parvenir uniformit mais la continuit D s la petite section Pourquoi Le document de cycle peut tre un outil int ressant plusieurs titres pour l l ve comme pour les enseignants Pour l l ve le document suit l l ve tout au long du cycle il est associ son organisation son classement Un apprentissage m thodologique volutifest mis en place d s la petite section Le document a l avantage de pr senter la chronologie de ses apprentissages d s le d but de sa scolarisation l l ve peut se rep rer dans la progression des activit s L l veestamen consulter ce document r guli rement Pour l enseignant de la classe et les enseignants du cycle le document est la trace pr cise des situations mises en uvre et des apprentissag
74. tations mots isol s sur des sch mas ou sur des vignettes dont le but est simplement de nommer pour enrichir le vocabulaire Mais il peut aussi s agir de l gender par une phrase compl te l essentiel d un paysage d une implantation d une carte d unsch ma Plus tard ils agira du grand classique de la r daction collective d un r sum des notions abord es Pourquoi alors ne pas encourager d crire un paysage ou un espace proche ou plus lointain remplir dans un tableau les arguments pour ou contre dans un d bat ouencore crire une pi ce de th tre sur unsujet d battuencours La g ographie renforce l crit On peut donc trouver de la g ographie l origine de l crit au moins auniveau de Pint r tet de la motivation En ce sens la g ographie se sert des comp tences d velopp es dans d autres disciplines Mais n apporte t elle rien en change Par ses caract ristiques son cadre descriptif la g ographie sert mettre en place les conditions du discours crit le premier plan le deuxi me plan l arri re plan c est le mouvement du texte d abord ensuite enfin La lin arit de l criture c est la lin arit de l appr hension de l espace du proche au plus lointain C est cette lin arit qui est l uvre dans l observation d un paysage le trac d un cheminement la r alisation d une coupe Du point de vue des mots eu
75. udibles mais elles sont moins diverses qu on le croit Voici les marques de personnes class es des plus r guli res aux moins r guli res Les marques orales sont entre crochets videsparfois les marques crites enitalique En faisant faire unrelev par les l ves des principales terminaisons aux temps simples de plusieurs verbes ils d couvrent que les r gularit s sont nombreuses 6 personne nt pour tous les verbes tous les temps au futur 5 ont e 2 me personne s pour tous les verbes tous les temps sauf l imp ratif pr sent des verbes en er la lettre x est un avatar du s et appara t dans une position sp cifique apr s au et eu e 4 e personne 5 ons pour tous les verbes sauf tre quiseconjugueenmes forme qui donne la 4 personne du pass simple de tous les verbes e 5 me personne e ez pour tous les verbes tous les temps sauf tre dire faire qui se conjuguent en tes forme reprise au pass simple pour tous les verbes On comprend que les petits conjuguent par analogie vous disez vous faisez puisque ce sont les formes attendues 3 ve personne pas de d sinence pour le pr sent des verbesener pas de d sinence pour le subjonctif pr sent a a pour avoir aller au pr sent au pass simple des verbes ener au futur pour tous les verbes 1 personne pas de d sinence au pr sent des verbes ener pas de d sinenceausubjon
76. ues pais minces avec ou sans spirale du commerce faits maison en particulier la maternelle classeurs petits grands feuilles blanches de couleur avec diff rents types d interca laires cahier de textes agenda carnets r pertoires dossiers de feuilles volantes rep rons les avantages les inconv nients Est ce que dans le cycle les l ves n utilisent jamais certains types de documents Y a t il des incoh rences parexemple des fiches grand formatsont toutes pli es dans des cahiers ou des classeurs de petit format gt Les noms des documents en ont ils un autre que le cahier rouge ou Le cahier gt L appartenance des documents les cahiers et classeurs sont ils exclusivement individuels Y a t il des documents de classe classeur des chants dossier des livres lus dans la classe chemise des expositions visit es par la classe cahier des comptes rendus de conseils de classe etc Y a t il des documents appartenant des groupes de la classe ou interclasse cahier des amateurs deromans policiers dossier des grands calculateurs cahier des auteurs d exp riences classeur du jardin de l cole cahier des comptes rendus de conseils de d l gu s etc gt La fonction des documents brouillon entra nement valuation la diff rence entre ces trois fonctions est elle bien nette pour les l ves et les parents m moire d un v cu m moire des connaissances
77. urquoi ne pas s appuyer sur les repr sentations des l ves et sur leur connaissance intuitive des r gularit s des conjugaisons pour b tir une progression Au total il suffit de conna tre les 8 d sinences de personne et les 9 d sinences temporelles pour savoirconjugueret crire la finale de tous les verbes La difficult ne setrouve pas du c t des d sinences O se situe t elle Pour le savoir vous pourrez lire un prochain num ro de BL 91 Carole TISSET ma tre de conf rences IUFM d Etiolles 1 Les formes pr c d es de sont des formes incorrectes 2 Le futur du latin tardif et du pr roman est issu d une p riphrase form e de l infinitif du verbe suivi des formes de pr sent du verbe habere j ai prendre prenderayyo Un exemple de travail horizontal pour le pr sent verbes verbes faire devoir savoir croire rendre vouloir aller avoir tre ener en ir dire venir partir voir prendre pouvoir s s s s X s s s s s s s X s s s t t t d t t ons ons ons ons ons ons ons ons mes ez ez tes ez ez ez ez ez tes ent ent nt ent ent ent nt nt nt BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne 6 aas Exposer est une pratique artistique Une conseill re p dagogique et un professeur d IUFM nous donnent leur point de vue sur la pratique de l exposition l IUFM et dans les classes Il est parfois dommage de s arr ter la production individue
78. urs classeurs et des tag res derangementsont pr voir Mais l utilisation quotidienne des classeurs d veloppe manifestement l autonomie des l ves et leurs comp tences m thodologiques Ces classeurs sont un l ment important de la vie de la classe etpr parentefficacement les enfants aumodede fonctionnement du coll ge Des enseignants du cycle 3 de l cole des Hautes Mardelles Brunoy BL 91 N 25 mars 1999 A Essonne o _ _ _ _aZaELELELELELELELEEEEEEE crire en sciences le cahier d exp riences Le domaine scientifique favorise des activit s motivantes Pour aider l enfant structurer c est dire faire voluer ses id es changer avec ses pairs prendre conscience de son cheminement le cahier d exp riences repr sente un outil indispensable outenfant est curieux de comprendre le monde qui l entoure Certains ont gr ce leur milieu familial de multiples occasions de poser des questions d exp rimenter A l cole l enseignant se doit de mettre en place des situations qui cr ent l v nement d organiser des exp riences quipermettent de d passer et de prolonger l tonnement Quelles traces crites pour aider la construction de la pens e scientifique Souvent les crits en sciencesse limitent des r sum s des comptes rendus des sch mas recopi s au tableau ou pr sents sur des polycopies au terme de la
79. va laborer un dossier complet de l activit escalade liste de mat riel plan consignes de s curit sch mas de positions crits relatant l exp rience et lexique d accompagnement Le dossier est diffus dans une classe qui projette une initiation en escalade Pendant Les enfants encadrent une s ance d initiation pour une autre classe sur ce m me site Apr s L valuation estune grille simple propos e la classe invit e au retour de la s ance et construite par les enfants organisateurs Le vocabulaire est adapt en fonction du niveau des enfants ou est explicit selon les r sultats recherch s par l enseignant Sur le dossier avez vous trouv une liste de mat riel utile OUI NON un plan lisible OUT NON des consignes de s curit justifi es OUI NON L aide sur le terrain a t elle t suffisante OUI NON Les conseils par rapport aux positions par exemple ont ils t clairs OUI NON Le mat rieln cessaire aux enfants des fiches cartonn es format poche un surligneur un crayon papier un grand classeur muni de quelques pochettes en plastique de feuilles de dessin et de feuilles carreaux Le travail effectu en amont et en aval des s ances est rang dans le classeur Les fiches utilis es sur le terrain sontrecopi es sin cessaire En conclusion L valuation est indispensable la mise en place et lar gulation des contrats Le clas
80. x m mes la g ographie a enrichi le vocabulaire courant denombreux noms et ena d tourn autant son profit polder huerta plateau massif central Rappelonsqu leurarriv eensixi me les l ves sont confront s dans les manuels scolaires 3000 mots courants auxquels viennent s ajouter 7500 termes sp cialis s pour lesquels l histoire et la g ographie reflets de la diversit dumonde nesontpas peu responsables C est pourquoi des activit s de vocabulaire et de compr hension ne sont pas inutiles sch mas annoter lexiques compl ter ou mettre en bijection textes trous recherches par groupe de d finitions de mots compliqu s d un texte ou d une revue de presse texte expandre soit en le r crivant soit en remplissant des parenth ses am nag es cet effet ces deux exercices offrant de plus l avantage de v rifier la compr hension de textes consid r s d ordinaire comme des documents vidents La g ographie remplace l crit La complicit de la g ographie avec l crit n tant plus d montrer avan ons qu elle ad autres avantages Elle cumule en effet l usage du scriptural et de l iconique les cartes indissociables historiquement de la g ographielesignifientbien m me s ilne faut plus les consid rer comme les seules repr sentations accessibles aux l ves En effet s il fallaitexprimerparun texte le contenu d une carte g

Des traces écrites en E.P.S., pourquoi

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