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Audit de la gestion des risques de conflits d

1. Enqu te relative la criminalit conomique 2007 Suisse PricewaterhouseCoopers http www pwc ch user content editor files publ adv pwc enquete criminalite economi ue 07 _f pdf Enqu te relative la criminalit conomique 2009 Suisse PricewaterhouseCoopers www pwc ch user content editor files publ adv pwc global economic crime survey 09 c h_f pdf Examen de l application de la Convention et de la Recommandation de 1997 Suisse rapport de la phase 1 Groupe de travail de l OCDE sur la lutte contre la corruption f vrier 2000 http www oecd org fr investissement anti corruption Fighting fraud and corruption in the Public Sector in Europe today by European Academy for taxes economics and laws ao t 2013 pp 5 6 www euroacad eu G rer les conflits d int r ts dans le secteur public mode d emploi OCDE 2006 Guide des bonnes pratiques pour les contr les internes la d ontologie et la conformit OCDE adopt le 18 f vrier 2010 Annexe XIV http www oecd org fr investissement anti corruption BIBLIOGRAPHIE Page 9 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COUR DES MPTE ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE n F4 S CANTON DE 0 La fraude en entreprise tendances et risques mergents Global Economic Crime Survey 2011 6 me dition PricewaterhouseCoopers 2011 http www pwec fr fraude1 html National in
2. LES R SULTATS DE L AUDIT Page 25 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COUR DES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Re R sultats par composante moyenne des cinq entit s audit es 4 Pa 3 3 8 3 4 3 5 26 2 4 1 1 4 1 4 1 Sensibilit Culture thique Cadeaux et Conflits Activit s Pantouflage Formation Whistleblowing lib ralit s d int r ts accessoires Pour rappel l chelle d valuation est la suivante 1 la question n est pas du tout trait e 2 la question est trait e de mani re informelle 3 la question est trait e et partiellement formalis e 4 la question est trait e et formalis e 1 LA SENSIBILIT AUX RISQUES DE CORRUPTION ET DE CONFLITS D INT R TS Les r sultats par entit sont pr sent s dans le graphique ci dessous Evaluation compar e de la sensibilit aux risques de corruption et de conflits d int r ts Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 Nous avons constat pour tous les services audit s quelle que soit leur activit que la direction pr sente une sensibilit marqu e au risque de corruption et de conflits d int r ts Elle est consciente que ces risques sont pr se
3. Les instruments de d tection Les instruments de d tection dans le domaine de la corruption sont le plus souvent un syst me de contr le interne et un contr le externe ind pendant qui s assurent notamment de la surveillance des programmes de lutte anti corruption un syst me de whistleblowing qui permet le signalement interne et dans la mesure du possible confidentiel de soup ons de corruption o de comportements contraires l thique ainsi que la protection du lanceur d alerte La Conf d ration ou la Poste suisse ont mis en place des syst mes de whistleblowing C est le cas galement des toutes les entreprises am ricaines cot es en Bourse elles en ont l obligation selon la Loi Sarbanes Oxley et de pratiquement toutes les soci t s suisses de l indice boursier Swiss Market Index SMI Les sanctions Outre le fait que la corruption active et passive constitue une infraction p nale il est n cessaire que les organisations pr voient des proc dures disciplinaires appropri es pour r pondre entre autres aux violations tous les niveaux de l entreprise des lois r glements programmes et autres mesures de lutte contre la corruption 74 Lutte anti corruption en Suisse tude sur l tat des lieux l gal et les pratiques des soci t s cot es Transparency International et Ethos d cembre 2011 p 34 ANNEXES Page 89 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE
4. les invitations un repas dans les limites de ce qui est commun ment accept par les usages sociaux les invitations des v nements culturels ou sportifs si la pr sence du fonctionnaire est dict e par ses fonctions les invitations des s minaires de formation offerts par des fournisseurs de la fonction publique en relation avec des produits ou services fournis l Etat ANNEXES Page 99 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE La valeur des invitations remplissant les conditions ci dessus ne doit en outre pas d passer le montant de Fr XX par personne ou organisme invitant et par ann e Toute invitation doit tre refus e quelle que soit sa valeur si une proc dure est en cours dans laquelle son b n ficiaire est appel se prononcer l gard de la personne ou de l organisme invitant ou d une personne qui leur est proche Des d rogations aux r gles ci dessus peuvent tre accord es dans des cas exceptionnels avec l accord pr alable de Toute invitation refus e en vertu des r gles ci dessus quelle que soit sa valeur doit tre annonc e qui d cidera de la suite y donner Administration La surveillance de la mise en uvre de cette directive incombe qui tiendra un registre des d cisions prises et diligentera des enqu tes en
5. Activit s accessoires LES R SULTATS DE L AUDIT Page 40 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION gou ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE SE D DES TES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS R PONSES AUX QUESTIONS D AUDIT Les informations probantes recueillies par l quipe d audit permettent la Cour de r pondre aux questions principales de l audit de la mani re suivante Les entit s audit es ont elles un environnement interne qui atteste d une sensibilit r elle la probl matique de la corruption et des conflits d int r ts Il ressort du questionnaire qualitatif men dans les diff rents services que les directions des entit s audit es accordent une r elle importance aux risques de conflits d int r ts et de corruption m me si ces risques ne sont pas consid r s comme majeurs Ils ont montr un int r t mieux pr venir ces risques notamment en prenant en consid ration les recommandations de la Cour Les collaborateurs interview s montrent un grand souci d int grit dans leur activit professionnelle qui peut impliquer qu elles n ont parfois qu une conscience limit e de leur exposition au risque de conflits d int r ts ou de corruption C est pourquoi il est important de former sp cifiquement les collaborateurs sur ces th mes voir point sur la formation Les entit s audit es ont e
6. 2 2 3 Identifier les mesures pr ventives appliquer pour viter les situations de conflit d int r ts a Proc dures applicables aux r unions Faire en sorte que les participants des d cisions officielles puissent pr voir les conflits potentiels par exemple en diffusant l avance l ordre du jour de la r union ou en notant au proc s verbal de la r union les conflits qui sont apparus et les mesures qui ont t prises pour les r soudre b R cusation Fixer des r gles claires et des proc dures efficaces par exemple un registre des int r ts des membres du conseil d administration des conseillers et des gestionnaires de haut rang pour mettre en vidence le conflit d int r ts afin de ne pas affecter la prise de d cision c M canismes de filtrage Dans le cadre des proc dures de s lection exiger qu on identifie l avance les int r ts en cause et examiner les strat gies possibles pour r soudre les conflits ainsi identifi s obtenir les attestations par exemple les attestations de paiement d imp ts les d clarations ou engagements qui conviennent de fa on pouvoir identifier et r gler un stade pr coce les situations potentielles de conflit d int r ts d valuation p riodique du syst me Revoir p riodiquement la politique et les proc dures et mettre jour r guli rement les dispositifs de fa on qu ils restent adapt s un contexte en constante volution Examiner le bien fond
7. La Cour des comptes en bref 121 Page 54 2 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE LES NORMES INTERNATIONALES EN MATI RE DE CORRUPTION La lutte contre la corruption est une pr occupation majeure pour l ensemble des gouvernements et des organisations internationales Les instruments multilat raux en la mati re deviennent de plus en plus complexes et techniques La Suisse a ratifi les conventions du Conseil de l Europe de l OCDE et de l ONU Le Conseil de l Europe et le GRECO Groupement d Etats contre la corruption Le GRECO Groupement d Etats contre la corruption 1999 est une institution du Conseil de l Europe qui a pour objectif d am liorer la capacit de ses membres lutter contre la corruption en s assurant par le biais d un processus d valuation mutuelle qu ils respectent les normes et les standards du Conseil de l Europe en mati re de corruption d finis en particulier dans la Convention p nale contre la corruption ratifi e par la Suisse le 31 mars 2006 Le Conseil de l Europe a galement mis une Convention civile contre la corruption le 4 novembre 1999 qui n est pas ratifi e par la Suisse Le GRECO lutte contre toute forme de corruption mais celle qui nous int resse dans le cadre de cet audit est plus sp cifiquement celle qui t
8. des hypoth ses retenues par exemple en ce qui concerne l impact des nouvelles technologies le fait qu elles ouvrent la possibilit de transactions intrajournali res sur actions par Internet pourrait exiger une divulgation quotidienne des int r ts p cuniaires de l agent public Utiliser le cas ch ant les tudes de risques des organismes clients et partenaires la fois pour b n ficier d une exp rience plus large et pour d montrer une volont constante de gestion du risque et de protection de l int grit de l administration ANNEXES Page 83 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTE S ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 2 2 4 Favoriser l instauration dans l administration d une culture ouverte o le traitement des conflits d int r ts peut tre librement voqu et d battu a Impliquer les agents leurs repr sentants et les autres parties concern es dans l examen de la politique en vigueur de gestion des conflits d int r ts L opinion qu ils se font en tant qu utilisateurs des probl mes rencontr s quotidiennement dans l application de cette politique peut grandement contribuer am liorer les mesures en place b Proc der des consultations sur les mesures futures de pr vention pour conf rer une dimension pratique la proc dure d cisionnelle et pour d gager une identit de vues absolument indispensab
9. DIRH la Police cantonale PolCant qui d pend au moment de l audit du D partement de la S curit et de l Environnement DSE D s le 1 janvier 2014 la PolCant appartiendra au futur D partement des institutions et de la s curit DIS le Centre hospitalier universitaire vaudois CHUV qui d pend du D partement de la Sant et de l Action Sociale DSAS 49 Voir lexique 50 Voir lexique 51 Voir au premier chapitre LES DOMAINES SUSCEPTIBLES DE CR ER DES SITUATIONS DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION Directive d ex cution n 22 sur le syst me de contr le interne SCI et r glement des comp tences Service d Analyse et de Gestion Financi re D partement des Finances septembre 2010 53 La CADEV a t exclue du champ de l audit car elle fait d j l objet d un autre audit de la Cour La division Patrimoine est quant elle exclue du p rim tre de l audit car elle a t jug e moins sensible aux risques de corruption et d int r ts LA D FINITION DE L AUDIT Page 21 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Pour plus de d tails sur ces diff rents services il convient de se r f rer aux sites d velopp s sur www vd ch onglet Autorit s LES QUESTIONS EXCLUES DE L AUDIT Il s agit de souligner que l audit de la Cour n a pas pour objectif la d t
10. La formation sur les conflits d int r ts et la corruption sssesssssssssssesssesesosssesseseesesse 35 8 Le syst me de lanceurs d alerte whistleblowing s ssesesssssssssssesssssesosssesesssesesssesse 36 La synth se des r sultats par entit audit e sense 40 Conclusions et recommandations ss sans 41 R ponses aux questions d audit s ssessssessesssssessessesssssessceoesesssessssoesesssesssseesssssessesese 41 Conclusions ssssersssisssssiiissdassvisssnssisss sss stissa biuk S UNAS NNASENS SKKS NEDE N SSENSS KASVIS RASSEE SSAKI S EVSEN AS 41 Constatations et recommandations sesssssssssssssssesssseossessosssseosseseosseseosssssossessssseseeeses 42 Synth se graphique des r ponses aux questions d audit 45 Observations des entit s audit es 46 ANNEXE Siriei REANA E EE E E EEA NEATE AEREE E TEAG 54 Annexe losssssssssssssssrsssssssssssossssssascssssssssssssssossssoussssssssssssssssosesousosssisssosassssossssisosssosisoses 55 LES NORMES INTERNATIONALES EN MATI RE DE CORRUPTION sussririnessrinersrsneneininiisnsneesnsniinnsneennsns 55 Annexe Ils ssssesssssssssssesvessossesssensorese esse ss ess on ess nn tas en tendu sad es er es esse b esenreseeses 57 EXTRAIT DU CODE P NAL SUISSE ARTICLES 322TER 322OCTIES 57 Annexe Ille e E Ea dtontenn tenons ERAEN etes it senes tes eesst ae 60 LES MESURES DE LUTTE CONTR
11. contre la corruption L organisation s assure de la tra abilit des NE contr les L O L O ANNEXES Page 97 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 4 Les sanctions Informel Non N El ments valuer Oui ou N A Commentaires Documents probants incomplet L organisation a mis en place un dispositif pour mener des investigations et prendre 4 1 des sanctions en cas de manquement au O O 0O 0O code d int grit d thique et aux diverses r glementation de lutte contre la corruption Les sanctions et mesures prises si cas 4 2 ee av r s sont conformes la proc dure O m O O En cas d infraction caract re p nal il y a 4 3 a R 0 0 0 0 syst matiquement d nonciation au juge ANNEXES Page 98 COL AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION CON ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE JR DES PTES N DE VAUD ANNEXE IX EXEMPLE DE DIRECTIVE SUR LES CADEAUX ET INVITATIONS Directive sur les Cadeaux et Invitations Les cadeaux invitations ou autres prestations offertes un membre de la fonction publique ou une personne qui lui est proche appellent une attention particuli re car ils sont susceptibles d influencer le fonctionnaire dans l exercice de ses fonctions Il convient d vite
12. l Administration f d rale ainsi que dans les fili res de formation par exemple des employ s consulaires des acheteurs des cadres des experts fiscaux ou des sp cialistes des douanes Dans ce cadre la Conf d ration a mis un Code de comportement de l Administration f d rale voir Annexe XIII r vis en 2012 qui est distribu l ensemble du personnel de l administration centrale de la Conf d ration 7 Collaboration avec les cantons et les communes Le mandat de l IDAG corruption pr voit une troite collaboration avec les cantons Un repr sentant de la Conf rence des gouvernements cantonaux est d ailleurs membre de cet organisme De la m me fa on une solide collaboration s est instaur e avec l Union des villes suisses de mani re ce qu une politique coh rente de lutte contre la corruption puisse tre mise en place de concert au niveau national cantonal et communal La Conf d ration m ne galement r guli rement des enqu tes dans les villes et les cantons la derni re en date entre novembre 2010 et janvier 2011 en vue d valuer l tat d avancement des travaux en mati re de lutte contre la corruption En principe peu d employ s des administrations cantonales et communales entretiennent des contacts avec des agents trangers On constate par ailleurs que d une mani re g n rale les cantons et les communes ne se voient signaler que peu de soup ons de corruption voire aucun ce
13. organes de contr le ind pendants tels que les comit s d audit internes des conseils d administration ou des conseils de surveillance est de la responsabilit d un ou plusieurs hauts responsables disposant d un degr d autonomie ad quat par rapport aux dirigeants de ressources et de pr rogatives appropri es des programmes ou des mesures de d ontologie et de conformit labor s aux fins de pr venir et d tecter la corruption transnationale applicables tous les directeurs cadres et employ s ainsi qu toutes les entit s sur lesquelles une entreprise exerce un contr le effectif notamment les filiales entre autres dans les domaines suivants i cadeaux ii frais d h bergement de divertissement et autres d penses iii voyages des clients iv contributions politiques v dons des organismes caritatifs et parrainages vi paiements de facilitation et vii sollicitations et extorsions des programmes ou des mesures de d ontologie et de conformit destin s pr venir et d tecter la corruption transnationale applicables en tant que de besoin et sous r serve de dispositions contractuelles aux tiers tels que les agents et autres interm diaires les consultants les repr sentants les distributeurs les contractants et les fournisseurs les partenaires au sein des consortiums et des co entreprises ci apr s les partenaires commerciaux incluant entre autres les l ments essentiels
14. prennent d ment en compte les Lignes directrices pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public ci apr s d nomm es Lignes directrices qui figurent dans l annexe de cette Recommandation et en font partie int grante INVITE les pays Membres par leurs travaux au sein du Comit de la gestion publique recenser et diffuser les bonnes pratiques pour la gestion des conflits d int r ts et d terminer les domaines dans lesquels des travaux plus approfondis pourraient tre appropri s DEMANDE au Comit de la gestion publique de lui faire rapport sur les progr s accomplis dans la mise en uvre de cette Recommandation dans les trois ans compter de son adoption et r guli rement par la suite ANNEXES Page 70 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE Les lignes directrices pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public Avant propos Un enjeu public majeur 1 Servir l int r t g n ral est la mission fondamentale des gouvernements et des institutions publiques Les citoyens attendent de chaque agent de la fonction publique qu il exerce ses fonctions avec int grit quit et impartialit De plus en plus les gouvernements sont cens s veiller ce que leurs agents publics ne laissent pas leurs int r ts priv s et leurs liens personne
15. qu priori les cadeaux en esp ces ne sont pas accept s par le personnel Nous y pr ciserons V d OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Page 50 2a COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE N W 4 Direction g n rale galement le traitement des montants inf rieurs CHF 300 pour lesquels un refus aurait un caract re vexatoire Les conflits d int r t Constatation et recommandation No 3 Nous poss dons des r gles syst matiques de d tection des conflits d int r ts Celles ci sont d crites dans une Directive institutionnelle sp cifique qui est accompagn e par les dispositions relatives aux activit s accessoires La recommandation sus indiqu e est donc pour le CHUV d j en application Nous avons pris bonne note qu une vigilance accrue dans ce domaine est apporter aux contacts de notre Service Constructions ing nierie technique et s curit avec des fournisseurs F Pantouflage Constatation et recommandation No 4 Effectivement la notion de pantouflage est inconnue au CHUV Celui ci attend la position du Conseil d Etat dans ce domaine pour donner la suite qui convient recommandation y relative formul e par votre Cour Formation sur les conflits d int r t et la corruption Constatation et recommandation No5 Il est exact que le CHUV ne poss de ni de Code de
16. r alit quotidienne 1ou2 jeux de r le V Test 15 20 courtes questions pour auto v rification de la compr hension de la formation ANNEXES Page 103 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE XI RECOMMANDATIONS DU GRECO TRAIT ES DANS LE CADRE DU PR SENT AUDIT RAPPORT D VALUATION SUR LA SUISSE 1 ET 2 CYCLE D VALUATION CONJOINTS 4 AVRIL 2008 ix i renforcer l offre de formation pour les agents f d raux sur les th mes de l thique de la corruption et de sa pr vention ii am liorer la gestion des conflits d int r ts et de r glementer le pantouflage iii inviter les cantons soutenir ces divers efforts leur niveau paragraphe 150 x i pr ciser les r gles en mati re de dons et cadeaux pour tous les agents publics f d raux et renforcer la sensibilisation aux codes d thique et leur importance en pratique ii inviter les autorit s cantonales consid rer l instauration de telles mesures paragraphe 153 xi adopter un cadre normatif destin i obliger les employ s de la Conf d ration signaler les soup ons de corruption ii prot ger efficacement les personnes qui signalent de tels soup ons et iii inviter les cantons ne connaissant pas encore de telles mesures tudier leur adoption paragraphe 156 ANNEXES Page 1
17. sociaux et d invitations ainsi que les op rations pour compte propre 8 Infractions aux principes de comportement Les infractions aux principes arr t s dans le pr sent code de comportement peuvent avoir des suites d pendant de leur gravit Il peut s agir de mesures relevant du droit du travail p ex avertissement mesure disciplinaire licenciement mais aussi de cons quences p cuniaires et p nales p ex sanction pour violation du secret de fonction ou du secret d affaires o encore pour d lit d initi 9 Information Tous les employ s de l administration f d rale re oivent un exemplaire du code de comportement de l administration f d rale Le code de comportement fait galement l objet de mesures de communication interne et externe appropri es 10 Entr e en vigueur Le code de comportement de l administration f d rale entre en vigueur le 15 septembre 2012 Il remplace le code de comportement de l administration g n rale de la Conf d ration du 19 avril 2000 15 ao t 2012 Au nom du Conseil f d ral suisse La pr sidente de la Conf d ration Eveline Widmer Schlumpf La chanceli re de la Conf d ration Corina Casanova ANNEXES Page 116 nn COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE XIV GUIDE DES BONNES PRATIQUES POUR LES CONTR LES IN
18. ts seront toujours une source de pr occupation Un contr le trop strict de l exercice des int r ts priv s peut tre contraire d autres droits se r v ler impraticable ou contre productif ou dissuader certains individus de rechercher un emploi public Une politique moderne de gestion des conflits d int r ts devrait donc s efforcer de trouver un quilibre en d terminant les risques qui menacent l int grit des organismes publics et des agents publics en interdisant les formes de conflit inacceptables en g rant convenablement les situations de conflit en sensibilisant les organismes publics et les agents publics l incidence de ce type de conflits et en veillant ce que des proc dures efficaces soient mises en place pour identifier divulguer g rer et pour favoriser un r glement ad quat de ces situations de conflit d int r ts Objectifs des Lignes directrices 8 L objectif primordial des Lignes directrices est d aider les pays Membres au niveau de l administration centrale dans l examen de leurs politiques et pratiques en mati re de conflits d int r ts concernant les agents publics fonctionnaires autres agents et ANNEXES Page 72 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE titulaires d une charge publique en poste dans l administration publique nationale Les Lignes directrices peuvent gal
19. ts et liens en tant que personne priv e sont susceptibles de compromettre ANNEXES Page 74 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE e Les agents publics doivent s abstenir de tout acte titre priv qui pourrait leur procurer un avantage indu du fait d informations privil gi es obtenues dans l exercice de fonctions officielles et auxquelles le public dans son ensemble n a pas acc s ils sont galement tenus de ne pas abuser de leur position et des moyens de l administration pour en tirer un avantage personnel e Les agents publics ne doivent pas demander ou accepter une forme quelconque d avantage indu dans l intention d influencer l ex cution ou la non ex cution d obligations ou fonctions officielles e Les agents publics sont cens s ne pas tirer ind ment avantage d une charge publique ou d une position officielle occup es ant rieurement et notamment des informations privil gi es recueillies ce titre en particulier lorsqu ils recherchent un emploi ou une nomination apr s avoir quitt l administration Aider la transparence et le contr le public e Les agents publics et les organismes publics doivent agir d une mani re qui soit conforme aux exigences d un strict contr le public Pour respecter cette obligation il ne suffit pas de s en tenir la lettre de la loi il faut aussi mettre en uvre le
20. ANNEXE Ill LES MESURES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION AU SEIN DE LA CONF D RATION Les mesures suivantes de lutte contre la corruption ont t prises par la Conf d ration en application des recommandations du GRECO notamment dans les domaines suivants 1 Code P nal 2 Entraide judiciaire 3 IDAG Corruption 4 Adaptations l gislatives diverses en particulier whistleblowing activit s accessoires pantouflage cadeaux et invitations conflits d int r ts etc 5 Pr vention et formation dont le Code de comportement de l Administration f d rale 6 Collaboration avec les cantons et les communes 1 Code p nal Les articles 322ter 322octies du Code p nal voir Annexe Il r glent la corruption active et passive ainsi que l acceptation et l octroi d un avantage concernant un membre d une autorit judiciaire ou autre un fonctionnaire un expert traducteur ou interpr te commis par une autorit un arbitre L article 102 al 2 pr voit en outre la punissabilit d une entreprise en cas de corruption active s il doit lui tre reproch de ne pas avoir pris toutes les mesures d organisation raisonnables et n cessaires pour emp cher une telle infraction 2 Entraide judiciaire La Suisse a par ailleurs conclu un grand nombre de trait s d entraide judiciaire en mati re p nale et d extradition Interpol accords de Schengen Europol trait s bilat raux incluant la lutte contre la corruption
21. DE L AUDIT Page 27 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Les services audit s mettent en avant une grande int grit professionnelle et le respect de valeurs importantes pour l organisation par exemple l attention au client le respect l galit de traitement le d veloppement durable le professionnalisme Toutefois la transmission de ces valeurs la fa on de les appliquer dans le travail au quotidien et l assurance qu elles soient partag es par l ensemble des collaborateurs ne sont pas toujours r alis es ni coordonn es CONSTATATION N 1 Trois des entit s audit es ont r ellement concr tis leurs valeurs dans un code de d ontologie et ou un manuel l usage des collaborateurs Un autre service met en avant ses valeurs thiques g n rales dans un document de type charte thique Un service n est pas tr s favorable la formalisation des valeurs thiques Un service a mis un document sp cifique l intention des fournisseurs visant garantir le respect de r gles d ontologiques et principes thiques dans le cadre des relations commerciales RISQUES Le service ne peut pas s assurer que les valeurs thiques sont comprises et partag es par l ensemble des collaborateurs RECOMMANDATION N 1 Les services de l Etat doivent d finir formellement le
22. ET DE CORRUPTION pauk ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Un conflit d int r ts apparent ne d bouche pas forc ment sur un acte d abus de fonction voire de corruption Toutefois pour un agent public un conflit d int r ts apparent peut rev tir le m me degr de gravit qu un conflit d int r ts effectif car il peut mettre en doute la confiance dans le gouvernement et la r putation d int grit des institutions publiques Conflit d int r ts potentiel Il y a conflit d int r ts potentiel lorsqu un agent public a des int r ts priv s d une nature telle qu il y aurait conflit d int r ts si agent public devait l avenir assumer certaines responsabilit s officielles incompatibles Conseil de l Europe Le Conseil de l Europe est la principale organisation de d fense des droits de l homme du continent qui a t institu le 5 mai 1949 par le trait de Londres Il compte 47 tats membres dont la Suisse et les 28 pays de l Union europ enne Tous les tats membres du Conseil de l Europe ont sign la Convention europ enne des droits de l homme un trait visant prot ger les droits de l homme la d mocratie et l Etat de droit La Cour europ enne des droits de l homme contr le la mise en uvre de la Convention dans les tats membres Corruption Acte d offrir de donner recevoir ou solliciter quelque chose de valeur pour influenc
23. L AUDIT Page 36 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Re confidentialit et en prot geant le lanceur d alerte Il est consid r comme un l ment essentiel de d tection des fraudes et de la corruption Les r sultats par service sont pr sent s dans le graphique ci dessous Evaluation compar e de la composante Whistleblowing Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 Les collaborateurs interrog s ont convenu qu ils ne disposaient pas de canal pour signaler une ventuelle irr gularit l exception de la voie hi rarchique Dans le cas o leur sup rieur serait impliqu ils craindraient de perdre leur emploi Les chefs de service nous ont signal que certaines irr gularit s leur taient galement remont es par le service de ressources humaines Les deux services qui ont re u la note 2 sont des services qui bien qu ils ne disposent pas d un syst me de whistleblowing sont d j confront s devoir signaler des irr gularit s constat es dans le cadre de leur profession En particulier un service a mis en place un syst me de signalement des v nements critiques dans un cadre purement op rationnel Il vise am liorer la qualit des prestations et n a pas pour vocation de sanctionner les fautes Les
24. Marshall financ par les Etats Unis afin de reconstruire un continent d vast par la guerre Aujourd hui les 34 pays membres que l OCDE compte l chelle de la plan te en particulier outre la Suisse et la majorit des pays de l Union Europ enne les Etats Unis le Canada l Australie la Chine la Cor e le Japon le Mexique et le Chili se consultent r guli rement pour identifier les probl mes en discuter les analyser et promouvoir des politiques pour les r soudre ONU L Organisation des Nations unies ONU est une organisation internationale regroupant pratiquement tous les tats de la plan te et qui a pour finalit la paix internationale Elle a t cr e en 1945 apr s la seconde guerre mondiale pour remplacer la Soci t des Nations La Suisse y a adh r en septembre 2002 Pantouflage Le terme pantouflage d signe le fait pour un agent public d aller travailler dans une entreprise priv e lorsqu il a eu affaire elle dans le cadre de ses fonctions au sein de la collectivit publique Le pantouflage notamment quand il ne se fait pas dans la plus grande transparence se situe la limite de l thique et comporte un risque lev de conflits d int r ts Le pantouflage touche essentiellement les cadres sup rieurs habilit s d cider ou participer la prise de d cision Transparency International Transparency International est la principale organisation de la soci t
25. TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE C est pourquoi dans un environnement o la lutte contre la corruption est devenu un th me r current l administration cantonale vaudoise se doit de pr voir des mesures concr tes et harmonis es lui permettant de lutter contre les conflits d int r ts et la corruption CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS A l issue de ses travaux la Cour formule 5 constatations et recommandations CONSTATATION N 1 Trois des entit s audit es ont r ellement concr tis leurs valeurs dans un code de d ontologie et ou un manuel l usage des collaborateurs Un autre service met en avant ses valeurs thiques g n rales dans un document de type charte thique Un service n est pas tr s favorable la formalisation des valeurs thiques RECOMMANDATION N 1 Les services de l Etat doivent d finir formellement leurs valeurs thiques prioritaires et les concr tiser en termes op rationnels de mani re cr er une culture thique et s assurer qu elle soit partag e par l ensemble des collaborateurs et des collaboratrices du service Une information et une formation ad quates sont souhaitables afin que le personnel comprenne clairement l implication sur leurs activit s quotidiennes CONSTATATION N 2 Il n existe pas dans l administration cantonale vaudoise de r gles syst matiques relatives aux cadeau
26. a es ANTENEN Copies e Cdt R Cdt gend e Chef R chef pols e CEM e chef Div fin e chef Div RH ES 5 Police ST Ea y T l 41 21 644 44 44 www police vd ch OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Page 49 2a COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE NN N NG P Direction g n rale K Champ de l Air Rue du Bugnon 21 CH 1011 Lausanne Professeur Pierre Francois LEYVRAZ Cour des comptes m z Directeur g n ral Madame Anne Weill L vy Pr sidente Monsieur Jean Claude Rochat Vice Pr sident Rue de Langallerie 11 Pierre Francois Leyvraz chuv ch 1014 Lausanne WwWw chuv ch T l 41 21 314 14 01 Lausanne le 27 novembre 2013 R f rences PFL ac Projet de rapport d audit de la gestion des risques de conflits d int r t et de corruption Analyse comparative dans cinq entit s de l administration cantonale vaudoise Madame la Pr sidente Monsieur le Vice Pr sident Dans le d lai imparti du 29 novembre 2013 nous vous communiquons ci apr s nos observations g n rales ainsi que celles relatives aux constatations et recommandations En pr ambule nous nous permettons de vous signaler une erreur de plume En effet contrairement ce qui est indiqu la page 42 la Cour ne formule pas 6 mais 5 observations et recommandations La vocation universitaire de notre Institu
27. aux conflits d int r ts et la transparence sont faibles On notera enfin que la plupart du temps lorsque des cas de corruption sont d cel s ils sont le fait de personnes qui avaient b n fici d un large capital de confiance auparavant LES CONVENTIONS INTERNATIONALES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION Convaincus que la coop ration internationale est essentielle pour pr venir et juguler la corruption diverses organisations internationales ont mis des conventions relatives la lutte contre ce fl au La Conf d ration a ratifi 3 conventions majeures dans le domaine de la lutte contre la corruption celles ci sont d taill es en Annexe le 31 mai 2000 la Convention de l OCDE sur la lutte contre la corruption d agents publics trangers dans les transactions commerciales internationales du 21 novembre 1997 le 31 mars 2006 la Convention p nale contre la corruption du Conseil de l Europe du 27 janvier 1999 ayant donn lieu aux quatre phases d valuation mutuelle du GRECO le 24 septembre 2009 la Convention des Nations Unies contre la corruption CNUCC du 31 octobre 2003 D s lors selon le droit constitutionnel les principes r gles et normes de ces conventions acqui rent automatiquement une validit interne qui s tend non seulement la Conf d ration mais galement aux cantons et aux communes et doivent tre transpos s dans le droit national pour tre applicables L application fo
28. b n fice d adjudications de la part de l Etat comportant la pr cision des montants y aff rents me para t lourde et superflue Cependant par thique professionnelle je ne me dispenserai pas d examiner les implications d un tel travail Service Immeubles Patrimoine et Logistique D partement des finances et des relations ext rieures www vd ch sipal T 41 21 316 74 61 F 41 21 316 7347 info sipal vd ch OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Page 52 i COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION co MPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Service Immeubles Patrimoine et Logistique 2 ee 873 50 3 gt a BEM Naturellement vos recommandations nous incitent poursuivre nos r flexions afin de devenir dans la mesure du possible encore plus performants dans les domaines sensibles consid r s Ainsi je vais travailler la d finition de valeurs thiques prioritaires Une fois formalis es celles ci seront port es la connaissance de l ensemble du personnel du SIPaL Dans ce sens il me para trait rationnel que chacun des services analys s dans le cadre de cet audit puisse b n ficier des documents d j en vigueur pour la gestion des risques de conflits d int r ts et de corruption au sein des quatre autres services Partant je serais reconnaissant la Cour des comptes de transmettre aux uns et aux autres les documen
29. cantons n est pas conforme aux recommandations du Conseil de l Europe en la mati re Par ailleurs deux motions ont t d pos es au Grand Conseil ces deux derni res ann es la motion St phane Montangero et consorts visant modifier la loi sur l exercice des droits politiques en introduisant les notions de transparence des co ts et de plafonnement des d penses lectorales pour les campagnes politiques qui a fait l objet d un contre projet du Conseil d Etat les deux ayant t rejet s le 25 septembre 2012 par le Grand Conseil la motion Jean Christophe Schwaab et consorts favoriser la r v lation des faits r pr hensibles mieux prot ger les lanceurs d alerte whistleblowers la motion demande au Conseil d Etat de pr voir d une part une instance ind pendante permettant la d nonciation interne de faits r pr hensibles d couverts par le personnel de l administration cantonale d autre part une disposition prot geant efficacement les lanceurs d alertes dans l administration cantonale Apr s examen en commission un postulat a t transmis au Conseil d Etat octobre 2011 La r ponse du Conseil d Etat au Grand Conseil du 3 juillet 2013 propose d introduire dans la loi sur le personnel LPers une disposition g n rale imposant aux collaborateurs et collaboratrices de d noncer les crimes et d lits poursuivis d office dont ils ont eu connaissance dans l exercice de leur fonction et les au
30. civile qui se consacre la transparence et l int grit de la vie publique et conomique Transparency International sensibilise l opinion publique aux effets d vastateurs de la corruption et travaille de concert 12 Source www oecd org 1 Voir la d finition dans le lexique LEXIQUE Page 7 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION CAURDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE avec les gouvernements le secteur priv et la soci t civile afin de d velopper et mettre en uvre des mesures visant la combattre Transparency International f d re plus d une centaine de sections et points de contacts nationaux affili s pr sents sur tous les continents Elle a t fond e par Peter Eigen en 1993 Elle a son secr tariat international bas Berlin en Allemagne TI Suisse est la section suisse de l organisation Transparency International et travaille troitement avec cette derni re ainsi qu avec les autres sections nationales Elle a t fond e en 1995 en tant qu organisation priv e apolitique et but non lucratif Me Jean Pierre M an expert dans le cadre de cet audit en est le pr sident La mission de TI Suisse est de sensibiliser et renforcer la conscience par rapport la corruption et ses cons quences en Suisse et dans ses relations globales TI Suisse lutte contre la corruption et encourage un comportem
31. comportement dans ces domaines ni actuellement de formation sp cifique Nous allons poursuivre l tude men e par notre Service des ressources humaines visant le renforcement d une formation adapt e des collaborateurs concern s par la probl matique de la corruption et des conflits d int r ts Tout en vous remerciant par avance de prendre en consid ration notre prise de position nous vous prions de croire Madame la Pr sidente Monsieur le Vice Pr sident l expression de nos sentiments distingu s Professeur Pi rre Fran ois Leyvraz OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Page 51 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Service immeubles Patrimoine et Logistique Direction UBERT Y Place de la Riponne 10 1014 Lausanne Cour des comptes Rue de Langallerie 11 1014 Lausanne R f PP vdp Lausanne le 10 d cembre 2013 Projet de rapport d audit de la gestion des risques de conflit d int r ts et de corruption Madame la Pr sidente Monsieur le Vice pr sident Votre courrier du 6 novembre dernier et le projet de rapport annex int grant l analyse propre au SIPaL ont retenu ma meilleure attention Comme vous m y invitez je vous fais part ci apr s de mes observations cet gard tout en pr cisant que je regrette les quelques jours de retard mis vous r pondre D
32. est oc ace desc dtes dore 117 GUIDE DES BONNES PRATIQUES POUR LES CONTR LES INTERNES LA D ONTOLOGIE ET LA CONFORMIT OCDE ADOPT LE LS F VRIER 2010 semis nent ati Mer rt ent nine tt 117 Annexe XV eines Se nnnecn sn nes sites Sen S severe Sn eno se donnes Se ne ie ein nee abs eds one ee en 121 LA COUR DESCOMPTES EN BRER caseron enie e ee en en are eE dei eue EEE 121 TABLE DES MATI RES Page 3 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION EOURDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE zo LEXIQUE Activit accessoire Selon les Instructions g n rales sur la mani re de remplir la d claration d imp t des personnes physiques dans le canton de Vaud pour l ann e 2012 une activit est consid r e comme accessoire s il s agit d une activit d pendante ou ind pendante exerc e d une mani re r guli re moins de 30 de l horaire de travail normal Il en va de m me d une activit d ploy e plein temps occasionnellement et pendant une dur e r duite Agent public Selon les autorit s suisses les agents publics sont toutes les personnes qui d tiennent un mandat l gislatif administratif ou judiciaire y compris les particuliers qui accomplissent des taches publiques et les personnes exer ant une fonction dans les organes d entreprises domin es ou contr l es par l tat Code de d ontologie ou code thique Le code de d ont
33. et de d tecter d ventuels conflits d int r ts Pratiquement l introduction du syst me comptable SAP dans l administration vaudoise permettrait de r aliser un tel reporting principe d unicit du fournisseur La n cessit de produire un reporting des march s publics par contrat et par fournisseur a d j t voqu e dans le cadre de l audit de la Cour sur l application de la l gislation sur les march s publics dans le Canton de Vaud constat et recommandation n 2 5 LES ACTIVIT S ACCESSOIRES Le fait de pratiquer une activit accessoire peut constituer un risque marqu de conflits d int r ts car le collaborateur peut tre amen se retrouver dans un conflit de loyaut entre son activit professionnelle et son activit accessoire C est pour cette raison que l Etat de Vaud oblige ses collaborateurs d clarer leurs activit s accessoires travers l article 51 de la Loi sur le Personnel de l Etat de Vaud LPers dont le texte est disponible en Annexe IV L article 51 est compl t par une directive du Service du Personnel qui pr cise les circonstances dans lesquelles une activit accessoire peut tre refus e par l Etat employeur ainsi que le traitement d une ventuelle r mun ration accessoire Toutefois les modalit s de suivi et de contr le des activit s accessoires ne sont pr vues ni dans la loi ni dans la directive mais laiss es l appr ciation des services Les r sultats p
34. ex cutoires pouvant aller jusqu remettre en cause si besoin est la nomination ou la carri re de l agent public concern b Mesures de gestion Des mesures positives de gestion peuvent compl ter efficacement l action contre les infractions la politique en mati re de conflits d int r ts et contribuer efficacement dissuader ceux qui chercheraient retirer un avantage direct ou indirect de telles infractions Parmi ces mesures on peut citer l annulation r troactive des d cisions concern es et des contrats entach s d irr gularit ainsi que l exclusion des b n ficiaires soci t s personnes physiques associations etc de certaines proc dures futures Ces exclusions peuvent tre ANNEXES Page 84 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTE S ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE valables pour une certaine dur e pour des contrats d un certain montant ou pour certains types d activit s 2 3 2 laborer des m canismes de surveillance pour d celer les infractions la politique adopt e et pour prendre en compte les gains ou les avantages retir s du conflit d int r ts a Contr les Veiller ce que les organes de gestion et de contr le interne tout comme les institutions de contr le externe du type auditeur ind pendant ou m diateur travaillent de concert pour d celer les cas d inobservation de
35. ex int r ts personnels lien de parent amiti ou inimiti relation de d pendance l employ doit se r cuser 4 Utilisation d informations non rendues publiques Art 22 LPers art 94 et 94c OPers Les employ s sont soumis au secret professionnel au secret d affaires et au secret de fonction Ils ne transmettent des informations sur les affaires de service non rendues publiques que dans la mesure o l ex cution de leurs t ches le permet et l exige Ce faisant ils respectent les prescriptions de l ordonnance du 4 juillet 2007 concernant la protection des informations Ils sont tenus de garder le secret m me apr s la fin de leurs rapports de travail au sein de l administration f d rale Les employ s ne se servent jamais d informations non rendues publiques pour en tirer des avantages personnels op ration pour compte propre ni pour eux m mes ni pour des tiers et ne font ou ne donnent personne des recommandations ou des indications fond es sur ces informations Cette r gle s applique en particulier lorsque la divulgation d informations non rendues publiques peut influencer le cours de valeurs mobili res et de devises de mani re pr visible 5 Dons et invitations Art 21 al 3 LPers art 93 et 93a OPers Les employ s ne doivent accepter aucun don ni autre avantage dans l exercice de leur activit professionnelle Font exception cette r gle les avantages de faible importance conformes aux usage
36. fonction de leurs propres risques La formation sp cifique doit tre adapt e et diff renci e en fonction des t ches et des responsabilit s des collaborateurs et collaboratrices Id alement l administration vaudoise devrait disposer d un Code de comportement l instar de ce qui existe la Conf d ration voir Annexe XIII En effet la fronti re entre ce qui est p nalement punissable moralement non acceptable et non thique se trouve dans une zone grise que les services doivent d finir pr cis ment Des sanctions doivent tre pr vues et port es la connaissance des collaborateurs en cas de non respect des valeurs thiques ou des mesures de lutte contre la corruption m me en l absence d un acte de corruption proprement parler punissable p nalement La formation g n rale sur le th me pourrait s int grer dans le cadre des journ es d accueil des nouveaux collaborateurs tandis que des formations sp cifiques devraient tre organis es dans les services en fonction des risques des collaborateurs concern s et des niveaux de responsabilit Un exemple des th mes pouvant tre abord au sein de la formation est disponible en Annexe X 8 LE SYST ME DE LANCEURS D ALERTE WHISTLEBLOWING Un syst me de whistleblowing ou en fran ais syst me d alerte permet aux collaborateurs d une organisation de d noncer des irr gularit s constat es tout en garantissant la LES R SULTATS DE
37. l argent public en contactant la Cour des comptes Toute personne peut communiquer la Cour des signalements en rapport avec des faits entrant dans ses attributions Il suffit de vous adresser Cour des comptes du canton de Vaud Rue de Langallerie 11 1014 Lausanne T l phone 41 0 21 316 58 00 Fax 41 0 21 316 58 01 Courriel info cour des comptes vd ch ANNEXES Page 121
38. l gislation interne lui permettant d octroyer l entraide tout pays avec lequel elle n a pas d accord sp cifique 3 IDAG Corruption ou Groupe de travail interd partemental GTID pour la lutte contre la corruption Suite une recommandation du GRECO le Conseil f d ral a mandat le DFAE D partement f d ral des affaires trang res le 19 d cembre 2008 pour cr er un groupe de travail interd partemental pour la lutte contre la corruption IDAG corruption Celui ci r unit une fois par semestre divers offices de l Administration f d rale et du Minist re public de la Conf d ration ainsi que des repr sentants des milieux conomiques des cantons des villes et de la soci t civile Sa strat gie est labor e par un comit qui se r unit tous les deux mois auquel participe notamment le directeur du Contr le f d ral des finances L IDAG Corruption organise des ateliers th matiques participe divers forums et d veloppe des strat gies communes dans son domaine de comp tence II fait galement office d instance de contact informe le Conseil f d ral et lui soumet des recommandations ANNEXES Page 60 nn COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Il a tabli son premier rapport d activit au Conseil f d ral le 28 mars 2011 Il souligne dans celui ci la difficult int r
39. la fois les d lits vis s par les articles 322ter 322octies du Code P nal mais galement la zone plus grise du n potisme et du favoritisme LE CHOIX DES SERVICES AUDIT S L audit de la Cour a port sur cinq entit s de l administration vaudoise choisies en fonction des crit res suivants des entit s actives dans les domaines pr c demment mentionn s susceptibles de cr er des situations de conflits d int r ts et de corruption ou qui ont fait l objet de cas de corruption relat s dans la presse des entit s ayant un impact significatif sur les finances de l Etat et ou un impact sur la population de pr f rence des entit s qui ont mis en place un SCI certifi selon la directive 22 ou en voie avanc e de certification Par ailleurs la s lection a tenu compte des services ayant d j fait l objet d un audit de la Cour r cemment ainsi que d une r partition quitable entre les diff rents d partements Les cinq entit s ci dessous ont t retenues le Service des Routes SR qui d pend du D partement des Infrastructures et Ressources humaines DIRH les divisions Architecture et Ing nierie et Immobilier du Service Immeubles Patrimoine et Logistique SIPAL qui d pend du D partement des Finances et des Relations Ext rieures DFIRE la Direction des syst mes informatiques DSI qui d pend du D partement des Infrastructures et Ressources Humaines
40. laquelle l agent public est assujetti 3 Etant donn que l agent est g n ralement seul savoir s il ou elle se trouve dans cette situation il est personnellement tenu d tre attentif tout conflit d int r ts r el ou potentiel de prendre des mesures pour viter un tel conflit d informer son sup rieur hi rarchique de tout conflit d int r ts d s qu il ou elle en a connaissance de se conformer toute d cision finale lui enjoignant de se retirer de la situation dans laquelle il ou elle se trouve ou de renoncer l avantage l origine du conflit 4 Lorsqu on le lui demande l agent public doit d clarer s il ou elle a ou non un conflit d int r ts 5 Tout conflit d int r ts d clar par un candidat l administration ou un nouveau poste dans la fonction publique doit tre r solu avant la nomination Article 14 D claration d int r ts L agent public qui occupe un poste dans lequel ses int r ts personnels ou priv s sont susceptibles d tre affect s par ses fonctions officielles doit d clarer conform ment la loi lors de sa nomination puis intervalles r guliers et lors de tout changement de situation la nature et l tendue de ces int r ts Article 15 Int r ts ext rieurs incompatibles 1 L agent public ne doit se livrer aucune activit ou transaction ni occuper aucun poste ou fonction r mun r ou non incompatible avec le bon exercice de ses fonctions publ
41. lucratif a Informer Sensibiliser les autres organismes aux cons quences potentielles de la non conformit notamment la r siliation ou la r solution d un contrat l inscription et la publication dans un registre d une infraction av r e ou les poursuites p nales pour des d lits tels que la corruption Aider les organismes partenaires en donnant par exemple aux fournisseurs une formation concernant la mise en conformit avec les normes fix es et leur application b Examen en commun des domaines haut risque Recenser les domaines conflits d int r ts potentiels et laborer des m canismes de pr vention appropri s de fa on ce que dans une situation de conflit potentiel les deux parties soient prot g es S assurer par exemple que les organismes partenaires et les entreprises acceptent que les int r ts priv s pertinents soient divulgu s de mani re transparente dans le cadre d activit s de lobbying et qu on fasse la lumi re sur les infractions ou les tentatives d infraction la politique suivie afin de pouvoir les traiter De m me faire en sorte que les organismes publics partenaires et les entreprises connaissent les exigences de l organisme en ce qui concerne les informations privil gi es ne relevant pas du domaine public que les informations soumises au secret des affaires gt soient correctement prot g es par des m canismes contr lables et que les proc dures d cisionnelles puissent faire l
42. n ont pas de r glementation sur le pantouflage Les entit s audit es n ont pas mis en place des instruments de d tection de la corruption et des conflits d int r ts Les entit s audit es n ont pas mis en place de syst me de whistleblowing Les entit s audit es n ont pas mis en place des mesures disciplinaires en cas de non respect des valeurs thiques ou des mesures de lutte contre la corruption Les contr les internes et externes ne comportent pas de volet sp cifique sur les risques de corruption et de conflits d int r ts Page 45 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Le projet de rapport a t soumis aux entit s audit es le 6 novembre afin qu elles puissent formuler leurs observations qui sont reproduites ci dessous LIBERT fr N T COUR DES COMPTES z 5 gt 9 NOV 2013 salte Service des routes Direction Place de la Riponne 10 1014 Lausanne Cour des comptes Anne Weill L vy Pr sidente Jean Claude Rochat Vice Pr sident Rue de Langallerie 11 1014 Lausanne NR f cg 721 dbc clb Lausanne le 14 novembre 2013 VIR f JCR snn Projet de rapport d audit de la gestion des risques de conflits d int r ts et de cor ruption Observations g n rale du Servic
43. n ficier de leur exp rience de leurs connaissances et de leurs contacts 2 4 1 Cr er des partenariats pour l int grit avec les entreprises et le secteur but non lucratif en les faisant participer l laboration et l ex cution de la politique en mati re de conflits d int r ts applicable aux agents publics a Implication des partenaires Associer des repr sentants d entreprises et d organismes but non lucratif l examen de la politique suivie afin de recueillir leurs vues sur les probl mes de mise en uvre et sur les applications possibles de cette politique b Consultation S assurer que les normes propos es refl tent les v ritables attentes du public en faisant participer les entreprises et les organismes but non lucratif la conception des nouvelles mesures d int grit La consultation pourra tre utilis e pour identifier et n gocier des solutions mutuellement acceptables et pour favoriser la coop ration au stade de la mise en uvre 2 4 2 Anticiper les situations potentielles de conflit d int r ts lorsque les organismes publics font appel la participation de personnes repr sentant les entreprises et le secteur but non lucratif a Probl mes potentiels Anticiper les probl mes potentiels pour tirer profit au maximum de la participation de repr sentants d autres secteurs aux travaux d instances publiques par exemple dans le cadre d un conseil d administration ou d un comit consul
44. ou de d clarer un int r t priv pour qu un conflit soit r solu Il faut mettre en place les mesures qui permettront de r soudre ou de g rer le conflit de fa on positive b Options pour la r solution et la gestion du conflit d int r ts Les options envisageables pour r soudre ou g rer de fa on positive un conflit persistant ou r current peuvent se fonder sur une ou plusieurs des strat gies suivantes e d sinvestissement ou liquidation de l int r t par l agent public e r cusation de l agent public pour la proc dure concern e e limitation de l acc s de l agent public certaines informations e mutation de l agent public des fonctions n impliquant pas une situation de conflit d int r ts e red finition des missions et des comp tences de l agent public e consignation de l int r t g n rateur de conflit d int r ts dans une fiducie sans droit de regard e d mission de l agent public des fonctions qu il exerce titre priv e d mission de l agent public des fonctions publiques qu il exerce c R cusation et limitation Lorsqu un conflit ne risque pas de se produire fr quemment il peut tre opportun que l agent public concern conserve son poste actuel mais ne participe pas aux d cisions sur les dossiers vis s par exemple en laissant le soin de d cider une tierce partie ind pendante en ne prenant pas part un vote en se retirant lors des d bats sur les propositions et les pr
45. pend Il ou elle devra r pondre des actes et omissions de son personnel contraires ces politiques et objectifs s il ou elle n a pas pris les mesures que la diligence normale exigeait d une personne dans sa position pour emp cher de tels actes ou omissions L agent public charg de contr ler ou de diriger d autres agents publics doit prendre les mesures n cessaires pour emp cher son personnel de se livrer des actes de corruption ayant trait son emploi Ces mesures peuvent tre d attirer l attention et d appliquer les lois et r glements d assurer une formation ad quate contre la corruption d tre attentif aux difficult s financi res ou autres que peut rencontrer son personnel et de donner gr ce sa conduite personnelle un exemple d int grit Article 26 Cessation de fonctions publiques 1 L agent public ne doit pas tirer abusivement parti de sa fonction publique pour obtenir une possibilit d emploi hors de la fonction publique L agent public ne doit pas laisser la perspective d un autre emploi lui cr er un conflit d int r ts r el potentiel ou susceptible d appara tre comme tel IIl ou elle doit imm diatement signaler son sup rieur hi rarchique toute offre d emploi concr te susceptible de cr er un tel conflit Il ou elle doit galement signaler son sup rieur son acceptation de toute offre d emploi Conform ment la loi pendant une p riode appropri e l ancien agent p
46. que l tablissement de limitations aux d penses des campagnes lectorales Article 10 Enregistrement des d penses Les Etats devraient exiger l enregistrement de toutes les d penses directes ou indirectes effectu es dans le cadre des campagnes lectorales par chaque parti politique chaque liste de candidats et chaque candidat IV Transparence Article 11 Comptabilit Les Etats devraient exiger que les partis politiques et les entit s li es aux partis politiques mentionn es l article 6 tiennent une comptabilit compl te et ad quate Les comptes des partis politiques devraient tre consolid s pour inclure le cas ch ant les comptes des entit s mentionn es l article 6 Article 12 Enregistrement des dons a Les Etats devraient exiger que la comptabilit du parti politique indique tous les dons re us y compris la nature et la valeur de chaque don b En cas de dons sup rieurs un certain montant le donateur devrait tre identifi dans la comptabilit Article 13 Obligation de pr senter et de rendre publics les comptes a Les Etats devraient exiger que les partis politiques pr sentent les comptes mentionn s l article 11 intervalles r guliers au moins annuellement l autorit ind pendante mentionn e l article 14 b Les Etats devraient exiger que soient rendus publics r guli rement au moins annuellement les comptes des partis politiques mentionn s l articl
47. qui ne signifie pas qu il n y en a pas Seule une minorit des cantons et des communes envisagent un resserrement de la collaboration avec les autorit s f d rales par exemple en ce qui concerne la pr vention la formation etc Il est rare que la lutte contre la corruption soit per ue comme une priorit ANNEXES Page 62 nn COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE IV EXTRAITS DES LOIS VAUDOISES CIT ES DANS LE CADRE DE L AUDIT LOI sur le personnel de l Etat de Vaud LPers VD du 12 novembre 2001 Art 51 Activit accessoire et charge publique 1 Les collaborateurs informent l autorit d engagement des activit s accessoires qu ils exercent ou souhaitent exercer 2 Le Conseil d Etat peut interdire aux collaborateurs l exercice d une activit accessoire incompatible avec leur fonction l Etat 3 Le Conseil d Etat d termine quelles conditions les collaborateurs peuvent accepter une charge publique Il arr te la liste des activit s incompatibles avec l exercice d une charge publique Il fixe la dur e du cong octroy pour l exercice d une charge publique autoris e LOI sur la proc dure administrative LPA VD du 28 octobre 2008 Sous section III R cusation Art 9 Motifs 1 Toute personne appel e rendre ou pr parer une d cision ou un jugement doit se r cus
48. ration d pend pour l essentiel de la confiance que le public les autorit s et les clients lui t moignent Or cette confiance pr suppose que tous les employ s ont un comportement int gre et correct en tout temps et en tout lieu Le code de comportement de l administration f d rale pr sente les principaux principes et r gles qu il y a lieu d observer pour pr server et renforcer la bonne r putation la cr dibilit et le prestige de la Conf d ration Il s applique aux employ s de l administration f d rale centrale et d crit le comportement que ceux ci doivent adopter pour pr venir les conflits d int r ts r els ou suppos s ainsi que l utilisation abusive d informations non rendues publiques Les employ s doivent s assurer de bien conna tre les r gles valant pour eux et pour leur travail S ils doutent qu un comportement soit correct ils sont tenus de demander conseil leur sup rieur ou aupr s du service du personnel Le code de comportement de l administration f d rale ne remplace aucune disposition du droit du travail ou clause de contrat de travail selon la loi du 24 mars 2000 sur le personnel de la Conf d ration LPers et l ordonnance du 3 juillet 2001 sur le personnel de la Conf d ration OPers ni aucune directive des d partements ou des unit s administratives En cas de contradiction ces dispositions clauses et directives priment 2 Principe Art 20 LPers Les employ s exercent leur a
49. relatives l int r t en question sous forme crite et p riodiquement g n ralement lors de la prise de fonctions puis intervalles r guliers habituellement une fois par an La proc dure de divulgation n a pas n cessairement un caract re public une divulgation en interne ou avec acc s limit au sein de l organisme s accompagnant d une r solution ou d une gestion ad quate des ventuels conflits peut suffire pour r aliser l objectif recherch savoir faire en sorte que le public ait confiance dans l int grit de l agent public et de l organisme auquel il appartient En r gle g n rale plus l agent public aura un rang lev plus une divulgation publique sera appropri e moins son grade sera lev plus il est vraisemblable qu une divulgation en interne sa hi rarchie sera suffisante b Divulgation en cours d activit Les agents publics doivent tre conscients de la n cessit de divulguer promptement toutes les informations ayant trait l existence d un conflit si les circonstances se sont modifi es apr s la divulgation initiale ou si l agent public a chang d affectation Pour cet enregistrement au cas par cas comme pour la divulgation formelle initiale une proc dure publique n est pas indispensable une d claration en interne peut suffire pour accr diter aupr s des citoyens l id e que le probl me de l int grit est g r comme il convient c Exhaustivit de la divulgation Il faut
50. s de l Etat ce qui lui permet de comparer les approches utilis es Les r sultats de l analyse et les recommandations de la Cour sont en mesure d apporter une valeur ajout e en termes de bonnes pratiques pour l ensemble de l administration vaudoise Pour atteindre son objectif la Cour a consid r les deux axes suivants AXE l L ANALYSE DE LA SENSIBILIT DES ENTIT S AUDIT ES LA PROBL MATIQUE DE LA CORRUPTION ET DES CONFLITS D INT R TS L audit a ainsi pour objectif n 1 de r pondre la question suivante Les services audit s ont ils un environnement interne qui atteste d une sensibilit r elle la probl matique de la corruption et des conflits d int r ts AXE Il ETAT DES LIEUX DES MESURES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LES CONFLITS D INT R TS D J MISES EN PLACE DANS LES ENTIT S AUDIT ES L audit a ainsi pour objectif n 2 de r pondre la question suivante Les services audit s ont ils mis en place des mesures de lutte contre les risques de corruption et de conflits d int r ts 48 Voir lexique LA D FINITION DE L AUDIT Page 20 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE LE P RIM TRE DE L AUDIT Pour rappel la corruption s entend ici dans le sens large de sa d finition selon Transparency International c est dire incluant
51. services ne disposent pas actuellement de syst me de whistleblowing L introduction dans la Loi sur le Personnel d une disposition obligeant les collaborateurs et collaboratrices de l Etat d noncer les irr gularit s pr vue par une d cision du Conseil d Etat du 3 juillet 2013 ne pr voit pas de protection sp cifique des lanceurs d alerte Un syst me de whistleblowing avec protection des lanceurs d alerte est pourtant de plus en plus reconnu comme un moyen de d tection majeur de la corruption et de la fraude Son implantation est recommand e par nombre d instances internationales telles que le Conseil de l Europe l ONU l OCDE ou encore Transparency International A titre d exemple les recommandations du GRECO la Suisse dans le cadre des 1 et 2 cycles d valuation la Recommandation de OCDE sur les lignes directrices pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public ou encore la Recommandation du Conseil de l Europe sur les codes de Recommandation xi voir Annexe XI du Rapport d valuation sur la Suisse premier et deuxi me cycles d valuation conjoints GRECO 2008 6t Point 2 3 2 b des lignes directrices pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public voir Annexe VI LES R SULTATS DE L AUDIT Page 37 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION RONDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDO
52. statue sur les demandes de r cusation visant un ou plusieurs de ses membres 2 L autorit de recours statue sur les demandes de r cusation visant l ensemble d une autorit ou la majorit de ses membres 3 Le Tribunal cantonal statue sur les demandes de r cusation visant ses membres 4 Le Tribunal neutre statue sur les demandes de r cusation visant l ensemble du Tribunal cantonal ou la majorit de ses membres Art 12 Violation des dispositions sur la r cusation 1 Les op rations auxquelles a particip une personne r cus e sont annul es dans la mesure n cessaire soit par l autorit qui prononce la r cusation soit ult rieurement par l autorit qui poursuit l instruction 2 Si un motif de r cusation n est d couvert qu une fois la d cision d finitive les dispositions sur le r examen et sur la r vision sont applicables LOI sur l information Linfo du 24 septembre 2002 Art 1 But 1 La pr sente loi a pour but de garantir la transparence des activit s des autorit s afin de favoriser la libre formation de l opinion publique 2 A cette fin la loi fixe les principes les r gles et les proc dures li es l information du public et des m dias sur l activit des autorit s s agissant notamment a de l information transmise d office par les autorit s b de l information transmise sur demande ANNEXES Page 64 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUP
53. substituer des enqu tes administratives ou p nales AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COUR DES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE te La Cour formule les r serves d usage pour le cas o des documents des l ments ou des faits ne lui auraient pas t communiqu s ou l auraient t de mani re incompl te ou inappropri e l ments qui auraient pu avoir pour cons quence des constatations et ou des recommandations inad quates Au terme de ses travaux la Cour des comptes tient remercier toutes les personnes qui lui ont permis de r aliser cet audit Elle souligne la disponibilit de ses interlocuteurs de m me que la diligence et le suivi mis la pr paration et la fourniture des documents et des donn es requis Ces remerciements s adressent en particulier Monsieur Patrick Amaru chef de la Direction des Syst mes d information DSI Monsieur Jacques Antenen Commandant de la Police Cantonale Monsieur Dominique Blanc chef du Service des Routes Monsieur le Professeur Pierre Fran ois Leyvraz directeur g n ral du CHUV Monsieur Claude Meyer chef du service d audit interne du CHUV Monsieur Philippe Pont chef du Service immeubles patrimoine et logistique SIPAL ainsi qu leurs collaboratrices et collaborateurs qui ont accept de se pr ter aux interviews de l quipe d audit en d pit d un emploi du tem
54. suivants viii des v rifications pr alables due diligence fond es sur les risques et document es de fa on ad quate relatives l engagement et l exercice d une surveillance appropri e et r guli re des partenaires commerciaux ANNEXES Page 118 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 10 11 12 ix l information des partenaires commerciaux sur les engagements pris par l entreprise de respecter les lois sur l interdiction de la corruption transnationale et sur le programme ou les mesures de l entreprise en mati re de d ontologie et de conformit visant pr venir et d tecter cette corruption et x la recherche d un engagement r ciproque de la part des partenaires commerciaux un syst me de proc dures financi res et comptables notamment des contr les comptables internes labor de fa on ad quate pour assurer la tenue de livres registres et comptes justes et exacts afin de faire en sorte qu ils ne puissent tre utilis s des fins de corruption transnationale ou pour masquer cette corruption des mesures labor es en vue d assurer une communication p riodique et des formations document es tous les niveaux de l entreprise relatives au programme ou aux mesures de d ontologie et de conformit de l entreprise concernant la corruption transnationale ainsi que e
55. ts est un l ment essentiel du contexte politique administratif et juridique du service public d un pays Les Lignes directrices ne visent pas prendre en compte toutes les situations o un conflit d int r ts pourrait se produire elles ont pour but d tablir un r f rentiel g n ral pour l action et pour la pratique qui soit adapt un contexte social en rapide mutation Les mesures propos es sont con ues dans une optique synergique de fa on d gager une approche coh rente et syst matique de la gestion des situations de conflit d int r ts Dans cette approche les fonctions essentielles sont les suivantes e D finition des caract ristiques g n rales des situations de conflit d int r ts susceptibles de porter atteinte l int grit des organismes publics et de leurs agents e Identification des situations de conflit d int r ts inacceptables e Exemplarit et d termination dans la mise en uvre de la politique de gestion des conflits d int r ts e Sensibilisation pour contribuer la mise en conformit et anticipation des facteurs de risque des fins de pr vention e Divulgation au moment opportun des informations qui conviennent et gestion efficace des conflits e Partenariats avec les autres parties prenantes notamment les fournisseurs les clients les organismes de parrainage et la soci t civile ANNEXES Page 76 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS E
56. 04 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE XII RECOMMANDATION N R 2000 10 Du COMIT DES MINISTRES AUX ETATS MEMBRES SUR LES CODES DE CONDUITE POUR LES AGENTS PUBLICS ADOPT E PAR LE COMIT DES MINISTRES LE 11 MAI 2000 CONSEIL DE L EUROPE Le Comit des Ministres conform ment l article 15 b du Statut du Conseil de l Europe Consid rant que le but du Conseil de l Europe est de r aliser une plus grande unit entre ses membres Consid rant que les administrations publiques jouent un r le essentiel dans les soci t s d mocratiques et qu elles doivent avoir leur disposition un personnel appropri pour accomplir convenablement les t ches qui leur sont confi es Consid rant que les agents publics sont l l ment cl de l administration publique qu ils ont des devoirs et des obligations sp cifiques et qu ils doivent avoir les qualifications n cessaires et un environnement juridique et mat riel appropri pour pouvoir s acquitter de leurs t ches d une mani re ad quate Convaincu que la corruption repr sente une menace s rieuse contre l Etat de droit la d mocratie les droits de l homme l quit et la justice sociale qu elle entrave le d veloppement conomique met en danger la stabilit des institutions d mocratiques et les fondations morales de la soci t Vu les recomm
57. CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE VIII QUESTIONNAIRES Questionnaire qualitatif visant valuer l environnement interne dans lequel volue le service 1 Vous sentez vous concern par les probl matiques des conflits d int r ts et de la corruption au sein de votre service tone from the top Avez vous t confront des cas de conflits d int r ts ou de corruption par le pass Si oui comment l avez vous r gl Comment r agiriez vous si vous aviez connaissance d un cas de corruption ou de conflits d int r t au sein de l organisation A votre avis votre service division a t il des activit s qui l exposent des risques de corruption ou de conflits d int r t Quels sont les points sensibles dans votre organisation Quelles seraient les cons quences pour votre service vous m me d un cas de corruption Etes vous pour am liorer les mesures de lutte contre la corruption dans votre service ou estimez vous que le co t administratif qui peut en d couler n en vaut pas la chandelle 2 Comment d finiriez vous l attitude de votre service division par rapport aux risques de corruption et de conflits d int r t Avez vous abord cette probl matique avec vos sup rieurs vos collaborateurs vos partenaires tiers Votre service est il sensible l existence de tels risques Avez vous le sentiment que votre service n a pas s
58. Cour des comptes du Canton de Vaud Projet de rapport n 26 du 16 d cembre 2013 Cour des comptes du Canton de Vaud Rue Langallerie 11 1014 Lausanne T l phone 021 316 58 00 Fax 021 316 58 01 Courriel info cour des comptes vd ch AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION RONDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION EOURDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE zo R SUM LES ENJEUX DE L AUDIT Partout dans le monde la lutte contre la corruption constitue une pr occupation majeure tant des Etats que des institutions sup rieures de contr le En effet si la corruption menace la stabilit et les fondements m me de la d mocratie elle impacte galement l efficience et l efficacit des administrations publiques en d tournant le bon usage des deniers publics au d triment d un int r t personnel En outre elle augmente grandement le risque d image et de perte de confiance de la population dans son service public De plus la Suisse a ratifi trois conventions internationales de lutte contre la corruption qui lui recommandent de prendre des mesures et qui engagent tant la Conf d ration que les cantons voire les communes Un des l ments cl s de la lutte contre la corruption consiste g rer les conflits d int r t
59. D INT R TS Transparency International a mis un rapport d valuation du syst me d int grit national pour 25 pays europ ens dont la Suisse Celui ci estime que la Suisse pr sente un syst me d int grit national robuste avec des institutions qui fonctionnent bien Toutefois en raison m me de ce constat la Suisse sous estime de mani re g n rale l importance de la corruption et des impacts qui peuvent en r sulter Sa perception de la corruption est superficielle et un flou entoure la d finition m me de la corruption au sens large du terme La zone grise comprise entre l ill galit l immoralit et des pratiques usuelles La gestion des conflits d int r ts chapitre 4 du Rapport de la v rificatrice g n rale du Canada la Chambre des communes Bureau du V rificateur G n ral du Canada Automne 2010 22 FE p E P Transparency international ONG dont la mission consiste lutter internationalement contre la corruption Lutte de la Conf d ration contre le crime organis Office f d ral de la police Fedpol juin 2011 point 4 Corruption Lutte de la Conf d ration contre le crime organis Office f d ral de la police Fedpol juin 2013 p 18 3 Selon un rapport de l Office f d ral de la police 97 99 des cas de corruption ne sont jamais d nonc s en Suisse in Rapport d valuation sur la Suisse premier et deuxi me cycles d valuation conjoints GRECO 2008 poi
60. E La corruption d agents publics trangers Corruption active Corruption passive La corruption priv e La responsabilit p nale des entreprises 2 1 3 Aper u de jurisprudence 2 2 Le risque pour l image Le risque d exposition m diatique Le risque propre aux institutions 2 3 Le risque thique La diffusion d une culture non thique 2 4 Les domaines risque Les march s publics L octroi d autorisations Le pantouflage Les conflits d int r ts Le favoritisme et le n potisme L outsourcing Il Les instruments de lutte contre la corruption 3 1 Engagement de la hi rarchie 3 2 Code de conduite et directives Prohibition de toute forme de corruption Conflits d int r ts et favoritisme Relations avec les tiers fournisseurs sous traitants Observation des r gles comptables Cadeaux et invitations Activit s accessoires 3 3 Formation des cadres et du personnel 3 4 Canaux confidentiels pour donneurs d alerte ANNEXES Page 102 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 3 5 Conduite d enqu tes internes 3 6 Contr le par les auditeurs internes et externes 3 7 Ressources anti corruption disposition du personnel IV Cas pratiques 4 5 mises en situation d finir s par ment pour les diff rents services afin de refl ter la
61. E LA CORRUPTION AU SEIN DE LA CONF D RATION sense 60 Annexe IV sses EEE EER EPE ER EEEE eene SPEER EER Sea 63 EXTRAITS DES LOIS VAUDOISES CIT ES DANS LE CADRE DE L AUDIT surssnssrsneersnessrsneesnsnessnsneesnsnsensneenns 63 ANNEXE Vissssssesitrssersesssnessssnniseaseeiseaten tte nes ten non en ee en sente nnene se nbes ess one dns ete sense 65 RECOMMANDATION REC 2003 4 DU COMIT DES MINISTRES AUX ETATS MEMBRES SUR LES R GLES COMMUNES CONTRE LA CORRUPTION DANS LE FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES ET DES CAMPAGNES LECTORALES CONSEIL DE L EUROPE COMIT DES MINISTRES 2003 nsn nnnennnssssansnneseenrersrersssrsnsssrennrrrasnrinssrensnerensnrreserensnnrensnrenn 65 Annexe VI red seve da nee esters masses seen dns note E este tester este 70 RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES LIGNES DIRECTRICES POUR LA GESTION DES CONFLITS D INT R TS DANS LE SERVICE PUBLIC OCDE 28 MAI 2003 ccrsassssasccarreanasuvarenunsenranacueranneneeuicanaeronaueearonmacnndanseaeratenduac 70 PV 1 LC 2 CO 1 LEE E E E RT 88 LES INTRUMENTS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ssnnssesrseernreeneeenneeesseeesnnrensneeeneeeesneesnneessneessenesnnenne 88 Annexe VIII 555 5585322 restes eaae de tan rsess essais EASE N este ene doses tes seen sde ttesceteteses 90 QUESTIONNAIRES ss irsstne reset mettant tant cn a trs hands nd etais ee Rene tendues 90 ANNEXE IX EE hi E rase de sovon caen ess ean E E esse dede so t i as 99 EXEMPLE DE DIRECTIVE SUR LES CADEAUX ET INVITATIONS snnsr
62. E LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE e Les agents publics et les organismes publics doivent d montrer leur attachement l int grit et au professionnalisme par la mise en uvre d une politique et de pratiques efficaces de gestion des conflits d int r ts Susciter une culture de service public ne tol rant pas les conflits d int r ts e Les organismes publics doivent d finir et faire appliquer dans le milieu de travail des politiques des proc dures et des pratiques qui concourent la ma trise et la gestion des situations de conflit d int r ts e Les pratiques organisationnelles doivent inciter les agents publics divulguer les conflits d int r ts et en d battre tout en s accompagnant de mesures raisonnables visant emp cher tout usage abusif de ces informations par des tiers e Les organismes publics doivent susciter et entretenir une culture de communication ouverte et de dialogue pour assurer et promouvoir l int grit e Les organismes publics doivent par des conseils et des formations uvrer la bonne compr hension et une volution dynamique de leurs r gles et de leurs pratiques concernant les conflits d int r ts ainsi qu leur application au milieu de travail laborer le cadre de la politique mener 17 D finir le cadre de la politique mener en mati re de conflits d int r
63. ES DIRECTRICES POUR LA GESTION DES CONFLITS D INT R TS DANS LE SERVICE PUBLIC OCDE 28 MAI 2003 LE CONSEIL VU les articles 1 c 3 a et 5 b de la Convention du 14 d cembre 1960 relative l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques VU l article 18 b du R glement de proc dure de l OCDE VU la Recommandation du Conseil sur l Am lioration des comportements thiques dans le service public du 23 avril 1998 C 98 70 FINAL qui inclut les principes propres favoriser la gestion de l thique dans le service public et notant en particulier que le principe 7 indique qu il devrait exister des lignes directrices claires en mati re de relations entre le secteur public et le secteur priv VU le communiqu de la r union de 2000 du Conseil au niveau des Ministres qui a soulign qu un climat de confiance l gard des institutions publiques est essentiel pour la bonne gouvernance RECONNAISSANT qu il est souhaitable d tablir et d appliquer un ensemble de principes fondamentaux de cadres d action de strat gies institutionnelles et d instruments pratiques de gestion dans le domaine des conflits d int r ts dans le service public Sur proposition du Comit de la gestion publique RECOMMANDE que les pays Membres lorsqu ils tablissent modifient ou r examinent leur politique en mati re de conflits d int r ts conform ment leur propre contexte politique administratif et juridique
64. GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE La formation et la sensibilisation La sensibilisation et la formation du personnel et des autres parties li es constituent en soi des l ments indissociables de la pr vention et de la d tection de la corruption Elles peuvent prendre les formes suivantes des proc dures d engagement et d valuation du personnel interne et externe qui int grent le respect du code de bonne conduite et la promotion des valeurs thiques de l organisation une information claire et p riodique tant l interne qu l externe sur les moyens de lutte contre la corruption mis en place dans l organisation une formation cibl e et adapt e selon le niveau de responsabilit dans l organisation sur les th mes de l thique de la corruption et de sa pr vention une formation de base sur les comportements risque signaux d alerte et sur les l ments l gaux existants pour tous les employ s une formation plus pouss e pour les cadres la tenue d un registre qui informe sur les cas av r s de corruption L examen des cas contribue la formation par l am lioration continue Par ailleurs l introduction syst matique de la notion de corruption dans les fili res professionnelles cole des douanes carri re diplomatique ou consulaire experts fiscaux serait souhaitable terme
65. ION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 13 Lorsqu un int r t priv a effectivement port atteinte la bonne ex cution des obligations d un agent public mieux vaut consid rer qu il s agit d un cas d inconduite ou d abus de fonctions voire de corruption et non d un conflit d int r ts 14 Dans cette d finition les int r ts priv s ne se limitent pas aux int r ts financiers ou patrimoniaux ou ceux qui conf rent un avantage personnel direct l agent public Un conflit d int r ts peut mettre en jeu des activit s priv es et des attaches ou des liens personnels par ailleurs l gitimes ainsi que des int r ts familiaux si ces int r ts peuvent raisonnablement tre consid r s comme susceptibles d influencer ind ment l ex cution des obligations de l agent public Il faut aussi prendre en compte le cas particulier de l agent public quittant l administration la n gociation d un emploi futur par un agent public avant la cessation de ses fonctions est souvent consid r e comme une situation de conflit d int r ts 15 Ainsi d finis les conflits d int r ts font l objet des pr sentes Lignes directrices parce que d faut d tre g r s ou r solus correctement ils sont susceptibles de porter atteinte au bon fonctionnement des gouvernements d mocratiques en affaiblissant l attachement des agents publics l id al de l gitimit d impartialit et
66. ISE conduite pour les agents publics traitent entre autres de l obligation pour les agents publics de signaler des faits r pr hensibles ainsi que de la proctection de ces lanceurs d alerte Une tude de KPMG portant sur 360 cas de fraude dans le monde a d montr que 25 d entre eux avaient t d couverts gr ce des lanceurs d alerte Les conclusions d un rapport de PricewaterhouseCoopers r v lent la m me tendance Un tel dispositif d alerte est rendu obligatoire depuis 2002 par la l gislation am ricaine SOX Sarbanes Oxley pour les soci t s am ricaines cot es en bourse et leurs filiales m me trang res En Suisse la Poste propose une plate forme de d nonciation par ailleurs ouverte au public La Conf d ration dispose galement d un syst me de whistleblowing et a d sign le Contr le f d ral des finances CDF comme canal officiel pour les personnes souhaitant d noncer des cas d irr gularit s dans les activit s de la Conf d ration Selon une tude de PricewaterhouseCoopers en 2007 les entreprises suisses gardent confiance dans les m canismes de reporting ad hoc savoir la voie hi rarchique voire le service de ressources humaines Or la question A qui vous adresseriez vous si vous tiez t moin d une irr gularit commise par l un de vos collaborateurs ou l un de vos sup rieurs la plupart des collaborateurs interrog s dans le cadre de cet audit se sent
67. ISTRATION CANTONALE VAUDOISE Article 9 L agent public a le devoir de se conduire toujours de mani re pr server et renforcer la confiance du public dans l int grit l impartialit et l efficacit des pouvoirs publics Article 10 L agent public est responsable aupr s de son sup rieur hi rarchique imm diat sauf disposition contraire de la loi Article 11 En tenant d ment compte du droit d acc s aux informations officielles l agent public doit traiter de mani re ad quate avec toute la confidentialit n cessaire toutes les informations et tous les documents acquis dans l exercice ou l occasion de l exercice de ses fonctions Article 12 Faire rapport 1 L agent public qui estime qu on lui demande d agir d une mani re ill gale irr guli re ou contraire l thique pouvant relever de la forfaiture ou en contradiction de toute autre mani re avec le pr sent code doit le signaler conform ment la loi 2 L agent public doit signaler conform ment la loi aux autorit s comp tentes toute violation du pr sent code par d autres agents publics dont il ou elle a connaissance 3 L agent public qui a signal conform ment la loi un cas pr vu ci dessus et qui estime que la r ponse n est pas satisfaisante peut en informer par crit le chef comp tent de la fonction publique 4 Lorsqu un cas ne peut tre r gl de mani re acceptable pour l agent concern par les proc dur
68. LE CONTEXTE DE L AUDIT D une mani re g n rale la th matique de la lutte contre la corruption ne cesse de gagner en importance En effet ce fl au contrevient gravement aux principes de base de la d mocratie moderne Selon la Convention p nale contre la corruption du Conseil de l Europe la corruption constitue une menace pour la pr minence du droit la d mocratie et les droits de l homme sape les principes de bonne administration d quit et de justice sociale fausse la concurrence entrave le d veloppement conomique et met en danger la stabilit des institutions d mocratiques et les fondements moraux de la soci t L APPORT DES INSTITUTIONS IND PENDANTES DE CONTR LE DES FINANCES PUBLIQUES Pour ces raisons la lutte contre la corruption est une des priorit s strat giques de PINTOSAI Plan strat gique 2011 2016 qui a constitu un groupe de travail sur le th me de la corruption et organis plusieurs congr s ou symposiums galement en collaboration avec l ONU Selon INTOSAI les institutions sup rieures de contr le ISC sont des partenaires actifs de la lutte contre la corruption la fraude et la mauvaise gestion en raison de leur position exceptionnelle ind pendance acc s l information et publicit des rapports et de leur vue d ensemble de la gestion financi re publique contr les des comptes annuels analyse des risques et audits de la performance Le sujet du s minaire EURORAI l
69. Les mesures suivantes doivent tre envisag es l application de code de conduite et charte thique ou de normes r glementaires voire l gales pour l exercice correct de la fonction publique en respect des principes de bonne gestion des deniers publics d int grit de transparence et de responsabilit des processus d cisionnels transparents et bas s sur des crit res objectifs pour la prise de d cision en particulier une proc dure relative aux march s publics fond e sur la transparence la concurrence et des crit res objectifs pour la prise de d cision des syst mes efficaces de gestion des risques et de contr le interne des proc dures d engagement et d valuation du personnel interne et externe bas es sur la transparence et des crit res objectifs comme le m rite l quit et l aptitude qui favorisent une r mun ration ad quate et des traitements quitables qui tiennent compte des conflits d int r ts et s assurent de l int grit des collaborateurs extrait du casier judiciaire par exemple une r glementation sur la probl matique des cadeaux et des frais d hospitalit une d claration et un contr le continu des activit s accessoires des d clarations g n rales et ponctuelles des conflits d int r ts et la proc dure appliquer en cas de conflit potentiel ou r el m canisme de r cusation par exemple la r glementation du pantouflage ANNEXES Page 88 AUDIT DE LA
70. O O 0O 0O L existence de conflits d int r t est v rifi e Fe lors de l engagement de personnel externe L m L L v rification par le service recherche o internet registre du commerce etc d claration de conflits d int r t O O ANNEXES Page 93 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE COUR DES OMPTES ANTON 1 Informel Non N El ments valuer Oui ou N A Commentaires Documents probants incomplet L existence de conflits d int r t est v rifi e Eee lors du choix d un fournisseur O O O O v rification par le service recherche internet registre du commerce etc O m O O d claration de conflits d int r t O O 0O 0O La liste des conflits d int r ts potentiels sont 1 3 5 aa document s O L O O 1 3 6 Les conflits d int r t font l objet d un suivi 7 r gulier p riodiquement entretien annuel O O O O ponctuellement par mandat ou par activit O m O O La notion de conflits d int r t est tendue a la famille proche O O O O Des mesures sont pr vues en cas de Lie conflits d int r t potentiels r cusation O L O O 1 4 REGLEMENTATION DES ACTIVITES ACCESSOIRE L organisation a d fini une politique en Aus mati re d activit s accessoires O L O O Les activit s accessoires so
71. OPers a t modifi et oblige d annoncer toutes les charges publiques et activit s accessoires r tribu es exerc es par les employ s afin de d tecter temps d ventuels conflits d int r ts Pantouflage D s le 1er janvier 2010 une disposition r glementant le pantouflage a t introduite dans la OPers art 94a al 2b Sont r put s tre des motifs de partialit notamment l existence d une offre d emploi d une personne physique ou morale impliqu e dans un dossier ou participant un processus de d cision ou concern e par celui ci Divers Renforcement de l ind pendance du Minist re public de la Conf d ration D s le 1er f vrier 2011 nouvelle l gislation en mati re de restitution des avoirs illicites Diverses modifications de la OPers du 15 ao t 2012 renfor ant la lutte contre la corruption par exemple art 93 et 93a sur les cadeaux et invitations art 94a sur la r cusation art 94c sur op rations pour compte propre etc 5 Pr vention et formation En vue de concr tiser ces diff rentes adaptations il importe de mettre la priorit l avenir sur la pr vention et plus particuli rement sur la formation des agents f d raux Celle ci ANNEXES Page 61 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE sera petit petit introduite dans les cours organis s
72. Organisation europ enne des institutions r gionales de contr le organis Bordeaux en 2012 tait d ailleurs consacr l audit externe dans les domaines de la fraude et de la corruption Dans la m me perspective EUROSAI a constitu en 2011 un groupe d tude sur le th me Audit et d ontologie visant promouvoir la conduite thique et l int grit non seulement au sein des Institutions sup rieures de contr le mais aussi des organisations publiques La Cour a galement pris connaissance de rapports tablis dans ce domaine par deux institutions sup rieures de contr le audit de la Cour des comptes europ enne sur La gestion des conflits d int r ts dans une s lection d agences de l Union Europ enne 2012 18 International Organisation of Supreme Audit Institutions ou l Organisation Internationale des Institutions Sup rieures de Contr le des Finances Publiques 3 European Organisation of Supreme Audit Institutions ou l Organisation des Institutions sup rieures de contr le des finances publiques d Europe 2 La gestion des conflits d int r ts dans une s lection d agences de l Union Europ enne Rapport sp cial n 15 Cour des comptes europ enne 2012 LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 11 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION pauk ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE l audit du Bureau du V rific
73. SQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPT COUR DES ES TON DE VAUD ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE Il EXTRAIT DU CODE P NAL SUISSE ARTICLES 322TER 3220CTIES Pumissabilit 1 Corruption d agents publics suisses Corruption active ANNEXES Art 102 1 Un crime ou un d lit qui est commis au sein d une entreprise dans l exercice d activit s commerciales conformes ses buts est imput l entreprise s il ne peut tre imput aucune personne physique d termin e en raison du manque d organisation de l entreprise Dans ce cas l entreprise est punie d une amende de cinq millions de francs au plus 2 En cas d infraction pr vue aux art 260ter 260qunquies 305bis 322ter 322qunquies Ou 3225septies al 1 ou encore l art 4a al 1 let a de la loi f d rale du 19 d cembre 1986 contre la concurrence d loyale58 l entreprise est punie ind pendamment de la punissabilit des person nes physiques s il doit lui tre reproch de ne pas avoir pris toutes les mesures d organisation raisonnables et n cessaires pour emp cher une telle infraction 5 3 Le juge fixe l amende en particulier d apr s la gravit de l infraction du manque d organisation et du dommage caus et d apr s la capacit conomique de l entreprise 4 Sont des entreprises au sens du pr sent titre a les personnes morales
74. T DE CORRUPTION COMPTE S ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE e Examen et valuation de la politique de gestion des conflits d int r ts la lumi re de l exp rience e R am nagement et adaptation de la politique et des proc dures en fonction des volutions 1 1 Identifier les situations g n ratrices de conflits d int r ts 1 1 1 D crire de fa on claire et r aliste les circonstances et les relations susceptibles de cr er une situation de conflit d int r ts a La description g n rale des situations de conflit d int r ts doit s appuyer sur l id e fondamentale qu il existe des situations o les int r ts et liens priv s d un agent public cr ent ou peuvent cr er un conflit avec la bonne ex cution de ses t ches officielles Cette description devra mettre l accent sur la finalit primordiale de l action mener savoir accro tre la confiance du public dans les institutions publiques b Cette description devra galement indiquer clairement que m me si certaines situations de conflit d int r ts peuvent tre in vitables en pratique les organismes publics ont la responsabilit de d finir les situations et les activit s qui sont incompatibles avec leurs missions ou leurs fonctions parce que la confiance du public dans l int grit l impartialit et le d sint ressement personnel des agents publics exer ant des fonctions publiques pourrait tre compromise
75. TERNES LA D ONTOLOGIE ET LA CONFORMIT OCDE ADOPT LE 18 F VRIER 2010 Le pr sent Guide de bonnes pratiques tient compte des conclusions et recommandations pertinentes formul es par le Groupe de travail sur la corruption dans le cadre de transactions commerciales internationales dans le cadre de son programme de suivi syst matique en vue de surveiller et promouvoir la pleine application de la Convention de l OCDE sur la lutte contre la corruption d agents publics trangers dans les transactions commerciales internationales ci apr s Convention anti corruption de OCDE des contributions du secteur priv et de la soci t civile lors des consultations men es par le Groupe de travail sur la corruption dans le cadre du r examen des instruments anti corruption de l OCDE et des travaux sur la pr vention et la d tection de la corruption dans les entreprises r alis s ant rieurement par l OCDE ainsi que des organismes internationaux du secteur priv et de la soci t civile Introduction Le pr sent Guide de bonnes pratiques ci apr s Guide s adresse aux entreprises en vue d tablir et de veiller l efficacit des programmes ou mesures de contr le interne de d ontologie et de conformit pour pr venir et d tecter la corruption d agents publics trangers dans leurs transactions commerciales internationales ci apr s corruption transnationale et aux organisations patronales et associations professi
76. TES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE T S birection Z COUR DES COMPTES 2 des syst mes d information 5 g gt 2 NOV 2013 _ Avenue de Longemalle 1 1020 Renens Cour des comptes A Fatt de Anne Weill L vy Pr sidente Rue de Langallerie 11 1014 Lausanne R f PAU avx Affaire trait e par Jean David Duc N t l phone 021 316 25 86 Renens le 11 novembre 2013 R ponse l audit de la gestion des risques de conflit d int r ts et de corruption Madame la Pr sidente La DSI a pris connaissance avec beaucoup d int r t du projet de rapport d audit de la gestion des risques de conflits d int r ts et de corruption Ce document fort complet donne par ailleurs beaucoup d l ments qui peuvent servir l laboration de directives suppl mentaires permettant d atteindre les objectifs vis s par vos recommandations Quant au d tail du contenu la DSI ne peut qu admettre sans r serve vos constatations et conseils sans qu il soit n cessaire d ajouter des commentaires Comme mentionn plus haut la DSI fera siennes ces recommandations afin d am liorer et de compl ter le dispositif r glementaire d j en place Nous vous remercions de l attention port e ces quelques lignes et vous prions de recevoir Madame la Pr sidente nos cordiaux messages Le Chef de service D Patrick Amaru Direction des syst mes d infommation DSI Aven
77. TION CANTONALE VAUDOISE a Les sources primaires que constituent les lois et les codes doivent formuler les d finitions principes et exigences n cessaires pour la politique de gestion des conflits d int r ts b Il faudrait en outre que les lignes directrices les documents de formation les avis et les conseils fournissent des exemples pratiques de mesures concr tes prendre pour r soudre les situations de conflit d int r ts en particulier dans les domaines qui voluent rapidement ou dans les zones grises notamment les parrainages accord s par le secteur priv les programmes de privatisation et de d r glementation les relations avec les ONG l activit politique les partenariats public priv et les changes de personnel entre secteurs 1 2 tablir des proc dures d identification de gestion et de r solution des situations de conflit d int r ts 1 2 1 Veiller ce que les agents publics soient inform s de leurs obligations en mati re d identification et de d claration des situations de conflit d int r ts a Divulgation initiale lors de la nomination ou avant la prise de nouvelles fonctions Il y a lieu d laborer des proc dures permettant aux agents publics lors de leur prise de fonctions d identifier et de divulguer les int r ts priv s pouvant entrer en conflit avec leurs fonctions officielles Une telle divulgation se fait en g n ral de fa on formelle par enregistrement des informations
78. TION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE V RECOMMANDATION REC 2003 4 DU COMIT DES MINISTRES AUX ETATS MEMBRES SUR LES R GLES COMMUNES CONTRE LA CORRUPTION DANS LE FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES ET DES CAMPAGNES LECTORALES CONSEIL DE L EUROPE COMIT DES MINISTRES 2003 CONSEIL DE L EUROPE COMITE DES MINISTRES Recommandation Rec 2003 4 du Comit des Ministres aux Etats membres sur les r gles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes lectorales adopt e par le Comit des Ministres le 8 avril 2003 lors de la 835e r union des D l gu s des Ministres Le Comit des Ministres conform ment l article 15 b du Statut du Conseil de l Europe Consid rant que le but du Conseil de l Europe est de r aliser une union plus troite entre ses membres Consid rant que les partis politiques constituent un l ment fondamental des syst mes d mocratiques des Etats et un moyen essentiel d expression de la volont politique des citoyens Consid rant que le financement des partis politiques et des campagnes lectorales dans tous les Etats doit tre soumis des normes dans un souci de pr vention et de lutte contre le ph nom ne de la corruption Convaincu que la corruption repr sente une menace s rieuse pour l Etat de droit la d mocratie les droits de l homme l quit et la justice sociale qu elle entra
79. agent public est appel tre honn te impartial et efficace et remplir ses devoirs au mieux de ses capacit s avec comp tence quit et compr hension en ne prenant en compte que l int r t public et les circonstances pertinentes de l affaire 3 L agent public est tenu la courtoisie dans ses relations avec les citoyens qu il ou elle sert ainsi que dans ses relations avec ses sup rieurs coll gues et subordonn s Article 6 Dans l exercice de ses fonctions l agent public ne doit pas agir de fa on arbitraire au d triment de quelque personne groupe de personnes ou entit que ce soit et doit tenir d ment compte des droits des obligations et des int r ts l gitimes d autrui Article 7 Dans le processus de prise de d cision l agent public doit agir conform ment la loi et exercer son pouvoir d appr ciation d une mani re impartiale en tenant compte uniquement des circonstances pertinentes Article 8 1 L agent public doit viter que ses int r ts priv s entrent en conflit avec ses fonctions publiques Il est de sa responsabilit d viter de tels conflits qu ils soient r els potentiels ou susceptibles d appara tre comme tels 2 En aucun cas l agent public ne doit tirer un avantage indu de sa position officielle pour son int r t personnel ANNEXES Page 107 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMIN
80. aient plut t d munis quant la d marche effectuer Pour qu il soit consid r par les instances internationales comme cr dible et efficace un syst me de whistleblowing doit satisfaire aux principes suivants B n ficier d une ind pendance dans l organisation telle que les collaborateurs ont la garantie que leur alerte sera cout e et trait e dans la plus grande confidentialit Prot ger le lanceur d alerte contre d ventuelles repr sailles __ Encadrer son utilisation pour pr venir les abus d nonciations calomnieuses En effet les conventions internationales estiment que sans protection contre d ventuelles repr sailles et faute d interlocuteur privil gi un grand nombre de t moins d irr gularit s renoncent s exposer l instauration d un syst me de whistleblowing se heurte aux principes de confiance et de loyaut qui ont souvent t cit s lors des interviews dans les soci t s audit es Le d lateur est en g n ral vu comme un tra tre plut t qu un h ros et ceux qui ont r v l au grand jour des cas de fraude ou de corruption ont le plus souvent t mis au ban de l organisation voire menac 6 Article 12 de l annexe la Recommandation n R 2000 10 sur les codes de conduite pour les agents publics voir annexe XII S Alternative to silence whistleblower protection in 10 European countries Transparency International 2009 p 5 7 La fraude en entreprise tendanc
81. alance les int r ts du service l int r t g n ral et les int r ts l gitimes des agents plus un certain nombre d autres facteurs notamment le cas ch ant le niveau et le type de poste occup par l agent public concern et la nature du conflit b En proc dant un suivi et une valuation de l efficacit de la politique adopt e Les organismes doivent veiller ce que la politique mise en place reste efficace et pertinente pour faire face aux conflits d int r ts qui surviennent et ceux qui sont susceptibles de se produire dans un environnement qui ne cesse d voluer en modifiant ou en r am nageant cette politique si besoin est 2 2 Cr er un partenariat avec les agents sensibilisation anticipation et pr vention 2 2 1 Bien faire conna tre et faire comprendre la politique de gestion des conflits d int r ts a Faire conna tre la politique de gestion des conflits d int r ts Remettre tous les nouveaux agents publics lors de leur nomination et chaque changement de poste ou de fonctions une description claire et concise de la politique de gestion des conflits d int r ts b Proc der des rappels p riodiques Rappeler p riodiquement aux agents publics que la politique de gestion des conflits d int r ts s applique quelles que soient les circonstances et veiller en particulier ce que les agents publics sachent comment les r gles s appliquent dans leur organisme et quelles sont leurs respon
82. an EEA TEE niaaa TO idte tonne ant e one 20 Lep rimetre de l audit hais aiiedirenseenaoenieissnrenetninenstnsneeteentes 21 LE CHOIX DES SERVICES AUDIT S 44e dent srssrinrnrenantareanestenennentenen teint saiisine dadais adha dla d tentures 21 LES QUESTIONS EXCLUES DE L AUDIT 2n52 sn88 msn cestriessedamaann donei annee dan Sinear def paae anse ten eme nnu need 22 L approche d audit dieser Ee I EAEE ENAN E ESEE 22 LA COLLECTE ET L ANALYSE DES INFORMATIONS rrerererereeerenreresnenrenennennesennenneseenenneseenenneennennene 22 LES CONCLUSIONS ET LE RAPPORT rsnerrrrereeerereesneneesnenneesnenneeenennenneennesneeenenneennenneeeneneennennee 24 Les res ltatsde PaUdIEs s emmener 25 1 La sensibilit aux risques de corruption et de conflits d int r ts 26 PLS O E AT T E E ERE si annees c 27 3 Les cadeaux et invitations sssssssssseessoosssssssesscossssoseessoosssesssesscosssesssesscossessssesseesse 28 4 Les conflits d INT r tS sisi ssssssscossss ennentesssssrtennsntenntesss see nnsetesaseit este ss inesestne nets 30 5 Les activit s aCcessoires ssssiissssesssssssesstesseesssnssantonsseenssenanessieenesdessenetonaseeessennuesess 33 TABLE DES MATI RES Page 1 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COUR DES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE re 6 Le pantoUflage s s siisss nier s AE ee E ones teen terne n etes nn De sep ens tt ere te ne 34 7
83. and laws ao t 2013 pp 5 6 LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 17 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION coul ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Sae DA 0 ALES AUD l valuation du risque d tre d masqu La gravit des cons quences LES INSTRUMENTS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION Les instruments de lutte contre la corruption tels qu on les retrouve dans les diverses conventions visent agir sur l ensemble de ces facteurs On peut les regrouper dans les cat gories suivantes les mesures de pr vention elles ont pour effet de r duire l opportunit de commettre un acte de corruption les mesures de formation et de sensibilisation elles consistent en la promotion de r gles thiques et d int grit au sein de l organisation coupl e une information claire et adapt e sur les risques de corruption les mesures de d tection elles visent augmenter le risque d tre d masqu les mesures de sanctions elles accroissent la gravit des cons quences encourues si l on est d masqu Sans supprimer compl tement le risque les instruments de lutte contre la corruption agissent sur la zone grise dans laquelle se situent ceux qui pourraient passer l acte sous certaines conditions tant personnelles que li es l organisation Le ton doit tre donn au plus haut niveau de la direction qui
84. andations des 19e et 21e Conf rences des ministres europ ens de la Justice La Valette 1994 et Prague 1997 respectivement Vu le Programme d action contre la corruption adopt par le Comit des Ministres en 1996 Vu la Recommandation du Comit des Ministres du Conseil de l Europe n R 81 19 sur l acc s l information d tenue par les autorit s publiques Vu la Recommandation du Comit des Ministres du Conseil de l Europe n R 2000 6 sur le statut des agents publics en Europe Conform ment la D claration finale et au Plan d action adopt s par les chefs d Etat et de gouvernement du Conseil de l Europe lors de leur 2 Sommet qui s est tenu Strasbourg les 10 et 11 octobre 1997 Rappelant dans ce contexte l importance de la participation des Etats non membres aux activit s du Conseil de l Europe contre la corruption et se f licitant de leur contribution pr cieuse la mise en uvre du Programme d action contre la corruption ANNEXES Page 105 nn COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Tenant compte de la R solution 97 24 portant sur vingt principes directeurs pour la lutte contre la corruption Vu les R solutions 98 7 et 99 5 portant autorisation et adoption respectivement de l Accord partiel largi tablissant le Groupe d Etats contre la Corrup
85. ant principalement poursuivre d office l infraction de corruption priv e Les nouvelles dispositions auront par exemple comme cons quence de permettre l incrimination de la corruption dans le cadre des grandes associations sportives Par ailleurs les conventions recommandent de promouvoir et de renforcer les mesures de lutte contre la corruption en particulier par le renforcement des valeurs thiques au sein des organisations et par l laboration d instruments appropri s de lutte contre la corruption L ensemble des institutions politiques qu elles soient f d rales cantonales ou communales sont tenues de mettre en place ces mesures LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EN SUISSE ET DANS LE CANTON DE VAUD Au niveau f d ral La Conf d ration s est dot e d un arsenal de normes anticorruption qui r pond aux exigences pos es par les conventions Ainsi la Loi sur le personnel de l administration f d rale et son Ordonnance d application pr voient des mesures sp cifiques visant limiter les risques de conflits d int r ts et de corruption La Conf d ration dispose galement d un code de comportement r vis en 2012 et d un syst me de whistleblowing Elle a cr en 2008 un groupe de travail interd partemental pour la lutte contre la corruption IDAG corruption dont la mission consiste d velopper des strat gies relatives la lutte contre la corruption et mener des actions de sensibilisation no
86. ar entit sont pr sent s dans le graphique ci dessous Evaluation compar e de la composante Activit s accessoires 3 5 Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 Un seul service a mis une directive sur les activit s accessoires et leurs revenus qui compl te celle de l Etat et d crit pr cis ment la proc dure suivre Dans deux autres services les collaborateurs d clarent annuellement leurs activit s accessoires le contr le tant effectu par leur service des ressources humaines Deux de ces trois services recensent les activit s accessoires dans une base de donn es sp cifique LES R SULTATS DE L AUDIT Page 33 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Re Un autre service suit les charges publiques mais ne recense pas formellement les autres activit s accessoires Dans le dernier service les ventuelles activit s accessoires sont d clar es au moment de l engagement puis cens es tre annonc es ult rieurement si n cessaire mais il n y a pas de suivi sp cifique l information est disponible dans les dossiers individuels des collaborateurs 6 LE PANTOUFLAGE La notion de pantouflage est inconnue pour l ensemble des services audit s Pour rappel il s agit du fait pour un agent public d aller travaille
87. ateur g n ral du Canada sur La gestion des conflits d int r ts au Secr tariat du Conseil du Tr sor du Canada et cinq minist res s lectionn s 2010 LA CORRUPTION EN SUISSE Bien que la Suisse soit consid r e par Transparency international comme l un des pays les moins corrompus elle est n anmoins expos e au risque de corruption Or m me de peu d importance mat rielle les cas de corruption branlent la confiance de la population dans le secteur public LE RISQUE DE CORRUPTION EXISTE EN SUISSE Ces derni res ann es la recrudescence de cas de fraude et de corruption relat s dans la presse illustrent le fait que la Suisse n chappe pas ce fl au Entre 2000 date de l entr e en vigueur des nouvelles dispositions p nales et 2009 les autorit s f d rales suisses ont recens une centaine de condamnations pour corruption active et passive acceptation et octroi d un avantage dont les deux tiers concernent la corruption d agents publics suisses Selon une analyse effectu e par la Police Judiciaire F d rale en 2011 les cas d irr gularit s dans le domaine des march s publics de la Conf d ration par exemple sont r currents Et ces chiffres ne refl tent pas n cessairement l ampleur r elle du ph nom ne les cas de corruption n tant pas forc ment d nonc s UN SYST ME D INT GRIT NATIONAL ROBUSTE CONDUIT LA SOUS ESTIMATION DES RISQUES DE CORRUPTION ET DE CONFLITS
88. audoise selon l art 51 de la Loi sur le personnel et la directive g n rale s y r f rant mais le contr le et le suivi non pr vus dans la directive sont effectu s de mani re disparate au sein des services audit s dans une directive plus g n rale sur les conflits d int r ts Celle ci devrait pr voir en particulier la d finition des conflits d int r ts r el apparent et potentiel les situations pouvant amener des conflits d int r ts comme par exemple les activit s accessoires ou les activit s des proches une d claration des conflits d int r ts l engagement ou annuelle pour les collaborateurs particuli rement expos s ou encore lorsqu ils sont amen s traiter une situation sp cifique la proc dure observer en cas de conflits d int r ts et les personnes comp tentes le contr le et le suivi des risques de conflits d int r ts les sanctions encourues en cas de non d claration ou de non respect des proc dures AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE COUR DES COMPTES CANTON DE VAUD N CONSTATATIONS RECOMMANDATIONS PAGE 4 Le pantouflage est une notion inconnue dans les services audit s L Etat devrait adopter une directive r glant l engagement des hauts 34 dirigeants de l Etat par les organisations avec lesquelles ils ont t en a
89. cas d nfraction ANNEXES Page 100 ce COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE X EXEMPLE TYPE DE TH MES ABORDER DANS LE CADRE D UNE FORMATION DANS LE DOMAINE DE LA CORRUPTION I Approche de la corruption 1 1 D finition de la corruption grande et petite corruption corruption dans le secteur public corruption dans le secteur priv 1 2 La corruption dans le monde indice de perception de la corruption indice de corruption des pays exportateurs barom tre mondial de la corruption 1 3 La corruption par secteur La corruption dans les secteurs de l conomie La corruption dans les institutions et le syst me national d int grit 1 4 La corruption au quotidien Exemples de cas de corruption Il Les risques li s la corruption 2 1 Le risque juridique 2 1 1 Les conventions internationales ratifi es par la Suisse La convention OCDE La convention p nale du Conseil de l Europe La convention des Nations Unies 2 1 2 L adaptation du droit suisse La corruption d agents publics suisses Corruption active Corruption passive Octroi d un avantage Acceptation d un avantage ANNEXES Page 101 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOIS
90. ce cadre la Cour s int resse tout particuli rement aux conflits d int r ts En effet qu ils soient 46 5 Voir lexique 47 Voir lexique LA D FINITION DE L AUDIT Page 19 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Re apparents ou r els les conflits d int r ts sont en mesure de cr er des situations qui facilitent les actes de corruption m me si le lien de cause effet n est pas obligatoirement pr sent Les mesures de pr vention et de d tection de la corruption sont de mani re g n rale galement applicables la pr vention et la d tection des irr gularit s et de la fraude LES OBJECTIFS L audit de la Cour a pour objectif d valuer la gestion des risques de conflits d int r ts et de corruption dans l administration cantonale vaudoise Le but de l audit n est pas de se pencher sur les cas sp cifiques de corruption et de conflits d int r t auxquels sont confront s les services mais sur leur mani re de les identifier de les valuer et de les traiter tout en accordant une importance particuli re l environnement interne les dirigeants et employ s des entit s audit es sont ils sensibles ces risques et quelle est la politique d information et de communication sur ce th me au sein des services La Cour a conduit une mission parall le dans cinq entit
91. ception des mandats qui lui sont attribu s par le Grand Conseil Vaudois sur requ te de la majorit des d put s art 25 et ss LCComptes Sont soumis au contr le de la Cour art 28 LCComptes e le Grand Conseil et son Secr tariat g n ral e le Conseil d Etat ses d partements et ses services e e Tribunal cantonal ainsi que les tribunaux et autres offices qui lui sont rattach s e les communes ainsi que les ententes associations f d rations et agglom rations de communes e les corporations tablissements associations fondations soci t s et autres entit s auxquels le canton ou une commune confie des t ches publiques e les corporations tablissements associations fondations soci t s et autres entit s auxquels le canton ou une commune apporte un soutien financier que ce soit par des subventions des aides financi res ou des indemnit s ou pour lesquels il constitue des cautionnements ou des garanties Les rapports de la Cour consignent ses constatations et recommandations art 36 LCComptes Ils comprennent galement les observations de l entit audit e les ventuelles remarques subs quentes de la Cour et le cas ch ant les avis minoritaires de la Cour La Cour publie ses rapports pour autant qu aucun int r t pr pond rant public ou priv ne s y oppose Ils sont consultables sur le site internet de la Cour www vd ch cdc Vous pouvez apporter votre contribution au bon usage de
92. contre les invitations visant cr er un climat de familiarit autour d un collaborateur ayant des responsabilit s d cisionnelles dans l attribution d un march public ou la d livrance d une autorisation par exemple de mani re mettre celui ci dans une situation de redevance par rapport l offreur ne devraient pas tre tol r es Les r sultats par entit sont pr sent s dans le graphique ci dessous Evaluation compar e de la composante Cadeaux et liberalit s Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 De mani re g n rale la direction et les collaborateurs interview s sont conscients que l acceptation de cadeaux ou invitations disproportionn s ou r p t s leur intention est une pratique malsaine Un seul service a mis une directive relative aux cadeaux qui interdit tout cadeau d une valeur sup rieure CHF 300 Les autres services ont des pratiques informelles variables de mani re g n rale aucun cadeau ne peut tre accept en tout cas au dessus d une limite de CHF 100 CHF 200 Pour ce qui est des bouteilles ou autres petits cadeaux ils sont la plupart du temps partag s entre les collaborateurs Toutefois la d cision repose en g n ral sur la bonne foi du collaborateur concern Dans deux services les collaborateurs des services audit s sont amen s partager des repas au restaurant avec des fo
93. ctivit professionnelle de mani re responsable int gre et loyale Ils veillent dans leur vie priv e galement ne pas nuire la bonne r putation au prestige et la cr dibilit de la Conf d ration 3 D fense des int r ts de la Conf d ration Art 20 et 23 LPers art 91 et 94a OPers Dans l exercice de leur activit professionnelle les employ s d fendent les int r ts de la Conf d ration Les employ s remplissent leurs t ches en faisant abstraction de leurs int r ts personnels Ils vitent tout conflit entre leurs int r ts priv s et ceux de la Conf d ration et ne font rien qui puisse restreindre leur ind pendance ou leur libert d action Si un conflit d int r ts ou l apparence d un tel conflit est in vitable ils doivent en informer leur sup rieur Les employ s informent leur sup rieur des charges publiques et des activit s accessoires r mun r es qu ils exercent Celles ci ne doivent pas porter atteinte aux prestations et ANNEXES Page 114 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE l ind pendance des employ s ni l ser les int r ts de la Conf d ration Les activit s accessoires non r mun r es doivent tre annonc es si le risque de conflit d int r ts ne peut pas tre exclu S il y a partialit ou apparence de partialit d un employ dans une affaire p
94. d quit dans les d cisions publiques e en pervertissant l tat de droit l laboration et la mise en uvre des politiques publiques le fonctionnement des march s et l affectation des ressources publiques Principes fondamentaux de la gestion des conflits d int r ts 16 Soucieuses de pr server la confiance des citoyens dans les institutions publiques les Lignes directrices refl tent le fait que les agents publics sont cens s observer tout particuli rement les principes fondamentaux suivants lorsqu ils traitent de questions relatives aux conflits d int r ts afin de promouvoir une ex cution int gre des missions et responsabilit s publiques Servir l int r t g n ral e Dans leurs d cisions et leurs avis les agents publics doivent s appuyer sur les lois et les politiques applicables et se prononcer sur chaque dossier sans la moindre consid ration de gain personnel tre d sint ress s L int grit des d cisions officielles en particulier lorsqu il s agit d appliquer une mesure un individu ne doit pas tre affect e par les pr f rences ou appartenances religieuses professionnelles politiques familiales ou autres du d cideur e Les agents publics doivent se d faire ou limiter l effet des int r ts priv s susceptibles de compromettre les d cisions officielles auxquelles ils prennent part Si ce n est pas possible l agent public ne doit pas participer aux d cisions officielles que ses int r
95. d terminer si les d clarations d int r ts fournissent suffisamment de d tails sur le conflit d int r ts pour qu on puisse se ANNEXES Page 78 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE prononcer en connaissance de cause sur le mode de r solution appropri Chaque agent public est responsable du caract re ad quat de sa d claration d Efficacit de la proc dure de divulgation Il faut veiller ce que la proc dure administrative de l organisme permette d aboutir une divulgation compl te et s assurer que les informations communiqu es sont d ment valu es et tenues jour Il convient que chaque agent public soit responsable du caract re exhaustif et pertinent des informations fournies Il faut faire en sorte que cette responsabilit des agents publics pour fournir des informations pertinentes soit explicitement mentionn e et renforc e dans les dispositions de recrutement et d emploi et dans les contrats 1 2 2 D finir clairement ce qu on attend des agents publics dans le traitement des conflits d int r ts a Traitement des int r ts priv s en conflit avec les responsabilit s officielles Les agents publics doivent tre tenus pour responsables de l identification de leurs int r ts priv s qui peuvent poser probl me L organisme doit clairement faire savoir qu il ne suffit pas d enregistrer
96. de droit priv les personnes morales de droit public l exception des corpo rations territoriales c les soci t s les entreprises en raison individuelle Titre 1929 Corruption Art 322ter Celui qui aura offert promis ou octroy un avantage indu un mem bre d une autorit judiciaire ou autre un fonctionnaire un expert un traducteur ou un interpr te commis par une autorit un arbitre ou un militaire en faveur de l un d eux ou d un tiers pour l ex cution ou l omission d un acte en relation avec son activit officielle et qui soit contraire ses devoirs ou d pende de son pouvoir d appr ciation sera puni d une peine privative de libert de cinq ans au plus ou d une peine p cumiaire Page 57 zoa COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Art 322quater Corruption Celui qui en tant que membre d une autorit judiciaire ou autre en Pre tant que fonctionnaire en tant qu expert traducteur ou interpr te commis par une autorit ou en tant qu arbitre aura sollicit se sera fait promettre ou aura accept un avantage indu en sa faveur ou en celle d un tiers pour l ex cution ou l omission d un acte en relation avec son activit officielle et qui soit contraire ses devoirs ou d pende de son pouvoir d appr ciati
97. doit montrer un soutien et un engagement solides explicites et visibles concernant les programmes ou les mesures de lutte contre la corruption Les instruments de lutte contre la corruption tels que pr conis s par les organisations internationales la base des conventions ratifi es par la Suisse sont d crits en Annexe VII Ils constituent les crit res de r f rence utilis s dans le cadre de cet audit pour valuer la situation au sein de l administration cantonale vaudoise LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 18 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE R LA D FINITION DE L AUDIT LE CHOIX DU TH ME DE L AUDIT Une des missions de la Cour Selon la Loi sur la Cour des comptes art 24 al b il ressort des attributions g n rales de la Cour qu elle proc de la v rification de l valuation de la gestion des risques des entit s soumises son champ de contr le La Cour a retenu le mod le COSO 2 dans sa m thodologie de v rification de l valuation de la gestion des risques c t des risques g n riques que sont les risques strat giques op rationnels de conformit et de reporting la Cour a retenu trois risques sp cifiques le risque d image le risque de contr le ainsi que le risque d irr gularit s de fraude et de corruption Une pr occupation majeure tant des Etats que des insti
98. e ne doit pas le ou la rendre vuln rable l influence indue d autrui Article 21 Abus de la position officielle 1 L agent public ne doit pas offrir d avantages li s d une quelconque mani re sa situation d agent public moins d y avoir t autoris l galement 2 L agent public ne doit pas essayer d influencer des fins priv es quelque personne ou entit que ce soit y compris d autres agents publics en se servant de sa position officielle ou en leur proposant des avantages personnels Article 22 Informations d tenues par les autorit s publiques 1 Eu gard au cadre g n ral du droit national en mati re d acc s aux informations d tenues par les autorit s publiques l agent public ne doit communiquer des informations que dans le respect des r gles et exigences applicables l autorit qui l emploie 2 L agent public doit prendre les mesures appropri es pour garantir la s curit et la confidentialit des informations dont il ou elle est responsable ou dont il ou elle a connaissance 3 L agent public ne doit pas chercher avoir acc s aux informations qu il serait inappropri pour lui ou elle d avoir L agent public ne doit pas faire un usage inad quat des informations qu il ou elle peut obtenir dans ou l occasion de l exercice de ses fonctions 4 De m me l agent public ne doit pas proc der la r tention d informations officielles qui peuvent ou devraient tre l gitime
99. e 11 ou au moins un r sum de ces comptes comprenant les informations exig es par l article 10 et le cas ch ant par l article 12 ANNEXES Page 68 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE V Contr le Article 14 Contr le ind pendant a Les Etats devraient pr voir la mise en place d un syst me de contr le ind pendant du financement des partis politiques et des campagnes lectorales b Le syst me de contr le ind pendant devrait comporter la v rification des comptes des partis politiques et des d penses des campagnes lectorales ainsi que leur pr sentation et leur publication Article 15 Personnel sp cialis Les Etats devraient promouvoir la sp cialisation du personnel judiciaire policier et autre en mati re de lutte contre le financement ill gal des partis politiques et des campagnes lectorales VI Sanctions Article 16 Sanctions Les Etats devraient exiger que la violation des r gles relatives au financement des partis politiques et des campagnes lectorales fasse l objet de sanctions efficaces proportionn es et dissuasives ANNEXES Page 69 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE VI RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES LIGN
100. e 2 1 D s l entr e en vigueur de ce code l administration publique a le devoir d informer les agents publics sur ses dispositions 2 Ce code fera partie des conditions de travail des agents publics partir du moment o ils ont certifi qu ils en ont pris connaissance 3 Chaque agent public se doit de prendre toutes les mesures n cessaires afin de se conformer aux dispositions du pr sent code ANNEXES Page 106 COUR DES COMPTE AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION PTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Article 3 Objet du Code La finalit de ce code est de pr ciser les r gles en mati re d int grit et de conduite que les agents publics doivent observer de les aider respecter ces normes et informer le public de la conduite laquelle il est en droit de s attendre de la part des agents publics Principes g n raux Article 4 1 L agent public doit s acquitter de ses devoirs dans le respect de la loi des instructions l gitimes et des r gles d ontologiques relatives ses fonctions 2 L agent public doit agir d une mani re politiquement neutre et ne pas tenter de contrecarrer les politiques les d cisions ou les actions l gitimes des autorit s publiques Article 5 1 L agent public a le devoir de servir loyalement l autorit nationale locale o r gionale constitu e conform ment la loi 2 L
101. e des lanceurs d alerte n est pas n cessaire LES R SULTATS DE L AUDIT Page 39 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE R LA SYNTH SE DES R SULTATS PAR ENTIT AUDIT E L ensemble des r sultats par service est pr sent dans les graphiques ci dessous afin de permettre la comparaison Un service se d marque nettement par son avancement dans la mise en place de mesures de lutte contre les conflits d int r ts et la corruption tandis que les quatre autres services pr sentent un profil sensiblement similaire Service 1 Service 2 Sensibilit Sensibilit 4 4 Whistleblowing Culture thique Whistleblowing Culture thique Cadeaux et lib ralit s Cadeaux Formation et lib ralit s Formation Pantouflage Conflits d int r ts Pantouflage Conflits d int r ts ii Activit s accessoires Activit s accessoires Service 3 Service 4 Sensibilit Sensibilit 4 Culture thique Whistleblowing Culture thique Whistleblowing Cadeaux Cadea Formation et lib ralit s et lib rali Formation Pantouflage Conflits d int r t Pantouflage Conflits d int r ts Activit s accessoires Activit s accessoires Service 5 Sensibilit Cadeaux et lib ralit s Whistleblowing Formation Pantouflage Conflits d int r ts
102. e des routes Madame la Pr sidente Monsieur le Vice Pr sident Votre projet de rapport d audit de la gestion des risques de conflits d int r ts et de cor ruption m est bien parvenu et a retenu toute mon attention Apr s une lecture attentive et int ress e du projet de rapport je n ai pas d observation g n rale formuler Toutefois concernant votre recommandation N 4 relative aux hauts dirigeants de l Etat et une p riode de latence de deux ans observer je souligne qu il est difficile d impo ser cette p riode de latence sans compensation car elle r duit fortement l employabilit des personnes concern es et surtout elle risque pour la m me raison de diminuer encore plus le turn over des cadres de l administration sachant qu un turn over tr s bas est pr judiciable dans toute organisation En vous remerciant de l attention que vous porterez ces lignes je vous prie d agr er Madame la Pr sidente Monsieur le Vice Pr sident mes plus cordiales salutations Le chef de se m l mn g Dominique Blanc Service des routes D partement des infrastructures et des ressources humaines www vd ch T 41 21 316 71 10 F 41 21 316 71 19 www vd ch sr www vd ch routes info sr vd ch F12 11 06 12 dbc_CourComptes_ProjetAudit_ConflitsinteretsCorruption doc OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Page 46 2a COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMP
103. e pendant l exercice de leur fonction publique Ils devraient en tout cas observer une p riode de latence de deux ans qui est la p riode g n ralement retenue A la Conf d ration le Conseil National est entr tout r cemment en mati re contre l avis du Conseil F d ral sur un projet qui restreint la pratique du pantouflage singuli rement pour les Conseillers f d raux 7 LA FORMATION SUR LES CONFLITS D INT R TS ET LA CORRUPTION Une formation sp cifique sur la corruption et les conflits d int r ts permet de pr venir la corruption en rendant les collaborateurs attentifs certains comportements ind sirables ou non thiques Elle permet l organisation de s assurer que les collaborateurs parlent un langage commun et partagent la m me culture thique L valuation de cette composante dans les services donne le r sultat suivant Evaluation compar e de la composante Formation Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 CONSTATATION N 5 Il n existe pas de formation g n rale ou sp cifique sur le th me de la corruption et des conflits d int r t au sein des services audit s Toutefois deux services peuvent justifier d une formation qui aborde les probl mes thiques auxquels pourraient se trouver confront s leurs collaborateurs M me s il ne s agit pas formellement de formation sur la corruption et les con
104. ection de cas de corruption ou de conflits d int r ts au sein des services analys s A propos du financement des partis politiques qui fait l objet du troisi me cycle d valuation du GRECO la Cour renonce formuler une recommandation en cette mati re estimant qu il appartient au Grand Conseil de prendre les mesures qui conviennent Elle note cependant qu en l tat actuel il n existe aucune disposition allant dans ce sens Ce faisant il appara t que les demandes du GRECO ne sont pas prises en compte et qu un manque de transparence de l action politique doit tre constat Pour information la Conf d ration elle m me ne satisfait pas aux recommandations du GRECO Seuls les cantons de Gen ve et du Tessin ont mis en place des r glementations ce sujet tandis que le Grand Conseil neuch telois est en train de l gif rer sur ce th me L APPROCHE D AUDIT La Cour a conduit ses travaux conform ment sa m thodologie et son Code de d ontologie et Directives relatives la qualit des audits Ceux ci respectent les normes de contr le de l Organisation Internationale des Institutions Sup rieures de Contr le des Finances Publiques INTOSAI L quipe d audit tait compos e de Monsieur Jean Claude Rochat magistrat responsable de Madame Anne Weill L vy magistrate suppl ante de Madame Sandrine Neven cheffe de mandat d audit et de Monsieur Lo c Benedetto Pour cet audit en part
105. el externe ni pour les fournisseurs CONSTATATION N 3 A l exception d une entit audit e il n existe pas de r gles syst matiques relatives la d tection au traitement et au suivi des conflits d int r ts Des pratiques sont d velopp es dans les services comme la proc dure de r cusation par exemple mais elles restent g n rales et informelles Toutefois la d claration des activit s accessoires qui peuvent cr er des situations de conflits d int r ts est obligatoire pour l ensemble de l administration vaudoise selon l art 51 de la Loi sur le personnel et la directive g n rale s y r f rant mais le contr le et le suivi non pr vus dans la directive sont effectu s de mani re disparate au sein des services audit s voir chapitre suivant sur les activit s accessoires RISQUES Les conflits d int r ts ne sont pas d tect s et les mesures adopter en cas de conflits d int r ts r els apparents ou potentiels ne sont pas d finies Cela implique un risque d image pour l Etat un risque pour le collaborateur dont l int grit peut tre mise en cause ainsi qu un risque d in galit de traitement et de favoritisme RECOMMANDATION N 3 La directive de l Etat sur les activit s accessoires devrait s int grer dans une directive plus g n rale sur les conflits d int r ts Celle ci devrait pr voir en particulier la d finition des conflits d int r ts r el ap
106. ement fournir des orientations d ordre g n ral pour d autres branches de gouvernement les collectivit s publiques infranationales et les soci t s capitaux publics 9 Les Lignes directrices refl tent en particulier les politiques et les pratiques qui se sont r v l es efficaces dans les pays de l OCDE et elles visent les objectifs suivants e aider les institutions et agences publiques formuler une politique efficace de gestion des conflits d int r ts qui renforce la confiance du public dans leur int grit et dans l int grit des agents publics et des d cisions publiques e cr er un cadre de r f rence concret pour examiner les solutions existantes et moderniser les m canismes conform ment aux bonnes pratiques en vigueur dans les pays de l OCDE e promouvoir une culture de service public telle que les conflits d int r ts soient correctement identifi s et r solus ou g r s d une mani re transparente et dans les meilleurs d lais sans entraver ind ment l efficacit et l efficience des organismes publics concern s e encourager les partenariats entre le secteur public et les entreprises ainsi que les organismes but non lucratif conform ment des normes publiques claires d finissant les responsabilit s des diff rentes parties sur le plan de l int grit D finition du conflit d int r ts 10 La d finition du conflit d int r ts a fait l objet d approches multiples et vari es Co
107. ensemble des services audit s a observ que l usage d offrir des cadeaux par exemple la fin de l ann e est beaucoup moins r pandu qu auparavant De m me les invitations des s minaires ou des congr s tous frais pay s par exemple dans le domaine de la m decine ont galement largement disparu Ces pratiques ont en effet volu dans ce sens tant dans le secteur priv que dans le secteur public Bien videmment les invitations ou les cadeaux qui parviennent directement aux collaborateurs en dehors de leurs temps de travail ne peuvent d s lors pas tre contr l s d o l importance d avoir une politique claire ce sujet CONSTATATION N 2 Il n existe pas dans l administration cantonale vaudoise de r gles syst matiques relatives aux cadeaux et invitations Une seule entit audit e a mis une directive ce sujet Des dispositions g n rales en la mati re sont souhait es par les services RISQUES Les collaborateurs de l Etat n ont pas de vision partag e de l attitude adopter face des cadeaux ou des invitations Cela implique un risque d image ainsi qu une d stabilisation des collaborateurs expos s une telle situation RECOMMANDATION N 2 L Etat devrait adopter un cadre g n ral sur les cadeaux et invitations tout en laissant aux services le soin d tablir des r gles plus contraignantes propres leurs sp cificit s Etablir des principes unifi s en la mat
108. ent thique dans l conomie et la soci t Elle se concentre sur l information la pr vention et le conseil que ce soit dans l administration publique l conomie priv e ou la soci t civile Whistleblower ou lanceur d alerte Un whistleblower en fran ais d nonciateur ou informateur est une personne qui signale au service comp tent les comportements contraires aux r gles les irr gularit s les agissements ill gaux par ex corruption op rations d initi s etc ou les risques d ordre g n ral dont elle a eu connaissance La plupart du temps le lanceur d alerte agit avec la conviction de servir le bien commun mais son action peut souvent tre interpr t e comme une atteinte au devoir de loyaut Ainsi beaucoup de lanceurs d alerte sont harcel s ou m me licenci s C est pourquoi il est important de mettre en place un dispositif dit de whistleblowing visant les prot ger 14 Source http www transparency france org 15 Source www transparency ch 16 Source www transparency ch 17 Source Contr le f d ral des finances www efk admin ch LEXIQUE Page 8 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COUR DES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE P BIBLIOGRAPHIE Alternative to silence whistleblower protection in 10 European countries Transparency International 2009 www transparency org Aud
109. er a si elle a un int r t personnel dans la cause b si elle a agi dans la m me cause un autre titre notamment comme membre d une autorit comme conseil d une partie comme expert ou comme t moin c si elle est li e par les liens du mariage ou du partenariat enregistr ou fait durablement m nage commun avec une partie son mandataire ou une personne qui a agi dans la m me cause comme membre de l autorit pr c dente la dissolution du mariage ou du partenariat enregistr ne supprime pas le motif de r cusation d si elle est parente ou alli e en ligne directe ou jusqu au troisi me degr inclus en ligne collat rale avec une partie son mandataire ou une personne qui a agi dans la m me cause comme membre de l autorit pr c dente e si elle pourrait appara tre comme pr venue de toute autre mani re notamment en raison d une amiti troite ou d une inimiti personnelle avec une partie ou son mandataire Art 10 D lais 1 Le membre d une autorit qui se trouve dans un cas de r cusation doit se r cuser sans retard 2 Les parties qui souhaitent demander la r cusation d une autorit ou de l un ses membres doivent le faire d s connaissance du motif de r cusation Art 11 Autorit comp tente ANNEXES Page 63 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 1 L autorit coll giale
110. er une d cision ou obtenir un avantage La corruption consiste en l abus d un pouvoir re u en d l gation des fins priv es Selon Transparency International cela englobe la fois des d lits tels que la corruption le d tournement de biens et l abus de pouvoir mais galement le n potisme ou le favoritisme qui en soi ne constituent pas des actes criminels mais sont contraires la morale ou l thique Ethique La d finition de l thique est complexe et rel ve de la philosophie Dans le cadre de cet audit on peut la d finir comme l ensemble des principes moraux qui s imposent aux personnes qui exercent une m me profession qui pratiquent une m me activit Elle est fond e sur les valeurs essentielles de l organisation S Voir note ci dessus p 100 PriceWaterhouseCoopers La fraude en entreprise tendances et risques mergents Global Economic Crime Survey 2011 6 me dition p 20 7 Selon Tra nsparency international voir National Integrity System Assessment Switzerland Transparency International Suisse 2012 p 10 8 s ONG dont la mission consiste lutter internationalement contre la corruption me Dictionnaire de l Acad mie Fran aise 9 dition LEXIQUE Page 5 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION pauk ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE L thique
111. ernationales Dans sa r ponse au questionnaire du 8 novembre 2010 adress aux gouvernements cantonaux par le SECO relatif aux conventions de OCDE et du Conseil de l Europe sur la lutte contre la corruption le canton r pond qu il n a pas d attentes l gard de la Conf d ration allant dans le sens d une collaboration plus troite en mati re de lutte contre la corruption par exemple dans le domaine de la pr vention En particulier si l on se r f re au premier rapport d valuation du GRECO le canton n a pris aucune mesure en rapport avec les recommandations suivantes adopter un cadre r glementaire en mati re de transparence et d acc s l information publique renforcer l offre de formation sur les th mes de l thique de la corruption et de sa pr vention am liorer la gestion des conflits d int r ts et r glementer le pantouflage pr ciser les r gles en mati re de dons et cadeaux adopter un cadre normatif destin obliger les employ s signaler les soup ons de corruption et prot ger efficacement les personnes qui signalent de tels soup ons whistleblowing Toutefois les activit s accessoires sont r glement es dans le cadre de la Loi sur le personnel de l Etat de Vaud art 51 lequel doit informer l autorit d engagement des activit s accessoires qu il exerce ou souhaite exercer Le dispositif ne pr voit cependant aucun m canisme de suivi De son c t la L
112. ervices ont t valu s sur huit composantes la sensibilit aux risques de corruption et de conflits d int r ts l thique les cadeaux les conflits d int r ts les activit s accessoires le pantouflage la formation et le whistleblowing L chelle d valuation est la suivante 1 la question n est pas du tout trait e 2 la question est trait e de mani re informelle 3 la question est trait e et partiellement formalis e 4 la question est trait e et formalis e LES CONCLUSIONS ET LE RAPPORT Une fois la collecte et l analyse des informations probantes finalis es les constats et recommandations ont t formul s dans une d marche qui se veut constructive afin d amener une valeur ajout e Le chef du Service du Personnel de l Etat de Vaud Monsieur Filip Grund ainsi que le Chancelier d Etat Monsieur Vincent Grandjean ont t consult s Le processus a t ensuite celui appliqu tous les audits de la Cour Les s ances de cl ture qui se sont tenues durant le mois de septembre ont permis de restituer les conclusions de l audit et de pr senter les recommandations g n rales et sp cifiques aux diff rents services audit s Le projet de rapport a t approuv par la Cour le 30 octobre 2013 puis adress aux entit s audit es le 6 novembre afin qu elles puissent formuler leurs observations d lai de 21 jours Ces observations sont reproduites aux pages 46 53 du pr sent rapport Certa
113. es et risques mergents PricewaterhouseCoopers 2011 p 4 68 PRA g X n A ae Zath EE En g n ral le syst me de whistleblowing ne peut tre saisi que par les employ s d une organisation L ouverture au public entra ne des risques suppl mentaires de d nonciation calomnieuse et non fond e tel que cela a t le cas pour un chauffeur de la Poste Suisse voir site du Matin 21 10 2012 Pr vention de la corruption et Whistleblowing Office f d ral du Personnel OFPER D partement f d ral des finances DFF 2011 de Enqu te relative la criminalit conomique 2007 Suisse PricewaterhouseCoopers p 4 LES R SULTATS DE L AUDIT Page 38 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION OMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE La mise en place d un syst me d alerte est un processus d licat qui doit faire la balance entre la n cessit de pr venir les entit s sur les cas de conflits d int r ts et de corruption et le risque de multiplier les d nonciations abusives Le Conseil d Etat a d cid dans sa s ance du 3 juillet 2013 d introduire dans la loi sur le personnel une disposition imposant aux collaborateurs et collaboratrices de l Etat de d noncer les crimes et d lits dont ils ont connaissance dans l exercice de leur fonction et les autorisant d noncer les autres irr gularit s II estime qu une protection sp cifiqu
114. es et voies de recours pr vues dans la l gislation sur la fonction publique l agent doit ex cuter les instructions l gales qu il ou elle a re ues 5 L agent public doit signaler aux autorit s comp tentes toute preuve all gation ou soup on d activit ill gale ou criminelle concernant la fonction publique dont il ou elle a connaissance dans ou l occasion de l exercice de ses fonctions L enqu te sur les faits rapport s incombe aux autorit s comp tentes 6 L administration publique doit veiller ce que l agent public qui signale un cas pr vu ci dessus sur la base de soup ons raisonnables et de bonne foi ne subisse aucun pr judice Article 13 Conflit d int r ts 1 Un conflit d int r ts na t d une situation dans laquelle un agent public a un int r t personnel de nature influer ou para tre influer sur l exercice impartial et objectif de ses fonctions officielles 2 L int r t personnel de l agent public englobe tout avantage pour lui m me ou elle m me ou en faveur de sa famille de parents d amis et de personnes proches ou de personnes ou ANNEXES Page 108 COUR DES COMPTE AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION PTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE organisations avec lesquelles il ou elle a ou a eu des relations d affaires ou politiques Il englobe galement toute obligation financi re ou civile
115. esser les milieux politiques et les m dias la probl matique de la corruption d une part on observe une certaine r signation un certain fatalisme face ce ph nom ne d autre part l absence de victimes clairement identifiables deux parties se mettent d accord att nue d un point de vue moral le caract re r pr hensible de la corruption 4 Adaptations l gislatives Au cours de ces derni res ann es plusieurs adaptations l gislatives ont t faites en vue de la mise en uvre des recommandations du GRECO Whistleblowing Le personnel de l administration f d rale a l obligation de d noncer les infractions poursuivies d office art 22a de la LPers Depuis 2003 le Conseil f d ral a d clar le Contr le f d ral des finances r cepteur officiel pour les personnes souhaitant d noncer des cas d irr gularit s dans les activit s de la Conf d ration D s le 1er janvier 2011 l article 22a de la Loi sur le personnel de l Administration f d rale LPers apporte une am lioration significative de la protection des donneurs d alerte La politique d information ce sujet a t am lior e Annuellement le CDF re oit une centaine de communications qui permettent une r elle am lioration de la surveillance financi re voire l ouverture d une enqu te p nale Activit s accessoires D s le 1er janvier 2010 l article 91 de l ordonnance sur le personnel de l Administration f d rale
116. et des campagnes lectorales Conseil de l Europe Comit des Ministres 2003 uditisteitsdiinssretenteeenbineseetatentendasncsssttee teinte ete tates son intee 65 Recommandation du Conseil sur les lignes directrices pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public OCDE 28 mai 2003 70 Les instruments de lutte contre la corruption 88 OUT Tel 0 LAC ILE CP LT 90 Exemple de directives sur les cadeaux et les invitations sssssssseesssssseseeee 99 Exemple type de th mes aborder dans le cadre d une formation dans le domaine de la corruption ss 101 Recommandations du GRECO trait es dans le cadre du pr sent audit Rapport d valuation sur la Suisse 1er et 2 me cycle d valuation conjoints d avril 2008 hensen sl ontinsrsios 104 Recommandation N R 2000 10 du Comit des Ministres aux Etats Membres sur les codes de conduite pour les agents publics Adopt e par le Comit des Ministres le 11 mai 2000 Conseil de l Europe 105 Code de comportement du personnel de l administration f d rale visant pr venir les conflits d int r ts et l utilisation abusive d informations non rendues publiques Code de comportement de l administration f d rale d 15 a0 t 2012 aan tan teen anne aa A tandueh teen atenn he een lan 114 Guide des bonnes pratiques pour les contr les internes la d ontologie et la conformit OCDE adopt le 18 f vrier 2010 117
117. eurs thiques pour l ensemble des O L O O collaborateurs L organisation a un programme de sensibilisation la corruption et aux conflits d int r t notamment sur les comportements 2 2 risque et sur les mesures de lutte contre la CO O O O corruption adapt aux diff rents niveaux d exposition des collaborateurs et parties prenantes Les cadres b n ficient d une formation 2 3 ps sp cifique O m O O 2 4 L ensemble des collaborateurs a t form CU O CL O Il existe un registre qui recense les cas 2 4 a av r s de corruption O m O O ANNEXES Page 96 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE COUR DES COMPTES 3 Les mesures de d tection Informel Non N El ments valuer Oui ou N A Commentaires Documents probants incomplet 8 1 SYSTEME D ALERTE L organisation dispose d un syst me d alerte B accessible tous les collaborateurs L L L L L organisation garantit la confidentialit des 1 2 7 ze j donn es recueillies O L O O L organisation garantit une protection de AE LL ee ceux qui d noncent un cas de corruption O L O O L organisation informe les collaborateurs sur SH les signaux d alerte red flags O L O O 3 2 CONTROLES L organisation a mis en place des mesures 3 2 1 de contr le interne sp cifiques la lutte O O O O
118. faire des dons aux partis politiques Article 6 Dons aux entit s li es aux partis politiques Les r gles relatives aux dons aux partis politiques l exception de celles qui concernent la d ductibilit fiscale vis e l article 4 devraient galement tre applicables le cas ch ant toutes les entit s li es directement ou indirectement un parti politique ou qui se trouvent d une quelconque mani re sous le contr le d un parti politique Article 7 Dons de sources trang res ANNEXES Page 67 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Les Etats devraient limiter interdire ou r glementer d une mani re sp cifique les dons de sources trang res II Sources de financement des candidats aux lections et des lus Article 8 Mise en uvre des r gles de financement des candidats aux lections et des lus Les r gles relatives au financement des partis politiques devraient s appliquer mutatis mutandis au financement des campagnes lectorales des candidats aux lections au financement des activit s politiques des lus III D penses de campagnes lectorales Article 9 Limitation des d penses Les Etats devraient examiner la possibilit d adopter des mesures visant pr venir des besoins excessifs de financement de la part des partis politiques telles
119. ffaire pendant l exercice de leur fonction publique Ils devraient en tout cas observer une p riode de latence de deux ans qui est la p riode g n ralement retenue 5 Il n existe pas de formation g n rale ou sp cifique sur le th me de la Il est souhaitable de former les collaborateurs de l Etat 35 corruption et des conflits d int r t au sein des services audit s de mani re g n rale sur la d finition des risques de corruption et de conflits d int r t ainsi que sur les sanctions encourues de mani re sp cifique au service sur les implications pratiques et sur les valeurs thiques fondamentales permettant de d terminer clairement ce qui est acceptable ou non au sein du service en fonction de leurs propres risques La formation sp cifique doit tre adapt e et diff renci e en fonction des t ches et des responsabilit s des collaborateurs et collaboratrices Id alement l administration vaudoise devrait disposer d un Code de comportement l instar de ce qui existe la Conf d ration voir Annexe XIII AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ROMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE de TABLE DES MATI RES Table d s Mmes sinus 1 Or Re E A E 4 Bibliogra pi E es a nd ANEAN NEENA EREET 9 Le cont xte d Pad miniature 11 L apport des institutions ind pendantes de contr le des finances publiques 11 La c
120. flits d int r ts certains aspects y sont abord s LES R SULTATS DE L AUDIT Page 35 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE En outre les collaborateurs de ces services sont inform s des sanctions qu ils encourent en cas de non respect des codes thiques Clairement identifi es dans un des deux services elles peuvent prendre les formes suivantes selon la gravit de l acte commis un avertissement un d placement dans un autre service une r siliation du contrat de travail dans les d lais fix s ou une r siliation imm diate voire une d nonciation p nale Dans l autre service il est fait r f rence aux sanctions pr vues dans les lois cantonales et f d rales en vigueur RISQUES Le service ne peut pas s assurer que les notions de conflits d int r ts et de corruption ainsi que les sanctions qui y sont li es sont comprises et partag es par l ensemble des collaborateurs RECOMMANDATION N 5 Il est souhaitable de former les collaborateurs de l Etat de mani re g n rale sur la d finition des risques de corruption et de conflits d int r t ainsi que sur les sanctions encourues de mani re sp cifique au service sur les implications pratiques et sur les valeurs thiques fondamentales permettant de d terminer clairement ce qui est acceptable ou non au sein du service en
121. h s publics dans le canton de Vaud Rapport n 18 Cour des comptes du Canton de Vaud 2011 42 il s agit des recommandations 14 et 15 LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 16 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE A l occasion de l audit sur la performance du syst me de contr le des denr es alimentaires la Cour a galement abord la question des conflits d int r ts et de la corruption Elle aboutit aux m mes constats g n raux pour le Service de la consommation et des affaires v t rinaires que pour les entit s audit es dans le cadre du pr sent audit LES DOMAINES SUSCEPTIBLES DE CR ER DES SITUATIONS DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION Les partenariats public priv ainsi que tout acte qui met en relation l agent public et le citoyen sont susceptibles de g n rer des conflits d int r ts et ou des actes de corruption Sont concern s en particulier l octroi de mandats march s publics l octroi de subventions et le rendu de d cisions administratives Selon les directives de l OCDE les domaines suivants doivent tre v rifi s les activit s accessoires la d tention d informations privil gi es laboration la n gociation la gestion ou la mise en uvre d un contrat les d cisions ou autorisations officielles les avis sur les politiques mener les cadeaux e
122. i re permettrait une plus grande coh rence face l ext rieur et soulagerait par ailleurs les collaborateurs en g n ral mal l aise des degr s divers devant l octroi de cadeaux ou d invitations En particulier les cadeaux en esp ces doivent tre bannis Les employ s devraient tre instruits sur la mani re de refuser les cadeaux en esp ces notamment en proposant un versement un fonds pr vu cet effet ou une organisation de bienfaisance ventuellement li e au service De plus la politique de l Etat en mati re de cadeaux et invitations devrait tre diffus e aux fournisseurs Un exemple de directive relative aux cadeaux est disponible en Annexe IX 4 LES CONFLITS D INT R TS Les conflits d int r ts constituent une porte d entr e un dysfonctionnement dans la mesure o un conflit de loyaut entre l int grit professionnelle et les int r ts priv s peut biaiser les d cisions prises par un collaborateur de l Etat dans un sens qui sert moins efficacement LES R SULTATS DE L AUDIT Page 30 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Re l utilit publique De plus il suffit d un conflit d int r t apparent pour que l image et la confiance dans les institutions publiques soient ternies La petite taille du canton ainsi qu une d finition floue de la de notio
123. iculier les d marches ont t les suivantes LA COLLECTE ET L ANALYSE DES INFORMATIONS Les l ments probants constituant la base sur laquelle reposent les conclusions de l audit ont t tablis en fonction des questions d audit d velopp es pour chacun des axes de l audit dans le cadre des proc dures suivantes gt L examen des conventions internationales de lutte contre la corruption ratifi es par la Suisse gt Les rapports et les travaux du GRECO de l OCDE et de IDAG Corruption i Rapport d valuation sur la Suisse transparence du financement des partis politiques troisi me cycle d valuation GRECO 2011 5 Recommandation Rec 2003 4 du Comit des Ministres aux Etats Membres sur les r gles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes lectorales Conseil de l Europe Comit des Ministres 2003 Voir Annexe V LA D FINITION DE L AUDIT Page 22 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Pour d finir les crit res les bonnes pratiques lui permettant d valuer les cinq entit s de l administration vaudoise retenues l quipe d audit s est r f r e aux conventions internationales de lutte contre la corruption ratifi es par la Suisse et la litt rature qui s y rapporte en particulier les constatations et les recomma
124. ines recommandations s adressent directement l ensemble de l administration et leur mise en application ne rel ve ainsi pas directement des services Dans cette perspective le pr sent audit a galement t envoy au Pr sident du Conseil d Etat La Cour d lib rant en s ance pl ni re en date du 16 d cembre 2013 a adopt le pr sent rapport public en pr sence de Mme Anne Weill L vy pr sidente M Jean Claude Rochat vice pr sident Mme Eliane Rey et M Jacques Guyaz LA D FINITION DE L AUDIT Page 24 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION RAURDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE R LES R SULTATS DE L AUDIT Pour rappel l audit de la Cour a pour objectif d valuer la gestion des risques de conflits d int r ts et de corruption dans l administration cantonale vaudoise Il vise r pondre aux deux questions principales suivantes Les services audit s ont ils un environnement interne qui atteste d une sensibilit r elle la probl matique de la corruption et des conflits d int r ts Les interviews men es partir du questionnaire qualitatif voir Annexe VIII ont permis d apporter la r ponse cette question d audit de fa on probante Les services audit s ont ils mis en place des mesures de lutte contre les risques de corruption et de conflits d int r ts Les r ponses obtenues au questionnaire quantita
125. ion ayant pour th me le trafic d influence et le financement ill gal des partis politiques qui s est tenue Madrid du 28 au 30 octobre 1998 Rappelant dans ce contexte l importance de la participation des Etats non membres aux activit s du Conseil de l Europe contre la corruption et se f licitant de leur contribution pr cieuse la mise en uvre du Programme d action contre la corruption Etant donn la R solution 98 7 portant autorisation de cr er l Accord partiel et largi tablissant le Groupe d Etats contre la corruption GRECO et la R solution 99 5 instituant le Groupe d Etats contre la corruption GRECO institution qui a pour objet d am liorer la capacit de ses membres lutter contre la corruption en veillant la mise en uvre de leurs engagements dans ce domaine Persuad que la sensibilisation de l opinion publique aux questions de pr vention et de lutte contre la corruption dans le domaine du financement des partis politiques est indispensable au bon fonctionnement des institutions d mocratiques Recommande aux gouvernements des Etats membres d adopter dans leur syst me juridique national des normes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes lectorales en s inspirant des r gles communes figurant en annexe la pr sente recommandation dans la mesure o des lois des proc dures ou des syst mes offrant des alternatives efficaces et fonctionnant de
126. ion avec son activit officielle et qui soit contraire ses devoirs ou d pende de son pouvoir d appr ciation celui qui agissant pour un Etat tranger ou une organisation inter nationale en tant que membre d une autorit judiciaire ou autre en tant que fonctionnaire en tant qu expert traducteur ou interpr te commis par une autorit en tant qu arbitre ou militaire aura sollicit se sera fait promettre ou aura accept en sa faveur ou en faveur d un tiers un ANNEXES Page 58 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTE ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 3 Dispositions communes ANNEXES avantage indu pour l ex cution ou l omission d un acte en relation avec son activit officielle et qui soit contraire ses devoirs ou d pende de son pouvoir d appr ciation 301 sera puni d une peine privative de libert de cinq ans au plus ou d une peine p cuniaire Art 3220octies 1 302 2 Ne constituent pas des avantages indus les avantages autoris s par le r glement de service et ceux qui de faible importance sont con formes aux usages sociaux 3 Les particuliers qui accomplissent des t ches publiques sont assi mil s aux agents publics Page 59 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE
127. iques ou portant pr judice celles ci Lorsqu il n est pas clair qu une activit soit compatible il ou elle doit demander l avis de son sup rieur 2 Sous r serve de la l gislation applicable l agent public est tenu d informer et d obtenir l approbation de son employeur dans la fonction publique avant d exercer certaines activit s r mun r es ou non ou d accepter certains postes ou fonctions quels qu ils soient ext rieurs son emploi dans la fonction publique 3 L agent public doit se conformer toute obligation l gale de d clarer son affiliation ou son appartenance des organisations susceptibles de nuire sa fonction ou au bon exercice de ses fonctions en tant qu agent public Article 16 Activit politique ou publique 1 Sous r serve du respect des droits fondamentaux et constitutionnels l agent public doit veiller ce que sa participation dans des activit s politiques ou son implication dans des ANNEXES Page 109 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE d bats publics ou politiques n alt re pas la confiance du public ou de ses employeurs dans sa capacit s acquitter de sa mission avec impartialit et loyaut 2 Dans l exercice de ses fonctions l agent public ne doit pas se pr ter sa propre utilisation des fins politiques partisanes 3 L agent public do
128. it de performance du syst me de contr le des denr es alimentaires Rapport n 24 Cour des comptes du Canton de Vaud 2013 http www vd ch autorites cour des comptes Audit de l application de la l gislation sur les march s publics dans le canton de Vaud Cour des comptes du Canton de Vaud 2011 http www vd ch autorites cour des comptes Bonnes pratiques en mati re de lutte contre la fraude et la corruption Eurorai Synth se des r sultats du groupe de travail d Eurorai mars 2012 http www eurorai org eurorai eurorai fr nsf documento autres rapports Code de comportement du personnel de l Administration f d rale visant pr venir les conflits d int r ts et l utilisation abusive d informations non rendues publiques Code de comportement de l Administration f d rale Office f d ral du Personnel OFPER D partement f d ral des finances DFF 15 ao t 2012 Annexe XIII www epa admin ch dokumentation publikationen index html lang fr Convention des Nations Unies contre la Corruption Nations Unies 2004 http www unodc org unodc fr treaties index html ref menuside Convention p nale sur la corruption Conseil de l Europe 1999 http conventions coe int Treaty fr Treaties Html 173 htm Convention sur la lutte contre la corruption d agents publics trangers dans les transactions commerciales internationales et documents connexes OCDE 2011 http www oecd org fr investissement anti corruption
129. it prendre les mesures suivantes afin d assurer sa protection refuser l avantage indu il n est pas n cessaire de l accepter en vue de s en servir comme preuve tenter d identifier la personne qui a fait l offre viter des contacts prolong s bien que la connaissance du motif de l offre puisse tre utile dans une d position dans le cas o le cadeau ne peut tre ni refus ni retourn son exp diteur il doit tre conserv en le manipulant aussi peu que possible essayer d avoir des t moins par exemple des coll gues travaillant proximit r diger dans les meilleurs d lais un compte rendu crit sur cette tentative de pr f rence dans un registre officiel ANNEXES Page 110 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE __ signaler d s que possible la tentative son sup rieur hi rarchique ou directement l autorit comp tente en mati re d application de la loi continuer travailler normalement en particulier sur l affaire propos de laquelle l avantage indu a t offert Article 20 Vuln rabilit l influence d autrui L agent public ne doit pas se laisser placer ou para tre tre plac dans une situation l obligeant accorder en retour une faveur une personne ou une entit quelle qu elle soit De m me sa conduite tant publique que priv
130. it se conformer toute restriction impos e conform ment la loi certaines cat gories d agents publics en ce qui concerne l exercice d une activit politique en raison de leur position ou de la nature de leurs fonctions Article 17 Protection de la vie priv e de l agent public Toutes les mesures n cessaires doivent tre prises pour s assurer que la vie priv e de l agent public est respect e de mani re appropri e par cons quent les d clarations pr vues au pr sent code doivent demeurer confidentielles sauf disposition contraire de la loi Article 18 Cadeaux 1 L agent public ne doit ni solliciter ni accepter de cadeaux faveurs invitations ou tout autre avantage lui tant destin s ou destin s sa famille ses parents ou amis proches ou des personnes ou organisations avec lesquels l agent public a ou a eu des relations d affaires ou politiques qui peuvent influer ou para tre influer sur l impartialit avec laquelle il ou elle exerce ses fonctions ou peuvent constituer ou para tre constituer une r compense en rapport avec ses fonctions Cela n inclut pas l hospitalit conventionnelle ni les cadeaux mineurs 2 Lorsque l agent public ne sait pas s il ou elle peut accepter un cadeau ou l hospitalit il ou elle doit demander l avis de son sup rieur hi rarchique Article 19 R action face aux offres d avantages indus Si l agent public se voit proposer un avantage indu il ou elle do
131. iter les conflits d int r ts pour assurer la transparence des dons et viter les dons occultes pour ne pas entraver l activit des partis politiques pour assurer l ind pendance des partis politiques b Les Etats devraient i pr voir que les dons aux partis politiques notamment ceux d passant un plafond tabli soient rendus publics ii examiner la possibilit d introduire des r gles fixant des limitations la valeur des dons aux partis politiques iii adopter des mesures visant pr venir le contournement des plafonds tablis Article 4 D ductibilit fiscale des dons La l gislation fiscale peut pr voir la d ductibilit fiscale des dons aux partis politiques Cette d ductibilit fiscale devrait tre limit e Article 5 Dons de personnes morales a Outre les principes g n raux relatifs aux dons les Etats devraient pr voir i que les dons de personnes morales aux partis politiques apparaissent dans la comptabilit des personnes morales et ii que les actionnaires ou tout membre individuel de la personne morale soient inform s de la donation b Les Etats devraient prendre des mesures visant limiter interdire ou r glementer de mani re stricte les dons de personnes morales fournissant des biens ou des services aux administrations publiques c Les Etats devraient interdire aux personnes morales contr l es par l Etat ou par les autres collectivit s publiques de
132. l int grit Les entit s audit es n ont pas d objectifs court ou moyen terme en mati re de lutte contre la corruption et les conflits d int r ts Les entit s audit es respectent et ma trisent la proc dure relative aux march s publics et aux fournisseurs Une seule entit dispose d une directive sur les cadeaux les autres entit s ayant des pratiques diverses et informelles en la mati re CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Les entit s audit es n int grent pas la probl matique de la corruption et des conflits d int r ts dans leur gestion des ressources humaines Une seule entit a mis en place une proc dure qui traite des conflits d int r ts les autres entit s les r glant au cas par cas Des instruments de pr vention contre la corruption et les conflits d int r ts sont mis en place de fa on disparate au sein des entit s audit es Les entit s audit es n ont pas mis en place un syst me de gestion int gr e des risques selon COSO Le personnel des entit s audit es d clare leurs activit s accessoires mais le contr le et le suivi sont r alis s de mani re disparate et informelle au sein des entit s audit es Les entit s audit es n ont pas mis en place des mesures de sensibilisation et des formations appropri es relatives aux probl matiques de la corruption et des conflits d int r ts Les entit s audit es
133. le la mise en uvre de la politique convenue c Faciliter la compr hension du dispositif par une formation des agents publics qui leur permettra de bien comprendre les principes g n raux et les r gles particuli res et les aidera prendre de meilleures d cisions dans les cas concrets d Pr voir des m canismes de soutien gr ce auxquels les gestionnaires pourront mieux examiner o am liorer leur capacit d identifier de r soudre ou de g rer les conflits dans leur travail quotidien 2 3 Faire appliquer la politique relative aux conflits d int r ts 2 3 1 Mettre en place des proc dures sanctionnant le d lit de conflit d int r ts et proportionner les sanctions notamment disciplinaires la gravit de la faute a Cons quences personnelles Le non respect de la politique en vigueur en mati re de conflits d int r ts est g n ralement consid r au minimum comme une question disciplinaire les cas plus graves d inobservation lorsqu il y a effectivement conflit pouvant entra ner des sanctions pour abus de fonctions ou des poursuites pour d lit de corruption D autres sanctions peuvent tre inflig es l agent public compte tenu de la gravit de l infraction par exemple une simple absence de d claration d un int r t qui aurait d tre signal rapprocher du cas plus grave d un refus de r soudre un conflit d int r ts effectif dont l agent public a connaissance Les sanctions pr vues doivent tre
134. leurs thiques sont fortement ancr es et partag es par l ensemble du service de la division 5 Comment qualifieriez vous l organisation de votre service division Les collaborateurs ont ils une large ind pendance Les relations sont elles surtout bas es sur la confiance Le service m ne t il une gestion par objectifs Comment ceux ci sont ils fix s Les activit s sont elles tr s r glement es et contr l es Avez vous un SCI certifi Avez vous un r glement des comp tences Les activit s et les processus sont ils transparents en particulier les processus d cisionnels en particulier processus clairs d cision bas e sur des crit res objectifs connus de tous pas de d cision qui rel ve d une personne seule Comment valuez vous l tat actuel de votre service ressources comp tences relations avec les autres services et ou le d partement etc 6 Comment valueriez vous votre service du point de vue de la politique des ressources humaines Avez vous un processus de recrutement du personnel bas sur la transparence et des crit res objectits Vous assurez vous des conflits d int r ts potentiels et de l int grit des nouveaux collaborateurs par exemple en demandant un extrait du casier judiciaire Les cahiers des charges sont ils adapt s et incluent ils des recommandations sur l thique et l int grit Des possibilit s de d veloppement sont elles propos es aux collabora
135. lits d int r ts distinguer les plus performantes d entre elles et diffuser leurs pratiques exemplaires b Synergies Envisager l emploi combin d instruments compl mentaires pour la r alisation d objectifs interd pendants par exemple des syst mes de divulgation imposant la d claration p riodique d int r ts financiers et autres peuvent pr venir des conflits d int r ts potentiels aider d celer les cas d enrichissement illicite d agents publics et contribuer galement d courager les pratiques de corruption c Coh rence du dispositif l gislatif Harmoniser les lois en vigueur avec la politique en mati re de conflits d int r ts afin d liminer les contradictions et d assurer la bonne application de la politique en vigueur notamment pour ce qui est des divulgations obligatoires et des sanctions ANNEXES Page 85 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTE S ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 2 4 Instaurer un nouveau partenariat avec les entreprises et le secteur but non lucratif 19 Les m canismes propres r gler les situations de conflit d int r ts doivent tre actualis s pour tenir compte de la coop ration en croissance entre les administrations les entreprises et le secteur but non lucratif Cela est primordial lorsqu on nomme des organismes publics des repr sentants d autres secteurs pour b
136. lles mis en place des mesures de lutte contre les risques de corruption et de conflits d int r ts Suite certains cas av r s un service a r ellement mis en place un train de mesures concr tes permettant de lutter contre ces risques Des pratiques disparates et informelles existent au sein des autres services qui reposent le plus souvent sur la confiance et le bon sens des collaborateurs CONCLUSIONS Les entit s audit es g rent elles leurs risques de corruption et de conflits d int r ts L analyse men e par la Cour dans cinq entit s de l Etat lui permet de conclure que la gestion des risques de conflits d int r ts et de corruption bien que ceux ci soient dans la plupart des cas identifi s par la direction et les collaborateurs repose de mani re g n rale l exception d une entit sur des pratiques disparates informelles et non unifi es Si la corruption ne constitue pas un risque majeur dans l administration vaudoise les impacts en termes d image et sur les services eux m mes peuvent se r v ler consid rables M me des cas de conflits d int r ts apparents branlent la confiance dans le secteur public souvent de mani re disproportionn e 71 A 2124 PE x Compos d l ments h t rog nes 72 A ss x ur Qui n est pas soumis des r gles strictes officielles CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Page 41 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R
137. ls compromettre les d cisions publiques et la gestion publique Dans une soci t de plus en plus exigeante une mauvaise gestion des conflits d int r ts des agents publics risque de porter atteinte la confiance des citoyens dans les institutions publiques 2 Les conflits d int r ts dans le secteur public comme dans le secteur priv sont aujourd hui un enjeu public majeur dans le monde entier Dans l administration et le secteur public les situations de conflit d int r ts font depuis longtemps l objet d une politique d une l gislation et d une gestion sp cifiques dans le but d assurer l int grit et l impartialit des d cisions Dans le secteur priv l int grit de la gestion est galement une pr occupation ancestrale notamment pour prot ger les int r ts des actionnaires et plus g n ralement du public Des scandales r cents ont soulign combien il tait important d viter les conflits d int r ts particuli rement probl matiques lorsque par exemple un fonctionnaire quitte l administration pour un emploi dans une entreprise ou une ONG un cabinet d experts comptables propose simultan ment au m me client des services d audit et de consultant ou une autorit de r gulation adopte des positions trop align es sur celles des entreprises qu elle supervise 3 De nouveaux types de relations se sont cr s entre le secteur public et les entreprises ainsi que les organismes but non lucratif ils ont notammen
138. mani re satisfaisante n ont pas d j t mis en place et charge le Groupe d Etats contre la corruption GRECO de suivre la mise en uvre de cette recommandation Annexe R gles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes lectorales I Sources externes de financement des partis politiques Article 1 Soutien public et priv aux partis politiques Tant l Etat que ses citoyens sont habilit s apporter leur soutien aux partis politiques L Etat devrait accorder un soutien aux partis politiques Le soutien de l Etat devrait se situer dans des limites raisonnables Le soutien de l Etat peut tre financier L Etat devrait octroyer son soutien selon des crit res objectifs quitables et raisonnables Les Etats devraient s assurer que tout soutien de l Etat et ou des citoyens ne porte pas atteinte l ind pendance des partis politiques Article 2 D finition du don un parti politique ANNEXES Page 66 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Le don signifie tout acte volontaire en vue d accorder un avantage de nature conomique ou autre un parti politique Article 3 Principes g n raux relatifs aux dons a Les mesures prises par les Etats relatives aux dons aux partis politiques devraient contenir des r gles sp cifiques pour v
139. manquements la loi la d ontologie ou aux normes professionnelles se produisant au sein de l entreprise et xiii prendre les mesures appropri es sur la base de tels signalements des examens p riodiques des programmes ou des mesures de d ontologie et de conformit afin d valuer et d am liorer leur efficacit dans la pr vention et la d tection ANNEXES Page 119 COL AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION CON ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE JR DES PTES N DE VAUD de la corruption transnationale en tenant compte des d veloppements pertinents survenus dans ce domaine et de l volution des normes internationales et sectorielles B Actions des organisations patronales et des associations professionnelles Les organisations patronales et les associations professionnelles peuvent contribuer de fa on d terminante aider les entreprises en particulier les PME mettre au point des programmes ou des mesures efficaces de contr le interne de d ontologie et de conformit aux fins de pr vention et de d tection de la corruption transnationale Cette aide peut rev tir notamment les formes suivantes 1 la diffusion d informations sur les questions de corruption transnationale y compris concernant les volutions intervenues cet gard dans les forums internationaux et r gionaux et l acc s aux banques de donn es per
140. ment rendues publiques ni diffuser des informations dont il ou elle sait ou a des motifs raisonnables pour croire qu elles sont inexactes ou trompeuses Article 23 Ressources publiques et officielles Dans l exercice de son pouvoir discr tionnaire l agent public doit veiller ce que d une part le personnel et d autre part les biens installations services et ressources financi res qui lui sont confi s soient g r s et employ s de fa on utile efficace et conomique Ils ne doivent pas tre employ s des fins priv es sauf autorisation accord e conform ment la loi Article 24 V rification de l int grit ANNEXES Page 111 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE L agent public ayant des responsabilit s en mati re de recrutement de promotion ou de nomination doit veiller ce que les v rifications appropri es de l int grit du candidat soient effectu es conform ment la loi Si la suite de cette v rification il n est pas s r quant la mani re de proc der il ou elle doit rechercher des conseils appropri s Article 25 Responsabilit des sup rieurs hi rarchiques 1 L agent public charg de contr ler ou de diriger d autres agents publics doit le faire conform ment aux politiques et objectifs de l autorit publique dont il ou elle d
141. mme tous les agents publics ont des int r ts l gitimes li s leur capacit de citoyen priv les conflits d int r ts ne sauraient simplement tre vit s ou interdits il faut les d finir les identifier et les g rer Les pr sentes Lignes directrices adoptent un mode de d finition qui se veut simple et pratique de fa on aider bien identifier et bien g rer les situations de conflit Un conflit d int r ts implique un conflit entre la mission publique et les int r ts priv s d un agent public dans lequel l agent public poss de titre priv des int r ts qui pourraient influencer ind ment la fa on dont il s acquitte de ses obligations et de ses responsabilit s 11 Ainsi d fini le conflit d int r ts a le sens de conflit d int r ts effectif Une situation de conflit d int r ts peut donc concerner la p riode pr sente ou pass e 12 En revanche on peut consid rer qu il y a conflit d int r ts apparent lorsque les int r ts priv s d un agent public sont susceptibles d ind ment influencer l ex cution de ses obligations mais qu en r alit ce n est pas le cas Il y a conflit potentiel lorsqu un agent public a des int r ts priv s d une nature telle qu il y aurait conflit d int r ts si l agent public devait l avenir assumer certaines responsabilit s officielles incompatibles ANNEXES Page 73 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPT
142. n conflits d int r ts dans un environnement o le copinage n est pas forc ment per u comme quelque chose de non thique impliquent qu une vigilance particuli re doit tre port e ce risque sp cifique L analyse de la composante Conflits d int r ts dans les entit s audit es par la Cour r v le les r sultats suivants Evaluation compar e de la composante Conflits d int r ts Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 De mani re g n rale l ensemble des services audit s se sont dits concern s par cette probl matique Un seul service audit a mis formellement en place une proc dure qui traite la probl matique des conflits d int r ts Il a mis une directive sur la gestion du risque li aux conflits d int r ts qui d finit la notion et en d crit le processus d annonce d valuation et de r solution Un Comit a t cr pour assurer l valuation et le suivi du risque La directive s adresse aussi bien aux collaborateurs employ s par le service que tous ceux qui travaillent dans ses locaux ou qui utilisent ses infrastructures Cette directive traite galement des activit s accessoires et des cadeaux qui sont susceptibles de cr er des conflits d int r ts ces dimensions sont galement trait es dans ce chapitre infra et supra Une d claration de conflits d int r ts doit tre remplie par le collabo
143. n tant que de besoin aux filiales des mesures appropri es en vue d encourager et d offrir un soutien positif au respect des programmes ou mesures de d ontologie et de conformit concernant la corruption transnationale tous les niveaux de l entreprise des proc dures disciplinaires appropri es pour r pondre entre autres aux violations tous les niveaux de l entreprise des lois contre la corruption transnationale et du programme ou des mesures de d ontologie et de conformit de l entreprise concernant la corruption transnationale des mesures efficaces en vue de xi fournir des lignes directrices et des conseils aux directeurs cadres employ s et en tant que de besoin aux partenaires commerciaux sur le respect du programme ou des mesures de d ontologie et de conformit de l entreprise notamment lorsque ceux ci ont besoin d un avis urgent en cas de situations difficiles dans des pays trangers xii permettre le signalement interne et si possible confidentiel ainsi que la protection des directeurs cadres employ s et en tant que de besoin des partenaires commerciaux qui ne veulent pas commettre une infraction la d ontologie et aux normes professionnelles sur les instructions ou sous la pression de leurs sup rieurs hi rarchiques ainsi que des directeurs cadres employ s et en tant que de besoin des partenaires commerciaux voulant signaler de bonne foi et sur la base de soup ons raisonnables des
144. ncern es notamment les fournisseurs les mandataires et les organismes partenaires de fa on ce que tous les acteurs soient pleinement inform s Ces conseils seront particuli rement utiles tous ceux qui peuvent avoir le sentiment que la politique suivie par l organisme en mati re de conflits d int r ts n est pas vraiment efficace mais h sitent s en plaindre officiellement aupr s de lui 2 2 2 Rechercher dans les domaines risque les situations potentielles de conflit d int r ts a Emploi parall le D terminer dans quelles circonstances et selon quelle proc dure d autorisation les agents publics peuvent avoir un emploi ext rieur tout en conservant leur poste officiel b Informations privil gi es S assurer que les informations ne relevant pas du domaine public ou les informations rev tant un caract re confidentiel obtenues dans le cadre de fonctions publiques qui sont recueillies ou d tenues par un organisme soient consid r es comme privil gi es et prot g es contre toute utilisation ou divulgation irr guli re c Contrats Examiner dans quelles circonstances la pr paration la n gociation la gestion ou l ex cution d un contrat auquel l organisme public est partie peuvent tre compromises par un conflit d int r ts de la part d un agent public de cet organisme d Cadeaux et autres formes d avantages Examiner si la politique actuelle de l organisme prend bien en compte les conflit
145. ndamentale des principes nonc s dans ces conventions consiste prendre les mesures l gislatives et autres n cessaires ce que les actes de corruption tant dans le secteur 28 National integrity system assessment Switzerland pp 25 26 2 Rapport d valuation sur la Suisse premier et deuxi me cycles d valuation conjoints GRECO 2008 point 7 0 Voir lexique ai Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques voir lexique 32 Voir lexique LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 13 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION pauk ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE public que dans le secteur priv y compris la corruption d agents publics trangers constituent une infraction p nale en vertu de la loi et soient sanctionn es p nalement Ainsi les articles 322ter 322octies du Code p nal suisse r glent la corruption active et passive ainsi que l acceptation et l octroi d un avantage concernant un agent public suisse ou tranger L article 102 al 2 pr voit en outre la punissabilit d une entreprise en cas de corruption active s il doit lui tre reproch de ne pas avoir pris toutes les mesures d organisation raisonnables et n cessaires pour emp cher une telle infraction voir Annexe Il En outre la Conf d ration met actuellement en consultation une r vision des dispositions p nales incriminant la corruption vis
146. ndations effectu es dans les rapports du GRECO de l OCDE et de l IDAG Corruption voir Bibliographie gt La contribution d experts La Cour a mandat un expert en la personne de Ma tre Jean Pierre M an avocat conseil et pr sident de Transparency International Suisse pour l appuyer au cours des diff rentes phases de l audit tude pr liminaire laboration des questionnaires ex cution de l audit et tablissement des constats et recommandations Ma tre M an a une grande exp rience dans la conduite d analyse visant estimer la bonne gestion des risques de corruption au sein des organisations tant publiques que priv es En outre l quipe d audit a rencontr les experts suivants Monsieur Michel Huissoud directeur d sign du Contr le f d ral des finances membre du comit de l IDAG Corruption Monsieur Ernst Gn gi chef de l Unit de Droit p nal international Office f d ral de la Justice chef de la d l gation suisse au GRECO et membre du bureau du GRECO il a notamment t expert dans le cadre de certaines valuations d Etats membres du GRECO Monsieur Michel Carles directeur adjoint du Centre appui m tier de la Cour des Comptes fran aise gt L laboration des questionnaires Pour mener bien sa mission la Cour a choisi de privil gier une double approche qualitative et quantitative Des questionnaires ont t labor s d une part un questionnaire qualitatif qui con
147. nner la corruption d agents publics trangers selon des crit res stricts La Suisse l a ratifi e le 31 mai 2000 La surveillance s appuie sur des proc dures strictes de suivi examen par les pairs assur s par le Groupe de travail sur la corruption qui repr sente l ensemble des parties cocontractantes ANNEXES Page 55 za COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE La Suisse a t soumise par le pass des examens de ce type les derniers en 2004 en en 2011 Les recommandations rejoignent celles du GRECO notamment sur le renforcement de la sensibilisation des administrations cantonales et de l ind pendance des autorit s de contr le L ONU La Convention de PONU contre la corruption CNUCC 2005 compte actuellement 140 tats signataires et constitue l accord le plus d taill en mati re de corruption C est la premi re fois qu un instrument multilat ral pose de mani re contraignante le principe de la restitution des avoirs acquis illicitement Elle a t ratifi e par la Suisse le 24 septembre 2009 La Convention a t renforc e en 2009 et un m canisme d examen de sa mise en uvre a t adopt Par tirage au sort la Suisse a t choisie parmi les premiers pays se soumettre une premi re valuation en 2011 2012 ANNEXES Page 56 AUDIT DE LA GESTION DES RI
148. nt 8 25 National integrity system assessment Switzerland Transparency International Suisse 2012 27 De Career A a z x 2 PE y f x Le syst me d int grit national inclut les institutions nationales cl s la l gislation et les processus qui contribuent l int grit la transparence et la confiance dans la soci t Si celui ci fonctionne bien il constitue un garde fou efficace contre la corruption au sens large LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 12 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE comme le favoritisme est largement sujette interpr tations ce qui emp che d obtenir un v ritable consensus en mati re de lutte contre la corruption en Suisse et dans les cantons Aussi bien le rapport de Transparency International que le rapport du GRECO Groupement d Etats contre la corruption indiquent d ailleurs que les ph nom nes de favoritisme et de n potisme sont per us comme plus inqui tants que les fait de corruption proprement dits Dans la plupart des cas ils ne seraient pas d couverts ni instruits Des raisons peuvent tre avanc es face ce ph nom ne la petite taille du pays la proximit entre les preneurs de d cisions institutionnels et ceux du monde des affaires en particulier banques et industries un syst me politique de milice dans lequel la sensibilit
149. nt d clar es TER d office O L O O ANNEXES Page 94 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE COUR DES LOMPTES ANTON 1 Informel Non N El ments valuer Oui ou N A Commentaires Documents probants incomplet Les activit s accessoires sont d clar es 1 4 3 uniquement si elles sont susceptibles de O O O O cr er un conflit d int r t La liste des activit s accessoires est 1 4 4 5 document e O m O O Les activit s accessoires font l objet d un MAN suivi r gulier L O O O 1 4 6 Il existe une proc dure d interdiction O O O 1 5 PANTOUFLAGE L organisation a d fini une politique en tite mati re de pantouflage O L O O 1 5 2 II existe des dispositions r glementaires O O O O En cas de pantouflage il existe un examen des d cisions prises ant rieurement dans la ie fonction occup e en lien avec le nouvel O L O O employeur ANNEXES Page 95 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE 2 La formation Informel N El ments valuer Oui ou Non N A Commentaires Documents probants incomplet L organisation a un programme de sensibilisation sur la politique d int grit les 2 1 val
150. nts des degr s divers dans leur organisation et elle souhaite lutter contre leur r alisation car elle estime que les cons quences seraient LES R SULTATS DE L AUDIT Page 26 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE d sastreuses autant pour l image de l institution que pour les collaborateurs Des cas av r s plus ou moins graves d irr gularit s li es des conflits d int r ts ou de la corruption ont t signal s dans pratiquement tous les services Les personnes de terrain interview es ont d montr un grand souci d int grit dans leur activit professionnelle De ce fait elles pensent tre prot g es et n ont dans certains cas qu une conscience limit e de leur exposition au risque de corruption ou de favoritisme qui pourrait d couler d une situation de conflits d int r t Elles ont n anmoins t moign d un certain malaise par rapport l attitude observer dans le cas o elles seraient confront es certaines situations en particulier des invitations des repas ou des v nements ou encore en ce qui concerne le signalement d irr gularit s ou de comportements troubles Certaines entit s audit es pensent que la loi sur les march s publics et le principe de la double signature leur permettent de ma triser les risques de corruption ou d influence M me si ces p
151. objet tous les stades d un audit d int grit et soient justifi es ANNEXES Page 87 JR DES COL COMPTES N DE VAUD AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION CON ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE VII LES INTRUMENTS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION Les instruments de lutte contre la corruption tels que pr conis s par les conventions internationales ratifi es par la Suisse peuvent tre regroup s dans les cat gories suivantes les instruments de pr vention la formation et la sensibilisation les instruments de d tection les sanctions Ils constituent les crit res de r f rence utilis s dans le cadre de cet audit pour valuer la situation au sein de l administration cantonale vaudoise Les instruments de pr vention Contrairement la fraude comptable qui peut tre d tect e le plus souvent par des moyens d investigation relevant de l audit financier les preuves de corruption sont plus volatiles et un moyen efficace pour limiter les actes de corruption consiste mettre en place une politique de transparence et viter autant que faire se peut les situations de conflits d int r ts Ainsi les organisations publiques devraient laborer une politique de lutte contre la corruption y compris la mise en place de mesures efficaces visant pr venir la corruption et l valuation p riodique de ces instruments
152. oc dure pr alablement d finie pour de telles circonstances e Transparence de la prise de d cision Les enregistrements et les d clarations d int r ts priv s de m me que les mesures prises pour r soudre les conflits doivent tre consign s dans des documents officiels de fa on que l organisme concern puisse d montrer si n cessaire qu un conflit d int r ts a t identifi et g r comme il convient Des informations compl mentaires concernant un conflit d int r ts pourront tre galement divulgu es conform ment l objectif g n ral poursuivi en faisant appara tre par exemple comment la divulgation d un conflit d int r ts a t consign e et prise en compte dans le proc s verbal d une r union tenue cet effet Mise en uvre du cadre d action 18 M me si c est avant tout aux agents publics eux m mes qu il appartient d tre attentifs aux ventuels conflits d int r ts les organismes publics ont pour mission de veiller ce que la politique de gestion des conflits d int r ts soit efficacement mise en uvre Il convient d accorder une attention particuli re aux domaines et aux fonctions risque en particulier l o de s rieux conflits sont plus susceptibles de se produire ou de se r v ler plus dommageables pour l int grit des administrations et la confiance du public A cet gard il faut tre conscient que des proc dures excessivement complexes peuvent d courager la mise en conformi
153. oi vaudoise sur la proc dure administrative LPA VD d finit clairement les conditions de r cusations de collaborateurs cantonaux ou communaux participant une d cision administrative art 9 Le canton de Vaud a galement dict en septembre 2002 une Loi sur l information qui a pour but de garantir la transparence des activit s des autorit s afin de favoriser la libre formation de l opinion publique art 1 34 Rapport de l IDAG Corruption Un tat des lieux des activit s de lutte contre la corruption en Suisse et l tranger Berne le 28 mars 2011 p 14 ie SECO Secr tariat d Etat l Economie est le centre de comp tence de la Conf d ration pour toutes les questions ayant trait la politique conomique 36 Voir Annexe IV S Voir Annexe IV 38 Voir Annexe IV LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 15 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION HAE ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE de Cette transparence reste toutefois tr s relative en particulier en ce qui concerne le financement des partis et des campagnes politiques Selon le rapport du GRECO la Suisse fait partie des rares pays en Europe qui ne dispose pas de r glementation sp cifique relative aux partis politiques ni leur financement et celui des campagnes lectorales Cette absence totale de r gles tant au niveau f d ral que dans la quasi totalit des
154. ojets en cause ou en ne recevant pas les documents et autres informations se rapportant son int r t priv La solution consistant modifier les attributions de l agent public est galement ANNEXES Page 79 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE envisageable lorsqu un conflit d int r ts particulier est jug durable et rend donc inad quate la r cusation ponctuelle Il faut veiller tout sp cialement ce que toutes les parties concern es par la d cision soient au fait des mesures prises pour pr server l int grit du processus d cisionnel lorsqu on retient la solution de la r cusation d D mission En pr sence d un int r t priv cr ant un conflit l agent public doit tre tenu de d missionner des fonctions priv es en cause s il souhaite conserver son emploi public et si le conflit d int r ts ne peut pas tre r solu d une autre mani re par exemple gr ce une ou plusieurs des mesures sugg r es ci dessus Lorsqu un conflit d int r ts grave ne peut pas se r gler d une autre mani re l agent public doit tre tenu de d missionner de ses fonctions publiques La politique de gestion des conflits d int r ts ainsi que la loi relative l emploi des agents publics et ou le contrat de travail applicable doivent pr voir la possibilit de mettre fin aux fonctions de l int ress selon une pr
155. ologie concr tise les principes thiques qui doivent guider les membres d une organisation dans leur conduite entre eux et avec des tiers Conflit d int r ts Un conflit d int r ts implique un conflit entre la mission publique et les int r ts priv s d un agent public dans lequel l agent public poss de titre priv des int r ts qui pourraient influencer ind ment la fa on dont il s acquitte de ses obligations et de ses responsabilit s Les conflits d int r ts peuvent tre r els ou effectifs apparents ou potentiels Conflit d int r ts effectif ou r el Le conflits d int r ts est effectif ou r el lorsque les int r ts priv s d un agent public influencent ind ment son jugement professionnel Dans ce cas on peut parler d inconduite ou d abus de fonctions voire de corruption Conflit d int r ts apparent Il y a conflit d int r ts apparent lorsque les int r ts priv s d un agent public sont susceptibles d ind ment influencer l ex cution de ses obligations mais qu en r alit ce n est pas le cas 1 Suisse Examen de l application de la Convention et de la Recommandation de 1997 rapport de la phase 1 OCDE f vrier 2000 p 4 G rer les conflits d int r ts dans le secteur public mode d emploi OCDE 2006 p 13 et p 99 3 Voir note ci dessus p 100 Voir note ci dessus p 100 LEXIQUE Page 4 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS
156. on sera puni d une peine privative de libert de cinq ans au plus ou d une peine p cuniaire Art 322quinquies enoi am Celui qui aura offert promis ou octroy un avantage indu un mem Dos bre d une autorit judiciaire ou autre un fonctionnaire un expert un traducteur ou un interpr te commis par une autorit un arbitre ou un militaire pour qu il accomplisse les devoirs de sa charge sera puni d une peine privative de libert de trois ans au plus ou d une peine p cuniaire Art 322sexies A coeptation Celui qui en tant que membre d une autorit judiciaire ou autre en un avantage p A tant que fonctionnaire en tant qu expert traducteur ou interpr te commis par une autorit ou en tant qu arbitre aura sollicit se sera fait promettre ou aura accept un avantage indu pour accomplir les devoirs de sa charge sera puni d une peine privative de libert de trois ans au plus ou d une peine p cuniaire Art 322septies de Celui qui aura offert promis ou octroy un avantage indu une per trangers300 sonne agissant pour un Etat tranger ou une organisation internatio nale en tant que membre d une autorit judiciaire ou autre en tant que fonctionnaire en tant qu expert traducteur ou interpr te commis par une autorit ou en tant qu arbitre ou militaire en faveur de cette per sonne ou d un tiers pour l ex cution ou l omission d un acte en rela t
157. onnelles qui contribuent de fa on d terminante aider les entreprises dans ces efforts Il reconna t que pour tre efficaces ces programmes ou mesures doivent tre li s au cadre g n ral de conformit de l entreprise Il a pour objet de servir de guide juridiquement non contraignant aux entreprises dans l laboration de leurs programmes ou mesures de contr le interne de d ontologie et de conformit pour pr venir et d tecter la corruption transnationale Le pr sent Guide est flexible et peut tre adapt par les entreprises en particulier les petites et moyennes entreprises ci apr s PME en fonction des circonstances propres chacune d elles y compris leur taille leur forme leur structure juridique et leur secteur d exploitation g ographique et industriel ainsi que les principes en mati re de comp tence et autres principes juridiques fondamentaux dans le cadre desquels elles op rent A Guide de bonnes pratiques pour les entreprises Pour tre efficaces les programmes ou les mesures de contr le interne de d ontologie et de conformit aux fins de pr vention et de d tection de la corruption transnationale devraient tre mis au point sur la base d une valuation des risques tenant compte des circonstances propres chaque entreprise notamment les risques de corruption transnationale auxquels elle est confront e en raison par exemple de son secteur g ographique et industriel d exploitation Ces ci
158. orruption en Suisse et l tranger Berne le 28 mars 2011 http www eda admin ch eda fr home topics finec intcer corrup idwg html Rapport d valuation sur la Suisse premier et deuxi me cycles d valuation conjoints GRECO 2008 www coe int t dghl monitoring greco default_FR asp Rapport d valuation sur la Suisse transparence du financement des partis politiques th me II troisi me cycle d valuation GRECO 2011 www fedpol admin ch content fedpol fr home fedpol html Recommandation du Conseil sur les lignes directrices pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public OCDE 28 mai 2003 voir Annexe VI http www oecd org fr corruption ethique Recommandation n R 2000 10 du Comit des Ministres aux Etats Membres sur les codes de conduite pour les agents publics adopt e par le Comit des Ministres le 11 mai 2000 Conseil de l Europe Annexe XII http www coe int T CM adoptedTexts fr asp P49 3815 Recommandation Rec 2003 4 du Comit des Ministres aux Etats Membres sur les r gles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes lectorales Conseil de l Europe Comit des Ministres 2003 Annexe V http www coe int T CM adoptedTexts fr asp P49 3815 BIBLIOGRAPHIE Page 10 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION EOURDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE zo
159. orruption en SUISSE ossessi cie Auso tient nier e entiere entire et tienne teens 12 LE RISQUE DE CORRUPTION EXISTE EN SUISSE 52 22ienenteseme tiens raea EANSOUN NEA EEEN tt rene nd ee at ei er E 12 UN SYST ME D INT GRIT NATIONAL ROBUSTE CONDUIT LA SOUS ESTIMATION DES RISQUES DE CORRUPTION ET D CONFLITS D INTERETS soinean eoan eaae ralenti mener na ets REE EE ANEA EEEE E 12 LES CONVENTIONS INTERNATIONALES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION 13 LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EN SUISSE ET DANS LE CANTON DE VAUD n ssssssssssssssesrsrerererersrersrererernrererernrees 14 LES DOMAINES SUSCEPTIBLES DE CR ER DES SITUATIONS DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION s ssssssessseeeeee 17 LES FACTEURS DE LA CORRUPTION orcus adaa 17 LES INSTRUMENTS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION rnisenissereresenereirenessneneeeneneseneneeenene 18 L onard 19 Le choix du th me de l audit sie serein serons otiteteesttess 19 Les ObjeCtifs 5sisissssssssusssssssnnssitesesesfsssuenbanoerssesssnnndinen ess sss se asida iana ii annii d an a fes tennt e 20 AXE L ANALYSE DE LA SENSIBILIT DES ENTIT S AUDIT ES LA PROBL MATIQUE DE LA CORRUPTION ET DES CONFLITSDINT RETS assenaar ens enoaan en aae a Ea a E aasad aaa aaisa diacr aira nida insansan aaia 20 AXE II ETAT DES LIEUX DES MESURES DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LES CONFLITS D INT R TS D J MISES EN PLACE DANS LES ENTITES AUDIT ES 23405 furteiesuete sancetetu de msenmncmeotane EE
160. ouche les administrations publiques Dans ce cadre la Suisse a fait l objet d une proc dure d valuation par le GRECO premier et deuxi me cycle d valuation qui a d bouch sur un rapport en 2008 qui contenait 13 recommandations Une partie de ces recommandations s adressaient galement aux cantons Ceux ci ont re u un courrier ce sujet en date du 20 ao t 2008 afin d attirer leur attention sur les recommandations qui rel vent des comp tences cantonales voire communales et les inviter prendre en consid ration les mesures que ces recommandations proposent En mars 2010 le GRECO a examin les informations fournies par la Suisse et a consid r que la Suisse avait mis en uvre de mani re satisfaisante 12 recommandations sur les 13 Le troisi me cycle d valuation du GRECO effectu en Suisse en 2011 a port sur le financement des partis politiques et des campagnes ainsi que sur les dispositions p nales contre la corruption Le 4 me cycle d valuation a commenc en 2012 7 pays ont d j t valu s II touche la pr vention de la corruption chez les parlementaires les juges et les procureurs et devrait intervenir en Suisse en 2015 ou 2016 L OCDE La Convention de OCDE 1997 sur la lutte contre la corruption d agents publics trangers dans les transactions commerciales internationales est un instrument de lutte contre la corruption l chelle mondiale qui impose ses 40 signataires de sanctio
161. ournisseur et 1 1 4 P o O olg les crit res de s lection sont tra ables Le processus de choix d un fournisseur et 1 1 5 les crit res de s lection sont la disposition O O O O des soumissionnaires Les proc dures relatives aux march s 1 1 6 publics et ou aux fournisseurs sont connues O O O et respect es par l ensemble du personnel ANNEXES Page 92 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Informel Non N El ments valuer Oui ou N A Commentaires Documents probants incomplet 1 2 REGLEMENTATION DES CADEAUX ET LIBERALITES L organisation a d fini une politique en 1 2 1 mati re de cadeaux et avantages O O O O En cas de cadeaux ceux ci sont remis O O O O 1 2 2 EA l organisation L organisation a d fini une politique en 1 2 3 mati re d invitation des repas colloques O O O O s minaires ou autres 1 3 REGLEMENTATION DES CONFLITS D INTERET L organisation a d fini une politique en La mati re de conflits d int r ts O L O O L existence de conflits d int r t est v rifi e te lors de l engagement des collaborateurs O m O O v rification par le service recherche internet registre du commerce etc O L O O d claration de conflits d int r t 0
162. parent et potentiel les situations pouvant amener des conflits d int r ts comme par exemple les activit s accessoires ou les activit s des proches une d claration des conflits d int r ts l engagement ou annuelle pour les collaborateurs particuli rement expos s ou encore lorsqu ils sont amen s traiter une situation sp cifique la proc dure observer en cas de conflits d int r ts et les personnes comp tentes le contr le et le suivi des risques de conflits d int r ts les sanctions encourues en cas de non d claration ou de non respect des proc dures Le suivi et le contr le des activit s accessoires et ou des conflits d int r ts doivent pouvoir tre exerc s au sein d une base de donn es sp cifique afin d en assurer la tra abilit 60 A A r A Pour certains aspects celle ci peut reprendre ce qui est pr vu dans la sous section III de la Loi sur la proc dure administrative LPA relative la r cusation voir Annexe IV LES R SULTATS DE L AUDIT Page 32 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Une base de donn es ventuellement commune l ensemble de l Etat pourrait tre constitu e qui recense les fournisseurs ainsi que le nombre et le montant de leurs mandats Cela permettrait d viter le saucissonnage de garantir l galit de traitement
163. pas de formation g n rale ou sp cifique sur le th me de la corruption et des conflits d int r t au sein des services audit s CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Page 43 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION RAURDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Re RECOMMANDATION N 5 Il est souhaitable de former les collaborateurs de l Etat de mani re g n rale sur la d finition des risques de corruption et de conflits d int r t ainsi que sur les sanctions encourues de mani re sp cifique au service sur les implications pratiques et sur les valeurs thiques fondamentales permettant de d terminer clairement ce qui est acceptable ou non au sein du service en fonction de leurs propres risques La formation sp cifique doit tre adapt e et diff renci e en fonction des t ches et des responsabilit s des collaborateurs et collaboratrices Id alement l administration vaudoise devrait disposer d un Code de comportement l instar de ce qui existe la Conf d ration voir Annexe XIII Les constatations et recommandations de la Cour rejoignent celles formul es par le GRECO l intention de la Suisse recommandations ix xi voir Annexe XI qui sont d ailleurs en grande partie appliqu es au niveau de la Conf d ration voir Annexe III En outre il peut galement tre utile de consulter les document
164. peut tre concr tis e dans un code thique ou code de d ontologie de mani re en assurer le partage Fraude On entend par fraude toutes les irr gularit s et actes ill gaux commis avec l intention de tromper Les fraudes peuvent tre commises pour le b n fice de l organisation ou son d triment tant par les employ s de l organisation que par des personnes ext rieures celles ci GRECO Le GRECO Groupement d Etats contre la corruption 1999 est une institution du Conseil de l Europe qui a pour objectif d am liorer la capacit de ses membres lutter contre la corruption en s assurant par le biais d un processus d valuation mutuelle qu ils respectent les normes et les standards du Conseil de l Europe en mati re de corruption d finis en particulier dans la Convention p nale contre la corruption du 27 janvier 1997 ratifi e par la Suisse le 31 mars 2006 voir Annexe Le Conseil de l Europe a galement mis une Convention civile contre la corruption le 4 novembre 1999 qui n est pas ratifi e par la Suisse IDAG Corruption Groupe de Travail Interd partemental InterDepartementale ArbeitsGruppe de lutte contre la corruption mis en place par la Conf d ration suite une recommandation du GRECO voir Annexe Ill Int grit Le terme int grit est utilis dans le secteur public pour d signer la bonne utilisation des fonds des ressources des biens et des pouvoirs a
165. ps charg L quipe d audit a appr ci la qualit des changes et l esprit d ouverture de ses interlocuteurs La Cour des comptes remercie galement chaleureusement pour leurs avis clair s Monsieur Michel Huissoud directeur d sign du Contr le f d ral des finances membre du comit de l IDAG Corruption Monsieur Ernst Gn gi chef de l Unit de Droit p nal international Office f d ral de la Justice chef de la d l gation suisse au GRECO et membre du bureau du GRECO Monsieur Michel Carles directeur adjoint du Centre appui m tier de la Cour des comptes fran aise AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE TABLEAU DES CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS N CONSTATATIONS RECOMMANDATIONS PAGE 1 Trois des entit s audit es ont r ellement concr tis leurs valeurs dans un Les services de l Etat doivent d finir formellement leurs valeurs 28 code de d ontologie et ou un manuel l usage des collaborateurs Un autre thiques prioritaires et les concr tiser en termes op rationnels de service met en avant ses valeurs thiques g n rales dans un document de mani re cr er une culture thique et s assurer qu elle soit partag e type charte thique Un service n est pas tr s favorable la formalisation par l ensemble des collaborateurs et des collabora
166. r cet gard m me la seule apparence d une influence Cadeaux Les cadeaux d une valeur inf rieure ou gale XX Frs peuvent tre accept s s ils s inscrivent dans les usages sociaux car ils ne sont en principe pas susceptibles d influencer un fonctionnaire ils doivent toutefois tre refus s quel que soit leur montant si une proc dure est en cours dans laquelle le fonctionnaire est appel se prononcer l gard du donateur ou d une personne qui lui est proche Le montant ci dessus s entend par donateur et par ann e Si un cadeau est offert dans des circonstances exceptionnelles o son refus est difficile p ex parce qu il pourrait tre per u comme vexatoire pour le donateur il peut tre accept m me s il d passe la valeur ci dessus mais il devra tre remis sans d lai et deviendra la propri t de l Etat L acceptation de cadeaux en num raire est strictement interdite Les remises offertes par des commer ants peuvent tre accept es si elles sont offertes tous les membres de la fonction publique vaudoise Tout offre de cadeau refus e en vertu des r gles ci dessus quelle que soit sa valeur doit tre annonc e qui d cidera de la suite y donner Invitations Les invitations aux frais d un tiers notamment pour des repas des v nements culturels ou sportifs des s minaires de formation ou des voyages d tude doivent tre en principe refus es Font exception
167. r dans une entreprise priv e lorsqu il a eu affaire elle dans le cadre de ses fonctions au sein de la collectivit publique Le pantouflage touche essentiellement les cadres sup rieurs habilit s d cider ou participer la prise de d cision Evaluation compar e de la composante Pantouflage Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 Les services analys s se sont sentis non concern s par cette probl matique m me s ils ont admis que des cas isol s pourraient se produire De mani re g n rale les services ont constat essentiellement des transferts du secteur priv vers le secteur public rarement dans l autre sens CONSTATATION N 4 Le pantouflage est une notion inconnue dans les services audit s RISQUES Le pantouflage cr e des risques de conflits d int r ts effectifs potentiels ou apparents qui nuisent la cr dibilit et l image de l institution 51 Voir la d finition dans le lexique 62 gps eg r Voir les d finitions dans le lexique LES R SULTATS DE L AUDIT Page 34 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE RECOMMANDATION N 4 L Etat devrait adopter une directive r glant l engagement des hauts dirigeants de l Etat par les organisations avec lesquelles ils ont t en affair
168. r le plan international et national en terme de formation en thique Ainsi je suis personnellement directeur du cours pour officiers de l Institut suisse de Police Droit et thique En conclusion Je constate que les recommandations formul es s adressent l administration cantonale dans son ensemble notamment l tablissement de directives Mon service s inscrira d s lors dans la d marche globale que vous pr conisez en lien avec les orientations qui pourraient tre prises subs quemment par le gouvernement T l 41 21 644 44 44 www police vd ch OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES COUR DES COMPTES CANTON DE VAUD Page 48 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE TD Le 3 s5 Police cantonale 5 Le Commandant i gt Je suis heureux de constater que les efforts de la Police cantonale et de la police coordonn e vaudoise pour mettre en avant les principes thiques de fonctionnement trouvent un cho dans votre rapport Je m efforcerai bien entendu de poursuivre dans cette ligne et de concilier efficacit de mes services r ponses concr tes la population et hautes exigences de qualit pour le personnel Je vous prie de croire Madame la Pr sidente Monsieur le Vice pr sident l assurance de mes sentiments distingu s Le Commandant de la Police cantonale
169. rateur au moment de l engagement et sp cifiquement chaque fois qu un collaborateur entreprend une activit susceptible de le mettre en situation de conflits d int r ts Certains collaborateurs dont l activit le requiert sont oblig s par la direction g n rale remettre le formulaire de d claration de conflits d int r ts une fois par ann e Dans les quatre autres services audit s les conflits d int r ts ne sont pas formellement trait s Dans la pratique les entretiens avec les collaborateurs ont r v l s que ceux ci s taient r cus s lorsqu ils s taient trouv s dans une situation de conflits d int r ts il s agissait la plupart du temps de n gociations avec des fournisseurs avec lesquels ils avaient eu 59 Voir lexique LES R SULTATS DE L AUDIT Page 31 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE des relations professionnelles auparavant Toutefois la proc dure de r cusation n est pas formellement pr vue ni d crite au sein des quatre services elle repose sur la confiance accord e au collaborateur L existence de conflits d int r ts est en g n ral v rifi e l engagement notamment lorsque les collaborateurs proviennent d entreprises priv es susceptibles d tre en relation avec le service mais ne sont pas v rifi s lors de d cisions sp cifiques ni pour le personn
170. rconstances et ces risques devraient tre r guli rement surveill s r valu s et adapt s en tant que de besoin pour garantir l efficacit continue des programmes ou mesures de contr le interne de d ontologie et de conformit de l entreprise ANNEXES Page 117 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Les entreprises devraient examiner entre autres les bonnes pratiques suivantes afin d assurer l efficacit des programmes ou des mesures de contr le interne de d ontologie et de conformit aux fins de pr vention et de d tection de la corruption transnationale 1 un soutien et un engagement solides explicites et visibles au plus haut niveau de la direction concernant les programmes ou mesures de contr le interne de d ontologie et de conformit aux fins de pr vention et de d tection de la corruption transnationale une politique interne clairement formul e et visible interdisant la corruption transnationale le respect de cette interdiction et des programmes ou mesures correspondants de contr le interne de d ontologie et de conformit est de la responsabilit de chaque individu tous les niveaux de l entreprise la surveillance des programmes ou mesures de d ontologie et de conformit concernant la corruption transnationale y compris le pouvoir de rendre compte directement des
171. roc dures sont r d es et appliqu es au sein des services elles ne constituent pas des garanties suffisantes pour la lutte contre la corruption En effet le principe de la double signature a montr ses limites lorsque la confiance dans le co signataire a tendance diminuer la vigilance de chacun Au niveau des march s publics m me si la proc dure d appels d offres publiques para t tr s norm e elle n emp che pas l orientation clair e du cahier des charges C est en effet au stade de l laboration de celui ci qui peut tre r alis e l interne ou confi e des mandataires externes que le risque de corruption est le plus lev 2 L THIQUE Un niveau d thique lev dans l organisation r duit la tentation commettre un acte de corruption et la tol rance se trouver dans une situation de conflits d int r ts m me apparent Les r sultats par entit sont pr sent s dans le graphique ci dessous Evaluation compar e de la composante Ethique Service 1 Service 2 Service 3 Service 4 Service 5 58 Pour rappel selon le rapport de Transparency International Suisse National integrity system assessment Switzerland 2012 un syst me d int grit national robuste conduit la Suisse de mani re g n rale sous estimer les risques de corruption et de conflits d int r ts voir chapitre 1 LES R SULTATS
172. s r e quant la mani re de proc der il ou elle doit demander l avis d une personne comp tente Sous r serve des dispositions de l article 2 paragraphe 2 les dispositions du pr sent code font partie du contrat d emploi de l agent public Leur violation peut donner lieu des sanctions disciplinaires L agent public qui n gocie les conditions d emploi d autres agents publics doit y inclure une disposition pr cisant que le pr sent code doit tre respect et qu il fait partie de ces conditions Il appartient l agent public charg de contr ler ou de diriger d autres agents publics de veiller ce que ces derniers respectent le pr sent code et de prendre ou de proposer des mesures disciplinaires appropri es pour sanctionner toute violation de ses dispositions L administration publique reconsid rera des intervalles r guliers les dispositions de ce code ANNEXES Page 113 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE XIII CODE DE COMPORTEMENT DU PERSONNEL DE L ADMINISTRATION F D RALE VISANT PR VENIR LES CONFLITS D INT R TS ET L UTILISATION ABUSIVE D INFORMATIONS NON RENDUES PUBLIQUES CODE DE COMPORTEMENT DE L ADMINISTRATION F D RALE DU 15 AO T 2012 Le Conseil f d ral suisse arr te le code de comportement suivant 1 Introduction La bonne r putation de la Conf d
173. s d int r ts suscit s par les formes traditionnelles ou nouvelles de cadeaux ou d avantages e Attentes familiales et communautaristes Examiner si la politique actuelle de l administration prend bien en compte les conflits d int r ts suscit s par les attentes que leur famille et leur communaut nourrissent l gard des agents publics notamment dans un contexte multiculturel ANNEXES Page 82 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE f Nominations ext rieures D terminer dans quelles circonstances et selon quelle proc dure d autorisation requise un agent public peut accepter d tre nomm au conseil d administration ou l organe directeur notamment d une association communautaire d une ONG d un organisme professionnel ou politique d une autre entit administrative d une entreprise ou d un organisme caract re commercial ayant une relation contractuelle r glementaire partenariale ou de parrainage avec l organisme public qui l emploie g Activit post rieure la sortie de l administration D terminer dans quelles circonstances et selon quelle proc dure d autorisation requise un agent public sur le point de quitter ses fonctions officielles peut n gocier une nomination un emploi ou une autre activit lorsqu il existe une possibilit de conflit d int r ts par rapport l organisme public
174. s et administratives et plus g n ralement l int grit de la gestion publique sachant qu un conflit d int r ts non r solu peut aboutir des abus dans l exercice de fonctions publiques 5 Cet objectif peut en g n ral tre atteint si l on fait en sorte que les organismes publics poss dent et appliquent des normes destin es promouvoir l int grit des proc dures efficaces d identification des risques et de traitement des conflits d int r ts d s leur apparition des m canismes ad quats de reddition de comptes externe et interne ainsi que des modes de gestion assortis notamment de sanctions con us pour que les agents publics veillent personnellement au respect de la lettre et de l esprit de ces normes 6 Les diff rentes approches adopt es par les pays Membres pour g rer les situations de conflit d int r ts sont le reflet de leurs traditions historiques juridiques et administratives Des mesures institutionnelles telles que les audits et v rifications externes caract re constructif ou les autres m thodes de contr le interne ont tout fait leur place dans la gestion des situations de conflit D autres mesures comme la publication totale ou partielle des int r ts divulgu s et ou le d veloppement chez les gestionnaires d une solide culture d int grit peuvent elles aussi tre efficaces Gestion des conflits d int r ts 7 L environnement du secteur public changeant rapidement les conflits d int r
175. s normes applicables Une information ad quate des institutions de contr le ind pendantes et la publication de comptes rendus p riodiques sur la mise en uvre des mesures de gestion de l int grit et sur l tat d avancement des ventuelles investigations peuvent grandement contribuer au respect de la politique adopt e et d courager les infractions aux proc dures de gestion de l int grit b Traitement des plaintes Mettre en place des m canismes de plainte en cas d all gation de non conformit et concevoir des moyens efficaces pour inciter les utiliser Instaurer des r gles et des proc dures claires pour la d nonciation d actes r pr hensibles et prendre des mesures pour prot ger de repr sailles ceux qui signalent des infractions en se conformant aux r gles tablies et pour faire en sorte que les m canismes de plainte ne donnent pas lieu des abus 2 3 3 Coordonner les mesures de pr vention et d ex cution et les int grer dans un cadre institutionnel coh rent a Instance responsable Identifier une fonction centrale qui ne soit pas n cessairement une administration ou une agence laquelle incombera la responsabilit d laborer et d appliquer la politique relative aux conflits d int r ts et les proc dures qui s y rapportent Cette fonction permettrait d valuer et de conseiller les autorit s publiques en ce qui concerne la fa on dont elles g rent la politique et les proc dures relatives aux conf
176. s qui peuvent survenir dans le cadre des fonctions publiques Ceux ci sont en mesure de cr er des situations qui facilitent les actes de corruption m me si le lien de cause effet n est pas forc ment pr sent LES R SULTATS DE L AUDIT L analyse men e par la Cour dans cinq entit s de l Etat lui permet de conclure que la gestion des risques de conflits d int r ts et de corruption bien que ceux ci soient dans la plupart des cas identifi s par la direction et les collaborateurs repose de mani re g n rale et l exception d une entit sur des pratiques disparates informelles et non unifi es Si la corruption ne constitue pas un risque majeur dans l administration vaudoise les impacts en termes d image et sur les services eux m mes peuvent se r v ler consid rables M me des cas de conflits d int r ts apparents branlent la confiance dans le secteur public souvent m me de mani re disproportionn e C est pourquoi dans un environnement o la lutte contre la corruption est devenu un th me r current l administration cantonale vaudoise se doit de pr voir des mesures concr tes et harmonis es lui permettant de lutter contre les conflits d int r ts et la corruption Les constatations et recommandations de la Cour sont pr sent es dans le tableau ci apr s REMERCIEMENTS La Cour rappelle que le pr sent rapport est destin analyser une situation et informer le public Il ne saurait interf rer ou se
177. s sociaux On entend par avantage de faible importance les dons en nature dont la valeur marchande n exc de pas 200 francs Les dons qui vont au del des avantages de faible importance conformes aux usages sociaux mais ne peuvent pas tre refus s pour des raisons de politesse p ex dans les affaires consulaires ou diplomatiques doivent tre remis par les employ s l autorit comp tente L acceptation d avantages ou d invitations ne doit ni restreindre l ind pendance l objectivit et la libert d action des employ s dans l exercice de leur activit professionnelle ni veiller la moindre suspicion de v nalit ou de partialit des employ s Les invitations l tranger sont d cliner sauf autorisation crite du sup rieur Les employ s qui participent un processus d achat ou de d cision p ex d cisions dans les domaines de l adjudication de la surveillance de la taxation ou des subventions ou d cisions de port e comparable sont tenus de refuser m me les avantages de faible importance conformes aux usages sociaux et de d cliner les invitations qui sont en relation avec le processus En cas de doute les employ s examinent avec leur sup rieur si un avantage ou une invitation peut tre accept ou non 6 Comportement p nalement r pr hensible ou contraire aux r gles Art 22a LPers L administration f d rale ne tol re pas de comportement p nalement r pr hensible p ex pot de vin escroq
178. s suivants La Recommandation N R 2000 10 du Comit des Ministres aux Etats membres du Conseil de l Europe sur les codes de conduite pour les agents publics Annexe XII Les Lignes directrices de l OCDE pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public Annexe VI Le Code de comportement de l Administration f d rale Annexe XIII L annexe Il de la Recommandation du Conseil visant renforcer la lutte contre la corruption d agents publics trangers dans les transactions commerciales internationales Groupe de travail de l OCDE sur la lutte contre la corruption 26 novembre 2009 Annexe XIV 13 Rapport d valuation sur la Suisse premier et deuxi me cycles d valuation conjoints GRECO 2008 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Page 44 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE SYNTH SE GRAPHIQUE DES R PONSES AUX QUESTIONS D AUDIT Les directions des services audit s se sent concern e par les probl matiques des conflits d int r ts et de la corruption Les directions des entit s audit es estime que leur service est sensible aux risques de corruption et de conflits d int r ts Les entit s audit es ont mis en place des processus m tiers Les entit s audit e mettent en avant les valeurs thiques et
179. s valeurs plus g n rales du service public telles que le d sint ressement l impartialit et l int grit e Les int r ts et liens d ordre priv des agents publics qui sont susceptibles de porter atteinte l exercice d sint ress de fonctions publiques doivent tre divulgu s de fa on appropri e afin de permettre un contr le ad quat et une gestion correcte du r glement d un conflit d int r ts e Les agents publics et les organismes publics doivent veiller la coh rence et un degr convenable de transparence lorsqu il s agit de r soudre ou de g rer une situation de conflit d int r ts e Les agents publics et les organismes publics doivent veiller la visibilit de leur mode de gestion des situations de conflit d int r ts dans le cadre de la l gislation en vigueur Promouvoir la responsabilit individuelle et l exemple personnel e Les agents publics sont cens s se comporter en permanence avec int grit d une mani re qui serve d exemple aux autres agents publics et au public e Les agents publics assument la responsabilit dans les limites du raisonnable d organiser leurs affaires priv es d une mani re propre viter des conflits d int r ts lors de leur nomination une charge publique et ult rieurement e Les agents publics assument la responsabilit d identifier les conflits d int r ts qui apparaissent et de les r soudre dans l int r t g n ral ANNEXES Page 75 AUDIT D
180. sabilit s Par exemple le Code de conduite d un organisme peut tre con u comme un moyen pratique de fixer et diffuser les normes en mati re de conflits d int r ts l intention des agents publics et du grand public ANNEXES Page 81 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE c Assurer l accessibilit des r gles et des proc dures Diffuser des informations jour sur la politique du service ses r gles et ses proc dures concernant les conflits d int r ts et pr ciser clairement quelles sont les obligations suppl mentaires propres au service d Fournir des conseils Aider les agents publics sous forme d informations et de conseils en illustrant par des exemples r els et des commentaires concrets comment des situations de conflit d int r ts ont t trait es dans le pass et comment elles devraient l tre l avenir Il faut en particulier se concerter avec le personnel sur l application de la politique et s assurer qu il en comprend et accepte la logique e Offrir une aide Rep rer les sources aptes fournir une aide appropri e aux agents publics qui se posent des questions quant l application de la politique de gestion des conflits d int r ts et faire largement conna tre la mani re d obtenir ces conseils Offrir de tels conseils aux clients de l organisme ainsi qu aux autres parties co
181. si un conflit restait sans solution c Il conviendra de donner une s rie d exemples d int r ts priv s susceptibles de cr er des situations de conflit d int r ts int r ts financiers et conomiques int r ts patrimoniaux appartenance des organismes but lucratif et non lucratif affiliation des organisations politiques syndicales ou professionnelles et autres int r ts activit s et relations de nature personnelle par exemple obligations titre personnel ou professionnel envers des groupes professionnels locaux ethniques familiaux ou religieux ou liens avec des personnes vivant dans le m me foyer d Des exemples plus pr cis de comportements ou de relations inacceptables devront tre donn s pour les groupes op rant dans des domaines risque tels que l interface secteur public secteur priv les march s et contrats publics ou les fonctions de r glementation et d inspection Une attention particuli re sera port e aux fonctions qui font l objet d une troite vigilance de la part de l opinion publique ou des m dias 1 1 2 Veiller ce que la politique de gestion des conflits d int r ts soit paul e par des strat gies et pratiques organisationnelles permettant de rep rer tout l ventail des situations de conflit d int r ts ANNEXES Page 77 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTE S ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRA
182. ssrrreereersrreesreeessnressneeesneensneeenneessneessneesneenne 99 Annexe X ssssssssssvssssssscssnasnssenrennecnnsesstsnrdsssnes esse sb rennes terne des rss sade se feeds se ne etes res 101 EXEMPLE TYPE DE TH MES ABORDER DANS LE CADRE D UNE FORMATION DANS LE DOMAINE DE LA CORRUPTION 101 Annexe a A P E EEE E I os tousss ti arte te s6ss 00 104 TABLE DES MATI RES Page 2 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION pauk ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE oae RECOMMANDATIONS DU GRECO TRAIT ES DANS LE CADRE DU PR SENT AUDIT RAPPORT D VALUATION SUR LA ME SUISSE 1 ET 2 CYCLE D VALUATION CONJOINTS 4 AVRIL 2008 rer 104 aT D A S AE talents A T ne d mons ess en sondes ie ansuante stone 105 RECOMMANDATION N R 2000 10 Du COMIT DES MINISTRES AUX ETATS MEMBRES SUR LES CODES DE CONDUITE POUR LES AGENTS PUBLICS ADOPT E PAR LE COMIT DES MINISTRES LE 11 MAI 2000 CONSEIL DE L EUROPE alt ie ne lettre a a Le tt da En ue etes n ee a sers nat 105 Annexe X1Il 2 553532 88scsstn entend te resume tenter donnes 114 CODE DE COMPORTEMENT DU PERSONNEL DE L ADMINISTRATION F D RALE VISANT PR VENIR LES CONFLITS D INT R TS ET L UTILISATION ABUSIVE D INFORMATIONS NON RENDUES PUBLIQUES CODE DE COMPORTEMENT DE L ADMINISTRATION F D RALE DU 15 AO T 2012 nes 114 S E A A nd osier setes rene dnd den n es See cons ea sale ss ess dent d one
183. t 2 1 Mettre en avant l exemplarit et la d termination 2 1 1 Exemplarit Tous les agents publics en particulier de rang lev doivent am nager leurs int r ts priv s de mani re pr server la confiance du public dans leur int grit et celle de leur administration et servir d exemple aux autres Se conformer simplement la lettre de la politique de gestion des conflits d int r ts ou de la loi strictement interpr t es ne ANNEXES Page 80 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE suffit g n ralement pas pour promouvoir la confiance du public dans l int grit de l organisme 2 1 2 D termination Les organismes doivent s employer faire appliquer efficacement la politique de gestion des conflits d int r ts a En statuant sur chaque cas de conflit Les gestionnaires doivent tre pr ts prendre position sur la divulgation d int r ts priv s Ils doivent en particulier examiner avec soin une question d ordre plus g n ral savoir une personne raisonnable ayant connaissance de l ensemble des faits pertinents risque t elle de penser que l int grit de l administration est menac e par des conflits d int r ts non r solus Dans la recherche de la solution la plus appropri e pour r gler ou pour g rer le conflit tel qu il se pr sente les gestionnaires doivent mettre en b
184. t autres formes d avantages les attentes et possibilit s personnelles familiales et communautaires les nominations ext rieures parall les les activit s commerciales ou dans une ONG apr s avoir quitt un emploi public pantouflage LES FACTEURS DE LA CORRUPTION La corruption appara t lorsque les conditions sont propices Les organisations peuvent mettre en place des initiatives concr tes et changer les mentalit s afin de limiter le risque La formule de la corruption d finit cinq facteurs susceptibles d avoir une influence imm diate sur la motivation d un ventuel corrupteur absence d int grit celle ci peut tre favoris e par des facteurs contextuels particuliers comme par exemple des probl mes personnels impliquant un besoin d argent opportunit il s agit du contexte qui rend la fraude possible des failles dans le syst me de contr le interne par exemple le gain possible 3 Audit de performance du syst me de contr le des denr es alimentaires Rapport n 24 Cour des comptes du Canton de Vaud 2013 ji Lignes directrices de OCDE pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public point 2 2 2 dans Recommandation du Conseil sur les lignes directrices pour la gestion des conflits d int r ts dans le service public OCDE 28 mai 2003 voir Annexe VI Fighting fraud and corruption in the Public Sector in Europe today by European Academy for taxes economics
185. t donn naissance des formes de collaboration de plus en plus troites telles que les partenariats public priv l autor glementation les changes de personnel et les parrainages On a pu galement observer dans le secteur public de nouvelles formules d emploi de nature modifier les obligations et les liens qui caract risaient traditionnellement l emploi dans ce secteur C est pourquoi il y a v ritablement risque de voir appara tre de nouveaux types de conflits d int r ts mettant en jeu les int r ts priv s et les devoirs publics des agents publics d o une opinion publique qui fait pression sur les gouvernements pour qu ils veillent l int grit des d cisions publiques 4 Un conflit d int r ts n est pas automatiquement synonyme de corruption mais on se rend compte de plus en plus que si les conflits entre les int r ts priv s et les ANNEXES Page 71 ce COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE missions publiques des agents publics ne sont pas convenablement g r s il peut y avoir corruption L objectif d une politique efficace de gestion des conflits d int r ts n est pas simplement d interdire aux agents publics de faire valoir tout int r t titre priv m me si une telle d marche est concevable L objectif imm diat serait de maintenir l int grit des d cisions politique
186. t le suivi non pr vus dans la directive sont effectu s de mani re disparate au sein des services audlit s RECOMMANDATION N 3 La directive de l Etat sur les activit s accessoires devrait s int grer dans une directive plus g n rale sur les conflits d int r ts Celle ci devrait pr voir en particulier la d finition des conflits d int r ts r el apparent et potentiel les situations pouvant amener des conflits d int r ts comme par exemple les activit s accessoires ou les activit s des proches une d claration des conflits d int r ts l engagement ou annuelle pour les collaborateurs particuli rement expos s ou encore lorsqu ils sont amen s traiter une situation sp cifique la proc dure observer en cas de conflits d int r ts et les personnes comp tentes le contr le et le suivi des risques de conflits d int r ts les sanctions encourues en cas de non d claration ou de non respect des proc dures CONSTATATION N 4 Le pantouflage est une notion inconnue dans les services audit s RECOMMANDATION N 4 L Etat devrait adopter une directive r glant l engagement des hauts dirigeants de l Etat par les organisations avec lesquelles ils ont t en affaire pendant l exercice de leur fonction publique Ils devraient en tout cas observer une p riode de latence de deux ans qui est la p riode g n ralement retenue CONSTATATION N 5 Il n existe
187. tamment en organisant des formations sous forme d ateliers th matiques pour les acteurs concern s Il r unit une fois par semestre divers offices de l Administration f d rale et du Minist re public de la Conf d ration ainsi que des repr sentants des cantons des villes des milieux conomiques et de la soci t civile Sa strat gie est labor e par un comit qui se r unit tous les deux mois auquel participe notamment le directeur d sign du Contr le f d ral des finances Il faut noter que le mandat de l IDAG corruption pr voit une troite collaboration avec les cantons et l Union des villes suisses de mani re ce qu une politique coh rente de lutte contre la corruption puisse tre mise en place de concert au niveau national cantonal et 33 Voir lexique LE CONTEXTE DE L AUDIT Page 14 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION pauk ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE communal La Conf d ration m ne r guli rement des enqu tes dans les villes et les cantons la derni re en date entre novembre 2010 et janvier 2011 L annexe Ill d finit de mani re plus d taill e les mesures prises par la Conf d ration dans le cadre de la lutte contre la corruption Au niveau du canton de Vaud Le canton de Vaud n a pas mis en place l chelle de l Etat les mesures anti corruption pr conis es par les conventions int
188. tatif en cherchant identifier les situations o la participation de ces repr sentants pourrait donner lieu un conflit d int r ts b Mesures de sauvegarde Mettre en place des m canismes emp chant que des informations confidentielles ou bien une autorit ou une influence acquise l occasion de la participation aux activit s d un organisme public soient utilis es en vue d un gain personnel ou profitent ind ment d autres entreprises ou d autres organismes du secteur but non lucratif Comme exemples de m canismes de pr vention pouvant tre efficaces on citera ceux consistant restreindre l acc s d un individu en particulier certaines informations acter formellement qu un individu a eu acc s certaines ANNEXES Page 86 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE informations confidentielles ou imposer l identification obligatoire des int r ts pertinents d ordre priv ou d ordre industriel ou commercial des personnes nomm es en provenance du secteur des entreprises ou du secteur but non lucratif 2 4 3 Faire mieux conna tre la politique relative aux conflits d int r ts dans les rapports avec d autres secteurs et pr voir des mesures de protection contre les situations potentielles de conflit d int r ts en cas de coop ration avec les entreprises ou les organismes but non
189. tegrity system assessment Switzerland Transparency international Suisse 2012 http www transparency ch fr La gestion des conflits d int r ts chapitre 4 du Rapport de la v rificatrice g n rale du Canada la Chambre des communes Bureau du V rificateur G n ral du Canada Automne 2010 www oag bvg gc ca La gestion des conflits d int r ts dans une s lection d agences de l Union Europ enne Rapport sp cial n 15 Cour des comptes europ enne 2012 www eca europa eu fr Lutte anti corruption en Suisse tude sur l tat des lieux l gal et les pratiques des soci t s cot es Transparency International et Ethos d cembre 2011 http www transparency ch fr PDF files Divers 2011 Ethos TI F pdf Lutte de la Conf d ration contre le crime organis Office f d ral de la police Fedpol juin 2011 www fedpol admin ch content fedpol fr home fedpol html Lutte de la Conf d ration contre le crime organis Office f d ral de la police Fedpol juin 2013 Pr vention de la corruption et Whistleblowing Office f d ral du Personnel OFPER D partement f d ral des finances DFF 2011 www epa admin ch dokumentation publikationen index html lang fr Rapport de conformit sur la Suisse premier et deuxi me cycles d valuation conjoints GRECO 2010 www coe int t dghl monitoring greco default FR asp Rapport de l IDAG Corruption Un tat des lieux des activit s de lutte contre la c
190. teurs Une attention particuli re est elle port e sur des comportements immoraux ou malhonn tes Avez vous un processus d valuation des collaborateurs Inclut il le respect des valeurs thiques et de l int grit 7 Votre service division a t il un syst me de gestion des risques Votre service a t il identifi et valu formellement ses risques de mani re g n rale et plus particuli rement les risques de corruption et de conflits d int r ts Le service a t il pr vu de traiter syst matiquement ces risques L analyse des risques est elle communiqu e l ensemble du personnel ANNEXES Page 91 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Questionnaire quantitatif visant valuer les mesures de lutte contre la corruption et les conflits d int r ts il Les mesures de pr vention Informel N El ments valuer Oui ou Non N A Commentaires Documents probants incomplet 1 1 MARCHES PUBLICS ET FOURNISSEURS L organisation a d fini clairement les 1 1 1 9 O O o o proc dures relatives aux march s publics L organisation a d fini clairement les 1 1 2 proc dures relatives au choix des O O O O fournisseurs L tablissement du cahier des charges pour 1 1 3 une soumission est confi une seule O O O O personne Le processus de choix d un f
191. tient des questions ouvertes sur l organisation g n rale du service et sur sa sensibilit par rapport l thique et la corruption d autre part un questionnaire quantitatif qui contient des questions ferm es sur l existence ou non au sein de l entit audit e de mesures de lutte contre la corruption et les conflits d int r ts telles qu elles sont recommand es par les bonnes pratiques Les questionnaires sont disponibles en Annexe VIII gt Les interviews dans les entit s audit es L quipe d audit a consacr une journ e dans chacune des cinq entit s audit es une journ e et demi au CHUV interviewer le chef de service et des membres de la direction ainsi que des collaborateurs de terrain A cette occasion divers documents probants lui ont t remis par les entit s 56 Zge Ces organisations sont d finies dans le lexique LA D FINITION DE L AUDIT Page 23 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE gt L analyse des r sultats obtenus Les donn es obtenues ont t compil es et compar es de mani re obtenir une vision transversale de la gestion des risques de corruption et de conflits d int r ts au sein des services audit s afin de pouvoir d gager des recommandations quant aux bonnes pratiques mettre en place dans l ensemble de l administration vaudoise Les s
192. tif voir Annexe VIII sur les l ments de lutte contre les risques de corruption et de conflits d int r ts mis en place dans les services ainsi que les documents remis par les services ont permis de r pondre cette question d audit de fa on probante Les r sultats de l valuation de la Cour sont pr sent s autour des huit l ments cl s que la Cour a retenus au titre de bonnes pratiques 1 la sensibilit aux risques de corruption et de conflits d int r ts 2 l thique 3 les cadeaux et invitations 4 les conflits d int r ts 5 les activit s accessoires 6 le pantouflage 7 la formation sur la probl matique des conflits d int r ts et de la corruption 8 le syst me de lanceurs d alerte whistleblowing En raison de l absence de cadre cantonal la Cour estime pertinent de ne pas individualiser les constatations Elle a en revanche restitu chaque service audit les constats et recommandations sp cifiques leur domaine d activit Les r sultats globaux de l analyse de la Cour autour de ces l ments dans les cinq services audit s sont les suivants 57 Zee A A au Fe Pour rappel la Cour a d fini les bonnes pratiques lui permettant d valuer les cinq entit s de l administration vaudoise retenues en se r f rant aux conventions internationales de lutte contre la corruption ratifi es par la Suisse la litt rature qui s y rapporte ainsi qu aux avis des experts consult s
193. tinentes 2 la mise disposition d outils de formation de pr vention de v rification pr alable et d autres instruments de conformit 3 des conseils d ordre g n ral concernant la r alisation des v rifications pr alables et 4 des conseils et un soutien d ordre g n ral sur les moyens de r sister aux tentatives d extorsion et aux sollicitations ANNEXES Page 120 nn COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXE XV LA COUR DES COMPTES EN BREF La Cour des comptes du canton de Vaud a pour mission d assurer en toute ind pendance le contr le de la gestion des finances des institutions publiques d sign es par la LCComptes du 21 novembre 2006 ainsi que l utilisation de tout argent public sous l angle de la l galit de la r gularit comptable et de l efficacit art 2 LCComptes Les attributions de la Cour sont les suivantes art 24 LCComptes e contr le de l utilisation de tout argent public e contr le de la gestion financi re notamment sous l angle du principe d efficience ainsi que v rification de l valuation de la gestion des risques des entit s soumises son champ de contr le e examen des investissements qui b n ficient de subventions pr ts ou garanties de l Etat La Cour se saisit elle m me des objets qu elle entend traiter l ex
194. tion GRECO institution qui a pour objet d am liorer la capacit de ses membres lutter contre la corruption en veillant la mise en uvre de leurs engagements dans ce domaine Persuad que la sensibilisation de l opinion publique et la promotion des valeurs thiques constituent des moyens importants pour pr venir la corruption Recommande aux gouvernements des Etats membres de promouvoir dans le respect de la l gislation nationale et des principes r gissant l administration publique l adoption de codes nationaux de conduite pour les agents publics en s inspirant du Code mod le de conduite pour les agents publics annex la pr sente Recommandation et Charge le Groupe d Etats contre la corruption GRECO de suivre la mise en uvre de cette Recommandation Annexe la Recommandation n R 2000 10 Code mod le de conduite pour les agents publics Interpr tation et application Article 1 1 Le pr sent code s applique tous les agents publics 2 Aux fins du pr sent code le terme agent public signifie toute personne employ e par une autorit publique 3 Les dispositions du pr sent code peuvent aussi tre appliqu es toute personne employ e par une entit priv e charg e d une mission de service public 4 Les dispositions du pr sent code ne concernent pas les repr sentants publics lus les membres du gouvernement ni les personnes exer ant des fonctions judiciaires Articl
195. tion nous a particuli rement rendus sensibles aux risques de conflits d int r t et de corruption dans les domaines en relation avec la recherche et les soins Ainsi l thique a depuis toujours constitu une pr occupation majeure du CHUV Dans cette perspective nous nous sommes dot s d une charte Notre brochure d accueil des nouveaux collaborateurs accessible tous et en permanence sur notre intranet rappelle nos valeurs au c ur de nos activit s L importante bibliographie cit e dans votre rapport constituera un guide pratique dans notre appr hension des normes en vigueur Elle nous donne acc s une documentation de r f rence utile L thique Constatation et recommandation No 1 Bien que celles ci ne s adresse pas notre service nous r fl chirons l adoption d un Code de comportement sp cifique qui reprend nos valeurs essentielles ainsi que l ensemble des mesures prises Nous nous inspirerons dans ce cadre du Code mod le de conduite des agents publics ainsi que de celui de comportement de la Conf d ration Annexes XII et XIII de votre rapport Les cadeaux et invitations Constatation et recommandation No 2 La constatation et la recommandation susmentionn es ne concernent pas le CHUV puisque des directives l attention du personnel existent et que des dispositions l gard des fournisseurs sont prises Nous prenons acte de l utilit de sp cifier dans notre Directive institutionnelle relative aux cadeaux
196. torisant d noncer les autres irr gularit s En revanche le Conseil d Etat estime que la LPers prot ge suffisamment les collaborateurs et qu une protection sp cifique des donneurs d alerte n est pas n cessaire La question particuli re des conflits d int r ts et de la corruption a par ailleurs t abord e de fa on sp cifique dans le cadre de l audit 18 de la Cour sur l application de la l gislation sur les march s publics dans le canton de Vaud Sur la base des r ponses au questionnaire adress dans le cadre de l audit 25 services adjudicateurs la Cour consid re que les services de l Etat tiennent compte de mani re g n rale de la probl matique des conflits d int r ts concernant les collaborateurs qui interviennent dans des d cisions d adjudication de march s publics mais chacun applique ses propres r gles Deux recommandations ont t mises quant la lutte contre les conflits d int r ts et la corruption dans le domaine des march s publics 2 Rapport d valuation sur la Suisse transparence du financement des partis politiques troisi me cycle d valuation GRECO 2011 Recommandation Rec 2003 4 du Comit des Ministres aux Etats Membres sur les r gles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques et des campagnes lectorales Conseil de l Europe Comit des Ministres 2003 Voir Annexe V t Audit de l application de la l gislation sur les marc
197. trices du service des valeurs thiques Une information et une formation ad quates sont souhai itables afin que le personnel comprenne clairement l implication sur leurs activit s quotidiennes 2 Il n existe pas dans l administration cantonale vaudoise de r gles L Etat devrait adopter un cadre g n ral sur les cadeaux et invitations 30 syst matiques relatives aux cadeaux et invitations Une seule entit audit e a tout en laissant aux services le soin d tablir des r gles plus mis une directive ce sujet Des dispositions g n rales en la mati re sont contraignantes propres leurs sp cificit s Etablir des principes unifi s souhait es par les services en la mati re permettrait une plus grande coh rence face l ext rieur et soulagerait par ailleurs les collaborateurs en g n ral mal laise des degr s divers devant l octroi de cadeaux ou d invitations 3 A l exception d une entit audit e il n existe pas de r gles syst matiques La directive de l Etat sur les activit s accessoires devrait s int grer 32 relatives la d tection au traitement et au suivi des conflits d int r ts Des pratiques sont d velopp es dans les services comme la proc dure de r cusation par exemple mais elles restent g n rales et informelles Toutefois la d claration des activit s accessoires qui peuvent cr er des situations de conflits d int r ts est obligatoire pour l ensemble de l administration v
198. ts concern s qu elle a jug s pertinents En vous remerciant de l attention que vous aurez port e la pr sente je vous prie de croire Madame la Pr sidente Monsieur le Vice pr sident mes salutations distingu es Le chef du Service jmmeubles Patrimoine et i Ph Pont Copie _DFIRE Secr tariat g n ral Service Immeubles Patrimoine et Logistique D partement des finances et des relations ext rieures www vd ch sipal T 41 21 316 74 61 F 41 21 316 7347 info sipal vd ch OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Page 53 COUR DES AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE ANNEXES Annexe l Annexe Annexe Ill Annexe IV Annexe V Annexe VI Annexe VII Annexe VIII Annexe IX Annexe X Annexe XI Annexe XII Annexe XIII Annexe XIV Annexe XV ANNEXES Les normes internationales en mati re de corruption 55 Extrait du Code P nal Suisse art 322 ter 322 octies nnnsnnnsseennsenesse1e1see 57 Les mesures de lutte contre la corruption au sein de la Conf d ration 60 Extrait des lois vaudoises cit es dans le cadre de audit 0sssssesssesssesssesssessee 63 Recommandation REC 2003 4 du Comit des Ministres aux Etats Membres sur les r gles communes contre la corruption dans le financement des partis politiques
199. tutions sup rieures de contr le Partout dans le monde la lutte contre la corruption constitue une pr occupation majeure tant des Etats que des institutions sup rieures de contr le En effet si la corruption menace la stabilit et les fondements m me de la d mocratie elle impacte galement l efficience et l efficacit des administrations publiques en d tournant le bon usage des deniers publics au d triment d un int r t personnel En outre elle augmente grandement le risque d image et de perte de confiance de la population dans son service public Une obligation pour la Suisse en vertu de la ratification des conventions internationales de lutte contre la corruption Les recommandations d livr es par les conventions internationales de lutte contre la corruption ratifi es par la Suisse s appliquent aussi bien au niveau f d ral qu au niveau des cantons et des communes Ainsi la Cour consid re qu une analyse comparative de la gestion des risques de corruption et de conflits d int r ts dans cinq entit s de l administration vaudoise entre pleinement dans sa mission de v rification de l valuation de la gestion des risques La corruption s entend ici dans le sens large de sa d finition selon Transparency International c est dire incluant la fois les d lits vis s par les articles 322ter 322octies du Code P nal mais galement la zone plus grise du n potisme et du favoritisme Dans
200. ublic ne doit pas non plus agir pour le compte de quelque personne ou entit que ce soit dans une affaire pour laquelle il ou elle tait intervenu e au nom de la fonction publique ou avait conseill cette derni re et qui procurerait un avantage particulier cette personne ou entit L ancien agent public ne doit pas utiliser ou divulguer d informations confidentielles obtenues par lui ou elle en sa qualit d agent public moins d avoir t autoris e le faire conform ment la loi L agent public doit se conformer toutes les r gles tablies en conformit avec la loi qui s appliquent lui ou elle en ce qui concerne l acceptation d engagements lorsqu il ou elle cesse ses fonctions publiques Article 27 Relations avec les anciens agents publics ANNEXES Page 112 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COUR DES COMPTES E VAUD ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE L agent public ne doit pas donner un traitement pr f rentiel ni un acc s privil gi l administration aux anciens agents publics Article 28 Respect du Code et sanctions 1 Le pr sent code est publi sous l autorit du ministre ou du chef de la fonction publique L agent public est tenu de se conduire conform ment au code et doit par cons quent prendre connaissance de ses dispositions et de toute modification Lorsqu il ou elle n est pas
201. ue de Longemalle 1 CH 1020 Renens www vd ch T l 41 21 316 26 00 Fax 41 21 316 27 26 OBSERVATIONS DES ENTIT S AUDIT ES Page 47 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE LIBERT PATRIE Vaud 5 S gt Police cantonale Le Commandant Centre Bl cherette ER 1014 Lausanne Cour des comptes Madame Anne WEILL LEVY Pr sidente Monsieur Jean Claude ROCHAT Vice pr sident Rue de Langallerie 11 1014 Lausanne R f A PS ck 283 Lausanne le 27 novembre 2013 Projet de rapport d audit de la gestion des risques de conflits d int r ts et de corruption Analyse comparative dans cinq entit s de l administration cantonale vaudoise Madame la Pr sidente Monsieur le Vice pr sident Je fais suite votre envoi du 6 novembre 2013 concernant l objet cit sous rubrique et vous fais part des observations suivantes Formation Concernant la recommandation no 5 p 35ss du rapport je rel ve qu un module sp cifique de 4 heures est annuellement dispens aux aspirants vaudois et valaisans de l Acad mie de police de Savatan sur le th me de la corruption Mes cadres et moi m me nous tenons volontiers votre disposition si vous souhaitez vous en rendre compte sur place 2 semestre 2014 Mes services ont par ailleurs d velopp une v ritable expertise dans le sillage d autres polices su
202. uerie ou contraire aux r gles p ex infraction aux r gles de la bonne gouvernance ni de la part de ses employ s ni de celle de tiers avec qui elle est en relation ANNEXES Page 115 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Les employ s sont tenus de d noncer les comportements p nalement r pr hensibles l autorit comp tente sup rieur Contr le f d ral des finances ou autorit de poursuite p nale Les irr gularit s peuvent tre signal es en tout temps au Contr le f d ral des finances whistleblowing Quiconque d nonce un comportement p nalement r pr hensible ou signale une irr gularit dans ces conditions n a aucune cons quence n gative craindre 7 Application du code de comportement Les employ s sont responsables du respect du code de comportement de l administration f d rale Les employ s qui exercent une fonction de sup rieur ont notamment pour t ches de conduite d observer le code de comportement de l administration f d rale de fa on exemplaire et de veiller son respect par tous leurs collaborateurs Les d partements et les unit s administratives peuvent arr ter des directives compl mentaires s inscrivant dans le cadre de la Lpers et de l Opers et r gler plus strictement ou m me interdire l acceptation d avantages de faible importance conformes aux usages
203. uffisamment conscience des risques qu il encourt Consid rez vous que ces risques sont in vitables il faut faire avec gt 3 Avez vous des objectifs en mati re de lutte contre la corruption et les conflits d int r ts dans l ann e qui vient Si oui ont ils t fix s par le directeur par le coll ge de direction ou par un autre cercle Sont ils consign s par crit Des indicateurs de performance ont ils t d finis Le personnel ou ses d l gu s est il inform Si oui par quel biais circulaire mail r unions A t il pu faire valoir son point de vue Quels domaines sont concern s conflits d int r ts transparence de l organisation responsabilisation 4 Comment d finiriez vous le degr d int grit et les valeurs thiques au sein de votre service division Le service a t il un programme sp cifique de lutte contre la corruption et la fraude Existe t il un document interne code thique politique d int grit informant de ces valeurs Qu en est il des sanctions encourues ANNEXES Page 90 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Le personnel interne et externe est il inform Comment et quand l engagement l valuation Le personnel a t il particip au processus de r daction des valeurs thiques Diriez vous que les va
204. une mani re g n rale la restitution que vous avez faite de nos entretiens est fid le aux discussions que nous avons eues ensemble lors de votre travail d audit Avec deux de mes chefs de division nous avons pu d montrer le souci qui est le n tre au quotidien face aux risques de conflits d int r ts et de corruption Par les moyens mis en oeuvre ces derni res ann es au SIPaL sous ma direction nous nous sommes efforc s de circonscrire ces risques conscients que nous sommes que nul n est infaillible Pour ce qui est des conflits d int r ts voqu s sous point 4 j estime qu travers les concours d architecture ce risque n existe pas En effet les concours tant d pos s sous anonymat total il est impossible que les collaborateurs du SiPaL faisant partie d un jury reconnaissent des concurrents En ce qui concerne l attribution de mandats nous respectons syst matiquement la loi vaudoise sur les march s publics Le collaborateur en charg d un projet fait une proposition d adjudication sa hi rarchie proposition qui est d battue et en finalit valid e ou refus e par mes soins L non plus le conflit d int r ts n existe pas Je rel verai encore qu en mati re de constructions nous nous sommes d j dot s de directives tr s labor es que nous mettons r guli rement jour la lumi re de nos exp riences et des analyses du CCF Partant la tenue d une liste suppl mentaire des entreprises au
205. urnisseurs L acceptation d un repas ou non rel ve du bon sens il s organise la plupart du temps dans le cadre de relations commerciales usuelles En g n ral les frais sont assum s alternativement par l une ou l autre partie Un service nous a d clar ne jamais aller au restaurant avec ses fournisseurs Un autre service a sp cifi les r gles d hospitalit dans une directive Le dernier service n est pas vraiment concern par cette probl matique Pour ce qui est des invitations des v nements des s minaires ou des voyages le contr le est effectu en g n ral travers les demandes de cong de collaborateurs s ils veulent assister un tel v nement cela ne r gle pas la situation o la manifestation a lieu en dehors des heures de travail L aussi les pratiques sont diverses et d pendent la plupart du temps de l appr ciation des personnes concern es pour certains un v nement peut tre inacceptable alors qu un autre ne verra pas d inconv nient y assister Le flou quant l attitude adopter par rapport des cadeaux ou des invitations conduit les collaborateurs tre relativement mal l aise lorsqu ils sont confront s ce type de situation LES R SULTATS DE L AUDIT Page 29 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION RAURDES ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE De mani re g n rale l
206. urs valeurs thiques prioritaires et les concr tiser en termes op rationnels de mani re cr er une culture thique et s assurer qu elle soit partag e par l ensemble des collaborateurs et des collaboratrices du service Une information et une formation ad quates sont souhaitables afin que le personnel comprenne clairement l implication sur leurs activit s quotidiennes Id alement un tel document devrait inclure des dispositions sur la corruption et les conflits d int r ts En effet la d finition de ces termes comprend une zone grise qu il convient de clarifier afin de permettre aux collaborateurs de comprendre o sont les limites ne pas franchir 3 LES CADEAUX ET INVITATIONS La probl matique des cadeaux y compris les invitations des s minaires ou des v nements voire l attribution de distinctions honorifiques est d licate car il s agit de faire la diff rence entre ce qui rel ve des usages courants en la mati re et ce qui n est pas acceptable Ainsi une pratique habituelle dans trois des services audit s consiste f ter autour d un repas ou d un ap ritif la fin d un chantier ou d un projet ce qui n induit videmment pas de probl me dans la mesure o l agape reste modeste LES R SULTATS DE L AUDIT Page 28 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Par
207. ux fins qui leur ont t officiellement assign es Dans cette acceptation int grit s oppose corruption ou abus N potisme Le n potisme est une forme de favoritisme selon lequel un dirigeant abuse de son pouvoir et de son autorit pour accorder une place ou une faveur un membre de sa famille ou de son entourage sans consid ration de ses qualifications personnelles et professionnelles 10 Selon les Normes professionnelles de l IIA Institute of internal auditors IFACI Institut fran ais de l audit et du contr le interne voir Introduction par M Jean Fran ois B nard du s minaire international d Eurorai sur la fraude et la corruption 8 juin 2012 Voir note ci dessus p 7 LEXIQUE Page 6 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE OCDE L OCDE Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques est officiellement n e le 30 septembre 1961 Sa mission est de promouvoir les politiques qui am lioreront le bien tre conomique et social partout dans le monde Son origine remonte l apr s guerre lorsque les pays europ ens ont r alis que le meilleur moyen d assurer une paix durable tait d encourager la reconstruction et la coop ration L Organisation europ enne de coop ration conomique OECE avait ainsi t institu e en 1948 pour administrer le plan
208. ve le d veloppement conomique qu elle met en danger la stabilit des institutions d mocratiques et qu elle mine les fondements moraux de la soci t Compte tenu des recommandations adopt es lors des 19e et 21e Conf rences des ministres europ ens de la Justice La Valette 1994 et Prague 1997 respectivement Etant donn le Programme d action contre la corruption adopt par le Comit des Ministres en 1996 Conform ment la d claration finale et au plan d action adopt s par les chefs d Etat et de gouvernement du Conseil de l Europe lors de leur 2e Sommet qui s est tenu Strasbourg les 10 et 11 octobre 1997 Tenant compte de la R solution 97 24 portant les vingt principes directeurs pour la lutte contre la corruption adopt e par le Comit des Ministres le 6 novembre 1997 en particulier le principe 15 visant favoriser des r gles sur le financement des partis politiques et des campagnes lectorales qui d couragent la corruption ANNEXES Page 65 COUR DE AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION COMPTE S ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE Tenant compte de la Recommandation 1516 2001 sur le financement des partis politiques adopt e le 22 mai 2001 par l Assembl e parlementaire du Conseil de l Europe A la lumi re des conclusions de la 3e Conf rence europ enne des services sp cialis s dans la lutte contre la corrupt
209. x et invitations Une seule entit audit e a mis une directive ce sujet Des dispositions g n rales en la mati re sont souhait es par les services RECOMMANDATION N 2 L Etat devrait adopter un cadre g n ral sur les cadeaux et invitations tout en laissant aux services le soin d tablir des r gles plus contraignantes propres leurs sp cificit s Etablir des principes unifi s en la mati re permettrait une plus grande coh rence face l ext rieur et soulagerait par ailleurs les collaborateurs en g n ral mal l aise des degr s divers devant l octroi de cadeaux ou d invitations CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Page 42 AUDIT DE LA GESTION DES RISQUES DE CONFLITS D INT R TS ET DE CORRUPTION ANALYSE COMPARATIVE DANS CINQ ENTIT S DE L ADMINISTRATION CANTONALE VAUDOISE CONSTATATION N 3 A l exception d une entit audit e il n existe pas de r gles syst matiques relatives la d tection au traitement et au suivi des conflits d int r ts Des pratiques sont d velopp es dans les services comme la proc dure de r cusation par exemple mais elles restent g n rales et informelles Toutefois la d claration des activit s accessoires qui peuvent cr er des situations de conflits d int r ts est obligatoire pour l ensemble de l administration vaudoise selon l art 51 de la Loi sur le personnel et la directive g n rale s y r f rant mais le contr le e

Audit de la gestion des risques de conflits d

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