LA LETTRE DE L`AGSAS
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1. Mr Chat LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 7 Un atelier philo AGSAS au 24 me festival pour l enfant Id klic Moirans Jura 10 11 12 juillet 2013 Dans le cadre de ce festival nous avons propos aux enfants partir de 5 ans aux adolescents et aux adultes de venir se poser un moment pour penser pour faire de la philosophie pour conduire ensemble une r flexion sur des questions que se posent les hommes depuis tr s longtemps Dans cet atelier plusieurs espaces accueillaient enfants adolescents et adultes Un espace o tait propos un atelier de philosophie AGSAS qui tait l occasion de croiser ses propres pens es avec celles des autres enfants adolescents adultes Un espace qui permettait de rencontrer la pens e d auteurs de penseurs d illustrateurs avec des albums et des ouvrages qui venaient rejoindre les pens es d pos es dans le groupe Tout comme Mr Chat Thomas Vuille qui tait l h te du festival Id klic nous avons rencontr les pens es du chat philosophe Kwong Kuen Shan le Chat de Philippe Geluck et celui d Hippolyte Taine Un espace o il tait possible de laisser une trace pour soi ou partager petits livres cr er petits papiers color s sur lesquels des mots des phrases peuvent tre crites et expos es la mani re d une banni re tib taine Nous tions deux pour animer cet atelier Pascale Mermet Lavy et moi m me et n2. Repenser l autorit Assurer la formation la gestion non violente des conflits G n raliser les apprentissages de base par cycles de maturation duquer au sens de la complexit et l esprit de science Conf rer un statut positif l erreur S nt Er bal Transformer les modes d valuation 10 Apprendre apprendre 11 Apprendre changer 12 duquer l interculturalit 13 Apprendre philosopher Pourquoi l cole ne parvient elle pas donner chaque enfant une chance gale de stimuler et cultiver son d sir d apprendre et de d ployer son humanit C est cette question que les tenants de l ducation psychosociale tentent de r pondre en rendant essentiels la r ussite humaine qui englobe la r ussite scolaire mais ne s y r duit pas la connaissance de soi et de notre relation autrui les capacit s d empathie de dialogue et de coop ration l ducation l esprit critique et auto critique au sens de l humour l affirmation de soi sans domination n1 soumission le sentiment de responsabilit et de co responsabilit propre l esprit d mocratique C est ainsi que lors de cette journ e Andr Giordan chercheur en Sciences de l ducation regrettera que l art de fabriquer les programmes soit fait pour tout changer sans que rien ne change Il listera les savoirs qui manquent au programme de l cole parmi lesquels fai
3. Ch que de 35 euros l ordre de l AGSAS envoyer Bernard Delattre 10 Rue aux Loups 76810 Luneray N h sitez pas r agir aux articles nous en proposer pour la prochaine Lettre de l AGSAS Faites nous part de vos actions sur le terrain en tant qu adh rents en crivant m m metra orange fr agsas fr contacts LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 18 AGSAS Associalion des Groupes de Soutien au Soutien RESCONTRES FETAGOGIE PSYCHANALYSE POURRA FORMATION AUX RELATIONS DE MEDIATION LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 19 Publications La Revue JE est UN AUTRE Elle para t une fois par an au printemps et reprend le th me du colloque annuel Du n 19 au n 23 chaque num ro 15 port inclus Pour l achat de 3 num ros au choix de n 7 n 18 20 2013 n 23 2012 m22 2011 n 21 2010 n 20 2009 n 19 2008 n 18 2007 n 17 2005 n 15 Grandir duquer enseigner Quelle s prise s de risque s Que savons nous des adolescents aujourd hui Art culture et humanit dans le creuset de l cole cole l urgence de penser Hommage Jacques L vine Pourquoi l cole Apprentissages savoirs croissance Quels espaces d initiative dans l institution La difficile question de la transmission L instance monde photocopies 2004 n 14 Quel avenir pour les instances paternelle et maternelle photocopies 2003 n 13 2002
4. a rassembl plusieurs centaines de personnes sur le parcours des Invalides jusqu au parvis du Trocad ro chacun arborant des pancartes pr jug s barr s d une croix rouge Un grand rassemblement et animations sur la place des Droits de Homme et des libert s du Trocad ro les pancartes pr jug s ont t jet es dans des poubelles g antes et nous avons pu couter les t moignages poignants de militants humili s car victimes de stigmatisation Nous nous sommes merveill s l coute de la magnifique chorale des Apprentis d Auteuil puis nous avons pu assister ou participer au th tre forum o se reouaient des sc nes de discrimination le public invit venir remplacer certains acteurs a donn libre cours ses motions montrant la volont farouche que cela change Suite page 6 Jeneveuxplus org www atd quartmonde fr LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 6 ATD QUART MONDE suite Puis vint le lancement officiel de la p tition je ne veux plus les repr sentants des groupes et associations qui soutiennent la p tition sont mont s sur la sc ne et chacun a lu un paragraphe Je ne veux plus voir d enfants interdits de cantine parce que leurs parents sont ch meurs Je ne veux plus entendre un enfant trait de cas soc dans la cour de r cr parce que ses parents touchent les minima sociaux Je ne veux plus qu on refuse la location d un logement une famille qui a pourtant les
5. de la vie n y a t il pas un sch ma de notre perception de la vie que nous tentons d investir de mani re po tique Quel sont les liens entre nos perceptions nos sensations nos motions nos repr sentations Un membre du jury a fait un beau compliment B atrice Votre th se est empreinte de la pens e de Winnicott vous tes une psychologue du transitionnel B atrice a conduit ses travaux de recherche tout en tant enseignante avec le projet de s investir dans l enseignement sp cialis Son tude l am ne interpr ter certains troubles psychologiques pour envisager la mani re dont on peut essayer d ajuster le cadre de vie et la relation aux autres de personnes souffrantes En l coutant j ai fait de nombreux liens avec ce dont nous parlons souvent l AGSAS les liens entre philosophie psychanalyse arts litt rature et p dagogie coute de la mani re dont chacun se situe dans le monde avec les notions d appartenance de petit Tout de moyen Tout et de grand Tout le lien avec Si on r vait et le dispositif que propose cette association On a envie maintenant de prolonger ce travail avec B atrice Sous quelle forme Par une coute de la pr sentation de son travail Par la lecture d un article dans Je est un Autre Par une coute personnelle de la mani re dont nous nous situons dans notre vie au regard des quatre l ments Mais nous pourrions aussi nous associ
6. moyens de payer le loyer parce que leur condition sociale est trop visible Je demande que les dispositions l gislatives appropri es soient prises pour que soit reconnue la discrimination pour condition sociale signifiant ainsi tous que les actes cit s ci dessus sont moralement inacceptables et ill gaux Et 21h00 est arriv le message du directeur de cabinet de Dominique Baudis Monsieur Bartolone a indiqu qu il inscrivait notre demande l ordre du jour de la commission des lois Ainsi l Assembl e Nationale va tudier une loi reconnaissant la discrimination sociale pour cause de pauvret Cette loi nous permettra de ne plus avoir honte et de ne plus nous taire si l on n est pas trait comme les autres cause de la pauvret Nos d put s ont besoin de soutien Et c est pour cette raison que nous vous invitons signer la p tition jeneveuxplus org Bruno Tardieu D l gu National d ATD L AGSAS partenaire d ATD soutient ce mouvement dont elle partage nombre de valeurs comme l indiquent les principes thiques de notre Charte et notamment le souci des plus fragiles Marie France Jallageas Maryse M tra Genevi ve Chambard discriminer signifie traiter une personne de mani re moins favorable qu une autre et ceci pour un des dix neuf motifs actuellement d finis par la loi fran aise l apparence physique l opinion politique l ge
7. n 12 2001 n 11 Le nouveau peuple scolaire Le moi et le groupe Le corps dans tous ses tats Du n 11 au n 18 8 port inclus NB n 16 puis Les Ouvrages Je est un Autre Pour un dialogue p dagogie psychanalyse Jacques L vine Jeanne Moll ESF Editions 2001 28 Pour une anthropologie des savoirs scolaires De la d sappartenance la r appartenance Jacques L vine Michel Develay avec la collaboration de Bernard Delattre ESF Editions 2003 14 P dagogie et psychanalyse Mireille Cifali Jeanne Moll L Harmattan 2004 r dition L enfant philosophe avenir de l humanit Ateliers de r flexion sur la condition humaine Jacques L vine avec Genevi ve Chambard Mich le Sillam et Daniel Gostain ESF Editions septembre 2008 22 Pr venir les souffrances d cole Pratique du soutien au soutien Jacques L vine Jeanne Moll ESF Editions F vrier 2009 22 Au risque de l adoption C cile Delannoy Editions de la D couverte Pr face de Jacques L vine Si on r vait un ouvrage auquel ont particip Jacques L vine deux textes et H l ne Voisin dans l esprit des ateliers de recherche de l AGSAS 29 euros Edition Belin Pour toutes informations et commandes d ouvrages de la revue pour t l charger des articles rendez vous sur agsas fr publications
8. plus de sp cialis s O sont pass es les belles promesses dites la t l le grand rapport qu on attendait au sujet d la grande difficult n est ce jour pas publi et rien n a boug Pourtant le 16 septembre dernier Vincent Peillon a r affirm son attachement au r seau d aide des enfants en difficult il a dit que a prendrait du temps mais les enfants c est maintenant qu ils ont besoin des r seaux d aide pour les accompagner Aujourd hui tous dans le Loiret Pour continuer nous former Nous voulons dire au Pr sident De tous les fran ais les l ves en difficult Sont bien notre coeur de m tier cr er les postes sp cialis s pour qu on puisse les aider M sieur l Pr sident veuillez noter Qu il y a URGENCE former des enseignants sp cialis s pour les prochaines ann es il est temps d passer l action cr ation d postes d parts en formation et les RASED seront une FORCE pour l Ecole de la Nation ecolechangerdecap net LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 11 Quelques suites au colloque organis l UNESCO Education et humanisation L cole l re de la mondialisation Cette initiative organis e par le collectif cole changer de cap 1 sous le patronage de l Unesco et sous l gide de Jacques Delors et d Edgar Morin a eu lieu le 2 octobre 2013 Nous tions quelques membres de l AGSAS tre pr sents dans la salle dont
9. professionnelles qui sont invit es au minist re ce jour l Avec elles l AGSAS r affirme que doit tre reconnue l importance d une aide directe sp cialis e et diff renci e aupr s des l ves dans l cole A partir de ce pr alable le travail d laboration des professionnels des RASED que l on retrouve entre autres dans leur charte respective peut fournir des pistes d volution concernant l organisation et les missions des RASED Par exemple l AGSAS soutient les propositions d actions en direction des familles comme la pr sence d un lieu d accueil parental dans toutes les coles De plus nous pensons indispensable qu il y ait pour les enseignants un espace temps consacr la co r flexion sur leurs pratiques ainsi que sur des situations difficiles d l ves suite page 10 FNAREN FNAME AFPEN RASED indiqu e alors que 295 postes seront donn s pour le dispositif Plus de ma tres que de classes 5Y Par ailleurs le samedi 30 novembre l AGSAS sera repr sent e au forum des RASED par Maryse Metra Travail minist riel suite N anmoins toutes les discussions partenariales qui vont s engager au minist re sur l volution des RASED n ont de sens que si dans le m me temps on revitalise le dispositif RASED qui est actuellement exsangue quoi servirait une red finition des missions sans personnel pour les mettre en uvre Il en va de la cr dibi
10. qui fait la sp cificit de l association P dagogie et Psychanalyse IOSEPH KO LEA Intervention de Joseph Rouzel Joseph Rouzel Directeur de l institut europ en Psychanalyse et travail social a comment la pr face de Freud du livre d August Aichhorn Jeunes en souffrance que l on peut trouver chez Champ social 2000 Intervention de Michel Plon Michel Plon psychanalyste impliqu dans la revue Essaim et dans la Quinzaine Litt raire a voqu l exp rience de l cole de la Neuville parrain e par Fran oise Dolto et Fernand Oury propos du dire de Freud sur les m tiers impossibles Eduquer gouverner et psychanalyser Cette cole accueille des enfants qui chantent faux qui ne trouvent pas leur place dans l cole ordinaire Intervention de Jeanne Moll Jeanne Moll vice pr sidente de l AGSAS qu elle a fond e avec Jacques L vine en 1993 a fait un expos remarquable retra ant comment se sont nou s les liens entre p dagogie et psychanalyse D abord avec des p dagogues et ducateurs tels que Aichhorn Zeidler Bernfeld ensuite avec la naissance des CMPP la p dagogie institutionnelle les groupes Balint et les groupes de soutien au soutien Suite page 4 Le COLLOQUE des 20 ans de L AGSAS suite Les participants ont aussi esp riment en petits groupes le soutien au soutien les ateliers philo les at
11. Gilles Masvigner et Jean Charles L on int ress s par les propos des intervenants qui uvrent pour une ducation psychosociale 2 Bien s r le cadre de La Lettre ne permet pas de faire un r sum des 21 interventions du programme de la journ e que le lecteur pourra retrouver en partie sur le site du collectif 3 En revanche en tirant quelques fils de la journ e je montrerai combien l thique le constat sur la crise de l cole et les pratiques d ducation nous rapprochent de ce collectif pour qui l ducation psychosociale est le terreau d une formation humanisante pour repenser l cole et la soci t Je montrerai aussi comment l AGSAS en poursuivant le dialogue p dagogie psychanalyse contribue sa mani re cette p dagogie du souci de soi et des autres Changer de cap de navire ou les pratiques des rameurs Le ton est donn d s l introduction de la journ e par Laurence Baranski coach et par Marie Fran oise Bonicel psychologue gestalt th rapeuthe qui pr sentent le collectif cole changer de cap ses sources ses finalit s et ses 13 propositions Les 13 transformations n cessaires et possibles peuvent r sonner avec bien des pans de l thique et des pratiques de l AGSAS IL Repenser les conditions de formation des enseignants Officialiser le travail d quipe Int grer de la Maternelle l Universit les apports de l ducation psychosociale
12. activit s t moigne aussi de ces actions Les branches de l arbre se d veloppent et nous souhaitons bien s r que le Conseil d Administration s toffe aussi de nouveaux membres L AGSAS doit sa croissance tous ceux qui se sont engag s pour la faire vivre Fran oise Dolto parlant du sujet d clarait chacun na t pour apporter son temps quelque chose de nouveau Nous ne savons pas de quoi sera fait notre histoire mais forts de nos vingt ans d exp rience nous regardons l avenir avec confiance car comme nous l crivons dans notre Charte les pratiques de l AGSAS s inventent avec tous ceux qui s engagent construire de nouveaux modes de relation au service de l humain Je terminerai avec les derniers mots de Jacques L vine lors de l Assembl e g n rale de 2008 Ne cessez pas d tre exigeants Je vous souhaite bonne chance J entends dans ces mots qu il faut garder un certain cap celui de l exigence mais J entends aussi que le chemin n est pas facile et que nous aurons toujours faire face de l Autrement Que Pr vu Maryse M tra pr sidente de l AGSAS LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 3 Le COLLOQUE des 20 ans de l AGSAS Education et psychanalyse quelle histoire Crosnes les 5 et 6 octobre 2013 L Association des Groupes de Soutien au Soutien a t fond e il y a 20 ans Le colloque qui s est tenu les 5 et 6 octobre a consacr ses travaux ce
13. d enfants qui attendons quelque chose du groupe mais nous nous constituons comme parents du groupe des parents qui vont cultiver l envie de grandir du groupe Et il faut faire comme avec des enfants c est dire qu il faut entrer dans la pr occupation qui nous occupe et voir comment ce sera possible Mich le Sillam membre du C A Jacques L vine Lane Fort E L autorit l cole mode f gt d emploi peream s j L Wa LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 15 Recension du livre de Martine Boncourt L autorit l cole mode d emploi ESF 2013 Cette fois Martine Boncourt n a pas choisi un titre accrocheur comme Moi maitresse Petits arrangements avec la p dagogie 2004 ou C est pas moi maitresse 2010 ces livres dont les h ros sont des enfants et o le plaisir de lire rejoint la pertinence de la r flexion p dagogique L auteur d laisse aussi momentan ment un de ses terrains de pr dilection la po sie l cole pour traiter j allais dire attaquer avec l audacieuse aisance que nous lui connaissons un probl me difficile mais fondamental celui de l autorit l cole Et elle nous offre un petit livre magistral de 170 pages le meilleur peut tre de ses ouvrages Je l ai lu avec gourmandise et je le recommande chaudement aux Jeunes et moins Jeunes enseignants qui n ont pas eu l opportunit lors de leur formation de s interroger sur l thique de la relat
14. de discontinuit qui fonde la g n alogie La transmission r introduit la fiction et permet que chacun chaque g n ration en partant du texte premier s autorise introduire toutes les variations qui lui permettront de reconna tre dans ce qu il a re u en h ritage non pas un d p t sacr et inali nable mais une m lodie qui lui est propre S approprier une narration pour en faire un r cit tel serait peut tre le parcours que nous sommes tous appel s effectuer Jeanne Moll vice pr sidente de l AGSAS ENFANCE majuscule Prix M dia site internet Le 26 juin 2013 a eu lieu la toute premi re dition du prix m dia ENFANCE majuscule l espace Landowsk1 Boulogne Billancourt gracieusement mis la disposition de l association par la mairie L association a pris le relais de cette manifestation fond e il y a 20 ans par Anne Aymone Giscard D estaing au sein de la Fondation pour l Enfance La soir e anim e par Michel Cymes tait comment e par Boris Cyrulnik et pr sid e par Patricia Chalon la pr sidente du Comit Ile de France l AGSAS faisait partie des invit s Ce prix r compense des missions de t l vision qui par leur qualit et leur contenu cherchent am liorer l information et la sensibilisation du public dans les domaines de l enfance en danger des droits de l enfant de la protection de l enfance la pr vention en mati re de violence de maltraitance
15. e Edgar Morin en 2000 dans son ouvrage Les sept savoirs n cessaires l ducation du futur et comme il est revenu le dire la tribune ce jour l avec la jeunesse et la ferveur qui le caract risent Cette compr hension interhumaine est corr ler avec la r flexion de Jacques L vine sur la finalit anthropologique et thique de l cole 4 point de vue d velopp aussi par Bruno Matt i professeur de philosophie honoraire l IUFM de Lille pr sident de l universit populaire et citoyenne de Roubaix et engag dans un groupe de r flexion autour de la proposition d un pacte d ducation l horizon 2050 Si l Association cole changer de cap s est donn comme objectif de participer ce qu il est convenu d appeler le grand mouvement de r novation de l cole au travers de ses prises de position de ses initiatives et de ses crits l AGSAS quant elle apporte une contribution 5 sp cifique et compl mentaire en se situant dans la poursuite du dialogue p dagogie psychanalyse Comme nous l avons crit dans la Charte laquelle chacun peut se r f rer d sormais notre association cherche promouvoir l int rieur des institutions de nouvelles relations plus humanistes Elle accompagne les personnes pour r pondre mieux aux situations difficiles voire de souffrance qu elles rencontrent L AGSAS participe ainsi aux volutions et transformations de ces instituti
16. eliers psycho ou la maison des petits dans l cole avec la cr che 1 2 3 Soleil et ont r fl chi la poursuite du dialogue p dagogie psychanalyse Lors de la table ronde avant la cl ture par Maryse M tra plusieurs projets ont t voqu s L atelier philo au Caf des petits fr res le remue m ninges dans les rencontres USEP l exp rience de l cole Pajol dans le 18 arrondissement de Paris la Papoth que de Strasbourg Comme toujours un week end riche en apports et en changes Liliane Chalon membre de l AGSAS et d ENFANCE majuscule Table ronde de pr sentation des projets Hommage H l ne L vine i lors du C A H l ne L vine Marie Jo et Nota WWW ATO QOUARTMONDE FR LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 5 Journ e mondiale du refus de la mis re Contre les pr jug s et la discrimination ATD QUART MONDE Paris le 17 octobre Depuis 1987 le 17 octobre de chaque ann e des d fenseurs des droits de l homme et du citoyen se r unissent pour soutenir le combat qu ATD Quart Monde et de nombreuses familles m nent au quotidien contre la mis re Cette journ e est un temps et un espace privil gi de prise de parole pour ceux qui ont l exp rience de la pauvret Cette ann e le th me de la Journ e tait Ensemble vers un monde sans discrimination en s appuyant sur l exp rience et la connaissance des personnes dans la grande pauvret Ce 17 octobre 2013
17. er B atrice en conduisant un atelier psycho L vine autour de la question Que peut ressentir quelqu un qui on s applique de ne d voiler que les moins values de son travail pendant pr s de trois heures et qui on accorde le titre de Docteur en philosophie avec la mention tr s honorable Ce passage initiatique ne peut il se faire que dans la souffrance On se souvient de la phrase de Jean Baptiste Charcot recrutant ses tudiants d cid s pr ts tout pour voyage d exploration froid intense bas salaire Les choses ne peuvent elles pas voluer B atrice qui tait au c ur de la recherche n a peut tre pas eu les m mes ressentis que moi mais je n ai pu me d partir de cette coute empathique qui m a somme toute fait vivre une apr s midi tr s intense tant au niveau cognitif qu au niveau motionnel Merci Bettie et encore toutes mes f licitations Maryse M tra Pr sidente de l AGSAS LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 17 LT E Adh sions Jacques L vine T l chargez le bulletin d adh sion des particuliers en pdf T l chargez le bulletin d adh sion des collectivit s et associations en pdf BULLETIN D ADHESION Ann e scolaire 2012 2013 gt Adh sion gt Renouvellement d adh sion adh re l AGSAS pour l ann e 2012 2013 et recevra le N 23 de la revue Je est un Autre ainsi que Trois publications de La Lettre de l Agsas
18. et dans le domaine de la r silience des enfants tous th mes qui correspondent aux axes de travail d Enfance Majuscule Cette soir e tait la premi re d une longue s rie ce que nous le souhaitons Liliane Chalon membre de l AGSAS et d Enfance Majuscule PRIX M DIA ENFANCE pastale Lmh fa aa Frey LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 16 Soutenance de th se B atrice D glise Coste B atrice D glise Coste est chercheuse en philosophie l Universit de Bourgogne Dijon Elle a soutenu une th se en philosophie g n rale en juin dernier Enseignante elle a rejoint l AGSAS et c est une fid le participante de nos formations aux ateliers de philosophie AGSAS L vine qu elle a mis en place avec ses l ves J ai eu le bonheur d assister sa soutenance de th se sur La Repr sentation du monde et les quatre l ments B atrice a analys des textes philosophiques et litt raires dans lesquels la nature est exprim e travers les quatre l ments air terre eau et feu Elle montre comment l vocation des quatre l ments nous permet d exprimer notre relation au monde et fait varier nos r veries partir de contes mythes po mes romans tableaux musique Ces travaux se situent dans une filiation de ceux de Gaston Bachelard qui s est notamment int ress la r verie et l inspiration artistique Les quatre l ments les quatre saisons les quatre ges
19. ettre un peu d ordre et faire de la place dans mes tiroirs je suis tomb e sur un petit dictaphone poussi reux qui contenait une minicassette Ma premi re r action a t de le mettre en marche Mais cela ne fonctionnait pas Apr s avoir chang les piles et en appuyant sur le bouton marche une voix famili re est sortie du mini haut parleur C tait celle de Jacques L vine Il intervenait alors au cours d un week end de formation au soutien au soutien au sujet de la question concernant le temps o dans un groupe de soutien au soutien on r fl chit et on change pour d cider laquelle des situations propos es sera choisie par le groupe J ai alors retranscrit ces paroles Les voici Qu y a t il derri re le fait de donner la parole au groupe pour que chacun et chacune s exprime sur le choix de la situation lorsqu il y en a plusieurs Dans la proposition que chacun prenne la parole il y a deux possibilit s de compr hension il y a la prise de parole en tant que participant mais de fa on ni nettement active ni passive mais d une fa on un peu lointaine au travail collectif ou bien il y a une autre attitude que celle ci aussi bien dans la classe que partout ailleurs c est de consid rer le lieu la classe le groupe comme notre b b faire grandir c est dire nous consid rer dans un travail de parent consid rer que nous sommes tous parents de quelque chose produire nous ne sommes pas dans la position
20. ge 18 Page 19 LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 1 suite page 2 Editorial suite Nous pouvons d autant mieux le faire que nous avons maintenant une Charte vot e en Assembl e g n rale extraordinaire en juin dernier Cette Charte constitue un cadre pour penser et pour communiquer nos valeurs La charte de l AGSAS J voquais dans l introduction de notre colloque ces propos du P re Marcel Jousse que Fernand Oury aimait citer Je vous les rappelle I en a trois qui font quelque chose il y en a dix qui font des conf rences sur ce que font les trois il y en a cent qui font des conf rences sur ce que disent les dix Il arrive que l un des cent dix vienne expliquer la mani re de faire l un des trois alors l un des trois int rieurement s exasp re et ext rieurement sourit D ailleurs il a quelque chose a faire Ces propos r sonnent d autant plus pour moi dans l ici et maintenant de l AGSAS que nous sommes nombreux tre la retraite mais cette disponibilit nous permet de continuer tre dans l action animateurs de groupe de Soutien Au Soutien d ateliers de philosophie hors les murs institutionnels habituels Caf des petits fr res des pauvres prisons festival pour l enfant journ es d ATD maisons de retraite Cette disponibilit nous permet aussi d aller animer des groupes de r flexion et de formation en direction des institutions qui nous le demandent Le rapport d
21. ii EDITORIAL En guise d dito le rapport moral de notre Editorial derni re Assembl e G n rale Le COLLOQUE 20 ans L AGSAS a vingt ans D j Seulement 1O S les etc f X 5 CS L ro 2 De RP NS CS O7 VU bre 2013 Deux d cennies d histoire qui symbolisent la fois la jeunesse et l exp rience Notre rapport d activit s pour l ann e 2012 2013 montre que nous entretenons nos racines tout en tant r solument tourn s vers demain 1l t moigne de notre croissance mais cet anniversaire ouvre aussi un regard sur un tat d inachev pour rendre disponible des voies de recherche et de r flexion commune qui sont notre raison d tre Oil Partons des racines que nous avons eu soin de conserver cette ann e Je remercie ici la famille de Jacques L vine qui a donn l AGSAS une bonne partie de ses livres et des collections de sa biblioth que que patiemment un certain nombre de membres du CA ont r pertori qu ils en soient remerci s et plus particuli rement Marie Jo Rancon qui a coordonn toutes les t ches y compris celle de trouver un espace susceptible d accueillir ces documents Il y a donc maintenant un fonds L vine la biblioth que du Conservatoire National des Arts et M tiers Les adh rents de l AGSAS auront acc s ces ouvrages sur pr sentation de leur carte d adh rent une innovation venir Nous remercions Ginette Francequin et ses collaborateurs pour leur accueil et leur d
22. ion ducative et sur ce qui la fonde Ce manuel divis en 11 chapitres aux titres clairs Ce que dit la voix Le premier jour Les sanctions est illustr d histoires vraies toutes v cues par l auteur soit en tant qu enseignante soit en tant que formatrice de futurs ou de jeunes enseignants Son criture alerte sa composition typographique a r e et vari e avec des paragraphes A retenir ainsi que de brefs et utiles renvois des lectures vont de pair avec la richesse du contenu Celui ci s alimente en effet la longue exp rience d une p dagogue engag e habit e par la conviction que si l cole a un r le mancipateur les enfants ont besoin d tre accompagn s dans leurs apprentissages par des adultes qui soient des hommes et des femmes debout car la classe rappelle justement Martine Boncourt n est pas un lieu de d mocratie elle est un lieu d apprentissage de la d mocratie p 166 Et l auteur par ce r cit de mettre cette exp rience inestimable au service de celles et ceux qui viennent d entrer dans le m tier ou qui apr s quelques ann es d errances se rendent compte qu ils ne peuvent plus continuer faire ce qu ils font ou ne font pas parce ce que c est le souk continuel dans leur classe C est le cas d Elise la jeune femme dont Martine Boncourt rapporte la fin du livre l histoire singuli re et cependant exemplaire en ci
23. isponibilit Merci aussi ceux qui sont l depuis le d but de l AGSAS et qui continuent nourrir nos racines pour qu elles se d veloppent et prolif rent Page 13 Les crits de l AGSAS t moignent aussi de notre histoire du Bulletin La Lettre de la revue Je est un Autre aux ouvrages publi s Ce travail d laboration en perp tuelle volution garde la trace de notre histoire et nourrit la r flexion de chacun Je souligne ici l engagement de ceux qui uvrent pour la qualit de ces vecteurs de diffusion Nous vous invitons aller visiter notre site qui s est aussi modernis cette ann e agsas fr Dans l ann e qui vient nous souhaiterions nous doter d un logo et nous ferons appel vous Page14 Page 15 Notre histoire se construit aussi dans les rencontres entre groupe d appartenance et s parations in luctables la vie de l AGSAS permet une continuit de pens e dans les discontinuit s inh rentes la vie de toute association Page 17 Le rapport d activit s t moigne de la richesse de ces rencontres internes l AGSAS et aussi en lien avec d autres instances institutionnelles qui nous sollicitent pour des actions de formation ou pour cheminer ensemble dans des partenariats J ai parl des racines mais 1l y a de la s ve qui circule dans l arbre et cette force de vie nous permet de venir apporter de l nergie des mouvements comme le collectif des RASED le mouvement ATD Quart monde Page 16 Pa
24. lit et de la coh rence de ce groupe de travail de lier la r flexion sur les RASED la re cr ation des postes supprim s depuis 2008 4 Lors de la prochaine r union du Collectif le 4 d cembre l AGSAS continuera de promouvoir la bienveillance l cole 5 Patrick Berton membre du CA de l AGSAS Chanson RASED LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 10 Les RASED d abord sur l air des copains d abord chanson reprise par les participants du colloque de la FNAME Orl ans le 3 octobre 2013 De 2007 2012 Au minist re d la rue d grenelle Une volont est affich e Supprimer les RASED Pour les enfants en difficult Ensemble nous avons lutt Les p titions les d fil s SAUVONS LES RASED Et c est alors qu la t l Devant des millions de fran ais Fran ois demande Nicolas De se justifier de la cart vous avez ray les r seaux d aides sp cialis es Nicolas ne fait que nier Les RASED sacrifi s En 2007 on tait 15000 Plus que 9000 5 ans apr s C est bien 6000 sp cialis s qui ont t supprim s Fran ois promet de recr er Les milliers d postes supprim s L cole primaire est affich e comme la priorit Puis les d put s recrut s juillet doit tre consacr au plan d urgence pour la rentr e o il est not le r tablissement des RASED 97 postes sont cr s Encore 5903 postes ressusciter 2013 la seconde rentr e Ne compte pas
25. maines dans la mesure o il y a continuit entre la psych infantile et la psych de l adulte Postuler le d veloppement toujours possible de l humain malgr ce qui para t y faire obstacle nous incite essayer d tre davantage l coute d autrui et ce qu il fait r sonner en nous ce que la m thode du Soutien au Soutien met en acte La poursuite de l laboration th orique au sein de l AGSAS s inscrit dans la filiation des penseurs qui se r f rent la psychanalyse comme science des relations intersubjectives Les pratiques de l AGSAS s inventent avec tous ceux qui s engagent construire de nouveaux modes de relation au service de l humain Martine Lacour vice pr sidente de l AGSAS ESPE Site internet OCCE Site internet Philippe Meirieu site personnel LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 13 D l gation minist rielle charg e de la pr vention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire Le 4 octobre 2013 j ai particip une r union organis e par la d l gation minist rielle charg e de la pr vention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire pour travailler sur un texte destination des ESPE cole Sup rieure du Professorat et de l ducation L AGSAS rejoint ce groupe qui se r unit pour la quatri me fois Que pouvons nous proposer en terme de dispositifs pour la pr vention des violences et la r solution n
26. on violente des conflits en milieu scolaire Je pr sente les groupes de Soutien au Soutien pour les adultes et les ateliers de philosophie AGSAS L vine ainsi que les ateliers psycho L vine ric Debarbieux a initi la cr ation d un atlas des associations susceptibles d intervenir dans les ESPE pour proposer des dispositifs dans la formation Il pense que l AGSAS a tout fait sa place dans ce r pertoire mais il se demande si nous serions en mesure de r pondre dans les diff rentes r gions qui nous solliciteraient La carte de France sur notre site avec les correspondants r gionaux est une initiative qui pourra permettre de r pondre aux demandes Le correspondant en lien avec le Conseil d Administration pourra faire des propositions C est Christian Robillard de POCCE qui tait charg de l organisation des groupes de travail Nous avons donc mis en place des groupes coop ratifs pour tenter de finaliser le document En attendant la cr ation de cet atlas nous travaillons au texte de cadrage qui sera propos aux ESPE car la loi Peillon de juin 2013 d finit comme une des missions de ces tablissements de proposer des actions de formation initiale et continue aux personnels sur la pr vention et la r solution non violente des conflits La mise en place terme de cette ducation pour les l ves de la maternelle l universit passe par la formation des enseignants et de tous les personnels d d
27. ons et donc de la soci t En prenant la psychanalyse comme corps de connaissances labor es par Freud ses collaborateurs et ses continuateurs Winnicott Bion Balint nous avan ons avec le concept d inconscient qui fait clater l unit de la personne Ce qui tait subversif au temps de Freud et l est encore aujourd hui doit co exister en formation d enseignants avec tous les autres domaines de la psychologie car la reconnaissance de chacun comme sujet peut expliquer psychiquement une donn e psychique En comprenant que l inconscient est comme la partie immerg e de l iceberg qu il y a un m tro sous le boulevard on loge l alt rit au c ur m me du sujet en donnant une forme de confirmation aux propos de Rimbaud Je est un autre C est cette affirmation que nous avons choisie pour le titre de notre revue en 1993 car elle pose d embl e nos choix th oriques notre thique et le regard port sur l autre et sur soi Et comme nous l crivons dans la Charte de l AGSAS 20 ans plus tard la r f rence la psychanalyse implique notamment que nous reconnaissions l tre humain comme sujet divis conflictuel habit par un inconscient pulsionnel qui emp che le Moi d tre ma tre dans sa maison mais qui est aussi un inconscient non pathog ne porteur du d sir vivant du sujet suppose galement de reconna tre l existence du transfert dans toutes les relations hu
28. ous avons t rejointes par Josseline Annino le jeudi Durant les trois jours o nous tions pr sentes nous avons accueilli 157 personnes enfants adolescents adultes raison de 5 ateliers philo 2 le matin et 3 l apr s midi Les mots inducteurs ont t le bonheur la joie grandir tre un adulte la peur la col re la v rit le courage le mensonge la vie le respect l intelligence r ver La particularit de ce lieu fait que nous accueillons dans le m me atelier des enfants des adolescents et des adultes Ces derniers se disent souvent surpris par la port e des pens es des enfants sur les sujets les plus graves Par exemple la question de la mort souvent lud e par les adultes est abord e de front par les enfants Nous avons eu aussi la manifestation d une adulte qui refusait que l on puisse voquer la col re elle a tent de retourner le groupe par d ni d un sentiment qui renvoyait du n gatif Nous avons eu parfois des enfants des adolescents et des adultes d une m me famille Nous avons pu relever quelques effets dus cette appartenance Bien que nous rappelions l quit savoir que nous sommes tous ici des personnes du monde les membres d une famille peuvent fonctionner avec de l implicite de la connivence faire passer un message qui renvoie un v cu commun L exp rience de nouveaux contextes est toujours tr s riche pour la r flexion sur les ateliers de philoso
29. phie AGSAS et cela nous am ne de nouveaux questionnements nous permet d appr cier la validit du cadre propos entre autre les deux temps qui permettent d approfondir le sens de ces ateliers Maryse M tra pr sidente de l AGSAS Maryse Metra et Pascale Mermet Id klic Site internet LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 8 FNAREN FNAME AFPEN https collectif _rased makes org popcorn Idag LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 9 Le groupe de travail minist riel sur les RASED se met enfin en place Depuis l lection du printemps 2012 aucune mesure concr te concernant les RASED n a t propos e notamment dans la loi de refondation Le seul fait tangible est la cr ation de 72 postes la rentr e 2013 mettre en regard des 5000 postes perdus ces cinq derni res ann es avec qui plus est un nombre de d parts en formation d enseignants sp cialis s inf rieur aux d parts en retraite Aussi le Collectif national RASED lors d une conf rence de presse le 30 septembre 2013 a communiqu la lettre adress e au ministre de l ducation nationale Dans celle ci le ministre est interpell Que propose t on ces dizaines de milliers d l ves aux difficult s souvent multi factorielles et complexes qui ne tirent pas profit ou trop peu de l aide apport e par leurs enseignants Pour autant ceux ci ne rel vent pas syst mati
30. quement de soins m dicaux ext rieurs l cole Ce point de vue est largement soutenu et valid par des tudes comparatives sur les diff rentes aides apport es dans le cadre de l cole aux l ves en difficult voir la recherche men e en 2009 par l universit Paris V R Descartes l enqu te du printemps 2012 r alis e grande chelle par le SNUIPP aupr s des enseignants etc Toutes font ressortir l efficience des RASED quant leurs interventions dans les situations difficiles Par ailleurs le Collectif a diffus galement un flyer 2 pour interpeller le Pr sident de la R publique afin de passer pr sent des paroles aux actes Il lui rappelle son soutien d avant les lections maintes fois affirm que ce soit dans ses d clarations orales et par sa signature d une p tition en faveur des RASED Le 16 septembre 2013 Marseille Mr Peillon a galement r affirm son attachement aux RASED et son intention de les renforcer De m me un rapport s natorial de juillet 2013 insiste sur l urgence d accorder les moyens humains n cessaires aux RASED pour l accomplissement de leur mission de service public Le Collectif a aussi r alis un clip vid o diffuser le plus largement possible 3 Il se trouve que parmi les groupes de travail qui vont s ouvrir au minist re sur l volution des m tiers un sera consacr aux RASED et va d buter le 21 novembre en pr sence des trois associations
31. re de la jeunesse et de la personne des objets d tude Dans la m me table ronde Maridgo Graner psychologue montre l importance qu il faudrait donner la psychologie des enfants et des adolescents dans la formation des enseignants et Nicole Desgroppes IEN rapporte son exp rience en r gion parisienne de mise en place des changes r ciproques entre enseignants qui a fait de chacun la fois un chercheur de savoirs et un offreur de savoirs fie pre 4 A la suite de l ouvrage r dig par M Develay et Jacques L vine Pour une anthropologie des savoirs scolaires Edgar Morin avait envoy une lettre de reconnaissance du bien fond de ce travail Jacques L vine dont une partie des propos a t reproduite en quatri me de couverture de l ouvrage Colloque UNESCO suite Charles Rojzman psychosociologue Brigitte Prot psychop dagogue Jacques Fortin p diatre Daniel Favre docteur en neurosciences et sciences de l ducation exposent chacun dans leur univers des pistes pour pr venir l chec et les violences scolaires Dans ce plaidoyer pour une cole promotrice de sant pour tous ces porteurs de l ducation psychosociale il s agit d en faire prosp rer les exp riences plut t que de g mir sur l cole malade Toutes les pratiques expos es vont dans le sens d une culture de la compr hension humaine comme l a d velopp
32. restera marqu par des temps forts lors desquels des milliers de personnes d consid r es auront pu s exprimer et se sentir cout es avec l espoir un peu plus appuy cette fois que cette coute soit suivie d effets Dans les bureaux de l Assembl e Nationale lieu symbolique s il en est un atelier citoyen r serv aux d l gu s des familles d ATD pour r fl chir et travailler avec Claude Bartolone Pr sident de l Assembl e Nationale Dominique Baudis D fenseur des droits et un certain nombre de d put s sur la question comment les familles d favoris es ont contribu la loi de refondation de l cole Toujours l Assembl e Nationale une conf rence laquelle taient invit s les repr sentants des associations partenaires dont l Agsas avec Marie Sol Touraine Ministre des Affaires Sociales et de la Sant Dominique Baudis Claude Bartolone Pierre Yves Madignier pr sident d ATD Ces personnalit s se sont exprim es sur l inadmissible non respect des droits pour cause de pauvret cette discrimination qui se manifeste parfois de fa on tr s insidieuse ou camoufl e par exemple on ne refuse pas un patient la CMU mais on lui donne un rendez vous plusieurs mois plus tard Le livre blanc sur la discrimination a t remis officiellement aux politiques Une marche contre les pr jug s laquelle nous avons particip marche color e festive et Joyeuse au son de la fanfare
33. tant puis en analysant finement la longue lettre qu elle re ue d elle il y a quelques ann es La Jeune femme a pu changer peu peu de cap gr ce aux rencontres qu elle a faites notamment avec l auteur et gr ce la r flexion qu elle a eu le courage d engager Dans un bel article intitul L exp rience enseignante en panne de transmission publi dans notre revue Je est un Autre d avril 2007 Carmen Strauss Ra ffy regrette que le savoir faire des enseignants se perde faute d tre transmis par les Anciens Martine Boncourt rel ve le d fi avec brio car tout en se situant elle m me dans la filiation p dagogique de C lestin Freinet et de Fernand Oury elle livre le miel de sa pratique singuli re articul e une r flexion exigeante celles et ceux qui se sont embarqu s dans le m me bateau des rencontres entre humains tendus vers un objectif commun p 80 celui de promouvoir en l enfant un individu confiant clair et responsable p 171 Suite page 16 Recension Suite Cela dit elle fait uvre essentielle de passeur l instar de Carmen Strauss Raffy qui en exergue de l article mentionn ci dessus se r f re ce qu crit Jacques Hassoun dans Les contrebandiers de la m moire Syros 1994 La transmission est un acte fondateur du sujet c est m me l acte fondateur par excellence qui nous situe dans le mouvement de continuit et
34. ucation en vue de leur permettre d acqu rir les connaissances n cessaires et de d velopper les comp tences ad quates Nous sommes convaincus l AGSAS que la question de la formation est fondamentale Enseigner est bien plus que transmettre c est instaurer une relation qui permette aux l ves d installer des contenants et des contenus suffisamment stables et solides Dans le Monde du 24 janvier 2003 Philippe Meirieu s inqui tait de la formation qui se profilait avec la r forme des IUFM Plus de terrain c est moins de temps pour la r flexion construite Moins de r flexion ce sont des enseignants moins arm s pour faire face aux l ves Des enseignants moins arm s ce sont des l ves plus d mobilis s Des l ves plus d mobilis s c est plus d incivilit s et de violence La formation initiale et continue doit prendre en compte la complexit de la profession d enseignant avec ses dimensions r elle symbolique et imaginaire et ses dimensions institu es et instituantes Si nous sommes invit s dans les ESPE nous pourrons t moigner de notre exp rience nous mettre en co r flexion avec les tudiants et les stagiaires pour les pr parer tre des professionnels cr atifs pr ts faire face cet Autrement Que Pr vu inh rent aux m tiers de l humain Maryse M tra Pr sidente de l AGSAS LA LETTRE DE L AGSAS 49 Page 14 Heureuse red couverte En voulant m
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