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Normes et lignes directrices pour la

1. 155 4 3 6 Entr es porches et balcons 162 4 3 7 l ments int rieurs o oo sak ys hake bd mcd are tare agi Garp med ec eA 169 4 3 8 Syst mes porteurs 176 4 3 9 Syst mes m caniques et lectriques 183 4 4 Lignes directrices pour les ouvrages de g nie y compris les ouvrages de g nie civil les ouvrages industriels et les ouvrages militaires 193 4 4 1 l ments construits h dE don vie SE De the pie en dan 196 4 4 2 Am nagement fonctionnel 206 4 5 Lignes directrices pour les mat riaux 213 4 5 1 Tous les MAT TIAUX nescio rer da di Mae eh aap ae une DR DEN Ee 214 4 5 2 Bois et produits d riv s du bois 217 4 5 3 MaCONN TIE s y sais Lun sland Etat scene inde shady ta ated od cela dy ete salah 222 45A Beton eine ne eS RA Be we ORO ENGR bh eae a eee ees aS 229 4 5 5 M taux architecturaux et structuraux 234 4 5 6 Verre et produits verriers 239 4 5 7 Pl tre et StUCCO 243 4 5 8 Mat riaux divers 246 R ferences GIOSSAIT ei nk Len ORR RAE RA oh RARE eg AE da A of tre tan tre 253 Bibli graphig s u s Iua id ne AR A LIEN MSN a ek Ds cn
2. VICE PROPRE Un vice propre est une ancienne pr occupation qui prend un nouveau sens en ce qui concerne le patrimoine r cent Il peut s agir de mauvais assemblages ou d tails par exemple unir deux mat riaux galvanis s mais aussi de mat riaux exp rimentaux qui ne peuvent remplir leur fonction pr vue long terme D abord et avant tout il faut prot ger la valeur patri moniale d un lieu patrimonial II faut viter de r p ter de mauvais choix pour les d tails et les mat riaux s il est possible de faire mieux sans nuire consid rablement la valeur patrimoniale du lieu LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS 4 3 1 FORME EXT RIEURE Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o la forme ext rieure d un b timent est consid r e comme un l ment caract ris tique d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation sur les moyens prendre pour r duire au minimum l incidence des modifications et des ajouts sur l ext rieur du b timent en raison d un changement de son utilisation ou de la r glementation La forme ext rieure d signe l orientation l chelle la masse la composition les proportions la couleur et la texture d un b timent Elle a galement trait ses environs dont les relations spatiales avec les b timents voisins les places ou des l ments naturels les vues les conditions climatiques et la circulation des v
3. 10 Remplacer au complet l identique un l ment qui t moigne Remplacer un l ment irr parable par un autre qui des pratiques traditionnelles lorsqu il est trop d t rior pour tre n appuie pas la pratique traditionnelle ant rieure ou r par ou r g n r par exemple replanter le type et le m lange existante des arbres enlev s dans une for t coup e blanc AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 11 Concevoir de nouveaux l ments lorsqu un nouvel usage le Ajouter un l ment qui embrouille des l ments qui requiert sans masquer endommager ou d truire d autres t moignent des pratiques traditionnelles les endommage l ments galement importants pour les pratiques traditionnelles ou les d truit introduire un nouvel l ment qui est incompatible avec les pratiques traditionnelles ant rieures ou existantes LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Eq Conseill D conseill 12 R parer l aide d une approche d intervention minimale des Remplacer au complet un l ment qui t moigne des l ments d t rior s qui t moignent des pratiques traditionnelles pratiques traditionnelles de la p riode de restauration de la p riode de restauration Si possible les travaux doivent se alors qu il serait possible de le r parer faire selon les pratiques traditionnelles 13 Remplacer au complet l identique un l ment de la p riode Enlever un l ment irr parabl
4. NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o des sites arch ologiques se trouvent dans un paysage culturel et contribuent sa valeur patrimoniale Dans ce document un paysage culturel se d finit comme une tendue g ographique ayant t modifi e ou influenc e par l activit humaine ou laquelle est conf r e une signification culturelle sp ciale Ce sont souvent des entit s vivantes dynamiques et en perp tuelle volution en raison des processus sociaux conomiques et culturels d origine naturelle ou humaine qui y prennent place Les sites arch ologiques inscrits dans des paysages culturels peuvent tre des composantes de paysages autochtones de parcs urbains ou de r gions rurales Ces paysages peuvent comporter des jardins des sites de chasse et de p che des pr ci pices bisons des roues m dicinales des cairns et des lieux spirituels autochtones Une approche de conservation ad quate doit tenir compte de la relation entre des sites arch ologiques dispers s ainsi qu entre les sites et leur environnement naturel Il faut prendre en consid ration certains facteurs comme l impact visuel des interventions afin de pr server un paysage culturel De plus les sites arch ologiques inscrits dans des paysages culturels sont souvent des sites vivants o les collectivit s pou
5. Ottawa est un l ment de paysage remarquable qui exprime l importance symbolique de la Colline du Parlement On continue de l utiliser pour bon nombre de c r monies et d v nements d importance nationale comme les c l brations de la F te du Canada NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 53 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION El Conseill D conseill 1 54 Comprendre l utilisation du sol et comment elle contribue la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre le contexte environnemental conomique et social qui appuie les utilisations du sol ant rieures ou existantes Ces contextes peuvent comprendre les processus climatiques et cologiques la main d uvre disponible et les march s de m me que la consultation des praticiens et des r sidents d une collectivit Documenter les preuves des utilisations du sol ant rieures ou existantes et toute volution connexe avant d entreprendre des travaux valuer l tat g n ral de l l ment qui appuie une utilisation du sol d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir un l ment qui appuie une utilisation du sol en employant des m thodes d entretien non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques afin de prolonger la dur e de vie R parer les
6. des activit s de restauration li es la repr sentation d un lieu patrimonial tel qu il tait une p riode particuli re de son histoire PROCESSUS DE PRISE DE DECISIONS EN MATIERE DE CONSERVATION Les interventions dans les sites arch ologiques peuvent viser m pr server l int grit physique des l ments fragiles m les enregistrer m fournir l acc s au public m les int grer une nouvelle construction Ces trois phases peuvent ensuite tre divi s es en une s rie d tapes Bien qu elles soient pr sent es ici en une s quence ces tapes doivent tre r guli rement revues dans le cadre du processus d cisionnel en mati re de conservation COMPRENDRE Se r f rer la valeur patrimoniale et aux l ments caract ristiques La valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques d un lieu patrimonial sont d finis au cours du processus de recon naissance officielle par une autorit ou au moment de son inscription au R pertoire canadien des lieux patrimoniaux Si les l ments caract ristiques d un lieu patri monial n ont pas t d finis la premi re tape absolument essentielle de tout projet est de relever et de d crire les l ments caract ristiques qui contribuent a d finir la valeur patrimoniale du lieu La nature des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial est d crite dans un nonc d importance ou un document de m me type Le document
7. ices gouvernementaux Can ada ada ada ada Ann e 2004 2009 2008 2010 1993 2006 1997 1995 2007 2009 2010 2000 2010 1978 1992 1994 2006 2006 2010 2003 2005 2007 2010 2008 2005 287 Section 4 5 Page Sujet Source Ann e 230 Terrazzo Government of Saskatchewan M Thomas 2010 230 R paration de b ton Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Bob Kirkhope 2009 234 Panneaux d all ge et meneaux en Travaux publics et Services gouvernementaux Canada aluminium James Ashby 2001 234 Porte de bronze d tail Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1982 235 Lanterne de phare Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Caroline Guay 2007 235 Nouveau fa teau City of Saint John Jim Bezanson 2000 235 M and J Hardware avant Alberta Culture and Community Spirit Tom Ward 2007 235 M and J Hardware apr s Alberta Culture and Community Spirit Ophelia Liew 2008 239 Vitrail Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Rebecca Casagrande 239 Fen tre carreaux Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Ross 2006 240 mprimerie nationale Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Ross 2005 240 Blocs de vere Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Ross 2009 243 Fort Battleford Kevin Hogarth Photography 2009 24
8. 5 D terminer l tat physique des syst mes m caniques et lectriques ou de leurs composantes de m me que la cause de tous d g ts dommages ou d t rioration par investigation surveillance et par des techniques de v rification minimales et non destructives 6 V rifier les syst mes m caniques et lectriques ou leurs composantes afin de d terminer leurs caract ristiques r elles en prenant les pr cautions qui s imposent pour viter une d faillance ou leur destruction 7 Prot ger et entretenir les syst mes m caniques ou lectriques et leurs composantes par un nettoyage cyclique et d autres mesures appropri es 8 Pr server les syst mes abandonn s caract ristiques par exemple les syst mes de clochettes les porte voix et les chutes lettres 9 Pr server la m thode de fonctionnement des syst mes m caniques et lectriques qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu patrimonial par exemple conserver un syst me de ventilation passif au lieu de passer la ventilation par air forc 10 Conserver les syst mes m caniques et lectriques qui sont en bon tat ou les syst mes m caniques et lectriques qui peuvent tre r par s NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les syst mes m caniques et lectriques sans d abord documenter les composantes la disposition les mat riaux le fonctionnement et
9. Lionel Castonguay Lionel Castonguay City of Saint John Jim Bezanson City of Saint John Jim Bezanson City of Saint John Jim Bezanson City of Saint John Jim Bezanson Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson Historic Resources Branch Manitoba Culture Heritage and Tourism City of Saint John Jim Bezanson City of Saint John Jim Bezanson Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Bill Hockey Ann e 1980 2007 2009 2005 2010 1982 2010 1978 2006 1977 1995 2000 2010 2004 2004 2010 1989 1989 1989 1999 2005 1995 1996 2002 2010 2003 2006 2010 2010 1999 2010 2006 285 Section 4 3 Page Sujet Source Ann e 77 Immeuble McLeod Government of Saskatchewan Botkin 2010 81 Annexe de l h tel de ville Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Don K Macdonald 2010 83 George Brown House grille de Yukon Government Brent Riley 2009 ventilation 83 George Brown House chaudi re Parcs Canada Jake Derksen 2009 84 Gooderham amp Worts Distillery Travaux publics et Services gouvernementaux Canada canalisation Susan Coles 84 Gooderham amp Worts Distillery Travaux publics et Services gouvernementaux Canada int rieur Guy Masson Section 4 4 Page Sujet Source Ann e 192 Fort Rodd Hill Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Doug Stephenson
10. Prot ger pr server et exposer Agnew N 2001 Methodology conservation criteria and performance evaluation for archaeological site shelters Conservation and Management of Archaeological Sites 5 1 2 Schmidt H 1999 The impossibility of resurrecting the past reconstructions on archaeological excavation sites Conservation and Management of Archaeological Sites 4 2 REFERENCES Milieu urbain ARKEOS Inc et Bournival M T 2008 Protocole d acc s du public aux sites arch ologiques de la Ville de Montr al L Anglais P G M Moussette et al 1994 La recherche arch ologique en milieu urbain d une arch ologie dans la ville vers une arch ologie de la ville Qu bec CELAT Montr al Ville de Bureau du patrimoine et de la toponymie 2002 Sur les traces de Montr al ville fortifi e au XVIIF si cle Marquage in situ des vestiges arch ologiques Teller JA A W 2003 The enhancement of archaeological remains in an urban context Position Paper www in situ be contrib_1_en pdf Patrimoine industriel Desjardins P 2003 valuation du patrimoine industriel Montr al Ville de Montr al Pi dalue Gis le 2009 Le patrimoine arch ologique industriel du Qu bec Minist re de la culture des commu nications et de la condition f minine du Qu bec www mcccf gouv qc ca fileadmin documents publica tions patrimoine archeologie patrimoine_industriel_ar heologique_Quebec pdf
11. Q Paysages Province d Ontario Minist re des richesses naturelles 1991 Timber Management Guidelines for the Protection of Cultural Heritage Resources http modelling pictographics com pdfs chg pdf Aires naturelles prot g es Lambrick Georges ed 1985 Archaeology and Nature Conservation Oxford Oxford University Department or External Studies Lennon J et al 1999 Conserving the Cultural Values of Natural Areas A Discussion Paper Report for Australia COMOS http australia icomos org images pdf Conserving 20 he 20Cultural 20Values 200f 20Natural 20Areas pdf Mason A R 2004 Cultural Resource Management and Forestry in British Columbia 1 24 NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Lieux sensibles sur le plan culturel Larocque R 2003 Les modalit s d intervention arch o logique dans les cimeti res Arch ologiques 17 Larocque R 2004 Commen ons par le commencement ou ce qu il ne faut pas faire avec nos cimeti res anciens Arch ologiques 17 20 25 Sites subaquatiques Grenier Robert et al eds 2006 Underwater Cultural Heritage At Risk Managing Natural and Human Impacts ICOMOS Heritage at Risk Series Paris ICOMOS www intemational icomos org risk 2006 fulldocan pdf Watson K A A 1992 Archaeology Underwater The NAS Guide to Principles and Practice Dorset Nautical Archaeology Society English Herita
12. eau dans l enclos d une ferme d levage ou l emplacement des cairns pour les pr cipices bisons Documenter la fonction l tat les mat riaux et les environs des l ments b tis et les relations de ces l ments entre eux et avec le lieu patrimonial avant d entreprendre des travaux valuer l tat g n ral des l ments b tis d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les l ments b tis en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques Il peut s agir d enlever partiellement la rouille ou la peinture et de r appliquer des rev tements de protection l identique Conserver les l ments b tis en bon tat ou les l ments b tis d t rior s qui peuvent tre r par s Stabiliser un l ment b ti d t rior par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre de travaux de r paration R parer un l ment b ti d t rior l aide de m thodes de conservation reconnues Les r parations peuvent galement comprendre le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments b tis Remplacer l identique des parties gravement d t rior es d l ments b tis lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouveaux travaux doivent corres
13. 5 D terminer par investigation surveillance et des techniques de v rification minimales et non destructives la cause des d g ts des dommages ou de la d t rioration des l ments int rieurs 6 Prot ger et entretenir les l ments int rieurs en r parant N gliger d entretenir les l ments int rieurs de mani re correctement les composantes fonctionnelles et en effectuant des cyclique traitements de surface appropri s par exemple les nettoyer enlever la poussi re enlever la peinture qui l ve et r appliquer des couches de protection l identique 7 Utiliser des m thodes prouv es de nettoyage Il ne faut Modifier la texture et la patine d l ments et de finis envisager les m thodes de nettoyage plus radicales que lorsque int rieurs en utilisant des m thodes abrasives pour les autres m thodes plus douces se sont r v l es inefficaces enlever la peinture ou les finis 8 Utiliser la peinture ou des enduits de la couleur et de la texture appropri es 9 Pr server la m thode de fonctionnement des l ments Modifier ou supprimer le mode de fonctionnement int rieurs qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu des l ments int rieurs qui contribuent la valeur patrimonial par exemple continuer d utiliser un foyer au bois patrimoniale du b timent historique 10 Conserver les l ments int rieurs qui sont en bon tat ou les Enlever des l ments int rieurs caract ristiques comme l ments int rieur
14. Ce mur a subi des dommages irr versibles en raison de l eau qui a p n tr dans la brique avant de geler causant l clatement de la surface de la brique Pour viter ce type de dommages il faut r parer les solins et les joints de mortier endommag s ainsi que les autres probl mes m caniques ma s il ne faut pas appliquer d enduit hydrofuge qui peut pi ger l eau l int rieur de la ma onnerie LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX La ma onnerie ne doit tre nettoy e que si c est n cessaire pour enrayer la d t rioration ou enlever la salet excessive S il faut nettoyer la surface il faut choisir la m thode la plus douce possible et observer les r sultats afin de d terminer les effets imm diats et long terme Un essai de nettoyage de la partie gauche de ce mur en brique et en pierre avec de l eau a basse pression et des d tergents un moment o il n y avait pas de possibilit s de gel a permis un nettoyage acceptable du mur Des pierres tr s diverses ont t utilis es dans les lieux patrimoniaux Chaque vari t de pierre pr sente des propri t s et des comportements diff rents qu il faut comprendre pour en assurer la conservation La pierre est en effet un mat riau naturel et de ce fait elle peut comporter des inclusions de min raux ou d argile susceptibles de l affaiblir ou d en r duire la durabilit Une conception et une ex cution de pi tre qualit peuvent contribuer aggrav
15. D conseill 21 R parer le b ton d t rior de la p riode de restauration en le rapi ant ou en le consolidant selon les m thodes de conservation reconnues Les travaux doivent tre physiquement et visuellement compatibles avec le b ton existant et identifiables lorsqu on les examine de pr s pour guider les recherches ult rieures 22 Remplacer l identique du b ton de la p riode de restauration trop d t rior pour tre r par en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Enlever le b ton de la p riode de restauration qui pouvait tre stabilis et conserv Remplacer au complet un l ment de b ton de la p riode de restauration alors qu il serait possible de r parer le b ton et de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de celle du b ton qui subsiste ou qui est incompatible physiquement ou chimiquement avec celui ci Enlever un l ment de b ton de la p riode de restauration qui est irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne conviebnt pas 233 234 4 5 5 METAUX ARCHITEC TURAUX ET STRUCTURAUX Les pr sentes lignes directrices donnent
16. Le Code national du b timent du Canada Commentaire L d crit comment appliquer cette logique pour valuer et mettre niveau un b timent existant Cette logique ne peut cependant pas tre appliqu e en cas de d t rioration marqu e si un changement d utilisation est pr vu ou si la r sistance sismique est en question Dans de telles circonstances une enqu te et une analyse doivent tre effectu es par un ing nieur afin de v rifier le rendement de la structure L immeuble McLeod un des premiers immeubles en hauteur Edmonton a t r habilit et transform en immeuble logements sans que des modifications la structure ne soient n cessaires NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 177 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION LA Conseill D conseill 1 178 Comprendre le syst me porteur et comment il contribue la valeur patrimoniale du lieu patrimonial Comprendre les techniques et les mat riaux utilis s pour la construction d un syst me porteur de m me que les changements et leurs effets et les charges auxquelles ils ont t assujettis au fil du temps Documenter la forme les mat riaux la fonction et l tat des syst mes porteurs avant d entreprendre des travaux valuer l tat g n ral des syst mes porteurs y compris les fondations d s le d but de la planification afin de fonder les
17. Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov hps tps briefs brief17 htm Oxley Richard 2003 Survey and Repair of Traditional Buildings A Sustainable Approach Shaftesbury UK Donhead Park Sharon C 1993 Mothballing Historic Buildings Preservation Brief no 31 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief31 htm Park Sharon C 1996 Holding the Line Controlling Unwanted Moisture in Historic Buildings Preservation Brief no 39 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov hps tps briefs brief39 htm Province of Saskatchewan Heritage Resources Branch 2007 Historic Buildings Modern Uses www tpcs gov sk ca historic buildings modem uses Prudon Theodore H M 2008 The Preservation of Modern Architecture Hoboken New Jersey John Wiley amp Sons Inc Watt David 2008 Building Pathology Principles and Practice Oxford UK Wiley Blackwell Weaver Martin E and F G Matero 1997 Conserving Buildings Guide to Techniques and Materials Rev ed New York Preservation Press Weeks Kay D and Anne E Grimmer 1995 The Secretary of the Interior s Standards for the Treatment of Historic Properties with Guideline
18. l ments se sont d t rior s cause de plusieurs d cennies d exposition au soleil Le choix du type de r paration devrait reposer sur l analyse d options sur des essais et sur la protection du mur rideau contre tout dommage additionnel durant les interventions Le rendement long terme des l ments en m tal d pend de leurs propri t s physiques et chimiques des conditions environnementales auxquelles ils sont expos s et de leur proximit par rapport d autres composantes m talliques ou non m talliques Les formes de d t rioration les plus courantes sont la corrosion l rosion l abrasion la d formation la fissuration la fatigue et les d fauts de conception de fabrication et d assemblage De mani re g n rale les l ments en m tal sont durables mais les l ments qui ne sont pas adapt s une fonction et un emplacement pr cis ou qui ne re oivent pas un entretien ad quat peuvent se fragiliser Pour corriger les dommages caus s un l ment m tallique il faut comprendre la cause de sa d t rioration et identifier correctement le m tal Si les La premi re tape de la conservation des m taux architecturaux consiste d terminer le type de m tal Avant le nettoyage il faut tablir que la m thode retenue est appropri e au m tal Enlever la patine de ces portes de bronze ne serait pas une intervention appropri e si cette patine constitue un fini caract ristique de c
19. l vation ou le contour d un pourrait s agir de recreuser une baissi re envas e par des travaux relief alors qu il serait possible de le r parer appropri s de d blai et de remblai ou de r tablir une terrasse agricole en voie d rosion 11 Remplacer au complet l identique un l ment d t rior ou Remplacer un l ment irr parable par un nouvel l ment manquant d un relief en utilisant des t moins physiques de sa qui n a pas la m me apparence visuelle par exemple forme et de sa composition aplanir en pente une terrasse en gradins 12 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant Cr er une fausse apparence historique en introduisant un de nouveaux l ments compatibles avec les reliefs du paysage nouvel fond sur des preuves physiques et documentaires culturel d apr s des preuves physiques et documentaires et des et des t moignages oraux insuffisants t moignages oraux AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 13 Concevoir un nouvel l ment lorsqu un nouvel usage le Introduire un nouvel l ment qui pourrait modifier requiert qui est compatible avec le relief caract ristique un relief caract ristique II pourrait s agir d ajouter un l ment sans en assurer un drainage convenable occasionnant ainsi le d clin ou la perte du relief historique CONSIDERATIONS RELATIVES L ACCESSIBILIT 14 Respecter les reliefs lorsqu on installe de nouveaux l ments li s l accessibilit univers
20. ou la modification d un ou de plusieurs assemblages architecturaux Dans les pr sentes lignes directrices les assemblages architecturaux sont consid r s comme des l ments complexes faits de composantes distinctes et de mat riaux qui s agencent pour que le b timent puisse remplir sa L entretien continu est la m thode la plus simple la plus efficace mais la moins blouissante d assurer la conservation long terme des b timents L H pital g n ral de Qu bec b ti entre 1671 et 1692 est l exemple parfait du r sultat de si cles d entretien continu et appropri fonction Les assemblages d finissent galement l expression architecturale d un b timent Cinq ensembles de lignes directrices portent sur les assemblages architecturaux les toits les murs ext rieurs les fen tres les portes et les devantures de magasin les entr es les porches et les balcons et les l ments int rieurs Syst mes Les interventions dans les b timents supposent souvent l ajout l enl vement le remplacement ou la modification des syst mes techniques Aux fins des pr sentes les syst mes techniques se composent d l ments reli s qui ensemble permettent un lieu patrimonial de remplir sa fonction premi re ou modifi e ou d assurer un environnement s r et confortable Deux ensembles de lignes directrices ont trait aux syst mes techniques les syst mes porteurs et les syst mes m caniques et lectriques
21. par le code ou des fonctions de surveillance de s curit dans les aires secondaires et les aires de service du b timent Respecter les exigences par exemple les normes en mati re sismique de mani re r duire au minimum l incidence sur l am nagement int rieur Construire un nouvel l ment pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit un endroit qui masque endommage ou d truit des l ments caract ristiques Modifier l am nagement int rieur sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour es l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Modifier radicalement endommager ou d truire des espaces des l ments ou des finis caract ristiques au moment de l ajout de nouveaux l ments fonctionnels ou exig s par le code Endommager ou d truire des aspects caract ristiques de l am nagement int rieur lorsque des l ments de protection contre les s ismes sont ajout s LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION El Conseill D conseill CONSID RATIONS RELATIVES L ACCESSIBILIT 19 Respecter l am nagement int rieur du b timent lorsque des l ments comme des rampes et des ascenseurs sont install s pour satisfaire aux normes d accessibilit 20 Travailler avec des sp cialistes de l accessibi
22. sans comprendre l incidence sur la v g tation historique Entreprendre des travaux qui influencent la v g tation caract ristique sans d abord documenter les plantes existantes et leur tat N gliger d effectuer l entretien pr ventif de la v g tation caract ristique Utiliser des pratiques et des techniques d entretien qui ne tiennent pas compte de la particularit des plantes par exemple mal planifier l mondage ou l application d insecticides ce qui peut nuire la production des fruits N gliger de reproduire la v g tation partir du stock g n tique existant alors que les sources de remplacement sont rares ou inconnues NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 81 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Fal Conseill D conseill 10 11 12 Stabiliser et prot ger la v g tation d t rior e par un renforcement structurel ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux par exemple utiliser des c bles d acier pour supporter de grosses branches Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes de la v g tation lorsqu il subsiste des prototypes Les nouvelles plantations doivent correspondre aux anciennes en ce qui concerne l esp ce la couleur et la texture Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur l
23. Chouinard Roger et Odile Roy 1991 Les planchers les escaliers et les boiseries int rieures Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 14 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Fisher Charles E III Michael Auer and Anne Grimmer eds 1988 The Interiors Handbook for Historic Buildings Washington D C Historic Preservation Education Foundation nstitut canadien de conservation 2000 La conservation des int rieurs patrimoniaux pr tirages de la conf rence symposium 2000 La conservation des int rieurs patrimo niaux Ottawa Canada du 17 au 20 mai 2000 NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Jandl H Ward 1988 Rehabilitating Interiors in Historic Buildings Identifying Character Defining Elements Preservation Brief no 18 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief18 htm Moss Roger W 1996 Lighting for Historic Buildings A Guide to Selecting Reproductions New York NY John Wiley amp Sons Systemes porteurs Beckmann Poul 1995 Structural Aspects of Building Conservation London New York McGraw Hill Institut de recherche en construction Conseil national de recherches Canada 1993 Lignes directrices pour l valuation sismique des b timents existants Intemational Organization for Standardization 2001
24. En plus de leur fonction laisser passer la lumi re fournir des vues de l air frais et l acc s au b timent leur disposition et leur conception sont fondamentales a l apparence et a la valeur patrimoniale du batiment Chaque fen tre porte ou devanture de magasin est en soi un assemblage complexe dont la fonction et le fonctionnement doivent tre pris en compte en conservation Les fen tres et les portes s usent et changent en fonction des go ts et des exigences fonctionnelles L obligation de les entretenir et de les am liorer peut toutefois motiver des interventions qui peuvent nuire leur valeur patrimoniale Souvent les fen tres et les portes sont remplac es par de nouvelles qui ont une vie utile beaucoup plus courte au nom de l efficacit nerg tique Les devantures de magasin ont souvent des vitrines et sont sujettes des exigences commerciales qui changent rapidement Elles sont incluses dans la pr sente section de m me que leurs l ments fonctionnels et d coratifs tels les fen tres les portes les impostes les corniches les poteaux d angle les auvents les enseignes et l clairage Les pr sentes lignes directrices donnent des recommandations d ordre g n ral pour les fen tres les portes et les devantures de magasin Pour conna tre les recommanda tions sur des questions connexes consulter les sections intitul es Forme ext rieure et Syst mes m caniques et lectriques En c
25. HABILITATION Ea Conseill D conseill 24 Prot ger les toits contre la perte ou les dommages en d terminant et en valuant les risques pr cis et en mettant en uvre une strat gie pertinente de protection contre les incendies pour liminer ces risques CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 25 26 27 28 29 30 146 Se conformer aux objectifs en mati re d efficacit nerg tique lorsque des am liorations sont apport es au toit et aux l ments du toit tout en conservant les l ments caract ristiques et en tenant compte de l efficacit nerg tique de l enveloppe et des syst mes dans leur ensemble Travailler avec des sp cialistes de la durabilit et de l efficacit nerg tique pour trouver la solution la plus appropri e en la mati re et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Faire preuve de prudence et pr voir les effets possibles de l isolation du toit sur l enveloppe du b timent pour viter les changements qui peuvent causer des dommages par exemple d placer un point de ros e et cr er des ponts thermiques ou augmenter la charge de neige Installer une isolation thermique dans des espaces du toit non caract ristiques par exemple le grenier sans nuire l enveloppe du b timent S assurer que les exigences relatives la charpente au drainage et l acc s qui visent am liorer l effic
26. Les b timents illustrent l volution de architecture canadienne par leurs formes et leur emplacement leurs assemblages eurs syst mes et leurs mat riaux Les b timents peuvent illustrer des utilisations culturelles r gionales locales ou individuelles d montrer des pratiques de construction et exprimer des significations changeantes au fil du temps Les b timents consid r s comme historiques varient le long d un large spectre allant de modestes monumentaux d anciens r cents de priv s publics Les difices situ s dans un arrondissement historique ou un complexe de b timents peuvent ne pas avoir t officiellement reconnus individuellement mais l avoir t parce qu ils contribuent un lieu patrimonial largi Il n existe pas de b timent historique type Une valeur est attribu e chacun pour des raisons particuli res et chacun pr sente ses propres d fis Des b timents peuvent constituer des expressions reconnaissables d un ou de plusieurs des nombreux groupes culturels religieux ou d int r ts qui forment la population canadienne Ils peuvent aussi avoir t d sign s parce qu ils t moignent d une adaptation pertinente ou novatrice au climat et la situation g ographique Souvent la valeur patrimoniale d un b timent ou d un groupe de b timents illustre une phase particuli re ou diverses phases de la conception d un type particulier de b timent d un certain st
27. London Mark 1988 Masonry How to Care for Old and Historic Brick and Stone Washington D C Preservation Press Loughran Patrick 2007 Failed Stone Problems and Solutions with Concrete and Masonry Basel Birkhauser Mack Robert C and Anne Grimmer 2000 valuer Cleaning and Water Repellent Treatments for Masonry Buildings Preservation Brief no 1 Rev ed Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPs briefs brief01 htm 275 Mack Robert C and John P Speweik 1998 Repointing Mortar Joints in Historic Masonry Buildings Preservation Brief no 2 Rev ed Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief02 htm Pearson Larry 1992 Repointing Historic Masonry Heritage Notes no 5 Edmonton Alberta Historical Resources Foundation and Alberta Community Development formerly Alberta Culture and Multiculturalism Roy Odile 1989 La ma onnerie de pierre Guides techni ques de la collection Maitre d uvre no 6 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Roy Odile 1989 La ma onnerie de brique Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 7 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Roy Odile 1989 Les cr pis et les enduits Guides techni ques de la collectio
28. Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief40 htm Heritage BC 2000 Your Old House Brochures Paint Problems and remedies in painting the older home www heritagebc ca resources publications Heritage BC 2001 Your Old House Brochures True Colours Authentic heritage colour amp placement www heritagebc ca resources publications 278 Nylander Jane C 1995 Fabrics for Historic Buildings A Guide to Selecting Reproduction Fabrics New York John Wiley amp Sons Park Sharon C 1995 Appropriate Methods for Reducing Lead Paint Hazards in Historic Housing Preservation Briefs 37 Washington DC Technical Preservation Services U S Department of the Interior www nps gov history hps TPS briefs brief37 htm Randl Chad 2005 The Use of Awnings on Historic Buildings Repair Replacement amp New Design Preservation Brief no 44 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief44 htm Thornton Jonathan and William Adair 1994 Applied Decoration for Historic Interiors Preserving Historic Composition Ornament Preservation Brief no 34 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov
29. chelle g ographique mais on les tudie le plus souvent l chelle d un tang ou d un bois On L tablissement Melanson d Annapolis en Nouvelle cosse t moigne des familles acadiennes qui se sont tablies le long de la rivi re Dauphin maintenant Annapolis et d une forme d agriculture unique au Canada L un des l ments caract ristiques de ce lieu est sa proximit des marais salants qui ont une valeur naturelle et cologique La documentation et la compr hension de la structure des fonctions et de la dynamique de cette composante cologique constituent une tape importante avant d entreprendre des travaux sur le site trouve galement des composantes cologiques caract ristiques en milieu urbain Lorsqu on utilise ces lignes directrices il est important de travailler avec des sp cialistes de la conservation des ressources naturelles et de l valuation environnementale et s il y a lieu avec des groupes autochtones ou autres partenaires et intervenants afin de s assurer que les connaissances et l information diverses provenant de ces groupes soient mises contribution pour la conservation de la structure de la fonction et de la dynamique naturelles de l cosyst me dans son ensemble Il faut galement envisager la possibilit d incidences environnementales n fastes p ex l introduction ou la r introduction d esp ces envahissantes qu elle soit ou non exig e par une valuation environ nement
30. correspondre le plus possible a la forme aux mat riaux et aux d tails existants et avoir une capacit suffisante Faire fonctionner et utiliser les syst mes m caniques et lectriques en tat de fonctionnement et qui sont importants pour la valeur patrimoniale du lieu selon les codes de s curit pertinents V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s Il peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les syst mes m caniques et lectriques et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Remplacer au complet un syst me m canique ou lectrique ou une composante alors qu il serait possible de le r parer et de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Abandonner ou modifier un syst me m canique ou lectrique en tat de fonctionnement et qui est important pour la valeur patrimoniale du lieu patrimonial LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION al Conseill D conseill 17 18 R parer un syst me m canique ou lectrique et leurs composantes qui contribuent la v
31. d apr s leurs caract ristiques et capacit s r elles pour viter de les endommager comparer les exigences actuelles et les exigences pr vues de l utilisation et la valeur patrimoniale viter si possible tout usage qui pourrait endommager ou d truire le syst me porteur 12 Conserver les syst mes porteurs qui sont en bon tat ou les syst mes porteurs d t rior s qui peuvent tre r par s 13 Stabiliser les syst mes porteurs d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux 14 R parer des syst mes porteurs d t rior s et leurs composantes de mani re qui soit physiquement et visuellement compatible avec le b timent ou la structure historique 15 Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration 16 Pr voir l expansion et la contraction thermiques des syst mes porteurs en pr voyant des joints d expansion et de rupture et les int grer dans des fissures existantes de la ma onnerie et des structures de b ton si possible 17 Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes d un syst me porteur ou d une composante lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouveau travaux doivent correspondre le plus possible
32. des ressources arch ologiques la d livrance de permis des arch ologues qualifi s pour toute activit de recherche sur le terrain la r alisation d tudes d impacts arch ologiques avant la mise en uvre de projets ou d activit s susceptibles d avoir des r percussions sur le site la d termination de r serves pour les objets collect s des discussions avec les groupes vis s concernant les plans la d livrance d ordonnances d arr t de travail dans les cas de d couvertes accidentelles ou lors de la d couverte de restes humains Aucune loi f d rale ne s applique en particulier aux sites arch ologiques situ s sur des terres f d rales La Loi canadienne sur l valuation environnementale est la principale loi f d rale qui aborde la question de la protection des sites arch ologiques Cette loi s int resse aux r percussions des projets d am nagement sur l environnement et sur les ressources culturelles et arch ologiques La Loi sur D COUVERTES ACCIDENTELLES la marine marchande du Canada LMMC 2001 pr voit le signalement directement au receveur d paves d un des districts un agent de Transports Canada de tout e mat riel r cup r d paves bateaux et a ronefs Toute personne ou tout organisme qui r cup re une pave dans e cours d une activit p che plong e sous marine etc ou dans le cadre d une fouille arch ologique doit se conformer a LMMC 20
33. des studios aires ouvertes de salles de danse et de musique et une galerie d art Les larges corridors et les escaliers les classes et les autres espaces servent bien la nouvelle vocation de l immeuble LES NORMES NORME a Prot ger et au besoin stabiliser le lieu patrimonial jusqu ce qu il soit possible d entreprendre ult rieurement une intervention b Prot ger et conserver les ressources arch ologiques en place Dans le cas o des ressources arch ologiques pourraient tre compromises implanter des mesures d att nuation afin de limiter les perturbations et la perte d information Alors que la norme 5 renforce la n cessit d une utilisation appropri e et durable la partie a de la norme 6 reconna t qu il peut y avoir une p riode au cours de l existence d un lieu patrimonial pendant laquelle il est inoccup par exemple une p riode d inaction pour une ancienne usine ou une exploitation agricole La mise sous cocon d un lieu patrimonial ou sa fermeture provisoire en mettant en place des mesures pour le prot ger du vandalisme et des conditions m t orologiques est un processus qui exige de la planification et une surveillance continue Pour un paysage une fermeture provisoire peut vouloir dire prendre des mesures pour diminuer les risques d infestation d insectes ou de maladie des plantes Les sites arch ologiques peuvent tre particuli rement vuln rables tant donn que souvent les ressources n
34. et parce que les installations et les mat riaux historiques peuvent ne plus r pondre aux exigences des codes Dans les immeubles modernes le b ton est souvent laiss nu ou simplement peint pour exposer une forme structurelle distinctive comme ce plafond dalle gaufr e de l annexe de l h tel de ville de Victoria II peut tre difficile d installer de nouveaux c bles ou de nouveaux services dans de tels espaces Il est recommand d utiliser des conduits de fa on discr te plut t que d installer un faux plafond ou de faux murs recouvrant la structure historique Les syst mes m caniques chaleur ventilation climatisation et r frig ration d terminent l environnement int rieur d un b timent En font aussi partie les syst mes qui assurent des services essentiels tels les installations septiques l approvisionnement en eau potable et les l ments de lutte contre les incendies Les composantes les plus visibles des syst mes m caniques englobent les l ments int rieurs tels les radiateurs les vents les ventilateurs les grilles et les appareils sanitaires Lors de la mise niveau des syst mes m caniques de George Brown House Toronto la solution a pass par l int gration des syst mes de chauffage et de ventilation originaux comme les fen tres ouvrantes et les syst mes de radiateurs eau chaude existants avec des interventions technologiques pour am liorer la climatisation et le ch
35. et son toit est conique elle est entour e d un foss sec La valeur de la tour Murney r side dans son excellente illustration d une tour Martello militaire ses formes b ties et son am nagement paysager de m me que son emplacement strat gique et ses liens de d fense avec d autres l ments des fortifications de Kingston Le canal Lachine Montr al est un canal de 14 5 kilom tres de long qui s tend du Vieux Port de Montr al jusqu au lac Saint Louis II se compose d un nombre consid rable d ouvrages de g nie civil et d ouvrages industriels Ouvert la navigation en 1825 il a t ferm en 1970 apr s la construction de la Voie maritime du Saint Laurent Le canal Lachine a t le pr curseur de la r volution des transports au Canada au d but du XIX si cle et il a jout un r le d terminant dans le d veloppement industriel de Montr al Ce corridor est devenu l un des principaux centres de production manufacturi re au Canada jusqu la Seconde Guerre mondiale La grue LaSalle Coke situ e sur les berges du canal servait autrefois d charger le charbon et repr sente un ouvrage de g nie important du canal NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 4 4 1 L MENTS CONSTRUITS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o les l ments construits d un ouvrage de g nie sont consid r s comme des l ments c
36. finissent Enlever ou d placer un ouvrage de g nie dont l emplacement constitue un l ment caract ristique et compromettre ainsi la relation entre l ouvrage et le site LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION a Conseill D conseill 9 10 R habiliter l am nagement fonctionnel en r tablissant les r seaux de circulation les tapes des proc d s ainsi que l orientation l alignement les dimensions la juxtaposition et les interrelations des l ments construits et en utilisant des preuves physiques et documentaires comme mod le de reproduction R habiliter l am nagement fonctionnel en rempla ant les l ments construits manquants qui contribuent le d finir Concevoir et mettre en place les nouveaux l ments en utilisant des preuves physiques et documentaires comme mod le de reproduction Permettre de masquer l am nagement fonctionnel en n gligeant de remplacer les composantes manquantes qui le d finissent LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION T Conseill D conseill AJOUTS OU MODIFICATIONS L AM NAGEMENT FONCTIONNEL 11 Situer les nouvelles fonctions et les nouveaux services dans des espaces existants non caract ristiques sans masquer ni modifier l am nagement fonctionnel 12 Mettre en place une nouvelle circulation en respectant les r seaux de circulation les ta
37. l ments caract ristiques des sites arch ologiques sur place sans compromettre l int grit cologique de l aire naturelle prot g e Prot ger et pr server la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques des sites arch ologiques au moment de l laboration et de la mise en uvre d un programme de restauration cologique Prot ger et conserver les conditions environnementales qui pr servent les sites arch ologiques Stabiliser les sites arch ologiques en utilisant de mani re appropri e un mat riel v g tal qui pr serve la fois la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques des sites arch ologiques et l cosyst me de la r gion Les effets possibles du mat riel v g tal choisi sur les l ments caract ristiques doivent tre valu s Prot ger et entretenir les sites arch ologiques en laborant et en mettant en uvre une strat gie de gestion de la v g tation qui permette de pr server la fois la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques des sites arch ologiques et l cosyst me de la r gion Prot ger et entretenir les caract ristiques naturelles et les environnements propres aux sites arch ologiques tels que les escarpements les pentes les rivages et les vues N gliger de comprendre les effets de l tablissement humain sur l environnement d une aire naturelle prot g e D truire les sites arch ologiques afin de pr server l int grit cologiqu
38. l orientation suivre dans les cas o des m taux architecturaux ou structuraux sont consid r s comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation en ce qui concerne l entretien la r paration et le remplacement des l ments en m tal Les l ments structuraux en m tal compren nent en g n ral des colonnes des poutres des fermes ou des charpentes de fer ou d acier Les m taux architecturaux rassem blent pour leur part tous les autres l ments en m tal dont un large ventail d l ments architecturaux sculptures toitures solins bardages cr tes fen tres portes meneaux et panneaux d all ge de murs rideaux balustrades et rampes escaliers appareils et cloisons de salle de bain l ments de quincaillerie barri res cl tures et poteaux de signalisation Le fer fonte et fer forg l acier l acier inoxydable et l acier galvanis le fer blanc le cuivre et les alliages de cuivre le zinc l aluminium le plomb le nickel et le bronze font partie des m taux utilis s dans la construction des lieux patrimoniaux au cours de l histoire du Canada Certains l ments m talliques d un lieu patrimonial peuvent avoir re u un enduit protecteur en usine dans des conditions difficiles reproduire sur place lorsque des r parations s imposent Dans ce cas les meneaux et les panneaux d all ge caract ristiques en aluminium anodis noir qui constituent des
39. la forme les mat riaux les d tails les dimensions et l tat des murs ext rieurs avant d entreprendre des travaux I faut entre autres tenir compte de la g om trie de l chelle des proportions des ouvertures de la forme de l ossature ou de la charpente porteuse valuer l tat des murs et des mat riaux d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles D terminer par investigation surveillance et des techniques de v rification minimales et non destructives la cause des d g ts des dommages ou de la d t rioration des murs ext rieurs Prot ger et entretenir les murs ext rieurs en nettoyant et en r parant les mat riaux endommag s et en effectuant des v rifications pour d terminer la p n tration de l humidit et infestation des insectes prendre le plus rapidement possible les mesures correctives au besoin Conserver les murs ext rieurs qui sont en bon tat ou qui peuvent tre r par s Stabiliser les murs ext rieurs d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer des parties des murs ext rieurs en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant les l ments selon les m thodes de pr servation reconnues Peuvent aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l
40. laborer et de mettre en uvre un plan d entretien qui pr voit un calendrier d inspections r guli res afin de d terminer de mani re proactive le type de travaux d entretien n cessaires ainsi que la fr quence laquelle les effectuer On s assure ainsi d un taux lev de satisfaction des utilisateurs l gard du lieu patrimonial on ralentit sa d t rioration et on maximise la protection long terme de sa valeur patrimoniale NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 5 APPLICATION DU PROCESSUS D CISIONNEL DE CONSERVATION AU GRIER BLOCK UN PETIT IMMEUBLE COMMERCIAL DU DEBUT DU XXE SI CLE Le Grier Block est un imposant batiment commercial situ dans le secteur commercial historique de Fort Macleod en Alberta Construit en 1902 le batiment est remarquable par sa fa ade en t le emboss e un syst me pr fabriqu produit par la soci t Mesker Brothers de St Louis Missouri qui fut une certaine poque largement r pandu en Am rique du Nord mais rarement utilis dans l Ouest canadien Ayant abrit au fil des ann es un assortiment d entreprises de vente au d tail de bureaux de professionnels et d organismes communautaires comme les Francs ma ons le Grier Block a galement jou un r le marquant dans le d veloppement de Fort Macleod avant la Premi re Guerre mondiale alors que la ville tait l une des collectivit s qui connaissait la plus forte croi
41. nonc s d int grit comm morative www pc gc ca fra docs pc guide guide table aspx Rypkema Donovan 2005 The Economics of Historic Preservation A Community Leader s Guide Washington DC National Trust for Historic Preservation La conservation du patrimoine British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts No date Fact Sheet Bringing Heritage Conservation into Land Use Planning www tca gov bc ca heritage library library htm British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts No date Heritage and Sustainability www tca gov bc ca heritage sustainability greenBuilders htm British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts 1995 revis 2008 Heritage Conservation A Community Guide www tca gov bc ca heritage docs pdf HC_guide pdf NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA D om Claudine et Dinu Bumbaru Guide du patrimoine d couvrir et prot ger Montr al H ritage Montr al 1998 http www heritagemontreal qc ca hm_en guil_en htm Duguay Gary The Architectural Preservation Process Heritage Notes no 4 Edmonton Alberta Historical Resources Foundation and Alberta Community Development Alberta Culture and Multiculturalism 1992 www doorsopenalberta com pdf HeritageNotes_v04 pdf Fitch James Marston 1990 Historic Preservation Curatorial Ma
42. ou r g n r Utiliser un mat riau de substitution pour le remplacement dont l apparence diff re des l ments en place et qui est incompatible sur le plan physique et visuel LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Conseill D conseill 9 Remplacer l identique des parties d l ments caract ristiques des relations visuelles lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouveaux travaux doivent correspondre aux anciens quant la forme et aux d tails 10 Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les relations visuelles et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Remplacer au complet un l ment caract ristique des relations visuelles alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION FA Conseill D conseill 11 R habiliter les relations visuelles si une valuation de leur tat g n ral d montre la n cessit d entreprendre des travaux plus pouss s que des travaux de pr servation 12 R parer ou r g n rer les l ments caract ristiques des relations visuelles en employant des m thodes et des mat riaux non destructeurs par exemple r g n rer la v g tation qui encadr
43. ouvrages de g nie m fournissent un ensemble plus complet de lignes directrices pour les sites arch ologiques en g n ral et dans un contexte particulier REMERCIEMENTS En 2003 la publication des Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada offrait pour la premi re fois tous les paliers gouvernementaux aux sp cialistes de la conservation aux entrepreneurs et aux particuliers un ensemble de principes et de lignes directrices pancanadiens pour la conservation des b timents des sites arch ologiques des paysages et des ouvrages de g nie Nous vous pr sentons la deuxi me dition des Normes et lignes directrices qui s appuie largement sur le premier document Elle a t r alis e gr ce une analyse et un examen concert s qui ont servi mettre jour et enrichir un document qui est devenu une r f rence essentielle de la conservation du patri moine au Canada La deuxi me dition des Normes et lignes directrices a t produite gr ce aux efforts de nombreuses personnes Je tiens souligner plus particuli rement l orientation et la direction de Claude Charbonneau pr sident du Comit permanent des normes et lignes et la participation de ses membres repr sentant le gouvernement f d ral ainsi que les administrations provinciales et territoriales du pays Le comit se composait de Christiane Lefebvre Shannon Ricketts et Genevi ve Charrois
44. par exemple installer des pierres sur le sol pour d limiter un mur de fondation enfoui Les mat riaux doivent tre compatibles avec le contexte les textures les couleurs et les formes du site PISTES OU SENTIERS 38 39 40 41 Am nager de nouvelles pistes ou de nouveaux sentiers de mani re ne pas compromettre l int grit des l ments caract ristiques du site par exemple ouvrir des pistes ou des sentiers dans des zones ne comportant aucune ressource arch ologique Les pistes et les sentiers ne doivent pas suivre le trac des voies de circulation historiques moins qu il soit possible de les am nager sans endommager les l ments caract ristiques Choisir de nouveaux mat riaux compatibles avec ceux des r seaux de circulation existants le contexte et la valeur patrimoniale du site Concevoir des pistes ou des sentiers qui facilitent l acc s aux l ments caract ristiques tout en prot geant le site arch ologique S il faut am nager un nouveau point d acc s celui ci doit tre identifiable comme tel et avoir une incidence minime sur la valeur patrimoniale du site Fournir un acc s s r au site arch ologique tout en prot geant la valeur patrimoniale NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Int grer une ressource arch ologique dans un paysage un b timent ou une structure de mani re compromettre sa valeur patrimoniale et mettre en p ril ses l
45. parer les mat riaux ou de ne remplacer que les composantes d t rior es ou manquantes Enlever un mur ext rieur de la p riode de restauration qui est irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un mur ext rieur qui ne convient pas R tablir un d tail du mur ext rieur qui endommage des l ments caract ristiques ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 30 31 Enlever ou modifier un mur ext rieur ou un l ment du mur ext rieur non caract ristique Conserver des modifications apport es aux murs ext rieurs pour r soudre des probl mes de conception si ces modifications ne nuisent pas la valeur patrimoniale du b timent N gliger d enlever un mur ext rieur ou un l ment du mur ext rieur non caract ristique d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation du b timent tel qu il existait pendant la p riode de restauration Enlever un mur ext rieur ou un l ment du mur ext rieur d une p riode ult rieure qui remplit une fonction importante dans l utilisation courante du b timent RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 32 Recr er un l ment du mur ext rieur qui existait pendant la p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques ou documentaires Construire un l ment du mur ext rieur qui faisait partie du concept original du b timent mais qui n a jamais t r alis ou construire un l ment dont
46. parer des plans ou des jeux d eau d t rior s de la p riode de restauration en renfor ant les mat riaux qui les composent Les r parations comprennent le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes lorsqu il en subsiste des prototypes 19 Remplacer au complet un plan ou un jeu d eau de la p riode de restauration qui est trop d t rior pour tre r par en utilisant la m me configuration et les m mes d tails de conception Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Remplacer au complet un plan ou un jeu d eau de la p riode de restauration alors qu il serait possible de r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes ou employer des m thodes destructives de r paration causant ainsi d autres dommages au plan ou au jeu d eau Enlever un plan ou un jeu d eau d t rior de la p riode de restauration sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 20 Enlever ou modifier des plans ou des jeux d eau non caract ristiques datant de p riodes autres que la p riode de restauration choisie par exemple enlever un bassin de retenue qui n est plus n cessaire et qui date d une p riode ult rieure N gliger d enlever des plans ou des jeux d eau non caract ristiques d une aut
47. qui s carte du concept technique original par exemple remplacer un mur de sout nement caract ristique en ma onnerie massive par un mur en b ton arm recouvert de pierre Cr er une fausse apparence historique parce que le nouvel l ment est bas sur des preuves physiques et documentaires insuffisantes AJOUTS OU MODIFICATIONS A DES L MENTS CONSTRUITS 28 29 30 31 32 33 Concevoir des ajouts des l ments construits qui sont compatibles avec ceux ci et qui en pr servent la valeur patrimoniale lorsque le nouvel usage du lieu l exige Construire un ajout un l ment construit de fa on conserver le plus de mat riaux historiques possible ne pas masquer endommager ou d truire les l ments construits et ne pas miner la valeur patrimoniale Concevoir un ajout un l ment construit de fa on laisser appara tre clairement ce qui est historique et ce qui est nouveau tudier le concept d un ajout ext rieur en fonction de ses relations avec l ouvrage de g nie Le concept de cet ajout peut tre contemporain ou peut reprendre des motifs du lieu patrimonial Dans un cas comme dans l autre l ajout doit tre compatible avec le lieu quant la masse aux mat riaux et la couleur tout en se distinguant du lieu patrimonial Placer l ajout sur une l vation non caract ristique et en limiter les dimensions et l chelle par rapport l ouvrage de g nie Entreprendre des tud
48. riaux et les d tails sont pareils l l ment existant Si l l ment caract ristique est du bardeau de bois la norme sp cifie qu il doit tre remplac par du bardeau de bois et non du bardeau d asphalte Le remplacement l identique peut parfois tre difficile et des mat riaux de substitution Une valuation de l tat des murs ext rieurs et peuvent tre n cessaires quand les mat riaux d origine endommagent les l ments de la structure de cet entrep t de Fort Langley en caract ristiques ou sont dangereux pour la sant publique Certains mat riaux utilis s C B a permis de constater une grave d t rioration au milieu du XX si cle ne sont plus produits ou ne peuvent tre fabriqu s en petites de certaines pi ces de charpente qui doivent tre de oe st remplac es l identique Les dimensions et l esp ce quantit s Dans un lieu o la valeur patrimoniale d pend d un mat riau qui n est plus ak i i Re de bois dress la hache correspondent au mat riau disponible la perte continue du mat riau m nera ventuellement un choix difficile d origine Les photographies montrent une partie accepter le bris ou remplacer l int gralit du mat riel ou de l assemblage par un autre d un mur de l entrep t apr s les r parations mais qui est physiquement et visuellement compatible avec l original avant que le nouveau bois ne soit blanchi la chaux Les paves au lieu historique
49. riode de restauration N gliger d enlever un l ment non caract ristique de la forme ext rieure du b timent datant d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation du b timent tel qu il existait pendant la p riode de restauration choisie Enlever un l ment d une p riode ult rieure qui remplit une fonction importante dans l utilisation courante du b timent par exemple un escalier de secours RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 26 Recr er des l ments manquants de la forme ext rieure qui existaient pendant la p riode de restauration d apr s des preuves physiques et documentaires par exemple reproduire une lucarne ou restaurer un abri voitures qui avait ult rieurement t ferm Construire un l ment de la forme ext rieure qui faisait partie du concept original du b timent mais qui n avait jamais t r alis ou le construire dans une forme dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 135 4 3 2 AM NAGEMENT INT RIEUR Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o l am nagement int rieur d un b timent est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Elles donnent gale ment l orientation sur les moyens prendre pour r duire au mi
50. s rie d espaces ou les relations entre certaines salles peuvent tre des l ments caract ristiques Il faut en tenir compte dans l am nagement d un espace pour un bureau de s curit ou si l on doit emp cher le libre acc s certaines parties du b timent Tous les efforts doivent tre faits pour maintenir le flux de circulation original pr sentes s appliquent galement aux l ments qui d finissent la qualit des espaces int rieurs et de leur am nagement par exemple les murs int rieurs les plafonds et les planchers L am nagement int rieur renvoie galement au rapport entre la conception et l utilisation de l int rieur d un b timent et sa forme ext rieure L am nagement int rieur comprend les liens fonctionnels entre les espaces tels les liens entre une cuisine et une salle manger Il comprend galement les mod les de circulation et la disposition des pi ces dont leurs proportions et leur chelle et la planification li e un style ou une poque par exemple l espace fonctionnel et les proportions modulaires de l int rieur d une tour bureaux moderne Des l ments non caract ristiques de l int rieur peuvent tre remplac s sans modifier l am nagement Par exemple un th tre peut conserver son am nagement spatial original y compris les balcons et les ouvertures de la sc ne m me si le mobilier et la finition sont remplac s Des travaux r cents l int rieur peuvent
51. sentes lignes directrices donnent CR LE l orientation suivre dans les cas o la M O R P H O LO G l E morphologie du territoire est consid r e comme un l ment caract ristique d un D U T E R R l TO l R E lieu patrimonial La morphologie du territoire a trait l am nagement g n ral et au lien entre les divers aspects grande chelle d un paysage culturel qu il soit naturel ou fait par l homme La morphologie du territoire nous aide comprendre comment des l ments naturels tels les for ts les pr s les rivi res les lacs les collines ou les vall es s agencent les uns avec les autres et avec les l ments faits par l homme tels les champs agricoles les p turages les l ments b tis de grande envergure et les grands r seaux de circulation La vue a rienne est celle qui permet le mieux d appr cier l am nagement de l ensemble du paysage La morphologie du territoire cr e par l interrelation entre les grands l ments paysagers comme la topographie les champs cultiv s et les peuplements humains de Neubergthal au Manitoba apparaissent souvent plus clairement du haut des airs La photographie a rienne historique et les cartes sont des outils importants pour d crire la morphologie du territoire et son volution au fil du temps En outre des consultations avec les collectivit s les groupes autochtones et les sp cialistes des cosyst mes peuvent nous aider comprendre les pratiques trad
52. tat g n ral des l ments construits et tudier ces derniers suffisamment en d tail pour en comprendre pleinement la complexit et le comportement 7 D terminer l tat physique des l ments construits ou de leurs composantes de m me que la cause de tous d g ts dommages ou d t rioration par investigation surveillance et par des techniques de v rification minimales et non destructives 8 V rifier sur place les l ments construits ou leurs composantes pour d terminer leurs caract ristiques r elles en prenant les pr cautions qui s imposent pour viter une d faillance ou leur destruction 9 Tenir compte du rendement ant rieur et de l historique de charge des l ments construits ou de leurs composantes pour d terminer leur capacit actuelle ou future 10 Prot ger les l ments construits par un entretien appropri et r gulier LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION fg Conseill D conseill Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur un l ment construit sans d abord documenter son tat et son caract re Entreprendre des travaux de conservation qui d passent ce qui est n cessaire ou prendre des mesures fond es sur des hypoth ses ou des approximations Recourir des techniques de sondage ou d chantillonnage hautement destructives qui endommagent ou d truisent les l ments construits ou leurs composantes Effectuer des
53. terminer l tendue des artefacts incluant leur profondeur sous la surface NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 29 30 Un g oradar a t utilis la McPherson House de Fort Simpson dans les Territoires du Nord Ouest Son utilisation a guid les excavations arch ologiques et permis de limiter les r percussions sur le site NORME 7 a valuer l tat actuel des l ments caract ristiques du lieu pour d terminer l intervention pertinente qui s impose b Intervenir toujours de la fa on la plus douce possible Respecter la valeur patrimoniale du lieu lors de toute intervention La partie a de la norme 7 fait r f rence un examen et une valuation d taill e du lieu physique D terminer si une intervention est n cessaire et laquelle conviendrait le mieux exige une compr hension de l tat physique et du fonctionnement des l ments caract ristiques et du lieu patrimonial dans son ensemble La cause et l ampleur de toute d t rioration doivent tre fond es sur des preuves obtenues par une investigation du lieu Si l valuation de l tat r v le une faiblesse qui menace la survie du lieu patrimonial long terme la norme exige des valuations et une analyse d options afin de d terminer le plan d action appropri Cette norme conjointement avec la norme 3 ne m ne g n rale ment l intervention que lorsque l tat actuel aggrave la d t rior
54. tre consid r es Neuf normes g n rales 1 9 s appliquent tous les projets de conservation Ces neuf normes correspondent aux normes utilis es pour un projet de pr servation ce qui d montre que ce traitement est au c ur de tous les projets de conservation car il permet de prolonger la vie physique d un lieu patrimonial gr ce des soins et un entretien appropri s Trois normes suppl mentaires 10 11 et 12 sont li es la r habilitation et s appliquent donc dans un projet de r habilitation en plus des neuf normes g n rales Deux normes suppl mentaires 13 et 14 sont li es la restauration et s appliquent aussi dans un projet de restauration en plus des neuf normes g n rales Les normes sont expliqu es plus en d tail au chapitre 3 Respecter les lignes directrices Pour que la conservation repose sur une compr hension approfondie d un lieu patrimonial et de ses l ments caract ristiques les lignes directrices recommandent toujours de documenter et d valuer la forme les mat riaux et l tat d un lieu patrimonial et de ses l ments caract ristiques avant de prendre la d cision d intervenir et d entreprendre des travaux Tout comme les normes les lignes directrices g n rales s appliquent tous les projets de conservation Ces lignes directrices correspondent aussi aux lignes directrices utilis es pour un projet de pr servation Il convient en outre de suivre
55. 126065f pdf 2003 ICOMOS Indonesia Indonesia Charter for Heritage Conservation www international icomos org charters indonesia charter pdf 2003 TICCIH Charte nizhny tagil pour le patrimoine industriel www international icomos org 18thapril 2006 nizhny tagil charter fpdf 2003 UNESCO Sauvegarde du patrimoine culturel immat riel www unesco org culture ich index php 2003 ICOMOS Charter Principes pour l analyse la conservation et la restauration des structures du patri moine architectural www international icomos org charters structures_fhtm 2003 ICOMOS Principes pour l analyse la conservation et Ja restauration des structures du patrimoine architectural www intemational icomos org charters wallpaintings_e pdf 2005 WHC M morandum de Vienne sur Le patrimoine mondial et l architecture contemporaine Gestion du paysage urbain historique http whc unesco org fr documents 5966 2005 ICOMOS Xi an Declaration on the Conservation of the Setting of Heritage Structures Sites and Areas www international icomos org charters xian declaration pdf 2008 ICOMOS Charte des itin raires culturels www intermational icomos org charters culturalroutes_e pdf 2008 ICOMOS Charte pour l interpr tation et la pr sen tation des sites culturels patrimoniaux www intermational icomos org charters interpretation_e pdf 258 La conservation fond e sur les valeurs et la communaut Avrami Erica Randall Ma
56. 1994 Cultural Resource Management Archaeological Research Preservation Planning and Public Education in the Northeastern United States Westport Conn Bergin amp Garvey MacManamon F P and Hatton A 2000 Cultural Resource Management In Contemporary Society Perspectives On Managing And Presenting The Past New York Routledge Netherlands Government of State Inspectorate for Archaeology 2004 Dutch Archaeology Quality Standard www erfgoedinspectie nl uploads publications knauk pdf New Zealand Government of Department of Conservation 2002 Caring for archaeological sites New Zealand guidelines Wellington New Zealand www doc govt nz upload documents science and tech nical ArchSitesA pdf National Park Service US 1988 Filter Fabric A Technique for Short Term Site Stabilization Technical Brief 1 www nps gov archeology pubs techbr tch1 htm National Park Service US 1989 Intentional Site Burial A Technique to Protect Against Natural or Mechanical Loss Technical Brief 5 www nps gov archeology pubs techbr tch5 htm National Park Service US 1990 Revegetation The Soft Approach to Site Stabilization Technical Brief 8 www nps gov archeology pubs techbr tch8 htm National Park Service US 1991 Site Stabilization Information Sources Technical Brief 12 www nps gov archeology pubs techbr tch12A htm National Park Service US 1992 Managing Archaeological Resources from the Museum Perspective
57. Engineering Heritage and Conservation Guidelines www engineersaustralia org au da index getfile id 4481 Parcs Canada 2001 Plan du r seau des Lieux Historiques Nationaux du Canada La comm moration des r alisations d ing nierie canadiennes Ouvrages de g nie civil Ball Norman R ed 1988 B tir un pays histoire des travaux publics au Canada Montr al Bor al Clifford C Eshelman R Seibert M and Vitanza 1997 TA Historic Lighthouse Preservation Handbook US National Park Service Historic Preservation Training Center and National Maritime Initiative U S Coast Guard U S Department of Defense Legacy Resource Management Program and U S Lighthouse Society 1997 www crnps gov maritime handbook htm Delgado J P and Foster K J 1998 Guidelines for Evaluating and Nominating Aids to Navigation US Department of the Interior National Park Service www nps gov history nr publications bulletins pdfs RB34 pdf Highley Terry L Scheffer Theodore 1989 Controlling Decay in Waterfront Structures Evaluation Prevention and Remedial Treatments United States Department of Agriculture Forest Service Forest Products Laboratory Research Paper FPL RP 494 www fs fed us eng bridges documents tdbp contdeca pdf International Association of Marine Aids to Navigation and Lighthouse Authorities 2006 JALA Lighthouse Preservation Manual www iala aism org web pages publications docpdf manuals
58. LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION EA Conseill D conseill 1 10 Comprendre le plan ou le jeu d eau et comment il contribue la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre l volution des plans d eau dans le temps et leur r le dans l hydrologie g n rale du paysage Il pourrait s agir d utiliser des techniques arch ologiques pour d terminer les changements dans le lit d un cours d eau et de se servir de photographies a riennes l infrarouge pour cartographier les configurations hydrologiques Documenter les plans d eau avant d entreprendre des travaux Il faut documenter la forme l tat et le mat riau du bord et du fond le niveau de l eau le bruit et la r flectivit la vie v g tale et animale connexe la qualit de l eau l rosion les crues naturelles ainsi que l tat g n ral valuer l tat g n ral des plans d eau d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les plans ou les jeux d eau en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques par exemple retirer les feuilles mortes ou les d p ts min raux des entr es et des sorties de drainage Conserver les plans ou jeux d eau en bon tat ou les plans ou jeux d eau d t rior s qui peuvent tre
59. LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill 9 R tablir l am nagement int rieur en recr ant des composantes manquantes ou en mettant au jour des composantes cach es de l am nagement par exemple enlever un plafond suspendu pour r v ler les proportions d un espace caract ristique NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 137 138 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION KA Conseill D conseill 10 Concevoir des espaces int rieurs et des mod les de circulation compatibles avec l am nagement int rieur du b timent historique Modifier ou d truire des espaces int rieurs caract ristiques en ajoutant des planchers en abaissant des plafonds ou en ajoutant ou en enlevant des murs D placer un l ment li aux mod les de circulation par exemple un escalier ou une entr e principale ce qui a pour effet de modifier les relations entre les espaces int rieurs et la forme ext rieure AJOUTS OU MODIFICATIONS L AM NAGEMENT INT RIEUR 11 12 13 14 Am nager des fonctions auxiliaires par exemple des salles de bains des installations techniques et des machines de bureau n cessaires la nouvelle utilisation du b timent dans des espaces non caract ristiques tels que des greniers ou des espaces d entreposage non am nag s Concevoir un ajout int rieur compatible de mani re faire ressortir claireme
60. Les pictogrammes sont ex cut s dans un pigment noir rarement utilis L un des sites de p troglyphes les mieux conserv s en Saskatchewan il est remarquable par ses sculptures de bisons et la pr sence de p troglyphes et de pictogrammes sur le m me rocher Afin de garder les p troglyphes en bon tat les propri t s physiques du rocher ont t analys es afin d valuer les m thodes de pr servation possibles Le maintien de la confidentialit du lieu aide galement prot ger le site contre les activit s non autoris es encore de restaurer certains l ments manquants ou modifi s par exemple une haie ou une roue aubes Dans ces cas les normes de pr servation o de restauration s appliquent Les interventions qui visent pr cis ment ces l ments caract ristiques peuvent tre consid r es comme des traitements secondaires PR SERVATION La pr servation comprend la protection l entretien et la stabilisation de la forme existante des mat riaux et de l int grit d un lieu patrimonial ou d une de ses composantes tout en en prot geant la valeur patrimoniale La pr servation peut englober des mesures court terme ou des mesures provisoires qui visent prot ger ou stabiliser un lieu ainsi que des mesures long terme pour retarder la d t rioration ou pr venir les dommages faisant en sorte qu il soit possible de garder le lieu utilisable par un entretien courant et des r parations mineur
61. Manual for Northern Archaeologists Prince of Wales Northern Heritage Centre and Canadian Conservation Institute http pwnhc learnnet nt ca programs downloads conservation_manual pdf NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Parcs Canada 2005 Manuel pour L Enregistrement des Donn es Arch ologiques fouilles et perspectives Version 1 http www pc gc ca fra docs pc guide fp es titre title aspx Parcs Canada 2005 Lignes directrices pour la gestion des ressources arch ologiques www pc gc ca fra docs pc guide gra mar index aspx Province d Ontario Minist re de la culture 1993 Archaeological Assessment Technical Guidelines Province d Ontario Minist re de la culture 2009 Engaging Aboriginal Communities in Archaeology Draft Technical Bulletin www culture gov on ca english heritage archaeology Aboriginal 20Engagement 20Bulletin 20 20FINAL pdf Province d Ontario Minist re de la culture 2009 Forest Operations on Crown Land A Draft Technical Bulletin for Consultant Archaeologists www culture gov on ca english heritage archaeology Technical_Bulletin_Forest_Operations 20_Crown_Land pdf International Council of Europe and the Instituto Portug s do Patrimonio Cultural 1992 Archaeological Sites in Europe Conservation Maintenance and Enhancement Council of Europe Architectural Heritage Series no 22 Conimbriga Portugal Asensio M et al 2006 The APP
62. N gliger d entretenir et de r parer le rev tement qui prot ge l isolation l amiante Modifier des syst mes m caniques et lectriques sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du lieu Introduire des syst mes m caniques tanches et de l clairage artificiel dans les b timents con us pour la lumi re et la ventilation naturelles Modifier des syst mes m caniques et lectriques caract ristiques sans avoir d abord examin les solutions de rechange pour l efficacit nerg tique qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du lieu LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION E Conseill D conseill 32 R parer les syst mes m caniques et lectriques en stabilisant en renforcant ou en adaptant les composantes individuelles de mani re conforme la p riode de restauration 33 Remplacer l identique un syst me m canique ou lectrique ou une composante de la p riode de restauration qui est trop d t rior pour tre r par en utilisant les preuves physiques existantes comme mod le de reproduction Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieu
63. PATRIMONIAUX AU CANADA 129 Les pr sentes lignes directrices donnent des recommandations d ordre g n ral qui conviennent tous les types de b ti ments Toutefois comme les b timents peuvent aussi faire partie de paysages culturels d ouvrages de g nie et de sites arch ologiques il faut aussi consulter ces lignes directrices au besoin Consulter galement les Lignes directrices pour les mat riaux qui portent la fois sur les mat riaux traditionnels et les mat riaux modernes de construction et de finition MISE EN UVRE DES LIGNES DIRECTRICES Les Lignes directrices pour les b timents se divisent en trois grands groupes la forme les assemblages et les syst mes Les m thodes traditionnelles de construction et les assemblages et syst mes complexes des b timents patrimoniaux r cents sont tous abord s Forme La plupart des interventions faites dans un b timent historique y compris les interventions sur ses assemblages architecturaux ses syst mes techniques et ses mat riaux ont une certaine incidence sur son apparence g n rale Cette incidence ressort en particulier lorsqu on construit des ajouts ou qu on modifie la forme du b timent Deux ensembles de lignes directrices portent sur cette question de l incidence des ajouts et des modifications de la forme forme ext rieure et am nagement int rieur Assemblages De nombreuses interventions dans des b timents supposent la pr servation
64. Porter au d veloppement de l horticulture en Saskatchewan Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o la v g tation est consid r e comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Pour conna tre l orientation suivre pour traiter la v g tation d un syst me naturel qui constitue un l ment caract ristique consulter galement la section sur les composantes cologiques La v g tation d signe les arbres les arbus tes les plantes herbac es les gramin es les vignes les plantes aquatiques et des milieux humides et tout mat riel v g tal vivant La v g tation peut galement comprendre des plantes par exemple un arbre sentinelle sp cimen seul dans un p turage ou des arbres sp cimens dans un jardin des regroupements am nag s tels que des haies des all es ou des bordures de vivaces et des regroupements utilis s pour limiter le soleil et le vent La v g ta tion peut galement englober les cultures ensemenc es les coteaux rebois s et les communaut s v g tales naturelles La v g tation peut avoir des associations historiques de m me que des qualit s fonctionnelles et esth tiques En outre la v g tation peut avoir une valeur historique et scientifique qui peut contribuer mainte nir la biodiversit de vari t s indig nes horticoles ou agricoles La v g tation dans un paysage culturel peut galement Les ruines du m
65. Resources for Projects Planned Under the Class Environmental Assessment for MNR Resource Stewardship and Facility Development Projects and the Class Environmental Assessment for Provincial Parks and Conservation Reserves Ross Susan et Andrew Powter 2005 r vis 2008 Lieux patrimoniaux durables Document de r flexion Direction du programme des lieux patrimoniaux Parcs Canada Teutonico Jeanne Marie and Frank Matero 2003 Managing Change Sustainable Approaches to the Conservation of the Built Environment Los Angeles Getty Conservation Institute Chapitre 4 Lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada Sant et s curit Commission canadienne des codes du batiment et de pr vention des incendies 2005 Code national du batiment du Canada 2005 Conseil national de recherches Canada Look David Terry Wong and Sylvia Rose Augustus 1997 The Seismic Retrofit of Historic Buildings Keeping Preservation in the Forefront Preservation Brief no 41 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services 1997 www nps gov history hps tps briefs brief41 htm 262 National Fire Protection Association 2007 NFPA 914 Code for Protection of Historic Structures 2007 Edition Park Sharon C and Douglas C Hicks 1995 Appropriate Methods of Reducing Lead Paint Hazards in Historic Housing Preservation Brief no 3
66. Respecter la valeur symbolique et associative des l ments caract ristiques du site dans l laboration du concept de r habilitation Veiller une compr hension syst matique des diverses composantes du site industriel d apr s les l ments construits les objets industriels et leur am nagement fonctionnel Conserver les vestiges des structures et des composantes industrielles sur place pour pr server leur am nagement fonctionnel Int grer une nouvelle structure dans un site industriel arch ologique dans le respect de sa valeur patrimoniale et de ses l ments caract ristiques Maintenir r tablir ou illustrer l am nagement fonctionnel du site industriel arch ologique au moment de l ajout de nouvelles structures Retirer ou d placer les vestiges des structures et des composantes industrielles qui contribuent la valeur patrimoniale du site LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 2 4 SITES SITU S DANS DES PAYSAGES CULTURELS La valeur patrimoniale du LHNC de la Forteresse de Louisbourg en Nouvelle cosse tient plusieurs l ments caract ristiques incluant les l ments pr serv s d un paysage culturel du XVIII si cle et un certain nombre de ressources arch ologiques connues et inconnues Plusieurs de ces ressources arch ologiques notamment celles situ es le long de la c te sont risque en raison des ondes de temp te qui ont frapp le site au cours des derni res ann es
67. Stabiliser les toits d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer des parties des toits en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant les l ments selon les m thodes de conservation reconnues Peuvent aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants du toit ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible Les r parations doivent correspondre le plus possible aux l ments existants tant sur le plan visuel que mat riel Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA N gliger de tenir compte de l effet des changements et des pratiques ant rieures d entretien du toit Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur le toit et les l ments du toit sans d abord documenter leur caract re et leur tat N gliger d entretenir les toits de mani re cyclique N gliger de remplacer les solins d t rior s ou de nettoyer et d entretenir correctement les goutti res et les tuyaux de descente ainsi que les drains des toits plats de sorte que l eau et l
68. Technical Brief 13 www nps gov archeology pubs techbr tch13A htm 266 National Park Service US No date Secretary of the Interior s Standards for Archaeological Documentation www nps gov history local law arch_stnds_7 htm National Park Service US 2004 Prot ger Archaeological Sites on Eroding Shorelines A Hay Bales Approach Technical Brief 18 www nps gov archeology pubs techbr tch18A htm Teutonico J M G Palumbo et al 2000 Management planning for archaeological sites an international works hop organized by the Getty Conservation Institute and Loyola Marymount University 19 22 May 2000 Corinth Greece Los Angeles the Getty Conservation Institute United Kingdom Government of Historic Scotland 1999 Conserving the Underwater Heritage Historic Scotland Policy Paper www historic scotland gov uk conserving_the_ underwater_heritage pdf Comprendre planifier documenter et consigner Chapman H P et al 2000 Quantifying the effects of erosion on the archaeology of intertidal environments A new approach and its implications for their manage ment Conservation and Management of Archaeological Sites 4 4 Demoule J P Giligny F Leho rff A Schnapp A 2002 Guide des m thodes de l arch ologie Paris Mathers C et al ed 2004 Heritage of Value Archaeology of Renown Reshaping Archaeological Assessment and Significance Cultural Heritage Studies series University Press of Florida
69. a ne mA mn Res 257 R f rences photographiques 280 AVANT PROPOS Les lieux patrimoniaux du Canada sont un v ritable patrimoine vivant pour toute la population canadienne En pr servant ces tr sors nous permettrons aux prochaines g n rations de continuer de les utiliser et d y pratiquer de nouvelles activit s L dition r vis e des Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada constitue un outil essentiel pour orienter des d cisions qui donneront un second souffle aux lieux patrimoniaux tout en prot geant leur valeur patrimoniale L dition de 2003 des Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada a t un v ritable succ s Elle a t adopt e par les organismes gouvernementaux et les grandes municipalit s d un bout l autre du pays ce qui a contribu la cr ation d une culture de conservation qui a favoris la pr servation de l exceptionnel et irrempla able patrimoine du Canada pour les g n rations venir Depuis lors son utilisation r guli re sur le terrain a procur aux administrations f d rale provinciales territoriales et municipales aux sp cialistes de la conservation du patrimoine aux responsables de la mise en valeur du patrimoine et de nombreux Canadiens et Canadiennes l exp rience pratique et les perspectives n cessaires la formulation de conseils sur diver
70. and Natural Heritage Ottawa Heritage Canada http heritagecanada org eng GreenReport2Eng Read pdf Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques 2010 Ca va marcher Manuel pour Ja viabilit des lieux patrimoniaux www gov mb ca chc hrb pdf sustainability_work book_2010 fr pdf Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques Votre Guide vert pour la conserva tion du patrimoine www gov mb ca chc hrb pdf green_guide_2010 fr pdf 261 Province d Ontario Minist re de la Culture Aucune date Loi sur l nergie verte Cons quences pour les ressources arch ologiques et patrimoniales www culture gov on ca french heritage greenenergy greenenergy htm Province d Ontario Minist re de la Culture du Tourisme et des Loisirs et le Minist re de l Environnement et de l nergie 1994 Lignes directrices pour la conservation du patrimoine culturel dans le cadre des valuations environnementales Province d Ontario Minist re de la culture et de la r cr ation 1980 Guidelines on the Man Made Heritage Component of Environmental Assessments Province d Ontario Minist re des richesses naturelles 2007 Forest Management Guide for Cultural Heritage Values Toronto Queen s Printer for Ontario www mnr gov on ca MNR_E000505 pdf Province d Ontario Minist re des richesses naturelles 2006 A Technical Guideline for Cultural Heritage
71. and Sport and Department for Transport www english heritage org uk upload pdf ValofHistoricknv_eftecFinalReportED2 pdf 1267046837 English Heritage 2005 Regeneration and the Historic Environment Heritage as a Catalyst for Better Social and Economic Regeneration www helm org uk upload pdf Regeneration_and_the_ Historic_Environment_2005 pdf REFERENCES Lieux patrimoniaux du Canada 2006 Direction g n rale des lieux historiques nationaux Parcs Canada R pertoire canadien des lieux patrimoniaux R daction d nonc s d importance www historicplaces ca downloads SOS 20guide 20 20fr 12 06 pdf pdf Kerr Alastair 2007 Considerations for a Values Based Approach to Heritage Conservation within Canada Vancouver Heritage Foundation www vancouverheritagefoundation org documents Values BasedApproach_HeritageConservation pdf Mason Randy ed 1999 Economics and Heritage Conservation A Meeting Organized by the Getty Conservation Institute December 1998 Los Angeles J Paul Getty Trust www getty edu conservation publications pdf_publica ions econrpt pdf Mason Randall 2005 Economics and Historic Preservation Guide and Review of the Literature Brookings Institution Metropolitan Policy Program Getty Conservation Institute Project website Research on the Values of Heritage 1998 2005 www getty edu conservation field_projects values Parcs Canada 2002 Guide de r daction des
72. assez de preuves disponibles sur d autres zones des jardins Cette approche pour reproduire avec exactitude l l ment l identique ie la creation de nouveaux massifs qui compl tent les jardins et rehaussent leur valeur La partie c a trait aux lieux patrimoniaux dont l tat de d t rioration est avanc ou les patrimoniale cas o des l ments ou des assemblages importants ont disparu Un projet de r habili tation doit conserver la valeur patrimoniale du lieu malgr l ajout d un nouvel l ment Une gamme d approches permet de cr er la compatibilit avec le lieu patrimonial Le nouvel l ment peut tre discret et compatible par sa forme son mat riau et ses d tails ou contemporain dans le style et compatible par ses dimensions son chelle ou sa masse Cette norme a pour objet implicite de traiter les d t riorations importantes Si elles ne sont pas correctement trait es le lieu pourrait perdre sa valeur patrimoniale Les l ments caract ristiques du lieu historique national Doukhobor Dugout House en Saskatchewan comme les cadres de fen tres ont subi une d t rioration visible en raison de l exposition aux l ments Une solution long terme a d tre adopt e pour les r parations afin de pr venir d autres dommages et de pr server la valeur patrimoniale du lieu la suite du traitement de renforcement comprenant le traitement des billes de bois avec des pr servatifs les l ments caract rist
73. au cours de la p riode de restauration mais pour laquelle il y a peu de documentation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 83 4 1 9 RELIEFS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o un relief est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Les reliefs ont trait la forme de la surface de la Terre un endroit donn Certains reliefs naturels comprennent les montagnes les collines les canyons les vall es et les plaines Les reliefs con us par l homme comprennent les terrasses les remblais les remparts les talus les foss s et les baissi res Il est important lorsqu on d crit un relief particulier qu il soit naturel ou construit de tenir compte de sa forme de la pente de ses dimensions et du mat riau g ologique par exemple le sable ou le limon Le relief peut tre naturel form de collines et de plaines ou r sulter de l activit humaine Les champs de r sidus miniers r sultant de la Ru e vers l or au Klondike au d but du XX si cle en sont un exemple frappant Ces vues aident d finir et interpr ter le LHNC de la Drague num ro quatre Les reliefs naturels peuvent avoir t des facteurs importants dans la d termination de l emplacement et de l am nagement d un paysage culturel par exemple choisir de construire une forteresse sur des hautes terres afin d e
74. b timent par exemple une rampe b timent d acc s ou une main courante RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 33 Recr er une entr e un porche ou un balcon qui existait Construire une entr e un porche ou un balcon qui pendant la p riode de restauration en se fondant sur des preuves faisait partie du concept original du b timent mais qui physiques ou documentaires par exemple reproduire une imposte n a jamais t r alis ou un l ment dont on suppose ou une colonne de porche l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 168 LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS 4 3 7 L MENTS INT RIEURS Les pr sentes lignes directrices donnent orientation suivre dans les cas o es l ments int rieurs d un b timent sont consid r s comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation sur les moyens prendre pour pr server ces l ments en les entretenant ou en les r parant et dans les cas o un changement de l utilisation du lieu ou de la r glementation entra ne des modifications ou des ajouts Les uvres d art incluant les sculptures et les murales peuvent contribuer la valeur patrimoniale de l int rieur d un b timent La r paration et le nettoyage des murales du Palais l gislatif de la Saskatchewan l occasion du Centenaire de la Saskatchewan ont n cessit l inte
75. cas d un pont historique qui ne peut supporter le volume de circulation actuel une intervention minimale peut vouloir dire effectuer des travaux importants pour assurer la s curit publique Pour les sites arch ologiques l intervention minimale exige de trouver le juste milieu entre l acquisition de connaissances gr ce des investigations et la pr servation des ressources sur place Un certain niveau d intervention s impose souvent pour comprendre suffisam ment la valeur patrimoniale du site arch ologique et d terminer la meilleure solution de pr servation On peut le faire en choisissant la m thodologie de recherche qui convient le mieux pour un projet donn par exemple ne cibler que les excavations n cessaires et utiliser des moyens d investigation non intrusifs au besoin Une intervention minimale n a pas le m me sens pour la pr servation la r habilitation et la restauration Dans le contexte d une pr servation elle veut dire entreprendre assez de travaux de r paration ou d entretien pour assurer la long vit du lieu tout en en pr servant la valeur patrimoniale Dans le contexte d une r habilitation elle peut vouloir dire limiter le nouvel usage l ajout ou les changements propos s Dans le contexte d une restauration elle repr sente un juste quilibre entre les enl vements et les recr ations pour repr senter l tat du lieu patrimonial tel qu il tait une p riode particuli re de son histoire Les im
76. comme des grandes villes L inspection du b timent par un architecte sp cialis en conservation a permis de d terminer que malgr un incendie les murs ext rieurs de brique et la charpente en bois de l int rieur taient essentiellement solides Photographie vers 1910 de la devanture de l difice Grier Block baie sud Des photographies comme celle ci ont t des ressources indispensables lors de l laboration des plans de restauration de la devanture PROCESSUS DE PRISE DE D CISIONS EN MATI RE DE CONSERVATION PLANIFIER Conserver ou choisir un usage appropri et durable Les propri taires ont d termin que le maintien de l utilisation du rez de chauss e par des commerces en location combin avec une occupation r sidentielle au premier tage tait la solution la plus appropri e pour la rue principale historique de Fort Macleod La demande locale d espaces commerciaux est stable et les logements du premier tage apportent des revenus additionnels am liorent la s curit et contribuent au niveau d activit dans le quartier historique Puisque ces usages sont d j bien tablis dans le Grier Block les exi gences physiques du b timent historiques resteraient fondamentalement inchang es m me si des am liorations substantielles doivent tre apport es pour satisfaire aux exigences des codes du b timent actuels assurer une meilleure efficacit nerg tique et r pondre aux besoin
77. comprendre le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes des reliefs Les r parations doivent correspondre le plus troitement possible au relief existants tant sur le plan physique que visuel Remplacer l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes du relief lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouveaux travaux doivent correspondre aux anciens quant la forme et au d tail Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur le relief et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Entreprendre des travaux sans comprendre leur incidence sur les reliefs historiques Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les reliefs sans documenter les variations les conditions et les fonctions topographiques existantes Permettre la modification d un relief en raison d un d veloppement incompatible ou par n gligence Remplacer des reliefs qui peuvent tre r par s ou r tablis Remplacer au complet un l ment du relief alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes 85 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION 1 Conseill D conseill 10 R parer ou r tablir un relief gravement d t rior ou disparu Il Modifier la forme la pente l
78. coupole une lucarne ou un paratonnerre alors qu il serait possible de r parer les mat riaux caract ristiques ou de ne remplacer que les l ments d t rior s ou manquants N gliger de r utiliser les mat riaux du toit lorsque seul le pontage a besoin d tre remplac Enlever un l ment de toit irr parable par exemple une chemin e ou une lucarne sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment dont l apparence diff re ou la fonction n est pas la m me Remplacer des l ments de toit et des mat riaux d t rior s qui ne sont plus disponibles par des substitutions incompatibles sur le plan mat riel ou visuel LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION 4 Conseill D conseill 17 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en construisant un nouvel l ment de toit d apr s des preuves physiques ou documentaires ou un nouvel l ment dont les dimensions l chelle le mat riau le style et la couleur sont compatibles Cr er une fausse apparence historique en posant un l ment de remplacement incompatible ou fait partir de preuves physiques et documentaires insuffisantes AJOUTS OU MODIFICATIONS AUX TOITS OU AUX ELEMENTS DE TOIT 18 Modifier ou remplacer un toit ou des l ments de toit afin d accueillir un programme largi un nouvel usage ou de satisfaire aux codes et r glements applicables de mani
79. culturelle du paysage culturel Compendre la structure la fonction et la dynamique de la composante cologique et de l cosyst me dont elle fait partie Documenter les caract ristiques et l tat de la composante cologique et sa relation avec l cosyst me dont elle fait partie avant d entreprendre des travaux La documentation doit allier les meilleures connaissances scientifiques et traditionnelles disponibles valuer l tat g n ral de la composante cologique d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles et les changements pr voir Prot ger et entretenir la composante cologique en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques Conserver les composantes cologiques intactes et les composantes cologiques d grad es qui peuvent tre convenablement r tablies R parer les composantes cologiques d grad es en tout ou en partie l aide de m thodes reconnues et de personnel qualifi par exemple recourir aux services d un arboriculteur certifi pour traiter un arbre m r Les r parations doivent tre physiquement et visuellement compatibles avec les valeurs patrimoniales naturelles et culturelles du paysage culturel Remplacer des composantes cologiques gravement d t rior es ou manquantes selon les preuves physiques et documentaires par exemple replanter une esp ce d arbuste document e d truite p
80. d cennie en commen ant par la remise en tat des boutiques et des logements afin de g n rer des revenus La restauration de la fa ade de m tal estamp a jou un r le dans la r habilitation initiale des espaces commerciaux du rez de chauss e qui a t suivie par la r habilitation des vitrines une la fois mesure que les ressources taient disponibles et que des locataires se pr sentaient Le plan de r habilitation compl te pr par par un architecte sp cialis en conservation et l expertise des propri taires en mati re de construction ont grandement contribu la mise en uvre r ussie et conomique du programme de conservation Effectuer des travaux d entretien r gulier La conservation est une entreprise conti nue Dans le sud de l Alberta o le sable pouss par les vents dominants d cape la peinture et le bois expos et o les cycles de gel d gel intenses attaquent la ma on nerie un entretien r gulier constitue une partie importante de la pr servation des l ments caract ristiques du Grier Block et de la prolongation de sa vie Il est donc appropri d tablir un plan d entretien et les bonnes pratiques de conservation consistent documenter la fois les remises en tat p riodiques et l entretien continu et de conserver ces documents en un lieu appropri et bien identifi rte 7 Gauche Fen tre de la fa ade nord avant la r habilitation sur laquelle on
81. datant de p riodes autres que la p riode de restauration N gliger d enlever des l ments non caract ristiques d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation de la p riode de restauration choisie RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 16 Recr er un l ment manquant qui appuie l utilisation du sol de la p riode de restauration d apr s des preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux Installer un l ment qui faisait partie du concept original mais qui n avait jamais t r alis ou construire un l ment dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 56 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES 4 1 2 PREUVES DE PRATIQUES TRADITIONNELLES Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o une preuve de pratique traditionnelle constitue un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Elles s appliquent en particulier aux l ments qui t moignent de pratiques traditionnelles du pass ou qui appuient des pratiques existantes lorsque ces l ments ont t identifi s dans un nonc d importance Situ e au sud de Rankin Inlet au Nunavut Marble Island a une longue histoire d utilisation diversifi e Les Inuits sont d abord venus sur l le pour la chasse saisonni re suivis par les explorateurs eur
82. des sites terrestres les sites subaquatiques abritent une faune et une flore vari es Les facteurs environnementaux peuvent avoir des r percussions sur l tat d un site arch ologique Il s tablit habituellement un quilibre entre les sites subaquatiques et leur environnement ce qui ralentit leur d gradation et favorise leur pr servation ad quate pendant des centaines voire des milliers d ann es Les sites subaquatiques en particulier ceux qui sont enfouis sous les s diments sont tr s riches en mati re orga nique leur conservation et leur pr servation pr sentent par cons quent de grands d fis Les sites subaquatiques sont tous suscepti bles d tre perturb s non seulement par les forces naturelles dynamiques et complexes de la nature mais aussi par les activit s humaines notamment la construction le dragage la p che commerciale certaines m thodes inconsid r es de plong e sous marine r cr ative de m me que l ancrage le vandalisme et le pillage Certains sites dont les paves de navires peuvent conserver un haut degr d int grit structurale similaire celui d difices patrimoniaux situ s sur la terre ferme Dans certains cas il est possible d att nuer la d t rioration d origine naturelle Il est recommand d adopter une approche non intrusive qui privil gie la conservation sur place l intervention minimale et l appr ciation des ressources arch ologiques Les pr sente
83. en introduisant un nouvel l ment incompatible ou bas sur des preuves physiques et documentaires insuffisantes Ajouter un nouvel l ment qui modifie ou embrouille une utilisation du sol existante par exemple situer un terrain de stationnement pour les visiteurs dans une cour agricole caract ristique introduire un nouvel l ment incompatible par sa fonction avec l utilisation du sol ant rieure ou existante 55 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION m Conseill D conseill 13 R parer l aide d une approche d intervention minimale un l ment d t rior qui appuie l utilisation du sol de la p riode de restauration 14 Remplacer l identique un l ment qui appuie l utilisation du sol de la p riode de restauration lorsqu il est trop d t rior pour tre r par selon la m me configuration et les m mes d tails de conception importe de bien documenter les nouveaux travaux afin de quider les recherches et les traitements ult rieurs Remplacer au complet un l ment qui appuie une utilisation du sol de la p riode de restauration alors qu il serait possible de le r parer Enlever un l ment irr parable qui appuie l utilisation du sol de la p riode de restauration sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 15 Enlever ou modifier des l ments non caract ristiques
84. envisager d utiliser un l ment de substitution compatible Par exemple on peut remplacer un arbre sentinelle malade dans un pr par un arbre r sistant aux maladies de type de forme de silhouette et d chelle semblables Remplacer des l ments historiques manquants en installant un nouvel l ment de v g tation I peut s agir d un nouvel l ment compatible avec les habitudes la forme la couleur la texture la floraison les fruits la fragrance l chelle et le contexte de la v g tation historique par exemple remplacer des plants de vigne par des ceps plus rustiques similaires aux plants historiques Remplacer la v g tation alors qu il serait possible de la r g n rer par exemple enlever une plante d form e ou endommag e alors qu on pourrait faire une taille corrective avec succ s Remplacer un l ment d t rior par un nouvel l ment dont l apparence diff re par exemple remplacer un grand arbre mature en d clin par un arbre ornemental nain Cr er une fausse apparence historique en introduisant un l ment de remplacement fond sur des preuves physiques et documentaires ou des t moignages oraux insuffisants LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION a Conseill D conseill AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 16 Introduire une nouvelle v g tation lorsq
85. est incompatible ou bas sur des preuves physiques et documentaires insuffisantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION E Conseill D conseill AJOUTS OU MODIFICATIONS AUX SYST MES PORTEURS 24 Concevoir le syst me porteur d un ajout ou modifier une structure existante de mani re compatible avec le syst me porteur tout en respectant sa valeur patrimoniale 25 Limiter toute nouvelle excavation proche des fondations pour viter de miner la stabilit du syst me porteur ou des structures voisines Changer radicalement les espaces int rieurs caract ristiques ou endommager ou d truire des l ments ou des finis caract ristiques en tentant de corriger des probl mes de structure en vue d un nouvel usage CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 26 Satisfaire aux exigences de sant et de s curit par exemple am liorer les mesures de protection contre les s ismes ou les explosions de mani re pr server les syst mes porteurs existants et r duire au minimum l incidence sur la valeur patrimoniale 28 Travailler avec des sp cialistes des codes pour trouver les solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale g n rale du lieu patrimonial 28 Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux en recourant aux m thodes de supp
86. et qu un remplissage s av re n cessaire il doit tre effectu par des personnes qualifi es et nettement d fini comme un ajout Prot ger l art rupestre contre les animaux le vent la lumi re du soleil l eau la croissance naturelle des v g taux tels que les algues et les champignons et la poussi re Dans tous les cas avant d entreprendre les travaux il faut faire une valuation ad quate afin de bien comprendre les mat riaux et les forces en jeu Analyser la stabilit de la surface de pierre la distribution des sels et de l humidit et les niveaux de pollution de l air afin d adopter des mesures appropri es en vue de prot ger l art rupestre Prot ger et entretenir le cadre naturel des arbres culturellement modifi s et des sites arch ologiques d art rupestre en assurant au besoin leur entretien et leur nettoyage r guliers par du personnel sp cialis Prot ger et pr server sur place les arbres culturellement modifi s Prot ger et entretenir les arbres culturellement modifi s en valuant les effets de l environnement sur ceux ci dont ceux des insectes des champignons et de l eau Prot ger les arbres culturellement modifi s en les identifiant au moyen de m thodes non intrusives et non permanentes Accentuer les gravures et les peintures peu visibles en mouillant les peintures et en tracant la craie les gravures afin de mieux documenter l art rupestre Ces proc dures peuvent d truire les vestige
87. et de la conservation et des usagers pour trouver la solution la plus appropri e aux probl mes d accessibilit qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en apportant des modifications visant satisfaire aux exigences de sant et de s curit Apporter des changements l am nagement fonctionnel sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques de l ouvrage de g nie Modifier des am nagements fonctionnels caract ristiques sans consulter les sp cialistes et les utilisateurs METTRE FIN L EXPLOITATION D UN OUVRAGE DE G NIE 18 Suivre les proc dures pertinentes de mise sous cocon lorsqu on cesse d exploiter un ouvrage de g nie afin de conserver les possibilit s d exploitation future de l ouvrage NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 209 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION EN Conseill D conseill 19 Restaurer l am nagement fonctionnel de la p riode de Remplacer un l ment construit r parable qui d finit r f rence en r tablissant les r seaux de circulation les tapes l am nagement fonctionnel de la p riode de restauration des proc d s ainsi que l orientation l al
88. et les fondations ont t stabilis s et un plancher isol a t install permettant de laisser en place les couches de sol restantes et les artefacts associ s tout en assurant une protection contre le vol et les intemp ries Les r percussions d coulant de l ajout d isolant un mur ext rieur qui n tait pas historiquement isol devraient tre examin es avec soin en incluant la mesure du rendement actuel du mur et la mod lisation du rendement nerg tique de diff rentes approches Ajouter un isolant l int rieur ou l ext rieur d un mur en ma onnerie ou en bois rond peut nuire aux l ments caract ristiques et mener la d t rioration du mur si les travaux ne sont pas bas s sur une compr hension approfondie des caract ristiques physiques et contextuelles du mur incluant son exposition l air l humidit et la pression de vapeur Tout changement un mur ext rieur doit reposer sur la science de l enveloppe des b timents pour le type d assemblage historique 149 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION LA Conseill D conseill 1 10 150 Comprendre les murs ext rieurs et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du b timent historique Comprendre les propri t s et les caract ristiques des murs ext rieurs de m me que les changements et les pratiques ant rieures d entretien Documenter la composition
89. faire faire les travaux par du personnel non exp riment LIGNES DIRECTRICES SUPPLEMENTAIRES POUR LES PROJETS DE REHABILITATION Esl Conseill D conseill 15 Remplacer les mat riaux caract ristiques par des mat riaux de substitution compatibles lorsqu il est prouv que les mat riaux originaux acc l rent la d t rioration et uniquement apr s avoir confirm par une analyse approfondie et une surveillance troite que le mat riau pose un probl me Les mat riaux de substitution devraient tre aussi durables que l assemblage entier de fa on pr server la dur e de vie pr vue de celui ci Utiliser des mat riaux nouveaux et des technologies nouvelles qui n ont pas t prouv s Remplacer les l ments caract ristiques d t rior s par des mat riaux nouveaux ou des technologies nouvelles pour am liorer la durabilit alors que le mat riau original donne un bon rendement LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION El Conseill D conseill 16 Documenter les mat riaux qui ne datent pas de la p riode de restauration avant de les modifier ou de les retirer Dans la mesure du possible il faudrait entreposer des chantillons de ces mat riaux pour faciliter les recherches ult rieures N gliger de documenter les mat riaux qui ne datent pas de la p riode de restauration avant de les enlever LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX 4 5 2 Les pr sentes lignes di
90. fois encore lorsqu il prend fin Depuis leur parution en 2003 les Normes et lignes directrices sont devenues un document de r f rence essentiel de la conservation du patrimoine au Canada De concert avec le R pertoire canadien des lieux patrimoniaux les Normes et lignes directrices ont transform la pratique de la conservation du patrimoine au pays en offrant de nouveaux outils et programmes qui favorisent l utilisation et l appr ciation des lieux patrimoniaux par tous les Canadiens MODIFICATIONS DEPUIS LA DERNI RE PUBLICATION La deuxi me dition des Normes et lignes directrices explicite et clarifie les rensei gnements contenus dans la publication originale de 2003 Les r visions apport es m tiennent compte des commentaires re us des utilisateurs de la premi re dition des Normes et lignes directrices m clarifient le lien entre les Normes et lignes directrices et un nonc d importance m pr cisent le processus de prise de d cisions en mati re de conservation m interpr tent les quatorze normes pour clarifier ces principes importants m ajoutent des conseils pour les interventions types relatives la durabilit m abordent de nouveaux sujets tels que les paysages culturels dont les arrondissements historiques m traitent du patrimoine r cent dont les questions pr cises de la conservation de mat riaux et d assemblages modernes m donnent de meilleurs conseils pour les
91. for Historic Buildings Preservation Brief no 4 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief04 htm Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Toits http www saintjohn ca site media SaintJohn Roofs 20Fr pdf Murs ext rieurs Bull Natalie and Harry Hunderman eds 2001 Special Issue Curtain Walls APT Bulletin Journal of Preservation Technology 32 1 De Jonge Wessel and Arjan Doolaar eds 1996 Curtain Wall Refurbishment A Challenge to Manage Preservation Technology Dossier Number 1 Eindhoven The Netherlands DOCOMOMO Foulks William G ed 1997 Historic Building Facades The Manual for Maintenance and Rehabilitation New York John Wiley amp Sons and New York Landmarks Conservancy Kaskel Bruce S 1995 The Metal and Glass Curtain Wall Cultural Resource Management CRM Bulletin 18 8 http crm cr nps gov archive 18 8 18 8 7 pdf London Mark et Cecile Baird 1986 Rev tements traditionnels entretien r paration remplacement Guide technique no 4 Montr al H ritage Montr al et Qu bec Minist re des Affaires Culturelles Park Sharon C 1988 The Use of Substitute Materials on Historic Building Exteriors Preservation Brief no 16 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Divisi
92. g nie sont regroup es sous deux sections principales les l ments construits et l am nagement fonctionnel Ce classement a pour objectif d aider le lecteur comprendre comment ces concepts s appliquent un ouvrage de g nie et comment ils interagissent L utilisateur doit toujours consulter les deux sections lorsqu il doit conserver un ouvrage de g nie afin de prot ger les l ments physiques l ments construits et la configuration spatiale am nagement fonctionnel du lieu patrimonial Les Lignes directrices pour les ouvrages de g nie pr sentent des recommanda tions qui s appliquent tous les types d ouvrages de g nie Comme un grand nombre de ces ouvrages comptent des b timents ou contiennent des ressources arch ologiques arch ologie industrielle ou encore sont situ s dans des paysages culturels il est recommand de consulter les lignes directrices correspondantes s il y a lieu Il faut au besoin consulter aussi les Lignes directrices pour les mat riaux qui portent sur les mat riaux de construc tion et de finition traditionnels et moder nes et la section consacr e aux syst mes porteurs dans les Lignes directrices pour les b timents La tour Murney Kingston en Ontario est une tour Martello qui fait partie des fortifications construites pour le port de Kingston pendant la crise de l Oregon de 1845 1846 La tour est ronde et tronqu e compte quatre caponnieres en saillie sa base
93. gent ad quatement les surfaces des mat riaux Ignorer les instructions du fabricant sur le produit et son application la pose d enduits protecteurs Remplacer les mat riaux divers qui peuvent tre r par s Enlever les mat riaux divers qui peuvent tre stabilis s ou r par s Remplacer au complet un l ment alors qu il serait appropri de le r parer et de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Remplacer au complet un l ment alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION E Conseill D conseill 11 R parer les mat riaux divers en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant le mat riau Peut aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique ou en utilisant un mat riau de substitution compatible des mat riaux divers qui sont gravement d t rior s ou manquants lorsqu il en subsiste des prototypes 12 Faire l essai des m thodes de r paration avant d entreprendre des travaux lorsqu il n existe aucune m thode de conservation tablie 13 Remplacer l identique les mat riaux divers en se fondant sur des preuves physiques et documentaires S il est impossible d utiliser le m me mat riau pour des raisons techniques ou conomiques on peut envisager d utiliser des mat riaux de subs
94. gorie pr cise Comme les pr sentes s appliquent un large ventail de mat riaux elles comportent des conseils g n raux en ce qui concerne l entretien la r paration et le remplacement de ces mat riaux divers Le plastique et la fibre de verre peuvent tre moul s en diff rentes formes pour produire des panneaux muraux d coratifs et color s Ces panneaux moul s verts sont uniques et seraient difficiles remplacer en cas de dommages Enlever des panneaux intacts d un secteur moins visible de l immeuble pour remplacer les panneaux bris s plus en vue constitue une strat gie possible 246 Les mat riaux qui font l objet de cette section peuvent eux m mes constituer des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial ou encore faire partie d assemblages ou de syst mes caract ristiques Les mat riaux tels que le plastique le plexiglas l amiante l asphalte le caoutchouc le chaume la tourbe et la fibre de verre sont utilis s de bien des fa ons en construction Les rev tements de sol dont le li ge le linol um le tapis ou les carreaux de c ramique et les l ments d coratifs ou fonctionnels comme les tissus les rev tements muraux et les panneaux acoustiques peuvent eux aussi faire partie des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Les mat riaux modernes l gers et peu cassants tels que le plastique remplacent le verre le m tal ou le bois dans la fabrication de rev tements e
95. history hps TPS briefs brief34 htm Acronymes des organismes patrimoniaux en ordre alphab tique APC Agence Parcs Canada www pc gc ca fra index aspx APTI Association internationale pour la pr servation et ses techniques www apti org AOPI Association qu b coise pour le patrimoine industriel wWww aqpi qc ca actions html Docomomo international www docomomo com fr presentation htm EH English Heritage UK www english heritage org uk BEEFP Bureau d examen des difices f d raux du patrimoine WWW pc gc ca progs beefp fhbro index_e asp FHC Fondation H ritage Canada www heritagecanada org fre main html HELM Historic Environment Local Management UK www helm org uk REFERENCES ICOMOS Conseil international des monuments et des sites www icomos org ICOMOS CANADA http canada icomos org home F html ISCARSAH Comit scientifique international de l analyse et restauration des structures du patrimoine architectural http iscarsah icomos org NPS National Parks Service USA www nps gov index htm SIA Society for Industrial Archaeology www siahq org TICCIH The International Committee for the Conservation of the Industrial Heritage www mnactec cat ticcih UNESCO WHC Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture Centre pour le patrimoine mondial http whc unesco org Direction du patrimoine des provinces et des territoires e
96. il s agit donc du meilleur traitement faire lorsque les valeurs patrimoniales li es au contexte du lieu patrimonial dominent Avant d entre prendre des travaux il importe d laborer un plan de r habilitation Trois normes suppl mentaires 10 11 12 ont trait la r habilitation et il faut tenir compte des trois et les appliquer s il y a lieu dans un projet de r habilitation en plus des neuf normes g n rales se reporter au chapitre 3 I faut galement tenir compte des lignes directrices g n rales et des lignes directrices suppl mentaires pour la r habilitation et les appliquer s il y a lieu tout projet de r habilitation se reporter au chapitre 4 RESTAURATION La restauration concerne le fait de r v ler de retrouver ou de repr senter le plus fid lement possible l tat d un lieu patrimonial ou d une de ses composantes tel qu il tait une p riode donn e de son histoire tout en en prot geant la valeur patrimoniale La restauration comprend le retrait d l ments datant d autres p riodes de l histoire du lieu et la reconstruction d l ments man quants datant de la p riode de r f rence pour la restauration La restauration doit se Le pont couvert Hartland qui franchit la rivi re Saint Jean Hartland au Nouveau Brunswick est le plus long pont couvert au monde II est remarquable la fois pour ses qualit s structurales sa contribution au transport et com
97. industriels repose sur la compr hension des connais sances des valeurs et des messages qu ils v hiculent Une r habilitation r ussie permet de bien saisir les liens qui unissent le t moin physique conserv et le site et de bien reconna tre l interd pendance des l ments caract ristiques du site La cha ne de production l image de marque les diverses technologies et les tendances sociales qui sont l origine de cet h ritage particulier font souvent l objet d une tude En outre les liens physiques et visuels peuvent faire conna tre l inter d pendance de l industrie des r seaux de communications et des collectivit s humaines des environs Les pr sentes lignes directrices doivent tre utilis es conjointement avec la section 4 2 1 Les sites arch ologiques Lorsqu on effectue des travaux un site arch ologique industriel il est important de consulter aussi les Lignes directrices pour les paysages culturels les Lignes directrices pour les b timents et les Lignes directrices pour les ouvrages de g nie NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 113 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION Ea Conseill D conseill 1 Comprendre le milieu industriel du site arch ologique avant d entreprendre des travaux Documenter et prot ger les vestiges arch ologiques caract ristiques sur place tels que les composantes industri
98. l tat de ceux ci Recourir des techniques de sondage ou d chantillonnage hautement destructives qui endommagent ou d truisent les syst mes m caniques et lectriques ou leurs composantes N gliger de d terminer d valuer et de traiter les causes de d g ts de dommages ou de d t rioration des syst mes m caniques et lectriques ou de leurs composantes Effectuer des r parations qui ne traitent pas ou ne r solvent pas la cause du probl me Modifier ou liminer la m thode de fonctionnement de syst mes m caniques et lectriques qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu patrimonial Remplacer ou enlever des syst mes m caniques et lectriques ou leurs composantes qui peuvent tre r par s 185 186 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION fia Conseill D conseill 11 12 13 14 15 16 R parer les syst mes m caniques ou lectriques et leurs composantes de mani re qui soit physiquement et visuellement compatible avec le lieu patrimonial Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration Remplacer l identique les composantes gravement d t rior es ou manquantes d un syst me m canique ou lectrique lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouvelles composantes doivent
99. l identique ne suffisent pas 15 Am liorer la capacit de s chage du mur ext rieur par des mesures appropri es de chauffage ou de ventilation Recouvrir un mur ext rieur d t rior ou mal isol avec un nouveau mat riau ou assemblage sans tenir compte de l incidence sur la valeur patrimoniale ou de l tat des mat riaux sous jacents Remplacer au complet un mur ext rieur alors qu il serait possible de le r parer et de ne remplacer que les composantes d t rior es ou manquantes N gliger de r utiliser le rev tement intact lorsque seules des composantes internes du mur ont besoin d tre remplac es Endommager la ma onnerie d un mur ext rieur en forant des trous de drainage dans la ma onnerie ou dans les joints avec un outil plus large que les joints de mortier Introduire un pare vapeur dans un mur ext rieur construit pour tre perm able l air NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 151 152 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Ei Conseill D conseill 16 17 18 Pr voir l expansion et la contraction thermiques de la ma onnerie du b ton et des murs rideaux en pr voyant des joints d expansion et de rupture et les int grer dans des fissures existantes si possible pour r duire au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques Remplacer l identique un mur ext rieur irr parable selon les pr
100. les fen tres les portes ou les devantures de magasin sans consulter les sp cialistes et les usagers Remplacer des ch ssis carreaux multiples caract ristiques par de nouveaux ch ssis thermiques utilisant de faux meneaux Modifier les fen tres les portes ou les devantures de magasin sans avoir d abord examin les solutions de rechange qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Remplacer des fen tres r parables par de nouvelles sans valuer le rendement r el ou la dur e de vie utile restante des fen tres en place LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Conseill D conseill 32 R parer les fen tres les portes et les devantures de magasin Remplacer au complet une fen tre une porte ou une de la p riode de restauration en utilisant une approche devanture de magasin de la p riode de restauration alors d intervention minimale telle que le rapi age l pissage la qu il serait possible de r parer les mat riaux et de ne consolidation ou le renforcement des mat riaux et l am lioration remplacer que les composantes d t rior es ou manquantes de la protection contre les intemp ries 33 Remplacer l identique une fen tre une porte ou une Enlever une fen tre une porte ou une devanture de devanture de magasin de la p riode de restauration trop magas
101. les recherches ult rieures 17 Remplacer l identique des mat riaux divers de la p riode de restauration qui sont trop d t rior s pour tre r par s selon les preuves physiques et documentaires Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Enlever des mat riaux divers de la p riode de restauration qui pourraient tre stabilis s et conserv s Enlever sans les remplacer des mat riaux divers de la p riode de restauration qui sont irr parables ou les remplacer par des nouveau mat riaux qui ne conviennent pas NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 249 R F RENCES R F RENCES GLOSSAIRE l identique in kind dont la forme les mat riaux et les d tails sont pareils l l ment existant Accessibilit accessibility degr de facilit d acc s un lieu patrimonial pour le plus grand nombre de personnes possible incluant les personnes handicap es Atrium atrium cour int rieure l ai libre ou grand espace int rieur souvent surmont d une verri re Baissi re swale terrain bas et habituellement mar cageux Borne bollard poteau solide auquel se rattachent des cordes ou qui limite l acc s un secteur Brise soleil brise soleil un cran g n ralement persiennes plac sur l ext rieur d un b timent pour prot ger les f
102. mat riaux et les assemblages qui restauration lorsqu il serait possible de le r parer ou de ne composent ces l ments Les r parations peuvent g n ralement remplacer que les parties d t rior es ou manquantes ou comprendre le remplacement limit de pr f rence l identique utiliser des m thodes destructives de r paration causant des parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments ainsi d autres dommages des mat riaux historiques b tis lorsqu il en subsiste des prototypes Il importe de dater fragiles discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs 19 Remplacer au complet l identique un l ment de la p riode de Enlever un l ment b ti d t rior de la p riode de restauration qui est trop d t rior pour tre r par en se servant restauration sans le remplacer ou le remplacer par de la m me configuration et des m mes d tails de conception un nouvel l ment qui ne convient pas ll importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les travaux ult rieurs ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 20 Enlever ou modifier les l ments b tis non caract ristiques N gliger d enlever des l ments b tis non caract ristiques datant de p riodes autres que la p riode de restauration choisie d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation de la p riode de r
103. ments caract ristiques par exemple cr er un concept dans lequel les vestiges doivent supporter une charge structurale Choisir des concepts ou des mat riaux incompatibles avec la valeur patrimoniale du site Am nager de nouvelles pistes ou de nouveaux sentiers directement sur des routes historiques Compromettre la valeur patrimoniale d un site arch ologique en tentant d am nager un acc s s curitaire 109 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LA R HABILITATION Conseill D conseill STRUCTURES 42 43 44 45 46 110 Installer au besoin un abri qui respecte la valeur patrimoniale du site arch ologique et son contexte Concevoir et construire des structures telles que des abris des b timents ou des l ments interpr tatifs qui ne compromettent pas la valeur patrimoniale du lieu ni l int grit de ses l ments caract ristiques S lectionner des mat riaux et des formes dans la conception des structures qui sont compatibles avec le site et le contexte sur le plan physique et visuel Cr er des l ments interpr tatifs des composantes sp culatives et des points d acc s permettant de distinguer clairement ce qui est historique et ce qui est nouveau Surveiller l incidence des visiteurs sur les sites arch ologiques subaquatiques Installer un abri qui masque le site ou qui nuit la compr hension de sa valeur patrimoniale Employer des mat riaux et des formes incompatibl
104. ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible Les r parations doivent correspondre le plus possible aux l ments existants tant sur le plan visuel que mat riel Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration N gliger de tenir compte de l effet des changements ant rieurs des murs ext rieurs par exemple l ajout d isolation et de pare vapeur ou encore de nouveaux syst mes de chauffage ou de conditionnement d air Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les murs ext rieurs sans d abord documenter leur caract re et leur tat N gliger d entretenir les murs ext rieurs de mani re cyclique N gliger de corriger les causes de d t rioration des murs ext rieurs par exemple des mat riaux d tanch it d fectueux Enlever des l ments d t rior s des murs ext rieurs qui pourraient tre stabilis s ou r par s LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION a Conseill D conseill 11 Remplacer l identique les parties des murs ext rieurs gravement d t rior es ou manquantes lorsqu il en subsiste des prototypes 12 V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qual
105. minimum l incidence sur les valeurs patrimoniales dont t moignent les l ments caract ristiques Par exemple la poursuite des activit s agricoles traditionnelles par les propri taires fonciers de Grand Pr a fait du lieu ce qu il est aujourd hui un endroit qui rec le toujours de nombreux l ments caract ristiques de l tablissement initial Un grand nombre de ces activit s peuvent donc perdurer alors que leurs effets sur les l ments caract ristiques du lieu patrimonial sont att nu s D finir les exigences du projet A cette tape du projet le propri taire et les autorit s comp tentes devraient bien comprendre l ampleur des travaux et conna tre leurs effets possibles sur les l ments caract ristiques du lieu Lorsqu un projet est pr vu dans une zone o un potentiel arch ologique a t constat la plupart des provinces ou des territoires demandent ou exigent que des fouilles arch ologiques soient effectu es avant le d but des travaux D terminer le traitement principal On pense que la plupart des interventions effectu es par des propri taires priv s auront surtout trait l utilisation agricole des terres Ces interventions rel vent de la pr servation car ces projets perp tuent une pratique traditionnelle qui existe depuis 300 ans et qui contribue a la protection des l ments caract ristiques Dans d autres cas le traitement de conservation primaire pourrait relever de la r hab
106. national du Canada de Red Bay Terre Neuve par exemple cette pave de la p riode basque sont enfouies de nouveau l aide de sable et de b ches pour en assurer la conservation long terme Un suivi p riodique permet d en valuer l tat de conservation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 31 3 ke a x SA i gt ye i 7 La LAON 2s Sed Les nouvelles pierres du mur Wellington sur les terrains du Parlement a Ottawa sont clairement visibles de pr s en raison de la diff rence dans les techniques d outillage NORME a Effectuer toutes les interventions n cessaires pour pr server les l ments caract ristiques du lieu afin qu elles soient compatibles physiquement et visuellement avec le lieu patrimonial et qu on puisse les distinguer quand on les examine de plus pr s b Documenter toute intervention pour consultation future La partie a de cette norme parle de trouver un quilibre entre la compatibilit physique et visuelle d une intervention tout en faisant en sorte qu on puisse subtilement la distinguer M me s il y a des variations dans l appr t ou la patine les l ments peuvent tre compatibles et ces variations serviront d l ment distinctif G n ralement on ne doit pouvoir distinguer les travaux de r paration ou de remplacement qu en les examinant de pr s Cependant l honn tet demande qu on puisse clairement distinguer les nouvea
107. non heritage buildings www victoria ca common pdfs plnpln_hrtgd_final2 pdf Weeks Kay D 1986 New Exterior Additions to Historic Buildings Preservation Concerns Preservation Brief no 14 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief14 htm Lignes directrices pour les paysages culturels y compris les arrondissements historiques D autres r f rences sur les paysages culturels figurent dans les sections r serv es aux Ajouts aux lieux patrimoniaux aux Lignes directrices pour les sites arch ologiques aux Lignes directrices pour les b timents sous Forme ext rieure et aux Lignes directrices pour les ouvrages de g nie Alanen Amold R and Robert Z Melnick eds 2000 Preserving Cultural Landscapes in America Baltimore Johns Hopkins University Press Andrews T D et al 2004 The Land is Like a Book Cultural Landscape Management in the Northwest Territories Canada Circumpolar Anthropology 5 301 375 Andrews Tom and Susan Buggey 2008 Authenticity in Aboriginal Cultural Landscapes APT Bulletin 39 2 3 2008 63 71 Bimbaum Charles A and Christine Capella Peters eds 1996 The Secretary of the Interior s Standards for the Treatment of Historic Properties with Guidelines for the Treatment of Cultural Landscapes Washington D C U S Department of the Interior National Park S
108. on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS 4 3 5 FEN TRES PORTES ET DEVANTURES DE MAGASIN Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o les fen tres les portes ou les devantures de magasin sont consid r es comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation suivre pour r duire au minimum l incidence de l introduction d un nouvel l ment ou de la modification de fen tres de portes et de devantures de magasin non caract ristiques dans un b timent historique Les fen tres du pavillon Aberdeen Ottawa un immeuble qui constitue un exemple de grande structure d exposition du XIX si cle comprend des fen tres au haut du toit en courbe afin de faire p n trer la lumi re du jour dans le grand espace d exposition La pr servation des l ments caract ristiques que constituent les fen tres a n cessit de gratter et sabler le bois de remplacer le mastic et de repeindre les fen tres Bien que certains remplacements aient t faits presque toutes les fen tres ont t conserv es incluant le verre Le remplacement complet des fen tres ne constitue pas un traitement de pr servation appropri Les fen tres et les portes varient elles peuvent tre de construction traditionnelle en bois et en acier ou des unit s mode
109. originale qui refl te l alternance de solides et de vides du mur de granit situ derri re Au XX si cle on a assist la mise au point de nouveaux produits verriers par suite de l volution de la technique des murs rideaux et d autres formes architec turales modernes Ce sont le verre de tym pan le verre sandwich le verre structural la vitre de construction color e la brique de verre ainsi que les unit s isolation thermique comportant du vitrage double ou triple qui sont aujourd hui la norme Les travaux effectu s dans le but d am liorer le rendement de l enveloppe d un b timent devraient viser principalement accro tre l efficacit de tout l assemblage mural plut t qu remplacer les l ments de verre comme le vitrage Le double vitrage alt re la r flectivit et la couleur du verre et n cessite souvent qu on modifie le cadre de la fen tre ou le mur Les blocs de verre ont t fabriqu s en une grande vari t de tailles de formes de mod les et d opacit Tous ces aspects doivent tre pris en compte dans le choix d un bloc de remplacement Les recherches chez les recycleurs et chez les manufacturiers pourraient permettre de trouver des l ments de remplacement compatibles Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral concernant le verre et les produits verriers Elles devraient tre consult es conjointement avec la section 4 5 1 qui porte sur tous les mat
110. ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Remplacer un l ment b ti irr parable par un nouvel l ment dont l apparence diff re Cr er une fausse apparence historique parce que le nouvel l ment b ti est incompatible ou fond sur des preuves physiques et documentaires insuffisantes Situer un nouvel l ment b ti un endroit o il peut miner la valeur patrimoniale du paysage culturel Introduire un nouvel l ment b ti par exemple un panneau d interpr tation qui est incompatible sur le plan visuel avec le paysage culturel CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 16 Satisfaire aux exigences de sant et de s curit de mani re r duire au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques du paysage culturel CONSIDERATIONS RELATIVES A L ACCESSIBILIT 17 Trouver des solutions pour respecter les exigences d accessibilit de mani re compatible avec l l ment b ti par exemple am nager un trottoir en pente l g re au lieu d une rampe construite avec des mains courantes afin de ne pas nuire l l ment b ti 94 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION 4 Conseill D conseill 18 R parer les l ments b tis d t rior s de la p riode de Remplacer au complet un l ment b ti de la p riode de restauration en renfor ant les
111. ou nous inspirent tandis que les petits ont tendance nous faire nous sentir l aise La texture d une surface donn e peut galement influencer la perception d chelle par exemple une rue ou une cour recouverte de pav s ou de briques semble plus petite qu une superficie de m me ampleur recouverte d asphalte une surface plus unie Les relations visuelles entre les l ments d un paysage naturel ou con u par l humain ou d un arrondissement historique peuvent influencer l exp rience de l utilisateur Par exemple un gratte ciel dans un arrondissement historique pourra tre per u comme hors d chelle L ajout de technologies vertes par exemple les oliennes ou les panneaux solaires dans un paysage culturel peut affecter sa valeur patrimoniale Tout en reconnaissant l importance des sources d nergie renouvelable il est important de tenir compte de l impact visuel de ces technologies sur le paysage culturel Il faut des valuations des vues d s le d but de la planification du projet afin de bien comprendre leur incidence possible sur la valeur patrimoniale du paysage culturel Les pr sentes donnent les recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation des relations visuelles dans un paysage culturel Au besoin il faut galement consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur les l ments batis ou la v g tation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONS
112. patine et la d t rioration la distinction est mince La patine a trait au vieillissement naturel des mat riaux il s agit en fait d une d gradation organique et superficielle de la surface qui ne nuit habituellement pas au mat riau La patine peut aussi r sulter de l utilisation et de l usure Pour valuer l tat des mat riaux il faut comprendre ce que repr sentent la patine et sa valeur patrimoniale dans le contexte d un lieu patrimonial Il peut tre important de conserver la patine pour des motifs d apparence comme la mousse qui cro t sur un arbre mature ou le changement de couleur de la pierre d un b timent ou en raison de la protection naturelle qu elle conf re par exemple dans le cas des m taux dont la corrosion peut former une couche de protection Mat riaux de substitution Les mat riaux de substitution ne doivent tre explor s qu apr s le rejet de toutes es autres options de r paration et de remplacement Ils ne sont normalement utilis s que lorsqu il est impossible de trouver les mat riaux historiques ou une main d uvre comp tente que lorsque es mat riaux originaux sont de pi tre qualit ou endommagent les mat riaux caract ristiques adjacents ou qu il existe des r glements particuliers qui interdisent l utilisation de mat riaux historiques dangereux Comme on ne sait que peu de choses au sujet du rendement long terme des mat riaux de substitution il ne faut pas envisager de s en serv
113. patrimoniale du b timent historique Explorer toutes les solutions pour modifier les l ments int rieurs existants afin de satisfaire aux exigences des codes et des r glements avant d envisager de les enlever ou de les remplacer Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux tels que l isolation l amiante friable en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais Installer des syst mes d extinction d incendie bien con us pour pr server les l ments caract ristiques et respecter la valeur patrimoniale Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en apportant les modifications pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit Modifier des l ments int rieurs sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Enlever un l ment int rieur tel un poste de garde sans examiner d autres possibilit s pour r pondre aux exigences actuelles N gliger d entretenir et de r parer le rev tement qui prot ge l isolation l amiante encapsul e Recouvrir les l ments caract ristiques inflammables par un rev tement ou un gainage ignifuge qui en modifie l apparence NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 173 LIGNES DIRECTRICES
114. patrimoniaux font face une d t rioration acc l r e en raison des changements dans leur mode de fonctionnement De plus l air c tier humide et salin constitue un environnement hostile la conservation des m taux La chaleur produite par la source lumineuse originale aidait garder la lanterne au sec comme les ventilateurs de toit et les syst mes de goutti res Les lampes lectriques et l absence de personnel r gulier sur place pour assurer l entretien et le fonctionnement de ces l ments ont n cessit l adoption d une approche de conservation proactive et sans doute la participation de conservateurs des m taux Les deux urnes d coratives en t le au haut de la fa ade du b timent de M amp J Hardware Lacombe en Alberta ont t jug es trop d t rior es pour tre r par es Une troisi me urne de m tal au centre manquait Les urnes existantes et des documents photographiques ont permis de reproduire fid lement ces l ments L exemple du b timent de M amp J Hardware illustre bien la reconstitution d l ments manquants de la p riode de restauration partir de preuves physiques et documentaires NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 235 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Et Conseill D conseill 1 10 236 Comprendre les propri t s et les caract ristiques des m taux de le
115. peut voir des joints de mortier rod s des fissures attribuables au gel dans le mur mouill et le d laminage de l appui de gr s Droite Fen tre de la fa ade nord apr s le remplacement par de nouvelles pi ces de bois le rejointoiement des joints de mortier et le remplacement des briques endommag es par des briques r cup r es correspondant aux briques d origine Le nouvel appui de gr s reproduit l apparence de l original mais pr voit une l g re pente pour am liorer le drainage un larmier doit tre ajout Comme la carri re d origine est ferm e la pierre provient d une source diff rente mais est du type gr s Paskapoo utilis couramment sur les difices de Fort Macleod et du sud de l Alberta Ce sp cimen choisi pour viter les d fauts qui contribuent au d laminage de ce type de pierre vieillira et prendra une couleur proche de l l ment d origine Il a t d cid de ne pas enlever la peinture pour le moment puisqu elle s affadissait d elle m me et semblait ne causer aucun probl me d humidit l int rieur du mur Gauche Int rieur du mur ouest arri re de la baie nord du commerce de d tail On peut voir l tat de la ma onnerie porteuse apr s l enl vement de la latte et des finis int rieurs en pl tre aux fins d inspection L infiltration d eau du toit avait satur le mur emport le mortier et caus un affaissement localis autour de l ouverture de la fen tre Droite Mur arr
116. physique de m me que l information scientifique et les donn es de recherche associ es qu on pourrait tirer de ces sites introduire un usage une activit un l ment ou un quipement dans des secteurs o cela perturbera ou endommagera le site arch ologique Endommager un site arch ologique dans le cadre de d marches visant prot ger r habiliter ou restaurer un milieu naturel NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 105 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION LA Conseill D conseill 10 11 12 13 14 15 16 17 Prot ger et entretenir le cadre naturel d un site arch ologique par exemple en pr venant la p n tration d eau et en assurant un drainage ad quat dans les environnements secs et en pr venant le dess chement des l ments caract ristiques satur s d eau dans les environnements humides Stabiliser les structures et les l ments d t rior s tomb s ou d form s l aide de m thodes appropri es et r versibles telles que la consolidation des structures un abri un recouvrement ou du remplissage valuer les facteurs qui influencent le choix d une installation de protection ou de stabilisation telle qu un abri ou un recouvrement Les facteurs qui orientent le choix d un recouvrement sont notamment la composition du sol le degr d humidit la nature du terrain la pr sence ou l abs
117. physiques suffisantes les remplacer par de nouveaux l ments dont la forme les mat riaux et les d tails reproduisent ceux des l ments existants La partie a de la norme 13 insiste sur la r paration des l ments d t rior s datant de la p riode de restauration La r paration d un l ment caract ristique va dans le sens de l objectif d authenticit La partie b reconna t que des l ments peuvent se d t riorer un point tel qu ils ne peuvent plus tre r par s mais que leur d t rioration ou l tat des l ments subsistants adjacents peut tout de m me comporter une preuve physique suffisante pour permettre de les remplacer fid lement Le remplacement de composantes est une activit courante au cours de laquelle se produit souvent la perte de petites pi ces par exemple des fleurons d coratifs sur un poteau de cl ture La valeur ne r side pas dans un seul de ces l ments mais leur perte continue peut finir par compromettre la valeur patrimoniale de l ensemble Un projet de pr servation ou de r habilitation peut aussi comprendre des l ments de restauration par exemple des travaux sur une fontaine omementale situ e au centre d un jardin classique Toute intervention de restauration doit reposer sur des t moins physiques vidents des preuves documentaires ou des t moignages oraux ainsi que sur une connaissance d taill e des anciennes formes et des anciens mat riaux L espacement r gulier
118. pour emp cher la p n tration de l humidit alors que le probl me pourrait tre r solu en r parant les solins endommag s les joints de mortier d t rior s ou autres d fauts m caniques Nettoyer excessivement les surfaces de ma onnerie afin de cr er une nouvelle apparence et introduire ainsi des produits chimiques ou de l humidit dans les mat riaux Nettoyer les surfaces de brique ou de pierre en utilisant un jet de sable sec ou mouill ou d autres produits abrasifs qui marquent de fa on permanente la surface du mat riau et en acc l rent la d t rioration Employer une m thode de nettoyage qui fait appel l eau ou d autres solutions chimiques liquides lorsque la temp rature peut tomber sous le point de cong lation Nettoyer la ma onnerie ou le mortier avec des produits chimiques qui l endommageront par exemple utiliser de l acide sur le calcaire ou le marbre N gliger de rincer et de neutraliser les produits chimiques acceptables une fois le nettoyage termin Employer des m thodes de nettoyage forte pression d eau qui endommageront la ma onnerie et les joints de mortier 225 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Ed Conseill D conseill 7 10 11 12 13 14 226 Faire des essais de nettoyage apr s avoir d termin la pertinence d une m thode de nettoyage donn e Inspecter les surfaces de ma onnerie peinte
119. pr sentes lignes directrices portent sur les l ments construits stationnaires y compris la machinerie et l quipement auxiliaire caract ristiques qui sont fix s en place Bien que les quipements et les artefacts mobiles permettent ind niablement de clarifier d interpr ter et d illustrer les diff rentes tapes des proc d s qui ont nagu re eu lieu dans l ouvrage de g nie ils ne sont pas vis s ici Les pr sentes donnent des recomman dations d ordre g n ral concernant les l ments construits d un ouvrage de g nie Lorsqu un l ment construit est un b timent ou une partie d un b timent un l ment b ti situ dans un paysage culturel ou une ressource arch ologique il est aussi conseill de consulter les lignes directrices correspondantes s il y a lieu Consulter les Lignes directrices pour les mat riaux pour conna tre les recomman dations sur les mat riaux qui composent un l ment construit NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Le pont de ciment d Eagle Creek en Saskatchewan est un bon exemple des quelque 90 ponts bow string en b ton arm qui ont t construits pendant les ann es 1920 et 1930 dans le cadre d un programme de construction routi re dans le sud de la Saskatchewan Les belles poutres en arc de ces ponts qui alliaient g nie fonctionnel conception esth tique en sont des l ments caract ristiques La r paration ou le r
120. que transporte le vent en installant un brise vent ou en pla ant un treillis m tallique sous les solives de plancher dans un vide sanitaire pour les prot ger contre les rongeurs Traiter les infestations actives d un insecte en mettant en uvre un programme d limination appropri pour cet insecte Conserver tout le bois sain ou r parable qui contribue la valeur patrimoniale du lieu Stabiliser le bois d t rior par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer le bois en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant le bois selon les m thodes de conservation reconnues Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments en bois en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Remplacer l identique un panneau entier gravement endommag ou manquant d un produits modulaire en bois comme du contreplaqu N gliger de suivre les instructions du fabricant sur le produit et son application lorsqu on applique des enduits Utiliser des agents de pr servation chimiques comme le napht nate de cuivre qui moins qu ils n aient t utilis s dans le pass peuvent changer l apparence des l ments en bois N gliger de traiter des conditions connues qui menacent le bois par exemple l abrasion les rongeurs la pourriture p
121. qui t moignent du r le des membres de cette collectivit industrielle et des liens qui les unissaient par exemple l emplacement des r sidences unifamiliales et du dortoir Am nagement fonctionnel petite chelle L int rieur du concentrateur des mines Britannia Britannia Beach en Colombie Britannique est un exemple d am nagement fonctionnel petite chelle d un ouvrage industriel Dans les ann es 1920 et 1930 le concentrateur traitait le minerai de cuivre de l une des plus grosses exploitations mini res canadiennes Le concentrateur mettait profit des techniques novatrices et utilisait la gravit pour faire descendre le minerai chaque tape dans le b timent L am nagement fonctionnel l int rieur du b timent et en particulier la d finition et les emplacements respectifs des aires vocation particuli re constitue un l ment caract ristique La valeur patrimoniale du Diefenbunker est li e la d termination du Canada de survivre et de fonctionner en tant que nation pendant une attaque nucl aire L am nagement fonctionnel du Diefenbunker y compris l emplacement des difices avoisinants associ s au fonctionnement du bunker poste de garde et abri annexe garage souterrain abri en fibre de verre et salle souterraine pour les communications constitue un l ment caract ristique Toute nouvelle fonction ou tout nouveau service sur place devra tre situ de mani re ne pas obstrue
122. r percussions sur ses l ments caract ristiques Il est important de trouver la fonction appropri e au lieu patrimonial afin d assurer un contexte stable et durable la conservation de sa valeur patrimoniale Si l utilisation actuelle est caract ristique il est conforme la norme de conserver cette utilisation pourvu qu une croissance ou un changement technologique ne vienne pas d truire les l ments caract ristiques Si le maintien de l utilisation initiale conduit l enl vement des l ments caract ristiques ou une profonde modification de ces derniers les propri taires ou les utilisateurs devront peut tre envisager une nouvelle utilisation compatible avec le lieu patrimonial On d termine une nouvelle utilisation viable d apr s une analyse de la valeur patri moniale et de la compatibilit physique avec le lieu patrimonial de m me que de sa probabilit de fournir au lieu patrimonial une nouvelle existence durable Utiliser une vieille prison comme auberge de jeunesse peut sembler un concept inusit au d part mais cette id e illustre comment une analyse fonctionnelle ing nieuse est au centre d une r utilisation r ussie En effet les prisons et les auberges de jeunesse fournissent toutes deux de nombreuses petites chambres pour dormir Malgr l volution des exigences en ducation la Lunenburg Academy de Nouvelle cosse est toujours dans son immeuble et son cadre originaux Les Les vieux b timents
123. re respecter la valeur patrimoniale du b timent 19 Choisir les quipements m caniques et les installations techniques ainsi que la tuyauterie et le c blage connexes par exemple des appareils de climatisation des transformateurs ou des capteurs solaires et les installer de mani re aussi discr te que possible tout en respectant la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du b timent 20 Concevoir et construire des ajouts au toit tels des marches d acc s des ascenseurs ou des cages d ascenseur ou d installations techniques des plateformes et des terrasses des lucarnes et des puits de lumi re pour qu ils soient peu visibles de la voie publique et qu ils n endommagent pas ou ne masquent pas les l ments caract ristiques Construire un ajout qui n cessite l enl vement d un toit caract ristique Modifier la configuration d un toit en ajoutant de nouveaux l ments comme des lucarnes des vents ou des puits de lumi re d une mani re qui nuit sa valeur patrimoniale Choisir des quipements m caniques ou des installations techniques qui ne conviennent pas et les installer de mani re compromettre les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent Ajouter des charges consid rables sur un toit sans valuer l effet sur la charpente du b timent Concevoir et construire un ajout sur le toit qui compromet ses l ments caract ristiques son int grit porteuse ou son ap
124. remplacement limit l identique ou en utilisant un mat riau de substitution compatible des composantes gravement d t rior es ou manquantes d l ments en m tal lorsqu il en subsiste des prototypes Renforcer les l ments en m tal selon les m thodes de conservation reconnues afin d augmenter leur r sistance Le renforcement doit tre physiquement et visuellement compatible avec le m tal Remplacer l identique un l ment en m tal irr parable en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Remplacer au complet un l ment en m tal alors qu il serait possible de le renforcer Enlever un l ment de m tal irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 19 Enlever les mat riaux dangereux des m taux en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 237 238 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Ex Conseill D conseill 20 21 R parer stabiliser et conserver les l ments en m tal fragiles de la p riode de restauration en utilisant des agents de consolidation prouv s au besoin Les r parations doivent tre physiquement et visuellement compatibles et identifiables lorsqu on les examine de pr
125. respect et le plus grand soin et compl ter la valeur patrimoniale du lieu Les panneaux d interpr tation et de signalisation sont souvent ajout s aux lieux patrimoniaux S il y a lieu ces interventions doivent s int grer au paysage de fa on ne pas nuire sa valeur patrimoniale Les pr sentes donnent des recomman dations d ordre g n ral pour les l ments b tis dans un paysage culturel Lorsque l l ment b ti est un site arch ologique un b timent ou qu il fait partie d un ouvrage de g nie consulter les lignes directrices applicables ces cat gories de lieux patrimoniaux Consulter les Lignes directrices pour les mat riaux pour conna tre les recommandations sur des mat riaux particuliers qui composent les l ments b tis Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur l eau ou l organisation spatiale 92 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION A Conseill D conseill 1 10 11 Comprendre les l ments b tis et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre l volution des l ments b tis dans le temps Il pourrait s agir d utiliser des photographies a riennes historiques pour comprendre les relations entre les moulins vent les silos et les auges
126. riaux Ces mat riaux font habituellement partie d un assemblage par cons quent leur conser vation doit tre troitement coordonn e avec celle des l ments des cadres et des l ments structuraux connexes et des mat riaux voisins tels que le bois le m tal ou la ma onnerie Pour conna tre les recommandations relatives ces assem blages consulter les sections consacr es aux fen tres aux portes et aux devantures des magasins de m me qu aux murs ext rieurs dans les Lignes directrices pour les b timents ainsi que les autres sections appropri es des Lignes directrices pour les mat riaux LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION a Conseill D conseill 1 10 11 Comprendre les propri t s et les caract ristiques du verre et des produits verriers telles que l ge l paisseur et la composition des enduits Documenter la composition la couleur la texture la r flectivit le traitement et l tat du verre et des produits verriers avant d entreprendre des travaux Identifier tous les verres utilis s pour leurs propri t s particuli res valuer et traiter les causes des dommages ou du bris du verre ou de la d t rioration du ch ssis ou du support Prot ger le verre contre le bris l br chement et l abrasion caus s par un entretien continu valuer les r percussions des pratiques d entret
127. riaux et la forme lorsque vient le temps de remplacer un toit Pr server les mat riaux de toiture durables prolongera la vie utile du b timent souvent pendant des d cennies 142 Une tuile en t le emboss e d poque a t utilis e comme prototype pour la fabrication de tuiles de remplacement dans la restauration du b timent principal du Motherwell Homestead pr s d Abernathy en Saskatchewan Dans les projets de restauration la r paration ou le remplacement des l ments manquants ou tr s d t rior s se fait l identique sur la base de preuves physiques documentaires ou orales Les pr sentes lignes directrices constituent des recommandations d ordre g n ral qui conviennent tous les types et toutes les formes de toit Pour conna tre les recommandations sur les questions li es la forme et la charpente des toits consulter respectivement les sections intitul es Forme ext rieure et Syst mes porteurs En ce qui a trait aux mat riaux particuliers qui servent construire des toits consulter les Lignes directrices pour les mat riaux Il est important de tenir compte de la dur e de vie pr vue de tous les l ments qui composent le toit lorsqu on remplace ou r pare un toit comme celui de la basilique St Dunstan de l le du Prince douard Le mat riau de recouvrement comme le cuivre ou l ardoise doit tre appari avec des solins d une dur e de vie similaire LIGNES D
128. s abstenir d intervenir constitue une autre possibilit Lorsqu il manque un l ment important il est toujours recommand dans les pr sentes lignes directrices comme mesure privil gi e de le remplacer L approche pour ce qui est des travaux de remplacement d pendra de l approche emprunt e dans le cadre du projet et de son intention et plus particuli rement de quilibre visuel et fonctionnel entre les nouveaux travaux et le lieu historique Dans certains cas on privil giera le remplacement l identique dans d autres cas des formes des mat riaux ou des d tails de substitution pourront convenir Ouelle que soit l approche adopt e le remplacement doit tre visuellement et mat riellement compatible avec le lieu patrimonial et s en distinguer Si le remplacement se fait identique les travaux ne devront se distinguer que si on les examine de pr s Remplacement dans le cadre d une restauration Dans un projet de restauration le remplacement doit se faire en r gle g n rale identique Recr er les formes les mat riaux les textures les finitions les couleurs et es d tails qui existaient ant rieurement de m me que les mod les et les relations peut contribuer retrouver ou repr senter un lieu patrimonial tel qu il tait une p riode particuli re de son histoire La r ussite d pend largement de l exactitude c est pourquoi il faut pr ter une attention scrupuleuse aux l ments physiq
129. s ou enfouis un grand nombre de sites arch ologiques ne sont pas accessibles II devient alors difficile d en communiquer la valeur patrimoniale Les vestiges expos s comme ceux du Champs de Mars Montr al ajoutent notre connaissance du pass et de ses gens tout en enrichissant notre environnement des objets arch ologiques comme des artefacts des chantillons botaniques et de sol des restes d animaux du pollen ou tout autre sp cimen li au site qui fournira de l information sur ses caract ristiques sa fonction et son importance des lieux physiques pr sentant des traces d activit humaine localis s a l aide des connaissances des habitants de la r gion ou de la tradition orale des relations spatiales entre les l ments les structures les objets et les lieux physiques susmentionn s La valeur d un site arch ologique repose sur ces l ments caract ristiques qui peuvent comprendre des l ments qui ont une importance sur le plan esth tique historique scientifique culturel social ou spirituel ainsi que des caract ristiques ou des usages de nature intangible La valeur d un lieu patrimonial r side autant dans l information que rec lent ces vestiges du pass que dans leur pouvoir d vocation Les autorit s f d rales provinciales et territoriales g rent des inventaires exhaustifs des lieux arch ologiques qui comprennent souvent de l information sur l emplacement le type de r
130. s pour guider les recherches ult rieures Remplacer l identique un l ment en m tal trop d t rior pour tre r par selon les preuves physiques et documentaires ll importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Enlever les l ments en m tal de la p riode de restauration qui pourraient tre stabilis s et conserv s Enlever un l ment architectural en m tal de la p riode de restauration qui est irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX 4 5 6 VERRE ET PRODUITS VERRIERS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o le verre ou les produits verriers sont consid r s comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation en ce qui concerne l entretien la r paration et e remplacement des l ments en verre Le verre et les produits verriers comprennent le verre utilis dans la fabrication des fen tres ext rieures et int rieures des portes et des devantures de magasin des armoires encastr es et des planchers et dans le vitrage des murs rideaux des miroirs des planchers des puits de lumi re et des serres jardins d hiver Le verre historique pr sente certaines caract ristiques qui ne peuvent tre reproduites l aide des te
131. sains ou r parables qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu Stabiliser les m taux d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer un l ment en m tal par soudage brasage rapi age ou pissage selon les m thodes de conservation reconnues Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes d un l ment en m tal en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Remplacer des m taux qui peuvent tre r par s Enlever des m taux d t rior s qui pourraient tre stabilis s ou r par s Remplacer au complet un l ment en m tal alors qu il serait possible de le r parer et de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Remplacer au complet un l ment en m tal alors qu il serait appropri de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de l l ment en m tal qui subsiste ou qui est physiquement ou chimiquement incompatible avec le m tal LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill 16 17 18 R parer un l ment en m tal par soudage brasage rapi cage ou pissage selon les m thodes de conservation reconnues Peut aussi faire partie des r parations le
132. sont souvent convertis en mus es et en galeries d art comme des b timents ont t construits dans des espaces verts conditions ambiantes int rieures strictes s imposent habituellement pour cette fonction profitant de l clairage et de la ventilation naturels A i ones il peut falloir des interventions complexes et potentiellement destructives Les nouvelles d une mani re toujours de mise pour les institutions eee i f a eS ns d enseignement aujourd hui utilisations n cessitant une modification importante des l ments caract ristiques ne sont pas conformes la norme Dans le cas de sites arch ologiques l intention consiste rarement utiliser le site en tant que tel mais plut t l espace o il se trouve Il est donc important qu une nouvelle utilisation ne n cessite qu une intervention minimale et n ait pas d incidence sur les l ments caract ristiques qui sont souvent submerg s ou enfouis dans le sol Apr s avoir servi la collectivit pendant de longues ann es titre d cole primaire la Charlotte Street School de Fredericton a trouv une nouvelle vocation communautaire en devenant le Charlotte Street Arts Centre La nouvelle vocation n a exig que peu de modifications l am nagement Cet immeuble de Dawson qui logeait temporairement le bureau et au caract re de l immeuble Les classes ont t conserv es et abritent t l graphique du gouvernement a t transform en logements
133. syst me porteur pour r soudre des probl mes de conception si ces modifications ou une composante qui remplit une fonction importante ne nuisent pas la valeur patrimoniale du lieu patrimonial dans l utilisation courante du lieu patrimonial RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 35 Recr er un l ment porteur manquant qui existait pendant la Installer un syst me porteur ou une composante qui p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques faisait partie du concept original du lieu patrimonial et documentaires mais qui n a jamais t r alis ou un syst me porteur ou une composante dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 182 LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS 4 3 9 SYST MES M CANIQUES ET LECTRIQUES Les pr sentes lignes directrices donnent orientation suivre dans les cas o es syst mes m caniques et lectriques sont consid r s comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Elles renseignent galement sur les moyens prendre pour r duire au minimum l incidence de l adoption d un nouveau syst me m canique o lectrique ou de la modification d un syst me non caract ristique en place Il peut tre difficile de conserver ces syst mes parce que leur construction et leur fonctionnement sont r gis par des codes et une r glementation stricts de s curit
134. techniques d assemblage traditionnels peut repr senter un d fi Ces l ments ont souvent des propri t s variables et peuvent pr senter des d fauts ou s tre d t rior s avec le temps Les tests peuvent donner une id e de ces propri t s Cependant on ne peut pas toujours utiliser les conclusions des tests localis s pour d crire la solidit et la rigidit de l ensemble Par cons quent toute analyse doit tenir compte de la variabilit des mat riaux et de l assemblage et doit tre r p t e partir de diff rentes hypoth ses pour en arriver des r sultats permettant de pr dire le comportement de l ensemble Les syst mes porteurs d signent l assemblage d lib r de composantes distinctes qui garantissent qu une structure ou un b timent se tiendra debout Un syst me porteur doit satisfaire aux exigences de s curit des personnes c est dire qu il ne doit pas s effondrer et aux exigences de fonctionnalit en ce qui concerne les l ments et les finis architecturaux qui s y rattachent c est a dire qu il ne doit pas plier ou se d former de mani re excessive Les syst mes porteurs comprennent habituellement deux composantes distinctes l infrastructure ou les fondations et la superstructure au dessus du niveau du sol Les syst mes porteurs peuvent prendre de nombreuses formes tels un poteau ou une poutre des arches des d mes des fermes ou des charpentes et se composer de nombreux mat r
135. traditionnelles Tout lieu patrimonial peut avoir t influenc par des pratiques traditionnelles qui voluent au fil du temps Par exemple les traditions de ma onnerie de pierre ont t transmises et adapt es des r gimes d apprentissage du Moyen Age la soci t actuelle Les pratiques traditionnelles peuvent tre le facteur pr pond rant dans la d termination de la valeur patrimoniale m me s il existe peu ou pas de preuves mat rielles d un type de construction ou de modifications apport es par l homme Les valeurs patrimoniales sont souvent grav es dans le paysage naturel elles peuvent se refl ter dans les connaissances tradition nelles et les croyances d une collectivit culturelle NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 57 58 Les l ments mat riels les configurations ou les formes du paysage cr s par les pratiques traditionnelles peuvent devenir des l ments caract ristiques d un paysage culturel Cependant dans le cas des paysages culturels autochtones la d termination des l ments caract ris tiques d pendra de la volont ou de la capacit de la communaut divulguer cette information Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation des l ments d un paysage culturel qui t moignent de pratiques traditionnelles du pass ou qui appuient des pratiques existantes Au besoin il faut consulter d
136. traditionnelles des b timents ont souvent toutefois utilis des techniques passives qui taient int gr es au b timent Ces concepts passifs peuvent comprendre des l ments caract ristiques tels la hauteur des plafonds les corridors ouverts et les impostes qui facilitent la circulation de l air les fen tres et les volets qui s ouvrent et les auvents et les plantations qui font de l ombre et servent de brise vent Les syst mes lectriques comprennent les syst mes d alimentation et de communication par exemple l clairage lectrique les intercoms les timbres de porte les t l phones les sonneries les avertisseurs et les d tecteurs Les exigences et la prolif ration du mat riel comme les ordinateurs les t l phones et les clairages peuvent exercer des pressions extr mes sur les syst mes lectriques qu il faut alors moderniser ou remplacer M me si la conservation des syst mes d lectricit et de communication est souvent ax e sur les accessoires il faut galement tenir compte d autres aspects tels que les bruits des avertisseurs des cloches ou des sonneries et l clairage entre autres son intensit et sa couleur et les liens avec les sources de lumi re naturelle Les pr sentes lignes directrices donnent des recommandations d ordre g n ral en ce qui concerne les syst mes m caniques et lectriques Pour conna tre les recommandations concernant la conservation des accessoires m ca
137. www heritagensw gov au docs events mckenzie pdf Myers John H 1981 The Repair of Historic Wooden Windows Preservation Brief no 9 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief09 htm Park Sharon C 1984 The Repair and Thermal Upgrading of Historic Steel Windows Preservation Brief no 13 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief13 htm Repairing Old and Historic Windows A Manual for Architects and Homeowners 1992 Washington D C Preservation Press and New York Landmarks Conservancy Roy Odile 1991 Les portes et les portes coch res Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 11 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Saint Louis Denis 1988 Les fen tres a battants Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 4 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Saint Louis Denis 1988 Les fen tres a guillotine Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 5 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Sedovic Walter and Jill H Gotthelf 2005 What Replacement Windows Can t Replace the Real Cost of Removing Historic Windows APT Bulletin The Journal of Preservation Technology 36 4 25 30 Saskatchew
138. 01 Le gouvernement f d ral a aussi labor diff rentes politiques et directives minist rielles qui pr voient des valuations arch ologiques et des mesures d att nuation lorsque des projets sont susceptibles de porter atteinte aux ressources arch ologiques sur des terres f d rales Dans certaines r gions canadiennes es accords sur les revendications erritoriales des Autochtones constituent es documents de r f rence dans les domaines suivants la protection des sites arch ologiques la propri t et les droits d acc s la consultation les exigences en mati re de permis et de signalements ainsi que la planification de la conservation Cimeti res lieux de s pulture et autres lieux sensibles sur le plan culturel Dans les pages qui suivent l expression lieux sensibles sur le plan culturel d signe un endroit reconnu officiellement auquel un groupe ou une collectivit accorde une signification particuli re Dans le cas o des ressources arch ologiques seraient d couvertes par inadvertan ce il faut communiquer avec les autorit s comp tentes en arch ologie et d signer un arch ologue qui valuera le site Il est essentiel de bien comprendre la valeur des sites arch ologiques avant de d terminer un plan d action appropri En cas de d couverte de restes humains il faut suspendre toute activit et commu niquer avec la police ou le coroner Si la police d termine que les reste
139. 2009 92 Silo a Hepburn Gouvernement de la Saskatchewan Bernard Flaman 2006 92 SS Klondike Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gerard van Rijn 2009 192 Pont de Qu bec Minist re de la Cultures des Communications et de la Condition f minine du Qu bec Jean Francois Rodrigue 2010 93 Pont suspendu de Doukhobor Parcs Canada R Eddy 1985 94 Moulin a vent de Percival Gouvernement de la Saskatchewan Korvemaker 1996 94 Aqueduc de Brooks Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2008 95 Grue LaSalle Coke Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 2004 95 Tour Murney Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Myles McDevitt 2009 196 Drague Num ro Quatre Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gerard van Rijn 2007 97 Ch teau d eau de Clearwater Direction des resources historiques Culture Patrimoine et Tourisme Province du Manitoba 2006 197 Pont de ciment d Eagle Creek Gouvernement de la Saskatchewan Korvemaker 1985 97 Cale s che de Kingston Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 97 Pont couvert de Powerscourt Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Jean Pierre J r me 2003 206 Voie navigable Trent Severn Parcs Canada R Van Derhilst 1974 207 Briqueterie Claybank Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1994 207 Concentrateur des mines Britannia Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 1999 207 Canyon Myra dessin Canadian Pacif
140. 2010F PDF ISBN 978 1 100 94762 4 Sa Majest la reine du chef du Canada 2010 This publication is also available in English under the title Standards and Guidelines for the Conservation of Historic Places in Canada Second Edition www lieuxpatrimoniaux ca TABLE DES MATI RES AVANEPrOopOs Liu Ms en cn AU nes fat AU RE EA CE ns as at AL sat een v Pr face et remerci ments 4 44 24440400 hpa waa a ahaa A hinka oe ba Pea NA vi Introduction en ee ene e ER DER d ERIE ad a ERS a Bee ee ee a ANa Pee viii Chapitre 1 Processus de prise de d cisions en mati re de conservation 3 Chapitre 2 Traitements de conservation pr servation r habilitation et restauration 15 Chapitre 3 Normes de conservation des lieux patrimoniaux au Canada 21 Les DONES ee 2 nis ee Une ole ee eus nee ates de neue eu eae A Re ee 22 Chapitre 4 Lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada 41 4 1 Lignes directrices pour les paysages culturels y compris les arrondissements historiques 51 4 1 1 Preuves d utilisation du s01 53 4 1 2 Preuves de pratiques traditionnelles 57 4 1 3 Morphologie du territoire 61 4 1 4 Organisation spatiale 65 4 1 5 Relations VISUelleS oes uen wala ht aed ee es paint pA E a E 69 AT 6 CIFCUIATION 2 i Ok ek a AU
141. 3 Comiche en platre Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Rebecca Casagrande 243 Maison du Dr Woods Alberta Culture and Community Spirit Tom Ward 2006 vue d ensemble 243 Maison du Dr Woods d tail Alberta Culture and Community Spirit Tom Ward 2006 246 Panneaux muraux moul s Travaux publics et Services gouvernementaux Canada James Ashby 2005 246 Gare Union carreaux Fournier Gersovitz Moss amp Associ s Architectes 2009 247 Maison Laurier auvent Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Ross 2008 247 Gulf of Georgia Cannery Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Rebecca Casagrande 2004 247 Knut Lang s Place Aurora Research Institute Dick Hill 1964 Couverture arri re Sujet Source Ann e Lunenburg N E Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Ross 2006 Beechey Island Nunavut Parcs Canada 1 K MacNeil 1977 Britannia Mines C B Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gerard van Rijn 2001 Qu bec Qu bec Parcs Canada P St Jacques 1995 288 REFERENCES
142. 7 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief37 htm Accessibilit Jester Thomas C and Sharon C Park 1993 Making Historic Properties Accessible Preservation Brief no 32 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief32 htm Parrott Charles 1980 Access to Historic Buildings for the Disabled Suggestions for Planning and Implementation Washington D C U S Dept of the Interior National Park Service Preservation Assistance Division Technical Preservation Services Durabilit D autres r f rences li es la conservation du patri moine durable figurent sous cette rubrique dans la bibliographie des chapitres 1 3 About Remediation Ontario Centre for Environmental Technology Advancement No date Ontario Municipal Brownfields Redevelopment Toolbox www aboutbrownfields ca Toolbox Athena Institute Parks Canada 2009 A Life Cycle Assessment Study of Embodied Effects for Existing Historic Buildings www athenasmi org publications docs Athena_LCA_for_ Existing_Historic_Buildings pdf British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts 2007 Life Cycle Assessment in Heritage Buildings www tca gov bc ca heritage sustainabil
143. 87 ICOMOS Charte internationale pour la conserva tion des villes historiques Charte de Washington www intermational icomos org charters towns_fhtm 1990 ICOMOS Charte internationale pour la gestion du patrimoine arch ologique www intermational icomos org charters arch_e htm 1992 ICOMOS New Zealand Charter for Places of Cultural Heritage Value www icomos org docs nz_92charter html 1993 AIC APTI New Orleans Charter for the Joint Preservation of Historic Structures and Artifacts www apti org resources charters1 cfm 1994 ICOMOS Document Nara sur l authenticit www intermational icomos org charters nara_fhtm 1996 ICOMOS Declaration of San Antonio Authenticity in the Conservation and Management of Cultural Heritage www icomos org docs san_antonio html 1999 ICOMOS Charte internationale du tourisme culturel www international icomos org charters tourism_fhtm 257 1999 ICOMOS Principes suivre pour la conservation des structures historiques en bois www international icomos org charters wood_fpdf 1999 ICOMOS Charte du patrimoine b ti vernaculaire www international icomos org charters vernacular_fpdf 2000 D claration de Vimy pour la conservation du terrain des champs de bataille historiques www vac acc gc ca souvenir sub cfm source memoriaux bataille historiques 2001 UNESCO Convention sur la protection du patri moine culturel subaquatique http unesdoc unesco org images 0012 001260
144. A PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION ul Conseill D conseill 1 Comprendre les propri t s et les caract ristiques du b ton du lieu patrimonial Documenter la forme la composition la r sistance la couleur la texture les d tails et l tat du b ton avant d entreprendre des travaux par exemple d terminer les caract ristiques particuli res et la source de l agr gat qui entre dans sa composition Prot ger et entretenir le b ton en emp chant la p n tration de l humidit en permettant un drainage ad quat en am liorant l vacuation de l eau et en pr venant les dommages caus s par l emploi excessif de produits de d gla age Nettoyer le b ton au besoin seulement pour en enlever les souillures importantes ou les graffiti Choisir la m thode de nettoyage la plus douce possible qui permette d obtenir des r sultats satisfaisants Faire l essai de m thodes de nettoyage des endroits discrets avant de nettoyer au complet la surface de b ton et observer les r sultats des essais de nettoyage assez longtemps pour tre en mesure de d terminer les effets court et long terme Inspecter les surfaces de b ton peintes pour d terminer s il faut les repeindre Enlever la peinture endommag e ou qui s caille en employant la m thode la plus douce possible avant de repeindre NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Entreprendre des
145. ADA 25 26 Lorsque les fen tres de la maison Lefurgey de Summerside 1 P ont t endommag es dans un incendie seules les vitres bris es ont t remplac es Les vitres r cup r es d une maison voisine dont les fen tres avaient t remplac es pr sentaient des propri t s similaires et la m me apparence ondul e NORME Conserver la valeur patrimoniale du lieu en adoptant une approche d intervention minimale L expression intervention minimale dans le contexte de la conservation du patrimoine signifie qu il faut faire ce qui est n cessaire et seulement ce qui est n cessaire pour atteindre des objectifs r alistes tout en pr servant la valeur patrimoniale Le mot minimal ne signifie pas faire peu rien ou le moins possible En fait intervenir assez pour interrompre ou corriger la d t rioration respecter les codes ou introduire de nouveaux services peut tre assez consid rable Une intervention minimale exige une valuation rigoureuse une analyse des options et de la cr ativit qui permettront d tablir l intervention qui cr era un quilibre entre les exigences techniques les exigences li es aux programmes et la protection de la valeur patrimoniale L application de la norme 3 varie selon la nature de l l ment caract ristique Dans un paysage o la valeur r side dans des organismes vivants qui arrivent maturit et meurent il peut y avoir lieu de replanter Dans le
146. ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION EM Conseill D conseill 10 R parer ou r g n rer les l ments gravement d t rior s qui d finissent l organisation spatiale en employant des m thodes et des mat riaux non destructeurs 11 Remplacer au complet l identique un l ment de l organisation spatiale trop d t rior pour tre r par L l ment de remplacement doit ressembler autant que possible l original sur le plan visuel et fonctionnel 12 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant de nouveaux l ments compatibles avec l organisation spatiale du paysage culturel d apr s des preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux AJOUTS OU MODIFICATIONS AU PAYSAGE CULTUREL 13 Concevoir de nouveaux l ments lorsque le nouvel usage le requiert qui sont compatibles avec l organisation spatiale caract ristique NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Remplacer au complet un l ment qui d finit l organisation spatiale alors qu il serait possible de le r parer ou de le r g n rer Remplacer un l ment irr parable par un nouvel l ment qui ne respecte pas l organisation spatiale du paysage Cr er une fausse apparence historique en introduisant un nouvel l ment incompatible ou bas sur des preuves physiques et documentaires ou des t moignages oraux insuffis
147. ATION 19 Recr er un l ment manquant du r seau de circulation qui Construire un l ment du r seau de circulation qui faisait existait pendant la p riode de restauration en se fondant sur partie du concept original mais qui n a jamais t r alis des l ments physiques existants des preuves documentaires et ou un l ment dont on suppose l existence au cours de des t moignages oraux par exemple reproduire les motifs d un la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de pavage en se fondant sur les prototypes qui subsistent documentation 76 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES 4 1 7 COMPOSANTES COLOGIQUES Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o une composante cologique est consid r e comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Aux fins des pr sentes lignes directrices une composante cologique est un l ment naturel comme un marais un tang ou un bois qui peut faire partie d un cosyst me plus vaste M me si tous les cosyst mes situ s dans un lieu patrimonial doivent tre valu s et g r s sur le plan de leurs valeurs naturelles par des cologistes ou autres sp cialistes des ressources natu relles les pr sentes ne s appliquent qu aux composantes de ces cosyst mes auxquels on a attribu une valeur patrimoniale Les composantes cologiques peuvent exister toute
148. Am nager des fonctions qui exigent un milieu ambiant contr l par exemple une salle d entreposage d artefacts ou des expositions dans un ajout tout en utilisant le b timent historique pour des fonctions qui profitent de la ventilation ou de la lumi re naturelle existantes Ajouter un nouvel l ment qui satisfait aux exigences de la durabilit un endroit qui masque endommage ou d truit les l ments caract ristiques Modifier la forme ext rieure sans avoir d abord examin les solutions de rechange viables qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Endommager ou d truire des l ments caract ristiques ou miner leur valeur patrimoniale en effectuant des modifications pour atteindre des objectifs d efficacit nerg tique Construire des ajouts pour loger les nouveaux syst mes m caniques sans tenir compte des possibilit s de ventilation naturelle ou de leur incidence sur la forme ext rieure du b timent LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION a Conseill D conseill 24 R tablir la forme ext rieure du b timent datant de la p riode de restauration d apr s des t moins physiques et des preuves documentaires ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 25 Enlever un l ment non caract ristique de la forme ext rieure du b timent par exemple un ajout construit apr s la p
149. B ton 4 5 5 M taux architecturaux et structuraux 4 5 6 Verre et produits verriers 4 5 7 Pl tre et stucco 4 5 8 Mat riaux divers Ma onnerie Dans le cadre de ce projet de r habilitation du canal Rideau certains blocs de calcaire originaux taient encore en bon tat D autres trop d t rior s ont t remplac s l identique LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Lui Conseill D conseill 1 Comprendre les mat riaux et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du lieu patrimonial Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les mat riaux et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs D terminer le niveau d investigation n cessaire pour comprendre les propri t s et l tat g n ral d un mat riau valuer en profondeur les mat riaux afin d en comprendre l tat l volution dans le temps la d t rioration et les propri t s m caniques et chimiques Cette valuation doit se faire d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles V rifier et examiner les mat riaux et les enduits par investigation surveillance et des techniques de v rification minimales et non destructives pour d terminer leurs propri t s et la cause de tous d gats dommages ou d t rioration V rifier l
150. EAR method A practical guide for the management of enhancement projects on urban archaeological sites www in situ be guide_en pdf Australian Heritage Commission 2002 Ask First A Guide to Respecting Indigenous Heritage Places and Values Melbourne Australian Heritage Commission www environment gov au heritage ahc publications commission books pubs ask first pdf Blair S ed 1994 People s Places Identifying and valuer Social Value for Communities Technical Series no 6 Australian Heritage Commission Cleere Henry ed 1990 Archaeological Heritage Management in the Modern World One World Archaeology series vol 9 New York Routledge Florida Department of State Division of Historical Resources Bureau of Archaeological Research 2000 Best Management Practices An Owner s Guide to Prot ger Archaeological Sites Tallahassee Fla www flheritage com archaeology education cultural mgmt Handbook pdf 265 Florida Department of State Division of Historical Resources Bureau of Archaeological Research 2000 Archaeological Stabilization Guide Case Studies in Prot ger Archaeological Sites Tallahassee Fla http dhr dos state fl us archaeology education cultural mgmt stab_guide pdf Grenville Jane ed 1996 Archaeological Heritage Management and the English Agricultural Landscape York Archaeological Heritage Studies Occasional Paper no 1 Oakville Conn David Brown Book Co Kerber Jordan E ed
151. ERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Installer un syst me m canique ou lectrique ou une composante qui faisait partie du concept original du lieu mais qui n a jamais t r alis ou une composante dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 189 4 4 LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE GENIE Y COMPRIS LES OUVRAGES DE GENIE CIVIL LES OUVRAGES INDUSTRIELS ET LES OUVRAGES MILITAIRES Les ouvrages de g nie sont r partis en trois cat gories Dans le sens horaire partir du coin sup rieur gauche le fort Rodd Hill en Colombie Britannique est un exemple d ouvrage militaire le silo Hepburn en Saskatchewan est un ouvrage industriel et le SS Klondike Whitehorse et le pont de Qu bec repr sentent des ouvrages de g nie civil Les ouvrages de g nie qui comprennent les ouvrages industriels militaires et de g nie civil sont des constructions ou des sites transform s des fins autres que l habitation ils existent essentiellement pour la production de biens ou la prestation de services au b n fice de la population Les grands ouvrages de g nie ont stimul et facilit le d veloppement partout au Canada en effet des innovations majeures dans les domaines de l exploitation des ressources naturelles de l industrie des transports et des communications ont contribu a la mise au point de technologies nouvelles et l
152. ERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 69 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION KA Conseill D conseill 1 70 Comprendre les relations visuelles et comment elles contribuent la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre les paysages con us et les principes de planification qui sous tendent les relations visuelles dans le paysage culturel Comprendre l volution des relations visuelles Il peut y avoir lieu d utiliser des photographies ou des uvres d art historiques pour comprendre comment les relations visuelles peuvent avoir chang ou s tre perdues au fil du temps Documenter les relations visuelles dans le paysage culturel notamment l avant plan le plan interm diaire et l arri re plan les rep res les bordures et la ligne d horizon les perspectives vers le lieu patrimonial et partir de celui ci et l tat avant d entreprendre des travaux valuer l tat g n ral des relations visuelles d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les l ments caract ristiques des relations visuelles dans le paysage culturel en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques comme la taille d arbres pour maintenir une vue Il pourrait aussi s agir de maintenir la taille et la masse de la v g tation et des structures qui cont
153. ET Vale CORRE consulter la section consacr e la forme Cornelius Van Horne L organisation spatiale de lleen Jeg pergolas a ne ges grand domaine avec un c ur r sidentiel des jardins ext rieure ou l am nagement int rieur des aires r cr atives des aires agricoles et des for ts est un l ment caract ristique du site NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 65 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Eq Conseill D conseill 1 66 Comprendre l organisation spatiale et comment elle contribue la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre la fonction et la forme des paysages con us de m me que les principes de planification sous jacents l organisation spatiale du paysage culturel Documenter l organisation spatiale du paysage culturel notamment l orientation l alignement les dimensions la configuration et les interrelations des l ments qui le composent les relations des l ments avec l ensemble du paysage ainsi que l volution du paysage et son tat avant d entreprendre les travaux valuer l tat g n ral de l organisation spatiale d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les l ments qui d finissent l organisation spatiale en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni r
154. IALA 20Preservation 20Manual PDF Millbrooke A Andrus P W Whipple D B Cook J 1998 Guidelines for Identifying Evaluating and Documenter Historic Aviation Properties U S Department of the nterior National Park Service www nps gov history nr publications bulletins pdfs RB43 pdf Parcs Canada 2005 Plan de gestion du site du patrimoine mondial du canal Rideau www pc gc ca media Ihn nhs on rideau pdf pd mp_fashx Passfield Robert W 2005 Evaluating Authenticity Reconstructed Timber Swing Bridges IA The Journal of the Society for Industrial Archeology 31 2 5 26 www historycooperative org journals sia 31 2 passfield html REFERENCES Province d Ontario Minist re des transports Minist re de la culture 2008 Draft Ontario Heritage Bridge Guidelines for Provincially Owned Bridges Skelly amp Loy Inc and Harris DMJM 2007 Stone Arch Bridge Maintenance Manual Pennsylvania Department of Transportation www pastonearch org docs 10 02 07 20Revised 20 WORD 20FORMAT 20REPORT pdf Ouvrages industriels Association qu becoise pour le patrimoine industriel 1995 Patrimoine industriel Outil de d veloppement Actes du 8e congr s Montr al 12 13 mai 1995 Alfrey J and T Putnam 1992 The Industrial Heritage Managing Resources and Uses London New York Routledge Bernstein Michael 2006 Industrial Archaeology and Environmental Assessments Industrial Archaeology Th
155. IQUES Le remplacement d une partie ou de l ensemble des l ments caract ristiques ne doit tre envisag que si la r paration n est pas possible et s il existe des preuves physiques suffisantes les remplacer par de nouveaux l ments dont la forme les mat riaux et les d tails correspondent ceux des l ments remplacer Le remplacement peut s imposer si un l ment existant est si gravement d t rior ou endommag qu il ne peut tre r par ou s il n existe plus Dans tous les cas de remplacement il faut pr server les l ments en bon tat d un ensemble plus vaste Ainsi on peut sauvegarder quelques consoles d une corniche quelques fen tres d une usine ou quelques plantations dans un massif de fleurs m me si l ensemble des l ments caract ristiques sont gravement endommag s Il est tout particuli rement important de comprendre la distinction entre le remplacement dans le cadre d une r habilitation et dans le cadre d une restauration comme le d crivent es normes 10 et 13 Remplacement dans le cadre d une r habilitation Dans un projet de r habilitation il peut tre appropri de remplacer un l ment existant qui ne peut tre raisonnablement r par si l essentiel de la forme et des d tails reste vident Il peut convenir aussi de remplacer un l ment manquant mais que l on conna t d apr s des l ments mat riels existants des preuves documentaires ou des t moignages oraux Accepter la perte et
156. IRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION El Conseill D conseill 1 10 Comprendre le toit et comment il contribue la valeur patrimoniale du b timent historique Comprendre les propri t s et les caract ristiques du toit de m me que les changements et les pratiques ant rieures d entretien Documenter la forme les mat riaux et l tat du toit et des l ments du toit avant d entreprendre des travaux notamment la pente la forme les l ments d coratifs et fonctionnels du toit les mat riaux les dimensions les couleurs et les motifs valuer l tat du toit et des mat riaux d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles D terminer par investigation surveillance et des techniques de v rification minimales et non destructives la cause des d g ts des dommages ou de la d t rioration du toit Prot ger et entretenir un toit en nettoyant et en entretenant les goutti res les tuyaux de descente et les drains des toits plats et en rempla ant l identique les solins d t rior s Il faut galement v rifier la ventilation du pontage afin d emp cher la condensation de l humidit et la p n tration de l eau et s assurer que les mat riaux ne sont pas infest s d insectes Conserver les toits ou les l ments de toit qui sont en bon tat ou qui peuvent tre r par s
157. IRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Er Conseill D conseill 12 R parer les l ments b tis gravement d t rior s en employant des m thodes et des mat riaux non destructeurs 13 Remplacer au complet l identique un l ment b ti en se fondant sur les preuves physiques de sa forme de ses mat riaux et de ses d tails pour le reproduire S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riau pour des raisons techniques conomiques ou environnementales on peut envisager d utiliser un mat riau de substitution compatible par exemple remplacer une terrasse faite de bois de s quoia en utilisant une esp ce moins menac e comme du c dre L l ment de remplacement doit ressembler autant que possible l original sur le plan visuel et fonctionnel 14 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant de nouveaux l ments b tis compatibles avec le paysage culturel et fond s sur des preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 15 Concevoir un nouvel l ment b ti lorsqu un nouvel usage le requiert qui est compatible avec la valeur patrimoniale du paysage culturel par exemple construire un nouveau b timent agricole en utilisant une forme et des mat riaux traditionnels ou installer des enseignes et de l clairage compatibles avec le paysage culturel Remplacer au complet un l ment b ti alors qu il serait possible de le r parer
158. ISO 13822 2001 Bases for Design of Structures Assessment of Existing Structures Intemational Scientific Committee on the Analysis and Restoration of Structures of Architectural Heritage 2008 Draft Annex for Heritage Structures http iscarsah icomos org content working_groups ISO WG6_ISO13822_Annex_draftworkingdoc_June08 doc Koshman David 1994 Structural and Subfloor Repairs Heritage Notes no 8 Edmonton Alberta Historical Resources Foundation and Alberta Community Development Meryman Helena 2005 Structural Materials in Historic Restoration Environmental Issues and Greener Strategies APT Bulletin The Journal of Preservation Technology 36 4 31 38 Rabun J Stanley 2000 Structural Analysis of Historic Buildings Restoration Preservation and Adaptive Reuse Applications for Architects and Engineers New York NY John Wiley amp Sons Roy Odile 1989 Les fondations Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 10 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme 271 272 Syst mes m caniques et lectriques British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts No date Fact Sheet Upgrade Your Heating System www tca gov bc ca heritage library library htm English Heritage 2009 Historic Building Engineering Systems and Equipment Heating and Ventilation www helm org uk upload pdf HeatingVentilation pdf 1266300132 English Heritage Technic
159. LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 123 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LA R HABILITATION 4 Conseill D conseill 12 13 14 15 16 124 Enlever la poussi re fra chement tomb e aux fins de pr servation et de mise en valeur Limiter l acc s aux sites d art rupestre et aux arbres culturellement modifi s notamment en organisant des visites guid es et en tablissant des quotas de visiteurs afin de limiter la d t rioration caus e par les visiteurs Prot ger les sites d art rupestre et les arbres culturellement modifi s en installant des obstacles qui permettent un contact visuel Ces obstacles doivent tre discrets et amovibles et ne pas s appuyer sur les l ments caract ristiques Mettre en place des installations simples et efficaces qui montrent l importance des sites loign s Par exemple un registre des visiteurs pourrait pr senter un texte expliquant la valeur patrimoniale du site Les visiteurs pourraient y inscrire leurs commentaires et leurs impressions Prot ger les sites arch ologiques et l art rupestre en am nageant des sentiers des promenades et des structures amovibles qui permettent d acc der aux sites et de les observer tout en vitant de pi tiner ces derniers de remuer la poussi re d rafler les surfaces de pierre et d endommager la v g tation et la pierre Enlever les d p ts sur les surfaces afin de rendre l art rupestre plus visible ou plus at
160. LA P RIODE DE RESTAURATION 36 Recr er une fen tre une porte ou une devanture de magasin qui Installer une fen tre une porte ou une devanture existait pendant la p riode de restauration en se fondant sur des de magasin qui faisait partie du concept original du preuves physiques ou documentaires b timent mais qui n a jamais t mis en place ou construire un l ment dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 37 Recr er des enseignes des volets ou des auvents lorsqu il existe Installer des enseignes des volets des auvents ou des des preuves physiques ou documentaires suffisantes et que marquises pour lesquels il n existe pas de preuves l utilisation actuelle du b timent le permet physiques ou documentaires suffisantes NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 161 4 3 6 ENTR ES PORCHES ET BALCONS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o les entr es les porches ou les balcons sont consid r s comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Les vestibules les escaliers les marquises les v randas les surplombs les promenades des veuves et les pergolas et leurs l ments d coratifs et fonctionnels tels les pilastres les entablements les escaliers de secours les clairages et les balustrades en font galement partie de m me que les l m
161. LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Enlever du bois datant de la p riode de restauration qui pourrait tre stabilis et conserv Remplacer au complet un l ment en bois de la p riode de restauration alors qu il serait possible de r parer le bois ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de celle du bois qui subsiste ou qui est incompatible physiquement ou chimiquement avec celui ci Enlever au complet un l ment en bois de la p riode de restauration qui est irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas 221 4 5 3 MACONNERIE Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o la ma onnerie est consid r e comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation en ce qui concerne l entretien la r paration et le remplacement de la ma onnerie Le terme ma onnerie d signe la pierre naturelle qui est li e au mortier ou pos e sec de m me que la brique la pierre artificielle la terre cuite et les blocs de b ton Les caract ristiques esth tiques de la macgonnerie l quarrissage de finition la texture et la couleur de la pierre de la brique ou du mortier le motif des assises la largeur et le profil des joints ainsi que l int gration soign e des l ments d coratifs sculpturaux et fonc
162. M Conseill D conseill 10 R parer ou r g n rer les composantes cologiques gravement d t rior es au moyen de m thodes et de mat riaux non destructeurs par exemple planter des esp ces indig nes r g n rer un pr d grad 11 Remplacer au complet l identique une composante cologique lorsqu elle est trop d t rior e pour tre r par e par exemple replanter un bois coup blanc en utilisant des pousses d origine locale et en densit semblable AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 12 introduire un nouvel l ment lorsqu un nouvel usage le requiert qui n a pas d incidence n faste sur la valeur patrimoniale et l tat de la composante cologique N gliger d effectuer les travaux n cessaires entre autres enlever des esp ces envahissantes ce qui fait perdre des composantes cologiques LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION LI Conseill D conseill 13 Restaurer une composante cologique si une valuation de son tat g n ral indique qu il faut plus qu une pr servation c est dire si une intervention s impose pour maintenir la composante cologique dans l avenir par exemple enlever une esp ce d arbres envahissante d un escarpement caract ristique et replanter les falaises en utilisant un m lange de plantes qui correspondent l tat naturel de l escarpement II faut fonder les travaux sur des preuves physiques et documentaires 14 R par
163. ONIAUX AU CANADA La conservation du patrimoine durable D autres r f rences li es la conservation du patrimoine durable figurent dans l introduction du chapitre 4 British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts Date Fact Sheet How does historic preservation contribute to sustainable development www tca gov bc ca heritage library library htm British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts No date Heritage and Sustainability www tca gov bc ca heritage sustainability greenBuilders htm Cassar May 2005 Climate Change and the Historic Environment London UK University College London Centre for Sustainable Heritage http eprints ucl ac uk 2082 1 2082 pdf Cassar May and C Hawkings eds 2007 Engineering Historic Futures Stakeholders Dissemination and Scientific Research Report London University College London Centre for Sustainable Heritage www ucl ac uk sustainableheritage ehf_report_web pdf Colette A ed 2007 Case Studies on Climate Change and World Heritage Paris UNESCO World Heritage Centre http unesdoc unesco org images 0015 001506 150600e pdf English Heritage 2008 Conservation Principles Policies and Guidance for the Sustainable Management of the Historic Environment London UK English Heritage www climatechangeandyourhome org uk live content_ pdfs 528 pdf Gunn Cynthia 2001 Exploring the Connection Between Built
164. ORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 201 202 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Esl Conseill D conseill 34 35 36 37 38 Corriger les probl mes de structure de l l ment construit en vue du nouvel usage tout en pr servant ses l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie Concevoir et installer de nouveaux syst mes ou quipements m caniques ou lectriques lorsque le nouvel usage ou l usage actuel l exige tout en minimisant les effets n fastes sur l l ment construit Ajouter un nouveau syst me porteur un l ment construit lorsque le nouvel usage ou l usage actuel l exige de mani re ne pas masquer endommager ou d truire les l ments caract ristiques Cr er un espace habitable lorsque le nouvel usage l exige tout en assurant la pr servation des l ments caract ristiques Enlever les l ments construits non caract ristiques lorsque le nouvel usage l exige Enlever d placer et exposer ailleurs des l ments construits non caract ristiques de mani re donner une fausse id e de l ouvrage de g nie LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION a Conseill D conseill CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 39 40 41 42 43 44 Ajout
165. PATRIMONIAUX AU CANADA 243 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Et Conseill D conseill 1 244 Comprendre les propri t s et les caract ristiques du pl tre et du stucco du lieu patrimonial Documenter les propri t s les caract ristiques et l tat du pl tre ou du stucco avant d entreprendre des travaux par exemple la composition chimique du mat riau et le type de subjectile auquel il est appliqu Prot ger et entretenir le pl tre et le stucco des dommages en emp chant la p n tration de l humidit l accumulation de mati re organique et le mouvement de la structure Appliquer une peinture ou un enduit appropri Le choix d une peinture devrait tre fonction de sa compatibilit avec les couches pr c dentes de peinture quant la couleur au fini et la texture caract ristiques Enlever les couches de peinture qui recouvrent des d tails en pl tre afin de les rendre lisibles selon les m thodes de conservation reconnues Conserver le pl tre et le stucco en bon tat ou le pl tre et le stucco d t rior s qui peuvent tre r par s Stabiliser et prot ger le pl tre et le stucco d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer le pl tre ou le stucco en ragr ant en rapi ant en consolid
166. RAS eee LEAN lel A bt ER bet beck 73 4 1 7 Composantes cologiques 77 4 1 8 V g tationr 58 pe ack aries PANS RAR er alt Rue it 80 AFIRE AAA eee CU AR EN AT Re a A mr Ral 4s AE 8D 84 PP CO DEL dah tmn ae se hee Pe oR ALES ees HOSA YE A Ba a A ee Sees 88 4 1 11 l ments b tis 24 ss ass Ain Sn Seated Sue bara ode ales 92 4 2 Lignes directrices pour les sites arch ologiques 99 4 2 1 Les sites arch ologiques 103 4 2 2 Sites en milieu urbain 111 42 391168 MAUSTE e 3 eee ake ig eed none Ee eka A de ee nd els dre 113 4 2 4 Sites situ s dans des paysages culturels 115 4 2 5 Sites situ s dans des aires naturelles prot g es 117 4 2 6 Sites subaquatiques 119 4 2 7 Art rupestre et arbres culturellement modifi s 122 4 2 8 Lieux sensibles sur le plan culturel 125 4 3 Lignes directrices pour les b timents 129 4 3 1 Forme ext rieure 131 4 3 2 Am nagement int rieur 136 ASH ATOILS A A A ame nn ee NA ce Ua me ur mc Rd Una 141 4 3 4 Murs ext rieurs 148 4 3 5 Fen tres portes et devantures de magasin
167. RICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION Conseill D conseill 1 10 116 Comprendre le paysage culturel dans lequel le site arch ologi que se trouve avant d entreprendre des travaux Documenter prot ger et conserver le sch ma g ographique des sites se trouvant dans un paysage culturel o leur nombre constitue un l ment caract ristique Pr server les sites arch ologiques sur place par exemple lorsque de nombreux sites forment un r seau comme les sites militaires qui font partie d une ligne de d fense Pr server sur place les l ments les plus repr sentatifs ainsi que les relations spatiales qui leurs sont propres Prot ger et entretenir les liens anciens entre les sites arch ologiques tels que les routes les sentiers et les vues Prot ger et entretenir les conditions environnementales dans lesquelles le site arch ologique a t pr serv Prot ger les l ments caract ristiques des r percussions n fastes des activit s agricoles en privil giant des pratiques agricoles adapt es telles que monter le soc la hauteur appropri e viter les zones identifi es g rer le p turage du b tail et tablir des niveaux de stocks ad quats Stabiliser les sites arch ologiques en conservant le mat riel v g tal appropri II faut valuer les effets possibles du mat riel v g tal sur les l ments caract ristiques du site Prot ger et entretenir les caract rist
168. RIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION LA Conseill D conseill 10 Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur le r seau de circulation et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION F Conseill D conseill 11 R parer les l ments gravement d t rior s des r seaux de circulation l aide de m thodes et de mat riaux non destructeurs 12 Remplacer un l ment d t rior d un r seau de circulation en se servant d l ments physiques existants comme mod le pour en reproduire la forme les d tails et l alignement S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riau pour des raisons techniques conomiques ou environnementales on peut songer utiliser un mat riau de substitution compatible par exemple remplacer l identique les bordures en bois pourri le long d un sentier historique L l ment de remplacement doit ressembler autant que possible l original tant sur le plan visuel que fonctionnel 13 Remplacer un l ment historique manquant en concevant un nouvel l ment compatible avec la circulation dans le paysage culturel d apr s des t moins physiques et des preuves documentaires AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 14 Concevoir et installe
169. Rivet 2009 Chapitre 2 Page Sujet Source Ann e 15 P troglyphe du ruisseau Swift Current Gouvernement de la Saskatchewan Fehr 2004 16 Pont couvert Hartland int rieur Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick 2007 16 Pont couvert Hartland ext rieur Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick 1999 17 Chiefswood Mark Laird 2000 24 Habitat 67 Minst re de la Culture des Communications et de la Condition f minine du Qu bec 2008 24 Passage de Caribous en Automne Parcs Canada 2000 25 Parc Stanley Vancouver Park Board 25 Maison en terre Addison Gouvernement de la Saskatchewan Fehr 2004 26 Maison Lefurgey Province de l le du Prince douard Brian Simpson 2007 26 Jardins publics de Halifax avant Travaux publics et Services gouvernementaux Canada John Zvonar 2003 REFERENCES Chapitre 3 Page 26 27 27 27 28 28 28 29 29 30 30 31 31 31 32 32 33 33 33 34 34 35 35 36 36 37 37 37 Sujet Jardins publics de Halifax apr s Old Strathcona R sidence Margaret Martin dessin R sidence Margaret Martin photo Lunenburg Academy Charlotte Street School Bureau t l graphique de Dawson Presbyt re et glise anglicane St Luke Fort Prince de Galles Maison McPherson Cimeti re Belvedere Red Bay Th tre Walker Fort Langley Mur Wellington Domaine Parkwood Jardins Maplelawn Doukhobor Dugout House avant Doukhobor Dugout House apr s Ma
170. Ross 2007 3 Canal Lachine Ville de Montr al SACL BiFj 069 5A 44 2009 5 Forteresse de Louisbourg Parcs Canada Rebecca Duggan 2007 5 Kejimkujik Parcs Canada TJ Hammer 2008 7 Ivvavik Parcs Canada John Lucas 2008 7 Saguenay st Laurent Parcs Canada Marc Andr Bernier 2005 9 Syst me d amarrage Save Ontario Shipwrecks Warren Lo 2008 9 Red Bay Parcs Canada Jonathan Moore 2005 122 Gwaii Haanas Parcs Canada D Andrews 1996 22 Kejimkujik Parcs Canada Rob Ferguson 2007 25 Consultation avec les ain s Government of Nunavut 2004 25 Arvia Juaq et Oikiqtaarjuk Government of Nunavut Section 4 3 Page Sujet Source Ann e 28 glise anglicane Government of the Northwest Territories Tom Andrews 28 Maison de ferme Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick 2002 28 Conservatoire Bloedel Ville de Vancouver Hugh McLean 2010 28 Gare Union Parcs Canada Andr Guindon 1999 29 Phare de Head Harbour Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick 2008 30 H pital g n ral de Qu bec Minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine du OQu bec Chantal Gris 2009 31 glise St Jean Baptiste Alberta Culture and Community Spirit Gary Chen 2010 31 Fraser Octagon House Nova Scotia Department of Tourism Culture and Heritage Heritage Division 2005 32 Yukon Saw Mill Co Yukon Government Doug Olynyk 2006 32 Biblioth que Strathcona Alberta Culture and Community Spirit Tom Ward 2010 32 Biblioth que Strathcona Alberta Culture and Communi
171. S PROJETS DE RESTAURATION Conseill D conseill 14 R parer stabiliser et conserver le pl tre et le stucco de la Enlever le pl tre ou le stucco de la p riode de restauration p riode de restauration en utilisant des m thodes et des qui pourrait tre stabilis et conserv mat riaux appropri s Les travaux doivent tre physiquement et visuellement compatibles et identifiables lorsqu on les examine de pr s pour guider les recherches ult rieures 15 Remplacer l identique le pl tre et le stucco de la p riode de Enlever le pl tre et le stucco de la p riode de restauration restauration trop d t rior s pour tre r par s selon les preuves qui sont irr parables sans les remplacer ou les remplacer physiques et documentaires Il importe de bien documenter et par de nouveaux mat riaux qui ne conviennet pas de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 245 4 5 8 Les pr sentes lignes directrices donnent de l orientation suivre dans les cas o M AT RI A U X des mat riaux autres que les mat riaux d crits ci dessus sont consid r s comme D IV E R S des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Cette section porte sur des mat riaux r cents fabriqu s selon un proc d ainsi que sur les mat riaux int rieurs et ext rieurs n appartenant aucune cat
172. S SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION EI Conseill D conseill 10 R parer le pl tre ou le stucco selon les m thodes de conservation reconnues Peut aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique ou en utilisant un mat riau de substitution appropri des composantes gravement d t rior es ou manquantes d l ments en pl tre ou en stucco lorsqu il en subsiste des prototypes 11 R parer le pl tre ou le stucco en enlevant le mat riau Enlever le pl tre ou le stucco en bon tat ou r parer avec endommag et en ragr ant avec du pl tre ou du stucco neuf un mat riau neuf qui ne reproduit pas l ancien quant qui reproduit l ancien quant sa r sistance sa composition sa sa r sistance sa composition sa couleur sa porosit et sa couleur sa porosit et sa texture texture 12 Remplacer l identique un l ment de pl tre ou de stucco Enlever un l ment en pl tre ou en stucco irr parable sans irr parable selon les preuves physiques et documentaires le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment ou un mat riau neuf qui ne convient pas CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 13 Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux tels que l amiante que peuvent contenir le pl tre ou le stucco en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LE
173. SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Fal Conseill D conseill CONSIDERATIONS RELATIVES A L ACCESSIBILIT 27 Trouver des solutions qui satisfont aux exigences d accessibilit et qui r duisent l incidence sur les l ments int rieurs caract ristiques par exemple situer des fonctions publiques de mani re strat gique pour limiter les changements l int rieur du b timent 28 Travailler avec des sp cialistes de l accessibilit etde la conservation et des usagers pour trouver la solution la plus appropri e aux probl mes d accessibilit et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 29 Respecter l emplacement des escaliers existants lorsque sont install s de nouveaux l ments li s l accessibilit par exemple des rampes et des plates formes l vatrices 30 Explorer toutes les solutions pour modifier des l ments int rieurs avant d envisager de les enlever ou de les remplacer CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 31 Respecter les objectifs d efficacit nerg tique en conservant les l ments int rieurs favorisant l conomie d nergie par exemple les volets int rieurs les impostes ou les vestibules caract ristiques 32 Respecter les objectifs d efficacit nerg tique en am liorant les luminaires caract ristiques au lieu de les remplacer 33 Travailler avec des sp cialistes de l efficacit ner
174. Sawmill Co Office afin de permettre l installation de l environnement dans son ensemble services Au besoin l ajout pourrait tre enlev sans nuire au rev tement patrimonial du b timent L ouverture sont abord s plus en d tail dans d une fen tre et son cadre ont t modifi s pour permettre l installation d une porte communicante l introduction des Lignes directrices pour les paysages culturels Un nouvel ajout l arri re de la biblioth que Strathcona d Edmonton respecte la valeur principale du site la biblioth que historique tout en augmentant la surface utile afin de mieux servir la communaut dans l avenir L ajout est un exemple r ussi d ajout subordonn distinctif et compatible 132 LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Conseill D conseill 1 Comprendre la forme ext rieure et comment elle contribue la valeur patrimoniale du b timent historique Comprendre les principes de conception utilis s par le concepteur ou constructeur initial et toute modification apport e la forme ext rieure au fil du temps Documenter la forme ext rieure du b timent avant d entreprendre des travaux y compris la forme et la masse de m me que les vues l ensoleillement et les mod les de ventilation naturelle valuer l tat de la forme ext rieure du b timent d s le d but de la planification afin de fonder
175. TO U S L E S des mat riaux sont reconnus comme M des l ments caract ristiques d un lieu M AT E R l A U X patrimonial Les mat riaux peuvent tre identifi s sp cifiquement comme tels ou faire partie int grante d un l ment caract ristique Les pr sentes orientent la documentation l valuation de l tat la v rification l entretien la r paration et le remplacement l identique qui s appliquent l ensemble des mat riaux Les codes exigent les services d un ing nieur en ce qui concerne l investigation l analyse et la modification des mat riaux dont sont construits les ouvrages de g nie Bois Un exemple de remplacement limit l identique qui d crit une port e appropri e des travaux dans le cadre d un traitement de pr servation seul le coin endommag du pilastre d un escalier a t remplac il sera teint pour se marier au reste Le fait de ne r parer que la partie endommag e signifie que la plus grande partie de l l ment caract ristique a t conserv 214 Les Lignes directrices pour tous les mat riaux ne donnent pas de directives compl tes sur la conservation des mat riaux mais plut t des conseils d ordre g n ral qui conviennent tous les mat riaux Elles devraient donc tre consult es conjointement avec les lignes directrices des sections suivantes consacr es des mat riaux sp cifiques 4 5 2 Bois et produits d riv s du bois 4 5 3 Ma onnerie 4 5 4
176. TS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 18 Recr er un l ment manquant du relief de la p riode de introduire un l ment du relief qui faisait partie du restauration en se fondant sur des preuves physiques et concept original mais qui n a jamais t r alis ou un documentaires et des t moignages oraux par exemple recr er l ment dont on suppose l existence au cours de la une tranch e et une fortification de la p riode de restauration p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de d apr s des recherches stratigraphiques documentation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 87 4 1 10 EAU Le Lac des Castors est un tang artificiel devenu un l ment central du parc du Mont Royal Montr al dans l arrondissement naturel et historique du Mont Royal Son utilisation intensive en toutes saisons exerce une forte pression sur son tat La protection et l entretien des l ments aquatiques comprennent des t ches quotidiennes saisonni res et cycliques L entretien des l ments m caniques hydrauliques et lectriques est essentiel pour assurer une profondeur appropri e et la qualit de l eau du bassin artificiel Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o un plan ou un jeu d eau est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Les plans d eau comprennent les l ments construits tels le
177. U CANADA Grimmer Anne E 1988 Keeping it Clean Removing Exterior Dirt Paint Stains and Graffiti from Historic Masonry Buildings Washington D C U S Dept of the Interior National Park Service Preservation Assistance Division Technical Preservation Services Heritage BC 2000 Your Old House Brochures Masonry Maintaining historic masonry brick amp stone www heritagebc ca resources publications Pieper Richard 2001 The Maintenance Repair and Replacement of Historic Cast Stone Preservation Brief no 42 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief42 htm ICOMOS ISCS 2008 Ilustrated glossary on stone deterioration patterns Glossaire illustr sur les formes d alt ration de la pierre English French version Version Anglais Fran ais ICOMOS International Scientific Committee for Stone Paris ICOMOS ISCS http mh ext fr icomos consult index htm Levine Jeffrey S 1992 The Repair Replacement and Maintenance of Historic Slate Roofs Preservation Brief no 29 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief29 htm London Mark and Dinu Bumbaru 1986 Ma onnerie traditionnelle entretien r paration remplacement Guide technique no 3 Montr al H ritage Montr al 1984
178. URATION Dans chaque section des lignes directrices suppl mentaires traitent de travaux irr versibles notamment retirer des l ments de p riodes autres que la p riode de restauration choisie et recr er des l ments manquants de cette p riode Il faut pr server et restaurer les l ments existants avant d envisager des travaux de cette envergure Dans un projet de restauration le but vis est d illustrer un lieu patrimonial ou une de ses composantes comme il tait une p riode pr cise de son histoire habituellement la plus importante On trouve donc dans ces lignes directrices des conseils particuliers en ce qui a trait l enl vement ou la modification d l ments existants non caract ristiques qui ne sont pas repr sentatifs de la p riode de r f rence pour la restauration Ces mesures peuvent entra ner un changement consid rable du lieu patrimonial Pour cette raison il ne faut entreprendre une restauration que si la valeur patrimoniale du lieu se rapporte express ment une seule p riode de son histoire Avant d enlever ou de modifier La chute Montmorency est un site naturel o se trouvent la fois une chute et des sites arch ologiques des l ments de paysage des structures des b timents et des vestiges d tablissements agricoles du XVII si cle des mat riaux des l ments des espaces ou des finitions datant d autres p riodes il faut bien les documenter D autres
179. Vinyl Siding on Historic Buildings The Appropriateness of Substitute Materials for Resurfacing Historic Wood Frame Buildings Preservation Brief no 8 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief08 htm Myers John H 1981 The Repair of Historic Wooden Windows Preservation Brief no 9 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief09 htm Park Sharon C The Repair and Replacement of Historic Wooden Shingle Roofs Preservation Brief no 19 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services 1989 www nps gov history hps TPS briefs brief19 htm REFERENCES Saskatchewan Heritage Foundation 2009 Conserving Wood Windows Conservation Bulletin 1 www tpcs gov sk ca Window Conservation Booklet Shivers Natalie W 1990 Walls amp Moulding How to Care for Old and Historic Wood and Plaster Washington D C Preservation Press Stumes Paul 1979 W E R System Manual Structural Rehabilitation of Deteriorated Timber Edited by Martin Weaver and Susan Hum Hartley Ottawa Association for Preservation Technology ta Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Bois www saintjohn ca site media S
180. a SaintJohn Paint 20 20Colour 20 Fr 20final pdf Weaver Martin E and F G Matero 1997 Conserving Buildings Guide to Techniques and Materials Rev ed New York NY Preservation Press Bois et produits d riv s du bois Bomberger Bruce L 1991 The Preservation and Repair of Historic Log Buildings Preservation Brief no 26 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief26 htm Lemstrom Juha and Tarja M kel in eds Preservation Technology Dossier 4 Wood and Modern Movement 2000 Eindhoven The Netherlands DOCOMOMO Goodall Harrison and Renee Friedman 1980 Log Structures Preservation and Problem Solving Nashville Tenn American Association for State and Local History Heritage BC 2000 Your Old House Brochures Wood Windows Repair amp maintenance of old wood windows www heritagebc ca resources publications Heritage BC 2000 Your Old House Brochures Wood Siding Historic wooden siding amp shingle cladding www heritagebc ca resources publications Larsen Knut Einar and Nils Marstein 2000 Conservation of Historic Timber Structures An Ecological Approach Oxford Boston Butterworth Heinemann 2000 Mullins E J amp T S McKnight eds 1981 Canadian Woods Their Properties and Uses Toronto University of Toronto Press Myers John H and Gary L Hume 1984 Aluminum and
181. a partie b donne un aper u de la fa on de conserver la valeur patrimoniale en r duisant au minimum les changements apport s aux l ments caract ristiques Identifier les l ments caract ristiques aide savoir o les interventions n cessaires devraient ou non tre effectu es La partie c porte sur l int gralit d un lieu et r it re que les relations spatiales peuvent tre caract ristiques Dans un jardin par exemple le d placement d un l ment central un autre endroit a des cons quences sur la valeur patrimoniale de l ensemble du paysage Dans un site arch ologique l emplacement peut tre indispensable la compr hension d autres l ments qui sont maintenant manquants Dans un ouvrage de g nie une machine d plac e de sa position initiale peut perdre une partie de sa signification ce qui en diminue la valeur patrimoniale Il y a plusieurs centaines d ann es les Inuits de l int rieur ou Kivallirmiut ont reconnu le potentiel de chasse de la migration annuelle d automne des grands troupeaux de caribous et ont entrepris d installer des camps de chasse saisonniers le long de la rivi re Kazan Aujourd hui le lieu historique national du Canada du Passage de Caribous en Automne du Nunavut est reconnu non seulement pour ses vestiges arch ologiques et l importance qu il avait autrefois pour les Kivallirmiut mais aussi pour ses paysages naturels son utilisation continue comme territoire de chasse et la vi
182. a patrimoine_modeme html Bronson Susan D 1997 Built Heritage of the Modern Era Overview Framework for Analysis and Criteria for Evaluation Research report Hull Historic Sites and Monuments Board of Canada Henket Hubert Jan and Heynen Hilde 2002 Back from Utopia the Challenge of the Modern Movement Rotterdam The Netherlands 010 Publishers Macdonald Susan ed 1995 Modern Matters Principles and Practice in Conserving Recent Architecture Proceedings of the English Heritage Conference Shaftesbury UK Donhead Macdonald Susan ed 2001 Preserving Post War Heritage The Care and Conservation of Mid Twentieth Century Architecture London UK Donhead Macdonald Susan et al 2007 The Conservation of Modern Architecture The Journal of Architectural Conservation London UK Donhead Recent Past Initiative No date National Park Service U S Department of the Interior National Center for Cultural Resources Heritage Preservation Services www nps gov history hps tps recentpast index htm Sharp D and C Cooke eds 2000 The Modern Movement in Architecture Selections from the Docomomo Registers Rotterdam The Netherlands 010 Publishers UNESCO World Heritage Centre 2003 Identification and Documentation of Modern Heritage World Heritage Papers 5 http whc unesco org documents publi_wh_papers_05_en pdf NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIM
183. a source d une sorte de pierre ou de brique et la composition du mortier 3 Prot ger et entretenir la ma onnerie en emp chant la p n tration de l eau et en assurant un drainage ad quat de fa on que l eau ou les mati res organiques ne puissent stagner sur les surfaces horizontales ou s accumuler dans les l ments d coratifs 4 Appliquer la ma onnerie en dernier recours des traitements de surface appropri s comme des enduits perm ables l air seulement si les r parations les solutions de rechange en mati re de conception et les solins n ont pas r solu les probl mes d infiltration d eau et si un programme d entretien propre l enduit est tabli 5 Sceller les l ments de terre cuite dont la gla ure est effrit e ou boursoufl e en les recouvrant de peintures ou d enduits appropri s qui sont physiquement et visuellement compatibles avec l l ment de ma onnerie 6 Nettoyer la ma onnerie au besoin seulement pour en enlever les souillures importantes ou les graffiti Choisir la m thode de nettoyage la plus douce possible qui permette d obtenir des r sultats satisfaisants NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur la ma onnerie sans d abord documenter son caract re et son tat N gliger d valuer et de traiter les causes de la d t rioration de la ma onnerie Appliquer des enduits imperm abilisants
184. a v g tation et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs N gliger de stabiliser et de prot ger la v g tation d t rior e risquant ainsi d accentuer sa d t rioration Enlever la v g tation d t rior e qui pourrait tre stabilis e et conserv e ou avoir recours des techniques non prouv es ou du personnel inexp riment causant ainsi d autres dommages des l ments fragiles introduire ou r introduire une esp ce ou une vari t qu on sait envahissante ou soup onne de l tre Remplacer au complet la v g tation alors qu il serait appropri de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de remplacement qui ne correspond pas la v g tation historique LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION FA Conseill D conseill 13 14 15 R g n rer la v g tation historique par la taille corrective la fertilisation des racines profondes l a ration du sol le renouvellement des plantes saisonni res ou le bouturage sur le stock g n tique historique des racines Remplacer un l ment de v g tation d t rior ou en d clin par un nouvel l ment fond sur des l ments physiques existants de composition de forme et de d veloppement S il est impossible d utiliser le m me type de mat riau pour des raisons techniques conomiques ou environnementales on peut
185. acent les l ments construits des ouvrages de g nie N gliger d entreprendre les travaux n cessaires ce qui occasionne la perte d l ments construits Remplacer au complet un l ments construit alors qu il serait possible de r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 199 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Li Conseill D conseill 19 Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration 20 Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou Remplacer au complet un l ment construit alors manquantes lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouveaux qu il serait possible de n en remplacer que les parties travaux doivent correspondre le plus possible la forme aux d t rior es ou manquantes mat riaux et aux d tails existants et avoir une r sistance ad quate 21 V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s II peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les
186. acit nerg tique du toit peuvent tre respect es sans endommager les l ments caract ristiques valuer l addition de syst mes de toiture v g talis e toits cologiques ou de citernes d eau pluviale pour les toits plats et leur incidence sur la valeur patrimoniale du b timent avant d entreprendre des travaux Recouvrir les l ments caract ristiques inflammables par un rev tement ou un gainage ignifuge qui en modifie l apparence Remplacer des l ments en bois du toit par d autres mat riaux sans tenir compte des autres possibilit s de r duction de la propagation du feu N gliger de prendre les pr cautions n cessaires de protection contre les incendies en utilisant une technique qui pourrait mettre en danger le b timent par exemple appliquer une membrane sur un toit en bois l aide d un chalumeau Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en y effectuant des modifications pour atteindre des objectifs d efficacit nerg tique Modifier le toit ou des l ments du toit sans avoir d abord examin les solutions de rechange qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Installer de l isolation sans pr voir son incidence possible sur l enveloppe du b timent introduire de l isolation thermique dans les l ments du toit sans pr voir des pare vapeur ou une ventilation appropri s Installer de l iso
187. adaptation de technologies existantes appropri es au climat et la g ographie du pays Les ouvrages de g nie civil peuvent comprendre les installations et les infras tructures li es aux domaines suivants m Je transport terrestre ferroviaire maritime ou a rien de personnes ou de biens chemins et voies historiques ponts tunnels autoroutes navires phares chemins de fer canaux a roports ports m tros m la production et le transport de l nergie barrages hydro lectriques centrales lectriques pyl nes et r seaux de transport de l lectricit m les communications r seaux et syst mes de t l phone de micro ondes de radio et de t l vision m l approvisionnement en eau la lutte contre les inondations et l irrigation stations de pompage gouts et usines de traitement de l eau barrages canaux vacuateurs de crues et aqueducs LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE GENIE Y COMPRIS LES OUVRAGES DE GENIE CIVIL LES OUVRAGES INDUSTRIELS ET LES OUVRAGES MILITAIRES Le pont suspendu de Doukhobor pr s de Castlegar en Colombie Britannique est un exemple d ouvrage de g nie civil auquel se rattache une valeur culturelle symbolique importante Construit par les membres de la collectivit de Doukhobor il repr sente une r alisation ambitieuse pour une collectivit de pionniers et t moigne des capacit s consid rables d un groupe qui mise sur l effort collectif Les ouvrages indu
188. age du square fait appel des mat riaux des formes et des chelles diff rents pour voquer la pr sence des fortifications et du chemin de campagne du XVIII si cle et des voies de chemin de fer de l ancienne gare du Canadien Pacifique au XIX Les terrains du Palais l gislatif de la Saskatchewan pr sentent un quilibre entre le formel et le pittoresque en utilisant des espaces informels des massifs et des promenades organis s et des statues et monuments plac s en des endroits strat giques Les relations visuelles constituent aussi d importants l ments caract ristiques du site la vue sur le lac Wascana tablit un lien avec le centre ville de Regina et contribue la valeur patrimoniale du lieu Le centre d accueil des visiteurs du LNHC du Ranch Bar U a t construit l cart du complexe historique afin de pr server les vues Les vues peuvent comprendre les sc nes les panoramas les axes visuels et les chapp es Dans les paysages concus les vues peuvent avoir t tablies selon les r gles de la composition picturale les l ments sont situ s a l avant plan au plan interm diaire ou l arri re plan Les vues peuvent galement tre le principal l ment d organisation lorsqu une suc cession de points focaux est con ue pour faire avancer le pi ton dans un paysage L chelle d un paysage culturel peut susciter des r actions motionnelles Les grands paysages nous intimident
189. aintJohn Wood 20Fr pdf Weeks Kay D and David W Look 1982 Exterior Paint Problems on Historic Woodwork Preservation Brief no 10 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief10 htm Ma onnerie Ashurst Nicola 1994 Cleaning Historic Buildings London UK Donhead 2 vols Collier Richard 1981 Guidelines for Restoring Brick Masonry Technical Paper series no 2 Victoria British Columbia Heritage Trust Cullen Mary 1990 Slate Roofing in Canada Studies in Archaeology Architecture and History Ottawa National Historic Parks and Sites Canadian Parks Service Casciato Maristella et al Preservation Technology Dossier 6 Stone in Modern Buildings Principles of Cladding 2003 Eindhoven The Netherlands DOCOMOMO Grimmer Anne E 1979 Dangers of Abrasive Cleaning to Historic Buildings Preservation Brief no 6 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief06 htm Grimmer Anne E 1984 A Glossary of Historic Masonry Deterioration Problems and Preservation Treatments Washington D C U S Dept of the Interior National Park Service Preservation Assistance Division Technical Preservation Services NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX A
190. ajout de nouveaux l ments compatibles et identifiables lorsqu on remplace des l ments trop d t rior s pour tre r par s La norme 13 dans le contexte d une restauration exige que les l ments de remplacement soient bas s sur des t moins de la p riode de restauration NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 21 22 LES NORMES Les normes ne sont pas pr sent es dans un ordre hi rarchique Toutes les normes applicables tous les types de traitement doivent tre consid r es et appliqu es s il y a lieu tous les projets de conservation Normes g n rales pour la pr servation la r habilitation et la restauration 1 Conserver la valeur patrimoniale du lieu Ne pas enlever ni remplacer ni modifier substantiellement les l ments caract ristiques intacts ou r parables Ne pas d placer une partie du lieu patrimonial si son emplacement actuel constitue un l ment caract ristique Conserver les modifications apport es au lieu patrimonial qui au fil du temps sont devenues elles m mes des l ments caract ristiques Conserver la valeur patrimoniale du lieu en adoptant une approche d intervention minimale Reconna tre chaque lieu patrimonial comme un t moin mat riel d une poque d un endroit et d une utilisation viter de donner une fausse impression d volution historique en y ajoutant des l ments provenant d autres lieux patr
191. al guidelines related to conservation and climate change 2007 Micro Wind Generation and Traditional Buildings 2007 Small Scale Solar Electric Photovoltaics and Traditional Buildings 2008 Micro generation in the Historic Environment www climatechangeandyourhome org uk Kay Gersil Newmark 1992 Mechanical amp Electrical Systems for Historic Buildings Profitable Tips for Professionals Practical Information for Preservationists New York McGraw Hill Park Sharon C 1991 Heating Ventilating and Cooling Historic Buildings Problems and Conseill Approaches Preservation Brief no 24 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief24 htm Roy Odile 1991 Les foyers et les chemin es Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 12 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Lignes directrices pour les ouvrages de g nie y compris les ouvrages de g nie civil les ouvrages industriels et les ouvrages militaires Historic American Buildings Survey Historic American Engineering Record 1990 Secretary of the Interior s Standards and Guidelines for Architectural and Engineering Documentation National Park Service Cultural Resources Program U S Department of the Interior Washington D C http memory loc gov ammem collections habs_haer Institution of Engineers Australia 2009
192. ale acc l re la d t rioration La nouvelle technique doit tre choisie en fonction de sa compatibilit avec l l ment historique sa fiabilit et son incidence visuelle sur les l ments caract ristiques et le syst me porteur dans son ensemble 22 Remplacer l identique un syst me porteur ou une composante non r parable selon les preuves physiques et documentaires 23 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en installant de nouveaux syst mes porteurs ou de nouvelles composantes d apr s des preuves physiques ou documentaires ou un nouvel l ment dont les dimensions l chelle les mat riaux le style et la couleur sont compatibles 180 Moderniser un syst me porteur de mani re diminuer l ext rieur caract ristique d un b timent ou endommager inutilement des l ments ou des espaces int rieurs caract ristiques Remplacer une pi ce de charpente ou une autre composante du syst me porteur qu il serait possible de renforcer et de conserver R parer les syst mes porteurs ou leurs composantes d t rior es l aide de nouvelles techniques pour am liorer leur durabilit lorsque la technique originale donne de bons r sultats Renforcer les syst mes porteurs ou leurs composantes sans v rifier l efficacit ou l ampleur des avantages obtenus par les travaux de renforcement Cr er une fausse apparence historique parce que le nouveau syst me porteur ou la nouvelle composante
193. ale ou une autre loi connexe L approche pancanadienne d crite dans les Principes et lignes directrices pour la restauration cologique dans les aires naturelles prot g es du Canada Parcs Canada et le Conseil canadien des parcs 2008 offre des conseils pratiques sur la prise en compte des valeurs patrimoniales naturelles et culturelles dans la planifica tion des interventions en conservation Ce document est particuli rement pertinent lorsque la r habilitation ou la restauration sont les approches privil gi es Des composantes cologiques sont des l ments caract ristiques de nombreux paysages culturels autochtones o les pratiques traditionnelles ont t main tenues pendant des si cles De plus les composantes cologiques li es un lieu patrimonial s tendent souvent bien au del de leurs limites tablies Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation des composantes cologiques dans un paysage culturel Au besoin il faut aussi consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur la v g tation ou l eau NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 77 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION KA Conseill D conseill 1 78 Comprendre les composantes cologiques et comment elles contribuent la valeur patrimoniale naturelle et
194. aleur patrimoniale du lieu Peuvent faire partie des r parations le remplacement limit l identique ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible pour les parties gravement d t rior es ou manquantes d apr s des preuves physiques ou documentaires R parer des syst mes m caniques et lectriques et leurs composantes l aide de nouvelles techniques lorsque la technique initiale acc l re la d t rioration La nouvelle technique doit tre choisie en fonction de sa compatibilit avec l l ment historique sa fiabilit et son incidence visuelle sur les l ments caract ristiques et le syst me m canique ou lectrique dans son ensemble Remplacer un syst me m canique ou lectrique ou une composante qui pourrait tre adapt et conserv R parer les syst mes m caniques et lectriques ou leurs composantes d t rior es l aide de nouvelles techniques pour am liorer la durabilit lorsque la technique originale donne de bons r sultats LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION EX Conseill D conseill 19 20 Remplacer l identique des composantes des syst mes m caniques ou lectriques qui sont gravement d t rior es ou manquantes lorsqu il en subsiste des prototypes Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en installant des nouveaux syst mes m caniques ou lectriques ou des nouv
195. an Heritage Foundation 2009 Conserving Wood Windows Conservation Bulletin 1 www tpcs gov sk ca Window Conservation Booklet REFERENCES Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Portes www saintjohn ca site media SaintJohn Doors 20Fr pdf Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Fen tres www saintjohn ca site media SaintJohn Windows 20Fr pdf Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Enseignes www saintjohn ca site media SaintJohn Signs 20FR pdf Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Auvents www saintjohn ca site media SaintJohn Awnings 20FR pdf Entr es porches et balcons Aleca Sullivan and John Leeke 2007 Preserving Historic Wooden Porches Preservation Brief no 45 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Porches www saintjohn ca site media SaintJohn Porches 20FR pdf El ments int rieurs Chase Sara B 1992 Painting Historic Interiors Preservation Brief no 28 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief28 htm
196. animaux et des insectes dans la production et le maintien de la v g tation existante Documenter l ampleur et l tat du couvert v g tal des for ts des bois s des pr s des champs plant s et en jach re le genre l esp ce le calibre la hauteur la couleur la forme et la texture de sp cimens d arbres importants avant d entreprendre des travaux valuer l tat g n ral de la v g tation d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir la v g tation en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques notamment monder les arbres ou tablir des colonies d insectes b n fiques qui prot gent les arbres fruitiers des insectes ravageurs Utiliser des pratiques d entretien qui respectent les habitudes de croissance la forme la couleur la texture la floraison le fruit l odeur l chelle et le contexte de la v g tation Avoir recours des pratiques traditionnelles d entretien horticoles et agricoles lorsque ces techniques sont essentielles au maintien du caract re de la v g tation par exemple enlever manuellement les fleurs fan es pour assurer une floraison continue Conserver et perp tuer la v g tation en pr servant des collections de graines et des boutures pour pr server le bassin g n tique Entreprendre des travaux par exemple couper sans discrimination le sous tage d un bois
197. ans un autre lieu un lampadaire provenant d un paysage patrimonial aux caract ristiques reconnaissables Par contre il est acceptable d utiliser des briques recycl es du m me ge et du m me aspect ou de r utiliser des fen tres identiques dans un b timent tant du point de vue de la conservation que de Les plans originaux de la r sidence Margaret celui de la durabilit Lorsqu on le juge indispensable l honn tet des travaux de tels Martin d Edmonton montrent un balcon d coratif ajouts peuvent tre discr tement identifiables qui n a jamais t construit Durant les r novations effectu es r cemment il a t d cid de ne pas construire ce balcon ce qui aurait donn une fausse impression de d veloppement historique Old Strathcona Provincial Historic Area Edmonton est un arrondissement historique diversifi L individualit des immeubles et les preuves de la p riode de construction ont t pr serv es D anciens immeubles en bois de construction simple voisinent d autres immeubles de ma onnerie plus complexes et des insertions plus modernes NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 27 NORME Affecter le lieu patrimonial une utilisation qui n impose aucun changement ou que des changements minimes ses l ments caract ristiques La norme 5 pr conise de conserver l utilisation du lieu ou de trouver une nouvelle utilisation viable qui aura peu de
198. ant ainsi des espaces ext rieurs des parties int grantes ou des prolongements des Dans de petits paysages les plans espaces int rieurs et vice versa gt verticaux d un espace ext rieur pourraient tre form s par la v g tation telle que es haies les lits des potagers ou les abords de for ts ou encore par les murs ext rieurs de b timents des remparts en terre des cl tures ou des murs de pierre Le sol peut tre constitu de mat riaux naturels tels la terre le sable ou l herbe Ministers Island est une le de 2km dans la baie ou de mat riaux fabriqu s comme des Passamaquoddy pr s de la municipalit de St Andrews pav s de l asphalte ou du gravier Le plan N B Ce paysage culturel englobe la totalit de l le aiet t tre constitu d wert et comprend un site arch ologique d amas coquiller SUPENEUT PEULVEUS SERRE GU COUVE Les pr sentes donnent des recommandations d ordre g n ral sur l organisation spatiale dans un paysage culturel Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur les relations visuelles ou la circulation Lorsque l organisation spatiale concerne un ouvrage de g nie consulter l am nagement fonctionnel dans les Lignes directrices pour les ouvrages des D et due vs m ce Gas peut seer se de g nie dans le cas des b timents ndrews et la r sidence estivale de Sir William fini 416 Ati j Se A i Poir Pal ep CA
199. ant ou en renfor ant le mat riau selon les m thodes de conservation reconnues Remplacer l identique des parties en pl tre ou en stucco en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur le pl tre ou le stucco sans comprendre les propri t s m caniques et chimiques du mat riau Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur le pl tre ou le stucco sans d abord documenter ses caract ristiques et son tat Appliquer une peinture dont la couleur la texture ou le fini ne conviennent pas et compromettent la valeur patrimoniale du lieu Recourir pour enlever de la peinture des m thodes et des mat riaux qui endommagent les d tails en pl tre N gliger de v rifier les m thodes d enl vement de la peinture un endroit discret avant d entreprendre les travaux Enlever ou modifier radicalement le pl tre et le stucco qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu Enlever le pl tre et le stucco qui peuvent tre stabilis s ou r par s Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re du pl tre ou du stucco qui subsiste ou qui est physiquement ou chimiquement incompatible avec celui ci Remplacer au complet un l ment en pl tre ou un enduit ext rieur alors qu il serait possible de le r parer et de ne remplacer que les composantes d t rior es ou manquantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICE
200. ants Ajouter un nouvel l ment qui nuit l organisation spatiale ou qui la modifie par exemple construire un ajout une maison de ferme l endroit o se trouvait le potager introduire un nouvel l ment qui est incompatible avec l organisation spatiale du paysage quant aux dimensions l chelle ou la conception 67 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION a Conseill D conseill 14 R parer ou r g n rer les l ments en d clin qui d finissent Remplacer au complet un l ment qui d finit l organisation spatiale de la p riode de restauration en employant l organisation spatiale de la p riode de restauration alors une approche d intervention minimale qu il serait possible de le r parer ou de le r g n rer 15 Remplacer au complet l identique un l ment de la p riode Enlever un l ment irr parable de la p riode de de restauration lorsqu il est trop d t rior pour tre r par selon restauration sans le remplacer ou le remplacer par un la m me configuration et les m mes d tails de conception Les nouvel l ment qui ne convient pas nouveaux travaux doivent tre bien document s afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs ENLEVER DES ELEMENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 16 Enlever ou modifier des l ments non caract ristiques datant de N gliger d enlever les l ments non caract ristiques p riodes autres que la p riode d
201. ar l rosion en utilisant la m me esp ce indig ne provenant d une source locale Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur la composante cologique et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur une composante cologique caract ristique sans d abord documenter et comprendre ses caract ristiques ses liens son volution et son tat Laisser des composantes cologiques se d grader en raison d un d veloppement incompatible ou par n gligence Utiliser des m thodes d entretien qui endommagent ou d truisent une composante cologique Remplacer des composantes cologiques d grad es qui pourraient tre convenablement r tablies par exemple couper blanc un bois d grad pour am nager un stationnement o un pr Enlever des composantes cologiques qui pourraient tre conserv es ou recourir des m thodes non v rifi es et du personnel inexp riment causant ainsi d autres dommages des composantes et des relations fragiles Remplacer au complet une composante cologique par exemple un bois alors qu il serait appropri de ne remplacer que les parties d t rior es et manquantes un ou quelques arbres LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION E
202. ar les champignons les infestations d insectes Remplacer le bois qui peut tre r par tel que le bois provenant de vieux arbres qui est plus durable Enlever du bois d t rior qui pourrait tre stabilis ou r par Remplacer au complet un l ment en bois alors qu il serait appropri de r parer le bois et de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de celle de l l ment en bois qui subsiste ou qui est physiquement ou chimiquement incompatible avec l l ment en bois LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION LI Conseill D conseill 19 20 R parer des l ments en bois en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant le bois selon les m thodes de conservation reconnues Peuvent aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible pour le bois gravement d t rior ou manquant lorsqu il en subsiste des prototypes Les r parations peuvent aussi se faire en d mantelant et en reconstruisant une structure ou un assemblage en bois si l valuation de son tat g n ral am ne conclure qu une r paration mineure ou le remplacement limit l identique ne suffisent pas Remplacer l identique un l ment en bois irr parable en se fondant sur des preu
203. ar leur taille leur chelle leur mat riau leur style et leur couleur par exemple remplacer un tang naturel par un bassin artificiel Cr er une fausse apparence historique parce que les l ments remplac s sont fond s sur des preuves physiques et documentaires ou des t moignages oraux insuffisants LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION ee Conseill D conseill AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 16 Concevoir et installer un nouveau plan d eau lorsqu un nouvel usage le requiert de fa on pr server la valeur patrimoniale du paysage culturel par exemple placer un nouveau bassin de retenue dans un espace secondaire ou non caract ristique Placer un nouveau plan ou jeu d eau un endroit o il peut causer des dommages au paysage culturel ou qui est incompatible avec celui ci par exemple situer une fontaine de style baroque dans un jardin de style pittoresque CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 17 Satisfaire aux exigences de sant et de s curit de mani re r duire au minimum l incidence sur la valeur patrimoniale Endommager et d truire des l ments en apportant des modifications pour respecter les exigences de sant et de s curit LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION LI Conseill D conseill 18 R
204. ar une recommandation sur la compr hension de l l ment carac t ristique et sa contribution la valeur patrimoniale du lieu suivent des recommandations sur la documentation des l ments caract ristiques avant de commencer le projet Une valuation g n rale de leur tat physique l aide de m thodes conformes au principe de l intervention minimale doit toujours tre faite cette tape Les recommandations portent ensuite sur la protection et l entretien des l ments caract ristiques en insistant sur NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 41 les m thodes de conservation reconnues et sur l entretien quotidien saisonnier et cyclique La protection constitue g n rale ment le degr le plus faible d intervention D autres recommandations ont trait la conservation des l ments en bon tat et des l ments qu on peut r parer au lieu de les enlever ou de les remplacer Viennent ensuite des recommandations sur la stabilisation des l ments fragiles et d t rior s Les travaux de stabilisation comprennent habituellement le renforcement provisoire de la structure la protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses s il y a lieu jusqu la mise en uvre d autres travaux cette tape il peut tre acceptable d effectuer de l gers travaux de r paration et de remplacement lorsque des parties d un l ment sont g
205. aract ristiques NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 125 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION 3 Conseill D conseill 1 126 Comprendre la nature d licate d un site arch ologique et de son cadre aux yeux d un groupe ou d une collectivit avant d entreprendre des travaux Prot ger et pr server le paysage et ses caract ristiques naturelles qui contribuent directement la valeur patrimoniale du site Proc der au relev en consultation avec la collectivit concern e des l ments qui contribuent la valeur patrimoniale sans les perturber Stabiliser les l ments caract ristiques l aide de m thodes qui ne compromettent pas la valeur patrimoniale du site Consulter les parties int ress es en particulier la collectivit concern e pour d finir les activit s acceptables sur les lieux sensibles sur le plan culturel Pr server la valeur patrimoniale du site en facilitant la relation entre les parties int ress es et les lieux sensibles sur le plan culturel lorsque cette relation contribue la valeur patrimoniale du lieu Les mesures envisageables cet gard consistent autoriser l acc s au site et son utilisation pour les rituels les c r monies et les rassemblements traditionnels des membres de la collectivit concern e Un quilibre devrait tre tabli entre la n cessit de pr server la relation av
206. aract ristiques d un lieu patrimonial Les l ments construits comprennent les l ments distincts qui ont t rig s ou fabriqu s pour exploiter ou utiliser un ouvrage de g nie Ils peuvent galement tre associ s l volution de l ouvrage ou encore la transformation du paysage la suite de l dification ou de l exploitation de cet ouvrage par exemple les r sidus provenant de l exploitation mini re ou du dragage La lourde charpente en bois d t rior e du pont roulant avant de la Drague Num ro Quatre Dawson au Yukon a t d mantel e et remplac e l identique par une nouvelle charpente construite avec de nouvelles pi ces de bois de la taille des pi ces originales mais avec toutes les ferrures et tous les montages d origine Le pont roulant avant qui soutient l chelle de drague est un l ment construit important dans la conception fonctionnelle de la drague Les types de constructions qui peuvent faire partie des l ments construits sont d une extr me vari t et comprennent entre autres m les structures qui ont abrit un entrep t un moulin une usine une raffinerie une conserverie ou une centrale hydro lectrique m les reliefs tels que des barrages en terre et les murs de sout nement d un foss sec autour d un fort les superstructures de ponts les tunnels les d bris rocheux et les remblais des emprises de chemin de fer ou d autoroute m les cluse
207. aract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments int rieurs lorsqu il en subsiste des prototypes V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s II peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les l ments int rieurs du b timent et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs N gliger de prot ger les l ments int rieurs contre les dommages le vol ou le vandalisme pendant les travaux de construction Remplacer au complet un l ment int rieur alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re des parties qui subsistent ou qui est physiquement ou visuellement incompatible LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill 17 18 172 R parer les l ments int
208. arer lama onnerie en la ragr ant la rapi ant ou la consolidant selon les m thodes de conservation reconnues Peuvent aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible pour la ma onnerie gravement d t rior e ou manquante lorsqu il en subsiste des prototypes Les r parations peuvent aussi se faire en d mantelant et en reconstruisant un mur ou une structure de pierre si l valuation de son tat g n ral am ne conclure qu une r paration mineure ou le remplacement limit l identique ne suffisent pas Enlever les mat riaux dangereux de la ma onnerie en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais Enlever un l ment de ma onnerie irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 20 Enlever les mat riaux dangereux de la ma onnerie en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 227 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 21 Choisir des mat riaux de substitution qui proviennent de sources durables dans la me
209. asse Le d placement des pierres formant le cercle de tentes causerait une perte de la valeur patrimoniale Les pr sentes lignes directrices couvrent les deux traitements suivants 1 la pr servation qui s applique l ensemble des projets concernant des sites arch ologiques 2 la r habilitation qui comprend les interventions dans des sites qui seront rendus accessibles et visibles et les interventions dans des sites qui seront int gr s un projet contemporain dans un lieu patrimonial Toute intervention sur un site arch ologi que vise d abord et avant tout la pr ser vation mais elle peut aussi comporter des mesures de r habilitation La restauration quant elle ne s applique jamais la conservation des sites arch ologiques Il ne faut pas utiliser les lignes directrices isol ment Comme il peut y avoir une valeur patrimoniale dans le lien qui existe entre les sites arch ologiques et es paysages culturels les b timents et es ouvrages de g nie il faut galement consulter et appliquer au besoin ces lignes directrices lorsqu on entreprend une intervention COMPR HENSION ET ARCH OLOGIE Les ressources arch ologiques se distinguent des autres ressources existantes en ce sens que leurs l ments caract ristiques sont souvent dissimul s ou inconnus Pour comprendre et documenter la valeur d un lieu patrimonial avant de r aliser une intervention il peut s av rer n cessaire de faire de
210. astic d t rior des joints de verre pour emp cher la p n tration de l humidit N gliger de nettoyer les surfaces en verre pour pr venir l accumulation de poussi res ou de graisses corrosives Employer des m thodes de nettoyage qui alt rent ou endommagent la couleur la texture et le fini caract ristiques des l ments en verre Enlever ou modifier radicalement les l ments en verre qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu Enlever des l ments en verre d t rior s qui pourraient tre stabilis s ou r par s Ajouter du vitrage de protection ou des contre fen tres ext rieures sur des vitraux sans recourir aux services d un conservateur sp cialiste Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de l l ment en verre ou qui est physiquement ou chimiquement incompatible avec celui ci Remplacer au complet un l ment en verre alors qu il serait possible de le r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes 241 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION FA Conseill D conseill 12 R parer un l ment en verre selon les m thodes de Utiliser un mat riau de substitution inappropri conservation reconnues Peut aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique ou en utilisant un mat riau de substitution appropri des composantes gravement d t rior es ou manquantes lorsqu il en subsi
211. at riaux dont peuvent tre compos s tous ces lieux patrimoniaux Les lignes directrices ne doivent pas tre utilis es isol ment En effet il peut y avoir une valeur patrimoniale dans le lien entre es paysages culturels les sites arch olo giques les b timents ou les ouvrages de g nie l ex cution d un projet affectant es l ments caract ristiques individuels d un lieu patrimonial ne doit donc pas compromettre cette valeur Les lignes directrices sont expliqu es plus en d tail dans l introduction du chapitre 4 INTERVENIR R aliser les travaux La r alisation des travaux est une tape cruciale du processus de conservation Il est tout aussi important que des per sonnes bien supervis es et comp tentes entreprennent les travaux qu il l est de d terminer soigneusement les travaux qu il convient d entreprendre Tout doit tre mis en ceuvre pour familiariser les participants au projet avec les m thodes de conservation pr vues et s assurer qu ils en comprennent la port e La proc dure d embauche des sp cialistes et des entre preneurs doit pr ciser les comp tences et l exp rience recherch es en mati re de conservation du patrimoine Effectuer des travaux d entretien r guliers Bien que des interventions importantes puissent s imposer dans un projet de conservation le meilleur investissement long terme dans un lieu patrimonial demeure un entretien suivi et appropri Il est utile d
212. ation d importantes caract risti ques peuvent comprendre l alignement a largeur la surface finie ou la d clivit es mat riaux de surface le traitement des bordures l infrastructure et les liens avec es l ments voisins Les pr sentes donnent les recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation des r seaux ou des l ments de la circulation dans un paysage culturel Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur la morphologie du territoire ou l organisation spatiale Le carr Royal de Sorel Tracy au Qu bec a d abord t utilis des fins militaires en 1780 En 1785 un ing nieur militaire a dress pour le site des plans reprenant la forme de l Union Jack En 1868 le site a t ouvert au public sous la forme d un parc public un usage qui s est maintenu jusqu nos jours Le trac original des sentiers qui reproduit la forme en croix du drapeau britannique est tr s visible Il s agit d un bel exemple de motif de circulation constituant un l ment caract ristique d un paysage culturel NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 73 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION pal Conseill D conseill 1 Comprendre la valeur patrimoniale des mod les et des r seaux de circulation et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du pay
213. ation ou affaiblit le bien La partie b s applique au plan d action une fois qu il est clair qu une intervention est n cessaire Il faudra privil gier les moyens les moins intrusifs pour obtenir un niveau raisonnable de conservation ce qui veut dire tenir compte de la technique ou de la m thodologie elle m me ainsi que de l tendue de l intervention envisag e Les investigations elles m mes sont des formes d intervention et doivent ce titre respecter une approche d intervention minimale Il faut d abord observer et sonder en surface puis passer un chantillonnage m ticuleux et des ouvertures physiques ou un d montage s lectif au besoin On vise obtenir suffisamment de preuves sans avoir perturber inutilement le lieu patrimonial Une valuation de l tat du Belvedere Cemetery de St John s r v lerait que la patine produite par le temps et les conditions climatiques ne d t riore pas les pierres tombales II s agit en fait d un l ment caract ristique de ce lieu patrimonial qui doit tre pr serv LES NORMES NORME a Assurer un entretien permanent des l ments caract ristiques du lieu b R parer les l ments caract ristiques par le renforcement des mat riaux l aide de m thodes de conservation reconnues c Remplacer par des mat riaux identiques toutes les parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments caract ristiques lorsqu il en subsiste des prototypes Cett
214. auffage La chaudi re d origine a t restaur e et incorpor e dans un syst me moderne de radiateurs eau chaude et les finitions int rieures ont t pr serv es par l installation de plafonds suspendus en des endroits strat giques et par la r utilisation des chemin es des foyers historiques et des conduites d air chaud et contamin NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 183 Durant la r habilitation du secteur Gooderham amp Worts Distillery Toronto la plus grande partie de l quipement de fabrication d alcool a t conserv e sur place incluant les canalisations qui courent sur l ensemble du site et dans les b timents Un ventilateur cyclone et les canalisations connexes au 5 tage de l entrep t c r ales ont aussi t conserv es Certaines longueurs de canalisation ont t ajust es pour permettre l ajout d un nouveau plancher de b ton alors que d autres ont t enlev es lorsqu elles bloquaient l acc s ou constituaient un danger La construction contemporaine des b timents fait le plus souvent appel des m thodes actives de contr le de l environnement d un b timent a l aide de ventilateurs de souffleurs de chaudi res de fournaises de conduits et de pl nums Dans certains cas les syst mes sont d lib r ment expos s constituent l expression architecturale de la fonctionnalit de la composante Les conceptions plus
215. aussi acqu rir de la valeur Des interventions types dans un am nage ment int rieur comprennent les adaptations n cessaires pour respecter la r glementation contemporaine par exemple refaire un hall d entr e pour satisfaire des exigences de s curit offrir l accessibilit universelle ou ajouter des murs coupe feu et des sorties L am nagement int rieur pr sente souvent un lien troit avec la forme ext rieure du b timent il faut donc tenir compte de l incidence des travaux lorsqu on modifie l am nagement int rieur La d t rioration ou la perte d l ments int rieurs peut influencer la valeur patrimoniale d ensemble d un b timent historique Les pr sentes donnent des recommandations d ordre g n ral qui conviennent tous les types d am nagement int rieur Pour conna tre les recommandations portant sur des assemblages architecturaux particuliers des int rieurs consulter la section l ments int rieurs Lorsque l am nagement int rieur fait partie d un ouvrage de g nie consulter la section Am nagement fonctionnel des Lignes directrices pour les ouvrages de g nie LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION a Conseill D conseill 1 Comprendre l am nagement int rieur et comment il contribue la valeur patrimoniale du b timent historique Comprendre les principes de planification utilis s pa
216. autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur les preuves d utilisation du sol ou la morpho logie du territoire Le cimeti re chinois de Victoria se trouve pr s des gr ves rocheuses de Harling Point Ici de simples st les sont rig es parmi les fleurs sauvages dans un environnement choisi selon les principes anciens du feng shui Les descendants des familles ensevelies dans ce cimeti re le visitent pour br ler de l encens et laissent des offrandes de nourriture et de reproductions de papier monnaie suivant les connaissances et les pratiques ancestrales Les interventions de pr servation sur les l ments caract ristiques du site ne doivent tre entreprises qu apr s consultation de la communaut culturelle La pr servation des mats tot miques de Nan Sdins Gwaii Haanas comprend leur stabilisation tout en permettant leur d t rioration graduelle Les valeurs associ es aux mats tot miques comprennent leur ventuel retour la terre LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION En Conseill D conseill 1 Comprendre les pratiques traditionnelles et comment elles contribuent la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre le contexte environnemental local dont le climat les vents dominants la topographie sous jacente et les processus
217. aux d origine du degr de d t rioration et des pressions naturelles ou caus es par l activit humaine Cette pratique est recommand e uniquement si elle contribue la valeur patrimoniale du site arch ologique et si elle ne perturbe pas directement ou indirectement les l ments caract ristiques Remplacer des composantes originales manquantes par de nouvelles composantes compatibles avec les l ments caract ristiques du site arch ologique en se fondant sur des l ments physiques existants des preuves documentaires ou des t moignages oraux importe de documenter convenablement et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs R parer les composantes d t rior es tomb es d form es ou d plac es des l ments et des structures l aide de m thodes de construction et de mat riaux modernes qui sont incompatibles avec les m thodes et les mat riaux d origine De tels travaux comprennent le d mant lement et la reconstruction sur place des structures ou leur r assemblage sans documentation appropri e Proc der des r parations et des travaux de stabilisation temporaires qui sont physiquement et visuellement incompatibles avec le lieu patrimonial Permettre l acc s tout en compromettant la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du lieu Exposer les sites arch ologiques c est dire en pr senter les l ments caract
218. caract re patrimonial moderne de l ancien h tel de ville d Ottawa comprennent l ornementation ext rieure de l immeuble avec des uvres d art public Les l ments ext rieurs qui contribuent la valeur patrimoniale d un lieu devraient faire l objet d un programme d entretien cyclique de la m me ampleur que celui du b timent lui m me Les l ments caract ristiques d Habitat 67 Montr al comprennent un mobilier urbain moderne en b ton Ces l ments b tis du paysage compl tent et renforcent les formes les mat riaux et les couleurs du b timent en tant qu l ment caract ristique dans un paysage culturel en plus de porter sa propre valeur patrimoniale De petits l ments tels des gazebos des cl tures des murs autoportants et des statues de m me que du mobilier ext rieur comme des bancs des lampadaires et des fontaines boire font partie des l ments b tis Ces derniers peuvent galement comprendre des objets importants sur le plan culturel ou des symboles construits comme les inukshuks les croix et les roues m dicinales Les paysages culturels modernes tels les campus et les plazas ont t planifi s et con us comme un tout L ajout de nouveaux l ments visant a respecter les exigences r glementaires par exemple des rampes des mains courantes et des bollards pourrait nuire a leur valeur patri moniale Les ajouts aux paysages culturels r cents doivent se faire avec le plus grand
219. ce Langevin Ottawa a n cessit le d montage des portes pour permettre de r parer les l ments en bois endommag s et atteints par la pourriture 218 LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Lal Conseill D conseill 1 Comprendre les propri t s et les caract ristiques du bois de sa finition ou de ses enduits telles que l essence la classe et la r sistance ainsi que le fini ou la composition chimique de ses enduits Documenter l emplacement les dimensions l essence le fini et l tat du bois avant d entreprendre des travaux Prot ger et entretenir le bois en emp chant la p n tration de l eau et en assurant un drainage ad quat de fa on que l eau ou les mati res organiques ne puissent stagner sur les surfaces horizontales ou s accumuler dans les l ments d coratifs et pr venir les conditions qui contribuent au vieillissement et l usure Cr er des conditions d favorables au d veloppement des champignons par exemple en liminant les points d infiltration d eau en ouvrant des orifices de ventilation pour faciliter l ass chement en enlevant la terre entass e contre le bois et les plantes qui nuisent la circulation de l air ou en traitant le bois avec un agent de pr servation chimique selon les m thodes de conservation reconnues Inspecter les enduits pour d terminer leur tat et leur pertine
220. ces l ments Il faut aussi consulter les Lignes directrices pour les mat riaux qui portent sur les mat riaux de construction et de finition traditionnels et modernes LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES 4 1 1 PREUVES D UTILISATION DU SOL Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o une preuve d utilisation du sol constitue un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Elles s appliquent en particulier aux l ments qui t moignent d une utilisation du sol du pass ou qui appuient une utilisation existante lorsque ces l ments ont t identifi s dans un nonc d importance Aux fins des pr sentes lignes directrices utilisation du sol constitue l utilisation humaine de l environnement naturel Elle comprend les activit s qui modifient de fa on significative des aspects de environnement naturel en tablissements humains en champs et en p turages mais aussi des utilisations de moindre impact comme la chasse la trappe la p che ou la r colte de s ve d rable Buxton Settlement Chatham Ontario demeure encore aujourd hui un paysage culturel distinct qui continue de fonctionner comme collectivit rurale agricole tout en pr servant des rappels mat riels de son pass historique Les rang es d arbres et les haies sont des l ments caract ristiques qui aident d finir l utilisation ag
221. ces gouvernementaux Canada John Zvonar 2007 88 Lac des Castors en hiver Travaux publics et Services gouvernementaux Canada John Zvonar 2008 92 Riding Mountain Entr e est Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1996 92 Ancien h tel de ville d Ottawa Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 2002 92 Habitat 67 Minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine du Qu bec 2008 Section 4 2 Page Sujet Source Ann e 98 Ferryland Colony of Avalon Foundation Dr James A Tuck 2007 98 Fathom Five Parcs Canada Ryan Harris 2007 98 Writing on Stone Parcs Canada Virginia Sheehan 2009 98 Parc national Sirmilik Parcs Canada 2006 99 Montr al Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1999 00 Fort Battleford Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1994 02 Tuktut Nogait Parcs Canada Lindsay Cary 2009 03 Ferryland Mus e de la monnaie de la Banque du Canada 2008 Gord Carter 104 Place Royale Jones R Sheehan 2009 111 Market Square The Cataraqui Archaeological Research Foundation Sue Bazeley 2005 NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 283 284 Section 4 2 Page Sujet Source Ann e 1 Forts et Chateaux St Louis AirScapes 2007 vue a rienne 1 Forts et Chateaux St Louis Travaux publics et Services gouvernementaux Canada excavation Susan
222. cessive Installer des appareils individuels de chauffage climatisation dans les fen tres au besoin de mani re prot ger les ch ssis et les cadres Envisager ces installations seulement lorsque tous les autres syst mes de chauffage climatisation endommageraient les mat riaux caract ristiques Faire courir les conduits les tuyaux et les c bles dans des espaces qui ne sont pas caract ristiques par exemple dans des placards des pi ces de service ou les vides int rieurs des murs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Introduire des fonctions qui exigent un environnement contr l dans des b timents qui ont t con us pour la lumi re ou la ventilation naturelles Situer les ajouts des endroits o ils bloquent les fen tres ou les puits de lumi re qui assurent une ventilation et une lumi re naturelles Dissimuler les syst mes dans les murs ou les plafonds ce qui oblige enlever des l ments ou des finis caract ristiques Installer un plafond suspendu pour dissimuler de l quipement m canique lorsque cela modifie les proportions des espaces int rieurs caract ristiques Installer de nouveaux appareils de chauffage climatisation dans des fen tres au lieu d am liorer l efficacit et le fonctionnement du syst me m canique existant Modifier radicalement l apparence du b timent historique ou endommager ou d truire des fen tres en installant des appa
223. cevoir un ajout qui nuit la valeur patrimoniale du b timent historique CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 16 17 Ajouter de nouveaux l ments conformes aux exigences de sant et de s curit par exemple un escalier ext rieur ou un vestibule de s curit de mani re respecter la forme ext rieure et r duire l incidence sur la valeur patrimoniale Travailler avec des sp cialistes des codes pour trouver les meilleures solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique CONSIDERATIONS RELATIVES L ACCESSIBILIT 18 19 134 Trouver des solutions qui satisfont aux exigences d accessibilit et qui sont compatibles avec la forme ext rieure du lieu patrimonial par exemple introduire une all e pi tonne en pente l g re au lieu de construire une rampe d acc s avec des gardes devant un b timent historique Travailler avec des sp cialistes de l accessibilit et de la conservation et des usagers pour trouver la solution la plus appropri e aux probl mes d accessibilit et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Construire un ajout pour am nager un escalier ou un ascenseur exig par le code une fa ade caract ristique tr s visible ou un endroit qui masque endommage ou d truit d
224. chevronn s de la conservation en particulier lorsqu il doit y avoir des interventions physiques dans des lieux patrimoniaux L nonc d importance et les Normes et lignes directrices ont respectivement trait aux phases de la compr hension et de la planification du processus de prise de d cisions en mati re de conservation Utilis s conjointement les deux documents deviennent les outils indispensables d un syst me fond sur les valeurs et aident assurer la conservation et l utilisation continue des lieux patrimoniaux dans la vie des collectivit s APER U DES NORMES ET LIGNES DIRECTRICES Les Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada se composent de quatre chapitres le Chapitre 1 Processus de prise de d cisions en mati re de conservation d crit le processus d cisionnel et constitue un guide tape par tape de la compr hen sion de la planification et de l intervention dans un lieu patrimonial dans le cadre d un cycle continu d utilisation d entretien de r paration et d adaptation le Chapitre 2 Traitements de conser vation pr sente et explique les trois traite ments de conservation la pr servation la r habilitation et la restauration de m me que la notion de traitement principal le Chapitre 3 Normes de conser vation des lieux patrimoniaux au Canada pr sente et explique les quatorze normes ainsi que leur interpr tation le tout acco
225. chniques de production modernes Le remplacement du verre color motifs ou courbe peut tre co teux ou m me impossible L enregistrement rigoureux et la surveillance r guli re des conditions sont la meilleure fa on de conserver le verre d antan Si des r parations sont n cessaires un conservateur de vitrail exp riment peut valuer la situation et recommander des techniques de r paration appropri es Les vitraux sont susceptibles de gauchir au fil du temps ce qui peut causer un fendillement du verre Les interventions visant renforcer les panneaux ou prot ger les vitraux avec un second ch ssis devraient tre supervis es par un conservateur sp cialis Le positionnement et la m thode d installation de tels l ments doivent tre con us avec soin pour viter de causer davantage de d t rioration En raison de leur caract re esth tique ou fonctionnel tel que la translucidit l opacit la couleur la texture la r flectivit ou le traitement les l ments en verre peuvent tre consid r s comme des l ments caract ristiques Le verre prend des formes et des dimensions vari es allant des minuscules morceaux de mosa que aux grandes plaques de verre ou aux panneaux recourb s employ s dans les fen tres en coin Les l ments en verre peuvent aussi avoir une valeur en tant qu artefacts repr sentatifs d une p riode particuli re du d veloppement des techniques du verre c est le cas notammen
226. cits vestiges de travaux publics ainsi que des historiques peuvent aider comprendre sites autochtones cette volution mais certains l ments de l volution peuvent ne pas y tre abord s comme la pr sence autochtone Les fouilles arch ologiques deviennent alors cruciales puisqu elles peuvent fournir ces renseignements La conservation des sites arch ologiques en milieu urbain consiste concentrer les efforts de mani re pr server les composantes dont la signi fication contribue la compr hension de l ensemble Les milieux urbains voluent rapidement Pour cette raison il se peut que des lieux changent d utilit ou de fonction Les innombrables intervenants et utilisations par exemple les propri taires priv s avec lesquels il faut composer la circulation intense la pollution les Les sites urbains peuvent offrir une grande concentration de sites arch ologiques T moin de l usage civique nouvelles constructions la r novation des commercial et r sidentiel depuis plus de deux si cles le Market Square Heritage Conservation District de Kingston ouvrages publics ou les pressions pour en Ontario contient d importantes ressources arch ologiques Les fouilles ont r v l une s rie de surfaces de de er eu j a X ee le d veloppement priv ou des activit s diff rentes p riodes Des employ s qualifi s mettent jour une surface de rue pav e pendant que les activit s du march se poursu
227. cologiques int gr s aux pratiques traditionnelles Documenter les diff rents aspects des pratiques traditionnelles avant d entreprendre des travaux notamment consulter la collectivit locale sur les fa ons dont les pratiques traditionnelles ont volu au fil du temps valuer l tat g n ral des l ments qui appuient les pratiques traditionnelles d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les l ments qui appuient les pratiques traditionnelles en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques conform ment ces pratiques R parer et r g n rer des l ments d t rior s qui appuient les pratiques traditionnelles a l aide de m thodes de conservation reconnues Effectuer si possible les travaux de conservation conform ment aux pratiques traditionnelles Remplacer l identique des parties trop d t rior es ou manquantes d l ments qui appuient les pratiques traditionnelles lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouveaux travaux doivent correspondre ce qui existe d j en ce qui concerne la forme l emplacement l orientation les mat riaux les d tails et la qualit de l ex cution Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les l ments qui appuient les pratiques traditionnelles et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des t
228. commande la mod ration au cours d un projet de r habilitation puisque le remplacement de l ensemble des l ments aura in vitablement des r percussions sur la valeur patrimoniale La r habilitation a pour but de pr server la valeur patrimoniale d un lieu et non de la diminuer une nouvelle utilisation ou un nouvel investissement important ne justifient pas un remplacement abusif La partie a dissuade les intervenants de remplacer des l ments qui peuvent tre r par s Dans un projet de r habilitation les techniques et les m thodes de r paration peuvent tre choisies avec une plus grande latitude Il peut tre n cessaire de modifier un detail techniquement probl matique pour assurer Penge men a long terme Dane Dans certains sectears du li u historique natiorialidu les sites arch ologiques les l ments sont rarement r par s ou remplac s Dans certains Canada Maplelawn et ses jardins Ottawa o les cas cette fa on de faire peut toutefois tre celle qui convient le mieux pour ralentir la donn es historiques sont insuffisantes une approche d t rioration et viter la perte de la valeur patrimoniale de r habilitation a t adopt e De nouveaux massifs de vivaces ont t con us partir d am nagements La partie b favorise le remplacement d l ments par des versions identiques lorsque adjacents et de renseignements historiques portant l original est trop d t rior pour tre r par mais qu il y a
229. conseils sur le r tablissement d l ments manquants de la p riode de restauration choisie d un lieu patrimonial sont donn s plus haut dans les paragraphes sur le remplacement dans le cadre d un projet de restauration MISE EN UVRE DES LIGNES DIRECTRICES POUR LE SITE HISTORIQUE DE LA CHUTE MONTMORENCY UN PAYSACE CULTUREL COMPRENANT DES B TIMENTS DES OUVRACES DE GENIE ET DES SITES ARCH OLOGIQUES Le site historique de la Chute Montmorency class en 1994 est un territoire naturel comportant des constructions vocation touristique et r cr ative Il est constitu de la rivi re et de la chute haute de 84 m tres d l ments hydriques et g omorphologiques exceptionnels de six sites arch ologiques connus ainsi que d am nagements de structures de b timents et de vestiges d tablissements agricoles du XVII si cle de maisons de ferme du XVIIE si cle d activit s industrielles du XIX et d activit s touristiques des XIX et XX si cles Le site s tend sur deux niveaux form s par une importante faille soit le plateau de a rivi re Montmorency et le bassin de la chute la hauteur du fleuve Saint Laurent L escarpement est partiellement bois Source Site historique de la Chute Montmorency R pertoire canadien des lieux patrimoniaux Valeur patrimoniale et l ments caract ristiques Selon l nonc d importance EI du gouvernement du Ou bec inscrit dans le R pertoire canadie
230. d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s II peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s 19 Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les syst mes porteurs et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION a Conseill D conseill 20 R parer un syst me porteur en renfor ant ou en am liorant ses composantes par l ajout de nouvelles pi ces de bois pour am liorer sa capacit portante par exemple en doublant les solives Peuvent faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible d apr s des preuves physiques ou documentaires Les r parations peuvent aussi se faire en d mantelant et en reconstruisant une structure de pierre ou de bois si l valuation de son tat g n ral am ne conclure qu une r paration mineure ou que le remplacement limit l identique ne suffisent pas 21 R parer des syst mes porteurs d t rior s ou leurs composantes l aide de nouvelles techniques lorsque la technique initi
231. d environnements les sites subaquatiques sont en g n ral partiellement ou totalement L installation de syst mes permanents d amarrage loin des structures et des l ments caract ristiques du site arch ologique est une excellente fa on d emp cher les visiteurs d amarrer et d ancrer leurs embarcations sur la structure d un site ce qui pourrait endommager les l ments caract ristiques NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Les interventions comme ces fouilles arch ologiques d une pave de la p riode basque au LHNC de Red Bay Terre Neuve et Labrador sont document es de diff rentes fa ons par des notes de travail des dessins des photographies et des vid os submerg s que ce soit dans la mer un lac une rivi re un mar cage ou une tourbi re Ils peuvent tre expos s des cycles de s cheresse et d humidit en raison des mar es ou d autres fluctuations du niveau de l eau Reposant sur divers substrats allant du roc aux s diments meubles ces sites sont soit compl tement d couvert soit enfouis soit p riodiquement expos s la suite du mouvement des s diments caus par les vagues et les courants Si certains sites suba quatiques sont faciles atteindre d autres en revanche sont situ s en eau profonde loin de la rive pour y acc der il faut faire de la plong e ou recourir d autres moyens de reconnaissance subaquatique l instar
232. d la pr servation ou la restauration cologique d une aire naturelle prot g e il faut comprendre l volution et l historique des activit s humaines de la r gion afin d assurer la pr servation des sites arch ologiques qui s y trouvent et celle des conditions environnementales qui en ont permis la conservation Les pr sentes lignes directrices doivent tre utilis es conjointement avec la section 4 2 1 Les sites arch ologiques Pour de plus amples renseignements consulter galement les lignes directrices pour les composantes cologiques sous 4 1 7 ainsi que les Principes et lignes directrices pour la restauration cologique dans les aires naturelles prot g es du Canada Parcs Canada et le Conseil canadien des parcs 2008 Les activit s non invasives comme l inspection de cette pave dans le Parc marin national du Saguenay St Laurent au Qu bec contribuent a pr server la fois les l ments caract ristiques du site et l cosyst me du secteur 117 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION LA Conseill D conseill 1 118 Comprendre l aire naturelle prot g e dans laquelle le site arch ologique est situ avant d entreprendre des travaux Comprendre la valeur patrimoniale des sites situ s dans une aire naturelle prot g e il s agit de comprendre les effets de l tablissement humain sur l environnement Pr server la valeur patrimoniale et les
233. d une p riode ult rieure qui remplit une fonction importante dans l utilisation courante de l ouvrage de g nie RECR ER LES AM NAGEMENTS FONCTIONNELS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 22 Recr er un am nagement fonctionnel qui existait pendant la Mettre en place un am nagement fonctionnel qui faisait p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques partie du concept original de l ouvrage de g nie mais qui et documentaires n a jamais t r alis ou cr er un am nagement dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation RELANCER L EXPLOITATION D UN OUVRAGE DE GENIE 23 Relancer l exploitation d un ouvrage de g nie lorsque celle ci Maintenir un ouvrage de g nie hors d tat de fonctionner contribue de mani re importante la valeur patrimoniale de alors que son exploitation contribue de mani re l ouvrage importante sa valeur patrimoniale 210 LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE 4 5 LIGNES DIRECTRICES POUR LES MATERIAUX La section suivante traite de nombreux types de mat riaux Dans le sens horaire partir du coin sup rieur gauche vous verrez des exemples de mat riaux d am nagement paysager tels le bois et la pierre de ma onnerie de tissus et de verre et de b ton Les pr sentes lignes directrices s appliquent aux mat riaux dont sont compos s les b timents les l ments b tis dans les paysages cu
234. de la fa ade en t le emboss e Entretien peinture en cours NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 7 D terminer le traitement principal Dans le cas du Grier Block il a t d termin que la r habilitation constituait le traitement de conservation primaire puisque les interventions visaient toutes permettre le maintien de l utilisation commerciale et r sidentielle du b timent tout en prot geant sa valeur patrimoniale Dans une approche de restauration le programme de conservation comprend la r tention et la r paration des l ments historiques existants comme la fa ade en m tal estamp pr servation la modifi cation des l ments existants et l ajout de nouveaux l ments par exemple la construction de murs r sistants au feu r habilitation et la reproduction exacte d l ments manquants par le r tablisse ment des vitrines selon le dessin original restauration Analyser en regard des normes Les normes g n rales 1 9 et les normes suppl mentaires pour la r habilitation 10 12 s appliquent des projets de r habilitation comme celui du Grier Block Le volet restauration du travail la reconstruction des vitrines manquantes au rez de chauss e a t guid par les normes de restauration 13 et 14 Chacun des aspects du programme de conserva tion s est appuy sur les normes appli cables afin de recenser les interventions pe
235. de reproduction importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Remplacer au complet un l ment int rieur de la p riode de restauration par exemple un escalier alors qu il serait appropri de r parer les mat riaux et de ne remplacer que certaines parties d t rior es ou manquantes Enlever un l ment int rieur datant de la p riode de restauration qui est irr parable sans le remplacer ou le remplace par un nouvel l ment qui ne convient pas R tablir un d tail d un l ment int rieur qui endommage les l ments caract ristiques ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 36 Enlever ou modifier un l ment int rieur non caract ristique datant d une autre p riode 37 Conserver des modifications apport es aux l ments int rieurs pour r soudre des probl mes de conception si ces modifications ne nuisent pas la valeur patrimoniale du b timent N gliger d enlever un l ment int rieur non caract ristique d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation du b timent tel qu il existait pendant la p riode de restauration Enlever un l ment int rieur qui remplit une fonction importante dans l utilisation courante du b timent par exemple un poste de garde ou une toilette accessible RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 38 Recr er un l ment i
236. des arbres plant s en ligne droite et parall les la rue est un l ment caract ristique de l Avenue of Trees Surrey C B et peut tre utilis comme t moin pour restaurer l alignement si une trou e devait appara tre LES NORMES NORME Remplacer les l ments manquants de la p riode de restauration par de nouveaux l ments dont la forme les mat riaux et les d tails sont fond s sur des l ments physiques existants des preuves documentaires et des t moignages oraux pr cis Cette norme s applique principalement aux projets pour lesquels la restauration est le type de traitement principal et o l absence d l ments caract ristiques de la p riode de restauration a des r percussions n fastes sur la valeur patrimoniale du lieu patrimonial La reconstitution de grands assemblages manquants repr sente un d fi en raison de l extraordinaire quantit de preuves n cessaires pour viter la conjecture Quand les ressources sont limit es il faut d abord tenir compte de l aspect pratique de recr er les l ments manquants pour ensuite avoir les entretenir La reconstruction d un lieu patrimonial dans son int gralit ne fait pas partie de la conservation et ce document n en parle pas Cependant la reconstitution d un l ment b ti manquant dans un paysage ou un arrondissement historique est consid r e comme un ajout un lieu patrimonial et serait assujettie aux normes 11 et 12 Dans la restauration
237. du b timent ou qui masquent endommagent ou d truisent des l ments caract ristiques Installer de nouveaux planchers ou des plafonds suspendus qui traversent les ouvertures des fen tres changeant ainsi l apparence int rieure et ext rieure du b timent et r duisant la p n tration de la lumi re naturelle CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 22 Satisfaire aux exigences de sant et de s curit de mani re a pr server la valeur patrimoniale des fen tres des portes et des evantures de magasin et r duire au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques 23 Travailler avec des sp cialistes des codes pour trouver les meilleures solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 24 Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux tels que la peinture base de plomb en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en apportant les modifications pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit Modifier des fen tres des portes ou des devantures de magasin caract ristiques sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents q
238. du th tre Capitol de Moncton des preuves photographiques et physiques ont t utilis es pour r tablir les couleurs originales des fresques d coratives int rieures D autres l ments comme la marquise ont t recr s partir de photographies et reproduisent les formes les mat riaux et la finition d poque LEPTETENI as RESIDENCE oF T H Pope BIDDEFORD P E I partir des preuves documentaires disponibles dont une gravure de 1880 la fenestration originale du Bideford Parsonage Museum a pu tre restaur e et les faiteaux remplac s NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 37 A LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Ces exemples illustrent les quatre cat gories de lieux patrimoniaux Dans le sens horaire partir du coin sup rieur gauche le ranch Bar U en Alberta repr sente un paysage culturel le parc marin du Saguenay Saint Laurent renferme des sites arch ologiques subaquatiques l usine de la Hartt Boot and Shoe Company Fredericton est un exemple de b timent historique et la Drague Num ro Quatre de Dawson City un exemple d ouvrage de g nie Les intervenants responsables des lieux patrimoniaux sont appel s prendre des d cisions pr cises sur leur conservation bas es sur une compr hension approfondie de leur valeur patrimoniale et de leurs l ments caract ristiques Le
239. durer plusieurs d cennies sans devoir tre remplac Souvent lorsqu il devient d fectueux on pouvait le recouvrir temporairement d une toile en attendant d appliquer une nouvelle couche L amiante est un mat riau extr mement durable qu on retrouve souvent en excellent tat Bien que les fibres d amiante en suspension constituent un risque pour la sant l amiante incorpor dans les parements ou les carreaux comme la Gulf of Georgia Cannery Steveston en C B ne pose pas de risque pour la sant et devrait tre conserv lorsque le mat riau contribue a la valeur patrimoniale du lieu Les parements bris s ou manquants devront tre remplac s par un mat riau qui reproduit l apparence de l amiante car les produits d amiante ne sont plus fabriqu s NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 247 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Et Conseill D conseill 1 10 248 Comprendre les propri t s et les caract ristiques de divers mat riaux de leurs finis ou de leurs enduits tels que l ge la disponibilit des mat riaux et la composition chimique du produit Documenter les caract ristiques des mat riaux divers dont la composition la couleur la texture l tat et les finis avant d entreprendre des travaux Prot ger et entretenir les mat riaux divers en prot geant les l ments fragiles et e
240. e Cr er une fausse apparence historique parce que la nouvelle entr e le nouveau porche ou le nouveau balcon est incompatible ou con u d apr s des preuves physiques et documentaires insuffisantes NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 165 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Es Conseill D conseill AJOUTS OU MODIFICATIONS AUX ENTR ES AUX PORCHES ET AUX BALCONS 17 Modifier remplacer ou concevoir une nouvelle entr e un nouveau porche ou un nouveau balcon afin d accueillir un nouvel usage ou de satisfaire aux codes et r glements applicables de mani re compatible avec le style l poque et le caract re du b timent Modifier une entr e secondaire pour lui donner l apparence d une entr e principale Renfermer un porche ou un balcon d une mani re qui nuit la valeur patrimoniale du b timent Enlever des entr es des porches ou des balcons caract ristiques parce qu ils ne sont plus n cessaires pour le nouvel usage Construire un ajout qui oblige enlever une entr e un porche ou un balcon caract ristique CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 18 19 20 21 22 166 Ajouter de nouveaux l ments pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit par exemple une nouvelle main courante de mani re pr server la valeur patrimoniale de l entr e du porche ou du balcon et r d
241. e des vues importantes 13 Remplacer l identique un l ment caract ristique qui est trop d t rior pour tre r par 14 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant de nouveaux l ments compatibles avec les relations visuelles dans le paysage culturel d apr s des t moins physiques et des preuves documentaires AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 15 Concevoir de nouveaux l ments lorsque le nouvel usage le requiert tout en respectant les relations visuelles dans le paysage culturel II peut s agir de faire correspondre des proportions et des densit s tablies par exemple maintenir le rapport entre les espaces libres et les masses cr es dans un arrondissement historique urbain lorsqu on con oit un difice intercalaire NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA N gliger d entreprendre les travaux n cessaires ce qui fait dispara tre des relations visuelles caract ristiques Remplacer un l ment caract ristique d une relation visuelle alors qu il serait possible de le r parer Remplacer un l ment irr parable par un nouvel l ment qui ne respecte pas les relations visuelles dans le paysage culturel Introduire de nouveaux l ments incompatibles par leur taille leur chelle leur mat riau leur style et leur couleur Cr er une fausse apparence historique parce que le nouvel l ment est incompatible ou fond su
242. e qui a trait aux mat riaux particuliers qui les composent consulter les Lignes directrices pour les mat riaux Maquette fen tres de remplacement Maquette fen tres r habilit es Remplacement R habilitation R utilisation des fen tres des 4 5 et 6 tages aux tages inf rieurs Pendant la r habilitation de l immeuble Lougheed de Calgary les fen tres en bon tat ont t r par es et d plac es aux niveaux inf rieurs l o elles taient le plus visibles de la rue De nouvelles fen tres construites sur le mod le des fen tres existantes ont t install es aux niveaux sup rieurs L emplacement et la r utilisation des fen tres ont t document s de fa on claire et soign e pour les fins de la construction et pour r f rence ult rieure La maison L opold Roy de Saint Quentin au Nouveau Brunswick est un bon exemple de restauration des fen tres de la porte et de la vitrine Des preuves photographiques et physiques ont permis de d couvrir les finis et d tails originaux de les r parer ou de les remplacer l identique Ces grandes fen tres donnant sur la rue King St John devaient au d part tre enlev es et remplac es dans le cadre du projet de r habilitation de CentreBeam Place Cependant un examen a permis de constater que les fen tres pouvaient tre conserv es et r par es avec l ajout de contre fen tres int rieures pour r pondre aux exig
243. e Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts 2007 Life Cycle Assessment in Heritage Buildings www tca gov bc ca heritage sustainability LCAReport htm Chase Sara B 1992 Painting Historic Interiors Preservation Brief no 28 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services Feilden Bernard 2003 1982 Conservation of Historic Buildings Oxford UK Arch Press Harris Samuel 2001 Building Pathology Deterioration Diagnostics and Intervention Hoboken New Jersey John Wiley amp Sons Inc Jester Thomas C ed 1995 Twentieth Century Building Materials History and Conservation New York National Park Service McGraw Hill Meryman Helena 2005 Structural Materials in Historic Restoration Environmental Issues and Greener Strategies APT Bulletin The Journal of Preservation Technology 36 4 31 38 Moss Roger W ed 1996 Paint in America The Colors of Historic Buildings New York John Wiley amp Sons Park Sharon C 1988 The Use of Substitute Materials on Historic Building Exteriors Preservation Brief no 16 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief16 htm Ville de St John Service de la Conservation du patrimoi ne 1990 1996 r vis 2010 Peinture et couleurs www saintjohn ca site medi
244. e Journal of the Society for Industrial Archaeology 32 1 La force de l industrie Conservation du patrimoine industriel au Canada Programme et propositions de communications 2009 http www industrialheritage ca Proceedings ProgrammeetCommunications_Hamilton pdf Kirkwood Niall 2001 Manufactured Sites Rethinking the Post Industrial Landscape London UK SPON Minist re des Affaires municipales et du Logement 2007 Guide pratique du r am nagement des friches contami n es en Ontario www mah gov on ca AssetFactory aspx did 4996 Noble Bruce J Jr and Spude Robert 1992 Guidelines for Identifying Evaluating and Registering Historic Mining Properties Washington D C U S Department of the Interior National Park Service Cultural Resources nteragency Resources Division www nps gov history nR publications bulletins nrb42 NDEX htm Newell Diane and R Greenhill 1989 Survivals Aspects of Industrial Archaeology in Ontario Erin On Boston Mills Press NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Neaverson Peter and Marilyn Palmer 1998 Industrial Archaeology Principles and Practice London UK Routledge Noble Bruce J Jr and Robert Spude 1992 National Register Bulletin 42 Guidelines for Identifying Evaluating and Registering Historic Mining Properties Washington D C U S Department of the Interior National Park Service Cultural R
245. e Netherlands DOCOMOMO Gaudette Paul and Deborah Slaton 2007 Preservation of Historic Concrete Problems and General Approaches Preservation Brief 15 Washington D C National Park Service U S Department of the Interior General Services Administration 1998 Selected Reading on Concrete Restoration and Cleaning GSA Historic Preservation Technical Procedures http w3 gsa gov web p HPTP NSF gsagovAllProceduresDisplay 0370001S Hunt Kevin Reinforced Concrete Use Deterioration and Repair Session 2 New Heritage Materials Seminar on Material Evidence Conserving Historic Building Fabric NSW Heritage Office Australia www heritage nsw gov au docs events hunt pdf Kay T 1992 Assessment and Renovation of Concrete Structures London UK Longman Macdonald Susan 2002 Concrete Building Pathology Oxford Wiley Blackwell Macdonald Susan 2003 The Investigation and Repair of Historic Concrete Part 1 Comprendre the Material Part 2 An Approach to Repair NSW Heritage Office Australia www heritage nsw gov au docs Concrete_Part_1 pdf www heritage nsw gov au docs Concrete_Part_2 pdf McClelland Michael et al 2007 Concrete Toronto A Guidebook to Concrete Architecture from the Fifties to the Seventies Toronto Coach House Books Pullar Strecker P 1987 Corrosion Damaged Concrete Assessment and Repair London UK Butterworth REFERENCES M taux architect
246. e Resources www yukonheritage com NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 279 280 R F RENCES PHOTOGRAPHIQUES Page couverture Sujet Source Ann e Canal Rideau Jones Falls Parcs Canada Simon Lunn 2005 Chapitre 1 Page Sujet Source Ann e 6 Grier Block 1906 Glenbow Archives NA 303 87 1906 6 Grier Block 1910 Source inconnue 1910 7 Grier Block avant Alberta Culture and Community Spirit Rino Basso 2001 7 Grier Block apr s Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2010 8 Grier Block fa ade Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2003 9 Grier Block fen tre avant Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2008 9 Grier Block fen tre apr s Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2009 9 Grier Block mur int rieur avant Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2008 9 Grier Block mur int rieur apr s Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2009 0 Grand Pr glise Travaux publics et Services gouvernementaux Canada John Zvonar 2006 0 Grand Pr tracteur Parcs Canada Christophe Rivet 2009 1 Grand Pr drainage et digues Parcs Canada Christophe Rivet 2007 1 Grand Pr aboiteaux Parcs Canada Christophe Rivet 2009 2 Grand Pr vergers Travaux publics et Services gouvernementaux Canada John Zvonar 2006 2 Grand Pr vestiges arch ologiques Parcs Canada Christophe
247. e brique etc en copeaux ou en fragments l ments caract ristiques character defining elements mat riaux formes emplacement configurations spatiales usages et connotations ou significations culturelles qui contribuent la valeur d un lieu patrimonial et qu il faut prot ger pour sauvegarder cette valeur patrimoniale l ments interpr tatifs interpretive construct l ment servant interpr ter un site arch ologique et ses l ments caract ristiques et aider communiquer sa valeur patrimoniale Les plaques et les panneaux sont des l ments interpr tatifs nonc d importance statement of significance nonc qui fournit la description la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Un nonc d importance est exig pour qu un lieu patrimonial soit inscrit au R pertoire canadien des lieux patrimoniaux Entretien maintenance ensemble des actions non destructives cycliques et de routine n cessaires au ralentissement de la d t rioration d un lieu patrimonial Il comprend habituellement l inspection p riodique le nettoyage non destructif cyclique et de routine associ l entretien m nager les r parations mineures et de remise en tat le remplacement des mat riaux endommag s bris s ou d t rior s qu il est impossible de sauvegarder par exemple une vitre cass e l enl vement de la rouille l mondage cyclique le traitement des su
248. e de l aire naturelle prot g e Modifier les conditions environnementales sans tenir compte de leur r le dans la pr servation des sites arch ologiques Planter un mat riel v g tal qui a des effets n fastes sur la pr servation des sites arch ologiques laborer et mettre en uvre une strat gie de gestion de la v g tation qui compromet la valeur patrimoniale ou les l ments caract ristiques des sites arch ologiques ou encore l cosyst me des aires naturelles prot g es Modifier les caract ristiques du paysage afin d assurer la conservation de l cosyst me sans tenir compte des effets de cette d marche sur la valeur patrimoniale des sites arch ologiques LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 2 6 SITES SUBAQUATIQUES Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas des sites arch ologiques submerg s Les sites arch ologiques subaquatiques peuvent reposer sous l eau en terrain humide ou dans un milieu intertidal cette cat gorie regroupe des sites aussi vari s que les paves de navires et leurs zones de d bris des structures intertidales telles que les fascines ou les passages de canots ainsi que les ouvrages portuaires les quais et les paysages submerg s Les sites se trouvant sur des terrains inond s par des r servoirs ou des hausses du niveau de la mer font galement partie des sites subaquatiques Bien qu ils existent dans une vari t
249. e de la p riode de de restauration lorsqu il est trop d t rior pour tre r par ou restauration sans le remplacer ou le remplacer par un r g n r selon la m me configuration et les m mes d tails de nouvel l ment qui ne convient pas conception Il importe de bien documenter les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 14 Enlever ou modifier des l ments non caract ristiques d autres N gliger d enlever des l ments non caract ristiques p riodes qui masquent les l ments historiques qui t moignent d une autre p riode nuisant ainsi la compr hension des des pratiques traditionnelles dans le paysage culturel pratiques traditionnelles telles qu elles existaient pendant la p riode de restauration RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 15 Recr er un l ment manquant qui t moigne des pratiques Installer un l ment qui aurait pu tre important pour traditionnelles pendant la p riode de restauration d apr s des les pratiques traditionnelles mais qui n avait jamais preuves physique et documentaires et des t moignages oraux t r alis ou introduire un l ment dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 60 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES 4 1 3 Les pr
250. e internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites Charte de Venise www international icomos org charters venice_fhtm 1972 UNESCO Convention concernant la protection du patrimoine mondial naturel et culturel http whc unesco org en conventiontext 1975 ICOMOS Congress on the European Architectural Heritage Declaration of Amsterdam www icomos org docs amsterdam html 1978 r vis 1995 NPS Secretary of the Interior s Standards for the Treatment of Historic Properties www nps gov history hps tps standguide index htm 1978 r vis 1998 NPS Guidelines for Nominating and Evaluating Properties that Have Achieved Significance within the Last 50 Years http nps gov history NR publications bulletins n1b22 nrb22 pdf NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 1979 r vis 1981 1988 1999 Australia ICOMOS Burra Charter The Australia ICOMOS Charter for Places of Cultural Significance www icomos org australia burra html 1982 ICOMOS Charte des jardins historiques Charte de Florence www international icomos org charters gardens_fhtm 1982 ICOMOS Canada Charte de conservation du patrimoine qu b cois D claration de Deschambault www icomos org docs deschambault html fr 1983 ICOMOS Canada La charte d Appleton pour la protection et la mise en valeur de l environnement b ti www intermational icomos org charters appleton_fhtm 19
251. e m tal ou s il constitue un recouvrement protecteur II est recommand de proc der des essais dans le but d utiliser la m thode de nettoyage la plus douce possible LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX propri t s du m tal ne sont pas comprises le traitement utilis peut ne pas convenir et entra ner une r action n faste causant encore plus de d t rioration Certains m taux comme la fonte le fer forg et l acier sont faciles reconna tre mais les alliages posent cet gard plus de difficult s Leur identification exacte peut exiger l aide d un sp cialiste de la conservation des m taux Les pr sentes donnent des recomman dations d ordre g n ral concernant les m taux architecturaux et structuraux Elles devraient tre consult es conjoin tement avec la section 4 5 1 qui porte sur tous les mat riaux En ce qui a trait aux m taux structuraux il est galement recommand de se r f rer la section sur les syst mes porteurs dans les Lignes Dans certaines circonstances il peut convenir d utiliser di 3 les b ti des mat riaux de remplacement Dans le cadre d un rectrices pour les b timents projet de r habilitation de nouveaux fa teaux ont t con us a partir des vestiges Les faiteaux originaux taient construits partir de feuilles de m tal galvanis tr s minces soud es ensemble Le mat riau de substitution est de la feuille d aluminium La plupart des phares
252. e norme introduit la hi rarchie de base des interventions Il faut d abord entretenir puis r parer plut t que remplacer les parties d t rior es des l ments caract ristiques Si le remplacement d une partie est la seule solution il faut le faire l identique Cette approche est troitement li e l intervention minimale norme 3 Au moment de restaurer les pl tres d coratifs du th tre Walker de Winnipeg des moulages ont t La partie a de cette norme pr conise l entretien continu d un lieu patrimonial aspect faits des l ments d coratifs existants Les platres essentiel de la conservation mais souvent sous estim Un entretien rigoureux r duit les d t rior s ont alors pu tre rapi c s et r par s a bot i l aide des moulages pour reproduire les l ments co ts long terme ainsi que la fr quence d interventions majeures originaux La partie b insiste sur l importance d utiliser des m thodes de conservation reconnues pour r parer De nombreux projets de conservation effectu s par le pass montrent que l application de nouvelles techniques ou de nouveaux mat riaux non prouv s a fait plus de mal que de bien Le rendement ant rieur des techniques et des mat riaux utilis s doit tre prouv et fond sur une tude une analyse et une valuation La partie c pr sente le concept du remplacement l identique L expression l identi que veut dire dont la forme les mat
253. e restauration choisie d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation de l organisation spatiale telle qu elle existait pendant la p riode de restauration RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 17 Recr er un l ment manquant qui est important pour Installer un l ment de l organisation spatiale qui faisait l organisation spatiale de la p riode de restauration d apr s partie du concept original mais qui n a jamais t r alis des t moins physiques des preuves documentaires et des ou construire un l ment dont on suppose l existence t moignages oraux pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 68 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES 4 1 5 RELATIONS VISUELLES Les pr sentes lignes directrices donnent orientation suivre dans les cas o es relations visuelles sont consid r es comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Elles portent sur les relations visuelles entre un observateur et un paysage ou un l ment de paysage les vues ou entre les dimensions relatives de diff rents l ments de paysage l chelle Les pav s de petite taille conf rent une texture appropri e et donne une chelle pi tonni re au square Dalhousie qui s inscrit dans un plan plus tendu de revitalisation de la partie est du quartier historique du Vieux Montr al Le nouveau pav
254. e sont pas apparentes La partie b reconna t la responsabilit de prot ger les ressources arch ologiques mais insiste aussi sur le fait qu il faut les prot ger et les pr server sur place Cet aspect de la conservation est hautement r glement on doit identifier et engager l autorit comp tente L information requise pour pr server et prot ger au mieux le site provient de diff rents types d interventions arch ologiques Il faudra laborer une strat gie pour obtenir l information l aide des m thodes qui permettront de fa on efficace et appropri e d atteindre le meilleur quilibre entre l acquisition de connaissances gr ce des investigations et la pr servation des ressources en place W pea Ces immeubles entourant le presbyt re et l glise anglicane St Luke au Yukon ont t temporairement stabilis s au moyen de diff rentes mesures incluant le renforcement l imperm abilisation de la toiture et l obturation des portes et des fen tres pour emp cher la pluie et la neige de p n trer dans les b timents Les mesures de stabilisation permettent d effectuer des recherches ad quates sur les structures et d en planifier la restauration ventuelle Les ressources arch ologiques voisines ont t prot g es au moment de la stabilisation du fort Prince de Galles au Manitoba Des fouilles arch ologiques conduites en des lieux strat giques sur les remparts ont permis de d
255. e stucco et le pl tre de synth se tant dot s de caract ristiques diff rentes il vaut mieux viter de s en servir pour r parer le pl tre ou le stucco traditionnels Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral concernant le pl tre et le stucco Elles devraient tre consult es conjointement avec la section 4 6 1 qui porte sur tous les mat riaux Ces mat riaux font habituellement partie d un assemblage architectural par cons quent leur conser vation doit tre troitement coordonn e avec celle des assemblages et des l ments qui soutiennent les mat riaux tels que les murs ext rieurs les cloisons int rieures les plafonds et les colonnes Pour conna tre les recommandations relatives ces assem blages consulter les sections consacr es aux murs ext rieurs et aux l ments int rieurs dans les Lignes directrices pour les b timents La r paration d une corniche en pl tre complexe devrait faire appel des techniques de conservation reconnues par exemple la consolidation des mat riaux originaux en bon tat L un des objectifs devrait tre de limiter l introduction de nouveaux mat riaux Les r parations de surface peuvent tre faites avec un m lange traditionnel compatible mais dans le cas des l ments plus importants des adh sifs ou des ancrages pourraient tre n cessaires et devraient tre choisis avec soin NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX
256. e traduit par des mesures visant pr senter et communiquer Ja valeur patrimoniale d un site arch ologique Ces mesures peuvent comprendre le r assemblage l int gration le marquage au sol les pistes ou les sentiers et l dification de structures comme des l ments interpr tatifs Le r assemblage consiste assembler de nouveau les parties existantes qui ont t d membr es en se fondant sur la recherche Il s effectue dans le cadre de la r habilitation du site Des r parations minimes et le remplacement de certaines composantes d t rior es peuvent tre envisag s lorsque le mat riau d origine ne peut tre conserv Ces interventions doivent tre facilement reconnaissables 103 L int gration vise int grer la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du site arch ologique dans un projet l inclusion des vestiges arch ologiques d un mur de pierre dans une nouvelle construction est un exemple d int gration Un tel projet doit tre labor de fa on ne pas compromettre la valeur patrimoniale et ne pas dissimuler endommager ou d truire les l ments caract ristiques du site L int gration peut tre envisag e lorsque la valeur patrimoniale d un site arch ologique a t prise en compte dans un projet qui la pr serve ou que le site arch ologique constitue un l ment caract ristique d un lieu patrimonial et qu il contribue la valeur patrimoniale du lieu en q
257. e trouvant dans un milieu qui s av re difficile contr ler tel que le perg lisol ou un milieu humide Concevoir des structures de protection et de stabilisation qui ont des r percussions sur des l ments caract ristiques comme installer une cl ture directement sur les vestiges d un mur de pierre Utiliser des mat riaux pour d signer l emplacement d un site sans valuer leurs propri t s physiques et leurs r percussions sur les ressources Utiliser des mat riaux qui peuvent tre confondus avec les couches culturelles du site Remplir ou remblayer le site arch ologique d une mani re qui entra ne des effets n fastes sur les l ments caract ristiques LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION LA Conseill D conseill 18 19 20 21 22 23 24 25 26 Stabiliser les objets les l ments et les structures arch ologiques avant leur retrait du site Documenter l tat de conservation des objets des l ments ou des structures au moment de leur retrait du site Pr server l objet arch ologique une fois qu il a t retir de l endroit o il a t d couvert Le travail doit tre effectu par des personnes qualifi es Conserver les l ments de bois ou de ma onnerie les terrassements en bon tat ainsi que les l ments d t rior s qui peuvent tre r par s Nettoyer au besoin les obj
258. ec la communaut et celle de pr server les l ments caract ristiques Prot ger le contexte arch ologique des lieux de s pulture pour pr server l information qui leur est associ e Retirer s il y a lieu les restes humains de m me que la terre et les objets fun raires qui les entourent avec l accord de la communaut concern e et apr s avoir produit un relev de l emplacement de chacun de ces l ments Proc der au relev des l ments qui contribuent la valeur patrimoniale l aide de m thodes qui seraient irrespectueuses l gard de la nature d licate de ces sites Permettre que des activit s se d roulent dans les lieux sensibles sur le plan culturel sans en informer les parties int ress es ce qui aurait des effets n fastes sur la valeur patrimoniale Retirer les restes humains sans l accord de la collectivit concern e et sans recueillir d information sur le contexte et l emplacement notamment le sol la position des restes humains et des objets fun raires etc LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 3 LIGNES DIRECTRICES POUR LES BATIMENTS Les b timents historiques illustr s sur cette page sont dans le sens horaire partir du coin sup rieur gauche la vieille glise anglicane de Tulita dans les Territoires du Nord Ouest une maison de ferme en pierre l le Ministers au Nouveau Brunswick le conservatoire Bloedel Vancouver et la gare Union de Toronto
259. elations de ces l ments construits sont tous des l ments caract ristiques de ce lieu patrimonial L am nagement fonctionnel est souvent directement li aux difficult s prouv es sur le plan humain et technique pour imposer la construction dans l environnement de m me qu aux diff rentes tapes du proc d de fabrication ou de r duction utilis dans l ouvrage de g nie et aux aires d activit et de circulation inh rentes l exploitation de l ouvrage Les pr sentes donnent des recommandations g n rales concernant l am nagement fonctionnel d un ouvrage de g nie Consulter galement la section sur l organisation spatiale des Lignes directrices pour les paysages culturels lorsque l ouvrage de g nie est situ dans un paysage culturel LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE Am nagement fonctionnel moyenne chelle La briqueterie Claybank pr s de Claybank en Saskatchewan s tend sur environ 132 hectares sur lesquels se trouvent plus de 20 l ments construits dont une briqueterie des argili res des maisons un embranchement de voie ferr e et une voie de garage pour wagons Exemple d un am nagement fonctionnel moyenne chelle dans un ouvrage industriel l usine comprend des aires distinctes pour la production et l entreposage des briques des syst mes de transport internes de l argile et des briques des installations d exp dition un secteur d administration et des zones r sidentielles
260. elle par exemple construire un sentier en pente l g re au lieu d une rampe avec des mains courantes 86 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Si Conseill D conseill 15 R parer ou r tablir des reliefs en d clin de la p riode de Remplacer au complet un l ment du relief de la p riode restauration en utilisant une approche d intervention minimale de restauration alors qu il serait possible de le r parer ou de le r tablir 16 Remplacer au complet l identique un l ment du relief de la Enlever un l ment de relief d t rior de la p riode de p riode de restauration qui est trop d t rior pour tre r par restauration sans le remplacer ou le remplacer par un en utilisant la m me configuration et les m mes d tails de nouvel l ment qui ne convient pas conception Il importe de bien documenter les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 17 Enlever ou modifier des l ments de relief non caract ristiques N gliger d enlever des l ments de relief non datant de p riodes autres que la p riode de restauration choisie caract ristiques datant d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation des reliefs tels qu ils existaient pendant la p riode de restauration RECR ER DES L MEN
261. elles si possible pour illustrer l am nagement fonctionnel du site industriel Effectuer des recherches et documenter les activit s et les proc d s industriels afin d enrichir les connaissances se renseigner entre autres aupr s d anciens travailleurs au besoin Pr server les preuves documentaires et les dossiers des entreprises relatifs au site industriel et les rendre accessibles pour des recherches ult rieures Prot ger et conserver les vestiges de machinerie industrielle sur place pour en pr server la valeur patrimoniale Ex cuter des travaux arch ologiques afin de recueillir des donn es avant que le site arch ologique ne soit perturb par des travaux de d contamination des sols Retirer endommager ou d truire des composantes industrielles et les entreposer dans un endroit susceptible de compromettre leur valeur patrimoniale Omettre de dresser un inventaire ad quat des composantes industrielles N gliger de faire des recherches pour documenter les divers aspects des activit s D placer les vestiges de machinerie industrielle et en compromettre ainsi la valeur patrimoniale N gliger de pr voir des recherches arch ologiques au moment de la planification de travaux de d contamination et risquer ainsi de perdre des donn es au cours d interventions de r cup ration de derni re minute LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LA R HABILITATION FA Conseill D conseill 7 10 11 114
262. elles composantes d apr s des preuves physiques ou documentaires ou des nouveaux l ments dont les dimensions l chelle les mat riaux le style et la couleur sont compatibles Installer une composante visible dont l apparence diff re de la composante originale Cr er une fausse apparence historique parce que le nouvel l ment est incompatible ou bas sur des preuves physiques insuffisantes et des preuves documentaires qui manquent de pr cision AJOUTS OU MODIFICATIONS AUX SYST MES M CANIQUES ET LECTRIQUES 21 22 23 24 25 26 Utiliser les ajouts pr vus pour les nouvelles fonctions exigeant des conditions ambiantes contr l es par exemple des locaux pour des expositions ou l entreposage dans un mus e tout en utilisant le b timent historique pour des fonctions que les syst mes existants peuvent supporter Installer un nouveau syst me m canique ou lectrique si le nouvel usage le demande tout en veillant modifier le moins possible l am nagement int rieur et la forme ext rieure du lieu patrimonial et en endommageant le moins possible ses l ments caract ristiques Placer des nouveaux syst mes m caniques ou lectriques ou leurs composantes dans des espaces existants non caract ristiques au lieu de construire un ajout Installer un nouvel appareil de chauffage climatisation de mani re ne pas endommager ou masquer les l ments caract ristiques et ne pas cr er d humidit ex
263. ement incompatible des m thodes d entretien inad quates ou par n gligence Enlever des plans ou des jeux d eau d t rior s qui pourraient tre stabilis s ou r par s N gliger d entretenir convenablement les syst mes m caniques r sultant en une d t rioration du plan d eau par exemple n gliger d entretenir le syst me d a ration d un bassin ce qui peut favoriser la croissance d algues Remplacer au complet un plan ou un jeu d eau alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es et manquantes NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 89 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Conseill D conseill 11 12 V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s Il peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les plans ou les jeux d eau et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill 13 14 15 R parer les plans ou les jeux d eau gravement d t rior s en renfor ant les mat
264. ement sur son int r t ethnologique pour la diversit des ph nom nes culturels qu il voque Traitements et normes de conservation La conservation d un lieu patrimonial complexe comme celui de la Chute Montmorency n cessite l ex cution d une grande vari t de travaux La pr servation du site comprend des op rations comme l entretien ou de petites r parations des l ments caract ristiques et la r habilitation du site comprend des travaux de r paration plus substantiels des travaux de modernisation ou l ajout de certains l ments afin de r pondre aux besoins du public et de respecter les codes et les normes en vigueur La restauration d l ments caract ristiques d t rior s ou manquants est une op ration moins courante car elle est li e des interventions sur des l ments dont la valeur se rapporte clairement une p riode pr cise de l histoire Les interventions ou travaux propos s d termineront quelles normes g n rales 1 9 et quelles normes suppl mentaires li es la r habilitation 10 12 ou normes suppl mentaires li es la restauration 13 14 doivent tre consult es Les sites arch ologiques connus et ceux qui n ont pas t mis au jour sont mentionn s dans l nonc d importance du lieu Lignes directrices pour les paysages culturels Le site historique de la Chute Montmorency parce qu il a t modifi par l activit humaine au cours de
265. emplacement de toute pi ce des arcs devra tre soigneusement con u afin de respecter la forme les mat riaux et les d tails des arcs originaux pve eee Achev e en 1904 la haute construction en bois du ch teau d eau de la gare du Canadien Pacifique a Clearwater au Manitoba est un excellent exemple d un ch teau d eau de chemin fer intact Douze madriers pais sont d pos s sur des bases de b ton et sont renforc s par des contreventements qui supportent le double r servoir d eau de c dre qui occupe la moiti sup rieure de la structure Le ch teau d eau conserve un grand nombre de ses tuyaux obturateurs et dispositifs de commande d origine qui servent remplir et utiliser le r servoir Lorsqu un ouvrage de ce type cesse d tre utilis il faut continuer d entretenir r guli rement les tuyaux les obturateurs et les dispositifs de commande qui en constituent des l ments caract ristiques pour viter leur d t rioration Avant d entreprendre des travaux il faut documenter la forme les mat riaux et l tat des ouvrages civils Le relev du patrimoine du pont couvert de Powerscourt lieu historique national du Canada Powerscourt au Qu bec dernier pont restant de type McCallum fermes arqu es rigides a n cessit un relev d taill et un dossier photographique SES LOT CEET LE Rs ie wid Pour bien comprendre la complexit et le comportement d un l ment construit par exem
266. en troit avec leur cadre naturel et ils peuvent galement avoir un lien avec la collectivit locale Les pr sentes lignes directrices doivent tre utilis es conjointement avec la section 4 2 1 Les sites arch ologiques Il est recommand de documenter les arbres culturellement modifi s comme ces anciennes marques d herminette laiss es par les anc tres des Haidas Bag Harbour Gwaii Haanas l aide de m thodes non invasives comme des photographies et des dessins 122 LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION LA Conseill D conseill 1 10 11 Comprendre l art rupestre et les arbres culturellement modifi s avant d entreprendre des travaux Documenter l art rupestre et les arbres culturellement modifi s au moyen de m thodes non intrusives telles que la photographie et le dessin Pr server et stabiliser l art rupestre et les arbres culturellement modifi s sur place Retirer des murs d art rupestre au besoin les graffiti qui ne constituent pas des l ments caract ristiques afin de prot ger la valeur patrimoniale du site uniquement apr s avoir document les graffiti et leurs motifs caract ristiques documenter leur retrait viter de trop nettoyer et de remplir les espaces endommag s qui se trouvent dans les motifs caract ristiques Si les motifs caract ristiques de l art rupestre sont fortement endommag s
267. en tres contre les rayons directs du soleil Brise vent windbreak rang e d arbres ou d arbustes plant e pour prot ger du vent et souvent pour emp cher l rosion du sol Conservation conservation ensemble des actions ou processus qui visent sauvegarder les l ments caract ristiques d une ressource culturelle afin d en pr server la valeur patrimoniale et d en prolonger la vie physique Il peut s agir de pr servation de r habilitation de restauration ou d une combinaison de ces approches de conservation Consolidant consolidant Mat riau de r paration qui p n tre dans un l ment d t rior pour le solidifier Diefenbunker Diefenbunker un abri anti atomique construit secr tement entre 1959 et 1961 pour abriter les responsables gouvernementaux canadiens en cas d attaque nucl aire Son nom a t inspir par celui du Premier ministre John G Diefenbaker qui en a ordonn la construction Le Diefenbunker est un immense ensemble souterrain de bureaux de dortoirs d installations de radiodiffusion et de chambres de d contamination Durabilit durability caract re de ce qui est durable i e de nature durer longtemps Durabilit sustainability un ensemble d objectifs conomique social et environnemental a coordonner et a aborder pour assurer la viabilit long terme des collectivit s et de la plan te Effrit spalled d sagr gation d une surface de pierre d
268. en b ton et de cr er des l ments architecturaux tels que des escaliers sculpturaux et des toitures aux formes organiques Le b ton manufactur dont les l ments sont fabriqu s ailleurs et transport s sur le site o ils sont ensuite assembl s a t employ pour la premi re fois dans les ann es 1930 Son arriv e sur le march a correspondu une utilisation accrue du b ton dans les l ments architecturaux d coratifs et fonctionnels visibles notamment sous forme de pav s et de rev tements muraux ext rieurs SST bel OT GA RRT J Un coffrage sp cial ou des traitements chimiques ou m caniques peuvent cr er un vaste ventail de finis pour le b ton comme ces panneaux pr form s avec des agr gats apparents de granite laurentien au Centre national des arts d Ottawa La reproduction de ces finis lors des r parations ou du remplacement l identique devrait tre pr c d e d une maquette de fa on assurer leur compatibilit avec le lieu patrimonial 229 Le recouvrement ext rieur les planchers et le pavage figurent parmi les usages architecturaux du b ton Les qualit s esth tiques du b ton comprennent la texture cr e par le coffrage laquelle peut tre lisse ou rugueuse ainsi que la couleur et le fini comme les granulats apparents et le terrazzo Il est difficile de trouver des techniques de conservation reconnues applicables au b ton parce qu elles font partie d un domaine re
269. en ce qui a trait la r sistance la poro sit l absorption et la perm abilit la vapeur Les mortiers de rejointoiement devraient tre moins r sistants que les unit s de ma onnerie Les mortiers d assise devraient satisfaire aux exigences structurales Le profil du joint devrait tre visuellement compatible avec la ma onnerie quant la couleur la texture et la largeur Reproduire les joints de mortier originaux quant la couleur la texture la largeur et au profil Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments de ma onnerie en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Rejointoyer avec du mortier qui contient plus de ciment Portland que le mortier original cr ant une liaison plus forte que le mat riau historique brique ou pierre et causant des dommages en raison des coefficients diff rents d expansion et de la porosit diff rente des mat riaux Rejointoyer avec un mastic de calfeutrage synth tique Avoir recours une technique de brossage pour rejointoyer plut t qu des m thodes de rejointoiement traditionnelles Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de celle de l l ment de ma onnerie qui subsiste ou qui est incompatible physiquement ou chimiquement avec la ma onnerie LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Lu Conseill D conseill 18 19 R p
270. ence de v g tation la r sistance la compression et la perm abilit Parmi les facteurs qui orientent le choix d un abri figurent entre autres la structure g ologique qui soutient le site la nature des mat riaux et les pressions caus es par l activit humaine ou l environnement Concevoir des structures de protection et de stabilisation telles que des recouvrements des abris ou des cl tures qui n ont aucun effet n faste sur les l ments caract ristiques Prot ger les l ments caract ristiques pendant l installation des structures de protection et de stabilisation Cette d marche comprend les activit s associ es l am nagement de ces structures telles que l emplacement de couches min rales et de terre et la circulation de la machinerie lourde Marquer l emplacement du site et les limites de la zone de fouilles l aide d une couche protectrice r versible comme une membrane g otextile Remplir ou remblayer le site arch ologique au besoin afin de stabiliser les vestiges et les coupes stratigraphiques sur place l aide de l exc s de s diments provenant de l excavation ou de nouveaux mat riaux de remplissage Ceci permettra d assurer une pr servation ad quate du site en quilibrant le degr d humidit d acidit et de compactage du sol et en prot geant le site contre la pousse des racines Retirer avec la terre qui les entoure les objets l ments ou structures arch ologiques fragiles s
271. ences d efficacit nerg tique LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION IH Conseill D conseill 1 Comprendre les fen tres les portes et les devantures de magasin et comment elles contribuent la valeur patrimoniale du b timent historique 2 Comprendre les propri t s le fonctionnement et les N gliger de tenir compte de l effet des changements et des caract ristiques des portes des fen tres et des devantures pratiques ant rieures d entretien par exemple les fen tres de magasin de m me que les changements et les pratiques scell es ou l enl vement des auvents ou des pare soleil ant rieures d entretien 3 Documenter la forme les mat riaux et l tat des fen tres des Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les portes et des devantures de magasin et de leurs l ments avant fen tres les portes et les devantures de magasin sans d entreprendre des travaux En font partie la configuration le d abord documenter leur caract re et leur tat style le mode de fonctionnement et les mat riaux 4 valuer l tat des fen tres des portes et des devantures de magasin y compris la quincaillerie d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles 5 D terminer par investigation surveillance et des techniques de v rification minimales et non destructives la cause des d g
272. ensemble de l ouvrage de g nie CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 47 48 Se conformer dans le cadre de mises niveau d un l ment construit aux objectifs en mati re d efficacit nerg tique tout en conservant les l ments caract ristiques de l ouvrage de g nie Travailler avec des sp cialistes de l efficacit nerg tique pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie Modifier des l ments construits caract ristiques sans consulter les sp cialistes et les utilisateurs Endommager ou d truire des l ments construits ou miner la valeur patrimoniale d un ouvrage de g nie en y effectuant des modifications pour atteindre des objectifs d efficacit nerg tique Apporter des changements des l ments construits sans avoir d abord examin les solutions de rechange qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie METTRE FIN L EXPLOITATION D UN OUVRAGE DE G NIE 49 Suivre les proc dures pertinentes de mise sous cocon lorsqu on cesse d exploiter un ouvrage de g nie afin de conserver les possibilit s d exploitation future de l ouvrage ou de ses l ments construits il peut s agir d installer des dispositifs d arr t de s curit et d assurer l entretien r gulier de c
273. entaires insuffisantes Introduire un nouvel l ment qui est incompatible par sa taille son chelle ou sa conception avec la morphologie du territoire 63 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION fl Conseill D conseill 14 R parer ou r g n rer des l ments caract ristiques en Remplacer au complet un l ment caract ristique de la d clin de la p riode de restauration en utilisant une approche morphologie du territoire de la p riode de restauration d intervention minimale alors qu il est possible de le r parer ou de le r g n rer 15 Remplacer au complet l identique un l ment caract ristique Enlever un l ment caract ristique irr parable de la de la morphologie du territoire de la p riode de restauration qui morphologie du territoire de la p riode de restauration est trop d t rior pour tre r par selon la m me configuration et sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment les m mes d tails de conception Il importe de bien documenter qui ne convient pas et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 16 Enlever ou modifier des l ments non caract ristiques datant N gliger d enlever des l ments non caract ristiques de p riodes autres que la p riode de restauration choisie et qui d une autre p riode nuisant ainsi la repr se
274. entre d une part la protection et la conservation de ces sites arch ologiques et d autre part les projets d interpr tation qui leur sont d di s et utilisation publique des lieux Par exemple dans le cas d une intervention qui aurait des cons quences sur un site arch ologique comme enl vement de la v g tation d un vestige industriel les lignes directrices pour les sites arch ologiques et celles portant sur les sites arch ologiques dans un site industriel ou dans un paysage culturel devraient tre prises en compte Lignes directrices pour les b timents L I du site historique de la Chute Montmorency recense de nombreux b timents qui doivent tre consid r s comme des l ments li s son int r t historique dont le manoir Montmorency et ses d pendances la chapelle anglicane St Mary s la maison du gardien et la maison Wolfe L nonc fait galement r f rence deux monuments historiques cit s soit la maison V zina et la maison de Claude Gilbert et Claire Gagnon Il est n cessaire de trouver un juste milieu entre d une part la protection et la conservation de ces b timents et de leurs l ments caract ristiques et d autre part les travaux de conservation effectu s en vue de leurs nouvelles vocations Vestiges d installations hydro lectriques Par exemple dans le cas d une intervention qui aurait des cons quences sur un b timent comme la r habilitation incluant
275. ents qui permettent l acc s au b timent en automobile par exemple les baies de service l auto les rampes d acc s les marquises ou les abris voitures En r habilitation les l ments d t rior s doivent tre r par s lorsque c est possible ou remplac s lorsque la gravit des dommages l exige Les marches en pierre de l entr e de cette maison taient fendues Les travaux appropri s n cessitaient la r paration des marches et l installation d une rampe en m tal compatible pour satisfaire aux exigences du code du b timent Les entr es les porches et les balcons contribuent l esth tisme d un b timent et retiennent la chaleur bloquent le soleil ou assurent une ventilation naturelle Les entr es les porches et les balcons tant expos s aux l ments ils ont besoin d un entretien r gulier Il peut aussi y avoir lieu de les modifier en raison de nouvelles exigences fonctionnelles de la conformit aux codes ou de l accessibilit L ajout d une nouvelle rampe pour fauteuil roulant ou d une aire de s curit fait partie des travaux courants qui peuvent influencer l am nagement ou la configuration fonctionnelle de l int rieur et de l ext rieur d une entr e Les porches comme ce portique du March Bonsecours Montr al construit entre 1844 et 1847 avec ses magnifiques colonnes doriques en fonte jouent un r le important dans la d finition de la valeur patrimoniale du b timent Lorsq
276. er Lieux patrimoniaux Canada s D SAC Canada Historic Places NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Une collaboration f d rale provinciale territoriale NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Une collaboration f d rale provinciale territoriale Deuxi me dition Photo de la page couverture Le poste d clusage de Jones Falls fait partie de la voie navigable du Canal Rideau en Ontario un lieu historique national du Canada et un site du patrimoine mondial L endroit comporte des ressources arch ologiques connues des b timents et des ouvrages de g nie situ s dans un paysage culturel Photos de la couverture arri re Dans le sens horaire a partir du coin sup rieur gauche Lunenburg Nouvelle cosse Beechey Island Nunavut Britannia Mines Colombie Britannique Qu bec Qu bec Les respect des pr sentes Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada ne d gage en rien des obligations juridiques Les Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada est une collaboration pancanadienne Les gouvernements participants sont D HOvOramaNt nas Canad Manitoba Brunswick of Alberta m oe Newfoundland A NOVASCOTIA PA h y 20 gt S Labrador Northwest ao Nunavut Tre du Sone Aad Qu bec uae Yukon Num ro de catalogue R62 343
277. er ces faiblesses intrins ques La brique est un l ment de ma onnerie plein ou vide en g n ral fabriqu en argile en silicate de calcium ou en b ton elle est employ e dans l ossature et le recouvrement des b timents La terre cuite se compose d un m lange d argile et de sable elle est utilis e en ornementation et dans la fabrication de tuiles de couverture de carreaux de sol de cloisons int rieures et sert de mat riau ignifuge dans les charpentes m talliques La terre cuite n est pas un mat riau portant La pr servation de la ma onnerie repose sur son entretien appropri et r gulier Il faut viter les traitements de nettoyage effectu s des fins purement esth tiques parce qu ils peuvent aggraver et acc l rer a d t rioration Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral sur la ma onnerie et elles doivent tre utilis es conjointement avec la section 4 5 1 qui porte sur tous les mat riaux Comme la ma onnerie fait parfois partie de l ossature ou de l enve loppe d un b timent ou d un ouvrage de g nie il est galement recommand de consulter les sections sur les syst mes porteurs et les murs ext rieurs dans les Lignes directrices pour les b timents L eau est une des principales causes de d t rioration de la terre cuite architecturale verniss e comme celle qui recouvre le Confederation Life Building de Winnipeg Les dommages caus s par l eau aux unit s ver
278. er de nouveaux l ments pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit tout en conservant les l ments construits et en respectant la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie Travailler avec des sp cialistes des codes pour trouver les solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie Prot ger les l ments construits contre la perte ou les dommages en d terminant et en valuant les risques pr cis et en mettant en uvre une strat gie pertinente de protection contre les incendies pour liminer ces risques Installer des syst mes de protection incendie comme des extincteurs automatiques con us de mani re conserver les l ments caract ristiques et de respecter la valeur patrimoniale d un ouvrage de g nie Appliquer un produit ignifuge ou des mat riaux de protection qui n endommagent ou ne masquent pas les l ments construits par exemple appliquer des couches d une peinture intumescente une passerelle pour prot ger l acier Enlever les mat riaux dangereux des ouvrages de g nie des l ments construits ou de leurs composantes seulement apr s avoir effectu des essais qui d montrent que les m thodes de suppression les moins radicales se sont av r es inad quates S il y a lieu les recherches arch ologiques doivent tre effectu es avant le d but des tra
279. er le paysage sans laborer au pr alable une strat gie de gestion de la v g tation fond e sur la valeur patrimoniale du site arch ologique LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 2 5 SITES SITU S DANS DES AIRES NATURELLES PROT G ES Les sites arch ologiques dans les aires naturelles prot g es comme ces vestiges de cl ture de perches pour les caribous pr s de Firth River dans le parc national lvvavik au Yukon contribuent notre compr hension de l volution et du peuplement humain de ces secteurs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o les sites arch ologiques se trouvent dans des endroits o le patrimoine naturel est prot g comme les parcs nationaux les parcs provinciaux les aires de conservation et les milieux humides et contribuent la valeur patrimoniale Par ailleurs les grands lieux d int r t istorique tels que les arrondissements historiques en milieu rural peuvent renfermer des aires naturelles ou des cosyst mes prot g s qui contribuent la valeur du lieu patrimonial Les programmes de restauration cologique peuvent offrir une occasion de poursuivre ou d am liorer la pr servation des sites arch ologiques Ils peuvent toutefois s av rer destructeurs si des recherches arch ologiques ne sont pas effectu es Lorsqu on entrepren
280. er ou r g n rer l aide de m thodes non destructives des composantes cologiques d grad es qui contribue la durabilit du paysage culturel 15 Remplacer au complet l identique une composante cologique qui contribue la durabilit du paysage culturel lorsqu elle est trop d t rior e pour tre r par e ou r g n r e Restaurer une composante cologique un tat historique qui n est pas durable compte tenu des conditions physiques et cologiques courantes y compris le climat Remplacer au complet une composante cologique alors qu il serait possible de la r parer ou de la r g n rer ou utiliser des m thodes destructives pour r parer ou r g n rer endommageant ainsi la composante cologique Enlever une composante cologique qui ne peut plus tre r par e ou r g n r e sans la remplacer ou la remplacer par une nouvelle composante qui ne convient pas NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 79 4 1 8 V G TATION La p pini re Honeywood en Saskatchewan a t fond e et exploit e par le Dr A J Bert Porter un horticulteur autodidacte laur at de plusieurs prix qui a con u plusieurs vari t s de fruits et de plantes ornementales capable de prosp rer dans les Prairies Les massifs les vergers et les diff rentes vari t s de plantes de la propri t sont des l ments caract ristiques qui illustrent la contribution de M
281. eritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief29 htm London Mark and Mireille Ostiguy 1984 Couvertures traditionnelles entretien r paration remplacement Guide technique no 1 Montr al H ritage Montr al et Minist re des Affaires culturelles de Qu bec 1984 Park Sharon C 1989 The Repair and Replacement of Historic Wooden Shingle Roofs Preservation Brief no 19 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief19 htm Saint Louis Denis 1988 Les toitures en pente Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 1 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Saint Louis Denis 1988 Les couvertures en t le la canadienne Guides techniques de la collection Ma tre d uvre no 2 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Saint Louis Denis 1988 Les couvertures en t le baguettes Guides techniques de la collection Ma tre d uvre no 3 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme 1988 Slaton Deborah and Charles E Fisher III eds 1999 The Roofing Handbook for Historic Buildings Washington D C Historic Preservation Education Foundation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Sweetser Sara M 1978 Roofing
282. ermique de contr le de la lumi re du jour et de ventilation Les murs porteurs traditionnels par exemple les murs en rondins ou en ma onnerie remplissent toutes ces fonctions la fois Ult rieurement la mise au point de syst mes porteurs ossature a men la s paration de ces fonctions Dans les b timents modernes les composantes telles que le parement les pare vent et l isolation s allient pour cr er un mur ext rieur complexe Ces composantes agissent a la fois individuellement et collectivement il peut donc y avoir des questions de conservation sp cifiques concernant les mat riaux cach s au coeur de l assemblage L enveloppe d un b timent moderne comprend plusieurs mat riaux comme une structure de b ton des meneaux de murs rideaux en m tal et des panneaux vitr s Chacun de ces mat riaux vieillit diff remment et r agit diff remment aux pressions au froid et la chaleur Pour un mur rideau joints m caniques comme celui ci il est important de choisir des mat riaux qui rendront l assemblage tanche aux intemp ries et qui sont physiquement compatibles avec les mat riaux avec lesquels ils seront en contact Les mat riaux d tanch it ont g n ralement une dur e de vie utile plus courte que celle des mat riaux adjacents et c deront en raison de l exposition aux intemp ries du mouvement et du vieillissement Le remplacement r gulier des mat riaux d tanch it est un a
283. erniers font souvent partie du mur par exemple la ma onnerie porteuse ou es constructions en rondins il peut tre difficile d effectuer des travaux sur un syst me porteur sans nuire aux l ments ou aux assemblages architecturaux caract ristiques Lorsque des travaux sont effectu s sur la structure d un b timent historique consulter les lignes directrices pour les b timents qui s appliquent Pour conna tre les recommandations sur les mat riaux qui composent les syst mes porteurs consulter les Lignes directrices pour les mat riaux Lorsque des travaux d excavation sont entrepris consulter galement les Lignes directrices pour les sites arch ologiques Les syst mes porteurs peuvent galement faire partie de nombreux ouvrages de g nie et pour cette raison il faut aussi consulter les Lignes directrices pour les ouvrages de g nie pour conserver ces types de lieux patrimoniaux Il est important d adapter les interventions de stabilisation temporaire la dur e de vie pr vue de l intervention et de la rendre aussi facilement r versible que possible Des supports temporaires en acier soutiennent un mur ext rieur du St Peter s Dynevor Anglican Church Rectory Selkirk au Manitoba Lorsque la structure d un b timent s est comport e de mani re satisfaisante pendant plusieurs ann es et que sa vocation n a pas chang r cemment la structure r pond sans doute aux normes de charges du vent ou de gravit
284. ervation des lieux patrimoniaux au Canada visent principalement donner une orientation solide et concr te permettant d appliquer des pratiques exemplaires en mati re de conservation Le document tablit un ensemble pancanadien coh rent de principes et de lignes directrices en mati re de conservation qui seront utiles quiconque s int resse la conservation des lieux patrimoniaux du Canada Il donne en outre des conseils aux personnes qui voudraient demander de l aide financi re pour la conservation de lieux patrimoniaux Le document ne cherche pas remplacer le r le des sp cialistes de la conservation ni fournir des consignes techniques d taill es convenant chaque situation Il donne cependant des directives ax es sur les r sultats qui permettront de prendre des d cisions clair es en ce qui a trait la planification ou l utilisation d un lieu patrimonial ou aux interventions sur un lieu patrimonial donn Les Normes et lignes directrices ont d j t adopt es par des autorit s f d rales provinciales territoriales ou municipales pour valuer les interventions qu on leur propose sur les l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Lorsqu elles sont adopt es par un gouvernement ou un organisme de financement les Normes et lignes directrices peuvent servir de fondement l examen et l valuation d un projet de conservation avant que ce dernier ne commence et une
285. ervice and the Historic Landscape Initiative www nps gov history hps hli landscape_guidelines index htm 263 264 Buggey Susan 1999 2004 An Approach to Cultural Landscapes Parks Canada www pc gc ca docs r pca acl index aspx Cameron Christina et al 2010 Conserver les paysages culturels Table ronde de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine bati Montr al Canada 10 au 12 mars 2010 www patrimoinebati umontreal ca pdf Proc s verbaux 20 20Proceedings 202010 June 20 2010 WebVersion Final pdf Commission des biens culturels du Qu bec 2004 Le cimeti re patrimonial un cadre de r f rence www cbcq gouv qc ca rapports cimeti K8re 20patrimonial pdf Conseil du paysage qu becois 2000 Charte du paysage qu b cois www paysage qc ca cpq charte pdf Copps David H 1995 Views from the Road A Community Guide for valuer Rural Historic Landscapes Washington D C Island Press Doull Ian 1994 Commemoration of Rural Historic Districts Agenda Paper for Historic Sites and Monuments Board of Canada Parks Canada English Heritage 2008 Conservation Principles Policies and Guidance for the Sustainable Management of the Historic Environment www english heritage org uk upload pdf Conservation_ Principles_Policies_and_Guidance_April08_Web pdf Jester Thomas C and Sharon C Park 1993 Making Historic Properties Accessible Preservation Brief no 32 Washington D C Natio
286. es l ments caract ristiques Modifier la forme ext rieure sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Modifier radicalement la forme ext rieure du b timent pour satisfaire aux exigences d accessibilit D placer les entr es principales dans le cadre de travaux visant int grer des l ments li s l accessibilit Modifier des l ments caract ristiques sans consulter les sp cialistes et les usagers LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION ES Conseill D conseill CONSIDERATIONS RELATIVES LA DURABILITE 20 Ajouter de nouveaux l ments qui satisfont aux exigences de la durabilit par exemple des panneaux solaires ou un toit vert de mani re respecter la forme ext rieure et r duire l incidence sur la valeur patrimoniale 21 Travailler avec des sp cialistes de la durabilit et de la conservation pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 22 Respecter les objectifs d efficacit nerg tique de mani re r duire au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 23
287. es d un lieu patrimonial Sant et s curit Pour des travaux effectu s dans des lieux patrimoniaux il faut tenir compte des r percussions qu entraine l application des codes de sant et de s curit en vigueur hygi ne publique sant au travail s curit des personnes s curit incendie codes en mati re d lectricit d activit sismique de structure et de b timent sur la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du lieu Il peut y avoir lieu d assurer une coordination sp ciale avec les responsables des codes Il faut souvent aller au del de la lettre des exigences des codes et conna tre leur raison d tre sous jacente la plupart des codes actuels permettent des solutions de rechange et acceptent un cart raisonnable pour s y conformer Certains mat riaux historiques notamment l isolant et la peinture au plomb contiennent des substances toxiques potentiellement dangereuses pour les humains Apr s une investigation et une analyse m ticuleuses il peut tre n cessaire de recourir leur suppression sous une forme ou une autre Tous les travailleurs qui s occupent d encapsulation de r paration ou d enl vement de mat riaux dangereux connus doivent avoir re u une formation appropri e et porter des v tements de protection convenables Enfin il faut galement pr voir l entretien pr ventif et r gulier des lieux patrimoniaux que l on sait contenir de tell
288. es plut t que par un remplacement d envergure ou une nouvelle construction Dans les sites arch ologiques la pr servation peut consister cr er ou maintenir un environnement stable pour les l ments caract ristiques afin d en prolonger la vie physique La pr servation doit tre consid r e comme le traitement principal dans les cas suivants a lorsque les mat riaux les particularit s et les espaces du lieu patrimonial sont essentiellement intacts et refl tent par cons quent l importance historique sans que s imposent des travaux importants de r paration ou de remplacement NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA b lorsqu il ne convient pas d illustrer une p riode particuli re de son histoire c lorsqu un usage continu ou nouveau du lieu n exige pas de modifications ni d ajouts importants La pr servation est de tous les traite ments de conservation celui o l on tend le plus a faire preuve de prudence et a conserver la plupart des mat riaux La pr servation s av re donc pertinente lorsque les valeurs patrimoniales li es aux mat riaux physiques dominent Avant d entreprendre des travaux il y a lieu de dresser un plan de pr servation Les neuf normes g n rales se reporter au chapitre 3 et les lignes directrices g n rales se reporter au chapitre 4 ont trait directement 4 la pr servation Comme la protection l entretien et la s
289. es avec la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du site Cr er des l ments interpr tatifs et des composantes sp culatives qui pourraient tre confondus avec les l ments caract ristiques du site et cr er une fausse impression du pass LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 2 2 Les pr sentes lignes directrices donnent La conservation des sites arch ologiques l orientation suivre dans les cas o les en milieu urbain repose sur deux perspec S IT E S E N M l LI E U sites arch ologiques se trouvent dans un tives La premi re a trait aux difficult s milieu urbain et contribuent sa valeur relatives la pr servation des sites U R B Al N patrimoniale Le milieu urbain d signe un arch ologiques dans un secteur fortement endroit qui a t dens ment peupl sur de peupl donc dans un cas d arch ologie longues p riodes comme des villages et dans la ville La deuxi me consiste des villes Il est caract ris par la grande tudier l volution de l tablissement concentration et la complexit des sites lui m me donc dans un cas d arch ologie arch ologiques Ceux ci peuvent com de la ville Ces deux perspectives sont prendre des structures et des am nage essentielles la pr servation de la relation ments de p riodes historiques tels que entre les sites individuels et l tablissement des lieux de s pulture des b timents des dans son ensemble Les cartes et les r
290. es d bris s accumulent et causent des dommages aux fixations au rev tement et la structure sous jacents D garnir un toit de mat riaux caract ristiques en bon tat ou qui peuvent tre r par s comme les ardoises les tuiles le bois et le m tal architectural Enlever des l ments de toit d t rior s qui pourraient tre stabilis s ou r par s 143 144 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION E Conseill D conseill 11 12 13 Remplacer l identique des parties du toit gravement d t rio r es ou manquantes lorsqu il en subsiste des prototypes V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s II peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur le toit du b timent et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Remplacer au complet un l ment du toit comme une lucarne alors qu il serait appropri de ne remplacer que les parties d t rior es et manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re des parties qui subsistent de l
291. es de sondage ou d chantillonnage hautement destructives qui endommagent ou d truisent les syst mes porteurs ou leurs composantes N gliger de d terminer d valuer et de traiter les causes de d g ts de dommages ou de d t rioration des syst mes porteurs ou de leurs composantes Effectuer des r parations qui ne traitent pas ou ne r solvent pas la cause du probl me Renforcer ou remplacer les syst mes porteurs ou leurs composantes en surcharge th orique sans valider l analyse par une comparaison exacte du rendement r el observ Imposer des solutions g n rales ou traditionnelles dans un lieu patrimonial sans valuer enti rement leurs effets sur les l ments caract ristiques et avoir rigoureusement recherch les solutions de rechange possibles aupr s des autorit s LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION a Conseill D conseill 10 Prot ger et entretenir les syst mes porteurs en entretenant l enveloppe du b timent de la toiture aux fondations y compris le toit les solins les goutti res les tuyaux de descente les composantes de ma onnerie de b ton de bois et de m taux des murs s assurer de l coulement l cart des fondations et veiller ce que les l ments porteurs soient exempts de moisissure et d infestation d insectes 11 Fixer des limites l utilisation acceptable des structures
292. es dispositifs pour pr venir leur d t rioration LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION i Conseill D conseill 50 R parer les l ments construits de la p riode de restauration en utilisant une approche d intervention minimale telle que le rapi age l pissage la consolidation et le renforcement des mat riaux et l am lioration de la protection contre les intemp ries 51 Remplacer l identique un l ment construit de la p riode de restauration qui est trop d t rior pour tre r par en utiliant les preuves physiques existantes comme mod le de reproduction L l ment de remplacement doit avoir la m me forme la m me apparence et les m mes propri t s mat rielles que l l ment remplac etune r sistance ou une capacit portante ad quate ll importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Remplacer au complet un l ment construit datant de la p riode de restauration alors qu il serait possible de r parer les mat riaux et de ne remplacer que les composantes d t rior es ou manquantes Enlever un l ment construit de la p riode de r f rence qui ne peut tre r par sans le remplacer ou n gliger de documenter les nouveaux travaux ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 52 Enlever ou modifier un
293. es donnent l orientation suivre dans les cas o l am nagement fonctionnel d un ouvrage de g nie est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial 4 4 2 AM NAGEMENT FONCTIONNEL Dans le contexte des pr sentes l am nagement fonctionnel est le lien troit qui unit les l ments construits d un ouvrage Il s agit donc essentiellement de l implantation de l ouvrage Am nagement fonctionnel grande chelle La voie navigable Trent Severn est un exemple d am nagement fonctionnel grande chelle dans un ouvrage de g nie civil La voie artificielle de quelque 400 kilom tres de long traverse le centre de l Ontario et relie la baie Georgienne la baie de Quinte Les l ments caract ristiques de la voie navigable comprennent de nombreux l ments de l am nagement fonctionnel dont l itin raire de la voie navigable l unit et l int gralit de la voie navigable les ouvrages d ing nierie et les b timents connexes ainsi que les paysages culturels uniques qu elle a engendr s la disposition des l ments construits et leur lien avec leur environnement et la lisibilit des paysages culturels et des liens entre les l ments construits LA RELATION ENTRE L OUVRAGE DE G NIE ET SON CONTEXTE Un lien tr s fort unit souvent l am nagement fonctionnel d un ouvrage de g nie au contexte dans lequel il se trouve Le contexte explique l emplacement d un ouvrage industriel militaire ou de g nie c
294. es effets sur les l ments interreli s par exemple les ancrages aux murs rideaux Introduire de l isolation thermique dans les trous de murs ext rieurs dans des combles dans des caves non chauff es et des vides sanitaires qui peuvent nuire l enveloppe du b timent et aux l ments caract ristiques Installer de l isolation du c t int rieur des murs ext rieurs sans tenir compte de l incidence sur les moulures ou d autres d tails caract ristiques Modifier les murs ext rieurs sans avoir d abord examin les solutions de rechange pour l efficacit nerg tique qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 153 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION CA Conseill D conseill 28 29 R parer un mur ext rieur de la p riode de restauration en renfor ant ses mat riaux par exemple utiliser un m tal plus pais pour renforcer un meneau dans un mur rideau Remplacer l identique un mur ext rieur de la p riode de restauration trop d t rior pour tre r par en utilisant les preuves physiques existantes comme mod le de reproduction ll importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Remplacer au complet un mur ext rieur datant de la p riode de restauration alors qu il serait possible de r
295. es en m canique des sols et limiter les nouvelles excavations pr s des l ments caract ristiques afin d viter de miner la stabilit structurale de l ouvrage de g nie ou des structures historiques adjacentes Il importe d entreprendre une valuation du potentiel arch ologique avant toute excavation afin d viter de perturber des vestiges arch ologiques Consulter les Lignes directrices pour les sites arch ologiques pour conna tre les recommandations concernant les travaux d excavation Introduire des ajouts des l ments construits qui sont incompatibles avec la valeur patrimoniale de l ouvrage de g nie ou qui modifient les relations historiques du lieu patrimonial Reproduire dans un ajout la forme le mat riau le style et les d tails exacts de l ouvrage de g nie de sorte que les nouveaux travaux semblent faire partie du lieu patrimonial Concevoir et construire des ajouts qui minent la valeur patrimoniale de l ouvrage de g nie notamment dans sa conception ses mat riaux sa r alisation sonemplacement ou son environnement Concevoir un ajout qui masque endommage ou d truit un l ment construit ou qui mine la valeur patrimoniale de l ouvrage de g nie Ex cuter des travaux d excavation ou de r galage qui pourraient causer le tassement le mouvement ou la d faillance des l ments construits ou des structures historiques dans le voisinage ou qui pourraient perturber des sites arch ologiques N
296. es et cycliques Conserver des l ments sains ou d t rior s de l organisation spatiale qui peuvent tre r par s ou r g n r s R parer ou r g n rer les parties d t rior es d un l ment de l organisation spatiale l aide de m thodes de conservation reconnues Les r parations peuvent aussi comprendre le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes de l organisation spatiale Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes de l organisation spatiale lorsqu il en subsiste des prototypes Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur l organisation spatiale et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur l organisation spatiale sans d abord documenter et comprendre ses caract ristiques ses liens son volution ses conditions et ses valeurs immat rielles Laisser l organisation spatiale se d grader en raison d un d veloppement incompatible ou par n gligence Remplacer un l ment de l organisation spatiale alors qu il serait possible de le r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Remplacer au complet un l ment de l organisation spatiale alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es et manquantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES
297. es et les portes les finis int rieurs les sculptures et les cl tures L utilisation de m thodes non destructrices permet d valuer l tat du bois sans l endommager Au LHNC de Fort Walsh en Saskatchewan on a utilis un foret microscopique qui p n tre le bois vitesse constante et mesure la r sistance rencontr e Une r sistance faible est habituellement signe de pourriture Il est important de conna tre la cause d un dommage un l ment en bois avant d entreprendre un traitement de pr servation Dans le cas de l ancien atelier d usinage de la North Pacific Cannery de Port Edward en C B l exposition l air marin a entra n une d t rioration du rev tement ext rieur en bois NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 217 La r paration des l ments en bois consiste le plus souvent consolider ou remplacer le bois pourri ou endommag et corriger les conditions l origine de ces probl mes Le recours des techniques traditionnelles de charpenterie pour r parer des l ments architecturaux ou structuraux en bois est bien tabli Il n est toutefois pas toujours possible de r parer des produits d riv s du bois relativement r cents tels que le contreplaqu et les mat riaux composites en raison de leur proc d de fabrication et de leur nature modulaire Dans un tel cas le remplacement l identique convient mieux Il peut en outre falloir ch
298. es mati res donner les avertissements n cessaires et informer des pr cautions prendre Les pr occupations accrues au sujet de la s curit dans les difices et les places publiques peuvent aussi mener l adoption de nouvelles mesures par exemple de l quipement et des barri res qu il faut soigneusement pr voir afin d en r duire les r percussions sur la valeur patrimoniale du lieu patrimonial Il faut dans ces cas adopter dans la mesure du possible des approches fond es sur les objectifs de l intervention minimale et de a compatibilit Accessibilit Il est grandement souhaitable d offrir outes les personnes quels que soient eur ge leurs int r ts et leurs capacit s un acc s g n ral aux lieux patrimoniaux il s agit d un objectif social reconnu En g n ral les solutions qui trouvent un juste milieu entre les besoins d accessibilit LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION LES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA et le respect de la valeur patrimoniale sont celles qui am liorent l utilisation et l appr ciation d un lieu patrimonial par tout un chacun Les travaux doivent tre soigneusement planifi s et entrepris de fa on r duire au minimum les dommages la valeur patrimoniale et aux l ments caract ristiques d un lieu L objectif est d offrir le meilleur acc s avec e moins de r percussions possibles Pour d terminer les solutions qui conviennent e mieux aux probl me
299. es noeuds l aide de meuleuses ou de truelles LIGNES DIRECTRICES POUR LES MATERIAUX LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION El Conseill D conseill 17 R parer et renforcer le b ton d t rior par gainage avec du b ton neuf selon les m thodes de conservation appropri es 18 Remplacer l identique un l ment de b ton irr parable en se fondant sur des preuves physiques et documentaires 19 Appliquer au b ton en dernier recours des traitements de surface appropri s comme des enduits perm ables l ai seulement si les r parations les solutions de rechange en mati re de conception et les solins n ont pas r solu les probl mes de p n tration d eau et si un programme d entretien propre l enduit est tabli N gliger de conserver les proportions ou la forme des l ments de b ton d t rior s au moment de les r parer par gainage avec du b ton neuf Enlever un l ment de b ton irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas Appliquer un enduit au b ton plut t que de r soudre le probl me l origine des dommages CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 20 Enlever les mat riaux dangereux du b ton en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Er Conseill
300. es ou culturelles de leur environnement naturel plut t que par leurs vestiges de la culture mat rielle Peinture intumescente intumescent paint type de peinture qui une fois chauff e gonfle pour former une couche de protection contre le feu Pergola pergola all e ou couloir de colonnes surplomb d un toit de treillis sur lequel poussent des plantes Plantes herbac es herbaceous plants plante dont les tiges sont molles et non ligneuses Point de ros e dew point Temp rature laquelle un volume d air doit tre refroidi pour qu il atteigne sa pleine saturation Pont thermique thermal bridge l ment fait d un mat riau qui pr sente peu de r sistance thermique et qui plac dans un assemblage entre d autres mat riaux ou entre l int rieur et l ext rieur Pr servation preservation action ou processus visant prot ger entretenir ou stabiliser des mat riaux existants la forme ou l int grit d un lieu patrimonial ou d une de ses composantes tout en prot geant la valeur patrimoniale du lieu NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Promenade des veuves ou plate forme d observation widow s walk Plate forme munie d une balustrade sur le faite d une maison c ti re et utilis e pour guetter le retour des navires Prototype prototype mod le original d apr s lequel on fabrique un article Rapi age piecing in r pa
301. es travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s II peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s Entretenir r guli rement les mat riaux selon les lignes directrices relatives aux mat riaux sp cifiques Surveiller et inspecter r guli rement les mat riaux pour d terminer de mani re proactive la nature et la fr quence des travaux d entretien n cessaires laborer au besoin un plan d entretien qui comporte des calendriers de surveillance et d inspection N gliger de proc der l investigation et l analyse appropri es avant de d terminer l ampleur des travaux de conservation n cessaires Effectuer des travaux de conservation qui d passent ce qui est n cessaire ou prendre des mesures fond es sur des hypoth ses ou des approximations N gliger d valuer les effets des pratiques d entretien sur les mat riaux N gliger de consid rer comme source de d t rioration la relation qui existe entre les mat riaux et les l ments voisins Recourir des techniques de sondage ou d chantillonnage hautement destructives qui endommagent ou d truisent les mat riaux Entreprendre des travaux sans comprendre les propri t s m caniques
302. esources Interagency Resources Division www nps gov history Nr publications bulletins pdfs nrb42 pdf Ouvrages militaires English Heritage 2004 Recent Military Heritage A Review of Progress 1994 2004 www english heritage org uk publications recent milita ry heritage military heritage review pdf US Army Environmental Command 1996 Guidelines for Documenter and Evaluating Historic Military Landscapes An Integrated Landscape Approach http aec army mil usaec cultural milland pdf US Army Environmental Command No date Program Comments for Cold War Era Unaccompanied Personnel Housing World War IT and Cold War Era Ammunition Storage Facilities and World War II and Cold War Era Army Ammunition Production Facilities and Plants http aec army mil usaec cultural uph00 html USA National Parks Service 1998 National Register Bulletin 43 Guidelines for Evaluating and Documenter Historic Aviation Properties www nps gov history nr publications bulletins pdfs NRB43 pdf USA National Parks Service 1992 1999 National Register Bulletin 40 Guidelines for Identifying Evaluating and Registering America s Historic Battlefields www nps gov nr publications bulletins pdfs NRB40 pdf 273 274 Lignes directrices pour les mat riaux Tous les mat riaux Addis Bill 2006 Building with Reclaimed Materials and Components Design Handbook for Recycling and Reuse London UK Earthscan BC Heritag
303. essources l tat de conservation et l poque historique laquelle ces ressources appartiennent Cependant seul un nombre infime de sites arch ologiques connus a fait l objet d une d signation officielle au Canada NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 99 Lorsque cette information figure dans les inventaires il faut en tenir compte avant de r aliser une intervention susceptible d influer sur les ressources arch ologiques En principe les sites arch ologiques doivent tre pr serv s sur place en limitant les effets n fastes sur leur int grit physique Cependant dans les situations o l int grit d un site est menac e il faut r aliser une tude arch ologique contr l e en appliquant les normes d enregistrement des donn es les plus rigoureuses afin d tablir le relev des caract ristiques physiques du site Ces situations sont les suivantes des ph nom nes naturels mettent le site en p ril ilest d montr apr s valuation qu un projet propos entra nerait in vitablement certains probl mes qui mettraient ind ment en p ril la valeur patrimoniale du site un projet de recherche arch ologique est planifi pour rehausser la valeur patrimoniale du site en permettant de mieux conna tre ce dernier ou le lieu patrimonial LES SITES ARCH OLOGIQUES ET LEUR ENVIRONNEMENT NATUREL L entretien d un site arch ologique repose sur de
304. estauration choisie RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 21 Recr er un l ment b ti manquant qui existait pendant la Construire un l ment b ti qui faisait partie du concept p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques original mais qui n avait jamais t r alis ou un et documentaires et des t moignages oraux par exemple l ment b ti dont on suppose l existence au cours de la reproduire un r telier ma s partir d un prototype existant p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 95 4 2 LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCHEOLOGIQUES Les sites arch ologiques appartiennent de nombreuses cat gories et de nombreux contextes diff rents Dans le sens horaire partir du coin sup rieur gauche Ferryland Terre Neuve et Labrador est un exemple d arch ologie historique le parc marin national Fathom Five en Ontario illustre l arch ologie subaquatique le parc provincial Writing on Stone en Alberta renferme des sp cimens d art rupestre et le parc national Sirmilik au Nunavut est un site pr europ en Les sites arch ologiques sont des lieux ou des zones o des traces mat rielles d activit humaine pass e ont t trou v es sur place soit la surface en dessous ou au dessus du sol ou sous l eau Dans le contexte des lieux patr
305. et chimiques des mat riaux Effectuer des r parations qui ne traitent pas ou ne r solvent pas la cause du probl me N gliger d entretenir correctement les mat riaux ou faire des travaux d entretien ponctuels NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 215 216 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Ea Conseill D conseill 10 11 12 13 14 Mettre jour et adapter les activit s d entretien en fonction de l volution des conditions et des connaissances sur les mat riaux et les produits et m thodes d entretien Nettoyer les mat riaux seulement lorsque n cessaire pour enlever les souillures importantes ou les graffiti Choisir la m thode de nettoyage la plus douce possible qui permette d obtenir des r sultats satisfaisants Faire des essais de nettoyage apr s avoir d termin la pertinence d une m thode de nettoyage donn e Prot ger les mat riaux voisins des dommages accidentels pendant les travaux d entretien ou de r paration R parer ou remplacer des mat riaux de fa on ce qu ils s harmonisent le mieux possible avec les mat riaux d origine tant visuellement que physiquement Laisser des l ments caract ristiques expos s aux dommages accidentels lorsque des travaux sont effectu s proximit Utiliser des mat riaux ou des agents de consolidation inappropri s ou non prouv s ou
306. ets l ments et structures l aide de m thodes de pr servation reconnues pour mettre un terme la d t rioration Effectuer des essais de nettoyage des surfaces afin de d terminer la m thode la plus douce possible et le degr de propret appropri Les essais doivent s tendre sur une p riode suffisamment longue pour permettre de conna tre les effets imm diats et long terme du nettoyage laborer une strat gie d entretien qui tienne compte tant de la v g tation existante que de la nouvelle v g tation appropri e tudier les effets de la v g tation sur les l ments caract ristiques du site valuer r guli rement l efficacit des structures de protection et de stabilisation afin de veiller ce que celles ci pr servent les sites tel qu il a t pr vu Documenter les interventions qui ont une incidence sur le site arch ologique et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables de travaux ult rieurs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Laisser cro tre la v g tation ou retirer de la v g tation sans envisager les effets potentiels de ces mesures sur les ressources sur place et omettre d observer les effets des modifications apport es la v g tation 107 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LA R HABILITATION Lu Conseill D conseill 27 28 29 30 31 Pr server et r v ler les l me
307. eur fix un cadre et qui prot ge le b timent contre les intemp ries il n est pas porteur et ne supporte que son propre poids Objet arch ologique archaeological object artefact chantillon ou mat riau qui pr sente un int r t arch ologique Panneau d all ge ou tympan spandrel panel panneau de mur entre deux colonnes ou pilastres adjacents dans un immeubles tages panneau entre le linteau d une fen tre et le seuil de la fen tre situ e au dessus R FERENCES Paysage culturel cultural landscape tendue g ographique ayant t modifi e ou influenc e par l activit humaine ou a laquelle est conf r e une signification culturelle sp ciale m Les paysages culturels con us ont t intentionnellement cr s par les humains m Les paysages culturels essentiellement volutifs ont t d velopp s pour r pondre des forces sociales conomiques administratives ou religieuses qui interagissent avec l environnement naturel Ils se subdivisent en deux cat gories Les paysages reliques qui ont subi un processus volutif qui s est arr t Leurs caract ristiques essentielles restent cependant mat riellement visibles Les paysages vivants dont le processus volutif continue Ils montrent des preuves manifestes de leur volution au cours du temps m Les paysages culturels associatifs se d finissent par les fortes connotations religieuses artistiqu
308. eur ou les mod les de circulation du b timent pour satisfaire aux exigences relatives l accessibilit Modifier des l ments caract ristiques sans consulter les sp cialistes et les usagers D placer des entr es principales ou un escalier dans le cadre de travaux visant int grer des l ments li s l accessibilit Ajouter un nouvel l ment qui satisfait aux exigences de la durabilit un endroit qui masque endommage ou d truit les l ments caract ristiques Modifier l am nagement int rieur sans avoir d abord examin les solutions de rechange qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique D truire des am nagements int rieurs caract ristiques pour qu il y ait de la lumi re ou de la ventilation dans un espace o il n y en a jamais eu auparavant 139 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Ea Conseill D conseill 26 R tablir l am nagement int rieur datant de la p riode de restauration en r introduisant la disposition les mod les de circulation et les relations spatiales d apr s des preuves physiques et documentaires ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 27 Enlever ou modifier des am nagements int rieurs non N gliger d enlever un l ment non caract ristique de caract ristiques par exemple des murs ajout s pour subdiviser l am nagement int
309. euves physiques et documentaires S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riau pour des raisons environnementales techniques ou conomiques on peut envisager d utiliser un mat riau de substitution appropri Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en construisant un nouveau pan de mur ext rieur d apr s des preuves physiques ou documentaires ou un nouvel l ment dont les dimensions l chelle le mat riau le style et la couleur sont compatibles AJOUTS OU MODIFICATIONS AUX MURS EXT RIEURS 19 20 Modifier des murs ext rieurs afin d accueillir un programme largi un nouvel usage ou de satisfaire aux codes et r glements applicables de mani re respecter la valeur patrimoniale du b timent Concevoir un ajout de mani re pr server les murs ext rieurs caract ristiques du b timent historique Remplir les fissures mobiles ou les joints d expansion des murs ext rieurs avec des mat riaux qui emp chent ou pr viennent l expansion et la contraction thermiques Enlever un l ment du mur ext rieur irr parable par exemple une corniche ou un brise soleil sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment dont l apparence diff re ou la fonction n est pas la m me Remplacer des l ments et des mat riaux dans des murs rideaux qui ne sont plus disponibles par des substitutions incompatibles sur le plan mat riel et visuel Cr er une fausse apparence historique en
310. exemple des vestiges d une maison semi enterr e La valeur patrimoniale du site de la Colony of Avalon a Ferryland Terre Neuve tient autant ses l ments caract ristiques comme les vestiges arch ologiques de la vie dans une plantation du d but du XVII si cle que dans l utilisation continue de ses lieux de p che traditionnels Des fouilles arch ologiques sont en cours afin de mieux comprendre l occupation du site par les Beothuks les p cheurs saisonniers europ ens et des colons comme David Kirke NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Pr servation La pr servation peut comprendre la documentation la stabilisation la mise l abri le recouvrement ou le r enfouissement du site La pr servation peut tre consid r e comme le traitement principal lorsque les mat riaux les caract ristiques et les espaces du lieu patrimonial sont pour l essentiel intacts et que par cons quent ils traduisent la valeur patrimoniale du lieu sans qu il soit n cessaire de proc der des r parations majeures ou au remplacement de mat riaux les mat riaux les caract ristiques et les espaces du lieu patrimonial risquent d tre perturb s par des l ments naturels ou par les activit s humaines ce qui pourrait entra ner la perte de la valeur patrimoniale Le plan de pr servation doit tre labor avant le d but des travaux R habilitation La r habilitation s
311. faire en tenant compte de sa compatibilit avec la valeur patrimoniale du b timent Cette nouvelle rampe Province House Charlottetown a t discr tement int gr e dans le porche existant NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 163 164 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION ie Conseill D conseill 1 10 Comprendre les entr es les porches et les balcons et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du b timent historique Comprendre les fonctions les propri t s et les caract ristiques des entr es des porches et des balcons de m me que les changements et les pratiques ant rieures d entretien Documenter la forme les mat riaux et l tat des entr es des porches et des balcons avant d entreprendre des travaux valuer l tat des entr es des porches et des balcons d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles D terminer par investigation surveillance et des techniques de v rification minimales et non destructives la cause des d g ts des dommages ou de la d t rioration des entr es des porches et des balcons Prot ger et entretenir les entr es les porches et les balcons l aide de traitements de surface appropri s par exemple les nettoyer enlever la rouille enlever la peinture qui l ve et r appliquer des couches de protection l
312. g tique pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 174 Modifier des l ments int rieurs caract ristiques sans consulter les sp cialistes et les utilisateurs Situer des l ments li s l accessibilit dans des aires secondaires de service lorsqu il est possible d apporter des modifications compatibles aux aires de circulation primaires verticales N gliger d int grer les l ments int rieurs par exemple les grilles de ventilation ou les cache radiateurs dans le cadre d am liorations des syst mes de chauffage et de ventilation Modifier les l ments int rieurs sans avoir d abord examin les solutions de rechange pour l efficacit nerg tique qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION El Conseill D conseill 34 R parer les l ments int rieurs de la p riode de r la restauration en utilisant une approche d intervention minimale telle le rapi age l pissage la consolidation ou le renforcement des mat riaux 35 Remplacer l identique un l ment int rieur de la p riode de restauration trop d t rior pour tre r par en utilisant des preuves physiques comme mod le
313. ge 2003 Coastal Defense and the Historic Environment www english heritage org uk upload pdf CoastalDefenceEH pdf Art rupestre et arbres culturellement modifi s British Columbia Government of 2001 Culturally Modified Trees of British Columbia Version 2 0 Archaeology Branch Tourism and Culture Resources Inventory Committee www for gov bc ca HFD pubs docs Mr Mr091 htm Eldridge M 1997 The Significance and Management of Culturally Modified Trees C S S C Vancouver Forest Region Millennia Research Ltd 33 www tca gov bc ca archaeology docs culturally_modi fied_trees_significance_management pdf Rosenfeld A 1988 Rock Art Conservation in Australia Canberra Australian Government Publishing Service Lignes directrices pour les batiments Ashurst John and Nicola Ashurst 1988 Practical Building Conservation English Heritage Technical Handbook Series 5 Volume Set Aldershot UK Gower Technical Press Auer Michael J 1989 The Preservation of Historic Barns Preservation Brief no 20 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history HPS TPS briefs brief20 htm 267 268 Blouin Marc et al 1985 Entretien et restauration de la fondation la toiture Qu bec Conseil des monuments et sites du Qu bec Blumenson John 1990 Ontario Architecture Guide to Styles and Terms Markham On Fitzhenry and Whites
314. gie du territoire Les r parations doivent tre compatibles tant sur le plan physique que visuel 8 Remplacer l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes de la morphologie du territoire lorsqu il en subsiste des prototypes 9 Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur la morphologie du territoire et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur la morphologie du territoire sans d abord documenter et comprendre ses caract ristiques ses relations son volution son tat les valeurs immat rielles et le contexte environnemental Permettre la modification ou la perte de la morphologie du territoire en raison d un d veloppement incompatible ou par n gligence Remplacer un l ment de la morphologie du territoire alors qu il serait possible de le r parer ou de le r g n rer Remplacer au complet un l ment de la morphologie du territoire alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION EM Conseill D conseill 10 11 12 AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 13 R parer ou r g n rer un l ment caract ristique de la morphologie du territoire gravemen
315. he Netherlands DOCOMOMO Dyson Carol J and Mansberger Floyd 1995 Structural Glass Its History Manufacture Repair and Replacement Cultural Resource Management Bulletin 18 8 http crm cr nps gov archive 18 8 18 8 5 pdf Kaskel Bruce S 1995 The Metal and Glass Curtain Wall Cultural Resource Management CRM Bulletin 18 8 http crm cr nps gov archive 18 8 18 8 7 pdf Kendrick Gregory ed 1984 The Preservation of Historic Pigmented Structural Glass Vitrolite and Carrara Glass Preservation Brief 12 Washington D C National Park Service U S Department of the Interior www nps gov history hps TPs briefs brief12 htm Loughran Patrick 2003 Falling Glass Problems and Solutions in Contemporary Architecture Basel Birkhauser Randl Chad 2001 Repair and Reproduction of Prismatic Glass Transoms Preservation Tech Notes Historic Glass Number 1 Washington D C National Park Service U S Department of the Interior www nps gov history hps tps technotes PTN44 intro htm Vogel Neal A and Rolf Achillies 1993 The Preservation and Repair of Historic Stained and Leaded Glass Preservation Brief no 33 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPs briefs brief33 htm 277 Pl tre et stucco Grimmer Anne E 1990 The Preservation and Repair of Historic Stucco Preservatio
316. hicules et des pi tons L glise et le presbyt re Saint Jean Baptiste sont situ s sur un m me lot de grande dimension sur la rue Principale Morinville en Alberta Le clocher de l glise est clairement visible dans le paysage et illustre le r le de l glise catholique dans la colonisation de la r gion La forme ext rieure r sulte de la situation et de la planification d un b timent L emplacement la masse l esth tisme le style le plan la forme du toit et la position des entr es peuvent d pendre de l orientation de la topographie ou des besoins fonctionnels Les liens entre le lieu et l emplacement et des consid ra tions environnementales g n rales sont abord s plus en d tail dans les Lignes directrices pour les paysages culturels Les interventions types dont il est question ici comprennent les grands et les petits ajouts a la fois les agrandissements de batiments et les interventions de moindre envergure telles que des cages d escalier ou d ascenseur ou des appentis m caniques La forme ext rieure est souvent en lien troit avec l am nagement int rieur d un b timent de sorte qu il faut tenir compte de l incidence sur l am nagement int rieur lorsqu on modifie la forme ext rieure Les pr sentes donnent des conseils pratiques pour la conservation d l ments caract ristiques tels que la taille le nombre la forme la proportion et la posi tion des ouvertures ou encore la forme et l a
317. himiques qui peuvent acc l rer la d t rioration des saisonni res et cycliques par exemple le nettoyage saisonnier des surfaces sentiers ou l utilisation d ar tes de lames caoutchout es sur les chasse neige afin de pr venir les dommages aux bordures de pierre 6 Conserver les r seaux de circulation en bon tat ou les r seaux de circulation d t rior s qui peuvent tre r par s 7 Stabiliser un r seau de circulation d t rior par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux 8 R parer un r seau de circulation d t rior par rapi age Enlever un r seau de circulation d t rior qui pourrait tre consolidation ou autre renforcement l aide de m thodes de stabilis ou r par conservation reconnues Les r parations peuvent comprendre le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes des r seaux de circulation 9 Remplacer l identique les parties gravement d t rior es Remplacer au complet un l ment par exemple une ou manquantes des r seaux de circulation lorsqu il en subsiste bordure en pierre alors qu il serait possible de ne des prototypes Les nouveaux travaux doivent correspondre aux remplacer que les parties d t rior es ou manquantes anciens quant la forme et aux d tails LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMP
318. hitectes de Ontario et FIRAC ont pris part ala r vision de la deuxi me dition ajoutant e point de vue du secteur priv De plus Joann Latremouille a dirig un groupe de travail sur les paysages culturels form de Susan Buggey Lyle Dick James Douglas Chantal Prud homme Wendy Shearer et John Zvonar En plus de diriger le groupe de travail Joann Latremouille a produit une premi re bauche des lignes directri ces sur les paysages culturels avant son d c s pr matur en ao t 2008 Enfin je tiens souligner le travail de Christophe Rivet de Parcs Canada qui a initi l laboration les essais et la r vision des nouvelles lignes directrices pour les sites arch ologiques NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA J esp re que vous trouverez cette nouvelle dition des Normes et lignes directrices utile dans vos activit s quotidiennes en tant que responsables et promoteurs des bonnes pratiques de conservation au Canada Le directeur g n ral Larry Ostola Direction g n rale des lieux historiques nationaux Parcs Canada vii INTRODUCTION Que vous viviez dans un village ou une ville il est fort probable que vous vous trouviez proximit d un lieu patrimonial au Canada Ces endroits sont devenus des lieux patrimoniaux lorsqu une instance a officiellement reconnu leur valeur patri moniale et leurs l ments caract risti
319. i re apr s les r parations de la ma onnerie Le colombage en 2 x 6 servant l isolation laisse place un petit creux qui permet d vacuer toute humidit NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA COMMENT DES PROPRI TAIRES PRIV S PEUVENT ILS PR SERVER UN ARRONDISSEMENT HISTORIQUE L TUDE DE CAS DE L ARRONDISSEMENT HISTORIQUE RURAL DE GRAND PRE EN NOUVELLE ECOSSE L Arrondissement historique rural de Grand Pr situ sur les rives du bassin Minas dans la baie de Fundy en Nouvelle Ecosse est l un des plus anciens tablissements et l un des plus anciens vestiges des mod les d utilisation des terres de deux groupes culturels importants les Acadiens et les Planters de la Nouvelle Angleterre Le lieu comm mor parce qu il a t au c ur de l tablissement des Acadiens de 1682 1755 est fortement associ la d portation des Acadiens de 1755 1762 Il a t d clar premier arrondissement rural historique du Canada en 1995 L arrondissement englobe les villages de Grand Pr d Hortonville et de Grand Pr Nord ainsi que les terres agricoles qui les entourent de vastes tendues de marais littoral dont une grande partie a t pold ris e pour cr er des terres arables et les vergers s tendant sur les hautes terres Cet arrondissement est un bon exemple d un paysage culturel volutif vivant et qui illustre la dynamique de interaction humaine a
320. i aurait des cons quences sur un ouvrage de g nie comme la consolidation et la r paration des piliers du pont enjambant la chute les lignes directrices pour les l ments construits et pour l am nagement fonctionnel devraient tre prises en compte En outre les lignes directrices pour les b timents celles pour les mat riaux et les lignes directrices pour les paysages culturels qui orientent le traitement du milieu environnant de l ouvrage devraient tre consult es Lignes directrices pour les mat riaux Bien que l I ne fasse mention d aucun mat riau en tant que tel la protection et la conservation des mat riaux composant es diff rents b timents l ments b tis et l ments construits du site y compris des groupes de b timents des ouvrages de g nie et certaines structures du parc est essentielle la conservation de ces structures et du site dans son ensemble La conservation des mat riaux des l ments caract ristiques pourrait tre comprise dans les travaux d entretien quotidiens ou lors de projets de conservation plus substantiels pr voyant des r parations majeures Les lignes directrices g n rales qui s appliquent l ensemble des mat riaux et les lignes directrices qui s appliquent aux mat riaux de chaque l ment caract ristique devraient tre consult es NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Par exemple dans le cas d une in
321. iale du lieu 34 LES NORMES NORME Construire les ajouts ou les nouvelles constructions contigu s de telle sorte que leur ventuelle suppression n alt rera en rien ni la forme ni l int grit fondamentales du lieu patrimonial Les interventions r versibles sont celles qui peuvent tre enlev es une date ult rieure sans endommager les l ments caract ristiques du lieu patrimonial Cet aspect r versible est particuli rement important si l intervention est li e une nouvelle utilisation qui peut changer par la suite Par exemple une rampe d acc s temporaire pourrait tre construite de fa on se d monter facilement sans endommager les l ments caract ristiques adjacents tels qu un mur de fondation ou une plate bande Les interventions r versibles ne sont pas destructives Le projet de d molir un mur et d entreposer les pierres pour le l origine un recouvrement de m tal peint non reconstruire peut tre un jour n est pas une intervention r versible isol qui causait des probl mes de condensation continuels L application d une couche d isolant Le d me de l h tel de ville de Melville avait Un aj out en bon tat peut augmenter la valeur d un lieu patrimonial L ajout a soi de mousse de polyur thane avec un rev tement peut tre pr vu pour durer et doit tre con u pour tre physiquement compatible aluminis s est av r e une solution conomique Bien qu un certain nombre de changements puisse
322. iaux diff rents tels la pierre la brique l acier le bois ou le b ton La r glementation laquelle les charpentes de b timents doivent se conformer a consid rablement volu au fil du temps Les codes du b timent sont apparus la premi re fois au Canada dans les ann es 1940 et pr cisent maintenant des exigen ces de r sistance la charge par exemple aux tremblements de terre ce dont on n avait jamais tenu compte auparavant Les codes modernes ne traitent plus non plus des mat riaux et des techniques de construction utilis es pour construire de nombreux b timents historiques Malgr ces changements les premiers syst mes porteurs lorsqu ils taient convenablement interreli s et bien entretenus pouvaient fonctionner efficacement La difficult de la conservation des charpentes historiques r side souvent dans la n cessit de confirmer si elles peuvent atteindre le niveau de rendement attendu dans les codes actuels du b timent Les services d un ing nieur sont obligatoires chaque fois qu on examine analyse ou modifie un syst me porteur La connaissance du comportement de la charpente et des mat riaux et des techniques d poque est indispensable la recherche et l analyse d une structure historique LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS Les pr sentes lignes directrices donnent galement des recommandations d ordre g n ral qui conviennent tous es types de syst mes porteurs Comme ces d
323. ic Railways 207 Canyon Myra avant Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Jean Pierre J r me 2003 207 Canyon Myra apr s Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Jean Pierre J r me 2005 207 Diefenbunker Relev s du patrimoine Parcs Canada 1995 286 R FERENCES Section 4 5 Page 212 222 222 222 223 223 223 224 224 224 224 229 229 230 230 Sujet Mat riaux de paysagement Ma onnerie Auvents en tissu Verre et b ton Pilastre d escalier Canal Rideau North Pacific Cannery Fort Walsh Pavillon du lac des Castors Site historique John Walter difice Langevin porte Assembl e legislative de la C B Brique au jet de sable Mur de brique endommag Nettoyage de la ma onnerie Confederation Life Building Pav s d t rior s cole Tenby mmeuble Joseph Shepard Monument de Brock Rev tement de ma onnerie Phare de Cape Race Centre national des Arts B ton d t rior Mur de b ton ancien NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Source Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Joann Latremouille Fournier Gersovitz Moss amp Associ s Architectes Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Ross Province de l ile du Prince Edouard Matthew Hughson Travaux pub Guy Masson Travaux pub Travaux pub Jean Pierre J r
324. ication Ontario Heritage Tree Alliance Ontario Urban Forest Council 2006 Securing the Future of Heritage Trees A Protection Toolkit for Communities Toronto Parcs Canada et le Conseil canadien des parcs 2008 Principes et lignes directrices pour la restauration cologique www pc gc ca fra docs pc guide resteco index aspx Province d Ontario Minist re de la culture 1997 Landscapes of Memories A Guide for Conserving Historic Cemeteries Repairing Tombstones ON Publication Number 107278 Reny Claude 1991 Principes et crit res de restauration et d insertion le patrimoine architectural d int r t public au Qu bec Qu bec Gouvernement du Qu bec Minist re des Affaires culturelles Slaiby Barbara E and Nora J Mitchell 2003 A Handbook for Managers of Cultural Landscapes with Natural Resource Values Woodstock Vermont Conservation Study Institute www nps gov csi csihandbook handbook pdf Stokes Samuel N A et al 1997 Saving America s Countryside A Guide to Rural Conservation Second Edition Baltimore Johns Hopkins University Press for the National Trust for Historic Preservation Sustainable Sites Initiative November 2007 Preliminary Report on the Standards and Guidelines for Sustainable Sites American Society of Landscape Architects REFERENCES Lady Bird Johnson Wildflower Centre United States Botanic Garden www sustainablesites org SustainablesitesInitiative_ Prelimina
325. ide Feilden Bernard M 1994 Conservation of Historic Buildings Rev ed Oxford Boston Butterworth Architecture Fisher Charles E III ed 1998 Caring for Your Historic House New York Harry N Abrams Heritage Preservation and National Park Service Heritage BC Your Old House Brochures 2002 What Style Is It A guide to historic housing styles www heritagebc ca resources publications Kalman Harold 1994 A History of Canadian Architecture Don Mills On Oxford University Press Canada Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques 2007 Manuel d entretien des batiments du patrimoine www gov mb ca chc hrb pdf maintenace_for_ heritage_bldgs fr pdf McDonald Travis C Jr 1994 Comprendre Old Buildings The Process of Architectural Investigation Preservation Brief no 35 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov hps TPs briefs brief35 htm Morton W Brown III Gary L Hume Kay D Weeks and H Ward Jandl 1991 1997 The Secretary of the Interior s Standards for Rehabilitation and Illustrated Guidelines for Rehabilitating Historic Buildings Washington D C U S Department of the Interior National Park Service Nelson Lee H 1988 Architectural Character Identifying the Visual Aspects of Historic Buildings as an Aid to Preserving Their Character Preservation Brief no 17
326. identique Conserver les entr es les porches et les balcons qui sont en bon tat ou r parables y compris leurs l ments fonctionnels et d coratifs Stabiliser les entr es les porches et les balcons d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correctionr des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre de travaux de r paration R parer des parties des entr es des porches et des balcons en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant les l ments selon les m thodes de conservation reconnues Peuvent aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible Les r parations doivent correspondre le plus possible aux l ments existants tant sur le plan visuel que mat riel Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration N gliger de tenir compte de l effet des changements et des pratiques ant rieures d entretien par exemple l enl vement d une marquise ou d un porche Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les entr es les porches et les balcons sans d abord documenter leur caract re et leur tat N gliger d entretenir la peinture et les enduits de re
327. ien ant rieures sur le verre et les mat riaux voisins D terminer le type particulier de verre et la m thode de nettoyage la plus appropri e puis faire un essai un endroit discret afin de s assurer que le niveau de propret ad quat est atteint Conserver les l ments en verre qui sont en bon tat ou les l ments en verre d t rior s qui peuvent tre r par s Stabiliser et prot ger le verre d t rior par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer des parties d l ments en verre en ragr ant en rapi ant ou en renfor ant ces l ments selon les m thodes de conservation reconnues Remplacer l identique le verre irr parable ou manquant en se fondant sur des preuves physiques et documentaires NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur le verre et les produits verriers sans d abord comprendre leurs propri t s m caniques et chimiques Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur le verre ou les produits verriers sans d abord documenter leurs caract ristiques et leur tat N gliger de tenir compte de l incidence et de l tat des ch ssis ou des supports voisins au moment de d terminer l ampleur des travaux de conservation n cessaires N gliger de remplacer le m
328. ienne devanture de magasin qui a t modernis e peut avoir perdu sa valeur patrimoniale Cependant certains changements peuvent avoir acquis de la valeur comme l ajout d un rev tement en acier inoxydable de style Art d co ou d une marquise un th tre urbain populaire Les changements apport s un lieu patrimonial n ont pas tous une valeur patrimoniale ceux qui en ont devraient toutefois tre recens s dans un Saskatchewan de hutte de terre rustique en maison nonc d importance Si un lieu patrimonial est officiellement reconnu depuis un certain moderne confortable II ne serait pas appropri de temps il est important dans le cadre du processus de conservation de d terminer si les retirer les modifications post rieures pour restaurer changements effectu s ult rieurement ont acquis une valeur patrimoniale la maison une p riode ant rieure puisque cela entrainerait le retrait d l ments ayant acquis une valeur patrimoniale Cet appentis est un l ment caract ristique montrant l volution de la maison en terre Addison de Au fil des ann es plusieurs architectes de paysage et architectes ont apport des contributions propres l volution fonctionnelle du parc Stanley de Vancouver notamment les aires de jeux les ensembles de mats tot miques et l aquarium qui font maintenant partie int grante du parc et de sa valeur patrimoniale NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CAN
329. ieu patrimonial disparu n tant pas consi d r e comme une action de conservation le document ne les aborde pas D TERMINER LE TRAITEMENT PRINCIPAL Bien qu un projet de conservation puisse s apparenter l une ou l autre des caract ristiques des trois traitements de conservation il est important de d cider au stade de la planification s il s agit d un projet de pr servation de r habilitation ou de restauration Une id e claire de l orientation ou de l objectif premier du projet pr cis s dans un plan de conservation ainsi que des valeurs patrimoniales du lieu multiplieront les chances de mener terme un projet de conservation coh rent Une fois le traitement principal d termin il est important de consulter r guli rement les normes li es ce type de traitement pour l ensemble du projet Si des l ments caract ristiques n cessitent un traitement diff rent les normes connexes guideront alors les interventions les concernant Ainsi pour un projet dans lequel la r habilitation est le traitement principal il peut tre pertinent de pr server certains l ments caract ristiques par exemple des fen tres originales r parables ou des couches de sol arch ologique ou TRAITEMENTS DE CONSERVATION PRESERVATION REHABILITATION ET RESTAURATION Le rocher du p troglyphe du ruisseau Swift Current en Saskatchewan est un exemple exceptionnel d art rupestre remontant a au moins 1 200 ans
330. ignement les dimensions ou employer pour le r parer des m thodes destructives qui la juxtaposition et les interrelations des l ments construits endommagent davantage les mat riaux historiques fragiles qui le d finissent en utilisant des preuves physiques existantes comme mod le de reproduction II importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs 20 Remplacer l identique un l ment construit de la p riode de Enlever un l ment construit irr parable de la p riode restauration qui d finit l am nagement fonctionnel et qui est trop de restauration sans le remplacer ou le remplacer d t rior pour tre r par en utilisant des preuves physiques par un nouvel l ment construit qui ne respecte pas existantes comme mod le de reproduction II importe de bien l am nagement fonctionnel de l ouvrage de g nie documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs ENLEVER LES AM NAGEMENTS FONCTIONNELS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 21 Enlever ou modifier des am nagements fonctionnels non N gliger d enlever un am nagement fonctionnel non caract ristiques datant d autres p riodes caract ristique d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation de l ouvrage de g nie tel qu il existait pendant la p riode de restauration Enlever un am nagement fonctionnel
331. ignes directrices individuelles pour la forme ext rieure les fen tres les portes et les devantures de magasin de m me que les syst mes porteurs En ce qui a trait aux mat riaux particuliers qui servent construire les murs ext rieurs consulter les Lignes directrices pour les mat riaux NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA La nouvelle signalisation en haut droite doit tre compatible avec le b timent en termes de taille de style d chelle de mat riau et de couleur Elle ne doit pas non plus cacher endommager ou d truire les l ments caract ristiques Dans certains cas comme le Mel s Tea Room de Sackville au NB gauche la signalisation ajout e plus tard devient elle m me un l ment caract ristique La signalisation caract ristique devrait tre conserv e malgr un changement d usage comme dans le cas de la signalisation peinte pour le Hartt Boot and Shoe Factory de Fredericton en bas droite transform en logements Kellett s Storehouse au Nunavut a t construit en 1853 pour les marins en d tresse a la suite de la perte de l exp dition Franklin Construit en moellons locaux l entrep t contenait suffisamment de provisions pour permettre un groupe nombreux de survivre pendant plusieurs mois La conservation de vestiges de b timents ou de ressources arch ologiques au dessus du sol pose des d fis particuliers Dans ce cas les murs
332. il est tr s utile de d cider au stade de la planification s il s agit essentiellement suppl mentaires pour la r habilitation 10 11 12 suppl mentaires PRESERVATION REHABILITATION NORMES G N RALES 1A 9 Normes suppl mentaires pour la restauration 13 14 Normes LIGNES DIRECTRICES G N RALES Lignes directrices suppl mentaires pour la restauration Lignes directrices pour la r habilitation d un projet de pr servation de r habilitation ou de restauration Une id e claire d s le d part de l orientation ou de l objectif premier du projet ainsi que de la valeur patrimoniale du lieu multipliera les chances de mener terme un projet de conservation coh rent Les traitements de conservation et la fa on de choisir un traitement principal sont expliqu s de mani re plus d taill e au chapitre 2 PROCESSUS DE PRISE DE D CISIONS EN MATI RE DE CONSERVATION Analyser en regard des normes Les normes et les principes sur lesquels elles reposent sont au c ur du pr sent document Elles sont la base des pro cessus de pr servation de r habilitation ou de restauration d un lieu patrimonial et elles sont n cessaires pour que ceux ci soient men s d une mani re coh rente Comme elles constituent le fondement philosophique de la conservation il est important d analyser les normes avant es lignes directrices Il est noter que es normes sont interd pendantes et que toutes doivent
333. ilitation par exemple la construction d une nouvelle grange Analyser en regard des normes Dans un projet de pr servation il faut analyser les normes g n rales 1 9 et les appliquer au besoin s il s agit d un projet de r habilitation il faut alors tenir compte des normes 1 12 Chaque norme doit tre analys e en fonction des travaux propos s et de leurs r percussions possibles sur la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques Les approches choisies doivent viser l quilibre entre les diff rentes exigences du projet et les ressources disponibles et tenir compte de la protection de la valeur patrimoniale du lieu Les Acadiens ont construit les aboiteaux qui font partie de ce r seau d vacuation des eaux et de digues NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 11 12 Respecter les lignes directrices Il faut consulter pour chaque intervention dans l arrondissement les lignes directrices qui ont trait aux paysages culturels et aux sites arch ologiques Ainsi si une intervention a une incidence sur un l ment caract ristique de l arrondissement historique par exemple une voie de passage il faut alors consulter les lignes directrices pour la circulation Si des vestiges arch ologiques sont pr vus ou observ s les lignes directrices g n rales pour les sites arch ologiques s appliquent tout comme celles qui ont trait aux sites dans un paysage c
334. imoniaux il existe deux cat gories de sites arch ologiques auxquelles les pr sentes lignes directrices s appliquent Ce sont 1 les sites arch ologiques qui sont des lieux patrimoniaux en raison de leur valeur patrimoniale laquelle a t officiellement reconnue par une autorit 2 les sites arch ologiques qui font partie d un lieu patrimonial comme un batiment un ouvrage de g nie un paysage culturel ou un arrondissement historique et qui contribuent en tant qu l ments caract ristiques la valeur patrimoniale de celui ci Un site arch ologique se caract rise par son environnement notamment les d p ts stratifi s qui renferment des traces physiques de sa formation et permettent ainsi de d terminer son age et d interpr ter sa complexit Un site peut galement pr senter un ou plusieurs des l ments caract ristiques suivants des l ments comme des traces de pieu des atres des aires de fabrication d outils en pierre des aires de d chets industriels des cairns et de l art rupestre ainsi que des l ments d origine naturelle qui ont une importance culturelle des structures comme des vestiges de murs de pierre de machinerie industrielle de fascines de cercles de tente et de quais qui peuvent se trouver en dessous ou au dessus du sol ou sous l eau LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCHEOLOGIQUES Parce que leurs l ments caract ristiques sont souvent submerg
335. imoniaux ou d autres biens ou encore en combinant les caract ristiques d un m me lieu qui n ont jamais coexist Affecter le lieu patrimonial une utilisation qui n impose aucun changement ou que des changements minimes ses l ments caract ristiques Prot ger et au besoin stabiliser le lieu patrimonial jusqu ce qu il soit possible d entreprendre ult rieurement une intervention Prot ger et conserver les ressources arch ologiques en place Dans le cas o des ressources arch ologiques pourraient tre compromises implanter des mesures d att nuation afin de limiter les perturbations et la perte d information valuer l tat actuel des l ments caract ristiques du lieu pour d terminer l intervention pertinente qui s impose Intervenir toujours de la fa on la plus douce possible Respecter la valeur patrimoniale du lieu au moment d une intervention Assurer un entretien permanent des l ments caract ristiques du lieu R parer les l ments caract ristiques par le renforcement des mat riaux l aide de m thodes de conservation reconnues Remplacer par des mat riaux identiques toutes les parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments caract ristiques lorsqu il en subsiste des prototypes Effectuer toutes les interventions n cessaires pour pr server les l ments caract ristiques du lieu afin qu elles soient compatibles physiquement et visuellement avec le lieu patrimonial et qu on puis
336. in de la p riode de restauration qui est irr parable d t rior e pour tre r par e en utilisant les preuves physiques sans le remplacer ou la remplacer par un nouvel l ment existantes comme mod le de reproduction II importe de bien quine convient pas documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin pa R tablir un d tail de fen tre de porte ou de devanture de de guider les recherches et les traitements ult rieurs magasin qui endommage les l ments caract ristiques ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 34 Enlever ou modifier des fen tres des portes ou des devantures N gliger d enlever une fen tre une porte ou une de magasin ou leurs l ments fonctionnels ou d coratifs devanture de magasin non caract ristique d une autre connexes qui ne sont pas caract ristiques comme la quincaillerie p riode nuisant ainsi la repr sentation du b timent tel datant d une autre p riode qu il existait pendant la p riode de restauration 35 Conserver des modifications apport es aux fen tres aux portes Enlever une fen tre une porte ou une devanture de ou aux devantures de magasin pour r soudre des probl mes magasin d une p riode ult rieure qui remplit une fonction de conception si ces modifications ne nuisent pas la valeur importante dans l utilisation courante du b timent par patrimoniale du b timent exemple une sortie d urgence RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE
337. installant les instructions ou le code d usage appropri s ou sans des r seaux de sentiers et une signalisation planifi s au pr alable mettre en place une signalisation ou un r seau de sentiers visant prot ger l int grit du site 11 Prot ger les sites subaquatiques des plongeurs et des Fixer les amarrages de bateau directement la structure embarcations nolis es en installant des m canismes d amarrage d un site ou jeter l ancre sur le site m me pour faciliter ind pendants des structures ou des caract ristiques des sites l acc s des plongeurs 12 Surveiller l incidence des visiteurs sur les sites arch ologiques subaquatiques NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 121 4 2 7 ART RUPESTRE ET ARBRES CULTURELLEMENT MODIFI S Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o les sites arch ologiques comportent de l art rupestre ou des arbres culturellement modifi s qui contribuent leur valeur patrimoniale Ces sites sont plus sensibles aux effets de l activit humaine et de l environnement que la plupart des autres types de sites arch ologiques parce L art rupestre comme cette st le fun raire de 1847 au site spirituel du cimeti re de Merrymakedge au LHNC Kejimkujik en Nouvelle cosse devrait tre conserv sur place qu ils sont plus expos s et visibles Les sites arch ologiques d couvert ont g n ralement un li
338. intitul R daction d nonc s d importance est disponible sur le site www lieuxpatrimoniaux ca NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 3 Examiner et documenter l tat et les changements Une valuation d taill e de l tat actuel du lieu et des travaux d entretien et de r pa ration effectu s au fil du temps n cessite une investigation sur place ainsi qu une recherche des archives et de l histoire orale Il faut documenter les changements connus dans un rapport chronologique ou de l tat du lieu patrimonial Si on ne trouve aucun plan il faut alors effectuer un relev photographique et faire des dessins ou des croquis pour rendre compte de l tat actuel PLANIFIER Conserver ou choisir un usage appropri et durable Si l utilisation d un lieu patrimonial fait partie de sa valeur patrimoniale tout devra alors tre mis en uvre pour conserver cet usage Il faudra sinon trouver un usage compatible avec sa valeur patrimoniale Il est important de trouver la bonne ad quation entre l usage et le lieu patrimonial pour s assurer que cet usage perdure et assure un contexte stable sa conserva tion Un usage durable contribue garantir l existence d un lieu patrimonial long terme et limiter la d t rioration caus e par l activit humaine et l environnement D finir les exigences du projet Il est essentiel de d finir les besoins des utilisate
339. ion contre les d t rior es ou manquantes intemp ries 29 R tablir un porche ou un balcon ouvert qui avait t ferm 30 Remplacer l identique une entr e un porche ou un balcon Enlever une entr e un porche ou un balcon de la p riode de la p riode de restauration trop d t rior pour tre r par de restauration qui est irr parable sans le remplacer ou le en utilisant des preuves physiques existantes comme mod le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas de reproduction importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs R tablir un d tail d une entr e d un porche ou d un balcon qui endommage les l ments caract ristiques ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 31 Enlever ou modifier une entr e un porche ou un balcon non N gliger d enlever une entr e un porche ou un balcon caract ristique datant d une autre p riode non caract ristique d une autre p riode nuisant ainsi a la repr sentation du b timent tel qu il existait pendant la p riode de restauration 32 Conserver des modifications apport es aux entr es aux porches Enlever des modifications une entr e un porche ou ou aux balcons pour r soudre des probl mes de conception si un balcon qui remplissent une fonction importante dans ces modifications ne nuisent pas la valeur patrimoniale du l utilisation courante du
340. ion d un usage durable un ouvrage de g nie repr sente un d fi de taille en effet les ouvrages de g nie comprennent tant des ressources arch ologiques que des installations enti rement fonctionnelles Il est rarement possible d assurer l exploitation d un ouvrage industriel ou militaire dont la fonction d origine est devenue superflue ou d su te au fil du temps L ouvrage de g nie peut galement tre abandonn depuis longtemps ou le nouvel usage projet peut comporter des exigences de confort et de s curit diff rentes de celles qui taient en vigueur au moment de la construction Les ouvrages de g nie tels que les ponts les barrages et les canaux pr sentent d autres difficult s Ces ouvrages demeurent souvent fonctionnels et sont en cons quence assujettis des codes de s curit qui n avaient pas cours lors de leur construction Leur exploitation durable est donc subordonn e au respect de ces normes ce qui entra ne fr quemment d importantes mesures de r habilitation Les ouvrages de g nie peuvent aussi s av rer difficiles conserver en raison de probl mes de contamination du sol ou parce qu ils englobent en raison de leur volution tout au long de leur vie utile plusieurs constructions d poques diverses qui peuvent ou non avoir une valeur patrimoniale LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE MISE EN UVRE DES LIGNES DIRECTRICES Les Lignes directrices pour les ouvrages de
341. ion des paysages culturels Par exemple un cadre largement accept labor par l UNESCO classe les paysages culturels en trois cat gories con us par l homme essentiellement volutifs vernaculaires et associatifs UNESCO Orientations devant guider la mise en uvre de la convention du patrimoine mondial 2008 Annexe 3 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES Avant d entreprendre des travaux qui auront une incidence sur les l ments caract ristiques un inventaire des caract ristiques de l tat et des interrelations du lieu doit tre r alis par exemple les relations entre les l ments b tis les plans d eau la v g tation et les vues au parc Hatley pr s de Victoria Les paysages culturels varient consi d rablement dans leur taille et leur caract re depuis les arrondissements historiques aux sites d art rupestre pr historique en passant par les paysages am nag s tels les parcs et les jardins Les paysages culturels peuvent tre aussi vieux que les anciennes routes terrestres et maritimes ou aussi r cents qu un r seau routier panoramique du milieu du XX si cle L entretien r gulier et continu aide prolonger la dur e des l ments caract ristiques et constitue un aspect essentiel d un programme de conservation Chaque ann e des b n voles d vou s consacrent des milliers d heures l entretien et la pr servation de
342. ions d humidit dans la masse de b ton Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Enlever la peinture d un b ton qui a toujours t peint moins que la peinture ne cause des dommages au b ton sous jacent Enlever le stucco ou le cr pi en ciment recouvrant du b ton qui n a jamais t expos dans le pass Mettre en place un syst me pour prot ger le b ton contre la corrosion sans d terminer l efficacit ou les avantages de ce syst me ou sans prendre les mesures qui s imposent pour traiter la cause de la corrosion Enlever le b ton d t rior qui pourrait tre stabilis ou r par R parer le b ton sans traiter la cause de la d t rioration Remplacer au complet un l ment en b ton alors qu il serait possible de le r parer ou de le remplacer de mani re s lective Employer de nouveaux enduits ou finis pour recouvrir et cacher les r parations de surface Sceller les fissures actives au moyen de mortiers durs ou d autres mat riaux durs ce qui pourrait nuire aux mouvements saisonniers des fissures R parer une fissure dans un l ment de b ton sans d abord d terminer la cause ou l importance de la fissure Utiliser un mat riau de substitution qui est incompatible avec le b ton adjacent Recr er des finitions produites par le coffrage telles que les lignes de coffrage le grain du bois ou l
343. iorations qui conservent les portes et les fen tres caract ristiques en rempla ant ou en installant des coupe bise des contre fen tres des stores et si convenable des volets et des auvents Il faut tenir compte de l efficacit nerg tique de l enveloppe du b timent et de ses syst mes dans leur ensemble 29 Travailler avec des sp cialistes de l efficacit nerg tique pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 30 Entretenir les l ments intrins ques du b timent qui conservent l nergie et qui sont en bon tat de fonctionnement par exemple les fen tres fonctionnelles ou les persiennes pour la ventilation naturelle 31 Installer des contre fen tres l int rieur lorsque les fen tres originales sont caract ristiques et les contre fen tres ext rieures ne conviennent pas 160 Mettre en uvre une strat gie g n rale de protection contre les incendies ou une strat gie qui ne tient pas convenablement compte des risques d incendie particuliers du b timent historique Recouvrir les l ments caract ristiques inflammables par un rev tement ou un gainage ignifuge qui en modifie l apparence Installer une nouvelle quincaillerie qui endommage les portes et les moulures caract ristiques sans tenir compte des solutions de rechange pour satisfaire aux exigences d accessibilit Modifier
344. iques NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 133 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Et Conseill D conseill AJOUTS OU MODIFICATIONS LA FORME EXT RIEURE 11 12 13 14 15 Am nager de nouvelles fonctions et de nouveaux services dans des espaces int rieurs non caract ristiques au lieu de construire un ajout Choisir un nouvel usage qui convient la forme existante du b timent Choisir l emplacement d un ajout dans le respect de la valeur patrimoniale du lieu Concevoir un ajout de mani re faire ressortir clairement ce qui est historique et ce qui est nouveau Concevoir un ajout compatible par ses mat riaux et sa masse avec la forme ext rieure du b timent historique et son cadre visuel Construire un ajout lorsque les fonctions et les services propos s pourraient tre am nag s dans des espaces int rieurs non caract ristiques Choisir un usage qui modifie consid rablement la forme ext rieure par exemple d molir la charpente et ne conserver que la ou les fa ades sur rue Construire un ajout qui masque endommage ou d truit des l ments caract ristiques du b timent historique par exemple d placer l entr e principale Reproduire la forme exacte le mat riau le style et les d tails du b timent original de sorte qu il devienne difficile de faire la distinction entre l ancien et le nouveau Con
345. iques effondr s ont t r assembl s en s appuyant sur les dossiers des interventions ant rieures et les traces existantes sur le site NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 33 NORME a Conserver la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques lorsqu on construit des ajouts un lieu patrimonial ou de nouvelles constructions contigu s b S assurer que les nouveaux l ments sont compatibles physiquement et visuellement avec le lieu patrimonial qu ils en sont subordonn s et qu ils s en distinguent Dans un projet de r habilitation il peut y avoir lieu d effectuer des ajouts ou une nouvelle construction pour maintenir l utilisation d un lieu patrimonial Selon la partie a les ajouts ou nouvelles constructions n cessaires ne doivent pas masquer ou changer radicalement les l ments caract ristiques que sont les mat riaux la forme les usages ou les configurations spatiales ni avoir des r percussions n fastes sur ces derniers La partie b exige une compatibilit physique avec le lieu patrimonial Autrement dit il faut utiliser des mat riaux des assemblages et des m thodes de construction bien adapt s aux mat riaux existants Les nouveaux mat riaux et assemblages doivent aussi avoir une dur e de vie compatible avec ceux en place pour mener les travaux d entre tien et de r paration concurremment N gliger de le faire peut mener au remplacement pr matu
346. iques naturelles et les environnements tels que les escarpements les pentes les rivages et les vues Prot ger et entretenir les sites arch ologiques en laborant une strat gie de gestion de la v g tation Cette strat gie pourrait consister notamment d gager le paysage en claircissant les aires bois es ou en retirant des arbres du site arch ologique sans toutefois compromettre la valeur patrimoniale Documenter les sites isol ment sans documenter leur sch ma g ographique dans le paysage Pr server un chantillon des ressources sur place sans tenir compte des relations entre les sites s lectionn s et compromettre ainsi la valeur patrimoniale Endommager ou modifier les l ments anciens reliant les sites arch ologiques Modifier les conditions environnementales ce qui pourrait endommager les sites arch ologiques S lectionner des pratiques agricoles sans tenir compte des effets potentiels de ces pratiques sur les l ments caract ristiques du site N gliger d entretenir la v g tation ou utiliser un mat riel v g tal inad quat qui entra ne une d t rioration des sites arch ologiques et une perte d information Endommager les caract ristiques naturelles et les environnements qui constituent des l ments caract ristiques par exemple en remodelant ou en alt rant le profil du paysage ou encore en installant des structures qui auront une incidence n faste sur le site et les vues Modifi
347. ir d abord examin les solutions de rechange pour la durabilit qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du lieu patrimonial NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 181 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Ex Conseill D conseill 32 R parer le syst me porteur de la p riode de restauration en Remplacer au complet un syst me porteur ou une stabilisant en renfor ant ou en adaptant des composantes composante de la p riode de restauration alors qu il serait individuelles de mani re conforme la p riode de restauration possible de r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes 33 Remplacer l identique un syst me porteur ou une composante Enlever un syst me porteur ou une composante de la p riode de restauration trop d t rior pour tre r par irr parable de la p riode de restauration sans le en utilisant les preuves physiques existantes comme mod le remplacer ou le remplacer par un syst me ou une de reproduction I importe de bien documenter et de dater composante qui ne convient pas discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 34 Conserver les modifications apport es aux syst mes porteurs Enlever les modifications apport es un
348. ir sans avoir proc d une investigation approfondie sur leur composition leur compatibilit leur durabilit et leur installation On n insistera jamais assez sur l importance de trouver des mat riaux de substitution visuellement et physiquement compatibles MISE EN UVRE DES LIGNES DIRECTRICES Certaines des pr sentes Lignes directrices pour les mat riaux s appliquent tous les mat riaux et d autres des mat riaux sp cifiques Pour la conservation de tout mat riau il est recommand de consulter d abord les lignes directrices qui s appli quent tous les mat riaux puis celles qui sont sp cifiques l une ou l autre des cat gories de mat riaux suivantes le bois et les produits d riv s du bois la ma onnerie le b ton les m taux archi tecturaux et structuraux le verre et les produits verriers et le pl tre et le stucco La derni re section intitul e Mat riaux divers donne l orientation suivre pour conserver des mat riaux qui ne font pas partie de ces cat gories Les Lignes directrices pour les mat riaux ne doivent pas tre utilis es isol ment mais conjointement avec la section pertinente sur l assemblage de construction l l ment b ti ou l l ment construit vis NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 213 4 5 1 Les pr sentes lignes directrices donnent os l orientation suivre dans les cas o
349. isation agricole des terres l organisation du paysage selon trois zones primaires dont les marais pold ris s les hautes terres et les champs ouverts les mod les de circulation vidents dans les sentiers les chauss es et la ligne de chemin de fer qui suivent les accidents de terrain cr ant les limites informelles des trois zones la topographie l g rement vallonn e des marais pold ris s d pourvus de structures b ties sauf les quelques remises le syst me de drainage et les digues bordant les bas fonds intertidaux Examiner et documenter l tat et les changements cette tape le propri taire doit com muniquer avec les autorit s comp tentes dans ce cas le Special Places Program de la Nouvelle cosse et demander conseil Ces changes confirmeront s il existe ou non des renseignements sur la propri t en question D autres changes entre les parties aideront le propri taire reconnai tre et comprendre les caract ristiques particuli res du lieu et identifier les l ments caract ristiques Les recherches doivent porter sur l histoire du lieu entre autres l apport d l ments au lieu et tout vestige de modifications importantes Ces renseignements peuvent provenir des archives municipales des archives et des mus es locaux de photographies PROCESSUS DE PRISE DE D CISIONS EN MATI RE DE CONSERVATION Le r seau d vacuation des eaux et de digues en bordure des bas fonds inte
350. ison Shaughnessy Pointe a Calli re Ancienne Banque Scotia H tel de ville de Melville CentreBeam Place Avenue of Trees Bideford Parsonage Museum gravure Bideford Parsonage Museum photo Th tre Capitol NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Source Travaux publics et Services gouvernementaux Canada John Zvonar Alberta Culture and Community Spirit Tom Ward Magoon Hopkins and James Archives de la ville d Edmonton MS 328 282 Alberta Culture and Community Spirit Tom Ward Nova Scotia Department of Tourism Culture and Heritage Heritage Division Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick Gouvernement du Yukon Barb Hogan Gouvernement du Yukon Brent Riley Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Myles McDevitt Government of the Northwest Territories Tom Andrews Heritage Foundation of Newfoundland and Labrador Deborah O Rielly Parks Canada Jonathan Moore Direction des resources historiques Culture Patrimoine et Tourisme Province du Manitoba Parcs Canada Manfred Bailey Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Coles Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Travaux publics et Services gouvernementaux Canada John Zvonar Gouvernement de la Saskatchewan Bernard Flaman Gouvernement de la Saskatchewan Bernard Flaman Travaux publics et Se
351. it de l ex cution et la m thode de travail appropri s II peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s 13 Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les murs ext rieurs et veiller a ce que la documentation soit a la disposition des responsables des travaux ult rieurs Remplacer au complet un mur ext rieur alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re des parties du toit qui subsistent ou qui est physiquement ou visuellement incompatible LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill 14 R parer un mur ext rieur y compris les l ments fonctionnels et d coratifs par une intervention minimale Peuvent faire partie des r parations le remplacement limit l identique des composantes gravement d t rior es ou manquantes ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible pour les parties d apr s des preuves physiques ou documentaires Les r parations peuvent aussi se faire en d mantelant et en reconstruisant un mur de pierre ou de bois si l valuation de son tat g n ral am ne conclure qu une r paration mineure ou que le remplacement limit
352. itation de Champlain d couverte sous la Place Royale dans l arrondissement historique de Qu bec a t soulign e par des marquages au sol sans nuire aux l ments caract ristiques du site Lorsqu on envisage d attribuer un nouvel usage un site arch ologique il faut d terminer cet usage au moment de la phase de la planification apr s avoir acquis une compr hension claire de la valeur patrimoniale du site au moyen d tudes arch ologiques et d autres travaux Si un usage contribue la valeur patrimoniale d un site historique il faut alors le retenir Cette d marche est particuli rement pertinente dans le cas des lieux sacr s et des lieux de comm moration ayant une dimension arch ologique importante La r habilitation peut tre consid r e comme le traitement principal lorsque les caract ristiques les structures et les objets du site arch ologique ont t stabilis s et qu une occasion se pr sente d y permettre l acc s et d en communiquer la valeur patrimoniale Un plan de r habilitation doit tre con u avant que des travaux soient entrepris Il est recommand la planification de projets de r habilitation de sites arch ologiques de consulter aussi les Lignes directrices pour les mat riaux LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION all Conseill D conseill 1 Comprendre les l ments caract ristiq
353. itionnelles et les processus naturels qui peuvent avoir fa onn la morphologie du territoire Comme la morphologie du territoire a trait aux influences r ciproques et aux interactions de la nature et des humains et aux liens entre les l ments grande chelle elle peut constituer un l ment caract ristique important d un paysage culturel La morphologie du territoire est galement importante pour les paysages culturels qu ils n aient peu pr s pas chang par rapport leur tat naturel ou qu ils aient t tr s modifi s par l activit humaine ou les v nements naturels Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation de la morphologie du territoire d un pay sage culturel Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur les preuves d utilisation du sol ou les preuves de pratiques traditionnelles NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 61 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Li Conseill D conseill 1 Comprendre la morphologie du territoire et comment elle contribue la valeur patrimoniale du paysage culturel 2 Comprendre le contexte environnemental local dont le climat les vents dominants la g ologie la topographie sous jacente et les processus cologiques 3 Documenter la structure g n rale d
354. ity LCAReport htm British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts No date Fact Sheet Working with your Certified Energy Advisor Increasing Your Home s Energy Efficiency www tca gov bc ca heritage library library htm REFERENCES Chouinard Roger et Odile Roy 1991 L isolation Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 15 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme English Heritage Technical guidelines related to conservation and climate change 2004 Flooding and Historic Buildings Technical Advice Note 2007 Energy Conservation in Traditional Buildings 2008 Small Scale Solar Thermal Energy and Traditional Buildings www climatechangeandyourhome org uk Maddex Diane ed 1981 New Energy From Old Buildings Washington D C Preservation Press Randl Chad 2005 The Use of Awnings on Historic Buildings Repair Replacement amp New Design Preservation Brief no 44 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief44 htm Ross Dian 2007 Operating Energy Reduction in Heritage Buildings Windows British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts www tca gov bc ca heritage docs pdf EnergyEfficiencyWindows pdf Sims Craig et Andrew Powter 2007 L am lioration de efficacit the
355. ivent de l autre c t de la cl ture publiques peuvent aussi constituer des d fis En raison de la proximit des services publics ces sites arch ologiques 3 j sont g n ralement plus accessibles a la i HA st collectivit locale Cette proximit les rend ate QE L N toutefois vuln rables aux dommages Les pr sentes lignes directrices doivent tre utilis es conjointement avec la section 4 2 1 Les sites arch ologiques Lorsqu on effectue des travaux dans des sites arch ologiques en milieu urbain il est important de consulter aussi les Lignes directrices pour les paysages culturels y compris les arrondissements historiques La conservation des sites arch ologiques en milieu urbain comme le LHNC des Forts et Ch teaux St Louis Qu bec pr s du Ch teau Frontenac et de la terrasse Dufferin qui attirent de grands nombres de visiteurs pose de multiples d fis comme la pollution les nouvelles constructions les mises niveau des services publics et la forte circulation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 111 112 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION Lal Conseill D conseill 1 Comprendre le milieu urbain du site arch ologique avant d entreprendre des travaux Documenter les sites arch ologiques entre autres d terminer l importance de chacun des sites arch ologiques dans l historique de l tabli
356. ivil Avant de modifier l am nagement fonctionnel d un ouvrage de g nie il est essentiel de comprendre la valeur patrimoniale de l ouvrage et les effets des changements propos s sur la relation qui existe entre ce dernier et son contexte Le contexte et la relation entre celui ci et l environnement plus vaste sont d finis de mani re plus d taill e dans l introduction des Lignes directrices pour les paysages culturels L am nagement fonctionnel peut a grande chelle englober le paysage qui entoure un ouvrage de g nie et qui se prolonge au del de ses limites par exemple l emprise d un chemin de fer qui traverse une cha ne de montagnes o un canal qui relie des lacs et des rivi res sur de grandes distances L am nagement fonctionnel peut aussi moyenne chelle se limiter au site de l ouvrage de g nie tel que le regroupement de b timents et d quipements l appui d un proc d de fabrication ou de raffinage L am nagement fonctionnel peut enfin petite chelle se limiter ce qui se trouve l int rieur d un seul l ment construit d un ouvrage de g nie comme l am nagement d un b timent dict par le proc d qui s y d roule L am nagement fonctionnel d un ouvrage de g nie rev t souvent autant d importance que la conception de ses l ments construits Par exemple le trac du canal Rideau l emplacement de chacun de ses barrages d versoirs postes d clusage et blockhaus et les interr
357. jets d eau Ces m thodes peuvent endommager de fa on irr versible les l ments en bois Utiliser les appareils thermiques de fa on incorrecte provoquant ainsi le roussissement du bois gliger de neutraliser le bois fond apr s avoir utilis des produits chimiques emp chant ainsi le nouvel enduit d adh rer Laisser des l ments en bois d tachables tremper trop ongtemps dans une solution caustique au point que e grain du bois se soul ve et que la surface devient rugueuse D caper des surfaces en bois jusque l recouvertes pour mettre le bois nu puis appliquer des vernis ou des teintures transparents 219 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Eel Conseill D conseill 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 220 Appliquer des enduits compatibles apr s avoir pr par convena blement les surfaces comme les avoir lav es au phosphate trisodique Veiller ce que les nouveaux enduits soient physiquement et visuellement compatibles quant la durabilit la composition chimique la couleur et la texture avec la surface sur laquelle ils sont appliqu s Appliquer des produits de pr servation chimiques sur des l ments en bois non peints qui ne sont pas expos s la vue Pr venir la d t rioration du bois en l isolant de la source de la d t rioration par exemple en bloquant le sable et les particules
358. l la stratigraphie ainsi que la r partition spatiale des artefacts de toute d t rioration d origine naturelle et humaine en d terminant en valuant en limitant et en surveillant les perturbations sur les sites arch ologiques et leur contexte Prot ger et maintenir l int grit physique des l ments caract ristiques y compris les objets et les documents arch ologiques associ s au site de toute d t rioration d origine naturelle et humaine pendant et apr s les fouilles Ces mesures pourraient comprendre des installations notamment des cl tures des recouvrements des abris ou du remplissage ou encore l entreposage long terme des objets et des documents Prot ger et conserver un site arch ologique en tablissant un quilibre avec les objectifs en mati re de conservation des milieux naturels Proc der une intervention sans tablir le relev du lieu patrimonial afin de d terminer la pr sence possible d un site arch ologique R aliser des fouilles arch ologiques sans valuer p riodiquement les avantages de les poursuivre par rapport ceux de mettre fin aux travaux Permettre du personnel inexp riment d entreprendre des activit s d att nuation et de proc der la collecte de donn es dans des sites arch ologiques ce qui pourrait entra ner la perte de donn es ou de mat riaux arch ologiques importants Perturber le contexte d un site arch ologique compromettant ainsi son int grit
359. l ment construit ou une composante non caract ristique datand d autres p riodes N gliger d enlever un l ment construit ou une composante non caract ristique d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation de l ouvrages de g nie tel qu il existait pendant la p riode de restauration Enlever un l ment d une p riode ult rieure qui remplit une fonction importante dans l utilisation courante de l ouvrage de g nie tel qu une issue de secours ou la signalisation associ e un nouvel usage RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 53 Recr er un l ment construit qui existait pendant la p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques et documentaires RELANCER L EXPLOITATION D UN OUVRAGE DE G NIE 54 Relancer l exploitation d un ouvrage de g nie lorsque celle ci contribue de mani re importante la valeur patrimoniale de l ouvrage NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Installer un l ment construit qui faisait partie du concept original de l ouvrage de g nie mais qui n a jamais t r alis ou construire un l ment dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation Maintenir un ouvrage de g nie hors d tat de fonctionner alors que son exploitation contribue de mani re importante sa valeur patrimoniale 205 Les pr sentes lignes directric
360. l ment du toit ou qui est physiquement ou visuellement incompatible avec les l ments du toit LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION En Conseill D conseill 14 15 16 R parer un toit y compris les l ments fonctionnels et d coratifs par une intervention minimale Peuvent faire partie des r parations le remplacement limit l identique des composantes gravement d t rior es ou manquantes ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible d apr s des preuves physiques ou documentaires Am liorer la conception des l ments de toit selon des m thodes de conservation reconnues pour corriger les d tails d fectueux par exemple ajuster la pente d une corniche pour viter la formation de flaques ou ajouter un nouveau larmier l avant toit pour mieux diriger le ruissellement l cart d un mur de ma onnerie Ces am liorations doivent tre compatibles sur le plan mat riel et visuel Remplacer l identique un l ment du toit irr parable si la forme g n rale et les d tails sont toujours apparents en utilisant des preuves physiques comme mod le de reproduction par exemple un large pan du toit ou une lucarne ou une chemin e S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riau pour des raisons techniques ou conomiques on peut envisager d utiliser un mat riau de substitution compatible Remplacer au complet un l ment de toit par exemple une
361. la forme aux mat riaux et aux d tails existants et avoir une capacit portante suffisante NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA N gliger d entretenir convenablement les syst mes porteurs et leurs composantes de mani re cyclique ce qui entrainerait la d t rioration des mat riaux Remplacer ou reconstruire des syst mes porteurs qui peuvent tre r par s D placer les l ments porteurs lorsque leur emplacement fait partie de leur valeur patrimoniale Enlever des syst mes porteurs d t rior s qui pourraient tre stabilis s ou r par s Laisser irr solus des probl mes connus de structure Remplacer au complet un syst me porteur ou une composante alors qu il serait possible de r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Remplir les fissures mobiles ou les joints d expansion avec des mat riaux qui emp chent ou pr viennent l expansion et la contraction thermiques du syst me porteur Remplacer au complet un syst me porteur ou une composante alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Modifier un syst me porteur en ajoutant des l ments de charpente qui changent la capacit de charge de la structure originale 179 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Eu Conseill D conseill 18 V rifier les travaux propos s pour
362. lation des endroits habitables du grenier sans tenir compte de son effet sur les l ments caract ristiques int rieurs comme les moulures Ajouter une membrane v g talis e ou r fl chissante sur le toit susceptible de compromettre la valeur patrimoniale du b timent ou son int grit structurale LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION i Conseill D conseill 31 R parer un toit ou un l ment de toit de la p riode de Remplacer au complet un toit ou un l ment de toit datant restauration en renfor ant ses mat riaux de la p riode de restauration par exemple une coupole ou une lucarne alors qu il serait possible de r parer les mat riaux ou de ne remplacer que les composantes d t rior es ou manquantes 32 Remplacer l identique un toit ou un l ment de toit de Enlever un toit ou un l ment de toit irr parable de la la p riode de restauration trop d t rior pour tre r par p riode de restauration sans le remplacer ou le remplacer en utilisant les preuves physiques existantes comme mod le par un nouvel l ment qui ne convient pas de reproduction Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs R tablir un d tail du toit qui endommage des l ments caract ristiques ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 33 En
363. lation les pare vapeur les solins et la ventilation indispensables pour prot ger le b timent des intemp ries Le toit de cuivre forte pente de l h tel Fort Garry de Winnipeg est d fini par une multitude de petites lucarnes deux et trois versants les fa ades orn es des lucarnes en coin une grande quantit de pinacles et de grandes chemin es d cor es L entretien de cet assemblage complexe de mat riaux et de structures incluant la surveillance de la d t rioration et l enl vement saisonnier de la neige et des feuilles sont essentiels la pr servation de l ensemble de l immeuble En tant qu l ment architectural le plus expos le toit est essentiel la protection du reste du b timent contre les intem p ries Un toit d t rior peut causer des dommages catastrophiques l int rieur et la charpente du b timent Le toit est galement un l ment architectural important qui contribue la forme et l esth tisme du b timent Le profil et les d tails d un toit plat peuvent galement tre caract ristiques malgr l apparence plus discr te que celle d un grand toit deux ou quatre versants La r habilitation du bureau de poste de Truro en Nouvelle cosse a comport la restauration de son toit d ardoise distinctif En r habilitation le remplacement des l ments historiques manquants par des r pliques bas es sur des preuves physiques et documentaires comme dans ce projet es
364. lativement nouveau de la conservation Certaines techniques de r paration n ont pas encore t enti re ment mises l essai Au Canada la r pa ration des constructions en b ton r centes constitue un important secteur industriel toutefois les techniques et les mat riaux de r paration les plus couramment utilis s ne conviennent g n ralement pas au b ton historique Par ailleurs la nature monolithique du b ton en complique la r paration Lorsqu on effectue des r para tions il faut donc employer du personnel hautement exp riment et des mat riaux compatibles pour limiter le plus possible le changement brusque des propri t s de la matrice qui peut entra ner la formation de fissures de retrait Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral concernant le b ton et elles doivent tre utilis es conjointe ment avec la section 4 5 1 qui porte sur tous les mat riaux Comme le b ton fait parfois partie de la structure d un batiment ou d un ouvrage de g nie il est galement recommand de consulter les sections sur les syst mes porteurs dans les Lignes directrices pour les b timents La d t rioration du b ton constitue un probl me de conservation important en particulier sous le climat canadien La d t rioration r sulte habituellement de facteurs environnementaux comme l humidit la temp rature et la pr sence de sels et de dioxyde de carbone qui peuvent entra ner la corr
365. le faut viter dans la mesure du possible tout usage qui pourrait endommager ou d truire les l ments construits 14 Trouver un quilibre entre la n cessit de modifier des l ments construits pour satisfaire aux codes et aux normes de s curit actuellement en vigueur et celle de pr server la valeur patrimoniale li e la fonctionnalit et l exploitation de l ouvrage 15 Conserver les l ments construits en bon tat ou les l ments construits d t rior s qui peuvent tre r par s 16 Stabiliser provisoirement les l ments construits d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux 17 Adapter les mesures de stabilisation provisoires en fonction de la dur e de vie pr vue de l l ment construit afin qu elles demeurent aussi r versibles que possible 18 R parer les parties d t rior es des l ments construits de fa on ce que les r parations soient physiquement et visuellement compatibles avec l ouvrage de g nie Soumettre les ouvrages de g nie des usages qui pourraient surcharger les syst mes existants par exemple installer de l quipement ou des syst mes qui minent la valeur patrimoniale de l ouvrage de g nie Remplacer ou reconstruire des l ments construits qui peuvent tre r par s N gliger de traiter des conditions connues qui men
366. le Une bonne strat gie de pr servation du contexte d un lieu patrimonial consiste informer les propri taires voisins de la valeur patrimoniale du lieu et de l incidence de leurs interventions sur cette valeur avoir t introduits ou transform s par homme ou peuvent tre naturels avec une valeur patrimoniale reconnue tant donn que ces l ments sont habituellement interreli s les utilisateurs doivent consulter es autres lignes directrices pertinentes orsqu ils souhaitent conserver un paysage culturel pour s assurer de la protection de ous les l ments caract ristiques et de la pr servation de la valeur patrimoniale du lieu Tous les traitements de conservation peuvent s appliquer un paysage culturel Cependant la restauration comme traitement principal s applique plus particuli rement aux paysages con us et aux paysages essentiellement volutifs reliques dont la valeur patrimoniale est li e une p riode d termin e de leur histoire La restauration comme traite ment secondaire peut s appliquer des l ments caract ristiques sp cifiques d un paysage essentiellement volutif vivant ou d un paysage associatif consulter les cat gories de paysages culturels de l UNESCO dans le glossaire Comme on peut aussi trouver dans les paysages culturels des b timents des ouvrages de g nie et des ressources arch ologiques il faut consulter au besoin les lignes directrices concernant
367. le l poque ou le caract re du lieu patrimonial ou d une r plique fond e sur des preuves documentaires 19 Utiliser des enseignes des auvents fixes ou mobiles ou des marquises dont l chelle et la conception sont compatibles avec le lieu patrimonial Cr er une fausse apparence historique en installant une fen tre une porte ou une devanture de magasin incompatible ou con ue d apr s des preuves physiques et documentaires insuffisantes Modifier le nombre l emplacement la taille ou la configuration des fen tres des portes ou des devantures de magasin en d coupant de nouvelles ouvertures en bloquant des ouvertures existantes ou en installant des pi ces de remplacement qui ne correspondent pas la taille de l ouverture Introduire un nouveau concept incompatible avec la taille l chelle les mat riaux le style ou la couleur AJOUTS OU MODIFICATIONS AUX FEN TRES AUX PORTES ET AUX DEVANTURES DE MAGASIN 20 Concevoir et installer de nouvelles fen tres portes ou devantures de magasin exig es par le nouvel usage sur des fa ades non caract ristiques de mani re compatible avec le style l poque et le caract re du b timent 21 Pr voir un retrait dans la conception des plafonds suspendus lorsque le nouvel usage le requiert de mani re faire place la pleine hauteur des ouvertures de fen tres Installer de nouvelles fen tres portes ou devantures de magasin incompatibles avec l apparence historique
368. le de paysage con u le lieu historique provincial de Victoria Settlement en Alberta est un paysage volutif Xa ytem Hatzic Rock en Colombie Britannique est un paysage associatif et le Quartier de la Bourse Winnipeg est un arrondissement historique Depuis ses r gions urbaines dens ment peupl es au sud jusqu aux grands espa ces libres du Nord le paysage canadien est fait d innombrables contrastes et subtilit s Les forces naturelles et les conditions climatiques se sont alli es pour former des paysages exceptionnellement diff rents d une r gion une autre Partout au Canada et au fil des si cles les gens n ont cess de fa onner ces paysa ges qui sont aujourd hui les t moins de leur histoire de leurs traditions et de leurs modes de vie individuels Aux fins des pr sentes lignes directrices un paysage culturel se d finit comme une tendue g ographique ayant t modifi e ou influenc e par l activit humaine ou laquelle est conf r e une signification culturelle sp ciale et ayant t reconnue officiellement pour sa valeur patrimoniale Les paysages culturels sont souvent des entit s dynamiques vivantes qui changent sans cesse en raison des processus naturels et sociaux conomiques et culturels influenc s par les humains Bien que les formes qui en r sultent puissent parfois tre simples et parfois complexes un langage et une approche communs ont t labor s pour la conservat
369. le selon les preuves physiques et documentaires S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riaux pour des raisons techniques ou conomiques on peut envisager d utiliser un mat riau de substitution appropri Remplacer au complet une fen tre une porte ou une devanture de magasin alors qu il serait possible de r parer les mat riaux et de ne remplacer que les l ments d t rior s ou manquants N gliger de r utiliser la quincaillerie de fen tres utilisable comme les poign es de levage et les serrures de ch ssis les pentures et les poign es de portes Enlever une fen tre une porte ou une devanture de magasin irr parable sans la remplacer ou la remplacer par un nouvel l ment dont l apparence diff re ou la fonction n est pas la m me Enlever aux devantures de magasin les mat riaux caract ristiques ou recouvrir ces derniers LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION EI Conseill D conseill 17 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en construisant de nouvelles fen tres portes ou devantures de magasin d apr s des preuves physiques ou documentaires et dont les dimensions l chelle le mat riau le style et la couleur sont compatibles 18 Concevoir et installer une nouvelle porte fen tre ou devanture de magasin lorsqu il n en existe plus II peut s agir d un nouveau concept compatible avec le sty
370. les l ments des r seaux de circulation caract ristiques en apportant des modifications pour respecter les exigences li es l accessibilit 75 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION 3 Conseill D conseill 16 R parer un l ment d t rior d un r seau de circulation de la Remplacer au complet un l ment du r seau de p riode de restauration en utilisant une approche d intervention circulation de la p riode de restauration alors qu il serait minimale possible de le r parer 17 Remplacer au complet l identique un l ment du r seau de Enlever un l ment irr parable du r seau de circulation circulation de la p riode de restauration qui est trop d t rior de la p riode de restauration sans le remplacer ou le pour tre r par selon la m me configuration et les m mes remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas d tails de conception Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 18 Enlever ou modifier des l ments non caract ristiques du N gliger d enlever les l ments non caract ristiques r seau de circulation datant de p riodes autres que la p riode de datant d une autre p riode nuisant ainsi la restauration choisie repr sentation des RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAUR
371. les lignes directrices suppl mentaires D FINITIONS CL S Lieu patrimonial structure b timent groupe de b timents arrondissement paysage site arch ologique ou autre lieu situ au Canada et reconnu officiellement pour sa valeur patrimoniale Valeur patrimoniale importance ou signification esth tique historique scientifique culturelle sociale ou spirituelle pour les g n rations pass es actuelles ou futures La valeur patrimoniale d un lieu repose sur ses l ments caract ristiques tels que les mat riaux la forme l emplacement les configurations spatiales les usages ainsi que les connotations et les significations culturelles l ments caract ristiques mat riaux forme emplacement configurations spatiales usages et connotations ou significations culturelles qui contribuent la valeur patrimoniale d un lieu et qu il faut prot ger pour sauvegarder cette valeur patrimoniale pour la r habilitation et la restauration selon le type d intervention en plus des lignes directrices g n rales Il existe des lignes directrices pr cises pour quatre cat gories de lieux patrimo niaux les paysages culturels les sites arch ologiques les b timents et les ouvra ges de g nie Ces sections sont divis es en sous sections qui d crivent l orientation suivre pour les l ments caract ristiques par exemple les reliefs ou les fen tres Une cinqui me cat gorie de lignes directrices a trait aux m
372. les murs ext rieurs et leurs l ments sont consid r s comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Les murs ext rieurs comprennent les murs de fondation la ma onnerie porteuse ou les murs en rondins ainsi que les charpentes de bois de b ton ou d acier avec un parement ext rieur par exemple les murs rideaux Les pr sentes lignes directrices donnent galement l orientation sur les moyens prendre pour r duire au minimum les effets n fastes des ajouts ou des modifications aux murs ext rieurs Parce qu elles sont en grande partie sous le niveau du sol on croit souvent que les fondations ne contribuent pas la valeur patrimoniale d un b timent Il est cependant important de se rappeler que la valeur patrimoniale ne r side pas seulement dans ce qui peut tre vu Les m thodes de construction les mat riaux et les techniques peuvent tre autant d l ments caract ristiques comme c est le cas pour la grange Alexander Salomon Wallbridge au Qu bec Les fondations de rondins de pierre et de b ton ont un aspect et un comportement tr s diff rents La d cision de r parer de remplacer l identique ou de r habiliter des fondations doit tre prise en fonction de l tat des fondations et de la compatibilit de l intervention avec la valeur patrimoniale du lieu Les murs ext rieurs doivent remplir de nombreuses fonctions dont celles d ossature de protection contre les intemp ries de protection th
373. les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les l ments de la forme ext rieure du b timent par des travaux d entretien cycliques ou saisonniers Conserver la forme ext rieure en pr servant les proportions la couleur et la masse de m me que les relations spatiales avec les b timents voisins Stabiliser les l ments d t rior s de la forme ext rieure par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur la forme ext rieure et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur la forme ext rieure d un b timent sans d abord documenter les rapports entre le b timent le lieu et le cadre visuel Enlever des l ments d t rior s qui pourraient tre stabilis s ou r par s LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION 10 R tablir la forme ext rieure en recr ant des composantes manquantes ou en mettant au jour des composantes cach es pour redonner au b timent ses proportions et sa masse caract rist
374. lever ou modifier un toit ou des l ments de toit non N gliger d enlever un l ment de toit non caract ristique caract ristiques comme une lucarne ou une toiture asphalt e d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation datant d autres p riodes du b timent tel qu il existait pendant la p riode de restauration 34 Conserver des modifications apport es au toit pour r soudre Enlever un l ment du toit d une p riode ult rieure des probl mes de conception si ces modifications ne nuisent pas qui remplit une fonction importante dans l utilisation la valeur patrimoniale du b timent courante du b timent par exemple un puits de lumi re pour l ensoleillement naturel ou une prise d air pour la ventilation naturelle RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 35 Recr er un l ment de toit qui existait pendant la p riode de Construire un l ment de toit qui faisait partie du concept restauration par exemple une lucarne ou une coupole selon original du b timent mais qui n a jamais t r alis les preuves physiques et documentaires ou construire un l ment dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 147 148 4 3 4 MURS EXT RIEURS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o
375. lit et de la conservation et des usagers pour trouver la solution la plus appropri e aux probl mes d accessibilit et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 21 Situer des fonctions publiques de mani re strat gique afin de limiter les modifications au b timent par exemple offrir les nouvelles fonctions pour le public au rez de chauss e ou aux endroits d j dot s de sorties CONSIDERATIONS RELATIVES LA DURABILITE 22 Ajouter de nouveaux l ments qui satisfont aux exigences de la durabilit de mani re respecter l am nagement int rieur et r duire au minimum l incidence sur la valeur patrimoniale 23 Travailler avec des sp cialistes de la durabilit et de la conservation pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 24 Pr server ou r tablir des aspects caract ristiques de l am nagement int rieur qui contribuent la durabilit intrins que du b timent historique par exemple la lumi re et la ventilation naturelles 25 Installer de l quipement con u pour accro tre l efficacit nerg tique dans des espaces secondaires non caract ristiques par exemple des aires de service NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Modifier radicalement l am nagement int ri
376. lle Les lieux sensibles sur le plan culturel font l objet d une section s par e des pr sentes lignes directrices parce que leur valeur patrimoniale r side le plus souvent dans leur signification culturelle sociale et spirituelle La valeur patrimoniale de ces lieux n est pas toujours proportionnelle eurs dimensions ou l tat des vestiges mat riels qui s y trouvent Il faut donc faire preuve de beaucoup de sensibilit et veiller ce que les strat gies de conserva tion pr servent les valeurs associ es ces lieux m mes lorsque les preuves tangibles dans le sol ou sa surface sont peu nombreuses Ces types de sites arch o ogiques peuvent galement se trouver dans d autres contextes tels qu un milieu urbain ou naturel Lorsque des restes humains sont d cou verts il faut interrompre les activit s et communiquer avec les autorit s comp ten tes Toute activit sur des restes humains ne doit tre r alis e que conform ment aux lois provinciales et territoriales et avec l accord de la collectivit concern e Les pr sentes lignes directrices doivent tre utilis es conjointement avec la section 4 2 1 Les sites arch ologiques La pr servation des relations avec un site comme ce rassemblement traditionnel au LHNC Arvia juaq et Qikigtaarjuk du Nunavut peut contribuer la valeur patrimoniale du lieu L acc s au site devrait tenir compte de la n cessit de pr server les l ments c
377. lles ou futures La valeur patrimoniale d un lieu repose sur ses l ments caract ristiques tels que les mat riaux la forme l emplacement les configurations spatiales les usages ainsi que les connotations et les significations culturelles Vernaculaire vernacular indig ne produit localement par les habitants fait au moyen de mat riaux locaux et de m thodes traditionnelles de construction et d ornementation propre une r gion ou un lieu R FERENCES BIBLIOGRAPHIE Les r f rences ci dessous constituent un chantillonnage repr sentatif de publications et de documents Internet et non pas une bibliographie exhaustive Elles sont cit es en fonction du contenu des chapitres bien qu un grand nombre des r f rences g n rales puissent s appliquer plus d un domaine Les adresses URL liens Internet sont fournies si possible mais elles sont sujettes changement Chapitres 1 3 Processus de prise de d cisions en mati re de conservation Traitements de conservation pr servation r habilitation et restauration Normes de conservation des lieux patrimoniaux au Canada Chartes sur la conservation en ordre chronologique 1931 ICOMOS La Charte d Ath nes pour la Restauration des Monuments Historiques www icomos org docs athens_fhtml 1956 UNESCO R solutions des actes de la conf rence g n rale de New Delhi http unesdoc unesco org images 0011 001145 114585f pdf page 40 1964 ICOMOS Chart
378. lturels et les l ments construits des ouvrages de g nie tant donn que les mat riaux sont souvent reconnus comme des l ments caract ristiques ils contribuent la valeur patrimoniale des lieux patrimoniaux et doivent donc tre conserv s L entretien continu des mat riaux y compris leur entretien et les r parations appropri es contribue l int grit et la long vit d un lieu patrimonial Il est important de remplacer les mat riaux l identique chaque fois que possible Il est parfois difficile de se procurer des mat riaux pour les r parations et les remplacements en particulier quand les mat riaux d origine proviennent d une source qui n existe plus comme dans le cas d une carri re abandonn e d une for t ancienne ou encore d un tablissement manufacturier qui a cess ses activit s On peut parfois utiliser des mat riaux r cup r s dans d autres b timents ou dans certains cas trouver ailleurs dans le lieu patrimonial les mat riaux n cessaires pour les r parations mineures DURABILITE Les mat riaux de construction traditionnels comme la ma onnerie et le bois sont fonci rement durables Au fil du temps ils ont d montr qu ils peuvent r sister aux r parations fr quentes et la d gradation de surface sans pour autant perdre leur capacit structurale condition de faire l objet d un entretien de base PATINE LIGNES DIRECTRICES POUR LES MATERIAUX Entre la
379. m mes conditions que les travaux propos s 22 Exploiter et utiliser un ouvrage de g nie fonctionnel ou ses Abandonner ou modifier la raison d tre d un ouvrage l ments construits en conformit avec les codes applicables afin de g nie fonctionnel ou de ses l ments construits qui de pr server la raison d tre de l ouvrage qui contribue la valeur contribuent la valeur patrimoniale d ensemble du lieu patrimoniale d ensemble du lieu par exemple en maintenant un canal ouvert la navigation ou en renfor ant un pont routier afin qu il reste en service Exploiter et utiliser un ouvrage de g nie fonctionnel sans en assurer l entretien ad quat et r gulier ou sans recourir l quipement de s curit n cessaire telles les barri res ou la formation appropri e 23 Documenter toutes les interventions qui ont une incidence sur les l ments construits et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill 24 R parer des l ments construits ou leurs composantes l aide N gliger d entreprendre les travaux n cessaires ce qui de m thodes de conservation reconnues Peuvent faire partie des entra ne la perte d l ments construits r parations le remplacement limit l identique ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible pour les l ments gra
380. me Travaux pub Guy Masson Travaux pub James Ashby Alberta Culture and Community Sp Travaux pub Rebecca Casagrande Travaux pub Guy Masson Travaux pub Susan Coles Travaux pub Guy Masson Travaux pub Guy Masson Travaux pub Guy Masson Travaux pub Bob Kirkhope ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ics et Services gouvern ementaux Canada ementaux Canada ementaux Canada ementaux Canada ementaux Canada irit Tom Ward ementaux Canada ementaux Canada ementaux Canada ementaux Canada ementaux Canada ementaux Canada ics et Services gouvern Caroline Guay et Tourisme Province du Manitoba Parcs Canada B Morin ementaux Canada Direction des resources historiques Culture Patrimoine Travaux publics et Services gouvernementaux Canada sabelle Massicotte Travaux publics et Services gouvernementaux Canada James Ashby Ian Cameron Susan Coles a Jocelyn Paqu ravaux publics et Serv ravaux publics et Serv ette Travaux publics et Services gouvernementaux Can ices gouvernementaux Can Travaux publics et Services gouvernementaux Can Myles McDevitt
381. me symbole historique des ponts couverts au Nouveau Brunswick Le pont actuel est un pont couvert de structure standard compos d une superstructure Howe ferm e par des parements verticaux non peints Lorsqu il a r habilit le pont en installant un syst me de protection contre le feu le minist re des Transports du Nouveau Brunswick a fait en sorte que le nouveau syst me soit le moins visible possible dans la structure sup rieure du pont TRAITEMENTS DE CONSERVATION fonder sur des preuves manifestes et une connaissance d taill e de la forme des l ments et des mat riaux anciens r tablir La restauration ne s applique pas aux sites arch ologiques parce que l arch ologie ne favorise pas une p riode par rapport une autre La valeur r side en partie dans l infor mation r v l e par les sites Pour ce qui est des paysages culturels il est important de bien saisir la diff rence entre la restauration cologique et la restauration comme traitement de conservation Pour en savoir plus long sur la restauration cologique consulter le document Principes et lignes directrices pour la restauration cologi que dans les aires naturelles prot g es du Canada Parcs Canada et le Conseil canadien des parcs 2008 On peut songer la restauration comme traitement principal dans les cas suivants a lorsque l importance du lieu patrimo nial une p riode particuli re de son histoire l emporte consid rablement
382. ment compatible Recouvrir les l ments caract ristiques inflammables par un rev tement ou un gainage ignifuge qui en modifie l apparence LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION E Conseill D conseill CONSID RATIONS RELATIVES L ACCESSIBILIT 23 Respecter l emplacement des porches et des entr es actuels en int grant de nouveaux l ments tels des rampes et des plates formes l vatrices Pr voir par exemple de nouvelles fonctions pour le public au rez de chauss e ou dans les aires d j munies de sorties 24 Explorer toutes les solutions pour modifier des entr es des porches et des balcons existants pour satisfaire aux exigences des codes et des r glements avant d envisager de les enlever ou de les remplacer 25 Travailler avec des sp cialistes de l accessibilit et de la conservation et des usagers pour trouver la solution la plus appropri e aux probl mes d accessibilit et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 26 Respecter les objectifs d efficacit nerg tique en conservant les l ments intrins ques du b timent qui conservent l nergie par exemple les surplombs les marquises et les vestibules tout en pr servant la valeur patrimoniale 27 Travailler avec des sp cialistes de l efficacit
383. monial Intervention minimale minimal intervention approche qui permet d atteindre les objectifs fonctionnels fix s avec le minimum d intervention physique Inukshuk inukshuk Caim inuit fait de pierres dont la forme ressemble vaguement un tre humain Jointer splicing joindre deux pi ces en bois p ex en les chevauchant et en les reliant aux extr mit s Larmier hoodmould moulure en saillie au sommet d un arc d une fen tre ou d une porte pour les pr server de la pluie Lieu patrimonial historic place structure b timent groupe de b timents arrondissement paysage site arch ologique ou autre lieu situ au Canada et reconnu officiellement pour sa valeur patrimoniale Ligne DEW Distant Early Warning line un r seau de stations radar situ dans la partie arctique du grand nord canadien Son objectif tait de d tecter toute tentative d intrusion sovi tique pendant la guerre froide Maquette mock up mod le grandeur nature d une structure ou d une intervention servant la d monstration l tude ou aux essais Meneau muntin montant de bois ou de m tal qui s pare et tient les panneaux de verre d une fen tre ou montant vertical d une porte ins r dans deux traverses Mise sous cocon mothballing fermeture temporaire d un immeuble ou d une autre construction en guise de protection contre les intemp ries ou le vandalisme Mur rideau curtain wall mur ext ri
384. mpagn d exemples illustr s le Chapitre 4 Lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada constitue la partie la plus volumineuse du document Les lignes directrices visent faciliter l application des normes et d terminer si leur intention a t respect e dans le contexte d interventions pr cises dans des lieux patrimoniaux Il compte cinq grandes sections Les quatre premi res correspondent aux principales cat gories de lieux patrimoniaux paysages culturels sites arch ologiques b timents et ouvrages de g nie et la cinqui me porte sur les mat riaux la derni re section R f rences comprend un glossaire des termes utilis s dans les Normes et lignes directrices une biblio graphie sommaire et la source des illustra tions Bien que les lignes directrices soient r dig es dans un langage qui s adresse aux profanes certains mots peuvent tre peu familiers C est pourquoi le glossaire d finit les mots qui figurent en italiques dans le texte 1 PROCESSUS DE PRISE DE D CISIONS EN MATI RE DE CONSERVATION Les activit s de conservation peuvent tre consid r es comme une s quence d actions allant de la compr hension du lieu patrimonial l intervention par des projets ou de l entretien en passant par a planification de sa conservation La conservation tant un processus continu et cyclique les intervenants doivent souvent revenir en arri re pour revoir leurs ap
385. mplacer les solins endommag s d emp cher la croissance des plantes et l acc s des animaux Enlever des l ments en bon tat ou r parables tels les boiseries d coratives les d tails en fer forg ou les carreaux en terre cuite Enlever les entr es les porches et les balcons d t rior s qui pourraient tre stabilis s ou r par s LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION E Conseill D conseill Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes des entr es des porches ou des balcons lorsqu il en subsiste des prototypes 12 V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s Il peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s 13 Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les entr es les porches et les balcons et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Remplacer au complet un l ment alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es et manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re des par
386. n Brief no 22 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPs briefs brief22 htm Flaharty David 1990 Preserving Historic Ornamental Plaster Preservation Brief no 23 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPs briefs brief23 htm MacDonald Mary Lee 1989 Repairing Historic Flat Plaster Walls and Ceilings Preservation Brief no 21 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief21 htm Roy Odile 1991 Les pl tres int rieurs Guides techniques de la collection Ma tre d uvre no 13 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Roy Odile 1989 Les cr pis et les enduits Guides techni ques de la collection Maitre d uvre no 8 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Mat riaux divers Grimmer Anne E and Paul K Williams 1992 The Preservation and Repair of Historic Clay Tile Roofs Preservation Brief no 30 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief30 htm Grimmer Anne E and Kimberly A Konrad 1996 Preserving Historic Ceramic Tile Floors Preservation Brief no 40
387. n Maitre d uvre no 8 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Roy Odile 1991 Les foyers et les chemin es Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 12 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Saint Louis Denis 1984 Ma onnerie traditionnelle origines et caract ristiques des mat riaux Montr al H ritage Montr al 1984 Saint Louis Denis 1984 Ma onnerie traditionnelle principaux usages dans la construction traditionnelle Montr al H ritage Montr al Saint Louis Denis 1984 Ma onnerie traditionnelle pathologie et traitement Montr al H ritage Montr al Tiller de Teel Patterson 1979 The Preservation of Historic Glazed Architectural Terra Cotta Preservation Brief no 7 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief07 htm Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Ma onnerie www saintjohn ca site media SaintJohn Masonry 20Fr pdf 276 B ton Addis Bill 1997 Concrete and Steel in Twentieth Century Construction in M J Stratton ed Structure and Style Conserving 20 Century Buildings York UK University of York De Jonge Wessel amd Arjan Doolaar eds 1997 Preservation Technology Dossier 2 The Fair Face of Concrete Conservation and Repair of Exposed Concrete Eindhoven Th
388. n date de novembre 2010 Alberta Culture and Community Spirit Historic Resources Management http culture alberta ca heritage resourcemanagement default aspx British Columbia Ministry of Tourism Trade and Investment Heritage Branch www tca gov bc ca heritage index htm Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques http www gov mb ca chc hrb index fr html Nouveau Brunswick Mieux tre Culture et Sport Direction du patrimoine http www gnb ca 0131 heritage fasp Newfoundland and Labrador Tourism Culture and Recreation Heritage www tcr gov nl ca tcr heritage index html Nova Scotia Tourism Culture and Heritage www gov ns ca Tch heritage_mandate asp Northwest Territories Education Culture and Employment Culture and Heritage www pwnhe ca Nunavut Culture Language Elders and Youth www gov nu ca cley Ontario Minist re du Tourisme et de la Culture Patrimoine http www culture gov on ca french heritage act html le du Prince douard Tourisme et Culture Culture patrimoine et biblioth ques www gov pe ca go heritageplaces Qu bec Culture Communications et Condition f minine Patrimoine et mus ologie http www mceccf gouv qc ca index php id 24 Saskatchewan Tourism Parks Culture and Sport Heritage Conservation Branch www tpcs gov sk ca heritage Yukon Tourism and Culture Historic Sites Heritag
389. n des lieux patrimoniaux la valeur patrimoniale du site historique de la Chute Montmorency repose sur son int r t historique qui est li diverses activit s humaines et au territoire qui l entoure Les l ments caract ristiques du site historique de la Chute Montmorency comprennent des l ments li s son importance historique notamment des l ments b tis t moignant des diverses activit s humaines qui s y sont d roul es des vestiges des activit s industrielles ainsi que des sites arch ologiques et des ressources arch ologiques potentielles encore enfouies LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION LES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA La valeur patrimoniale du site repose aussi sur l int r t exceptionnel de son paysage Les l ments caract ristiques du site li s l importance de son paysage comprennent notamment les l ments naturels situ s dans le secteur de la chute Montmorency et en amont dont la rivi re Montmorency ses rives bois es la chute elle m me les r surgences et les formations g ologiques apparentes cet endroit de m me que les am nagements paysagers du parc de la Chute Montmorency les belv d res les escaliers et les nombreux sentiers Font galement partie de cet ensemble les points de vue sur le site m me et les panoramas englobant le fleuve Saint Laurent l le d Orl ans et la ville de Qu bec Enfin la valeur patrimoniale du site repose gal
390. n les prot geant des conditions climatiques d favorables Nettoyer r guli rement les mat riaux divers en employant des m thodes et des produits appropri s Conserver ou r appliquer des enduits qui prot gent les mat riaux divers contre l usure l humidit ou la lumi re ultraviolette Veiller ce que les nouveaux enduits soient compatibles avec le mat riau les traitements pr c dents et l environnement de ceux ci Conserver les mat riaux divers en bon tat ou r parables qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu Stabiliser les mat riaux divers qui sont d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer les mat riaux divers en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant les mat riaux selon les m thodes de conservation reconnues Remplacer l identique les mat riaux divers gravement d t rior s ou manquants en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les mat riaux divers sans d abord documenter leurs caract ristiques et leur tat N gliger de d terminer d valuer et de traiter les causes de la d t rioration de mat riaux divers tels que l exposition la lumi re ultraviolette les polluants atmosph riques et l exc s d humidit Enlever les enduits qui prot
391. n tirer des avantages militaires Tout au long de l histoire les humains ont utilis les reliefs comme points de rep re et ont manipul la topographie naturelle pour des raisons fonctionnelles et esth ti ques les rigoles de drainage font s couler l eau loin des fondations des b timents les foss s gardent les routes s ches les talus prot gent du vent ou cachent des vues ind sirables les remparts et les gla cis permettent une surveillance d gag e et les remblais doubles encadrent des vues Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation des reliefs d un paysage culturel Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur les preuves d utilisation du sol ou la circulation Frank Slide est le site d un glissement de terrain catastrophique ayant d truit une partie de la ville de Frank en Alberta au printemps de 1903 L un des plus importants glissements de terrain de l histoire r cente du Canada il pr sente une importance historique en raison de ses r percussions sur les collectivit s mini res environnantes et est g ologiquement int ressant en raison des renseignements qu il a permis de recueillir sur la dynamique des grands glissements rocheux D pouill de toute v g tation et de toute construction le champ de d bris recouverts de rochers s tendant travers la vall e est un relief caract risti
392. nagement of the Built World Charlottesville University Press of Virginia Fram Mark 1993 Conserver un savoir faire le manuel de Ja fondation du patrimoine ontarien sure les th ories et les pratiques de la conservation architecturale Toronto Stoddart Commission des lieux et monuments historiques du Canada 1998 r vision 2000 Lignes directrices pour l valuation des paves de navires d importance histori que nationale au Canada www pc gc ca fra docs pc guide res arch4_a aspx Historic American Buildings Survey Historic American Engineering Record 1990 Secretary of the Interior s Standards and Guidelines for Architectural and Engineering Documentation National Park Service Cultural Resources Program U S Department of the Interior Washington D C http memory loc gov ammem collections habs_haer Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques 2008 Guide de ressources patrimoine municipal www gov mb ca chc hrb munresguide fr html Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques 2010 Ca va marcher Manuel pour Ja viabilit des lieux patrimoniaux www gov mb ca chc hrb pdf sustainability_work book_2010 fr pdf Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques Votre Guide vert pour la conserva tion du patrimoine www gov mb ca chc hrb pdf green_guide_2010 fr pdf 259 Marquis Kyle Pete
393. nal Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov hps tps briefs brief32 htm Johnson Ron 1994 The Basics of Site Drainage Heritage Notes no 7 Edmonton Alberta Historical Resources Foundation and Alberta Community Development formerly Alberta Culture and Multiculturalism www doorsopenalberta com pdf HeritageNotes_v07 pdf Longstreth Richard ed 2008 Cultural Landscapes Balancing Nature and Heritage in Preservation Practice Minneapolis U Minnesota Press Martin Carol 2000 A History of Canadian Gardening Toronto McArthur amp Company McClelland Linda Flint 1998 Building the National Parks Historic Landscape Design and Construction Baltimore amp London The John Hopkins University Press McClelland Michael 2004 Designating Modern Cultural Landscapes in Canada in Charles Birnbaum ed Preserving Modern Landscape Architecture Making Postwar Landscapes Visible Washington DC Spacemaker Press 88 95 Minist re de la culture des communications et de la condition f minine du Qu bec 2002 Un cadre de r f rence pour la gestion des arrondissements historiques www cbcq gouv qc ca rapports arrondissements_ historiques pdf Nelson J Gordon and Susan M Preston 2005 Preparing Heritage Landscape Guides A Manual for Urban and Rural Communities in Ontario Heritage Landscape Guide 5 University of Waterloo An Environments Publ
394. nce quant leur compatibilit physique ou visuelle avec le mat riau l assemblage ou le syst me Conserver les enduits qui aident prot ger le bois contre la moisissure les rayons ultraviolets et l usure On ne devrait envisager d enlever les enduits que dans le cadre d un programme d entretien g n ral qui implique de r appliquer d autres enduits protecteurs identiques Enlever les enduits endommag s d t rior s ou appliqu s en couches paisses jusqu la prochaine couche saine en employant la m thode la plus douce possible puis r appliquer les enduits l identique Utiliser la m thode la plus douce possible pour enlever de la peinture ou du vernis trop d t rior pour qu une nouvelle couche soit appliqu e ou qui est appliqu en couches si paisses que les d tails sont masqu s NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur le bois sans d abord documenter son caract re et son tat N gliger d identifier d valuer et de traiter les causes de la d t rioration du bois Enlever la peinture ou d autres enduits pour mettre le bois nu exposant ainsi des surfaces jusque l recouvertes l humidit aux rayons ultraviolets au vieillissement acc l r et l usure m canique Employer des m thodes destructives d enl vement des enduits comme les chalumeaux au propane ou au butane les jets de sable ou les
395. nerg tiques pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA D placer une entr e principale pour int grer des l ments qui permettront l accessibilit Enlever un porche ou un balcon qui n est pas conforme aux codes ou aux r glements sans le remplacer par un nouvel l ment compatible Modifier une entr e un porche ou un balcon sans consulter les sp cialistes et les usagers Enlever des l ments caract ristiques qui contribuent au confort du b timent historique Modifier les entr es les porches ou les balcons sans avoir d abord examin les solutions de rechange viables qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 167 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION EE Conseill D conseill 28 R parer les entr es les porches et les balcons de la p riode de Remplacer au complet une entr e un porche ou un balcon restauration en utilisant une approche d intervention minimale de la p riode de restauration alors qu il serait possible de telle le rapi age l pissage la consolidation ou le remplacement r parer les mat riaux et de ne remplacer que les parties de mat riaux et l am lioration de la protect
396. nimum l incidence des modifications et des ajouts l int rieur du b timent en raison d une modification de son utilisation ou de la r glementation L am nagement int rieur d signe l organisa tion g n rale ou la disposition des espaces int rieurs d un b timent notamment la configuration des pi ces et des espaces de circulation et des liens entre eux Les L am nagement int rieur et les principes de planification d un immeuble en sont souvent des l ments caract ristiques Dans l examen d une r utilisation adaptative il est important de choisir une nouvelle utilisation compatible avec l am nagement int rieur existant par exemple en convertissant une aile de ce couvent Monast re des Augustines de l H tel Dieu de Qu bec en logements temporaires pour les parents d enfants trait s l h pital Ayant t utilis e par diff rentes confessions religieuses au fil des ann es la Free Meeting House de Moncton a t restaur e conform ment sa configuration int rieure de 1821 la plus ancienne en suivant les marques sur le plancher et les autres preuves physiques et documentaires Les l ments manquants de la p riode de r f rence pour la restauration ont t remplac s La modification ou la r organisation des d placements dans un b timent comme l h tel de ville de Calgary que l on voit ici peut grandement en modifier la valeur patrimoniale Le d placement travers une
397. niques et lectriques consulter la section consacr e aux l ments int rieurs En ce qui concerne les recommandations sur les l ments et les assemblages architecturaux qui ont trait aux syst mes m caniques et aux syst mes d clairage passifs consulter les sections consacr es aux fen tres aux portes et aux devantures de magasin aux murs ext rieurs la forme ext rieure et l am nagement int rieur Les syst mes m caniques peuvent galement constituer une part importante d un ouvrage de g nie il faut donc consulter les Lignes directrices pour les ouvrages de g nie lorsqu il faut conserver ces types de lieux patrimoniaux LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION i Conseill D conseill 1 Comprendre les syst mes m caniques et lectriques et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du b timent historique 2 Comprendre l histoire de la construction la th orie et le concept sous jacents au syst me m canique ou lectrique et ses relations avec l environnement et le climat 3 Documenter la forme les mat riaux la fonction et l tat de syst mes m caniques et lectriques avant d entreprendre des travaux 4 valuer l tat g n ral des syst mes m caniques et lectriques et de leurs composantes d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles
398. niss es au mortier aux ancrages m talliques ou la fourrure de la ma onnerie ne peuvent tre r par s qu apr s que les sources d infiltration d eau ont t limin es Pour corriger le probl me de fond une tude doit tre faite avant d entreprendre les r parations pour d terminer la source du probl me Les pav s d ardoise d t rior s doivent tre remplac s l identique par des mat riaux provenant de la m me source Si la carri re originale est ferm e il faut trouver un mat riau de substitution appropri en portant une attention particuli re la composition la solidit et la couleur de la pierre NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 223 L cole Tenby de Lansdowne au Manitoba est un exemple rare et bien L utilisation de la brique l int rieur constitue un fini durable et conserv d cole de village construite en blocs de b ton un mat riau pratiquement indestructible dans les espaces publics Les murs et les couramment utilis entre 1890 et 1905 pour les maisons et les b timents planchers de brique sont des l ments caract ristiques de plusieurs commerciaux dans le sud du Manitoba Les blocs taient moul s sur place int rieurs modernes comme celui de l immeuble Joseph Shepard de l aide de trois moules diff rents Toronto II n est pas recommand de peindre ou d appliquer un appr t sur la ma onnerie qui n a jamais t recou
399. nlever la peinture qui adh re fermement aux surfaces de ma onnerie Employer des m thodes destructives pour enlever la peinture sur la ma onnerie comme le nettoyage au jet de sable l application de solutions caustiques ou le nettoyage l eau sous haute pression Appliquer de la peinture un enduit ou du stucco sur la ma onnerie lorsque celle ci n a pas t peinte ni recouverte dans le pass Enlever la peinture d une ma onnerie qui a toujours t peinte moins que la peinture ne cause des dommages la ma onnerie sous jacente Enlever le stucco d une ma onnerie qui n a jamais t expos e dans le pass Remplacer ou reconstruire la ma onnerie qui peut tre r par e Enlever le mortier en bon tat Utiliser des meules rotatives ou des scies lectriques pour retirer le mortier des joints avant le rejointoiement Dans certaines circonstances il peut tre acceptable de faire un seul trait l aide d un disque de coupe pour liminer la tension dans le mortier avant de gratter le joint II faut faire preuve d une extr me prudence afin d viter les dommages accidentel LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION ET Conseill D conseill 15 16 17 Utiliser des mortiers qui assureront la pr servation long terme de l ensemble de la ma onnerie et qui sont compatibles avec les unit s de ma onnerie
400. nsion et la communication des connaissances et des Cette turbine hydraulique partiellement expos e Pointe des Seigneurs au LHNC du Canal Lachine Montr al a t install e et utilis e par la Caledonian Iron Works Co la fin du XIX si cle La conservation sur place des vestiges arch ologiques industriels comme cette turbine contribue notre compr hension des processus industriels et aide illustrer l am nagement fonctionnel d un site valeurs rattach es un site industriel Les sites arch ologiques industriels contiennent des l ments physiques organis s en un syst me construit et utilis des fins industrielles L explication de la raison d tre de ces sites se trouve souvent dans leur am nagement ou dans le concept qui sous tend leurs fonctions et qui refl te un proc d industriel intrins que aux interrelations des vestiges mat riels du lieu Ainsi l arch ologie industrielle vise tudier syst matiquement les structures et les artefacts afin de comprendre le pass industriel Ce processus fait en g n ral partie int grante d une approche multidisciplinaire coordonn e La conservation d un site industriel consiste non seulement a en pr server les vestiges mais aussi a discerner les phases de son d veloppement en examinant les vestiges et la fa on dont ils t moignent des activit s humaines qui se sont d roul es sur le site L valuation de l importance des vestiges
401. nt tre irr versibles il faut penser compatible avec l aspect m tallique historique du des strat gies pour r duire la taille de l ajout et ses r percussions On peut le faire d me Si une solution plus labor e est envisag e dans l avenir l enduit de polyur thane pourrait par exemple en utilisant une ouverture de fen tre existante pour ajouter une porte tadtieus communicante ou en fixant l ajout une l vation qui n est pas caract ristique Les interventions effectu es pour adapter un lieu aux technologies en rapide volution ou r pondre des objectifs de courte dur e doivent prendre la r versibilit en compte Si le nouvel l ment est de l quipement qu il faut r guli rement remplacer il est important de pr voir un acc s assez grand pour les mises niveau ult rieures Espace de la Biblioth que du Parlement dans l ancien immeuble de la Banque Scotia sur la rue Sparks Ottawa L intervention a t con ue de mani re tre enti rement r versible NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 35 Ces colonnes de fonte ont t mises au jour et restaur es au moment de la r habilitation de CentreBeam Place St John NORME a R parer plut t que remplacer les l ments caract ristiques de la p riode de restauration b Lorsque des l ments caract ristiques sont trop d t rior s pour tre r par s et qu il existe des preuves
402. nt tre physiquement et visuellement compatibles et identifiables lorsqu on les examine de pr s pour guider les recherches ult rieures 18 Remplacer l identique un l ment en verre de la p riode de Enlever un l ment en verre de la p riode de restauration restauration trop d t rior pour tre r par selon les preuves qui est irr parable sans le remplacer ou le remplacer par physiques et documentaires Il importe de bien documenter et un nouvel l ment qui ne convient pas de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs 242 LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX 4 5 7 PL TRE ET STUCCO Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o le pl tre ou le stucco est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimo nial Elles donnent galement l orientation en ce qui concerne l entretien la r paration et le remplacement du pl tre du stucco et de leurs rev tements Le pl tre et le stucco regroupent les mat riaux de finition ou de rev tement obtenus par application d un enduit base de chaux de gypse ou de ciment sur un lattis ou un autre type de subjectile Le pl tre est un mat riau de finition alors que le stucco s emploie habituellement comme rev tement ext rieur Le subjectile lattis ma onnerie ou charpente en bois fait Avant de r parer ou de rapi cer le pl tre ou le stuc his
403. nt rieur qui existait pendant la p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques et documentaires par exemple reproduire un manteau de chemin e en marbre ou un escalier NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Construire un l ment int rieur qui faisait partie du concept original du b timent mais qui n a jamais t r alis ou un l ment dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 175 176 438 SYST MES PORTEURS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o un syst me porteur est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation pour l entretien la r paration et le remplacement des composantes ou des syst mes porteurs En mati re de pr servation les syst mes porteurs visibles qui jouent un r le important dans la d finition de la valeur patrimoniale d un b timent ne doivent pas tre enlev s ou cach s Lorsque l valuation de l tat physique des syst mes structuraux l aide de techniques minimalement destructrices indique que des l ments doivent tre r par s les nouvelles pi ces doivent correspondre aux anciennes par leur forme et le degr de d tail et pr senter une r sistance suffisante L analyse de syst mes porteurs construits avec des mat riaux et des
404. nt ce qui est historique et ce qui est nouveau Installer des cloisons permanentes dans des espaces secondaires et utiliser des cloisons d montables lorsqu il faut subdiviser un espace caract ristique pour une nouvelle utilisation Ajouter un plancher en r duisant au minimum l incidence sur les espaces les l ments et les finis caract ristiques Reproduire la forme exacte le mat riau le style et les d tails d l ments int rieurs de sorte qu il devienne difficile de faire la distinction entre l ancien et le nouveau Installer des cloisons permanentes qui endommagent ou masquent des espaces caract ristiques Ins rer ou enlever des planchers de mani re modifier radicalement l espace int rieur ou masquer modifier ou d truire les d tails d coratifs ou les fen tres du b timent CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 15 16 17 18 Ajouter un nouvel l ment pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit par exemple un mur coupe feu dans un hall ou un escalier int rieur de mani re pr server l am nagement int rieur et r duire au minimum l incidence sur la valeur patrimoniale Travailler avec des sp cialistes du code pour trouver les meilleures solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Installer un nouvel escalier fonctionnel ou exig
405. nt ont fourni l acc s l eau souterraine de nombreux premiers colons l poque de la colonisation Les moulins vent ont t particuli rement importants avant les ann es 1950 lorsque l lectrification des r gions rurales a permis aux agriculteurs d utiliser les pompes lectriques dans leur ferme arch ologiques les paysages culturels ou les b timents voisins concourt elle aussi la valeur patrimoniale de l ouvrage Les ouvrages de g nie ne sauraient tre consid r s exclusivement comme le fruit du travail d ing nieurs professionnels Des r alisations du g nie empirique des inventions et des innovations qui sont l uvre de profanes et des r alisations dans le domaine des technologies artisanales peuvent aussi constituer des ouvrages de g nie L aqueduc de Brooks dans le comt de Newell en Alberta est un important ouvrage de g nie civil qui rend compte de l implantation de syst mes d irrigation dans cette province il constitue en outre un exemple notable du r le du Chemin de fer Canadien Pacifique CFCP dans le peuplement de la r gion II s agit de l un des plus gros aqueducs du genre dans le monde Partie int grante d un imposant syst me d irrigation il a apport de l eau plus de 50 000 hectares de terres vuln rables la s cheresse Le syst me a permis au CFCP d ouvrir la r gion l tablissement agricole et a fourni de l eau aux agriculteurs de la r gion de 1914 1979 L attribut
406. ntation de nuisent la morphologie du territoire la morphologie du territoire telle qu elle existait pendant la p riode de restauration RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 17 Recr er un l ment manquant de la morphologie du territoire Introduire un l ment qui faisait partie du concept qui existait pendant la p riode de restauration en se fondant sur original mais qui n a jamais t r alis ou construire un des preuves physiques existantes des preuves documentaires et l ment de morphologie du territoire dont on suppose des t moignages oraux l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 64 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES 4 1 4 Les pr sentes lignes directrices donnent La position des l ments naturels et batis nee orientation suivre dans les cas o et les relations qu ils entretiennent sur le O RG A N S ATI O N organisation spatiale est consid r e plan visuel et physique sont galement comme un l ment caract ristique d un importants dans la description de S P AT l A L E lieu patrimonial L organisation spatiale l organisation spatiale en particulier en d signe ici l am nagement des espaces ce qui concerne l exp rience recherch e dans un paysage culturel pour l utilisateur Les liens fonctionnels entre les espaces sont aussi importants par exemple la construc
407. ntes par exemple celles qui portent sur les composantes cologiques ou l organisation spatiale Un site de grandes dimensions au c ur de la ville de Calgary qui s est d velopp au d but du XX si cle ce jardin de roc naturaliste est important par son association avec le c l bre horticulteur William Reader qui l a utilis pour tudier la r ceptivit des sols albertains une vari t d esp ces v g tales Les am nagements tendus de plantes et de rochers souvent recouverts de v g tation ont t m ticuleusement restaur s partir d une analyse minutieuse des plantes et en se reportant la documentation d taill e laiss e par William Reader LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION a Conseill D conseill 1 Comprendre la v g tation et comment elle contribue la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre l volution de la v g tation du paysage au fil du temps l aide de ressources archivistiques tels des plans et des photographies ou s il y a lieu d analyses arch ologiques ou de techniques peu destructives par exemple faire des v rifications de la r sistance pour d terminer l ge des arbres ou comprendre la valeur culturelle de la v g tation par exemple le ch ne comme symbole de solidit Comprendre les r les des gens des
408. nts caract ristiques afin de mettre la valeur patrimoniale du site en vidence Cette d marche doit tre fond e sur une recherche fiable et jour R parer les composantes d t rior es tomb es d form es ou d plac es des l ments et des structures au moyen d interventions minimales Cette pratique pourrait comprendre des travaux de remise en place de r assemblage de rattachement et de raccordement effectu s dans la mesure du possible l aide des m thodes de construction et des mat riaux d origine R parer et stabiliser les l ments de bois ou de ma onnerie l aide d un renforcement structural d une protection contre les intemp ries ou par la correction de conditions peu s res au besoin jusqu ce que des travaux suppl mentaires soient entrepris Les r parations doivent tre physiquement et visuellement compatibles avec le lieu patrimonial Trouver un quilibre entre la n cessit de pr server la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du site et le d sir de permettre l acc s du public au site des fins ducatives Exposer les sites arch ologiques uniquement lorsque le projet propos permet d en pr server la valeur patrimoniale R ASSEMBLAGE 32 33 108 R assembler les composantes d l ments caract ristiques l aide de la m thode la moins intrusive possible lorsqu on dispose de documents ou d indications qui font tat de l emplacement original des mat ri
409. oins sur un autre site ou en modifiant les espaces int rieurs secondaires non caract ristiques Un ajout doit tre con u de fa on ce que la valeur patrimoniale du lieu patrimonial ne soit pas alt r e et que les l ments caract ristiques ne soient ni masqu s ni endommag s ni d truits L ajout doit tre physiquement et visuellement compatible avec le lieu patrimonial subordonn ce dernier et il doit s en distinguer conform ment la norme 11 Les lignes directrices sur les ajouts ou les modifications donn es sous les Lignes directrices suppl mentaires pour les projets de r habilitation s appliquent aux ajouts de tailles diverses depuis un nouvel difice dans un arrondissement historique une nouvelle aile o un nouvel tage dans un b timent historique existant en passant par un nouvel l ment comme une cloison int rieure ou une main courante Les principes de l intervention minimale de la compatibilit et de la r versibilit s appliquent quelle que soit la taille mais le but ultime demeure de prot ger la valeur patrimoniale Dans un projet de r habilitation on peut devoir apporter certaines modifications un lieu patrimonial pour en assurer l utilisation continue Il faut trouver des solutions cr atives qui cr ent un quilibre entre la sant la s curit l accessibilit la durabilit et d autres r glements et la pr servation des l ments caract ristiqu
410. oisir un mat riau de substitution ad quat lorsqu il est difficile de trouver une source durable pour remplacer l identique du bois exotique ou provenant de vieux arbres Le bois tait souvent utilis dans les difices modernes pour tablir un contraste avec les mat riaux industriels ou comme traitement acoustique sur les murs ou les plafonds Le recouvrement de bois du plafond et des colonnes au Les pr sentes donnent des recommanda NES ae A E pavillon du Lac des Castors Montr al a t soigneusement pr serv lors de travaux r cents de r habilitation tions g n rales concernant le bois et les produits d riv s du bois Elles devraient tre consult es conjointement avec la section 4 5 1 qui porte sur tous les mat riaux Comme le bois peut parfois tre une composante de la charpente ou de l enve loppe d un b timent ou d un ouvrage de g nie il est galement recommand de consulter les sections sur le syst me ou l assemblage particulier dans les Lignes directrices pour les b timents Les rondins d t rior s du site historique John Walter Edmonton ont t remplac s par des rondis dress s la hache utilisant les l ments originaux comme mod les afin de reproduire les marques d outils sur les surfaces visibles En inspection rapproch e ceci permet de distinguer les nouveaux mat riaux si les rondins devaient tre enlev s plus tard La pr servation des portes en bois de l difi
411. on D C National Park Service U S Department of the Interior www nps gov history hps TPS briefs presbhom htm Saint Louis Denis 198 Les couvertures en t le la canadienne Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 2 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Saint Louis Denis 1988 Les couvertures en t le baguettes Guides techniques de la collection Ma tre d uvre no 3 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme 1988 Volkovsky Claude La conservation des m taux ditions du CNRS Paris 2001 NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Waite John G and Margot Gayle 1991 The Maintenance and Repair of Architectural Cast Iron Preservation Brief no 27 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs brief27 htm Verre et produits verriers Bull Natalie and Harry Hunderman eds 2001 Special Issue Curtain Walls APT Bulletin Journal of Preservation Technology 32 1 De Jonge Wessel and Arjan Doolaar eds 1996 Curtain Wall Refurbishment A Challenge to Manage Preservation Technology Dossier Number 1 Eindhoven The Netherlands DOCOMOMO De Jonge Wessel and Ola Wedebrunn eds 2000 Reframing the Modems Substitute Windows and Glass Preservation Technology Dossier Number 3 Eindhoven T
412. on Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief16 htm Rose William B 2005 Should the Walls of Historic Buildings be Insulated APT Bulletin The Journal of Preservation Technology 36 4 13 18 Roy Odile 1989 Les fondations Guides techniques de la collection Maitre d uvre no 10 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme 269 270 Roy Odile 1989 Les rev tements de bois Guides techni ques de la collection Ma tre d uvre no 9 Qu bec Ville de Qu bec Service de l urbanisme Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Facades www saintjohn ca site media SaintJohn Facade 20FR pdf Fen tres portes et devantures de magasin Auer Michael J 1991 The Preservation of Historic Signs Preservation Brief 25 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps TPS briefs b ief25 htm British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts No date Fact Sheet Improving your traditional windows www tca gov bc ca heritage library library htm Deslauriers H l ne and Herb Stovel 1989 Appropriate Design on Main Street Edited by Gordon Fulton Ottawa The Heritage Canada Foundation De Jonge Wessel and Ola Wedebrunn eds 2000 Reframing the Moderns Substitute Windows and Glass Preserva
413. onast re trappiste rappellent un complexe religieux unique au Manitoba et la premi re collectivit des M tis de langue fran aise Endommag par un incendie en 1936 les ruines stabilis es les arbres matures les pelouses et les champs forment aujourd hui le parc provincial du Monast re des trappistes du Manitoba La protection et l entretien de la v g tation sont essentiels la pr servation de la valeur patrimoniale du lieu repr senter le d p t g n tique d esp ces qui existaient autrefois mais qui ont maintenant en grande partie disparu La v g tation est souvent l l ment le plus dynamique et le plus m morable d un paysage culturel En plus du cycle permanent de croissance et de d clin il y aura des variations de forme de couleur et de couvert selon les saisons Pour d crire la v g tation en tant qu l ment caract ristique il faut tenir compte des concepts suivants type de d veloppement y compris la forme juv nile ou maturit couleur et texture des feuilles et des fleurs corce p riode de floraison fruit odeur et contexte La v g tation contribue gale ment d autres l ments caract ristiques tels que la morphologie du territoire les relations visuelles et l organisation spatiale Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral pour la conservation de la v g tation dans un paysage culturel Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertine
414. op ens et les baleiniers cossais et am ricains Aujourd hui des traces de chacun des groupes comme des cercles de tente en pierre des tombes et des restes de kayaks peuvent tre trouv es dans la v g tation estivale La compr hension des pratiques traditionnelles des utilisateurs et de leur contribution la valeur patrimoniale de ce paysage culturel est essentielle de bonnes pratiques de pr servation Les pratiques traditionnelles sont fond es sur une observation et une compr hension approfondies d un paysage local par une collectivit culturelle depuis longtemps associ e cet endroit Ces pratiques comprennent les croyances la sagesse populaire les activit s les traditions et les comp tences acquises la suite d observations prolong es de la terre et de ses cr atures du temps des saisons et d autres cycles de m me que les associa tions spirituelles Les pratiques traditionnelles sont trans mises de g n ration en g n ration et donnent un sentiment de continuit aux membres d une collectivit culturelle La dur e de l association avec un endroit peut varier selon les diff rents peuples et dans certains cas des groupes culturels diff rents peuvent accorder de la valeur au m me paysage culturel Il est important de tenir compte de ces int r ts lorsqu on pr voit des interventions dans un paysage culturel et de veiller respecter la capacit de de chaque collectivit d exercer ses pratiques
415. oriser l acc s au site et aux abords du site arch ologique sans offrir de protection ad quate aux l ments caract ristiques N gliger de prendre les mesures n cessaires afin de pr server le site et ses l ments caract ristiques LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LA R HABILITATION Ex Conseill D conseill 8 10 R v ler la pr sence des sites arch ologiques en milieu urbain au moyen de m thodes telles que le marquage au sol les l ments interpr tatifs ou d autres m thodes ad quates Am nager une zone tampon autour du site afin de am liorer l exp rience du visiteur La zone tampon devrait aider communiquer la valeur patrimoniale du site et non l en distraire Int grer les sites arch ologiques dans le tissu urbain tout en prot geant et en pr servant leur valeur patrimoniale pour ce faire notamment trouver des usages et des activit s qui rehaussent la valeur patrimoniale du site Permettre des utilisations ou des activit s qui att nuent la valeur patrimoniale du site arch ologique LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 2 3 SITES INDUSTRIELS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o des sites arch ologiques sont associ s un site industriel ou en font partie et contri buent sa valeur patrimoniale Dans une d marche globale l arch ologie industrielle s int resse tous les facteurs qui facilitent la compr he
416. osion de l acier d armature Les facteurs de durabilit associ s aux mat riaux d origine et la qualit du travail comme l entretien inad quat peuvent aussi avoir des r percussions importantes sur le b ton Les propri t s importantes reproduire lors de la r paration du b ton comprennent le module d lasticit le ratio ciment agr gat la gradation de l agr gat la r sistance la compression et au cisaillement et le coefficient d expansion thermique Dans ce cas ci la texture rugueuse de l agr gat utilis pour la r paration ne convient pas au b ton d origine Au d but du XX si cle le b ton demeurait un mat riau exp rimental Les premiers concepteurs et fabricants ne connaissaient pas bien les propri t s et les caract ristiques du b ton ou son rendement sous le climat canadien Les premiers exemples de constructions en b ton pr sentent souvent des probl mes inh rents et peuvent n cessiter des travaux de conservation consid rables Les comp tences et l expertise requises pour r parer ou remplacer des sections de plancher de terrazzo existent encore On doit y recourir pour effectuer des r parations L aspect color d coratif et fonctionnel de cet cusson dans le plancher de la section locale no1 de la L gion royale canadienne Regina est un l ment caract ristique important de cet immeuble LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR L
417. ou existante au moyen de m thodes et de mat riaux non destructeurs par exemple r g n rer un p turage d grad dans une exploitation agricole d sign e et y ramener des animaux qui broutent pour entretenir le pr Remplacer l identique un l ment qui appuie une utilisation du sol ant rieure ou existante lorsqu il est trop d t rior pour tre r par par exemple replanter les m mes esp ces que les arbres enlev s dans un bois coup blanc Remplacer un l ment historique manquant en concevant un nouvel l ment b ti ou un l ment du paysage compatible avec l utilisation du sol du paysage culturel et d apr s preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux Concevoir un nouvel l ment lorsqu un nouvel usage le requiert compatible avec l utilisation du sol ant rieure ou existante par exemple construire une route d acc s la limite d un champ et d un bois dans une exploitation agricole historique pour que les deux puissent continuer de fonctionner NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Remplacer au complet un l ment qui appuie une utilisation du sol ant rieure ou existante alors qu il serait possible de r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Remplacer un l ment irr parable par un autre qui n appuie pas l utilisation du sol ant rieure ou existante Cr er une fausse apparence historique
418. our tre r par s et qu il existe des preuves physiques suffisantes les remplacer par de nouveaux l ments dont la forme les mat riaux et les d tails reproduisent ceux des l ments existants Remplacer les l ments manquants de la p riode de restauration par de nouveaux l ments dont la forme les mat riaux et les d tails sont fond s sur des l ments physiques existants des preuves documentaires et des t moignages oraux pr cis NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 23 24 Les caract ristiques int rieures et les l ments de finition d Habitat 67 comme les planchers en bouleau les cadres de fen tres et la vue sur la ville ont t entretenus r par s et conserv s avec soin NORME a Conserver la valeur patrimoniale du lieu b Ne pas enlever ni remplacer ni modifier substantiellement les l ments caract ristiques intacts ou r parables c Ne pas d placer une partie du lieu patrimonial si son emplacement actuel constitue un l ment caract ristique La partie a indique que l objectif pr pond rant de la conservation du patrimoine est la conservation de la valeur patrimoniale Si un lieu patrimonial a t formellement reconnu l autorit qui l a d sign aura probablement pr par un document qui d crit la valeur patrimoniale du lieu par exemple un nonc d importance Cette valeur est incam e dans les l ments caract ristiques L
419. parence g n rale Construire un ajout sur le toit qui bloque l ensoleillement naturel ou des vues importantes CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 21 Satisfaire aux exigences de sant et de s curit en assurant la protection contre les orages des gardes contre la neige et la glace ou des ancrages de toit de mani re maintenir la valeur patrimoniale du toit et r duire au minimum l incidence sur ses l ments caract ristiques 22 Travailler avec des sp cialistes du code pour trouver les meilleures solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 23 Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux tels que l isolation l amiante en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en apportant les modifications pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit Modifier des toits caract ristiques sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 145 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R
420. parties d t rior es d un l ment qui appuie une utilisation du sol l aide de m thodes de conservation reconnues Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes d un l ment qui appuie une utilisation du sol lorsqu il en subsiste des prototypes Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur l utilisation du sol et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les preuves des utilisations du sol ant rieures ou existantes sans d abord comprendre et documenter les valeurs qui contribuent leur importance Laisser un l ment qui appuie une utilisation du sol se d grader ou dispara tre en raison d un d veloppement incompatible ou par n gligence Remplacer un l ment qui appuie une utilisation du sol alors qu il serait possible de r parer cet l ment Remplacer au complet un l ment qui appuie une utilisation du sol alors qu il serait appropri de ne remplacer que les parties d t rior es et manquantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION FA Conseill D conseill 9 10 11 AJOUTS OU MODIFICATIONS UN PAYSAGE CULTUREL 12 R parer un l ment gravement d t rior ou manquant qui appuie une utilisation du sol ant rieure
421. pes des proc d s et l am nagement fonctionnel des l ments construits 13 Enlever les l ments construits non caract ristiques qui ne contribuent pas l am nagement fonctionnel lorsque le nouvel usage l exige Changer radicalement l am nagement fonctionnel pour l adapter un nouvel usage Modifier l am nagement fonctionnel en enlevant des l ments construits caract ristiques afin de l adapter un nouvel usage D placer des l ments construits caract ristiques de mani re modifier et miner l am nagement fonctionnel et donner une fausse id e de l ouvrage de g nie CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 14 Ajouter de nouveaux l ments pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit tout en conservant l am nagement fonctionnel de l ouvrage de g nie et en r duisant au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques 15 Travailler avec des sp cialistes des codes pour trouver les solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie CONSID RATIONS RELATIVES L ACCESSIBILIT 16 Introduire un nouvel l ment pour satisfaire aux exigences d accessibilit tout en conservant l am nagement fonctionnel et en respectant la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie 17 Travailler avec des sp cialistes de l accessibilit
422. planification d taill e de l intervention propos e et la d termination d un usage appropri pour l endroit En outre la plupart des administrations exigent que des tudes d impact sur les ressources arch ologiques soient effectu es avant qu un projet ne soit entrepris Une intervention dans un lieu patrimonial peut mener la d couverte de nouvelles ressources arch ologiques directement associ es la valeur de ce lieu Dans un tel cas il faut r aliser des tudes d impact pour valuer la signification d une ressource nouvellement mise au jour et d terminer dans quelle mesure cette d couverte contribuera la valeur du lieu patrimonial tant donn que la majeure partie de la recherche arch ologique au Canada est effectu e dans un contexte d valuation des impacts les pr sentes lignes directrices sont utiles pour orienter l valuation la planification et les mesures d att nuation n cessaires dans les lieux patrimoniaux Le principe d intervention minimale doit toujours guider le choix de toute mesure qui aura une incidence sur des sites arch ologiques LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES L arch ologie et la loi L ensemble des provinces et des territoires dispose de lois qui prot gent diff rents degr s les l ments physiques associ s aux sites arch ologiques En g n ral ces lois visent les aspects suivants la protection et la gestion des sites et
423. ple la cale s che et les pompes de la station de pompage de Kingston il peut falloir d terminer le plan original la raison d tre le fonctionnement la construction l volution au fil du temps le comportement structural le rendement structural au fil des ans y compris les ant c dents de charge le rendement sous des charges environnementales l tat actuel et les m canismes de d t rioration de la construction et des mat riaux 197 198 1 Comprendre l l ment construit et comment il contribue la valeur patrimoniale de l ouvrage de g nie 2 Comprendre l histoire de la construction la th orie l aspect utilitaire et la conception sous jacents l l ment construit 3 Documenter la forme les mat riaux et l tat de l l ment construit avant d entreprendre des travaux 4 Documenter le fonctionnement et l entretien des l ments construits suffisamment en d tail pour comprendre leurs caract ristiques op rationnelles II pourrait s agir d obtenir l histoire orale des proc d s op rationnels de r pertorier les machines en tat de fonctionnement ou de pr server les dossiers li s aux ouvrages de g nie pour les rendre disponibles en cas de recherches ult rieures 5 valuer l tat g n ral des l ments construits d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles 6 D terminer l ampleur de l investigation et de l analyse n cessaires pour comprendre l
424. pliquer un enduit protecteur appropri sur un l ment en m tal non peint qui est sujet une forte utilisation ou des manipulations fr quentes comme une porte en bronze ou des l ments de quincaillerie en laiton ou la corrosion caus e par des facteurs environnementaux tels que les abrasifs utilis s en hiver L enduit devrait tre appliqu r guli rement au besoin pour assurer une protection continue Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les m taux sans d abord documenter leur caract re et leur tat N gliger d identifier d valuer et de traiter les causes de la corrosion Nettoyer excessivement les l ments en m tal Employer des m thodes de nettoyage qui alt rent ou endommagent la couleur la texture et le fini caract ristiques du m tal Enlever la patine caract ristique d un l ment en m tal Exposer les m taux qu on avait pr vu prot ger contre l environnement Appliquer de la peinture ou d autres enduits sur des m taux qui n ont jamais t recouverts Utiliser des abrasifs sur des m taux mous LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION a Conseill D conseill 11 12 13 14 15 R appliquer de la peinture ou d autres enduits appropri s apr s le nettoyage afin de r duire le taux de corrosion des m taux peints ou recouverts d un enduit Conserver les m taux
425. pondre aux anciens quant la forme et aux d tails V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s Il peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les l ments b tis et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux sans comprendre l volution des l ments b tis Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les l ments b tis sans faire un relev de l tat des mat riaux des environs et des interrelations Avoir recours des pratiques d entretien et des mat riaux abrasifs ou non prouv s par exemple utiliser des m thodes de nettoyage radicales qui peuvent tre dommageables telles que le nettoyage au jet de sable du bois de la brique ou de la pierre tendre ou utiliser des produits chimiques forts sur la ma onnerie ou les m taux Enlever un l ment b ti d t rior qui pourrait tre stabilis ou r par Remplacer au complet un l ment b ti alors qu il serait appropri de ne remplacer que les composantes d t rior es ou manquantes NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 93 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTA
426. portants dommages caus s par l ouragan Juan aux Jardins publics de Halifax ont exig des replantages importants Malgr l ampleur des travaux l entreprise est quand m me consid r e comme une intervention minimale puisque des travaux moins importants auraient eu une incidence n gative sur la valeur patrimoniale du lieu LES NORMES NORME a Reconna tre chaque lieu patrimonial comme un t moin mat riel d une poque d un endroit et d une utilisation b viter de donner une fausse impression d volution historique en y ajoutant des l ments provenant d autres lieux patrimoniaux ou d autres biens ou encore en combinant les caract ristiques d un m me lieu qui n ont jamais coexist La partie a de la norme exige le respect du lieu patrimonial et la conservation au mieux possible des preuves physiques qui donnent son importance au lieu patrimonial entre autres sa contribution un contexte pr cis et l histoire sociale associ e ses utilisations La partie b incite viter de faire des ajouts qui falsifient l histoire d un lieu Il est toujours tr s risqu de perdre de l authenticit du lieu lorsqu on ajoute des l ments venant d autres endroits ou d autres poques Les mat riaux retir s des lieux patrimoniaux sont souvent r cup r s ou r utilis s Il faut examiner soigneusement la fa on de faire et l endroit o cela se fera Par exemple il n est pas conforme la norme d utiliser d
427. posant un l ment de remplacement incompatible ou fait partir de preuves physiques et documentaires insuffisantes Construire un ajout qui n cessite l enl vement de murs ext rieurs caract ristiques CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 21 22 23 24 Satisfaire aux exigences de sant et de s curit de mani re pr server la valeur patrimoniale des murs ext rieurs existants et de r duire au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques Travailler avec des sp cialistes du code pour trouver les solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais Prot ger les murs ext rieurs contre la perte ou les dommages en d terminant et en valuant les risques pr cis et en mettant en uvre une strat gie pertinente de protection contre les incendies et les explosions pour liminer ces risques Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en apportant les modifications pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit Modifier des murs ext rieurs caract ristiques sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pou
428. pour le gouvernement f d ral de George Chalker pour Terre Neuve et Labrador de Jeffrey Reed pour la Nouvelle Ecosse de Darin MacKinnon pour l le du Prince Edouard de Jim Bezanson et Carlo Laforge pour le Nouveau Brunswick de G rald Savoie et Chantal Gris pour e Qu bec de Deborah Hossack pour Ontario de Susan Boissonneault et Marnie Gartrell pour le Manitoba de Bernard Flaman Ann De Mey Bruce Dawson et Liberty Walton pour a Saskatchewan de Tom Ward pour Alberta de Bob Parliament pour la Colombie Britannique de Doug Olynyk et Brent Riley pour le Yukon de Tom Andrews pour les Territoires du Nord Ouest de Ashley Fleischer et Shamus MacDonald pour le Nunavut Je tiens en outre remercier l quipe de consultation sans qui le document n aurait jamais vu le jour L quipe de base qui a contribu la coordination la r daction la r vision et le choix des photos de la deuxi me dition a travaill sous la direction de Susan Ross archi tecte en conservation la Direction de a conservation du patrimoine DCP de Travaux publics et Services gouverne mentaux Canada et se composait de architecte Susan Coles de l ing nieur Bob Kirkhope de l architecte de paysage Marie Claude Quessy de la DCP et de arch ologue Virginia Sheehan de Parcs Canada L ing nieur John G Cooke RSW et l architecte Michael McClelland membre de l Ordre des arc
429. pratiques de conservation du patrimoine Elles sont enracin es dans les observations pratiques et th oriques qui ont volu en m me temps que le domaine de la conservation au fil des ans L application de ces principes fondamentaux donne de l uniformit et un fondement thique aux d cisions qui doivent tre prises pour la conservation d un lieu patrimonial Les normes doivent g n ralement tre appliqu es tout au long du processus de conservation et tre lues en tant qu un tout car elles sont interd pendantes et elles se renforcent les unes les autres La conservation est une activit r alis e au cas par cas et fond e sur une compr hension approfondie de la valeur patrimoniale d un lieu patrimonial Bien que l applicabilit de chaque norme est unique chaque intervention il n en demeure pas moins qu il y a une constance dans la fa on d appliquer les normes aux diff rents lieux patrimoniaux Le chapitre 4 qui forme l essentiel du pr sent document donne des lignes directrices d taill es sur quatre grandes cat gories de lieux patrimoniaux et sur les mat riaux Les normes tant des principes de base qu il faut appliquer l aide d un processus raisonn propre chaque lieu patrimonial il est important de bien comprendre leur signification Ce chapitre explique la signification de chacune d elles et donne des exemples de leur mise en application tant donn qu un grand nombre de
430. proches c est dire valuer les r percussions des interventions pr vues sur les l ments caract ristiques ou aller la recherche de nouvelles donn es Avoir une compr hension approfondie d un lieu patrimonial constitue une premi re tape essentielle des pratiques exemplaires de conservation La com pr hension s acquiert habituellement par des recherches ainsi que par des investi gations Il importe donc de conna tre sur quoi repose la valeur patrimoniale du lieu ainsi que son tat son volution au fil du temps et l importance que lui a accord e sa collectivit par le pass et encore aujourd hui Les pratiques traditionnelles associ es au lieu patrimonial et l interd pendance du lieu patrimonial de son envi ronnement et de ses collectivit s doivent aussi tre prises en consid ration L tape de la compr hension peut tre longue et dans certains cas se poursuivre parall lement aux tapes subs quentes car la compr hension du lieu volue et continue influencer le processus L information recueillie cette tape servira tout au long du processus de prise de d cisions et doit demeurer accessible La planification est le m canisme qui tablit le lien entre la compr hension approfondie d un lieu patrimonial et des interventions respectueuses de sa valeur patrimoniale La planification doit tenir compte de tous les facteurs qui influencent l avenir d un lieu patrimonial y comp
431. qualit de l ex cution et la m thode de travail appropri s II peut s agir d examiner des chantillons de faire des essais avec des produits des m thodes ou des assemblages ou de construire une maquette Les tests doivent tre effectu s dans les m mes conditions que les travaux propos s Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur les fen tres les portes et les devantures des magasins et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Remplacer au complet un l ment fonctionnel ou d coratif par exemple un volet dont une louve est bris e ou une porte laquelle il manque une penture alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de celle des parties qui subsistent ou qui est physiquement ou visuellement incompatible LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill 15 16 R parer les fen tres les portes et les devantures de magasin par des interventions minimales Peuvent faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible d apr s des preuves physiques ou documentaires Remplacer l identique une fen tre une porte ou une devanture de magasin irr parab
432. que pr serv gr ce un moratoire sur le d veloppement LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION a Conseill D conseill 1 Comprendre les reliefs et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du paysage culturel Comprendre l volution des reliefs dans le temps en utilisant des ressources archivistiques comme des plans et des photographies a riennes Il peut galement s agir d une analyse arch ologique ou d histoire orale pour comprendre les reliefs et les valeurs culturelles qui y sont associ es Documenter le mat riau g ologique l l vation la pente la forme l orientation le contour l tat et la fonction des reliefs avant d entreprendre des travaux valuer l tat g n ral des reliefs d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les reliefs en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques Ces m thodes peuvent comprendre de tondre le couvert v g tal pour r v ler le relief Conserver les reliefs qui sont en bon tat ou les reliefs d t rior s qui peuvent tre r par s ou r tablis R parer ou r tablir un l ment d t rior du relief l aide de m thodes de conservation reconnues Les r parations peuvent galement
433. ques Notes sur la conservation de l architec ture no 1 www culture gov on ca french culdiv heritage conote1 htm Province d Ontario Minist re de la Culture Patrimoine 2006 Prot geons le patrimoine ontarien Toronto Imprimeur de la reine pour l Ontario www culture gov on ca french heritage Toolkit toolkit htm 260 Province d Ontario Minist re de la Culture Patrimoine 2005 Renforcement du patrimoine ontarien Guide pr liminaire pour savoir comment identifier prot ger et promouvoir notre patrimoine communautaire Toronto Imprimeur de la reine pour l Ontario www culture gov on ca french heritage Ministry 20 Book 20 20Fre pdf Province d Ontario Minist re des Affaires municipales et du logement 2005 2 6 Patrimoine culturel et arch olo gie D claration de principes provinciale 2005 Imprimeur de la reine pour l Ontario www mah gov on ca Page3723 aspx Province of Saskatchewan Heritage Resources Branch 2007 Conserving Your Historic Places A Guide For Communities www tpcs gov sk ca community guide Province of Saskatchewan Heritage Resources Branch Architectural Heritage Saskatchewan Historic Places Initiative and the Saskatchewan Heritage Foundation 2008 reNEW Saskatchewan Directory of Contractors For Historic Building Conservation Province of Saskatchewan Heritage Resources Branch 2008 Developing Your Heritage Inventory A Guide For Communities www tpcs gov sk ca Inventor
434. ques ou lorsqu ils ont t inscrits au R pertoire canadien des lieux patrimoniaux Les Normes et lignes directrices pour Ja conservation des lieux patrimoniaux au Canada sont des outils qui aideront les utilisateurs d cider des meilleures mesures prendre pour conserver les lieux patrimoniaux Pour ce faire il faut d abord comprendre le lieu patrimonial en question et les raisons qui justifient son importance Autrement dit qu est ce qu il importe de conserver dans ce lieu patrimonial Pour conna tre la r ponse nous en examinons les valeurs Les sp cialistes de la conservation travaillent dans ce qu on appelle un contexte fond sur les valeurs c est dire un syst me qui reconna t et g re les lieux patrimoniaux en fonction des valeurs attribu es au cours d un processus d valuation Ces valeurs comprennent g n ralement l importance esth tique historique scientifique culturelle sociale et spirituelle d un lieu et peuvent tre simples ou multiples m subjectives d une large port e et imbriqu es m attribu es diff remment par des groupes diff rents et pouvant m me changer au fil du temps Comment tablit on la valeur patrimoniale d un lieu patrimonial Les valeurs son habituellement d finies par une collectivit en lien avec un lieu ce qui rend la d termination et la gestion des lieux patrimoniaux plus accessibles au public Des administrations canadiennes l chelle f d
435. r des mat riaux historiques voisins pour des raisons d efficacit La partie b exige aussi que les ajouts ou les nouvelles constructions soient visuellement compatibles avec le lieu patrimonial tout en s en distinguant Pour ce faire il faut trouver le juste milieu entre une simple imitation de la forme existante et un contraste prononc tout en s assurant que l ajout ou la nouvelle construction respecte la valeur patrimoniale du lieu La partie b exige aussi que l ajout soit subordonn au lieu patrimonial Autrement dit l ajout ne doit pas nuire au lieu ou sa valeur patrimoniale La subordination n est pas une question de taille un petit ajout mal con u pourrait avoir plus de cons quences n fastes sur un lieu patrimonial qu un grand ajout bien con u Ces deux ajouts Montr al montrent la gamme de possibilit s qui s offre aux ajouts des lieux patrimoniaux Bien que l ajout la maison Shaughnessy par le Centre canadien d architecture pr sente une surface au sol plus importante que celle de la maison elle m me il d montre une approche subtile utilisant une chelle des proportions dans les ouvertures des mat riaux et des d tails compatibles avec le b timent original Le Mus e d arch ologie et d histoire de Pointe a Calli re illustre une approche contemporaine de contraste dans laquelle un site arch ologique a t int gr avec succ s dans un nouveau design d une fa on qui communique bien la valeur patrimon
436. r nes scell es des puits de lumi re des Les formes et les l ments caract ristiques des magasins Byrnes Block de Gastown Vancouver incluant les grandes vitrines en verre lamin les impostes plusieurs panneaux et les portes centrales en retrait ont t pr serv es Le remplacement des portes tient souvent des besoins de s curit d efficacit nerg tique ou de s paration coupe feu Il est souvent possible de r pondre tous ces besoins tout en conservant une porte historique L ajout de calfeutrage peut contribuer fortement l efficacit nerg tique d une porte Les serrures modernes peuvent souvent tre install es sans causer trop de dommages La r sistance au feu d une porte de bois plein peut r pondre aux exigences de certains codes NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA serre jardin d hiver et des portes touman tes Elles comportent une large gamme de composantes fonctionnelles et d coratives comme les cadres les ch ssis les meneaux le vitrail le vitrage la quincaillerie les appuis les Jarmiers les jambages ou mou lures panneaux ou d cor s et les volets et stores int rieurs et ext rieurs Les fen tres les portes et les devantures de magasin font partie des l ments les plus vidents d un b timent Elles ponctuent la fa ade ou dans le cas de la construction d un mur rideau font partie int grante du mur ext rieur
437. r ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX 4 5 4 B TON Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o le b ton est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Elles donnent galement l orientation en ce qui concerne l entretien la r paration et le remplacement des l ments en b ton ses d buts le b ton tait g n ralement utilis des fins utilitaires et il servait la fabrication de structures non visibles Le Cape Race la pointe sud de la p ninsule d Avalon Terre Neuve et Labrador est le point d arriv e terre le plus c l bre du Canada Construit en 1906 1907 le phare de Cape Race a t le premier phare en b ton au Canada et sans doute le deuxi me phare en b ton arm au monde NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA b ton le plus ancien tait massif et non arm coul sur place il contenait une vari t de granulats provenant de sources locales partir des ann es 1900 l usage du b ton comme mat riau esth tique s est g n ralis et il tait largement r pandu au milieu du XX si cle L apparition du b ton arm au d but du XX si cle a donn lieu la conception de pi ces et de structures en b ton d une meilleure efficacit Il a d s lors t possible d augmenter les port es des l ments
438. r par s ou r g n r s Stabiliser des plans ou des jeux d eau d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre de travaux de r paration R parer des plans ou des jeux d eau d t rior s l aide de m thodes de conservation reconnues Les r parations peuvent galement comprendre le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes des plans ou des jeux d eau Les r parations doivent correspondre le plus troitement possible aux travaux existants sur le plan physique et visuel Entretenir les syst mes m caniques et lectriques et la plomberie d un plan d eau construit afin d assurer le niveau d eau appropri ou la direction de l coulement y compris entretenir les m canismes de r glage et de s quence des syst mes d irrigation Remplacer l identique les parties gravement d t rior es ou manquantes des plans ou des jeux d eau lorsqu il en subsiste des prototypes Les nouveaux travaux doivent correspondre aux anciens quant la forme et aux d tails Entreprendre des travaux sans comprendre l volution des plans d eau Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les plans d eau et l hydrologie connexe sans tablir un relev du caract re et de l tat de ces plans d eau Permettre la modification d un plan ou d un jeu d eau en raison d un d velopp
439. r parations qui ne traitent pas ou ne r solvent pas la cause du probl me N gliger d entretenir convenablement les l ments construits de mani re cyclique ce qui entra nera t la d t rioration de leurs composantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Eu Conseill D conseill 11 Prot ger les t moins de l volution ou du fonctionnement d un l ment construit qui contribuent la valeur patrimoniale de l ouvrage de g nie prot ger notamment les patines les souillures ou les d bris les traces d usure et les graffiti li s l exploitation de l ouvrage ou de ses machines par exemple en nettoyant suffisamment ces derni res pour ralentir leur d t rioration et r duire les risques pour le public au lieu de tenter de les remettre neuf 12 Pr server la m thode de fonctionnement d un ouvrage de g nie ou de ses l ments construits qui contribue la valeur patrimoniale du lieu par exemple en continuant d actionner la main une porte d cluse au lieu de motoriser son fonctionnement 13 Imposer des limites quant l usage acceptable des l ments construits en fonction de leurs caract ristiques et de leurs capacit s r elles afin de les prot ger contre les dommages Il importe de trouver un quilibre entre les exigences li es l usage pr sent et pr vu d un ouvrage et sa valeur patrimonia
440. r and Meredith Walker 1992 reprint ed 1996 The Illustrated Burra Charter Making Good Decisions About the Care of Important Places Sydney Australia ICOMOS and Australian Heritage Commission Municipal Heritage Partnership Program 2008 Creating a Future for Alberta s Historic Places Identifying Evaluating Managing Alberta Government Historic Places Initiative National Park Service US 1997 Cultural Resource Management Guideline National Park Service www nps gov history history online_books nps28 28contents htm New Zealand Historic Places Trust 2004 Heritage Management Guidelines for Resources Management Practitioners Wellington New Zealand Historic Places Trust www historic org nz en Publications media Corporate Files Publications HMGuidelines_Text ashx Ontario Reality Corporation 2007 Heritage Management Process Handbook www ontariorealty ca Assets ORC Heritage Manageme nt Process 2007 pdf Parker Elyse 1979 A Guide to Heritage Structure Investigations Toronto Ontario Ministry of Culture and Recreation Heritage Administration Branch Parcs Canada 2009 Manuel de r f rence du Bureau d examens des difices f d raux du patrimoine Parcs Canada 2008 Guide de la Planification de la gestion www pc gc ca docs bib lib media docs bib lib pdfs pc_gmp2008_fashx Province d Ontario Minist re de la Culture Patrimoine 1997 Huit directives en mati re de conservation des biens histori
441. r des preuves physiques et documentaires insuffisantes introduire un nouvel l ment qui modifie ou qui masque les realtions visuelles dans le paysage culturel II pourrait s agir d introduire un nouveau b timent comme point focal alors que la perc e caract ristique ne donnait traditionnellement que sur le ciel 71 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION el Conseill D conseill 16 R parer ou r g n rer un l ment caract ristique d t rior de la p riode de restauration avec une approche d intervention minimale 17 Remplacer au complet l identique un l ment caract ristique des relations visuelles de la p riode de restauration lorsqu il est trop d t rior pour tre r par en utilisant la m me configuration et les m mes d tails de conception Les nouveaux travaux doivent tre bien document s afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Remplacer au complet un l ment caract ristique des relations visuelles de la p riode de restauration alors qu il serait possible de le r parer ou de le r g n rer Utiliser un mat riau de substitution pour le remplacement dont l apparence diff re des l ments en place et qui est incompatible sur le plan physique et visuel Enlever un l ment irr parable de la p riode de restauration sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne respecte pas les realtions visuelles dans le paysage cult
442. r le concepteur ou constructeur initial et toute modification apport e l am nagement int rieur au fil du temps Documenter l am nagement int rieur y compris la forme et le lien entre les mod les de circulation et les espaces int rieurs de m me que l tat les liens et l volution des l ments qui d finissent l am nagement avant d entreprendre des travaux valuer l int grit de l am nagement int rieur d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger et entretenir les l ments de l am nagement int rieur du b timent par des travaux d entretien cycliques ou saisonniers Conserver l am nagement int rieur en maintenant les mod les de circulation et les relations spatiales historiques Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration Documenter toutes les interventions qui ont un effet sur l am nagement int rieur et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur l am nagement int rieur d un b timent sans d abord documenter l am nagement existant Modifier l am nagement int rieur en changeant ou en masquant les mod les de circulation et les relations spatiales LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR
443. r les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Recouvrir les l ments caract ristiques inflammables par un rev tement ou un gainage ignifuge qui en modifie l apparence LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION i Conseill D conseill CONSIDERATIONS RELATIVES LA DURABILITE 25 26 27 Se conformer aux objectifs en mati re d efficacit nerg tique lorsque des am liorations sont apport es aux murs ext rieurs tout en conservant les l ments caract ristiques et en tenant compte de l efficacit nerg tique de l enveloppe et des syst mes dans leur ensemble valuer l incidence possible de l ajout d isolation l enveloppe du b timent par exemple le d placement d un point de ros e et la cr ation de ponts thermiques Travailler avec des sp cialistes de l efficacit nerg tique pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Modifier la composition ou les mat riaux des murs ext rieurs de mani re compromettre les l ments caract ristiques du b timent et la durabilit de leurs mat riaux Remplacer un vitrage simple par des fen tres thermiques scell es sans tenir compte d
444. r ni modifier cette disposition Le trac du chemin de fer Kettle Valley Railway au travers du canyon Myra en Colombie Britannique s est fait l aide d un r seau de chevalets de tunnels de talus rocheux et d enrochements Construit en 1915 en tant que voie secondaire de la ligne principale au sud de la Colombie Britannique la construction et le positionnement des chevalets ont grandement r duit la quantit d excavation du roc n cessaire au passage du chemin de fer dans le canyon En 2003 un incendie de for t a d truit 12 des 16 chevalets en bois et endommag deux structures en acier dans le canyon Les chevalets en bois ont t reconstruits d apr s le devis de construction original NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 207 208 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Eel Conseill D conseill 1 Comprendre l am nagement fonctionnel et comment il contribue la valeur patrimoniale de l ouvrage de g nie Comprendre l histoire de la construction la th orie la conception et l aspect utilitaire sous jacents l am nagement fonctionnel Documenter l am nagement fonctionnel notamment les r seaux de circulation les tapes des proc d s ainsi que l orientation l alignement les dimensions la juxtaposition et les interrelations des l ments construits qui en d finissent l organisation l volution e
445. r un nouvel l ment d un r seau de circulation lorsqu un nouvel usage le requiert qui est compatible avec la valeur patrimoniale du lieu par exemple contr ler et limiter les nouveaux points d acc s et les intersections le long d une route historique CONSID RATIONS RELATIVES L ACCESSIBILIT 15 Respecter les exigences relatives l accessibilit de mani re pr server les r seaux ou les l ments des r seaux de circulation caract ristiques NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Remplacer ou modifier des l ments et des mat riaux de r seaux de circulation alors qu il est possible de les r parer Remplacer un l ment irr parable par un nouvel l ment qui n a pas la m me apparence visuelle Cr er une fausse apparence historique en installant un l ment de remplacement incompatible ou fond sur des preuves physiques et documentaires insuffisantes Placer un nouvel l ment qui nuit au r seau de circulation historique par exemple cr er une nouvelle piste cyclable alors qu un sentier historique existant pourrait accueillir ce nouvel usage introduire un nouvel l ment dans le r seau de circulation qui n est pas compatible avec le r seau historique en ce qui a trait l chelle l alignement au traitement de la surface la largeur au traitement des bordures aux niveaux aux mat riaux ou l infrastructure Endommager les r seaux ou
446. rale provinciale territoriale municipale ainsi que chez les Autochtones peuvent valuer et reconna tre officiellement des lieux patrimoniaux qui rel vent de leur comp tence Ces administrations tiennent des registres de lieux officiellement reconnus et ont r cemment collabor la cr ation du R pertoire canadien des lieux patrimoniaux RCLP registre des lieux patrimoniaux au Canada www lieuxpatrimoniaux ca dans Internet Le RCLP fournit l information de base en regard de laquelle les Normes et lignes directrices peuvent tre appliqu es Un nonc de valeur qu on appelle nonc d importance dans le RCLP d finit la valeur patrimoniale du lieu et num re les l ments caract ristiques conserver pour pr server cette valeur L nonc d importance permet aux professionnels aux planificateurs et au grand public de comprendre la reconnaissance d une col lectivit et l valuation du lieu patrimonial Quiconque entreprend des travaux dans un lieu patrimonial doit garder l esprit la valeur patrimoniale du lieu et se servir des l ments caract ristiques comme point de d part et guide Cette compr hension de m me que les Normes et lignes directrices donnent un cadre la fois conceptuel et pratique la mise en uvre des interventions Le public participe de plus en plus l valuation et la gestion des lieux patrimoniaux mais il faut avoir recours des sp cialistes
447. ravaux ult rieurs Ne documenter que les l ments mat riels du paysage culturel et n gliger de documenter les pratiques traditionnelles qui s y rattachent Laisser des l ments qui appuient les pratiques traditionnelles tre modifi s ou se perdre en raison d un d veloppement incompatible ou par n gligence Enlever des l ments d t rior s qui appuient les pratiques traditionnelles alors qu il serait possible de les r parer ou de les r g n rer Remplacer au complet un l ment qui appuie des pratiques traditionnelles alors qu il serait possible de ne remplacer que les parties d t rior es et manquantes LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Ex Conseill D conseill 9 R parer ou r g n rer les l ments gravement d t rior s ou manquants qui appuient les pratiques traditionnelles dans le paysage culturel au moyen de m thodes et de mat riaux non destructeurs par exemple n utiliser que des esp ces v g tales indig nes lorsqu il faut r g n rer la v g tation ou les composantes cologiques importantes pour les pratiques traditionnelles Remplacer au complet un l ment qui appuie les pratiques traditionnelles alors qu il serait possible de le r parer ou de le r g n rer NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 59 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Conseill D conseill
448. ravement d t rior es ou manquantes la r paration doit alors consister surtout en l utilisation d un renforcement limit ou d un consolidant prouv ou le remplacement doit se faire l identique lorsqu il subsiste des prototypes Consulter l info capsule ci dessous sur le remplacement des l ments caract ristiques Veuillez noter que dans le contexte de certains types de lieux patrimoniaux et de leurs l ments caract ristiques le verbe r parer peut ne pas convenir Par exemple s il faut restaurer des l ments de la v g tation d un paysage culturel les verbes r tablir r g n rer ou implanter peuvent mieux convenir LIGNES DIRECTRICES SUPPLEMENTAIRES POUR LA REHABILITATION Dans chaque section des lignes directrices suppl mentaires traitent des travaux de modifications ou d ajouts visant accueillir un programme largi ou un nouvel usage et appliquer les codes et les normes en vigueur relativement la sant et la s curit l accessibilit et la durabilit Ajouts ou modifications un lieu patrimonial La construction d un ajout ext rieur dans un lieu patrimonial peut sembler essentielle pour la nouvelle utilisation du lieu mais les lignes directrices indiquent clairement qu il faut viter de construire des ajouts dans la mesure du possible et qu il faut songer cette option seulement apr s avoir tabli l impossibilit de r pondre aux bes
449. rchview 1997 65 Motherwell Homestead Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1987 65 Ministers Island Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick 2002 69 Square Dalhousie Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Ross 2006 REFERENCES Section 4 1 Page Sujet Source Ann e 69 Terrains du palais l gislatif de la Gouvernement de la Saskatchewan Dean 2008 Saskatchewan 69 Ranch Bar U Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gerard van Rijn 2009 73 Canal de Sault Ste Marie Parcs Canada Roger Draycott 1986 73 Carr Royal Minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine du Qu bec Jean Francois Rodrigue 2004 73 Province House Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Bill Hockey 2002 77 Etablissement Melanson Travaux publics et Services gouvernementaux Canada John Zvonar 2006 80 P pini re Honeywood Government of Saskatchewan Carlos Germann 2008 80 Reader Rock Garden Jardini re en chef du Reader Rock Garden Ville de Calgary Janet Jones 2007 80 Ruines du monast re trappiste Direction des resources historiques Culture Patrimoine et Tourisme Province du Manitoba 2004 84 Drague Num ro Quatre Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1992 84 Frank Slide Alberta Culture and Community Spirit Fraser Shaw 2007 88 Lac des Castors en t Travaux publics et Servi
450. re p riode nuisant ainsi la repr sentation de la p riode de restauration choisie RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 21 Recr er un plan ou un jeu d eau manquant qui existait pendant la p riode de restauration d apr s des preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux pourrait s agir par exemple de refondre une fontaine d apr s le moule original Cr er un plan ou un jeu d eau qui faisait partie du concept original mais qui n a jamais t r alis ou construire un plan ou un jeu d eau dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 91 4 1 11 L MENTS B TIS Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o les l ments b tis d un paysage culturel sont consid r s comme des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Les l ments b tis peuvent compren dre les vestiges arch ologiques les b timents r sidentiels commerciaux et institutionnels les structures tels les barrages ou les ponts et les cl tures pour caribous Un b timent peut jouer un r le Le b timent de l entr e Est du parc national du Mont Riding au Manitoba est un l ment caract ristique de ce paysage culturel et doit tre prot g Les l ments caract ristiques qui d finissent le
451. rectrices susceptible de s appliquer un projet donn ou une activit d entretien Il faut consulter toutes les lignes directrices pertinentes et lire d abord les introductions aux sections sur chaque type de lieu patrimonial puis les lignes directrices selon les travaux effectuer tant donn que les mat riaux sont communs diff rents types de lieux une cinqui me cat gorie les Lignes directrices pour les mat riaux a trait aux mat riaux qui peuvent faire partie de chaque cat gorie de lieu patrimonial Par exemple des conseils sur la conservation des bardeaux de bois d un toit se trouveront dans les Lignes directrices pour les b timents la section sur les toitures et dans les Lignes directrices pour les mat riaux la section sur le bois et les produits d riv s du bois MISE EN UVRE DES LIGNES DIRECTRICES Il faut consulter les lignes directrices lorsque l l ment qui fait l objet d une intervention a t identifi comme l ment caract ristique dans un nonc d importance ou tout autre nonc de valeur Les lignes directrices g n rales s appliquent toutes les interventions que le traitement principal soit la pr servation la r habilitation ou la restauration Des lignes directrices suppl mentaires ont trait aux projets de r habilitation et de restauration Les lignes directrices sont pr sent es dans un ordre allant d une action minimale une intervention plu
452. rectrices donnent Le bois est un mat riau organique s orientation suivre dans les cas o dont les propri t s physiques varient B O S ET e bois ou les produits d riv s du bois consid rablement selon l essence la coupe sont consid r s comme des l ments la classe et l ge Il est particuli rement P RO D U ITS caract ristiques d un lieu patrimonial vuln rable au feu la moisissure aux j a Elles donnent galement des conseils rayons ultraviolets et aux infestations D E R l V E S sur l entretien la r paration et le d insectes Pour conserver le bois il est remplacement du bois et des produits donc essentiel de le prot ger contre ces D U B O l S d riv s du bois menaces notamment en appliquant et en entretenant des enduits et des traitements appropri s tels que la peinture la teinture le vernis et les produits de pr servation L expression bois et produits d riv s du bois fait r f rence aux l ments en bois utilis s dans des syst mes et des assemblages ext rieurs et int rieurs Ces l ments comprennent les rondins le bois d uvre sci ou quarri et le bois ouvr ou sculpt Le contreplaqu le bois lamell coll et les mat riaux composites tels que les panneaux de particules ou les panneaux de copeaux figurent quant eux parmi les produits d riv s du bois On trouve du bois et des produits d riv s du bois dans les toitures les recouvrements les structures les fen tr
453. reils de chauffage climatisation dans des fen tres caract ristiques Faire courir les conduits les tuyaux et les c bles des endroits o ils endommagent modifient radicalement ou masquent des l ments caract ristiques 187 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION a Conseill D conseill CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 27 Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais 28 Travailler avec des sp cialistes des codes pour trouver les solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du lieu CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 29 R tablir si possible la ventilation et l clairage naturels caract ristiques par exemple les impostes et les puits de lumi re qu il est possible d ouvrir 30 S assurer que l introduction de nouveaux types de syst mes m caniques tels que les syst mes solaires g othermiques ou d change de chaleur auront le moins d incidences possible sur les l ments caract ristiques du lieu patrimonial 31 Travailler avec des sp cialistes de l efficacit nerg tique pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du lieu 188
454. reproduire importe de bien documenter les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs Remplacer la v g tation de la p riode de r f rence lorsqu il est possible de la r g n rer ou employer des m thodes destructives de r paration causant ainsi d autres dommages des mat riaux historiques fragiles Enlever un l ment de v g tation d t rior de la p riode de restauration sans la remplacer ou la remplacer par un nouvel l ment dont l apparence diff re ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 19 Enlever ou modifier la v g tation non caract ristique datant de p riodes autres que la p riode de restauration choisie par exemple enlever les plants situ s pr s des fondations ou des esp ces exotiques envahissantes N gliger d enlever la v g tation non caract ristique datant d autres p riodes nuisant ainsi la repr sentation de la p riode de restauration choisie RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 20 Recr er un l ment de v g tation manquant qui existait au cours de la p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux par exemple r g n rer des cultures en se fondant sur l analyse des pollens Planter de la v g tation qui faisait partie du concept original mais qui n avait jamais t mise en place ou de la v g tation dont on suppose l existence
455. rer ou ajouter en ins rant une pi ce R habilitation rehabilitation action ou processus visant permettre un usage continu ou contemporain compatible avec le lieu patrimonial ou avec l une de ses composantes tout en prot geant la valeur patrimoniale du lieu Rejointoiement repointing r paration de joints de maconnerie brique pierre ou autre avec du mortier Rempart rampart large lev e de terre habituellement surmont e d un parapet rig e autour d un fort pour en assurer la d fense Rendement ant rieur past performance d monstration de la capacit d une structure de r sister des charges au fil du temps Les immeubles et les structures b tis conform ment de bonnes m thodes de construction avant l laboration des codes du b timent peuvent tre consid r s comme ayant d montr leur capacit de r sister des charges puisqu ils ont t soumis au fil du temps des charges auxquelles ils ont r sist R pertoire canadien des lieux patrimoniaux Canadian Register of Historic Places liste pancanadienne des lieux patrimoniaux d importance locale provinciale territoriale et nationale Le R pertoire canadien des lieux patrimoniaux est administr par le gouvernement du Canada en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux Restauration restoration action ou processus visant a r v ler a faire retrouver ou a repr senter fid lement l ta
456. ression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais 29 Prot ger les syst mes porteurs contre la perte ou les dommages en d terminant et en valuant les risques pr cis et en mettant en uvre une strat gie pertinente de protection contre les incendies pour liminer ces risques 30 Appliquer des mat riaux ignifuges qui n endommagent pas ou ne masquent pas les syst mes porteurs caract ristiques par exemple appliquer des couches de peinture intumescente sur une colonne expos e afin de prot ger l acier CONSIDERATIONS RELATIVES LA DURABILITE 31 Travailler avec des sp cialistes de l efficacit nerg tique et de la durabilit pour trouver la solution la plus appropri e et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du lieu patrimonial Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en apportant les modifications pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit Modifier des syst mes porteurs caract ristiques sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du lieu patrimonial Recouvrir les l ments caract ristiques inflammables d un rev tement ou d un gainage ignifuge qui en modifie l apparence Modifier des syst mes porteurs caract ristiques y compris les fondations sans avo
457. rfaces et le nettoyage des entr es ou des sorties de drains NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 253 254 Essai non destructif non destructive testing essai qui ne produit pas de d formation ou de dommage permanent de l l ment test Facteurs de stress stressors l ments ou v nements qui pourraient nuire aux l ments caract ristiques d un site arch ologique ou sa valeur patrimoniale Ferme truss ouvrage de charpente fait de bois ou de m tal qui se compose de membrures individuelles assembl es en forme triangulaire G nie empirique empirical engineering Design ou construction reposant sur l exp rience pratique l observation les essais et erreurs ou les donn es exp rimentales plut t que sur les m thodes scientifiques les connaissances ou les th ories Glacis glacis Une pente qui s tend au pied de fortifications Inspecter inspecting mener une enqu te ou un examen d un lieu patrimonial et de ses l ments pour conna tre leur tat de fonctionnement pour rep rer des signes de faiblesse de d t rioration ou de danger et pour d terminer les r parations effectuer Les inspections doivent tre faites r guli rement dans le cadre d un programme d entretien Intervention intervention toute action autre que la d molition ou la destruction qui entra ne un changement physique un l ment du lieu patri
458. riaux ou en am liorant les syst mes m caniques par exemple boucher une fissure dans la doublure d un tang ou r parer le m canisme d fectueux d une pompe Remplacer l identique un plan ou un jeu d eau d t rior en se fondant sur la forme la profondeur et les d tails existants pour le reproduire S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riau pour des raisons techniques ou environnementales on peut envisager de se servir d un mat riau de substitution compatible par exemple remplacer une doublure d tang en plomb par une doublure faite de plastique L l ment de remplacement doit ressembler autant que possible l original tant sur le plan visuel que fonctionnel Remplacer des l ments historiques manquants en concevant de nouveaux l ments compatibles avec les plans d eau du paysage culturel d apr s des preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux Par exemple un l ment d irrigation perdu peut tre remplac par l utilisation de mat riaux qui ont la m me apparence Remplacer ou enlever des plans d eau ou des syst mes alors qu il serait possible de les r parer Remplacer un plan ou un jeu d eau par un nouvel l ment qui n a pas la m me apparence par exemple remplacer une buse orifice unique par un bec pulv risateur changeant ainsi le caract re historique d une fontaine un seul jet d eau un coulement de bruine Introduire de nouveaux l ments incompatibles p
459. ribuent l chelle du lieu patrimonial Conserver les l ments caract ristiques des relations visuelles dans le paysage culturel qui sont en bon tat ou les l ments d t rior s qui peuvent tre r par s ou r g n r s R parer ou r g n rer les parties d t rior es des l ments caract ristiques des relations visuelles l aide de m thodes de conservation reconnues Les r parations peuvent galement comprendre le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes Les r parations doivent correspondre aussi troitement que possible aux l ments en place sur le plan physique et visuel Entreprendre des travaux sans comprendre leurs r percussions sur les relations visuelles dans le paysage culturel par exemple enlever de la v g tation qui visait encadrer une vue importante du lieu patrimonial Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les relations visuelles sans tablir un relev des caract ristiques et de l tat de ces vues Permettre qu on modifie des relations visuelles en raison d am nagements incompatibles ou par n gligence Utiliser des m thodes d entretien qui modifient ou masquent les relations visuelles dans un paysage culturel par exemple enlever des plantations qui r duisent la taille per ue d un stationnement pour faciliter l enl vement de la neige Enlever un l ment caract ristique des relations visuelles qui peut tre r par
460. ricole historique du sol La pr servation des preuves d utilisation des terres comprend l entretien des rang es d arbres et des haies et le remplacement de celles qui sont gravement d t rior es L utilisation du sol peut changer au fil du temps Lorsqu une modification l utilisation du sol exige des changements de la forme physique du paysage il est important d valuer soigneusement la viabilit des changements propos s pour viter que d autres changements n effritent graduellement la valeur patrimoniale du lieu Par exemple passer d un usage industriel un usage r sidentiel dans un arrondissement historique peut obliger modifier le caract re du paysage ou accro tre la densit des l ments b tis dans le lieu patrimonial Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation des l ments d un paysage culturel qui t moignent d une utilisation du sol du pass ou qui appuient une utilisation exis tante Bien que d autres lignes directrices portent sur des manifestations pr cises de l utilisation du sol comme les l ments b tis ou la circulation les pr sentes traitent de l utilisation du sol dans son ensemble Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur la morphologie du territoire ou les preuves de pratiques traditionnelles l immense pelouse d gag e devant l difice du Centre
461. rieur datant d une autre p riode une pi ce caract ristique nuisant ainsi la repr sentation du b timent tel qu il existait pendant la p riode de restauration choisie Enlever un l ment d une p riode ult rieure qui remplit une fonction importante dans l utilisation courante du batiment par exemple des toilettes accessibles ou un escalier de secours RECREER DES ELEMENTS MANQUANTS DE LA PERIODE DE RESTAURATION 28 Recr er des l ments manquants de l am nagement int rieur Construire un l ment de l am nagement int rieur qui qui existaient pendant la p riode de restauration d apr s des faisait partie du concept original du b timent mais preuves physiques et documentaires qui n avait jamais t r alis ou le reconstruire dans une forme dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 140 LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS 4 3 3 TOITS Les pr sentes lignes directrices donnent orientation suivre dans les cas o un toit ou un l ment de toit est consid r comme un l ment caract ristique d un lieu patrimonial Les toits comprennent a fois les l ments visibles tels les coupo es les tourelles les cr tes les chemin es es goutti res les girouettes les pignons es chevrons les parapets les lucarnes les soffites et les bordures de toit ainsi que les composantes telles que le recouvrement la charpente l iso
462. rieurs par une intervention minimale Peuvent faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible d apr s des preuves physiques ou documentaires Remplacer l identique un l ment int rieur non r parable selon les preuves physiques et documentaires II pourrait s agir de lambris d un plafond de t le emboss e ou d un escalier int rieur S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riau pour des raisons techniques et conomiques on peut envisager d utiliser des mat riaux de substitution appropri s Remplacer au complet un l ment int rieur par exemple un escalier un mur en lambris un parquet mosa que ou une corniche alors qu il serait possible de r parer les mat riaux et de ne remplacer que les l ments d t rior s ou manquants Enlever un l ment irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment dont l apparence diff re ou ne remplit pas la m me fonction LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION E Conseill D conseill 19 20 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en installant un nouvel l ment int rieur d apr s des preuves physiques ou documentaires ou un nouvel l ment dont les dimensions l chelle le mat riau le style et la couleur
463. ris les besoins des propri taires et des utilisateurs les int r ts de la collecti vit les r percussions environnementales possibles les ressources disponibles et les contraintes externes L approche de planification et de conception la plus efficace est une approche int gr e qui allie la conservation du patrimoine d autres objectifs de planification et de projet et fait participer tous les partenaires et intervenants d s le d but et tout au long du processus Le processus de planification de la conservation dans le cas des lieux patrimoniaux doit tre souple pour tenir compte des d couvertes et laisser place une meilleure compr hension en cours de route par exemple la compr hension que conf re l information acquise gr ce des investigations arch ologiques ou des tudes d impact Il est important d avoi une perspective globale long terme et de ne pas mettre l accent sur des l ments caract ristiques particuliers au d triment des autres La L intervention dans un lieu patrimonial c est dire toute action sur ses l ments caract ristiques qui se traduit par un changement physique doit en respecter et en pr server la valeur patrimoniale Les interventions peuvent comprendre m des mesures de pr servation qui font partie de l entretien continu d un lieu patrimonial des activit s de r habilitation li es un nouvel usage ou des mises niveau requises par les codes
464. ristiques de mani re compromettre leur valeur patrimoniale Envisager le r assemblage des composantes d l ments caract ristiques du site sans valuer et r pertorier l emplacement et les mat riaux originaux du site son degr de d t rioration les pressions naturelles ou celles qui sont caus es par l activit humaine Remplacer des composantes manquantes de mani re semer un doute quant l authenticit des l ments caract ristiques du site LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LA R HABILITATION Ra Conseill D conseill INT GRATION 34 35 Int grer une ressource arch ologique dans un paysage un b timent ou une structure de mani re communiquer sa valeur patrimoniale et pr server ses l ments caract ristiques Pr server les ressources arch ologiques par un bon entretien des nouveaux am nagements paysagers b timents ou structures MARQUAGES AU SOL 36 37 Marquer au sol uniquement les secteurs o des sites arch ologiques ont t d couverts examin s r pertori s et pr serv s sur place Le marquage au sol doit tre envisag uniquement lorsqu il n y a aucun risque d incidence n gative sur la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du site Prot ger les ressources arch ologiques en employant des concepts et des mat riaux qui ne compromettent pas l int grit des l ments caract ristiques
465. rmettant d optimiser la conservation de la valeur patrimoniale tout en satisfaisant aux exigences du projet dans les limites des ressources disponibles Respecter les lignes directrices Les Lignes directrices pour les b timents 4 3 et les mat riaux 4 5 ont t consul t es lors de chacune des interventions effectu es sur le Grier Block Par exemple les lignes directrices pour les murs ext rieurs et les syst mes porteurs B timents ont guid la conservation de la ma on nerie ext rieure et l ajout d isolant Les lignes directrices suppl mentaires pour les projets de r habilitation qui se trouvent dans toute la section B timents ont guid les interventions reli es aux exigences de durabilit de sant et s curit et d accessibilit D tail de la fa ade en t le emboss e apr s la restauration typique des panneaux fabriqu s par les Mesker Brothers Les travaux de pr servation ont consist enlever les panneaux m talliques identifier soigneusement leur emplacement initial enlever les multiples couches de peinture dans un bain de produits chimiques appliquer une nouvelle couche de peinture base poxydique et r installer les panneaux leur emplacement initial sur des tasseaux selon le principe d un cran de pluie PROCESSUS DE PRISE DE D CISIONS EN MATI RE DE CONSERVATION INTERVENIR R aliser les travaux Les travaux de du Grier Block se sont tal s sur pr s d une
466. rmique des fen tres d poque H ritage www heritagecanada org fre nouvelles arch html Smith Baird M 1978 Conserving Energy in Historic Buildings Preservation Brief no 3 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief03 htm Snyder John W 1992 Historic Preservation and Hazardous Waste A Legacy of the Industrial past APT Bulletin 24 1 2 67 73 Trusty Wayne 2004 Renovating vs Building New The Environmental Merits Athena Institute www athenasmi ca publications docs OECD_paper pdf Wood Chris and Tadj Oreszcyn 2002 Building Regulations and Historic Buildings Balancing the needs for energy conservation with those of building conservation an Interim Guidance Note on the application of Part L English Heritage www helm org uk upload pdf Building 20 Regulations 20and 20Historic 20Buildings_2002 pdf NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Vancouver Heritage Foundation 2009 New Life Old Buildings Your Green Guide to Heritage Conservation www vancouverheritagefoundation org sustainability html Ajouts aux lieux patrimoniaux Byard Paul Spencer 1998 The Architecture of Additions Design and Regulation New York NY Norton City of Victoria 2006 Design Guidelines Old Town Victoria BC New buildings and additions to
467. rovince House Murale du palais l gislatif de la Saskatchewan Dominion Public Building Bureau t l graphique de Dawson Gare de Jasper Archives et Biblioth que nationales Gare Windsor March public st Peter s Dynevor Anglican Church Rectory NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Source Parcs Canada Michel Soucy Province de l le du Prince douard Brian Simpson Minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine du Qu bec Annie T treault Travaux publics et Services gouvernementaux Canada James Ashby Dr Paul Bogaard Parcs Canada Gordon Fulton Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick Parcs Canada IK MacNeil Travaux publics et Services gouvernementaux Canada James Ashby Parcs Canada Parcs Canada Monique Trepanier Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson i Travaux publics et Services gouvernementaux Canada usan Coles S Simpson Roberts Architecture Interior Design Inc Lionel Castonguay Lionel Castonguay e de Saint John Jim Bezanson e de Saint John Jim Bezanson lt lt lt e de Saint John Jim Bezanson Ville de Saint John Jim Bezanson Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson Direction des resources historiques Culture Patrimoine et Tourisme Province du Manitoba
468. rs Remplacer au complet un syst me m canique ou lectrique de la p riode de restauration alors qu il serait possible de r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Enlever un syst me m canique ou lectrique ou une composante qui est irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un syst me ou une composante qui ne convient pas ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 34 Enlever ou modifier des syst mes m caniques ou lectriques non caract ristiques datant d autres p riodes 35 Conserver les modifications apport es aux syst mes m caniques ou lectriques pour r soudre des probl mes de conception si ces modifications ne nuisent pas la valeur patrimoniales du lieu N gliger d enlever des composantes visibles et non caract ristiques de syst mes m caniques ou lectriques d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation du b timent tel qu il existait pendant la p riode de restauration Enlever les modifications apport es un syst me m canique ou lectrique ou une composante qui remplit une fonction importante dans l utilisation courante du lieu patrimonial RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 36 Recr er un syst me m canique ou lectrique ou une composante qui existait pendant la p riode de restauration en se fondant sur des preuves physiques ou documentaires NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONS
469. rsuivent des activit s Les sites de cette nature peuvent tre identifi s par des techniques arch ologiques traditionnelles Leur volution peut tre document e l aide de la tradition orale des collectivit s locales de documents crits comme des recensements ou de documents visuels tels que des photographies a riennes et des uvres d art anciennes Les sites arch ologiques inscrits dans des paysages culturels peuvent tre vuln rables l rosion l impact des animaux de p turage la modification du sol ainsi qu des facteurs humains tels que le labourage l am nagement d infrastructures et les activit s r cr atives Les pr sentes lignes directrices doivent tre utilis es conjointement avec 4 2 1 Les sites arch ologiques Lorsqu on effectue des travaux dans un site situ dans un paysage culturel il est aussi important de consulter les Lignes directrices pour les paysages culturels Le LHNC Kejimkujik en Nouvelle cosse a t d sign paysage culturel micmac Les vestiges arch ologiques de lieux de p che comme les fascines font partie du paysage culturel Des alignements de pierre travers le lit d un ruisseau avec des paniers et des pi ges en bois aidaient les Micmacs r colter les poissons lors des migrations saisonni res dans la rivi re Mersey Les vestiges de pierre des fascines et leur position dans le paysage culturel doivent tre conserv s 115 LIGNES DIRECT
470. rticulation des murs et des toits Des lignes directrices pr cises pour les assemblages ou syst mes connexes figu rent sous les titres suivants toits murs ext rieurs fen tres portes et devantures de magasin entr es porches et balcons et syst mes m caniques et lectriques Ajouter avec succ s un agrandissement important un b timent historique repr sente un d fi Dans le cas de certains b timents pr sentant une forme distinctive cela devient presque impossible La Fraser Octagon House de Tatamagouch en Nouvelle cosse est un b timent en bois d un tage et demi dont la structure est construite selon un octogone presque parfait Un ajout important cette forme caract ristique si particuli re serait tr s difficile NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 131 LE RAPPORT ENTRE LA FORME EXT RIEURE ET LE CONTEXTE DU LIEU PATRIMONIAL Dans les arrondissements historiques et les paysages modernes tels les campus la forme ext rieure des bati ments joue souvent un r le important dans la d finition des places des espaces ouverts et des paysages de rues Avant de modifier de quelque mani re la forme ext rieure d un b timent il est important de com prendre comment les changements propos s influenceront le cadre visuel du lieu patrimonial La d finition du contexte et de ses rapports avec Un ajout a t discr tement rattach l arri re du Yukon
471. rtidaux est un l ment caract ristique de l arrondissement historique rural de Grand Pr d poque de visites sur place et de cartes d assurance L histoire orale provenant d anciens propri taires locataires et autres membres de la collectivit inform s est aussi utile On peut tudier le lien entre les diff rentes composantes des paysages l aide de l arch ologie D apr s ces recherches si des parties du lieu pr sentent un potentiel arch ologique ou contiennent des l ments caract ristiques des experts doivent proc der un examen m ticuleux du lieu pour en d terminer l tat physique Dans leur ensemble les connaissances sp cialis es et les connaissances locales aideront valuer correctement le lieu et formuler des recommandations sur les besoins en mati re de conservation Il importe de r diger un rapport crit amplement illustr par des dessins et des photographies pour guider la planification et les interventions ult rieures Comme l arrondissement est un paysage culturel qui a chang au fil du temps il est important de prot ger un l ment caract ristique li aux occupations successives de l arrondissement par exemple les parements des digues datant du XX si cle PLANIFIER Conserver ou choisir un usage appropri et durable Il est important que les propri taires priv s confirment que l usage propos est appropri et viable long terme afin de r duire au
472. rvention de conservateurs en art Les l ments int rieurs peuvent comprendre des l ments tels les murs int rieurs les planchers et les plafonds les moulures les escaliers les manteaux de chemin e les robinets les lavabos les placards encastr s les luminaires la quincaillerie les radiateurs les vide lettres les cabines t l phoniques et les ascenseurs Comme leur valeur patrimoniale r side non seulement dans leurs caract ristiques physiques mais galement dans leur emplacement dans le b timent historique il est important d emp cher qu ils soient enlev s Cette constatation vaut en particulier pour les portes les rampes d escalier les bancs d glise les manteaux de chemin e les viers et les luminaires qui sont souvent remplac s au lieu d tre adapt s La r utilisation dans leur lieu original non seulement prot ge leur valeur patrimoniale mais constitue galement une approche plus durable la conservation de ces l ments Lorsque de nouveaux l ments sont ajout s pour r pondre des exigences fonctionnelles les l ments caract ristiques adjacents doivent tre conserv s Un nouveau mur de verre dans le Dominion Public Building de Halifax a t con u avec soin afin de se marier la qualit des mat riaux et de la finition du lobby et install de mani re viter d endommager les pl tres et le lambris de pierre adjacents qui constituent des l ments caract ris
473. rvices gouvernementaux Canada Guy Masson Ville de Montr al Normand Rajotte Michel Brunelle Gouvernement de la Saskatchewan Dean Ville de Saint John Jim Bezanson Ville de Surrey Erin Schultz Illustrated Historical Atlas of the Province of Prince Edward Island by J H Meacham amp Co Editeur Province de l le du Prince douard Brian Simpson Capitol Theatre Moncton Ann e 2006 2010 1906 1907 2009 2004 2008 2009 2009 2007 2008 2006 1990 2007 2010 1990 2008 2006 2008 2007 1992 2001 2008 2010 2010 1880 2004 2003 281 282 Chapitre 4 Page Sujet Source Ann e 40 Ranch Bar U Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gerard van Rijn 2009 40 Parc marin Saguenay St Laurent Parcs Canada Marc Andr Bernier 2005 40 Hartt Boot and Shoe Factory Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick 2010 40 Drague Num ro Quatre Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gerard van Rijn 2007 44 Chute Montmorency vue a rienne Minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine du Qu bec Pierre Lahoud 2004 45 Chute Montmorency Minist re de la Culture des Communications et de la sites arch ologiques Condition f minine du Ou bec Christian Lemire 2009 45 Chute Montmorency Minist re de la Cult
474. ryReport_110107 pdf Von Baeyer Edwinna 1994 Rhetoric and Roses A History of Canadian Gardening Markham Ont Fitzhenry amp Whiteside Wallach Bret 2005 Comprendre the Cultural Landscape New York NY The Guilford Press Walker Peter and Simo Melanie 1994 Invisible Gardens The Search for Modernism in the American Landscape Cambridge MA The MIT Press Lignes directrices pour les sites arch ologiques Canada Alberta Government of 2003 Best Practices Handbook for Traditional Use Studies Minister of Aboriginal Affairs and Northern Development Bergeron A et al 1991 L arch ologue et la conservation vade mecum qu b cois Qu bec Publications du Qu bec Canadian Archaeological Association 2000 Principles of Ethical Conduct http canadianarchaeology com caa about ethics principles ethical conduct Denhez Marc Quand il faut d terrer la loi la l gislation sur les ressources arch ologiques terrestres au Canada Ottawa Parcs Canada 2000 Gotthardt Ruth and Chris Thomas 2005 r vis 2007 Handbook for the Identification of Heritage Sites and Features Yukon Tourism and Culture www tc gov yk ca pdf publications_heritagehandbook pdf Commission de la capitale nationale 2008 Guide de gestion des ressources arch ologiques Ottawa http www canadascapital gc ca data 2 rec_ docs 16215_archo_brochure_july08_fpdf Northwest Territories Government of 2005 Conservation
475. s valuations p riodiques et se concentre sur le site arch ologique ainsi que sur son environnement naturel La surveillance des conditions environnementales peut permettre de pr server le site arch ologique dans un environnement contr l et de conserver l quilibre entre le site et son environnement L int grit physique de ce site arch ologique excav Fort Battleford en Saskatchewan a t temporairement prot g e en recouvrant le sol de b ches de plastique et en rigeant une petite cl ture Comme l exige la loi l intervention arch ologique a t autoris e et un permis a t obtenu avant le d but de l excavation Toute intervention ou activit d entretien r alis e dans les lieux patrimoniaux doit tre effectu e dans le respect des sites arch ologiques qui s y trouvent dans la mesure o ils contribuent la valeur patrimoniale du lieu patrimonial Une intervention planifi e un site arch ologique ou un endroit qui renferme un site arch ologique n cessite la participation d un arch ologue et s il y a lieu d autres sp cialistes comme des conservateurs des architectes des ing nieurs des a n s et autres gardiens du savoir Avant toute intervention il faut suivre des tapes essentielles pour mettre en uvre une strat gie de conservation ad quate Ces tapes sont la compr hension de la valeur patrimoniale et des l ments caract ristiques du lieu patrimonial la
476. s ann es et qu il est surtout appr ci de nos jours pour ses caract ristiques naturelles est consid r comme un paysage culturel volutif Il est n cessaire de trouver un juste milieu entre d une part la protection et la conservation des l ments naturels tels que les syst mes hydrologiques et g omorphologiques ainsi que les bois s E La chapelle Sainte Marie et les cosyst mes et d autre part la conservation et l utilisation continue des structures associ es aux activit s agricoles industrielles et touristiques actuelles et pass es Par exemple dans le cas d une inter vention qui aurait des cons quences sur le paysage comme une passerelle install e le long de la falaise les lignes directrices pour les relations visuelles le relief l organisation spatiale la circulation les composantes cologiques et l eau devraient tre prises en compte NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 45 Lignes directrices pour les sites arch ologiques L I du site historique de la Chute Montmorency fait r f rence aussi bien aux sites arch ologiques qu aux ressources arch ologiques potentielles qui sont toujours enfouies Les sites arch ologiques comportent des vestiges d activit s remontant l re pr historique et t moignent galement de l arriv e des colons europ ens et des activit s industrielles Il est n cessaire de trouver un juste milieu
477. s jardins historiques du LHNC de Maplelawn et ses jardins Ottawa NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 51 52 ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES Un arrondissement historique est un paysage culturel Le R pertoire canadien des lieux patrimoniaux RCLP d finit de la mani re suivante un arrondissement historique lieu constitu d un groupe de b timents de structures de paysages ou de sites arch ologiques et de leurs relations spatiales o les l ments b tis constituent les principales caract ristiques d finitoires et o l identit collective a une valeur patrimoniale pour une collectivit une province un territoire ou le pays Les arrondissements historiques peuvent tre urbains ou ruraux La plupart des arrondissements historiques sont r gis par des r glements municipaux compl t s par des lignes directrices pour en prot ger la valeur patrimoniale Diff rentes instances canadiennes utilisent des expressions diff rentes pour d finir les arrondissements historiques dont secteur patrimonial et en anglais historic district heritage precinct et heritage conservation area Chaque instance donne sa propre d finition de ce qui constitue ce type de lieu patrimonial MISE EN UVRE DES LIGNES DIRECTRICES Les Lignes directrices pour les paysages culturels sont divis es en 11 sous sections l utilisation du
478. s les barrages et les d versoirs de r seaux de canaux m la machinerie industrielle sur le site d une usine ou l quipement int rieur d une raffinerie tels que es tunnels pour la vapeur et les conduites m des navires tels que des vapeurs aube ou des dragues de l quipement auxiliaire tel que des r servoirs liquide ou gaz des tr mies minerai des grues des appareils de levage des goulottes des convoyeurs ou des chemin es d usine Les l ments construits constituent les t moins physiques de l ouvrage Ils d notent sa raison d tre son exploitation et son volution l innovation et le concept techniques qu il repr sente et son impact sur l environnement La forme d un l ment construit ses dimensions sa masse architecturale ses mat riaux et le type de construction peuvent tous avoir une valeur patrimoniale parce qu ils t moignent de la raison d tre de l exploitation et de l utilit de l ouvrage Les l ments construits permettent d illustrer et de d montrer les op rations activit s ou processus qui se d roulent ou se sont d j d roul s dans l ouvrage de LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE g nie Leur tat notamment la patine les graffiti et les signes d usure et les vestiges ou les sous produits d exploitation d bris ont galement une valeur parce qu ils t moignent de l volution et de la fonction de l ouvrage dans son environnement Les
479. s normes d crivent des principes multiples il est important de consid rer chaque phrase de chacune d elles Les principes particuliers associ s chaque norme sont s par s en diff rentes parties a b etc Les explications qui suivent ensuite d finissent davantage chacun des diff rents principes R PARER OU REMPLACER NORMES DE CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Les neuf premi res normes ont trait la pr servation traitement qui est au c ur de tous les projets de conservation Ainsi ces normes g n rales doivent s appliquer tous les projets de conservation quel que soit le type de traitement choisi Trois normes suppl mentaires sont propres aux projets de r habilitation les normes 10 11 et 12 et deux normes suppl mentaires ont trait la restauration les normes 13 et 14 Les normes 8 10 et 13 sont li es chacune d elles d crit l importance de r parer un l ment avant de le remplacer et ce pour chacun des trois types de traitements compte tenu de l tat des l ments caract ristiques et du type de preuve disponible La norme 8 dans le contexte d une pr servation c est dire quand l tat des l ments pr voit davantage une r paration qu un remplacement suppose qu il existe un t moin mat riel qui peut servir de base quand une partie d un l ment caract ristique doit tre remplac e La norme 10 dans le contexte d une r habilitation permet l
480. s substantielle depuis la documentation jusqu au remplacement des l ments caract ristiques en passant par l entretien et la r paration Comme l objectif des normes tel qu il est exprim est de conserver le caract re des lieux patrimoniaux les projets doivent se concentrer sur les premi res activit s pr vues dans l ordre des lignes LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA directrices c est dire appliquer la norme de l intervention minimale et ne recourir aux derni res actions que s il est impossible d atteindre autrement les objectifs fonctionnels essentiels Les lignes directrices sont pr sent es sous la forme Conseill et D conseill Les approches ou les techniques conformes aux Normes de conservation des lieux patrimoniaux au Canada sont num r es dans la colonne de gauche sous le titre Conseill La colonne de droite intitul e D conseill d crit des actions ou des approches qui ne respectent pas les normes Lorsqu une action d conseill e ne permet pas de mieux comprendre le conseil donn la colonne D conseill reste vide Les lignes directrices sont num rot es afin de faciliter leur consultation Ainsi la neuvi me ligne directrice la section 4 3 4 Murs ext rieurs est la ligne directrice 4 3 4 9 LIGNES DIRECTRICES GENERALES POUR LA PRESERVATION LA REHABILITATION ET LA RESTAURATION Les lignes directrices commencent toujours p
481. s afin de d terminer s il est possible d en retirer la peinture sans les endommager ou s il faut les repeindre II peut s av rer n cessaire de faire des essais un endroit discret Enlever la peinture endommag e ou d t rior e jusqu la prochaine couche saine en employant la m thode la plus douce possible par exemple en grattant la main avant de repeindre Appliquer de nouveau au besoin seulement des peintures ou des enduits qui sont physiquement compatibles avec les traitements de surface pr c dents et visuellement compatibles avec la surface sur laquelle ils sont appliqu s Conserver la ma onnerie en bon tat ou r parable qui contribue la valeur patrimoniale du lieu Stabiliser la ma onnerie d t rior e par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer la ma onnerie en rejointoyant l o il y a des signes de d t rioration Il pourrait s agir de mortier qui se d sint gre de fissures dans les joints de mortier de pierres ou de briques instables ou de murs humides Enlever le mortier d t rior ou inappropri en grattant soigneusement les joints la main ou en utilisant des outils convenables afin d viter d endommager la ma onnerie Nettoyer les surfaces de ma onnerie sans d terminer l efficacit long terme et les r percussions du nettoyage E
482. s canaux les tangs et les bassins ainsi que des l ments naturels comme les lacs les rivi res et les ruisseaux les jeux d eau comprennent les fontaines Leur r le peut tre fonctionnel ou esth tique ou une combinaison des deux Les plans d eau peuvent faire partie de l hydrologie naturelle d un lieu patrimonial ou tre aliment s artificiellement par une source d eau distincte Pour valuer un plan ou un jeu d eau construit il faut conna tre l approvisionnement en eau le drainage et le syst me m canique n cessaire a son fonctionnement De plus la taille les dimensions les mat riaux le niveau et la qualit de l eau le d bit la r flectivit et la vie v g tale et animale connexe doivent faire partie des caract ristiques importantes Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral sur la conservation des plans et des jeux d eau dans un paysage culturel Pour conna tre l orien tation sur la conservation des plans d eau qui font partie d un syst me naturel consulter les lignes directrices pour les composantes cologiques Consulter les Lignes directrices pour les mat riaux pour conna tre les recommandations sur des mat riaux pr cis qui entrent dans la composition des plans ou des jeux d eau construits Au besoin il faut consulter d autres lignes directrices pertinentes par exemple celles qui portent sur les l ments b tis ou la v g tation LIGNES DIRECTRICES POUR
483. s d t rior s qui peuvent tre r par s des luminaires des radiateurs ou des boiseries Appliquer de la peinture du pl tre ou d autres finis sur des surfaces qui sont toujours demeur es nu Enlever la peinture le pl tre ou d autres finis de surfaces qui jusque l taient recouvertes par exemple enlever le pl tre pour exposer un mur de briques ou d caper les portes et les boiseries 11 Stabiliser les l ments int rieurs d t rior s par un renforcement Enlever des composantes d t rior es des l ments structurel ou la correction des conditions dangereuses au besoin int rieurs qui pourraient tre stabilis es ou r par es jusqu la mise en uvre d autres travaux NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 171 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION La Conseill D conseill 12 13 14 15 16 R parer des parties des l ments int rieurs en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant les l ments selon les m thodes de conservation reconnues Peuvent aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible Les r parations doivent correspondre le plus possible aux l ments existants tant sur le plan visuel que mat riel Prot ger les l ments c
484. s d acc s il est recommand de consulter au d but de la planification des sp cialistes de accessibilit et de la conservation de m me que des utilisateurs Durabilit Il faut trouver un juste quilibre entre les objectifs de la durabilit environnementale et les objectifs de la conservation lorsqu on doit prendre des d cisions sur les interventions li es la durabilit L valuation environnementale une exigence pr vue par la loi dans de nombreuses administrations d termine les effets possibles voulus ou impr vus sur les ressources cologiques et culturelles Il faut comprendre les caract ristiques et le rendement ant rieurs et actuels d un lieu patrimonial sur le plan environnemental pour trouver des solutions pertinentes Avant d adapter ou de mettre niveau des lieux patrimoniaux pour les rendre plus durables il faut toujours commencer par d finir et valuer les l ments caract ristiques pour conna tre leur potentiel environnemental inh rent Toute d cision de mettre en uvre des mesures d conomie des ressources nergie eau ou mat riaux doit comprendre une tape au cours de laquelle les avantages environnementaux sont compar s avec leurs r percussions sur la valeur patrimoniale Il faut privil gier les solutions qui tirent profit de la durabilit et de l adaptabilit inh rentes de la plupart des lieux patrimoniaux REMPLACER DES L MENTS CARACT RIST
485. s des locataires D finir les exigences du projet Les objectifs de r novation du Grier Block consistaient pr server l int grit de l enveloppe du b timent am liorer l effi cacit nerg tique et augmenter l int r t des locataires commerciaux et r sidentiels pour le b timent tout en conservant sa valeur patrimoniale M me si la structure du b timent tait globalement saine la r novation a t compl te et a inclus le remplacement de a membrane du toit le remplacement des fen tres tr s abim es par des fen tres en bois reprenant la configuration des fen tres d origine des r parations la ma onnerie la d pose le nettoyage la peinture et le r assemblage de la fa ade de m tal estamp et la restauration des vitrines manquantes s inspirant de photos d poque l int rieur les travaux d importance ont port sur l ajout d isolant et d un coupe vapeur sur les murs ext rieurs une mise niveau compl te des syst mes lectriques et m caniques la r fection et le remplacement au besoin des planchers de bois l enl vement et la r installation des plafonds en m tal estamp d origine pour classement de r sistance au feu et des modifications mineures au plan d tage afin d accommoder les nouvelles exigences fonctionnelles Avant la r habilitation fa ade est en direction sud ouest La fa ade est apr s la restauration des devantures de magasin et la pr servation
486. s et rendre l analyse et la datation difficiles Mettre en vidence repeindre ou retailler l art rupestre estomp des fins esth tiques et en compromettre ainsi la valeur patrimoniale Retirer les graffiti au point de compromettre la valeur patrimoniale Employer des m thodes de pr servation contre les animaux le vent la lumi re du soleil l eau la croissance naturelle des v g taux et la poussi re sans au pr alable bien comprendre les r percussions de ces m thodes sur la valeur patrimoniale de l art rupestre Employer des m thodes de pr servation sans analyser la stabilit de la surface de pierre la distribution des sels et de l humidit et les niveaux de pollution de l air N gliger d entretenir et de nettoyer le cadre naturel des sites arch ologiques d art rupestre et les arbres culturellement modifi s Retirer les arbres culturellement modifi s qui sont morts ou d placer des arbres culturellement modifi s lorsqu il est possible de les pr server sur place gliger de prot ger et d entretenir le cadre naturel des rbres culturellement modifi s ce qui entrainerait une perte d information et des conditions environnementales inappropri es es dentifier les arbres culturellement modifi s l aide de m thodes intrusives laissant des traces visibles et permanentes Modifier les arbres culturellement modifi s par exemple en regrattant les graffiti NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR
487. s for Preserving Rehabilitating Restoring and Reconstructing Historic Buildings Washington D C U S Department of the Interior National Park Service Young Robert 2008 Historic Preservation Technology A Primer Hoboken New Jersey John Wiley amp Sons Inc Forme ext rieure Byard Paul Spencer 1998 The Architecture of Additions Design and Regulation New York NY Norton City of Victoria 2006 Design Guidelines Old Town Victoria BC New buildings and additions to non heritage buildings www victoria ca common pdfs plnpIn_hrtgd_final2 pdf Reny Claude 1991 Principes et crit res de restauration et d insertion le patrimoine architectural d int r t public au Qu bec Qu bec Gouvernement du Qu bec Minist re des Affaires culturelles REFERENCES Toits Cullen Mary 1990 Les couvertures en ardoise au Canada tudes en arch ologie architecture et histoire Ottawa Lieux et parcs historiques nationaux Service canadien des parcs Grimmer Anne E and Paul K Williams 1992 The Preservation and Repair of Historic Clay Tile Roofs Preservation Brief no 30 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief30 htm Levine Jeffrey S 1992 The Repair Replacement and Maintenance of Historic Slate Roofs Preservation Brief no 29 Washington D C National Park Service H
488. s humains ne justifient pas une enqu te polici re ou une enqu te de coroner il faut communiquer avec les sp cialistes en arch ologie de la juridiction concern e NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA L VALUATION D UN SITE ARCH OLOGIQUE Il importe de ne pas endommager un site avant de l valuer Comme tout autre type de lieu patrimonial un site arch ologique doit faire l objet d une valuation avant une intervention et il faut en d terminer la valeur patrimo niale et les l ments caract ristiques Toutefois tant donn la nature de l arch ologie les interventions occa sionnent souvent la d couverte de nouvelles donn es auquel cas il faut estimer la valeur patrimoniale de ces d couvertes Un site arch ologique peut donc faire l objet d une nouvelle valuation mesure qu on trouve de l information additionnelle Les lieux sensibles sur le plan culturel comprennent les lieux de s pulture les s pultures hors terre les cimeti res abandonn s et tout autre endroit qui rev t une importance culturelle ou spirituelle pour une collectivit Chaque province ou territoire poss de ses propres lois en mati re de patrimoine d arch ologie et de cimeti res relative ment aux lieux de s pulture et aux restes humains De plus certains accords sur les revendications territoriales pr cisent les obligations qui se rattachent aux lieux de s pulture et aux res
489. s lignes directrices donnent l orientation suivre lorsqu il faut interpr ter les Normes de conservation des lieux patrimoniaux au Canada et les appliquer des aspects particuliers de la conservation des lieux patrimoniaux Elles donnent de bons conseils pratiques aux responsables de la planification des interventions dans un lieu patrimonial sans toutefois recommander des m thodes ou des produits pr cis Il faut consulter les lignes directrices tout au long du processus de prise de d cisions Elles s adressent tous les intervenants dans un processus de conservation propri taires gestionnaires et promoteurs immobiliers charg s de lieux patrimoniaux professionnels de la conservation et entrepreneurs et organismes de r glementation Les lignes directrices n ont pas pour objet de donner des conseils pr cis ou de traiter d exceptions ou d exemples rares En bout de ligne il appartient au propri taire et l quipe de conservation de comprendre un cas particulier et de prendre des d cisions clair es pour la conservation d un lieu patrimonial donn Des lignes directrices distinctes sont donn es pour quatre grandes cat gories de lieux patrimoniaux paysages culturels sites arch ologiques b timents et ouvrages de g nie Un lieu patrimonial donn peut tre constitu d un m lange de ces quatre cat gories Une compr hension approfondie du lieu permettra de pr ciser la combinaison de lignes di
490. s lignes directrices doivent tre utilis es conjointement avec la section 4 2 1 Les sites arch ologiques 119 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION ET LA R HABILITATION 1 Conseill D conseill 1 120 Comprendre le site subaquatique et son environnement avant d entreprendre des travaux notamment la profondeur la temp rature et la salinit de l eau ainsi que les courants et l activit biologique Pr server sur place les ressources arch ologiques submerg es Retirer les artefacts dans des circonstances exceptionnelles et uniquement apr s avoir document et prospect le site de mani re exhaustive Prot ger le site des activit s humaines n fastes telles que la construction maritime le dragage la r cup ration de grumes le d veloppement riverain l ancrage et le retrait non autoris des artefacts Cr er au besoin des zones prot g es pour contr ler et surveiller l acc s au site et l activit humaine Maintenir et stabiliser les conditions environnementales afin de pr server les l ments caract ristiques lorsque cela s av re possible et r alisable Prot ger les ressources submerg es au moyen de mesures de protection et de stabilisation sp cialis es telles que le renforcement structurel l ajout de sable et l rection de murs de sacs de sable ou encore de syst mes tels que des b ches lest es des anodes sacrificielles ou des pi ges s diments et ce uniquemen
491. s recherches arch ologiques et des recherches documentaires et de faire appel aux connaissances des habitants de la r gion selon l information disponible De tels efforts doivent tre fond s sur le principe de l intervention minimale La recherche arch ologique comprend la prospection les sondages et les fouilles Les travaux sont document s pendant toute la dur e du processus La documentation d un site arch ologique consiste consigner l information collig e par diverses m thodes entre autres des documents crits comme des notes de terrain prises sur le site lors des travaux des documents photographiques tels que des photographies rectifi es et des documents non photographiques comme des cartes et des plans tablis partir des r sultats des travaux de prospection LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 2 1 LES SITES ARCH OLOGIQUES Les pr sentes lignes directrices orientent la conservation de sites arch ologiques officiellement reconnus comme des lieux patrimoniaux ou qui font partie de lieux patrimoniaux officiellement reconnus Dans les sites arch ologiques les vestiges du pass peuvent tre enfouis profond ment ne laissant aucune indication de leur existence ou comme une pave de navire elles peuvent tre partiellement ou compl tement submerg es dans un lac une rivi re ou la mer Elles peuvent aussi se trouver au dessus du sol ou reposer sur le sol l
492. s voies ferr es les canaux Les syst mes de circulation d finissent en grande partie le canal de Sault Ste Marie o un canal des sentiers des routes des stationnements et des voies de chemin de fer convergent sur une surface tr s r duite La protection et le maintien de ce paysage exigent une gestion attentive de l infrastructure de circulation du site Les modifications ou les nouvelles constructions requises pour satisfaire des exigences d accessibilit par exemple doivent tre planifi es avec soin pour respecter les l ments caract ristiques d un lieu patrimonial Les exigences d accessibilit de Province House Charlottetown ont demand une valuation et une r habilitation attentives du paysage afin de respecter l approche originale du b timent Ici le changement de pente a t limit la partie centrale du b timent afin de pr server la vue sur la base du b timent et des parties des marches originales et les portages Les liens entre ces l ments cr ent des r seaux de circulation Diff rents aspects de la circulation peuvent tre caract ristiques Par exemple en milieu urbain les besoins historiques de circulation et les mod les qui en ont d coul ont souvent d termin l alignement des rues Les niveaux d eau n cessaires pour assurer le trafic maritime sont galement des l ments caract risti ques importants d un canal Lorsqu on d crit un l ment ou un r seau de circul
493. sage culturel 2 Comprendre l volution des r seaux de circulation notamment Entreprendre des travaux sans comprendre l volution utiliser des photographies a riennes pour comprendre le des r seaux de circulation par exemple les changements changement d un corridor de transport passant d une route d alignement et de largeur de routes deux voies une autoroute six voies ou se servir des techniques arch ologiques pour localiser des sentiers et des chemins non apparents lors d analyses en surface peut galement s agir d examiner les traditions orales et les documents crits pour comprendre les valeurs patrimoniales qui peuvent tre associ es des r seaux de circulation 3 Documenter les caract ristiques des r seaux de circulation Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les telles que l emplacement l alignement le traitement des surfaces r seaux de circulation caract ristiques sans pr parer un les bordures les niveaux les mat riaux l infrastructure et l tat relev du caract re et de l tat de ces r seaux des r seaux de circulation avant d entreprendre des travaux 4 valuer l tat g n ral des r seaux de circulation d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles 5 Prot ger et entretenir les r seaux de circulation en employant Utiliser des mat riaux comme des sels et des produits des m thodes non destructives pour les t ches quotidiennes c
494. se les distinguer quand on les examine de plus pr s Documenter toute intervention pour consultation future LES NORMES Normes suppl mentaires li es la r habilitation 10 R parer plut t que remplacer les l ments caract ristiques du lieu 11 12 Lorsque des l ments caract ristiques sont trop d t rior s pour tre r par s et qu il existe des preuves physiques suffisantes les remplacer par de nouveaux l ments dont la forme les mat riaux et les d tails correspondent ceux des l ments remplacer Lorsqu il n existe pas assez de preuves rendre la forme les mat riaux et les d tails des nouveaux l ments compatibles avec le caract re du lieu patrimonial Conserver la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques lorsqu on construit des ajouts un lieu patrimonial ou de nouvelles constructions contigu s S assurer que les nouveaux l ments sont compatibles physiquement et visuellement avec le lieu patrimonial qu ils en sont subordonn s et qu ils s en distinguent Construire les ajouts ou les nouvelles constructions contigu s de telle sorte que leur ventuelle suppression n alt rera en rien ni la forme ni l int grit fondamentales du lieu patrimonial Normes suppl mentaires li es la restauration 13 14 R parer plut t que remplacer les l ments caract ristiques de la p riode de restauration Lorsque des l ments caract ristiques sont trop d t rior s p
495. ses cat gories de lieux patrimoniaux telles que les paysages culturels les sites arch ologiques les difices modernes et les ouvrages de g nie NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA L dition de 2010 des Normes et lignes directrices s appuie sur les solides fondements de l dition pr c dente en plus d aussi tre le fruit d un effort de collaboration pancanadien On y trouve de nouvelles cat gories et de nouveaux sujets et les pratiques exemplaires y sont mises jour Gr ce cette collaboration f d rale provinciale et territoriale l exp rience unique acquise par les principaux minist res et organismes canadiens responsables du patrimoine se refl te dans cet outil important Au nom de Parcs Canada je suis fier d adopter l dition de 2010 des Normes et lignes directrices pour la conservation des lieux patrimoniaux au Canada Ce document guidera Parcs Canada et ses partenaires en mati re d intendance du patrimoine canadien et dans l tablisse ment de pratiques de conservation de classe mondiale en vue de contribuer a la conservation de nos tr sors nationaux et de permettre a la population canadienne de mieux connaitre ces lieux patrimoniaux et d y vivre des exp riences de d couverte extraordinaires Le directeur g n ral de l Agence Alan Latourelle Parcs Canada v PR FACE ET REMERCIEMENTS Les Normes et lignes directrices pour Ja cons
496. sol les pratiques traditionnelles la morphologie du territoire l organisation spatiale les relations visuelles la circulation les composantes cologiques la v g tation les reliefs l eau et les l ments b tis Les lignes directrices portent sur les l ments d un paysage culturel ou sur les relations spatiales ou visuelles entre eux Les l ments peuvent L IMPORTANCE DU CONTEXTE DANS LA SIGNIFICATION DES PAYSAGES CULTURELS Le contexte contribue souvent l importance d un paysage culturel et peut aider expliquer ses origines ainsi que son d veloppement et son volution subs quents Le Conseil international des monuments et des sites ICOMOS d finit le contexte d une construction d un site ou d un secteur patrimonial comme tant l environnement imm diat ou distant qui participe ou contribue sa signification et sa singularit ICOMOS D claration de Xi an sur la conservation du contexte des constructions des sites et des secteurs patrimo niaux 22 novembre 2005 p 2 Dans un paysage culturel le contexte correspond souvent aux limites visibles naturelles ou faites par l homme l int rieur desquelles se trouve le lieu Dans la plupart des cas le contexte va au dela des limites du lieu patrimonial et comme on peut s y attendre les interventions dans le contexte largi comme l ajout d un gratte ciel dans l axe visuel d un arrondissement historique peuvent affecter la valeur patrimonia
497. son and Marta de la Torre 2000 Values and Heritage Conservation Research Report Los Angeles The Getty Conservation Institute www getty edu conservation publications pdf_publications valuesrpt pdf British Columbia Heritage Branch Ministry of Tourism Culture and the Arts No date Fact Sheets including Celebrating Your Heritage Getting Started Community Heritage Values www tca gov bc ca heritage library library htm Clark Kate 2001 Preserving What Matters Value Led Planning for Cultural Heritage Sites Conservation the Getty Conservation Institute Newsletter 16 3 5 12 www getty edu conservation publications newsletters 16_3 feature html Commission des biens culturels du Qu bec 2004 La gestion par les valeurs exploration d un mod le 48 p www cbcq gouv qc ca rapports VA 20rapport 20final pdf De la Torre Marta ed 2005 Heritage Values in Site Management Four Case Studies Los Angeles The Getty Conservation Institute De la Torre Marta ed 2002 Assessing the Values of Cultural Heritage Research Report Los Angeles The Getty Conservation Institute www getty edu conservation publications pdf_publications assessing pdf Eftec 2005 Valuation of the Historic Environment the scope for using results of valuation studies in the appraisal and assessment of heritage related projects and programmes Final Report English Heritage Heritage Lottery Fund Department for Culture Media
498. sont compatibles Utiliser un l ment int rieur qui fonctionne et qui contribue la valeur patrimoniale du b timent historique par exemple refaire le c blage lectrique d un luminaire caract ristique selon les codes de s curit pertinents Cr er une fausse apparence historique parce que le nouvel l ment int rieur est incompatible ou bas sur des preuves physiques et documentaires insuffisantes Abandonner ou modifier un l ment int rieur qui fonctionne et qui contribue valeur patrimoniale du b timent historique AJOUTS OU MODIFICATIONS AUX L MENTS INT RIEURS 21 Concevoir situer et installer de nouveaux l ments int rieurs par exemple un escalier des ouvrages d b nisterie ou des foyers de mani re respecter la valeur patrimoniale du b timent Introduire un nouvel l ment int rieur incompatible par ses dimensions son chelle ses mat riaux son style ou sa couleur avec les l ments existants CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 22 23 24 25 26 Mettre niveau les l ments int rieurs pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit de mani re pr server l assemblage existant et r duire au minimum l incidence sur la valeur patrimoniale Travailler avec des sp cialistes des codes pour trouver les solutions en mati re de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur
499. spect important de l entretien des b timents LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS Les pare vent et les pare vapeur tout comme les syst mes de chauffage de ventilation et de conditionnement d air CVCA qui ont modifi les conditions de chaleur et d humidit dans les murs datent tous de l poque o les parements sur ossature et les murs rideaux ont t mis au point Des modifications aux syst mes CVCA en place ou l introduction de syst mes m caniques dans des b timents o les murs ont t con us sans isolation ou pare vent entra nent souvent a d t rioration des murs ext rieurs Il est donc important de comprendre interd pendance du mur ext rieur et des installations techniques du b timent Les murs rideaux pr sentent un ensemble de difficult s de conservation nouvelles parce qu ils sont le r sultat d une re d exp rimentation dans les charpentes et les mat riaux et pr c dent les normes sup rieures d efficacit nerg tique I faut en examiner la conservation au Cas par Cas compte tenu de la valeur patrimoniale de la conception des conditions r elles et des causes de d t rioration tout en pr voyant un rendement prolong ou am lior Les pr sentes lignes directrices donnent des recommandations d ordre g n ral qui conviennent tous les types de murs ext rieurs Pour conna tre les recommandations sur des probl mes connexes se rapportant aux murs consulter les l
500. ssance dans tout le sud de l Alberta Le Grier Block continue d tre occup par diff rentes entreprises au rez de chauss e et par des locataires dans les logements r nov s du premier tage COMPRENDRE Se r f rer la valeur patrimoniale et aux l ments caract ristiques La valeur patrimoniale du Grier Block est pr cis e dans l nonc d importance du R pertoire canadien des lieux patrimoniaux Sa valeur patrimoniale r side dans son association avec le d veloppement du quartier des affaires de Fort Macleod et dans le fait qu il repr sente un exemple important de nouveaux mat riaux de construction pour les b timents commerciaux et publics du d but du XX si cle Les l ments caract ristiques du b timent comprennent la fa ade en t le emboss e avec son imposante corniche et ses d tails classiques comme les moulages en oves les colonnes engag es et les urnes de m me que les murs de ma onnerie et les appuis de fen tres en gr s des l vations nord et ouest RL Le eee Photographie de 1906 de l difice Grier Block droite vu du sud est Examiner et documenter l tat et les changements L tude d un b timent commercial de petite ville comme le Grier Block s effectue par des recherches sur sa construction ses usages historiques et les preuves de modifi cations majeures Les renseignements peu vent provenir de photographies d poque de plans d architecture et d au
501. ssement d un milieu urbain donn Pr server sur place les sites arch ologiques en milieu urbain en proc dant des interventions minimales telles que la stabilisation et la consolidation Documenter le site de mani re exhaustive lorsqu une utilisation contemporaine de celui ci risque de compromettre les ressources arch ologiques Pr server les liens avec les l ments caract ristiques proximit ainsi qu avec la trame urbaine historique afin de mieux comprendre la valeur patrimoniale du site arch ologique Prot ger les l ments caract ristiques de toute circulation excessive en limitant l acc s au site arc ologique et aux abords de celui ci Entretenir et pr server les sites arch ologiques notamment en retirant la v g tation superflue en nettoyant les traces de pollution et en effa ant les graffiti qui figurent sur les l ments caract ristiques au moyen de m thodes de conservation reconnues Documenter chaque site arch ologique isol ment sans prendre en compte l historique du milieu urbain auquel chacun appartient Pr server sur place les sites arch ologiques en milieu urbain sans prot ger ad quatement le site contre les effets n fastes des utilisations contemporaines Pr server les sites arch ologiques en les isolant de leur contexte ou d truire les l ments significatifs de la trame urbaine historique de sorte qu il n est plus possible de comprendre l volution du milieu urbain Aut
502. ste des prototypes N gliger de r parer le ch ssis ou le support qui entoure un l ment de verre 13 Remplacer l identique un l ment de verre irr parable en se Enlever un l ment en verre irr parable sans le remplacer fondant sur des preuves physiques et documentaires ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 14 Enlever les mat riaux dangereux du verre tels que la peinture base de plomb en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais 15 Surveiller stabiliser et r parer les syst mes de vitrage utilis s Appliquer un film protecteur qui ne peut tre enlev dans les murs rideaux les puits de lumi re et les atriums de plus tard mani re d celer les pi ces mal fix es ou fissur es et ainsi pr venir toute d t rioration additionnelle CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 16 Conserver et entreposer soigneusement les l ments en verre historiques et y faciliter l acc s en vue de leur r utilisation ventuelle LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Eq Conseill D conseill 17 R parer stabiliser et conserver le verre fragile de la p riode Enlever le verre de la p riode de restauration qui pourrait de restauration en utilisant des m thodes et des mat riaux tre stabilis et conserv appropri s Les travaux doive
503. striels peuvent com Les ouvrages militaires peuvent com prendre les installations et les infrastructu prendre les l ments construits suivants res li es aux domaines suivants associ s la d fense la fabrication et l industrie moulins fortifications et navires militaires usines et entrep ts bases navales militaires et a riennes m l exploitation des ressources et champs de tir de missiles mines carri res puits de p trole et emplacements de forage houill res dragues usines de concentration laboratoires et raffineries m l ments construits uniques tels que la ligne DEW ou le Diefenbunker La valeur patrimoniale des ouvrages de g nie peut tre d ordre historique technologique social scientifique ou architectural Certains ouvrages peuvent aussi avoir une grande valeur esth tique de par la qualit de leur architecture de leur conception ou de leur planification Souvent la relation qui existe entre un ouvrage de g nie et les sites l agriculture et la transformation des aliments fermes ranchs stations fruiti res silos brasseries et conserveries NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 193 La valeur du moulin vent de Percival restaur en 1995 r side dans son association avec le r seau rural d alimentation en eau En raison du climat semi aride et de l absence de plans d eau au sud de la province les moulins ve
504. sur la perte ventuelle de mat riaux existants de particularit s et d espa ces datant d autres p riodes b lorsqu il existe des preuves importantes tant physiques que documentaires ou orales qui justifient les travaux c lorsqu il n y a ni ajouts ni modifica tions contemporains pr vus La restauration constitue le traitement le plus pertinent lorsque de grandes valeurs patrimoniales associatives ou symboliques ont t masqu es et qu on peut les r v ler gr ce des enl vements des r para tions et des remplacements fond s sur des preuves historiques d taill es Avant d entreprendre des travaux il convient de choisir la p riode de restauration et de la justifier Il convient ensuite de concevoir un plan de restauration On devrait encourager le plus possible l utilisation de m thodes et de techniques traditionnelles dans le cadre de projets de restauration La restauration est rarement utilis e de nos jours comme traitement principal d un lieu patrimonial entier mais plut t comme traitement secondaire des l ments D FINITIONS CL S Conservation ensemble des actions ou processus qui visent sauvegarder les l ments caract ristiques d un lieu patrimonial afin d en pr server la valeur patrimoniale et d en prolonger la vie physique Il peut s agir de pr servation de r habilitation de restauration ou d une combinaison de ces approches de conservation Pr serva
505. sure du possible par exemple remplacer des pierres d t rior es l identique par des pierres r cup r es sur un b timent en d molition LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION LA Conseill D conseill 22 R parer stabiliser et fixer la ma onnerie de la p riode de restauration selon les m thodes de conservation reconnues Les travaux doivent tre physiquement et visuellement compatibles avec l ma onnerie existante et identifiables lorsqu on les examine de pr s pour guider les recherches ult rieures 23 Remplacer l identique de la ma onnerie de la p riode de restauration trop d t rior e pour tre r par e en se fondant sur des pteuves physiques et documentaires Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs 228 Enlever la ma onnerie de la p riode de restauration qui pouvait tre stabilis e et conserv e Remplacer au complet un l ment de ma onnerie de la p riode de restauration alors qu il serait possible de r parer la ma onnerie ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de celle de la ma onnerie qui subsiste ou qui est incompatible physiquement ou chimiquement avec celle ci Enlever un l ment de ma onnerie de la p riode de restauration qui est irr parable sans le remplace
506. t Il faut donc comprendre pleinement les propri t s et les caract ristiques d un mat riau ainsi que sa contribution la valeur du lieu patrimonial avant d entreprendre des travaux Trouver des renseignements sur la r paration et l entretien de mat riaux rares n est pas toujours facile Il arrive m me parfois que des instructions de nettoyage en apparence toutes simples n existent plus La recherche et l essai demeurent alors les seuls moyens possibles pour comprendre un mat riau Les pr sentes donnent des recomman dations d ordre g n ral concernant les mat riaux qui ne font pas l objet des sections 4 5 2 4 5 7 Elles devraient tre consult es conjointement avec la section 4 5 1 qui porte sur tous les mat riaux Les auvents en tissu sont susceptibles d tre endommag s par le soleil le vent ou la pluie qui pourraient ventuellement causer leur perte La r paration de la structure et du m canisme et la pose d un nouveau tissu sont recommand es ce qui permettra d offrir de l ombre Les fabricants d auvents pourront sans doute trouver des tissus identiques ou compatibles avec la valeur patrimoniale du lieu comme ce fut le cas la Maison Laurier Ottawa La tourbe est un mat riau de recouvrement de toit simple peu co teux et abondant largement utilis dans le Nord comme on le voit ici Knut Lang s Place dans les Territoires du Nord Ouest Il est la fois tanche et isolant et peut
507. t du verre prismatique dont la mise au point est associ e l laboration de strat gies visant amplifier la lumi re du jour dans les espaces commerciaux Les vitraux d coratifs sont largement r pandus dans les glises les b timents universitaires les difices publics et dans une certaine mesure les maisons et ils sont tr s vari s sur le plan de l expression esth tique La conservation du verre en particulier celle des vitraux n cessite les services de sp cialistes notamment des conservateurs Le type de verre et la r partition des carreaux constituent souvent des l ments caract ristiques des fen tres d un b timent historique La r flectivit du vitrage des fen tres et des contre fen tres diff re de celle des unit s isolation thermique On devrait inspecter r guli rement les fen tres pour v rifier le bon tat du mastic NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 239 D AE TW Jims j Me j Al LT y f A we mate 23 M 4 BE La transparence caract ristique des ailes parois de verre de l Imprimerie nationale Gatineau au Qu bec a t conserv e durant les travaux de conservation r alis s sur le mur rideau en aluminium et en verre Apr s le nettoyage des minces profil s d aluminium le verre stri opaque et les panneaux de verre lamin clair ont t r install s avec soin dans leur position
508. t acceptable tout comme le serait un nouveau design compatible avec la valeur patrimoniale du lieu Au moment de restaurer l ancien bureau de poste de Dawson au Yukon le m tal du toit trop endommag pour tre r par a t remplac l identique Les preuves physiques de la p riode de restauration ont t utilis es comme mod les pour reproduire les d tails caract ristiques des joints debout NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 141 Ba napaanak oes TARP Afin d am nager de nouvelles unit s de condominiums aux tages sup rieurs de ce b timent de la rue Queen Charlottetown de nouvelles lucarnes ont t ajout es En r habilitation la conception des nouveaux l ments doit tre compatible avec la valeur patrimoniale du lieu Compte tenu de l exposition constante l environnement les mat riaux de toiture ne durent pas ind finiment Certains mat riaux par exemple la t le de cuivre et les bardeaux d ardoise peuvent durer de nombreuses d cennies s ils sont correctement con us et entretenus d autres mat riaux tels le bois et les bardeaux d asphalte et les rev tements d tanch it doivent tre remplac s plus souvent La n cessit des remplacements r guliers rend les toits vuln rables aux changements qui peuvent se r percuter sur leur valeur patrimoniale Il faut examiner consciencieusement les d tails la pente l exposition les mat
509. t apr s avoir fait le n cessaire pour documenter et conserver l int grit des l ments caract ristiques Inspecter et entretenir les interventions de protection et de stabilisation Retirer des l ments de la flore et de la faune seulement si cela est n cessaire pour prot ger ou r pertorier les ressources submerg es R aliser une intervention sans comprendre le site subaquatique et son environnement N gliger de prot ger les sites subaquatiques contre les activit s humaines dommageables et les activit s non autoris es Modifier les conditions environnementales qui contribuent la pr servation des l ments caract ristiques du site Instaurer des mesures de protection et de stabilisation sp cialis es sans documenter le site au pr alable Stabiliser les sites subaquatiques l aide de m thodes dommageables pour leurs l ments caract ristiques ou n gliger d inspecter et d entretenir les travaux de protection et de stabilisation Retirer des v g taux tels que du varech ou des animaux comme des moules et compromettre ainsi la valeur patrimoniale du site LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LA R HABILITATION ia Conseill D conseill PISTES OU SENTIERS 10 Pr server et pr senter la valeur patrimoniale du site en Permettre aux visiteurs d acc der au site sans leur fournir autorisant des pratiques de plong e non intrusives et en
510. t d t rior ou manquant en employant des m thodes et des mat riaux non destructeurs par exemple r g n rer un pr d grad Remplacer au complet l identique un l ment caract ristique de la morphologie du territoire trop d t rior pour tre r par par exemple replanter un bois coup blanc L l ment de remplacement doit ressembler autant que possible l original tant sur le plan visuel que fonctionnel Remplacer un l ment historique manquant en concevant un nouvel l ment compatible avec la morphologie du territoire du paysage culturel d apr s des t moins physiques des preuves documentaires et des t moignages oraux Concevoir un nouvel l ment lorsqu un nouvel usage le requiert qui ne masque n endommage ni ne d truit des l ments caract ristiques de la morphologie du territoire par exemple situer une nouvelle route en bordure d une for t NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Remplacer au complet un l ment caract ristique de la morphologie du territoire alors qu il est possible de le r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Remplacer un l ment irr parable par un nouvel l ment qui ne respecte pas la morphologie du territoire Cr er une fausse apparence historique en introduisant un nouvel l ment incompatible avec la morphologie du territoire ou fond sur des preuves physiques et docum
511. t d un lieu patrimonial ou d une de ses composantes comme il tait une p riode particuli re de son histoire tout en prot geant la valeur patrimoniale du lieu Sous tage understorey couche sous jacente de v g tation particuli rement les plantes qui croissent sous un couvert forestier Stratigraphie stratigraphy composition et disposition des strates g ographiques ou des couches de sol d une r gion donn e 255 256 Structure secondaire ancillary structure structure machine ou l ment jouant un r le secondaire ou de soutien dans des ouvrages de g nie civil industriels ou militaires Surveillance monitoring inspection ou mesure syst matique et r guli re de l tat des mat riaux et des l ments d un lieu patrimonial pour en d terminer le comportement le rendement et le taux de d t rioration au fil du temps Talus berm amoncellement de terre cr dans le but de r duire le bruit d obstruer la vue ou d emp cher l eau d atteindre une construction Technologie artisanale artisanal technology technologie reposant sur la tradition plut t que sur l application des connaissances scientifiques Terrasse terrace terrain plat qui fait souvent partie d une s rie de niveaux tag s sur une pente Valeur patrimoniale heritage value importance ou signification esth tique historique scientifique culturelle sociale ou spirituelle pour les g n rations pass es actue
512. t l tat avant d entreprendre des travaux valuer l int grit physique de l am nagement fonctionnel d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles Prot ger l am nagement fonctionnel en garantissant et en entretenant les r seaux de circulation les tapes des proc d s ainsi que l orientation l alignement les dimensions la juxtaposition et les interrelations des l ments construits qui le d finissent Conserver l am nagement fonctionnel en maintenant les r seaux de circulation les tapes des proc d s ainsi que l orientation l alignement les dimensions la juxtaposition et les interrelations des l ments construits qui le d finissent Conserver l am nagement fonctionnel en maintenant la relation entre l ouvrage de g nie et son emplacement lorsque cette relation contribue la valeur patrimoniale Documenter toutes les interventions qui ont une incidence sur l am nagement fonctionnel et veiller ce que la documentation soit la disposition des responsables des travaux ult rieurs Entreprendre des travaux qui auront une incidence sur l am nagement fonctionnel sans d abord documenter l am nagement existant Permettre la modification de l am nagement fonctionnel par des am nagements incompatibles avec celui ci ou par n gligence Modifier l am nagement fonctionnel en enlevant ou d pla ant les l ments construits r parables ou en bon tat qui le d
513. tabilisation sont au c ur de tous les projets de conservation il faut en tenir compte et les appliquer s il y a lieu tous les projets REHABILITATION La r habilitation suppose d agir avec dis cernement lors de l adaptation d un lieu patrimonial ou d une de ses composantes en vue d un usage continu ou d une nouvelle utilisation contemporaine et CUP compatible avec le lieu tout en en prot geant la valeur patrimoniale La r habili tation peut comprendre le remplacement d l ments historiques manquants Il peut s agir d une r plique exacte de l l ment manquant ou de nouveaux l ments compatibles avec le style l poque et le caract re du lieu patrimonial Dans le contexte des sites arch ologiques la r habilitation permet leur utilisation compatible par des mesures qui visent communiquer et transmettre leur valeur patrimoniale Il faut envisager la r habilitation en tant que traitement principal dans les cas suivants a lorsqu il est indispensable de faire des r parations ou de remplacer des l ments d t rior s du lieu patrimonial b lorsqu on pr voit faire des modifications ou construire des ajouts au lieu patrimonial pour en faire une nouvelle utilisation ou pour le maintien de la fonction actuelle c lorsqu il n est pas pertinent d illustrer une p riode particuli re de son histoire La r habilitation peut revitaliser les liens et les contextes historiques
514. talit de l histoire et des traditions orales des gens qui le connaissent le mieux D placer les pierres aurait une incidence n gative sur la valeur patrimoniale du lieu LES NORMES NORME Conserver les modifications apport es au lieu patrimonial qui au fil du temps sont devenues elles m mes des l ments caract ristiques Il est naturel et n cessaire pour les lieux d voluer refl tant ainsi les changements survenus dans la collectivit et la culture auxquelles ils appartiennent Les lieux peuvent tre modifi s pour des raisons de go t ou encore pour les adapter un changement d usage ou l volution du contexte et des technologies Les modifications qui marquent des changements importants ou qui sont consid r es comme des expressions de leur temps peuvent tre consid r es comme ayant une valeur en soi Les usines et autres ouvrages industriels font constamment l objet de transformations Il peut tre important de conserver ces adaptations pour raconter l histoire de la technologie en volution constante ou de la croissance d un secteur d activit en particulier Les int rieurs commerciaux et r sidentiels ont souvent t modifi s par suite des changements de propri taires ou de tendances de la mode Par exemple une caf t ria des ann es 1950 qui se trouve dans un b timent construit en 1910 peut avoir sa propre valeur distincte parce qu elle fait partie de l volution de ce lieu patrimonial Une anc
515. taur par la mise en place de plantes indig nes caract ristiques Si des modifications un onze normes et les appliquer s il y a lieu lieu patrimonial ont acquis de la valeur au un projet de restauration se reporter fil du temps la pr servation ou une combi au chapitre 3 Il faut aussi tenir compte naison de pr servation et de r habilitation des lignes directrices g n rales et des conviendraient mieux lignes directrices suppl mentaires pour la restauration et les appliquer s il y a lieu tout projet de restauration se reporter au chapitre 4 En plus des neuf normes g n rales deux autres normes 13 14 ont trait a restauration Il faut tenir compte des NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 17 3 NORMES DE CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Les normes de conservation des lieux patrimoniaux visent promouvoir des pratiques de conservation responsables qui aideront prot ger les lieux patrimoniaux du Canada Les normes apportent une coh rence philosophique aux travaux de conservation M me si elles ne sont ni techniques ni sp cifiques elles fournissent un cadre aux prises de d cision essentielles sur les l ments caract ristiques d un lieu patrimonial qu il faut conserver ou qu on peut modifier tout en prot geant la valeur patrimoniale Les normes sont en fait des principes qui expriment la sagesse collective acquise dans les
516. tervention qui aurait des cons quences sur le mat riau d un l ment caract ristique comme la r paration et le remplacement partiel d un rev tement de toiture en t le la canadienne les lignes directrices pour tous les mat riaux pour les m taux ainsi que celles pour les b timents portant sur le toit devraient tre prises en compte Comme le montre cet exemple les cinq sections des lignes directrices pr sent es dans le chapitre 4 se chevauchent Les lignes directrices ne devraient donc pas tre utilis es isol ment mais de mani re conjointe de fa on trouver un quilibre entre les objectifs de conservation relatifs aux diff rents types de ressources composant les lieux patrimoniaux et les valeurs patrimoniales et l ments caract ristiques de ces lieux Le choix des lignes directrices appropri es devrait tre d termin suivant une analyse qui aura tabli la meilleure fa on de prot ger les l ments caract ristiques lors d une intervention de conservation particuli re Pont suspendu au dessus des chutes Sentiers p destres flanc des falaises 47 4 1 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES Les paysages culturels se divisent en trois cat gories et comprennent aussi les arrondissements historiques Dans le sens horaire partir du coin sup rieur gauche le Centre des arts de la Conf d ration a Charlottetown est un exemp
517. tes humains Il vaut mieux informer et dans certains cas il est imp ratif de consulter les collectivit s locales ainsi que les collectivit s autochtones et non autochtones qui ont des liens culturels avec l endroit avant de se rendre dans un lieu sensible sur le plan culturel d y effectuer une intervention ou d en retirer des restes humains ou des objets fun raires consid r s comme arch ologiques 101 MISE EN UVRE DES LIGNES DIRECTRICES Les lignes directrices pour la conservation des sites arch ologiques s appliquent tous les sites arch ologiques quel qu en soit le contexte et des lignes directrices applicables des sites arch ologiques situ s dans sept types de contexte soit les sites en milieu urbain les sites indus triels les sites situ s dans des paysages culturels les sites situ s dans des aires naturelles prot g es les sites subaqua tiques l art rupestre et les arbres cultu rellement modifi s et les lieux sensibles sur le plan culturel Pour conserver un site arch ologique il faut d abord consulter les lignes directrices pour la conservation des sites arch ologiques puis les lignes directrices relatives au contexte particu lier dans lequel il se situe s il y a lieu Ce cercle de tente surplombant un lac sans nom dans le parc national Tuktut Nogait des Territoires du Nord Ouest fait partie d un site plus tendu comprenant plusieurs grands cercles de tentes et caches de ch
518. ties qui subsistent ou qui est physiquement ou visuellement incompatible LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION Eu Conseill D conseill 14 R parer une entr e un porche ou un balcon par une intervention minimale Peuventt faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible d apr s des preuves physiques ou documentaires 15 Remplacer l identique une entr e un porche ou un balcon non r parable selon les preuves physiques et documentaires S il est impossible d utiliser le m me genre de mat riaux pour des raisons techniques ou conomiques on peut envisager d utiliser des mat riaux de substitution appropri s 16 Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en construisant une nouvelle entr e un nouveau porche ou un nouveau balcon d apr s des preuves physiques ou documentaires ou un nouvel l ment dont les dimensions l chelle le mat riau le style et la couleur sont compatibles Remplacer au complet une entr e un porche ou un balcon alors qu il serait possible de r parer les mat riaux ou de ne remplacer que les l ments d t rior s ou manquants Enlever une entr e un porche ou un balcon irr parable et ne pas le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment dont l apparence diff re ou la fonction n est pas la m m
519. tion action ou processus visant prot ger entretenir ou stabiliser des mat riaux existants la forme ou l int grit d un lieu patrimonial ou d une de ses composantes tout en prot geant la valeur patrimoniale du lieu R habilitation action ou processus visant permettre un usage continu ou contemporain compatible avec le lieu patrimonial ou avec l une de ses composantes tout en prot geant la valeur patrimoniale du lieu Restauration action ou processus visant r v ler faire retrouver ou repr senter fid lement l tat d un lieu patrimonial ou d une de ses composantes comme il tait une p riode particuli re de son histoire tout en prot geant la valeur patrimoniale du lieu Chiefswood lieu de naissance de la c l bre po tesse E Pauline Johnson se trouve Ohsweken en Ontario sur le territoire des Six Nations de Grand River La maison a t construite entre 1853 et 1856 par son p re le chef mohawk George H M Johnson personnage important des Six Nations Situ e sur une colline surplombant la rivi re Grand la maison de style italianisant retir e de la route rurale repr sente l id e que se faisait la famille Johnson d un domaine bucolique Le pr et la cuisine d t deux l ments caract ristiques du site ont t remplac s durant les ann es 1960 par une pelouse entretenue partir de preuves documentaires et physiques la cuisine d t a t reconstruite et le pr res
520. tion Technology Dossier Number 3 Eindhoven The Netherlands DOCOMOMO Dufaux Francois 1987 Facades et devantures guide de r novation des b timents commerciaux Les Publications du Qu bec Qu bec Gouvernement du Qu bec Minist re des Affaires municipales English Heritage 1994 Metal Windows Framing Opinions Leaflet No 3 London UK English Heritage Fisher Charles E III Deborah Slaton and Rebecca A Shiffer eds 1997 Window Rehabilitation Guide for Historic Buildings Washington D C Historic Preservation Education Foundation Jandl H Ward 1982 Rehabilitating Historic Storefronts Preservation Brief 11 Washington D C National Park Service Heritage Preservation Services Division Technical Preservation Services www nps gov history hps tps briefs brief11 htm London Mark et Dinu Bumbaru 1984 Fen tres tradi tionnelles entretien r paration remplacement Guide technique no 2 Montr al H ritage Montr al Manitoba Culture Patrimoine et Tourisme Direction des ressources historiques et Ville de Winnipeg 2010 Lignes directrices pour la r paration et le remplacement des fen tres de b timents historiques http www gov mb ca chc hrb pdf windows_guideli nes_2010 fr pdf McKenzie Peter 2000 The Conservation of Metal Frame Windows Session 2 New Heritage Materials Seminar on Material Evidence Conserving Historic Building Fabric NSW Heritage Office Australia
521. tion d espaces de vie dans les exploitations agricoles et les ranches par rapport aux granges aux routes aux champs et aux cours d eau Les l ments du paysage qu ils soient naturels ou con us par l homme d finissent le volume de chaque espace ext rieur Dans les arrondissements historiques urbains l utilisation du sol les b timents les rues et la topographie d finissent souvent l organisation spatiale ou l influencent L emplacement des b timents les espaces libres qui les s parent et les corridors de circulation sont souvent d finis comme des l ments caract ristiques dans les arrondissements historiques urbains En milieu naturel l organisation spatiale des l ments du paysage peut avoir une importance spirituelle Comme les b timents et leurs paysages sont souvent con us ensemble il est important de comprendre et de respecter aces nr nn les liens qui les unissent Les architectes L organisation spatiale caract ristique de Motherwell Homestead en Saskatchewan a t pr serv e lorsque l hi il le paysage a t restaur L orientation la taille l alignement et les interrelations de ses l ments incluant le et les architectes de paysage travaillent terrain de tennis et le jardin ornemental l avant plan le potager pr s de la remise outils et le champ souvent en collaboration pour concevoir de c r ales derri re ont t pr serv s avec soin dans leur ensemble des sites fais
522. tionnels tels que les bandes en saillie es linteaux les corniches les barbacanes et les sculptures contribuent toutes sa valeur patrimoniale et de ce fait m ritent une attention particuli re La pr servation de l ext rieur de l difice de l Assembl e l gislative de la Colombie Britannique on voit ici la fa ade arri re incluant les murs de ma onnerie les marches les colonnes les pilastres les contours de fen tres les d tails d coratifs et les corniches a d but par un travail de documentation des mat riaux des formes des joints de l outillage des modes d adh sion des enduits des couleurs et de l tat de ces l ments avant d entreprendre les travaux Au Canada on retrouve parmi les ouvrages de ma onnerie des statues et de simples sentiers de pierre tout autant que des fortifications imposantes et des parements de brique modernes de gratte ciel Par le pass la ma onnerie jouait un double r le elle formait la fois le syst me porteur et l enveloppe d un b timent Pour conserver ce genre de ma onnerie il est donc essentiel de tenir compte de ces deux r les Le sablage au jet a d j t une m thode populaire pour enlever la peinture sur la brique cependant ce traitement enlevait aussi la croute ext rieure durcie de la brique entra nant sa d t rioration La rudesse du climat dans plusieurs r gions du Canada peut causer des dommages graves la ma onnerie
523. tiques du b timent NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 169 Les pr sentes donnent des recommanda tions d ordre g n ral qui conviennent tous les types d l ments int rieurs Pour conna tre les recommandations portant sur des questions connexes li es aux l ments int rieurs consulter la section sur l am nagement int rieur En ce qui a trait aux mat riaux particuliers qui composent les l ments int rieurs consulter les Lignes directrices pour les mat riaux Ces grands luminaires dans la salle des pas perdus de la gare de Jasper ont t recabl s et adapt s pour y Les l ments fonctionnels comme les radiateurs et installer des ampoules fluo compactes afin de r pondre aux pr occupations actuelles de durabilit et de sant les grilles d coratives peuvent contribuer la valeur et s curit Les luminaires de toutes dimensions peuvent ainsi tre r habilit s au lieu d tre remplac s patrimoniale d un lieu On doit explorer les avenues possibles pour la conservation de ces l ments au moment de remplacer ou de mettre niveau les syst mes m caniques Cette grille de chauffage est au nombre de celles qui ont t r par es et r utilis es lorsque le b timent du bureau t l graphique de Dawson a t transform en logements Les gardes et les mains courantes historiques ne sont souvent pas conformes aux codes et aux r glements de s curit act
524. titution compatibles Remplacer au complet un mat riau alors qu il serait possible de le r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes Utiliser un mat riau de substitution dont l apparence diff re de celle du mat riau d origine ou qui est physiquement ou chimiquement incompatible avec les mat riaux voisins Enlever des mat riaux divers sans les remplacer ou les remplacer par un nouveau mat riau dont l apparence diff re de celle du mat riau d origine ou qui est physiquement ou chimiquement incompatible avec les mat riaux voisins CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 14 Enlever les mat riaux dangereux en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais CONSIDERATIONS RELATIVES LA DURABILITE 15 R cup rer les mat riaux divers caract ristiques qui ne sont plus fabriqu s pour les r utiliser ailleurs dans le b timent Enlever ou d truire des mat riaux caract ristiques en n gligeant d effectuer d abord des essais LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION a Conseill D conseill 16 R parer stabiliser et conserver les mat riaux divers fragiles de la p riode de restauration en utilisant des agents de consolidation prouv s au besoin Les r parations doivent tre physiquement et visuellement compatibles et identifiables lorsqu on les examine de pr s pour guider
525. torique comme ce fut le cas pour la R sidence du Commandant au LHNC de Fort Battleford en Saskatchewan il est important d tablir la composition du mat riau Le rapi age et les r parations doivent tre visuellement et physiquement compatibles avec les mat riaux d origine Les mat riaux pr sentant des propri t s physiques diff rentes pourraient ne pas adh rer correctement les uns aux autres n cessitant des travaux d entretien r p tition Certains traitements de stuc comme la cr pissure sont difficiles reproduire L ajout d agr gats de verre ou de pierre au stuc humide est un art pratiquement disparu Les galets import s d cosse pour la maison du Dr Woods Leduc en Alberta sont pratiquement impossibles reproduire Les r parations ont donn une enveloppe ext rieure saine mais se distinguent clairement de l original partie int grante de l assemblage il requiert de ce fait une attention tout aussi particu li re que le pl tre ou le stucco lui m me Au XX si cle les technologies associ es l application du pl tre ou du stucco ont volu et englobent dor navant des subjec tiles et des finis nouveaux Ces finis peuvent constituer des l ments caract ristiques d un lieu patrimonial par exemple les finis appliqu s sur le b ton ou les traitements sp cialis s comme le cr pi mouchet Ces mat riaux ont continu d voluer et des versions synth tiques ont t mises au point L
526. travaux qui ont une incidence sur le b ton sans d abord documenter son caract re et son tat N gliger d identifier d valuer et de traiter les diff rentes causes de d t rioration du b ton Appliquer des enduits imperm abilisants au b ton expos pour emp cher la p n tration de l humidit alors que le probl me pourrait tre r solu en r parant les solins endommag s ou tout autre d faut m canique Nettoyer excessivement les surfaces de b ton afin de cr er une nouvelle apparence et introduire ainsi des produits chimiques ou de l humidit dans les mat riaux Employer une m thode de nettoyage qui fait appel eau ou d autres solutions chimiques liquides lorsque la temp rature peut tomber sous le point de cong lation ettoyer le b ton avec des produits chimiques qui endommageront gliger de rincer et de neutraliser les produits chimiques acceptables une fois le nettoyage termin ettoyer le b ton au moyen d un jet d abrasifs en rodant sa surface et en endommageant les mat riaux voisins qui sont mous ou fragiles Appliquer des enduits ou de la peinture sur du b ton pour lui donner une apparence uniforme Enlever la peinture qui adh re fermement au b ton 231 232 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Lu Conseill D conseill 8 10 11 12 13 14 15 16 R appliquer au besoin seulement des peint
527. travaux sur les conditions actuelles D terminer l tat physique des syst mes porteurs ou de leurs composantes de m me que la cause de tous d g ts dommages ou d t rioration par investigation surveillance et par des techniques de v rification minimales et non destructives V rifier sur place les caract ristiques th oriques des syst mes porteurs pour d terminer leurs caract ristiques r elles en prenant les pr cautions qui s imposent pour viter une d faillance ou leur destruction Tenir compte du rendement ant rieur et de l historique de charge des syst mes porteurs ou de leurs composantes pour d terminer leur capacit actuelle ou future Examiner les exigences des codes et de la r glementation en mati re de rendement structural et faire appel des experts et des repr sentants officiels des codes d s le d but de la planification pour examiner les syst mes les m thodes ou les dispositifs qui r duisent au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques D terminer les exigences appropri es de rendement appliquer pour valuer l tat et le rendement d un syst me porteur historique Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur les syst mes porteurs sans d abord documenter leur caract re et leur tat Effectuer des travaux de conservation qui d passent ce qui est n cessaire ou prendre des mesures fond es sur des hypoth ses ou des approximations Recourir des techniqu
528. trayant Les d p ts peuvent contenir de pr cieux renseignements Prot ger l art rupestre et les arbres culturellement modifi s l aide d installations qui s appuient sur les l ments caract ristiques ne sont pas physiquement ou visuellement compatibles avec le site et ce qui l entoure et ne peuvent pas tre retir es sans qu une partie ou la totalit du site arch ologique soit endommag e Am nager des structures des promenades et des sentiers dont l installation et le retrait sont susceptibles d endommager les l ments caract ristiques LIGNES DIRECTRICES POUR LES SITES ARCH OLOGIQUES 4 2 8 LIEUX SENSIBLES SUR LE PLAN CULTUREL La planification des fouilles arch ologiques devrait se faire s il y a lieu en consultation avec les a n s locaux ou les autres gardiens du savoir Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o les sites arch ologiques constituent des lieux sensibles sur le plan culturel ou sont situ s dans de tels lieux Dans les pr sentes l expression lieu sensible sur le plan culturel d signe les endroits qui rev tent une signification particuli re pour une collectivit Ces endroits comprennent les lieux de s pulture les s pultures hors terre les cimeti res abandonn s les lieux spirituels autochtones tels que les roues m dicinales et les effigies ainsi que tout autre endroit auquel les collectivit s accor dent une valeur spiritue
529. tres sources comme le r le d imposition fonci re et d autres registres les archives locales et les mus es les anciens propri taires et locataires et les membres de la collectivit Une inspection physique d taill e du b timent porterait sur la recherche des preuves des modifications document es et non document es et d tablir l tat g n ral du b timent Une expertise profession nelle peut aider l valuation de l tat des l ments caract ristiques d un b timent et de son tat g n ral et constitue une tape essentielle dans le cas o un immeuble a connu des probl mes structurels ou doit subir un important changement de voca tion susceptible d exiger l application de nouvelles exigences du code du b timent Les r sultats de l inspection doivent tre document s dans un rapport crit accom pagn de dessins et de photographies afin de guider la planification et les prochaines interventions Dans le cas du Grier Block il n existe pas de plans originaux de l immeuble mais l aspect historique a t pr serv dans de vieilles photographies qui pourraient tre compar es des l ments de m tal estamp de fa ades Mesker ailleurs Les principales modifications ont touch les vitrines elles m mes dans lesquelles les entr es enfonc es typiques de la p riode ont t remplac es par des l ments datant des ann es 1960 une modification fr quente dans les b timents commerciaux des petites
530. ts des dommages ou de la d t rioration des fen tres des portes et des devantures de magasin 6 Prot ger et entretenir les fen tres les portes et les devantures N gliger d entretenir correctement les fen tres les portes de magasin l aide de traitements de surface appropri s par et les devantures de magasin de mani re r guli re exemple les nettoyer enlever la rouille enlever la peinture qui l ve et r appliquer des couches de protection l identique 7 Rendre les fen tres les portes et les devantures de magasin tanches et efficaces sur le plan nerg tique par le remasticage et le remplacement ou la pose de calfeutrage l ajustement de la quincaillerie et le scellement des ouvertures et des joints 8 Conserver les fen tres les portes ext rieures et les devantures Enlever ou remplacer des fen tres des portes et des de magasin en bon tat et r parables y compris leurs l ments devantures de magasin qui peuvent tre r par es La fonctionnels et d coratifs tels la quincaillerie les enseignes et peinture qui l ve le vitrage cass les ch ssis bloqu s les les auvents pentures desserr es ou l infiltration d air ne sont pas en eux m mes des indications de fen tres de portes ou de devantures de magasin qui ne peuvent pas tre r par es 9 Stabiliser les fen tres les portes et les devantures de magasin Ajouter un vitrage de protection ou des contre fen tres a d t rior es par un renforcement struct
531. ty Spirit Tom Ward 2010 36 Monast re des Augustines de Lieu de m moire habit des Augustines Hotel Dieu de Qu bec Marc Andr Grenier 36 Free Meeting House Direction du patrimoine province du Nouveau Brunswick 2010 36 H tel de ville de Calgary Carruthers amp Associates Architects 41 H tel Fort Garry Direction des resources historiques Culture Patrimoine et Tourisme Province du Manitoba 2006 41 Bureau de poste de Truro Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Bill Hockey 2002 41 Bureau de poste de Dawson Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1989 42 Charlottetown Province of Prince Edward Island Darin MacKinnon 2010 REFERENCES Section 4 3 Page 42 142 48 48 49 49 149 49 149 55 55 55 55 56 56 56 56 62 62 62 62 63 63 63 163 69 69 70 70 70 76 76 77 Sujet Motherwell Homestead Basilique St Dunstan s Grange Enveloppe d un immeuble moderne Mel s Tea Room Nouvelle enseigne Hartt Boot and Shoe Factory Kellet s Storehouse Ajout d isolant un mur ext rieur Pavillon Aberdeen avant Pavillon Aberdeen apr s Byrnes Block Porte en bois avec imposte Lougheed Building dessin Maison L opold Roy avant Maison L opold Roy apr s CentreBeam Place Escalier avant Escalier pendant Escalier apr es March Bonsecours Maltese Cross Building Peinture avant Peinture apr s P
532. u on a r habilit le b timent pour abriter des bureaux municipaux des salles d exposition et des restaurants le principal objectif de conservation tait de conserver les l ments caract ristiques comme le portique LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS Les pr sentes lignes directrices donnent des recommandations d ordre g n ral qui conviennent tous les types d entr es de porches et de balcons Pour conna tre les recommandations li es des l ments connexes consulter les lignes directrices individuelles pour l am nagement int rieur les toits les portes fen tres et devantures de magasin les murs ext rieurs et les syst mes porteurs En ce qui concerne les recommandations sur les mat riaux pr cis qui composent les entr es les porches et les balcons consulter les Lignes directrices pour les mat riaux En restauration le r tablissement des couleurs historiques de la p riode de restauration doit tre bas sur des preuves physiques ou documentaires comme une analyse de la peinture et des photographies en couleur L avanc e recourb e en m tal ouvr qui surplombe le trottoir devant l immeuble Maltese Cross dans le secteur de la Bourse de Winnipeg marque clairement l une de ses entr es principales Il serait inappropri de ne pas utiliser cette entr e ou d tablir une nouvelle entr e principale ailleurs L ajout d une rampe pour r pondre aux exigences d accessibilit doit se
533. u paysage la taille la configuration les proportions et les liens entre les grandes composantes tels les for ts les champs ou les lotissements et son volution et son tat avant d entreprendre des travaux Il peut y avoir lieu de d terminer les valeurs qui contribuent la signification de la morphologie du territoire par exemple les associations provenant des traditions orales des Autochtones ou l expression des traditions culturelles provenant d autres pays 4 valuer l tat g n ral de la morphologie du territoire d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles 5 Prot ger et entretenir les l ments qui d finissent la morphologie du territoire en employant des m thodes non destructives dans les t ches quotidiennes saisonni res et cycliques II pourrait s agir de limiter les r percussions des processus cologiques tels que l rosion et de surveiller les r gions fragiles 6 Conserver les l ments caract ristiques de la morphologie du territoire qui sont en bon tat ou ceux qui sont d t rior s mais qui peuvent tre r par s ou r g n r s 7 R parer ou r g n rer les parties d t rior es d un l ment d t rior de la morphologie du territoire l aide de m thodes de conservation reconnues Les r parations peuvent galement comprendre le remplacement limit l identique des parties gravement d t rior es ou manquantes des l ments de la morpholo
534. u un nouvel usage le requiert pour pr server la valeur patrimoniale du paysage culturel par exemple planter une haie pour masquer de nouvelles constructions Placer un nouvel l ment un endroit o il peut causer des dommages au caract re de la v g tation historique ou un endroit o il est incompatible avec celle ci par exemple construire un nouveau b timent qui a des effets d favorables sur les syst mes racinaires de la v g tation historique Placer un nouvel l ment de v g tation de telle fa on qu il nuit la v g tation historique ou qu il la modifie par exemple introduire une esp ce exotique dans un paysage historiquement peupl de plantes indig nes Introduire un nouvel l ment de v g tation incompatible par ses habitudes de croissance sa forme sa couleur sa texture sa floraison ses fruits sa fragrance son chelle o son contexte LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION a Conseill D conseill 17 R g n rer la v g tation en d clin de la p riode de restauration par une taille corrective la fertilisation des racines profondes l a ration du sol le renouvellement des plantations saisonni res ou le bouturage sur des plants historiques 18 Remplacer l identique un l ment de v g tation en d clin de la p riode de restauration qui est trop d t rior pour tre r par l aide de t moins physiques qui peuvent servir de mod le pour le
535. uels La modification des balustrades historiques pour les rendre conformes la r glementation est pr f rable leur remplacement La balustrade des Archives et de la biblioth que nationales Ottawa a fait l objet d une r habilitation soign e afin de r pondre aux normes actuelles d espacement entre les balustres 170 LIGNES DIRECTRICES POUR LES B TIMENTS LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION Conseill D conseill 1 Comprendre les l ments int rieurs et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du b timent historique 2 Comprendre les propri t s et les caract ristiques des l ments N gliger de tenir compte de l effet des changements et int rieurs de m me que les changements et les pratiques des pratiques ant rieures d entretien sur les l ments ant rieures d entretien par exemple faire des recherches sur la int rieurs reconfiguration d un escalier ou l enl vement d un comptoir de r ception ou v rifier la capacit de charge d un ascenseur d poque 3 Documenter la forme les mat riaux et l tat des l ments Entreprendre des travaux qui ont une incidence sur int rieurs avant d entreprendre des travaux les l ments int rieurs caract ristiques sans d abord documenter leur caract re ou leur tat 4 valuer l tat des l ments int rieurs d s le d but de la planification afin de fonder les travaux sur les conditions actuelles
536. ues du site arch ologique et comment ils contribuent la valeur patrimoniale du lieu Comprendre le site arch ologique l aide de recherches documentaires des connaissances des habitants de la r gion et de fouilles arch ologiques Documenter le lieu patrimonial et le milieu environnant avant de commencer les travaux relatifs au projet ou en pr vision de projets futurs en particulier l o des travaux seront effectu s qui modifieront le terrain afin de v rifier la pr sence de sites arch ologiques et les r percussions possibles du projet sur ceux ci Documenter le site arch ologique afin d valuer les ventuelles r percussions d origine naturelle et humaine sur le site Documenter prot ger et pr server la valeur patrimoniale et les l ments caract ristiques du site arch ologique en assurant un quilibre raisonnable entre les objectifs scientifiques de la recherche arch ologique et la pr servation sur place des l ments caract ristiques Au fur et mesure que la recherche se d roule r valuer p riodiquement les choix effectu s Prot ger un site arch ologique en planifiant et en proc dant aux travaux de recherche et aux mesures d att nuation qui s imposent De tels travaux ne doivent tre entrepris que par des gens qualifi s et uniquement dans le cas o ces sites arch ologiques pourraient tre compromis Prot ger et maintenir l int grit physique d un site arch ologique y compris le so
537. ues existants aux preuves documentaires et aux t moignages oraux et surveiller troitement le processus de r plique Les travaux de remplacement se distingueront habituellement seulement si on les examine de pr s ou se verront seulement dans la documentation concernant le projet Si les l ments physiques existants les preuves documentaires et les t moigna ges oraux ne s av rent pas assez pr cis pour obtenir un niveau d exactitude raisonnable la restauration n est probablement pas le traitement appropri NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 43 Les modifications r alis es pour respecter une valuation environnementale ou des objectifs environnementaux comme prot ger l aire de nidification d une esp ce menac e ne doivent pas endommager les l ments caract ristiques d un lieu ni faire perdre au lieu sa valeur patrimoniale Pour d terminer les solutions les plus pertinentes compte tenu des objectifs environnementaux on recommande de consulter tout au d but de la planification des sp cialistes et des officiels charg s de la protection de l environnement Il peut tre possible d instaurer des syst mes des m thodes des m canismes ou des techniques d efficacit quivalente ou sup rieure celles que pr voit la r glementation de fa on viter d endommager des l ments caract ristiques LIGNES DIRECTRICES SUPPLEMENTAIRES POUR LA RESTA
538. uestion ou encore dans les cas o un site arch ologique acquiert une fonction contemporaine tout en conservant sa valeur patrimoniale Le marquage au sol l aide de pierres ou de v g tation par exemple sert souvent d terminer la pr sence d un site arch ologique qui n est pas visible Le marquage devrait tre minimal pour ne pas encombrer le site Des cartes pour les visites autoguid es ou guid es sont d autres m thodes envisager pour communiquer l information Il peut s av rer n cessaire d am nager des pistes ou des sentiers pour faciliter l acc s vers ou entre les sites arch ologiques Les nouvelles voies de circulation peuvent suivre une route d acc s historique condition de ne pas d grader les ressources arch ologiques ou encore tre am nag es dans une zone non caract ristique du site Les structures telles que les abris et les l ments interpr tatifs ne doivent pas perturber les vestiges arch ologiques De plus les l ments interpr tatifs notamment les panneaux et les plaques doivent tenir compte des preuves provenant de l ensemble des sources afin que la valeur patrimoniale du site soit pr serv e et ils doivent tre facilement reconnaissables comme tels Le recensement d l ments arch ologiques au moyen de marquage au sol reste une excellente fa on de communiquer la valeur patrimoniale d un site L emplacement et la taille de la tour nord ouest de la deuxi me Hab
539. ui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique 159 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION HA Conseill D conseill 25 Prot ger les fen tres les portes ou les devantures de magasin contre la perte ou les dommages en d terminant et en valuant les risques pr cis et en mettant en uvre une strat gie pertinente de protection contre les incendies pour liminer ces risques par exemple remplacer une porte en bois caract ristique par une porte ignifuge compatible seulement apr s avoir examin soigneusement les autres solutions CONSIDERATIONS RELATIVES L ACCESSIBILIT 26 Satisfaire aux exigences en mati re d accessibilit de mani re pr server si possible les portes et les devantures de magasin caract ristiques y compris leur quincaillerie de d coration et de fonctionnement II peut falloir utiliser un ouvre porte automatique au lieu de pr voir l espace requis pour la man uvre des fauteuils roulants aux portes 27 Travailler avec des sp cialistes de l accessibilit et de la conservation et des usagers pour trouver la solution la plus appropri e aux probl mes d accessibilit et qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques du b timent historique CONSID RATIONS RELATIVES LA DURABILIT 28 Respecter les objectifs d efficacit nerg tique en apportant des am l
540. uire au minimum l incidence sur les l ments caract ristiques Travailler avec des sp cialistes du code pour trouver les solutions en mati re de de sant et de s curit qui auront le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Explorer toutes les solutions pour modifier des entr es des porches et des balcons existants pour satisfaire aux exigences des codes et des r glements avant d envisager de les enlever ou de les remplacer Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais Prot ger les entr es les porches ou les balcons contre la perte ou les dommages en d terminant et en valuant les risques pr cis et en mettant en uvre une strat gie pertinente de protection contre les incendies pour liminer ces risques Endommager ou d truire des l ments caract ristiques en apportant les modifications pour satisfaire aux exigences de sant et de s curit Modifier des entr es des porches ou des balcons sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale du b timent historique Enlever une entr e un porche ou un balcon qui n est pas conforme aux codes ou aux r glements sans le remplacer par un nouvel l
541. ulturel INTERVENIR R aliser les travaux Les personnes qui entreprennent les travaux doivent poss der les connaissances et les comp tences n cessaires Une mise en uvre progressive des travaux est indispensable et la pr servation stabilisation des l ments caract ristiques du lieu doit tre la premi re priorit Effectuer des travaux d entretien r guliers L entretien est un aspect important du processus de pr servation Un entretien r gulier prot gera les l ments caract ristiques et prolongera la vie utile des composantes fonctionnelles L organisation spatiale des vergers contribue la valeur patrimoniale de l arrondissement historique Le site renferme des vestiges arch ologiques des Mi kmaq des Acadiens et des Planters de la Nouvelle Angleterre PROCESSUS DE PRISE DE D CISIONS EN MATI RE DE CONSERVATION 2 TRAITEMENTS DE CONSERVATION PRESERVATION REHABILITATION ET RESTAURATION Le mot conservation est le terme g n ral utilis pour d crire la protection des lieux patrimoniaux au Canada Il se d finit comme suit ensemble des actions ou processus qui visent sauvegarder les l ments caract ristiques d un lieu patrimonial afin d en pr server la valeur patrimoniale et d en prolonger la vie physique Il peut s agir de pr servation de r habilitation de restauration ou d une combinaison de ces actions ou processus La reconstruction ou reconstitution d un l
542. un ajout de la chapelle Sainte Marie et la restauration de certains de ses l ments ext rieurs et int rieurs les lignes directrices pour la forme ext rieure am nagement int rieur le toit les murs ext rieurs les fen tres les portes et les devantures de magasin et les l ments int rieurs devraient tre prises en compte En outre les lignes directrices pour les mat riaux et les lignes directrices pour les paysages culturels qui orientent les traitements relatifs au milieu environnant du b timent devraient tre consult es Lignes directrices pour les ouvrages de g nie LEI du site historique de la Chute Montmorency fait r f rence aux ouvrages de g nie de la chute Montmorency dont es ouvrages de g nie civil et les ouvrages industriels et militaires Cela comprend la redoute britannique de 1759 reconstitu e e pont enjambant le haut de la chute Montmorency les piliers du pont de 1856 et les vestiges industriels notamment les installations hydro lectriques de la chute Montmorency et de la chute des Marches Naturelles Il est n cessaire de trouver un juste milieu entre d une part la protection et la conservation de ces ouvrages et de eurs l ments caract ristiques et d autre part les travaux de conservation effectu s en vue des nouvelles vocations de ces ouvrages LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION LES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Par exemple dans le cas d une intervention qu
543. ur finition et de leurs enduits Documenter la forme la composition et l tat des m taux avant d entreprendre des travaux Prot ger et entretenir les m taux pour pr venir la corrosion en emp chant la p n tration de l eau et en assurant un drainage ad quat de fa on que l eau et les mati res organiques ne puissent stagner sur les surfaces horizontales ou s accumuler dans les l ments d coratifs Veiller ce que les m taux incompatibles ne soient pas en contact les uns avec les autres en installant un s parateur afin d emp cher la corrosion galvanique D terminer le type particulier de m tal et la m thode de nettoyage la plus appropri e puis faire un essai un endroit discret afin de s assurer que le niveau de propret ad quat est atteint D terminer le degr de patine appropri avant de commencer le nettoyage et veiller ce que tout l l ment en m tal pr sente ce m me niveau de patine Nettoyer les m taux peints au moyen des techniques et des produits appropri s pour enlever la corrosion et les couches de peinture au besoin avant de repeindre Nettoyer les m taux mous comme le plomb le fer blanc le cuivre l aluminium le laiton l argent le bronze et le zinc l aide de m thodes non abrasives Employer les m thodes de nettoyage les plus douces possible pour les m taux durs tels que la fonte le fer forg et l acier afin d enlever les accumulations de peinture et la corrosion Ap
544. uraux et structuraux Addis Bill 1997 Concrete and Steel in Twentieth Century Construction in M J Stratton ed Structure and Style Conserving 20 Century Buildings York UK University of York Bull Natalie and Harry Hunderman eds 2001 Special ssue Curtain Walls APT Bulletin Journal of Preservation Technology 32 1 De Jonge Wessel and Arjan Doolaar eds 1996 Curtain Wall Refurbishment A Challenge to Manage Preservation Technology Dossier Number 1 Eindhoven The Netherlands DOCOMOMO English Heritage 1994 Metal Windows Framing Opinions Leaflet No 3 London UK English Heritage Gayle Margot David W Look and John G Waite 1992 Metals in America s Historic Buildings Uses and Preservation Treatments HCRS publication no 29 2d ed Washington D C US Department of the Interior National Park Service Cultural Resources Preservation Assistance Kaskel Bruce S 1995 The Metal and Glass Curtain Wall Cultural Resource Management Bulletin 18 8 http crm cr nps gov archive 18 8 18 8 7 pdf McKenzie Peter 2000 The Conservation of Metal Frame Windows Session 2 New Heritage Materials Seminar on Material Evidence Conserving Historic Building Fabric NSW Heritage Office Australia www heritagensw gov au docs events mckenzie pdf Park Sharon 1981 The Repair and Thermal Upgrading of Historic Steel Windows Preservation Brief 13 Washingt
545. ure des Communications et de la chapelle Sainte Marie Condition f minine du Qu bec Christian Lemire 2007 46 Chute Montmorency Minist re de la Culture des Communications et de la installations hydro lectriques Condition f minine du Ou bec Christian Lemire 2009 47 Chute Montmorency pont suspendu Minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine du OQu bec Christian Lemire 2007 47 Chute Montmorency Minist re de la Culture des Communications et de la sentier p destre Condition f minine du OQu bec Christian Lemire 2007 Section 4 1 Page Sujet Source Ann e 50 Centre des arts de la Conf d ration Province de l le du Prince douard Matthew Hughson 2010 50 Victoria Settlement Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Joann Latremouille 2006 50 Hatzic Rock Parcs Canada Monique Tr panier 2001 50 Quartier de la Bourse de Winnipeg Parcs Canada Susan Algie 2010 51 Jardins Maplelawn Lloyd Brown 2002 51 Parc Hatley Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Guy Masson 1987 53 Buxton Settlement Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Joann Latremouille 2002 53 Edifice du Centre Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Coles 2010 57 Marble Island Doug McLarty 2006 58 Cimeti re chinois vue Patricia Coles 2010 58 Cimeti re chinois st le Patricia Coles 2010 58 Nan Sdins Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Susan Coles 2005 61 Neubergthal A
546. urel ENLEVER DES L MENTS EXISTANTS DATANT D AUTRES P RIODES 18 Enlever ou modifier des l ments non caract ristiques datant de p riodes autres que la p riode de restauration choisie N gliger d enlever les l ments non caract ristiques datant d une autre p riode nuisant ainsi la repr sentation des relations visuelles telle qu elles existaient pendant la p riode de restauration choisie RECR ER DES L MENTS MANQUANTS DE LA P RIODE DE RESTAURATION 19 Recr er un l ment caract ristique manquant qui existait pendant la p riode de restauration d apr s des preuves physiques et documentaires et des t moignages oraux Introduire un l ment qui faisait partie du concept original mais qui n a jamais t r alis ou cr er un l ment dont on suppose l existence pendant la p riode de restauration mais pour lequel il y a peu de documentation 72 LIGNES DIRECTRICES POUR LES PAYSAGES CULTURELS Y COMPRIS LES ARRONDISSEMENTS HISTORIQUES 4 1 6 CIRCULATION Les pr sentes lignes directrices donnent l orientation suivre dans les cas o un r seau o un l ment de circulation est consid r comme un l ment caract risti que d un lieu patrimonial La circulation a trait aux l ments individuels qui facilitent ou orientent le mouvement et le d place ment par exemple les sentiers cr s par des humains ou des animaux les sentiers traditionnels les routes les promenades les autoroutes le
547. urel une protection contre des l ments de vitraux sans recourir aux services d un les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au conservateur sp cialiste besoin jusqu la mise en uvre de travaux de r paration NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA 157 158 LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION El Conseill D conseill 10 11 12 13 14 R parer les parties des fen tres des portes ou des devantures de magasin en ragr ant en rapi ant en consolidant ou en renfor ant les l ments selon les m thodes de conservation reconnues Peuvent aussi faire partie des r parations le remplacement limit l identique des l ments gravement d t rior s ou manquants ou l utilisation d un mat riau de substitution compatible Les r parations doivent correspondre le plus possible aux travaux existants tant sur le plan visuel que mat riel Prot ger les l ments caract ristiques voisins des dommages accidentels ou de l exposition des mat riaux susceptibles de les endommager pendant les travaux d entretien ou de r paration Remplacer l identique les parties des fen tres des portes et des devantures de magasin extr mement d t rior es ou manquantes lorsqu il en subsiste des prototypes V rifier les travaux propos s pour d terminer les mat riaux de remplacement la
548. ures ou des enduits qui sont physiquement et chimiquement compatibles avec les traitements de surface pr c dents et visuellement compatibles avec la surface sur laquelle ils sont appliqu s Choisir une m thode appropri e pour prot ger le b ton contre la corrosion afin de r duire au minimum les dommages notamment par un examen et un entretien r guliers Conserver les l ments de b ton sains ou r parables qui contribuent la valeur patrimoniale du lieu Stabiliser les l ments de b ton d t rior s par un renforcement structurel une protection contre les intemp ries ou la correction des conditions dangereuses au besoin jusqu la mise en uvre d autres travaux R parer le b ton d t rior en le rapi ant ou en le consolidant l aide des m thodes de conservation appropri es R duire au minimum les dommages au b ton historique en limitant la grosseur du mat riel de piquage utilis de fa on mieux ma triser les quantit s enlev es et en se rappelant que la r sistance la compression du b ton historique peut tre beaucoup plus faible que celle du b ton moderne Nettoyer le b ton avant de le r parer afin d en liminer les contaminants la poussi re et la salet de fa on ce que les retouches de b ton neuf soient assorties la surface nettoy e Sceller les fissures inactives au moyen de mortier base de ciment ou en injectant des r sines poxydes pour pr venir les infiltrat
549. urs actuels et futurs et de d ter miner la port e et le co t des travaux de conservation pour tablir des objectifs r alistes Il peut tre n cessaire de d finir les priorit s et de structurer les travaux en tapes logiques Des consid rations contemporaines telles que la sant et la s curit l accessibilit universelle et la durabilit de m me que les changements d utilisation peuvent avoir des r percus sions importantes sur la valeur patrimo iale et les l ments caract ristiques d un eu patrimonial Il est important d valuer es consid rations et tous les autres objec ifs fonctionnels du projet sans oublier les mises niveau qui visent accro tre le rendement Qe Ss ct Les Normes et lignes directrices s appliquent particuli rement aux trois tapes suivantes du processus de prise de d cisions en mati re de conservation d terminer le traitement principal analyser en regard des normes et respecter les lignes directrices DETERMINER LE TRAITEMENT PRINCIPAL ANALYSER EN REGARD DES NORMES RESPECTER LES LIGNES DIRECTRICES D terminer le traitement principal Fond e sur les exigences d finies ci dessus cette tape consiste d terminer la m thode de conservation Pour ce faire il est utile de d terminer un traitement principal Bien qu un projet de conservation puisse s apparenter l une ou l autre des caract ristiques des trois traitements de conservation
550. ux travaux des anciens gr ce de subtils moyens visuels ou l inscription de la date un endroit discret La partie b met l accent sur la n cessit de conserver la documentation afin d aider les d cideurs ult rieurs mieux comprendre le lieu patrimonial Il est important de conserver de bons dossiers de tous les travaux de conservation y compris l entretien et de planifier une r cup ration facile des donn es dans l avenir M me si l honn tet est le motif principal pour rendre les interventions identifiables cette pratique permet aussi de conserver un registre du lieu Le lieu patrimonial est en lui m me son meilleur t moin gt gt Le grand domaine r sidentiel de Parkwood Oshawa est un paysage culturel qui s tend sur 4 8 hectares La photographie a rienne a t utilis e pour documenter ce site de grande taille durant le processus de conservation LES NORMES NORME a R parer plut t que remplacer les l ments caract ristiques du lieu b Lorsque des l ments caract ristiques sont trop d t rior s pour tre r par s et qu il existe des preuves physiques suffisantes les remplacer par de nouveaux l ments dont la forme les mat riaux et les d tails correspondent ceux des l ments remplacer c Lorsqu il n existe pas assez de preuves rendre la forme les mat riaux et les d tails des nouveaux l ments compatibles avec le caract re du lieu patrimonial Cette norme re
551. vaux de d contamination du sol NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA Apporter des changements aux l ments construits sans avoir d abord examin les syst mes les m thodes ou les dispositifs quivalents qui pourraient tre moins dommageables pour les l ments caract ristiques et pour la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie Mettre en uvre une strat gie g n rale de protection contre les incendies ou une strat gie qui ne tient pas compte des risques d incendie propres l ouvrage de g nie Installer des syst mes de protection incendie en endommageant ou en d truisant des l ments caract ristiques Recouvrir les l ments construits ou leurs composantes inflammables d un rev tement ou d un gainage ignifuge qui en modifie l apparence 203 LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION El Conseill D conseill CONSIDERATIONS RELATIVES A L ACCESSIBILIT 45 46 introduire un nouvel l ment pour satisfaire aux exigences d accessibilit tout en conservant l l ment construit et en respectant la valeur patrimoniale d ensemble de l ouvrage de g nie Travailler avec des sp cialistes de l accessibilit et de la conservation et des usagers pour trouver la solution la plus appropri e aux probl mes d accessibilit qui aura le moins d incidences sur les l ments caract ristiques et la valeur patrimoniale d
552. vec le paysage savoir les occupations successives des diff rents groupes culturels Ce paysage Les activit s agricoles contemporaines des propri taires des lieux Grand Pr poursuivent les activit s traditionnelles L arrondissement historique rural de Grand Pr est un paysage culturel essentiellement volutif rural exceptionnel refl te la superposition d une tradition culturelle sur une autre et pr sente des vestiges arch ologiques des Mi kmaq des Acadiens et des Planters de la Nouvelle Angleterre COMPRENDRE Se r f rer a la valeur patrimoniale et aux l ments caract ristiques Comme il peut ne pas y avoir d nonc d importance pour chacun des l ments d un arrondissement historique les propri taires doivent se r f rer ala valeur patrimoniale de l arrondissement historique dans son ensemble d crite dans l nonc d importance figurant dans le R pertoire canadien des lieux patrimoniaux Dans le cas de l arrondissement rural historique de Grand Pr l nonc d importance indique que la valeur patrimoniale r side dans l harmonisation des l ments naturels et b tis dans la r tention et l laboration des mod les d utilisation des terres provenant des Acadiens en particulier dans la distribution spatiale des terres arables des vergers des polders et des hameaux r sidentiels Ses l ments caract ristiques comprennent les suivants la pr dominance de l util
553. vement d t rior s ou manquants d apr s des preuves physiques et documnentaires Remplacer ou d molir au complet un l ment construit lorsqu il est possible de r parer ou de ne remplacer que les parties d t rior es ou manquantes 25 Faire des essais de tension pour v rifier le renforcement sur place Proc der au renforcement des l ments construits ou des l ments construits ou de leurs composantes pour d terminer de leurs composantes sans valuer l efficacit ou les leur rendement r el plut t que th orique en prenant les pr cautions avantages de ces travaux qui s imposent pour viter une d faillance ou leur destruction 200 LIGNES DIRECTRICES POUR LES OUVRAGES DE G NIE LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE R HABILITATION a Conseill D conseill 26 27 Remplacer l identique un l ment construit trop d t rior pour tre r par en utilisant des preuves physiques et documentaires comme mod le de reproduction Les nouveaux travaux doivent correspondre le plus possible la forme aux mat riaux et aux d tails existants et avoir une r sistance ad quate Remplacer des l ments historiques manquants en concevant et en installant un nouvel l ment construit d apr s des preuves physiques et documentaires ou un nouvel l ment dont les dimensions l chelle les mat riaux le style et la couleur sont compatibles Remplacer un l ment construit par un autre l ment
554. verte dans le pass De nombreux monuments de pierre comme le monument de Brock Queenston en Ontario sont des lieux patrimoniaux Un monument ne fait pas face aux m mes d fis que les b timents historiques ou les ouvrages de g nie Son but et son utilisation restent les m mes qu au moment o il a t construit On attend d un monument qu il ne change pas malgr le temps la d t rioration et l usure Un programme d entretien continu doit tre mis en place et les interventions ou les r parations majeures doivent tre envisag es avec soin afin d valuer les r percussions possibles sur chaque partie du monument 224 AA La ma onnerie ext rieure des immeubles modernes prend habituellement la forme d un parement fix une structure Des attaches des ancrages ou des corni res d appui servent attacher les panneaux de pierre ou de brique La surveillance de l tat des ancrages est un aspect essentiel d un programme d entretien puisque leur d faillance peut conduire des dommages importants LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX LIGNES DIRECTRICES G N RALES POUR LA PR SERVATION LA R HABILITATION ET LA RESTAURATION LA Conseill D conseill 1 Comprendre les propri t s et les caract ristiques de la ma onnerie du lieu patrimonial 2 Documenter la forme les mat riaux et l tat de la ma onnerie avant d entreprendre des travaux par exemple d finir les caract ristiques particuli res et l
555. ves physiques etdocumentaires Enlever un l ment en bois irr parable sans le remplacer ou le remplacer par un nouvel l ment qui ne convient pas CONSID RATIONS RELATIVES LA SANT ET LA S CURIT 21 Enlever ou encapsuler les mat riaux dangereux tels que la peinture base de plomb en recourant aux m thodes de suppression les moins radicales et uniquement apr s avoir effectu des essais CONSIDERATIONS RELATIVES LA DURABILITE 22 Choisir des mat riaux de substitution en fonction de leurs caract ristiques physiques et visuelles pour remplacer le bois qui provient de vieux arbres le bois exotique ou le bois qui n est plus disponible LIGNES DIRECTRICES SUPPL MENTAIRES POUR LES PROJETS DE RESTAURATION Fal Conseill D conseill 23 24 R parer stabiliser et fixer le bois fragile de la p riode de restauration en utilisant des agents de consolidation prouv s au besoin Les travaux doivent tre physiquement et visuellement compatibles avec le bois existant et identifiables lorsqu on les examine de pr s pour guider les recherches ult rieures Remplacer l identique du bois de la p riode de restauration trop d t rior pour tre r par en se fondant sur des preuves physiques et documentaires Il importe de bien documenter et de dater discr tement les nouveaux travaux afin de guider les recherches et les traitements ult rieurs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES
556. xt rieurs de cloisons int rieures de marquises de treillis et d enseignes Les l ments produits en grande s rie comme les carreaux de c ramique sont fr quemment utilis s dans les immeubles II est souvent difficile de trouver des l ments appari s pour les r parations Si des carreaux doivent tre enlev s d un endroit les bonnes pratiques de conservation commandent de les entreposer pour les utiliser ult rieurement dans l immeuble Ces carreaux provenant des salles de bain de la gare Union de Toronto ont t retir s d une s rie de salles de bain afin d tre utilis es pour les r parations des salles de bain restantes LIGNES DIRECTRICES POUR LES MAT RIAUX Certains de ces mat riaux notamment les tapis et les auvents en tissu ne durent pas ind finiment D autres peuvent s av rer difficiles nettoyer ou entretenir comme certains plastiques qui deviennent cassants ou se d colorent avec l ge ou les mat riaux exp rimentaux qui n ont pas bien vieilli Des mat riaux fabriqu s en usine par des techniques et des proc d s sp cialis s sont parfois plus difficiles r parer que des mat riaux traditionnels ou sont presque impossibles remplacer lorsque leurs proc d s de fabrication ont t abandonn s On a par ailleurs constat que certains mat riaux naturels ou synth tiques utilis s depuis toujours en construction sont toxiques et peuvent poser un risque pour la san
557. yGuide Richmond City of 2009 A Generic Heritage Conservation Tool Kit for BC Local Governments www richmond ca __shared assets SVCS_ _Attachment_3_ Generic_Heritage_Tool_Kit_for_BC22549 pdf Roy Odile r d 1998 Guide d intervention conserver et mettre en valeur le Vieux Qu bec Qu bec La Ville de Qu bec et Gouvernement du Qu bec Minist re de la Culture et des Communications Russell Karen ed 1993 Guidelines for the Rehabilitation of Designated Historic Resources 2d ed Edmonton Alberta Community Development and The Alberta Association of Architects Ville de St John Service de la Conservation du patri moine 1990 1996 r vis 2010 Les Plans de Conservation www saintjohn ca site media SaintJohn Conservation 20 an 20Fr pdf mo R FERENCES La conservation du patrimoine moderne D autres r f rences li es la conservation du patri moine moderne figurent dans les sections r serv es aux lignes directrices pour les paysages culturels pour les b timents pour les ouvrages de g nie et pour les mat riaux Algie Susan et Ashby James 2007 La sauvegarde du moderne au Canada Sites ensembles et b timents 1945 2005 1 re dition Winnipeg Architecture Foundation Beaudet Joances et France Vanlaethem 2005 Comment nommer le patrimoine quand le pass n est plus ancien Minist re de la culture des communications et de la condition f minine du Qu bec http www cbcq gouv qc c
558. yle ou d un certain esth tisme Certains b timents sont des lieux patrimoniaux en raison de leur association avec une personne un v nement une r alisation ou un th me particulier LIGNES DIRECTRICES POUR LES BATIMENTS L emplacement d un b timent peut tre aussi important pour l interpr tation et la compr hension d un lieu patrimonial que la structure elle m me Une gare loign e de ses rails est clairement hors contexte Un phare est tout aussi reli son emplacement Les l ments caract ristiques du phare de Head Harbour au Nouveau Brunswick comprennent l ensemble des 3 000 m d affleurements rocheux deux rochers situ s proximit et les cinq b timents sur le site CR ER UN QUILIBRE ENTRE LES PRINCIPES DE CONSERVATION ET LES OBJECTIFS DE DURABILIT La conservation du patrimoine et la durabilit visent tous deux pr server Dans le cas des b timents patrimoniaux il faut pour ce faire tenir compte du rendement intrins que et de la durabilit des assemblages des syst mes et des mat riaux carac t ristiques et des interventions minimales n cessaires pour obtenir les am liorations durables les plus efficaces Par exemple on peut am liorer l efficacit nerg tique d un b timent patrimonial en isolant le grenier et le sous sol au lieu d enlever ou de dissimuler des briques ou du pl tre caract ristiques pour en isoler les murs NORMES ET LIGNES DIRECTRICES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX

Normes et lignes directrices pour la

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