Home

Mémoire sur l`avant-projet de loi, Loi sur la normalisation

1. l article 69 Le r pertoire doit tre accessible au public soit directement ou au moyen d un dispositif soit l aide d une proc dure d acc s aux diff rents domaines d un r seau susceptibles de confirmer la validit d un identifiant d un certificat ou d un autre renseignement qu il comporte Toutefois le r pertoire ne peut rendre public le motif pour lequel un certificat a pu tre suspendu ou annul Lorsque cet article dans son premier alin a pr cise que le r pertoire a pour fonction d identifier ou de ocaliser une personne fait on r f rence aux personnes qui seront localis es en tout temps en vertu d une loi tel que pr vu l article 49 ou s agit il plus b tement d un simple r pertoire d adresses L usage du terme localiser comme description d une fonction d un r pertoire semble donc un peu bizarre dans ce contexte 3s Chambre des notaires du Qu bec 46 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information ARTICLES 58 ET 59 58 Le prestataire de services de certification peut adh rer un r gime d accr ditation volontaire L accr ditation est accord e par une personne ou un organisme d sign par le gouvernement La proc dure et les conditions d octroi les d lais d obtention la modification des conditions d accr ditation le renouvellement la suspension ou l annulation de l accr ditation ainsi que les
2. Selon nous la description des moyens prendre ne rel ve pas vraiment d un texte de loi 24 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Finalement l obligation de faire mention du transfert sur le document qui en r sulte est redondant avec la m me obligation qui d coule de l article 18 notre avis suffisant r gler cette situation en biffant ses premiers mots Sauf dans le cas pr vu l article 19 ARTICLE 25 25 L interm diaire qui offre des services de conservation de documents sur un r seau de communication n est pas responsable des activit s accomplies par l utilisateur du service au moyen des documents conserv s par ce dernier ou la demande de celui ci Cependant il peut devenir responsable s il a de fait connaissance que les documents conserv s servent la r alisation d une activit caract re illicite ou s il a connaissance de circonstances qui la rendent apparente et qu il n agit pas promptement pour rendre l acc s aux documents impossible ou pour autrement emp cher la poursuite de cette activit De m me l interm diaire qui offre des services de r f rence des documents dont un index des hyperliens des r pertoires ou des outils de recherche n est pas responsable des activit s accomplies au moyen de ces services Il peut le devenir s il a de fait conn
3. aurait lieu de d velopper quelque peu la cons quence rattach e un tel comportement ou de retirer cette disposition ARTICLE 67 67 Pour favoriser l harmonisation des syst mes des normes et des standards techniques mis en place pour la r alisation des objets de la pr sente loi le gouvernement peut constituer un comit multidisciplinaire compos de membres dont un pr sident qu il choisit apr s consultation du milieu des affaires de l industrie des technologies de l information et de la recherche scientifique et technique ainsi que de repr sentants des secteurs public et parapublic Le pr sident doit tre un membre du Bureau de normalisation du Qu bec Le comit peut faire appel d autres personnes poss dant une expertise relative au domaine des technologies de l information 3s Chambre des notaires du Qu bec 54 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Les membres du comit ne sont pas r mun r s sauf dans les cas aux conditions et dans la mesure que peut d terminer le gouvernement lls ont cependant droit au remboursement des d penses faites dans l exercice de leurs fonctions aux conditions et dans la mesure que d termine le gouvernement Nous notons tout d abord l absence de repr sentants du milieu juridique dans l num ration des membres du comit Or ce comit recherchera l harmonisation des syst mes m
4. donc tre retir ARTICLE 36 36 Une pr somption de fiabilit d un document d une entreprise au sens du Code civil ou en possession de l tat existe en faveur du particulier lorsque celui ci en g n re un exemplaire ou une copie partir d un syst me ou d un document y compris un logiciel mis sa disposition par l un d eux prime abord l usage du terme particulier dans cet article comme dans quelques autres est quelque peu tonnant Ce terme n est g n ralement pas utilis en droit civil et sa d finition pourrait tre probl matique Nous aimerions beaucoup mieux que le terme personne physique qui correspond une notion existante au Code civil du Qu bec soit utilis e partout dans l avant projet de loi la place du mot particulier Ensuite nous vous avouons avoir du mal saisir le motif ayant men cette discrimination en faveur du particulier S il l on pr voit une pr somption de fiabilit dans un tel contexte ne devrait elle pas b n ficier toute personne et non pas seulement au particulier titre d exemple le particulier qui obtiendrait un exemplaire d un acte du RDPRM organisme public b n ficierait de cette pr somption mais le notaire entreprise non Si nous admettons qu la base une personne qui g n re un document partir d un syst me mis en place par quelqu un d autre devrait tre en mesure de s y fier cette disposition n introduit elle
5. population l gard des professions juridiques ce chapitre les notaires se classaient bons premiers Le cadre l gislatif r glementaire et disciplinaire de la pratique notariale conjugu au professionnalisme prouv du notaire et la reconnaissance de ses qualit s par la population ont permis d assurer une s curit du plus haut niveau dans les relations contractuelles au Qu bec L officier public qu est le notaire aid dans sa t che par le caract re authentique des actes qu il re oit repr sente donc le meilleur sp cialiste de la s curit juridique L volution sociale et technologique Se fondant sur ses caract ristiques fondamentales qui continuent d tre recherch es malgr les changements sociologiques et technologiques le notariat qu b cois a maintes fois prouv qu il pouvait non seulement s adapter aux nouvelles r alit s mais galement les pr voir et se pr parer avec s rieux leur venue afin de mieux servir l ensemble de la population Il a galement prouv qu il m ritait la confiance qu on lui t moignait la fin des ann es quatre vingt il fut le premier aborder le th me de la d judiciarisation sur la place publique Ce concept gagna la population et le gouvernement consacra de r els efforts sa mise en oeuvre Par exemple afin d aider soulager l appareil judiciaire et d offrir sa population un acc s plus facile la justice le L gislateur qu b cois a largi en
6. re et respectueuse de la personne la v rification d identit devra tre r alis e par un tiers en la pr sence physique du demandeur Cette exigence n exclurait pas cependant une certaine modulation du niveau de s curit Cette modulation se ferait en fonction des objectifs transactionnels recherch s par rapport aux co ts conomiques inh rents aux diff rents niveaux de v rification disponibles Par exemple la proc dure pourrait tre moins labor e et par cons quent moins co teuse pour certains types d changes de consommation courante que pour d autres o des enjeux importants de protection des cocontractants ou de respect de la vie priv e seraient en cause L utilisation d une signature num rique donn e d pendrait donc des limites pr vues au certificat y correspondant Pour maintenir le niveau de s curit recherch Il va sans dire que les autorit s de certification choisies devront pr senter des garanties d int grit et d impartialit suffisantes Il importe galement que les utilisateurs manifestent une confiance quasi absolue envers cet organisme qu il soit public ou priv de fa on que l infrastructure de certification soit exploit e au maximum Les caract res fondamentaux du notariat Depuis toujours le notaire a le devoir de v rifier l identit des parties dont il re oit la signature Il a l obligation de conserver son dossier la preuve de cette v rification et des pouvoirs d
7. selon nous tre transpos e aux nouvelles technologies de l information surtout pour lui conf rer des vertus qu elle ne poss dait pas de toutes fa ons 16 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Comme commentaire g n ral soulignons que cet article l instar de certains autres p che un peu par exc s de z le En effet et c est le principe des quivalences le but de la loi ne devrait qu tre de fournir des quivalences l gales la transposition de notions du monde dit r el au monde technologique ou informatique La pr occupation de l avant projet en mati re d apposition de sceaux devrait se limiter s assurer que des dispositions d autres lois requ rant l apposition d un sceau ne puissent rendre inutilisable le m dium informatique Il suffirait donc de stipuler que l utilisation d une technique compatible au m dium sur lequel le document est conserv suffit remplir les exigences d apposition de sceau sur un m dium papier Nous craignons donc que le 2 alin a de l article ait pour effet d apporter des limites inutiles et contraignantes Nous sugg rons que cet article soit en cons quence modifi pour se lire comme suit 12 Lorsqu un document doit tre scell au moyen d un sceau d un cachet d un tampon d un timbre ou d un autre instrument pour manifester la valeur d original du docu
8. sent comp tent et influent de la communaut juridique mondiale participera de fa on plus efficace qu un autre aux discussions et n gociations internationales Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Conclusion En d finitive nous pensons donc que le notariat qu b cois est pleinement en mesure tant du point de vue technologique que du point de vue professionnel d assumer les services de certification et de r pertoire trait s l avant projet de loi Succinctement la structure de ces services s organiserait ainsi les notaires seraient charg s de confirmer l identit d un requ rant ou toute autre information pouvant faire l objet d un certificat Chaque confirmation serait r alis e d apr s les crit res de s curit exig s selon les besoins en l esp ce lls constateraient cette v rification par acte authentique et transmettraient l information leur Ordre professionnel aux fins de la constitution du certificat La Chambre des notaires du Qu bec serait responsable quant elle en plus du contr le traditionnel de la formation et du travail de ses membres de la gestion compl te des certificats Cette gestion comprend la conservation et la d livrance des certificats l inscription de ceux ci et des notaires v rificateurs dans un r pertoire accessible au public et la confirmation de la validit des certificats r pertori s ainsi que leur associati
9. Ant nette admettre 25 ARTICLE LO ua ia 27 ARTICLE Saona cara io il 28 A A EEEE NLA E a ANA Ne 30 ARTIST nn A RL E cada 31 ARTICLE il A the la an LRS Ned Ann 33 ARTICLES IAEA is 34 LES MOYENS DE RELIER UNE PERSONNE issue seaa srommennnermenaneersante 35 ET UN DOCUMENT TECHNOEOGIQUE cocaina tome ananas 35 ARTICLE 4 EP as 35 A RS E AN E de 35 L IDENTIFICATION ET LE REP RAGE DES PERSONNES DES DOCUMENTS ET DES AUTRES OBJETS SERVANT A LA COMMUNICATION 37 A A O E OO AO 37 ARTICLE austera aii A EA A aZ 38 A A A A A e Eee A AAA 40 ARTICLE Siurana iii 42 ACERTA OA TO NN cata a a aa 45 ARTICLE SA AAA A AAA A AAA 45 ARTICLE A A A 46 A A O OO a ET 47 ARTICLE iininin dica aE Eaa 48 11 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 ARTICLE OM Duc A A R AY duo 49 ARTS ina 50 ARTICLE DS ati AA AAA A 51 ARTICLE Dd iras oia 52 ARTICLES ara 2 14 D 53 ARTICLE Parana 54 ARTICLE sar a oa 54 ARTICLE A E ou 56 ARMELE diia cados 57 ARTICLE TS dd TA AER EILA D PR T D 58 ARTIGEE A E Aca deer A caa teu ce Antes Nas 58 faU 1 613 315 PAA MM E E SA Me E AA E M A EE PR 59 CONCLUSION utente 60 A 7 A F C E E 1 iii 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 AVANT PROJET DE LOI LOI SUR LA NORMALISATION JURIDIQUE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
10. DE L INFORMATION SOMMAIRE DES RECOMMANDATIONS Dans le cadre de l analyse de l Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information la Chambre des notaires propose notamment les modifications suivantes a QU une liste de d finitions soit incluse dans l avant projet de loi au moins pour les l ments techniques ou pour les nouvelles notions qui y sont introduites a QU un pr ambule soit inclus dans l avant projet de loi aux termes duquel on retrouverait l article 1 lequel devrait tre compl t par d autres articles qui permettraient de dresser un portrait d ensemble de tous les principes qui le gouvernent a QUE le titre de la loi soit am lior notamment en retirant le mot nouvelles a QUE l article 2 qui contient une r gle de droit et constitue un principe de base fondamental demeure en tout temps au c ur de la loi puisqu il assure l ensemble des citoyens le droit de communiquer avec les instances gouvernementales selon le mode qui leur convient que le projet de loi soit gouvern par ce principe et qu il ne soit pas contrecarr par l adoption de lois qui auraient pour effet d obliger en certaines occasions les citoyens avoir recours aux technologies de l information 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 a QUE les mots fiabilit et
11. Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information ARTICLE 70 70 La notion de document pr vue par la pr sente loi s applique l ensemble des documents vis s dans les textes l gislatifs que ceux ci y r f rent par l emploi du terme document ou d autres termes notamment acte annales annexe annuaire arr t en conseil billet bottin brevet bulletin cahier carte catalogue certificat charte constat d infraction d cret d pliant dessin diagramme crit lectrocardiogramme enregistrement sonore magn toscopique ou informatis facture fiche film formulaire graphique guide illustration imprim journal livre livret logiciel manuscrit maquette microfiche microfilm note notice pamphlet parchemin pi ce photographie proc s verbal programme prospectus rapport rapport d infraction et recueil Dans la pr sente loi les r gles relatives au document peuvent selon le contexte s appliquer l extrait d un document ou un ensemble de documents Un dossier peut tre compos d un ou de plusieurs documents Ao t 2000 Jusqu ici l avant projet de loi traitait du document et parfois de banque de donn es Mais jamais avant l article 70 n avait on introduit la notion de dossier Nous nous interrogeons donc sur le sens qu il faut lui donner Nous avions retenu des articles 3 et 4 de l avant projet qu une banque de donn es pouvait tre as
12. article 31 pr voit l usage d un mode de transmission appropri au support du document sauf si un mode particulier est exig par la loi L article 73 mentionne que si une autre loi stipule un mode particulier de transmission les modes de l article 31 peuvent tre utilis s N y a t il pas contradiction Comment sortir de cette boucle ARTICLE 74 74 Lorsqu une loi pr voit qu une signature peut tre grav e ou imprim e ou appos e au moyen d un fac simil grav imprim ou lithographi ou qu une marque peut l tre au moyen d une griffe d un appareil ou d un proc d m canique ou automatique elle doit tre interpr t e comme permettant sur support papier d apposer la signature autrement que de fa on manuscrite ou de faire apposer la marque personnelle par quelqu un d autre Une telle disposition n emp che pas de recourir un autre mode de signature appropri un document lorsque ce dernier n est pas sur support papier Nous croyons qu il va de soi que si une loi pr voit l utilisation d une signature grav e elle permet la signature autre que manuscrite Devons nous cr er une r gle pour confirmer l vidence La derni re phrase de l article est cependant importante et devrait demeurer L article pourrait se lire simplement comme suit 58 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 20
13. conomique la locomotive de la nouvelle conomie du savoir et de la nouvelle technologie ne peut se passer d une telle loi Mais il nous faut mettre de c t pour quelques instants notre enthousiasme envers cette initiative et mettre notre sens critique au service de l am lioration de cette loi majeure Si notre satisfaction a t soulev e par l intention de la loi nos remarques d coulent principalement de sa r daction trop souvent tortueuse et herm tique l rel ve d sormais du lieu commun de d clamer sur le caract re international du Web Les transactions peuvent s y produire l chelle plan taire en quelques instants Par des op rations simples des biens sont vendus des services sont rendus et des paiements sont effectu s Des sites marchands peuvent d m nager d un pays un autre tout aussi facilement ll est imp ratif dans un tel contexte que les lois des diff rents tats sans chercher tre identiques puissent tre compatibles et tout au moins ne pas cr er d emb ches indues par une trop grande complexit Le gouvernement cherche entourer l usage des nouvelles technologies d une aura de confiance Nous croyons que cette confiance doit reposer sur une compr hension de la loi et qu une r daction abordable est la meilleure fa on d y arriver Nous sommes tout fait conscients que le domaine des nouvelles technologies n est pas le plus simple d crire surtout en respectant l objectif n cessaire de
14. de responsabilit des uns et des autres en serait selon nous grandement facilit e 26 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 ARTICLE 29 29 Un prestataire de services qui un document est confi est tenu durant la p riode o il en a la garde d en assurer la s curit d en pr server l int grit et le cas ch ant d en prot ger la confidentialit et d en interdire l acc s toute personne qui n est pas habilit e en prendre connaissance Il doit de plus assurer le respect de toute autre obligation pr vue dans la loi relativement la conservation du document Nous constatons une certaine confusion dans les termes employ s pour d signer la personne qui un document est confi Ainsi l article 24 c est l expression la personne charg e de la conservation d un document technologique l article 25 on utilise l expression l interm diaire qui offre des services l article 29 il s agit plut t du prestataire de services qui un document est confi l article 30 c est l interm diaire qui fournit les services moins qu on ait voulu distinguer diff rentes personnes en fonction du service fourni il n est pas ais de comprendre les distinctions car l utilisation d expressions aussi vari es embrouille les lecteurs inutilement Par ailleurs l usag
15. faute le prestataire de services ne soit pas tenu de r parer ni en totalit ni en partie le pr judice art 65 a QUE si gent sur le comit pr vu l article 67 des repr sentants du milieu juridique plus particuli rement des juristes vers s en droit des nouvelles technologies de l information a QUE le comit de concertation pr vu au document de travail soit cr puisqu il permettrait des intervenants de diff rents milieux de faire part de leurs pr occupations en la mati re a QUE la notion de dossier soit pr cis e art 70 o QUE alin a 1 de l article 70 soit modifi en rempla ant l num ration pr vue par une r gle g n rale a QUE l article 71 soit int gr l article 11 3s Chambre des notaires du Qu bec PROJET DE LOI LOI SUR LA NORMALISATION JURIDIQUE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION INTRODUCTION sa premi re lecture l Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information nous inspire des satisfactions au nombre desquelles nous comptons la recherche de l incontournable neutralit technologique sans laquelle cet exercice l gislatif pourrait devenir d suet quand la technologie actuelle sera d pass e c est dire dans tr s peu de temps Nous notons galement le soucis de prot ger les consommateurs et les individus moins familiers avec les nouvelles technologies de l information contre l
16. frais aff rents sont tablis par r glement du gouvernement Les m mes crit res sont appliqu s quelle que soit l origine territoriale du prestataire L accr ditation fait pr sumer que les certificats d livr s par le prestataire r pondent aux exigences de la pr sente loi 59 Les certificats d livr s par un prestataire de services de certification en fonction d autres normes que celles applicables au Qu bec peuvent tre consid r s quivalents aux certificats d livr s par un prestataire de services de certification accr dit L quivalence doit tre constat e par la personne ou l organisme d sign par le gouvernement pour conclure des ententes de reconnaissance mutuelle de tels certificats avec l autorit d sign e qui a tabli ces normes Il en est de m me pour les services de r pertoire Les prestataires accr dit s ou dont les services sont reconnus quivalents ceux d un prestataire accr dit doivent tre inscrits dans un registre accessible au public par la personne ou l organisme qui a constat l quivalence Ao t 2000 Le seul commentaire que nous formulons concernant ces deux articles est le suivant la personne ou l organisme d sign par le gouvernement dont on parle sera t il le m me dans les deux cas S agira t il d une seule personne ou d un seul organisme ou SA VA Chambre des notaires du Qu bec 47 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique
17. me ou de celui du destinataire soit en faisant appel un document y compris un logiciel que le destinataire met sa disposition 28 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 De plus lorsqu un exemplaire ou une copie est g n r par le destinataire il doit de m me en garantir l int grit Concernant l alin a 2 de cet article nous mettons certains doutes quant la capacit pour l exp diteur de v rifier l int grit des exemplaires ou copies g n r s par le syst me du destinataire compter du moment o le fichier a t transmis l exp diteur nous semble perdre tout contr le notamment en ce qui a trait l int grit du document Il nous appara t plut t que l exp diteur au moment de la transmission doit s assurer que les copies sont identiques et que sa responsabilit devrait s arr ter l D s l envoi aucune autre responsabilit ne devrait lui tre impos e Le devoir de s assurer de l int grit devrait incomber au destinataire qui a re u les copies En cons quence nous recommandons que l alin a 2 soit modifi comme suit Toutefois l exp diteur qui transmet plus d un exemplaire ou copie doit tre en mesure de v rifier l int grit des autres exemplaires ou copies qu il g n re De plus le troisi me alin a apporte une certaine confusion g n r e par l utilisation du pr
18. neutralit recherch Mais nous sommes quand m me persuad s qu il est possible d am liorer la r daction de l avant projet de loi pour le rendre plus compr hensible Nous notons en effet dans le texte d pos de fr quents manques de clart et des r p titions inutiles L ordre de pr sentation des articles laisse aussi parfois d sirer en diss minant des articles traitant du m me sujet de base plusieurs endroits du texte Le r sultat est malheureusement dans de nombreux cas un texte inutilement compliqu qui sera inaccessible pour la plupart des citoyens et entra nera de nombreux recours judiciaires La loi qu b coise se doit d tre au moins aussi claire que celles des autres juridictions http thomas loc gov cgi bin query C 2c106 temp c106yPXY 5a 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 qui lui font concurrence dans la nouvelle conomie Nous esp rons donc que nos observations permettront d all ger et de clarifier cet avant projet pour le bien tre de nos concitoyens Dans un autre ordre d id es nous relevons aussi l excellente compr hension du gouvernement face l importance de la certification dans le cyberespace Cette partie de la loi suscite le plus vif int r t pour les notaires L implication traditionnelle du notariat dans la soci t qu b coise et sa recherche constante de la
19. plus grande s curit pour les transactions qui l animent nous interpellent directement Nous sommes convaincus de l importance du r le que la profession notariale peut jouer dans l encadrement du commerce lectronique et dans la stabilit des transactions virtuelles notamment par le biais de la certification d identit Nous produisons d ailleurs en annexe un texte vous pr sentant notre vision dans ce domaine De tous temps le notariat d ici a v cu au rythme de la soci t qu b coise De par son implication sociale et conomique certes mais galement par la pr sence rassurante qu il a su maintenir aupr s de tous nos concitoyens des plus fortun s aux plus modestes Nous abordons maintenant une re nouvelle o nos habitudes seront boulevers es nos certitudes branl es Le notariat qu b cois souhaite continuer y jouer son r le et demeurer un facteur de stabilit et de s curit sur lequel tous pourront se fier tout particuli rement les parties les plus faibles aux transactions Aussi nous souhaitons manifester l gard de certaines dispositions des objections observations et conseils qui viseront maintenir l quilibre entre les diff rents intervenants Nous vous pr senterons donc nos commentaires sur certains articles de l Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Nous souhaitons sinc rement que ces observations seront utiles la pr p
20. pr dominant dans toutes les sph res de la vie des citoyens est deux pas deux minutes de nous Certains la souhaitent ardemment car ils l imaginent et la con oivent telle qu elle sera d autres y aspirent parce qu ils sont ceux qui en tissent l cheveau tandis que les derniers la majorit sont partag s entre la fascination et la crainte Cette soci t est d j en place et bien qu elle m rite quelques ajustements ou raffinements elle est l nos portes et m me pour un certain nombre d entre nous d j confortablement install e l int rieur de nos foyers L avant projet de loi que vous avez pr sent est l expression m me du progr s de ce mouvement Nous ne pouvons qu approuver sans r ticence les objectifs de cet avant projet de loi De notre c t nous consacrons tous nos efforts pour permettre au notariat d tre l avant garde dans l utilisation des technologies de l information afin que tous les notaires du Qu bec puissent de toutes les mani res en tirer profit tout en assurant la population qu ils desservent des garanties de s curit Le projet de r vision de la Loi sur le notariat a d ailleurs t con u dans cette optique Aussi en d pit des critiques formul es tout au long de notre m moire lesquelles n avaient d autres vis es que de porter votre attention des suggestions visant soit am liorer des dispositions soit clairer les lecteurs sur certains points nous appr cions s
21. s dans chacun de ces articles que ce soit dans la description de l interm diaire concern ou dans les d tails entourant ses obligations la situation d crite ci dessus tant assez repr sentative de ce probl me Syst matiquement le lecteur doit se demander quelle diff rence il peut y avoir entre deux dispositions doit explorer les distinctions entre les types d interm diaires cr s et proc der une recherche exploratoire afin de d couvrir d autres articles qui pourraient s appliquer son cas Cette situation se pr sente paradoxalement sur une toile de fond inspir e de ce qu il est convenu d appeler la m taphore du libraire selon laquelle l interm diaire n est responsable qu partir du moment o il n intervient pas apr s avoir eu connaissance d un probl me La complexit des dispositions les variations dans leur r daction leur diss mination dans le texte et l organisation g n rale de l avant projet de loi nous am nent vous sugg rer de rassembler en une seule section tous les articles concernant la responsabilit des interm diaires et des autres intervenants Nous sommes convaincus de plus que l esprit de l avant projet de loi permettrait de cette mani re de synth tiser encore mieux la situation de r duire le nombre des articles traitant de ce sujet et d viter de tr s longs et compliqu s d bats jurisprudentiels pour les analyser Le texte serait ainsi moins tortueux et la compr hension des niveaux
22. s exprime sans le concours d une personne physique par l interm diaire d un document pr programm doit 33 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Aussi la derni re partie de l article pour qu elle soit en mesure d viter l obtention d un produit ou d un service dont elle ne veut pas ou qu elle n obtiendrait pas sans cette erreur ou pour qu elle soit en mesure de le rendre ou le cas ch ant de le d truire devrait tre carr ment supprim e Elle n ajoute rien et complique inutilement la compr hension de la disposition ARTICLES 39 ET 40 39 L interm diaire qui fournit les services d un r seau de communication exclusivement pour la transmission de documents sur ce r seau n est pas responsable des actions accomplies par autrui au moyen des documents qu il transmet ou qu il conserve durant le cours normal de la transmission et pendant le temps n cessaire pour en assurer l efficacit Il peut devenir responsable s il est l origine de la transmission du document s il s lectionne ou modifie l information du document s il s lectionne la personne qui le transmet ou qui le re oit ou qui y a acc s ou s il conserve le document plus longtemps que n cessaire pour sa transmission ou s il participe autrement l action d autrui 40 L interm diaire qui dans le cadre des services de t
23. un document pr programm doit sous peine d inopposabilit de la communication faire en sorte que le document fournisse les instructions n cessaires pour que l autre partie puisse dans les meilleurs d lais l aviser d une erreur commise ou disposer des moyens pour pr venir ou corriger une erreur pour qu elle soit en mesure d viter l obtention d un produit ou d un service dont elle ne veut pas ou qu elle n obtiendrait pas sans cette erreur ou pour qu elle soit en mesure de le rendre ou le cas ch ant de le d truire La lourdeur de cet article est en soi suffisante pour demander qu il soit r crit cette occasion il serait opportun d claircir un fait Qui ou quoi est l origine de l erreur dont on parle Le logiciel l acheteur Est ce une erreur technique ou humaine ou les deux Est ce que cette erreur permet implicitement la facult de d dit Nous voyons l que la notion d erreur peut tre interpr t e tr s largement Il serait donc pr f rable que lors de la nouvelle r daction de cette disposition des pr cisions soient apport es cet gard Par ailleurs de devrait on pas pr voir la nullit du contrat dans les cas pr vus par cette disposition La r daction g n rale de cet article est inutilement compliqu e Par exemple on pourrait simplement dire La partie qui communique par l interm diaire d un document pr programm doit au lieu de La partie qui pour effectuer une communication
24. 00 74 Lorsqu une loi pr voit qu une signature peut tre grav e ou imprim e ou appos e au moyen d un fac simil grav imprim ou lithographi ou qu une marque peut l tre au moyen d une griffe d un appareil ou d un proc d m canique ou automatique elle doit tre interpr t e comme n emp chant pas de recourir un autre mode de signature appropri un document lorsque ce dernier n est pas sur support papier ARTICLE 75 75 Une disposition cr atrice d infraction qui pr voit que celle ci peut tre commise au moyen d un document doit tre interpr t e comme indiquant que l infraction est commise que ce document soit quelque moment de son cycle de vie sur support papier ou sur un autre support Une petite erreur semble s tre gliss e dans cette disposition L nonc selon lequel une disposition cr atrice d infraction qui pr voit que celle ci peut tre commise au moyen d un document elle doit tre interpr t e comme indiquant que l infraction est commise devrait dans ce contexte tre remplac par elle doit tre interpr t e comme indiquant que l infraction peut tre commise plut t que par est commise Cela appara trait plus logique 59 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 CONCLUSION Cette soci t o les technologies de l information joueront un r le
25. 1998 les champs de comp tence du notaire en mati re non contentieuse Il lui a en effet permis en sa qualit d officier public de r aliser certaines proc dures jusqu alors r serv es aux officiers de la Cour Ainsi en est il pr sentement dans les domaines de tutelle au mineur d ouverture de r gime de protection au majeur d homologation de mandat donn en pr vision de l inaptitude ou de v rification de testament Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Peut tre parce qu ils se percevaient menac s davantage que les autres par les nouvelles technologies de l information les notaires du Qu bec furent parmi les tout premiers juristes au Canada s y int resser En fait apprivoisant les nouveaux param tres ils r alis rent rapidement que loin de constituer un danger pour leur avenir en Am rique du Nord la r alisation de transactions au moyen des technologies de pointe n cessiterait plus que jamais la pr sence des sp cialistes de la s curit juridique qu ils taient D ailleurs ils re urent bient t l invitation de l American Bar Association pour joindre un comit charg de promouvoir la cr ation d un nouveau professionnel du droit aux tats Unis le CyberNotary Les travaux de ce comit int ressent vivement plusieurs tats am ricains En effet le Barreau am ricain m ne des travaux visant instaurer aux tats Unis la professio
26. AA Chambre des notaires VA du Qu bec M MOIRE SUR L AVANT PROJET DE LOI LOI SUR LA NORMALISATION JURIDIQUE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION PR SENT LA COMMISSION DE L CONOMIE ET DU TRAVAIL AO T 2000 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Table des mati res SOMMAIRE DES RECOMMANDATIONS ccccccococococococococnononononononononannnnononononocncnonenaninonos INTRODUCTION eee tee cr ip caido taa 1 COMMENTAIRES G N RAUX ccccccciiciiciiiiiiiiiiii20202000 01001 4 ANALYSE INDIVIDUELLE DES ARTICLES eee 5 LE TITRE DEIA LO a aaa Nu ere 5 DISPOSITIONS GENERALES nt nt a nent ant 5 ARTICLE 1 Parla dl eee a edo o la 6 ARCE A e cido 6 LA NOTION DE DOCUMENT coord deta 7 ARTICLE Sacados 7 LA FIABILIT DU DOUE cdo 8 A NO 8 LA D TERMINATION DE LA VALEUR JURIDIQUE DU DOCUMENT 10 ARTICLE A EA 10 ASE A E FRO 19 as TE OEE 13 ARTICLE TON o 13 ARTICLE Tinapa nnee O 20 ain din dus 14 ARTICLE A nas 16 ES M rP t E 17 ARTICLE A ga 0d DRM 00 nu 19 A NU 19 ACER oo DS 20 LE MAINTIEN DE LA FIABILIT DU DOCUMENT sers 20 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 EN COURS DE SON CYCLE DE VIE tenter 20 ARTICLE VZ 3 2212 a dias 20 ARTICLE TS eue ane dou R R CRS dodo 22 E o a A el lu ei il lc oina 24 ARTICLE 25 2125260020 ane E A
27. a juste valeur le travail extraordinaire du ministre d l gu l Autoroute de l information et aux services gouvernementaux M David Cliche et son quipe La Chambre des notaires remercie donc les membres de cette Commission d avoir pris connaissance du pr sent m moire et de lui avoir permis de le pr senter La Chambre est toujours heureuse de participer l laboration des lois du Qu bec notamment quand elles touchent l ensemble des citoyens comme le fera sans nul doute la Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information 60 3s Chambre des notaires du Qu bec ANNEXE Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Annexe Commentaires g n raux sur le chapitre Ill de l avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Pr sentation de la question Tel que pr cis dans les notes explicatives l accompagnant l avant projet de loi en titre a notamment pour objet d assurer la s curit juridique des communications effectu es au moyen des nouvelles technologies de l information cet effet l avant projet de loi son chapitre IIl tablit des normes qui tendent garantir l identification d une personne ainsi que le lien qui existe entre cette personne et un document technologique donn L application de ces normes passe bien entendu par des proc d s purement techno
28. agir de toute partie un acte Il est galement responsable d assurer l origine et l int grit des informations contenues un acte qu il a re u et de conserver ce dernier re u en minutef Il doit maintenir le secret de tous renseignements confidentiels et veiller ce que ses employ s ne les communiquent autrui II se doit aussi d observer les r gles de la probit et de l impartialit la plus scrupuleuse Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 La Chambre des notaires dont la mission principale est la protection du public v rifie r guli rement au moyen d inspections professionnelles rigoureuses que les notaires se conforment toutes ces obligations D ailleurs les notaires en assument la responsabilit non seulement l gard de leur Ordre professionnel mais aussi face leurs clients et aux tiers l s s par un ventuel manquement de leur part Ces derniers sont prot g s par l assurance responsabilit professionnelle obligatoire des notaires En contrepartie de ces obligations et de bien d autres le notaire est reconnu comme officier public et les actes qu il re oit se voient accorder le privil ge de l authenticit En effet le notaire est un officier public impartial et ind pendant investi d une partie des pouvoirs de l autorit publique lui ayant t d l gu s l gislativement par le gouvernement qu
29. aires a QUE l article 14 soit modifi afin d y retrancher les m thodes utiliser en ne stipulant que la m thode utiliser pour certifier la conformit d une copie doit tre compatible avec le support du document certifi II 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 a QUE la notion d un transfert vers un support faisant appel une technologie diff rent soit retranch e et remplac e par celle du document de travail soit pour qu un document dont l information a fait l objet d un transfert puisse tre d truit et remplac par un document int gre porteur de la m me information art 17 a QUE les plus petites entreprises soient assimil es aux particuliers afin qu elles soient lib r es des obligations plus importantes de l alin a 1 Le nombre d employ s le fait de percevoir les taxes etc pourraient fournir des exemples de crit res de distinction un tel all gement art 17 a QUE soient exclues les petites entreprises relativement aux exigences pos es par l article 18 o QUE l article 19 soit retranch puisque l article 18 y pourvoirait en retirant les mots sauf dans les cas pr vus l article 19 a QUE les mots conserv s par ce dernier soient remplac s par le mot remis comme dans le document de travail art 25 o QUE tous les articles concernant la responsabi
30. aissance que les services qu il fournit servent la r alisation d une activit caract re illicite et s il ne cesse promptement de fournir ses services aux personnes qu il sait tre engag es dans cette activit Nous soulignons une impr cision qui pourrait porter confusion l alin a 1 de cet article ll mentionne en effet que l interm diaire n est pas responsable des activit s accomplies par l utilisateur du service au moyen des documents conserv s par ce dernier ou sa demande Nous croyons que l article serait plus clair s il utilisait le verbe remis comme dans le document de travail pr liminaire plut t que conserv puisque l utilisateur ne conserve pas de documents il les confie l interm diaire qui lui les conserve sur son syst me 25 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Nous constatons de fa on plus g n rale que l avant projet de loi traite diff rents endroits de la responsabilit des interm diaires Chaque section se voyant ajouter un ou deux articles ce sujet Cette fa on de faire n est pas sans entra ner une certaine confusion et un parpillement de ces dispositions capitales qui r gissent un secteur du droit du cyberespace susceptible de faire l objet de plusieurs actions devant les tribunaux Nous notons aussi un certain flottement dans les termes utilis
31. ait une moins grande incertitude quant l interpr tation possible des dispositions et une simplification de plusieurs articles qui pourraient utiliser des termes d j d finis Cela s impose d autant plus qu un des objectifs du gouvernement est de facilite r l acc s aux r gles de droit et permettre aux citoyens aux entreprises et l tat de se r f rer un r gime juridique int gr Les dispositions g n rales contiennent d j indirectement certaines d finitions Nous croyons que plus de termes devraient tre d finis et que ces d finitions devraient tre regroup es Minist re de la Justice Document de travail accompagnant le projet de loi Loi sur la normalisation juridique de l Inforoute p 9 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 ANALYSE INDIVIDUELLE DES ARTICLES LE TITRE DE LA LOI Le titre choisi soit La Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information nous semble constituer une am lioration par rapport son pr d cesseur soit Loi sur la normalisation juridique de l inforoute En effet cette loi couvre une r alit beaucoup plus large que l inforoute puisqu elle vise r glementer l usage des nouvelles technologies de l information que ce soit sur le Web ou non Il pourrait cependant tre am lior notamment en retirant le mot nouvelle
32. approfondie de l avant projet de loi nous en arrivons la conclusion que cette section devrait se retrouver la fin du Chapitre 1 puisque manifestement la valeur juridique d un document s valuera galement en fonction du maintien de sa fiabilit au cours de son cycle de vie Ainsi la qualit du transfert de l information la conservation et la transmission du document ne sont pas trang res la valeur juridique qui lui sera accord e Aussi nous recommandons afin d am liorer la coh rence de la loi et une meilleure compr hension des lecteurs de d placer cette section la fin du m me chapitre De plus nous vous sugg rons galement que l article 15 de l avant projet de loi soit le premier article de cette section puisqu il tablit la pr somption de fiabilit Suivraient alors les dispositions suivantes dans le m me ordre qu elles sont pr sent es ARTICLE 8 8 Un document fiable quel qu en soit le support a pleine valeur juridique Il peut constituer un moyen de preuve et tre admis titre de preuve crite ou s agissant d un document intelligible sous forme de son ou d image titre d l ment mat riel de preuve Le document dont la fiabilit ne peut tre affirm e ni d ni e peut selon les circonstances tre admis titre de t moignage ou d l ment mat riel de preuve et servir de commencement de preuve 10 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi L
33. aration du projet de loi qui devrait suivre De tels exercices tant par nature plut t ingrats nous tenons r p ter une derni re fois avant de vous transmettre nos commentaires notre 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 satisfaction de voir que le Qu bec confirmera son ouverture vers l avenir en se dotant d un texte ma tre dans ce domaine Voici donc nos commentaires COMMENTAIRES G N RAUX L avant projet de loi de son propre aveu recherche la neutralit technologique Autrement dit il vite sciemment de nommer directement des technologies existantes afin d viter de les suivre dans la d su tude lorsqu elles seront remplac es par d autres Nous approuvons ce choix Cependant cette qu te de la neutralit entra ne l obligation de d crire les buts recherch s par chaque technique ou encore les processus qu elles impliquent et qui g n ralement leur survivront Il faut donc accepter de voir s alourdir le texte Dans ce contexte tout en consid rant les sujets tr s techniques abord s dans cet avant projet de loi nous croyons que malgr la tendance g n rale contraire il serait tr s utile d inclure une liste de d finitions au document au moins pour les l ments techniques support transfert etc ou pour les nouvelles notions qui y sont introduites fiabilit int grit etc Il s ensuivr
34. at il doit permettre d identifier la personne physique qui le cas ch ant d tient la cl priv e li e la cl publique dont le certificat fait mention De plus le nom distinctif d une personne physique peut tre un pseudonyme mais le certificat doit indiquer qu il s agit d un pseudonyme Les services de certification sont tenus de communiquer le nom de la personne qui correspond le pseudonyme toute personne l galement autoris e obtenir ce renseignement L alin a 2 de cet article soul ve une question quelles seront ces personnes l galement autoris es obtenir ce renseignement Les diff rents minist res Les forces de l ordre Les ordres professionnels Comme il s agit l pour les services de certification d une obligation laquelle il ne semble pas possible de se soustraire il 45 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 serait opportun que dans le cadre m me de cette loi il soit indiqu quelles lois obligent une telle divulgation de renseignements et qui b n ficie de ce pouvoir ARTICLE 55 55 Le r pertoire qui a pour fonction d identifier ou de localiser une personne ou un objet ou d tablir un lien entre une personne et un objet doit tre constitu conform ment aux normes ou standards reconnus par un organisme de normalisation national ou international vis
35. b cois ayant le pouvoir et l obligation de certifier sous sa responsabilit professionnelle le statut l gal des parties un acte juridique En droit qu b cois le notaire est le seul mandat par une loi particuli re conf rer l authenticit aux actes priv s Ses actes et les copies de tels actes b n ficient de la force probante qui s attache aux actes de l autorit publique En 1995 le L gislateur a d ailleurs r affirm les qualit s intrins ques de l acte notari en amendant l article 2993 du Code civil du Qu bec Cet article reconna t maintenant le caract re unique de l acte notari en pr cisant que l apposition par un notaire de sa signature comporte notamment en elle m me l attestation de l identit d une personne un acte aux fins de publication au registre foncier Le notaire b n ficie d une cr dibilit peu commune dans la population Selon le dernier sondage L ger amp L ger r alis en ao t 1997 91 des r pondants ayant consult un notaire se sont dits satisfaits des services obtenus De plus le notariat repr sente la profession juridique qui c toie le plus large bassin de population puisque plus de 43 des r pondants au sondage ont confirm avoir consult un notaire au cours des cinq derni res ann es Ce sondage mesurait galement le taux de confiance de la Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000
36. ce ou distance Ao t 2000 g n ralit des dispositions suivantes par une personne ou pour elle sur place ou distance etc font en sorte de laisser toutes les options ouvertes au v rificateur sans cr er aucune obligation ou r gle de droit Nous jugeons qu en de telles circonstances mieux vaut retirer ces exemples et ne conserver que le premier alin a qui est en soi complet Le choix des modes de v rification de l identit rel vera de la personne qui y proc de et qui engagera sa responsabilit par son attestation ARTICLE 49 49 moins qu une loi le pr voit express ment nul ne peut exiger que l identit d une personne soit tablie au moyen d un proc d ou d un dispositif qui permet de la localiser en tout temps et en tout lieu ou qui porte atteinte son int grit physique 3s Chambre des notaires du Qu bec 38 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Nous croyons tout fait essentiel de pr voir l impossibilit d exiger l tablissement de l identit d un individu au moyen de tels proc d s Cet article constituera une sauvegarde importante pour les droits individuels face des technologies de plus en plus raffin es et potentiellement envahissantes Aussi nous nous opposerons avec vigueur la possibilit qu une loi puisse faire fi de cette r gle g n rale et permette express ment que l iden
37. claration de transfert par la personne qui l a supervis et qui atteste que l autorisation de transfert a t accord e que le proc d de transfert utilis r pond aux normes et a t fid lement ex cut que le document qui en a fait l objet n a pas t alt r au cours du transfert et que ces deux documents portent la m me information 22 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 La documentation et la d claration sont jointes directement ou par r f rence soit au document r sultant du transfert soit ses l ments structurants ou son support Elles sont conserv es durant tout le cycle de vie de ce document Nous r affirmons dans le contexte de cet article 18 qui tablit une proc dure relativement compliqu e pour encadrer une op ration informatique qui peut tre tr s simple et rapide d ex cution l exclusion demand e ci dessus pour les petites entreprises Nous comprenons l importance de documenter les transferts d information dans le cas des fichiers de l tat ou des grandes entreprises Nous doutons cependant fortement que des travailleurs autonomes ou autres petites entreprises documenterons d une mani re aussi exhaustive et proc duri re les transferts de leurs fichiers vers un autre support ll en r sultera que bien peu de ces entit s pourront aspirer la fiabilit de leurs fichier
38. de ces renseignements Lorsque les renseignements sont fournis dans le cadre d un mandat ou d un contrat de service ou d entreprise celui pour qui le certificat a t d livr est tenu subs quemment de la m me obligation d information envers le prestataire de services Dans le premier alin a il est question du prestataire de services de certification et dans le second du prestataire de services Celui dont on parle dans le deuxi me est il ce m me prestataire De plus nous nous interrogeons sur l utilit du deuxi me alin a Nous comprenons qu il cherche obliger la personne ayant b n fici d un service de certification par le biais 51 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 cette fois d un interm diaire fournir les informations requises la tenue de son dossier jour Le premier alin a ne pr cisant pas qui les renseignements initiaux ont t fournis nous croyons que l ventualit o un interm diaire agirait entre le client et le prestataire de services de certification se trouve comprise dans l obligation g n rale Selon nous le deuxi me alin a n ajoute rien et pourrait donc tre retir moins qu il ne serve un autre objet qui aurait alors avantage tre pr cis ARTICLE 64 64 Dans le cadre d une communication au moyen d un document techno
39. de civil ou par l tat lci encore nous sommes d avis que cette disposition devrait se retrouver dans la section portant sur le transfert de l information Pourquoi en effet cr er un r gime sp cial pour la copie alors qu il ne s agit en fait que d un transfert d information dont les r gles sont d j tablies ailleurs dans l avant projet de loi II nous semble plus logique de lui accorder la pr somption de fiabilit si elle rencontre les r gles pr vues relativement au transfert de l information et d viter de cr er deux s ries de r gles distinctes pour des op rations similaires L article pourrait se retrouver la section relative au transfert d information et se lire simplement comme suit Lorsque la production d une copie d un document technologique est permise cette copie doit se faire selon les dispositions de la pr sente sous section De plus nous nous questionnons sur l opportunit de n accorder la pr somption de fiabilit qu aux copies r alis es par des entreprises ou par l tat si les m mes conditions sont rencontr es 18 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 ARTICLE 14 14 Lorsque la copie d un document doit tre certifi e ou vidim e cette exigence peut tre satisfaite l gard d un document technologique non seulement par collationnement visuel ou manuel ma
40. des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 y aura t il autant de personnes ou d organismes que le gouvernement le souhaitera Nous sommes d avis que ce devrait tre la m me personne ou le m me organisme ARTICLE 60 60 Pour la d livrance ou le renouvellement d une accr ditation il est tenu compte outre l information contenue dans l nonc de politique propos au moins 1 du fait que l identit de la personne qui fait la demande est tablie 2 de l tendue de l expertise de l infrastructure mise en place des services offerts ainsi que de la disponibilit de garanties financi res pour exercer l activit 3 des garanties d int grit d accessibilit et de s curit des r pertoires ou des certificats fournis 4 des garanties d int grit d accessibilit et de s curit des r pertoires ou des certificats fournis 5 de l applicabilit des politiques nonc es et en cas de renouvellement de leur application ainsi que du respect des autres obligations qui incombent un prestataire de services Nous vous avons d j fait part de l int r t pour la Chambre des notaires du Qu bec et ses membres de prendre part dans la mesure de leurs comp tences respectives aux services reli s la certification d identit Les 3 200 notaires dispers s travers le Qu bec ont une longue habitude de la v rification d identit puisque leur loi organique leur impose un devo
41. e ce fait ne pourrait emp cher le l gislateur de proc der quand m me une telle exception l gislative nous soulevons que le fait que l article 50 qui traite exclusivement de protection de l int grit physique ne pr voit pas une telle possibilit renforce notre argument quant l article 49 Concernant le dernier alin a de cet article nous consid rons que la Commission d acc s l information devrait pouvoir exercer a priori son pouvoir sur toute cr ation d une banque de caract ristiques ou de mesures biom triques La r daction de cet alin a laisse sugg rer que la Commission ne pourrait qu intervenir a posteriori puisqu on y lit que la cr ation d une telle banque doit tre divulgu e la Commission et non pas qu elle doit tre autoris e par elle L existence d une telle banque ne devrait pas simplement tre divulgu e apr s sa cr ation mais devrait plut t faire l objet d une analyse approfondie sur son opportunit et de recommandations sur les conditions qui devraient encadrer sa constitution son maintien et son op ration Ce ne serait qu apr s avoir proc d cette analyse que la Commission pourrait accorder ou non le droit de cr er une telle banque 41 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 De plus le pouvoir accord la Commission de rendre toute ordonnance devrait tre obl
42. e contenue au document de travail 21 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 B Deuxi mement le remplacement du terme entreprise par personne morale est b n fique le terme tant beaucoup plus pr cis Nous nous demandons cependant s il n y aurait pas lieu d assimiler les plus petites entreprises aux particuliers et de les lib rer des obligations plus importantes de l alin a 1 Le nombre d employ s le fait de percevoir les taxes etc pourraient fournir des exemples de crit res de distinction un tel all gement ARTICLE 18 18 La documentation pr vue au paragraphe 1 de l article 17 doit au moins 1 permettre d identifier le document devant tre transf r 2 indiquer le proc d employ pour effectuer le transfert lequel doit s appuyer sur des normes ou standards techniques reconnus par un organisme de normalisation national ou international vis l article 69 3 comporter un registre des dysfonctionnements survenus lors du transfert ainsi que des correctifs apport s pour y rem dier 4 tre mise jour pour tenir compte notamment des modifications qui peuvent tre apport es au proc d de transfert des inspections et des contr les de s curit effectu s pendant la p riode o le document est sur le support r cepteur 5 tre appuy e d une d
43. e du terme tr s g n ral prestataire de services l article 29 peut selon nous avoir des cons quences insoup onn es Ainsi il n est pas stipul cet article qu il s agit d un prestataire de services de conservation de documents technologiques Il se pourrait qu il n agisse qu une fin sp cifique tout fait trang re aux nouvelles technologies par exemple le comptable qui nous pouvons transf rer notre rapport d imp t ou autres donn es sous forme lectronique Nous nous interrogeons sur l intention qui motive cette disposition S il s agit de prestataires de services en nouvelles technologies h bergement location d espace disque le terme devrait tre remplac afin d viter d englober d autres types de prestataires Si par ailleurs il est de l intention du l gislateur d assurer la s curit des documents 27 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 technologiques confi s des tiers l usage du terme prestataire de services plut t que par exemple toute personne qui un document est confi vient limiter la port e de la disposition Nous croyons cependant que nous pourrions dans ce dernier cas cr er des obligations qui n existent peut tre pas dans le monde r el Ainsi pour utiliser le m me exemple lorsque des documents sont confi s un comptable il est tenu d en res
44. e g n rale en permettant express ment que l identit d une personne soit tablie au moyen d un dispositif portant atteinte son int grit physique sauf dans des circonstances exceptionnelles permettant d utiliser un tel proc d afin de localiser en tout temps un criminel a QUE la Commission d acc s l information puisse exercer priori son pouvoir sur toute cr ation d une banque de caract ristiques ou de mesures biom triques et que la cr ation d une telle banque fasse l objet d une analyse approfondie sur son opportunit et de recommandations sur les conditions qui devraient encadrer sa constitution son maintien et son op ration art 50 a QUE le pouvoir accord la Commission de rendre toute ordonnance soit obligatoire art 50 IV 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 a QUE cette banque soit g r e exclusivement par un organisme gouvernemental redevable envers la population et seul pouvoir s assurer que les informations qui y seraient contenues fassent l objet de toutes les mesures de protection possibles art 50 a QUE des pr cisions soient apport es l article 51 notamment en ce qui concerne les notions de espace nominatif local et espace nominatif universel a QUE le deuxi me alin a de l article 63 soit retir a QUE Particle 64 soit retir o QU en l absence de
45. e lien entre une personne et un document technologique peut tre tabli par tout proc d ou par une combinaison de moyens dans la mesure o ils permettent 1 de confirmer l identit de la personne qui effectue la communication ainsi que son association au document et au besoin sa localisation 2 d identifier le document et au besoin sa provenance son parcours et sa destination un moment d termin L ajout de ou par une combinaison de moyens nous appara t inutile puisque cette possibilit serait comprise dans par tout proc d ARTICLE 44 44 Le syst me de cryptographie asym trique peut permettre d apposer une signature ou autrement servir l tablissement d un lien entre une personne et un document 3s Chambre des notaires du Qu bec 35 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Dans ce syst me la personne titulaire d une bicl qui utilise sa cl priv e pour signer ou d chiffrer un document est pr sum e tre la personne qui correspond la cl publique li e cette cl priv e et dont l identit est indiqu e au certificat ou selon le cas au r pertoire vis s la section III moins que la partie qui conteste ce fait n tablisse par pr pond rance de preuve qu au moment de la signature ou du d chiffrement une autre personne a utilis sans droit la cl priv e de la personne ainsi id
46. elon les circonstances tre admis titre de t moignage ou d l ment mat riel de preuve et servir de commencement de preuve ARTICLE 9 9 Des documents sur des supports diff rents peuvent avoir la m me valeur juridique si chacun d eux est fiable et porte la m me information L un peut remplacer l autre et ils peuvent tre utilis s simultan ment ou en alternance De plus ces documents peuvent tre utilis s aux m mes fins notamment titre d original ou de copie qui en tient lieu En cas de perte un document peut servir reconstituer l autre Nous nous interrogeons sur la nuance qui est ici apport e la valeur juridique d un document fiable En effet l article 8 dicte qu un document fiable a pleine valeur juridique alors que l article 9 pr voit que des documents peuvent avoir cette valeur juridique s ils sont fiables Ces deux dispositions nous semblent inconciliables S ils sont fiables ils ONT la m me valeur juridique et ne se contenteront pas de POUVOIR l avoir La condition pr alable est la fiabilit Ainsi cette condition remplie il ne devrait plus y avoir aucun obstacle leur accorder la pleine valeur juridique ARTICLE 10 10 En cas de divergence entre l information d un document ayant fait l objet d un transfert du support papier vers un autre 13 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technol
47. en assurer l int grit durant tout son cycle de vie lequel va de sa cr ation sa 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 conservation y compris son archivage ou sa destruction et comprend son transfert sa consultation et sa transmission L int grit d un document est assur e lorsque d une part il est possible de v rifier que l information n est pas alt r e et qu elle est maintenue dans son int gralit et d autre part lorsque le support qui porte l information lui procure la stabilit et la p rennit voulue Dans l appr ciation de l int grit il est tenu compte des mesures de s curit prises pour prot ger le document au cours de son cycle de vie Tout au long de l avant projet de loi nous avons constat que le l gislateur utilise deux concepts qui peuvent para tre interchangeables bien que nous soyons parfaitement conscients que l on ait voulu leur attribuer un sens diff rent Pour notre part s il y a deux mots que nous souhaitons voir d finis ce sont bien les mots fiabilit et int grit plusieurs reprises dans ce document et nous vous le signalerons chaque fois nous avons t confront s tenter de faire la diff rence entre ces deux concepts qui se recoupent et qui nous semblent destin s exprimer la m me chose bien qu ils soient fr quemment utilis s dans des s
48. ens diff rents et qu ils ne soient d finis qu en les mettant en opposition Deuxi mement l usage du crit re lui procure la p rennit voulue appara t premi re vue un peu flou Il y aurait lieu de pr ciser ce concept puisqu il constitue l un des crit res d finissant l int grit notion fondamentale dans l avant projet de loi Finalement nous remarquons que cet article dans l appr ciation de l int grit semble ne vouloir tenir compte que des mesures de s curit prises pour prot ger le document pendant son cycle de vie Nous croyons que plusieurs l ments seraient utiles pour appr cier l int grit d un document donn Le terme s curit pourrait en englober certains et en exclure d autres selon la d finition que l on peut donner ce terme Ainsi l article ne vise t il que les conditions de conservation de l ordinateur ou du disque o le 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 document est log que ce soit au niveau des conditions de son entreposage ou des mesures prises pour en interdire l acc s s curit logique ou vise t il aussi les mesures logicielles prises pour son entreposage failles ou bogues informatiques protection anti virus etc Il y aurait lieu de pr ciser LA D TERMINATION DE LA VALEUR JURIDIQUE DU DOCUMENT Apr s avoir effectu une analyse
49. entifi e que la signature du titulaire de la cl publique a t usurp e ou que la confidentialit de la cl priv e a t lev e de quelque mani re La personne identifi e dans un certificat comme titulaire d une bicl est pr sum e avoir un lien avec le document qui est sign ou d chiffr l aide de la cl priv e li e de fa on indissociable la cl publique Le prestataire de services de certification qui fait appel ce syst me doit tre en mesure de confirmer le lien entre la personne ou l objet et la cl publique qui lui est attribu e Ao t 2000 L inopposabilit d une transaction effectu e avec une bicl ne devrait tre admise qu au cas o la cl priv e a t utilis e sans droit ou frauduleusement Le premier alin a ajoute subrepticement une troisi me ventualit aux cons quences potentiellement d sastreuse la confidentialit de la cl priv e a t lev e de quelque mani re Ainsi le titulaire d une bicl qui dans le cadre de ses affaires autorise un commettant utiliser sa cl priv e pour mener certaines affaires y compris dans le cas de personnes morales m me s il a pris les pr cautions n cessaires pour encadrer l usage de la cl pourrait voir certaines transactions l gitimement r alis es par ce biais contest es par l autre partie sur la base que la confidentialit a t lev e de quelque mani re Nous voyons l une contrad
50. es des droits et libert s que par l effet d une loi particuli re des citoyens qui pour diff rentes raisons les technologies de l information sont inaccessibles se voient refuser quelque demande que ce soit et n aient tout simplement pas acc s un service en raison de leur 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 incapacit satisfaire les exigences de la loi De plus il ne faudrait pas que ce principe contenu l article 2 du projet de loi soit abrog avant plusieurs ann es assurant ainsi tous les citoyens de tous ges la possibilit d avoir recours quelque tape de leur vie d autres supports que les seules technologies de l information LA NOTION DE DOCUMENT ARTICLE 3 3 Constitue un document toute information d limit e et structur e de fa on tangible ou logique selon le support qui la porte et qui est intelligible sous forme d crit d image ou de son Il peut tre r dig au moyen de tout mode d criture y compris d un syst me de symboles transcriptibles sous l une de ces formes ou en un autre syst me de symboles Est assimil e au document toute banque de donn es dont les l ments structurants permettent la d limitation et la structuration de l information qui y est inscrite L ensemble de cette disposition est r dig de mani re quelque peu herm tique ob
51. es technologies de l information Ao t 2000 ARTICLE 1 par 2 22 la coh rence des r gles de droit qu elles soient lectronique magn tique optique sans fil ou autres ou qu il s agisse de microformes ou d une combinaison de technologies Nous nous interrogeons sur le sens qu il faut donner au mot microformes dans cette disposition Il serait utile d en donner une d finition pour fins de compr hension ARTICLE 2 2 moins que la loi n exige l emploi exclusif d un support particulier un document peut tre sur tout support Ainsi l exigence d un crit n emporte pas l obligation d utiliser un support particulier Chacun peut utiliser les supports et les technologies de son choix dans la mesure o ce choix respecte la r gle de droit L article 2 du projet de loi contient Une r gle de droit et constitue un principe de base fondamental qui doit demeurer en tout temps au c ur de la loi puisqu il assure l ensemble des citoyens le droit de communiquer avec les instances gouvernementales selon le mode qui leur convient Il nous appara t essentiel que le projet de loi soit gouvern par ce principe et qu il ne soit pas contrecarr par l adoption de lois qui auraient pour effet d obliger en certaines occasions les citoyens avoir recours aux technologies de l information voir par exemple les articles 31 et 34 Il serait contraire aux principes moraux dict s aux Chart
52. eur implantation forc e qui permettra tous nos concitoyens de s adapter leur rythme aux nouvelles r gles du jeu qui en d coulent Nous saluons aussi l alignement vers certains principes internationaux en la mati re notamment ceux qui se retrouvent la loi type de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international CNUDCI sur le commerce lectronique repris dans la Loi uniforme sur le commerce lectronique de la Conf rence pour l harmonisation des lois au Canada ou encore la Loi uniforme sur la preuve lectronique de cette m me organisation Nous applaudissons la d termination du gouvernement doter le Qu bec d un cadre juridique qui vise encourager le virage technologique en s curisant l aspect juridique L Union Europ enne plusieurs pays tats am ricains et autres juridictions canadiennes l ont d j fait ou sont en train de le faire Les plus r cents efforts en ce sens proviennent des gouvernements de la Colombie Britannique et non le moindre http www uncitral org french texts electcom ml ec htm TOP http www law ualberta ca alri ulc current fueca99a htm 3 http www law ualberta ca alri ulc current feeact htm http www legis gov bc ca 2000 1st_read gov32 1 htm Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 des tats Unis Le Qu bec qui rattache de plus en plus son d veloppement
53. iction avec les termes de l article 62 al 2 qui stipule que SA VA Chambre des notaires du Qu bec 36 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Le titulaire de la bicl doit ensuite assurer la confidentialit de la cl priv e et toute utilisation de cette cl est pr sum e faite par lui m me si dans le cas d une personne morale d une soci t d une association ou de l tat le titulaire a autoris une autre personne la d tenir pour lui nos soulignements La s curit des transactions lectroniques exige une pr cision sur ce point Quoi qu il en soit si la signature du titulaire a t usurp e ou que la confidentialit de sa cl a t lev e sans son consentement nous pouvons affirmer sans peine que la cl a t utilis e sans droit Le plus comprend le moins Nous sugg rons donc que l article se lise comme suit moins que la partie qui conteste ce fait n tablisse par pr pond rance de preuve qu au moment de la signature ou du d chiffrement une autre personne a utilis sans droit la cl priv e de la personne ainsi identifi e L IDENTIFICATION ET LE REP RAGE DES PERSONNES DES DOCUMENTS ET DES AUTRES OBJETS SERVANT A LA COMMUNICATION ARTICLE 45 45 La personne qui apr s v rification est en mesure de confirmer l identit d une personne peut le faire au moyen d un document en
54. igatoire Nous vous sugg rons donc de remplacer le mot peut par doit Il serait inqui tant que de telles banques existent sans que les mesures visant la confection l utilisation la consultation la conservation l archivage et la destruction des informations n aient fait pr alablement l objet d ordonnances Nous mettons le souhait que dans l hypoth se o telle banque finisse par exister qu elle soit g r e par un organisme gouvernemental redevable envers la population et seul pouvoir s assurer que les informations qui y seraient contenues fassent l objet de toutes les mesures de protection possible Enfin nous constatons que l article 59 du document de travail concernant le caract re public des deux dispositions pr c dentes n avait pas t repris dans l avant projet de loi Est ce dire qu elles ont perdu ce caract re ou plut t qu il s inf re de l objet m me qui est trait ARTICLE 51 51 Lorsqu un document utilis pour effectuer une communication en r seau est conserv des fins de preuve son identifiant doit tre conserv avec lui pendant toute la dur e de vie du document par la personne qui est responsable du document L identifiant doit tre accessible au moyen d un service de r pertoire dont une des fonctions est d associer un identifiant sa localisation L association entre un identifiant et un objet peut tre garantie par un certificat lequel est lui m me acces
55. int grit soient d finis et que dans l appr ciation de l int grit d un document plusieurs autres l ments et non pas seulement les mesures de s curit soient utilis s art 5 a QUE la section portant sur la D termination de la valeur juridique du document soit d plac e la fin du Chapitre 1 puisque la valeur juridique d un document s valuera galement en fonction du maintien de sa fiabilit au cours de son cycle de vie a QUE dans la mesure o la condition de fiabilit est rencontr e le document sous forme de son et d image b n ficie du m me traitement que les autres art 8 a QUE les articles 8 et 9 soient modifi s afin d claircir la notion de valeur juridique d un document fiable a QUE l article 11 soit retranch de l avant projet de loi puisque les l ments qui y sont pr cis s se retrouvent dans les sections relatives au maintien de la fiabilit du document durant son cycle de vie a QUE l article 12 soit modifi notamment afin de s assurer que des dispositions d autres lois requ rant l apposition d un sceau ne puissent rendre inutilisables le m dium informatique a QUE l article 13 soit d plac dans la section portant sur le transfert de l information et qu on lui accorde la pr somption de fiabilit si elle rencontre les r gles pr vues relativement au transfert de l information afin d viter de cr er deux s ries de r gles distinctes pour des op rations simil
56. ions Cela reviendrait affirmer si on voulait faire une comparaison imag e que le classeur contenant des dossiers serait un document alors qu il n est qu un meuble nous permettant de rassembler au m me endroit des dossiers touchant un grand nombre de sujets La banque de donn es en soi ne peut notre sens constituer un document puisque par d finition elle est sans cesse modifi e par les l ments que nous y ajoutons ou retirons Ne serait ce pas plut t les l ments que nous en extrayons pour certaines fins qui pourraient constituer un document Est ce l effet vis par le l gislateur Le r sultat d une recherche effectu e partir d une banque de donn es condition que la technologie employ e permette qu il soit sauvegard et conserv devrait il constituer lui aussi un document Et les l ments relatifs un m me objet consign s la banque Est il n cessaire ou souhaitable d assimiler la totalit de la banque un document La banque de donn es n a d utilit que pour fins de recherche par l utilisateur et c est le r sultat de cette recherche qui devrait se qualifier de document Nous sommes donc d avis que cette disposition m rite d tre modifi e afin de retrancher cette expression ou encore afin de lui apporter des claircissements LA FIABILIT DU DOCUMENT ARTICLE 5 5 Est fiable le document dont les composantes sont d limit es et structur es de mani re permettre d
57. ir en ce sens lequel est repris au Code civil du Qu bec Quant la Chambre des notaires elle poss de l expertise souhait e sur le plan de la gestion d un registre En effet la Chambre tient avec le plus grand succ s depuis 1961 48 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 le registre des testaments Depuis cette date jusqu au 1 janvier 2000 4 463 719 testaments ont t inscrits et 419 452 certificats de recherches ont t mis Le registre des mandats donn s en pr vision de l inaptitude du mandant existe quant lui depuis 1991 et 649 951 mandats ont t inscrits tandis que 4190 certificats de recherche ont t d livr s La Chambre des notaires m ne depuis 1997 des travaux d envergure qui lui permettent de tirer profit des technologies de pointe les plus r centes dans la tenue et l exploitation de ces registres au grand avantage du public Ces travaux ont notamment pour effet de permettre aux notaires de faire parvenir leurs avis des testaments et des mandats par voie lectronique en utilisant leur signature num rique lesquels avis sont automatiquement transf r s dans la base de donn es Ainsi la Chambre des notaires tout comme ses membres s int resse de tr s pr s aux travaux qui seront men s relativement la certification d identit et aux services de certification et de r pertoire afin d
58. is au moyen d un proc d de comparaison permettant de reconna tre que l information de la copie est identique celle du document source ou que leurs empreintes respectives sont identiques Ici aussi les notions d original de copie et la pertinence de les utiliser dans le contexte des technologies de l information doit se poser Cet article nous semble un peu trop pr cis L laboration de r gles entourant la production de copies certifi es rel ve selon nous de lois particuli res visant des domaines particuliers la Loi sur le notariat et ses r glements par exemple La r gle sur la production de copies et le transfert d information sont d j tablies La r gle tablissant que la copie doit comporter la m me information que l original se retrouve l article 13 La seule diff rence ici est qu une personne doit se prononcer au moment de la production de la copie pour certifier que cette exigence a t remplie Le moyen qu il utilisera pour v rifier la conformit de la copie rel ve selon nous de son choix puisqu il en portera la responsabilit ll est donc superflu de stipuler les m thodes utiliser Il suffirait de stipuler que la m thode utilis e pour certifier la conformit d une copie doit tre compatible avec le support du document certifi ARTICLE 15 15 Il n y a pas lieu de faire la preuve de la fiabilit d un document moins que celui qui la conteste n tablisse par pr
59. is en place pour r aliser les objets de la loi Ces objectifs tant principalement constitu s de notions de droit la pr sence sur ce comit de repr sentants des professions juridiques plus particuli rement de juristes vers s en droit des nouvelles technologies de l information nous appara t tout fait incontournable si ce comit doit formuler des conclusions d ordre l gal De plus vu l Importance de ce comit et son r le d terminant nous sommes d avis que le texte devrait tre corrig afin de remplacer le mot peut cr er ce comit par le mot doit cr er ce comit L alin a 3 ne nous appara t pas vraiment relever d un texte l gislatif D ailleurs il est loin d assurer le caract re gratuit de la participation des membres de ce comit Ensuite nous remarquons la disparition dans l avant projet de loi du deuxi me comit qui tait pr vu au document de travail Ce comit de concertation nous semblait pourtant tr s prometteur et peut tre m me plus important que le comit multidisciplinaire de par l implication qu il offrait aux intervenants des diff rents milieux de la soci t La r volution technologique touche tout le monde et nous aimions l id e de la cr ation d un forum o les probl mes d coulant de leurs applications les plus s rieuses auraient pu tre d battus Nous d plorons donc cette mort subite du comit de concertation 55 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi
60. la Belgique la France l Allemagne la Gr ce l Italie le Luxembourg les Pays Bas le Portugal l Espagne la Hongrie le Mexique la Suisse la Pologne et la Turquie soit plus de 66 des pays faisant partie de l Union Europ enne et 58 des pays membres de l Organisation de coop ration et de d veloppement conomique OCDE 18 Gilles Harvey La r forme de la publicit fonci re 2000 1 C P du N p 8 Gilles Harvey op cit note 16 p 11 Gilles Harvey op cit note 16 p 12 Martine Boivin Les carri res du droit Les ditions Ma Carri re novembre 1999 p 50 R glement sur le registre des droits personnels et r els mobiliers article 15 1 et suiv D apr s les chiffres disponibles au 30 juin 2000 et en tenant compte des r quisitions faites en vertu du droit transitoire ce serait plus de 90 des r quisitions qui seraient transmises par voie lectronique au RDPRM La capacit d adaptation dont a fait preuve la profession outre Atlantique notariat qu b cois n est donc plus d montrer elle est prendre en exemple Laurent Godemel Le notaire l ordinateur et l internet vers la d mat rialisation de l acte authentique m moire de fin de stage dipl me sup rieur du notariat Facult de droit Universit d Auvergne soutenance le 29 juin 1999 p 41 25 titre d exemple citons l article 7 paragraphe 2 de la Proposition de directive du Parlement europ en et du Conseil sur un cadre commun pour
61. les signatures lectroniques COM 98 0297 C4 0376 98 98 0191 COD Afin de promouvoir les services de certification transfrontaliers impliquant des pays tiers et la reconnaissance juridique des signatures lectroniques manant de pays tiers la Commission peut le cas ch ant pr senter des propositions visant l instauration effective de normes et d accords internationaux applicables aux services de certification Elle peut notamment si besoin est soumettre au Parlement europ en et au Conseil des propositions concernant des mandats de n gociation d accords bilat raux et multilat raux avec des pays tiers et des organisations internationales Voir l article 52 de l avant projet de loi 10
62. ligeant les lecteurs une laborieuse relecture Les concepts qui y sont nonc s sont abstraits les termes utilis s tels que d limit s structur s tangible logique juxtapos s les uns aux autres sans d finitions nous laissent incertains sur le sens g n ral et sp cifique qu il faut leur donner Nous comprenons que le l gislateur a eu le souci d englober le plus grand nombre de possibilit s afin d viter que l avancement des technologies ne rende sa loi d su te Nous croyons qu d faut d une liste de d finitions nous permettant de mieux comprendre le sens des mots utilis s le l gislateur aurait avantage r diger l ensemble du premier alin a de fa on plus simple afin de clarifier les exigences qui y sont contenues 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Quant au deuxi me alin a en plus des commentaires que nous avons formul s relativement au premier alin a nous nous interrogeons sur le sens de l expression banque de donn es et sur le fait qu une banque de donn es soit assimil e un document Nous croyons que l introduction de cette notion peut cr er une certaine confusion Pour notre part il nous semble que la banque de donn es ne devrait pas tre assimilable un document puisqu elle ne constitue en fait que le cadre ou le moyen qui permet d emmagasiner des informat
63. lit des interm diaires et des autres intervenants soient rassembl s en une seule section a QUE la responsabilit de l exp diteur soit limit e s assurer que les copies sont identiques au moment de la transmission art 35 a QUE le dernier alin a de l article 35 soit retranch a QUE le terme personne physique qui correspond une notion existante au Code civil soit utilis partout dans l avant projet de loi la place du mot particulier art 36 TII 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 a QUE la pr somption de fiabilit b n ficie toute personne et non pas seulement au particulier art 36 a QUE le deuxi me alin a de l article 37 soit retir les alin as 1 et 3 tant suffisants cr er l obligation de prot ger les renseignements confidentiels o QUE Particle 38 soit revu et qu on y apporte notamment des pr cisions quant l origine de l erreur a QUE l inopposabilit d une transaction effectu e avec une bicl ne soit admise qu au cas o la cl priv e a t utilis e sans droit ou frauduleusement art 44 a QUE l on pr voit l impossibilit d exiger l tablissement de l identit d un individu au moyen d un proc d ou d un dispositif qui porte atteinte son int grit physique art 49 a QU il soit interdit qu une loi puisse faire fi de cette r gl
64. logique la validit et la port e du certificat doivent tre v rifi es avant de se fonder sur lui pour obtenir confirmation de l identit de toute partie la communication ou de l exactitude d un identifiant d un objet De m me avant de se fonder sur un renseignement inscrit au certificat il faut v rifier si le prestataire de services de certification confirme l exactitude du renseignement La v rification peut tre faite au r pertoire ou l emplacement qui y est indiqu ou aupr s du prestataire au moyen d un dispositif de consultation sur place ou distance Nous avons le sentiment en lisant cette disposition que le l gislateur a voulu expliquer aux utilisateurs les diff rentes tapes d un processus Un peu comme si on nous fournissait un extrait d un manuel d instructions L article 64 viserait donc expliquer ce qu il faut faire avec un certificat ll s agit d un article didactique qui ne trouve pas sa place dans une loi et qui peut avoir un effet pernicieux en introduisant une obligation de v rification du certificat Et il est tr s probable que cette obligation ne sera pas respect e L on comprend que cette situation pourrait fournir une chappatoire aux autorit s de certification qui n auraient qu d montrer que le tiers n a pas v rifi la validit et la port e du certificat au d triment du tiers de bonne foi qui s est fi sur le 52 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi
65. logiques mais aussi par des services de certification et de r pertoire Aux termes de l article 56 ces services peuvent tre offerts par une personne ou par l tat Le notariat qu b cois consid re tre le candidat id al pour offrir de tels services de certification et de r pertoire et il entend en faire ci apr s la d monstration Comme le Gouvernement la Chambre des notaires du Qu bec estime que la v rification de l identit d une personne au moyen d un certificat est essentielle la protection des communications r alis es avec les nouvelles technologies de l information En effet la d mat rialisation des transactions amplifie le risque qu une personne transige sous une identit fictive ou usurpe l identit d une autre personne La v rification de l identit d une personne sert donc pr venir ces cas de dol Pour atteindre cet objectif certaines mesures de s curit doivent tre mises en place Des normes trop l ches tout comme une application sans rigueur de mesures plus strictes Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 auraient rapidement pour effet de multiplier les cas de fraude Celle ci s av rerait alors d autant plus d vastatrice que le consommateur s en croirait l abri sous la protection de la Loi Ainsi faut il exclure toute forme d auto v rification et tout proc d de v rification distance Pour tre valable s
66. m trique serait suffisamment s curitaire en elle m me Voir aussi l article 61 de l avant projet de loi En fait la premi re manifestation l gislative de cette obligation appara t l article 39 du Code du notariat 46 Vict c 32 sanctionn le 30 mars 1883 Voir cet effet Julien S Mackay La Revue du notariat Vol 91 no 9 10 p 574 Loi sur le notariat article 41 Voir aussi Paul Yvan Marquis La responsabilit civile du notaire Les Editions Yvon Blais Inc Cowansville 1999 p 310 R glement sur la tenue des dossiers et des tudes de notaires article 21 3 Loi sur le notariat articles 2 50 et 51 Code de d ontologie des notaires articles 3 05 01 et 3 05 02 Loi sur le notariat article 15b Code des professions article 23 R glement sur la souscription au Fonds d assurance responsabilit professionnelle de la Chambre des notaires du Qu bec article 1 Loi sur le notariat article 2 Ces grands principes sont repris au projet de loi no 139 sur le notariat qui a t d pos r cemment Suzanne Thibodeau op cit note 1 Pierre Ciotola Journal L Entracte Vol 4 no 1 p 4 Loi sur le notariat article 2 Code de proc dure civile articles 872 874 877 0 1 878 884 7 et 889 http www abanet org scitech ec cn home html et Benoit Longtin Journal L Entracte Vol 8 n 9 p 3 Benoit Longtin op cit note 16 Comme partenaires commerciaux des Etats Unis citons par exemple le Japon l Autriche
67. maginer un document dont la fiabilit ne peut tre affirm e ni d ni e alors que sa fiabilit n a pas tre d montr e moins qu elle ait t effectivement d ni e Ne devrait on pas remplacer les mots ne peut tre affirm ni d ni par a t d ni C L ordre de pr sentation des articles de cette section est aussi selon nous revoir et cela toujours des fins de clart Nous croyons que l article 8 devrait se limiter son premier alin a Les alin as 2 et 3 de l article 8 devraient devenir les alin as 2 et 3 de l article 15 Finalement cet article 15 am lior devrait suivre imm diatement l article 8 Il s ensuivrait la pr sentation suivante de ces dispositions 8 Un document fiable quel qu en soit le support a pleine valeur juridique 9 ancien 15 Il n y a pas lieu de faire la preuve de la fiabilit d un document moins que celui qui la conteste n tablisse par pr pond rance de preuve qu il y a eu atteinte l int grit du document 12 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Un document fiable peut constituer un moyen de preuve et tre admis titre de preuve crite ou s agissant d un document intelligible sous forme de son ou d image titre d l ment mat riel de preuve Le document dont la fiabilit ne peut tre affirm e ni d ni e peut s
68. ment cette exigence peut tre satisfaite l gard d un document technologique au moyen d un proc d faisant appel aux caract ristiques propres au support qui porte l information ARTICLE 13 13 Lorsque la production d une copie d un document technologique est permise le proc d employ pour l effectuer doit pr senter des garanties suffisamment s rieuses pour assurer l int grit de la copie et le fait qu elle comporte la m me information que le document source Il est tenu compte dans l appr ciation de l int grit de la copie des circonstances dans lesquelles elle a t faite ainsi que du fait qu elle a t effectu e de fa on syst matique et sans lacunes ou conform ment un proc d qui s appuie sur des normes ou 17 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 standards techniques reconnus par un organisme de normalisation national ou international vis l article 69 Cependant au plan de la forme la copie doit pr senter les caract ristiques qui permettent de reconnaitre qu il s agit d une copie soit par l indication du lieu et de la date o elle a t effectu e ou du fait qu il s agit d une copie soit par tout autre moyen La copie b n ficie d une pr somption de fiabilit en faveur des tiers du seul fait qu elle a t effectu e par une entreprise au sens du Co
69. n notariale afin qu elle contribue la mise en place d un environnement propice au commerce lectronique Plusieurs des partenaires commerciaux des tats Unis sont des pays relevant de la tradition juridique romano germanique qui est fond e sur la pr minence du droit crit et de la preuve Ils exigent pour qu il puisse prendre effet sur leur territoire qu un document juridique soit reconnu par un juriste ind pendant comme conforme la l gislation du lieu o il doit tre applicable Plusieurs transactions tardent sous pr texte que les documents soumis pour signature sont refus s par les partenaires commerciaux trangers qui mettent en doute le caract re ind pendant de l avocat am ricain qui a r dig la lettre d opinion Les juristes des tats Unis sont particuli rement s duits par l id e d tre en mesure d instaurer une cat gorie de juristes capables de conf rer l authenticit aux actes qu ils re oivent afin d viter tout d lai dans les transactions internationales auxquelles ils participent Pour tre en mesure de r pondre en temps opportuns aux nouveaux besoins qui se manifesteraient bient t les notaires qu b cois cr rent en juin 1996 une corporation sans but lucratif ayant pour mission de soutenir le d veloppement technologique de la profession notariale Notarius tait n e Sa premi re t che consista relier l ensemble de la profession par un intranet Notarius mit ensuite en place u
70. ne infrastructure cl s publiques destin e aux notaires Ce service devint effectif et op rationnel le 4 mai 1999 faisant des notaires les premiers et encore les seuls professionnels d tenteurs d une Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 signature num rique Ainsi purent ils se familiariser avec les fonctions de chiffrement et de signature num rique d un document en devenant eux m mes utilisateurs de bicl s pour la transmission par voie lectronique de leurs rapports de testaments et de mandats au cas d inaptitude leur corporation professionnelle Les notaires utilisent galement leur signature num rique pour leurs dossiers de financement hypoth caire avec certaines composantes du Mouvement Desjardins dans le cadre d un projet pilote en cours Ce projet deviendra une entente permanente et s tendra l ensemble du Qu bec avant la fin de l ann e une fois toutes les tapes du processus sous parfait contr le Depuis le d but c est le secr tariat de la Chambre des notaires qui g re l attribution des signatures num riques selon des conditions strictes et qui fait respecter les r gles de leur utilisation Le notariat a galement d montr son expertise par sa participation active la r forme de la publicit fonci re actuellement en voie de r alisation Le minist re de la justice du Qu bec ex cute ce projet en partenariat avec des firme
71. nt gralit et l irr futabilit des informations ainsi transmises L identification certaine d un requ rant constituait donc l une des premi res pi ces int grer au m canisme de s curit mettre en place Notarius d montra alors que les tudes notariales pourraient tre ces comptoirs de v rification d identit Elle sut tablir que les notaires poss daient les qualit s d impartialit d ind pendance et de probit requises et que l acte notari en minute constituait l instrument parfait pour assurer la v racit la confidentialit et la p rennit de ces v rifications C est pourquoi le Gouvernement opta pour le notaire comme agent unique de la v rification d identit et pour l acte notari en minute comme seule preuve acceptable de la constatation de cette v rification La disponibilit imm diate du service notarial sur tout le territoire qu b cois plus de 1 500 points de services potentiels et son exp rience r cemment acquise mais quasi exclusive de la transmission lectronique de documents chiffr s et sign s furent assur ment des arguments d terminants dans ce choix Apr s avoir recu la formation obligatoire appropri e et l accr ditation n cessaire plusieurs dizaines de notaires furent en mesure d offrir ce service d identification d s les premiers jours de l introduction du nouveau mode de transmission Aujourd hui c est deux cent soixante cinq notaires qui sont accr dit
72. ogies de l information Ao t 2000 support et de celle du document qui en r sulte le document sur support papier pr vaut En cas de divergence entre l information de deux documents qui sont sur des supports diff rents ou faisant appel des technologies diff rentes et qui sont cens s porter la m me information le document qui pr vaut est celui dont il est possible de v rifier que l information n a pas t alt r e et qu elle a t maintenue dans son int gralit Si ces r gles ne permettent pas de d terminer quel document pr vaut et en l absence de convention ou d entente le document qui dans les circonstances parait le plus fiable pr vaut L alin a 1 de cet article accorde une primaut au support papier en raison de motifs qui demeurent quant nous inconnus Nous mettons l hypoth se que le l gislateur pr sume du fait que l alt ration qui pourrait tre faite un document serait forc ment sur un autre support que le papier Pourquoi Cette alt ration peut aussi facilement tre apport e au support papier qu n importe quel autre Par ailleurs cette r gle nous semble contradictoire avec l ensemble du projet qui sugg re clairement que tous les supports ont la m me valeur la condition d tre fiables Nous recommandons en cons quence de supprimer le premier alin a de cet article Le deuxi me alin a stipule la seule solution acceptable le document qui pr vaudra est celui dont il est p
73. oi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 A Nous avons du mal saisir pourquoi le document sous forme de son ou d image n aurait pas le m me traitement que les autres documents en ne permettant pas qu il b n ficie du m me r gime de preuve particuli rement dans le cadre d une loi ayant le but ultime de cr er une notion de document qui ne soit pas d pendante du support choisi D une part Particle 3 il est dict que Constitue un document toute information et qui est intelligible sous forme d crit d image ou de son et d autre part l alin a de l article 8 il est pr vu que le document fiable quel qu en soit le support a pleine valeur juridique N est il pas quelque peu illogique de consid rer qu un document sous forme de son ou d image par ailleurs fiable n ait pas plus de valeur qu un document sur un autre support et qui ne serait pas fiable Et comment concilier cette situation avec le fait que le document s il est fiable est cens avoir pleine valeur juridique Il ressort clairement de l avant projet de loi que le l gislateur ne souhaite pas tablir d hi rarchie entre les diff rents supports Or sur le plan de la preuve un document sous forme de son ou d image perd une partie de sa valeur en voyant sa capacit de constituer une preuve crite grandement diminu e Imaginons le cas suivant un cr ancier hypoth caire donne qui
74. ojet de loi ARTICLE 12 12 Lorsqu un document doit tre scell au moyen d un sceau d un cachet d un tampon d un timbre ou d un autre instrument pour manifester la valeur d original du document cette exigence peut tre satisfaite l gard d un document technologique au moyen d un proc d qui permet d assurer l int grit du document Cependant lorsqu il s agit de manifester la valeur d original d un document il faut sur le plan de la forme faire appel aux caract ristiques propres au support qui porte l information telles l emploi d un papier d un grain sp cial ou l apposition d une marque ou d une mention distinctive ou d un proc d qui permet cette apposition Nous retrouvons encore ici la notion de valeur d original rencontr e dans l article pr c dent Nous vous avouons qu il s agit l d un concept que nous comprenons mal surtout lorsque nous le juxtaposons avec ceux de fiabilit et d int grit Cette notion comme celle de copie duplicata etc nous appara t d ailleurs plut t d su te dans le contexte des technologies de l information Plus pr cis ment nous ne sommes pas d avis que le sceau ou tout autre instrument du m me type permette en toutes circonstances de manifester la valeur d original d un document et en quoi cette exigence si rencontr e pourrait en assurer l int grit Cette r alit propre aux m thodes traditionnelles ne devrait pas
75. on une personne d termin e Elle participerait galement aux travaux visant l harmonisation des syst mes et des normes la certification entrecrois e et autres accords extra territoriaux Finalement si tel est le v u du Gouvernement la Chambre des notaires pourrait galement administrer le r gime d accr ditation volontaire pr vu l article 58 de l avant projet de loi Pour toutes les raisons indiqu es ci dessus nous croyons sinc rement que ses caract res fondamentaux son cadre sa structure et son enracinement profond dans la soci t alli s aux comp tences particuli res qu elle a su d velopper par son dynamisme dans le domaine de la s curit des changes lectroniques illustrent avec loquence l aptitude de l institution notariale qu b coise procurer les services de certification et de r pertoire requis par l avant projet de loi Suzanne Thibodeau Journal L entracte Vol 5 n 13 p 22 V ronique L pine Les impacts juridiques li s la d mat rialisation des transactions commerciales 2000 6 R E J 95 p 110 Il est important de noter que l auteure se questionne toutefois sur la pertinence d une intervention relative la mise sur pied d une telle infrastructure de certification p 112 jugeant que la Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 19 20 21 22 23 24 technologie de la cryptographie asy
76. onale du Notariat Latin Cette organisation qui regroupe les notaires de 67 pays poss de d ailleurs sa commission sur l informatique et la s curit juridique Le notariat d ici entretient d excellentes relations avec ces associations nationales et internationales et avec bien d autres issues des deux principales traditions juridiques dans le monde Combin es au leadership quil manifeste en mati re technologique ces relations constituent un atout de premier plan pour notre notariat dans la n gociation et l tablissement de r gles internationales de reconnaissance r ciproque de services de certification et de r pertoire Nul doute qu il s agira l d une particularit importante consid rer dans le choix de l organisme charg de la gestion de tels services Les nouvelles technologies de l information ont contribu faire clater les fronti res des changes commerciaux Les nations d sirant l gif rer dans ce secteur n auront pas le choix de consid rer cette conjoncture L efficacit r elle d une normalisation juridique d un tat se mesurera donc au taux de reconnaissance international des normes qu il aura fix es Tout en vitant de d naturer ou de mettre en p ril l difice l gislatif construit elle s appr ciera aussi selon l adaptation de ces derni res au contexte juridique et technologique mondial et sa facult d accepter des quivalences En ce sens un organisme de certification et de r pertoire pr
77. onom il En effet il est difficile de saisir si le il se rapporte l exp diteur ou au destinataire En comparant la version de l avant projet de loi avec celle du document de travail qui nous avait t soumise nous comprenons que c est le destinataire qui est vis D ailleurs il serait difficile pour l exp diteur de faire les v rifications n cessaires en pareil cas Mais tous n auront pas ce document en main quand ils voudront comprendre le sens de la loi Il serait donc pr f rable de modifier cet alin a comme suit De plus lorsqu un exemplaire ou une copie est g n r par le destinataire celui ci doit en garantir l int grit cette ambigu t s ajoute le fait que cet alin a ne nous appara t pas d une grande utilit puisqu il se contente de faire r f rence encore une fois au r gime d j encadr du 29 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 transfert d information La g n ration d une copie par le destinataire du document technologique qu il aura re ue ne sera ainsi qu un transfert d information Le destinataire qui y proc dera devra s assurer conform ment aux dispositions de l avant projet de loi sur le transfert d information que la nouvelle copie correspond celle qu il a re ue Il n y a pas lieu selon nous de r p ter nouveau ces obligations Le dernier alin a pourrait
78. oration sensible de cet article par rapport son pr d cesseur 17 du document de travail L expression communiquer au moyen d un document technologique semble cependant un peu n buleuse et m riterait d tre pr cis e LE MAINTIEN DE LA FIABILIT DU DOCUMENT EN COURS DE SON CYCLE DE VIE ARTICLE 17 17 Sauf dans le cas pr vu l article 19 pour qu un document original ou copie dont l information a fait l objet d un transfert vers un support faisant appel une technologie diff rente puisse tre d truit et remplac par le document qui r sulte du transfert et qui porte la m me information le transfert doit 20 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 1 dans le cas d une personne morale d une soci t d une association ou de l tat tre pr alablement autoris par une personne qui y est en autorit ou qui est responsable de la conservation du document et tre appuy par de la documentation laquelle doit tre disponible pour production en preuve 2 dans le cas d un particulier tre pr c d d une v rification du fait que le support et la technologie dont il dispose pour effectuer le transfert sont assortis de garanties quant la pr servation de la m me information que celle du document devant tre transf r et quant la pr servation de l int grit tant d
79. ossible de v rifier que l information n a pas t alt r e et qu elle a t maintenue dans son int gralit qu il s agisse d un document lectronique ou papier ARTICLE 11 11 Lorsque doit tre produit un document technologique qui doit avoir valeur d original pour affirmer soit que ce document constitue la source premi re d une reproduction soit le caract re 14 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 unique du document soit qu il s agit de la forme premi re d un document associ une personne cette exigence est satisfaite lorsque l int grit du document est assur e et 1 dans le premier cas lorsque les composantes du document technologique source ont t identifi es lors de la reproduction et ont t conserv es intactes 2 dans le deuxi me cas lorsque les composantes du document ou son support sont structur s au moyen d un proc d de traitement qui permet d affirmer le caract re unique du document notamment par l inclusion d une composante exclusive ou distinctive ou par l exclusion de toute forme de reproduction du document 3 dans le troisi me cas lorsque les composantes du document ou son support sont structur s au moyen d un proc d de traitement qui permet la fois d affirmer le caract re unique du document d identifier la personne auquel le document est as
80. pas l expression d une certaine forme d iniquit 30 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Finalement nous remarquons que l article utilise deux termes exemplaire et copie Nous ne voyons pas ce que l usage de ces deux termes peut ajouter l article Ainsi dans le contexte de cet article le document technologique existe d j sur le syst me distant et une tierce personne ne pourrait logiquement n en g n rer qu une copie L usage du terme exemplaire ainsi que la suggestion d une distinction avec la notion de copie qui peut d couler de cette r daction pourrait porter confusion Nous sugg rons donc de n utiliser que le terme copie En cons quence nous recommandons que l article 36 soit modifi comme suit ARTICLE 37 36 Une pr somption de fiabilit d un document manant d une entreprise ou en possession de l tat existe en faveur de toute personne lorsque celle ci en g n re une copie partir d un syst me ou d un document y compris un logiciel mis sa disposition par l un d eux 37 Lorsque la loi d clare confidentiels des renseignements que comporte un document leur confidentialit doit tre prot g e par un moyen appropri au mode de transmission y compris sur des r seaux de communication ouverts ou ferm s La confidentialit du documen
81. pecter la confidentialit de par ses obligations professionnelles g n rales Le type de support utilis papier ou num rique n y change rien ll devra prendre les mesures appropri es au support des documents re us Cependant s il confie des donn es comptables sur son entreprise un acheteur ventuel il devra lui faire signer une entente pour en prot ger la s curit l int grit etc S il ne le fait pas il en assumera les cons quences L article 29 pourrait avoir pour effet d imposer l acheteur potentiel des obligations l gales si des informations au moyen d un document technologique lui taient transmises Il y aurait l un changement aux r gles usuelles du droit et cela ne semble pas correspondre au but recherch par l avant projet de loi Il y aurait lieu de s interroger si telle est l intention du l gislateur sur la pertinence d largir ainsi les obligations g n rales en mati re de confidentialit ARTICLE 35 35 Lorsqu une loi pr voit l obligation de transmettre d envoyer d exp dier ou de remettre un m me destinataire plusieurs exemplaires ou copies d un document cette obligation peut tre satisfaite au moyen d un seul exemplaire ou copie lorsqu il s agit d un document technologique Toutefois l exp diteur qui transmet plus d un exemplaire ou copie doit tre en mesure de v rifier l int grit des autres exemplaires ou copies g n r s selon le cas soit partir de son syst
82. ple puisse tre suffisamment importante pour en faire une obligation g n rale l utilisation en preuve de documents technologiques ainsi que l impose l article 51 Ceci reviendrait imposer la recevabilit d une lettre envoy e par courrier recommand dont l exp dition et la 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 r ception peuvent a priori tre prouv es de conserver apr s l envoi de la lettre des informations sur les bo tes aux lettres les bureaux de postes les centres de tri les camions les postiers et les facteurs qui ont jou un r le dans son acheminement Nous ne sugg rerons pas de nouvelle formulation pour cet article la t che serait trop ardue Mais nous ferons tout de m me les quelques commentaires suivants Ainsi la pr misse de l article Lorsqu un document utilis pour effectuer une communication en r seau m riterait d tre pr cis e puisque les circonstances qu elles vise sont loin d tre claires Ensuite tel que mentionn les termes espace nominatif local et espace nominatif universel qui apparaissent pour une premi re fois dans l avant projet de loi et ne sont d finis nulle part sont tr s malheureux et ne peuvent que d router le lecteur LA CERTIFICATION ARTICLE 54 54 Lorsque le certificat vise une personne morale une soci t une association ou l t
83. pond rance de preuve qu il y a eu atteinte l int grit du document Le retour de la notion d int grit dans cet article vient selon nous limiter la port e de possibles contestations la fiabilit d un document Une r f rence aux conditions 19 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 tablies aux articles 5 et suivants quant la fiabilit engloberait mieux le concept Ainsi il y aurait pr somption de fiabilit moins que la partie adverse ne puisse tablir que le document n est pas fiable au sens des articles 5 7 Nous vous r f rons aussi nos commentaires ci dessus relativement l article 8 ARTICLE 16 16 Les proc d s syst mes ou technologies utilis s pour communiquer au moyen d un document technologique n ont pas tre prouv s m me en cas de contestation de la fiabilit du document lorsqu ils sont indiqu s dans un d cret du gouvernement pris apr s consultation du comit vis l article 67 en y pr cisant leur application la dur e de leur utilisation ainsi que la norme ou le standard choisi Toutefois cette dispense n emp che pas celui qui conteste la fiabilit d un document d tablir par pr pond rance de preuve une erreur dans l utilisation ou un dysfonctionnement dans l application de ces proc d s syst mes ou technologies Nous notons l am li
84. rale d une soci t d une association ou de l tat le titulaire a autoris une autre 62 Lorsque la certification vise le titulaire d une bicl dans un syst me de cryptographie asym trique la personne qui g n re la bicl permettant la signature d un document doit remettre au titulaire de cette bicl la cl priv e qui la compose de mani re que seul ce dernier re oive l information secr te qu elle contient Le titulaire de la bicl doit ensuite assurer la confidentialit de la cl priv e et toute utilisation de cette cl est pr sum e faite par lui m me si dans le cas d une personne morale d une soci t d une association ou de l tat le titulaire a autoris une autre personne la d tenir pour lui En cas de perte ou de vol de la cl priv e ou si le titulaire ou le d tenteur de la bicl a des motifs raisonnables de croire que la confidentialit de la cl priv e est compromise il doit aviser dans les meilleurs d lais le prestataire de services de certification pour que celui ci puisse suspendre ou annuler le certificat de cl publique Lorsque le d tenteur de la cl priv e n est pas le titulaire du certificat il doit aviser ce titulaire Il est interdit d utiliser une cl priv e pour signer un document sachant que le certificat de cl publique correspondant est suspendu ou annul 3s Chambre des notaires du Qu bec 50 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nou
85. ransmission qu il fournit sur un r seau de communication conserve sur celui ci les documents que lui fournit son client seule fin d assurer l efficacit de leur transmission ult rieure aux personne qui ont droit d acc s l information n est pas responsable des actions accomplies par autrui par le biais de ces documents Il peut devenir responsable dans les cas vis s au deuxi me alin a de l article 39 ou s il ne respecte pas les conditions d acc s au document s il prend des mesures pour emp cher la v rification de qui y a eu acc s ou s il ne retire pas promptement du r seau ou ne rend pas l acc s au document impossible alors qu il a de fait 34 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information connaissance qu un tel document a t retir de l o il se trouvait initialement sur le r seau du fait qu il n est pas possible aux personnes qui y ont droit d y avoir acc s ou du fait qu une autorit comp tente en a ordonn le retrait du r seau ou en a interdit l acc s Ao t 2000 Nous r it rons ici notre conseil de regrouper toutes les dispositions portant sur la responsabilit des interm diaires et de les refondre en quelques dispositions g n rales plus large port e et moins sujettes interpr tation LES MOYENS DE RELIER UNE PERSONNE ET UN DOCUMENT TECHNOLOGIQUE ARTICLE 41 41 L
86. re quiconque d tablir l Identit d une personne par ces moyens et d interdire toute personne d accepter que son identit soit ainsi tablie 39 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Le seul droit que nous sommes pr ts conc der est celui pour les autorit s d adopter une loi aux termes de laquelle il serait possible dans des circonstances exceptionnelles d utiliser un proc d permettant de localiser un criminel Et l encore ce ne serait qu apr s avoir fait la d monstration sans quivoque qu il s agit de la seule mesure permettant d assurer la protection du public compte tenu des ant c dents de la personne vis e Une telle r gle rel verait ici de la localisation et non pas de la protection de l int grit physique ARTICLE 50 50 Nul ne peut exiger que la v rification ou la confirmation de l identit d une personne soit faite au moyen d un proc d permettant de saisir des caract ristiques ou des mesures biom triques Lorsque la personne consent express ment ce que son identit soit ainsi tablie il ne peut tre fait appel qu au minimum de caract ristiques ou de mesures permettant de la relier l action qu elle pose et qui comptent parmi celles qui ne peuvent tre saisies sans qu elle en ait connaissance Tout autre renseignement concernant cette personne et qui po
87. s qui sera rapidement d suet Nous pourrions aussi penser une Loi sur le cadre juridique des technologies de l information ou encore penser utiliser dans le titre la notion d quivalences juridiques qui est souvent entendu dans ce contexte Mais le titre tel qu il est pourrait aussi nous tre acceptable DISPOSITIONS G N RALES C est avec une certaine surprise que nous avons pris connaissance du texte des dispositions g n rales Nous avons constat qu elles reprennent en partie les nonc s du document explicatif joint au document de travail qui nous avait d abord t transmis et qu elles ne contiennent pas sauf exception des r gles de droit mais plut t des principes g n raux qui s harmonisent avec difficult au reste du projet Nous sommes d avis que l article 1 ne devrait pas se trouver dans le corps de la loi mais plut t en pr ambule Il nous appara t par ailleurs indispensable qu il soit compl t par d autres articles qui permettraient de dresser un portrait d ensemble de tous les principes gouvernant ce projet En somme les principaux points trait s dans le document explicatif devraient se retrouver dans ce pr ambule pour assurer aux lecteurs une meilleure compr hension de la loi qui nous semble tre toutes fins pratiques inaccessible pour la tr s grande majorit des citoyens 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvell
88. s s dans le monde D ici deux ou trois ans il est pr vu que les comptes utilis s par les seuls am ricains g n reront un trafic de plus de 400 milliards de messages Vouloir ainsi encadrer les changes lectroniques rel ve de l utopie Nous devons garder l esprit que la communication au moyen de documents technologiques particuli rement sur Internet constitue maintenant une op ration facile et banale qui fait partie de la vie quotidienne de millions de gens Le fait d imposer des op rations simples par leur nature l obligation de respecter des proc dures pr alables archi complexes stipul es dans des articles aussi inabordables et herm tiques que l article 51 pour leur accorder un statut d l ment admissible en preuve ne peut que faire en sorte de d nier de mani re d finitive toute valeur juridique aux documents lectroniques puisque personne ne pourra satisfaire de telles conditions Nous nous questionnons de toutes mani res sur l utilit juridique de conserver des informations sur ce que nous pourrions appeler les v hicules techniques de la communication Une communication sur Internet est toujours bris e en morceaux paquets qui peuvent emprunter des itin raires diff rents pour se rendre destination L important ce principe se retrouve d ailleurs l article 34 al 3 est de pouvoir prouver l envoi et la r ception du document Nous ne croyons pas que la d termination de toutes les tapes de son p ri
89. s agents v rificateurs d identit s aupr s du RDPRM et ce nombre ne cesse d augmenter Quoique la nouvelle proc dure n ait pas encore un an d existence on estime que les r quisitions achemin es par voie lectronique repr sentent plus de quatre vingt pour cent 80 du volume trait aujourd hui Au Registre on nous affirme que les plaintes de la client le l endroit des notaires se font rares et que les r ticences surtout manifest es au d but du nouveau r gime s estompent vite lorsque les usagers saisissent l importance de la s curit du processus Par cons quent on se dit tr s satisfait au RDPRM du service professionnel offert par les notaires et on est tr s fier non sans raison d avoir obtenu le Prix Hommage 2000 Grandes organisations Pour sa part la Chambre des Notaires du Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Qu bec est heureuse de participer cette r ussite qui suscite le plus grand int r t ailleurs au Canada Le contexte international En tant que pionnier dans l application des technologies de pointe au monde juridique le notariat qu b cois est lui aussi l objet d une attention particuli re l ext rieur de ses fronti res On a vu plus haut l int r t manifest par l American Bar Association Soulignons de m me l attention port e par le notariat fran ais et les autres membres qui composent L Union Internati
90. s informatiques La simple utilisation d outils reconnus comme pour le particulier serait plus raisonnable et tr s certainement suffisante dans leur cas Le ou les crit res de distinction entre les entreprises soumises ces articles rigoureux et celles qui en seront dispens es devront tre tablis avec soin afin de tenir compte par exemple de la possibilit que des renseignements personnels ou des dossiers m dicaux soient d tenus et manipul s par des petites entreprises Des pr cautions devraient toujours tre prises l gard de telles informations dont la fiabilit constante pourrait relever de la s curit et de l ordre public De fa on g n rale nous notons la lourdeur de la proc dure impos e et l Impressionnante documentation exig e pour encadrer une op ration que le niveau de technologie actuel rend plut t simple La conversion de fichiers informatiques se fait maintenant par quelques commandes et il ne faudrait pas qu un processus aussi simple doive tre entour de proc dures additionnelles beaucoup plus longues La solution r side peut tre dans la clarification de l article 17 et de sa notion de technologies diff rentes Si les conditions qui exigeront le respect des articles 17 et 23 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 suivants peuvent tre suffisamment pr cis es et limit es peut
91. s priv es dont Notarius Ce partenariat a pour objet de d finir la solution technologique et administrative n cessaire la modernisation de la publicit fonci re d laborer l architecture d taill e du syst me de mettre au point la solution et de la mettre en place et d exploiter le syst me informatique et de l entretenir ce syst me permettra la consultation et l inscription distance la gestion et la mise jour du registre la conservation des documents constituant le registre et la gestion de la version lectronique de la documentation ant rieure la s curit des changes lectroniques sera assur e par une infrastructure cl publique Le concours de Notarius cette r forme d montre bien ses comp tences mais lui procure aussi un bagage suppl mentaire d exp riences qu elle pourra faire profiter dans l avenir Plus convaincante encore parce que d j prouv e est la collaboration du notariat au syst me de transmission lectronique des r quisitions d inscription au Registre des droits personnels et r els mobiliers RDPRM La direction de ce registre contrairement ses homologues des autres provinces avait fait le pari d offrir au public un mode de Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 transmission lectronique qui soit pleinement s curitaire Pour le RDPRM il importait d assurer l int grit l i
92. sible au moyen d un service de r pertoire qui peut tre consult par le public Un identifiant se compose d un nom de r f rence distinct et non ambigu dans l espace nominatif local o il est inscrit ainsi que des extensions n cessaires pour joindre ce nom aux autres 42 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 d nominations qui permettent de le situer dans un espace nominatif universel Pour permettre d tablir la provenance le parcours ou la destination du document un moment d termin les autres objets qui ont servi effectuer la communication comme les certificats de cl s publiques les algorithmes les serveurs les routeurs et les aiguilleurs doivent pouvoir tre identifi s et localis s au moyen des identifiants alors attribu s chacun de ces objets Que de beaux d bats jurisprudentiels en perspective Nous ne pouvons qu imaginer plusieurs procureurs d battre pendant des heures sur le sens de la distinction entre espace nominatif local et espace nominatif universel Voici donc de nouvelles r gles au r gime de la preuve des documents lectroniques qui a d j fait l objet de quelques articles dans l avant projet de loi Si nous comprenons l importance de la conservation des certificats de cl s publiques l obligation faite de conserver ind finiment des fins de preuve des informations s
93. simil e au document et que celui ci m me fragment formait un tout et inversement que plusieurs documents r unis conservaient leur caract re distinct Dans ce contexte quelle est l utilit du dossier si ces articles 3 et 4 le l gislateur n a pas pris la peine d en parler L introduction de cette notion absente du reste du projet ne peut elle pas confondre le lecteur 3s Chambre des notaires du Qu bec 56 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Quant l num ration de l alin a 1 nous la trouvons plut t d routante Nous nous questionnons aussi sur son utilit puisque l usage du notamment fait en sorte qu elle n est m me pas limitative Nous comprenons par ailleurs l importance en vertu du principe des quivalences de stipuler que les termes similaires utilis s dans d autres lois sont assimil s au document de l avant projet de loi Cependant l num ration devrait selon nous tre all g e en ne conservant que les termes les plus importants ou qui peuvent le plus porter cons quence comme acte constat d infraction crit ou remplac e par une disposition g n rale comme selon que le contexte l exige autrement dit en noncant une r gle g n rale permettant aux lecteurs d induire par eux m mes que chacun des mots apparaissant dans cet article correspond un document au sens de la loi Cette sol
94. soci et de maintenir cette association au cours de tout le cycle de vie du document Les proc d s vis s aux paragraphes 22 et 32 du premier alin a doivent tre reconnus par un organisme de normalisation national ou international vis l article 69 Nous sommes d avis que cette disposition devrait tre retranch e de l avant projet de loi les l ments y tant pr cis s se retrouvant dans les sections relatives au maintien de la fiabilit du document durant son cycle de vie Pourquoi dans la section concernant la d termination de la valeur juridique du document devrait on int grer des r gles aussi pr cises qui auraient pour effet de figer dans le temps une situation qui risque d voluer Ne serait il pas pr f rable d dicter dans cette section des r gles g n rales et de nous rapporter en mati re de preuve aux r gles tablies dans les sections pertinentes En outre il nous appara t que les conditions exig es afin qu un 15 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 document technologique ait valeur d original et nous nous interrogeons sur l apparition soudaine de ce concept et de sa corr lation avec la fiabilit sont d une telle lourdeur qu il sera toutes fins pratiques quasi impossible de les rencontrer Pour ces raisons nous recommandons que cette disposition soit retranch e de l avant pr
95. sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 certificat Nous recommandons en cons quence de retirer cette disposition de l avant projet de loi ARTICLE 65 65 Les prestataires de services de certification et de r pertoire et les personnes vis es aux articles 62 64 ne sont tenues qu une obligation de moyens moins qu ils puissent se d gager de leur responsabilit ils sont tenus conjointement de r parer tout pr judice r sultant de la communication en raison de l inexactitude ou de l invalidit du certificat ou d un renseignement contenu au r pertoire Toutefois en l absence de faute de leur part la r paration du pr judice est assum e parts gales par ceux ci Nul ne peut exclure la responsabilit qui lui incombe en vertu du pr sent article En toute honn tet nous avons cherch activement comprendre le sens de cet article mais en vain La mani re dont cette disposition est r dig e laisse entendre que si le prestataire ne peut se d gager de sa responsabilit il est tenu conjointement et par ailleurs en l absence de faute de sa part il r pare le pr judice pour partie Est ce que a ne veut pas dire la m me chose soit m me s il n a commis aucune faute il paie sa part Nous vous avouons tre quelque peu perplexes devant cette formulation mais peut tre avons nous mal compris De plus comment pr tendre qu ils ne sont
96. t transmis peut tre prot g e entre autres par le chiffrement du document avant sa transmission par l utilisation de canaux de communication munis de fonctions de chiffrement par l utilisation de canaux de communication dont une personne est responsable et qui sont d di s la transmission de ses documents ou de ceux provenant de personnes qui elle donne acc s ces canaux ou par tout autre moyen convenu entre l exp diteur et le destinataire 3s Chambre des notaires du Qu bec 31 Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 La documentation expliquant le mode de transmission convenu doit tre disponible pour production en preuve le cas ch ant L alin a 2 n a d autre utilit notre sens que de fournir des exemples de moyens de protection de la confidentialit Nous consid rons que de tels exemples n ont pas leur place dans une loi Cela d autant plus qu il est fort possible que dans peu de temps les moyens nonc s ne soient plus utilis s et soient remplac s par d autres qui n y seront pas num r s Il est inutile quant nous de figer dans le temps des concepts technologiques qui ne cesseront d voluer D autant plus que l usage du verbe peut au d but de cet alin a fait en sorte que l num ration ne cherche m me pas tre exhaustive Nous sugg rons donc de retirer le deuxi me alin a Les alin as 1 et 3 sont en to
97. tenus qu une obligation de moyens soit dit en passant pourquoi l avoir r dig en forme n gative si on leur impose de toute fa on de r parer le pr judice pour leur part Ne serait il pas plus logique et cons quent de pr voir qu en l absence de faute le prestataire n est pas tenu de r parer ni en totalit ni en partie le pr judice Nous croyons quant nous que c est la voie 53 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information retenir dans ce contexte particulier autrement il s agirait l d une responsabilit exorbitante pour le prestataire de services non fautif ARTICLE 66 66 Constitue une fausse repr sentation le fait de d livrer un document pr sent comme tant un certificat confirmant l identit d une personne ou l exactitude d un identifiant d un objet alors qu aucune v rification n est faite par le prestataire de services ou pour lui ou que l insuffisance de la v rification effectu e quivaut une absence de v rification L utilit de cet article nous chappe Il nous appara t qu il ne fait que qualifier une activit du vocable de fausse repr sentation Aucune sanction n est rattach e cette d signation Cette disposition semble parachut e d autant plus que cette notion de fausse repr sentation n appara t nulle part ailleurs dans l avant projet de loi Il y
98. tit d une personne soit tablie au moyen d un dispositif portant atteinte son int grit physique Nous pourrions la rigueur comprendre une exception la r gle quant la localisation d un individu en tout temps Mais l interdiction de porter atteinte son int grit physique ne devrait souffrir d aucune exception Il s agirait l de toutes fa ons d une entorse extraordinaire aux Chartes des droits et libert s entorse malvenue qui notre avis ne pourrait en aucune occasion trouver une justification valable aux yeux de la population Une telle disposition durant les premi res ann es d existence de la loi ne serait utilis e nous n en doutons pas qu avec la plus grande parcimonie mais pourrait par la suite faire l objet d abus indescriptibles Par ailleurs le libell de cet article signifie que m me en l absence d une loi une personne pourrait accepter l installation sans qu on l ait exig d un dispositif permettant de la localiser en tout temps bien qu il porte atteinte son int grit physique Encore une fois en ce qui concerne la protection de l int grit physique d une personne nous jugeons que l interdiction devrait constituer une r gle d ordre public laquelle il serait compl tement impossible de d roger Nous craignons les abus de pouvoirs dans l obtention d un tel consentement en milieu de travail par exemple Nous souhaitons fortement que cet article soit modifi de mani re interdi
99. tre autres un certificat qui doit tre fiable et les enregistrements confidentiels qu il est susceptible de comporter doivent tre prot g s Ce document peut tre transmis sur tout support 37 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Les alin as 2 et 3 n ajoutent rien de nouveau l alin a 1 de l article 45 Nous ne voyons ces alin as que comme une num ration didactique de moyens de v rification de l identit pr vue au premier alin a Ainsi l utilisation du verbe pouvoir nous indique en premier lieu que les proc dures num r es ne sont pas obligatoires Par la suite la La v rification de l identit d une personne peut se faire en se r f rant aux registres pr vus au Code civil ou la Loi sur la publicit l gale des entreprises individuelles des soci t s et de personnes morales L R Q chapitre P 45 lesquels tablissent l identit d une personne quel que soit le support au moyen duquel elle communique La v rification de l identit d une personne peut aussi tre effectu e partir de caract ristiques connaissances ou objets qu elle pr sente ou poss de Cette v rification faite par une personne ou pour elle peut tre effectu e sur place ou distance par constatation directe ou au moyen de documents fiables et qui peuvent tre disponibles sur diff rents supports pour consultation sur pla
100. tre pourrons nous viter que des masses de documents technologiques perdent le niveau de fiabilit auquel ils ont droit ARTICLE 19 19 En cas de transfert vers le support papier pour affirmer que le document papier porte la m me information que le document technologique afin que celui ci puisse tre d truit la comparaison des deux documents doit tre faite Elle peut l tre soit sur place ou distance soit par un proc d appropri au support du document qui fait l objet du transfert soit par un examen visuel ou manuel des documents papier et technologique De plus la personne qui effectue le transfert doit faire mention du transfert sur le document qui en r sulte et y joindre directement ou par r f rence une d claration de transfert attestant que le document r sultant du transfert porte la m me information que le document qui en a fait l objet Cet article est lourd et n apporte pas grand chose Nous sugg rons donc de le retirer Comme dans le cas des dispositions sur la copie certifi e le crit re de correspondance des contenus entre le document source et le r sultat du transfert demeure Que le transfert se fasse partir ou vers le papier ne change rien R p ter nouveau ce principe alourdit inutilement l avant projet La description de la m thode employer pour v rifier cette conformit des deux documents par examen visuel ou manuel distance ou non n apporte rien non plus
101. ttance totale et finale de toutes sommes dues en vertu de tel acte de pr t garanti par hypoth que par le moyen d une bande vid o sur laquelle il serait film En principe ce document pourrait tre qualifi de fiable et ainsi se voir reconna tre la pleine valeur juridique Or nonobstant ce fait en cas de litige ce vid o ne pourrait servir qu titre d l ment mat riel de preuve Si le document est fiable mais que par ailleurs il ne b n ficie d aucune plus value sur le plan de la preuve sa valeur comme document diminue et du coup en raison de ce traitement discriminatoire son utilisation comme support sera forc ment moins attrayante 11 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Nous sommes d avis que dans la mesure o la condition de fiabilit est rencontr e le document sous forme de son et d image devrait b n ficier du m me traitement que les autres B Deuxi mement l usage l alin a 2 de la locution ne peut tre affirm e ni d ni e nous appara t hasardeuse Nous avons en effet peine imaginer les circonstances o un tel document pourrait exister en pr sence de la pr somption d coulant de l article 15 Ce dernier stipule qu il n y a pas lieu de faire la preuve de la fiabilit d un document moins que la partie adverse ne fasse la preuve d une atteinte son int grit Comment alors i
102. u document devant tre transf r s il n est pas d truit que du document r sultant du transfert il ne peut tre requis sous r serve d un r glement pris en vertu de l article 20 de fournir en preuve d autre documentation relative au support ou aux technologies dont il dispose que celle rendue disponible par les fournisseurs A L introduction de la notion d un transfert vers un support faisant appel une technologie diff rente nous para t malheureuse Elle vient limiter la port e de l article par rapport son pr d cesseur au document de travail 22 qui stipulait quant lui pour qu un document dont l information a fait l objet d un transfert puisse tre d truit et remplac par un document int gre porteur de la m me information Le terme technologie est beaucoup trop vague et laisse trop place interpr tation Ainsi si un individu proc de par exemple un transfert d information d un document sous format Word vers un autre document de format Word fait il appel une technologie diff rente Qu en sera il du transfert d un format de traitement de texte vers un format de chiffrier ou de banque de donn es Il pourra s agir en tous les cas de technologie informatique bien que les logiciels particuliers utilis s peuvent tre tout fait incompatibles Pourra t il d truire le fichier source L usage de l expression technologie diff rente serait repenser pour se rapprocher plus de cell
103. ur les v hicules techniques de la communication les algorithmes les serveurs les routeurs et les aiguilleurs suscite des interrogations trois niveaux e la possibilit technique de le faire e si la chose est possible la facilit pour le commun des mortels de remplir cette obligation e l utilit de le faire Ainsi moins qu il puisse nous tre d montr que cette information est automatiquement g n r e journalis e toujours conserv e avec le document et qu elle peut tre rendue accessible en tout temps nous croyons qu une telle stipulation est dangereuse et est m me contraire l esprit de l avant projet de loi Or ce n est pas le cas Cette information doit tre r cup r e peu de temps apr s une communication et sauvegard e manuellement D autant plus que l volution galopante 43 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 du Web l augmentation exponentielle du nombre de ses composantes techniques et leur remplacement incessant par des unit s de plus en plus puissantes font en sorte que le chemin pris aujourd hui par un document dans une transmission lectronique sera probablement compl tement diff rent demain Il est donc tout fait illusoire de penser que ces informations seront syst matiquement r pertori es et conserv es Aujourd hui plus de 500 millions de comptes courriel sont utili
104. urrait tre d couvert partir des caract ristiques ou mesures saisies ne peut tre utilis aucune autre fin que la v rification ou la confirmation de son identit Un tel renseignement ne peut tre communiqu qu la personne concern e et seulement sa demande De m me aucune d cision l gard de cette personne et qui serait relative autre chose qu l tablissement de son identit ne peut tre prise en se fondant sur ces caract ristiques ou mesures 40 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 Ces caract ristiques ou mesures ainsi que toute note les concernant doivent tre d truites lorsque l objet qui fonde la v rification ou la confirmation d identit est accompli ou lorsque le motif qui la justifie n existe plus La cr ation d une banque de caract ristiques ou de mesures biom triques doit tre divulgu e la Commission d acc s l information et celle ci peut rendre toute ordonnance concernant cette banque afin d en d terminer la confection l utilisation la consultation et la conservation y compris l archivage et la destruction des mesures ou caract ristiques prises pour tablir l identit d une personne Lorsque compar l article 49 nous remarquons que l article 50 ne stipule pas qu il sera possible de d roger ses termes par une Loi Bien que nous sachions tr s bien qu
105. us points suffisants cr er l obligation de prot ger les renseignements confidentiels Nous devons ici saluer l audace du l gislateur qui choisit un moyen d intervention d avant garde pour aider l encadrement de la vie priv e sur le Web Nous remarquons en effet que l article 37 fait appel aux th ories de Joel Reidenberg et Lawrence Lessigf connues sous le vocable de r gulation par l architecture L application de solutions techniques aux probl mes issus de la technique surtout par le biais d articles g n raux comme celui ci pourrait bien permettre nos syst mes juridiques de tirer profit de solutions et des protocoles de pointe mis en place pour assurer le respect des droits des individus sur un r seau mondial Nous pensons notamment au projet P3P Platform for Privacy Preferences www w3c org p3p Nous ne pouvons que nous en r jouir 7 Notamment The Use of Technology to Assure Internet Privacy Adapting Labels and Filters for Data Protection Joel Reidenberg http www lex electronica org articles v3 2 reidenbe html 8 Notamment Code and other laws of cyberspace Lawrence Lessig Basic Books ISBN 0465039138 32 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 ARTICLE 38 38 La partie qui pour effectuer une communication s exprime sans le concours d une personne physique par l interm diaire d
106. ution serait plus simple et viterait num ration fastidieuse de l article 70 ARTICLE 71 71 Le paragraphe 1 du premier alin a de l article 11 s applique lorsque sont employ s dans les textes l gislatifs les termes double duplicata exemplaire original et triplicata et que le contexte indique que le document auquel ils r f rent doit avoir une valeur d original en tant que source premi re d une reproduction Nous nous interrogeons sur la d cision de placer cette disposition l article 71 pour simplement faire un renvoi Particle 11 Nous croyons qu il serait plus simple d int grer cette r gle directement dans l article 11 57 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information Ao t 2000 ARTICLE 73 73 L indication dans une loi de modes de transmission comme l envoi ou l exp dition d un document par le courrier par lettre par la poste par messager par c blogramme ou t l gramme par t l copieur par voie t l matique informatique ou lectronique par voie de t l communication de t l transmission ou au moyen de la fibre optique ou d une autre technologie de l information et ce sur des r seaux de communication ouverts ou ferm s n emp che pas de recourir un autre mode de transmission appropri au support du document comme pr vu l article 31 L
107. velles technologies de l information Ao t 2000 personne la d tenir pour lui Ainsi nous nous demandons si cette derni re partie de l alin a 2 qui n apparaissait pas l article 71 du document de travail vient simplement confirmer que les modes de gestion des cl s priv es au sein de ces entit s particuli res ne limite pas la pr somption d usage par le titulaire de la cl ou si par surcro t elle vient plut t l gitimer la d l gation dans l usage des cl s priv es en restreignant a contrario cette pratique ceux qui ne sont pas mentionn s apr s ce fameux m me si Cette question de la d l gation permise ou non dans l usage d une cl priv e devient alors plut t confuse et il est d s lors assez ardu de comprendre clairement qui aux termes de l avant projet de loi peut d l guer l usage de sa cl priv e Cet alin a devrait pour tre clair s arr ter avant ce m me si Si le l gislateur souhaite permettre ou non la d l gation des cl s priv es ou les encadrer dans certaines circonstances il devrait le faire par le biais d un article d di ce sujet qui serait clairement crit Cette question peut porter cons quences et m rite que l on s y attarde ARTICLE 63 63 Celui qui fournit des renseignements afin d obtenir pour lui m me la d livrance d un certificat est tenu d informer le prestataire de services de certification dans les meilleurs d lais de toute modification
108. y jouer ventuellement un r le actif Cependant nous ne souhaitons pas dans le cadre de cette analyse des articles de l avant projet de loi laborer davantage sur cette question Nous avons n anmoins pr par un document sur le sujet qui vous est pr sent en annexe ARTICLE 61 61 Le prestataire de services de certification doit pr senter des garanties d impartialit par rapport la personne ou l objet vis par la certification m me s il n est pas un tiers leur gard Il doit assurer la fiabilit des certificats qu il d livre au cours de tout le cycle de vie du certificat y compris en cas de modification de suspension d annulation ou d archivage du certificat ou de mise jour d un renseignement qu il contient 49 3s Chambre des notaires du Qu bec Avant projet de loi Loi sur la normalisation juridique des nouvelles technologies de l information La formulation de l alin a 1 porte confusion Nous vous proposons de le modifier afin que nous puissions comprendre d embl e que le prestataire doit pr senter des garanties d impartialit par rapport la personne vis e par la certification surtout s il n est pas un tiers son gard Ne va t il pas de soi que cette garantie d impartialit est forc ment assur e lorsqu il est un tiers son gard ARTICLE 62 Encore ici l usage du terme m me si laisse perplexe al 2 m me si dans le cas d une personne mo

Mémoire sur l`avant-projet de loi, Loi sur la normalisation

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

M&eacute;moire sur l`avant-projet de loi, Loi sur la normalisation

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Mémoire sur l`avant-projet de loi, Loi sur la normalisation