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1. Caract risation des classes d abondance par les indices pastoraux IL 4 3 Composition par genre Le coefficient g n rique obtenu 51 30 indique une relative richesse de la flore couvrant dans notre dition la totalit des steppes alfa Le classement g n rique a montr que c est le genre Helianthemum qui pr sente le plus grand nombre d esp ces avec 14 esp ces suivis de Astragalus 12 esp ces et Centaurea 10 esp ces Ce sont les genres les plus r pandus dans les r gions steppiques et sahariennes notamment Astragalus qui est souvent pr sent parmi les premiers genres aussi bien dans la flore des steppes ib ro maghrebines LEHOUEROU 1995 que celle du Sahara central OZENDA 1958 Ce classement nous a galement permis de d nombrer 20 genres multisp cifiques poss dant 135 esp ces 46 bisp cifiques renfermant 92 esp ces et 130 genres monosp cifiques IL 4 3 1 Les principaux genres end miques L end misme dans notre zone d tude concerne 42 genres dont 3 genres sont trisp cifiques 5 genres sont bisp cifiques et 34 genres sont monosp cifiques Compar aux r sultats de certains travaux LEHOUEROU 1995 CHERIGEUN et al 1997 AMGHAR 2002 nous remarquons que ce sont les m mes genres qui se distinguent au point de vu richesse en esp ces end miques il s agit souvent des 4 genres suivants Genista Centaurea Astragalus et Bupleurum II 5 Caract risation pastorale Dans le tableau suivant sont donn e2. MSA et Euro m diterran en EM Rassembl en un groupe dit de liaison OZENDA 1977 cet l ment est form de 4 25 de MSA et 3 85 de EM avec respectivement 11 et 15 therophytes 7 et 2 chamaephytes une hemicryptophyte chacun et une g ophyte pour les eurom diterran ens ce qui totalise 40 taxons soit 8 1 L l ment m diterran o irano touranien Cet l ment est tr s faiblement repr sent 0 01 il comprend uniquement des esp ces therophytiques L l ment irano touranien C est l l ment le plus faiblement repr sent de notre dition avec un taux de 1 IL 3 2 3 Spectres phytochoriques bruts des groupements Fig 8 L analyse des spectres phytochoriques bruts montrent la pr dominance des esp ces m diterran ennes des tous les groupements distingu s Leur taux varie entre 72 3 dans le groupement J correspondant la steppe alfa pure et 58 8 dans le groupement B correspondant la steppe alfa et remt Arthrophytum scoparium formation la plus d grad e Les end miques viennent en deuxi me position exception faite dans le groupement B o ils occupent la quatri me place Les proportions en end miques ne varie pas beaucoup le taux est maximal dans le groupement G Stipa tenacissima et Atractylis humilis avec 13 6 et minimal dans le groupe B avec 7 34 Les saharo arabiques caract risent le groupement B qui occupe la deuxi me position apr s les m diterran ennes Il se tro
3. ce Figure 4 Spectre biologique global TH therophyte CH chamaephyte GE g ophyte HE hemicryptophyte PH phanerophyte PA parasite Les groupements discrimin s par les diff rentes analyses partielles ont t report s sur les plans factoriels 1 2 et 3 4 pour nous permettre de voir leur dynamique suivant un gradient cologique travers l volution des types biologiques et phytochoriques Rappelons que l axe 1 et l axe 3 expriment respectivement un gradient pluviom trique et un gradient anthropique Nous nous limiterons dans le cadre de ce r sum l interpr tation des spectres suivant le gradient pluviom trique IL 3 1 2 Spectres biologiques bruts des groupements Fig 5 Exception faite pour le groupement B o les chamaephytes devancent les h micryptophytes la contribution la richesse floristique suit dans tous les groupements le sch ma suivant TH gt HE gt CH gt GE gt PH gt PA Trois types biologiques les therophytes les hemicryptophytes et les chamaephytes totalisent eux seuls en moyenne dans tous les groupements un pourcentage de plus de 90 Le taux le plus lev revient aux therophytes qui dominent nettement les autres cat gories taux qui ressort d ailleurs de plusieurs travaux en zone m diterran enne DAGET 1977 1980 AIDOUD LOUNIS 1984 1989a DANIN et al 1990 FLORET et al 1990 in AIDOUD LOUNIS 1997 KADI HANIFI 1998 Il faut noter galement comme l a
4. de cet indice qui ne peut tre utilis qu titre comparatif En effet selon POISSONET et TOURE 1986 in FLORET 1988 il n est pas recommand d attribuer une signification absolue la valeur pastorale d un p turage pris isolement en raison de la subjectivit relative des indices Par contre l application de ces derniers permet des comparaisons tr s instructives entre les p turages l int rieur d une m me r gion naturelle L 2 3 3 2 Calcul de l indice de perturbation IP Pour pouvoir appr cier l tat de d gradation des groupements individualis s un indice de perturbation IP a t calcul pour chaque groupement Cet indice d fini par HEBRARD et al 1995 est donn par le rapport suivant IP Chamaephytes Therophytes Nombre total des esp ces L 2 3 4 Caract risation biologique et phytochorique des groupements L 2 3 4 1 D termination des spectres biologiques et phytochoriques Les groupements d gag s par les analyses num riques ont t caract ris s du point de vu biologique selon la classification de RAUNKIAER 1934 qui est de nature morphologique C est la classification la plus utilis e pour la description de la physionomie et de la structure de la v g tation Elle prend en compte la position par rapport au sol des bourgeons de r novation du v g tal et permet de reconna tre les 5 types biologiques savoir les phan rophytes les chamaephytes les hemicryptophyt
5. es 4 23 les cistac es 4 03 les borraginac es 3 22 les liliac es 2 82 et les papav rac es 2 01 Elles totalisent 194 genres soit 75 78 et 391 esp ces soit 78 83 Cependant les quatre familles pr dominantes avec un nombre d passant 40 esp ces sont par ordre croissant les ast rac es les poac es les brassicac es et les fabac es et totalisent 50 60 soit un peu plus de la moiti des taxons enregistr s Parmi ces quatre familles la pr dominance des ast rac es est nette aussi bien sur le plan g n rique que sp cifique Elle enregistre une proportion d esp ces quivalente 19 5 contre 11 3 pour les poac es 10 1 pour les brassicac es et 6 64 pour les fabac es En ce qui concerne la caract risation phytochorique des principales familles la pr dominance de l l ment m diterran en ressort dans la plupart des familles Parmi les sept principales familles ce sont les Fabac es qui poss dent le taux le plus lev 72 5 en m diterran ennes la plus faible proportion revient aux Brassicac es avec 56 9 Les end miques sont pr sentes dans presque toutes les familles le taux le plus lev 21 05 se trouve chez les Lamiac es consid r es en effet comme tant la plus riche en end miques en Afrique du Nord avec 56 7 LEHOUEROU 1995 le taux le plus faible se trouve chez les Poac es 3 846 IL 4 2 La raret Globalement 30 des taxons recens s dans le cadre de c
6. es floristiques a t trait par l analyse factorielle des correspondances AFC combin e la classification hi rarchique ascendante CAH qui est le compl ment de toute analyse factorielle des correspondances Le but de ces analyses est la mise en vidence des relations entre le milieu et la v g tation ainsi que la distinction des groupements v g taux L2 1 1 Principe de l analyse factorielle des correspondances AFC C est une m thode dite m trique bas e sur le calcul des distances entre un certain nombre d objets les relev s en fonction des variables les esp ces Elle permet de repr senter sur une m me carte plane ou spatiale l ensemble des relev s et celui des esp ces de fa ons ce que chaque relev se trouve cern par ses esp ces et chaque esp ce par les relev s o elle figure du m me coup les relev s ressemblants et les esp ces associ es se trouvent group s GUINOCHET 1973 La proximit entre deux relev s signifie que leur composition floristique est voisine L originalit de AFC r side dans l utilisation d une forme quadratique pour le calcul des corr lations la m trique du Khi 2 qui conduit comparer non pas des valeurs mais des profils c est dire des donn es divis es par leurs effectifs totaux au poids BRIANE et al 1974 in BOUCHNEB 1999 Cette technique nous a ainsi permis travers la recherche de la signification cologique des axes factoriels de d termi
7. varie de 0 1 elle tend vers O quand la quasi totalit des effectifs est concentr e sur une esp ce elle est de 1 lorsque toutes les esp ces ont m me abondance BARBAULT 1992 In DAGET 1976 I R SULTATS IL 1 R SULTATS DE L ANALYSE GLOBALE IL 1 1 Signification cologique des axes Une matrice de 183 relev s et 499 esp ces a t soumise l analyse factorielle des correspondances AFC qui nous a permis la d termination des facteurs qui expliqueraient la distribution et la r partition de la v g tation dans ces groupements par le biais de la recherche de la signification cologique des axes factoriels Les cinq premiers axes de cette analyse totalisent 12 13 d inertie L examen des taux d inertie montre que les trois premiers axes r unissent 67 de l information Signification cologique de l axe 1 Carte des relev s Fig 3 Les valeurs seuils retenues pour l axe 1 sont 7 pour les CTR et 20 pour les COR Du c t positif l axe 1 fait appara tre les relev s suivants fortes contributions et corr lations Relev s contributions Corr lations Pluviosit Bioclimat Formations 4789 26 98 276 9 Aride frais Alfa Arthrophytum 4812 15 82 296 4 Aride froid Alfa AHA Arthrophytum 4813 14 67 301 1 Aride froid Alfa Launea acanthoclada 4704 14 56 276 Aride frais Alfa ensabl Launea a Arthrop LS 4815 13 54 273 Aride limite A
8. 4540 Semi aride froid 1 4612 Semi aride froid 1 1 1 1 1 4542 1800 4544 1 1 p 1 1 wr l 2 7762 x3 4 1 E 6 7622 ET 1 RO 9 8742 t Eaei i a E ATOS da A A E Es iah O A A ESS EEE See I KISS KIA CELI 4833 1739 aa E gt LT T 1738 AIT ATX 18 19 8669 20 8671 21 1848 1740 4789 1 1 1 1 1 1 1 l 4788 Aride frais l 1 1 1 1 l Semi aride temp r 0658 l l 1 1 l Semi aride temp r 0657 Figure 2 R partition des relev s sur le syst me d axe 1 2 de l analyse factorielle globale Cistus salvifolius mue 1 Kentranthus calcitrapa Cistus villosus 1 1 1 3806 t22 1774 3 4 Les Polycnemum fontanesii 6 DD tmp alypum 8 29 10 TLL XIZ 13 14 15 16 AIF T ae e E A a EP a S aa A aa A ERNEST ESS E E ED R AEE I E ETO Scismus barbatus 23 24 25 26 27 1042 1 t 28 29 30 4982 31 92 TAIA 2190 Fumana thymifolia 4 Cutandia 34 35 36 19276 2613 2581 dichotoma 37 38 4 t 39 0466 1167 f l 2965 4199 3786 l 40 f 0460 l 1259 Chamaerops humilis 14972 Thymelea microphila 4624 Sideretis incana 1 0463 0254 Ampelodesma mauritanicum 3788 Phaghalon saxatile 3 0824 Bromus madritensis 1 1 1 1 1 1 1 1 4611 Seseli varium at
9. C est une esp ce d une grande importance du point de vue cologique pour la lutte contre la d sertification et aussi conomique pour la fabrication de la p te papier Le suivi des changements environnementaux a fait l objet d une attention accrue ces derni res ann es Au niveau mondial cette volution est li e la prise de conscience de l ampleur des d gradations li es notamment la destruction de certains habitats fragiles dont la valeur est aujourd hui encore difficile valuer La steppe alfa qui constitue un habitat d int r t national voire international compte tenu de sa diversit floristique et faunistique n chappe pas ce fl au En effet l instar des autres formations steppiques de grandes importances Armoi se blanche et sparte les formations alfa ont subi une d gradation intense entra nant soit leur disparition dans certaines r gions du pays r duction de 75 des nappes en un si cle 1900 1990 soit leur r gression vers d autres formations telles que celles de l armoise blanche ou celles du sparte Cette r gression s accompagne videmment dans certains cas d une baisse de la richesse floristique et de l installation d une flore banale sans int r t pour l homme et les animaux Le surp turage le d frichement et les labours sont les principales causes de cet tat qui est aggrav par la s cheresse Devant l inqui tude croissante vis vis de ce ph nom ne
10. HIRCHE A 1995 Sur la notion de la valeur pastorale S min Intern Tabarka Tunisie 13 15 Octobre 1994 Parcours demain num Sp c 1995 161p HEBRARD J P LOISEL R ROUX C GOUMILA H ET BOUNI G 1995 Incidence of clearing on phanerogamic and cryptogamic vegetation in South Eastern France disturbance indices Ext de technique et documentation Lavoisier Intercept Ltd 747 758 KADI HANIFI H 1998 L alfa en Alg rie Syntaxonomie relation milieu v g tation dynamique et perspectives d avenir Th se Etat Univ USTHB Alger 228 p ann LE HOUEROU H N 1995 Bioclimatologie et Biog ographie des steppes arides du Nord de l Afrique Diversit biologique d veloppement durable et d sertisation Options m diterran ennes s r B recherches et tudes 1 396p LONG G 1954 Contribution l tude de la v g tation de la Tunisie centrale Ann Serv Bot Agron Tunis 27 388p MEDAIL F 1996 Structuration de la biodiversit de peuplements v g taux m diterran ens en situation d isolement Doct Es Science Univ De droit d conomie et des sciences d Aix Marseille III 299 p MEZIANI SA 1976 Contribution l tude de la nappe alfati re du sud ouest de la wilaya de Tebessa Th se d ing Agron INA 106 p ann NEGRE R 1962 Petite flore des r gions arides du Maroc Occidental Tome I et II CNRS Paris 413 566p OZENDA P 1954 Observation sur
11. aride inf 200 lt P lt 430mm parviflora Sah FRs FRd aride inf FRd KADI CHd HANIFI 1983 1996 100 lt P lt 400mm bioclimat aride DJELLOULI 1981 Eu Chamaerops 48 108 Foresti re humilis r siduelle cotone 3 for t steppe Aride Des sup Z 300 lt P lt 450mm Fumana 46 343 Foresti re Aride sup Foresti re Q thymifolia r siduelle Aride P gt 300mm sol r siduelle cotone moy ou humif re for t steppe aride 200 lt P lt 300mm calc for t mat moy Steppe 200 lt P lt 300mm li e au sol squelettique Festuca 24 253 Aride sup caerulescens P gt 300mm hiv FRd Ampelodesma 16 219 Foresti re mauritanicum r siduelle cotone for t steppe Semi aride aride sup 200 lt P lt 300mm Teucrium 16 358 Semi aride FRs et Aride sup et 300 lt P lt 430mm polium FRd P 350mm moy KADI HANIFI 1983 1996 Teucrium 15 258 Relique for t aride pseudochamae sup Sah inf FRd Pitis temp 300 lt P lt 450mm Phagnalon 12 263 Li e au sol 200 lt P lt 430mm rupestre squelettique Semi aride moy FRs lithosol cro te et semi aride inf et calc ou sup sup FRd KADI cro te gypseuse HANIFI 1983 1996 semi aride aride Sup Linum strictum 7 148 Aride sup 200 lt P lt 430mm hiv FRd Semi aride moy FRs et semi aride inf et sup FRd KADI HANIFI 1983 1996 Du c t n gatif de l axe 1 se regroupent essentiellement des esp ces indiquant en g n ral une ambiance foresti re avec notamment Am
12. d j soulign KADI HANIFI 1998 EMBERGER 1939 et SAUVAGE 1961 la nette corr lation n gative entre les therophytes et les hemicryptophytes Fig Les g ophytes sont peu repr sent s et ne d passent gu re les 7 Enfin le taux des phanerophytes est n gligeable dans la plupart des relev s except le groupement A correspondant une steppe arbor e o le pourcentage atteint 6 En ce qui concerne la dynamique des groupements en fonction de l aridit nous constatons que Pallure g n rale de la courbe des therophytes montre une l g re augmentation du taux de ces derniers avec l accentuation de l aridit du milieu Fig 5 TH CH GE HE PH PA 60 4 50 4 40 4 30 4 20 4 Fr quences relatives D RS un A C H G J F l E D B Groupements Figure 5 Spectres biologiques bruts des diff rents groupements class s selon un gradient pluviom trique Par ailleurs la d gradation d origine anthropique semble favoriser l augmentation des chamaephytes puisqu on assiste une l g re augmentation de ces derni res avec l anthropisation du milieu IL 3 1 3 Spectres biologiques r els des groupements Fig 6 Les spectres biologiques r els diff rent des pr c dents par la pr dominance nette des g ophytes dans la plupart des groupements Ce taux lev des g ophytes est d la dominance de Stipa tenacissima dans la majorit de
13. des changements environnementaux a fait l objet d une attention accrue ces derni res ann es Au niveau mondial cette volution est li e la prise de conscience de l ampleur des d gradations li es notamment la destruction de certains habitats fragiles dont la valeur est aujourd hui encore difficile valuer La steppe alfa qui constitue un habitat d int r t national voire international compte tenu de sa diversit floristique et faunistique n chappe pas ce fl au En effet l instar des autres formations steppiques de grandes importances Armoise blanche et sparte les formations alfa ont subi une d gradation intense entra nant soit leur disparition dans certaines r gions du pays r duction de 75 des nappes en un si cle 1900 1990 LEHOUEROU 1995 soit leur r gression vers d autres formations telles que celles de l armoise blanche ou celles du sparte Cette r gression s accompagne videmment dans certains cas d une baisse de la richesse floristique et de l installation d une flore banale sans int r t pour l homme et les animaux AIDOUD 1997 Le surp turage le d frichement et les labours sont les principales causes de cet tat qui est aggrav par la s cheresse Devant l inqui tude croissante vis vis de ce ph nom ne une prise de conscience conduit les organisations et le gouvernement r fl chir sur les actions de conservation et de pr servation de cet cos
14. l g re d croissance des m diterran ennes des milieux relativement les moins anthropis s vers les milieux les plus anthropis s Par ailleurs le facteur pluviom trique ne semble pas influencer l volution du taux des l ments phytochoriques dans les diff rents groupements Conclusion La diversit phytochorique exprim e par les spectres bruts et r els montre la pr dominance de l l ment m diterran en sur l ensemble des l ments phytochoriques La seconde place revient aux end miques notamment par le nombre La contribution des m diterran ennes au tapis v g tal est en corr lation avec le facteur anthropique puisqu on assiste leur d croissance tout en allant vers les milieux les plus anthropis s MED COS E EA EM END IT MIT MSA SA 40 35 N 30 v amp 225 2 n 20 ra 15 5 Fr 10 5 0 A c H G J F l E D B Groupements Figure 9 Spectres phytochoriques r els des diff rents groupements class s selon le gradient pluviom trique II 4 Composition syst matique IL 4 1 Composition par famille La flore du pr sent travail est riche de 496 esp ces r parties parmi 46 familles et 256 genres Les familles les plus repr sent es sont les ast rac es 19 5 les poac es 10 4 les brassicac es 10 2 les fabac es 10 2 les caryophyllac es 7 25 les apiac es 4 63 les lamiac
15. la v g tation 9 Action anthropique __ m Voile olien 11 El ments grossiers Voile olien m topographie 13 Voile olien 2 Recouvrement de ensablement la v g tation II 2 2 Individualisation des groupements Pour l obtention d ensembles significatifs de relev s nous avons sollicit la CAH classification hi rarchique ascendante qui proc de leur classement de proche en proche sur la base de leur similitude floristique jusqu obtention d unit floristique relativement homog ne Dix 10 groupements ont t distingu s lors de ces analyses partielles et ont t caract ris s sur le plan floristique et cologique Il s agit des groupements suivants Le groupement A Il correspond une steppe arbor e Stipa tenacissima Juniperus phoenicea et Globularia alipum Le groupement B Ce groupement correspond aux formations steppiques pr sahariennes Stipa tenacissima et Arthrophytum scoparium Le groupement C Il correspond la steppe Stipa tenacissima Atractylis humilis et Rosmarinus tounifortii Le groupement D Il correspond une steppe Stipa tenacissima et Lygeum spartum et Cutandia dichotoma Le groupement E Il correspond une steppe Stipa tenacissima et Launea acanthoclada Le groupement F il correspond la steppe Stipa tenacissima Artemisia herba alba et Asphodellus microcarpus Le groupement G C est un groupement correspond
16. se situe dans les milieux les plus anthropis s Fig 19 par rapport au groupement J ce qui explique peut tre la valeur lev e de son indice Pour l indice d quitabilit qui varie entre 0 27 et 0 58 dans ces deux groupements les m mes remarques sont mises E 0 70 Groupements class s selon le gradient pluviom trique E 0 70 0 60 0 50 0 40 0 30 0 20 0 10 0 00 Groupements class s selon le gradient anthropique 1 50 1 00 0 50 0 00 5 00 4 50 4 00 m 3 50 3 00 gt S 2 50 _ 2 00 I 1 50 1 00 0 50 0 00 A C H G J F l D B Groupements class s selon le gradient pluviom trique 5 00 4 50 4 00 a 3 50 T 3 00 3 2 50 X 2 00 T Groupements class s selon le gradient anthropique Figure 13 Indices de Shannon H et d quitabilit E des diff rents groupements class s selon les gradients pluviom trique et anthropique CONCLUSION G N RALE Le travail pr sent a eu pour objectif l tude de la diversit floristique des nappes alfati res de l Alg rie L analyse factorielle des correspondances nous a permis d effectuer une analyse globale faisant intervenir la totalit des relev s et des analyses partielles afin d affiner notre l interpr tation L analyse globale nous a permis de d terminer les facteurs intervenant dans la r partition de la v g tation des formations alfa Ce sont la pluviosi
17. une prise de conscience conduit les organisations et le gouvernement r fl chir sur les actions de conservation et de pr servation de cet cosyst me Cependant pour atteindre d une mani re efficace ces objectifs la connaissance de l cologie de ces steppes de leur diversit biologique et son valuation est n cessaire Cette tude est abord e travers l identification des groupements v g taux leur caract risation sur le plan phyto cologique biologique pastoral et phytog ograhique la mesure de leur diversit floristique par les indices math matiques Les r sultats obtenus constituent une importante valeur informative au plan cologique et dynamique devant servir de base pour orienter tout programme d action visant la conservation et la gestion de ces formations alfa Ces derni res ont en effet r v l une diversit floristique non n gligeable mais cependant expos e une d gradation intense et continue qui risque dans un avenir proche de faire dispara tre les esp ces utiles pastorales m dicinales industrielles pour l homme cet effet la cr ation d une collection de r f rence pour ces esp ces et le stockage de leurs semences est d une importance primordiale non seulement pour leur pr servation mais aussi pour leur caract risation et l tude des possibilit s de leur domestication en vue de leur utilisation des fins de rev g talisation INTRODUCTION Le suivi
18. Diversit floristique des steppes A Stipa Tenacissima L en Alg rie Halima KADI HANIFI Professeur Laboratoire d cologie V g tale et Environnement Facult des Sciences Biologiques Universit des Sciences et Technologie Alg rie SADJI Ahmed Laboratoire d Ecologie V g tale et Environnement Facult des Sciences Biologiques Universit des Sciences et Technologie Alg rie Halima KADI HANIFI Halima KADI HANIFI est titulaire d un Doctorat d tat en cologie v g tale et environnement elle est professeur la facult des sciences biologiques de l universit des sciences et technologie d Alger o en plus de l enseignement dispens elle dirige une quipe de recherche sur l impact des changements climatiques et de l action anthropique sur la biodiversit et le sol dans les formations steppiques Elle est membre de plusieurs conseils scientifiques d institutions dont le minist re alg rien de l Environnement et de l Am nagement du territoire et l Observatoire du Sahara et du Sahel OSS organisation internationale R sum En Alg rie la steppe est localis e entre l Atlas tellien et l Atlas saharien Parmi les plantes caract ristiques de ce paysage l alfa du nom latin Stipa tenacissima L en est incontestablement la plus typique La steppe tait principalement colonis e par cette esp ce qui la couvrait sur d immenses tendues telle enseigne que le terme usit pour la caract riser tait mer d alfa
19. Oranaises Alg rie Th se Doct Etat Univ Sci Technol H Boumediene Alger 240 p ann AIDOUD A TOUFFET J 1996 La r gression de l alfa Stipa tenacissima gramin e p renne un indicateur de d sertification des steppes Alg riennes S cheresse 7 3 187 193 A DOUD LOUNIS F 1984 Contribution la connaissance des groupements sparte Lygeum spartum des hauts plateaux Sud Oranais Etude phyto cologique et syntaxonomique Th se Doct 3 me cycle Univ H Boumediene Alger 256p ann A DOUD LOUNIS F 1989 a Les groupements v g taux du bassin versant du chott ech chergui hauts plateaux du sud oranais caract risation phytoecologique Biocenoses 4 1 2 2 26 AIDOUD LOUNIS F 1997 Le complexe alfa armoise sparte Stipa tenacissima L Artemisia herba alba Asso Lygeum spartum L des steppes arides d Alg rie structure et dynamique des communaut s v g tales Th se Doct Etat UNIv AIX MARSEILLE Il France 214 p ann AMGHAR F 2002 Contribution l tude de la biodiversit de quelques formations de d gradation en Alg rie Th se Magister Univ Sci Technol H Boumediene Alger 188 p ann BARBAULT M 1992 Ecologie des peuplements Structure dynamique et volution Masson Paris BARRY J P CELLES J C 1972 1973 Le probl me des divisions bioclimatiques et floristiques au Sahara alg rien entre 0 et 6 Long Est Naturalia Monspeli
20. VIALE 1993 Ils prennent en compte l abondance relative des esp ces en plus de leur nombre En outre on calcule parall lement ces indices l indice d quitabilit ou r gularit qui exprime la fa on dont se r partissent les individus dans un espace donn L int r t de ces divers indices est de permettre des comparaisons globales de peuplement diff rents ou de l tat d un m me peuplement saisi des moments diff rents Dans notre cas nous avons retenu pour le calcul de la diversit sp cifique des dix groupements d termin s l indice de Shannon Weaver dont la formule est la suivante H pilogi pi In DAGET 1976 avec p fr quence relative ou contribution sp cifique Csi Ni N Ni nombre d esp ces dans l chantillon 1 N nombre total d esp ces Cet indice s exprime en bit par individus bit ind avec des valeurs comprises entre 0 et 5 bits FRONTIER 1983 FRONTIER et ETIENNE 1990 La fr quence des esp ces a t exprim e par l utilisation du coefficient d abondance dominance selon la m thode propos e par TOMASELI in LONG 1954 L valuation de la diversit sp cifique des diff rents groupements a t compl t e par l indice d quitabilit E qui est le rapport entre la diversit sp cifique de Shannon maximale th orique et le logarithme de richesse sp cifique de chaque groupement La formule de cet indice est la suivante E H log2 N L quitabilit
21. a conservation des sols au niveau de ces r gions arides Tableau 2 R partition des esp ces end miques par familles selon les classes de raret Familles Nbre de ER Fabac e a Apiac e B Caryophyllac e 1 Ch nopodiac e 1 I Cistac e ao 1 Linac e Wa uU Val rianac e j u Cynar e a 1 f 2 g 2 a ns Tableau 3 Taux des types biologiques rares menac es Raret Taxons Annuelle Vivaces FA IFR IFA FR FA IFR Assez rare 45 19 01 126 15 21 19 3 81 AR Rare R 73 114 62 141 8 22 32 16 41 Tr s rare 24 14 80 11 12 20 13 2 60 RR Rarissime 2 0 40 1 0 20 1 0 20 RRR Total 144 128 85 79 115 83 165 1 13 02 Pour rechercher le facteur qui expliquerait la disparition ou la raret de ces esp ces l affectation d un indice de qualit sp cifique chaque esp ce class e rare et celle class e tr s commune a permis de montrer d une mani re claire l abondance des esp ces assez rares rares et tr s rares ayant des indices pastoraux lev s pouvant atteindre l indice 9 compar es aux esp ces communes parmi lesquelles abondent celles qui pr sentent des indices faibles ou nuls c est dire toxique ou refus es par le b tail Fig 16 m0m1o0203m485m60 m8m9 v amp 2 2 G v amp f1 E F amp u R Classes de raret Figure 10
22. ant une steppe Stipa tenacissima Atractylis humilis et Helianthemum hirtum Le groupement H Il correspond la steppe Stipa tenacissima Eruca vesicaria et Artemisia herba alba Le groupement I Ce groupement correspond aux formations Stipa tenacissima Schismus barbatus et Artemisia herba alba Le groupement J Il correspond une steppe pure Stipa tenacissima Pour la caract risation cologique les dix groupements v g taux distingu s appartiennent en majeure partie au bioclimat semi aride variante fra che et froide exception faite pour le groupement B qui appartient l aride frais La situation g omorphologique de la plupart des groupements est variable versants des djebels glacis exception faite pour les groupements A et C qui sont localis s sur les versants des djebels Par ailleurs nous remarquons la pr sence des l ments grossiers dans tous les groupements avec des taux qui varient de 14 dans le groupement A 40 dans le groupement H II 3 Caract risation biologique et phytochorique IL 3 1 Spectre biologique IL 3 1 1 Spectre biologique global fig 5 Sur 499 esp ces inventori es au niveau de notre zone d tude il existe 253 therophytes soit 52 116 hemicryptophyte 23 4 73 chamaephytes 14 8 29 g ophytes 5 86 21 phanerophytes 4 2 et 2 parasites 0 4 Notons cependant que cinq esp ces n ont pas t renseign es faute de d termination de l esp
23. ce de l alfa dans tous les groupements N anmoins nous notons une diminution du taux tout en allant vers les milieux les plus anthropis s o l alfa est de moins en mois importante Quant aux chamaephytes une l g re augmentation du taux est remarqu e en fonction de ce gradient anthropique TH CH GE HE PH PA 30 Fr quences relatives x A C H G J F l E D B Groupements Figure 6 Spectres biologiques r els des diff rents groupements class s selon un gradient pluviom trique IL 3 2 Spectres phytochoriques IL 3 2 1 Spectre phytochorique global Fig 7 La zone d tude dans le pr sent travail appartient l empire holarctique la r gion m diterran enne et l Afrique septentrionale De l analyse du spectre phytochorique global ressort la pr dominance de l l ment m diterran en avec un taux lev de 64 soit 314 esp ces suivi de loin de l l ment end mique avec seulement 11 soit 53 esp ces Quant aux autres l ments ils contribuent faiblement la richesse floristique Figure 7 Spectre phytochorique global COS Cosmopolite E Europ en EA Euro asiatique EM Euro m diterran en END end mique IT Irano touranien MED M diterran en MIT M diterran o Irano touranien MSA M diterran e saharo arabique SA Saharo arabique IL 3 2 2 R partition des l ments phytochoriques en fonction des
24. e travail est class rare au sens large du terme Parmi ces taxons 46 sont class es assez rares AR 73 rares R 24 tr s rares RR et 2 rarissimes RRR Un taux de raret rien que pour les sept principales familles atteint 18 Pour ce qui est des autres taxons nous avons d nombr 124 esp ces class es communes C 117 assez communes AC 97 tr s communes CC 11 particuli rement r pandues CCC Parmi les sept principales familles la raret touche surtout les Ast rac es qui comptent 23 taxons 2 esp ces assez rares 13 rares 6 tr s rares et 2 rarissimes suivie des Brassicac es et des Fabac es avec chacune 19 taxons Sur les 146 esp ces class es rares s 1 29 d entre elles soit 20 sont end miques r parties dans 12 familles dont la plus importante est celle des ast rac es qui en compte 10 esp ces Tab 2 Nous constatons en outre en ce qui concerne les types biologiques rares et end miques que les vivaces 18 esp ces sont relativement plus nombreuses que les annuelles 10 esp ces Cependant si nous consid rons toutes les esp ces rares sl nous remarquons que 79 esp ces sont des annuelles et 65 esp ces sont vivaces Tab 3 De ce constat il ressort que les esp ces vivaces notamment les end miques auraient tendance dispara tre Ce qui expliquerait l rosion et la d gradation des sols provoqu e par la r duction d un couvert v g tal p renne qui joue un r le primordial dans la fixation et l
25. en 20 lt P lt 400mm SA barbatus Sah FRs Aride inf sah inf 200 lt P lt 300mm lza FRd KADI HANIFI 1983 1996 A Cutandia 14 72 Aride moyen et 20 lt P lt 300mm Li e au sable dichotoma inf aride sup sah inf CELLES 1975 Psammophyte froid chd 200 lt P lt 350mm KADI HANIFI 1983 1996 Helianthemum 9 85 P 100mm Aride moyen et 100 lt P lt 600mm lipii Sah chaud inf semi aride sup aride inf froid chd Astragalus 8 148 Aride moyen et Psammocline Li e au limon cruciatus inf steppique hiv FRd CELLES 1975 CHd 250 lt P lt 350mm KADI HANIFI 1983 1906 Erodium 8 127 Text sableuse Aride moyen et Sah inf Sah Steppe saharienne triangulare inf sup FRd CHd CELLES 1975 50 lt P lt 400mm 200 lt P lt 350mm KADI HANIFI 1983 1996 Astragalus 7 114 Aride moyen Limonophile 200 lt P lt 300mm hamosus Aride sup KADI P lt 200mm HANIFI 1983 1996 Atractylis 7 111 150 lt P lt 220mm Aride moyen et Sah inf Sah Steppe aride serratuloides Sah FRd inf sup FRd CHd CELLES 50 lt P lt 400mm 1975 200 lt P lt 300mm KADI HANIFI 1983 1996 Koelpinea 7 123 100 lt P lt 150mm Aride inf Sah 200 lt P lt 300mm linearis Sah CHd Aride inf 20 lt P lt 200mm KADI doux HANIFI 1983 1906 Launea T 72 Sah FRs et Semi Aride moy et sup acanthoclada ar FRs 200 lt P lt 400mm Stipa 6 75 200 lt P lt 220mm Aride FRs FRd Semi
26. ensia Fasc 23 24 5 48 BARRY J P CELLES J C FAUREL L 1974 Carte internationale du tapis v g tal et des conditions cologiques au 1 1 000 000 feuille d Alger M m Soc Hist Nat Afr N Alger BENSETTETI F 1973 Etude caryosyst matique de Stipa tenacissima L dans les r gions de Djelfa Boussa da et Batna Ann INA Alger 10 2 20 29 BOUAZZA M 1995 Etude phyto cologique de la steppe Stipa tenacissima L au sud de Sebdou Th se Doct Univ AIX MARSEILLE III 109 p BOUCHENEB N 1999 Contribution l tude de la v g tation de la r gion de TAMENRASSET AHAGGAR Th se Magister Univ Sci Technol H Boumediene Alger 103 p ann BOUGHANI A HIRCHE A 1991 Rapport phyfoecologique et pastoral de la wilaya de Biskra URBT Alger BRAUN BLANQUET J ROUSSINE N et NEGRE R 1952 Les groupements v g taux de la France m diterran enne Paris CNRS 287p BRIANE J P 1994 ANAPHYTO Manuel d utilisation version 1 1 94 Doc Polyc Univ Paris sud Centre d Orsay 43p CELLES J C 1975 Contribution l tude de la v g tation des confins saharo constantinois Alg rie Th se Doct Etat Univ Nice 366 p ann CHERIGUEN K LATRECHE N 1997 Contribution une tude de l end misme v g tal en Alg rie Mem Ing USTHB Alger 92 p ann CRBT 1978 Rapport phyto cologique et pastoral sur les hautes plaines steppiques de la wilaya de Saida CRBT A
27. ermination des facteurs r gissant la distribution de la v g tation des formations alfa La disposition des diff rents relev s sur les cartes factorielles r sultant de l analyse factorielle des correspondances poss de un sens cologique En effet l objectif principal d une ordination selon WARTENBERG et al 1987 in AIDOUD 1997 est de trouver ce sens cologique en s appuyant sur les directions d allongement privil gi du nuage d termin es indirectement par la distribution des esp ces sous le contr le des facteurs du milieu Pour chaque axe la recherche de la signification des axes s effectue en consid rant uniquement les valeurs lev es des contributions et des corr lations des relev s et des esp ces et dont le seuil inf rieur a t fix empiriquement CELLES 1975 ACHOUR 1983 et LEBART et al 1996 in AMGHAR 2002 L 2 3 Distinction et caract risation des groupements v g taux L 2 3 1 Caract risation physionomique et floristique l aide du logiciel ANAPHYTO nous avons constitu pour chaque groupement un tableau phytosociologique dans lequel figurent en colonne les relev s et en ligne les esp ces Nous avons ensuite calcul le recouvrement de chaque esp ce dans chaque groupement selon la m thode de TOMASSELI in LONG 1954 Ceci pour donner le type physionomique ou les deux premi res esp ces dominantes du groupement Pour la caract risation floristique l aide du tableau phytosynth ti
28. es les cryptophytes et les therophytes Plusieurs flores et travaux ont t utilis s pour ce travail savoir la flore de l Alg rie QUEZEL et SANTA 1962 1963 la flore du Sahara OZENDA 1977 la petite flore des r gions arides du Maroc occidental NEGRE 1962 et les travaux de m moires et de th ses de KADI HANIFI 1998 MEDAIL 1996 AIDOUD LOUNIS 1997 et ARBADI et al 1999 En ce qui concerne la caract risation des groupements du point de vu phytochorique phytog ographique nous nous sommes bas s sur la flore de l Alg rie QUEZEL et SANTA 1962 1963 la flore du Sahara OZENDA 1977 la flore du Maroc NEGRE 1962 et la consultation des travaux de LEHOUEROU 1996 KADI HANIFI 1998 MEDAIL 1996 et AIDOUD LOUNIS 1997 Ces caract risations biologiques et phytochorique consistent tablir des spectres bruts et r els d une part pour le type biologique et d autre part pour le type phytochorique Pour les spectres bruts on ne consid re que la pr sence de l individu par contre pour le r el le param tre de pond ration utilis est celui de l abondance dominance calcul suivant la m thode de TOMASELI in LONG 1954 L 2 4 Les indices de diversit Pour d crire la diversit sp cifique d une communaut ou d un peuplement plusieurs indices math matiques ont t mis au point Les plus utilis s sont ceux de Simpson de Gleason et de Shannon Weaver BARBAULT 1992 FRONTIER et PICHOD
29. ff rents groupements par l utilisation des indices math matiques savoir l indice de Shannon et l quitabilit I 1 R colte des donn es Les donn es utilis es dans le cadre de ce travail sont celles de KADI HANIFI ACHOUR 1998 Les relev s ont t r alis s durant la p riode optimale de d veloppement de la v g tation de la mi avril la mi juin des ann es 1986 1989 1990 1991 et 1992 L chantillonnage a t effectu sur la base d un ensemble de prospections pr alables et des donn es de divers documents cartographiques KADI HANIFT 1998 La totalit de l aire de r partition de l alfa a t chantillonn e int grant toutes les formations savoir pr foresti res les matorrals les steppes arbor es et les steppes alfa Pour notre cas nous nous sommes limit s aux deux derni res formations Il faut signaler en outre que plus de 70 des relev s sont localis s dans la partie centre ouest de la steppe Fig 1 Les relev s ont consist en une description des caract res g n raux de la station des caract res physionomiques et floristiques des caract res de la surface du sol KADI HANIFI 1998 Par ailleurs dans les relev s chaque esp ce a t affect e d un coefficient d abondance dominance dont les appr ciations ont t tablies selon l chelle de BRAUN BLANQUET et al 1952 I 2 Traitement des donn es L 2 1 analyse statistique multivari e L ensemble des donn
30. la v g tation d une r gion semi aride les hauts plateaux du sud Alg rois OZENDA P 1977 Flore du Sahara septentrional et central 1 vol 486 p CNRS Paris POUGET M 1973 Etude cologique et p dologique de la r gion de Messa d Etude D E M R H Alger 50p POUGET M 1980 Les relations sol v g tation dans les steppes sud alg roises Th se de doctorat d tat Universit d Aix Marseille HI 555p QUEZEL P et SANTA S 1962 1963 Nouvelle flore de l Alg rie et des r gions d sertiques m ridionales 2 vol CNRS Ed Paris 1170p RAUNKIAER C 1934 The life form of plants and statistical plant geography Collected papers clarendon press Oxford 632p SAUVAGE CH 1961 Recherche botanique sur les suberaies marocaines Trav Inst Sci Cherifien bot 21 1 462
31. lanticum t 0867 Bupleurum montanum 2098 Festuca caerulescens t 4075 Pulicaria odora 2407 Hedysarum pallidum 0941 Calycotome villosa 0442 Arisarum vulgare ee l 1686 Daphnegnidium Figure 3 R partition des esp ces sur le syst me d axe 1 2 de l analyse factorielle globale II 2 R SULTATS DES ANALYSES PARTIELLES Les analyses partielles ont t abord es selon la d marche m thodologique suivie pour l analyse globale Cette derni re analyse a montr une position marginale de deux relev s 0657et 0658 qui ont t limin s pour permettre l clatement du reste des relev s se concentrant autour de l origine Ceci est la premi re des analyses partielles qui sont en nombre de treize 13 IL 2 1 Signification cologique des axes A chaque analyse partielle la recherche de la signification cologique des axes a t effectu e Nous nous limiterons aux analyses o les groupements ont t discrimin s Tableau 1 Signification des axes pour les analyses partielles AP Analyse partielle N AP Axel Axe 2 Axe 3 Axe 4 Axe 5 2 pluviom trie physionomie G omorphologie m Recouvrement de la v g tation 3 pluviom trie G omorphologie Voile olien A l ments grossiers 4 pluviom trie Voile olien l ments grossiers 7 Voile olien m G omorphologie 8 l ments grossiers m Voile olien Le Recouvrement de
32. lfa Arthrophytum froid frais 4790 10 60 319 4 Limite semi Alfa Arthrophytum aride Aride AHA frais 4787 7 55 276 9 Aride frais Alfa Arthrophytum Thymelea micr 4792 7 53 302 Limite semi Alfa Launea aride Aride a Gymnocarp decander frais 4810 7 43 319 5 Semi aride Alfa LS AHA froid Du c t n gatif apparaissent les relev s suivants Relev s contributions Corr lations Pluviosit Bioclimat Formations 0658 115 246 518 4 Semi aride Alfa temp r Calycotome Ampelodesm a 8741 20 77 536 7 Limite sub Steppe Alfa humide semi aride froid 7624 7 30 390 7 semi aride frais Alfa Rosmarinus tournifortii 7623 6 22 390 7 semi aride frais Alfa Rosmarinus tournifortii L axe 1 oppose les stations du semi aride plus arros es celle de l aride plus s ches L axe traduit un gradient dynamique allant du p le n gatif au p le positif des formations relativement moins d grad es ensemble de v g tation constitu de l alfa calycotome et du diss ambiance foresti re vers les plus d grad s ensemble de v g tation constitu essentiellement de l alfa et d Arthrophytum ambiance x rique Carte des esp ces Fig 4 Les esp ces forte contribution se r partissent comme suit Sens Esp ces CTR COR DJEBAILI 1978 POUET 1980 LEHOUEROU Autres auteurs 1969 75 95 Eu Schismus 18 167 200 lt P lt 220mm Aride moy
33. lger 256p ann cartes DAGET J 1976 Les mod les math matiques en cologie Masson Paris 172p DAGET Ph 1977 Le bioclimat m diterran en caract res g n raux m thodes de classification Vegetatio 34 1 20 DANIN A et ORSHAN G 1990 The distribution of Raunkiaer life forms in Israel in relation to the environment Journal of vegetation science 1 41 48 EMBERGER L 1939 Aper u g n ral sur la v g tation du Maroc Verof Geobat Inst R bel Zurich 14 40 157 FLORET CH 1988 M thodes de mesure de la v g tation pastorale CIHEAM Montpellier FLORET CH et PONTANIER R 1982 L aridit en Tunisie pr saharienne Trav Et Doc De L ORSTOM n 150 Paris 544p FRONTIER S 1983 L chantillonnage de la diversit sp cifique In strat gie d chantillonnage en cologie Frontier et Masson edit Paris coll d cologie XVIII 494p FRONTIER S et PICHOD VIALE D 1993 Ecosyst me Structure fonctionnement volution Coll cologie 21 2 dit Masson Paris 447p FRONTIER S et ETIENNE M 1990 Etude de la diversit sp cifique par le moyen des diagrammes rang fr quences Mod lisation variabilit d chantillonnage Biom trie et oc anographie 10 Actes de colloques IFREMER 145 177 GUINOCHET M 1980 Essai sur quelques syntaxons discisto rosmarinetea et des quercetea illicis d Alg rie et de Tunisie Phytocoenologia 7 736 466
34. ner les facteurs pr pond rants responsables dans la distribution de la v g tation L2 1 2 Principe de la classification hi rarchique ascendante La CAH est le compl ment de toute AFC En tant que technique de classification elle cherche regrouper par similitude les individus d un ensemble de donn es exemple les relev s Cette similitude est estim e par un crit re de proximit La CAH bien utilis e permet la d tection de la d limitation efficace de classes homog nes BRIANE et al 1974 in BOUCHNEB 1999 Elles nous ont hi rarchis les diff rents relev s et les ont s par s en groupes que nous avons consid r s comme groupements v g taux L2 1 3 D marche Le traitement a t r alis selon plusieurs tapes Une Analyse globale qui a port sur une matrice constitu e de 183 relev s et 500 esp ces et soumise l AFC et la CAH en utilisant le crit re d abondance dominance qui permet de faire ressortir l organisation structurale chantillonn e Touffe et inter touffe KADI HANTIFI 1998 Des analyses partielles en nombre de 13 ont t effectu es apr s limination d un certain nombre de relev s qui prenaient une position marginale ou apr s la mise en vidence chaque analyse d un groupement qui son tour est limin pour la poursuite de l analyse Cette op ration permet l clatement de l ensemble des relev s qui se concentraient autour de l origine L 2 2 Det
35. on hi rarchique Ascendante le calcul des spectres et des indices math matiques pour l valuation de la diversit indice de Shannon l quitabilit dans la deuxi me partie nous pr senterons les r sultats et leur interpr tation et nous terminerons par une conclusion g n rale I METHODOLOGIE La diversit d une r gion peut tre valu e par deux m thodes La m thode quantitative consistant en un d nombrement l int rieur de chaque peuplement ou formation le nombre total d esp ces qui le compose et des effectifs des populations de chaque esp ce C est la richesse sp cifique qui est l un des caract res fondamentaux caract ristiques d un peuplement La m thode qualitative consistant tudier la composition floristique biologique et phytochorique d un peuplement d une r gion donn e En ce qui concerne notre travail la m thode d tude de la diversit des nappes alfati re suit les tapes suivantes R colte des donn es et chantillonnage Traitement des donn es et analyse statistique multivari e permettant la distinction des diff rents groupements v g taux et la mise en vidence des facteurs cologiques pr pond rants qui r giraient la distribution et la r partition de la v g tation dans ces groupements Caract risation de ces groupements sur le plan floristique cologique biologique phytochorique et pastoral valuation de la diversit floristique des di
36. pelodesma maitanicum qui se d veloppe en bioclimat semi aride o la pluviosit est sup rieure 300mm Du c t positif se regroupent des esp ces pour la plupart herbac e qui semblent tre li es aux conditions plus rudes telles que Schismus barbatus Koelpinea linearis Stipa parviflora Helianthemum lipii se d veloppant en bioclimat aride L axe 1 semble repr sent un gradient bioclimatique global croissant allant du c t n gatif vers le c t positif des stations sous conditions semi arides vers celles caract res arides saharien Pour ce qui est de la recherche de la signification cologique des autres axes la m me d marche a t adopt e Les r sultats auxquels nous avons abouti sont les suivants axe 2 semble mettre en vidence une ambiance temp r e des steppes arbor es de l oranie _L axe 3 exprimerait la d gradation d origine anthropique du c t n gatif vers le c t positif _L axe 4 semble exprimer un gradient thermique allant du p le n gatif vers le p le positif _L axe 5 traduirait l tat de la surface du sol savoir la pr sence plus ou moins importante des l ments grossiers Conclusion Les facteurs intervenant dans la r partition de la v g tation des formations alfa tudi es seraient La pluviosit La thermophilie La d gradation d origine anthropique La moyenne des minima du mois le plus froid m L tat de la surface du sol 1795
37. position en esp ces fourrag res et leur contribution au tapis v g tal La valeur pastorale Vp est donc obtenue en multipliant pour chaque esp ce sa contribution sp cifique Csi au tapis v g tal par un indice de qualit Is et en additionnant ensuite les r sultats obtenus pour l ensemble des esp ces FLORET 1988 Ainsi l aspect qualitatif du parcours est exprim par l indice de qualit sp cifique Isi et celui de la quantit est appr ci par la contribution sp cifique au tapis v g tal Csi La formule qui a t utilis e dans de nombreux travaux portant sur la steppe alg rienne CRBT 1978 AIDOUD 1989 BOUGHANTI et HIRCHE 1991 se pr sente sous la forme suivante Vp 0 1x2 gt CsixIsi avec Csi Fsi X Fsi x 100 n 1 Csi Contribution sp cifique de l esp ce d finie comme le rapport de la fr quence sp cifique Fsi absolue la somme des fr quences sp cifiques de toutes les esp ces recens es sur 100 points chantillonn s Isi Indice sp cifique de qualit L 2 3 3 1 Rappel sur l indice de qualit sp cifique lsi C est une expression empirique de la valeur alimentaire des v g taux Elle est bas e sur plusieurs param tres qui sont la vitesse de croissance de la v g tation la digestibilit l assimilabilit la saveur et son importance pour l animal etc Elle est not e par une note sur une chelle de 5 8 ou 10 niveaux suivant les auteurs Ceci montre la relativit
38. que labor par le logiciel nous avons retenu pour chaque groupement les esp ces qui lui sont exclusives et celles qui lui sont particuli rement li es L 2 3 2 Caract risation cologique Les groupements ont t caract ris s cologiquement en tenant compte d une part des variables cologiques des relev s constitutifs du groupement et de l auto cologie de leurs esp ces caract ristiques d autre part L 2 3 3 Caract risation pastorale Deux approches sont g n ralement utilis es pour valuer la qualit d un parcours une approche phyto cologique et une approche zootechnique La premi re celle qui nous int resse est plus simple Elle vise quantifier la v g tation et valuer sa valeur nerg tique Elle aboutit une production pastorale exprim e en UF ha apr s avoir tenu compte des valeurs nerg tiques saisonni res les coefficients de production li s la plante et au milieu et les coefficients d utilisation li s l animal Cependant cette notion de production pastorale des ressources exprim e en quivalent nerg tique montre ses limites m me si elle garde l avantage de permettre le calcul de la charge cause entre autres de l exigence d un protocole de mesure fastidieux HIRCHE 1995 Aussi pour pallier cette difficult une classification plus simple des parcours a t propos e Il s agit d un coefficient global de qualit affect un p turage en fonction de sa com
39. r pastorale N anmoins nous pouvons faire une remarque en ce qui concerne la valeur pastorale du groupement C alfa et romarin qui est relativement faible si l on consid re sa pluviosit 473 09 mm an et sa richesse floristique 247 esp ces qui sont les plus lev es de tous les groupements cependant avec le deuxi me faible taux de therophytes 50 41 Cette faible valeur pourrait tre d au fait que ce groupement renferme le plus grand nombre d esp ces 21 refus par le b tail ou toxiques ainsi que le plus grand nombre d esp ces 24 pour lesquelles nous n avons pas pu trouver d indice pastoral Ainsi le groupement C renferme au total 45 esp ces ayant l indice 0 consid rant ainsi les 24 esp ces automatiquement par le calcul comme tant des esp ces refus es Le groupement J est caract ris par la plus faible valeur pastorale 33 20 il renferme en effet 43 esp ces fourrag res m diocres avec une importante contribution au tapis v g tal 79 57 cependant les 77 esp ces class es bonnes fourrag res n en couvrent que 12 96 II 6 Les indices de diversit Les valeurs del indice de Shannon varient entre 1 99 bit ind dans le groupement J correspondant aux formations Stipa tenacissima pure et 4 56 bit ind dans celui correspondant aux formations Stipa tenacissima Rosmarinus tounifortii et Atractylis humilis En effet si on se r f re au gradient anthropique nous remarquons que ce dernier groupement
40. s les diff rentes valeurs pastorales des 10 groupements distingu s par les analyses num riques avec leurs caract ristiques correspondantes Tableau 4 Valeurs pastorales des groupements Pastorale floristique mm an therophyte Perturbation Eo ol co Juniperus phoenicea A a a a S Arthrophytum scoparium Stipa tenacissima 35 94 247 473 09 50 41 66 40 Mo UE Atractylis humilis Stipa tenacissima Lygeum 40 63 121 323 07 63 03 72 13 spartum et Cutandia dichotoma En Asphodelus microcarpus Stipa tenacissima 39 92 324 23 152 73 aN 09 Atractylis humilis et Heliathemum hirtum vesicaria Stipa tenacissima shismus 44 AKE 408 8 55 97 _ 22 barabtus et Artemisia herba alba 33 20 161 802 95 J61 61 70 81 50 00 50 00 45 00 45 00 40 00 40 00 35 00 35 00 30 00 30 00 25 00 25 00 20 00 20 00 15 00 15 00 10 00 10 00 5 00 5 00 0 00 0 00 A C H G J F E D B E D G J H F A C B Groupements Groupements Figure 11 Valeurs pastorales des Figure 12 Valeurs pastorales des diff rents groupements class s diff rents groupements class es selon le gradient pluviom trique selon le gradient anthropique En g n ral la variation de la valeur pastorale entre les diff rents groupements n est pas importante D apr s les figures 17 et 18 o les groupements sont class s respectivement selon les gradients pluviom trique et anthropique il n existe pas de corr lation entre ces derniers et la valeu
41. s relev s constituant les groupements Nous constatons dans ce type de spectre que les therophytes abondant num riquement dans les spectres bruts sont peu repr sent s dans la plupart des groupements n anmoins ils dominent dans le groupement I ainsi la contribution des types biologiques au tapis v g tal suit le sch ma GE gt TH gt HE gt CH gt PH notamment dans les groupements B C D E F G H et J Dans ces spectres biologiques r els l volution des diff rents types biologiques ne semble pas suivre le gradient d aridit exception faite pour les chamaephytes et les phanerophtes dont les taux diminuent avec la s cheresse Fig 6 Par contre en fonction de l anthropisation comme pour les spectres bruts le taux des chamaephytes augmente mais celui des g ophytes diminue Conclusion Pissu de cette analyse des spectres biologiques nous constatons travers les spectres bruts qui donnent la contribution des types biologiques la richesse sp cifique une pr pond rance des th rophytes Cette therophytisation est d autant plus importante que l accentuation de l aridit du climat D un autre cot la chamephytisation semble tre li e la d gradation d origine anthropique du milieu avec la prolif ration des esp ces pineuses telle Astragalus armatus Pour ce qui est des spectres r els qui expriment la participation des types biologiques au tapis v g tal les g ophytes dominent gr ce l omnipr sen
42. t la thermophilie la d gradation d origine anthropique la moyenne des minima du mois le plus froid et l tat de la surface du sol Avec les analyses partielles qui sont en nombre de 13 nous avons discrimin 10 groupements v g taux qui correspondent la steppe arbor e alfa les steppes alfa plus ou moins d grad es du semi aride frais et froid et enfin les formations steppiques pr sahariennes base d Arthrophytum scoparium La caract risation biologique des groupements utilisant les spectres bruts a montr une pr pond rance des therophytes Cette therophytisation est d autant plus importante que l aridit du climat est plus accentu e La chamaephytistion est exprim e par un gradient croissant d anthropisation travers les spectres r els nous avons not la dominance des g ophytes due l omnipr sence de l alfa dans tous les groupements une diminution du taux de ces g ophytes est n anmoins perceptible en allant vers les milieux les plus anthropis s La caract risation des groupements sur le plan phytochorique travers les spectres bruts et r els montre une pr dominance de l l ment m diterran en sur l ensemble des l ments phytochoriques La contribution des m diterran ennes au tapis v g tal est en corr lation avec le facteur anthropique puisqu on assiste leur d croissance tout en allant vers les milieux les plus anthropis s L analyse syst matique nous a permis d iden
43. tifier les familles les plus repr sent es ce sont les ast rac es les poac es et les brassicac es La caract risation phytochorique de ces derni res montre la pr dominance de l l ment m diterran en Par ailleurs 30 des taxons recens s dans le cadre de ce travail sont class s rare sl touchant particuli rement les familles des ast rac es les brassicac es et les fabac es La composition par genre indique une dominance floristique de trois 3 genres essentiellement Helianthemum Astragalus et Centaurea Les genres end miques qui se rencontrent souvent sont Genista Centaurea Astragalus et Bupleurum La caract risation pastorale des groupements class s selon les gradients pluviom triques et anthropiques ne montre pas une corr lation avec la valeur pastorale L valuation de la diversit sp cifique par l indice de Shannon et l quitabilit montre une certaine relation avec la perturbation du milieu R F RENCES ABDELKRIM H 1984 Approche phyto cologique et phytosociologique de quelques nappes alfati res de la r gion de Djelfa et de Tebessa Th se de Magister Inst Nat Agron Alger 128 p ann ACHOUR H 1983 Etude phyto cologique des formations alfa Stipa tenacissima L du sud oranais wilaya de Saida Th se Doct 3 cycle Univ Sci Technol H Boumediene Alger 216 p ann AIDOUD A 1989 Contribution l tude des cosyst mes p tur s Hautes Plaines Alg ro
44. types biologiques Fig 11 L l ment m diterran en il est repr sent par 51 de th rophytes 23 9 d hemicryptophytes 12 1 de chamaephyte 7 32 de g ophytes 5 41 de phanerophyte et 0 32 de parasite L l ment end mique l end misme est repr sent par 34 d hemicryptophyte 28 3 de chamaephyte 26 4 de therophyte et 5 66 de g ophyte et de phanerophyte Par ailleurs il a t recens 53 esp ces end miques parmi lesquelles 16 Alg ro marocaines 30 18 11 Alg ro tunisiennes 20 75 23 nord africaines 43 39 et 3 Alg riennes 5 66 Ainsi nous remarquons que la proportion la plus lev e revient aux esp ces nord africaines suivies des Alg ro marocaines Quant aux esp ces end miques alg riennes elles sont peu repr sent es Ces r sultats montrent l importance de l end misme occidental par rapport l end misme oriental r sultat auquel nombreux chercheurs sont arriv s citons entre autres LEHOUEROU 1995 KADI HANIFTI 1998 L l ment saharo arabique Il compte 30 taxons soit 6 07 du total Il est repr sent par 3 types biologiques 53 3 de therophyte 23 3 d hemicryptophyte et 23 3 de chamaephyte L l ment cosmopolite ou pluri r gional Il est valu 4 65 avec 23 taxons dont 19 therophytes 82 6 3 hemicryptophytes 13 et une chamaephyte 4 35 L l ment de liaison connecting species M diterran o saharo arabique
45. uve dans les conditions les plus arides de tous les groupements En fonction du gradient pluviom trique nous constatons que les l ments m diterran ens et ceux end miques diminuent l g rement avec l aridit alors que les saharo arabiques et les m dit rraneo saharo arabiques augmentent d une mani re significative Le facteur anthropique ne semble pas influencer l volution des l ments phytochoriques dans les groupements exception faite pour les irano touraniens qui voient leur taux diminuer avec l anthropisation et ce malgr leur faible recouvrement COS E EA EM END IT MED MIT MSA SA 80 70 60 50 4 40 30 Fr quences relatives x 20 4 10 m n i n A C H G J F l D B Groupements Figure 8 Spectres phytochoriques bruts des diff rents groupements class s selon un gradient pluviom trique Spectres phytochoriques r els des groupements Fig 9 L analyse des spectres phytochoriques r els montre que l cart entre l l ment m diterran en et les autres types phytochoriques est encore plus marqu Les esp ces m diterran ennes dominent avec un maximum de recouvrement dans le groupement E 37 48 correspondant la steppe Stipa tenacissima et launea acanthoclada et un minimum dans le groupement B qui correspond la steppe Stipa tenacissima et Arthrophytum scoparium Nous remarquons une
46. yst me Cependant pour atteindre d une mani re efficace ces objectifs la connaissance de l cologie de ces steppes de leur diversit biologique et son valuation est n cessaire Le travail que nous pr sentons entre dans cette perspective il porte sur l tude de la diversit floristique dans les nappes alfati res de l Alg rie Cette tude sera abord e travers d une part l identification des groupements v g taux et leur caract risation sur le plan phyto cologique pastoral et phytog ographique et l valuation de la diversit floristique par les indices math matiques et d autre part la d termination de l influence de l atropisme et de l aridit sur la d gradation de la biodiversit globale Ceci constitue des l ments d orientation de la strat gie de conservation et pr servation de ces formations Les travaux portant sur la steppe alfa sont nombreux et abord s selon diff rentes approches et traitant plusieurs aspects Pour les tudes phyto cologiques qui nous int ressent notons les travaux de OZENDA 1954 BARRY et CELLES 1973 POUGET 1974 1980 MEZIANI 1976 BENSETITI 1979 ACHOUR 1983 ABDELKRIM 1984 BOUAZZA 1995 AIDOUD LOUNIS 1997 KADI HANIFT 1998 et enfin AMGHAR 2002 La premi re partie de notre travail est consacr e aux aspects m thodologiques relatifs l chantillonnage le traitement num rique Analyse Factorielle des Correspondances et Classificati
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