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Deuxième séance - Archives de l`Assemblée nationale

1. ASSEMBLEE NATIONALE On a indiqu quel tait le poids des pensions alimentaires non recouvr es lesquelles dois je le pr ciser ne se limitent pas aux cas de divorce puisque de 20 25 p 100 d entre elles sent li es d autres causes tenant notamment des prubl mes de famille D ici deux trois ans si le Parlement veut bien adopter le projet et quand le syst me aura trouv son quilibre c est le recouvrement de quelque deux cent mille pensions alimen taires qui sera confi aux administrations publiques Mme Fran oise Giroud a expliqu en quoi consistait l inno vation il s agit d instituer une proc dure subsidiaire dans des rapparts priv s en confiant l administration le soin de recou vrer les pensions alimentaires imparces Le Gouvernement a estim qu il n tait plus possible de rester insensible devant toutes ces obligations hafou es pour des raisons parfois justi n es mais le plus souvent non respect es par n gligence ou par suite de eonfliis et qu il tait n cessaire de conf rer aux d cisions de justice cr ant ces obligations un maximum d effi cacite La proctdure qui vous est propos e sur laquelle M Krieg a pos plusieurs questions et qui fera l objet de quelques amen dements est simple gratuite et nous l esp rons efficace Elle est simple parce qu il s agit de recouvrer au li
2. M Emmanuel Hamel Tr s bien Mme Aliette Cr pin En conclusion je tiens affirmer ma conviction que toute r forme qui ne se traduit pas par un progr s social un mieux lre des d sh rit s manque totalement son objet A cet gard par del les dispositions de proc dure que nous avons r cemment adopt es la r forme du divorce lrou vera sa pleine utilit si elle nous permet de rem dier aux dif ficuli s que trop souvent connaissent aujourd hui les victimes du divorce c est dire dans la plupart des cas les femmes qui d laiss es avec ou sans enfants sont contraintes de recou rir Ja charit de leur famille ou aux bureaux d aide sociale Applaudissements sur les banes des r formateurs des centristes et des d mocrotes sociaux de l union des d mocrates pour la R publique el des r publicains ind pendants M le pr sident La parole est Mme le secr laire d Etat Mme Fran oise Giroud secr taire d Etat M Forni m a pro bablement mal entendue en tout cas sur un poini En effet j ai dit tr s pr cis ment Tr s souvent le percepteur pourra rem plir sa mission en un mois si le d biteur est ais ment localis Je n ai pas parl d un mois ou d un mois et demi de d lai entre le moment o l huissier serail saisi pension el le recouvrement de la ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 Ua MM Ml JUIN M le pr sident La parole est M Forni M Raymond F
3. tablissement de leur budget des charges fixes qui sont souvent presque quiva lentes celles support es par un m nage Te est le cas en ee qui concerne le montant du loyer des frais d clairage de chauffage les d penses d eau les quittances d assurance incendie etc Celle remarque est encore plus exacte lorsqu il s agit de personnes g es aux ressources tr s modestes l lui demande en cons quence s il n estime pas souhaitable de revoir les crit res de d termination du plafond permettant l ouverture du droit lallocatlon suppl mentaire du fonds national de solidarit afin que ce plafond lorsqu il s agit d une personne seule soit fix par cxemple aux deux tiers de celui qui est retenu pour un m nage Information sexuelle demande de fonds pour les tablissements int ress s 18499 5 avril 1975 M Radius rappelle Mme le ministre de la sant l importance qui a t reconnue l action des tablis sements d information de consultation ou de conseil familial dans le domaine de l ducation et de l information sexuclle et familiale comme dans celui de l application souhait e de la loi sur linter 4154 ruption de grossesse Ce r ie ue peut tre exerc valablement sans l aide officiellement envisag e des pouvoirs publics Il lui signale ce propos les difficult s rencontr es par une de ces associations qui n a pu obtenir faute de cr dits les subventions destin
4. 19529 8 mai 1975 M Pranch re expose M le ministre de l industrie et de la recherche que par d cision du 16 avril 1974 le conseil g n ral du Cantal a d cide la cr ation d un service d partemental de l industrialisation lui demande 1 la liste des firmes industrielles trang res au d partement dont ce service a permis l implantation dans le Cantal depuis sa cr ation 2 le nombre d emplois ainsi cr s Pensions de retraite civiles et militaires enti re des dispositions relatirtes des femmes fonctionnaires d c d es application pleine et la revcrsion des pensions 19530 8 mai 1975 M Kalinsky attire l attention de M le Premier ministre Fonction publique sur la n cessit de supprimer les dispositions resirictives incluses dans le d cret du 7 octobre 1974 r glant les modalit s de reversion des pensions des femmes fonc tionnaires d c d es Il n est pas question en effet de demander une application r troactive de la loi mais simplement son appli cation toutes les situatiuns qu elle vise quelle que soit la date o cette situation a t cr e Il y aurait effectivement r troactivit s il tait demand de proc der un rappel de pensions pour les poux dont la femme fonctionnaire est d c d e avant le 7 octo bre 1974 Mais rien de tel n est demand Parlerait on de r troactivit si le Parlement d cidait par exemple d attribuer une allocation familiale d s
5. E D F J ai cinq enfants lever Mon mari ne me verse pas ja p nsion alimentaire de 1 500 francs qui m a t attribu e Une autre se retrouve avec la charge de ses deux enfants et un lover de 1500 francs sup rieur au salaire qu elle re oit pour j emploi de standardiste qu elle a d accepter faute de mieux var elle n avait jamais travaill Elle a mainienant un million d anciens francs de dettes de lover et l o tice d H L M refuse de la reloger de facon moins an rense tant qu elle a des dettes Elle ne peut que s enfoncer dans ses difficult s Des dizaines de milliers d autres femmes connaissent des sorts difi rents mais aussi graves Leur vie est litt ralement Mabsee o par les tracas la mis re Leurs enfapts sont marqu s par la gene et l amertume leur avenir est souvent compromis Face tous ces drames suffit 1 de pr senter un changement de procedure comme le propoze le projet de loi Suffit il d un projet qui oe co te rien comme tous Ceux jusqu maintenant soumis par le Gouvernement av Parlement propos des femmes ASSEMBLEE NATIONALE M Raymond Forni Tr s bien Mme Gisele Moreau Ce projet peut tre utile certaines femmes de milieux sociaux favoris s mais il sera sans cffet pour velles qui appartiennent aux milieux modestes Les arsuments avanc s par le Gouvernement pour refuser de d gager l apport financier de d part n cessaire la consti tution du fonds sp cial que
6. M le ministre de l conomie et des finances si la direction g n rale des imp ts service du cadastre est autoris e d livrer des extraits cadastraux mod le 6881 cadastre r nov avec des parcelles comprenant des num ros bis on ter ce qui automatiquement cntraine un rejet du conservateur des hypoth ques lors de la publication d un acte translatif de propri t ou si au contraire e ces num ros bis ou ter doivent tre obligatoirement remplac s par de nouveaux num ros lors de la d livrance des extraits Imp t sur rerenu l extensinn de l aide fiscale oux investissements en wagons indnst icisi 19451 7 mai 1975 M Stehlln expose M le ministre de l conomie et des finances que l articte 1 du projet de loi de finances rectificative pour 1975 pr voit que jes achats de biens d quipe ment amortissables en moins de huit uns selon le mode d gressif ouvrent droit une aide fiscale l investissement Dans ces conditions se trouveraient cxelus du b r efice de cette mesure les investissements en wagons industriels qui s amortissent g n rale ment sur une dur e sup rieure aux huit ann es sus mentionn es En revanche les investissements en camions qui s amortissent sur une dur e inf rieure huit ans b n ficieraient de cette mesure Cette disposition d favoriserait le transport par fer faihle consommateur d nergie au profit d autres moyens de transport Par ailleurs Il
7. Michel Ciaude Michel iHeri Millet Mitterrand Mollet Montdargent Mme Moreau Naveau Nil s Notebart Odru Philibert Pignion Lucien Pimont Planeix Poperen Porelli Pranch re Ralite Raymond Renard Rieubon MM Ailli res id Alloncie Anthonioz Antoune Aubert Audinot Authier Barberot Bas Pierre Baudis Baudouin Baumel Beauguitte Andr B gault Belcour B nard Fran ois B nard Mario Bennetnt tde B rard Beraud Berger Bernard Reymond Bettencourt Beucler Bichat Bignon tAtbert Bignon Charles Billotte Bisson Robert Bizet Blanc Jacques Blary Bias Boinvilliers Boisd Bolo Bonhomme Boscher Boudet Boudon Boulin Bourdeli s Bourgeois Bourson Bouvard Boyer Braillon Braun G rard Brial Briane Jean Brillouet Brocard Jean Brochard Brogtie de Brugeroile Buffet Burckel Buron ne tn Ont vot contre 1 12 Juin 1975 Rigout Roger Roucaute Ruffe Saint Paul Sauzedde Savary e Schwartz Gilbert Se n s Simon Lori re Sp nale Mme Thome Pate n tre Cabanel Caill Antoine Caillaud Caille Ren Caro Cattin Bazin Caurier Cernear Ceyrac Chaban Delmas Chabrol Chalandon Chamant Chambon Chassagne Chasseguet Chauvet Chazalon Chinaud Claudius Petit Cornet Cornette Maurice Correze Couderc Coulais
8. et les initiatives priv es int ress es par la gestion en commun d un patrimoine foncier Transports routiers installation obligatoire du raleutisseur lectrique sur les poids lourds neujs 18840 10 avril 1975 M Barel l occasion du nouvel aceident de poids lourds de la descente de Laffrey rappelle M le ministre de l quipement que le 17 septeinbre 1973 il posait la question crite n 4301 au ministre de l am nagement du territoire de l qui pement du logement et du tourisme par laquelle l affirmait n ces saire que les poids lourds de plus de huit tonnes soient quip s d un dispositif de freinage totalement ind pendant des freins classiques air comprim c est dire d un ralentisseur lectrique La r ponse minist rielle parue au Journal officiel du 15 d cembre 1973 indi quait que d autres cat gories de ralentisseurs existaient notamment les ralentisseurs sur chappement et qu il n est pas envisag de rendre obligatoire le ralentisseur lectrique pour les poids lourds compte tenu du pnids et du prix de l appareil Apr s cette r ponse l auteur de la pr sente question par ictire en date du 18 f vrier 1974 4122 a pr sent des arguments r futant ceux du ministre et a insist nouveau sur la n cessit du renforcement du Feinage des poids lourds Ensuite le ministre a confirm par lettre du 26 ao t 1974 les termes de la r ponse la question crite n 4301 Pour
9. ASSENBLEE NATIONALE SEANCE DU 12 JUIN 1975 4083 CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 2 L gislature SECONDE SESSION ORDINAIRE DE 1974 1975 COMPTE RENDU INTEGRAL 69 SEANCE 2 S ance SOMMAIRE Ouverture suspension et reprise de 1a s ance ip 4084 1 Recouvrement public des pensions alimenfaires Discussion d un projet de loi fp 4084 M Krieg rapporteur de la commission des lois constitution nelles de la l gisiation et de l administration g n rale de la Re publique Mme Giroud secr taire d Elat aupres du Premier ministre charg e de ia condition f minine M Fourcade ministre de l conomie et des finances Discussion g n rale MM Donnez Chaumont Mme Moreau M Forni Mme Cr pin Mme le secr taire d Etat M ie ministre Cl ture Passage la diseussion des articles y Arant l artiele 1 Amendements n 1 de Mme Chonavel 15 de M Forni et 18 de M Chaumont Mme Chonavel MM Forni Chaumont le rappor teur le ministre Rejet des amendements n 1 et 15 Adoption de j amendement n 18 Art 1 Amendement n 19 de M Chaumont MM Chaumont ie rap porteur Foyer pr sident de la eommission des lois constitu tionnelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique Suspension et reprise de la s ance p 4096 M le ministre Rejet de l amendement n 19 Amendement n 4 de la commission MM le rapport
10. Les cr anciers priv s sont en r gle g n rale contraints de se pourvoir par des moyens divers et avec des succ s encore plus divers C est la raison pour laquelle la suite d observations sur les quelles je reviendrai i est apparu n cessaire dans certains cas pr cis de mettre la disposition des personnes priv es qui n ont pu parvenir recouvrer Jeurs cr ances alimentaires les moyens r serv s jusqu pr sent la puissance publique Je n h site pas affirmer qu en celte mati re le texte qui nous est soumis pr sente un certain caract re r voiutionnaire Voici une dizaine de jours l Assembl e a effac du code civil les derni res traces du droit romain mettant un point final de tr s anciennes r gles de droit Aujourd hui nous sommes appel s innover dans le sens de l avenir avec l espoir que celui ci deviendra r alit Au sein du Parlement comme dans l opinion les mesures qui nous sont propos es taient jug es indispensables par beaucoup Le d bat sur la r forme du divorce a appris ceux qui ne le savaient pas encore que 60 p 100 des cr ances qui naissent l occasion d un divorce restent en partie impay es Les pensions alimentaires en g n ral ne sont gu re mieux trait es Or les dispositinns que nous avons adopt es propos du divorce et que le S nat en ce moment examine ne feront qu augmenter au moins dans un premier temps le nombre des divorces ct des s para
11. assouplir le r gime du er dit la consommation des biens d ameublement notamment par l allongement jusqu vingt quatre mois de la dur e maximale des remboursements et par l abaissement du versement comptant minimum exig qui devrait tre ramen de 30 p 100 20 p 100 5 N C F t lectrification de la ligne Mantauban Bordeaur 19459 7 mai 1975 M Pierre Lagorce expose M le secr taire d Elat aux transports lint r t que pr sente la r alisation rapide de l leetrification de la ligne Montauban Bordeaux En effet si l on en croit les informations diffus es dans la presse les travaux d infrastructure sur ee tron on sont presque termin s et l leetrlfication proprement dite peut tre entreprise imm diatement eondition que Fon passe sans d lai les march s int ressant le mat riel pour cette lectrilication Or la conjoncture semble particuli rement favorable puisque les eours des mat riaux sont en baisse depuis quelques mois notaminent le euivre 59 p 100 1 le bois 30 p 100 les aciers 10 p 1001 Par ailleurs l lectrifieation de la lignz Montauban Bordeaux pourrait fournir du travail un certain nombre de salari s des r gions Aquitaine r ams SEANCE DU 12 JUIN 1975 m a qe G e e bn e e i CR S e e e e te Em S E 0 se ut Midi Pyr n es o la crise de l emploi se fait nettement sentir Etant donn que f lectrification du tron on Mo
12. d c s des professions artisanales pr voit que ce r gime a pour but d attribuer amp es avantages aux assures atteints d invalidit totale et d finitive Cette exigence d une invalidit totale et d finitive a t coniirm e dans le r glement du r gime approuv par arr t du 24 aout 19653 L article 10 de ce texte stipule que l int ress ne doil pas avoir exerc quelque activit que ce soit depuis l entr e en jouissance de sa pension En vertu de ces textes un ancien artisan invalide ne peut exercer aucune activit profes sionnelle sous peine de perdre compl tement et d finitivement son droit pension La rigueur des dispositions applicables en ce domaine appara t comme excessive car certains artisans invalides lilulaires d une pension invalidit pourraient exercer une activit r duile compatible avec leur inaptitude La leur interdire les prive des ressources peut tre faibles mais qui constitueraient pour eux un compl ment non n gligeable s ajoutant leur pension d invalidit En outre une telle occupation r duite serait susceptible de leur procurer un meilleur quilibre sur le plan psychique en leur permettant de ne pas se sentir inutiles Pour les raisons qui pr c dent il lui demande de bien vouloir envisager une modifi cation des textes applicables en ce domine de telle sorte que l exercice d une activit r duite soit permis aux b n ficiaires du r gime d assurance invalidit d
13. de recouvrer la cr ance a t constat e par le comptable du Tr sor ce dernier renvoie le titre ex cutoire au procureur de la R publique qui met fin la proc dure de recouvrement public et d charge le comptable public MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 28 libell comine suil lt R diger ainsi l article 11 En cas de d c s du d biteur ou d impossibilit de recou vrer la cr ance la caisse prend en charge le paiement des sommes dues aux cr anciers Cet amendement est devenu sans objet Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 11 L article 11 est adopt Article 72 M ie pr sident Art 12 Agissant seul ou conjointement avec le d biteur le cr ancier de la pension alimentaire peut renoncer la proc dure de recouvrement public 11 adresse sa demande au procureur de Ja R publique qui met fin la proc dure de recouvrement publie et d charge le comptable public MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiq et Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 29 ainsi con u R diger ainsi l article 12 e Agissant seul ou conjointement avec le d biteur le cr ancier de la pension alimentaire peut renoncer l inter vention de la caisse nationale du r glement et du rec
14. devra leur tre donn e quand la proportion d il L M construites est faible Or aucune H L M n a te commenc e dans ces communes depuis 1969 En outre les construe tions sont commencees avant m me que le plan d am nagement de la Zune ait t soumis enqu te publique conform ment aux dispositions de l article R 311 16 du code de l urbanisme Si des permis de construire ont t d livr s ils r unt aucune base l gale et ils n ont pas t affich s en violation de l artiele R 42142 du code de l urbanisme Si aucun permis de construire n a t d livr les constructions en cours ont lieu ill galement Or le plan d am nagement de ces zones risque d tre remis en cause au terme des enqu tes publiques r glementaires A Suev en Brie de nombreux petits propri taires foneiers sont menac s d tre expropri s de tput ou partie de leurs jardins pour des r alisations n ayant pas de caracl re social Le trac de certaines voies importantes peut ga lement etre modili A Marnlles la quasitotalit de la Z A C se trouve dans un site remarquable sur les deux versants de la Vall e du R veillan qui b n ficie d une protection g n rale des sites et paysages et qui figure au P D U I n 54 en vigueur en secteur rural L opportunit de l implantation de plus de 1000 maisons dans un tel site quelle que soit la qualit des canstructions peut tre discut e D une mani re plus g n rale les proc d
15. et pour qu l avenir une nouvelle l gislation assurant une v ritable promotion des consommateurs en ce qui concerne les er dits Ja eonsnm mation emp che le renouvellement de telles affaires Cette r forme demand e par les organisatinns de consommation ies organisatinns familiales et syndicales devrait comporter les points suivants I extension de la loi existante infarmation r elle du ronse ateur sur le co t du er dit assimilation la vente er ci des autres formes voisines de pr t aggravation des peines er ea d infraction ja f gislatinn sor le er dit 2 institution d un d lai gt r flexion identique celui de la vente domicile soit sept jours 3 recon naissance du lien qui unit le er dit et la vente la vente ne devrait tre effective que sous condition suspensive de l obtention du er dit Le remboursement du er dit devrait tre subordonn la livraison effective et conforme du bien achet D autre part en cas d escro querie du vendeur double er dit faillite non livraison le lien entre la soci t de cr dit et vendeur doit tre reconnu et c est contre ce dernier que doit se retourner l organisme de financement 4 interdiction des clauses p nales dans jes contrats de er dit actueljement la validit des elauses p nales m me des plus fourdes ne fait aucun doute Ce soin doit revenir la lui ou la justice pau Enseignement agricole iinsuffisonce des cr
16. ins SEANCE DU 12 JUIN 1975 4135 crire parmi les candidais au poste de chef du service devenu vacant soit lorsque celui ei exer ait ses fonctions plein temps soit lorsque le service jusqu iei a temps partiel est transform en service plein temps M Coust demande s il est envisag de donner a ces m de cins assistants temps partiel des h nilaux non universitaires nomm s au concours selon le R P du 17 avril 1943 modifi p ren nis s depuis le d eret du 3 mai 1974 les m mes possibilit s d options que celles dont leurs chefs de service ont b n fici en vertu des dispositions de l article 36 3 du d cret du 24 ao t 1961 modifi Ordre public lmesures contre l action des groupes arm s 19511 7 mai 1975 M Soustelle attire l attention de M le ministre d Etat ministre de l int rieur sur la gravit des jingi dents provoqu s Grenoble le 29 avril par des groupes arm s se disant antifascistes mais pratiquant les m thodes jadis employ es par les sections d assaut de Hitler incidents au cours desquels ont t projet s des dizaines de cocktails Mololov dont un a failli atteindre le d put maire de a ville tandis qu un autre d tru isait compl tement le magasin et l atelier d un tailleur et lui demande quelles mesures l envisage afin d appliquer strictement les lois relatives aux milices priv es el aux groupes arm s Fruits et l gumes trestructuration et prolectiou
17. lev que les offres prove nant de personnes ou d organismes priv s Les propri taires dans une large majorit comprennent l int r t g n ral que pr sentent ces ap rations et les acquisitions se d roulent l amiable Les actes administratifs ou notari s sont r dig s dans un laps de temps assez r duit de m me que la formalit de l enregistrement Malheureuse ment et compte tenu du travail important qui incombe au service du livre foncier la transcription ne peut se faire qu apr s un d lai assez important allant jusqu une ann e voire deux ann es C est pourquoi certaines personnes ne donnent l accord amiable que si le paiement intervient dans un d lai rapproch ce qui est com pr hensible eu gard l rosion mon taire Il lui demande sil n estime pas qu il serait opportun de modifier sa circulaire du 16 juin 1955 relative l application du d cret n 55 630 du 20 mai 1955 qui pr cise que la part des ventes ne peut tre r gl e que si l acte portant transfert de propri t a t transcrit au fichier immobilier Afin d acc l rer le remboursement il parait possible de substituer au certificat de iranscrintion une simple attestation du notaire ou le eas ch ant du maire tablissant que la requ te en Inscription a t d pos e au bureau foncier Sous officiers et officiers mariniers revendications salaricles 19563 8 mai 1975 M Le Pensec demande M le ministre de la d
18. ne pouvant pas b n ficier des altocations de ch mage partiel compter du 24 mars 1975 deux quatorzaines indemnis es peut partir de cette date occuper tout emploi qui lui sera propos par l Agcnce locale de l emploi Le comit d entreprise de l tablissement n a t ni inform ni consult sur ces suspensions de contrat de travail Il a t mis contrairement la l gislation du travail devant le fait accompli Un tel certificat de cessation provisoire de travail aboutit en fait ticencier soi tante six travail icuses sans que soit prononc le mot de licencisment et sous pr texte de sauvegarder leur droit l aide publique et aux Ass dic leur enl ve si elles acceptent un emploi propzs par l Agence locale de l emploi tous leurs droits aux indemnit s de licenciement pr avis cong pay etc Bien entendu l indemnit des 90 p 100 ne s appliquait pas aux travailleuses ainsi licenci es Cette man uvre a t d jou e par la lutte unie des quatre cent trente salari s des usines Dentzer qui avec le soutien de la population et des lus ont r ussi le 26 mars 1975 maintenir enti rement le potentiel ijndustrlel des usines Dentzer et faire annuler les soixante six licenciements Il lui demande s il couvre de son autorit le chantage ainsi pratiqu l gard des travailleurs et travailleuses des usines Dentzer 1l tient lui pr ciser que la direction des usines Dentzer et le cabinet de
19. tablissements r unionnais est g r par un tablissement aixois le lyc e Mignet C est pour quoi il lui demande de iui faire connaitre si pour pallier ces dif ficult s il n envisagerait ps de confier au vice recteur de la R union es attributions normalement d volues au recteur d Aix Marseille par les lois et r glements en vigueur l exception des attributions rla tives aux enseignements sup rieurs qui garderaient leur stotu guo Retraites compl mentaires modification de l assiette des cotisations du persounel m dical hospitalier non universitaire CRC AT EC 19509 7 mai 1973 M Coust demande M le ministre du tr vall s il est envisag d tendre l assiette des cotisatons rI R C A N T E C du personnel m dicai hospitalier non univer sitaire la lotalit de ses salaires pour lui permellre de b n ficier comme toules les autres cat gnries d assujettis ce r gime eomol mentaire de retraite d une protection sociale normale en sup primant la discrimination dont il est l objet depuis le 24 ao t 1961 Assistants temps partiel des h pitaux non universitaires conditions d accession au poste de chef de service 19510 7 mai 1973 M Coust expose Mme le ministre de la sant que dans l tat actuel de la r glementation un assistant a temps parliel d un service de m decine chirurgie ou sp cialit d un h pilal non universilaire n a m me pas la possibilil de s
20. tre exclu du champ d application de la loi Existe t il une autre notion d indigence Apr s de tr s ion gues discussions sur ce point que le rapport crit relale de facon plus pr cise et sur lesquelles je ne m tendrai pas la commission est rest e sur sa faim et attend de vous monsieur ie ministre de l conomie et des finances la signification exacte de l tat d indigence mentionn l article 2 M Guy Ducolsun M le ministre n a pas entendu M Pierre Charles Krieg rapporteur Rassurez vous il a tres bien entendu SEANCE DU 12 JUIN 1975 4085 L article 3 du projet de loi pr cise les conditions dans lesquelles le procureur de la R publique tablira l tat ex cutoire et le transmettra au Tr sor aux fins de reccuvrement La commis sion consid re que les dispositions de cet article mais nous reviendrons sur ce point lors de la discussion sonl incontes tablement meilleures que celles de la loi du 2 janvier 1972 puisqu elles pr voient en effet que seront recouvr s non seulc ment les termes choir mais encore les termes chus depuis trois mois elle a toutefois estim que cet article n allait pas assez loin compte tenu des in vitables d lais de la proc dure et qu il convenait aussi de recouvrer les termes chus au cours des six derniers mais ayant pr c d la date de la demande L arlicle 3 pr voit galement que le procureur pourra el cela est normal apporter ies modifications
21. 20651 13 juin 1975 M Longequeue rappelle M le ministre de l ducation gue la cireulaire n 72 474 du 4 d cembre 1972 sur l enseignement du fran ais a encourag la correspundanee inter scolaire et reconnu ainsi officiellement apr s une longue exp rimen lation faite dans des milliers de classes la port e ducative de cette activit J lui expose que dans ces conditions et compte tenu des tarifs postaux actuels il ne semble pas normal de laisser ces d penses de correspondance la charge des maires o des l ves directement ou indirectement par le biais des coop ratives seolaires ll lui demande s il ne lui parait pas au contraire logique et equi table de prendr peut tre en accord avec M le secr taire d Etat aux postes et t l conmunications les dispositions n cessaires afin que maitres et l ves n aient pas supporter ces frais Formation professionnelle et promotion sociale tiuformationu de tous les int ress s sur les arantages de la formution permanente M le mesures il 20652 13 juin 1975 M Soustelle demande Premier ministre Formation professionnelle quelles envisage de prendre pour que les avantages incontestables du point de vue social de la furmation permanente telle qu elle a t institu e par le ji gislateur soient mieux counus tant des employeurs que des personnels qui sont appel s en b n licier ces dispositions n ayant pas encore t port es clairement
22. 3 avril 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre de la qualit de la vie sur la pellution importante de l Yerres qui d bouche dans la Seine Villeneuve Saint Georges qui borde les communes de Mandres les Roses Villecresnes et P rigny sur Yerres et qui alimente lusine de la Soci t lyonnaise des eaux Vigneux champs captants de Mandres et P rigny Cette rivi re traverse une zone qui conna t une urbanisation tr s rapide Val d Yerres laquelle elle contribue donner un caract re pittoresque et agr able Tout au long de son cours cette rivi re gr ne des pay sages de grande qualit o ne manque que la limpidit d une eau claire La situation pr sente ne peut se prolonger sans danger pour la population de plus en plus nombreuse qui vit proximit de cette rivi re et qui est desservie par la Soci t lyonnaise des eaux Il lui demande en cons quence quelles dispositions sont envi sag es pour mettre fin d urgence aux diff rentes sources de pollution de l Yerres H pitaux attribution de cr dits Fh pital intercommunai de Villeneuve Saint Georges 18414 3 avril 1975 M Kalinskl attire l attention de Mme le ministre de la sant sur les tr s remarquables r sultats du service d aide m dicale d urgence du Val de Marne qui fonctionne l h pi tal Henri Mondor de Cr teil La preuve a t apport e que les malades ayant b n fici du concours idu S A M
23. 3 avril 1975 M Plerre Weber expose M le ministre du travall que la caisse autonome de retraite des m decins fran ais n accorde aucune majoration de retraite ceux de ses affili es qui prennent leur retraite apr s l ge de soixante cinq ans Il attire son atteotion sur 1e fait que lorsqu ils partent en retraite les m decins doivent alors que leurs revenus sont r duits acquitter le montant de leurs imp ts professionnels de l ann e pr c dente et iui demande s il n estime pas souhaitable que dans le cadre des excellentes mesures prises par le Gouvernement en faveur des personnes g es toutes n gociations utiles soient engag es son initiative pour que cet organisme prenne sa charge une partie des impositions fiscales dues par les int ress s au titre des revenus de leur derni re ann e d activit professionnelle Persions de retraite civiles ei militaires retard dans l application des reclassements indiciaires de la cat gorie B 18354 3 avril 1975 M Lafay appelle l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur les lenteurs excessives qui affectent l application au plan des pensions civiles et militaires de retraite des rehaussements indiciaires dont ont b n fici en vertu de l accord salarial conclu en novembre 1972 les fonctionnaires de la cat gorie B Nombre de retrait s qui taient titulaires de grades compris dans cette cat gorie et sont donc en droit d obt
24. 7 mai 1975 M Jacques Blanc expose M le ministre du travail que l allocation suppl mentaire du fonds national de solidarit ne peut tre accord e qu aux personnes qui disposent de ressources nexc dant par un plafond fix par d cret Il attire son attention sur le fait que les sommes d pos es sur le premier livret de caisse d pargne sont prises en compte sur la base de 3 p 109 ce qui p nalise lourdement les petits pargnants qui se voient dim er d autant cette aliocation ll lui demande s il n es time pas que aceord avec les ministres int ress s et notam ment M le minis fe l conomie et des finances cetle mesure devrait tre supprim e afin de rem dier au earaci re anormal de la situation ci dessus exnos e D O M td volution au vice recteur de la R union de certaines attributions exerc es par le recteur d Aix Marseille 19508 7 mai 1973 M Fontaine signale M le ministre de l ducation que le d partement de la R union au plan acad mique rel ve de l acad mie d Aix Marseille Cette position administrative n est pas Sans engendrer quelques d sagr ments aux d pens du plus lointaln des d partements d outre mer notamment du point de vue de la gestion des personnels du fo sctionnement des serviecs vice recioraux de la tutelle financi re des tablissements seolaires du premier et second degr C est ainsi que le fonds commun des internats aliment par ta contribution des
25. 98 p 110 des imp ts directs on mesure combien il est malais de lui chapper Pratiquement de bonne ou de mauvaise gr ce l immense majorit des pensions alimentaires seront enfin pay es Et c est je crois ce que nous souhaitons tous ici Resterant quelques d biteurs insolvables ou totalement d fail lants rien de commun en nombre avee ceux qui aciueliement peuvent se d rober Rien Mais la situation dans laquelle se trouveront alors la femme et les enfants priv s de la pension laquelle ils ont droit peut tre p nible Que faire dans ce cas Le pays que j voquais tout l heure et qui se situe intontes tablement l avant garde dans ce domaine n offre pas de solution dont nous pourrions nous inspirer 1 a m me limit la proc dure de recouvrement public aux pensions des enfants L Etat n inter vient pas paur recouvrer les pensions attribu es la femme Que faire dans les quelques cas peu nombreux mais il y en aura o l homme aura disparu o la femme sera incapable de subvenir enti rement ses besoins Je dis enti rement ear il y a tr s peu de situations o la pension alimentaire versece une femme peut assurer son existence La moyenne des pen sions se situe autour de 330 francs Que faire done pour cette femme Que faire le cas ch ant pour son enfant pour ses enfants La cr ation d un fonds de garantie qui assurerait non seule ment le recouvrement des pensions mais
26. Il lui demande ce quil comple faire ce sujet ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4145 F Formation professionnelle et promotion sociale d duction du revente imposable des frais r els d tudes 18339 3 avril 1975 M Delaneau expose M le ministre de conomie et ovs finances le cas des personnes pr parant des examens ou des concours en vue d am liorer leurs conditions de travail et d existence Il lui demande s il n euvisage pas d autoriser ces contribuables d duire en plus du foriait de 10 p 100 les frais r els occasionn s par la pr paration de ces examens souvent tr s lev s ce qui serait un encorw agement non n gligeable la forma tion professionnelle et la promotion sociale Action sociale d duction fiscale pour les activit s b n voles 18340 3 avril 1975 M Delaneau expose M le ministre de l conomie et des finances le cas des personnes ayant en dehors de leurs activit s professionnelles de nombreuses activit s b n voles associations syndicats etc Ces activit s tant b n voles et gra tuites il lui demande s il n envisage pas une forme de d duction fiscale pour es personnes en sus des 10 p 100 forfaitaires ce qui serait cn encouragement au b n volat auquel le Gouvernement semble tenir et plus particuli rement M le secr taire d Eiat l action sociale s Etablissements scolaires versement de l
27. Ja connaissance de tous les int ress s sans distinction de cat gorie e ma Emploi isituation cr c par io fermeture d un chanticr routier La R union 20653 13 juin 1475 M Fontaine signale M le secr taire d Etat aux d partements et territoires d outre mer qu l occasion d un r cent d bat sur l emploi l Assembl e nationale parmi les mesures voqu es pour tenter de irouver un commencement de solution ce douloureux probl me il a t propnse l ouverture de grands chantiers de travaux et notamment de gfme civil M le ministre du travail n a pas trouv absurde cette propasition hien au contraire il s y est ralli 1 para t done tonnant qu la question crite n 19640 du 14 mai 1973 concernant la fermeture la R union d un grand chantier routier et l aggravation du ch mage qui s ensuivra il puisse tre r pondu au Journal officiel du juin 1975 que ces travaux n avaient pas pour but de cr er des emplois ce qui est une vidence voire une redondanrte et que de toute fa on la perspective de la fermeture de ce chantier n est pas de nature entrainer un accroissement dramatique du ch mage quand on sait que plus de trois cents ouvriers sont employ s ces travaux I lui dersande dans ces conditions de lui faire conna tre s il est bien au courant de la situation de l emploi la R union et s il estime que trois cents ch meurs supl ment ires ne cr ent pas une situation
28. Le Tac Le Theute Ligot Limouzy Liogier Macquel Madrelle Magaud Mal ne de la Malouin Marcus Marette Martin Masson Marc Massoubre Mathieu Gilbert mp a a a a a a e aa a a Mathieu Serge Mauger Maujo an du Gasset Mayoud M decin M haignerie Mesmin Messmer M tayer Meunier Mme Missoffe Hel ne Mohamed Montagne Montesaquiou de Morellon Mourot Muller Narquin Nessler Neuwirth Noal Nungesser Offroy Ollivro Omar Farah Hitireh Palewski Papet Papon Maurice Partrat Peretti Pianta Picquoi Pidiot Pinte Piot Plantier Pons Poulpiquet de Pr aumont de Pujol Quentier Radius Raynal R thor Ribadeau Dumas Ribes Ribi re Ren Richard Richomme Rickert Riquin Rivi re Paul Rivi rez Rocca Serra de Rohel Rolland Sall Louis Sanford Sauvaigo Schioesing Schaebelen Schvartz Julien Seitlinger Servan Schreiber Simon Edouard Simon Lori re Sourdille Soustelle Sprauer Mme Stephan Terrenoire Tiberi Tissandier Torre Turco Valbrun Valenet Valleix Vauclair Verpilli re de la Vitter Vivien Robert Andr Voilquin Voisin Wagner Weher Pierre Weinman Welsenhorn Zeller abstenus volontairement 1 Cabanel Cattin Bazin Deschamps Simon Jean Claude ASSEMBLEE NATIONALE SE
29. M le ministre de l quipement sur l ins curit dans le logement que peuvent subir les personnes g es 7ui occupert des apparte ments soumis au r gime du droit commun Ces personnes en cas d augmentation de leur loyer portant celui ci un montant que ne ieur permettent pas de supporter leurs ressources sont accul es quitter des lieux dans tesquels elles ont pass quelquefois touta leur vie Le fait que teur logement n est pas ou plus soumis aux dispositions de la lol du 1 septembre 1938 jes laisse sans d fense devant une situation qui ne leur laisse d autre alternative s elles ne peuvent faire face une majoration souvent sensible de teur redevance locative que abandon de leur habitat avec toutes les cons quences morales et physiques que ce d part entra ne Il lui demande si des dispositions ont t tudi es afin de mettre un frein ces pratiques et prot ger par vole de cons quence les locataires Ag s Assurance vieillesse revalorisetion des pensions des trovuilleurs non salari s dea professions non agricoles 18373 3 avril 1975 M Goulet rappelle M le ministre du travali qu un arr t du 30 septembre 1974 Journal officiel du 4 octobre 1974 a revaloris les prestations des r gimes d assurance vieillesse des travailleurs non salari s des professions artisanales Industrieiles et commerciales Ces revalorisations interviennent partir du 1 juillet 1974 C est en application de j ar
30. alors que de l avis des repr sentants du personnel s appuyant eux m mes sur l avis de l expert comptable d sign par le comite Tentreprise la situation financi re de la soci t est saine ct ce malgr une l gere d gradation due aux n gligences de la direction en ce qui concerne le secteur cireu ASSEMBLEE NATIONALE lateurs gt qui n a pas su ou pu maintenir ce d partement son niveau ant rieur Par ailleurs il apparait alors que la situation de tr sorerie en juin 1974 tait lourde et que chacun pr voyail une crise conomique internationale la soci t n a pas h sit distribuer un dividende de 560 000 francs De plus on peut affirmer qu en 1974 l activit a t exceptionnelle pendant le premier semestre pour se ralentir progressivement ensuite sans que cela ne repr sente un grave p ril pour la soci t Dans ces conditions il lui demande de prendre toutes dispositions pour que ne soit prononc aucun des licenciements demand s Industrie textile lcrise de l emplai en Ard che 20635 13 juin 1974 M Hou l attire l attention de M le ministre de l industrie et de la recherche sur la d gradation cons tante de l industrie du textile dans le d partement de l Ard che l un des d partements parmi les plus d favoris s de Ja r gion Rh ne Alpes La chute des effectifs des salari s de cette industrie comme l attestent les chiffres ci dessous est trop importante pour qu il ne s
31. cret en Conseil d Etat Le Gouvernement a pr sent un amendement n 1 libetl comme sult Supprimer l article l A nouveau La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur Comme je l avais fait au d but de la discussion des articles ie demande l Assem bl e de ne pas voter l article 1 A nouveau et donc d adopter l amendement du Gouvernement f M le pr sident La parole est M Forni M Raymond Forni Monsieur le ministre la m thode que vous utilisez est pour le moins surprenante Nous nous sommes efforc s tout au long de la soir e de faire des propositions constructives et quelles que soient les opinions des uns et des autres l Assembl e en a d battu et a d cid souverai nement Lier ainsi le vote sur la cr ation d un fonds de garan tie t le vote sur l ensemble du projet me parait tre une mauvaise m lhode Je vous demande monsieur le ministre de bien vouloir s parer les deux probl mes Si vous en d cidiez autrement le groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche ne participerait pas au vote M le pr sident La parole est M Ducolonc M Guy Ducolon Je comprends monsieur le ministre qu au terme de ee d bat vous vous rendiez bien compte que le texte que vous avez d fendu s il rendra service quelques personnes apr s d ailleurs des mois de d marches ne va pas tr s loin Nous comprenons fort bien que vous essayiez de trou
32. date laquelle entrera en application ia loi n 75 3 du 3 jan 1975 portant suppression des coordinations Assurance vicillesse f l ments annexes pris en compte pour le calcul des pensions des travoilleurs de l tat 18396 3 avril 1975 M S hnebelen attire l attention de M le ministre du travail sur les dispositions des articles 1 384 et L 391 du code de la s curit saciale et sur le d cret n 55 1657 du 16 d cembre 1955 modifl qui ont d fini les r gles de coordi nation entre le r gime g n ral et les r gimes sp ciaux d assurance maladie en ce qui concerne les prestations en cas de maladie de maternit d invalidit et de d ces 1 lui pr cise que l article 4 du d cret susvis indique notamment que le total de la pension d inva lidit du r gime g n ral et de la pensicn du r gime sp cial ne peut en aucun cas exc der le salaire per u par un travailleur valide de la cat gorie professionnelle laquelle l int ress appartenait au moment de l interruption de travail la pension d invalidit du r gime g n ral tant r duite s il y a lieu concurrence de l exc dent Aux termes du titre Ill du code des pensions civiles et militaires de retraite les pensions attribu es aux personnels relevant de cette l gislation comprennent deux l ments de base la dur e des services et les bonifications admissibles en liquidation auxquelles s ajoutent ventuellement les avantages de pens
33. demande 19 juin 1974 En plus en vertu de l article ti paragra phe 1 du m me r glement de la commission l Etat membre doit informer la commission dans un d lai de deux mois s il a lt accord refus ou retir la reconnaissance un groupement L article 6 du r glement 1351 72 paragraphe 2 pr voit la publication au Journal officiel des communaut s europ ennes rle la liste des groupements reconnus Les deux r glements susinentionn s sonl obligatoires dans tous leurs l ments et directement applicabies dans tout Etat membre Le groupement de producteurs de houblon d Alsace n ayant obtenu aucune confirmation de sa reconnais sance sur le plan communautaire et ne figurant pas sur la lisie des groupements reconnus publi e au Journal officiel des commu naut s europ ennes M Radius demande M le ministre de l agriculture quel recours il peut exercer pour obtenir conform ment aux r glements en vigueur sa reconnaissance sur ie plan communautaire et b n ficier des avantages qui s y rattachent Emploi menaces de licenciements dans une entreprise de Luon Rh ne 20634 13 juin 1975 M Hou l attire l attention de M le ministre du travail sur les mesures de licenciements envisase es dans une entreprise ayant son si ge Lyon I semblerait en effet que cette entreprise fortement sp cialis e dans sa production envisage de licencier une quarantaine de salari s pour des motifs soi disant conomiques
34. des lois sociales et qui de plus sont tenues l galement au sccret professionnel Or les termes du texte font craindre que cet entretien puisse tre r alis par des personnes non qualifi es en particulier dans les tablissements qui n emploient pas d assistantes sociales Pour la femme encelnte que son tat place dans un tat de d tresse le risque en serait une information insuffisante ou erron e quant l utilisation des moyens n cessaires pour r soudre ses probl mes sociaux pr a o Lo QUE HU 7 r gies nar r gularisa soci t s d lais de commerciales dissolution des prolongation des Soci t s l ancien statut et tion 18425 4 avril 1975 M Hoffer rappele M le ministre de la justice que la r forme du droit des soci t s a oblig ces derni res a mettre leur capital el ieurs statuts en harmanie avec jes dispositions nouvelles de la loi du 24 juillet 1966 et du d cret du 23 mars 197 Paur des raisons diverses certaines soci t s n ont pas proc d cette mise en harmonie Celles ci d si reraient r gulariser leur situaiion et en particulier se dissoudre l amisble Or certains greffes de tribunaux de commerce refusent l assembl e g n rale de dissolution en exigeant pr alablement la mise en harmonie des statuts et du capital social Or un arr t de la Cour de cassation chambre commerciale 17 d cembre 1974 JCP 1975 IV 49 vient de d cider que le pr sident
35. elle est d favorable l amendement n 20 qu elle a repouss et qu elle demande l Assembl e de rejeter galement M le pr sident commission La parole est M le pr sident de la M Jean Foyer pr sident de la comanission M Chaumont a parl de la logique de l Assembl e En fait de logique il y en a au moins deux en l occurrence En effet l Assembl e vient d mettre deux votes parfaitement contradictoires le premier lursqu elle a adopt l amendement n 18 et le deuxi me lorsqu elle a rejet l amendement n 19 Afin que les choses soient claires et que cette sorte de th tre d ombres ne se prolonge pas plus longtemps la commis sion demande un scrutin public sur l amendement n 20 qu elle invite l Assembl e repousser M Andr Fanton Cela ne changera rien M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Le Gouvernement est galement contre l amendement n 20 M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 20 Je suis saisi par la commission ei par le groupe des r publi cains ind pendants d une demande de serutin publie Le scrutin va tre annonc dans l ensemble du Palais a C2 0 a Lu Li ASSEMBLEE NATIONALE M le pr sident Je prie Mmes et MM les d put s de bien vouloir regagner leur place Le serutin est ouvert Il est proc d au scrutin
36. elles voutiraient constituer 4 pourquai le directeur g n ral de Gaz de France voulait il constituer une soci t immobili re qui aurait t propri taire de ensemble des installations terminal et canalisations soci t appel e S I C O M I A Construction s curit des immeubles contre les risques d incendie 17614 8 mars 1975 M Leroy attire l attentiou de M te ministre de l quipement sur l incendie qui a d truit sept apparte ments et endommag treize autres dans un immeuble de l ilot Jean Philippe Rameau Rouen Sans remettre en tause le proc d indus trie de construction retenu par la ville de itouen il semble n an moins qu une fois de plus les assurances maintes fois r p t es sur la s curit et sur la r sistance des mat riaux employ s se sont r v l es incertaines L association des locataires de cet ilot avait d ailleurs apr s l incendie du C E S de Canteleu demand des pr cisions l organisme constructeur concernant le Montage de ce type d appartements en particulier sur la r sistance des sols et plafonds en vermiculite et sur le vide qui existe dans les cloisons des appartements o passent toutes les installatioris lectriques Cette association n a d ailleurs pas re u de r ponse En cons quence 1 lui demande si les normes de s curit ont bien t respect es et quelles mesures seront prises pour garantir une meilleure s curit contre le danger
37. es au cr ancier nar le fonds Celui de la pension fix e nar d ci sion de justice Si la moyenne des pensions est de 330 francs c est comme Je mot l indique une moyenne 11 en existe de sensiblement plus faible mais aussi de notablement plus le v es Verrait on alors le fonds verser tel enfant 500 francs par mois tel autre 100 francs En vertu de quelle hi rarchie Et cela en m me temps que la veuve ou la m re c libataire recevrait les 83 francs allou s aux enlants priv s de l un de leurs parents Non cela ne serait ni juste ni acceptable ni accepl Il ne me parait pas possible d instituer des privil ges pour certaines femmes pendant que d autres se d battent sans aide l ne me parait pas possible de dissocier le sort des enfants de divorc s de celui des autres eufants qui n ont qu un seul parent Cela ne signifie pas qu il ne faut rien faire pour eux cela signifie seulement qu il faut faire la m me chose reviser le montant et les conditions d octroi de l allozation dite e d orphelin en allant peut tre jusqu un minimum vital pour chacun d eux accorder des aides particuli res pour entreprendre des tudes donner des priorit s pour la formation etc Tout cela fait partie des pr occupations du Gouvernement dans le domaine de ia politique de l enfance et notamment des mesures sugg r es par le secr tariat d tat Ja condition f minine en faveur des femmes chefs de famille J ai
38. es notamment Jeur ge ou leur tat de sant 1 Jui demande sil ne pourrait tre envisag un assouplissement de la r glementation fiscale donnant satisfaction aux int ress s sur ce point Fiscolit fossouplissement des prnc dures de contr les fiscaux 19453 7 mai 1975 M Fourneyron rappelle M le ministre de l conomie et des finances qu il a eu l occasion plusieurs reprises de manifester son intention de poursuivre avec la plus grande fermet les fraudeurs du fisc et de d velopper pour ce faire les moyens appropri s Tous les Fran ais ne peuvent que souscrire cette intention qui favorisera la mise en uvre d une plus grande justice fiscale A cet gard si les contr les effectu s aupr s des entreprises ou contribuabjes connus pour leur importance et la nature de leur profession ont t d terminants il ne semble pas que la strat gie consistant multiplier les contr les sur pi ces ou les examens approfondis de la situation fiscale per sonnelle des petits coniribuabies des personnes g es ou des forfaitaires dont te chiffre d affaires ne d passe pas 150000 o 500 000 francs puisse donner des r sultats appr ciables Ce type d action semble pourtant avoir t entrepris par ces services pro voquant compie tenu de la multituce de renseignements deman d s un tr s vif m contcatement aupr s des int ress s ll lui demande s il ne lui para t pas souhaitable de donner toutes
39. fense quelles mesures il compte prendre pour mettre Tin la crise tres s rieuse qul gagne le corps des sousofficiers des trois arm es au plan mat riel et au plan moral Les personnels sous officiers et ofliciers mariniers d active ou de r serve sur lesquels repose en grande partie l elficacit de notre dispositif militaire sont pour leurs r mun rations injustement p nalis s par rapport leurs homologues civils Le d crochage des soldes des traitements du secteur publie s accro t au moment o les servitudes du m tier des armes sont lourdement ressentles par les Int ress s Au plan moral ces personnels militaires s interrogent sur leur utilit et leur place dans la communaut nationale au service de laquelle ils s sont engag s S ils se sentent par nature trangers au monde du profit les ofliciers mariniers et les sous officters ne veulent plus tre des laiss s pour compte du progr s conomique et social Si la situation actuelle se prolonge Il est cralndre que ces personnels lass s des promesses non tenues et des projets avort s ne se laissent gagner par une col re dont les cons quences seraient dommageables pour la natlon toute enti re II demande M le ministre des arm es les mesures pr cises qu il entend engager pour satisfaire les justes revendicatlons des personnels sous offi ciers et officiers mariniers SEANCE DU 12 JUIN 1975 4141 Cirecteurs d cole statut d habitation princip
40. grande efficacit et m me une plus grande s v rit des pro c dures de recouvrement des pensions alimentaires Comme l a justemeni not M le rapporteur il convient en la mati re de restaurer le sens des respansabilit s individuelles par des proc dures de coercition Le recouvrement publie des pensions qui met au service du cr ancier Ja redoutable cfficacit de l administration fiscale vient compl ter l am lioration continue constat e au cours des derni res ann es des voies d ex cution de droit priv Mais un autre point me parait fondamental qui avail d ail leurs t voqu lors du pr c dent d bat la couverture sociale des poux divorc s el notament des femmes chefs de famille M Andr Fanton Tr s bien Mme Aliette Cr pin Reprenant une disposition propus e par la conmission des lois par voie d amendement M le garde des sceaux a admis que le juge pouvait condamner l poux au versement des cotisations d assurance sociale volontaire pour son conjoint et que ses cotisations pourraient faire l objet d une proc dure de recouvrement publie au m me titre que la pension principale Il s agit la d une disposition particuli rement importanie notamment pour la protection sociale des femmes seules et qui se situe dans ile droit fil des pr occupations que nous avions exprim es au moment de la discussion sur la r partition de la pension de r version enire le conjoint survivant et le conjoint divorc
41. la famille Ce qu il fallait c est instituer une solidarit effective entre les bommes ct les femmes de ce pays Ce qu il fallait c tait en pratique permettre aux femmes de tenir leur v ritable place dans la soci t qui est la notre pour qu elles puissent exister non seulement en tant qu pouses ou m res mais aussi en tant que citoyennes membres pari entiere de notre communaut conomique C etait monsieur le ministre madame le secr taire d Etat ce qu il fallait faire et je crains que vous ne l arez nas fai dans le projet de loi qui nous est soumis aujourd hui Applaudissements sur les bancs des socialistes ct rudieaux de gauche et des cont ntronistes M le pr sident La parole est Mme Cr pin M Aliette Cr pin Monsieur le pr sident monsieur le ministre madame le secr taire d Etat mes chers coll gues dans le cadre plus appropri de ce d bat je d velopperai certains points que j ai d j abord s lors de la discussion sur la r forme du divorce Parmi les probl mes que pse en effet cette r forme il est vident qu une attention toute particuli re doit tre port e celui de l poux abandonn pour lequel la rupture entraine de graves cons quences non seulement morales mais aussi mat rielles A cet gard les nouvelles dispositions relatives au divorce pour rupture de la vic commune risquent d aggraver la situation de l poux d laiss si elles ne sont pas corrig es par une plus
42. le rem de qui permette le passage de l un l autre sans troubler l ordre consti iutionne Pour respecter ce souci d efficacit l autorit judi ciaire comp tente susceplible de saisir le comptable du Tr sor doit tre le greffier du tribunal d instance agissant sous le vontrole du juge d instance fl sagit d une cr ance de droit priv Elle passerait ainsi par cette m thode de la voie judiciaire la voie administrative que vous consid rez jusle titre peul tre comme intimidante el plus contraignante A quoi servirait d ajouter un interm diaire savoir le protu reur de la R publique pour prendre une d cision qui est d j ex culoire et qui sur le plan administratif pourrait devenir applicable par la simple transmission d un certificat de carence tablissant que Iles voies judiciaires priv es ont t puis es ou qu en out cas le er direntier a d j r ellement utilis une voie de la proc dure civile C est par l institution de ce certi lcat de carence que vous acc l rerez cffectivement le recou vrement des pensions alimentaires C est par le biais de ce certi ficat que sera transf r de l autorit judiciaire l autorit administrative le soin de recouvrer les pensions alimentaires l encontre des d biteurs de mauvaise foi Dans une situation d insolvahilit c est il faut bien le reconnaitre la majoril des cas ou lorsque le d biteur a disparu la seule solution r side da
43. le souci de son administration de sauvegarder les finances d une entreprise en prenant le risque de se mettre en infraction au regard des dispo sitions du code des march s publics de VEtat et des collectivit s locales Il lui demande de lui faire conna tre dans la m me optique les mesures qu il comple prendre pour sauver de la fail lite de nombreuses petites entreprises locales de travaux publics qui se voient d sormais cart es des adjudications par la globali sation des travaux de m me nalure H tels et restaurants restaurant d entreprise du Th tre de l Op ra ouvert au public 18454 4 avril 1975 M Fr d rle Dupont signale M le ministre de la qualit de ia vie que depuis quelques jours le Th tre de l Op ra a cess d tre exclusivement un th tre pour devenir galement un restaurant C est ainsi que l on voit affich depuis trois jours en bordure du Th tre de l Op ra e Restaurant d entreprise de l Oo ra ouvert au public service chaud de 11 heures 20 heures sans interruotion Prix fixe 10 francs l lui demande si ce restaurant d entreprise supporte ies m mes charges que le commerce priv de ce quartier ll lui demande en outre le montant du loyer qu il paye l Etat Il jui demande enfin si les locaux de l Op ra sont destin s devenir un reslaurant faisant concurrence au commerce r gulier qui lui paye des imp ts et un loyer Le conseiller susvis demande en cons q
44. leur appartement pour prnc der au relev en vue de saisie des quelques sieuhles qui leur nnt eo l tant d efforils et de saeri lices I lui demande de d cider L imm diatement le blocage du prix des loyers et charges 2 la suspension du paiement des loyers et charges pour les ch meurs et familles en difficult au le Versement d une indemnit conpensi irice 3 de r duire le montant des charges par une diminution de 30 p 109 du tuel domestique 4 de faire cesser snus peine de sanctions les viola tions de domicile qui sont contraires la l galit 5 d arr ter toute expulsion Travail temporaire trausfert l agence nationale pour l emploi du service du travail int rimaire 19524 B muai 1975 M Fran ois Billoux expose M le ministre du travail qu avec le d veloppement dans les Bouches du Rh ne du ch mage prolif rent les entreprises de travail int rimaire v ritables loueurs d hommes et de femmes n offrant aucune garantie qq a g A ASSEMBLEE NATIONALE d emploi d allocation de ch mage et de securit sociale I lui demande de prendre des mesures pour transf rer d urgence l agence nationale de l emploi le service du travail int rimaire en garantissant tous leurs droits aux salari s int ress s Personnel des P T T p r quation des pensions des retrait s des cot gories C et D liquid cs avant 1962 19525 8 mai 1975 M Lucas attire l attention de M le
45. march de viande bovine en 1974 I lui demande en eons quence s il n envisagerait pas de contin genter les importations de viande chevaline Urbanisme construction du nouveau march Saint Germain a Paris 16 20659 13 juin 1975 M Pierre Bas expose M le secr taire d Etat la culture qu il est extraordinairement surpris du long d lai de mise en uvre de la reconstruetion du march Saint Germain Le financement de cette op ratir con ue en 1963 rendu possible en 1970 par le d part de la Maison du livre a t vot par le Conseil de Paris en 1973 dans le budget d investissement pour 1974 Des quipements sociaux et sportifs qui font gravement d faut au quartier sont souhait s par l ensemble de la population tandis que le march fonetionne dans des installations v tustes et p rim es qu il est urgent de moderniser Piscine gymnase centre pour l enfance inadapt e centre de protection maternelle et infan tile garderie d enfants creche elub des personnes g es centre de g rohitologie ateliers pour le tiers temps p dagogique et pour les jeunes du quartier centre d information et d animation pour le 6 arrondissement sont des quipements de base et il est scandaleux qu avec 79000 habitants le 6 arrondissement ne les ait pas ou ne les ait que de fa on tres insuffisante Toutes les associalions responsables du 6 ont donn leur accord ce pro gramme Elles ont tenu faire savoir d
46. nombre de faonetionnaires retrait s qui ne b n ficient pas des dispositions prises en faveur des agents en activit de la cat gorie laquelle ils appartenaient C est le cas en partieulier des pr pos s chefs retrait s de l administration des postes et t l communieations ne b n ficiant pas des avantages qui d coulent de la promotion des pr pos s chefs en activit au grade d agent d exploitation I en est de m me dans les cas d attribution d un chelon suppl men taire ou de suppression de certaines classes Il souhaiterait con naitre la raison de cette disparit entre la condition d agents en activit et celle d agents retraites au d triment de ces derniers et demande s il ne serait pas possible de la corriger Rapatri s liquidation des dossiers d indemnisation 19463 7 mat 1975 M Franceschi demande M le ministre de l conomie et des finances de bien vouloir Jui faire te point de la situation en ce qui concerne l instruction des dossiers d indem nisation des rapatri s effectu e par l Agence nationale pour Vin demnisation des Fran ais d outre mer M lui demande notamment de lul faire savoir par rapport aux ann es pr c dentes quelles dispositions ont t prises pour que la liquidation d un plus grand nombre de anssiers interv eune le plus rapidement possible Ouvriers des parcs et ateliers ftapplication effective des mesures prises en leu faveur 19464 7 mai 1975 M Guerlin rap
47. pendent avec un nouvel imprim remplir mentionnant que leur demande sera ensuite transmise au bureau central d archives administratives militaires de Pau afin de recevoir l avis et la d cision de l autorit militaire Or les interesses ne re oivent pas de r ponse de cette administration Le parlementaire susvis demande s il ne serail pas sage de se contenter de a pro duction du livret militaire au cours de la constitution du dossi r d aide sociale et de ne solliciter des renseignements suppl mentaiies que si les tats de service ne sont pas suffisamment pr cis Or missions cat garies et quantit s de pi ces frapp es 19573 8 mai 1975 M Coust expose M le ministre de l co nomie et des finances qu sa connalssance une parile des pi ces d or actuellement en circulation ne soni en fait que des coples bien que ieurs caraci ristiques et ieur valeur solent en pratique les m mes que celles des pi ces d origine I lul demande en cons quence de vouloir bien lui indiquer si l Etat fran ais proc de encore actuellement ou a proc d dans les ann es r centes a ce genre d mission en pr cisant le cas ch ant les cat gories de pi ces d or et les quantit s alnsi frapp es H pitaux conditians pos es par la caisse nationale d assurance maladie sa participation financi re dans les constructions ni tali res 19576 8 ma 1975 M nuntii attire l attention de M le mi
48. que la rage la pollution de l environnement du fait de la putrefac tinn de ces cadavres d animaux jet s dans la rue ou dans la nature et les difticulles que rencontrent les refuges de la S P A qui sont dan l impossibilite faute dce plice et de moyens de recuvillir les b tes abandonn es N lui demande quelles mesures il envisage de prendre dune part pour faire respecter les dispositions actuelle ment en vigueur en ce domaine et d autre part pour ies compl ter at besoin par de nouielles mesures tendant effectuer le recensement des animaux domestiques et en controler l tat sanitaire pour en viter l abandon ou l abattage dans des ennditions non r glementaires Cadres determinarion des salaires forfaitaires des cadres des iadus ries me eceuniynesi 19536 7 mai 1973 M Jean Briane expose M le ministre du travail que le salaire des cadre emplov s dans les Industries m caniques est un salaire forfaitaire qui ne tient pas compte des heures effectives de travail En raison de la conjuneiure conomique de nambreuses entreprises ont diminu leurs horaires ceux ci tant caleul s sur la base de quarante heures par semaine et ont en cons quence r duit les salaires de l ensemble de leur personnel D lui demande si en l uccurrence les cadres sont galement soumis cette r duction de salaire alors aue les circonstances existent d eux un surcroit de travail particulierement en ce qui concerne le
49. rendues encore plus Insupportables par la situation conomique actuelle En cons quence il lui demande quelles mesures ii compte prendre pour mettre fin de telles injustices D port s intern s et r sistants publication du d cret levant les forclusians i 18408 3 avril 1975 M Glovannini rappelie M le secr taire d Etat aux anciens combattants que lors du d bat budg taire de son munist re il avait reconnu le bien fond de la suppression des forclusions en faveur des r sistants qu un d cret devait officia liser avant la fin 1974 Or le d cret n ayant pas t publi des milliers de r sistants restent sans moyens de recaurs pour falre reconnaitre leurs services et obtenir leurs droits comme le voudrait la justice et la rec nnalssance envers la r sistance Au moment o la France se pr pare c l brer le 30 anniversaire de la vic toire sur l Allemagne nazie et rendre la r sistance l hommage m rit pour la part au elle y a prise il lul demande s il compte publier bref d lai le d cret de suppression pure et simple des forclusions Communes adjudication en locatlon de p lis communaux dans la r gion du Bassigny 18409 3 avril 1975 Suite une visite effectu e dans ie d partement de la Haute Marne M Jans a t contact par des agriculteurs qui lui ont fait part d un diff rend existant dans la r gion du Bassigny o des lus locaux se sont adjug
50. rer le nouvel alin a suivant La d cision de justice fixant le montant d une pension alimentaire doit tre inscrite sur le casier judiciaire n 3 et figurer sur tous les extraits d livr s pour tout motif que ce soit Le d biteur peut demander le retrait de la mention lorsque son obligation de pension alimentaire est teinte Exclamations et rires sur de nombreux bancs La parole est M Hamel M Emmanuel Hamel Ces sarcasmes et ces rires me parais sent l expression d une l g ret parisienne devant un probl me qu en prrvince nous ressentons diff remment J ai d pose deux amendements l un qui vient d tre appel et qui prendrait place avant le premier alin a l autre qu sera pr sent tout l heure et qui S ins rerail apr s ce premier alin a 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4101 Si vous le permettez monsieur le pr sident je les d fendrai maintenant tous les deux pour ce faire je m adresserai succes sivement par courtoisie d abord Mme le secr taire d Etat la condition f minine ensuite M le ministre des finances et enfin vous mes chers coll gues Madame le secr taire d Etat 1975 est l ann e de la femme Vous savez que les femmes sont tr s fr quemment victimes de la disparition dans la nature du d biteur de la pension alimen taire Je ne suis d put que depuis deux ans mais j ai l tr s frapp par le nombre de femmes qui viennent dans mes perma nences
51. rieur un mois demander nouveau au procureur de la R publique la mise en uvre de la proc dure de recouvrement public sans avoir recourir pr alabiement une voie d ex cution de droit priv Si la nouvelle demande est admise il est proc d au recou vrement de toutes les sommes dues depuis l interruption du recouvrement public Le montant des ermes chus avant cette admission est major de 10 p 100 a profit du cr ancier Toutefois la remise de cette majoration peut tre accord e au d biteur par le pr sident du tribunal de grande instance statuant dans les conditions pr vues l article 4 s il y a de justes motifs MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 3 ainsi con u lt R diger ainsi l article 14 lt Dans le cas d une nouvelle d faillance du d biteur le cr ancier peut d s lors que le retard dans le paiement est sup rieur un mois demander nouveau l intervention de la caisse nationale sans avoir recourir pr alablement une voie d ex cution de droit priv Cet amendement est devenu sans objel M Krieg rapporteur a pr sent un amendement n 10 ainsi redige Au d but du premier alin a de l article 14 supprimer les mots intervenue sa seule demande La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur
52. s utilis s vont l enenntre des directives donn es par le Pr sident de la R publique fui m me pour que les int ress s soient associ s la d finition de leur cadre de vic 1 lui demande en cons quence l ecnmment peutil tre tol r que les soci t s bancaires qui cons lruisent Sucy en Brie et Marolles puissent le faire en violalion de la directive minist rielle du 2 mars 1973 et du code de l urha nisme 2 quelles dispositions il prend pour fuire eesser toute cons truction tant que l ensemble des populalions int ress es n auront pas t cansult es sur le plan d am nagement de ces zones d am nagement ecancert 3 quelles dispositions il prend pour donner aux constructions qui pourraient tre envisag es apr s qu il ait t ASSEMBLEE NATIONALE tenu coninte de tous les l ments visant sauvegarder les sites et am liorer le cadre de vie un caract re plus social correspondant aux besoins des mal log s Allocations de eh mage insuffisance des moyens en personnel des services du Val de Marne 19399 7 mai 1975 M Dupuy appelle l attention de M le minis tre du travail sur la situation de crise que connaissent aujour d hui les services des aides de la direction d partementale du travail et de la main d uvre et de la section d partementale de l A N P E du Val de Marne Le retard accumul dans la gestion des dossiers ch mage et dans le paiement des allocat
53. son auteur est invit pur le pr sident de l Assembl e lui faire connaitre s il entend ou non la convertir en question orale Dans la n gative le ministre canip tent dispase d un d lai suppl mentoire d un mois 5 Dans le cas ou la question crite est transformece en question orale celle ci prend rang dans les conditions pr rues au dernier alin a de l orticle 133 o 6 Font l objet d un rappel publi au Journal officiel les ques tions crites auxquelles il wu pas t r pondu dans les d lais pr vus cux alin as 2 3 et 4 du pr sent article 7 Le texte des questions crites est reproduit dans les rappels Il est communiqu aux auteurs des questions en m me temps que le roppel leur est notifi QUESTIONS ECRITES REMISES A LA PRESIDENCE DE L ASSEMBLEE NATIONALE Pornographie restriction la diffusion par courrier de tracts de propugamile 20626 13 juin 1975 M M haignerie signale M le ministre d Etat ministre de l int rieur que de nombreuses personnes et souvent m me des mineurs re oivent par courrier des traels faisant de la propagande pour diverses publications rotiques et pornogra phiques H lui demande quelles mesures sont d j prises ou peuvent l tre encore pour lutter contre de telles pratiques Protection de lo nature nccivit de certains produits chimiques utilis s en agriculture 20627 13 juin 1975 M de Poulpiquet expose M le
54. t indivise des deux poux comme en l esp ce alors qu il ne para t pas y avoir de mutation v ritable de la propri t de ces immeubles puis que la communaut n a pas la personnalit morale Dans l affirma tive il lui demande galement sur quelles bases serait liquid e la taxe de publicit fonci re Budget transfert de cr dits pantone de programme arr t du 31 d cembre 1974 18387 3 avril 1975 M Raymond demande M le ministre de l conomie et des finences la suite de l arr t du 31 d cembre 1974 Journal officiel du 19 janvier 1975 p 798 de bien vouloir lui faire conna tre 1 quelle tait la destination de l autorisation de programme et du cr dit de paiement de 1800 000 francs annul s au chapitre 67 01 du budget de a protection de la nature et de l envi ronnement subventions pour la protection de la nature 2 quelle est la destination de l autorisation de programme et du cr dit da paiement de m me montant ouverts au chapitre 61 72 du budget de t agriculture constructions rurales 3 s il peut lui confirmer que ce transfert de cr dit pris en vertu de l article 14 de l ordon nance du 2 janvier 1959 n a apport aucune modification la nature de la d pense primitivement vot e par le Parlement et que le l gis lateur avait destin e la protection de la nature Retraites compl mentaires retraite anticip e des anciens combattants et pris
55. tout au long d un r cent d bat notre groupe et nioi m me avions tenu appeler tout particuli rement l atten tion du Gouvernement Applaudissement sur les bones des r for mateurs des centristes et des d moerates sociaux et sur de nombreux bancs de l union des d mocrates pour la R publique M le pr sident La parole est M Chaumont M Jacques Chaumont Mesdames messicurs j avais cru comprendre qu en mati re de m urs le Gouvernement s tait cfforc de mettre en aceord le droit et le fait Ce qui me surprend done avant tout dans le texte sur le recouvrement publie des pensions alimentaires c est qu il nie le fait au profit d un principe discutable ASSEMBLEE NATIONALE M Alexandre Bolo Tr s bien M Jacques Chaumont Quelle est la r alit Elle est simple Elle est connue de nombreux parlementaires en particulier de ceux qui sans tre les philosuphes de l absurde quoi qu en dise M Chinaud ont t fortement marqu s par la r alit sociolo gique de leur circonscription Suixante quatre pour cent des pensions alimentaires dues la suite d uu divorce ne sont pas pay es Elles repr sentent 80 p 100 de l ensemble des pensions La proportion des allo canons et rentes dues pour d autres cas qui sont regulierement pay es ne doit pas tre beaucoup plus forte Ainsi les deux tiers des pensions alimentaires ne sont pas pay es par les d biteurs Voil un premier fait Deuxi me fait l
56. un arr t interminist riel en date du 31 d cem bre 1974 Jouruul officiel du 16 janvier t975 fixe pour l exer cice 1975 ct par sectcurs d activit profcssionnetle agrivole les taux de cotisatiens du r gime de l assurance obligatoire des salari s agricoles contre les aecidents du travail ct les maladies profes sionnelles Un certain nombre de constatations permet d expliquer les majorations de taux r sultant de cet arr t La charge du fonds commun de revalorisation des rentes repr sentait pr s de 55 p 100 du budget global des accidents du travail et 60 p 100 du budget technique Cette charge tait couverte ant ricureraent par une taxe de 55 p 100 s ajoutant la prime d assurance ce qui en fait correspond 33 3 p 100 de la charge totale la diff rence tanl couverte par unc subvention de l Etat qui pour 1973 tait pr vue pour un montant de 73 millions de francs dont 90 p 100 pour les salari s soit 65 7 millions de francs Le ee t moyen d une rente par assur est de 605 80 francs dans le r gime agricole contre 452 70 francs dans le r gime des salari s du ecommerce ct de industrie Le salaire moyen en 1974 tait de 15076 francs par assur dans le r gime agricole contre 20932 franes dans le r gime g n ral Cette diff rence a pour cuns quence gravit de risque quivalente de majorer la cotisation moycnne Le salaire moyen dans le r gime agricole est inf rieur au salaire de r f rence pour
57. BOULAY vice pr sident La s ance est ouverte vingt deux heures M le pr sident La s ance est ouverte A la demande du Gouvernement la s ance est suspendue La s ance est reprise vingt deux heures trente M le pr sident La s ance est reprise SEANCE DU 12 JUIN 1975 En e RECOUVREMENT PUBLIC DES PENSIONS ALIMENTAIRES Discussion d un projet de loi M le pr sident L ordre du jour appelle la diseussion du projet de loi relatif au recouvrement public des pension ali mentaires n 1650 1726 La parole est M Krieg rapporteur de la commission des lois constiitutionnelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique M Pierre Charies Krieg rapporteur Monsieur le pr sident monsieur le ministre de l conomie et des finances madame le secr taire d Etat charg de la condition f minine monsieur le secr taire d Etat charg du budget mes chers coil gues le projet de loi que l Assembi e nationale doit examiner ce soir est relatif au recouvrement publie des pensions alimentaires Il m rite quelques explications Mais d abord il convient de faire une constatation En effet si nous consid rons la situation actuelle en mati re de cr ances et de dettes force nous est de constater que pra tiquement en France un seul cr ancier l Etat parvient dans 98 p 100 des eas recouvrer ses cr ances c est dire en fail obtenir te paiement de l imp t
58. Bron de la mise en sger vice tr s prochaine de l a ropor l de Salolas en effet ce personnel va se voir soumis de lourdes charges caus es par Pabsence de moyezss de transports pubilcs obligeant recourir des transports ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 priv s tr s on reux et par l obligation de p age sur la porlion d autoroute conduisant Satolas Il lui demande quelles mesures sont envisag es pour pallier ces inconv nlenis et notamment s il ne serait pas possible d exon rer ce personnel du drolt de p age sur l autoroute consid c e Accidents dn travail textes d application relotifs aux rentes attribu es aux ayants droit d un accident d c d 18464 4 avril 1975 M Coust attire l atlention de M le ministre du travail suc la loi n 74 1027 publi e au Journal officiel du 5 d cembre 1974 relative aux rentes attribu es aux ayants droit de la victime d un accident du travail suivi de mort Le ministre pourrait il faire savoir o en est ia pr paration du texle d applicalion de cette loi et dans quel d iai il pourra lre promul gu l importance de cette l gislation notamment pour les venves d accident s du travail n ayant pas besoin d tre soulign e Assurance vieillesse application plus rapide des revalorisotions du minimum vieillesse 18466 4 avril 1975 M Fr d ricDupont signale M le ministre du travail que l augmentation du m
59. Ces travaux sous trait s seront donc factur s a a garagiste r parateur un taux de T V A corres pondant la position fiscale du sous traitant 11 lui demande quel taux le garagisie r parateur inscrit au registre des m tiers devra appliquer la fa turation du prix total de r paration Aide judiciaire lertension ca profit des pensionn s mlitaires cet vie times civiles de guerre pour les litiges port s devont la juridiction des pensions 19478 7 mai 1975 M Neuwirth rappelle M le ministre de la ustice que le d cret n 72 809 du l septembre 1972 portant appli cation de la loi du 3 janvier 1972 instituant l aide judiciaire n a rien pr vu pour les honoraires qui sont dus aux avocats charc s de la d fense des pensionn s militaires et victimes civiles de guerre devant la juridiction des pensions Cette d cision a nour effet de pratiquement supprimer la d fense des pensionn s puisque l avocat qui a t d sign au hasard sur un r le ne se sent pas concern par une affaire qui n cessite de nombreuses recherches et qui n est pas r mun r e D lui demande s n estime pas souhaitahle de mettre l tude l extension de la loi pr cit e aux pensionn s mili taires ayant engag une action devant la juridiction des pensions ou s il ne serait pas possible de leur permettre de requ rir laide d un mandant qu ils choisiraient eux m mes dans les associations d anciens combattants on
60. Coust Couve de Murville Crenn Mme Cr pin Aliette Crespin Cressard Dahalani Daillet Damamme Damette Darnis Dassault Debr Degraeve Delanean Delatre Delhaile Deliaune Delong Jacques Denlau Xavier Denis Bertrand Deprez Desanilis Dhinnin Dominati Donnez Dousset Dronne Dugoujon Duhamel Durand Durieux Duvillard 4109 Tourn Vacant Ver Villa Villon Vivien Atain Vivien Robert Andr Vizet Weber Claude Zucearelli Ehm Albert Falala Fanton Favre Jean Fe t Ren Flornoy Fontaine Forens Foss Fouchier Fourneyron Foyer Fr d ric Dupont Mme Fritsch Gabriae Gabriel Gagnaire Gastines de Ganssin Gerbet Ginoux Girard Gissinger Gion Andr Godefroy Godon Gouranlt Graziani Grimaud Grussenmeyer Gu na Guermeur Guichard Guiltermin Guilliod Hamel Hamelin Jean Hamelin Xavier Harecourt id Hardy Hausherr Hersant Herzog Hoffer Honnet Icart Inchausp Jacquet Michel Joanne Joxe Louis Julia Kasyereit K dinger Kerv guen de kirieg Labb Lrcagne Li Combe 4110 ASSEMBLEE NATIONALE Lafav Mourot Rocca Serra de Laudrin Muller Rohel Lauriol Narquin Rolland Le Cabellec Nessier Roux Le Douzarec Neuwirth Sabl Legendre Jacques Noal Sainte Marie Lejeune Maxi Nungesser Sall Louis
61. Ed le Gouvernement n avait pas cetenu la creation d un tel fonds Nous mettons au service d int r ts p v s parce qu ils sent dignes d tre pris en consid ration une proc dure subsidiaire de recouvrement publie Nous proposons cet effei des dispositifs la fois simples et efficaces que nous pourrons ventueilement am liorer l initiative de la commission C est pourquai mes dames messieurs je vous demande de bien vouloir adopter ce projet de loi Applaudisseimenuts sur les bauces des r publicains ind pendants de l union des d mocrntes pour la R publique et des r formnteurs des centristes et des d mocrates sociaux M le pr sident Dans la discussion g n rale la parole est M Donnez M Georges Donnez Monsieur le pr sident monsieur le minis tre madame le secr taire d Etat mes chers coll gues une large partie de la question qui nous pr occupe ce soir a d j t abord e et d battue lors de la r cente discussion sur la r forme du divorce En ma qualit de rapporteur de la commission des lois pour cette r forme j ai t conduit intervenir sur le probleme des pensions alimentaires et des proc dures de recouvrement Je voudrais aujourd hui preciser mes options sur l ensemble de cette question Certes le texte qui nous est propose concerne l ensemble des pensions alimentaires et pas seulement celles qui r sultent d une d cision de justice ex cutoire dans le cadre d un divo
62. Gosnat attire lattertion de M le secr taire d Etat aux transports sur les probl mes qui se posent aux habitauts de la commune de Corteyaix Sa ne et Loire Ce petit vil lage est actuellement menac par le trac actuel de la ligne T G V projet par la 5 N C F Les habitants du village ont effectu plusieurs d marches aupr s de l administration afin d attirer son attention sur le fait que le trac pr vu atoutirait des nuisances importantes pour les habitants Is ont m me propos l adminis trateur un autre itin raire possible En cons quence il lui demande quelles mesures il compte prendre pour que les habitants de tette petite commune et celle du hameau voisin Confran on saient sauvegard es Boux de locaux d habitation et o usage professionnel taux de majoration de la surface corrig e appliqu aux locaux mixtes 17678 8 mars 1975 M Pierre Bas rappelte a M ie ministre de l quipement qu aux termes de l article 15 du d cret du 22 navem bre 1948 modifi par le d cret du 24 juin 1966 lorsqu un local soumis aux dispositions de ta loi du l septembre 1948 est affect totalement ou partiellement usage professionnel une majoration de 30 p 100 de ta surface corrig e est appliquee ensemble de ce local A sa question crite n 1240 relevant que cette majoration devait tre motiv e en partie par l exclusion du droit de reprise contre les iocaux professionnels pr vue l articl
63. Premier ministre Fonction publique sur la situation de nombreux agents retrait s des P T T qui n ont pas b n fici de la pro motion dans l chelle de traitement sup rieure pr vue pour tous les agents des categories C et D par le d cret du 26 mai 1962 D s agit d une violation de la loi du 20 septembre 1948 sur le prin cipe de la p r quation L expos des motits de cette lai pr cisait clairement lt qu en aucun cas Ja p r quation ne devait avoir pour effet de placer le retrait dans une situation inf rieure celle qu il ocvupait en activit par rapport aux emplois qu lui taient assimil s normalement Par exemple les pr pos s et agents techniques des P T T retrait s avant l application de cette loi ont leur pension calcul e sur la base de l indice de fin de car ri re 28 brut Par contre leurs Callegues des m mes grades assumant les m mes attributions ont Jeur pension calcul e sur la base de l indice brut 309 La volont du l gislateur conforme la logique et l quit n a pas t respect e Dans les faits des milliers d agents retrait s appartenant aux cat gories C et D se trouvent gravement l s s Il esi particuli rement choGuant de constater que deux agents titulaires du m me emploi ayant la m me anciennet b n ficient de pension diff rente selon la date de leur mise la retraite 1 lui demande si pour corriger ces graves injustices les agents titulaires des cat gori
64. SEANCE DU 12 JUIN 1975 T O M respect du droit de vote dans le territoire fran ais des Afars et des ssas 18541 9 avril 1975 M Alain Vivien indique M le ministre de la justice qu au cours de la journ e du 23 mars 1975 plusieurs lecteurs inscrits sur les listes lectnrales de la 2 section ce Djibouli ont r dig des requ tes destin es au procureur de la R publique et en vertu descuelles ils d posaient plainte pour violations de nombreuses dispositions du code lectoral Or ees plainles n ont pu parvenir leur destinataire nour le motif que celui ci tail absent de son bureau et de son demicile et n avait organis aucune perma nence au parquet Par ailleurs la police et la gendarmerie saisies de ces plaintes ont refus de les recevoir et les ont restitu es leurs auteurs 11 lui demande de bien vouloir lui faire connaitre quel esl son sentiment sur l attitude de ce magisiral et sur celles de la police et de la gendarmerie Viande r vision des tarifs d uchat Siber des jeunes bovins et des vaches de r forme et des prir de r f rence des contrats Onuiber 18546 9 avril 1975 M Bisson expose M le ministre de l agriculture que les agriculteurs ont appris avee stup faclion les d cisions prises tant par la commission europ enne pour la fixation des tarifs d achat de la Sibev que par le Gouvernement fran ais pour l tablissement des prix de r f rence des contrats d levage Onibev 1 a
65. _ _ TT me N ORDRE DU JOUR M le pr sident Aujourd hui dix heures premi re s ance publique Discussion du projet de loi adopt par le S nat n 1587 fixant les conditions d exercice des activit s relatives lorga nisation de voyages ou de s jours rapport n 1691 de Mme Aliette Cr pin au nom de ja eommission de la production et des changes Discussion du projet de loi adopt par ie S nat n 1652 portant modification des articles premier 16 du code de la famille et de l aide sociale rapport n 1735 de M Briane au nom de la commission des affaires culturelles familiales et sociales Discussion en deuxi me lecture du projet de loi n 1654 relatif aux institutions sociales et m dico saciales rapport n 169 de M Pierre Weber au nom de la commission des affaires eulturelles familiales et sociales Discussion sur ic rapport n 1737 de la commission mixte paritaire du projet de loi d orientation en faveur des personnes handicap es M Jacques Blanc rapporteur Discussion du projet de loi n 1642 relatif aux conventions entre les caisses d assurance maladie et les praticiens et auxi liaire m dieaux rapport n 1690 de M Delaneau au nom de la commission des affaires culturelles familiales et sociales A quinze heures deuxi me s ance publique Suite de l ordre du jour de la premi re s ance La s ance est lev e La
66. accepte les deux amendements de la commission M le pr sident La parole est M Fanton M Andr Fanton Je voudrais revenir sur les observations de M le rapporteur Il semble d ailleurs que le Gouvernement n ait pas r pondu la question qu il iui a pos e J ai un peu de mal comprendre l int r t du dernier alin a de l article 2 modifi par l amendement n 6 Toutefois il n y est pas donn suite s il r sulte des documents fournis que Je d biteur de la pension est en tat d indigence En r pondant M Forni vous avez expliqu monsieur le ministre que votre syst me lait le meilleur La preuve en est avez vous pr cis que 98 5 p 100 des contribuables acquittent leurs impots Ce qui montre l excellence de votre organisation En l oceurrence vous allez permettre au procureur de la R publique de se faire juge de l indigence ventuelle du d biteur alors que en g n ral les services du minist re de l conomie et des finances sont dans ce domaine beaucoup plus comp tents et n ahandonnent les proc dures de recouvrement qu en eonnais sance de cause Mal inform sur les propositions de la commission je n ai pas propos d amendement de suppression du dernier alin a de l article 2 mais je sugg re au Gouvernement de le faire Si ensuite le percepteur engage des poursuites et s aper oit que l argent ne rentre pas l tat d indigenee du d biteur sera ind niable An contraire dans le
67. adopt Article 4 M le pr sident Art 4 En cas de contestation relative l application des articles Z et 3 il est statu comme en mati re de r f r par le pr sident du tribunal Le pr sident se prononce sur la contestation qui lui est soumise par le procureur de la R publique Celui ci prend s il y a lieu toutes dispositions utiles pour l ex cution de l ordon nance du pr sident Les d cisions rendues en application du pr sent article ne sont susceptibles ni d opposition ni d appel La proc dure est gratuite et dispens e des droits de timbre et d enregistrement e La contestation n interrompt pas le recouvrement publie MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 22 ainsi libell Supprimer l artiele 4 Cet amendement est devenu sans objet Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 4 L article 4 est adopt Article 5 M le pr sident Art 5 D s le d p t de la demande d admission la proc dure de recouvrement publie et jusqu la cessation de celle ci le cr ancier ne peut plus exercer aucune autre action pour le recouvrement des sommes qui font l ohjet de cette demande MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 2
68. bor dante p rlclite depuis quelques ann es San personnel par rapport ce qu il tait il y a trois ans a diminu d un tiers Le personnel met de s rieuses craintes de cons quences pouvant d couler de la r cente fusion avec le groupe Hutchinsan Mapalitt En cffet le nombre du personnel est en diminution constanle L horaire a t r duit trente deux heures par semaine depuis courant mars paur l ensemble du personnel L usine ne tourne aujourd hui qu 40 p 100 de sa capacit productive Des menaces pr sent donc sur l avenir des ouvriers de cette usine d autant que la lusion des groupes Salpa et Hutchinson Mapa fit a cr un complexe europ en des plus cons quents dans le canutchouc industriel il semble vident que ce processus de concentration n est pas termin Cette crainte semble s aggraver par le fait que la Compagnie fran aise des p troles a rachet 80 p 100 des actions du groupe En cons quence il Jui demande quelles mesures il compte prendre pour que les travail leurs de l usine La Salpa n aient pas subir les cans quences de concentration de capitaux Qu en tout lat de cause en aucun cas ll ne soit question pour eux de subir une baisse de leur salaire un moment o la hausse du co t de la vie se fait constante Testaments disparit s en mati re de droits d enregistrement 19475 7 mal 1975 M Bascher expose M le ministre de l conomie et des finances les disparit s a
69. cat gorie commence par s acquitter de ses obligations et puis g n ralement il se remarie et souhaite oublier une exp rience malheureuse ou du moins l effacer Lorsque le divorce s est pass dans la col re et la fureur il arrive que l poux qui a la garde des enfants et c est encore le plus souvent la femme mette une sorte d acharnement s parer ces enfants de leur p re les dresse contre lni rende le droit de visite de plus en plus difficile Le lien se distend en m me temps qu un autre fover s est cr qui accroit les charges de l poux divorc et remari Celui ci y voit de bonnes excuses qui sont mauvaises pour se d rober ses obligations l gard de l ancienne pouse raneu ni re et d enfants qui parfois le houdent ou iui chappent Il en faut pen pour quil finisse par oublier compl tement que personne ne l a oblig divorcer et que les responsabilit s sont faites pour tre assum es Il paye mais irr guli rement et apr s d incessants rappels Ce mauvais payeur l exige surtou qu on lui rafraichisse la m moire Deuxi me cat gorie l poux divorc non salari qui organise syst matiquement son insolvabilit en mettant par exemple tous ses biens au nom d une seconde pouse laquelle ne manque pas de ly encourager ce qui entre parenth ses indique que l exp rienee n a rien appris au mari divorc C est le mauvais payeur de mauvaise foi 11 doit tre traqu Enfi
70. d tre satisfaits Par exemple bien que huit chambres sojent r serv es pour le service de r animation ce dernier n est toujours pas ouvert faute d infirmi res et d aides soisnantes Le service de r ducation pour les accidents et les grahataires dispose d un kin sith rapeute temps partiel pour tous les services En mati re de pr vention ce n est gu re mieux puisque le service de P M I n est en mesure d assurer qu une seule consul tation par mnis tandis que pour Je service infantile de pr vention rien pest pr vu Le service de la maternit h n ficie d un p diatre temps partiel cependant qu un texte officiel fixe un examen complet la naissance et un deuxi me cxamen complet dans les huit jours qui suivent la naissance Actucllement ces examens sont vue nratiqu s par les internes qui sont d j surcharg s de travail Cet es 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4115 h pital de 335 lits est d pourvu de di t ticienne ainsi que d une cr che pour les enfants du personnel Il en r sulte une d gradation des services assur s aux malades puisque les nurmes de s curit ne sont m me plus asur es c est ainsi qu actuellement par service on compte trois infirmi res six aides soignantes quatre agents hospitaliers alors qu il faudrait suivant les normes de s curit six infirmi res neuf a ides soignantes cing agents hospitaliers Elle lui demande auelles dispositions elle entend prendre p
71. d jeuner afficiet M Le Tac demande M le ministre de la d fense quelles mesures il compte prendre pour le pr sent et pour lavenir afin que ne se renouvellent pas de semblables prises de position Sant publique trenforcement des moyens financiers du service de r pression des fraudes 19473 7 mai 1975 M Barel attire l attention de M le ministre de l agriculfure sur la faibtesse des moyens mis la dispa sition du service de l inspection des fraudes Ce service comme mission la protection de la sant des consommateurs oar la r pression des fraudes les actions pr ventives et caract re conomique sur veillance des ateliers de productian d finition des seuils de qualit etc En cons quence il lui demar de qu elle prenne des mesures paur augmenter les moyens financ ers mis ta disposition du service de l inspection des fraudes Iudustrie chimique menace sur l emploi des travailleurs de l usine La Salpa de Pant Sainte Maxence Oisc 19474 7 mai 1975 M Berthelot attire l attention de M le ministre du travail sur la situatian qui est faite aux salari s de l usine Le Salpa teuir synth tique o 450 travailleurs sont menac s d tre licenci s plus ou moins longue ch ance Cette usine se situe Pont Sainte Maxence Oise dans une r gion o d j 300 emplois sur 3 LOU ont disparu en quelques ann es L usine de La Salpa qui il y a quejque temps cannaissait une activil d
72. d autres entreprises sont menac es des milliers de jeunes vont arriver sur le march du travail d s la fin du mois de juin I lui demande quelles mesures concr tes il compte prendre pour garantir l emploi aux travailleurs de Lot et Garonne pour maintenir en activit l entreprise Lartigue et Dumas et pour aider les autres petites et moyennes entreprises du d par tement faire face la situation pour cr er les emplois indis pensables aux milliers de jeunes sur le point de quitter l cole pour entrer dans la vice active Industrie iectrom canique revendications des trorvailleurs et solution au conflit du travail l entreprise Forclumip 20649 13 juin 1975 M Henri Fiszbin attire l attention de M ie ministre de l quipement sur la situation dans une des plus importantes entreprises d quipement lectriques la maison Forclum qui emploie pr s de 3500 travailleurs r partis dan l ensemble du pays Arguant de la crise actuelle la direction de l entreprise ne proc de pas aux embauches correspondant aux d parts diminue les horaires de travail refuse de garantir le maintien et la progression du pouvoir d achat Refusant juste titre de faire les frais d une situation dans laquelle ils ne portent aucune responsahilit les travailleurs ont engage l action Leurs revendications sont parfaitement l gitimes ct le groupe Suez Pont Moux lt son duquel d pend Forelum est tout fait capable de les satisfaire sa
73. d enfants n s entre le 5 janvier 1975 et le 28 f vrier 1975 ne profitant pas de l allocation de maternit de b n iicier des alloca tions postnatales Cette situation serait d autant plus justifi e que les enfants n s dans les premiers jours de l ann e n ouvrent droit une demi part suppl rrentaire d imp t au titre de l ann e 1974 et ce a cause d un d lai de quelques jours uniquement Cette mesure s inscrirait dans le cadre de la politique que le Gouvernement affirme vouloir mener en mati re d aide la famille et de d veloppement de Ja natalit en France Tabac r glementation de l usage du tabac dans les lieux publies 19444 7 mai 1975 M Darinot appelle l attention de Mme le ministre de la sant sur la n cessit qu il y aurait r glementer l usage du tabac dans certains lieux publics eu gard au grand nombre de personnes qui ne fument pas et qui en supportent Jes inconv nients Consommateurs soutien financier du rentre technique r gional de la consommation d Aquitaine 19445 7 mai 1975 M Laurissergues attire l attention de M ie ministre de l conomie et des finances sur la situation du centre technique r gional de la consommation U R O C d Aqui taine qui fonctionne en grande partie gr ce l action d vou e et tenace de responsables b n voles Pour promouvoir la protection l information et la formation des consommateurs l ments essen tiels un bon avilib
74. d incendie dans ce type d immeuble S N C F orientation de la politique des transports marchandises controire la vocation de service public 17619 8 mars 1975 M Peul Laurent falt part M le secr taire d Etat aux trensports de l motion suscit e dans le per sonnel de la S N C F par un certain nombre d erientations prises au niveau de la direction g n rale concernant les transports mar Y Mu te La rhandises par le rail modifiant les modalit s de dessertes et le r gime d ouverture des gares Ces directives risquent d avoir de graves r percussions au niveau d un report de trafic sur la route d une extension de la sous traitance sur le caract re de service public de cette entreprise sur les effectifs et les conditions de tra vail du persannel La politique suivie en mati re de transports dans notre pays est ruineuse pour la callectivit natianale car au lieu d en harmoniser au profit de la masse des usagers les diff rents types rait route en fonction de leur aptitude propre l orga nisation concurrentielle apparait comme le moyen de favoriser les seuls gros clients du fait notamment des tarifs pr f rentiels pra tiqu s en faveur des marchandises par trains complets de wagons de particuliers cependant que le plus grand nombre de voyageurs et d exp diteurs de colis paient le prix fort A la suite de l affir mation par M le secr taire d Etat aux transports dans
75. de bien vouloir ne pas consid rer son texte comme d finitif bien qu il marque un progr s de m me que la loi du 2 janvier 1973 en a marqu un s J en ai termin monsieur le pr sident avec ce point Sau rires Nous aurons tout l heure une discussion assez s v re sur cer taines dispositions relatives au paiement de diverses prestations des personnes ivorc es la suite d une proc dure du divorce qui a t qualifi e fort improprement d ailleurs de r pudia tion dJd indiquerai simplement gue la commission des lois a estim que si le Gouvernement n am liorait pas le contenu de ces dispositions elle serait peul tre conduite r viser cer taines de ses positions M me si vous d cidez que la femme divorc e d office dans les conditions que je viens de rappeler peut b n fi cier de l assurance volontaire de la s curit sociale il n en demeure pas moins qu elle se trouv ra dans une situation tr s d licate puisque les cotisations devront tre acquitt es par son ex mari En effet en mati re d assurance volontaire le non paiement des cotisations entraine la radiation et aboutit ainsi la suppres sion de toute prestation Or les cotisations atteignent un taux tres lev ei ce n est pas M Fanton qui me contredira puis qu il a voqu cette question plusieurs reprises J indique seulement que pour un revenu annuel de 33 000 francs c est dire 2 750 francs par mois
76. de l conomie et des finances dans une d claration le g n ral Lagarde nouveau chef d tat major de l arm e de terre s est d clar pertisan de l indexation du pr t du soldat Cette notion d indexation rejoignant des propositions souvent formul es par les formations de gauche et en partlculier par le mouvement des radi caux de gauche en ce qui concerne l pargne les retraites les rentes viag res les prix agricoles etc n a jamais t admise malgr l inflation par les gouvernements et les ministres des finances au pouvoir depuis 1959 D lui demande si cette initiative n engage que le g n ral Lagarde ou si le Gouvernement envisage de reconsid rer son attitude en faveur de certaines indexations justifi es la fois par la conjoncture conomique et par un souci de justice sociale Recherche scientifique int gration dans le cadre du C N R S des personnels de la station marine d Endoum Marseille 18404 3 avril 1975 M Cermolacce attire l attention de M le ministre de l industrie et de la recherche sur les tr s vives inqui tudes des personnels de la recherche scientifique et de l enselgne ment sup rieur de la station marine d Endoum Marseille l gard des orientations gouvernementaies en mati re de recherches et de situation desdits personnels Ces inqui tudes sont fond es sur les d cisions du conseil des ministres du 28 f vrler 1975 qui dans le cadre de celles d fini
77. de la profession des exportateurs et productenrs de la r gion Sud Ouest 19512 7 mai 1975 M Alain Bonnet attire l attention de M le ministre de l agricuiture sur la situation des exportateurs en fruits l gumes noix ct cerneaux de la r gion Sud Ouest On assiste une d t rioration eritique de cette produelion qui tail au d but du si cle de 100009 tonnes et qui n est plus actuellement que de 30000 ionnes par an Et ce au profit des Etats Unis dont la production ne cesse d augmenter Une restructuration de la pro fession parait donc iadispensable face la concurrence am rieaine qui s est d j assur le march allemand qui tait autrefois le n tre Il lui demande done de prendre des mesures efficaces pour assurer le redressement de cette profession en caop ralion avec les producteurs les exportateurs et les exp diteurs de noix et de ceineaux Jugements mesures destin es nssurer l ex cution des d cisions juridictionnelles par l adininistration 19513 7 mai 1975 M Caro attire l attention de M le ministre de la justice sur les difficult s qu prouvent tr s souvent les justi ciables pour obtenir de l administration l ex cution d une d cision juridictionnelle rendue en leur faveur 1 lui demarde 1 s il n en visage pas de proposer la fixation d vn d lai imp ratif pour l ex cution de telles d cisions 2 si dans les cas les plus graves d inex cution le juge administratif ne
78. de lait On peut ajouter d ailleurs que les jeunes bovins de qualit A et N sont le seul type de viande qui peut facilement s exporter ei que les march s d j r alis s ont contribu au r tablissement de l quilibre de la balance cummer ciale fran aise M Bisson demande M le minisire de l agriculture de bien vouloir envisager une action tendant obtenir de la C E E une r vision des tarils d achats Sibev pour les jeunes bovins et les vaches de r forme et pour que soil appliqu imm diatement un r ajustement plus de 10 p 100 des prix de r f rence des contrats Onibev Cetle derni re mesure ne d pend d ailleurs que du Gouvernement francais Enseignement agricole priv r examen de l augmentation globale des cr dits pour 1975 18560 9 avril 1975 M Andr Beauguitte expose M le ministre de l agriculture que les cr dits allou s l enseignement agricole priv en 1975 laissent apparaitre une augmentation globale de 26 30 p 100 par rapport aux cr dits accord s en 1974 Or en 1974 les cr dits effectivement consoam s se montaient 136 millions au lieu des 129 848 000 francs initialement pr vus En raison des pr l vements exceplionnels sur les er dits 1975 l augmentalion pr vuir est donc r duite 11 p 100 Il lui demande de bien vouloir tudier les moyens de rem dier une lelle situation tr s pr occupante en particulier en ce qui concerne les tablissements
79. de logements inoccup s Cette situation est insupportable aux milliers de familles vivant encore dans des taudis ou logements surpeuples et acquittant bien souvent des loyers n ayant aucun rapport avec le service rendu Si l ensemble de ces logements vacants tait mis la disposition des mal log s cela permettrait de r soudre bien des cas de familles mal log es de meitre fin aux expulsions sans relogement pr alable et d agir sur les pr tentions malhonn tes de certains propri taires M Jans demande M le ministre de l quipement s il enlend mettre fin celte situation et les mesures qu il compte prendre pour rendre leur destination ces dizaines de milliers de logements inoccup s I lui sugg re notamment de redonner aux maires la possibilit de r quisition qui semble tre la mesure la plus efficace pour r gler concr tement ce probl me B rcherons ilom clioration des r mun rations des ouvriers bicherons et bricherons charbonniers 18685 11 avril 1975 M Jans ayant visit le d partement de la Haute Marne expose M le ministre de l agriculture qu il a t contact par les ouvriers b cherons ei b cherons charbonniers qui lui ont fait part de leurs difficiles conditions de vie Les pluies abondantes de la saison pass e ont r duit consid rablement leur passibilit de pruduction ce qui n a pas manqu de se r pereuter sur leurs salaires De ce fait el depuis plusieurs mois leur salai
80. de lui d plaire que ces 10 p 100 ne repr senter ient qu une goutte d eau dans la mer et ne permettraient pas de financer le fonds M Forni et le groupe socialiste ont imagin sauf erreur de ma part un pr l veinent de 2 p 100 sur les versements des d birentiers On imposerail alors les bons payeurs au profit des d biteurs qui ne paient pas normalement M Boyer dans son texte a envisag une majoration de 10 p 100 applicable l ensemble des d biteurs de pensions ali mentaires Mon observation est la m me que pour M Forni mais la p nalisation serait multipli e par cinq puisque le pr l ve ment est de 10 p 100 au licu de 2 p 100 Quant M Chaumont il a song une taxe parasficale ce qui est peut tre un moyen pr f rable mais je suis navr de lui indiquer que la cr ation d une telle taxe me para t difficile sans un examen approfondi des incidences qu elle comportera it Ce matin certains membres de la commission des lois ont pro pos par exemple une imposition d une trentaine de frances sur toute proc dure en divorce Peut tre apr s tout pourrait on envisager une telle disposition Mais certainement pas dans l im provisation d unc s ance La commission des lois a donc consid r qu il convenait de lancer un appel au Gouvernement Le syst me qu il nous pro pose esi infiniment meilleur que celui qui existe mais il n est pas encore satisfaisant Elle lui demande en cons quence
81. demande du cr direntier apr s qu il ait verifi Que les voies d ex cution pr vues l article pr c dent sont rest es infructucuses 2 Que le d hiteur de la pension est en tat d indi genee ou ne peut cire retrouve a Ce fonds est aliment par une imposition de 2 p 100 sur les versements qui font l objet de d clarations annuel les par les d birentiers en application de l article 88 du code g n ral des imp ts el par une partie du produit des amendes pr lev es sur les d birenticrs dont la dette a l recouvr e par les soins des complables du Tr sor e Le fonds de garantie se substitue dans les m mes condi lions au d biteur d faillant pour r gler la s curit sociale le monlant des cotisations que celui ci tait tenu de verser au b n fice de son ex canjaint Enfin l amendement n 18 pr sent par MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poul piquel Simon Lori re et Rohert Andr Vivien est con u en ces termes Avant l article 1 ins rer le nouvel article suivant e ll est institu une vaisse nationale charg du r gle ment et du recouvrement des pensions alimentaires el des rentes accord es aux personnes b n ficiaires d une d ci sion de justice ex cutoire dans le cadre d un divorce ou d une s paration de corps ou au litre des obligations de l article 205 du code civil des contributions des charges du mariage prescrites par
82. des remplecants tatulaires du C A PA 19500 7 mai 1953 M Lavielle rappelle M le ministre de l ducation que la loi du 8 mai 1931 sur les personnels rempla ants de l enseignement du premier degr pr voit pour les instituteurs et institutrices rempla ants des stages dans les coles normales I lui demande s il existe des dispositions qui exeluent de ce stages les instituteurs et institutrices rempla ants pourvus du C A P Tronsports Scolaires tcireulaires d applicotion sur la participation financiere de l Etat aux frais de premier tablissement des sor vives 19507 7 mai 1975 M Fr che a tire l attention de M le ministre de l ducation sur les conditions d application de l arret interminist riel paru au Jourual officiel du 5 janvier 1975 sur la participation financi re cle l Etat aux frais de premier tablissement des services de transports scolaires qui ne peut tre appliqu faute d instructions concernant les cr dits sur lesquels doivent tre pr lev es les sommes et sur les proc dures suivre pour l instrue tion de dossiers N lu demande en consequence s il entend inter venir aupr s de ses services pour que les circulaires d application de l arr t minist riel pr cit soient envoy es aux service d par tementaux dans les d lais les plus brefs possibles trarers e A 4 Autoroutes uuuisances r sultont de ta de Charenton Val de Marne par l autoroute 19502 7
83. doit tre subsidiaire Par cons quent Ja demande du cr ancier ne saurait suflire d clencher l intervention publique Cette d rision doit appar tenir une autorit de l ordre judiciaire Sur le plan des principes vous avez certainemeit raison Mais regardez Jes faits avec objectivit et vous ne pou rez croire un seul instant que votre projet am liorera r ellerient l tat de choses actuel Il suffit de lire l article 2 du texte pour savoir qu aucune i de condition modeste ne pourra recourir c tte proc ure Depuis plusieurs ann es tous les groupes pariemertaires ont d pos des propositions de loi tendant rendre autonratique le versement des pensions par le truchement d un organisme appro pri Camme la semaine derni re j avais tent d amender le projet de loi sur le divorce pr sent par M le garde des sceaux je pl oposerai ce soir encore la cr ation d une caisse nationale charg e de verser automatiquement et r guli rement les pen sions aux cr anciers et de les recouvrer sur Jes d biteurs Cette caisse aurait l avantage de faire payer Jes d biteurs v ri tables et non les contribuables d assurer des ressources r gu li res aux cr anciers en leur vitant la qu te oh combien humi liante des aides et secours Sur le plan moral elle aurait aussi l avantage d viter de cr er entre les ex poux des tensions nouvelles et des conflits sur le plan mat riel alors qu ils sont en
84. du texte Protestations sur Se des socialistes et radicaux de gauche et des commu nistes M le pr sident Je dois faire conna tre l Assembl e qu en vertu de l article 101 du r glement le Gouvernement demande qu il soit proc d une seconde d lib ration du projet de loi La seconde d lib ration est de droit La commission est elle pr te rapporter imm diatement 7 M Pierre Charles Krieg rapporteur Oui monsieur le pr si ent M le pr sident Je rappelle qu en application de l artiele 101 du r glement le rejet des nouvelles propositions de la commis sion ou du Gouvernement et des amendements vaut confir mation de la d cision prise en premi re d lib ration Article 177 nouveau _ M le pr sident L Assembl e a adopt en premi re d lib ra tion l artiele 1 A nouveau suivant e Art 1 7 A Il est institu une caisse nationale charg e du r glement et du recouvrement des pensions alimentaires et des rentes accord es aux personnes b n ficiaires d une d cision de justice ex cutoire dans le cadre d un divorce ou d une s paration de corps ou au titre des obligations de l article 205 du code civil des contributions des eharges du mariage prescrites par l artiele 214 du eode civil des rntes pr vues par l article 276 du m me co e ou des subsides de l artiele 342 e Cet organisme est une personne morale de droit priv dont le statut et le fonctionnement seront fix s par un d
85. elles encore pr sentes votre espril el dans ces condilions sans insister davanlage je vous demande de rejeter le principe m me de la cr ation d un fonds de paiement des pensions alimentaires M le pr sident Quel esi l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances M Krieg vient de pr ciser rapidement et exceltemment les raisons pour lesquelles nous sommes hostiles au principe de la cr ation d un fonds de uarantie des pensions alimentaires Nous avions le choix enire deux sysl mes celui que nous proposons c est dire l intervention des comptables publics pour le recouvrement des pensions ou la cr ation d un fonds financ selon les syst mes pr vus dans les amendements Je remarque d ailleurs que les trois sysl mes propos s sont diff rents Il nous a sembi pr f rable de relenir la proc dure de recou vrement par les comptables publics et eela pour deux raisons 4096 D abord une raison de principe que M Donnez et M Krieg ont expos e l argent public ne doit pas servir au r glement des pensions Or d apr s des tudes tres s rieuses une avance de 400 500 millions de francs serait n cessaire au d part pour que le fonds puisse fonctionner Ce serait donc une proc dure co teuse Ensuite et surtout le syst me de recouvrement par les comptables publics titre subsidiaire cr e en soi un l ment de dissuasion non n gligeable et permettra notamment de co
86. emploi 500 ouvriers employ s cadres journalistes Les travailleurs de l entreprise faisant preuve d un grand esprit de responsabilit se pr sentent quotidiennement leurs postes de travail pr ts assurer la sortie normale du iltre Depuis plusieurs ann es le groupe Amaury propri taire entre autres du Parisien lib r de L Equipe de Correfour de Point de Vue Images du Monde de Marie France de France Foot Ball de Foot Ball Magazine de Basket Maga zine de Cyclisme du Courrier de l Ouest du Maine libre n s empa rant de nombreux titres r gionaux a largement particip la concentration outrance de la presse crite Aujourd hui quelquez groupes financiers g ants se sont rendus maltres de la grande presse Loin d en garantir l existence et le d veloppement ils utilisent au contraire leur position de monopoles pour engager un processus de suppression et de liquidation afin de laisser place netle l audilo visuel et un ou deux titres seulement Dans ce contexte la direction du Parisien lib r invoque le pr texte d un pr tendu d ficit qui n a jama s te prouv aux travailleurs lesquels connais sent au contraire les profits importanis du groupe Pour tenter de faire c der ies travailleurs on utilise des moyens scandaleux confection ill gate buisque ne comportant pas le nom de l impri meur des titres ant rieurement imprim s rue d Enghien nttaques calomnieuses contre les tr
87. en cause des d cisions de justice prises en g n ral par des juridictions coll giales et qui ont acquis l autorit de la chose jug e Ce syst me me parait absolument aberrant La saisine du procureur de la R publique constitue une lour deur qui me parait contraire l esprit du texte ct qui ne fera que compliquer la t che non seulement des procureurs de la R publique mais galement des comptables du Tr sor J ai sugg r tour l heure que les greffiers puissent trans mettre aux comptables du Tr sor un tat de carence qui tabli rait que toutes les vuies civiles ou en tout cas un certain nombre d entre elles ont t effectivement utilis es par les cr direntiers Je propose que ces derniers puissent saisir le comptable du Tr sor par simple lettre et donc sans frais en joignant leur demande l tat de carence dresse par le greffier Nous pouvons d ailleurs donner une garantie juridictionnelle cette proc dure en utilisant le syst me de l ordonnance sur requ te Par cette voie nous parviendrions la rapidit souhaitable en la mati re La t che des procureurs de la R pubtique est d j suffisam ment complexe actuellement car l absence de personnel se fait lourdement sentir dans les parquets sans que vous accentuiez encore les difficult s qui sont les leurs Je vous demande donc en de pors de toute position partisane de ne pas eonfier ces magistrats dont je erois me faire l interpr te lc reco
88. en location des p tis communaux I demande M le ministre d Etat ministre de int rieur s ii est conforme la r gle des march s publics qu un maire ou des conselllers municlpaux puissent concourir la location par adjudication publique de ces dits p tis ASSEMBLEE NATIONALE 2 7 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4150 A mme I Z A C insuffisance des quipements collectifs sous emploi et dif ficult s financi res dans la cummune de La Queue en Brie par Suite d urbanisation excessive j 18412 3 avril 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre d Etat ministre de liat rieur sur la situation difficile de la commune de La Queue en Brie la suite d une urbarisation conduite trop rapidement sans que les principaux quipeme ts col lectifs aient t r alis s C est ainsi que de nombreux logeme ts sont en cours d occupation dans la Z A C du Bois d s Friches situ e loin du centre de La Queue en Brie sans qu ils disposent du moindre quipen ent collectif L cole primaire et l cole maternelle pr vues au plan ne sont pas commenc es O n y a pas de cr ches alors que la population nouvelle est compos e en majorit de familles ayant des enfants tr s jeunes A l insuffisance criante des quipements S ajoutent de graves difficult s financi res Le budget communal est en d ficit Les imp ts atteignent un montant insupportable pour de nombreuses famiiles En outre tout laiss
89. ensemble de notre pays le nombre de cas identiques doit s lever plusieurs milliers M Andr Fanton Le casier judie aire n a jamais indiqu l adresse de celui qu il concerne monsieur Hamel M Emmanuel Hamel Par quel moyen peut on alors recenser les d biteurs ou viter qu ils deviennent pratiquement introu vables par suite de changement d emploi ou de domicile et de d part dans un autre d partement M Raymond Forni Assignez les r sidence M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 38 L omendement n est pas adopt M le pr sident MM Chaumont B cam Chasseguel Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 27 libell comrmne suit R diger wansi l article 9 e A compter de la notification au d biteur des sommes faisant l objet du recouvrement par la caisse nationale le d biteur ne peut plus s en lib rer valablement qu entre les mains du comptable de la caisse Ceil amendement n a plus d objet M Hamel a pr sent un amendement n 39 ainsi con u Compl ter l article 9 par le nouvel alin a suivant Le d biteur d une pension alimentaire fix e par une d cision de justice devenue ex cutoire doit dans la semaine de la signification lui faite de eelte d cision faire apposer par le commissariat de police de son domicile sur sa carte nationale d identit la mention D biteur de p
90. et d une volont d lib r e de elasse de faire payer les travailleurs Applaudis sements sur les banes des communistes M Andr Glon D magogie M Guy Ducolon C est la v rit M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances M Ducolon n a pas bien lu le texte de l article Il s agit seulement d habiliter les caisses d allocations familiales consentir des avances Mais elles le feront si elles le veulent sur leur fonds d action sani taire et sociale M le pr sident La parole est M Brun M Maurice Brun L amendement n 11 part d une inspiration g n reuse mais son application se heurtera dans la pratique de grandes difficult s En effet la facult pr vue sera soumise l appr ciation des administrateurs des caisses puisqu on agira dans le cadre de l action sanitaire ct sociale J ai t pendant dix ans administrateur d une caisse d allo cations familiales et je sais par exp rience que le fonds d action sanitaire et sociale est malheurcusement tr s r duit Or les caisses ont des uvres sociales financer dont les co ts ne cessent de croitre Je crains donc qu elles ne puissent ou ne veuillent faire de grosses avances Au surplus les solutions varieront selon les r gimes ct selon les d partements puisque chaque conseil d administration est autonome Or le probl me dont nous nous pr occupons est d ordre national Le fait d accor
91. fense des veuves civiles Il lui demande en cons quence si le projet annonc au cours de cette mission t l vis e sera bient t r alisi et souhaiterait que dans ce cas la plaquette pr vue donne des indications relatives toutes les associations qui assurent la d fense des veuves civiles m me si leur statut pr voit en outre la d fense des autres femmes seules et des femmes chefs de famille Rapatri s conditions de transfert des comptes de d part d finitif d Alg rie 18504 5 avril 1975 M S n s expose M le ministre de l conomie et des finances que le ministre alg rien des finances a annonc par instruction 152 F du 21 seplembre 1974 J autorisation de transfert de tous les comptes de d part d finitif quel que solt leur montant ouverts dans les banques et 2u centre de ch ques postaux d Alger Peu de demandes de transfert ont t ce jeur satisfaites les tablissements bancaires consult s objectant que les comptes concern s ne sont pas des comptes de d part d finitif alors que les titulaires n ont pas l intention de retourner en Alg rie Consid rant que tous les comptes ouverts dans les tablis sements bancaires ou aux ch ques postaux d Alg rle sont prati quement des comptes de d part d finitif il lui demande de bien vouloir lui faire conna tre les d marches qu il envisage de faire afin que les rapatri s puissent obtenir le transfert de leurs comptes quelle qu en soit la
92. iautorisation d effectuer des avances sur les frais de s jour dons les tablissements publics 19506 7 mai 1975 M Noal fait part M le ministre de l agriculture de ses inqui tudes quant la situation de la tr sorerie des tablissements publies Cette situation ne permet plus le r gle ment des commandes dans les d lais normaux et compromet l qui libre de nombre d entreprises si elles ne sont garanties d un tel risque par une majoration de leurs prix Pour y rem dier Mme le ministre de la sant est iotervenue aupr s de la caisse nationale d assurance maladie qui a preserit selon des modalit s convention nelles l octroi d avances permanentes vers es par les caisses pri maires et lacompte de 80 p 100 par les autres caisses Ces facilit s ont d j eu des r percussions heureuses cependant leur pori e est limit e dans les r gions o le r gime de protection agricole cest tendu Les mutualit s sociales agricoles en cffet ne sont pas auto ris es octroyer de telles avances sur les frals de s jour dans les tablissements publics 11 lui demande sil n envisage pas en cela de modifier cette attitude constante de refus du r gime agricole en autorisant par circulaire ses caisses octroyer les m mes facilit s que celles qu accorde le r gime g n ral AlHocatiun suppl mentaire du F N S iexclusiun des dep ts sur livrets de caisse d pargne du plafond de ressources prises en compte 19507
93. insuffisant l Agence nationale de l enplai la direction d par tementale de l quipement dans les h pitaux la s curit sociale aux P T T au C N R S etc 2 pour que les ch meurs puissent percevoir d urgence leurs allocations Cuirs et peaux crise de l emploi aux Etablissements Floret d Ydes Centre Cantal 19528 8 mai 1975 M Pranch re expose M le ministre de l industrie et de la recherche que les quatorze ganti res de l atelier de Mauriac des Etablissements Floret dont le si ge est Ydes Centre Cantal viennent de recevoir leur lettre de licen ciement Cette d cision est dramatique pour ces salari es r duites au ch mage et leurs familles tant donn le grave manque d emplois dans la r gion de Mauriac Elle porte galement un pr judice certain au commerce local M lui demande en cons quence les mesures qu il compte prendre d urgence 1 pour permettre aux Etablissements Floret de maintenir en activit leur atelier ae Mau riac et r int grer les ouvri res licenci es 2 pour favoriser la cr ation de nouveaux emplois Mauriac permettant un reclassement rapide des ganti res r duites au ch mage dans le cas o il ne serait pas possible d obtenir la r ouverture de l atelier des Etablis sements Floret 2e qq 0 PP SEANCE DU i2 JUIN 1975 4137 D centralisation industrielle tr suitats abtenus par le service d partemental de l industrialisation du Cantal
94. j donn les raisons politiques ct psychologiques qui me semblent s opposer cette solution J ajoutcrai scalcment ce sujet que le recouvrement des sommes dues l organisme public ainsi cr ne manguerait pas d introduire une proc dure longue et on rcuse compa rable au recouvrernent des sommes dues au Tr sor public lorsqu il est effectu par l agent judiciaire La seconde possibilit r side en la perception d une surtaxe sur les pensions alimentaires Deux solutions peuvent tre envi sag es o bien cctte surtaxe est per ue sur toutes les pensions alimentaires les d biteurs de bonne foi paieraient alors pour les d biteurs de mauvaise foi ec qui serait le comble de l iniquit ou bien cette surtaxe est per ue uniquement sur les pensions alimentaires non r gl es Mais dans ce dernier cas eux situations peuvent encore se produire ou bien je d biteur de la pension alimentaire est solvable mais se refuse payer les moyens de cocrcition actuels joints au recou vrement public pr vu par le projrt sont suffisants pour l ohli ger apurer sa dette la surtaxe devient inutile et ne sera pas per ue ou hien le d biteur est dans l impossibilit de s acquitter aucune surtaxe ne pourra jamais tre recouvr e et le fonds de garantie des pensions ne pourra tre aiiment Ces diverses raisons techniques juridiques ou politiques m incitent donc me prononcer contre la cr ation d un fonds de recouvrem
95. l chec des voies de droit priv aura t constat par une autoril judiciaire Demandera t on au d biteur d puiser toutes les voies de recours priv es Non Le syst me doit tre simple rapide efficace gratuit Pour mettre en uvre la proc dure de recou vrement public il suffira que le d biteur fasse une seule ten tative s rieuse Le plus sauvent ce sera en s adressant un huissier selon la proc dure que j ai rappel e tout l heure Un d cret d application qui sortira en m me temps que la lai si vous l approuvez am liorera nettement cette proc dure en serrant tous ses crous L huissier ayant chou le cr ancier n aura qu une formalit remplir envoyer une simple lettre au procureur de la Re publiyue Il ne lui sera rien den and de plus pour mettre en mouvement le recouvrement public Ii sera tolalement d charg de la poursuite les d marches n cessaires au recou vrement tant effectu es par l administration La proc dure du paiement direct et la proc dure de recouvrement public je le r p te entierement gratuites La question se pose videmment de savoir si les diff rentes phases de la proc dure se succ deront de mar re assez rapide pour que le cr ancier recoive le montant de sa pension dans les plus brefs d lais I est difficile d valuer d s maintenant ce d lai de fa on pr cise Tr s souvent le percepteur pourra remplir sa mission en un mois si le d biteur est a
96. l article 214 du code civil des rentes pr vues par l article 276 du m me code ou des subsides de l article 342 e Cet organisme est une personne morale de droit priv donl le stalut et le fonctionnement seront fix s par un d crel en Conseil d Elat La parole est Mme Chonavel pour soulenir l amendement n 1 Mme Jacqueline Chonavel L inlervention de Mme Moreau dans la discussion g n rale me dispense de commenter longue ment cet amendement dont elle a abondamment trait L article 40 de la Constilulion nous interdit de proposer une d pense nouvelle mais comme il esl certain que le fonds de garantie des pensions alimentaires sera insuffisamment aliment par une taxe de O p 100 sur les d biteurs d fail lanls je demande en sa faveur une dotalion de l Etat 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4095 Actuellement ce dernier consacre des millions de francs voire des dizaines de milhons de francs aux m res d pourvues de toutes ressources La cr ation d un fonds des pensions alimen taires en permettant aux femmes de recevoir leur en toute dignit leur viterait de recourir cette mendicit Applaudis sements sur les bancs des cOmmunistes M le pr sident La parole est M Forni pour d fendre l amendement n 15 M Raymond Forni Nous summes confront s un probl me qui cst n de l chec de l institution judiciaire en mali re de recouvrement des pensions alimentaires et nous essayons d
97. l attention de M le ministre de l ducation sur la situation faite aux professeurs techniques adjoints la suite du vote sur la loi d orientation du 16 septembre 1971 qui devait promouvoir ce Iype d enseignement Les personnels csigent d tre consid r s conme des professeurs part entivre et demandent la revalnrisation indiciaire de 57 points 40 points au titre du technique pour P T A 2 la possibilit d int gration de tous les P T A dans le corps des certifi s ou des professeurs tech niques l alignement des abligations de services sur as des cer tifi s D lui Gemande quelles dispositizus 1 entend prendre paur que soient satisfaites les l zitines revendications des P T A et que ne soient pas remis cn cav e le engagements pris par son pr d ecssenr Etablissements scolaires isubroentiuns et statut des colleges d enseignement industrieel de MmMantrenil Seine Saint Denis 19542 8 mai 1973 M Odro expose M le miaistre de l ducation que le conseil d administration du coll ge d ensuisnement industriel Anatole France Montreuil tSeine Saint Denis i s est vive ment mu dans sa r union du 14 mars 1975 du rejet par le mins t re de l ducation de la demande de subvention de 26000 francs d pns e le 5 mars 1974 ve qui prive en outre le C E 1 de ia subvention municipale d un montant gal celle de PEtat Le conseil d administration d clare consid rant qu en 1972 la demande de subve
98. l entreprise Dans ces conditions des travailleurs se voient refuser l attributinn de pr ts la construction au titre du p 100 C est ainsi que des cas de cette nature ui ont t signal s la S N 1 A S de Cannes dont la direction rejette la responsabilit de cette situation sur les pouvoirs publics en invo quant la diminution du nombre d op rations b n ficiant de la pri mabilit 11 lui demande done quelles mesures il compte prendre pour obliger les mployeurs respecter la loi du 9 ao t 1953 en versant effectivement le 1 p 100 paur l aide Ja construction de logements sociaux et pour permettre un large acc s des travail leurs au b nefice des dispositions de cette loi Zones d am nogemcent concert linfractions aux directires minist rielles Sucy en Brie et Marolles Val de Marne 19398 7 mai 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre de l quipement sur les conditions dans lesquelles se r a lisent en bordure des hais du Sud Est deux importantes zones d am nagement concert L une situ e Sucr en Brie comprend 1175 logements el l autre Marolles 1 230 logements En contra diction avec les dispositions de la directive minist rielle du 21 mars 1973 avec ces Z A C ne comprennent aucune H L M locative i Sucr en Brie el peine 12 p 100 Marniles alors que la direc tive pr cit e existe un minimum de 20 p 100 d H L M locatives et stipule que priorit
99. le premier enfant comme cela est pr vu dans le programme commun de gouvernement sans en exclure les familles dont l enfant serait n avant la date d application d une telle loi Le principe selon lequel une loi ne s appliquerait qu aux situations n es apr s sa promulgation est inapplicable un tres grand nombre de dispositions l gislatives tant justement arr t es en fonction de situations ant rieures leur adoption En l absence de pr cision au niveau du texte vot rien ne permet d affirmer que l intention du l gislateur ait t d exclure une grande partie des b n ficiaires Une telle exclusion constitue d ailleurs un d ni de justice I lui demande en cons quence quelles mesures il entend prendre pour l application pleine et enti re des dispositions arr t es par le Parlement pour la reversion des pensions des feinmes fonctiannaires d c d es Constructions scolaires touverture de cr dits suppi mentaires pour la r alisation du leyc e technique et du C E T d Limeil Br ranues 1V al de Marne 19531 8 mai 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre de l ducation sur l urgence de la r alisation du lyc e technique et du C E T dont la construction est pr vue Limeil Br vannes Val de Marne par un syndicat groupant huit communes dont la population ne cesse d augmenter La population totale de ce secteur est pass e de 1968 la fin de 1974 de 45000 72000 habi tants environ Les
100. leur montant est de 969 francs par trimestre D s lors on peut se demander sans se pencher sur le probl me des torts dans le divorce si le mari qui gagne 2 750 francs par mois a les moyens d acquittor une cotisation de cette importance Or je l ai signal s il ne paie pas la femme ne touchera pas les prestations HN y a l un probl me qui nous a pr ocvup s et sur lequel nous reviendrons au cours de Ja discussion des articles Mais nous aimerions obtenir d s pr sent du Gouvernement des apaisements ce sujet Sous le h n fice de ces observalions et de ces r scrves je le souligne et compte tenu de plusicurs amendements la commission des lois a adopt le projet Applaudissements sur les bancs de l union des d mocrates pour la R publique des r publicains ind pendants ct des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux M le pr sident La parole est Mme le secr taire d Etat aupr s du Premier ministre charg e de la condition f minine ASSEMBLEE NATIONALE 9 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4087 Mme Fran oise Giroud secr taire d Etat Mousieur le pr sident mesdames et messieurs les d put s s il y a beaucoup de bons mariages il ny a pas de bons divorces Mais il y en a qui laissent des traces plus funestes que d autres Pendant tout le d bat sur la r forme du divorce vous avez manifest un souci constant du sort des femmes qui restent seules apr s une union bris e m me s
101. logements anciens de l ordre de 45000 par an il est n cessaire de eontinuer construire 100 000 110000 logements par an uniquement pour r pondre aux besains nouveaux Ceci ne tient pas compte de ja n cessit d am liorer la qualit des logements anciens dont seule ment pour Paris intra muros 64099 neni pas de salle d eau 450000 n ont pas de W C et 520000 n ont pas d quipement de chauffage La cadence d am lioration de cet habitat n tant que de 32 000 logements par an Dans cees conditions M Pierre Bas demande si les mesures r cemment prises l encontre de la r sjion parisienne n taient pas excessives et ne m ritent pas un r examen Transports a riens tat et cont des tudes sur le projet d avion de lighe europ ens 20664 13 juin 1975 M Coust demande M le secr taire d Etat aux transports s il peut faire le point des tudes actuellement en cours avee les transporteurs fran ais anglais el allemands ten dant la d finition des sp eifications d un avion de ligne commun de caract re europ en Pourrait il en outre pr eiser le co t de ces recherches et des d veloppements depuis leur d but et jusqu a leur ach vement pr visible Muti res premi res participation d int r rs fran ais ou europ ens aux recherches et la production d uranium au Canudar 20665 13 juin 1975 M Coost demande M le ministre des affaires trang res s il peut faire le point des cha
102. m mes obligations et justifications de garantie civile et financi re que ies agences de voyages ils doivent h n ficicr des m mes droits En cons quence i lui demande s il n envisage pas de modifier sa position sur ece point S N C F trestructuration et tarifs sur le reseau de treusport breton 19497 7 mai 1975 M Le Pensec rappelle M le secr taire d Etat aux transports que le comit interminist riel du 21 octobre 1965 avait decide un ensembhbie de mesures relatives au r seau de transport breton mise a voie normale de ia section de ligne S N C F Guingamp Carnaix exploitation par route des autres sections de Lane sous le contr le de la S N C F sux m mes condi tions de tarits Il constate que depuis cette date la surtaxe de desserte a domicile a t portee de 2 50 francs en 1967 10 francs la ionne le JO ao t 1974 qu elle a t pcr ue partir de cette derni re date pour tous les envois non livr s effectivement sur emplacements loues qu elle a et de nouveau port e 15 francs par 1ionne le Fr avril 1973 ce qu constitue une augmentation de 316 p 100 depuis juillet 1974 alors que les tarifs marchandise de la S N C F n ont augment durant la m me p riode que de 9 59 p 100 J lui demande queiles mesures il compte prendre pour assurer le re lt peet des engagements pris par l Etat Allocation de ch mage conditions de dur e de tra ail impos es par les A S S E D 1 C ouc tr
103. mai 19 55 M Franceschi appelle l attention de M le ministre de l quipement sur les nuisances graves occasion n es aux riverains par la construclion de l autoronte A 4 en tra verse de Charenton 11 lui demande quelles dispositions pnt t prises pour pr server le cadre de vie de la population concern e et notamment pour a lt surer une protection efficace contre les nuisances phoniques et la pollution Eruamens concours et dipi mes tmodibention de l organisation des preuces du certifica d aptitude l iuspection primoirei 19504 7 mai 1975 M Dubedaut attire l attention de M le ministre de l ducation sur la situation des candidats au certificat d aptitude l inspection primaire dont le recrutement est organis par arr i du 20 ao t 1962 modifi par d cret n 72587 du 4 juillet 1972 qui prendra effet compter de 1975 En effet les candidats la session 197 du A P ne peuvent ni cunse ver le b n fice d un sucres l preuve crite de la premi re partie dans le ctas d un chec l cpreuve orale ni profiter du b n fice d un succes la premiere partie de l examen dans le cas d un chec aux epreuves pratiques et l preuve orale de la deuxi me partie comme cela tait le cas pour tous les candidats des ann es pr c dentes Compte tenu de ce d savantage ne serait il pas possible de pr voir que les int ress s conservent le b n fice des Cpreuves auxquelles jls ont
104. ministre de l agriculture que de plus en plus les agriculteurs sont arncn s constater les effets noeifs de certains produits chimiques pesticides insecticides d sherbants employ s en agriculture Des constatations ont t faites en ce aui concerne la destruction de petits animaux oiseaux gibier etc D autres ohservations infiniment plus graves ont t faites r cemment Des agriculteurs utilisateurs des produits chimiques en cause ont t atteints d affections s rieuses qui ont dans certains eas entrain la mort Tr s r cemment l oandage par voie a rienne de certains de ces produits proximit d une maison de retraite a atteint des personnes g es hospitalis es dont certaines sont mortes I semble que les praduits en cause pr sentent une incontestable nocivlt D ailleurs quelques uns d entre eux vendus en France sont interdits dans les pays industriels qui les fabriquent 4114 vraisemblablement eause du danger qu ils pr sentent Il lui demande de quelle mani re est assur e la surveillanee de linocuit de ces praduits 1 souhaiterait savoir si les moyens dont il dispose cet gard sont suffisants I lui demande galement quelles mesures supplementaires il envisage de prendre pour assurer une meilleure protection non seulement des agriculteurs mais de tous ceux qui habitent en zone rurale Protection de la nature tHocirit de certains produits chimiques utilis s en agriculturel 20
105. modifier la r glementation en vigueur de mani re ce que les revendeurs de produits industriels ne soiert pas p nalis s dans leur gestion et qu ils puissent pratiquer une saine politique de renouvellement de leurs stocks Imp t sur le revenu possibilit pour les agriculteurs ostr iculteurs et vayiiliculteurs de d duire leur d ficit d exploitation sans limi tation tenant aux revenus provenant d autre uctivit s 19430 7 mai 1975 M d Harcourt signale M le ministre de l econonmie et des finances que les articles 160 et 168 du code g n ral des imp ts pr voient l impossibilit pour les agriculteurs o r iculteurs mitiliculteurs de d duire le d ficit d exploitation sur leur revenu global lorsque les rc enus provenant d autres sources exc dent 40000 francs I semble qu il y ait l une discrimination puisuue l administration dispose de la possibilit de proc cr des taxations forfaitaires sur les signes cxt rieurs de richesse d ane part et d autre part acecpte de tenir compte du d ficit d exploi tation lorsqu il s agit de revenus industriels spu commerciaux Ainsi seuls les agriculteurs sembicraient tre victimes de dis positions r slementaires qui es p nalisent lourdement 11 lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour r tablir l galit entre toutes les cat gories professionnelles en supprimant ce plafond de 49000 F Exploitants agricoles taide financiere et fiscale au
106. n cessaires en augmentation diminution ou m me suppression de la pension alimentaire si une d cision modificative de justice est inter venue entre le moment de la demande et celui o est pris l tat ex cutoire Je n insisterai pas sur les contestations qui foni l objet de l article 4 et qui sont du ressort du pr sident du tribunal sta tuant er mati re de r f r et j en viens aux effets du recou vrement public objet des arlicles 5 10 Les effets de ce recouvrement pr sentent un caract re extr ment dissuasif l est le point essentie du pr jet de loi qui nous est sourais Les d biteurs de pensions alimentaires mentionn es soit l article 1 soit l article 1 doivent tre persuad s que leur attitude n gative non seulement ne les snustraira pas au paie ment des pensions auxqueiles ils sont astreints mais au contraire les entraluera dans une voie infiniment plus co teuse que s ils avaient pay de leur plein gr Ces cons quences d coulent de dispositions s appliquant les unes aux cr anciers les autres aux d biteurs Le cr ancier ne pourra plus recevoir directement aucune somme de son d biteur si ce n est par l interm diaire du Tr sor ce qui signifie a contrario que Je d biteur de la pen sion alimenizire qui croirait pouvoir se lib rer en payant directement au cr ancier les sommes qui iui sont dues ne serail pas l galement et valablement lib r qu il ecntinuerait les devoir et q
107. nature Ch mage restrictions l utilisation de retrait s dans des emplois pouvant tre confi s des ch meurs 18505 5 avril 1975 M S n s consid rant les difficult s qu ont les jeunes trouver un emploi demande M le ministre du travail de lui faire conna tre si des mesures sont envisag es pour viter que des personnes b n ficlant de retraites importantes occupent des emplois qui pourraient tre confi s des ch meurs ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 12 JUIN 1975 EE e e ED c T V A exon ration pour les honoraires per us par une soci t d tudes et d expertises 18509 5 avril 1975 M Honnet demande M ie ministre de l conomie et des finances si malgr deux arr ts r cents rendus par le Conseil d Etat arr t Elsa du 20 f vrier 1974 req 89237 arr t Cogefra du 16 octobre 1974 reqa 88585 l administration eutend maintenir sa doctrine ant rieure quant aux crit res de non imposition la T V A des activit s lib rales exerc es par les soci t s r ponse une question crite Journal officiel du 19 mal 1972 Dans l affirmative il demande M le ministre des finances si on doit consid rer que ne sont pas assujettis la T V A les honoraires per us par une soci t d tudes et d ex pertises dont les caract ristiques sont les suivantes la soci t est responsabilit limit e ladite soci t a pour objet les t
108. ne fonctionnant pas en semaine continue Vin fr alit des informations sur l importation clandestine de vins Alg rie transitant par l Italiei 18562 9 avril 1975 M Soustelle signale M le ministre de l agriculture que certains organes de presse ont publi des infor mations selon lesquelles des vins impori s d ltalie seraient en a _ ASSEMBLEE NATIONALE r alit originaires d Alg rie et n auraient fait que transiter par l Italie pour tre frauduleusement introduits en France il lui demande si ces informations sont corrobor es par les renseigne ments que poss de le minist re Formation professionnelle agricole protection rontre les risques sociaux des l res en stoge pratique 19568 9 avril 1975 M de La Verpilli re expose M le ministre de l agriculture que la p dagogie moderne conduit les l ves des divers enseignements technologiques agricoles effectuer des travaux pratiques et des stages de formation professionnelle dans des exploitations agricoles Il lui souligne que le d veloppement de cette excellente forme d apprentissage est trop souvent entrav par le fait que les l ves n ont qu une mauvaise protection sociale ou m me ne sont nullement prot g s contre les risques encourus l occasion des travaux qu ils effectuent sous la direc
109. ont t ainsi prodisuees Or il existe actuellement une disparit entre le taux de l heure d aide m nagere vers par la seeurit sociale qui est de 16 88 francs au l mars 1975 el celui de l aide sociale verse par la D A 5 5 qui est a la m me date de 15 99 francs ll en resulte quelques difficultes financieres pour ces associations qui risquent de mettre en Cause les services rendus aux personnes d pendant de l aide sociale Auss 1 lui demande quelles mesures il compte prendre pour permeltre une revalorisatien du taux de l heure d aide m nag re accord sar l aide sociale Formatioun professinnnelle et promotion sociale lerereice du droit syndical dans les centres de farmation d adaptation professionnels des handicap s 19550 g mai 1975 M Rigout attire l attention de M le ministre du travail sur Ja situalion cxisiant dans les centres de formation d adaptation professionnel des handicap s Dans de nombreux centres des sections syndicales gnt t cr tes mais ja direction de Ces centres refusent de tes reconnaitre Il lui demande de bien voulnir lui faire connaitre si l exercice du droil syndical ne doit pas lre reconnu dans ces coles D ceutralisatiaon industrielle frroubre d emplois cr s CONS CHiCCnent anx prones vers es cet effer 19551 8 man 1973 M Ballanger rappelle M le minisire de l industrie et de la recherche que la palilique de d centralisation indusirielle a perm
110. p niblement ressentie par Jes rec veurs auxiliaires des imp ts dont un grand nombre par ailleurs sont dus invalides de guerre Associations de la loi de 1901 fstatut obligations et pr rogatives d une association syndicale de propri taires g rante d ounmenblesr 206313 13 juin 1975 M Degraeve expose M le ministre de l conomie et des finances qu une association syndicale de pro pri taires r gie par la loi de 1991 sur les associations parall le ment son activit d association qui est de renseigner ses adh rents sur toutes questions inimobili res administre les immeubles de ses membres qui lui demandent de les g rer Comme telle elle est soumise aux dispositions de la loi n 70 9 du 2 janvier 1970 el do d cret n 72 678 du 20 juillet 1972 r glementant les condi tions d exercice des aclivit s relatives certaines op rations portant sur les immeubies I lui demande si en sa qualit d associalion r gie par la loi de 1901 cet organisme esl dispens au m me titre que les notaires ou les huissiers faisant de la gestion immobili re de se faire inscrire au registre du Ccammerce comme doivent l tre les na me mere ee ee co gg ds eue qe e ME e ue eee 20 SA 0 qq qq pt PO mm mm ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 RS aaa aaea ee a ara aa a autres adniinistrateurs et gestionnaires d immeubles 2 si dans l un ou l autre cas cette association pour son activi
111. parmi les sp clalistes du droit des pensions Circulation automobile danger de la voie expresse traversant Neuilly Houts de Seine 19479 7 mai 1975 M Peretti demande M le ministre de l quipement de vouloir bien prendre des mesures rapides pour mettre un terme la situation dangereuse cr e par Ja circulation automobile Neuilly avenue Charles de Gaulle transform e en voie expressi Plusieurs accidents mortels ont d j eu lieu et l entr e du p riph rique Sud et Nord sur le territoire de la ville de Paris outre le risque indiscutable qu elle pr sente est indigne dans son trt r put provisoire de la vole triomphale qui relie l Etoile la D fense 11 lui demande enfin d ouvrir au moins un carrefour suppl mentaire sur la m me art re qui coupe litt rale ment en deux une ville de 72 000 habitants Ministres du culte allocation sp ciale d assurance vieillesse per anticipation pour les onciens combattonts 19481 7 mai 1975 M Plantier rappelle M le ministre du travail que les personnes g es qui ne peuvent pr tendre aucun avantage de vieillesse ious forme de pension ou retraite servie par un r gine de protection sociale de salari s ou de non salari s peuvent hb ne firier d une allocation sp ciale qui leur est vers e l ge soixante lt cing ans ou de soixante ans n cas d inaptitude au travail sous r serve que leurs ressources ne d passent pas un cert
112. peines pr vues pour faux t moignage en mati re civile par l article 363 du code p nal sans pr judice de tuus dommages et intcr ts Cet amendement est devenu sans objet Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 16 G article 16 est adopt Article 17 M le pr sident Art 17 Les dispositions qui pr c dent ne sont pas applicables lorsque le d biteur n a ni r sidence ni biens ni revenus sur le territoire de Ja R publique fran aise La parole est M Gissinger inscrit sur l article M Antoine Gissinger L article 17 pr voit que les dispositions du projet de loi ne s appliquent que sur le territoire fran ais Mais je voudrais appeler votre attention monsieur le ministre sur la situation des d biteurs de pension alimentaire qui pour chapper leurs obligations se rendent l tran er et nolam ment dans les pays de la Communaut europ enne o ils gagnent fr quemment le double ou le triple qu en France Je souhaiterais que vous envisagiez des mesures pour obliger ces gens faire leur devoir M Emmanuel Hamel Tres bien M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 17 L article 17 est adopte Avant l article 8 M le pr sident M Krieg a pr sent un amendement n 35 ainsi Con u e Avant l article 18 ins rer le nouvel article suivant Le troisi me alin a de l article 1 de la loi n 73 5 d
113. point actuellement soumis l application du Parlement puisque celui ci n a pas encore adopt d finitivement le projet de lol relatif la profession d opticiendunetier d taillant et la quallfica tion d adaptateur de proth se optique de contact et si elle approuve un proc d qui consiste anticiper par voie r glementaire sur une d cision parlementaire Banques information des particuliers sur les taux d int r t sur d couverts en compte courant 18512 5 avril 1975 M Chinaud expose M le ministre de l conomie et des finances qu en d pit de la loi qui fait obligation aux commer ants d afficher dans leurs vitrines le prix des articles propos s la vente certaines professious ne rendent pas public le co t des services qu elles rendent ou r pugnent en donner le d ta l C est en particulier le cas des banques qui dans leur grande majorit omettent d informer les particuliers des changements de taux d int r t sur d couverts en compte courant et m m2 d indiquer sur les avis de d bit les taux et montants retenus pour le calcul des int r ts de sorte que leur client le se trouve ainsi d munle de moyens d appr ciation tandis que la concurrence entre tablisse ments bancaires s en trouve minor e Il lui demande s l n estime pas que toutes dispositions utiles devraient tre prises par sea servces pour qu un effort soit fait afin de mieux informer les consommateurs de se
114. pour me d clarer monsieur le d put je suis charg e d enfants et j ignore o se trouve mon conjoint qui doit me verser une pension alimentaire Je demande alors au pr fet d essayer de faire une recherche et au bout de quelques semaines je re ois une r ponse cour toise que je puis r sumer ainsi il nous est impossible de vous indiquer o se trouve le d biteur de la pension alimentaire Je me tourne maintenant vers vous monsieur le ministre Rapporteur du budget de voire minist re je sais que pour don ner l exemple dans la politique que vous menez contre l infla lion vous voulez que votre administralion soit l une de celles o les effectifs augmentent le moins Or le projet de loi que nous examinons aura incontestable ment pour cons quence de surcharger de travail les comptables du Tr sor Il importe donc de tout faire pour que les d biteurs ne disparaissent pas dans la nature La possibilit d aller travailler dans un autre d partement ou puisque nous vivons l heure du March commun chez un de nos partenaires ou apr s tout puisque nous Somines heureusement un pays libre l tranger multiplie les cas o les magistrats les procureurs les gendarmes ou les comptables du Tr sor auront de grandes difficult s retrouver les d bi teurs Telle est la raison pour laquelle j ai d pos ces deux amen dements Je vois tres bien l objection que l on soul vera l encontre du second T
115. pour rem dier au ch mage fue auquel sont r duits les tudiants en ducation physique en raison de la distorsion qui existe entre le nombre de candidats inombre fix par le secr tariat d Etat la jeunesse et aux sports l entr e en premi re et deuxi me ann e et le nomhre de postes pourvoir Exploitants agricoles toctroi de la prime agricole deux exploitouts dont le revenu cadastral commun exc de l g rement le plafond d attribution 19416 7 mai 1975 M Durieux expose M le ministre de l agriculture que le b n fice de la prime agricole de 1 200 franes cr e par d cret du 17 nars 1975 est r serv aux ehefs d exploi tation dont le 1evenu eadastral n exc de pas 4800 tranes Compte tenu du earact re assez arbitraire de cette limitation puisque la prime est destin e compenser l insuffisance du rajustement des prix europ ens par rapport au taux de l inflation qui p nalise gravement l ensemble des produeteurs agricoles et par cons quent de La n cessit pour l adininistration d adopter une attitude compr hensive peur la mise en uvre de cette aide il lui demande si la prime pourra tre accord e deux agriculteurs inserits comme tels au r gime social agricole exploitant en commun une exploi tation dont le revenu cadastral total exc de l g rement 4 800 francs ce qui implique qu il est inf rieur ce chiffre si on le caleule par exploitant Cr dit agricole id sencud
116. pr visions des plans d urbanisme sont fond es aujourd hui sur une population de 95 00 habitants en 1965 Cette croissance acc l r e de la population r sulte d une volont d li b r e des pouvoirs publics une grande partie de ces apports de papulation tant r alis e sous forme de zone d am nagement concert e notamment Boissy Saint Leger 2 563 logements Sucy en Brie t1175 logemenis Marolles 11230 logements Mandres 700 logements Santeny 400 et 60 logements Villecresnes 300 loge ments Quand une ville comme Limeil Br vannes ente d freiner cette croissance pour r aliser temps les quipements collectifs indispensables M le ministre de l quipement d livre des permis de construire malgr l avis d favorahle de la municipalit Or les services acad miques se d clarent aujourd hui dans l impossibilit faute de cr dits de financer le C E T et le lrc ee technique dont la r alisation est urgente compte tenu de l importance de la population concern e et du sous quipement accuse du secteur notamment pour l enseignement technique La priorit est en elfet donn e en ce domaine aux r alisations non moins urgentes de Chennericres et de Cr teil reportant 1977 la date d attribution des cr dits pour Limeil Br vannes et a 1978 dans le meilleur des cas la date d ouverture effective de la premi re tranche de ces tablissements Ce sont des centaines d enfants dont l avenir se trouverait compromis s
117. priorit lorsqu il s agit d enfants de trois six ans 3 pour que les transports scolaires deviennent un v ritable service publie national sratuil S curit sociale ihuwmanisation des rapports administratifs avec les ossurcs 19440 7 mai 1975 M Pierre Bas expose M le ministre du travail qu il a par de nombreuses questions criles ant rieures attir l attention sur la n cessit d humaniser la s curit sociale PU R S S A F et les autres services en contact avec le public Quand un d put re oit sa permanence il ne se passe pas de s ances sans qu il n entende des dol anees sur l esprit t tillon des r glementations les prescriptions souvent absurdes et plus g n ralement sur des exc s de z le d administration qui semblent plus soucieux de justifier leur existence que de rendre service aux administr s Les promesses de r forme n ont pas manqu 11 lui demande d indiquer avee pr cision ce qui a t fait pour rendre les formulaires plus simples les formules de correspondance moins hautaines et moins comminatoires et partant tenter d insuffler au personnel un esprit nouveau Lait et produits laitiers reprise de l aide l quipement pour la r frig ration du lait de ferme 19442 7 mai 1975 M d Harcourt attire l attention de M le ministre de l agriculture sur les graves cons quenecs que ne man queraient pas d entrainer toutes d cisions de suspension d
118. projet de loi qui lui tait soumis sur le recouvrement direct des pensions tait utile bien qu insuffisant de m me en 1975 elle estime que le pr sent proiet est incontestablement utile parce qu il met la disposition de cr anciers priv s des moyens dont ils n ont jamais dispos dans le droit fran ais Mais il lui est apparu galement que le texte n allait peut tre pas assez loin et que le principe m me de la cr ation d un fonds de garantte destin couvrir le paiement des pensions alimen taires pouvait tre examin car il conviendra probablement un jour ou l autre de l cheminer dans cette voie En d posant son projet de loi le Gouvernement a effecti vement fait un pas dans ce sens m me si aujourd hui et pour des raisons que je comprends fort bien il ne peut pas aller jusqu au bout de son raisonnement M Guy Ducolon Pourquoi M Pierre Charles Krieg rapporteur Il vous le dira M Jean Pierre Fourcade ministre de l conomie et des finances Je l expliquerai moi m me en effet M Guy Ducolon Mais la question reste pos e monsieur le ministre M le pr sident Votre curiosit sera satisfaite tout l heure monsieur Ducolon Laissez conclure M le rapporteur qui avaii demand ouinze minutes pour pr senter son rapport M Marc B cam C est le lt e petit rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur Mes chers coll gues ou bien le rapporteur vous renvoie s
119. que la r paration C est pourquoi il est demand M le secr taire d Etat aux transports s il envisage de rendre obligatoire le eortr le de tous les v hicules vendus d nceasion de taus les v hicules class s d prav s et non retir s de la circulation et de tous les v hicules de plus dr trois ans d ge Un tel contr le pourrait facilement tre exerc par les clubs automohiles organes neuires et impartiaux sans charge suppl mentaire pour le budgst de l Etat autre qu une facilite de financement des quissments necessaires de telles v rificatiuns S N C F tat du projet de desserte pur turbo train de la ligue Paris Clermont Ferrundi 18795 2 avril 1975 M Boulay demande M le secr taire d Etat aux transports o en est la mise en place de la liaison ferro viaire Paris Clermont Ferrand par turbn train et quelle date il pense pouvoir affecter cette ligne le mat riel n cessaire 1 Transports a riens r tablissement de la liaison Paris Clerment Ferrand du samedi matini 18797 12 avril 1975 M Boulay indique M le secr taire d Etat aux transports que la liaison a rienne Paris Clermont Forrand n est plus assur e le samedi matin depuis le 1 avril 1975 La sup pression de cette liaison provaque une g ne eertaine pour de nom breux passagers En outre elle norte atteinte un l ment essentiel du d senclavement de l Auvergne et de sa capilale r gionale Dans ces cond
120. question crite n 19575 pos e le M le secr taire d Etat aux postes et t l communications fait connaitre M le pr sident de l Assembl e nationale qu un d lai lui est n cessaire pour rassemoler les l ments de sa r ponse la question crite n 19589 pos e le 14 mai 1975 par M Poperen M le ministre de l industrie et de la recherche fait connaitre a M le pr sident de l Assembl e nationale qu un d lai lui est n cessaire pour rassembler les l ments de sa r ponse la question crite n 19601 d pos e Le 14 mai 1975 par M Mauio an du Gasset n mn 4120 ASSEMBLEE NATIONALE M le ministre de l industrie et de la recherche fait connaitre M le pr sident de l Assembl e nationale qu un d lai lui est necessaire pour rassembler les l ments de sa r ponse la question crite n 19607 pos e le 14 mai 1975 par M Mermaz M le ministre de l industrie et de la recherche fait connaitre M le president de l Assembl e nationale qu un d jai lui est n cessaire puur rassembler les l ments de sa r ponse a la question crite n 19654 pos e le 14 mai 1975 par M Leroy M le ministre de l industrie et de la recherche fait connaitre M le or sident de l Assembl e nationale qu un d lai lui est n cessaire paur rassembler les l ments de sa r ponse la question crite n 19767 pos e le 16 mai 1975 par M Houteer M le ministre de l industrie et de la recherche fait co
121. qui ne peut moditier la nature de ja d pense la Corse reste hien concern e par le cr dit ouvert u chapitre 3414 du budget du tourisme qui int res e les op rations de promotion sur jes mareh s trangers 2 en vertu de quelles dispositions de l ardonnante organique du Z janvier 1459 il a pu qe me nt mm mn _ ans modifier la nature de la d pense transf rer un cr dit d un chapitre d quipement un chapitre de fonctionnement Enseignement cgricule ib n jice de l indermnit de suj tion speciale peur les professeurs assurant l int rim du directeur o du directeur adjoint des lyc es et colleges agricoles 20669 13 juin 1975 M Besson attire Fatlention du M le ministre de l agriculture sur les Cons quences de ja suppression de l indemnit de charges administratives pr vue par l article 5 du d cret n 69 847 du 15 sepiembre 1909 Dans la mesure o le d cret n 75 57 du 24 janvier 1975 eree une indemnit de suj tion speciale aux membres d un corps enseignant exer ant les fonctions de directeur ou de directeur adjoint dans les lyc es et eoll ges agricoles il fui demande de bien vouloir lui confirmer que sont galement consid r s comme exer ant ees fonctions les professeurs assurant l int rim de directeur ou de direeteur adjoint de ces tablissements A d faut ik lui demande de lui pr ciser si des mesures sont envisag es pour compenser la suppression de l avantage prevu p
122. raisons pour Ies quelles ces mesures sont refus es d tre discut es Elles figurent dans la proposition de loi n 9 1 tendant assurer la construction et la gestion normales iougrientation du uvmbre de mis au concours dans la Scine Saint Denist Ecoles postes 20639 13 juin 1975 Mme Chonavel attire l attention de M le ministre de l ducatlon sur le nombre et la r partition des places mises au concours pour l admission d l ves maitres et d l ves maitresses en premi re ann e des coles nurmales primaires En Seine Saint Denis aucune place n est mise au concours de recrute ment bien que le syndicat national des instiluteurs ait demand aue soient recondults les nombres retenus en 1974 suit quarante filles et trente gar ons En cons quence elle lui demande s il n entend pas apporter une modification l arr t paru au Journal officiel du 22 mai 1975 afin que ce d partement cesse d tre l objet d une decision discriminatoire en emp chant aux enfants de familles modestes de devenir instituteur Trunsports a riens inanurelle implontation de la division Contr le du mmoteriel lectronique de bord du service technique de la nori gation a rienne 20640 13 juin 1975 M Cermolacce expose M le secr taire d amp tat aux transpotrs que ta division du service technique de la navigation a rienne charg e de contr ler les mat riels lectroniques de bord des a ronefs doit tre trans
123. rappelle M le ministre de l ducation que la l gislation actuelle en mati re de ramassage scolaire ne permet pas aux enfants pr scolaris s d utiliser les trans ports Scolaires sur un m me parcours pour se rendre l cole maternelle ce qui occasionne des difficult s et des d penses suppl nentaires aux familles concern es Il lui demande s il n envisage pas un assouplissement de cette l gislation permettant d accorder des d rogations surtout en milieu rural Eau rel vement du taux de subrention ollou e au syndicat d am nagement du Causse corr zicn 18483 5 avril 1975 M Pranch re expose M le ministre de l agriculture la situation difficile des communes group es au sein du syndicat d am nagement du Causse corr zien en raison des charges normes qui leur sont impos es pour la r alisation d un plan d eau pour lequel la subvention n est que de 60 p 100 Les d penses laiss es leur charge p sent consid rablement sur leur hudget et mettent en cause leur possihilit de r alisation pour des quipements qui leur sont indispensahles f lui demande s il n entend pas relever la subvention pour les travaux d am nagement a venir de 69 80 p 100 et s il n entend pas octroyer une subven tion suppl mentaire pouvant tre vers e sous forme d annuit s permettant de couvrir les annuit s d emprunt d j cngag es ee qui lib rerait d autant les budgets de ces communes li es pour
124. reconduction en 1976 de la subvention qu il a vot cette ann e pour les ralsons voqu es ci dessus La aituatlon financi re du foyer des jeunea travailleurs de Bagnolet n est pas unique Le groupe communiste a d pos une proposition de lol n 911 visant r soudre ce grave probl me des budgets des F J T Elle n a toujours pas t port e l ordre du jour des travaux parlementalres malgr les Interventions r p t es des d put s communiates En cons quence elle demande quelles mesures il compte prendre pour 1 qu une subvention d qui libre de 300000 francs soit attribu e imm distement au F J T 2 que la proposition de loi n 911 soit port e l ordre du jour de la prochaine session parlementaire Presse n gociotions entre la direction et les trovailleurs du Parisien Mb r 18350 3 avril 1975 M Fiszbin attire l attention de M le ministre du trayali sur le conflit en cours depuis le 3 mars au Parisien lib r S tant rendu sur les lieux l iavitation des travailleurs de l entreprise et de leur syndicat avec une d l gation d lus communistes de Paris il pu constater le bien fond de leur lutte alnsi que leur d termination En effet la direction du Parisien lib r a arbitrairement suspendu depuis plusieurs Semaines la confection du journal et de ses ditions r gionales dans une de ses imprimeries situ e rue d Enghien Paris 19 privant d
125. sati fait en 197 en leur permettant dans la limite de a validit de ces preuves de repr senter celles auxquelles iis n ont pas r ussi M jui demande comment il envisage l organi sation de telles preuves qui reir dierait l injustice de la situation actueiic Tare de publicit fouciere ervon ration des trois quarts de la voleur d une dotation cutre rifs de bois et for tsr 19505 7 mai 1975 M Pierre Lagorce expose M le ministre de l conomie et des finances qu aux termes de Varticle 7932 2 C G L sont exon r cs des droits de mutation titre Sratuil ies successions et donations centre vifs concurrence des trois quarts de leur montant int ressant les propri t s en nature de bois et for t condition que soient appliqu es les dispositions pr vues aux articles 703 1840 G bis It et IHl et 19293 I rappelle d autre pari que l article 8 de la ini du 26 d cembre 1969 pr voit que les dispo sitions concernant l exigihilit et l assiette et la liquidation el le recouvrement du droit d enresistrement sont applicables la taxe de publicit fonci re 11 demande si en cons quence il ny a Las ASSEMBLEE NATIONALE lieu de conclure que Ja publication d une donation entre vifs de bois et for is soumise au r gime fiscal de faveur ne doit pas b n ficier d une exon ration de ladite taxe concurrence des trois quarts de la valeur des biens donn s Mutualit sociale agricole
126. son tour d horizon de fin d ann e 1974 sur les nouvelles chances de la soci t nationale les cheminots Se f licitaient de la vocation de ser vice public enfin reconnue pour leur corporation Is s tonnenl aujourd hui des mesures prises aboutissant restreindre j activit g n rale par ja r duction des gares et points de desserte rendus bi ou trlhebdomadaires Les int ress s craignent juste titre qu en les limitant au samedi en un premier temps is ne soient supprim s par la suite l exception toujours des embranchements sp ciaux qui forment ou re oivent des trains complets c est dire ceux alfect s aux gros usagers Se faisant l interpr te de i ensemble des salari s de Ja S N C F il lui demande comment la qualit du service lui para t conciliable avec les d cisions figeant un peu plus les centres de triage p jorant la rotation du mat riel sans qu y soit inclue la rotation des wagons appartenant des soci t s priv es r duisant notablement les effectifs du personnel alors m me qu au prix d un effort reconnu et appr ci celui ci ne parvient pas assumer toutes ses t ches cause de son insuffisance en nombre L aust rit pratiqu e par te Gouvernement l se d j gravement le pouvoir d achat des masses laborieuses elle est la source du ch mage Si les restrictions prises taient maintenues ainsi que les dispositions tr s pr cises concernant l arr t de l embauche ie l
127. syndicut Copropreete ipussibilit pour un cadre d un d evercer les fonctions de technicien au cuup ratif de cupraprietuires 19554 8 mai 1975 M Falala rappelle M le ministre de la justice que l article 14 de la loi n 65 557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropri t des immeubles b tis dispose que la collectivite des copropri taires est constitu e en un syndicat qui a une personnalit civile et qui peut rev lir la forme d un svr icat coop ratii regi par les dispositions de ladite loi Le d cret n 67 223 du 17 mars 1667 portant r glement d administration publique pour l application de la loi pr cit e pr cise en son article 42 que le syndic et le conseil syndical peuvent se faire assister par des techniciens de leur choix dans les conditions pr vues l article 27 du d cret qui indique que les honoraires de ces techniciens consti tuent une d pense d administration Il lui demande si ces techniciens pourraiert Cire remplac s dans le cas o les copropri laires opte raient pour le syndicat coop ratif par un cadre exer ant au sein d un cabinet immobilier et qui serait appoint par le syndic tant pr cis que ce travail serait effectue par le cadre en question en dehors de son activit normale Indemnit viag re de d part iconditions de son maintien cn cas de reprise de l exploitation par le fils 19556 8 mai 1975 M de Gastines expose M le ministre de l agricult
128. syst me qui nous est propos le procureur de la R publique dans le meilleur des cas d cr tera un tat d indigence qui sera contest M le pr sident La parole est M Forni M Raymond Forni J ajonuterai un argument ceux de M Fan ton Le texte pr voit que les pensions alimentaires qui seront recouvr es par l interm diaire du complable du Tr sor seront frapp es d une amende de 10 p 100 Cette amende reste acauise au minist re des finances et par cons quent il est normal que les d marches en vue de recouvrer les pensions alimentaires et pour d terminer l ventuel tat d indigence du d biteur soient effectu es par le Tr sor qui sera en quelque sorte r mun r par le suppl ment de 10 p 100 mise la charge des d biteurs d faillants Il conviendrait done de supprimer purement et simplement le dernier alin a de l article 2 M le pr sident La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur Je me permets d obser ver que l article 11 pr voit que le titre ex cutoire est renvoy au procureur de la R publique dans deux cas le d c s du d biteur et l impossibilit constat e par le comptable du Tr sor de recouvrer la cr ance Si l on adopte la th se de M Fanton on risque de submerger les comptahles du Tr sor qui seront communiqu s des tats ex cutoires tablis la suite de demandes qui auraient pu an d part tre consid r es comme irrecouvrables
129. terme de divaguer Il suffit de lire avec un minimum d attention le dernier alin a de l article 2 pour voir que nous ne faisons qu voquer des fantasmes x oo mm mm La disposition en cause donne pouvoir au procureur de la R publique de refuser l tat ex cutoire non pas en se fondant sur des ragots mais lorsque les documents qui lui sont fournis l appui de la demande de recouvrement public font apparaitre que le d biteur est en tat d indigence M Charles Josselin Quels documents M Raymond Forni Fournis par qui M Jean Foyer pr sident de la commission L huissier qui le cr ancier se sera adress pour utiliser la proc dure de paie ment direct aura par exemple d couvert que le d biteur est hospitalis depuis trois mois qu il ne gagne pas d argent qu il ne dispose d ancunes ressources Dans ce cas est il n cessaire de d livrer un tat ex cutoire qui manifestement ne pourra tre suivi d effet Exclamations sur a bancs des communistes et des socialistes et radicaux de gauche M Raymond Forni C est du d lire M Andr Fanton On peut tout de m me sortir d un h pital M Jean Foyer pr sident de la commission Pour mettre un terme cette discussion oiseuse j accepte que l amendement de M Fanton soit soumis l Assembl e M le pr sident La parole est M le ministre de l conomie et des finances M le ministre de l conomie et des finances Monsieur le pr side
130. tre pris en consid ration ponr la prolon gation de la prise en charge des remboursements d emprunt que dans la mesure o Pacte de pr t du premier emprunt en a pr vu la substitution I lui demande s il n estime pas que cette mesure de rejet devrait tre revis e en raison des importantes mensua lit s que cette personne aux ressources modestes et ayant quatre enfants charge doit encore verser et s il n appara t pas quitable que le paiement de l allocation de logement lui Soit pour ces raisons mairteou T V A r gime fiscol applicable au cr dit de T V sur les revenus immobiliers 18377 3 avril 1975 M Vauclair expose M le ministre de l conomle et des finances que deux fr res li s par simple indivi sion et non par une soci t de personnel quelconque sont pro pri taires en 1969 d un terrain nu b tir Paris 1ls le vendent en juillet 1969 un promoteur pour la construction d un immeuble dans lequel leur seront r serv s en toute propri t des bureaux et des garages En 1973 pour la premi re fois ils louent des industriels les locaux qu ils ont re us peu avant A cette occasion ils adoptent la position d assujettis la T V A Ils sollicitent de l administration en janvier 1974 la restitution de la T V A pay e par le promoteur sur la valeur de la transaction immobili re les concernant Ils consentent l administration et sa demande en juille
131. tudi de la mani re la plus attentive la question des pensions alimentaires laquelle je suis particuli rement atla ch e parce qu elle est v ritablement l illustralion d un certain esprit de d mission vis vis de ses responsabilit s qui doit tre combattu chez les femmes autant que chez les hommes quand il se manifeste et que nous n avons pas le droit d eniretenir Et la conclusion me parait tre celle ci En mali re de pension tous les moyens de la puissance pubiique doivent tre mis gratuitement la disposition du cr aneier quel qu il soil d ail leurs je le souligne conjoint enfant ascendant pour obli ger le d biteur respecter les d cisions de justice La proc tlure qui vous est propos e r pond ces exigences elle est facile d acc s elle est graluite elle doit tre rapide et si elle ne l est pas assez j ai indiqu ee qui serait fait elle doil tre efficace Telle qu elle est con ue le plus grand nombre sera oblig de s soumettre Mieux le plus grand nombre s ex cutera de bonne gr ce plut t que d avoir le percepleur aux trousses et des p nalit s lourdes la elef Mais s il faut aller aussi loin que possible dans les moyens de contrainte exerc s contre le d biteur d faillant il n est ni opportun ni juste que l Etat se substitue lui Sinon le fl au socia du non paiement des pensions alimentaires loin d tre r duit risquerait de prendre plus d ampieur encore la
132. viter des lon gueurs dans le texte de la pr sente question crite il est indiqu que les photocopies d s documents voqu s ci dessus sont adress es M le ministre des transports Depuis l change de correspondance rappel ci dessus des essais ont t effectu s dans la descente m me de Laffrey qui ont d montr l efficacit du ralentisseur lectrique et l inefficacite totale du ralentisseur sur chappement pour un v hi cule de quinze tonnes lanc soixante dix kilom tres l heure au point mort cinquante personnes et le chauffeur tant bord En rappelant ia multitude d accidents analogues survenus dans la France enticre et en particulier eeux de Nice qui ont motiv la question crite n 4301 il lui demande quelies sont les mesures prises apr s la catastrophe de Laffrey du 2 avril 1975 ei plus sp cialement s il envisage enfin j obligation au moins pour les v hicules neufs du ralentisseur lectrique chambres d agriculture ivatidir des comit s d entreprise en leur sein 18643 10 avril 1975 M Braun expose M le ministre de l agriculture que la circulaire 4EAPS D C n 3853 en date du 27 f vrier 1969 manant de son minist re direction g n rale de l enseignement et des affaires professionnelles et sociales pr cise que les chambres d agriculture tablissements publies n entrent pas dans le champ d application du d cret n 68 556 du 18 juin 1968 concernant les comit s d e
133. 126 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 B O D G I 7 C 1 7 ou recueilli par donation instruction D G I du 13 juin 1974 B O D G L 7 C 5 74 doit tre tendu au cas o cet immeuble a t recueilli dans une sueeession depuis moins de deux ans Tore de publicit fonci re exon ration au pr it des acqu reurs de terrains qui pourront tre d clar s u structibles apr s viabilisation 19408 7 mai 1975 M Piot expose M le ministre de l conomie et des finances que Partiele 69t du code g n ral des imp ts subordonne l exon ration de la taxe de publicit fonci re ou de droit d enregistrement sur les ventes de terrains destin s la construction notamment la condition que soit produit un certifivat d urbanisme d clarant le terrain constructible L entr e en vigueur de cette obligation a t fix e au 1 juillet 1975 Il appa rait que des certificats d urbanisme r putent des terrains incons tructibles au seul motif que leur mise en viabilit n est pas effectu e bien qu ils soient situ s dans des zones constructihles et poss dent les dimensions et superficie n cessaires Toutefois les services int ress s interrog s pr cisent que les terrains devien dront construetibles si l acqu reur prend l engagement d assurer la mise en viahilit du terrain Dans ces conditions l acqu reur d un tel terrain ne pourrait dater du 1 juillet prochain b n ficier de l exra ratio
134. 3 avri 1975 Mme Chonuvel attire l attention de Mme le minlsire de la sant sur les uifficult s de gestion que rencontre le foyer des jeunes travailleurs Pierre Curle Bagnolet Seine Saint Denis Comme celle de tous les autres foyers de jeunes travailleurs sa situation financi re est dramatique Si des aides de l Etat et du patronat n interviennent pas ce foyer comme d autres risque de fermer ou d tre contraint augmenter les prix de pension dans des proportions insupportables pour ses r sidents Voici un an lors d une entrevue avec Mme Dienesch il avait t soulign que de 1970 1973 les prix pratiqu s par le F J T avaient augment de 36 p 100 alors que le salaire moyen des r sidents n avalt progress durant ces trois ans que de 12 p 100 la part de dla pension dans le selaire moyen passant de 46 55 p 100 Depuis le prix de la pension a augment de 25 p 100 alors que le salaire des r sidents stagneni Pour sa part le conseil municipal de la ville de Bagnolet devant la carence gouverne mentale a t contraint de aoutenir financi rement ie budget du F J T La limite impos e par un transfert des charges accru sur la commune falt que le conseil muntcipal qui a vers pour 1975 une subvention de 200000 F ne pourra pas combler le d ficit total chiffr 500000 F pour l ann e en cours D autre part le conseil municipal de Bagnolet consid re comme ir s Improbable la
135. 3 r dig en ces termes Dans le texte de l article 5 substituer aux mots la proc dure de recouvrement publie les mots la caisse nationale charg e du r glement ei du recouvrement des pensions alimentaires Cet amendement est galement devenu sans objet Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 5 L article 5 est adopt Article 6 M le pr sident Art 6 Pour les sommes qu il est charg de recouvrer le Tr sor est subrog dans les actions et garanties dont dispose le cr ancier puur le recouvrement de sa pension alimentaire MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 24 con u comme snuit R diger ainsi le d but de l article 6 lt Pour les sommes qu elle est charg e de recouvrer la caisse nationale charg e du r glement et du recouvrement des pensions alimentaires est subrog e gt le reste sans chan gement Cet amendement est devenu sans ohjet Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 6 L article est adopt Article 7 M le pr sident Art 7 Le recouvrement publie des sommes percevoir est effectu par les comptables directs du Tr sor selon les proc dures applicables en mati re de contribu tions directes e Le montani de ces sommes est major de 10 p 100 au profit du Tr sor ti
136. 61 p 100 du budget contre 52 p 100 en 1973 la part de l Etat atteindra 1370000090 francs contre 89 000000 francs Le d partement contraint d en faire l avance se lrouve hors d tat de suivre cette progression de 70 p 108 en deux ans La cons quence en est que le d partement ne peut plus payer les d penses d aide m dicale aux h pilaux et aux tablissements sociaux ni leur consentir d avances si bien qu ils prouvent les plus grandes difficult s s acquitter de leurs dettes et m me pour les plus importantes payer seulement lenr personnel 1 ne peut non plus r gler ses propres cr anciers dont cerlains en arrivent refuser de continuer lui assurer leurs fournilures ainsi les directions d partementales de l quipement et de l action sanitaire el sociale sont menac es de paralysie parce qu elles ne trouvent plus s approvisionner ca carburant De m me les entreprises de travaux publics n arrivant pas se faire payer par le d par lement sant menac es de ne plus pouvoir verser leur salaire leur personnel Cette situation ne peut se r tablir qu en constituant d s le d but de l ann e dans les comptes du tr sorier payeur g n ral une provision au profit du d partement qui l utiliserait au fur et mesure du r glement des d penses celte proviston serait calcul e sur la base de 90 p 100 de la parl de l Etat dans les pr visions de d penses inscrites au budget de l ann e en co
137. 628 13 juin 1975 M de Poulpiquet expose M le ministre de la qualit de la vie que de plus en plus les agriculteurs sont amen s constater les effets nocifs de certains produits chimiques pesticides insecticides d sherbants employ s en agriculture Des constatations ont t faites en ce qui concerne la destruction de petits animaux iviseaux gibier ete D autres observations ivftiniment plus graves ont t faites r cemment Des agriculteurs utilisateurs des produits chimiques en cause ont t atteints d affeciions s rieu ses qui ont dans certains eas entrain la mort Tr s r cenunent l pandage par voie a rienne de certains de ces produits proximit de mai lt ons de retraite a atteint des personnes g es hospitalis es dont certaines sont mortes Il semble que les produits en cause pr sentent une incontestable nocivit D ailleurs quelques uns d entre eux vends en France sunt interdits dans les pays industriels qui les fabriquent vraisemblablement cause du danger qu ils pr sen tent IE lui demande de quelle mani re est assur e la surveillance de l ingaquit de ces produits Il souhaiterait savoir si les marens dont il dispose cet gard sont suffisants 11 lui demande galement quelles mesures supol mentaires il envisage de prendre pour assurer une nmieillcure protection non seulement des agriculteurs mais de tous ceux qui habitent en zone rurale Retraites compl mentaires affiliat
138. 72 par M Mazeaud rapporteur de la commission des lois lors de la diseussion du texte qui devait devenir la Joi du 2 janvier 1973 A celte poque le Gouvernement n avait pas e d nos e affectucuses pressions mais je crois d apr s les propos de M le ministre qu il accepterait maintenant ce syst me qui per mettrait de r gler un certain nombre de cas sociaux M le pr sident La parole est M Ducolon M Guy Ducolon Monsieur le ministre je constate que vous vous opposez ce que le Tr sor paye imm diatement arguant du fait que les contribuables supporteraient la charge pendant le temps de recouvrement Mais vous n usez pas du m me argument lorsqu il s agit de faire payer les caisses d allocations familiales Un d put communiste Ce sont alors les ravailleurs oui parent M Guy Ducolon Ce sont en effet les travailleurs qui ali mentent les caisses d allocations familiales Et nous savons fort bien que les familles r clament l augmentation du montant des allocations familiales mais ie Gouvernement se refuse prendre les mesures qui permettrait de combier le retard pris par ces allocations Le Gouvernement voudrait que les caisses jouent le role que le Tr sor pourrait tenir Mais le Tr sor percevra la majoration de 10 p 100 alors que les caisses d allocations familiales se contenteront d tre rembours es des sommes qu elles auront avanc es H s agit l d un transfert de responsabilit
139. 75 M Mexandeau appelle Fattention de M le ministre de l ducation ur la situation tout fait anormale des charg s de functions de ewnseiller d ducation auxiliaire qui sont nomm s un emploi et en exercent un autre I lui demande s il estime normal que l indice de ces personnels reste bloqu au niveau 2 S sans voluer en fonction de l anciennet et s il n envisage pas d instaurer un Concours sp cial r serv aux com seillers d ducation en exercice pour le recrutement de eonseillers d ducation auxiliaires afin de r soudre ce probl me e Budget transjert de cr dits du budget des charges Communes celui du tourisme par arr t du 26 mal 19757 20668 13 juin 1975 M Zuccarelli appelle l attention dr M le ministre de l conomie et des finances sur les dispositions de larr t du 26 mai 1975 Journal officiel du 3 mai 1975 p 54421 Il jui fait observer que cet arr t a annul 506000 francs en auto _ Qr SEANCE DU 12 JUIN 1975 4119 isations de programme et en er dits du paiement au chapitre 33 02 du budget des charges conimunes et a ouvert un er dii d un nion tant quivalent au chapitre 34 14 du budget du tourisme Les eredits primitivement vot s par le Parlement euneernaient les d penses d im vestissement li es l am nagement de ja Coarse Dans ces conditions il lui demande de bien vouloir lui faire connaitre 1 si S agissant d un arr t de transfert
140. 8 sation d un terrain c d une collectivit publique dans les conditions pr vues l article 19 du code de l urbanisme et de l habitation actuellement article L 130 2 du m me code n entre pas dans le champ d application du paragraphe I dudit article 35 A Ces dispasitions codifient les articles 85 et 86 de la lai n 67 1253 du 30 d cembre 1957 dite lai d orientation fonclere qui disposent qu afin de permettre la sauvegarde des bois et parcs et en g n ral d espaces bois s et sites naturels des agglom rations et de leurs environs ainsi que pour en favoriser l am nagement l article 19 du code de l urbanisme et de l habitation pr voit la possibilit d changes entre les propri taires d une part l Etat les communes et tablissements publics d autre part ayant pour objet la r ali sation d op rations d urbanisme Ces dispositions paraissent devoir logiquement s appliquer chaque fais d une commune effeciue avec des propri taires des changes de terrain en vue de proc der a l ex cution d un lotissement communal Un lotissement communal constitue en effet une op ration d urbanisme tendant am nager un ensemble de parcelles construire tout en observant les normes fix es par le service de la construction notamment en vue de la cr ation ou de la conservatian d espaces verts Cr d une maniere g n rale les actes d changes pass s entre des particuliers et les communes en vue d ex cuter un lotissement comm
141. 8 modifi par l amendement n 13 L article 18 ainsi modifi est adopte Apr s l article 18 M le pr sident MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 34 r dige comme suit Apr s l article 18 ins rer le nouvel article suivant e La caisse nationale charg e du r glement et du recou vrement des pensions alimentaires et des rentes est aliment e par une taxe parafiscale pr vue l article 4 de l ordonnance n 59 2 du 2 janvier 1939 portant loi orga nique relative aux lois de finances Cet amendement est devenu sans objet Article 19 M le pr sident Art 19 Un d cret en Conseil d Etat fixera les modalit s d application de la pr sente loi Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 19 L article 19 est adopte Article 20 M le pr sident Art 20 La pr sente loi entrera en vigueur le premier jour du troisi me mois qui suivra la publi cation au Journal officiel de la R publique fran aise du d cret pr vu l article pr c dent gt M Krieg rapporteur a pr sent un amendement n 14 ainsi libell R diger ainsi l article 20 La pr sente loi entrera en vigueur le 1 janvier 1976 La parole est M le rapporteur M Jean Charles Krieg rapporteur La eommission des lois avait d j donn son avis lors
142. 8 n 1403 en remplacement de M Raynal M L Huitlier a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Canacos et plusieurs de ses coll gues tendant suspendre les mesures de saisie mobili re ou d expulsion pour dettes de loyers et charges ou de mensualit s d accession la propri t familiale du logement n 1666 M Fanton a t nomm rapporteur de la proposition de loi organique de M Bernard Reymond modifiant les dispositions du code leetoral relatives aux incompatibilit s des mandats de d put s s nateurs conseillers g n raux conseillers municipaux et aux conditions d ligibilit n 1675 COMMISSION DE LA PRODUCTION ET DES CHANGES M Balmig re a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Maisonnat et plusieurs de ses coll gues sur l am nagement de l espace montagnard n 1708 M Denis a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Chassagne et plusieurs de ses coll gues relative la cr ation et la protection des jardins familiaux n 1714 M Barbet a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Paul Laurent et plusieurs de ses coll gues tendant mainte nir et d velopper les emplois industriels et artisanaux Paris et dans les d partements des Hauts de Seine Seine Saint Denis et Val de Marne n 1715 M B cam a t nomm rapporteur de la proposition de loi de M Coust tendant modifier la loi n 72 1137 du 22 d cembre 1
143. 972 relative la protection des consommateurs en mati re de d mar charge ct vente domicile n 1716 Mme Cr pin a t nomm e rapporteur de la proposilion de loi de M Fouchicr tendant eompl ter les mesures de lutte contre la rage en instituant l obligation d identification des chiens n 1718 Mme Cr pin a t nomm e rapporteur de la proposition de loi adopt e par le S nat relative la cr ation d une carte d auto stoppeur n 1731 Sur l amendement n 20 de M i de loi relatif au recouvrement public des pensions alimentaires ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 12 JUIN 1975 ANNEXES AU PROC S VERBAL DE LA 2 S ance du Jeudi SCRUTIN N 190 Chaumont l article 2 du projet ile cr ancier ne peut s adresser la caisse nationa e chorg e du recouvrement que s il a chou l une des voies d er cution de droit prirei Nombre des VOtInts m tees s d esse REAN Nombre des suffrages exprim s Majorit absolue Pour l adoption Contre ntm mm L Assembl e nationale n a pas adopt MM Abadie A duy Alfonsi Allainmat Andrieu Haute Garonne Andrieux Pas de Calais Ansart Antagnac Arraut Aumont Baillot Ballangcer Balmigere Barhet Bardol Barel Barthe Bastide Bayou B cam Beek Benoist Bernard Berthelot Berthouin Besson Billoux Andr Billoux Fran ois Blanc Maurice Bonnet Alain Bord
144. ANCE DU 12 JUIN 1975 4111 Lazzarino Mermaz Rieubon Lebon Mexandeau Rigout N ont pas pris part au vote Leenhardt Michel Claude Roger Le Foll Michel Henri Roucaute MM C saire Fiszbin Legendre Maurice Millet Ruffe Abadie Chambaz Forni Legrand Mitterrand Saint Paul Alduy Chandernagor Foyer Le Meur Mollet Sainte Marie Alfonsi Charles Pierre Franceschi Lemoine Montdargent Sauzedde Allainmat Chaumont Fr che Le Pensec me Moreau Savary Andrieu Chauvel Christian Frelaut Leroy Naveau Schwartz Gilbert Haute Garonne Chauvet Gaillard Le S n chal Nil s Senes Andrieux Chev nement Garcin L Huillier Notebart Sp nale Pas de Calais Mme Chonavel Gau Longequeue Odru Mme Thome Pate Ansart Cl rambeaux Gaudin Loo Philibert n tre Antagnac Combrisson Gayraud Lucas Pignion Lucien Tourn Arraut Mme Constans Glovannini Maisonnat Pimont Vacant Aumont Cornette tArthur Gosnat Marchais Planeix Ver Baillot Cornut Gentille Gouhier Marie Poperen Villa Ballanger Cot Jean Pierre Goulet Daniel Masqu re Porelll Villon Balmig re Couve de Murville Gravelle Masse Pranch re Vivien Alain Barbet Cr peau Guerlin Massot Balite Vizet Bardol Dalbera Haesebroeck Maton Raymond Weber Claude Barel Darinot Hage Mauroy Renard Zuccarelli Barthe Darras Mme Hauteclocque Bastide Dassault de Excus s ou absents par cong Us Des Dore
145. Bryr Les 1500 logements seraient compl tement enferm s l int rieur de ces voies grande cireu lation En outre la r alisation de l autoroute A 4 en talus devant les Hautes Noues au lieu de continuer sur le plateau la tranch e commenc e en contrebas dans la travers e de Champigny eomme cela aurait t logique aggravcrait fortement les nuisances impo s es aux habitants Il lui demande en cons quence 1 s il n entend pas recansid rer le profil de l autoroute A4 de mani re qu elle passe sous la d viation de la R N 303 et non dessus et qu elle soit r alis e en tranch e face la cit des Hautes Nougs 2 quels sont les dispositifs pr vus pour r duire les nuisances phoniques que su pporlera cette cit 3 quelles mesures il prend de mani re ce que la d viation du chemin d partemental 33 n emprunte pas le boulevard de Friberg mais passe derri re les Hautes Noues dans l emprise de l changeur A 4 A 87 ms 22 PP PP PP SEANCE DU 12 JUIN 1975 4121 Ouvriers des parcs et ateliers des pouts et chauss es retards dans l application des engagements pris leur gard 18606 9 avril 1975 M Gaillard appelle l attention de M le ministre de l quipement sur les revendications des parcs et ateliers des ponts et chauss es I lui fait ohserver que des engagements ont t pris en 1974 par le Gouvernement afin l que les augmentations de salaires de la fonetion publique so
146. C A N T E C qui s tonne que le d cret n 7454 du 23 janvier 1974 permettant aux anciens combattants ct anciens prisonniers de guerre d ouvrir droit la retraite anticip e au taux plein entre soixante el soixante cinq ans n est pas tendu aux affili s de 1 L R C A N T E C M lui demande s il ne juge pas n cessaire de prendre rapidement un arr t d exiension aux asst r s de ITL R C A N T E C Ecoles malCruelles et primaires ninsuffisauce du nombre d euscr naants V nissienx Rh nel 19540 8 inai 1975 M How l attire l attention de M le ministre de l ducation sur le earactuore s lectif du projet de r forme de l en seignement qui loin de premouvoir la d mocratisation la la cit et la gratisit totale d veloppe un ensemble de structures qui visent adapter l enseignemer aux imp ratifs conomiques de la politique de profits I l informe dun mangue de quinze postes en maternelle pour r duire ta moyenne trente cinq l ves par ciasse et nnze pos tes en primaire pour ramener les classes vingt einq l ves dans les cours pr paratoires et l mentaires de premi re ann e cela pour la seule ville de V nissieux H estime que des moyens budg taires s imposent pour Ja rentr e 1975 et lui demande quelles dispositians il entend prendre pour r pondre ces besoins Eusciunants rere ndications les protessenurs techniques adjointsi 19541 mai 1973 M How l attire
147. Ja responsabilit individuelle au mayen de m thodes coercitives M Pierre Charles Krieg rapporteur Je suis la fois d put de la Bastille et du Palais Royal Sourires M Raymond Forni A l examen il semble que notre rapporteur saisi du vertige du verbe nait t sensible qu aux seuls arguments pubiicitaires develonp s g n reusement par le Gouvernement et par le ministre des finances depuis de nom breuses semaines et que pris au pi ge du matraquase des esprits il n ait pas manifest l objectivit n cessaire l analyse d un tel teste Je me garderai bien cependant de tomber dans le travers d une critique syst matique de ce rapport qui souligne parfois judicieusement les lacunes du projet et les r serves que suscite sa lecture Les limites vous les avez trac es monsieur le rapporteur Elles sont troites et conduisent un simple remaniement sans v ritable changement En v rit votre projet monsieur le ministre est incomplet partiel et illogique Il constitue somme toute un moyen d accompagnement du divurce sanction dont le Gouvernement a exig le maintien il y a quelques jours et de la faute qui est Son origine Votre projet est incomplet parce qu il s ins re dans un systeme dont certaines dispositions sont encore inconnues Les bribes que vous l chez successivement et parcimonieusement devant cette assembl e ne nous permettent pas d en cutrevoir la coh rence Quelle sera la tene
148. L arliele 14 ainsi que je l ai indiqu dans mes rapports crit et oral a pour objet de cr er des p nalit s suppl mentaires l encontre du d biteur d une pension alimentaire qui apr s en avoir t d charg soit sa demande selon Particle 13 soit la demande du cr ancier ou sur demande conjointe sclon l article 12 est relomb dans son erreur et a omis de payer ce qu il doit Cet article 14 pr voit des p nalit s assez s v res majoration de 10 p 100 au profit du cr ancier et r cup ration de la totalit de l arri re La commission des lois a estim que le Gouvernement avait t un peu trop bienveillant l gard du d biteur En effet il tait pr vu que ces p nalit s ne pouvaient jouer que lorsque la cessation du recouvrement public tait intervenue la seule demande du d biteur J ai d j indiqu que le cr ancier de la pension alimentaire qui d apr s l article 12 peut renoncer sa demande de recou vrement public pouvait tre l objet dans certains cas de pressions plus ou moins fortes de la part du d hiteur pour renoncer aux moyens dont il dispose l encontre de ce dernier l a paru anormal la commission que dans un tel cas le d biteur puisse en fait tre b n ficiaire de l op ration et contrain dre le cr ancier recommencer la totalit de la proc dure La commission a estim qu il convenait d emp cher autant que possible le d biteur de retombe
149. Lemaire i Offror Sanford Le Tac Ollivro Sauvaigo Ligot Omar Farah litireh Schlaesing Liogier Palewski Schnebelen Limouzy Papet Schvartz Julien Macquet Papon Maurice Seitlinger Magaudl Partrat Servan Schreiber Malene de la Peretti Simon Edouard Malouin Pianta Simon Jean Claude Marcus Picquot Sourdille Marette Pidjot Soustelle Martin Pinte Spraucr Masson Marc Piot Mme Stephan Massoubre Plantier Terrenalre Mathieu Gilbert Pons Tiberi Matkieu Serge Pouipiquet de Tissandier Mauger Pr aumont de Torre Maujo an du Gassel Pujol Turca Mayoud Quentier Valbrun M decin Radius Valenet M haignerie Raynal Valleix Mesmin R thore Vauclair Messmer Ribadeau Dumas Verpilli re de la M taver Ribes Vitter Meunier Ribi re Ren Voiquin Mme Alissoffe Richard Voisin H l ne Richomme Wagner Mohamed Rickert Weber Pierre Montagne Riquin Weinman Montesquiou de Riviere Paul Weisenhorn Morellon Rivi rez Zeller S est abstenu volontairement 1 M Drapier N ont pas pris part au vote Kiffer Marie MM Benouville de Mme Hauteclocque dei Excus s ou absents par cong Application de l article 162 alin as 2 et 3 du r glemeni MM Hunault Petit Peyret Stehlin et Sudreau N ont pas pris part au vote M Edgar Faure pr sident de l Assembl e nationale et M B
150. Ligot attire tout particuli rement l attention de M ie Premier ministre sur le Conseil sup rieur de la coop ration dont le secr tariat est assur par le secr tariat g n ral du Gouvernement La composition de ce Conseil n a pas t revue depuis 1963 et il conviendrait de pourvoir l attribution d un certain nombre de si ges vacants Pour leur part l Assembl e nationale et le S nat ont d sign leurs repr sentants ce Conseil en d cembre 1974 11 lui demande quelles mesures il compte prendre pour pourvoir l attribution des si ges vacants et quelle date il pense convoquer le Conseil sup rieur de la coop ration qui n a pas t r uni depuis 1968 Expropriation retards dans lVattribution des indemnit s aux propri taires expropri s pour l am lioration de Ia C D 37 entre Sussat et Loli ollc EAllier 18721 12 avril 1975 M Villon signale M le ministre de l conomie et des finances que les propri taires des parcelles expro pri es pour l am lioration d une route C D 37 entre Sussat et Lali zolle dans le d partement de l Allier en ao t 1969 attendent aujourd hui encore c est dire pr s de six ans plus tard le rem boursement de la valeur des terres expropri es pour cause d utilit publique et au prix fix l poque de 3000 francs l hectare alors que e projet a t depuis longtemps r alis Il attire son attention sur le fait qu entre temps la valeur r elle au
151. M le ministre de l agriculture sur un projet de statut professionnel attendu par les entreprencurs de travaux agricoles I voudrait savoir si ce projet a t examin par les services comp tents et aboutira prochainement 3 la r glementation de l exercice de la profession que souhaitent les int ress s Industrie du b timent et des travaux publics modificatiuns danus ic r glement des cr dits d anticipation 18612 9 avril 1975 M Lebon se r f rant aux d cisions prises le 8 janvier 1975 par le conseil des ministres en faveur des travaux publics et du b timent demande M le ministre de l quipement quelles mesures ont t effectivement prises au sujet des modifications qui doivent intervenir dans le r glement des cr dits d anticipation tant donn que les d clarations reproduites le 9 janvier par la presse indiqueraient que le terme des avances serait li aux conditions du march de l argent et varierait men sugllement D O M extension l outre mer de la r glementation sur les G A E C 18625 9 avril 1975 M Fontalne demande M Je ministre de l agriculture de lui faire connaitre dans quel d lai il entend prendre le d cret d application dans les d partements d outre mer de la lot du 8 ao t 1962 sur le groupement agricole d expioiation en eommun iG A E C L absence d un lel texte r glementaire handi cape gravement l action de r forme fonci re confi e la S 4 F E R
152. M le pr sident Personne ne demande plus voter Le scrutin est elos Voici le r sultat du scrutin Nombre de votants en 478 Nombre Ae suffrages exprim s 457 Majorite Allen 2 MR oo 239 Pour l adoption 190 Gontre saaan 287 L Assembl e nationale n a pas adopt M le pr sident MM Forni Massot Gau Besson et les mem bres du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche et appareni s ont pr sent un amendement n 16 r dig comme suit Dans le premier alin a de l article 2 substituer aux mots zau procureur de la R publique les mois eau greffier La parole est M Forni M Raymond Forni J ai d j expos les raisons qui nous ont conduits d poser cet amendement Quel que soit le sort r serv au fonds de garantie nous pensons que la saisine de l autorit administrative par le greffier du tribunal d instance fonctionnaire asserment constitue une voie plus simple et plus rapide que la saisine par le procureur de la R publique autorit p nale M le pr sident Quel est l avis de la commission M Pierre Charles Krisg rapporteur La commission est hostile l adoption de l amendement n 16 Je ferai d abord observer M Forni que le procureur de la R publique pr s le tribunal de grande instance n est pas une autorit exclusivement p nale Par ailleurs son r le d passe jaigement celui du greffier du tribunal
153. Maisonnat expose M le ministre de l conomie et des finances que malgr les diff centes promesses faites les pensions des retrait s de l Oflice ch rifien des phosphates n ont toujours pas t revalnris es d une mani re quitable JI en r sulte un pr judice impnrtant pour les inl ress s pr judice qui s accroil r guli rement avec la hausse des prix Il lai demande dune quelles mesures il compie prendre rapidement prur mellre fin Ja spoliation dont sont victimes ces retrait s et rattraper le retard d j pris et pour qu l avenir les retraites de l Office ch rifien des phosphates snient revaloris es dans les m mes condi ons que Fensemble de celles ci Logement aide aux familles de ch meurs en difficult et arr des proc dures de saisie et d erpulsion 19523 8 mai 1975 M Fran ois Biiloux expose M le ministre de l quipement qu en raison du ch mage talal et partiel important Marseille et de la hausse des lovers el charges un sombre srandissant l1 de locataires des offices 11 L M et autres logements sociaux ne peuvent plus parer sur 24000 Incataires de l O P A C LL M EO000 ont re u des commandements avant exoulsion fes milliers de lamilles sont menac es de eoupure par EP VG D r 2 de demandeurs de logements ne peuvent les gt ser tani donn leurs salaires insuffisants des Incataires avant des retards de paiement de leur layer se voient ouvrir en leur absence
154. Mme le secr taire d Etat charg e de la condition f minine caract rise les perceptions se retrouve dans la premi re phase de la proc dure Monsieur le ministre pourriez vous nous donner quelques explications sur les moyens qui seront mis en uvre sur les proc dures qui seront employ es Certes M le garde des sccaux n est pas l ce soir et d ailleurs quand il est pr sent il a plut t tendance renvoyer la halle d autres ministres N anmoins j aimerais conna tre les inten tions du Gouvernement quant l application d un systeme qui m inqui te m me si la proposition de M Forni ne me semble pas bonne M le pr sident La parole est M Forni 2 sc mms Le ee ne SEANCE DU 12 JUIN 1975 4097 M Raymond Forni Monsieur le ministre avant de u poser mon amendement j ai pris la pr caution d interroger des pro cureurs de la R publique Le moins qu on puisse dire c est qu ils ne sont pas tr s enthousiastes l id e de se transformer en assistantes sociales comme je l ai d j expliqu De sureroit le recouvrement et la fixation du montant de l en semble des pensions alimentaires qu il s agisse des contrihutions aux charges du m nage ou des pensions alimentaires d ascen dants sont du ressort exclusif du tribunal d instance De quelle autorit disposera le procureur de la R publique pour diminuer on augmenter le montant d une pension alimen taire dune pour remettre
155. SEMBLEE NATIONALE Article 18 M le pr sident Art 18 L article 5 de la loi n 73 5 du 2 janvier 1973 est remplac par les dispositions suivantes La proc dure de paiement direct est applicable aux termes ehoir de la pension alimentaire Elle l est aussi aux sommes dues pour les trois derniers termes chus avant la notification de la demande de paiement direct Le r glement de ces sommes est fait par fractions gales sur une p riode de six mois gt M Krieg rapporteur a pr sent un amendement n 13 ainsi libell R diger ainsi le dernier alin a de l article 18 e Elle l est aussi aux termes chus pour les six derniers mois avant la notification de la demande de paiement direct Le r glement de ces sommes est fait par fractions gales sur une p riode de douze mois La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur Cet amendement tend harmoniser l article 18 avec les dispositions que nous avons vot es l article 3 et qui portent sur le recouvrement des arri r s non plus trois mois chus mais six mois chus M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Le Gouvernement s en rernet la sagesse de l Assemhi e M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 13 L amendement est adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 1
156. U 94 ont re u les soins indispensables dans un d lai r duit augmentant les chances de succ s des traitements ou interventions m dicales Toutefois le S A M U n a pu encore r aliser un v ritable quadrillage du d partement indispensable pour assurer l efficacit optimale du service C est aijnsi que le service d anesth sie r animation de l h pital intercommunal de Villeneuve Saint Georges devrait tre renforc de mani re pouvoir couvrir le Sud du d partement pour le compte du S A M U Il lui demande en cons quence si elle n entend pas attribuer l h pital intercommunal de Villeneuve Saint Georges les cr dits Indispensables pour lui permettre de tenir tout son r le dans le cadre du S A M U 94 Emploi certificats de cessation provisoire de travail adress s auz sSolcri s des usines Dentzer de Montreuil Seine Soint Denis 18418 3 avril 1975 M Odru expose M le ministre du travail que soixante six travailleuses des usines Dentzer de Montreuil Seine Salnt Denis ont re u le 24 mars 1975 un certificut de cessation pro visoire de travail les informant que leur contrat de travail tait suspendu depuis le 24 f vrier 1975 pour une dur e sup rieure aux deux quatorzaines pendant lesquelles l int ress est admis au b n fice des allo ations de ch mage partiel conform ment la r glemen tation en vigueur Selon ce certificat chacune des soixante six travailleuses
157. a R publique Or le scul parquet que je connaisse celui du Mans est actuellement d bord et le garde des sceaux est incapable de nommer les substituts qui figurent au tableau des eftectifs thcoriqies Quant l administration des finances elle devra vraisemblable ment cr er de nouveaux emplois ou un service pour mettre les pensions en recouvrement public Madame le secr taire d Etat ce stade de la discussion il est encore possible d am liorer le texte et d abandonner cette conception quelque peu hypocrite selon laquelle le recouvre ment des pensions est une affaire de droit priv D ailleurs toute l ambigu t de votre attitude r side dans le titre m me du projet de loi recouvrement public des pensions alimen taires It faut que vous apportiez ce texte beaucoup plus de r a lisme et beaucoup plus d humanit Vous ne pouvez en effet nous faire adopter un texte qui n apporic pas aux femmes seules aux vicillards la r gularit et la garantie de leurs revenus qui ne leur vite pas de procc durer contre leur ancien conjoint voire contre leurs eniants qui ne leur pargne pas les mendicit s de l aide suciale le recours l aide judiciaire qui ne leur apporte pas cette dignit et ce respect de soi m me qui constituent l aspiration la plus profonde de tous les tres humains Applaudissements sur de nombreux bancs de l union des d mocrates pour la R publique des r publicains ind pendants des
158. a participation de PEtat la construction du C E S Lavoisier Pantin Seine Saint Denis 18346 3 avril 1975 Mme Chonavel demande M le ministre de l ducation s il peut lui faire conna tre les raisons pour lesquelles les engagements pris vis vis de la comriune de Pantin ne sont pas respect s concernant le financement de la construction du C E S Lavoisier Bien que ladite municipalit ait proc d l acqui sition des sois n cessaires la construction ainsi qu au paiement de toutes les indemnit s d viction et d expropriation pour une somme de 8832 000 francs et que cette op ration figure sur la liste pr vi sionvelle pluriannuelle 1975 1977 des constructions scolaires du second degr premier cycle la municipalit est inform e par M le pr fet de r gion que le financement n est pas pr vu pour 1975 pas plus que l attribution d une subvention provisoire en appli cation de l article 1 de l arr t minist riel n 72 952 du 23 octo bre 1972 En cons quente elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour que la ville de Pantin recoive le versement de la subvention dans les plus brefs d lais subvention d un montant de 4416 000 francs correspondant la part de PEtat comnte tenu que la situation ainsi cr e p se lourdement sur la tr sorerie de la commune Foyers de jeunes travailleurs difficult s financi res du foyer de Bagnolet Seine Suint Denis 19348
159. able de supprimer ceite obligation ct de d sencombrer ainsi les commissions m dicales compte tenu du fait que les appel s d sirant faire valider leur perinis de conduire obtenu titre mili taire ont d ja subi tout au long de leur s jour sous les drapeaux un certain nombre de visites m dicales auxquelles il est difficile de penser qu une quelconque incapacit e t pu chapper 4130 ASSEMBLEE NATIONALE Enseignants int gration des professeurs techniques odjoints de lyc e technique dans le corps des professeurs certifi s 19457 7 mai 1975 M Fr che expose M le ministre de leducation la situation des P T A de lyc e technique Il lui rappelle que les P T A de lyc e participent la pr paration des B T N B T B E lL B T S c est dire iravaillent dans les classes o l enseignement litt raire et scientifique est assur par des certifi s et des agr g s les techniques professionnelles avant connu des progr s extr mement rapides cet enseignement exige de la part des P T A un recyelage imp ratif et permanent Or d s 1972 sous le minist re de M Fontanet un texte tait mis au point par lequel un concours sp cial interne faisant appel aux connaissances techniques et l exp rience p dagogique tait institu qui permettait sept P T A sur huit d avoir acc s au corps des certifi s Il s tonne qu en 1974 le nouveau ministre ait annul cette d cision et qu
160. aient pas encore renouvel s la date du 21 mars Il consid re que seule l int gration des personnels dan le cadre statutaire peut permettre de mettre un terme une situation pr judiciable ces travaillzurs et la recherche Enfin cet tat de fait aboutit ia plus grande diversit des situations d ailleurs plus pr caires les unes que les autres et entra ne Ja multiplication des organismes qui dispensent les budgets et des difficult s pour constituer des quipes stables susceptibles d entre prendre des travaux de loague haleine qui doivent tre les orienta tions logiques de la recherche scientifique R pondant aux pr ac cupations des chercheurs du personnel technique et administratif des enseignants de la station marine d Endoum Marseille I lui demande s il entend proc der l int gration de tous ces personnels dans le cadre statutaire du C N R 5 ka Travailleurs saisonniers attribution d allocations dalde publique 18407 3 avril 1975 M Dutard attlre l attention de M le ministre du travail sur la situation particuli rement dramatique des travailleurs saisonniers En effet en raison du d cret du 25 septembre 1967 art 3 lorsque ces derniers ne trouvent pas d emploi en dehors de leurs p riodes habltuelles de travail ils ne peuvent b n ficier des allocations d aide publique Ainsi de nom breuses familles connaissent des difficult s mat rielles et morales tr s graves
161. ain plafond Farmi ces personnes figurent notamment le ministres du culte catholique Il appelle ce propos son attention sur le refus apport la demande pr scnt e par certains de ceux ci en vue de percevoir celte allocation oar anticipation au titre de la loi n 73 1051 du 21 novembre 1973 applicable aux anciens combattants el aux anciens prisonniers de guerre La caisse des d p ts et consignations oppose en effet une fin de nan recevoir ces demandes du fait que les dispositions de la loi pr cit e ne s appliquent qu aux personnes relevant du r gime g n ral de la s curit sociale En lui signalant la discrimination particuli rement injuste engendr e par cette mesure et qui d nie les droits qui devraient tre reconnus lenscmble des anciens combattants et anciens prisonniers de guerre il lui demande que ceux des int ress s qui remplissent les conditions pour b n ficier des avantages pr vus par la loi du 2 novembre 1973 soient admis percevoir par articipation l allocation sp ciale laquelle ils peuvent pr tendre 1 souhaite que des dispositions soient prises dans les meilleurs d lais ce sujet Assurance involidit comptabilit d une activit r duite avec lu jouissance d une pension pour les ortisans invalides 19482 7 mai 1975 M de Poulpiquet rappelle M le ministre du travail que l article l 7 du d cret n 63 886 du 24 ao t 1963 qui a cr le r gime d assurance invalidit
162. ainsi l essentiel de leurs ressources Fin 1974 cn raison des campagnes lanc es peur des conomies contre le gaspillage ils ont accru leur effort et colleet bien davantage que les ann es pass es Or fait surpre nant personne ne veut des dizaines de tonnes de papier actuelle ment stock es C est pourquoi il demande M le ministre de l industrie de bien vouloir lui indiquer si ce principe de r cup ration est abandonn et dans le cas contraire quels sont les organismes qualifi s pour fixer des ceurs et acheter le preduit des collectes de vieux papiers Gr ves tconflit du travail et entreprise Seailles et Pison uccup e par la police Vendome Loir et Cherl 19402 7 mai 1975 M Lemoine rappelle M le ministre du travail la situation des travailleurs de l entreprise Scailles et Pison Vendome qui sont en gr ve depuis cinq semaines et ont t contraints l occupation de l usine du fait de l intransigeance patronale La direction de cette entreprise au licu de poursuivre le dialogue avec les repr sentants des syndicats a pos un ultimatum et devant le refus des travailleurs de c der devant la menace a fait intervenir la police pour faire vacuer l usine Les travailleurs ont manifest et ont occup la mairie de Vend me Selidaire de ces travailleurs il lui demande quelles mesures il compte prendre peur faire vacuer les forces de police et peur que soit sign le protocole sur la b
163. alarmante et digne qu on s en pr occupe Peusions de retraite ciriles et militaires fertension tons les peustonn s de l Etat et des collectivit s publiques des dispositions due regime g n raltr 20854 13 juin 1975 M Fran ois B nard expase M le ministre du travail le eas d un aueien fonetionnaire qui radie des cadres avant le l novembre 1964 alors qu il avait d pass l age de soixante ans et comptait plus de trente ann es de services se trouve singuli rement d favoris par rupport ceux de ses coll gues mis la retraite post rieurement eette date ear il ne b n ficie ni de l abaissement de l ge de la retraite pour les fonctionnaires anciens cumbattants ni des majorations accord es aux titulaires de pensions avant lev plus de trois enfants 11 lui demande s il n estime pas n cessaire de proposer toutes dispositions utiles pour que les excellentes mesures prises en faveur des retraites du r gime g n ral soient tendues tous les pensionn s de l Etat et des collectivit s publiques Enscignunts prise en compte pour l aroucement et l anciennet des services effectu s dans un tablissement d enseignement priv 29655 3 juin 1975 M Cabanel expose M ie ministre de de l ducation le cas d une femme actuellement prufesseur dans un lyc e d Etat el qui a t de 1943 1948 professeur dans un tablis ASSEMBLEE NATIONALE 4118 2 sement d
164. ang res sur le projet de loi auto risant l approbation de la convention entre le Gouvecrrement de la R publique fran aise et le Gouvernement de la R publique socialiste de Roumanie tendant viter les doubles impositions en ma re d imp ts sur le revenu et sur la fortune sign e Bucarest le 27 septembre 1974 n 1635 Le rapport sera imprim sous le n 1745 et distribu J ai re u de M Ren Fe t un rapport fait au nom de la commission des affaires trang res sur le projet de loi auto risant l approbation de la convention entre le Gouvernement de la R publique fran aise ct le Gouvernement du Royaume de Tha lande tendant viter les doubles impositions et pr venir l vasion fiscale en mati re d imp ts sur les revenus sign e Bangkok le 27 d cembre 1974 n 1637 Le rapport sera imprim sous le n 1746 et distribu J ai recu de M Mare Masson un rapport fait au nom de la commission de la production et des changes sur le titre Il du projet de loi portant r forme de l urbanisme ct de la politique fonci re n 1588 Le rapport sera imprim sous le num ro 1750 et distribu 4108 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 12 JUIN 1975 A _ _ _ _
165. ans une lettre M le Pr sident de la R publique quel point ve programme dans sa totalr leur paraissait indispensable une vie quilibr e de l arrondissement Au moment o le centre des villes tend se vider de ses habitants au b n fice des bureaux d aclivit s commer ciales de luxe ou de loisir et de quelques privil gi s de la fortune il est encourageant de voir mettre au point une r alisation qui permettra toutes les cat gories sociales d habiter l arrondisse ment en utilisant des quipements sociaux proches Le nouveau march Saint Germain lorsqu il sera termin sera un centre de rencontre pour tous jeunes et vieux handicap s et valides elients et commer ants Il jaindra des activit s de loisirs celles qui r pondent aux besoins collectifs de la vie quotidienne I pourra devenir un vrai centre d animation du 6 arrondissement Ainsi cet arrondissement si attachant d j par son caract re historique intellectuel et touristique deviendrait un de ceux n la aualit de la vie urbaine au Xx si ele prendrait tout son sens Cet appel a t sign par les associations du 6 arrondissement suivantes comit d aceueil et d am nagement du 6 arrondissement maison des jeunes du 5 arrondissements comit de liaison des A P E de neuf eoles primaires association des parents d enfants ina dapt s du 6 arrondissement association populaire Jeunesse et sport association de nalation Les M
166. ant Il lui demande s il n estime pas que cea d port s r sistants ont droit un rappel de la diff rence entre les sommes per ues comme pension el celles qu ils auraient d recevoir A Commerce ext rieur conditions de l exportation vers lfran d animaux d levage fran ais 19580 8 mai 1975 M Plerre Prench re signale M le ministre de l agriculture que ia presse sp cialis e a r cemment fait tat de la s v re mise en garde qu il aurait adress e aux exporta teurs fran ais en raison des conditions scandaleuses dans les quelles s effectue l exnortation d animaux fran ais notamment dans une p riode r cente pour ceux livr s l Iran Une op ration com merciale r alis e dans de telles conditions est de toute vidence de nature porter pr judice aux leveurs fran als d autant pius qu il semble qu elle ait t effectu e sous le contr le de deux orga nismes fa Sopexa et Cofranimex presque enti rement financ s par le budget de l Etat et plac s sous la tutelle des pouvoirs publles EH lui demande quell s mesures il compte prendre pour viter le retour d une telle Ae et le cas ai sanctionner les responsables Officiers propos tenus par un g n ral dana une r union officielle au sujet de jaurnalistes fran ais au Viet Nam 19581 8 mai 1975 M Hamel demande M le ministre de la d fense 1 si un officler g n ral exer ant un important commande ment a ble
167. ar l article 5 du d cret n 64 817 du 15 sep tembre 1969 Ensciguants trevvrsement de salaires erig des muitrres d internat et surveillants d erternat sons les cdrapeanri 20670 13 juin 1975 M Besson attire l attention de M le ministre de l ducation sur jes problemes que rencontrent ses per sonnels auxiliaires appel s sous les drapeaux en juillet ao t vou seplembre Si les maitres auxiliaires voient par application de sa circulaire du 22 mai 1974 174 1901 leur salaire des vacances assi mil s une indemnii qui n est pas de ce fait reverser en as d appel sous les drapeaux avant ia rentree il n en est pas de m me des maitres d internat et surveillants d exernat qui bien qu auxiliaires re oivent pendant leur service militaire des ordres de reversement de leur salaire ecnsid r comme per u tort partir du jour de leur d part suus les drapeaux H lui demande Si par mesure d quit if nestimerait pas justifi d assimiier cet gard les personnels auxiliaires de surveillance et les per sonnels auxiliuires d enseignement QUESTIONS ECRITES pour lesquelles les ministres demandent un d lai suppl mentaire pour rassembler les l ments de leur r ponse Art 139 alin a 3 du r glement M le Premier ministre fail l ssembl e nationale qu un d lai les l ments de sa r ponse le 8 mai 1975 par M Longequeue connaitre M Je pr sident de lui est n cessaire pour rassembler
168. ase des revendications acceptables pour les tra vailleurs Carte du combattant tieramen lib ral des demandes mangn des membres des forces suppl tives fran aises 19403 7 mai 1973 M Billotte rappelle M le secr taire d Etat aux anclens combattants que la loi n 74 1041 du 9 d cem bre 1974 a accord vocation la qualit de combattant et l attri bution de la carte du combattant aux membres des forces suppl tives fran aises poss dant la natiunatit fran alse la date de la pr sentation de leur demande eu domicili s en France la m me date Il appelle son attention sur les difficult s que risquent de rencontrer les int ress s pour faire valoir leurs droits soit du fait de l absence de journaux de marehe dans les formations qui les utilisaient ou de la destruction des archives soit du fait que ces anciens Suppl tifs ne pourront pr senter les documents militaires individuels attestant leur qualit et lcur pr sence dans SEANCE DU 12 JUIN 1975 4125 les unit s ouvrant droit cette reconnaissance du titre de combat tant Il luj demande que teutes dispositions soient prises par ses services afin de faciliter l examen des demandes pr sent es par les int ress s auxquels toute l aide d sirable doit tre apport e dans leurs d marches Assurance maladie substitution du contr le a posteriori ou contr le a priori des prescriptions en vue de h ter la liquidation des dossie
169. ations de postes et des cr dits de fonctionnement 20644 13 juin 1973 M Vilion attire l attention de M le ministre de J ducation sur ja situation difficile cr e l ensei gnement agricole public par f insuffisance des cr ations de postes et des cr dits Ainsi au iyc e agricole de Moulins Neuviile ja classe terminale B T A G ne figurait pas la dotation alors qu il y existe une 1 B T A G depuis un an De ce fait il y a pour ies j ves comme pour les professeurs de mauvaises conditions de travail De m me contrairement aux pr visions initiales la fili re Technicien sup rieur n a pas encore t er e et cefa dans une r gion o je levage pr domine fi manque dans ce lyc e un poste en biologie et il a fallu qu un licenci de sciences natureijes employ temps complet accepte d tre pay la vacation c est dire au rabais Le manque d un poste de gym nastique fait que l horaire moyen d ducation physique n a t que de deux heures par classe et par semaine alors que l horaire officiel r ciame quatre heures hebdomadaires Certaines elasses fonctionnent encore avec des effectifs de trente vu trente cinq i ves ce qui ne peut avoir que des effets d favorahles pour le travail des l ves et des personnels enseignants Le manque de personnel de service oblige celui ei faire plus de quarante heures par semaine et pourtant il ne peut assurer qu un entretien limit au minimum indisp
170. atoillcurs int rimaires 19498 7 mai 1975 M Gilbert Faurs alture l attention de M le ministre do travail sur le fait que pour ben fieier des allocations sp ciales payees par l A S S E D C un travailleur int rimaire doit travailler plus de 1 009 heures alors que 520 heures suffisent pour les autres eat yories de salari s Devant une teile anomalie qui prive actuellement de toute aide des travailleu s qui repr sentent des cas sociaux souvent dramatiques i lui demande les mesures qui peuvent ctre prises pour rem dier cette grave injustice Formation professionnelle et promotion sociale participaolion des coles normales aux actions de formation continue 19499 7 mai 1975 M Lavielle demande a M le ministre de l ducation si les coles normales peuvent ou mieux encore doivent participer aux actions de formation professionnelle continue En efret la creulaire minist rielle n 74 133 du 2 avril 1974 en application de la loi du i6 juillet 197 sur la formation profession nelle continne pr voit que tout etablissement public d enseigne ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 _ mm ment doit pouvoir participer a la formation continues Ii lul demande s il existe des dispositions particuli res qui interdiraient aux coles normales de participer de telles actions au sein deg groupements d tablissements G R E T A Instituteurs et institutrices stages
171. aussi le paiement de celles ci lorsque le d biteur est d faillant apparait certains je le sais comme la solution Je l ai pens moi aussi du temps que je m int ressais ce probl me sans l avoir creus et j ai m me cru sur la foi de certaines d clarations qu un tel syst me tait en vigueur dans des pays trangers C tait une erreur Le fonds de garantie ou toute organisation analogue n existe nulle part bien que l on divorce ailleurs beau coup pius que chez nous Ce ne serait pas l une raison suffisante pour l carter cela va de soi Pourquoi ne pas tre les premiers cr er le meilleur syst me possible Mais d s que l on examine attentivement tous les aspects de cette affaire ce que le Gouvernement a fait avec un soin extr me on d couvre qu un fonds de garantie eauserait plus de probl mes qu il n en r soudrait et des probl mes doni il me parait qu ils ne peuvent pas vous laisser indiff rents Je parlerai d abord des enfants parce qu ils sont en toutes choses prioritaires Comment pourrait on isoler la situation de l enfant dont l un des parents est insolvable ou introuvable de celle des enfants qui n ont qu un parent pour subvenir leurs besoins Com ment pourrait on privil gier l enfant du divorc par rapport l enfant dont le p re ou la m re est d c d par rapport l enfant dont la m re est c libataire par ranport l enfant dont l un des parents m me s il est pr sent a
172. aux qui ne sont dignes ni de notre temps ni de notre soci t M le pr sident Je mels aux voix l amendement n 37 tel qu il vient d tre rectifi L amendement ainsi modifi est adopt M le pr sident satisfait Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 15 modifi par l amendement n 37 L article 15 est adopt En cons quence l amendement n 12 est 2 mm m tete N See mn ur que 8e M un SEANCE DU 12 JUIN 1975 4105 Article 16 M le pr sident Art 16 Le cr ancier d aliments qui de mauvaise foi aura obtenu la misc en uvre de la proc dure de recouvrement public sera condamn par le pr sident du tribunal de grande instance statuant dans les conditions pr vues aux alin as un deux et quatre de l article 4 une amende civile de 200 20 000 francs et au remboursement au d biteur des sommes qui auraient t per ues au titre des majorations pour lermes chus non pay s des frais de recouvrement ct des fras de poursuite sans pr judice de tous dommages et int r ts MM Chaumont B cam Chasseguets Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andre Vivien ont pr sent un amendement n 33 libell ainsi R diger ainsi l article 16 Le cr ancier d aliments qui de mauvaise foi aura recouru la caisse nationale charg e du r glement et du recouvrement des peusions alimentaires sera passible des
173. availleurs et leur organisation syndicale Une v ritable campagne de d nigrement st engag e avec d s moyens consid rables contre tes iravailleurs du livre et plus g n ralement tous les travailleurs en lutte comme on le constate galement chez Renault par exemple Les travailleurs n ont aucune raison d accepter de faire les frais de la crise actuelle Il est vident que seule l appli cation du programme commun qui implique la nationgalisalion des banques soustraira l information la dominatlon de largent et permettra tous les courants d opinion de s exprimer La presse crite conna tra alors lce d veloppement que n cessite une vie pleinement d mocratique du pays Dans l imm diat l est urgent que la dircction du Porisien lib r mette fin au conflit qu elle a provoqu en garantissant le maintien de tous les emplois et de tous les avantages acquis Sur cette base la n gociation avec l organisation syndicale devrait s engager sans tarder Jl lui demanda donc quelles mesures il compte prendre pour favoriser cette issue positive Formation professionnelle et promotion sociale revendications salariales des personnels de VA EE A M Maisonnet attire l attention de nt 18352 3 avril 1975 M le ministre du travall sur la sltuation que connalssent les personnels de l A F P A situation dont la gravit a motiv un mouvement de gr ve tr s largement sulvi le 14 mars 1975 Lo
174. b rales comme pr pura tion la retraite recyclage aux divers b n voluts et aux retrait s eux im mes leur permettant de rendre de grands services dans l entraide au troisi me ge aux uvres priv es des organismes Incaux et r gionaux d aide sociale aux miisons des jeunes et de la culture Houblun irevounaissance au plan communautaire du groupement de producteurs de houblon d Alsace 20633 13 juin 1975 M Radius expose M le ministre de l agriculture que le groupement de producteurs de houblon d Alsace a t reconnu par arret du minist re de l agriculture en date du 9 juillet 1963 Posi rieurement cette date sont intervenus les r glements communautaires 169 71 et 1351 72 qui fixent les r gles de constitution et la proc dure de reconnaissanee des groupements de produeteurs sur le plan communautaire Le grou pement en question a proc d la modification de ses statuts pour les rendre conformes avec ie r glement 1696 71 du 26 juillet 1971 et a d pos aupr s du minist re de l agriculture le 19 juin 1974 sa demande de reconnaissance sur le plan communautaire conform ment aux articles 4 et 6 du r glement 1351 72 du 28 juin 1972 A ce jour ce groupement n a re u aucune confirmation de sa recon naissance sur le plan communautaire Or en vertu de l article du r glement 1351 72 les Etats membres d cident de l octroi de la reconnaissance dans un d lai de lrois mois suivant le d p t de la
175. c s des prifessions artisanales D O M subventions compensont la housse des frets sur les transports maritimes 19484 7 mar 1473 M Rlvi rez tire l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur la nouvelle hausse des frets enire la m tropole et les D O M entra nant une nouvelle hausse du co t de la vie dans ces d partements hausse d j sup rieure celle que connait la m tropole il lui demande de pr voir toute mesure pour compenser cette hausse des frels et comme il y a lieu de le craindre les hausses venir par des subventions d faut d autres mesures comme cela vient d tre d cid pour les liaisons maritimes avec la Corse Sous officiers retrait s b n fice de l chelle 4 cr ce apr s leur mise lo retraite 19485 7 mai 1975 M Robert Andr Vivien rappelle l attention de M ie ministre de la d fense la situation des anciens sous officiers qui ont t mis la retraite avant 1951 l chelle 3 alors qu il n existait pas de brevets permettant l acc s a l chelle 4 La cr alion ulterieure de ces brevets permettant l nctroi d un avancement Substantiel pour la retraite les a d favoris s alors qu au ASSEMBLEE NATIONALE cours de leur carri re ils avaient effectivement pour la plupart et pendant longtemps exerc les fonctions correspondant aux nouveaux brevets Leur situation a l soumise au Conseil sup rieur de la fonction mi
176. ce de la mutuelle des ogents de la S N C F en Alg rie 18680 11 avril 1975 M Lauriol rappelle M le Premier ministre que la mutuclle des agents de la Soci t nationale des chemins de fer fran ais en Alg rie constitu e tr s ant rieurement l ind pendance de l Alg rie a t consid r e apr s le 5 juillet 1962 comme une soci t alg rienne En application du protocole financier franco alg rien du 23 d cembre 1966 les fonds d tenus jusqu alors par la caisse des d p ts et consignations pour le compte de la mutuelle et repr sentatifs des droits des soci taires rapatri s en France ont t vers s au Tr sor alg rien En application du m me protocole l Alg rie n est pas tenue de prendre en charge les pres tations dues aux soci taires qui ne sont plus domicili s sur son territoire 11 s ensuit que ces derniers se trouvent gravement l s s les autorit s fran aises n ayant pris leur gard aucune d cision propre les remplir des droits correspondants aux cotisations par eux vers es dans le pass En cons quence il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour qu une quit l mentaire soit respect e l gard de ces travailleurs des chemins de fer Logement r quisition des logements inoccup s de la r gion parisienne 18684 11 avril 1975 Le recensement en cours fait apparaitre dans de nombreuses villes de la r gion parisienne un nombre tr s lev
177. cendie Les commu nes ont en principe leur charge la totalit des d penses corres pondant cette mission de protection civile En fait les d parte ments et l Etat contribuent largement ces charges Il nen demeure pas moins que l intervention financi re des collectivits locales reste importante En cette mati re les communes Inscrivent leur budget les er dits n cessaires au fonctionnement de leurs cenires de se ours paient les d venses d incendie et de secours et versent au service d partemental de protection contre l incendie et de secours une cotisation annuelle fix e par le conseil g n ral en fonetion de leurs ressources et de leur pupulation Les d partements inscrivent galement leur budget le montant des subventions qu ils ont d cid d accorder au S D I S Dans les communes dont une grande partie du territoire est constitu par des zones bois es les risques d incendie de for ts sont importants et le versement par kabitant effectu par ces communes au S D I S repr sente une charge parfois tres lourde Il lui demande s il n estime pas souhaitable d envisager la cr ation d une taxe sur les terrains bois s taxe qui serait la charge des propr taires d une surface foresti re sup rieure amp hectares par exemple et dont le produit serait vers au service incendie en vue de diminuer les charges importantes que les feux de for ts font supporter aux budyeis communaux Protection des si
178. cette r gion Cela permettrait le maintien et l officlalisation du C E G de Beynat par son inscription sur la Carte scolaire Il lui demande le dossier tant maintenant tr s abondant et tr s bien connu de son minist re s il n entend pas d cider sans autre retard l inscription du C E G de Beynat sur la carte scolaire et ainsi r pondre au d sir unanime justement exprim par les parents et les lus de ce secteur qui par ailleurs d montrent que le maintien de ce C E G se justifie au plan p dagogique conomique technique et humain Avortement comp tence des assistantes socioles charg es de l entretien particulier pr c dant la d cision d interruption de grossesse 18423 4 avril 1975 M M decin demande Mme le ministre de ia sant quelles sont les mesures qui pourraient tre prises rapidement afin de garantir les int r ts des personnes concern es par le texte de loi sur l interruption de grossesse du 17 janvier 1975 La circulaire d appiication du 10 mars 1975 d finit l entrctien parti culier pr c dant la d cision d interruption de grossesse comme paraissant tre un entretien de service social tei qu il se pratique pour toutes les personnes en difficult qui s adressent aux assistantes soclales Cependant Il n est pas pr cis que cet entretien rel ve exclusivement de Ja comp tence des assistantes sociales qui offrent l assurance d une comp tence et d une connaissance approfondie
179. cipale et rurale I lui demande que confor m ment aux promesses faites depuis plusieurs ann es un statut 21 SEANCE DU 12 JUIN 1975 sp cial de la police municipale et rurale soit cr et que suit mise l tude la fixation d un classement indiciaire et indemnitaire en parit avec celui de la police nationale il souhaite galement que les repr sentants des personnels concern s soient consult s pour la pr paration du texte du d cret devant tre pris en Conseil d Etat en application des dispositions de l article 21 de ta loi de finances rectificative pour 1974 n 74 1114 du 27 d cembre 19741 I lui demande par ailleurs que soit envisag e l admission en cadre actif tcat gurie B Retraite des gardes champ tres dont la fonction n est videmment pas s dentaire et exige des aptitudes physiques incontestables Imp t sur le revenu d ductibilit d une rente vers e par les grands parents au titre de l obligation alimentaires 19558 8 mai 1975 M Hamelin expose M le ministre de l conomie et des finances qu un homme de vingt neuf ans est d c d laissant une veuve sans emploi ni ressources particu li res et deux enfants mineurs A raison d un oubli par le d funt de la souscription au profit de sa femme ou de ses enfants de tout contrat d assurance vie ou de contrat de rente ducatinn concernant les enfants comme de l inexistence de tout r gime socia susceptible de pallier cet
180. complies en dehors du territoire metropolitain pour la d termination de lavan lage prorata temporis d par le r gime g n ral ne sont prises en compte que dans la mesure o elles sant favorables aux int ress s en outre la circulaire pr cise qu il n est rien chang en ce qui concerne les p rlodes r mun r es par une pension d un r gime sp ciai et effectu es en France m tropolitaine alnsi que dans les d partements et territoires a s appliquaient le r gime g n ral fran ais d partement d outre mer depuis le 1 janvier 1948 territoires d Allemagne et d Autriche depuis le 1 juillet 1947 Il lui souligne que de nombreux llllges surviennent entre les assur s et les organes lquidateurs des pensions de vieillesse du r gime g n ral de la s curit sociale quant l application de ces dispositions en ce qui concerne les services etfectu s en Allemagne ant rieurement au l juillet 1947 notamment par les anciens prisonniers de guerre dont le temps de captivit est d j pris en compte dans la penslon du r gime sp clal militaire ainsi que pour le lemps pass en Alg rie quelle que soit la date Compte lenu de ce que le r gime ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 g n ral fran als ne s avpliquait pas sur le territoires pour les p riades susvis es il lui demande quelles sont les r gles observer en la mati re pour te calcul du prorata temparis ant riewrement au l r juillet 1974
181. comptable du Tr ior de mettre en route la machine administrative 11 devra d ailleurs et pr alablement v rifier l exactitude de la demande et sa conformit avec la d cision de justice De surcroit il devra tablir l indigence ou la solvabilit du d bi rentier Si l on ajoute qu incvombe au procureur de la R publique le soin de se renseigner sur l utilisation pour avoir confirmation de son chec des voies normales de recouvrement civil tache d autant plus difficile que le procureur saisi ser celui du domicile du cr ancier on voit mal comment on pourrait r pondre ainsi aux imp ratifs de rapidit ct d efficacit L absence de rapidit sera due l encombrement croissant des parquets ct surtout du fait qu on va demander au procureur de la R publique de jouer un r le d assistante sociale ou de croquemitaine Je doute fort quant moi qu ils privil gicront ce nouveau r le de protection de l ordre public Et puisque le recours au juge des r f r s sera n cessaire lorsque des difficult s se pr senteront comment assurera l 0n efficacement l aide et l assistance des plaideurs Avez vous envisag la possibilit de recourir l aide judiciaire sans laquelle il ne saurait tre question de proc dure rapide et dissuasive ll n est pas s rieux madame le secretaire d Etat de pr tendre que la proc dure de recouvrement des pensions alimentaires pr vu par le projet n exigera pas un d lai sup rieur un
182. con u En cas de divorce pour rupture de la vie commune prononc conform ment aux articles 237 241 du code civil l poux qui reste tenu au devoir de secours est rede vable d une cotisation forfaitaire d un montant fix par d cret pour la couverture des d penses maladie de son ancien conjoint Dans ce cas les cotisations sont recouvr es dans les m mes conditions que les cotisations dues au titre d un r gime obligatoire de s curit sociale aa e e PP e a R A AA ASSEMBLEE NATIONALE HI Toutefois jusqu la date d application de la loi portant g n ralisation de la s curit sociale ces cotisa tions peuvent tre prises en charge par l aide sociale dans les conditions habituelles d intervention de l aide sociale L amendement n 12 pr sent par M Krieg rapporteur est r dig comme suit Compl ter l article 15 par le nouvel alin a suivant Elles soni aussi applicables pour le recouvrement des cotisations mises par le juge Ja charge de l poux qui reste tenu apr s divorce pour rupture de la vie commune du devoir de secours l gard de son conjoint en vue de couvrir ce dernier des risques maladie et maternit au titre des assurances sociales volontaires gt La parole est M le ministre de l conomie et des finances pour soutenir l amendement n 31 M le ministre de l conomie et des finances Le Gouverne ment a pris l initiative de d poser lui m me un a
183. convient de souligner l int r t que presente pour le pays sur le plan de l exportation l activit de location de wagons industriels ou l utilisation de tels wagons fran ais l tranger un pourcentage important de wagons fran ais se trouve lon ou utilis en pays trangers Enfin certaines usines sp cialis es dans la fabrication de wagons industriels ont actuellement des carnets de commandes peu garnis H convient de rappeler que la derniere d duction fiscale de d cembre 1958 pr vovait que cet avantage tait r serv aux mat riels admis an r gime de l amortissement d gressif amortis sables sur une dur e au moins gale huit ans Il est demand M le ministre de l conomie et des finances que b n ficient de l aide fiscale l investissement pr vue les achat de tous les mat riels de transport utilitaires quelle que soit leur dur e d amortissement Imp t sur le rerenu b n fice de l abattement forfaitaire de 10 p 100 pour les retrait s 19452 7 mai 1975 M Partrat appelle l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur le sentiment d injustice fiscale tres largement ressentie par de nombreux retrait s qui ne b n ficient pas de l abattement forfaitaire de 10 p 100 accord aux salari s I fui signale que si les retrait s ne peuvent bien entendu faire tat des m mes frais professionnels que les actifs ils ont bien souvent supporter des charges plus lourdes li
184. core meurtris par le divorce alors que se posent tous les probl mes li s au droit de visite et l ducation d enfants d chir s Nous connaissons les arguments que vous opposez la cr ation d un fonds de garantie ou d une caisse Une caisse Qui paiera Cr er de nouveaux emplois Qui paicra Je pourrais vous r pondre qu un ministre des finances trouve toujours de l argen pour financer un projet ou par exemple pour aider la socitt Honeywell Bull sans m me avoir recours l approbation du Parlement Applaudissements sur les bancs des cominunistes et des socialistes et radicaux de gauche Mais ce serait rouvrir la querelle absurde qui m a d j oppos au garde des sceaux sur ce point 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4091 L Etat gagnerait faire payer les pensions par les d biteurs plut t que par les contribuables Il peut galement s il le souhaite mais il appartient au ministre de l conomie et des finances par un r glement d ad ninistration publique de d ter miner les sources de financement taxer les d biteurs affecter le produit des amendes comme le pr voit d ailleurs le projet de loi On peut irventer d antres syst mes par exemple taxer les jugements de divorce ou pr lever une cotisation de 2 p 100 sur le montant des pensions S agissant des emplois cr er pour l application des nouvelles dispositions le projet de loi pr voit que les demandeurs doivent s adresser au procureur de l
185. d instance En cffet le procureur de ja R publique est eharg de v rifier les cr ances d tablir un tat ex cutoire article 3 du projet de le iransmettre au Tr sor d y apporter de son propre chef des modifications tendant augmenter r duire ou supprimer la pension et selon l article 4 de saisir le pr sident du tribunal Toutes ces attributions ne sont manifestement pas celles d un greffier de tribunal d instance M le pr sident Quel est l avis du Gouvernernent M le ministre de l conomie et des finances Le Gouverne ment s en remet l avis parfaitement qualifi de la commission des lois et il demande l Assembl e de repousser l aniende ment n 16 M le pr sident La parole est M Fanton M Andr Fanton Je ne pense pas que le syst me de M Forni soit execeptionneliement bon mais je ne suis pas s r que celui propos par le Gouvernement soit remarquable En effet l organisation g n rale des parquets je ne mets pas en cause personnellement les procureurs de dla R pu blique n est pas premi re vue un mod le de rapidit de l g rct et d accessibilit Dans les grandes agglom rations le ph nom ne est moins sensible clans tes petites villes de pro vince le parquet est une immense machine comparable par son ampleur ct sa complexit aux grandes administrations Dans ces conditions je ne suis pas s r que la rapidit de fonctionnement qui selon
186. de la discussion du projet de loi portant r forme du divorce sur la formule La pr sente lai entrera en vigueur le premier jour du troisi me mois qui suivra sa publication au Journal officiel Dans un souei d har monie elle propose le texte qui a t adopt pour la r forme du divoree c est dire La pr sente loi entrera en vigueur le 1 janvier 1976 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement SEANCE DU 12 JUIN 1975 M le ministre de l conomie et des finances Le Gouverne ment est d accord M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 14 L amendement est adopt M le pr sident En cons quence ce texte devient l article 20 Seconde d lib ration du projet de loi M le pr sident La parole est M le ministre de l conomie et des finances M le ministre de l conomie et des finances Monsieur le pr sident en application de l article 101 du r glement je deinande une deuxi me d lib ration du projet de loi et en particulier de l artiele 1 A nouveau qui r sulte de l adoption de l amendement n 18 de M Chaumont et qui manifestement est en contradiction avee l ensemble du texte Pour faciliter nos d bats je demanderai conform ment l article 44 de la Constitution l Assembl e de se prononcer par un scrutin public la fois sur l amendement de suppression de l article 17 A nouveau que je d pose en deuxi me d lib ra tion et sur l ensemble du projet
187. der dans un d partement ce qu on recfuscra dans un autre heurtera le sentiment d galit auquel les Fran ais sont tr s attach s ct soul vera des difficult s en cas de Changement de r sidence Tel qui re ait une avance dans un d partement se la verra refuser dans un autre apr s avoir fourni un deuxi me dossier et alors qu il se trouve cxacte ment dans la m me situation familiale 2 a me aq r r em en Same re mime ee eee SEANCE DU 12 JUIN 1975 m ame aiaa naan am Je voterai l amendement n 11 Il ne faut jamais refuser un avantage Mais je crains que nous ne fassions ainsi naitre des espoirs qui seront ensuite d us C est d ailleurs pourquoi j ai vot en faveur de ia cr ation d un fonds instituant une obliga tion l gale En effet ce n est pas par des dispositions mineures que nous parviendrons r soudre le prabl me M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 11 L amendemert est udopt Article 15 M le pr sident Art 15 Les dispositions de la pr sente loi sont aussi applicables pour le recouvrement des sommes dues en ex cution d une d cision judiciaire au titre des contributions aux charges du mariage prescrites par l article 214 du code civil des rentes pr vues par l artiele 276 du m me code ou des subsides de l article 342 gt La parole est M Fantor M Andr Fanton Cet article 15 pr voit la possibilit d extension de la proc dure de recouvre
188. des voies d ex cution de droit priv peut tre recouvr e pour le compte du cr ancier par les comptables directs du Tr sor gt MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Rohert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 19 ainsi con u Supprimer l article 1 gt La parole est M Chaumont M Jacques Chaumont La suppression demand e par cet amen dement esl la cons quence de l adoption par l Assembl e de l amendement n 18 avant l article 17 M le pr sident Quel est l avis de la commission M PierreCharles Krieg rapporteur La commission avait repouss ce matin l amendement n 19 pour des raisons fort simples qui l avaient galement conduite rejeter l amende ment n 18 celui l tant la cons quence logique de celui ci Elle ne peut que maintenir sa position M Jean Foyer president de lo commission Monsieur le pr si dent je demande une suspension de s ance de quelques instants M le pr sident Elle est de droit La s ance est suspendue La seance suspendue vendredi 13 juin z ro heure quarante est reprise zero heure cinquante M le pr sident La s ance est reprise Quel esl t avis du Gouvernement sur l amendement n 19 M le ministre de l conomie et des finances Le Gouvernement demande galement ji Assembl e de rejeter l amendement n 19 M le pr sident Je mets aux voix l amendement
189. dignit de la femme Le projet de loi qui nous est pr sent n apporte aucune solution toutes les femmes qui sont dans l attente d une d ci sion de justice laquelle peut demander une ann e Il ne r glera rien pour celles dont l ex mari est insolvable ou introuvable c est dire pour les plus modestes d entre elles Enfin pour les autres il ne portera effet qu long terme une fois que la cr ance sera recouvr e par l agent du Tr sor Au moios pour celles l afin aue ja loi ait une port e un peu moins limit e l Assembl e aurait elle d pouvoir se pro noncer sur l amendement n 8 propos par les communistes pr voyant que le comptable du Tr sor est tenu de verser les pensions alimentaires dues d s que la demande de recouvre ment public est admise Une fois de plus l article 40 de la Constitution a t oppos une disposition qui aurait constitu une mesure concr te pour de nombreuses femmes Dans ces conditions on ne peut que s tonner d entendre un parlementaire de la majorit pr tendre que ce projet r glera d finitivement le probl me du recouvrement des pensions alimentaires M Guy Ducolon Il n est pas difficile Mme Gis le Moreau L eflicacit des dispositions qui nous sont propos es risque d etre fort al atoire lorsqu on prend en consid ration les faibles cons quences de la loi du 2 jan vier 1973 Avant sun application 36 p 100 des pensions taient pay es apr s pein
190. du cr ancier iul sont r gl es dans les plus brefs d lais Mais que diable veut on en faire On ne peut tout de m me pas imaginer que ces sommes sont destin es tre plac es dans les caisses du Tr sor pour en tre sorties le plus tard possible En outre de quelle sanction serait assorti ce texte s il tait adopte D aucune I s agit done d une p tition de principe qui va de soj La commission a consid r sous r serve peut tre des explications que donnera le Gouvernement qu elle n avait absolument pas sa place dans le texte de ce projet de loi M te pr sident Quel est l avis du Gouvernement M je ministre de l conomie et des finances Le Gouverne ment accepte la suppression propos e par la commission des lois M le pr sident La parole est M Fanton M Andr Fanton Je veux simplement poser une question au Gouvernement accepie i il cet amendement dans l esprit de Ja commission des lois c est dire en estimant que cet article ne sert rien et que les paiements seront effectu s rapidement M le ministre de l conomie et des finances En effet mon sieur Fanton M Andr Fanton Je vous remercie monsieur le ministre M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 9 L amendement est adopt M le Pr sident En cons quence l article 10 est supprim Article 1 M ie pr sident lt Art 11 En cas de d c s du d biteur ou lorsque l impossibilit
191. du tribunal de commerce ne pouvait pas prolonger le d lai pr vu par l article 499 alin a 2 et qu il en r sultait que la soci t devait tre dissaute Cette dissolution peut elle tre amiable et r sulter d une d cision des associ s ou doit elle tre prononc e judiciairement Pour les soci t s qui continuent fonctionner malgr l absence de mise en harmonie ne seraitil pas possible de rouvrir un d lai tr s court de l ordre de trois mois par exemple afin de leur permettre de r gulariser leur situation Constructions scolaires r valuation des subventions forfaitaires d quipement attribu es our communes 18428 4 avrit 1975 M Pleguot demande M le ministre de l ducation s il peut lui pr ciser dans guel d lai doit intervenir l indispensable r valuation du mort ni des subventions forfaitaires d quipement attribu es aux communes pour la construction d coles primaires et maternelles subventions dant les bar mes sont l heure actuelle toujours calcul s sur la valeur de construction de 1963 A cet gard il souhaiterait en particulier savoir si les communes qui entreprendroni des travaux de construction scolaire au cours de l ann e 1975 peuvent esp rer b n ficier de cette r va luation de subventions Forclusions publiration du d cret levant les forclusions 18433 4 avril 1975 M Grussenmeyer appelle l attention de M le secr talre d Etat aux anclens combattant
192. e comme certains amendements le proposent du greffier C est une question tudier cear je erains qu il y ait l des risques En tout cas on ne peut admettre que des personnes priv es saisissent directement les comptables publics paur le recouvrement d une cr ance Le passage par une autorit judi ciaire est indispensable Quant au certificat de carence cetle disposition pourra tre tudi e au cours de la discussion Mme Cr pin a jug le prajet en termes favorables el je len remercie Comme clle je suis tr s pr oce p par le prabl me de la s euril sociale des femmes divorces el je d poserai un amendement concluant sur ce qui s est dit ce sujet au cours du d bat sur la r forme du divorce afin qu il n y ait plus de hialus entre les m canismes des lois actuelles et les r gles qui r sul teront de la g n ralisation de la s curit sociale pr vue pour 1978 M le pr sident Persunne ne demande plus la parole dans ja discussion g n rale La discussion g n rale est close Aucune molion de renvui en commission n tani pr sente le passage la discussion des articles du prajet de lui dans le texte du Gouvernement est de droil ASSEMBLEE NATIONALE Avant l article 1 M le pr sident Je suis saisi de trois amendements n 1 15 et 18 pouvant tre soumis une discussion commune L amendement n 1 pr sent par Mmes Chonavel Moreau M Ducolun et les membres du grou
193. e les renseignements dont ils disposent ou peuvent disposer et qui sont utiles la recherche des d biteurs d ftillants Cet amendement est devenu sans objet La parole est M Ducolon ASSEMBLEE NATIONALE M Guy Ducolon Apr s l article 8 la commission avait adopt un amendement n 8 tendant ins rer un article 8 bis ainsi r dig D s que la demande de recouvrement public est admise le comptable du Tr sor est tenu de verser les pensions alimentaires dues au cr ancier qui en fait la demande Nous consid rions cet amendement comme excellent puisque c est nous qui l avions pr sent Mme Moreau a d j fourni des explications son sujet dans la discussion g n rale et je n y reviendrai pas Le meilleur argument que je puisse apporter est celui que M le rapporteur a lui m me d velopp dans son rapport crit La commission lance donc un pressant appel au Gouverne ment pour que celui ci accepte un amendement sans lequel le texte qu il propose n aura malheureusement qu un effet limit puisqu il n apporte aucun rem de aux cas les plus dramatiques Je me suis permis cette observation car l article 40 de la Constitution a t oppos notre amendement C est donc au Gouvernement que je m adresse M le pr sident La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur J approuve les propos de M Ducolone La commission a adopt l amendement qu il avait pr
194. e retraite annex la lai n 64 1339 du 26 d cernbre 1964 ainsi que le d cret d application n 66 809 du 28 octobre 1966 ne concernent que les retrait s ou avants cause de retrait s qui relevent du r gime des retraites des onc ionnaires de l Etat Les dispositions de ces textes ne sont nullement applicables aux fonctionnaires retrait s ou leur ayants droit qui relcvaient du r gime de la caisse des retraites de la France d outre mer 1 y a i une disparil aussi injuste que choquante aussi demande t il M le ministre des finances les mesures qu il entend prendre pour mettre en accord le droit et la justice Commer ants et artisans modification de la r glementation en mati re de r rulnation des stocks des produits industriels 19429 7 mai 1975 M Coust expose M Ic ministre de l conomie et des Finances que l arr t n 7466 P du 2u d cembre 1974 qui r glementc les prix des produits industriels la distri bation pose le principe de a stabiiit des marges en valeur rela tive par rapport ao niveau atteint en d cembre 1974 et pr voit que les unit s constitutives d un stock ne peuvent tre r valu es en hausse par rapport au prix d achat r cl pour l tablissement des prix de revente Dans la mesure o le commercant doit reconstituer ses stocks au prix du march il risque de conna tre de graves dif ficuli s de tr sorerie il lui demande dans ces cunditians s il envi sage de
195. e trouver te passage entre l instilution judiciaire et l autoril administrative Supposons ce probl me r solu Le comptable du Tr sor saisi se trouvera alors en pr sence de deux cat gories de d biteurs d une part les d biteurs de mauvaise foi tes r calcitrants auxquels il sera facile d appliquer le syst me pr conis par le Gouvernement savoir les voies d ex cution qu il appartiendra l agent judiciaire du Tr sor de mettre en uvre d autre part les d biteurs indigents ou insolvables de Join les plus nombreux pour les femmes et les enfants desquels nous souhai tons que Joue la solidarit nationale Nous proposons donc la cr ation d un fonds de garantie comme l en existe un en mati re automobile Son finance ment pourrait tre assur de deux fa ons soit par une contri bution de tous les d bileurs bons ou mauvais fix e 2 p 100 soit par une fraction de la majoration de 10 p 100 pr vue dans le texte Ce dernier financement n est nullement contraire la pralique par exemple en mati re d assurances ou pour lex tudes d avou dont j ai parl tout l heure et qui sont pay es par l ensemble des justiciables par le biais de la taxe parafiscale li serait pour le moins anormal que dans le cadre d un texte lib ral il ne soit pas tenu compte de la cat gorie la plus d favoris e ies femmes en d tresse el les quelques lettres cit es tout l heure par Mme Moreau d montrent l vid
196. e 22 de la toi pr cit e il a t r pondu J O D bats A N n 56 du 21 juillet 1973 que la majora on en cause n tait pas li e au droit au maintien dans les locaux mais tait justifi e par les suj tions particuli re qu entra ne l utilisation des fins professionnelles de tout ou partie des locaux Il lui fait observer que quel que soit le motif invoqu la majoration de 30 p 100 applicable aux locaux mixtes s av re particuli rement lev e et il lui demande s il n estime pas souhaitable en envisager la modification Communes refus par les conservateurs des hypoth ques de publier les actes d acquisition d immeubles destination de logement 18328 3 avril 1975 M Giovannini rappelle M le ministre de l conomie et des finances que si en vertu des articles 5 et 27 du d cret du 28 ao t 1969 les op rations Immoblli res effectu es par les services publics ou d int r t public sont soumises pour avis la commission d partementale des op rations immobili res larti cle 52 du m me d cret pr voit express ment que des arr t s interminist riels peuvent exciure certaines cat gories d op rations pr vues par lesdits articles l arr t du 13 janvier 1970 relatif l application de l article 32 du d cret pr cit ayant dispens de l avis des commissions d partementales art 2 les acquisitions d immeubles effectu es en vue de la conslruction de logements lorsqu il r su
197. e 40 p 100 De plus on est en droit de s interruger sur les moyens notamment en personnel qui seront mis la disposition de l administration des finances pour appli quer cette jai je maae ire me ape a a m a a i r SEAMCE DU 12 JUIN 1975 Mais ji convient aussi de se pr occuper de l volution des pensions alimentaires Celle ci est r gl e non pas par ce projet mais par la loi portant r forme du divorce d montrant ainsi l illoyisme de la discussion 11 conviendrait comme nous le pro posans de revaloriser chaque ann e les pensions en fonction de la variation constat e de Flindice des prix la consommation et non de se contenter d voquer timidemient cette question par le biais d un ventuel changement de la situation ou des besoins des interesses Pour autant la question du reclassement des femmes divorcees 1leste enti re Ce projet pas plus que celui sur le divorce ne comporte de mesures cet effet Pourtant plusieurs d entre eiles s imposent concernant la couverture sociale des femmes divorces le recul de V ge d admission en stage de l A F P A le b n fice de lallocation ch mage d s lors qu elles sont inscrites comme demandeuses d emploi Malgr nos propo sitions le Gouvernement s y oppose Enfin Ja conjoncture nationale marqu e par le d veloppement du ch mage les has salaires et le manque de moyens pour la formation professiunnelle des femmes en particuiier ainsi que par le nombre ins
198. e de la double protection em em ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 sociale de son mari celui ci tant Ja fois retrait et salari et lui demande s il n estime pas qu il serait souhaitable que toutes dispositions utiles soient prises son initiative pour supprimer une telle anomalie Exploitunts agricoles conditions de financement des r gimes de protection sociale 18673 10 avril 1975 M Joanne appelle nouveau l attention de M le ministre de l agriculture sur les conditions de finance ment du r gime de fassurance maladie des exploitants agricoles et lui rappelle les termes de sa r ponse du 9 juillet 1974 la question crite n 10953 selon laquelle des tudes sont en cours en vue d un assouplissement des r gles de calcul des cotisations dudit r gime l lui rappelte galement que conform ment l article 1106 6 du code rural le d cret qui fixe les cotisations de J assurance maladie des exploitants agricoles pour l ann e 1975 doit iniervenir apr s consultation du conseil sup rieur des prestations sociales agricoles Il lui demande de lui Faire connaitre 1 si le conseil pr cit s est r uni 2 dans l affirmative quelles sont les donn es de la r partition de la charge des cotisations des prestations fami liales ct de l assurance vieillesse qui ont t d termin es Rapatri s fprestutions dues anx anciens affili s r sidant en Fran
199. e eonserve tous les droits qu elle tenait ce titre de son ancien conjoint signifie t il bien que le conjoint divorc est couvert en toute hypoth se m me si les conditions des paragraphes H et IH ne sont pas remplies c est dire si les caisses d allocations Familiales ne r cup rent pas les cotisations L est le fond du debat Je souhaite que ce point soit pr cis M le pr sident MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 32 ainsi libell lt Supprimer l article 15 Cet amendement est devenu sans objet Je suis saisi de deux amendements pouvant tre soumis une discussion commune L amendement n 37 pr sent par le Gouvernement est con u en ces lermes a R diger ainsi l article 15 L Jusqu la date d application de la loi portant g n ralisation de la s curit sociale en cas de divorce pour rupture de la vie commune au sens des articles 237 241 du code civil la personne divorc e qui ne b n ficie aucun titre des prestations en nature de l assurance maladie conserre tous les droits qu elle tenait ce titre de son ancien conjoint e l est ajout l article 5 de l ordonnance n 67 709 du 21 ao t 1967 portant u n ralisation des assurances sociales volontaires pour Ja couverture du risque maladie et des charges de la maternit un alin a ainsi
200. e l aide la r frig ration du lait de ferme en application de la cireulaire du 11 avril dernier L application d une telle d cision accentuerait encore des difficult s d j tr s grandes dans des r gions d levage telle que la Normandie d j plus sp cialement touch e par les intemp ries r gion d clar e sinistr e et les difficult s conomi ques que nous connaissons Par ailleurs en B 5se Normandie l qui pement en refroidisseurs de lait qui venait d tre entrepris ne manquerait pas alors d tre s rieusement compromis De plus l arr t des aides de l Etat fran ais la r lrig ration du lait de ferme supprimerait galement la possibilit d obtenir les aides communautaires Dans ees conditions il lui demande les mesures qu il entend prendre d urgence pour que l aide la r frig ration du lait soit reprise d s que possible Allocations postnataics date d application des nouvelles dispositions de la loi du 3 jauvier 1975 19443 7 mai 197 M Benolst demande M le ministre du travail s il n entena bas modifier la date d application de la Joi n 73 6 du 3 janvier 1975 portant diverses mesures de protection sociale de la famille Cette vw te a en effet t fix e au 1 mars 1973 par le d cret n 73 244 du 14 avril 1973 alors que ladite loi ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 12 JUIN 1975 4129 est parue depuis le 4 janvier 1975 Une telle mesure permettrait aux parents
201. e les engagements pris ant rieurement n aient pas t tenus alors qu ils avaient pourtant t approuv s par le conseil de l enseignement g n ral et teehnique le 9 f vrier 1973 ll fait remarquer que si comme il le dit dans une lettre au secr taire g n ral de syndicat du 30 septembre 1974 M Jean Saurel directeur des Ivc es pense gue ces mesures d int gration s assimi lent un glissement cat goriel et auraient des r percussions inm diates sur les autres corps d enscisnementr Certaines cat gories de personnels isurveillanis g n raux conselllers d orientation ont d j pourtant b n fici de mesures d int gration dans le corps des certili s Par ailleurs cette revalorisation indiciaire a t r solue pour les P T E P des C E T par rapport auxquels les P T A de lyc e se trouvent actuellement d class s 11 importe d ajnuter que le probl me ne saurait gu re faire jurisprudence l avenir dans la mesure o le corps des P T A est en voie d extinction En cons quence il lui demande si conform ment aux promesses de M Fontane il eompte reprendre les dispositions prevues en 1972 et qui avaient re u l accord de toutes les parties int ress es fndustrie du menble imcsures destin es pallier la d t rioration du mnrch de l ameublementi 19458 7 mal 1975 M Pierre Lagorce appelle l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur les graves cons quences que la bru
202. e menace de l intervention des percepteurs constitue une puissante incitation payer Et c esl hien l le but Il ne s agit pas de pers cuter mais si j ose employer ce terme de responsabiliser Les moyens d investigation du Tr sor paur retrouver une personne sur le territoire m me si celle ci change de r sidence et m me si elle touche des revenus l tranger sont particeuii rement efficaces Le secret professionnel est lev et toutes les administrations sant tenues de fournir les renseignements qu elles d tiennent Nous sommes loin des moyens que l huissier a sa disposition 4088 Les p nalit s tr s lourdes encourues notamment en cas de r cidive sont de nature inciter les plus r calcitranis payer au plus vite La perte du droit d duction fiscale du montant des revenus d clar s lorsque cette pension sera parce avec retard ne sera pas non plus sans stimuler les bonnes volont s d faillantes Enfin et c est l un avantage essentiel du nouveau fexre il permettra d atteindre certaines cat gories de d biteurs qui chappent en pralique l application de la loi de 1973 Cela va des membres des professions lib rales aux g rants de socicte En fait cela concerne la quasi totalit des non salari s qui disposent de revenus ou d un bien quelconque Bien s r quelques irr ductibles passeront entre les mailles du filet Mais quand on sait que le fise parvient recouvrer de 97
203. e pr voir une aggrava tioa dramatique de ces difficult s avec l arriv e fh ance des emprunts r alis s pour construire les quipements et la n cessit de faire face aux frais de fonciionnement de ces quipements coles nouvelles Centre administratif C E S etc Or il s rait envisag de programmer bref d lai une nouvelle Z A C ren viae tuen qui ne manquera pas d aggraver les difficult s censtat es pour les qui pements collectifs On aboutirait ainsi la disparition des derniers espaces libres subsistant au Nord de la nationale 4 et l aggravation du d ficit d emploi d j particuli rement grave dans ce secteur Il lui demande en censeyxence 1 s il ne pense pas indispensable de faire une pause dans l urvanisation de cette comune et dans l augmentation de la population qui en r sulte 2 quelles mesures il prend pour do ner la priorit la r alisation d une zone d emploi Correspondant aux besoins de la population et permettant d am liorer l quilibre des finances communales 3 quelles mesures il prend pour assurer pr alablement tout nouveau programme de construc tion la r alisation des quipements collectifs indispensables 4 s il ne pense pas qu un r examen du bilan financier de la Z A C est indispensahle pour r valuer le fonds de conco rs du promoteur Ja mesure des charges cr es la commune Pollution de l Yerres mesures prendre 18413
204. e suppression de la pension alimentaire MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 21 ainsi r dig Supprimer l article 3 gt La parole est M Chaumont M Jacques Chaumont Dans un premier mouvement qui tait le bon l Assembl e avait accept le principe de la cr ation d une caisse nativnale de r glement et de recouvrement des pensions et des rentes Mais lors d un deuxi me vote clle a refus de cr er un moyen de saisine de cette caisse Par cons quent l amendement n 21 n a plus d objet de m me que tous les amendements que j ai pr sent s et qui li s la cr ation de ladite caisse constituaient en quelque sorte un contre projet I s agit des amendements n 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 ct 34 97 qq PP mm 4100 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 12 JUIN 1975 SZ 2 e e a ae e e r ay M le pr sident L amendement n 21 est devenu sans objet MAN Forni Massot Gau Besson et les membres du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche et apparent s ont pr sent un amendement n 17 ainsi libell Dans l article 3 substituer par deux fois aux mots pro cureur de la R publique le mot greffier La parole est M Forni M Raymond Forni Pour gagner du temps et pour viter les lt discussions oiseuses dont par
205. ec inqui tude une nouvelle immixtion de l Etat dans les relations entre particuliers et seront tent s de d noncer une manifestation suppl mentaire de l imp rialisme de ja puissanec publique dans nos soci t s modernes Cette inqui tude que je ne partage personnellement pas me conduit cependant poser le probi me qui est au c ur de ce d bat Faut il aller au del des mesures propos es qui je le soulignais l instant demeurent au seul niveau de la proc dure et des voies d ex cution Faut il s orienter vers la cr a tion d un organisme autonome charg de recouvrer les pensions et d en faire l avance au cr ancier impar Il est vrai que la proc dure de recouvrement public laisse entier je probl me des cr ances impay es du fait de jl insolva bilit du d biteur Seule nous dit on la cr ation d un fonds de recouvrement des pensions qui prendrait sa charge les cr ances impay cs combhlerait d finitivement cette lacune Cette th se trouvera sur divers bancs de notre assembl e de brillants avocats Je voudrais d montrer ici que malgr sa g n rosit une telle mesure serait en d finitive irr ahste et inefficace pour des raisons tout la fois juridiques politiques et techniques Sur le plan juridique je notais l instant combien le recou vremeut public des cr ances priv es introduisait un boulever sement des principes de notre droit En substituant la responsabilit individuelle fondem
206. ecours de telles techniques de d pistage tout aussi condamnables moralement que les d lits de fraude qu elles visent r primer serait de nature a entretenir dans notre pays un climat de d lation tranger notre tradition lib rale et preju diciable en d finitive l exercice l gitime des libert s individuelles U est certain que le d veluppement de la lutte contre une fraude fiscale dommageahle pour la communaut nationale est reconnu par lous comme une n cessit et exige la mise en uvre de moyen compl mentaires Mais l administration des imp ts dispase d ores et d j l gitimement de moyens d investigation et de pr rogatives suffisamment tendus contr le sur pieces el sur place commu nication d inlormation par d autres administrations redressement ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 ou rejet de comptabilit taxation d office ete pour lui permettre d exercer convenablement ses missions sans qu il soit n cessaire de recourir des expe dients tels que la stimulation d instinets moralement critiquables chez nos concitoyens En r alit c est dans la voie d un renforcement des effectifs du personnel de controle la plupart du temps insuflisants qu il convient de s engager conform ment d ailleurs aux remarques formul es par les rappor teurs competents lors de l examen du dernier budget I lai demande en cons quence de lui faire savoir si l information pr cit e est exucte et dans l h
207. embie du personnel journalistes travall ieurs du ilvre employ s demande le maintien du journai afin de pr server la piuralit de l information Il r ciame galement le main lien du plein emploi et la sauvegarde d un outil de travali de haute qualit tout l quipement d Imprimerie ei de bureau esi moderne N lui demande de bien vouloir intervenir dans le sens voulu par Pensembte du personnel Emploi situation dramatique dans les cantons limitrophes du bossin de Brive Corr ze 18474 5 avril 1975 M Dutard expose M le ministre du Travail la situation dramatique de l empioi notamment dans ies cantons de Terrasson Thenon et Montignac limitrophes du bassin de Brive L aggravation de la crise frappe ia vle conomique dans ious les secteurs industrie P M E agrlcuilure artisanat petit el moyen commerce En voici queiques exempies Montignac l en treprise Lasjaunias a r duit iles effectifs de son personnei et pro c d une quinzalne de licenciements Panoxyl conna t depuis plu sieves mois un important ch mage parilel A Thenon j alelier de confeclion Cotal qui employalt une vingfaine d ouvri res a ferm ses portes L entreprise Roubinet vient de iicencier une trentaine de saiari s A Terasson Piaster a d d poser son bilan sa gestion est conir l e par un syndic et ies salari s sont dans une situation pr caire L ateiler Roger confection a ferm aes porte
208. en raison de l indigence du d biteur Il me parait donc tout fait inutile d accroitre les frais de rechercher les complications et d accumuler les dossiers JI est donc souhaitable que le procureur de la R publique ou ses services puissent opcrer un premier tri ce qui permettrait d viter que les dossiers ne s entassent chez le percepteur qui serait oblig par la suite de renvoyer les titres ex eutoires irrecouvr s Et a ASSEMBLEE NATIONALE 9 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4099 M Guy Ducolon Tout montre bien les limites du projet de loi M le pr sident La parole est M le ministre de l conomie et des finances M le ministre de l cenomie et des finances J accepterais volontiers de supprimer le paragraphe 2 de l article 2 mais les observations de M Krieg me paraissent tout fait pertinentes Lorsqu une personne ne peut recouvrer sa cr ance elle remet au procureur de la R publique un dossier pour que celui ci tablisse un tat Mais ce dossier peut comporter une pi ce qui prouve l inutilit des poursuites en raison de l indigence du d biteur Il me parait inutile d encombrer le r seau des compta bles publics de certains dossiers qui finiront sur l tat des cotes irrecouvrables A mon avis la disposition en cause n est pas mauvaise compte tenu surtout des modifications propos es par la commission des lois Je souhaite donc que l Assembl e adapte les deux imende ments de la commis
209. en vouloir lui faire connaitre quel est son s utiment sur ce probl me et quelles mesures li compte prendre afin que e r seau de chemins puisse tre plus correctement entretenu et afin que le passage puisse s y faire d une mani re plus libre I lui demande galement quelles mesures Il compte prendie pour emp cher ces voies de communications d tre encombr es de d tritus qui les d naturent st r r Ch meurs moratoire pour les amortissements d emprunts contract s par des personnes prives d emploi 19495 7 mai 1975 M Jean Plerre Cot demande M le ministre de l conomie et des finances de bien vouloir l informer des mesures qu il envisage pour permettre aux personnes ayant contract des emprunis dans le but d acqu rir leur logement et se trouvant actuellement en chomage de faire lransf rer leurs droits ou d obtenir des d lais puisqu ils se trouvent de ce fait en tat de cessation de palement 4134 e r u ae Tormise dimites du droit de publicit des assuciatinns ou amicales organisant des rayages 19496 7 mai 1975 M Jean Pierre Cot appelle l attention de M le ministre de la qualit de la vie sur les dispositions de l article 7 du projet de loi fixant les condnions d exercice des activit s relatives l organisation de voyages r cemment approuv par le conseil des ministres et qui vient d tre d pos sur le bureau du Senat Ce texte stipule que les associat
210. ence l urgeace d une telle solulion pour le recouvrement des pensions alimentaires Applaudissements sur les bunes des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident La parole esl M Chaumoni pour soutenir l amendement n 18 M Jacques Chaumont J ai expos la philosophie de l amen dement lors de la discussion g n rale et je n ai rien ajouter M le pr sident Quel est lavis de la commission M Pierre Charles Krieg rapporteur Comme je l ai d j indique la commission s est prononc e contre le principe d un fonds de garantie sous quelque forme que ce soit ei ce essentiellement pour des raisons de forme el de financement L amendement de Mme Chonavel pr voit le financement du fonds par une majoration de 10 p 100 du montant des pensions dues par les d biteurs d faillants Un tel financement serait totalement illusoire et en aucun eus il n assurerait le paiement des pensions elies m mes Quant l amendement de M Forni il lend imposer tous les d bileurs de pensions quelque titre que ce soit une contribution de 2 p 100 qui serait parfaitement abusive Je le r p ic le seul syst me logique est celui propos par M Chaumont donl l amendement ne pose d ailleurs que le prin cipe Mais il va l encontre du syst me m me que propose le projel de loi et que la commission a adopt Sans doute mes chers coll gues les explications donn es tant par M le minislre que pur moi m me sont
211. endre imm diatement la remise en tat des cages d escs ers ce qui n a jamais t fait la revision des ascenseurs la r fectiv de nombreuses terrasses des joints de fa ades j am nagement des espaces verts et des aires de jeux enfin la mise en conformit pour raison de s curit d un immeuble de vingt six tages Ces travaux valu s 30 millions de francs sout exig s par les locataires Ils sont soutenus par les lus locaux qui volent l juste titre une grave atteinte au cadre de vie pour des milliers de familles Leur solidarit est d autant plus compr hensible que la municipalit de La Courneuve a contribu quiper ce grand ensemble en services de sant coles quipements sportifs et culturels etc Les locataires et les jus ne comprennent d ailleurs pas que ia proc dure engag e par l O P H L M de la ville de Paris l encontre des e Grands travaux de l Est propos des d fectuosit s des joints de facade s ternise au del des d lals habltuels Des experts ont certes t commis mais les conclusions du tribunal sant toujours attendues et i on voit cumuler ainsi les malfa cons et l usure des b timents Dans ces conditions il lui demarde quelies mesures il compte prendre pour que ce grand ensemble dont lO P H L M de la ville de Paris a la responsabilit soit enfin pris en consid ration notamment travers des travaux dont les dossiers sont pr ts selon l of
212. enir que les augmentations d indices accord es leurs homologues en activit se r percutent sur les bases de liquidation de leurs pensions en sont encore attendre la revision qui sanctionnera cette modi fication Certes ces op rations ont t effectu es non sans retard pour la majorit des anciens enseignants et militaires concern s par les d crets et arr t s du 28 f vrier 1973 ainsi que pour les person nels qui d tenaient les grades et emplois vis s par les textes r gie mentaires dat s du 20 septembre 1973 Cependant des fonction naires retrail s qui appartenaient des cadres aujourd hui teints ou en voie d extinction s interrogent avec anxi t sur l poque laquelle interviendra la revision de leur pension d autant que le support juridique indispensable ja mise en uvre de cette prac dure est pour eux toujours inexistant les d crets fixant les nou veaux indices extr mes des cadres en cause et les arr t s portant chelonnement de ces indices n tant pas encore parus Dans d autres cas les d crets existent ma s les arr t s font encore d faut Il advient enfin que les revisions ne soient pas entreprises bien que les textes n cessaires aient t publi s iles modalit s d ex cution mat rielle des travaux restant r gler N lui saurait en cons quence gr de bien vouloir faire en sorte que ce probl me quelies que soient ses asp rit s et ses particularit s soit au pl
213. ensable if lui demande s il ne croit pas devoir prendre des mesures au besoin par un coileetif budg taire pour assurer de meiijeures eonditions d enseignement partir de la rentr e 1975 Brigadiers des postes et t l communicotions de l Allier irevendivcativuns 20645 13 juin 1973 M Villon attire l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t i communications sur le grand m contentement qui r gne actuellement parmi les brigadiers des postes et t l eommonications du d partement de j Allier qui non seujement revendiquent des augmentations de salaire pour rattraper ia baisse de ieur pouvoir d achat mais qui toutes organisations syndicales confondues r clament Ja revalorisation de toutes les indemnit s compter du J janvier 1973 la fusion des diff rents groupes actuels c est dire la suppression de tous les abattements et diseriminations l augmentation des effectifs i o elie est n cessaire l am lioration des eonditions de travail ia r duction de la dur e et de amplitude du temps de travail le respect de leurs droits statutaires et l arr t du d mant lement de leur administration au profit des entreprises priv es Il lui demande s il n entend pas proposer prochainement des snlutions favorahles ces revendications Salaires classement en zone O de lo ville de Roissy en France Val d Oise 20646 j3 juin 1973 M Canacos attire l attention de M je ministre d Etat min
214. enseignement priv Il lui demande si par applieation du d cret n 66 757 du 7 octobre 1966 il est possible de tenir compte tant pour l avancement d chelon que pour l anciennet g n rale des ving ann es accomplies par l int ress e dans l enseignement priv Trareillcuses familiales renforcement de leur r le 20656 13 juin 1973 M Ligot demande Mme le ministre de la sant quelles mesures compte prendre le Gouvernement pour renforeer l activit des travaillenses familiales aupr s des familles priv es momentan ment de leur m re par suite de maternit maladie ou convalescence T l phone financement des lignes longues 20457 13 juin 1975 M Maujodan du Gasset demande M le secretaire d Etat aux postes et t l communications comment seront financ es les lignes longues maintenant que les avances rem boursables sont interdites Viande icontingentement des importations de viande cheralinc 20658 13 juin 1973 M Maujo an du Gasset expose M le ministre de l conomie et des finances que l importation exag r e de viande de ehcval de Pologne et des U S A engendre un effon drement du prix de la viande de cheval Il attire l attention du ministre sur la gravit de cet tait de choses Outre la perte de devises r sultant de eette importation il rappelle les cons quences qu avaient d j eu les imnortations de viande trang re sur le march de viande francais
215. ension ali mentaire par jugement du tribunal de en date du Il est dantre part tenu de faire apposer cette mention sur son passeport au moment de sa d livrance ou dans Ja semaine qui suil le jugement le d clarant d biteur d une pension alimentaire s il d tient d j un passeport gt La parole est M llamel 2s SEANCE DU 12 JUIN 1975 M Emmanuel Hamel J ai le courage de ce que vous appelez mon ridicule J ai fait quelques tudes de droit mais je ne suis pas un prati cien du droit J ai done t sensible l argumentation de M le rapporteur selon laquelle il ne faut pas confondre le droit civil el le droit p nal ni modifier la nature du casier judiciaire par l inscription d une d cision qui n est pas de nature p nale J ai un certain ent tement c est un de mes d fauts Or je suis tr s frapp je le r p te par le nombre de personnes cr anci res d une pension alimentaire dout le d biteur chappe au paiement Vous m objectiez qu on ne peut pas mentionner sur le casier judiciaire une d cision qui n est pas de nature p nale N est il pas alors possible de faciliter le recensement des d biteurs de pensions alimentaires en faisant figurer sur leur carte d identit une mention D P A par exemple d biteur de pension alimentaire qui n aurait de valeur que parce qu elle indi querail que son possesseur est d biteur d une pension ali mentaire Sorires Vous sour
216. ent de notre socict la responsabilit de l Etat le fonds de recouvre ment irait plus loin encore dans la voie d une immixtion de la puissance publique dans les affaires de droit priv Par ailleurs sans faire preuve d un noir pessimisme la subs titution de la responsabilit collective la responsabilit indi viduelle risque de favoriser le d veloppement des cr ances impayces la tentation tant forte de s en remettre la solida rit nationale pour faire assumer des obligations individuelles N y a t il nas d ailleurs quelque contradiction enire la r lorme du divorce qui entend faire appel au sens de la responsabilit individuelle et la cr ation d un fonds qui suppose la mise en uvre dune responsabilit collective Sur le plan politique il ne me semble pas que l opinion soit pr te accepter cette subrogation de la solidarit nationale la solidarit familiale Elle n adinettrait pas que le risque divorce soit mieux couvert que d autres accidents de l exis tence tout autant sinon plus dramatiques Elle comprendrait mal en particulier que la collectivit soit tenue au r glement de pensions alimentaires parfois fort substantielles alors que des victimes de crimes ou de d lits ne parviennent pas obtenir r paration du pr judice subi malgr des poursuites p nales et civiles ayant fait l objet de d cisions de justice d finitives M Marc B cam Tr s bien M Georges Donnez L voluti
217. ent des pensions alimentaires qui ne me semble pas r pondre efficaecment ce que l on en attend Je suis en outre persuad que l am lioration des voies d ex cution priv es et publiques am liorera en grande partie la douloureuse situation des cr anciers de pensions alimentaires en favorisant la poursuite des d hiteurs de mauvaise foi En outre la solution beaucoup plus souple pr conis e par M Foyer et retenue par la commission des lois r pond mieux me semble t il notre pr occupation commune l aide aux plus d sh rit s Sans er er d organismes ni de proc dures nou velles sans introduire de bouleversement juridique profond la solution consistant habiliter les caisses d allocations familiales utiliser leur fonds d action sanitaire et sociale au profit des cr anciers d aliments pr sente le m rite de l effieacit et de la simplicit M Guy Ducolon C est exact M Georges Donnez Elle permet en outre une appr ciation cas par cas des situations individuelles propice la recherche d une meilleure justice sociule Telles taient madame le secr taire d Etat monsieur le ministre les observations que je tenais pr senter sur un texte dont l importance dans la perspective de la r forme du divorce n chappe personne I m apparait devoir mettre d finitivement un terme au seandale du non paiement des pensions alimen taires et par l m me au drame des personnes abandonn es sur lequel
218. ent qu un moment quelconque ce dernier doit recevoir une compensation pour les sommes qu il n a pas per ues depuis longtemps Nous en discu terons de mani re plus approfondie lors de l examen de larti cle 14 et la commission pr sentera un amendement tendant supprimer la disposition relative la cessation du recouvrement public intervenue la seule demande du cr ancier car elle sou l verait des difficult s assez importantes Je d velopperai maintenant monsieur le ministre quelques points qui ont fait objet de la discussion de la commission des lois Celle ci a t saisie d une s rie d amendements dont certains pr voraient l instauration d un fonds de garantie L un est sign par Mme Chonavel et les membres du groupe communiste un deuxi me est sign par M Forni et les membres du groupe du parti socialiste et des radicaux de gauche un troisi me a t d pos par M Boyer un autre encore par M Chaumont et certains de ses coll gues C est dire que les positions sur ce sujet ne sont pas politiques puisque l instauration d un tel fonds semble recevoir l approba tion de la plupart des groupes de cette assembl e Or la commission des lois a rejet ces amendements et je me dois d expliquer les raisons de ce rejet M Marc B cam Elle fait cela M Pierre Charles Krieg rapporteur Elle l a fait mais ce n est pas par hostilit au prineipe En 1972 la commission avait consid r que le
219. entend proposer la loi du 31 d cembre 1973 ou quelles autres mesures il compte prendre pour permettre l exon ration des tudiants log s par les C R O U S el fournir aux eommunes une compensation financi re du montant correspondant Cures thermales examen lib ral des demandes manant d anciens combattants bless s cr niens 19567 8 mai 1975 M Allainmat rappelle M le secr taire d Etat aux anciens combattants qu en application du d cret 73 775 du 3 julllet 1973 concernant les crues pour bless s cr nlens les anciens combattants et notament ceux qui ont t bless s au combat peuvent dans le cadre de l article 115 b n ficier de cures thermales sans que l interruption de trois ans leur soit applicable Il lui signale cependant que malgr des certificats de fin de cure attestant que celle ci s est termin e sans incident qu elle reste b n lique et qu il est souhaitable qu elle scit renouvel e les bless s cr niens qui peuvent pr tendre b n licler des dispositions du d cret pr cit se voient discuter le renouvellement sollicit 3 lui demande en cons quence s il n est pas possible de rappeler l esprit de ce texte aux m decins consult s afin qu ils soient particull rement attentifs aux demandes formul es par les int res s qui d sirent retourner en cure thermale Assurance maladie suppression des colisations sur pensions mili taires pour les pensionn s b n ficiair
220. enu pour le caleul des rentes viag res soit inf rieur au taux propos pour les missions d obligations alors que dans le premier eas ce taux eomprend le remboursement du capital chelonn sur la dur e pr visible de la rente C est ainsi qu l heure actuelle une rente imm diate capital ali n peut tre souscrite par un pargnant g de soixante ans au taux de 7 873 p 100 amortissement du capital compris alors que les obligations garanties sont mises 10 5 p 100 sans pr judice du rembourse ment du capital Il lui demande en eonclusion s il n estime pas inadmissible que les rentiers viagers ne puissent disposer d une v ritable garantie du pouvoir d achat de la rente que faisant cr dit l Etat ils ont eru s assurer en ali nant le fruit de leur pargne Vieiliesse flexon rotion du prix du tronsport des ani roux domrstiques pour les titulaires de la carte vermeil 19410 7 mai 1975 Les usagers du chemin de fer qui voyagent accompagn s d un animal ehien chat ete sont tenus d acquitter pour lui le prix d un titre de transport qui est souvent on reux Beaucoup de personnes g es revenus modestes et qui vont de temps en temps la campagne o dans leur famille ont un vieux compagnon qui les suit dans leurs d placements et pour lequel le co t du transport leur demande un effort financier M Fr d ric Dupont demande M le secr taire d Etat aux transports s il ue serait pas
221. es couvrir les frais de formation de conseillers conjugaux et familiaux engag s pour 1974 Parall lement et pour le m me exercice 1974 l indemnisation des heures de conseil conjugal et familial n a pas t effectu e ma gr viusieurs demandes pr sect es ce titre En appelant son attention sur la n cessit d accor der les moyens n cessaires aux tablissaoents en cause afin de leur permettre de poursuivre et d intensifier leur action il lui demande que des mesures soient prises pour que le financement pr vu soit rendu possible sans d lai Veuves cttribution d une plaquette dz renseignements sur tous droits lors du d c s de eur poux 18501 5 avril 1975 M Macquet expose M le ministre du travail qu au cours de l mission t l vis e Une min te pour les jemmes du vendredi 14 mars il fut annonc qu une plaquette serait distribu e aux veuves lors de la d claration du d c s de leur poux par les bureaux d tat civil Une telle disposition serait particuli rement bienvenue puisqu elle permettrait de donner aux veuves des renseignements utiles pour la d fense de leurs int r ts Cependant il fut pr cis que sur cette plaquette figurerait l adresse d une des associations qui assure la d fense des veuves l Association des veuves civiles I jui fait observer que si cette association regroupe un certain nombre de veuves il existe d autres associations qui assurent galement la d
222. es C et D retrait s avant 1962 ne pourraient pas b n ficier des m mes chelles que leurs coll gues retrait s depuis 1962 Ouvriers des parcs et ateliers application des mesures d cid es en leur foteur 19526 8 mai 1975 M Lucas demande M le Premier ministre Fonction publique de bien vouloir ui faire connaitre pour quelles raisons les propositions faites par al le ministre de l quipe ment en date du 20 d cembre 1974 aux organisations syndicales repr sentant les cuvriers professionnels employ s dans les parcs et ateliers d partementaux de mat riels du minist re de l quipement sont remises en cause la direction du budget ayant donn son aval Ch mage tembouche dans les services publics des Bouches du Rh ne et versement rapide des allocations de eh mage 19527 8 mai 1975 M Fran ois Billoux expose a M le ministre du travail que le nombre r el des ch meurs totaux dans le d par tement des Bouches du Rh ne d passe 50000 dont pres de 17000 ont moins de vingt quatre ans ces chiffres s ajoutent les ch meurs partiels 6 7 p 100 seulement des ch meurs b n ficient de l indemnit chomage 90 p 100 de nombreux travailleurs au ch mage attendent trois et quatre mois pour percevair l allo cation d aide publique H lui demande quelles mesures il compie prendre avec le Gouvernement 1 pour r duire le ch mage dans ce d partement et notamment en compl tant le personnel
223. es au VI Plan confirment la r cession et l orientation autoritaire de la recherche fondamentale d s lors que les r sultats qui en sont attendus doivent tre int gralement convertis en r sultats d ordre conomique br ve ch ance Ces per sonncls constatent galement que la politique gouvernementale se traduit par une r gression importante des effectifs du cadre statu taire du C N R S et par l embauche sous contrat de chercheurs et I T A sous contrat Actueilement 30 p 100 du personnel tra vaille sous contrat deux licenciements sont anaonc s et deux autres envisag s Cependant que pour les personnels sous contrat 34 cher cheurs et 1 T A ceux ci n taient pas encore renouvel s la date du 21 mars Il consid re que seule l int gration des personnels daus le cadre statutaire peut permettre de mettre un terme une situation pr judiciable ces travallleurs et la recherche Enfin cet tat de fait aboutit la plus grande diversil des situations d ailleurs plus pr calres les unes que les autres et entraine Ja multiplication des organismes qui dispensent les budgets et des difficult s pour constituer des quipes stables susceptibles d entre prendre des travaux de longue haleine qui doivent tre les orlenta ons logiques de la recherche scientifique R pondant aux pr oc cupations des chercheurs du personnel technique et administratif des enseignants de ia station marine d Endoume Marseil
224. es d une pension de retraite de la fonction publique ne peuvent obtenir de l organisme payeur de leur pension le d tail des arr rages de celle ci Les services de la tr sorerie g n rale font vaioir que lors de chaque modification de taux les calcuis de l ensemble des pensions sont effectu s par ordinateur selon un mode op ratoire tabli au plan national et que par cons quent il n est pas possible au niveau de chaque centre de reprendre individueilement chaque dossier Les retrait s doivent se contenter de recevoir l assurance que tous les contr les n eessaires ont l pr vus Afin cependant de r pon dre au d sir des int ress s elle lui demande s il ne serait pas possible de fare figurer sur les avis de cr dit les indications suivants indice du traitement avant servi de base au calcul des arr rages de ia pension et pourcentage retenu cela au moins chaque fois que les 1raitements de base sont modili s Pr parateurs en pharmacie et techniciens de laboratoire tr tah issement de la parit indiciaire dcus la cat gorie B 19422 7 mai 1975 M Bouvard attire l attention de Mme le ministre de la sant sur la situation mat rielie des pr parateurs en pharmacie et techaiciens de laboratoire des h pitaux publies Un arr t du 16 mai 1974 a fait perdre ces agents la parit indiciaire qu ils avaient pr c demment avec les surveillants chefs Lors de la r union du conseil sup rieur de Fa fonction hospit
225. es de la couverture de tout autre r gime de s curit sociale 19570 8 mal 1975 M Massot rappelle M le ministre du travail que la retenue des cotisations de s curil soclale est effectu e automatiquement sur les pensions militaires que le d cret n 85 287 du 12 avril 1965 aulorise la suppression des rele 4142 ASSEMBLEE NATIONALE SEANCE DU 12 JUIN 1975 nues dans le cas o le titulaire de la pension est galement b n fi ciaire d un autre avantage ouvrant droit aux prestations maladie du r gime g n rale de s curit sociale que cette suppression n esi pas autoris e lorsque l int ress est couvert par un autre r gime le r gime agricole par exemple qu une telie discrimination para t maintenant difficile admettre alors qu on ne cesse de parler de l uniformisaiion des divers r gimes de s curit sociale Il lui demande s il ne pourrait tre envisag la suppression des retenues des cotisations de s curit sociale sur les pensions militaires lorsque le titulaire est galement b n ficiaire d un avantage ouvrani droit aux prestations maladie quel que soit le r gime Fonctionnaires communaux garanties de statut au rcgard des al as lectoraux 19571 8 mai 1975 M Deprez rappelie M le ministre d Etat ministre de l Int rieur que l article 430 du code de l administration communale d cret du 22 mai 1957 et textes subs quents stipule qu il ne peut figu
226. es femines divorc es ou les titluaires de pension d ascendant de condition modeste renoncent tr s vile toute tentative de recouvrement des pensions de crainte d engager une nouvelle proc dure qui peut tre moralement p nible d avoir de nouveau recours des huissiers de redeman der l assistance judiciaire et d entreprendre des formalit s complexes lt Troisi me fait en pratique les contribuables se substituent aux d biteurs d faillants Car qui fait vivre la femme et les enfants si elle ne touche pas de pension Qui fait vivre les ascendants g s et abandonn s Tout naturellement ce sont les allocations vers es par les directions de l action sanitaire et sociale et les subsides des bureaux d aide sociale M M elles meni Raymond Forni Tr s bien Jacques Chaumont Combien de municipalit s n engagent leur personnel f minin qu en fonction de crit res unique sociaux M Marc B cam C est exact M Jacques Chaumont Telle est la r alit monsieur le ministre les deux tiers des pensions ne sont pas acquiti es par ceux qui les doivent Elles sont cn fait pay es par les contribuables Mais votre projet se retranche derri re un prineipe qui figure dans l expos des motifs e Les pensions restent avant tout l affuire des int ress s Elles sont des cr ances priv es H convient done d tablir une s paration nette entre le recouvre ment priv qui reste la normale et le recouvrement public qui
227. eu et place du cr ancier une dette priv e fix e par d cision de justice Mme Gireud a expliqu les proc dures de la saisine du procureur de la R publique et les m canismes du recouvre ment M Krieg a insist sur le fait qu il avait trouv les proc dures et les sanctions assez lourdes Il a estim notamment que l addi tion des 10 p 100 de p nalit et de l ensemble des frais de poursuites dont il a fait l inventaire saisie vente etc tait relativement lev e Mais c est parce que nous avcns voulu que ce texte soit cfficace Dans la situation actuelle celui qui ne paie pas une pension alimentaire n a rien perdre S il parvient le camoufler il peut m me d duire de sa d claration d imp t une pension quil n a pas pav e C est pourquoi en liaison avec la proc dure de recouvrement publie nous mettrons en uvre dans la prochaine loi de finances des dispositions fiscales qui nous permettront de micux assurer le recouvrement des pensions alimentaires car nous ferons le rapprochement entre ceux qui ne paient pas et ceux qui d duisent Je suis persuad que ce simpic recuu pement administratif nous permettra d int ressantes constata tions et que demain gr ce au recouvrement publie nous aurons un svst me simple capable de r soudre nombre de probl mes Comme l ellicacit ne doit pas conduire linjustice vous trouverez dans le texte des dispositions qui ont pour but d att nuer la sanction ler
228. eur le ministre Adoption Adoption de j article 1 modifi Art 2 Amendement n 20 de M Chaumont MM Chaumont le rap porteur le pr sident de la commission le ministre Rejet par serutin Amendement n 16 de M Forni MM Forni le rapporteur le ministre Fanton le pr sident de la commission Rejet Amendements n 5 et 6 de la commission 40 du Gouvernement MM le rapporteur le ministre Fanton Forni le pr sident de la commission Adoption des amendements n 5 et 40 L amen dement n 6 devient sans objet Adoption de l article 2 modifie Art 3 Amendement n 2 de M Chaumont M Chaumont L amen dement n a plus d objet Amendement n 17 de M Forni M Forni Retrait du Jeudi 12 Juin 1975 Amendement n 7 de la eommission MM Je rapporteur le ministre Adc ption Adoption de l article 3 modifi Art 4 Amendement n 22 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Adoption de l artiele 4 Art 5 Amendement n 23 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Adoption de l article 5 Art 6 Amendement n 24 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Adoption de l articie APT Amendement n 25 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Adoption de l artiele 7 Art 8 Amendement n 26 de M Chaumont L amendement est devenu sans objet a MM Ducolon le rappor
229. f r e de la rue Lecourbe Paris la rodrome de Melun Villaroche La raison avanc e pour justifier ce transfert est que le service de la formation a runautique est bas sur cet a rudrome et qu il y aurait int r t regrouper certains services dont les missions sont voisines Cet aryument est luin d tre videni les fonctionnaires de la division Contr le du mat riel lectronique de burd tant appel s exercer leurs fanc tions partir de nombreux a raports Il en r sulte par contre de nomhreux inconv nients pour ces personnels en particulier ceux qul sont li s aux difficult s d acc s de l a rodrome de Melun pour les personneis qui habitent Paris on a banlieue proche et qui seront soumis des transports longs et co teux Le transfert du service en cause Melun Villaroche doit en outre se solder par des d penses de l ordre de deux millions de francs alors que le maintien sur cet a rodrome du service de la formation a ronautique n est pas saranli En cons quence il lui demande s il n estime pas opportun d envisager une aulre solution moins p nalisante entre autre le transfert du service de l a roport d Orly o est effectu e la maintenance du service de la farmation a ronautique par Air France et o existent les installations n cessaires mm mm LR ASSEMBLEE NATIONALE 4116 2e SEANCE DU 12 JUIN 1975 Corps de la revision des traraur de b timent des P T T tmointien de ses otfribu
230. faites par ses services en 1974 aux personnels des ateliers et parcs automobiles de l Etat et des d partements visant am liorer leur situation par alignement sur la fonction publique Ces propasitions ont t accep t es apr s discussions par les organisations syndicales Or ce jaur elles n ont pas encore t appliqu es I lui denande en cons quence ce qu il compte faire pour assurer tr s rapidement leur mise en vigueur afin d apporter ces cat gories de per sonnel les satisfactions l gitimes auxquelles elles peuvent pr tendre Exploitants agricoles applucation plus stricte des dispositions de la loi du 8 ao t 1982 aux exploitants associ s en G E C 18448 4 avril 1975 M Brocard expose clapr s M le ministre de l agriculture certaines anomalies constat es dans la situation d explaitants agricoles associ s en G A E C Des exploi tants agricoles se sont organis s en G A E C paur d une part cr er des entreprises de meilleure structure donc mieux rentabi lis es d autre part se lib rer de certaines asireintes en favorisant l panouissement des familles associ es L article 7 de la loi du 8 ao t 1962 consacre l existence des G A E C et leur apporte des garanties la participation un G A E C ne doil pas avoir pour effet de mettre ceux des assaci s qui sant consid r s comme chefs d exploitation et leur farmile pour tout ce qui iouche leurs statuts conomique sacia
231. ffet les motifs invoqu s sont en totale contradiction avec les r centes d clarations du Gouvernement qui a justifi l octroi d une subvention de un milliard 500 millions de francs cette entreprise en vue de maintenir et garantir l emploi Or non seulement tel n est pas le cas mais il apparait que parmi les 1000 salari s dont le licenciement est envisag un nombre lev de ceux ci rel vent de eas sociaux dramatiques Par ailleurs cette occasion plusieurs responsables des syndicats C G T et C F D T seraient touch s par cette mesure C est pourquoi il iui demande sil apparait tol rable au Gouvernement que la Soci t Citro n puisse tre autoris e proc der des licenciements ou sl au contraire il ne lui apparait pas opportun de refuser toute mesure altant dans ce sens Journalistes pigistes application de la loi du 4 juillet 1974 les concernant 18477 5 avril 1975 M Pranch re demande M le Premier ministre ce qu il entend faire pour qu entre dans les faits la loi vat e l unanimit par l Assembl e nationale et le S nat avec l accord du Gouvernement et se rapportant aux journalistes pigistes promulgu e au Journal officiel du 4 juillet 1974 Cette loi promul gu e comme loi d Etat est rest e sans effet jusqu alors Tra sports scolaires assouplissement de la l gislation en fareur des enfonts prc scolaris s de milieu rural 18482 5 avril 1975 M Pranch re
232. fice Ils attendent pour tre ex cut s la d cision du tribunal d une part et tant donn le caract re exceptionnel de cette cit el l ampieur des travaux r a eu pne subvention d Etat voire un pr t long terme nt faible nt r t a 4144 ASSEMBLEE NATIONALE Gaz construction de la canalisation de transport de gaz de Belgique amp Perisi 17641 8 mars 1975 M Baillot attire l attention de M le ministre de l industrie et de la recherche sur ies conditions dans lesquelles pourrait tre construite la canalisation de transport de gaz reliant la Belgique et la r gion parisienne Cette construction est d clar e d utilit publique par apptication d un arr l minis t riel du 22 janvier 1975 publi au Journal officiel du 16 f vrier 1975 En application de la loi du 8 avril 1946 la concession ne peut tre accord e qu Gaz de France mais selon des informations part es notre connaissance il serait envisag de tranf rer cette concession une soci t de caract re europeen a Soci t euro p enne du gazoduc du Nord S E G A N D soci t dont la cr ation n est pas ercore d cid e En cons quence il lui cenande s il peut lui confirmer que c est bien Gaz de France qui b n flciera de a d claration d utilit publique S N C F nuisances qu entrainerait pour Cortevaix le trac octuel de la ligne train grande vitesse 17644 8 mars 1975 M
233. fin d tail presque absurde ils sont repr sent s aux commissions paritaires par les surveillants d externat qu ils ont pr cis ment pour charge dans leur service de diriger el de contr ler U lui demande ee qu il compte faire dans un d lai raison nable pour mettre un terme cel tat de choses qui heurte le bon sens et l quit la plus l mentaire et notamment s il n envisage pas par un concours sp cial de r gulariser la situation des charg s de fonetion de conseiller d ducation Etudiants exon ration de la taxe d hobitation pour les tudiants log s en H L M par les C R O U S 19566 8 mai 1975 M Boulloche signale M le ministre de l conomie et des finances que depuis le vote de la lol du 31 d cem bre 1973 portant modernisation des bases de la Fiscalit locale un certain nombre d tudiants lag s en H L M par les C R O U S ont t impos s au titre de la taxe d habitation notamment Nancy Stains et Toulouse Or les appartements g r s par les C R O U S ne sont attribu s que sur erit res sociaux Les tudlants en cause ne disposent donc que de faibles ressources Cette imposition ne peut qu agraver leur situation voire provoquer leur d part de Puni versit Cet tat de ehoses r sulte en fait du coup d arr t donn la construction de cit s universitaires et les tudlants ne peuvent en faire les Irais Il lui demande en cons quence quels amende ments il
234. fruitiers qui pour tre men s bien exigeront une indemnisation correcte du pr judice subi par les agricul eurs ll s agit de la possibilit de vivre pour des dizaines de milliers de familles paysannes ct de la sauvegarde du patrimoine rational que repr sente le bon entretien des vergers fran ais i demande en cons quence s il n estime pas n cessaire 1 de prescrire toutes les directions d partementales de l agriculture de mener une enqu te urgente pour valuer exactement l tendue des d g ts occasionn s par les baisses de temp ratures dans l ensemble des d partements concern s en ce printemps 1975 2 de d clarer sans d lai zone sinistr e les r gions avant subi ies d g is des gel es afin de permettre l application de l article 675 du code rural et prendre les d crets constatant le caract re de calamit s agricoles des dommages subis autorisant l application des dispositions de lu loi du 10 juillet 1964 3 de prendre des dispositions compl mentaires exceptionnelles s ajoutant aux dispositions insuffisantes pr vues par la l gislation actuelle pr ts sp ciaux du cr dit agricole pr vus par l article 675 du code rural et indemnisation notoirement insuffisante du fonds de calamit s agricoles qui depuis le debut de son fonctionnement n a rembours qu raison de 28 p 100 des d g ts constat s offi ciellement L insuffisance de la l gislation actuelle exige une am lioration imp
235. ge pas en consequence de relever le plafond fix afin de permettre aux d taillants concern s de rester dans le r gime d imposition du forfait qui leur est applique Instructeurs de l ex plan de scolarisation en Alg rie possibilit d int gration sur place dans les corps existants et b n fice des dispesitions sur la formation permanente 19553 8 mai 1975 M Deliaune appelle l attention de M le ministre de l ducation sur la s tuation des instructeur de l ex plan de scolarisation en Alg rie Ces derniers reclass s dans le corps des fonctionnaires de cat gorie B sont actuellement employ s diverses t ches dans Iles tablissements scolaires ou utilis s dans Jes services administratifs Hs sont avsint tout soucieux de la stabilit de leurs fonctions et rel vent que le nombre limit de postes qui leur sont offerts par les examens ou concours sp ciaux dont la possibilite leur est ouverte jusqu en 1976 ne permettra leur int gration que pour une partie d entre eux Il lui demande si notam ment dans le cadre de la r forme actuellement tudi e ii ne lui parait pas equitable d envisager l int gration sur place des int resses dans les corps existants pat la voie d examens professionnels ou d inscription sur liste d aptitude et de leur donner par ailleurs la possibhite de b neficier des mesures concernant la forination permanente assur e au sein de la fonction publique cabinet immobilier sein d un
236. gestion Cogefi ont mis en uvre la m thode du c ccertificai de cessation provisoire du travail sur les indications de la direction du travail et de ia main d uvre de la Seine Saint Denis qui a ainsi pris parti pour les patrons contre des trava lleurs refusant d tre jet s au ch mage et luttant pour conserver leur emploi Etablissements scolaires inscription effective du C E G de Beynat Corr ze sur la carte scolaire 18419 3 avril 1975 M Pranch re expose M le ministre de ducation la pr occupation persistante des parents d l ves du C E G de Beynat en raison de l incertitude qui continue de peser sur cet tablissement Bien que leurs interventions et actions r p t es aient emp ch jusqu pr sent la fermeture de ce C E G ils sont conscients que rien n est encore r gl En effet si les d clarations se voulant apaisantes se sont succ d depuis des ann es aucune d cision concr te et pr cise n est encore intervenue pour l inscription d finitive de cet tablissement sur la carte scolaire C est cependant la seule garantie r elle du maintien de cet tablissement Les obstacles qui avaient t voqu s pour justifier la non inscription du C E G de Beynat en raison de la construction prochaine d un C E G 400 Meyssac ne peuvent plus ire retenus puisque la construction d un C E G 200 dans cette ville a recucilli l approbation des parents d l ves et des lus de
237. i ciper les associations de d fense de l environnement l laboration du plan d occupation des sols et du sch ma directeur d am nagement et d urbanisme de Paris conlorm ment aux engagements du Pr si dent de la R publique pendant la campagne lectorale Routes feo t et origine des fonds ayant servi l dition le la plaquette La R N 9 fait peau neuve 18523 9 avril 1975 M Sauzedde demande M le ministre de l quipement de bien vouloir lui faire connaitre l quel a t le co t de la plaquette dit e par la direction d partementale de l quipement du Puy de D me et intitul e La R N 9 fait peau neuve 2 sur quel chapitre budg taire a t imput e cetle d pense 3 quelle est l autorit qui a donn des instruclions la direction de l quipement pour qu elle dite une telle plaquette 4 dans l hypoth se o une partie des travaux dont le montant figure dans le tableau intitul D penses engag es depuis 1971 auraient t financ s par le conseil g n ral du Puy de D me s il ne lui parait pas honn te que le montant des sommes engag es par l assembl e d partementale soit clairement indiqu afin que l opinion publique destinataire de cette plaquette soit parfaitement inform e sur les responsabilil s respectives de l Etat et des collectivit s locales en ce qui concerne les travaux d am nagement et d entrelien sur certaines routes du r seau national 9e
238. i l expression de ce souci a t diverse Il n existe h las aucun remede en tout cas aueur em de l vislatif aux blessures du c ur aux tumultes des sentiments l amertume la solitude de l un ou l autre des poux d sunis Du moins pouvons nous essayer non pas d en supprimer c est impossible mais d en limiter les cons quences mat rielles sur tout lorsque celles ci atteignent les enfants S il tait n cessaire et la majorit d entre vous en a jug ainsi de r former les conditions du divorce pour qu elles soient mieux adaptees notre temps ce n tait pas dans un esprit de d mission mais au crntraire pour que hommes et femmes assument mieux d sormais leurs responsabilit s dans la econ duite de leur vie personnelle toute lihert bien comprise tant ins parable du sens ele sa responsabilit envers autrui C est cette responsabilit que se soustraient un grand nombre de ceux qui par decision de justice doivent payer une pension alimentaire Dans notre soci t il faut bien le dire c est le plus souvent l homme qui revient cette obligation bien que les cas soient moins exceptionnels qu on ne le dit o la femme est tenue de participer l entretien de l enfant ou des enfants dont elle n a pas eu la garde Obligation tout fait normale au demeurant Qui sont les mauvais payeurs On peut je crois les diviser en trois cat gories Le mauvais payeur de la premi re
239. icen ciement d agents auxiliaires ou contractuels le d tachement d em ploy s de diverses cat gories on assisterait une nouvelle atteinte la valeur du transport au d triment des usagers au d triment des cheminots dont les revendications vitales salaires qualification conditions de travail restent ignor es bon droit ceux ci soucieux de l int r t g n ral estiment compte tenu de la progression du trafic 207 milliards d unit skilom tres voyageurs marchandises en 1972 228 en 1973 235 en 1974 indispensable de combier les 19000 emplois non pourvus I souhaite obtenir de fui les infor mations sur les mesures d ordre gouvernemental susceptibles de redonner la S N C F tous les moyens de remplir sa mission H L M r novation entretien et mise en conformit des logements du grond ensemble de La Cuurneuve Seine Saint Denis 17625 8 mars 1975 M Rallte attire l attention de M le ministre de l quipement sur l tat de d gradation du grand ensemble des 4000 logements La Courneuve dont l O P H L M de la ville de Paris a la gestion Des travaux de r novation d entretien de mise en conformit doivent d urgence tre entrepris faute d en tra ner d irr versibles d g ts Construit depuis treize ans cet ensemble prend l aspect d un bidonville de b ton l hygi ne et la s curit des habitants sont remis en cause Afin d enrayer ce pro cessus it est indispensable d entrepr
240. icles 1 7 et 15 Jl est plus tendu que celui de la loi du 2 janvier 1973 instituant une proc dure de paiement direct aux termes de l article 15 la loi S appliquera non seule ment aux pensions alimentaires proprement dites mais aux charges du mariage soit au cours de celui ci soit apr s sa dissolution par divorce et aussi aux rentes pr vues par l arli cle 276 du code civil et aux subsides de l ariicle 342 du m me code Lors de l examen de l article 15 nous verrons que la commis sion des lois a estim qu il convenait d appliquer les dispositions dudit article pour le recouvrement des cotisations mises la charge de l poux qui reste tenu apr s divorce pour rupture de la vie commune du devoir de secours et qui de ce fait devra supporter le poids de l affiliation de son conjoint la s curit sociale Tel est l objet d un amendement propos par M Foyer et que la commission a adopt sans difficult Cela dit j observe que le Gouvernement a tenu simplifier le plus passible les modalit s d application du projet de loi C est ainsi que les articles 2 4 traitent du r le essentiel du procureur de ia R publique charg de recevoir les demandes de recou vrement publie puis d tablir l tat ex cutoire qui permettra l agent du Tr sbr de recouvrer la pension Cependant je rappelle que la demande de recouvrement publie ne pourra tre admise qu apr s que le cr ancier de la pension alimentaire aura exerc sa
241. ient d sormais appliqu es aux O P A auparavant ces ouvriers per cevaieni l augmentation des minima garanti du b timent et travaux publics de la r gion parisienne 2 qu au titre du maintien du pouvoir d achat en 1974 les O P A qui n ont eu que 11 39 p 100 d augmentation en 1974 per oivent au 1 janvier 1975 un rattrapage gai la diff rence entre l augmentatiun totale annuelle de la fonetion publique et eelle de leur sectcur de r f renge environ 5 46 p 109 3 qu une diminution d horaire intcrvienne au jan vier 1975 par l alignement de leur dur e de travail sur ecile de la fonction publique 4 que l chelonnement d anciennet soit aus gment de 3 p 100 apr s vingt quatre ans de service soil un total de 24 p 100 au 1 janvier 19761 En outre au cours des n gociations qui ont d j eu lieu il a t convenu que le maintien du pouvoir d achat prendrait effet un mois plus t t sait au 1 d cembre 1974 et l chelonnement d anciennet six mois plus t t soit le 1 juil let 1975 Or ce jour les engagements ainsi souserits n ont pas encore t mis en uvre ct dans ces conditions il lui demande de bien vouloir jui faire connaitre quels sont les motifs de ces retards et quelle date il pense pouvoir appliquer les dispositions pr eit es Travaux cgricoles tat du projet du statut professionnel des entrepreneurs 18609 9 avril 1975 M Laborde appelle l attention de
242. ieur ei les salari s du notariat au sujet notamment de la hi rarchie des salaires de la classification et de la protection contre les licencie ments 11 lui demande quelles mesures i cumpte prendre pour faire aboutir positivement la discussion en cours sur la convention collee tive et porter rem de une situation pr judiciable la profession a riotariale et tous ceux qui ont recours elle Industrie automobile menaces de licenciements a l Entreprise Currus de Mussy Essonnel 19492 7 mai 1975 M Pierre Joxe appelle l altention de M le ministre de l conomie et des finances sur la situation de l Entre prise Currus 19 Massy qui est actuellement occup e par son personnel menac de licenciement callectif la suite de la fusion Peugeot Citro n 1l semble en effet que cette fusion bien qu accom pagn e d une tr s importante subvention publique t 500 millions de franes entraine la liquidation d entreprises sous tr aitantes ou associ es Citro n eomme Currus qui avait pourtant r cemment re u d importantes commandes l Iui demande dans quelles condi tions l aide publique octroy e au groupe ich liss Uitro i doit tre utilis es et s il en existe quelles sont les obligations qui ont t impos es Citro n en mati re de mainiten de l emploi er contre partie de l aide exceplionnelle que cette firme a re ue Cincti res autorisation d inhumer des urnes fun raires dans des ter
243. iez mesdames messieurs mais si vous rejetcz mon amendement vous encourrez indirectement la responsabilit de la situation dans laquelle se trouveront de nombreuses fem mes ayant des enfants qui b n ficient d un jugement leur octroyant une pension alimentaire pour lever ceux ci mais qui continueront pratiquement vivre dans le d nuement le plus complet paree que le d biteur a fui Et vous savez tr s bien qu un pourcentage non n gligeuble de ces d biteurs faute de recensement chappent leurs obli gations en changeant de domicile ou d emploi M Michel Cr peau C esl de la d magogie On pourrait aussi supprimer le permis de conduire M le pr sident Quel est l avis de la commission M Pierre Charles Krieg rapporteur La commission met le m me avis que sur l amendement n 38 M le pr sident La parole est M le pr sident de la eom mission M Jean Foyer pr sident de la commission M Hamel me parait avoir n glig l article 12 de la loi portant r forme du divorce qui dispose que toute personne qui transf re son domicile en un aulre lieu apr s divorce s paration de corps ou annulation de mariage alors qu elle resie lenue pour l avenir envers son conjoint ou ses enfants des preslations ou pensians de loute nature est passible d un emprisonnement de un six mois et d une amende de 300 6000 francs si elle s abstient de notifier son changement de domicile au cr ancier de ces pres
244. iilaud Caille Ren Caro Curpentier Caurier Cerneau Ceyrac Chabaa Delmas Chabrol Chalaadon Chamant Chambon Chassagne Chasseguet Chazalon Chinaud Claudius Petit Cointat Commenay Cornet Cornette Maurice Corr ze Couderc Coulais Coust Crenn Mme Cr pin Aliette Crespin Cressard Dahalani Daillet Damamme Damette Darnis Debr Degraeve Delaneau Delatre Delhalle Deliaune Delong Jacques Deniau Xavier Denis Bertrand Deprez Desanlis Dhinnin Se sont MM Boyer Brun 12 JUIN 1975 Dominati Donnez Dousset Draper Dronne Dugounjoa Duhamel Durand Durieux Duvillard Ehm Albert Falala Fanton Favre Jean Fe Ren Flornoy Fontaine Forens Foss Fouchier Fourneyron Fr d ric Dupont Mme Fritsch Gabriac Gabriel Gagnaire Gastines de Gaussin Gerbet Ginoux Girard Gissinger Glon Andr Godefroy Godon Gourault Graziani Grimaud Grussenmeyer Gu na Guermeur Guichard Guillermin Guilliod Hamel Hamelin Jean Hamelin Xavier Harcourt td Hardy Hausherr Hersant Herzog Hoffer Honnet Icart Inchausp Jacauet Michel Joanne Joxe Louis Julia Kaspereit K dinger Kerv guen de Kiffer Krieg Labb Lacagne La Combe Lafay Lagorce Pierre Laudrin Lauriol Le Cabellec Le Douarec Legendre Jacques Lejeune Max Lemaire
245. illeurs licencier d autres jeunes Industrie m tallurgique r ductions d horaires et menaces de licenciements lo Societ Eutrepose de Bourges ICher i 20636 13 juin 1975 Mme Chonavet attire l attention de M le ministre du travail sur les agissements de la Soci t Entre pose Bourges qui pratique des diminutions d horaires et menace de proc der 150 licenciements Les causes en seraient la conjonc ture actuelle qui existe dans l industrie du b timent Cependant celte entreprise fait partie du groupe Usinor elle travaille d une part pour l exportation et d autre part elle fournit des tuyauteries destin es l quipement des centrales nucl aires Au moment o Usinor ach te une usine aux Etats Unis re serait il pas possible de rechercher des moyens afin que ce trust se pr occupe de l acti vit de cette entreprise vitant ainsi la mise au ch mage de 159 travailleurs suppl mentaires Personnel des h pitaux flinsuffisance des effectifs au centre hospitolier de Bourges Cher 20637 13 juin 1975 Mme Chonavel attire l attention de Mme je ministre de la sant sur l urgence de mesures prendre pour satisfaire les revendications des travailleurs des services hospi taliers pour donner aux h pitaux les moyens de remplir pleinement leur r le au service des malades et de la sant publique Lors de sa visite qu elle a effectu e au centre hospitalier de Bourges les hesoins en personnel sont loin
246. ils ne pouvaient disposer lemps a ctablis sements techniques accessibles assurant une farr stion correspon dant leurs besoins Il Jui demande en cons quuice quelles dispo sitions il entend prendre pnur attribuer d s 1975 des cr dits suppl mentaires permettant le financement d un quipement qui est le compl ment indissociable des constructions r alis es ou un cours dans ce secteur ASSEMBLEE NATIONALE 4138 Industrie m canique ich moge partiel dans une entreprise de la region de Valenciennes Nor lr 19534 8 mai 1975 M Ansart expose M ie ministre du tra vail que les salari s d une importante entreprise de mat riel de la r gion de Valenciennes vonl subir leur septi me semaine de ch mage depuis le d but de l ann e La perte de salaire par salari et par semaine de ch mage peut tre valu e environ 230 francs Cela se traduit par des diffilcultes accrues pour ces travaux et leurs familles On peut consid rer que depuis le d but de l ann e la perte globale de salaire pour les travailleurs de l entreprise consi d r e s l ve plus de 230 millions d anciens francs En regard de la situation particuli rement difficile impos e ces travailleurs il est noter que pour la seule ann e 1973 la direction de cette entre prise a r alis un b n fice net par an et par vuvricr d environ 12 500 francs En cons quence il lui demande quelles mesures il compte prendre a
247. inimum vieillesse d ci d e pour le 1 juillet 1974 n est pas encore pay e et que les avis d attribution de celte augmentalion dat s de f vrier 1975 Indiquent qu elle ne sera pay e avec rappel que ie 1 avril 1975 solt neuf mois apr s ia date de cr ation de cette allocation Il lul signale en outre que ie minimum de 20 frances promis sera pay e 1 jan vier 1976 et que l rosion mon taire en diminuera singuli rement la port e Il demande en cons quence M le ministre il ne juge pas n cessaire pour des allocations si impaiiemment attendues et qui concernent un minimum vital de rapprocher le paiement effectif de la date de la d cision prise Assurances statistiques sur le montant total des primes collect es en France 18467 5 avrii 1975 M Maujo an du Gasset demande M le ministre de f conomie et des finances s li peut lui indiquer com bien seut se chiftrer le moniant total des primes d assurance en France toutes assurances confondues responsabilit civile incendie accident etc Presse et publications maintien du plein emplol et du journal Les D p ches de Dijon 18468 5 avril 1975 M Balflot attire j attention de M le Pre mier ministre sur ia situalion du journal Les D p ches de Dijon Le plan de restruccuration du groupe Les Presses nouvelies de l Est fait peser de graves menaces sur les travailleurs qui y sont employ s Face cette sliuation l ens
248. initiative pour que pass un d lai de 6 mois compter e la signature du contrat les commer ants qui c dent leur fonds en g rance libre ne solent pas tenus pour solidairement responsables avec l exploitant des imp ts dus raison de l exploitation du fonds Allocation de salaire unique indexation du plafond de revenus r suitont d un salaire de travail temps partiel 18338 3 avril 1975 M Jacques Delong attire l attention de M le ministre du travail sur les probl mes pos s par le travail des femmes temps partiel En effet il existe un plafond qui ne doit pas tre d pass pour qu une m re de famille qui travaille puisse b n ficier de l allocation de salaire unique Or il se trouve que ce plafond ne suit pas les augmentations du S M I C et ainsi tout en effectuant le m me nombre d heures de travail il arrive que certaines m res de famille travaillant temps partiel perdent le b n flce de l allocation de salaire unique ou se voient dans l obligalion de r duire leur nombre d heures de travall Il y aurait donc un int r t majeur ce que ce plafond suive troitement l augmentaliun du co t de la vie et des salaires en tant li au S M 1 C et en b n ficiant des m mes majorations Ce plafond pourrait tre fix avantageusement 50 p 100 du S M I C Cette situation am llorerait consid rablement le sort de la m re de famille qui travaille tout en levant ses enfants
249. insi sa dette sous r serve des poursuites civiles qui peuvent tre diligentes l encontre des h ritiers 11 en va de m me de l impossibilit notoire de vecou vrer Ja cr ance L article 12 pose un probl me qui a fort inqui t la com mission des lois De sa propre initiative ou conjointement avec le d biteur le cr ancier peul demander au procureur de la R publique la cessation de la proc dure Or en rapprochant les textes des arti cles 12 13 et 14 il nous a sembl qu une difficult pouvait na tre du fait que le cr ancier de la pension alimentaire risquait d tre soumis dans certains cas de la part du d biteur des pressions affcctueuses terme qui vous paraitra peut tre un peu trange mais que j ai employ dans mon rapport crit chacun comprendra de quoi il s agit En l esp ce les pressions peuvent se r v ler assez fortes pour que le cr ancier renonce au recouvrement public de sa cr ance Cette disposition notre sens doit avoir une influence sur le lexte de l article aa relatif au cas du d biteur qui relev de sa premi re indignit retombe dans son erreur initiale Dans ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4086 le droit ancien on parlait ce propos du relaps c est dire de l h r tique qui apr s avoir abjur son erreur y retombait Dans une telle hypoth se une majoration suppl mentaire de 10 p 100 est vers e au cr ancier Il est vid
250. instruc tions pour assouplir les proc dures de contr le ei mettre ainsi fin cette irritation et ce malaise provoqu s par des mesures d inquisition dont les fonctionnaires locaux ne sont pas respon sables et dont le rendement cscompi est sans commune mesure avec les efforts entrepris Permis de conduire suppression de l examen m dical pour lo validation des permis de conduire militairesi 19454 7 mai 1975 M Fourneyron expose M le ministre de la d fense que dans le cadre de la proc dure de validation des permis de conduire militaires il est prescrit l int ress de subir un examen m dical il ini demande s il ne lui parait pas souhaitable de supprimer cette obligation et de d sencombrer ainsi les com missions m dicales compte tenu du fait que les appel s d sirant faire valider leur permis de conduire obtenu titre militaire ont d j subi tout au long de leur sejour sous les drapeaux un certuin nombre de visites m dicales auxquelles il est difficile de penser qu une quelconque incapacit e t pu chapper nr Permis de conduire suppression de l examen m dical pour la validation des pernis de conduire militares 19455 7 mai 1975 M Fourneyron cxpose M le ministre de l int rieur que dans le adre de la proc dure de validation des permis de conduire militaires ll est prescrit l int ress de subir un examen m dical II lui demande s il ne lui pura t pas sqauhait
251. ion UL R C A N T E C destemisini res de cantines scolaires 20629 16 juin 1975 M Albert Bignon rappelle M de ministre de l conomie et des finances gue l articie 3 1 b du d cret n 70 1277 du 23 d cembre 1970 porte cr ation d un r gime de retraites compl mentaires des assurances sociales en faveur des agenis non titulaires de l Etat et des collectivit s publiques Il lui demande de lui eonfirmer si cette dispasition s applique bien aux cuisini res de cantines scolaires Dans l affirmative il s tonne qu une demande presente dans ee sens P R CANTEC depuis plus d un an par une personne avant exerc celte activit demeure sans r ponse el il souhaite savoir si des instructions ont t donn es pour faire droit dans des d lais raisonnables fes requ tes de ce genre Receveurs ancriliarres les imp ts maintien de leurs attributions 20630 13 juin 1975 M Albert Bignon appelle l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur la situation des receveurs atiXiliaires des impots S ajoutant la suppression de ces emplois dans de nombreuses localit s il serait envisag de faire exercer les fonctions pr c deniment ussum es par Jes int ress s par les d bitants de tabac lesquels ne pervevraient pas pour autant et malgr les charges accrues la r mun ration aff rente cette Aetivite suppl mentaire I lui demande qu il ne soit pas donn suite cette mesure qui est
252. ion caract re familial appel s commun ment majorations pour enfants Il lui demande de bien vouloir lui pr ciser si dans le montant retenir pour la comparaison avec le salaire per u par un travailleur de la m me cat gorie professionnelle 1 doit tre lenu compte des avanlages de pension caract re familial majorant la pension attribu e au titre du code des pensions civiles et militaires de retraite ou si au contraire ce sont seulemei les l ments de base dur e des services et bonifications admissibles en liquida tlon qui doivent tre pris en compte D O M constitution d une provision pour les d penses d aide sociale et m dicale aupr s du T P G de la Guadeloupe 19399 3 avril 1975 M Guililod appelle l atlention de Mme le ministre de la sant sur la gravit de la situatlon de tr sorerle du d partement de la Guadeloupe cons cutive aux conditions de rem boursement par l Etat de sa participation dans les d penses d aide sociale et m dicale Au mois de mars 1975 le d parlement se trouve avoir pay pour j Etat au litre d exercices pass s et des premiers mois de l ann e une somme de 44 145 418 francs dont il se trouve ainsi oblig de faire l avance Cette situation s est aggrav e dans les deux derni res ann es car les d penses d aide sociale et m dicale monl cess d augmenter En 1975 elles sant sup rieures de 38 p 100 celles de 1973 et repr sentent
253. ion conomique et la progression du chomage sous toutes ses formes multiplient les t ches de ces servires qui se trouvent d s lors dans l incapaeit de remplir correctemeni leurs missions Un tel etat de fait est done pr judiciable a l ensemble des salaries les delais d indemnisation du ch mage s uccroissent les enqu tes et contr les du ch mage partiel et des licenciements ne peuvent tre r alis s que tr s superficiellement et le plein respect des droits des salaries west plus d s lrs assur d une mani re satisfaisante Le personnel a d ailleurs fait gr ve le 24 avril l appel de ses trois syndicats C G T C F D T et F O pour exiger qu une telle situation inadmissible cesse Il lui demande donc quelles mesures il compte prendre pour doter les services du travail et de la main d uvre des eftectifs indispensables l accom plissement des diff rentes missions qui lui ont t confiees Arde suciile revalorisation du taux de l heure d nide m nag re 19549 8 mai 1975 M Jans expose Mme le ministre de la sant que les associations de soins domicile au nombre de 460 en France et occupant 1314 uides me nag res apportent aux personnes gees une aide considerable et efficace qu il est souhai table de poursuivre et d amplifier Un proje de loi pr voirait uelement l extension d ce service aux handicap s Dans le d par teinent des Ilauis de Seine 468 797 heures d aide m nag re
254. ion Il s agit de la cr ation de ch ques vacances qui partir du m me syst me que les ch ques restaurant pourraient aider les salari s b n fi cier de leur droit aux cong s pay s en leur permettant d acc der moindre frais certains avantages Ces ch ques garantis par un pool bancaire compos des banques coop ratives et mutuelles seraient achet s par les employeurs qui seraient tenus de les vendre leurs salari s un prix inf rieur Ce syst me permettrait d ure part de diminuer le prix des prestations pour les travailleurs par la participation patronale d autre part d apporter une aide aux financements des investissements de tourisme social par le jeu des fonds rendus disponibles par le roulement des ch ques vacances Les travailleurs munis de ces ch ques pourront payer une partie de leurs vacances en s adressant n importe quel orga nisme de tourisme de leur choix qui aura ennelu un accord avec l union coop rative Les ch ques seront valables deux ans et pour ront tre utilis s pour le transport train avion bateau ears l h bergement la restauration l animation les remont es m ea niques la lucatian de mat riel de camping ete Le probl me qui se pose est que jusque l le ch que vacances n a pas obtenu l exo n ratian des charges fiscales ct sociales En cons quence il tui demande qu tant donn le grand int r t social que repr sente cette initiative de prendre toutes les mesu
255. ions groupements et organismes sans caract re lacratif organisant des vorages ne peuvent iaire sous quelque forme que ce soit l adresse d autres personnes que leurs membres une publicit se rapportant des voiages ou sejours determines t Une r daction ant rieure l article T pr voyait que seule etait interdite la publicite d taill e se rapportant un voyage ou sejour d termin s Ces dispositions ont suscit juste ttre de vives inqui tudes parmi les associations int ress es En effet sur le plan des principes les associations consid rent que toute restriction apportce aux possibilit s de diffu sion d informations les concernant porte gravement atteinte au droit d association reconnu par la loi du 1 juillet 1901 qui permet deus ou plusicurs personnes de meitre en commun d une fa on permanente leurs connaissances ou leur activit dans un but autre que de partager des b n fices D autre part la disparit de traitement entre agences de voyages el associations avr es en mati re de pubiivit e apparait aux associations comme exhorbitante du droit commun Rien en vffet par exemple n interdit leur connaissance une association ou amicale de caract re musical ou culturel de faire connaitre au public les cnncerts ou les conf renecs qu elle organise En outre sur le plan de la simple quite les assOCIations groupements ou organismes organisant des voyages estiment qu etant soumis par la loi aux
256. ions devient dramatique et cr e un profond m cententenient parmi les deman deurs d emploi dont la situation est d j suffisamment difficile Actuellement pr s de 4000 dossiers sont en souffrance dans le d partement De nombreuses d marches qui pourraient leur tre pargn esi sont demand es aux ch meurs afin de d poser leurs dossiers De longues semaines d attente allant jusqu deux mois dans certains cas sont inflig es aux allocataires avant de percevoir leur premi re indemnit En cons quence et tenant compte que l unique solution retenue pour rem dicr cette situation saveir l embauche de vacataires pay s au S M 1 C sans aucune garantie d emploi ne r gle en aucunc fa on ces prebl mes il lui demande quelles mesures il compte prendre pour que ces services A N P E et service du travail et de la main d uvre soient do s d un effectif statutaire suffisant et pourvus de moyens n cessaires pour r pondre r ellement la demande l gitime du public Papier r cup ration des vieux papiers par des graupes de jeunes 19400 7 mai 1973 M Claude Weber expose M le ministre de l industrie que de nombreux groupes de jeunes appartenant en particulier des mouvements de scoutisme ont l habitude eha que ann e de r eup rer des vicux papiers en quantit souvent importante et de les revendre en vuc d un nouveau traitement industriel Ces groupes de jeunes se proeurent
257. ir ramen l horaire hehdomadaire 32 heures a ch m du 1 au 12 mai Toute la r gion est touch e par ailleurs par le d elin du textile la erise du b ti ment etc il demande queiles mesures seront prises pour que les industries des biens de eonsommatinn puissent d velopper leur activit queles dispositions seront arr t es pour que l emploi soit maintenu dans le d partement et en particulier dans la r gion viennoise Cr dit protection des consommateurs contre les pratiques frouduleuses 20643 13 juin 1975 M Maisonnat expose M le ministre de la justice que l affaire de Marlinge a soulev par son ampieur 400 victimes 2 millions de franes d eseroquerie une motion consi d rabhle dans ie d partement de l Is re et a montr les lacunes de la l gislation aciuelie concernant le er dit la consommation En effet un certain nombre de familles nnt t injustement condamn es rembourser des soci t s de er dits des sommes qu elles avaient d ja pay es tout simplement parce que le g rant de la Soci t Marlinge aujourd hui poursuivi leur faisait remplir pour un m me achat plusieurs dossiers de er dits et pouvait d s lors demander aux soci t s de cr dits des sammes plusieurs fois sup rieures au montant des achats ff lui demande uelies mesures il compte prendre pour que ce v ritable seandale cesse et que cees familles de bonne foi n aient pas payer plusieurs fois le m me acha
258. ires aux petits exploitants ne cotisont pas l A M E X 18492 5 avril 1975 M Cressard rappelle M le ministre de F ducation qu en mati re de bourses scolaires du second degr des parts suppl mentaires sont pr vues en faveur des salari s et exploi tants agricoles Il appelle son attention sur le fait que ce b n lice est refus aux petits exploitants ne cotisant pas PA M E X A alors que bon nombre d entre eux ont une petite activit agricole d apport et que leurs ressources se situent souvent un niveau beaucoup plus modeste que celles d agriec teurs qui cet avantage est consenti Il lui demande s il mestime pas de la plus stricte auit d accorder aux int ress s l octroi de ces parts suppl mentaires en les alignant sur les autres agriculleurs Pensions militaires d invalidit et des victimes de guerre reconnatssance de lenr caractere d indemnit inali nable 18493 5 avril 1975 M Falais rappelle M le secr taire d Etat aux arscliens combattants que dans le domaine fiscal les pensions militaires d invalidit n entrent bas en eompte pour la d termi nation du revenu soumis l imm t sur le revenu Par contre en mati re sociale taux d aliocaton logement d termination des ressources pour l attribution de certaines allocations les pensions militaires d invalidit sont consid r es comme des ressources au m me titre qu un traitement ur salaire ou une pen
259. is ment localis Ce sera plus long s il faut le rechercher En toute hypoth se le d biteur sera tenu de payer non seulement la pension choir mais aussi les pensions dues pendant les trois mois pr c dant le moment o il s ex culera Ce sysl me enti rement neuf a un caract re exp rimental j ne faut pas h siter le dire Seule sa mise l preuve permettra de constater ses effets exacts dont nous avons de bonnes raisons de penser qu ils r pondront la situation Il faut en un mot le roder comme tout svst me nouveau et il faut aussi faire un effort consi d rable d information aupres de tous les int ress s pour que les uns sachent comment en user et que les autres comprennent l int r t qu ils ont respecter tout simplement leurs enga gemnents Une fois pass ce temps indispensable de mise en place eh bien s il apparaissait que le recouvrement n est pas assez rapide le Gonvernement mh siterait pas le perfectionner Si cela tait n cessaire il pourrait par exemple instituer une avance sur la pension recouvrer D s l application de la loi telle qu elle vous est propos e aujourd hui le recouvrement public des pensions alimentaires constituerait jy insiste une innovation consid rable un progr s qui ma connaissance n a t r alis que dans un seul pays la Su de o il fonctionne semble t il de fa on satisfaisante Il pr sente de tr s nombreux avantages La seul
260. is a nombre d emplaseurs de b n ficier de primes importantes pour e r atian d emplois en province Or il apparait qu une part importante des emplois ainsi er s ont t ensuite supprim s une fois la perception des primes achev e l fui demande n cons quence de Dau faire connaitre 1 combien d en treprises ont b n fici de ces primes et combien d emplois prim s ont t ainsi cr s 2 combien de ces emplois existent encore 3 combien d entreprises b n licitires ont depuis lors cess leur aciivile Hydrocarbures frel roment du piulond d imposition au forfait s pplirable nur revdteurs de prartuits p troliers 19552 8 mai 1975 M Deliaune appels l attention de M le ministre de l conomie ei des finances sur la situation fiscale des vendeurs de produits p troliers Le r gime d imposition au forfait qui leur est applicable fixe depuis plusieurs ann es 500 000 francs toutes laxes comprises le plafond pris en comple les ventes d essence de super carburant et de gasoil lant d autre part releuues 50 p 10C de ieur montlanl pour ta d lermination de leur ASSEMBLEE NATIONALE n Deer 4140 chiffre d affaires annuel Or la suite des hausses importantes intervenues dans les prix de vente le plafond de 500 000 francs sera d passe par de nombreux distributeurs d essence sans pour autant que leur marge b n ficiaire soit accrue Il lui demande s il n envi sa
261. isalion l exportalion des produits laillers et des ani maux d levage C est alnsi qu avait l doubl le montant des subventions destin es permetlre aux leveurs de proc der l li minalion des animaux atteints de la brucellose contagieuse Les res tricllons envisag es sonl d autant plus graves pour la Basse Norman die que cette r gion esi parlieuli rement touch e par la brucellose el r velc au d pistage des laux d infection tr s sup rieurs la 4136 moyenne nationale U lui demande s il n envisage pas de revoir ce probleme en liaison avec M je ministre de l conomie et des finances de mani re pouvoir assurer aux directions des services v t rinaires de la Basse Normandie l int gralit des er dits pr vus l origine qui apparaissent indispensables pour poursuivre l appli cation des plans de prophriaxie Animaux mesures ide prof ction des anmaur demexstiquenst 19515 7 mai 1975 M Jean Briane expose M le ministre de l agriculture que Fon canstate malheureusement l heure actuulle un abandon frequent de certains animaux domestiques en particulier des chiens et des ehals par ieurs propri taires ou la suppression de cees animaux par des moyens tels qu empoisunnement noyade ete Ces nraliques inadmissible existent aussi bien en ville qu en zone ruridie et elles ont des cons quences pralondement regret tabies en ce qui concerne la transmission de certaines maladies lelles
262. istre de l int rieur sur le elassement de la ville de Roissy en France en zone j avee abattement sur les l ments de r mun ration des salari s qui y sont employ s Une partie des travailleurs de Roissy en France a obtenu d tre rattach e la zone O par analogie aux autres a roports de la r gion parisienne mais le classement en zone i continue de d favoriser le reste des salari s de la vilie Les transformations subies par une petite localite comme Roissy en France lors de l implantation de l a roport Charles de Gaulle justifieraient que tous les salaries eonnaisseni le m me traitement que eeux de la r gion parisienne ee qui ne serait qu une compensation Ia d t rioration de leurs conditions de vie due aux nuisances provoqu es par l a roport En cons quence if lui demande de bien vouloir intervenir pour qtte la ville de Roissy en France soit class e rapidement en zone O amn e e ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4117 nn Commerce de d tail ter arion d un centre commercial Saint Etienne du Rouvray Seine Maritimelj 20647 13 juin 1975 M Leroy attire l attention de M le ministre du commerce et de l artisanat sur l trange d cision qu il a prise en refusant la cr ation d un centre commercial Saint Etienne du Rouvray en Seine Maritime apr s que la commission nationale du 11 f vrier 1975 ait rendu son sujet un avis favorabile Ce
263. itions il lui demande quelles mesures il compte prendre pour r tablir au plus t t cette liaison du samedi matin 2 o mme D ml s a ae anp ee Smeg SEANCE DU 12 JUIN 1975 Ponts et choussees inuvriers des parcs et otelicrs application des mesures decidees en leur fureur 18801 12 avril 1975 M Laborde appelle l attention de M le ministre de l quipement sur un certain nombre de propositions visant a am liorer la sititation des O A P ayant fait l objet de n gociations avec les organisations syndicales et dont les int re ss s attendent toujours l application il soubaiterail savoir a quelle date prendront effet les mesures qu elles pr voient et qui tendent a rapprocher la conditions des O A P de celle des agents de la fonction publique par un rattrapage el une progression des salaires un alignement des horaires de travail et de l chelonnnement d an ciennet Construction rersement cffectif de la contribution de 1 p 100 des entreprises la construction de logements sociuur 19397 7 mai 1975 M Canacos attire l attention de M le ministre de l quipement sur le fait que certains employeurs ne respectent pas l obligation l gale de verser 1 p J00 de la masse salariale pour l aide au logement social en application de la loi du 9 ao t 1953 Les conditions actuelles aboutissent permettre ceux ci de conserver ces sommes tout en les faisant apparaitre dans les comptes de
264. l efficacit du prujet de loi de m me que M Forni dont l intervention a port notamment sur le passage obligatoire par le procureur de la R publique Je reconnais qu il y a l effectivement un probl me De sureroit M Chaumont a affirm que le texte n avait pas grand sens Je lui fais observer que les 450 000 femmes divorc es en France ne rel vent pas toutes de l aide suciale heureusement Je lui ranpe le comme tous les orateurs qui ont exprim des doules l gard de la proc dure que quelles que soieni les conditions le r seau des comptables publies recouvre chaque ann e entre 97 et 98 5 p 100 du produit de l imp t sur le revenu Entre ce pourcentage el le taux de deux ticrs de non recouvre ment des pensions alimentaires doil se trouver un taux interm diaire de recouvrement qui de faute mani re marquera une am lioration de la situation Mme Morceau et M Forni ont rait de la cr ation d un fands des pensions alimentaires J ai d ja indiqu les raisons pour lesquelles je n y suis pas favorable Mme Moreau a cit nolam ment le cas d un ing nieur qui ne verse pas la pension son ex femme Il est certain que le passage par la voie de la compta bilit publique apportera une solution dans un tel cas M Forni s est inqui t de l arliculalion de la proc dure Effec tivement on peut se poser la question de savoir si l on doit passer par l interm diaire du procureur du juge d instance ou m m
265. l et fiscal dans une situalion inf rieure celle des autres chefs d exploitation agricole et celle des autres familles de chefs d exploitation agricole Or il s av re que des atieintes s rieuses sont port es aux principes d finis ci dessus par la loi et en cons quence aux droits individuels auxquels peuvent pr tendre les membres de G A E C C est pourquoi il est demand que sait tenu compte du nombre d associ s en ce qui concerne jes aouveaux staluts de la coop ration agricole pour le calcul des voix lassemhl e g n rale en ce qui conterae les subventions pour le calcul du plafond par exemple remboursement exceptlon nel de 1 p 100 de T V A prime la vache en ce qui concerne le maintien de certaines tol rances fiscales admises pour las exploi tants individuels par exemple tol rance de 10 p 100 pour presta tions de services en ce qui concerne le r gime du forfait le plafond impos de 500 000 francs doit tre mullipli par le aambre d associ s avant l obligation de passer au r gime du b n fice r el en ce qui concerne le calcul de la superficie opposable chacun des associ s pour motiver ventuellement un rejet de ll V D Il est demand dans tous ces cas que les dispositions de la lol du 8 aa t 1962 soient striclement appliqu es et que rappel en soit fait aux diverses administrations d partementales o acme ee ue mt E Soci t s commerciales d clarations et imruatriculation
266. lI N S E E 18450 4 avril 1975 M Le Douarec expose M le ministre de l conomie et des finances que lorsqu une soci t cammerciale se constitue elle est invil e souscrire trolis d clarations de chacune cinq eexmplaires sur formule imprim e portant la r f rence Cerfa 900015 la premi re l inspeclion fusionn e des imp ts la seconde au zreffe du tribunal de commerce la troisi me PU R S S F Et ce en vue de san inscription au r pertoire national des entreprises Malgr cette mullilude de d claraticis trois mois apr s la soci t est toujours en attente du num ro qui tui est attribu par linstitut national de Ja statistique et des tudes canomiques ce qui ne va pas sans de graves Inconv nients attendu que ce num ro lui est r clam en mainies circonstances par les administrations et le cas ch ant par les organismes de cr dit Il lui demande si cetle mullitude de d claralions el ce retard sant normaux D partements d outre mer petites entreprises de travaux publics de la R union cart es des adjudications de travaux publics 18451 4 avril 1975 M Fontalne signale M le ministre de l quipement qu il a nal dans la r panse sa question crite n 16667 du 8 f vrler 1975 parue au Journal officiel D bats 4152 parlementaires du 22 mars 1975 relative Ja l galit d un marcb de gr gr de travaux publics la R union
267. la direction et les travailleurs du Parisien lib r 18370 3 avril 1975 M Billotte appelle l attention de M le ministre du travail sur les incidences du diff rend qui oppose l Parisien lib r au syndicat du livre de Paris Les conditions d impres sion de tirage de distribution et de vente du quotidien du matin ayant la plus grande diffusion dans la r gion parisienne sont telle ment perturb es depuis un mois que les plaintes se multiplient de la part de ses abonn s et de l ensemble de ses lecteurs Que l on soit d accord ou non avec les opinions de ce quotidien on constate que les litert s d expression et d information re sont pas respect 2s De s rieux probl mes d emploi se posent de nombreux travailleurs Ur l ment dynamique de l conomie r gionale est atteint Enfin Saint Maur circonscription de Cr teil des v hicules de messageries ont t intercept s dans des conditions qui auraient pu entra ner des accidents de personnes Il lui deman e donc quelles mesures il compte prendre avec les parties actuellement oppos es pour h ter le r glement d un conflit qui s il devait se prolonger pourrait porter un coup d cisif la presse crite d j trop s v rement frapp e depuis la Lib ration par la disparition cde trente six quoti diens parisiens Vieillesse protection des locataires g s aux ressources modestes 18371 3 avril 1975 M Chaumont appelle l attention de
268. la nature des activit s futures de la S E P groupe dans lequel l Etat est majoritaire Entend on supprimer les activites civiles et faire d pendre l emploi de 1300 personnes de la seule d fense nationale donc rendre plus fragile cet emploi dans une conomie r gionale d j rortement d pendante de cette politique Il est vivement souhaitable que la r ponse cette question soit de nature d truire cette impression tr s r ellement ressentie que l emploi dans la r gion bordelaise est trop souvent victime des choix mal assur s ou m me ineoh rents de la politique gov vernementale aaam QUESTIONS CRITES Art 139 et 133 du r glement Artiele 139 du reglement Les questions crites sont r dig es notifi es et publi es dons les conditions fix es par l article 133 En outre elles ne duivent contenir aucune imputation d ordre personnel l gard de tiers nomm ment d sign s e 2 Les r ponses des ministres duivent tre publi es dans le mois suivant la publication des questions Ce d lai ne comparte aucune interruption e 3 Dans ce d lai les ministres ont toutefois la fucuit soit de d clarer pur crit que l int r r public ne leur permet pas de r pondre soit titre exceptionnel de demander pour rassembler les l ments de leur r ponse un d lai suppl mentaire qui ne peut exc der un mois 4 Lorsqu une question crite n a pas obtenu de r ponse duns les a iais susvis s
269. lait M Foyer je retire eet amendement M le pr sident L amendement n 17 est retir M Krieg rapporteur a pr sent un amendement n 7 ainsi con u A la fin du premier alin a de l article 3 substituer au mot lt troisi me le mot sixi me La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur Pour accroitre le carac t re dissuasif du projet vis vis des d biteurs retardataires la commission des lois a pr vu que les termes chus pourraient tre recouvres compter du sixi me mois et non du iroisi me avant pr c d la demande Cet amendement est destin couvrir l ventuel d lai qui aurait pu courir dans une premi re proc dure de recouvrement Le Gouvernement devrait pouvoir accepter cet amendement M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Honn tement je trouve un peu s v re la proposition de la commission tendant tendre la r troactivit aux termes chus major s de 10 p 100 compter du sixi me mois ayant pr c d la demande N anmoins comme j accepte d aceroitre l effet dissuasif du texte et son efficacit je laisse l Assembl e juge M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 7 L amendement est adopt M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 3 modifi par l amendement n 7 L article 3 ainsi modifi est
270. le Il lul demande s ii entend proc der l int gration de tous ces persannels dans le cadre statutsire du C N R S Recherche scientifique int gration dans le cadre du C N R S des personnels de la station marine d Endoum Marseille 18405 3 avril 1975 M Cermolacce attire l attention de M le secr taire d Etat aux universit s sur les tr s vives inqui tudes des personnels de ja recherche scientifique et de l enseignement sup rieur de la station marine d Edoum Marseille l gard des orientations gouvernementales en mati re de recherche et de situa tion desdits personnels Ces inqui tudes sont fond es sur les d ci sions du conseil des ministres du 28 f vrier 1975 qul dans le cadre de celies d finies au VI Plan confirment la r cession et l orienta tion autoritaire de la recherche fondamentale d s lors que les r sul tats qui en sont attendus doivent tre int gralement convertis en r sultats d ardre conomique br ve ch ance Ces personnels corstatent galement oue la politique gouvernementale se traduit par une r gression importante des effectifs du cadre statutaire du C N R S et par l embauche sous contrat de chercheurs et 1 T A sous contrat Actuellement 30 p 100 du personnel travaillc sous contrat deux licenciements sont annonc s et deux autres envisag s Cependant que pour les personnels sous contrats trentc quatre cber cheurs et 1 T A ceux ci n t
271. le aux h pitaux et aux tablissements sociaux ni leur consentir d avances si biea qu ils prouvent les plus grandes difficult s s acquitter de leurs dettes et m me pour les plus importantes payer seulement leur per sonnel I ne peut non plus r gler ses propres cr anciers dont certains en arriveat refuser de continuer lui assurer leurs four nitures ainsi les directions d partementales de l quipement et de l action sanitaire et sociale sont menac es de paralysie parce qu elles ac trouvent plus s approvisionner en carburant De m me les entreprises de travaux pubuics n arrivant pas se faire payer par le d partement sont menac es de ne plus pouvoir verser leur salaire leur personnel Cette situation ne peut se r tablir qu en constituant d s le d but de l ann e dans les comptes du tr sorier paycur g n ral une provision au profit du d partement qui l utiliserait au fur et mesure du r glement des d penses cette provision serait calcul e sur la base de 90 p 100 de la part de l Etat dans les pr visions de d penses inscrites au budget de l ann e en cours U est donc demand M le ministre des finances les raisons qui l emp chent d adopter les mesures qui lui sont propos es ci dessus Politique des revenus indexation ventuelle du pr t du soldat extension d autres cat gories de revenus 1840 3 avril 1975 M Robert Fabre expose M ie ministre
272. le caelui minimum de la rente alers que le salaire du r gime g n ral cest quivalent ce m me salaire de r f rence Cette diff rence a pour cons quence un accroissement des charges du r gime agricole Enfin la charge des rentes ramen e la masse salariale repr sente 3 45 p 100 dans le r gime agricole contre 1 91 p 100 dans le r gime g n ral d o l obligation de cerriger les diff rences ainsi constat es pour tenir eempte de la gravil moyenne du risque L augmentation des taux est justifi e par les censid rations pr cit es et traduit galement une nette am lioration des prestations servies aux salari s Les taux fix s pourraient cependant tre r duits de l ordre de 10 p 130 si PEtat maintenait l octroi de la subvention qu il versait dans e r gime ant rieur tl lui demande de bicn vouleir r tablir cetle subven von ce qui constituerait une simple mesure d quit l gard du r gime agricole et de ses assur s Droits d enregistrement d pendances d immeubles b tis recueillis dans une succession depuis moins de deux ans 19407 7 mai 1975 M Plot demande M le ministre de l conomie et des finances si le b n fice de t article 710 du code g n ral des imp ts applieable en mati re de d pendances d immeu bles b tis dans la limite de 2500 m tres earr s lersque l immeuble principal a t acquis instruction D G I du 7 f vrier 1974 ASSEMBLEE NATIONALE 4
273. lers d ducation auxiliaires avant ta fin juin 1975 Il lui demande les mesures qu il compte prendre pour per mettre la mise en place de ce concours dans le cadre des travaux de la commission qui si ge actuellement pour tudier un plan de r sorption de l auxiliariat R gime matrimoniaux changement de r gime r gles de publicit lorsque les poux poss dent une propri t indivise 18386 3 avril 1975 M Pierre Lagorce expose M le minis tre de l conomie et des finances que deux poux actuellement mari s sous le r gime de la s paration de biens pure et simple et qui ont acquis conjointement un immeuble d sirent changer de r gime matrimonial pour adopter le r gime de la communaut universelle 11 est admis que la publication des nouvelles conven tions de mariage s impose lorsque les poux qui adeptent par voie de crangement de r gime la communaut universelle sont pro pri taires d immeubles propres r ponse du ministre de l conomie et des finances Journal officiel du 21 janvier 1967 d bats A N p 117 Journal officiel du 4 mars 1967 d bats A N p 387 Jour nal officiel du 10 f vrier 1968 d bats A N p 399 400 Bulletin Ass Mut Conservateurs art 679 707 et 739 Bulte chron hypoth in JCP 1971 d N 4911 Ii lui demande si cette solution ne doit pas tre tendue au cas o l immeuble appartient non plus en propre l un des poux mais se trouve tre la propri
274. leur importance peut lie consi d rable Baux comnmerciany isuspension du r gime en vigueur depuis le D7 janvier 1975 19560 8 mar 1975 4 Radius rappelle M le minisire te la justice qu un d cret du juillet 1972 a modifi de fa on tres imporiante les modalit s de calcu des loyers commerciaux et indus triels lors du renouvellement des baux Un plafonnement a t instaur de telle sorte qu en principe l augmentation ne puisse d passer un Cavfficient calcul selon des modalit s sp cifiques Une p rioue interm diaire avait t pr vue pur le teste pr cit e aae A ASSEMBLEE NATIONALE Depuis le 1 7 janvier 1975 de nouvelles modalit s de calcu sont entr es en vigueur Le coefficient r sulte de la variation du coef licient annuel mayen de l indice du co t de la construction d une part et du produit des indices annuels moyens de la produetion industrielle et des prix a la consommation d autre part Les varia tions prises en compte sont celies entre l ann e pr c dant le d but du bail et l ann e pr c dant son expiration Le coefficient ainsi d termin tait pour 1974 de 2 05 il est pour 1975 de 2 39 Cela signifie qu un loyer de 1000 francs en 1966 va passer en 1975 2300 Trances c est dire qu partir du le janvier 1975 les prix des loyers commerciaux vont l occasion de chaque renouvelle ment subir des augmentations pr s de deux Tois plus rapides que ce
275. litaire Il lui demande si dans le cadre de la r forme d ensemble de la condition militaire satisfaction sera donn e leur revendication d obtenir l chelle 4 compte tenu a i fonciions r ellement exerc es au cours de leur carri re Education physique et sportive insuffisance du nombre des postes d enseignants au regard du nombre d tudiants 19486 7 mai 1975 M Robert Andr Vivien appelle l attention de M le ministre de la qualit de la vle Jeunesse et sports sur les difficult s que connaissent les tudiants se destinant au professorat d ducation physique et sportive en raison de l insuffisance des cr ations de postes par rapport aux besoins 11 lui rappelle que les 500 postes dont la cr atlon a t pr vue dans la loi de finances pour 1975 ne peuvent couvrir le d ficit r el des postes d enseignants d ducation physique et sportive dans le second degr Il lui demande en cons quence si les pr visions budg taires pour 1976 font apparaitre la cr ation d un nombre de postes de nature r pondre aux besoins les plus urgents Incendies icr ation d une tare sur les terrains bois s au profit des services communaux de lutte contre les incendies 19487 7 mai 1975 M Corr ze rappclle M le ministre d Etat ministre de l int rieur que l article 97 6 du code munielpal a charg les maires du soin de veiller l organisation des secours dans leur commune en particulier en cas d in
276. lles du co t de la vie Ces hausses particuli rement brutales s ajoutent l augmentation de toutes les charges des entreprises les salaires les cotisations sociales la patente etc Elles sont d au tant plus insupportables que par exemple pour les commer ants leurs marges sont bloqu es au niveau pratiqu le 2 d cembre 1974 Parall lement l activit conomique continue se ra entir dans ja plupart des secteurs Il lui demande ouelle est sa position l gard du probl me qu il vient de lui exposer li souhaiterait savoir s il n estime pas n cessaire que soit suspendu le r gime en vigueur depuls le I janvier 1975 les dispositions ant rieures tant main tenues previsoirement jusqu ce que soit d termin un nouveau r gime tenant mieux compte de la situation r elle des locataires d immeubles usage commercial Commerces simplification des proc dures pr olables au paiement en cas d acquisitions fonci res 19561 8 mai 1975 M Weisenhorn expose M le ministre de l conomie et des finances que les villes en expansion proc dent souvent des acquisitions de terrains afin de r aliser les op rations fonci res pr vues dans leur programme Les op rations en Cause posent des probi mes aux villes des d partements de la Moselle et du Rhin qui r alisent fr quemment de telles acquisitions En effet ces transactions se font sur la base des estimations du service des domaines souvent un nivecu moins
277. ls posscdaient avant le redressement des cat gories B D tention docalisation en U R S S d un arip d interncment o Se truureraient des disparus fran ais 19424 7 mai 1973 M Pierre Bas expose a M le ministre des affaires trang res que la presse frangaise du 19 avril 1973 a fait tat d un appel au secours nrovenant du canip sovi tique situ pr s de Choulanova dans la r gion de Perm environ 690 kilnm tres l Est de Moscou qui cst parvenu a la soci t des droits de l homme de Francfart sur le Main Le message mis au num de 7000 d tenus dont certains sont enfer m s dans des camps depuis 1924 demande aux familles ei aux personnes qui sont en dreit de supposer qa un parent o un anu peut encare se trouver dans un camp en U R S S de se faire conna tre U lui demande si des recoupements ont permis de situer ce camp de lunivers concentrationnaire il lui demande galement quel est le nombre de disparus fran ais en U R S S connus ce joor et gquelies mesures il entend prendre pour obtenir ventuelle nent des lib rations 2 ooer m_e 00e pe co ue cm mo d a a a A on nr dm i D Qu op S qq e e e a t r Me a 20 00 qq a a S i e SEANCE DU 12 JUIN 1975 4127 Fran ais outre mer application du nouveou code des pensions de retraite civiles et mnlituires 19425 7 mai 1973 M Plerre Bas expose M le ministre de l conomie et des finances que le nouveau code des pensions d
278. lte du certificat du directeur d partemental de l qui pement que ces immeubles r pondent la destination envisag e cl la condition que le prix d acquisition n exc de pas l valuation effectu e par ie service des domaines de telle sorte qu il n appara pas normal en pr sence de ces textes pr cis et concordants qu un conservateur des hypoth ques puisse n anmoins exiger lavis de ia commission d partementale lorsqu l appui de l acte deslin tre publi li lui est produit l attestation du directeur d parte mental de l quipement et l avis du directeur d partemental des domaines La justification du refus de publier produite par ie conservateur tant fond e sur les dispositions de l article 55 Il de l instruction du 15 janvier 1970 prise pour l application du d cret du 28 ao t 1969 qui dispose que les inspecteurs et rece 2 a ie e PP mom mm D qq Lt SEANCE DU 12 JUIN 1975 veurs des imp ts charg s de l enregistrement n tant pas juges de la validit des actes la justification de la r gularit des contrats d acquisition au regar des dispositions du d cret r sultera comme pr c demment du visa appos sur ces actes par le directeur des services fiscaux du d partement de la situation des biens Il ya lieu de s tonner qu une simple circulaire administrative wuisse d roger aux dispositions d un d cret et d un arr t interminist rie claires et pr cises et au surpl
279. mbattre la fraude fiscale Il est donc beaucoup plus efficace que ne le serait l institution d un m canisme assez lourd aliment e par des taxes parafiscales ou des impositions Car de deux choses l une actuellement de nombreuses pensions alimentaires ne sont pas pay es ou bien par suite de la mauvaise volont du d biteur et la proc dure de recouvre ment publie permettra de les recouvrer pour la plupart ou bien parce que les d biteurs soni indigents et l organisme pronus ne pourrait tre financ que par des m thodes qui seraient extr mement co teuses Comme les d biteurs de mauvaise volont sont actuellement les plus nombreux et qu ils ne sont frapp s par aucune sanction r elle les proc dures civiles tant tr s longues nous estimons le syst me que nous proposons de beaucoup le plus efficace Pour des raisons de principe et d efficacit je m oppuse donc aux amendements ee M le pr sident Je mets aux voix l amendement n I L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 15 L amendement n est pas adopt M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 18 L amendement est adopte Applaudissements sur les banes des socialistes et radicaux de gauche et des communistes Article 17 M le pr sident Ari I Toute pension alimentaire fix e par une d cision judiciaire devenue ex cutoire dont le recou vrement n a pu tre obtenu pur une
280. me un risque grave mais comme un v nement personnel que la soci l doil aider surmonter en favorisant une juste r inser tion sociale Aujourd hui malgr ies r formes malgr la cr ation timide d un secr tariat d Etat la condition f minine la faiblesse s n ralc des r mun rations des femmes le niveau de lenr qualification professionnelle sont tels que le divorce est souvent ressenti comme une catastrophe par les femmes Vous avez omis madame le secr taire d Etat dans la liste des d biteurs d faillants ceux pour qui la ruine du mariage correspond une faillite sur le plan financier om i e ia a a a a e a me a a mm a a ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4093 Les propositions du parti socialiste sant contenues dans le lexle que nous avons d pos le I1 avril 1975 Nous entendons souli gner le lien troit qui existe enlre ce probl me du recouvre ment des pensions alimentaires ei ia r forme du divorce li aurait fallu apporter une solution glabale Nous nous contenterons aujourd hui par le biais d amendementis d am liorer autant que faire se peut le texte qui nous est soumis i convient d abord d viter la confusion des pouvoirs el d acc l rer le cours d une proc dure qui parait a priori extr mement lourde manier et compiexe mettre en marche Une barri re existe entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir administratif Il faut dose trouver le syst me
281. mendement parce que la mesure propos e je le souligne l intention de M Ducolon entraine des d penses pour VEtat En effet en attendant ia g n ralisation de Ja securit sociale qui r glera tous ces probl mes nous proposons que la personne divurcce conserve jusqu en 1978 le b n fice de la couverture sociale dont jouissait sun ancien conjoint cet gard je puis r pondre par l affirmative Ja question de M Fanton m me au cas o il n y aurait pas de recouvrement des cotisations les prestations seront vers es Le d ficit qui en r sultera pour les caisses sera compens dans le cadre du syst me de compensa tion entre les diff rents r gimes sociaux auquel depuis l ann c derni re l Etat participe tres largement M le pr sident La parole est M le rapporteur pour sou tenir l amendement n 12 et donner lavis de la commission sur l amendement n 37 M Pierre Charles Krieg rapporteur L amendement n 12 est satisfait par l amendement n 37 que le Gouvernement vient de d poser Sur le fond il est incontestable que la commission des lois si elle avait t saisie de l amendement du Gouvernement l au rait accept car il r pond tr s pr cis ment son souhait Il conviendrait toutefois d y apporter une modification de forme car il ne s agit pas de r diger ainsi l article 15 mais de le compl ter M le ministre de l conomie et des finances En effet M le pr sident Le d bu
282. ment la fois d ordre conomique et social soient compl t es par des mesures fiscales telles que la suppression de la T V A sur les produits industriels n cessaires l agricolture et pour que soient accord es aux agriculteurs des facilit s pour l obtlen tion de pr ts moyen terme un taux r duit seuls pr ts qui LUE ASSEMBLEE NATIONALE 4128 puissent lenr permet re de reconstituer une tr sorerie indispen sable au fonctionnement de leurs exploitations et la sauvegarde de leur cheptel H lui demande quelles sont les mesures qui pour raient tre prises dans ce sens Fran ais acc s aux emplois publics des trangers devenus fran ais par de mariage 19432 7 mai 1975 M Chassagne a l honneur d exonser M le Premier ministre Fonction publique les difficult s que soul ve l application des textes concernant l admission cuncourir des etrangers devenus fran ais par le mariage De par la lai du 9 janvier 1973 relative l acquisition de la nationalit fran aise par le mariage l tranger ihomme ou femme pousant une per sonne de nationalit fran aise peut acqu rir la nationalit fran aise de son conjoint par d claration devant le juge d instance et saui opposition du Gouvernement ou d cision de refus d enregis trement l int ress acquiert la nationalit fran aise la date laquelle a d claration a l souscrite Ainsi toute personne rem piissant ces co
283. ment d autres cas que ceux que nous avons voqu s tout l heure A ce propos je reviendrai sur un sujet qui a uceup l Assem bl e la semaine derni re lors de la discussion du projet de loi portant r forme du divorce Mme Missoffe au nom de la commision des affaires culturelles familiales et sociales avait d fendu un amendement tendant tendre le h n fice de la s curit sociale aux femmes divorc es pour rupture de la vie commune Apr s un d bat un peu confus o M Krieg tait d ailleurs intervenu M le garde des sceaux avait demand l Assembl e de reprendre cette affaire ult ricurement c est dire aujourd hui Je regrette que l article 40 de la Constitution ait t oppos un amendement que j avais d pos cvet article En effet la semaine derni re le Gouvernement avait sembl marqu l int r ei qu il portait au probleme Mais monsieur je ministre vous avez compris que l application de l article 40 de la Constitution mon amendement si cile tait r glementaire ne r solvait pas pour autant la question Vous avez donc d pos un amendement n 37 allant dans le m me sens que le mien ce dont je vous remercie Pour viter d avoir reprendre la parole je vous poscrai d s maintenant une question monsieur le ministre Le para graphe de l amendement n 47 indiquant que la personne divorc e qui ne h n ficie aucun titre des prestations en nature de l assurance maladi
284. mois Vous avez pourtant indiqu tout l heure que le comptable du Tr sor n aurait besoin que d un mois ou un mois el demi pour faire aboutir cette procedure Vous avez omis madame le secr taire d Etat de parler du procureur de cet interm diaire que le projet Fait intervenir Et lorsqu on connait l encombrement des Parquets on doute fort que le d lai que vous avez indiqu puisse tre respecte M Maurice Blanc Tres bien M Raymond Forni Enfin el ce sera ma quatri me critique le projet de loi souffre de certaines carences de la r forme du divorce Ainsi le maintien du divove pour faute ne manquera pas d entrainer de nombreuses difficult s et contestations dans le m canisme du paiement des pensions alimentaires Le Gouver nement a voulu pr cis ment viter certaines d entre elles en pr voyant la possibilit pour l ex conjoint de sc lib rer de l obligation alimentaire par un versement en capital Cette pro c dure ne sera que peu utilis e car elle suppose des ressources consid rables dont ne dispose pas la majorit des personnes divorc es Le paiement d une pension sera le cas le plus fr quent avec les complications qui d couleront du maintien de la faute et des ressentiments ainsi artificiellement maintenus chez les ex Cpoux I conviendrait donc de r gler globalement el cffieacement la situation p cuniaire des poux et surtout de la femme divor c e de mani re que le divorce n apparaisse point com
285. n 19 L amendement n est pas adopie M le pr sident M Krieg rapporteur a pr seni un amende ment n 4 libell en ces termes Dans l article 1 apr s les mots dont le recouvre ment ins rer les mots lotal ou partiel La parole est M le rapporteur ASSEMBLEE NATIONALE 27 SEANCE DU 12 JUIN 1975 me me ee de a nt M Pierre Charles Krieg rapporteur La commission a jug opportun de pr voir dans le cadre du recouvrement public des cr ances le cas o les pensions alimentaires seraient particl lement pay es l est tr s fr quent en effet de voir la pension pay e soil de fa on r guli re mais en partie seulement soit d une fa on irr guli re mais totalement chaque fois En fin de compte la pension n est que partiellement pay e Ce cas sembie pr vu dans le texte du projet de loi mais la commission a jug pr f rable de l indiquer express ment pour viter toute interpretation M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Dans le but de simplifier la proc dure et de ne pas en exclure le recouvrement partiel le Gouvernement accepte cet amendement M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 4 L amendeiment est adopt Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 1 modifi par les amendements n 18 et 4 L article 17 ainsi modifi est adopt A
286. n il y a l homme q 1i traverse tout simplement une passe difficile et qui ne peul pas au moins provisoirement tenir ses engagements Le divorce ne transforme pas heureusement tous les anciens poux en ennemis et il arrive m me que dans ce cas la femme si sa propre situation le lui permet aide celui qui conna t des mauvais jours Car il faut s en souvenir si le divorce est un ph nom ne social chaque divorce est une affaire priv e Comhien sont Les statistiques cet gard sont impr ecises mais l ahondance du courrier manant tant des associations familiales que de personnes priv es les nombreuses propositions de loi d pos es par les diff rents groupes parlementaires t moignent de lam pieur du ph nomene D convenait done d v mettre fin et de soumettre au Parlement un syst me de recouvrement des pensions alimentaires compl ment n cessaire d une r forme du divorce globalement les mauvais payreurs Dans la situation que nous conraissons aujourd hui les cr an ciers ne sont pas totalement d munis pour ohtenir le recouvre ment de leurs pensions Outre les voies d ex cution eiviles les poursuites p nales pour abandon de famille dont l effet est assez limit ils disposent de la prac dure de paiement direct pr vue par la loi du 2 janvier 1973 Celle ci permet de s adresser un huissier qui demande l employeur ou tout d tenteur de fonds pour le compte du d biteur de payer directeme
287. n d assurer aux sala i s de vette entreprise la garantie du travail et le paiement int gra des heures ch m es Notaires conflit du crararl entre le rouseil sup rieur et les salari s du notariat 19535 8 mai 1975 M Bardol attivo l attention de M le minis tre du travail sur le confit existant entre ie conseil sup rieur du notariat et les saiari s du notariat Un millier d emplois a t sup prime dans la profession depuis le 1 janvier 1973 La hi rarchie des salaires et les classifications ne sont plus respect es Les notaires refusent au lt urpius d augmenter les minima d un taux egal aux indices officiels de 1 1 N S E E La discussion sur la convention col lective dure depuis huit ans sans r sultat Cette discussiun est reprise depuis le 25 avril 1973 1 lui demande d intervenir auvres des membres du conseil sup rieur du notariat pour que la discus sion aboutisse le plus rapidement possible la signature de la convention collective Ouvriers ides pares et areliers tapplicattou des mesures d cid vs en leur fjareuri 19536 83 mur 1975 Mme Constans attire l attention de M le ministre de l quipement sur la situation des ouvriers protessionnels des parc et ateliers d partementaux des mat riels de son minis tere A ia suite de negociations qui se sont d roul es en novembre et decembre 1974 ces personnels avaient obtenu du ministere de l quipement un accord sur le proposition
288. n de taxe de publicit fonci re et ventuellement de taye r gionale et soumettre son acquisition au r gime de la T V alors qu il disposera du jour de cette acquisition d un d iai de quatre ans tant pour assurer ja mise en viabilit de son terrain que pour construire 1 demande au ministre de l conomie et des finances de quelle mani re il pourrait tre rem di eette situation afin que les acqu reurs de tels terrains puissent b n ficier du r gime pr vu par l article 691 du code g n ral des imp ts Rentes viog res garantie du pouvoir d achat des rentiers viagers 19409 7 mai 1975 M Aubert fait part a M le ministre de l conomie et des finances de son tonnement la lecture de la r ponse qu il a fournie ses questions n 8848 et n 13424 En effet la coriparaison faite dans cette r ponse visant d montrer que le sort d s rentiers viagers est tout prendre meilleur que eelu des titulaires d obligations n est gu re significative puis uue entra l ann e de r f rence choisie 1960 et la p riode actuelle le taux d inflation a connu une acc l ration consid rable entrainant une v ritable spoliation des d tenteurs d obiisations elassiques D n en reste pas moins que si l on raisonune sur d s taux d inflation constants et a fortiori dans l hypoth se actuelle d une certaine d c l ration de l inflation il apparait profond ment ehoquant que le taux d int r t ret
289. n tenu les propos rapport s par deux quotldiens fran als d audience internationale selon lesquels il aurait d clar au sujet d un journaliste qu il croyait captlf des troupes du G R P au Viet Nam I ne fa pas vol 2 s il n eslime pas que de tels propos s ils sont confirm s et m me s ils s expllquent par l exasp ra tion d un militaire d plorant le manque d objectlvit de certains civlla sur les probl mes de la d fense nationale m rltent le retrait du commandement confi un officier g n ral portant atteinte la r putation du corps des offlciera g n raux de l arm e fran alse dont le patriotisme doit selon nos traditions militaires aller de pair avec une conception Inteliigente et lib rale des rapports de l arm e et de la nation R RS 4 e mn RE gt CORRE de _ LL RS rt ASSEMBLEE NATIONALE 2r SEANCE DU 12 JUIN 1975 4143 LISTE DE RAPPEL DES QUESTIONS ECRITES auxquelles il n a pas t r pondu dans le d lai suppl mentaire d un mois suivant le premier rappel Art 139 alin as 4 et 6 du r glement Cuirs et peaux reprise d activit des tonneries d Annonay Ard chel l 17502 8 mars 1975 M Pranch re souligie M le ministre de l industrie et de la recherche l int r t que pr seate l tude d assis tance technique tude r alis e par l Organisation Maurice Bressy en vue de cr er les conditions d une reprise d activit des
290. ndis que ne seraient pas r solus les probl mes plus g n raux pos s par la situation des enfants priv s d un parent Personne n est oblig de se marier Personne n est oblig de divorcer Si vous acceptez le texte que le Gouvernement vous propose personne ne sera oblig de payer pour les erreurs des autres Mais chacun paiera comme il est normal et comme il arrive dans loutes les circonstances de la vie le prix de ses propres erreurs C est pourquoi je vous demande d apporier vos suffrages au texte du Gouverneinent texte moderne texte qui constitue un progr s si consid rable que la France sera la seule pouvoir s en pr valoir Applaudissements sur les bancs des r formatenrs des centristes et des d mocrates sociunx des r publicains ind peudonts et de l union des d mocrates pour la R publique M le pr sident La parole est M le ministre de l conomie et des finances M le ministre de l conomie et des finances Mesdames mes sieurs apr s l excellent rapport de M Krieg et l expos non moins excellent de Mme le secr taire d Etat la condition f mi nine il me resie peu de choses ajouter sinon d abord qu il n est pas fr quent qu un ministre de l conomie et des finances vienne nous proposer une d pense Sourires destin e qui plus est assurer le recouvrement de cr ances priv es en imposant l administration une surcharge particuli re ne M a
291. nditions peut elle tre admise concourir dans la fonction publique Toutefois la r glementation en vigueur fixe cinq ans l incapacit temporaire pour pouvoir tre nomm e une fonction publique et si l on s en tient la stricte application Cu code de la nationalit les articles 81 et 82 1 semblent ne viser que l acc s la fonetion publique r tribu e par VEtat N an moins l article 83 du code de la nationalit permet l tranger naturalis d tre relev de l incapacit de cinq ans par d cret pris apr s avis du conseil d Etat sur rapport du garde des sceaux ministre de la justice Dans ces conditions doit on conseiller l tranger naturalis d sirant faire carri re dans l administration en se pr sentant un eoncours d acc s la fonction publique d crire au minist re de la justice pour demander d tre relev de cette incapacit pour tre autoris se pr senter un tel concours le d cret le relevant de l incapacit de cinq ans pouvant intervenir entre six t huit mois Par ailleurs le d lai d incapacit apr s naturalisation est il applicable pour la fonction communale comme pour la funetion d Etat Tourisme social exon ration des charges fiscoles et sociales sur les ch quesvacancesi 19433 7 mai 1975 M Claude Weber attire l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur une initiative int ressante qui n cessite pour aboutir son intervent
292. nges de vues et engagements concernant la participation d int r ts fran ais ou euro p ens C E Eo l expioration et la production d uranium au Canada Peutil pr ciser en particulier d o viennent les difficult s apoarues dans l octroi des concessions d exploration ne s agit il pas de causes provenant de la l gislation canadienne limitant ja parti cipation GCtrang re un pourcentage seulement de l ordre de 10 p 100 ou bien de la camp tence provinciale et de l absence d une comp tence f d rale suffisante mem Fournitures et manuels scolarres isubrenution au titre de pr t de monuels srolaires eu quatri me tendue aux l res de Uen seignement prive 20666 13 juin 1975 M Le Cabellec expose M le ministre de l ducation guen vertu de la circulaire n 75 189 du 22 mai 1975 publi e au Bulivten ujjiciel de F dutaiion nationale de la premiere semaine de mai une subvention de 15 F par l ve de quatrieme est accord e au titre du r gime de pr t de manuels stolaires aux l ves des classes de quatri me des tablissements d enseigne ment publie de second degr Il lui demande si des cr dits sont pr vus afin de permettre aux leves des classes de quatrieme des tablissements priv s Sot contrat de b ncficicr d un avantago analogne Etablissements scoulnires tr gularisation starntaire de la situation des charges de functiuns de cunusedler d ducation auxwilairei 20667 13 juin 19
293. nistre de l industrie et de la recherche la situation cr e l usine de Blanquefort Gironde de la Soci t europ enne de propulsion Le 29 avril dernier la direction de la Soci t europ enne de propulsion annon ait la d cision de transf rer ses activit s spa tiales de Bordeaux tusine de Blanquefort Vernon en indi quant galement que l avenir de l espace serait Vernon En fait cette d claration s appuie sur la perspective d un programme de satellites militaires qui n est encore ni d cid ni financ En effel Vernon travaille aujourd hui uniquement sur le lanceur civit de satellites Ariane et cela en ce qui eancerne les tudes et les essais ne conduit pas au del ar 1977 Ainsi parce que des probl mes d emploi se poseront br ve ch ance ailleurs envisage t on la suppression de 120 emplois hautement qua lili s Bordeaux ce qui n est malheureusement qu un d but si Pon consid re les emplois de eonir le de gestion qui s y rat tachent ainsi que eeux de sous traitance nombreux dans la r gion Il s agit done d une mesure de recentralisation intervenant quelques ann es peine apr s la d centralisalion qui avait permis au personnel ayant choisi Bordeaux de s y cr er des attaches achat de logements travail des conjoints ete Il faut done que le Gouvernement se prononce sur ce probl me qui se pose deux niveaux pr cis la d fense de l emploi dans la r gion bordelaise et
294. nistre d Etat ministre de l int rieur sur la situation des lus municipaux qui n ayani pas cru devoir percevoir leurs indemnit s de fonctions se voient de ce falt priv s de retraite 11 lui demande ce qu il compte faire pour rem dier celte Injustice Retraites compl mentaires d termination des droits d une ancienne employ e de notaire et ancienne employ e des mines de Ln Com belle 18442 4 avril 1975 M Planeix appelle l atlention de M le ministre du travall sur la situation d une persanne ayant travaill du 10 mars 1920 au 31 julllet 1935 comme employ e de nata re puis de 1939 1964 comme employ e aux mines de La Combelle L int qq R e ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4151 ress e per oit une retraite de la caisse autonome des ouvriers mi neurs ainsi qu une retraite praportiannelle servie par le regime g n ral puisque la caisse de retraite du notariat n existait pas en 1920 1935 II lui demande de bien vouloir lui faire connaitre si cette personne peut pr tendre une retraite compl mentaire en vertu de la loi n 72 1223 du 29 d cembre 19 2 quelles sont les r f rences des textes pris pour application de cette lol et quelles sont les Ouvriers des parces et ateliers alignement de leur statut sur celui de la fonction publique 18444 4 avril 1975 M Benolst expose M le ministre de l quipement que azs propositions d ensemblie ani t
295. nistre du travall sur la position adopt e par la caisse nationale d assurance maladie qu1 lie sa participation financl re dans jies constructions hospitall res la suppression des cliniques ouvertes quelle que solt ia nature du projet A son avls cette attitude va l encontre des dispositions de la loi du 31 d cembre 1970 portant r forme hospitali re notamment son article 1 qui rappelle que le droit du malade au libre cholx de son pratlcien et de son tablls sement de soins est un des principes fondamentaux de notre l gis lation sanitaire lui demande donc en cons quence en pr sence de ceite contradiction apparente quelle solution quitable pourrait tre trouv e pour r soudre ces probi mes de financement t A Am nagement du territoire engagements du Gouvernement en ce qui concerne is emplois et quipements de la Lorraine du Sud 19577 8 mal 1975 M Pierre Weber se faisant aupr s de M le ministre d Etat ministre de l int rieur l cho ez l motion caus e au sein des populations de la Lorraine du Sud et de Nancy en particulier attire son attention sur des projets voqu s dans la presse r gionale et qui visent au d placement du premier corps d arm e de Nancy et l interruption des travaux routiers du contournement de Toul Il estime que ces informations sur ces pro jets ou d cisions entrainent des cons quences morales et psycholo giques pour Nancy qui conserve s
296. nnaitre M le pr sident de l Assembl e nationale qu un d lai lui est n cessaire pour rassembler les l ments de sa r ponse la queslion crite n 19781 pos e le 16 mai 1975 par M Alain Vivien LISTE DE RAPPEL DES QUESTIONS ECRITES auxquelles il n a pas t r pandu dans les d lais r glementaires Art 139 alin as 2 3 et 6 du r glement Elevage modulation des conditions d attribution de la subrention lt la vache tondeuse 1 18516 9 avril 1975 M Bernard Reymond rappelle M le ministre de l agriculture que les agriculteurs levant des bovins ou des avins dans les zones de montagne per oivent chaque ann e une subven iion par unit de b tail dite subvention la vache tondeuse I Jui demande si pour r pondre au souhait exprim par un certain nombre d agriculteurs il n estime pas qu il serait quitable de faire en sorte que le montant de cette prime qui est actuellement de 200 francs par t te de b tail jusqu concurrence de vinzt t tes soit modul de fa on tre inversement propor tionnel au nombre de t tes du troupeau C rbonisme iparticipotiun des associations de d fense de l environne mient l laboration du plan d occupation des sols et du sch ma directeur de Paris 18520 9 avril 1975 M Mesmin demande M le ministre de l quipement quelles mesures il compte prendre pour faire part
297. nous proposons et qui s alimenterait de lui m me gr ce aux majorations per ues sur les d biteurs d failiants ne sont pas tr s convaincants D abord la somme n cessaire est modeste quelaues dizaines de millions de francs par ravporti aux cadeaux faits aux grosses socities qui s levaient en 1973 60 milliards de francs modeste par rapport Ja taxe de 13 p 100 que le parti cornmunisie propose au Gouvernement de pr lever sur ie chiffre d affaires des compa gnies p troli res et dont le montant s l verait 5 milliards de francs modeste enfin par rapport aux 25 milliards de francs suppl mentaires rapport s par Ia T V A la suite de la hausse des prix Ensuite la collectivit est d ores et d j contrainte de se substituer des citoyens sans Moyens par sa contribuiiun a l aide sociale l aide l enfance la caisse des coles au fonds sp cial d allocations fami iales ete Le Guuvernement affirme souvent que la soci t a le devoir de ne pas laisser dans la d tresse ceux qui rencontrent le plus de difficult s Mais nous sommes loin de la promesse faite lors de sa campagne lectorale par le Pr sident de la R pu blique d assurer un minimum de ressources tous et toutes Pourquoi faut 5l de surero obliger ceux qui sont plong s dans le malheur tendre la main Outre l aide financicre imm diate que nous souhaitons apporter avce la cr ation de ce fonds nous voulons pr server aussi la
298. ns le recours la solidarit gr ce la cr ation d un fonds de garantie dont le financement peut tre diversement envisag et j en veux ponr preuve les pa ons qui manent de tous les groupes de cetle assem l e On vous a rappel tout l heure monsieur le ministre el vous avez cru bon de faire ce moment une br ve sortie que lorsqu il s agissait de prendre des d cisions importantes en mati re financi re vous n prouviez pas toujours la n cessit de consulter l Assembl e nationale M Maurice Blanc Tres bien M Raymond Forni Puisqu il s agit aujourd hui de la cr ation d un fouds de solidarit c est un r le social que nous vou lons et que vous voulez jouer je crois que les moyens peuvent tre trouv s ct que gr ce aux propositions des dilf rents groupes de cette asseinbl e et gr ce anssi peut tre aux propo silions que nous utlendons de vaus ce funds pourra tre cr La solidarit peut s exercer entre tous les d biteurs de pen sions ce qui ferait parlager le risque par l ensemble des per sonnes divorc es Mais alors pourra t on m objecter on taxerail les bons payeurs pour les mauvais Permettezmoi monsieur le ministre de vous rappeler que lorsqu il s est agi de racheter les charges d avou s on fait anpel Fensemble des justiciables par le biuis d une taxe parafiscale Les bons payaient pour les mau vais Pourquoi ne pourrait il pas en aller de m me pour le paie men
299. ns le sens que le maintien du pouvoir d achat prendrait effet un mois plus 10t iler d cembre 1974 et l cheionnement d anciennete six mois plus t t 11 juillet 1975 Or ce jour apr s trois mais ces propositions minist rielles am lior es ne sont toujours pus appli qu es li lui demande quelles inesures il compte prendre pour tenir les engagements pris et donner satisfaction cette cat gorie de travailleurs Automobiles inspection technique des v hicules de pius de trois ans d ge 18772 12 avril 1975 M Mayoud altire l attention de M ie ministre de l quipement sur le role des elubs auiomo biles dans la pr vention des accider s par la pratique de l inspection technique des v hicules usag s n effet la f d ration des clubs automobiles poss de actuellement environ 150 centres fixes ou mobiles de cantr le des v hicules repr sentant un potentiel de 850 000 visites par an Or ces centres ne sont pas utilis s au maximum de leurs possibilit s cause du caract re facultatif de ce type de contr le qui l exp rience permet de constater qu envi ron 30 p 100 des v hicules inspect s pr sentent un d faut dans les organes de s curit Il ext aise d imaginer le gain social global en biesses en vies humaines ou tout simplement en remboursement de frais de r paration que pourrait apporter un contr le syst ma tique du pare automobile La pr vention est toujours moins on reus e
300. ns mettre en aucune fa on en p ril sa situation florissante et celle de l entreprise consid r e En cifet les syndicat de l emireprise ont pu tablir que les possibilit s d autofinancement s valuent actuellement 5 milliards G anciens franes et que les r sultats financiers de ces derni res ann es sont particuli rement satisfaisants pour la soci t On constate done dans Forclum une situation tout fait d monstrative des cons quences de l orientation g n rale impos e par les grandes societ s financi res conomie du pays Une grande partie des activil s tait en elfet consacrer la r alisation de travaux de distribution pour le compte d E D F travaux directement li s la satisfaction des besoins de consom mation Or toutes les capacit s de financement d E D F tant actuellement bloqu es dans le secteur nucl aire les quipements sont gel es Suez Pant Mavwsson partie prenante dans le nucl aire celui ci devant assurer un rendement lev aux capitaux investis met en sommeil ses autres branches d quipement electrique de moins bon rapport Dans tous les domaines une telle orientation s oppose aux int r ts des travailleurs et de la natior 1 lni demande done auelles mesures il envisage de prendre pour favoriser une solution positive au conflit en cours en r pondant aux reven dieations des travailleurs Correspondance interscolaire prise en charge des fruis postaux pur l Etat
301. nt pendant cette discussion j ai r dig un amendement de suppression au dernier alin a de l article 2 dont je vais vous saisir Applaudissements sur les bancs des r publicains ind pendants de l union des d mocrates pour la R publique et des r formateurs des centristes et des d mocrates sociaux M Andr Fanton Je vous remercie monsieur le ministre M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 5 L amendement est adopt M le pr sident Je viens d tre saisi d un amendement du Gouvernement n 4 con u en ces termes Supprimer le der nier alinea 2 de l article 2 Je le mets aux voix L amendeicnt est adopt M le pr sident Le dernier alin a de l article 2 tant supprim l amendement n 6 devient sans objet Persenne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 2 modifi par les amendements adopt s L article 2 ainsi modifi est adopte Article 3 M le pr sident Art 3 Le procureur de la R publique tablit un tat ex cutoire qu il transmet au Tr sor pour le recouvrement des termes choir de la pension alimentaire ct le cas ch ant de ceux qui sont chus compter du troisi me mois ayant pr c d la date de la demande Le procureur doit apporter cet tat ex cutoire soit de son propre chef soit sur demande du cr ancier ou du d biteur les modifications n cessaires notamment en cas d augmentation de r duction ou d
302. nt le montant de la pension au cr ancier FA ea mms gr een mire et m mme ee ut 0 2 0 9 os pur 9 E aa a rt go um er ru nd 0 qq mme mg 9 annees nr re eq m a qq seront C est une proc dure simple et d un co t faible Mais sa port e est limitte dans la mesure o les pouvoirs d investigation et les moyens de contrainte donn s l huissier ne lui permettent pas de retrouver tous les d biteurs notaniment ceux qui changent d emploi ou de domicile Surtout surtout la quasi totalit des non salari s chappe en pralique l application de la loi de 1973 Done il est apparu qu une intervention de la puissance publi que tait n cessaire pour contraindre ceux qui d lib r ment se d robeut leurs obligations C tait un grand pas franchir et je vous demande de bien en mesurer l importance Mettre l administration au service des cr ances priv es c est une 11110 vation majeure Le Gouvernement a franchi ce pas sans h siter 11 vous propose aujourd hui un syst me de recouvrement publie des pensions alimentaires M le ministre de l conomie et des finances vous exposera tout l heure la technique tr s labor e du projet de loi Je me eontenterai done d analyser devant vous l coramie et la port e du texte qui vous est soumis Si vous l acceptez que se passera t il Les comptahles du Tr sor seront charg s du recouvrement et du paiement des pensions alimentaires d s que
303. nt n 37 rectili qui satisfait l amendement n 12 Adoption de l article 15 modifi Art 16 Amendement n 33 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Adoption de l article 16 Art 17 M Gissinger Adoption de l article 17 Avant l orticle 18 Amendement n 35 de M Krieg MM le rapporteur le ministre Adoption Art 18 Amendement n 13 de la commission ministre Adoption Adoption de l article 18 modifie Apr s l orticle 18 MM le rapporteur le Amendement n 34 de M Chaumont L amendemeni n a plus d objet Art 19 Adoption Art 20 Amendement n 14 de la commission MM le rapporteur le ministre Adoption Le texte de l amender ecnt n 14 devient l article 20 SECONDE D LIB RATION M le ministre Art 1 A rouvcou Amendement n 1 du Gouvernement tendant la suppression de Particle MM le rapporteur Forni Ducolon le ministre Adoption par serutin de l ensemble du projet de loi dans le texte adopt en premi re d lib ration modifl par l amendement n en deuxieme d lib ration 2 D p t d un projet de lol adopt par le S nat p 4107 3 Dep t d un projet de loi adopt avec modifications par le S nat tp 4107 4 D p t d un projet de lol modifi par le S nat p 4107 S D p t de rapports p 4107 6 Ordre du jour p 41081 PRESIDENCE DE M ARSENE
304. ntauban Bordeaux permettrait en moins de deux ans de terminer l lectrilication de la transversale Sud avee toutes cons quences conomiques que cela peut entra ner pour le Sud Ouest il lui demande s il ne lui appara t pas n cessaire de faire proc der dans les plus brefs d lais l lectrification de la ligne Montauban Bordeaux Fonctionnoires reralnrisation des indemnit s kilom triques et amelioration de leurs d lais de remboursement 19461 7 mai 1975 M Laborde appelle l attention de M le ministre de l conomie et des finances sur les f cheuses cons quences de l absence de revalorisation depuis l arr t du 8 f vrier 1974 des indemnit s kilom triques destin es rembourser aux per sannels civils de l Etat et des collectivit s locales eurs frais de d placements frais qui ont subi avee la hausse des prix une aug mentation importante H lui demande I s il n envisage pas de proc der sans tarder une nouvelle r valuation de ces indemnit s 2 s il n estime pas que deux tranches de tarifs seraient suffisantes 3 s il ne lui serait pas possible de faire abr ger les d lais de rem boursement support s par les int resses Personnel des postes et t l vommunications extension aux retroit s des dispositions prises en faveur des agents en activit 49462 7 mai 1975 M Laborde appelle l attention de M ie ministre de l conomie et des finances sur la situation d un certain
305. ntion de 22 50 francs a t rejet e que celle de 1973 a t ramenee a 135 000 srancs le rejet de la subvention 1974 1973 aggrave encore ies conditions de fanctionnement du college La furmatinn professionnelle de 320 jeunes sens est tres compromise M Odru demande 3l fe ministre de l ducation de bien vouloir reconsid rer la d cision de rejet de subvention qu il a prise et d accorder les 26 009 francs de la suhvention l gitimement demand e par l tablis sement I lui fait de plus observer que le deuxi me C E 1 de Montreuil ie C E L Marceau sest vu lui aussi refuser la subven tion qul avait demande pour Pannge 19741975 Celte d cision de rejet doit talement tre revue paur que le C E 1 Marceau comme le C E 1 Anatole France puisse f nctionner dans les moins mau vaises conditions Enfin M Odru demande M le ministre de ASSEMBLEE NATIONALE l ducation quelles mesures d urgence il compte prendre pour que les deux C E l de Montreail soient enfin sans plus attendre places sous la direction de l enseignement technique le C E 1 Anatole France devenant C E T et ie C E Marceau tant rat tach un autre C E T existant sur la ville conform ment aux deiib rations r p t es du conseil munieial de Montreuil Ecuies maternelles et primaires istatistiques sur les subrentions anr restaurants stoiuires depuis 1985 19543 8 mai 1975 M Fiszbin demande M le mini
306. ntreprise Par contre la circulaire n 7078 du snptembre 1973 manant galement de son minist re direction des affaires sociales sous direction du travail bureau DAS 41 pr cise que les dispositions relatives la repr sentation du personnel dans l entreprise et en particulier en ce qui concerne les comit s d entre prise s appliquent au personnel des services d utilit agricole g r s par les chambres d agriculture Les dispositions qui viennent d tre rapport es etant contradictoires il lui demande laquelle des deux dis positions pr cit es est applicable et si les comit s d entreprise doivent tre cr s dans les chambres d agriculture tinterreutions tendant au redressement rapide des cours du mais C r ales 18660 10 avril 1973 M Laborde appeile l attention de M le ministre de j agricuiture sur les graves cons quences de l effondre ment des cours du ma s cons cutifs la d cision communautaire de permettre sans pr l vemert l importation en provenance de pays tiers Dans un d partement comme le Gers d ja frapp par les difficult s de l levage et par celles de la viticulture le ma s restait la derni re production laissant quelques espoirs aux agri culteurs Il lui demande les mesures que le Gouvernement compte prendre pour permettre un redressement rapide des cours du mais et un coulement normal de la derni re r colte Service notional b n fice du royoge gratuit mensuel
307. oire fran ais des Afars et de Issas 19467 7 mai 1973 M Alain Vivien informe M le secr taire d Etat aux d partements et territoire d outre mer qu il a piis connaissance de la d claration surprenante faite par M Al Aref lors d une r uniun publique dans le territoire fran ais des Afars et des 1ssas le 21 mars dernier et qui constitue un appei au s pa ratisme rythr en ainsi qu une ing rence inadmissible dan les affaires int reures de Ethiopie Le gouvernement de M Ali Aref ne reposant que sur la discrimination raciale et la pr sence des troupes fran aises utilis es des fins n o lt olonialistes il parait ait oppor tun que le Parlement fran ais svit inform des raisons pour les quelles le Gouvernement maintient avec peine et a grand prix un pseudo gouvernement qui ne refl te en rien la r alite politique locale et constitue un facteur de troubles continuels I1 lu demande quelles mesures il compte prendre pour restaurer ies libert s d mocratiques et pr parer dans le respect de la volonte populaire le territoire fran ais des Afars et des lssas une autnnomie v ri table conform ment aux aspirations de sa population a Inspecteurs d portementaur madalit s de nontimatian gux postes de directeurs d partementaux 19468 7 mai 1975 M Ailalnmat rappelle M le Premier ministre Jeunesse et sports qu en r gle g n rale les nominations des inspecteurs d partementaux de la jeunes
308. oit pas n cessaire d insister afin que des mesures concr tes soient envisag es pour trouver des solutions l angoissant probl me de l emploi dans ce d partement D gradation de la situation de l industrie textile dans Ardeche 1568 total loutes branches 9704 emplois 197 total toutes branches 9076 emplois 1975 id but 8 000 emplois Depuis 1971 une cinquantaine de petites usines ont ferm leurs portes et la C G T a annonc sans tre d mentie par le patronat et les pouvoirs publies que vraisembla blement 2000 emplois suppl mentaires seront encore supprim s en 1975 D j chez Fimoca S A Filatures et moulinages de J Ard che dont le si ge social se trouve Lyon on se propose de licencier 174 personnes sur un effectif de 5M Dans ces conditions il lui demande 1 quelles dispositions il entend prendre pour que soil mis un terme la disparition des emplois dans le d partement de l Ard che 2 ce qu il pense faire conjrimement avec son coll gue M le ministre du travail pour que les 174 licenciements pr vus chez Fimoca soient annul s 11 Jui signale par ailleurs que 50 p 100 de la main d uvre employ e dans les diff rentes usines de la soci t est f minine et qu ii existe une forte proportion de jeunes travailleurs g s de moins de vingt cinu ans il serait donc regret table qu au moment o le Gouvernement distribue des primes au patronat pour cr er des empluis pour les jeunes il laisse par a
309. on attachement affectif l arm e et des cons quences conomiques et politiques pour toute la Lorraine du Sud cr ant une d gradation de la confiance des populations l gard du Gouvernement et une exploitation partisane regrettable il lient en particulier lui pr ciser que le Gouvernement avait officiellement promis la Lorraine du Sud que les travaux d am na eement de la route nationale n 4 seralent men s de pair avec la r alisation de l autoroute Paris Metz Strasbourg fl lui demande s il n estime pas que les probl mes voqu s motivent d une mani re imp ralive et dans des d lais rapides une mise au point desa part et singuli rement s il ne juge pas opportun de proc der leur suj t un arbitrage dont les conclusions feraient appara tre la volont de la continuit dans le respect de la parole donn e de la polltique de la V R publique D port s r sistants tr tablissement dans leurs droits des d port s politiques class s ne re d port s r sistants 19579 8 ma 1975 M Villon aprale M le secr taire d Etat eux anciens combattants que des personnes qui oni t arr t es et d port es dans des camps de concentration et qui n ont pu obtenir ienr titre de d port r sistant que plusieurs ann es apr s avoir t class es d port s polliiques ont t l s es dans leurs droits pulsque la pension de d port politique tait inf rieure celle de d port r sist
310. on de notre droit conduit assurer chacun une couverture des risques de tous ordres de plus en plus efficace Beaucoup reste encore faire mais il subsiste le prohl me fondamental de savoir si notre soci t peut envisager de mettre en place un syst me d assurance destin couvrir ceux que j appellerai les accident s de la vle gt f ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 I ne faut pas dissimuler d ailleurs que l existence de ce fonds conduirait rapidement la mise en place d une presta tion minime Dans l tat actuel du droit le juge tient compte lors de l tablissement de la pension des besoins du er ancier et des possibilit s du d biteur ce qui le conduit ordonn lc versement de prestations parfois bien faibles H est vident que le versement de la pension par un fouds public permettrait une revalorisation des pensions dont le mon tant parait insuffisant Une telle volution serait elle souhaitable Encore faut il qu elle soit possible et cer gard il ne me semble pas que la seule cr ation d un fonds de recouvrement r ponde cette cxigence Cela me conduit m interroger sur l efficacit r elle d un organisme de ce type Permettez moi au vu de consid rations purement techniques d en douter En premier licu se pose le probl me de l alimentation du fonds L une des options consisterait faire appel aux finances publiques donc chaque eontribuable J ai d
311. on r dig en anglais a t construit sur la base des standards Atlas Cette information signifie t elle qu il n y aurait pas de manuel d utilisation en fran ais Construction constructions et am lioration insuffisantes de logements dans la r gion parisienne 20662 13 juin 1973 M Plerre Bas expose M le ministre de l quipement que la situation du march de la eonstruction en r gion parisienne ne cesse de s aggraver On constate actuellement une diminution de plus de 20 p 100 du financement pour les loge ments aid s et les H L M une diminution de 50 p 100 pour les logements non aid s Pour les hureaux les surfaces d agr ments ont t ramen es de 4633 000 m2 en 1971 800000 m2 en 1975 D s le secnnd semestre 1975 l activit du b timent va se r duire de 10 15 p 100 Pour le premier semestre 1976 cette baisse risque d tre de 30 p 100 Or quelle que soit la volont du gouvernement de transf rer l activit parisienne vers la province les besoins imm diats en logements restent importants Le nombre des nouveaux m nages est de 56000 par an dans la r gion et compte tenu de la d saffectation des logements anciens de l ordre de 45000 par an il est n cessaire de continuer construire 100 000 1 0 000 logements par an uniquement pour r pondre aux besoins nouveaux Ceci ne tient pas compte de la n cessite am liorer la qualit des logements anciens dont seulement pou
312. on rapport crit ou bien il l expose la tribune M le pr sident J admeis que le sujet en vaut la peine M Pierre Charles Krieg rapporteur Ce qui est surtout apparu la commission et je crois qu il est pr f rable de l indiquer d s maintenant pour simplilier la discussion des articles cinq minutes de plus cette tribune en pargneront peut tre davan tage apres c est qu un tel fonds ne pr senterait d efficacit r elle que dans la mesure o il serait aliment normalement Nous avons l exemple du fonds de garantie automobile Qui alimente Vous et moi mes chers coll gues M me si nous ne causons pas d accident de voiture nous payons par le biais de la prime d assurance Est il possible de prendre une assurance contre les accidents financiers du mariage Je ne le crois pas et c est la raison pour laquelle nos coll gues qui ont d pos dans ce sens des ou des amendements au texte du projet financements peu satistaisants car g ne ra propositions de loi ont tous pr vu des lement insuffisants Le groupe communiste sous la plume de Mme Chonavel a pr vu une majoration de 10 p 100 du montant des pensions alimentaires dues je m empresse de le dire pour viter toute contestation ult rieure par les d biteurs d faillants M Guy Ducolon Vous n tes pas M Lecanuet M Pierre Charles Krieg rapporteur Non gr ce au Ciel Je suis navr de dire Mme Chonavel au risque
313. onniers de guerre cadres et membres des professions lib rales 18390 3 avril 1975 M Henri Michel expose M le ministre du travall que la loi n 73 1051 du 21 novembre 1573 permet aux anciens combattants et anciens prisonniers de guerre assur s sociaux de b n ficier entre soixante et soixante cinq ans d une retraite anticip e calcul e sur le taux applicable l ge de soixante cinq ans art L 332 nouveau de la s curit sociale Les d crets n 74 435 et 74436 du 15 mai 1974 et n 7419 du 31 d cembre 1974 portent am lioration des conditions d attribution des avantages de vleillesse des travaiileurs non salari s des profes sions lib rales ayant la qualit d anciens prisonniers de guerre et d anciens combattants ayant atteint l ge de soixante ans avec les avantages qu ils auraient obtenus soixantecinq ans Ces lextes ue portent que sur la retralte de s curit sociale et que sur Pallo cation vieillesse Il lui demande s il n est pas envisag d tendre ca b n fice la retralte compl mentaire tant des cadres que des travailleurs non salari s Lotissements communaux r gime fiscal applicable aux chonges de terralna entre les communes et lea particuliers 18391 3 avril 1975 M Aiduy expose M le ministre de l conomie et des ares que l article 35 ALH a du C G pr voit que l all nation titre on reux de terrain b tir re u en compen 414
314. opos et elle a estim que sans une disposition de ce genre le projet de loi qui nous est soumis serait de maigre effet Nous savions que cet amendement tomberait sous le coup de l article 46 mais nous avons pens qu il tait utile de faire tat de cette disposition au cours de la discussion Au nom de la commission je joins ma demande celle de M Ducolon M le pr sident La parole est l M le ministre de l conomie et des finances M le ministre de l conomie et des finances Le Gouvernement je l ai d j indiqu n est pas favorable aux avances du Tr sor public J ai en revanche annonc que je pouvais accepter l amende ment d pos par la commission des lois qui dans certains cas particuliers permet aux caisses d allocations familiales sur leurs fonds d action sanitaire et sociale d intervenir pour r gler les probl mes que M Ducolon a soulev s M Guy Ducolon Vous Ssaisirez aussi les bureaux d aide sociale dans les communes M le pr sident Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 8 L article 8 est adopt Article 9 le pr sident z Art 9 A compter de la notification au d biteur des sommes faisant objeti du recouvrement public le d biteur ne peut plus s en lib rer valablement qu enire les mains du comptable du Tr sor M Hamel a pr sent un amendement n 38 ainsi r dig e Avant le premier alin a de l article 9 ins
315. orni Madame le secr taire d Etat j ai simple ment rappel qu en ce qui concerne les d lais vous aviez omis dans vos explications l intervention du procureur de la R publi que A mon avis cette intervention duit tre supprim e car elle ins rerait dans la proc dure de recouvrement public des pensions alimentaires un nouvel chelon qui entra incrait un d lai suppl mentaire et par cons quent des lenteurs Je vous avais donc bien entendue madame le secr taire d Etal mais je voulais mettre en vidence cetie intervention du Parquet M le pr sident La parole est M le ministre de l conomie ct des finances M le ministre de l conomie et des finances Je r pondrai bri vement aux orateurs qui sont intervenus M Donnez a expose les raisons pour lesquelles sur le plan de la politique g n rale il n tait pas n cessaire de cr er un fonds de garantie J approuvre enti rement son analyse particuli re ment precise et convaincante Il a ensuite voqu l ventualit d unc participation des caisses d allocations familiales sur leurs cr dits d action sani taire et sociale l aide individuelle dans des cas particuliers S agissant d une simple possibilit qui serail ouverte aux caisses j y suis favorable M Jean Foyer president de la commission Tel est d ailleurs l objet d un amendement de Ja commission M le ministre de l conomie et des finances Effectivement M Chaumont doute de
316. ortante dans le sens d une plus grande rapidit et d une indemnisation plus juste des sinistres Comme l a propos le groupe communiste Mais dans l imm diat ces mesures compl mentaires pourraient se traduire par a une indemnisation plus lev e du fonds national de garantie contre les calamit s agricoles permettant aux agriculteurs de continuer exploiter pendant l ann e culturale 1975 1976 un acompte tant vers rapidement b un diff r de remboursement d un an pour les pr ts en Cours des ar aculteurs sinistr s c l exon ration exceptionnelle pour l ann e 1175 des cotisations sociales des imp ts fonciers et h n fices agri coles exigihles en 1975 pour les exploitants victimes de calamit s agricoles Calamit agricoles difficult s des exploitations agricoles du Vaucluse par suite de gel es d truisant les r coltes 18736 12 avril 1973 M ministre de l agriculture que les Fran ois Billoux expose M le gel es actuelles an antissent pra tiquement les futures r coltes de fruits dans le Vaucluse la vigne subit galement les cons quences du gel D j frapp s l an dernier par le gel et la gr le sans avoir re u une aide efficace les agri culteurs vauclusiens ont de plus faire face aux graves vons quences de la crise conomique se traduisant notamment par la m vente de leurs produits ou par une vente des prix non r mu n rateurs il s ensuit des difficult s de gestion in
317. orts et non du pourcentage qui pourrait etre appliqu au m me titre que celui pr vu dans la convention Nationalisation de l tablissement 150 p 100 Etat 40 p 100 ville du Havre H jui demande de lui rwti nir toutes preci ions gt u cette question Elccrricir r novation des ligues lectriques de haute tension dons le canton de Saint Aner de Vulborgne Gurdi 19546 8 mai 1975 M Millet expose a M le ministre de l industrie et de ja recherche ies probl mes poses par la Ve tlust des lignes lectriques de haule tension dans le canton de Saint ndr de V alborgne Gardi Ces lignes en etfet sont anciennes et sont done soumises a des pannes partieulti remMent fr quentes notamment al cours des intemp ries Ceei est toul fait prejudiciable aux habi tants de ce canton et plus particulierement pour les artisans et commer unts bouchers charcutiers ete qui perdent ane quantit appreciable de marchandises l occasion de ces pannes Une etude aurait t entreprise pour la renovation de cette ligne n animuins les choses restent en l etat H lui demande quelies mesures il compte prendre pour remedier dans un de lsi rapproehe a cette situation pr occupante Pensions de retruite civiles et militaires fertension tous les miluares retrait s derenis fonctionnaires de La Lui n 641339 Au 26 d cembre 1964 19547 8 mai 1975 M Maisonnai expose M ie ministre de l conomie et des finances
318. ouettes association des er ches association g n rales des familles U F C S 6 arrondis sement plate forme des associations de participation l urbanisme et la vie de la cit union des Institutions sociales du 6 arron dissement commission Cadre vie du 6 arrondissement associatinn des quipes Saint Vincent groupe social Saint Sulpice Des appels Jr qq E SEANCE DU 12 JUIN 1975 analogues ont t lanc s par les associations conomiques du 6 arrondissement notamment le comit d expansion conomique de la rive gauche et le syndicat des commer ants du march Saint Germain M Pierre Bas demande M le secr taire d Etat la culture de faire connaitre sans restriction les causes exactes de l immense pr judice port la population du 6 arrondissement et les mesures qu il entend prendre pour r parer le dommage ainsi caus Permis de conduire recrutement de moniteurs d autu coles 26660 13 juin 1975 M Pierre Bas expose M le ministre de l quipement que les candidats l examen du permis de conduire ainsi que les direeleurs et moniteurs d auto cole se trouvent dans une situation qui se d grade de jour en jour Actuellement entre le d p t du dossier en pr fecture et l examen les d lais d attente varient entre quatre et six mois En eas d ajournement il faut encore ajouter deux irois mois Done bon nombre de candidats ohtiennent leur permis de condui
319. oulay qui pr sidait la s ance A d l gu son droit de vote Application de l ordonnance n 58 1066 du 7 novembre 1958 M Cressard M Labb 1 Se reporter la liste ci apr s des d put s ayant d l gu leur vote SCRUTIN N 191 Sur l ensemble du projet de loi relatif au recouvrement public des pensions alimentaires eu seconde d lib ration tiate unique demand par le Gourernement en application de l article 44 le la Constitution Nombre des votants 00 0 296 Nombre des suffrages exprim s 290 MITA DS OI im oran ee sic 146 Pour Padobftion aus 0 270 COR OR net i 0 L Assembi e nationale a adopt Ont vot pour 1 MM Ailli res d Aubert Bas Pierre Allonele Audinot Baudis Anlhonloz Authler Baudouin Antoune Barberot Baumel SEANCE DU Beauguitte tAndre B cam B gault Belcour B nard Fran ois B nard Mario Benoetot de B rard Beraud Berger Bernard Reymoud Bettencourt Beucler Bichat Bignon Albert Bignon iCharles Billotte Bisson Robert Bizet Blaac Jacques Blary Blas Boinvilliers Boisd Bolo Bonhomme Boscher Boudet Boudon Boutin Bourdell s Bourgeois Bourson Bouvard Braillon Braun G rard Brial Briane Jean Brillouet Brocard Jeaa Brochard Broglie de Brugerolle Buffet Burckel Buron Caill Antoine Ca
320. our assurer le recrutement du personnel Foyers de jeunes travailleurs situation financi re critique mettant en cause leur existence 20638 13 juin 1975 Mme Chonavel attire l attention de M le Premler ministre sur la situation financi re des foyers de jeunes travailleurs lesquels atteignent un seui critique mettant en cause leur existence m me Le fover de jeuncs travailleurs de la ville de Bourges ne fait pas exception d montrant ainsi que dans le cadre du syst me actuel on ne peut la fois h berger restaurer t d ve lopper une animation socio ducative et culturelle d une part et concevoir d autre part cette r alisation comme un organisme ren table Actuellement pour b n ficier d une chambre et de vingt repas le r sident doji s acquitter d un paiement mensuel de 525 trancs De nombreux jeunes ne font dans ces conditions qu un repas sur deux puis quittent le foyer au bout de deux mois Pourtant des solutions existent pour rem dier cette situation par exemple le versement gal 25 p 100 du salaire minimum inter professionnel de croissance par adh rent pour les entreprises employant les jeunes salari s qui r sident dans les foyers de jeunes travailleurs galement le versement d une subvention annuelle compensatrice gale aux sommes vers es pour les impositions Ces dispositions permettraient de ramener le montant des loyers un niveau plus accessible Elle souhaite conna tre les
321. out l heure un coll gue m a montr sa carte d identit en me disant Tu vois il n est pas encore marqu condamn une pension alimentaire Mon premier amendement lui va moins loin Je propose seule ment que la d cision de justice fixant le montant d une pension alimentaire soit inserite sur le casier judiciaire n 8 Il arrive assez fr quemment qu on soit oblig lorsqu on sollicite un emploi ou dans d autres circonstances de produire son casier judiciaire Le fait de menlionner sur le casier judiciaire d un individu que celui ci est d biteur d une pension alimentaire peut faciliter le recensement des d biteurs et de ce fait all ger la t che des magistrats et celle des comptables du Tr sor Telle est la raison pour laquelle j ai pr sent mon premier amendement M le pr sident La parole est M Forni Apr s les op rations coup de poing voici l op ration ecoup de timbre de M Roymond Forni de M Poniatowski M Hamel Cet amendement me laisse pantois Je vois mal cominent peut tre inscrite sur un casier judiciaire une d cision de caract re purement civil Dans l esprit de M Hamel le fait d tre divorc constitue t il une tare Nos coll gues qui Se trouvent dans cette situatinn doivent ils tre menac s de ne plus avoir un casier judiciaire vierge ce qui les emp cherait de se pr senter aux icccions ct de briguer cerlains mandats Demain le divorce sanciion que vous a
322. ouvre ment des pensions alimentaires Cet amendement esl devenu sans objet Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 12 L article 12 est adopte Article 13 M le pr sident Arl 13 Le d bileur qui ayant acquitt les arri r s de la cr ance pris en charge par le Tr sor a vers durant douze mois cons cutifs le montant des termes courants de la pension la caisse du comptable du Tr sor sans que celui ci ait exercer des poursuites peut demander de se lib rer l avenir directement entre les mains du cr ancier de ja pension Il adresse sa demande au procureur de la R publique qui met fin la pro c dure de recouvrement public et d charge le comptable public e En cas de contestalion il est fait application de l article 4 qq mg SEANCE DU 12 JUIN 1975 4103 MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 30 r dig ainsi lt Supprimer l article 13 Cel amendement est devenu sans objel Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 13 L article 13 est adopt Article 14 M le pr sident lt Art 14 Dans le cas d une nouvelle d faillance du d biteur dans le d lai de deux ans apr s la ces sation du recouvrement public intervenue sa seule demande le cr ancier peut d s lors que le retard dans le paiement est sup
323. ovisoires L tat d indigence peut tre passager Par exemple si le d biteur est en ch mage au moment pr cis o on lui demande le paiement le procureur de la R publique le consta tera mais le chomage n est pas une situation perp tuelle le percepteur pourra donc demander au cr ancier d attendre un mois ou deux mais ensuite l affaire sera en l tat S il ne pouvait en tre ainsi la port e du texte se trouverait tr s limit e Je vous remercie donc monsieur le ministre de votre pre mier mouvement je souhaite qu il soit le bon et que vous vous montriez favorable mon amendement de suppression dont la discussion je l esp re sera accept e par la commission Ma proposition n enl ve rien votre texte elle tend faire totalement confiance au percepteur M le pr sident La parole est M Forni M Raymond Forni J indique simplement que le procureur de la R publique dispose d un moyen extremement simple pour se renseigner il peut saisir les services de gendarmerie Vous imaginez imm diatement les d lais qui seront n cessaires pour tablir et porter au dossier le proc s verbal de gendarmerie prouvant le caract re d faillant du d biteur Rires sur de nombreux bancs Tout cela me parait tre d une complexit extraordinaire M le pr sident La parole est M le pr sident de la com mission M Jean Foyer president de la commission Nous sommes en train je n h site pas employer le
324. pe communiste est amsi r dige Avant l article 1 7 ins rer le nouvel article suivant l HN est cr un londs des pensions alimentaires En vas de defaillance du d biteur le b n ficiaire d une pension alimentaire s adresse au fonds qui lui verse les sommes qui lui sont dues Le fonds est subroge aux droits du er ancier pour obtenir du d biteur d aliments le mom tant de la pension IL En application de l alin a pr c dent le fonds est habilit engager toutes poursuites m imes p nales contre le d biteur d failiant et notamment faire pra tiquer saisie arr t sur ses salaires et traitements retraites civiles ou militaires pensions de queique nature qu elles soient 11 Le fonds des pensions alimentaires est habilit percevoir du d biteur d faillant une majoration de 10 p 100 sur le montant des pensions dues L amendement n 15 pr sent par MM Forni Massor Gau Besson ct les membres du groupe du parti socialiste et des radi caux de gauche et apparent s est libell comme suil Avant l article l ins rer le nouvel article suivant e Au cas o le d birentier ne peut tre retrouv o est en tat d indigence la pension alimentaire sera versc au cr direntier par un fonds de garantie qui est alors subrog dans les droits et actions que poss dail le crean cier contre le d hirentiicr lt Le fonds de garantie est saisi par le comptable du Tr sor sur
325. pelle M le ministre de l quipement le vif m con ntement qui r gne parmi les ouvriers des parcs et ateliers et les faits qui ie motivent Les n gociations men es entre le ministre et les organisations syndicales les 28 novem bre et 20 d cembre 1974 ont abouti un aecord sur les points essentiels touebant les salaires le maintien du pouvoir d achat de 1974 la r duction des horaires et l chelonnement d anciennet Mais ces mesures n ont pas encore t appliqu es En date du 27 f vrier les organisations syndicales inqui tes sollicitaient une audience du ministre qui f pondait par des paroles rassurantes sur l issue favorable des pourparlers engag s avec le minislre des finances Or depuis cette date Ia situation n a pas chang sinon que selon des informations dignes de fai l accord des 28 novembre et 20 d cem bre serait remis en cause et que des dispositions nouvelles moins avantageuses allaient tre propos es I lui demande ee qu il compte faire pour que soient tenus les engagements soutserits et que soit respect un accord librement conclu entre le ministre de l qui pement et les repr sentants syndieaux Pari mutuel urbain majoration de pourcentages attribu s anr caf s L M U 19465 7 mai 1975 M Le S n chal appelle l attention de M le ministre de l agriculture sur la demande des bureaux collec teurs du P M U du Nord de la France regroup s au sein du syndicat autonome des caf
326. plut t que le juge d ins tance J ai d i indiqu qu il suffirait de proc der par simple ordonnance sur requ te pour faire en sorte que je juge d instance puisse mettre un tigre de recette valable pour je comptable du Tr sor Encore une fois cela me parait tre une solution beaucoup plus simpie Je voudrais rappeler quel est le role du minist re public en France M Jean Foyer pr sident de la commission Nous le connais Sons M Raymond Forni Son r le est de maintenir l ordre public et les explications que vous avez fournies monsieur Foyer d mon trent l vidence qu il y a dans voire esprit comme dans celui des auteurs du projet de loi une certaine confusion Applaudis sements sur les bancs des socialistes et des radicaux de gauche M Jean Foyer pr sident de la commission Monsieur Forni il y a vingt cinq ans que j enseigne la proc dure civile Je connais quand m me le r le du minist re public M le pr sident Je crois r pondre au souhait de l Assembl e en vous demandant messieurs de ne pas poursuivre un d bat qui peut certes passionner les juristes mais qui en l occurrence gagnerait tre plus bref La parole est M le ministre de l conomie et des finances M le ministre de l conomie et des finances Je ne penx pas accepter M Forni le comprendra puisqu il a une forma tion juridique tr s pouss e que les proc dures de la comptabi lit publique soient mises en uvre pa
327. possible d exon rer les personnes titulaires de la carte vermeil du paiement d un titre de transport pour l animal qui les accompagne Ouvriers des pares et ateliers application des mesures d cid es en leur faveur 19411 7 mai 1975 M Alaln Vivien expose M le ministre de l quipement qu en 1974 des propositions avaient t faites par ses servires aux ouvriers des parcs et ateliers 0 P A Ces propositions taient les suivantes les augmentations de salaires de la fonction publique seraient d sormais appliqu es aux O P A auparavant ees ouvriers percevaient l augmentation des minima garantis du b timent et travaux publics de la r gion parisienne au titre du maintien du pouvoir d achat de 1974 les O P A qui n ont eu que 11 39 p 100 d augmentation en 1974 pereevraient au ler janvier 1974 un rattrapage gal la diff rence entre l augmen tation totale annuclle de la fonction publique et celle de leur secteur fenviron 5 46 p 100 une diminution d horaire interviendrait au j janvier 1975 par lalignement de leur dur e du travail sur celle de la fonction publique l chelonnement d ancienn t serait augment de 3 p 100 apr s 24 ans de service soit un total de 24 p t00 au 1 janvier 1976 Or il s av re que ces mesures ne sont toujours pas appliqu es bien qu elles aient t accept es par les organisations syndicales 11 lui demande 1 ouelle est la raison de ce retard 2
328. pourrait avoir la possibilit de prononcer l gard de l admnistralion des injonetions assorties d as treintes 3 s il n estime pas souhaitable que le rapport du Conseil d Etat sur l activit de ses formations administratives et conten tieuses remis annuellement au Pr sident de la R publique soit rendu public tant donn que ce rapport pr vu par l article 3 du d cret n 63 766 du 30 juillet 1963 doit contenir notamment les difficult s rencontr es dans l ex cution des d cisions des juridie tions administralives Maladies du b tail inconv nients des restrictions de er d ts des directious des services v t rinaires pour l application des plans de prophylaxie 19514 7 mai 1975 M Boudet attire l attention de M le minis tre de l agriculture sur l inqui tude qui r gne en Basse Normandie par suile des restriclions de cr dits cffeeiu es sur les budgets annuels des directions de services v t rinaires Ces restrictions vont contraindre J administration suspendre en cours d ann e les op rations requises par le plan nalional de prophylaxie de la bru cellose N convient de s tonner d une telle mesure alors que depuis plusieurs ann es le minist re de l agricullure a encnurag la g n rallsation de cette prophylaxie afin de mener bien rapidement l assainissement du cheptel en vuc d apporter une am lioration at niveau des produeleurs el de permettre le d velnppement de la commercial
329. ppelle ce sujet son attention sur diff rents l ments se rapportani a ce probleme et qui int ressent partieuli rement la r gion de Basse Normandie Au 3 mars le prix d orientatiun de Ja viande bovine augmentait de 10 p 100 mais d j le prix d inter vention qui seul compte n augmentait que de 7 p 100 Apr s les nouvelles d cisions le prix d achat moyen Sibes de la vache de r forme class e Ns ila quasi totalit des vaches normandes naugmente que de 0 50 p 100 le prix d achat moyen Sihev d un jeune bovin class N maugmente que de 0 20 p 100 Les mani pulations effectu es ont les m mes r percussions sur les contrats Onibev le prix garanti l leveur pour le jeune bovin No n augmente que de 4 7 p 100 alors qu il aurait normalement d suivre l augmentation du prix d orientation soil 10 p 100 Ces d cisions p nalisent tr s s v rement la production de viande et plus particuli rement celle issue du cheptel laitier comme c est le cas en Basse Normandie Les mesures en cause font appara tre une contradiction vidente avec la volont du Gouvernement fran ais de faire progresser de 13 5 p 100 le revenu agricole en 1975 Il convient de rappeler que la production des jeunes bovins est essentiellement le fait de producteurs sp cialis s qui ne b n fi cieront pas de la prime la vache Quant la vache de r forme elle contribue puur une large part la d termination du revenu des producteurs
330. prime analogue est vers e par certains tablissements hospitaliers l ensemble du personnel administratif cette indemnit tant accor d e au titre d avantage acquis 1 iui demande que les personnels administratifs hospitaliers b n ficient de i indemnit pr vue Ii lui fait d ailleurs remarquer qu il serait pr f rable plut t que de verser une telle i lemnit de revaloriser le traitement de base de l en semble des personnels Le gonflement excessif la part indem nitaire des traitements constitue en effet pour tous les personnels un d savantage certain lorsqu ils sont admis la retraite puisque ces indemnites n entrent pas en compte pour la d fermination de celle ci Goroges taur de T V applicable a la facturotion de travaux de garagistes r poroteurs 19477 7 mai 1975 M Julia expose M le m aistre de l conomie et des finances que les redevahles de la T V A inscrits au r pertoire des m tiers et ne b n ficiant pas de la d cote sp ciaie supportent le taux interm diaire sur les services qu ils rendent ou les fabrications qu ils ex cutent Ces redevables suivant leur technicit ou l outillage dont ils disposent sont amen s faire ex cuter par des confr res ou des sp cialistes une partie du travail qui leur a t coafi C est le cas des garagistesr parateurs qui sur un v hicule e2ccident ne peuvent ex cuter eux m mes les tra vaux de carrosserie n cessaires
331. prix pr vu a diminu d au moins 40 p 100 tant donn le d veloppement de l inflation ll lui demande quelles mesures il compte prendre pour que le r siement des sommes dues par les administrations publiques des particuliers ne subissent pas des retards aussi graves qui constituent une v ritable escroquerie au d triment de ces derniers Ouvrier des parcs et ateliers retard dans l application de l accord intervenu entre le ministre dc l quipement et les syndicats 18723 12 avril 1975 M Villon rappelle M ie ministre de l quipement qu un accord tait intervenu entre le minist re de l quipement et les organisations syndicales des ouvriers des parcs et ateliers sur la base des propositions faites par le minist re de l quipement lui m me quelque peu am lior la demande des syndicats Selon cet accord un rattrapage du pouvoir d achat devait intervenir partir du l d cembre 1974 et une diminution d horaire partir du 1 janvier de cette ann e Or la fin du mois de mars aucun point de l accord conclu n a encore t appliqu I s tonne de ce retard et demande s il est exact que l ex cution de cet accord se heurte l opposition du ministre des finances Au cas o la r ponse cette question serait affirmative il s tonne qu un ministre puisse faire des propositions son personnel proc der des n gociations et conclure un accord de compromis tr s proche de s s propres proposition
332. projet est jug conforme la charte commerciale d finie par le syndicat d tudes de l agglom ration Rouen Elbeuf et a te approuv par la cominission commerciale de ce syndicat Cette ville de 40000 habitants souffre d un sous quipement commercial important 60 p 100 des achats sont faits l exterieur de la commune Ce projet a le soutien de la population et des organi sations de consummateurs il permettrait la cr ation de plusieurs eentaines d emplois d installations diverses et participerait l ani mation de la ville Dans cees conditions il ini demande quels int r ts particuliers ont t pr serv s en refusant malgr l avis favorable de la eommission nationale la cr ation de ce centre commercial dont l urgence est reconnue par Ja population st phanaise Emploi situation pr occupante daus le Lot et Garonne 20648 13 juin 1975 M Ruffe expose M le ministre du travail que la situation de l emploi en Lot et Garonne se d grade plus de 3000 travailleurs officiellement recens s con naissent aujourd hui le ch mage total des milliers d autres subissent le chomage partiel avee toutes les cons quences que cela suppose pour eux et pour leur famille Depuis le d but de l ann e 82 entre prises ont pris des d cisions mettant des travailleurs au ch mage partiel l entreprise Lartigue et Dumas tbriqueterie install e aux portes d Agen comptant pr s de 200 travailleurs est menac e de fermeture
333. que la loi n 64 1339 du 246 d cembre 1964 a pr vu la possibilit paur les retrait s militaires devenant fonctinn nuire de renoncer la sole de r sorine en vae d accroitre le mon tant de ieur pension Avant cette toi cette possibilit n existant vas les retrait s militaires ne pouvaient donc toucher que leur solde de reforme Aujaurd hui ils se trouvent lorsqu ils demandent la liqui dation de leur retraite dans une situation d fuvoris e par rapport aux retrall s militaires qui ont pu b r ficier des dispositions de ladite loi et ont eu done la pussibilil de renoncer a feur solde en vue d accroitre le montant de ler penson eivile H ku demande donc s il n envisage pas comme l d sirent de tr s nombreuses personnes dans ce cas de les autoriser reverser teur solde de r forme afin que les ann es de service militaire et de campagne puissent tre prises en compie dans leur retraite de fonctinnn ire 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4139 Emploi Augmentation des eflectifs des services de la main d uvre et de l emploi dans dle d partement de l Is rei 19548 8 mai 1973 M Maisonnat attire l attention de M je ministre du travail sur ja Situation catastrophique que connaissent les services de ja main d uvre el de l emploi dans le d partement de l isere En effet m me les effectifs th oriques pourtant notoire ment insuffisants ne sont pas atteints alors m me que la d zyra dation de ia situat
334. quelle intervention il compte faire aupr s du ministre de l conomie et des finances pour le d gagement des er dits n cessaires H pitonx maintien en activit de l h pital anglais de Levollois 39412 7 mai 1975 M Jean Pierre Zot demande Mme le ministre de la sant quelles mesures elle entend prendre puur emp cher la fermeture de l h pitai anglais de Levallois ee qui priverait d emploi 85 personnes au moins et co terait plus cher en indemnit s notamment que la poursuite de l exploitation Il souhaite tre rassur quant l op ration immobili re que cette fermeture permettrait Pollution inventaire des Sites pollu s 19414 7 mai 1975 M Jean Pierre Cot demande M le ministre de la qualit de la vie s il n envisage pas de faire pratiquer un inventaire des sites poilus et d exercer ses pouvuirs pour assurer la d pollution de ces sites 1 lui rappelle qu entre les deux guerres les usines traitant le radium ont ainsi pollu un eertain nombre de sites La pollution a t constat e en particulier apr s la d molition des usines Exucation physique et sportive tudiants sons emplot en raison de l insuffisance de postes budg taires 19415 7 mai 1975 M Jean Pierre Cot demande M le ministre de la qualit de la vie Jeunesse et sports quelles mesures il entend prendre d extr me urgence et en tout cas avant la fin de l ann e scolaire
335. r tation March s administratifs iproc dure suivre en mati re de travaux d am nagement effectu s par des prestataires de droit priv pour le compte des cullectivit s publiques 19559 8 mai 1975 M Peretti expose M ministre d Etat ministre de l int rieur que si le d cret n 73 297 du 28 f vrier 1973 paru au Journal officiel du 1 7 mars 1973 pr cise bien les conditions de r mun ration des missions d ing nicrie et d architectes remplies pour le compte des collectivit s publiques par des preslataires de droit priv il semble ne pas avoir tenu compte des travaux d amn na gement dans des locaux d j existants Or il est vident que pour ces derniers le concepteur afin de orendre des engagements doit pouvoir connaitre tes risques auxquels il s expase et les charges qu il assumera l faut done que la collectivit publique int ress e assa proc der auparavant au sondage et au d shabiliage des locaux R parait bien qu en l etat actuel du texte en vigueur la chose ne soit pus pr cis e et qu arcuse issue n existe puisqu il faut que le concepteur dispose d tuuts pr paratoires pour dresser son plan et qu il est interdit en m me ten dc les faire tant que le second document n a pas l tabli Il ni serait reconnaissant en cens quence de bien vouloir lui faire connaitre la proc du e suivre pour des travaux d am nagement dont il n est certainement pas n cessaire de souligner que
336. r formatcurs des centristes et des d mocrates sociaur et sur plusieurs bancs des commu nistes et des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident La parole est Mme Moreau Mme Gis le Moreau Mesdames messicurs le recouvrement des pensions alimentaires est un probl me crucial pour des cos de milliers de femmes ayant charge d lever leurs enfants Depuis de nombreuses ann es je groupe communiste a d pos des propositions de loi sur ce sujet et propos de multiples reprises la seule disposition susceptible d apporter une solution ce douloureux probl me par la cr ation d un fonds sp cial pour les pensions alimentaires habilit payer la pension d s r cep tion d une demande justifi e de la part de l int ress e ainsi qu r cup rer aupres du d biteur d faillant les sommes dues depuis la cessation du versement de la pension major e d une taxe de recouvrement destin e l alimenter Nous d fcndrons ce soir encore cette disposition qui est r clam e par la plupart des associations f minines et familiales par les syndicats par des magistrats des avocats des assistantes sociales et des lus qui ne se trouvent pas sculement sur les bancs de l opposition Dans un souci de coh rence et d efficacit nous avons fait out ce qui tait en notre pouvoir pour l ins rer dans la loi portant r furme du divorce Le Gnuvernement s y est violemment oppos parce su il ne veut pas d bourser un sou po
337. r le pr sent d bat celui du divorce lors de la seconile lecture La m thode et la clart de ees deux textes y gagnerent tr s certainement Chacun connait ici la situation pr sente en mati re de recou vrement des pensions alimentaires Malsr les incertitudes sta istiques dans ce domaine on estime qu environ 35 p 100 des pensions sont vers es irr guli rement ou partiellement et que 25 p 199 ne sont jamais vers es ll est evident qu un tel tat de choses constitue un v ritable scandale cet qu il doit cesser Toutefois il est bon de rappeler que ce probl me a d j fait l objet de plusieurs dispositions qui opi sensiblement contri bu assainir Ja situation L une des plus importantes me parait tre la lot du 2 janvier 1973 qui a institu une proc dure de paiement direct entre les mains d un fiers pour les pensions alimentaires offrant ainsi au cr ancier des moyens plus effi caces et moins on reux de recouvrer les sommes qui lui sont dues Il s agit l d une am lioration sensible des voies d ex eution dont les r su tats sont d s pr sent satisfaisants J ai eu Foceasion de rappeler cette tribune que les tudes d huis 4090 siers de justice sp cialis es en recouvrements avaient enregistr 7273 demandes dont 6073 avaient t favorablement r gl es Ces ehiffres incitent penser qu une large part des pensions imparv ees sont le fait de d biteurs de mauvaise foi Je note par ailleur
338. r Paris intra muitros 600 000 n ont pas de saille d ean 450 000 n ont pas de W C et 520 000 n ont pas d qui pement de chauffage La eadence d am lioration de ect habitat n est que de 32000 logements par an Dans ces conditions M Pierre Bas demande si les mesures r cemment prises l encontre de la r gion parisienne n taient pas excessives et ne m ritent pas un r examen Construction fconstruction et am lioration insuffisantes de logements dans la r gion parisienne 20663 13 juin 1975 M Plerre Bas expose M le ministre d Etat ministre de int rieur que la situation du march de la construction en r gion parisienne ne eesse de s aggraver On constate actuellement une diminution de plus de 20 p 100 du finan ASSEMBLEE NATIONALE cement paur les logements aid s et les H L M une diminution de 50 p 100 pour les logements non aides Pour les bureaux les surfaces d agr ments ont t ramen es de 4633000 m tres carr s en 1971 800000 m tres carr s en 195 D s ie second semestre 1975 l acivit du b timent va se r duire de 10 15 p 100 Pour le premier semestre 1976 eette baisse risque d tre de 30 p 100 Or queile que soit la volont du gouvernement de transterer l activit parisienne vers fa provinee lies besoins imm diats en logements restent impor tants Le nombre des nouveaux m nages est de 56000 par an dans la r gion et compte tenu de ja d saffectation des
339. r dans son ancien p ch C est la raison pour jaquelle cet amendement tend supprimer l expression intervenue a sa seule demande gt afin de donner un caract re plus g n ral aux dispositions de l article 14 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Bien qu il trouve cette suppression un peu s v rce le Gouvernement accepte l amendement M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 10 L amendement est adopt M ls pr sident Personne ne demande plus a parole Je mets aux voix l article 14 modifi par l amendement adopte L article 14 ainsi modifi est adopt ASSEMBLEE NATIONALE 4104 Apr s l articie 14 M le pr sident M Krieg rapporteur et M Foyer ont pr sent un amendement n 11 r dig camme suil Apr s l article 14 ins rer le nouvel article suivant Les ceaisses d allocations familiales sont habilit es consentir sur leur fonds d action sanitaire et sociale aux cr anciers d aliments auxquels la pr sente loi est applicable des avances sur pensions Elles sont alors suorog es de plein droit dans les droits des cr anciers coneurrene e du montant des avances tant l gard du d biteur qu ven tuellement l gard du Tr sor La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur C est l exactement le syst me qui avait t propos la fin de 19
340. r e des logements acquis par les b n ficiaires de logements de fonction 19564 8 mai 1975 M Claude Michel signaie M te ministre de l conomie et des finances l injustice qui consiste consid rer la mtison que peuvent acquerir personnellement les directeurs d cole b n liciaires de togements de fonction comme une r sidence secondaire Le fait que l administration admet qu elle puisse tre consid r e comme une r sidence principale seulement trois ans avart la retraite est tr s insuffisant et ne r sout pas le probl me du logement de ces personnels ou de leur famille en cas de longue maladie ou de d c s Il lui demande auelles mesures il compte prendre pour que ta maison personnelle des directeurs d cole soit consid r e comme leur seule habitation principale en mati re de pr ts primes et avantages sociaux Chorg s de fonctions de consciller d ducation tr gularisotion de leur situation statutaire 19565 8 mai 1975 M Guerlin rappelle M le ministre de l ducation le carael re particuli rement p nible de la situation impos e aux charg s de lonctions de conseiller d ducatlon Zssimil s aux surveillants d externat ils per oivent la m me r mun ration pour un service infiniment plus lourd leur indice de base restant invariable ce qui est sans quivalent dans la Jonction enselgnante De plus ils n ont aucune stabilit d emploi m me l int rieur de l ann e scolaire En
341. r un certificat de carence d livr par un greffier Un comptable puhlic ne peut engager son action comme l a dit excellement M Foyer que sur un titre de recette sign par une autorit publique C est un pro bl me de fond Fallait il ehoisir le juge d instance ou le procureur de la R publique Tenant compte des modifications apport es dans l organisation des tribunaux et des cours par M le garde des sceaux nous avons opt pour le procureur de la R publique et nous mettrons en uvre ious les moyens n cessaires pour viter l encombrement que M Foni a redout En conclusion je suis oppos l amendement n 16 M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 16 Apr s une preuve main lev e d clar e douteuse l Assem bl e est consult e par assis et lev M le pr sident L amendement n est pas adopt M Krieg rapporteur e Mme Constans ont pr sent un amen dement n 5 libell ainsi _ Substituer aux deuxi me et troisi me alin as de lar ticle 2 les nouvelles dispositions suivantes Cette demande est admise si le cr ancier justifie qu il a en recours effectivement l une des voies d ex cution de droit priv et que ce recours est rest infructuenx gt La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur Si vous le permettez monsieur le pr sident je d fendrai en m me temps que J amen dement n 5 l amendement n 6 M le pr sident M Krieg
342. rains priv s 19493 7 mai 1975 M Brugnon demande M le ministre d Etat ministre de l int rieur s il n envisage pas vu la multipli cation des cas de ce genre de modifier la l gislation existant en mati re d inhumations afin de permettre l inhumation dans des terrains priv s d urnes fun raires contenant des cendres provenant d incin rations Voirie mointien et entretien des chemins ruraux com munaux uu priv s 19494 7 mai 1975 M Brugnon appelle l attention de M le ministre de la qualit de la vie sur l tat actuel de nombreux chemins ruraux communaux ou priv s Il lui fait observer qu un tr s grand nombre de chemins ne peuvent plus tre entretenus correctement par les communes par suite des depenses importantes qu entrainent ces op rations et de l abandon progressif d un certain nombre de chemins soit du fait de l exode rural soit du fait de la m canisation de agriculture Ces chemins sont done envahis par la v g tation En outre les op rations de remembrement ertrainent la suppression de nombreux chemins qui ne sont pas reconstitu s Enlin certains chemins se trouvent interdits au libre acc s lorsqu ils traversent des parcciles lou es pour des chasses priv es Alors que le tou risme questre vu p destre a besvin pour son d veloppement harmonieux d utiliser des chemin ruraux eet quipement indis pensable fait de plus en plus d faut Dans ces conditions il lu demande de bi
343. rapporteur el M Claudius Petit ont en effet pr sent un amendement n 6 con u comme suit R diger ainsi le d but du dernier alin a de l article 2 Toutefois il n y est pas donn suite s il r sulte des documents fournis iie reste sans changement La parole est M le rapporteur M Pierre Charles Krieg rapporteur 11 s agit de deux amende ments de forme qui apportent toutefois une pr cision au fond Jr qq e oo 1 aa aa py e n a ag A A aga anr SEANCE DU 12 JUIN 1975 Monsieur le ministre vous vous souvenez sans doute que posant le probl me de l tat d indigence il m tait apparu inconcevable que la preuve du non tat d indigence incomb t au cr ancier de la pension alimentaire Pour viter cette difficult nous avons l g rement modifi la r daction du projet en pr voyant que la demande de recou vrement est admise si le cr ancier justifie qu il a eu recours effectivement une voie d ex eution de droit priv et que ce recours est rest infructueux toutefois il ne sera pas donn suite la demande s il r sulte des documents fournis sur les instructions du procureur de la R publique que le d biteur de la pension est en tat d indigence Cela me parait pius elair Par ailleurs nous souhaiterions obtenir quelques pr eisions sur l tat d indigence M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Le Gouvernement
344. ravali que les agents de la direction d partementale du travail et de la main d uvre de l Is re se sont mis en gr ve le jeudi 24 avril 1975 l appel de leurs organisations syndicales paur protester contre l insuffisance des effectifs aggrav e par un accroissement des charges de travalt r sultant de la situalion conamique et sociale actuelle 1 lui demande quetles mesures il compte prendre paur dater ce service du personnel n cessaire son bon foncuannement et ameliorer ainsi la qualit des services rendus notamment aux travailleurs priv s d emploi Officiers propos fenus par un g n ral dans une r union officielle au sujet de jauruatistes au Viet Nam 19472 7 mai 1975 M Le Tac demande M le ministre de la d fense s il est exact comme l a rapport un journal du soir qu un officier g n ral titulaire d un commandement important dans un territoire d outre mer ait d clar propos de la disparition de deux journalistes fran ais au cours des combats autour de Saigon Enfin le dernier en date s est fait attraper aux jambes par les Viets 1 ne l a pas vol Commentaire inacceptable et scandaleux au moment pr cis o dans l accoamplissement de sa stricte mission d information un de ces journalistes reporter photographe a t la derni re victime fran aise de la guerre qui s est paursuivle depuis trente ans au Viel Nam Au cas o ces propos auraient bien t prononc s au cours d un
345. rce ou d une s paration de corps Il n en reste pas moins que c est dans ce dernier cas ct le d bat r cent nous l a rappel que se posent les probl mes les plus dramatiques notamment lersque le cr ancfer d aliments se trouve tre une femme devant assumer la charge d un ou de plusieurs enfants Il y aurait donec une grande incoh rence voire une hypocrisie cerlaine de la part du l gislateur se pr occuper des medifica tions des proc dures de divorce et se d sint resser par ail leurs de leurs lourdes cons quences financi res Il est vident et numbre d erateurs ne manqueront pas de le rappeler que les nouvelles formes de divorce et surtout le divorce pour rup ture de la vie commune donnent au probl me du versement des pensions alimentaires une acuit toute particuli re Le dis positif du divoice sanction permettait toujours l poux d fen deur qui outre les cons quences morales et psychologiques du divorce en appr hendait les incidences financi res de s opposer toute demande I n en est plus de m me aujourd hui et notre attention doit essentiellement se porter vers l poux qui pourra se voir imposer le divorce Dans cette hypoth se le canjeint demandeur devra certes assumer toutes les cons quences de sa d marche encore faut il que le respect de ses obl gations soit mieux garanti qu il ne l est aujourd hui A coe gard il m apparait important que ic Gouvernement ait aecept de lie
346. re mensuel est inferieur mille francs car la convention collective existant dans ce d partement ne pr voit aucune Indemnit pour cause d intemp ries En cons quence il jui demande quelles mesu des il compte prendre pour que les salaires de cette cat gorie professionnelle corrcspandent vraiment Ja difficult du travail qn elle accomplit et pour que les intemp ries ne soient plus une source de mis re pour ces travailleurs et leurs familles ASSEMBLEE NATIONALE 27 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4123 Erploitants agricoles participation l laboration des plans d occupation des sols et des plans d am nagement des zones 18709 11 avril 1975 M Bernard Reymond rappelle M le ministre de l quipement qu en vertu de l article 26 de la loi d orientation du commerce et de l artisanat loi n 73 1193 du 27 d cembre 19731 les chambres de commerce et d industrie et les cham bres des m tiers sont associ es l laboration des plans d occupation des sols et des plans d am nagement des zones en ce qu ils lt oncer nent l implantation des quipements commerciaux et artisanaux 1l lui demande s il n estime pas qu il conviendrait de prevoir et de r glementer la participation des agriculteurs l laboration de ces plans de mani re analogue ce qui est pr vu par les dispositions rappel es ci dessus Consei sun ricur de la coop ration ipourvoi des si ges vacants 18716 11 avril 1973 M
347. re apr s une p riode d passant huit dix mois D o une g ne consid rable pour les examens professionnels des jeunes travailleurs pour les examens univer sitaires pour les voyages professionnels par les d parts en vacances et pour une bonne formation et pr paration eet examen qui est la base de la s curit routi re Cette situation a pour effet de d courager les candidats et leurs instrueteurs A l heure o le ch mage s tend la profession des moniteurs d aulo cole manque de personnel qualifi pour la France enti re Trois cents cinq cents moniteurs pourraient tre embauch s Une telle reconversion pour rait tre financ e par les Assedie ou autre organisme d pendant du minist re du travail M Pierre Bas demande M le ministre de l quipement ce qu il peut faire sur ce point pour agir dans le sens souhait dans les domaines cit s ci dessus qui sont de sa comp tence Langue fran aise utilisatinn de l anglais eomme langue technique por Air France 20661 13 juin 1973 M Pierre Bas expose M le secr taire d Etat aux transports que par r ponse en date du 24 ao t 1974 sa question 8342 dn 9 f vrier 1974 il lul a fait conna tre que pour Concorde la documentation sera le moment venu prohablement utilis e en fran ais r Or l auteur de la question lit dans le bulletin d information interne de la direction des op rations a riennes d Air France Le manuel d utilisati
348. re de suffrages exprim s 200 Majorit absolue PA PE 146 Pour l adoption ss 290 COMTE note ue 0 L Assembl e nationale a adapt E on DEPOT D UN PROJET DE LOI ADOPTE PAR LE SENAT M le pr sident J ai re u transmis par M le Premier minis tre un projet de loi adopte par le S nat apr s d claration d urgence relatif l organisation interprofessionnelle agricole Le projet de lai sera imprim sous le n 1747 disiribu et renvoy la commission de la production et des changes d faut de constitution d une commission sp ciale dans les d lais pr vus par les articles 30 et 31 du r glement qq A 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4107 n DEPOT D UN PROJET DE LO ADOPTE AVEC MODIFICATIONS PAR LE SENAT M le pr sident J ai recu transmis par M le Premier minis tre un projet de loi adopt avec modifications par le S nat en deuxi me lecture portant cr ation du conservatoire de l espace littoral et des rivages lacustres Le projet de loi sera imprim sous le n 1749 distribu et renvoy la commission des lois constitutionnelles de la l gislation et de l administration g n rale de la R publique E DEPOT D UN PROJET DE LOI MODIFIE PAR LE SENAT M le pr sident J ai re u transmis par M le Premier minis tre un projet de loi modifi par le S nat modifiant le livre V du code de la sant publique et concernant la fabrication le conditionnemen
349. re du commerce unc prise en charge financi re de la part de l Etat para t indispensable 11 lui demande si apr s tude du rapport d activit ainsi que des propositions pr cises pr sent es par le ceritre en vue d tablir un pian convenable et efficace de fonctionnement it lui parait possible d envisager un financement assurant cet organisme des moyens l gaux d existence Mariage fautorisation l gale des mariages entre beaux fr res et belles s urs 19446 7 mai 1975 M Naveau attire l attention de M le minis tre de la justice sur les dispositions de l article 162 du code civil prohibant les alliances en ligne collat rale entre anciens beaux fr res et belles s urs lorsque le mariage qui cr ait l alliance a t dissout par divorce Or ces alliances sont cependant permises lorsque le mariage qui cr a t l alliance est dissout par le d c s de l un des conjoints De plus la lenteur de l obtention de la dispense du Pr sident de la R publique emp che les futurs poux de r gulariser leur situation aussi rapidement qu ils le souhaiteraient H lni demande s il n envisage pas de revoir Ces dispositions tr s strictes qui ne semblent plus correspondre aux m urs actuelles ct de permettre l occasion d un prochain texte de loi les mariages entre beaux fr res et belles s urs f Cadastre num rotation de nourelles parcelles au cadastre r norc 19448 7 mai 1975 M Robert Fabre demande
350. rement du cr dit et prise en charge par PEtat des int r ts des pr ts 19417 7 mai 1975 M Durieux attire l attention de M le ministre de l agriculture sur la prise en charge par l Etat des int r ts des pr ts moyen terme sp ciaux consentis par le cr dit agricole aux jeunes agriculteurs et des pr ts l levage qui taient en cours au 30 juin 1974 et dont les ch ances se situent entre le 1 juillet 1974 et le 30 juin 1975 I lui souligne que sont exclus du b n fice de cette mesure les agriculteurs dont les dossiers sont en e PP PP PP ASSEMBLEE NATIONALE accept s depuis longtemps mais qui du fait de l encadrement du cr dit n ont reca jusqu pr sent que des pr ts d attente court terme ainsi que les leveurs qui attendent leur subvention pour la construction de b timents d levage et n ont pu de ce fait obtenir avant le 30 juin le pr t sp cial d lerage Il lui demande s il n estime pas n cessaire que toutes mesures utiles soient prises son initiative ct en accord avec son cell gue le ministre de l conomie et des finances pour que tous les int ress s puissent b n ficier d une aide initialement pr vue pour tous les agriculteurs et leveurs Peusions de retraite civiles et militaires tinformations des retrait s sur la base de calcul des arr r ges per us 19420 7 mai 1975 Mme Cr pin expose M le ministre de l conomie et des finances que les titalair
351. rer au dossier de l agent communal aucune mention faisant tat d opinions politiques philoshphiques ou reli gleuses de l int ress 11 lui demande 1 comment cette dispo sition pourra tre respeci e pour l agent communal qui sera recrut la suite de l annonce parue dans une revue sp cialis e et atnsi libell e e Municipalit socialiste recherche secr taire g n ra socia liste ou sympathisant 2 sl dans l hypoth se a une telle annonce ne ferait que r v le officiellement une pratique courante il n y aurait pas lieu de r viser le statut de certains fonctionnaires com munaux particuli rement expos s aux al as lectoraux Anciens combattants Fo malit s accomplir pour b n ficier de La gratuit des transparts 19572 8 mai 1975 M Fr d ric Dupont signale M le secr taier d Etat aux anclens combattants Iles difficult s qu prouvent les anciens combattants pour obtenir le titre qui leur permet de b n ficier de la gratuit sur ies transports Hs doivent se pr senter au bureau d aide sociale de la mairie qui leur r ciame un papier chamois que le minist re des anciens combattants aurait d leur remettre Hs se pr sentent donc rue R aumur o on leur d clare qu ils doivent s adresser leur centre d incorporation qui leur adresse au bout d un certain temps un formulaire remplir Ils re oivent une lettre du service d partemental des anclens combattaats dont ils d
352. res n cessaires pour aboutir l exon ration des charges fiscales et sociales nmissariat l nergie otamique mdiition en activit des ateliers de Saclay 19424 7 mai 1973 M Vizet expose M le ministre de l indus trie et de la recherche les inqui tudes manifest es par le personnel des ateliers du C E A Saelay la suite d informations concer nant la privatisation de l ensemble de la production de ces ateliers Une telle d cision Intervenant apr s la liquidation de l atelier du centre de Fontenay aux Roses aurait pour cons quence de priver en falt le C E A d un outil indispensable la r alisation des dif f rents travaux de recherche et ahoutirait au d mant ement d quipes de techniciens et d ouvriers hautement aualifi s Il lui demande d intervenir aupr s de la direction du C E A afin que celle ci accorde aux ateliers du centre de Saclay les moyens finan ciers dont ils ont besoin pour assurer leur mission ns 97 D Re de ne meme D 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 Blanchisserie lock out et revendications du personnel de la blanchisserie de Grenelle Issy les Moulincaurt 19455 7 mai 1975 M Ducolon attire l attention de M le ministre du travail sur la situation dans laquelle se trouvent les travailleurs de la blanchisserie de Grenelle rue Rougct de L isle Issy les Moulineaux la suite d un lock out Les revendications des travailleurs sont les sui
353. rs 19404 7 mai 1975 M Guermeur expose M le ministre du travail que les retards observ s dans la liquidatien des prestations de s curite seciale provoquent une g ne financi re dans de nom breux m nages et notamment chez les personnes g es qui ne peuvent faire longtemps l avance des d penses d assurance maladie Bien des raisons motivent ce retard personnel en nembre insuffi sant n cessaires changements de la r glementation qu il faut adapter contr le des droits des usagers ete Un l ment parait toutefois constituer un frein important une liquidation rapide des dossiers le contr le m dical a priori Les seetions les plus efficaces telle que la seetion de Douarnenez ne peuvent en d pit de la qualite du personnel parvenir satisfaire les demandes de remboursement dans des d lais raisonnables L obligation d attendre le retour des dossiers du ecentr le m dical et pharmaceutique conduit un double travail de la part du persennel et entraine un d calage important dans les paiements M Guermeur demande M le ministre du travail de bien vouloir faire tudier la possi bilit de substituer un contr le a posteriori au eontr le a priori des prescriptions Accidents du travail et mioladies professionnelles r tablissement de la subrention au r gime d assurance obligatoire des salari s agricoles 19406 7 mai 1975 M Sall rappcile M le ministre de l agriculture qu
354. rs d une entrevue le 11 octobre 1974 ies syndicats C G T et C F D T avaient exprim la volont de voir sattsfalre les revendications suivantes onze chelons pour tous et flxatlon 4 5 p 100 de la valeur de chaque chelon rel vement du plancher des salaires d bloc ge du point servant au calcul des indemnit s Or depuis aucune solution satisfaisante n a t apport e sur ces trols points Par contre le blocage des effectifs a t d cid au niveau de 1974 alors m me que de nouveaux centres et de nouvelles sections seront cr s en 1975 Dans ces conditions une surcharge de travail sera impos e au service qui ne permettra plus au personne d assu mer normalement ses missions De tels fnlts sont eu contradiction avec les nombreuses d clarations gouvernementales qui pr sentent le d veloppement du service public de formation d adultes comme devant r pondre aux besoins croissants des salari s notamment dans la p riode actuelle de crise de l emplol Aussi ii lul demande quelles mesures il compte pr ndre pour sa alisfaire les l gitimea revendications des personnels de l A F P A et pour permettre un fonctionnement normal et le DAS PADEMENt n cessalre de ces services SEANCE DU 12 JUIN 1975 4146 ASSEMBLEE NATIONALE M decins iprise en charge por la cuisse autonome de retraite d une partie des imp is de la derni re onn e d activit professionnelle 18353
355. rticle 2 M le pr sident Art 2 La demande de recouvrement public des pensions alimentaires est adress e par le cr ancier au procureur de la R publique pr s le tribunal de grande instance dans le ressort duquel se trouve son domicile lt Cette demande esi admise 1 Si le cr ancier justifie qu il a eu recours effectivement l une des voies d ex cution de droit priv rest e infructueuse 2 S il ne r sulte pas des documents fournis que le d biteur de la pension est en tat d indigence MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sente un amendement n 20 con u ainsi R diger ainsi l article 2 Le er ancier de la pension alimentaire ou de la rente adresse sa demande de recouvrement la caisse nationale lt Cette demande est admise s il justifie qu il a eu recours effectivement l une des voies d ex cution de droit priv et que cette d marche est rest e infructueuse gt La parole est M Chaumont M Jacques Chaumont Dans la logique du sysi me adopl par l Assembl e avec la cr ation d une caisse nationale il faut r gler le probl me de la saisine M le pr sident Quel est l avis de la commission M Pierre Charles Krieg rapporteur La commission ne se lassera pas de r p ter tout au long de ce d bat qu elle a t hostile au principe d un fonds de garantie En cons quence
356. rvices bancaires Ce num ro comporte le compte rendu int gral des deux s ances du jeudi 12 juin 1975 1 s ance page 4043 2 s ance page 4083 imprimerie des Journaux officiels 26 rue Desaix
357. s representants de commerce Notaires conflit du travail entre le conseil superieur et les salari s du notariat 19517 7 mai 1975 M Boudet attire l attention de M le ministre du travail sur le conflit qui oppose en ee moment Je conseil sup rieur du notariat et les clercs et emplor s des tudes de notaires Les revendications de ces derniers portent notanment sur la hi rarchie des salaires sur le non respect des elassifications et sur le fait que les mesures prises en mati re de protection contre les licenciements ne sont pas appliqu es dans leur secteur Il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour que ce probleme rec oive le plus t t possible une solution satisfaisante et en particulier pour permetire que les discussions en cours depuis plusieurs ann es concernant l tablissement d une convention cailective aboutissent dans les meilleurs d juis Ia signature de Cette convention lrpo ot sur le rerenu pr tendue y tribut on des d rvuneaeteurs de jrande fisvule 19518 7 mai 19753 M Fernand lcart attire l attention de M le ministre de l conomie ei des finances sur le caractere lou a fait choquant d une intormation publi e le 14 avri dernier par un hebdomadaire selon lequel les d nonciations susceptibies d aider les agents de la directiun g n rale des impots deccler la fraude lisvcale seraient r tribuecs en proportion du montant de Ja Iraude d voil e Le r
358. s P M U du Nord d une majoration des pourcentages qui leur sont altrihu s En effet les rais de la tenue d un bureau de P M U ont augment dans une proportion souvent ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4131 plus importante que la progression des enjeux collect s 11 lui demande de bien voutoir lui indiquer s il n estime pas devoir engager le dialogue avec les responsables des caf s P M U en vue d obtenir une am lioration de leur situation que justifie amplement le r le jou par les caf s P M U dans la callecte des sommes qui vont pour une large part au Tr sor public Electricit de France responsabilit s dans l incendie de la for t du Ch tel Savoie 19466 7 mai 1973 M Jean Pierre Cot attire l attention de M le ministre de l industrie et de la recherche sur les cons quences de l incendie du Ch tel Savoie Le 16 novembre 1974 le feu prenait dans la foret communale et ravageait cette richesse Des t moi gnages pr cis concordent pour laisser penser que la responsabilit incombe lJ E D F Or l tablissement public loin d ouvrir la discussion avec la commune du Ch tel se d robe Au moment o E D F entreprend d importants travaux dans la vall e de Maurienne il demande si cette attitude est de nature instaurer un climat de confiance entre l tablissement public et les collectivit s locales T O M trestaurotion des libert s d muratiques dans le territ
359. s ann es cons cutives de travail dans une m me branche d activit I lui demande quelles mesures il compte prendre pour permettre aux jeunes travailleurs de jouir de tous leurs droits lectoraux d s l ge de dix huit ans Commer ants et artisans non rcsponsabilit solidaire avec les g ronts libres en maoti re d imp t sur le revenu 18534 3 avril 1975 M Chinaud expose M le ministre de l conomie et des finances le cas d une commer ante qui l administration fiscale r clame par application de l article 1684 3 du code g n ral des imp ts le paiement d une somme de 20 000 francs due par son ancien g rant libre au titre des imp ts directs tablis raison de l exploitation du fonds Il iui pr cise que l int ress e a t mise en demeure de payer les sommes dues par ie g rant le 24 ao t 1973 l expiration du contrat de g rance ayant eu lieu te 15 juillet 1969 et lul demande 1 si la position de l administration lui para t recevable l article 1850 du code g n ral des imp ts disposant que ies comptables du Tr sor charg du recouvrement des Imp ts directs aqui n ont fait aucune poursuite contre un contribuable retardataire pendant 4 ann es cons cutives partir du jour ce la mise en recouvrement du r le perdent leur recours et sont d chus de tous droits et de toute actian contre ce redevable 2 s il n estime pas que toutes dispositions utiles devraient tre prises son
360. s aussi graves qui constituent une v ritable escroquerie au d triment de ce derniers 4124 ASSEMBLEE NATIONALE Ouvriers des parcs et ateliers irefards dans l application des engagements minist riels 18747 12 avril 1955 M Gllbert Schwartz attire l attention de M le ministre de l quipement sur ie fait qu en 1974 devant le m contentement justifi des ouvriers des parcs et ateliers 10 P A1 des propositions ont t faites aux organisations syndicales Ces pra positions unt t accept es et sont les suivantes les augmentations de salaires de la fonction publique seraient desormais appliqu es les O P A gui n ont eu que 11 93 p 100 d augmentation en 1974 des minima garantis du b timent et des travaux publics de la r gion parisienne au titre du maintien du pouvoir d achat de 1974 les O P A qut n ont eu que 11 93 p 100 d augmentation en 1974 percevraient au 1 janvier 1975 un ratirapage egal la diffe rence entre l augmentation totale annuelle de la fonction publique et eelle de leur secteur de r f rence tenviron 5 46 p 00 une dhninutian d horaire interviendrail au l janvier 1975 par l alignement de leur dur e du travail sur celle de la fonction publique l chelonnement d anciennet serait augment de 3 p 10G apres vingt quatre ans de services soit un total de 24 p 1007 au 1 janvier 1970 Au cours des n guciations ces propositions avaient et l g rement am lior es da
361. s mettant ies ouvrl ces en ch mage A Condat le Lardin l enireprise Bolimont a r duil ses horaires de travail Les papeterles de Condat ont tourn au ralent pendant une semaine fin 1974 et ies saiarl s sont inquiets pour l avenir En Corr ze La Paumellerie lectrique de Larivl re de Mansac n assure pius selon ies services que trenle deux heures vingt quatre heures de fravail par semaine pour ASSEMBLEE NATIONALE 90 salari s Beaucoup de familles de travailleurs ne pouvart pas juindre les deux bouts n arrivent plus payer leur loyer ou leurs factures d clairage et de ehauffage Dans le m me temps les exploitations agricoles familiales connaissent des difficult s accrues plusieurs entreprises artisanales sont au berd de la faillite et le commerce ind pendant souffre gravement de la diminution du niveau de vie de la population En cons quence M Dutard demande M le Premier ministre quelles mesures d urgence il compte prendre pour att nuer les effets les plus alarmants de ja situation dont il vient de r siener quelques aspects actuels Industrie automobile nenace de 1000 licenciements aux usines Citro n de Paris 18475 5 avril 1975 M Fiszbin appelle l attention de M le ministre du travail sur l motion soulev e dans les usines Citro n de Paris la suite de l annonce par la direction de cette entreprise de son intention de proc der 1000 licenciements dans un proche avenir En c
362. s que la loi sur le divorce apporte un cer tain nombre d am liorations qui devraient contribuer r soudre le contentieux Sur je fond on peut croire que la proc dure all g e d drama tis e du consentement mutuel qui suppose un accord pr alable des poux rendra les rapports p cuniaires entre poux divor c s moins conflictuels En outre le versement imm diat ou frac tionn d un eapital l ensemble des dispositions favorisant une meilleure information du juge les gages ou cautions quil peut exiger sont autant d l ments qui devraient favoriser un paie ment effectif et r gulier des pensions alimentaires Au del de cette progressive am lioration le recouvrement public des pensions alimentaires marque une tape que je crois d cisive dans la r solution de cet irritant probl me Certes il demeurc au seul niveau des voies d ex cution Mais cette nou velle disposition qui permet aux cr anciers de recourir au comp table du Tr s r pour obtenir le recouvrement de sa pension compi te efficacement l ensemble des mesures mises en place au cours de ces derni res ann es Apr s notre rapporteur je voudrais d ailleurs en souligner la port e Ce recouvrement public de cr ances priv es introduit en effet un bouleversement des princines de notre droit puis qu il revient dans les faits mettre au service des personnes priv es des pr rogatives de la puissance publique Peut tre certains verront ils l av
363. s sans en avoir le pouvoir celui ci tant r serv au seul ministre des finances dans ce cas toute discus sion entre les diff rents ministres et les personnels de leur adminis tration ou les ressortissants de leur minist re deviendrait inutile et devrait tre remplac e par des n gociations avec le seul ministre de l conomie et des finances Calamit s agricoles td claration ropide de zones sinistr cs et mesures exceptionnelles en favc r des d parlements producteurs atteints par les gel es de mars avrili 18734 12 avril 1975 M Roucaute attire de nouveau l atten lion de M le ministre de l agriculture sur les graves cons quences produites sur les r coltes par les gel es de la fin mars et du d but avril La quasitotalit des d partements producteurs de fruits apparait atteinte par cette calamit atmosph rique ayant d truit souvent 100 p 100 la r colte de p ches abricots prunes cerises et m me dans certains cas de pommes et de poires La r colte de l gumes primeurs a galement subit de gros d g ts Dans une telle situation il s tonne de la lenteur mise la d cla ration de zones sinistr es par les pr fets et dans l estimation des dommages 1l est au contraire n cessaire d acc l rer les enqu tes afin d appr hender exactement l tendue des d g ts pour venir en aide aux agriculteurs sinistr s L absence de r coltes n emp chera pas les n cessaires travaux d entretien des arbres
364. s suivantes m mes aug mentations de salaires que dans la fonction publique au titre du ma atotien du pouvoir d achat un rattrapage gal a la diff rcnee entre l augmentation annuelle totale de la fonction publique et celle de lcur secteur de r f rence sait environ 5 36 p 100 diminution des horaires de travail au 1 janvier 1975 par alignement sur ceux de la fonction pubiigue soit quarante deux heures trente hebdoma daires augmentation de 3 p 100 de l chelonnement d anciennet apres vingt quatre ans de service a compter du l janvier 1976 Or apres trois mois d uttente le minist re de l quipement a remis en cause les clauses de l accord ci dessus Elle lui demande donc sil n envisage pas de revenir aux d cisions prises avec les organi sations repr sentatives des persannels dont ies revendications sont tout a fait justifi es et avaient t reconnues comme telles au terme des n goziations de novembre et d cembre 1974 Malieres prer ieres montant des mportations de germes brutes essence de t r benthinc et collophanesr 19537 8 mai 1975 M Roffe demande a M ie ministre du commerce ext rieur de bien vouloir Jui donner les pr cisions su vantes l quels sont les prix actuels rendus en France des impor lations de gemmes brutes de l essence de t r benthine des collo phanes 2 quelles ont t pour 1974 les sorties de devises entrai n es par ces importations Industrie chimique s curit du
365. s sur le fait que certaines personnes ne peuvent faire valoir leurs droits un statut relevant de san d partement minist riel en raison de l existence des forclusions Il a eu connaissance de la constitution d un groupe de travail compos de repr sentants de son administration et de ceux des assaciations d anciens combattants et de d port s r sis tants groupe de travail charg d tudier ce probl me H lui demande quelle conclusion cette tude a abouti et quand paraitront les textes permettant la lev e des farclusioos Handicap s autorisation d absence pour les parents salari s 18437 4 avril 1975 M Robert Andr e Vivien expose M le ministre du travail les cifficull s qu prouvent certains parents d enfant inadapt obtenir de leur employeur une autorisation d absence lorsqu ils daivent rencontrer l quipe ducative de l ta blissement o celui ci est en traitement Cormple tenu de limpor tance consid rable de la continuit ducative lorsqu il s agit d enfants dont l ducation pr sente des exigences particuli res il lui den ande quelles mesures il comple prendre paur inciler les partenaires sociaux inclure dais leurs accords des dispasitions susceptibles d aider r soudre de telles situations Conseillers municipaux absence de retraite pour les lus qui wont pas per u leurs indemnit s de fonctions 18441 4 avril 1975 M Bernard attire l attention de M le mi
366. se et des sports aux postes de directeurs d partementaux et leur affectation sont d ci d es compte tenu des propositions faites par la conf rence des directeurs o sont repr sent es les quatre direclions et par la C A P o sont repr sent s l administration centrale les person nels et l inspection g n rale Or certains inspecteurs d partemen taux justifiant de dossiers logieux et de l anciennet requise n ayant pas obtenu la nomination qui avait t propos e par la conf rence des directeurs et la C A P unanime il lui demande quels sont les crit res qu il retient paur nommer e affecter cer tains inspecteurs dans des fanct ons de directeurs d nartementaux et refuser cette nomination cert ins autres A s y D port s intern s et r sistants publication du d cret levant les forciusionsi 19469 7 mai 1975 M Gau demande M le secr taire d Etat aux anclens combattents quels obstacles demeurent la publication du d cret r glant le probl me des forclusions qui frappent les anciens r sistants d port s et intern s et quelles mesures il compte prendre pour que cessent les mesures discriminataires dont sont victimes les nombreux anciens r sistants ateignant aujourd hui l ge de la retraite Minist re du travail tinsuffisance des effectifs de la direction d partementale du travail et de la main d uvr de l Is re 19470 7 mai 1975 M Gau expose M le ministre du t
367. seanee est lev e deux heures vingt Le Directeur du service du eompte rendu st nographique de l Assembl e nationale JACQUES RAYMOND TEMIN PP PP PP PP PP Ph Convocation de la conf rence des pr sidents La conf rence constitu e conform ment l article 48 du r glement est eonvoqu e pour le mardi 17 juin 1975 dix neuf heures dans les salons de la pr sidenee _ aama Nomination de rapporteurs COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES FAMILIALES ET SOCIALES M Boulin a t nomm rapporteur du projet de loi adopt par le S nat relatif au d veloppement de l ducation physique et du sport n 1728 M Jacques Legendre a t nomm rapporteur du projet de loi relatif l ducation n 1736 COMMISSION DE LA D FENSE NATIONALE ET DES FORCES ARM ES M Mourot a t nomm rapporteur du projet de loi relatif aux contr leurs g n raux des arm es cn mission extraordinaire n 1732 COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES DE LA L GISLATION ET DE L ADMINISTRATION G N RALE DE LA R PUBLIQUE M Fanton a t nomm rapporteur de la proposition de loi organique de M Narquin tendant modifier l article L O 137 du code lectoral relatif l interdiction de cumul des mandats de d put et de s nateur n 1387 M Foyer a t nomm rapporteur du projet de loi relatif la validation des r sultats du concours de l agr gation des lettres de 196
368. seulement pour des raisons de simplicit et de facilit de liquidation de ces pensions qu on a renonc la regle du prorata temporis pour suivre celle du partage M Andr Fanton H las M le ministre de l conomie et des finances D autre part le Gouvernement d posera un amendement auquel on pourrait opposer des r gles de proc dure s il man it d un membre de l Assembi e M Guy Ducolon On n est jamais aussi bicn servi que par sor meme ri a gum mem a pe mot dame rompu em te a arms me ee us ma SEANCE DU 12 JUIN 1975 4089 M le ministre de l conomie et des finances Cet amendement aura pour objet de supprimer le hiatus entre la mise en place de la couverture socia aes divorc s pour laquelle un d lai d un an est pr vu t la g n ralisation du r gime de s cu rit sociale qui doit int rvenir en 1978 Le m canisme nouveau que nous ajouterons au p sjet r pondra monsieur le rapporteur l interrogation que vous vez formul e sur ce probl me d licat de la s curit sociale des 1 mmes avant divorc dans le cadre de la proc dure intitul e 1 tpiure de la vie commune La commission des lois a p pos plusieurs am liorations au texte J ai l habitude de ne pa refuser Ja discussion avec les commissions et je pourrai acc pter la plupart des amende ments qui n ont pas pour obje l institution d un fonds de garantie Mme Giroud a expliqu s clairement peur quelles
369. sion qui me paraissent respecter l esprit du pro et En effet il est certain que les procureurs de la R publique n auront que trop tendance communijuer aux comptables publics toutes les demandes C est pourquoi si certains dossiers contiennent des documerts prouvant que le d biteur est en tat d indigence un premier tri pourra tre effectu ainsi que vient de le pr ciser M le rapporteur M le pr sident La parcle est M Fanton M Andr Fanton Je ne veux pas poursuivre la discussion munsieur le pr sident Je me bornerai donc d poser un amendement de suppression de facon que l Assembl e puisse se prononcer M le pr sident Mon cher ccll gue te d lai pour le d p t des amendements est expir et un amendement verbal ne peut tre recevable Votre amendement ne pourra tre examin que si la commission ou le Gonvernenient en accepte la discussion M Andr Fanten Le Gouvernement me semble t il a indiqu qu il pourrait accepter de supprimer la disposition en cause Je souhaite maintenant clairer la discussion Je comprends tr s bien les arguments de M le rapporteur Mais en vertu de quoi le procureur de la R publique va t il juger qu il y a tat d indigence H fondera sa d cision sur des impressions Ce n est certainement pas le cr ancier qui lui apportera la preuve que son d biteur est en tat d indigence Il ne pourra donc former sa conviction que sur des bruits sur des situations pr
370. sion de retraite Il est pourtant vident que ces pensions militaires d invalidil constituent une r paration attribu e par l Etat en compensation des blessures maladies et souffrances subies du fait de la guerre et qui ont pour effet d amoindrir les facult s physiques et morales de ceux qui en ont t les victimes Afin d harmoniser Ja l gislation en cette mati re il apparait n cessaire que soit d finie la notion laquelle se rattache la pensian militaire d invalidit Il lui demande de bien vouloir envisager des dispositions tendant compl ter dans ce sens le code des pensions militaires d invalidit et des victimes de guerre de fa on ce que cette pension soit d ljinie comme une indemnit strictement persannelle et inali nable sauf exceptions pr vues aux articles L 103 et L 106 dudil code Allocation suppl mentaire du fonds nntional de solidorit firotion du plafond pour une personne senje uux deux tiers de celui retenu pour Un m nagc 18495 5 avril 1975 M Falala rappelle M le ministre du travall que pour l attribution de l allocation suppl mentaire du fonds national de solidarit les demandeurs doivent disposer de ressources inf rieures un certain plafond qui a t fix compter du 1 janvier 1975 par l article 2 du d cret n 74 1125 7 700 francs pour une personne seule et 13000 francs pour un m nage Il lul fait observer que les personnes seules ont pour l
371. situation pr sentement anormale en cs2mmen ant consti tuer aussi en terre fran aise sp cialement en Guyane fran aise d partement quil remplit toutes les conditions d accueil de ces instituts les collections animale et v g tale qui leur sont n ces saires i instructeurs de l ex plan de scolarisation en Alg rie classement cat goriel et reclassement 18383 3 avril 1975 M S n s appelle l attention de M le ministre de l ducation sur la aituation des ex instructeurs de Pex plan de scolarisation en Aig rle employ s depuls leur rapatriement dans diverses fonctions En 1971 dea mesures sp cifiques furent prises en faveur de certains instructeurs A ce joer 3500 d entre eux wont falt l objet d aucune mesure de reclassement et de ce falt ne sont rattach s aucune cat gorle de fonctl nnaires Il lui demande gil peut lul faire conna tre les mesures qu il envisage de prendre en faveur de cette cat gorie de personnel afin qu il soit mis fin une situation anormale SEANCE DU 12 JUIN 1975 4147 Conseillers d ducation concours sp ciat pour les conseillers d ducation auxilioires 18334 3 avril 1975 M Mexandeau appelle l attention da M le ministre de l ducation sur la n cessit d acc l rer 1a mise en place d un concours sp cial r serv aux anciens conseillers d duca tion auxiliaires ayant cing ans d anciennet dans l ducation dont trois ans de conseil
372. sque le d biteur revient des pratiques normales C est pourquoi la demande de recouvrement public formul e par le cr ancier peut tre contest e par ie d biteur Le cr ancier seul ou en accord avec sun conjoint peut y renoncer et le d biteur s il fait preuve de sa bonne foi pendant un certain d lai peut revenir au paiement amiable En cas de r cidive le juge peut faire remise de la penalii s il constate qu un juste motif excuse la d faillance da d biteur Un m canisme de recouvrement subsidiaire qui pr serve le caract re priv des pensions alimentaires laisse enti re la responsabilit du d biteur envers sa famille le dissuade de se soustraire cette responsabilit et le p nalise s il s y d robe voil mesdames messieurs ce ue ie Gouvernement vous demande d instituer par votre vote Mais M le rapporteur a fait tat des longues discussions qui s taient instaur es devant l Assembl e lors de l examen du projet de loi sur le divorce et il a pose plusicurs questians qui traduisaient quelques inqui tudes J ai m me eru comprendre que si je ne r pondais pas ces questions des amendements nouveaux pourraient tre d pns s Je r pondrai done que d une part les engagements qu a pris envers vous M le garde des sceaux seront tenus et dans le texte relatif aux pensions de r version qui a t d pos aujourd hui devant le S nat l id e fondamentale adopt e par l Assembl e a t retenue C est
373. stockage et du tr insport de l arumoninque liquides 19538 R mai 1975 M Ruffe expose a M ie ministre de ta qualit de la vie que il y a qaciques ann es la rupture d une cuve de stockage d ammoniaque liquide implant e dans la commune de Montech Tarn et Garonne causait des l sions graves une personne et des d g ts s ricux la v g tatiun asvoisinante Le jeudi 17 avril 1975 l encr e de la cominune de La Ville Dicu du Tempie a Ja suite d une rupture d attelage une citerne de 3000 litres d ammoniaque Pig SEANCE DU 12 JUIN 1975 liquide se d versait sur la chauss e entrainant des l sions s rieuses sur plusieurs personnes dont une tr s gravement atteinte Le cours d un ruisseau se trouvait pollu gravement et sa faune d truite 100 p 100 Ces faits ont caus parmi la population une inqui tude et une colere bien compriuensible 11 lui demande 1 quelles mesures il compte prendre en vue de r glementer le stockage et le transport de l ammoriaque liquide afin d viter de iels accidents 2 quelles dispositions ii envisage de prendre pour d dommager les victimes Retraite nuticin e urr t d extension au profit des affili s de VI RC A N T E C 19539 8 mai 1975 M Legrand attire l attention de M le ministre du travail sur le m contentement du persunnel affili l institution de retraites des agents non titulaires de l Etat et des collectivit s locales 1 R
374. stre de l ducation de lui faire connaitre ann e par annee depuis 19655 je montant des subventions accord es par l Etat pour ia construetion de restaurants scolaires dans les coles maternelles et primaircs de ia viile de Paris Equipements sportijs et sociu dncaotifs partage des frais de func tunnement entre l Etat et la cumimnune dans le cadre de l uccu pation des guinnases municipaux par des tablissements natio NGUT 19544 8 mai 1975 M Durom a rappelle M le ministre de la qualit de la vie Jeunesse et sports les termes de sa r ponse a la question crite n 11341 d pos e par l un de ses coll zues I lui signale que la direction d partementale de la jeunesse et des sports de la Seine Maritime interrog e par la ville du Havre ee propos ser ble ignorer les textes auxqaels nouvait se r f rer le ministre de l ducation s agissant des pourcentages respect s entre l Etat et ja commune notamment Jorsqu il s agit d une contention pass e uvec un tablissement nationalise Actuellement si la direction d parte mentale de la Seine Maritime accepte de passer effectivement des conventions pour des gymnases municipaux occup s par des tablis sements nationalisex les somme aceord es sont fonction du cr dit budgetaire dont elle dispose Il s agit en fait d une somme forfai taire d risoire attribuve par le secretariat d Etat aupres du ministre de la qualit de la vie Jeunesse et sp
375. sur le r seau de la S N C F pour les engag s volontaires pendant la dur e l gole du service 18667 10 avril 1975 M Cornet expose M le ministre de la d fense que les appel s du contingent b n ficient une fois par mois de la gratuit des transports pour se rendre dans leur famille et lui demande s il n estime pas qu il serait souhaitable qu une telle mesure soit galement accord e aux jeunes gens qui ont souscrit un engagement vulontaire sous les drapeaux et n ont pas encore accompii un temps de service sup rieur la dur e l gale des obligations militaires Pensions de retroile ciriles et militaires double assujettissement aux cotisations de s curit sociale d une retrait e de l arm e de terre pouse d un officier en retruite salari 18668 10 avril 1973 M Cornet expose M le ministre de la d fense le cas d un officier en retraite dont la pension est assujettie une retenue vers e la caisse nationale militaire de s curit sociale 11 Jui pr cise que les cotisations dues cet orga nisme sont rembours es l int ress car il cotise par ailleurs la s curit sociale au titre de l activit salari e qu il exerec Il attire son attention sur le fait que l pouse de cet officier elle m me retrait e de l arm e de terre n est pas en droit d obtenir le remhoursement des cotisations de s curit suci militaire rete nues sur sa pension bien qu elle b n fici
376. surmontables pour un grand nombre de petites et moyennes exploitations agri coles Afin que l exode rural d j tr s important dans le Vaucluse ne soit pas accentu il lui demande quelles sont les mesures qu il compte prendre d urgence pour permettre aux agriculteurs de ce d partement priv s de leurs principales r coltes de poursuivre normalement leur activit pendant l anri e en cours Expropriations retards dans l attribution des indemnit s onr propri taires expropri s pour l am lioration du chemin departe mental 37 entre Sussat et Lalisolle Allierh 18744 12 avril 1975 M Viiion signale M ie ministre d Etat ministre de l int rleur que les propri taires des parcelles expropri cs pour l am lioration d une route ichemin d partemental 37 entre Sussat et Lalizolle dans le d partement de l Allier en ao t 1969 attendent aujourd hui encore c est dire pr s de six ans plus tard le remboursement de la valeur des terres expropri es pour cause d utilit publique et au prix fix l poque de 4 SuU Irancs l hectare alors que le projet a t depuis longtemps r alis I attire son attention sur le fait qu entretemps la valeur r elle du prix pr vu a diminu d au moins 40 p 100 tant donn le d veloppement de l inflation 11 lui demande quelles mesures il compte prendre pour que les r glement des sommes dues par les administrations publiques des particuliers ne subissent pas des retard
377. t de gestion irnmo bili re doit ou ne doit pas payer la patente 3 en ce qui concerne la carte professionnelle d livr e par la pr fecture en vertu des articles 17 10 du d cret du 29 juillet 1972 et dans le cas particulier au nom de quel titulaire doit tre d livr e la carte a au nom de lassociation repr sent e par son pr sident ou b au nom de monsieur X pr sident de l association Y Dans le second eas il semble en effet que la d signation du titulaire tant faite intuitu person c est monsieur X qui est personnellement habilite faire de la gestion et non pas l association Y professionnelle avantuges de l ducation tendue uux universit s du troisi me age Formation permunente 20632 13 juin 1975 M Palewski appelle l attention de M le Premier ministre Formation professionnelle sur l int ret manifeste que rencontre la cr ation des universit s du troisi me age et sur le b n fice qu en retireront les personnes qui en suivront les enseisgnements Il importe toutefois que ces activit s soient sou tenues financi rement pour leur permettre une pleine efficacit U lui demande ce propos s il n estime pas ndispensable que les avantages reconnus par la loi n 71 575 du 16 juiltet 1971 portant organisation de la formation professionnelle continue dans le cadre de l ducation permanente soient galement consentis aux travailleurs ind pendants aux professions li
378. t en application de l article 378 1 du m me code par un jugement d pourvu de caract re p nal Je r p te que le premier amendement de M Hamel comme d ailleurs le second qui vise l inscription sur la carte d identit se situe tout fait en dehors du cadre trac par le code de proc dure p nale C est pourquoi mon avis l Assembl e nationale sortirait de son r le si elle acceptait des dispositions de ce genre Je vous demande en consequence mes chers coll gues de repousser l amendement n 38 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Monsieur Hamel le Gouvernement comprend votre souci de prot ger les personnes victimes du non paiement de leur pension alimentaire Mais votre amendement va trop loin s agissant de pensions aliman taires c est dire d obligations civiles Je m en remets donc la sagesse de l Assembl e M le pr sident Monsieur Hamel maintenez vous votre amen dement M Emmanuel Hamel J ai demand au Gouvernement quels moyens il entendait mettre en uvre pour viter qu un nombre important de d biteurs de pensions alimentaires ne prennent en d pit de la loi des dispositions telles qu ils ne puissent pas tre oblig s de les payer Si au cours de mes permanences une trentaine de femmes ayant des enfants viennent m informer qu elles ne savent pos o est le d biteur de la pension alimentaire qui leur esl due pour l
379. t l importation et la mise sur le march des produits eosm tiques et des produits d hygi ne corporelle Le projet de loi sera imprim sous le n 1748 distribu et renvoy la commission des affaires culturelles familiales et saciales DEPOT DE RAPPORTS M le pr sident J ai re u de M Chaumont un rapport fait au nom de la commission des affaires trang res sur le projet de loi autorisant l approbation de la convention entre le Gouvernement de la R publique fran aise et le Gouvernement de la R publique arabe d Egypte sur l encouragement et la protec tion r ciproques des investissements sign e au Caire le 22 d cembre 1974 compl t e par deux changes de lettres n 1636 Le rapport sera imprim sous le n 1742 et distribu J ai re u de M M haignerie un rapport fait au nom de la commission de la production et de changes sur le projet de loi modifi par le S nat portant modification de certaines dispositions du livre premier du code rural relatives au remein brement des exploitations rurales n 1682 Le rapport sera imprim sous le n 1743 et distribu J ai re u de M Bizet un rapport fait au nom de la commis sion de la produetion et des changes sur le projet de lai modifi par le S nat portant medification du statut du fer mage n 1683 Le rapport sera imprim sous le n 1744 et distribu J ai re u de M Gayraud un rapport fait au nom de la commission des affaires tr
380. t 1974 une caution bancaire d une dur e de deux ans sur le montant de la T V A faisant l objet de la demande de restitution Ils touchent le montant de la restitutlon en septem bre 1974 1 lui demande si ce montant doit tre consid r comme un capital auquel cas il ne sera pas passible d imp t ou si au contraire il doit tre consid r comme un revenu et ce titre port dans la d claration annuelle pour l imp t sur le revenu Il souhaiterait savoir ce que doit faire en ce domaine un contribuable de bonne foi qui n a pu en l absence de textes de r f rence cet gard recueillir que des avis contradictoires Recherche scientifique implantotion en Guyane des collections animale et v g tole des instituts de recherche en zone tropicale 19379 3 avril 1975 M Rivierez attire l attention de M le ministre de la coop ration sur le fait que les instituts fran ais de recherches en zone tropicale de r putation mondiale ont presque tous ieurs stations et centres de recherches hors du territoire de la R publique Il s ensuit que ces organismes se trouvent sous la d pendante des Etats trangers sur les territoires desquela se trouvent les mat riels v g tal et animal obtenus apr s des dizaines d ann es de travaux et indispensables la formation des chercheurs charg a de poursuivre la mission d aide ru d veloppement des instituts Il lui demande s il n estime pas n cessaire de mettre fin cette
381. t d une petite man uvre L Assembl e a tout d abord adopt contre la volont de la commission et du Gouvernement un article cr ant un fonds de garantie Mais l ensemble des votes qui ont suivi sur des amendements d origine parlementaire ou gouvernementale n ont fait que corriger le texte du Gouvernement sans en modifier l esprit de sorte que la r daction d finitive comporte un article addi tionnel en contradiction avee l ensemble du texte Il me parait donc l gitime de demander l Assembl e de se prononcer par un seul vote sur un texte de vingt articles adopt avec quelques am liorations et un amendement ten dant supprimer l article 1 A J maintiens done ma demande de vote unique par serutin publie M le pr sident A la demande du Gouvernement et en appli cation de l article 44 alin a 3 de la Constitution je mets aux voix l ensemble du projet de loi dans le texte adopt en premi re d lib ration modifi par l amendement n 1 du Gouvernement en seconde d lib ration Je suis saisi par le Gouvernement d une demande de scrutin public Le serutin va tre annonc dans l ensemble du Palais M le pr sident Je prie Mmes et MM les d put s de bien vouloir regagner leur place Le scrutin est ouvert Il est proc d au scrutin M le pr sident Personne ne demande plus voter Le scrutin est clos Voici le r sultat du scrutin Nombre de votantS 4 4 296 Nomb
382. t de l amendement n 37 serait donc r dig de la mani re suivante Compl ter l article 15 par les nouvciles dispositions suivanlies La parole est M Besson M Louis Besson Nous voterons cet amendement uui nous parait bon et m me n cessaire Il comble en effet une lacune dont souffraient les personnes divorc es en les faisant b n ficier des prestations en nature de l assurance maladie jusqu la date d application de la lui portant g n ralisation de la s curit sociale Cependant l occasion de cet amendement je voudrais appeler votre attention monsieur le ministre sur la situation qu entrai nent ces r formes distill es au compte voutte qui ne traitent les probl mes qu au coup par coup En effet il y a quelques semaines lors du d bat sur le projet de loi relatif la g n ralisation de la s curit sociale nous avons pos le m me pro bl me et nous avons fait la m me proposition pour les veuves Or nous nous sommes heurt s un refus de la part de votre coll gue qui soutenait ce texte en cons quence l adoption de cet amendement laquelle nous contribuerons cr era une discrimination centre les femmes divorc es et les veuves Com ment la justifier Plus le temps passe plus s tend une mosa que de mesures parlielles qui rendent plus criantes les injustices qui demeurent Quand donc en arriverez vous un plan d ensemble qui permettra de r soudre convenablement ces probl mes soci
383. t des pensions alimentaires On peut aussi envisager une solidarit nationale sous la forme d un fonds de garantie qui serait aliment par une subvention de l Etat qui proviendraient ellem me en partie d une taxalion des d biteurs defaillants L obligation alimentaire avait jusqu pr sent un cauraci re familial et priv Mais lorsque des femmes divorc es et leurs enfants risquent de se trouver priv s de ressources il appartient l ensemble de la collectivit de leur venir en aide Si par exemple le d biteur d faillant est ch meur convient il d en faire supporter les cons quences la femme divorc e el ses enfants Sous couvert de restaurer les libert s individuelles on en vient utiliser les moyens coercitifs les plus dangereux et les moins ad quats En maintenant la notion de faute vous traitez les ex conjoinis comme des incapables majeurs Pensez vuus qu ils aient loujours choisi volontairement d lib r ment d tre des d biteurs d fail lants Hs sont souvent victimes du ch mage des sous salaires de difficult s de tous ordres Ils sont il faut le dire parfois les otages de leur impr voyance otages aussi de la soci t dumin e par le profit 4094 Ce qu il fallait c est une v ritable restauration de la respon sabilit individuelle travers la disparition de la sanction et de la fame en mati re de divorce Ce qu il fallait c est donner un autre cadre social
384. t ex cutoire D apr s les r gles de la comptabilit publique les comptables ne peuvent recevoir des sommes qu en vertu d un titre de recette tabli par une autorit administrative Les auteurs du projet de loi piut t que de confier ce pouvoir un fonction naire administratif ont jug pr f rable tant donn qu il s agit de d cisions de l autorit judiciaire de le confier au procureur de la R publique qui la diff rence du greffier d pourvu en r gle g n rale de pouvoir dispose bien de l autorit Le syst me retenu me parait donc raisonnable et je demande a l Assembl e de rejeter l amendement de M Forni M le pr sident La parole est M Forni pour r pondre la cominission M Raymond Forni Dans nutre esprit le juge d instance devrait n avoir qu un r le d ex cution puisque toutes les saisies arr ts passent par le tribunal d instance Le syst me de recou vrement par l administration publique se situe donc dans la logique des voies d ex cution de droit priv st 4098 ASSEMBLEE NATIONALE Puisque vous nous avez indiqu monsieur Foyer qu il n appar tiendra pas au procureur de la R publique de modifier les sommes mises la charge lu d birentier c est une raison suppl mentaire pour ne pas lui imposer un surcroit de travail En ce qui concerne enfin l mission d un titre de recette je vois mal les raisons qui vous ont eonduits choisir le procureur de la R publique
385. tApphcation de l article 162 alin as 2 et 3 du r glement Benoist Delorme Huguet i B noutile Cie Denvals Huyghues des Elages MM Hunau t Petit Peyret Stehlin el Sudreau Bernard Depietri Ib n j 3 Berthelot Desmulliez Jalton N ont pas pris part au vote A r s io Ei M Edgar Faure pr sident de l Assembl e nationale et M Boulay Billoux Andr Duffaut Jourdan qui pr sidail la s ance Billoux Fran ois Dupuy Joxe Pierre Blanc Maurice Duraffour Paul Juquin Er Alaia eee aer A A d l gu son droit de vote 1 Boulloche Dutard Laborde Application de l ordonnance n 58 1066 du 7 novembre 1958 Brugnon Eloy Lamps 3 nee Bustin Fabre Robert Larie M Cressard M Lavb Canacos Fajon Laurent Andr Capdeville Faure Gilbert Laurent Paul i oiai caio orong Carlier Faure Maurice Laurissergues 1 Se reporter la liste ci apr s des d put s ayant d l gu leur Cermolacce Filioud Lavielle vole ASSEMBLEE NATIONALE 2e SEANCE DU 12 JUIN 1975 4113 QUESTIONS REMISES A LA PRESIDENCE DE L ASSEMBLEE NATIONALE ET R PONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS CRITES QUESTIONS ORALES SANS D BAT Art 133 134 136 et 137 du r glement Emploi d fense de l emploi dans la r gion bordelaise et nature des activit s futures de la Soci t europ enne de propulsion 20650 12 juin 1973 M Sainte Marie expose M le mi
386. tale et profonde d t rioration du march ou l ameublement risque d avoir pour les Jabriques de meubles et si ges qui eonstituent une part importante du potentiel industriel de la r gion Aquitaine et sont ordinairement dans les villes petites et moyennes parmi les meilleurs donneurs d emploi D j beau coup de ees entreprises ont d diminuer leurs horaires de travail et un certain nombre d entre elles s appr tenit licencier tout ou partie de leur personnel Etant donn que leur vocation d indus tries de main d uvre p nalise particuli rement ces entreprises en eas de ch mage partiel il lui demande si devant la gravit de la situation il n envisage pas d accueillir favorablement les reven dications de l union nationale des industries fran aises de l ameu blement qui dans une mation vot e lors de son assembl e g n rale du 16 avril invite les pouvoirs publies 1 inelure l industrie de l ameublement parmi les seeteurs qui b n ficieront par priorit des mesures de desserrement du cr dit telles que le r gime des avances provisoires de tr sorerie qui a l onctionn la satisfaction g n rale apr les v nements de 1968 2 aider par tous les moyens la mise sur pied de la campagne de promation collective pr sent e par lU N 1 F A et qui est l une des mesures les plus imm diatement susceptibles de r animer lc march et d assurer dans la profession le maintien des entreprises et de l emploi 3
387. talions ou pensions Cette disposition est beaucoup plus contraignante que l inscrip tion d une mention sur la carte d identit Volre proposition monsieur Hamel est excessive car elle tendrait restaurer la note d infamie que le censeur romain pouvait jadis imprimer certains citoyens de l ancienne Rome M Emmanuel Hamel Je demande seulement le recensement des debileurs M Jean Foyer pr sident de la commission I ne faut pas criger en principe que tout d biteur de pension alimentaire est un individu malhonn te qui doit tre mis au ban de la soci t M le pr sident Monsieur Hamel mainlenez vous votre amen dement M Emmanuel Hamel Je le maintiens monsieur le pr sidenl M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 39 L amendement n est pas adopt Personne ne demande plus la parole Je mets aux voix l article 9 L article 9 est adopt Article 10 M le pr sident Art 10 Les sommes recouvr es pour le compte du cr aneier lui sont r gl es dans les plus brefs d tais gt v M Krieg rapporteur a pr sent un amendement n 9 con u ainsi Supprimer l article I0 La parole est M le rapporteur EE PP ASSEMBLEE NATIONALE 2 M Pierre Charles Krieg rapporteur La commission des lois a estim qu il tait inutile de surcharger le texte par un arti cle qui son sens ne signifie rien lt Les sommes recouvr es pour le compte
388. tanne ries exT F R3 Annonay Ard che I jui demande quelles mesures il entend prendre pour favoriser l aboutissement des efforts entrepris pour la renaissance de cette tannerie Etablissements scolaires statistiques relatives aux classes de 6 des lyc es et C E S de Paris 17578 8 mars 1975 M Krleg demande M le ministre de l ducatlon de vouloir bien lui faire connaitre la r partition des classes de 6 pour les tablissements soer2zdaires C E S et lyc es de Paris et ce pour la prochaine rentr e scolaire Il demande galement que cette r partition tienne compte des classes de plus ou de moins de vingt quatre l ves Gaz de France constitution des soci t s internationales pour le transpart de gaz naturel 17611 8 mars 1975 A la suite du projet de constitution de soci t s internationales pour le transport du 4807 naturel M Porelll est amen avec la f d ration C G T de l nergie poser M le ministre de l industrle et de le recherche les quatre questions suivautes 1 pourquoi Gaz de France ne pour rait il pas par ses propres moyens s approvisionner selon les besoins de notre pays 2 pourquoi Gaz de France ne peut il pas lui m me par ses propres meyens transiter le gaz naturel destin l tranger 3 pourquoi les directions g n rales se refusent elles communiquer leurs intentions quant l laboration des statuts juridiques des socl t s qu
389. te carence les grands parents envisagent la constitution aupres de ia vaissc nationale d pargne d une rente permettant l ducation des enfants et qui serait vers e de la douzieme ann e de l un d entre eux jusqu vingt cinq ans du dernier des enfants et ce l exclusion de tout remboursement de capital l ch ance Devant la situation difficile de la veuve il s agit de l ex cution pur les grands parents vis vis de leurs petits enfants de l obligation alimentaire dans les conditions pr vues par les articles 205 et suivants du code civil Ces rentes partir du moment o elles vont tre per ues vont se trouver imposables au nom des b n ficiaires comme rente temporaire titre on reux pour 70 p 190 de leur montant I semble d s lors quitable qu au niveau des personnes effectuant le versement le capital ali n dans le cadre de cette stricte oblisation alimentaire ait le caract re d une charge d ductible des revenus globaux des personnes ver santes La solution contraire ahoutirait en eftet d une part une double imposition et d autre part semblerait contraire au principe de la d ductibilit des charges avant un caract re alimen taire tant pr cis qu au cas particulier le capital vers serait tr s en rapport avec les revenus des personnes ali nant le capital la rente tant relativement modique 12 000 F mensuels Il lui demande si l administration des finances est d accord avec cette inlerp
390. te d aptitude pour ce cas particulier tr s limit Guatemala arrestation de deux arch ologues fran ais 18458 4 avril 1975 M Soustelle expose M le ministre des affaires trang res que deux arch oiogues fran als d nt un profes seur de enseignement sup rieur et un chercheur du C N R S qui travalllaient au Guatemala dans ie cadre d un accord franco guat malt que onl t arr t s emmen s menotles aux mains malgr leurs protestations ct bien que finalement ilb r s ont t la clble d une campagne de presse et de radiodiffusion extr memsan violente et injurieuse les accusant sans l ombre d une justification de d truire ou de d rober des objets art pr volomt 51 Ces faits sont d autant plus tonnants que le chef de l mission fran aise dirige depuis de longues ann es des foulli s arch ologiques au Guatemala et a rendu d minents services ce pays du point de vue scientifique et artistique Ii demande queiles repr sentations ont t falles aux autoril s du Guatemala et quelles disposiiions le Gouvernement envisage de prendre pour prol ger les chercheurs fran ais dans ce pays A rodromes exon rotion de p age d autoroute pour le personnel de l a roport de Satolas Rhne 18462 4 avril 1975 M Soustelle attire l uttention de M le ministre de l quipement sur ies s rieuses difficult s qu r sultent pour ie personnel de l a roport de Lyon
391. tes Suppression du d p t d ordures l angle de la rue du Pr aux Clercs Paris 7 19488 7 mai 1973 M Fr d ric Dupont signale M le Premier ministre que le terrain vague o se trouvait un anclen b timent du minist re de la marine rue de l Universit l angle de la rue du Pr aux Cleres est devenu un v ritable d potoir pour les ordures du quartier Le parlementaire susvis demande M le ministre de la d fense de prendre les mesures n cessaires pour assurer sa protection par une fermeture totale ou tout au moins accorder aux voisins l autorisation de nettoyer ce lieu Etoblissements scolaires nationalisation du C E G de Marcillat en Combraille Allier 19490 7 mai 1975 M Brun appelle l attention de M le ministre de l ducation sur les probl mes que pose au syndicat inter communal la gestion du C E G de Marcillat en Cumbraille Allier et lui demande quand sera nationalis cet tablissement dont la charge est lourde pour des communes qui Iont de gros efforts d quipement notamment adduction d eau centre soelal b timents puhlles ele afin de revivifier un secteur rural d favoris qui a foi en son avenir 25 SEANCE DU 12 JUIN 1975 4133 Notaires conflit du travail entre le conseil sup rieur et les salari s du notariat 19491 7 mai 1975 M Brun appelle l attention de M le ministre du travail sur le conflit existant entre le conseil sup r
392. teur le ministre Adoption de l article 8 Art 9 Amendement n 38 de M Hamel MM Hamel Forni le rap porteur le ministre Rejet Amendement n 27 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Amendement n 39 de M Hamel MM Hamel le rapporteur le pr sident de la commission Rejet Adoption de l article 9 Art 10 Amendement n 9 de la commission tendant la suppression de l article MM le rapporteur le ministre Fanton Adoption L artiele 10 est supprim SEL Amendement n 28 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Adoption de j artiele 11 Art 12 Amendement n 29 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Adoption de l article 12 ARBA ASSEMBLEE NATIONALE Art 13 Amendement n 30 de M Chaumont L amenderment n a plus d objet Adoption de l article 13 Art 14 Amendement n 31 de M Chaumont L amendement n a plus d objet Amendement n 10 de la commission MM le rapporteur le ministre Adoption Adoption de l article 14 modifi Apr s l article 14 Amendement n it de la commission MM le rapporteur Ducolon le ministre Brun Adoption Art 15 M Fanton Amendeinent n 52 e M Chaumont L amendement n a plus d objet Amendements n 37 du Gouvernement et 12 de la commission MM le ministre le rapporteur Besson Adoption de l amende me
393. ticie 23 de la lol d orientation du commerce et de Partisanat que les prestations d assurance vielilesse des commer ants et artisans doivent tre r ajust es par tapes en vue de leur harmonisation progressive avec le r gime g n ral des salari s Un r ajustement de 7 p 100 a eu lieu compter du l janvier 1974 son effet s ajoutant celui de ta revalorisation appliqu e cette date aux pensions du r gime g n ral ce qui entra nait une augmentation giobaie de 15 2 p 100 La majoration pr cit e intervenue le 1 juillet 1974 de 6 7 p 100 est identique celle pr vue par le r gime g n ral des salarl s ASSEMBLEE NATIONALE 2 ll lui demande quelles mesures il eavisage de prendre compter du 1 janvier 1975 afin que l article 23 de a loi d orientation du commerce et de l artisanat puisse prendre son plein effet dans les meilleurs d lais possibles Allocation de logement b n fice maintenu ax profit d un acc dont la propri t demandant un pret relais 18375 3 avri 1975 M Macquet appelle l attention de M le ministre du travall sur la d cision de suppression de l allocation de logement notifi e un acc dant la propri t qui en vue de solder un pr t rembours actuellement au vendeur a sollicit un nouveau pr t aupr s d un tablissement de cr dit mutucl Cette disposition a t prise du fait que ce second pr t a ia qualit d un pr t relais qui ne peut
394. tion des pro fessionnels et de leurs professeurs techniques 1 lui demande s il n estime pas qu il serai souhaitable que toutes dispositions utiles soient prises son ji atiative pour que les int ress s b n ficient comme les l ves de l enseignement technique non agricole des dis positions de l article L 416 2 du code de la s curit sociale Vin d gradation de le situation financi re des viticuiteurs ot des carces coop ratives du Midi 18578 9 avril 1975 M Balmig re attire nouveau l attention de M le ministre de l agriculture sur la d gradation de la situation des viticulteurs plus particuli rement dans le midi viticole La m vente relative des prix insuffisants un volume consid rable de vin dans les chais ont conduit un grave endettement des caves coop ratives Celles ci ont souvent puis leurs possibilit s de finan cement Elles ne peuvent assurer les acomples mensuels qui sont la seule ressource mon taire de la majorit des viticulteurs Son vent ces derniers se sont endztt s notamment pour moderniser le vignoble et son enc pagement Enfin le rel vement des revenus agricoles forfaitaires tablis sur la forte r colte de 1973 va se tra duire par une augmentation importante des imp ts alors que les recettes des producteurs sont lourdement amnut es du fait de la crise actuelle I est vident que si aucune mesure n intervient les caves coop ratives comme les viticulteurs vont se tro
395. tions et par l m me celui des pensiors alimentaires allou es par les tribunaux Mais s ces d cisions ne pouvaient tre suivies d effet la loi serait en fait vide de sens et les nouvelles dispositions rela tives au divorce deviendraient en parue inop rantes Les observations que je viens de pr senter valent pour toutes les cr ances alimentaires quelles que soient leur origine et leur nature Soucieux de ne pas retenir votre attention trop longtemps je me bernerai pr ciser que le projet qui nous est soumis r pond un v u qui avait t mis par le Parlement d s la fin de l ann e 1972 lors de l examen du texte tendant instituer une proc dure de paiement direct pour les pensions alimentaires M Mazeaud qui rapportait le projeti au nom de la commission des lois avait alors soulign que les dispositions propos es tout en marquant un progr s par rapport la situation existante taient limit es La commission des lois avait l poque tent de trouver une solution mieux adapt e Ja r alit Je dois insister sur le fait que M Foyer qui tait alors ministre de la sant publique avait envisag avee la commission des lois un certain nombre de mesures qui n avaient pu tre retenues Mais l esprit de ces propositions sernble avoir fait son chemin au sein du Parlement et ce qui est plus satisfaisant au sein du Gouvernement En effet le texte qui nous est aujourd hui soumis pr sente
396. tions stotutaires 20641 13 juin 1973 M Leroy attire l attention de M le secr taire d Etat aux postes et t l communications sur la situation du march publie des b timents P T T Le corps de la revision des travaux de b timents des services P T T se voit d pouill de ses attributions statutaires pourtant essentielles pour ia rentabilit et economie des investissements dans ce domaine Il voit en outre s accentuer son d ciassement au sein des P T T La majeure partie des t ches confi es jusqu alors au corps de la revision sera trans f r e aux bureaux d ing nierie et architectes savoir la conception des dossiers d appels d offres les lots dits techniques la surveillance et le controle des travaux l administration n ayant le droit de ne r ceptionner le b timent qu une fois termin Le d cret du 28 f vrier 1973 vocation interminist rielle destin selon les auteurs viter les d passements les tudes insuffisantes les sous estima tions volontaires les r les et responsabilit s mal d finis ne peut tre appliqu aux postes et t l communications v l Etat gr ce un service des b timents structur competcnt rod r alisait des b timents fonctionnels pour des co ts minimaux Dans le cadre de ce d cret outre que l administration perd la mainmise sur ses b timents les r mun rations aflou es aux prestataires priv s dou blent quasiment Consid rant les r ponses aux q
397. tre de frais de recouvrement Les frais de poursuites mis la charge du d biteur sont calcul s dans les conditions pr vues l article 1912 du cade g n ral des imp ts MM Chaumont B cam Chasseguet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robhert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 25 libell ainsi lt Supprimer l article 7 Cet amendement est galement devenu sans ohjet Personne ne demande la parole Je mets aux voix l article 7 L article 7 est adopt Article 8 M le pr sident Art 8 Sous r serve des dispositions de l article 6 de la lai n 51 711 du 7 juin 1951 relative au secret professionnel en mati re de statistiques les administrations vu services de l Etat et des collectivit s publiques les organismes de s curit sociale et les organismes qui assurent la gestion des prestations sociales sont tenus de r unir et de communiquer en faisant toutes les diligences n cessaires au comptable du Tr sor les renseignements dont ils disposent ou peuvent disposer et qui sont utiles la mise en uvre de la proc dure de recou vrement publie gt MM Chaumont B cam Chasseguiet Goulet Graziani Le Theule Pinte de Poulpiquet Simon Lori re Robert Andr Vivien ont pr sent un amendement n 26 ainsi con u Apr s les mots toutes les diligences n cessaires r diger ainsi la fin du texte de l article 8 la caisse national
398. trente ans par ces d penses Maisons de retroite revalorisation cde la somme minimum dite argent de poche laiss e Ja disposition des pensionnaires 18485 5 avril 1975 M Pranch re cxpose Mme ie ministre de la sant que les pensionnaires d hospice souhaitent l gitime ment participer aux activit s de la cit o ils vivent s hablller convenablement s informer vivre normalement ce qui pose le probl me de la somme minimum dite argent de poche laiss e mensuellement leur disposition Cette derni re tix c 50 francs le l janvier 1971 n a t revaloris e qu au 1 janvier 1975 date 2r SEANCE DU 12 JUIN 1975 4153 laquelle elle a t port e 60 francs Cette augmentation ne compense pas l augmentation bien sup rieure du co t de la vie D ailleurs en avril 1973 le ministre de la sant de l poque avait d clar examiner la possibilit de porter lie montant de Fargent de poche 75 francs compter du l janvier 1974 En fait de quoi il lui demande il n entend pas 1 proc der une revalorisation de la somme minimum mensuelle des pensionnaires de l hospice garantissant le pouvoir d achat par r f rence au 1 janvier 1971 et lui assurant une progression 2 dans une premi re tape porter imm diatement le montant de cette allocation mensuelle dite argent de poche 75 francs Bourses et allocations d tudes extension du b n fice des parts suppl menta
399. u Boulloche Brugnon Brun Bustin Canacos Capdeville Carlier Carpentier Cermolacce C saire Chambaz Chandernagor Charles Pierre Chaumant Chauvel Christian Chev nement Mme Chonavel Cl rambeaux Cointat tt 0 qe e a a e he a a t Combrisson Commenay Mme Constans suite e mms tin messes tm a CE Ont vot pour 1 Cornette Arthur Cornut Gentille Cot Jean Pierre Cr peau Dalbera Darinot Darras De ferre Delelis Delorme Denvers Depietri Deschamps Desmuiliiez Dubedout Ducolon Duffaut Dupuy Duraffour Paul Durom a Duroure Dutard Bloy Fabre Robert Fajon Faure Gilbert Faure Maurice Fillioud Fiszbin Forni Franceschi Fr che Frelaut Gaillard Garcin Gau Gaudin Gayraud Giovanninl Gosnat Gouhier Goulet Daniel Gravelle Guerlin Haesebroeck Hage Hou l Houteer Huguet Huyghues des Elages 478 lb n Jalton Jans Josselin Jourdan Joxe Pierre Juquin Katinsky Labarr re Laborde Lagorce Pierre Lamps Larue Laurent Andr Laurent Paul Laurissergues Lavielle Lazzarino Lebon Leenhardt Le Foll Legendre Maurice Legrand Le Meur Lemoine Le Pensec Leroy Le S n chal Le Theule L Huillier Longequeue Loo Lueas Madrellie Maisonnat Marchais Masqgu re Masse Massot Maton Mauroy Mermaz Mexandeauw
400. u 2 janvier 1973 est remplac par iles dispositions suivantes Cette proc dure est applicable au recouvrement de la contribution aux charges du mariage prevucs par l article 214 du code civil Elle l est aussi au recouvrement de la rente pr vue par l article 276 et des subsides pr vus par lar ticle 342 du m me cede La parole est M ic rapporteur M Pierre Charies Krieg rapporteur Aux ermes de l article 15 adopt il y a quelques instants par l Assembl e le recou vrement public des cr ances peut tre appliqu non seule ment aux cr ances pr vues l article 17 mais encore aux charges du mariage prescrites par l article 214 du code civil aux rentes pr vues par l article 276 du m me code ct aux subsides de l article 342 Mais pour que ces diff rentes cr ances puissent faire l objet du recouvrement public il faut qu elles aient fait galement l ubjet de mesures d ex cution de droit priv Or dans la loi du 2 junvier 1973 concernant le paicment direct certaines de ces cr ances n ont pas t pr vues 1 convient donc de mettre en harmonie l article i de la loi du 2 janvier 1973 et les dispo sitions que nous avons vot cs Tel est l objet de l amende ment n 3 M le pr sident Quel est l avis du Gouvernement M le ministre de l conomie et des finances Le Gouverne ment accepte l amendement M le pr sident Je mets aux voix l amendement n 35 L amendement est adopt 4106 AS
401. u foyer est incapable de pourvair son propre entretien el parfeis m me constitue une charge suppl mentaire N y aurait il pas d enfant parlons de la femme Comment pourrait on privil gier l pouse divorc e par rapport la veuve sans ressources Ce serait une ind cente injustice De surcroit si l Etat se subslituait automatiquement au d bi teur n gligent quoi de mieux pour l encourager dans la n gli gence Ne verrait on pas des hommes qui s acquittent r guli rement de leurs obligaljions se dire Apr s tout pourquoi paierais je puisque je ne mets personne dans l embarras en me d robant puisque l Etat paiera Ne verrait on pas des divorces de connivence o des poux peu serupuleux feindraient de s entendre par consentement mutuel sur le montant lev d une pensien Apr s quoi c est l Etat qui la paierait Les fraudeurs imaginatifs pourraient encore trouver beaucoup mieux ASSEMBLEE NATIONALE 2 SEANCE DU 12 JUIN 1975 Ensuite comment r aliser cette aide Avec quelles ressour ces I suffirait dit on de pr lever 10 p 100 sur les pensions recouvr es par voie publique Mais qui connait la masse finan ciere que repr senteraient ces 10 p 100 Pour ne rien dire de l administration suppl mentaire qu il faudrait alors mettre en place avec ses in vitables Jlourdeurs L Etat en arriverait in luctablement subventionner le fonds de garantie Enfin quel serait le montant des sommes vers
402. u il serait donc conduit les verser deux fois Cette situation ressort la fois de l article 4 el de l article 6 Led En outre l articie 7 pr voit deux dispositions d ordre p cu niaire d une part une majoration de 10 p 100 per ue au profit du Tr sor aux fins semble t il de financer le service qu il rendra c est d ja une p nalisation consid rable et d autre part des frais de poursuite qui seraient ventuellement mis la charge du d biteur et calcul s dans les conditions pr vues l article 1912 du code g n ral des imp ts N lant pas un sp cialiste du druit fiscal j ai tudi cet article 1912 et vai constat qu il pr voyait des frais de 3 p 100 en cas de commandement de 5 p 100 en cas de saisie et de 1 5 p 100 pone la signification de vente ainsi le d biteur qui irait jusqu la signification de venle verrait sa delte major e d une part E 10 p 100 au litre du deuxi me para graphe de l article 7 d autre part de 9 5 p 100 au titre de l article 1912 du AE g n ral des imp ts Le total pourrait repr senter une somme assez consid rable Cette disposition nous l esp rons sera donc dissuasive Je passe sur l article 10 la commission des lois vous en pro posera la suppression pour en venir la fin de la proc dure pr cis e dans les articles 11 12 et 13 L article 11 ne soul ve pas de difficult s puisqu il vise le cas o le d biteur d c de teignant a
403. ucation s octroi d un statut 18366 3 avrii 1975 M Olilvro appelle l attention de M le ministre de ducation sur ja situation des charg s de fonctions de conseillers et conseillers principaux d ducation Il luj demande quelies mesures il entend prendre pour accorder ces personnels un statut leur permettant d acc der un niveau de r mun ration et des possibilit s de promotion en accord avec leur qualifica tion et les responsabilit s qu ils sont amen s exercer Allocations familiales application d s janvier du nouveau r gime des primes la naissance 18368 3 avril 1975 M Charles Bignon demande M ie ministre du travall dans quel d lai le Gouvernement va se d cider pratiquer une politique de la famille Ii lui demande de comparer l augmentation des altocations familiales et celle du salaire horaire de ces dix derni res ann es et d autre part sit consid re que cette comparaison est satisfaisante Par ailleurs il a appris que ja loi du 3 janvier 1975 am liorant le r gime des primes ja naissance en supprimant les conditions de d lai ne s appliquerait qu au le mars 1975 Il lui demande que par principe ce texte famillal s apptique aux naissances survenues d s le 4 janvier en regrettant m me que le Gouvernement n ait pas pu faire para tre Ja loi plus t t de mani re ce qu elle s applique au 1 janvier 1975 Presse et publications r glement du conflit entre
404. udes et expertises mobili res et immobili res pr s les compagnles d assurances le capital de ladite soci t est d tenu 66 p 100 par des associ s qui ex cutent 80 p 100 des travaux d tudes el d expertises cette soci t poss de un bureau secondaire dans lequel est install en permanence l un des associ s experts les associ s experts ont une r mun ration directement li e au chiffre d affaires r alis par la soci t et participent la gestion et aux r sultats avec toutes les pr rogatives reconnues aux associ s par le droit commercial fran ais la soci t n effectue aucune publicit et n emploie aucun d marcheur le dirigeant par ses d placements fr quents entre les deux bureaux de la soci l prerd une part effective au fonctionnement de ces deux tablissements distants par ailleurs d environ 200 km Opticiens luneliers r glementation relative aux lentilles de contact et verres scl ro corn ens 18511 5 avril 1975 M Longequeue expose Mme le ministre de la sant qu un arr t du 25 f vrier 1975 Journal officiel du 16 mars 1975 p 2879 arr t dont elle est cosignataire intitul R glementa tion relative aux lentilles de contact et verres scl ro corn ens pr voit dans son article 2 Les lentilles sont utilis es sur pres cription m dicale par le patient lui m me Il lui demande si ladministration ne s arroge pas ainsi le droit de trancher sur un
405. ue les collectivit s publiques se trouvent en butte l hostilit des propri taires qui se relusent de plus en plus toute op ration d change de terrain d s l instant o cet change r alis dans l int r t des communes se traduit pour eux dans l imm diat par le paiement d un imp t de plus value suivant les r gles pr vues l article 150 ter ei dans un proche avenir lors de la revente du terrain re u de la commune par une taxation relevant de Farti cle 35 A I II lui demande de bien vouloir pr ciser si les dispositions pr vues aux articles 35 AJI a et i50 ter Il b 2 bis trouvent leur application aux actes d change de terralns pass s entre les com munes ea des particuliers en vue de l ex cution de lotissements communaux 3 Pension de vieillesse moaaht s d application de la r gle du prorata temporis pour les services effectu s en Allemagne ant rieurement au 1 juillet 19471 18395 3 avru 1975 M Schnebelen attire l attention de M le ministre du travail sur ies difficult s rencontr es par un certain nombre d assures sociaux titulaires d une pension servie en appl cation du code des pensions civiles et militaires de retraite qui peuvent pr tendre une pension de vieillesse du r gime g n ral de la s curit sociale Aux termes de la circulaire minist rielle n 69 du 25 juin 1970 pour l applicalion des d crets n 50 132 et 50 133 du 20 janvier 1950 les p riodes d activit s ac
406. uence M le ministre les mesures qu il compte prendre pour faire cesser cette provocation au commerce priv Charg s de fonctions de conseiller d ducation int gration dans e corps des conseillers 18456 avril 1975 M Robert Fabre attire l attention de M le ministre de l ducation sur les probl mes pos s par le recrutement par concours des conseillers d ducation conform ment au statut du 12 ao t 1970 Il existe actuellement en France pr s de 1 500 can didats faisant actuellement fonction de conseilier d ducation qui ont commenc leur carrl re ant rieurement au r gime en vigueur et qu sont tres injustement p nalis s par un nouveau statut qui remplace la liste d aptitude sur iaquelle ils taient inscrits par un concours extr mement s lectif puisque le nombre des postes offerts varie entre 5 et 10 p 100 du nombre des candidats Certains d entre eux bien qu ayant obtenu d excellentes notes diverses reprises risquent de voir leur carri re d finilivement bloqu e faute de pouvoir se repr senter au del des cinq ans r glementaires Dans ia mesure o ces 1500 candidats font d j actuellement fonc tion de conseiller d ducation et qu ils ont acquis ce titre exp rience et anciennet il lui demande s il ne serait pas l gitime de les int grer automaliqgquement dans le corps des conseillers tltu laires en fonction de leur note administrative et en r tablissant une lis
407. uestions crites de plusieurs d put s et l analyse qui en a t faite par la commission nationale des inspecteurs et r viseurs de Ja f d ration C G T des P F T tant sur le fond du prohl me que sur les r ponses incom pletes de son pr d cesseur il lui demande 1 quelles mesures ij compte prendre pour reconsid rer l application de ce d cret qui dans ses formes actuelles va l encontre du but recherch 2 quand seront prises les mesures indemnitaires cat gorielles et de reclassement r clam es par les agents du cor s de la revision Emploi situation pr occupante dans la r gion de Vienne Is rel 20642 13 juin 1975 M Maisonnat expose M le ministre du travail oue la situation de l emploi dans le d partement de l Is re est des plus pr oceupantes La r gion Nord Ouest et en particulier l agglom ration viennoise sont particuli rement touch es C est ainsi qu l usine Paseal Va iuit occupee par le personnel depuis le 21 mai pour la defense de l emploi la direction d clare apr s toute une p riode de ch mage partiel que l entreprise fermera ses nortes en juillet A la Soci t dauphinoise de confection apr s que l effectif soit pass de 260 200 ouvriers par suite de licenciements en piusieurs vagues on annonce d autres licenciements La situation est identique dans ia chaussure Apr s 51 ficenciements dans la petite localit de Viriville l entreprise Pellet apr s avo
408. uffisant d quipements sociaux place suus de sombres auspices l avenir des femmes divorc es Leur situation avec ses particularit s est en effet live celle des autres femmes celle du pays tout entier C est la voix des femmes qui a oblig le Gouvernement prendre en consid ration des probl mes qu il d daignait jusqu alors Elle doit se faire et elle se fera encore davantage entendre pour obtenir de v ri tables avantages C est quoi nous communistes nous nous employons Le mois pr c dent nous avons au cours d une grande campa gne nationale recueilli le soutien d un million de femmes aux propositions que nous d fendons en faveur de la condition f mi nine et au programme commun de gouvernement Ce mouvement sans aucun doute s amplifiera encore pour ouvrir la voie des changements d mocratiques permettant d offrir aux femmes divorc es comme toutes les autres femmes et tous les hom mes une vie digne d tre v cue Applonudissements sur les bancs des conmunistes et des socialistes et radicaux de gauche M je pr sident La parole est M Forni M Raymond Forni Monsieur le pr sident monsieur le minis tre madame le secr taire d Etat si j en crois M le rapporteur ce projet de loi rappellerait tout Ja fois 1789 en raison de son aspect r volutionnaire et de son audace sur le plan des principes ct 1814 pour ce qui est de la volont du Gouvernement de res taurer le sens de
409. uii re qui a cu lieu le 13 mars 1975 l administration a propos la cr ation d une classe fanctionneile permettant de r cup rer les indices perdas la suite du reclassement des cat gories B mois cette ciasse aurait t accessihie uniquement dans tes centres hospitaliers r sianaox L ensemble des organisations syndicales et la f d ration hospitaliere de France ont rejet cette proposition en raison de son caractere discriminatoire Les pr parateurs en pharmacie et les techniciens de laboratoire sont conscients de la responsabilii que est la leur au sein des h pitaux responsabilit qui a d ailleurs t reconnue puisqu ils se sont vu attribuer en 1973 une indemnit de responsa bilit et de gestion gale 33 p 190 de leur traitement LH lui demande quelles mesures eile envisage de prenure en vue de mettre fin la situation anormale qui est act cilement celle des pr paraleurs en pharmacie et techniciens de laboratoire en envi sazeant notamment ll une revision de la grille indiciaire qui leur est appliqu e afln de tenir compte des suj tions particuli res de cette profession 2 la prise en consid ration du vote intervenu le 13 mars au conseil sup rieur de la fonction hospitalicre tendant accorder une carri re sans barrage tou jes Int ress s 3 la suppression de la discrimination injuste dont iis sont l objet depuis la publication de l arr t du 16 mai 1974 et le r tablissement des parit s qu i
410. un int r t certain et il convient de l examiner avee toute latten tion qu il m rite Il esi simple elair et son champ d application est tendu La commission des lois a approuv le principe selon leque il convenait je le r p te de mettre la disposition des personnes priv es les moyens de recouvrement de cr anees qui sont r serv s jusqu maint2nant la puissance publique EE R a S a A ASSEMBLEE NATIONALE 2 Le Gouvernement a pr vu certaines mesures infiniment plus dissuasives que les recouvrements classiques du droit priv mesures qvi selon lui doivent inciter les mauvais payveurs de pensions alimentaires devenir sinon de bons payeurs du moins des d biteurs de bonne foi reconnaissant leurs respon sabilit s et s effor ant de les assumer Le projet de loi relatif au recouvrement public rev t un caract re subsidiaire ses dispositions seront applicables apr s que le cr ancier de pensions alimentaires aura utilis une voie d ex cution de droit prive Je suis to i fois oblig d indiquer que si la commission des lois sest mouir e favorable au projet du Gouvernement sous r serve de l adoption de quelques amendements qui modifient la lettre du texte sans bien s r en alt rer l esprit elle s est n anmoins pos plusieurs questions que je me permettrai d vo quer la fin de mon intervention Le champ d application du projet point tr s important fait l objet des art
411. unal ne s accom pagnent pas des avantages fiscaux pr vus par les dispositions pr ci t es et ce pour ies raisons suivantes ces actes d change sans doute par manque d informalion des services municipaux charg s de leur r daction ne font pas r f rence l article 19 du code de l urbanisme Lorsque son avis est sollicit le service d parte menial de la construction se barne refuser d admettre l application de ces textes auxdits changes et l administration des imp ts proc de aux taxations en faisant abstraction du r gime de faveur institu par les dispositions de la lol d orientation fonci re Il r sulte de cette position oi que les praprl taires se voient soumis aux dispositions de l article 150 ter sur la valeur estimative du terrain remis la rommune lors de l op ration d change op ration qui serait exon r e si les dispositions de l article 35 A J taient applicables Que lars de la revente du terrain re u n Cantre change de la commune ces m mes prapri taires sant tax s suivant les modalit s de l article 35 A du C G I alors qu au cas d application des dispositions pr cit es ils seraient impos s suivant les modalit s de l article 150 ter qui dans son paragraphe 11 B 2 bis cansid rent fictivement que le terrain re u en contrepartie de la cession la commune a t acquis au m me prix la m me date et selon le m me made que ie terrain c d la collectivit publique b q
412. ur des modifications du d cret du 1 mars 1973 Et pourquoi si celles ci sont d j connues ne pas avoir joint cette discussion les tudes r alistes en ce domaine Pourquoi aussi sous forme d allusions faire ressurgir les promesses contenues dans Je rapport de M Mazeaud de 1972 et ne pas avoir d fini clairement le r le que peuvent jouer les organismes suciuux maas om Votre projet est partiel puisqu il ne vise que les d biteurs de mauvaise foi mais qu il risque tout de m me de meltre dans une situation insupportable les d biteurs indigents et donc insaivables Pouvez vous nous indiquer avec pr cision quel pourcentage des pensions alimentaires non r gl es est le fait de d biteurs de mauvaise foi ou imp cunieux De quel moyen disposera le procureur de la R pubiique pour d cider de l indigence ou de la solvabilit du d biteur N y a t il pas pour les autres l ments inconnus une utilisation toute trouv e et appropri e du fichier central que certains ont surnomm e Safari Votre projet est illogique parce qu il ne respecte pas la s paration des pouvoirs En cffel devant l chec de l insti tution judiciaire vous voulez lui substiluer l aulorit adminis trative Le probl me pos est celui du passage de l une l autre La passerelle est dans votre systeme construite a partir du parquet Passerelle fragile sil en est Cest en effet le procureur de la R publique qui enjoint au
413. ur les femmes divorc es Voil pourquoi il nous soumet ce soir un projet de loi particulier dont les dispositions ne constituent qu un rapi age gt face aux drames de la mis re et de la solitude que vivent des milliers de femmes et d enfants Le nombre l urgence la gravit des probl mes pos s n cessitent une v ritable prise en consid ra lion d une teile situation Tel n est pas le cas du modeste projet dont nous d bations et qui sera sans cons quences concr tes pour la majorit des emmes aui y sont confront es en parli culier pour les plus modestes d entre elles Voil quelques semaines j ai re u a l une de mes permanences une jeune femme divorc e nec de trente quatre ans ayant des petites filles jumelles charac Son ex mari ing nieur ne lui verse pas de pension Atteinte de scl rose en piaque celle ne dispose pour vivre que de sa pension d invalidit Pour l ann e pr c dente ses revenus mensuels s levaient 708 francs auxquels il faut ajouter 386 francs de prestations familiales diverses et dont il faut retrancher 399 francs de loyer soit un peu plus de 700 francs pour faire vivre trois personnes Quelle peut tre la vie de ses deux pelites filles dont la maman est malade et incapable de subvenir correctement leur besoins 4092 Une autre femme m crit C est la lueur de la bougie que je vous cris cette supplique Eu effet je n ai pu m acquitter de la somme que je dois
414. ure la situation suivante un m nage de cultivateurs propri taire d une exploitation de seize hectares d cide de cesser son activit et loue un voisin fermier sur vingt hectar s les seize hectares de son exploitation de fa on ce que celui ci puisse avoir une exploitation viable ce qui permet du m me coup d ebtenir Findemnit viagere de d part au taux le plus lev A l expiration de la seconde p riode triennale le preneur qui entre temps a support un remembrement et remis les erres en tat re oit cong les propri taires indiquant que ler fils chaufteur laitier et r sidant une vingtaine de kilom tres de l veut reprendre l exploitation H lui demande dans l hypoth se o lu tribunal pari taire autorisera la eprise l expiration de la deuxi me p riode triennale si l indemnit viag re rbtenue dans les condilions pr cit cs pourra continuer tre per ue tant donn que par suite de la reprise au profit du fils du propri taire l unit culturaie qui avait t cr e permettant de toucher l I V D aura cess d exister le ben ficiaire de la reprise n exploitant que seize hec tares et la S M L tant de vingtsix hectares dans la r gion consid r e Police municipale et rurale cr ation d un statut sp ciol 19557 8 mai 1975 M de Gastines aopeile l attention de M le ministre d Etat ministre de l int rieur sur la situation des person nels de la police muni
415. urs K est donce demand Madame le minisire de la sanl les raisons qui l emp chent d adopter les mesures qui lul snnt propos es ci dessus D O M constitution d une provision pour les d penses d aide seciale et m dicale aupr s du T P G de la Guadeloupe 18400 3 avril 1975 M Gullllod appelle l attention de M la ministre des finances sur la gravit de la situatlon de tr sorerie du d parlement de la Guadeloupe cans culive aux candillons de remboursement par l Etat de sa participation dans les d penses d alde sociale et m dicale Au mois de mars 1975 le d parlement nd tel ahn 88 0 CE ASSEMBLEE NATIONALE qq S e g SEANCE DU 12 JUIN 1975 4149 QE ER ee t se trouve avoir pay pour l Etat au titre d exercices pass s t des premiers mois de l ann e une somme de 44145418 francs dont il se trouve ainsi oblig de faire l avance Cette situation s est aggrav e dans les deux derni res ann es car les d penses d aide sociale et m dicale n ont cesse d augmenter En 1975 elles sont sup rieures de 38 p 100 celles de 1973 et repr senteat 61 p 100 du budget contre 52 p 100 en 1973 la part de l Etat atteindra 137 000 000 francs contre 80000000 francs Le d partement contraint d en faire l avance se trouve hors d tat de suivre cette progression de 70 p 109 en deux ans La cons quence en est que le d partement ne peut plus payer les d penses d aide m dica
416. us qu il puisse tre fait tat par un conservateur des hypoth ques de dispositions qui int ressent selon le texte lui m me les inspecteurs et receveurs des imp ts cette qua w lant pas celle d un conservateur des hypoth ques toutes dispositions de textes fiscaux devant tre interpr t es restricti vement Il demande donc M le ministre de l conomie et des finances de bien voulair rappeler MM les conservateurs des hybo th ques une juste et exacte application des d crels actuellement en vigueur dont les dispositions ne peuvent tre consid r es comme r vaqu es par une simple circulaire administrative Jeunes travailleurs participation oux lections prud homales d s l ge de dix huit ans 18332 3 avril 1975 M Montdargent attire l attention de M le ministre du travail sur une anomalie r sultant en ce qui concerne les lections prud homales de l abaissement de l ge de la majorit civile et lectorale dix huit ans Si les Jeunes travailleurs g s de dix huit ans ont d sormais la majorit civile et lectorale dix huit ans ils ne peuvent par contre participer aux lections prud homales En effet un jeune travailleur entr dans la vie active seize ans la fin de sa scolarit obligatoire ne pourra s inscrire sur les listes en vue des lections prud homales qu a l ge de dix neuf ans puisque suivant la l gislation en vigueur il doit justifier l exercice de troi
417. us succ s l une des voies d ex cution de droit priv J indique ce propos que la quasi totaiit des rec uvrements de pensions alimentaires s eflectue actuellement par la voie de l ex cution de la loi du 2 janvier 1973 ct que les huissiers charg s de ces poursuites ont constat une am lioration consi d rable de la situation par rapport ce qu elle tait auparavant Il n en demeure pas moins sinon ce projet ne pr senterait pas l ombre d un int r t que les impay s restent encore beaucoup trop nombreux Le dernier paragraphe de l article 2 pr voil que ia demande est admise e s il ne r sulte pas des documents fournis que le d biteur de la pension est en tat d indigence Que signifie cet lt tat d indigence gt La commission des lois a ouvert sur ce sujet un tr s long d bat D une part elle a estim qu il n appartenait pas au deman deur de la pension alimentaire de prouver que son conjoint n tait pas en tat d indigence Celle preuve peut venluellement r sulter d autres documents en partieulier de ceux qui peuvent tre produits par l huissier charg du recouvrement de la cr ance par voie d ex cution normale D autre pari la commission s est demand ce que signifiail la notion d indigence dans notre droit actuel Qu est ce qu un indigent It existe encore parait il un certificat d indigence Le d biteur de la pension alimentaire devra t il produire ce docu ment pour
418. us vite r solu dans son ensemble car si les rappels d arr rages aff rents aux revisions en instance seront int gralement vers s au titre des ann es 1973 et 1974 ies b n ficiair s de ces avantages n en subiront pas moins du fait de l rosion nion tatre un pr judice dont tout retard suppl men taire ne ferait qu aggraver la port e Education physique et sportive insuffisance des postes d enseignants par rapport out nouveouz titulaires du C A P E P S8 18358 3 avril 1975 M Fr d ric Dupont signale M te minis tre de ja qualit de la vie Jeunesse et sports que cette ann e apr s de longues tudes sp cialis es 824 candidats au C A P E P S 1974 reconnus aptes enseigner par le jury ont appris que d apr s les cr dits vot s un tudiant sur sept avait une cbance d tre nomm professeur d ducation physique et sportive Le parlementaire susvis qui sait que de nombreux lyc es C E S et d autres tablissements scolaires ne peuvent assurer lie nombre r glementaire d heures d ducation physique faute d enseignants s tonne de ce refus de pourvoir les postes vacants alors que des jeunes qui ont fait des tudes pendant quatre ans apr s le bacca Jaur at et dont ia comp tence a t reconnue par ie jury vont rester sans emploi Le parlementaire susvis lui demande les mesures qu il compte prendre pour rem dier cette situation Charg s de fonctions de conseillers d d
419. uver dans une impasse I lui demande en cons quence l ce qu il compte faire pour r duire les charges financigres des caves coop ratives r sultant des taux d int r t qui leur sont demand s 2 s il ne pense pas que des facilit s nouvelles soient offertes aux eaves coop ratives pour leur permettre de poursuivre le versement d acomptes mensuels aux coop rateurs 3 s il ne eroit pas qu en raison de l importance des stocks invendus il convient de d cider un report sur la campagne prochaine des franches d amortissement des emprunts venant ch ance d iei la fin de la campagne actuelle tant pour les pr ts de diverse nature consentis aux eaves Coop ra tives eomme aux viliculteur eux m mes 4 s il n entend pas demander au Gotvernement de d cider de reporter l automne les diverses ch ances fiscales qui doivent tre signifi es aux viti culteurs comme aux caves coop ratives Routes modification des projets d om nagement routier et autoroutier Villierssur Marne Val de Marne 18584 9 avril 1975 M Kalinsky attire l attention de M le ministre de l quipement sur la d gradation du eadre de vie qu im poserait aux habitants des Hautes Noues Villiers sur Marne ja r alisation des projets routiers jouxtant cette cit plate forme des autoroutes A4 et A87 d viation du C D 33 port 24 m tres de largeur boulevard de Fribergi d viation de la nationale 303 port e 24 m tres route de
420. uvrement des pensions alimentaires Car en fait c est bien de cela qu il s agit Toute la pr paration du dossier de recouvrement par t administration publique incombera au procureur de la R publique et non au comptable du Tr sor qui ne fera qu apptiquer les injonctions qui lui seront donn es par l magistrat Et l apparait le danger que j ai d nonc tout l heure savoir le lien entre l autorit judiciaire et l autorit admini tra tive qui est contraire comme vous le savez nos r gles consti tutionnelics Pour toutes ces raisons je vous demande de bien vouloir adopter notre amendement Applaudissements sur les banes des socialistes et radicaux de gauche M le pr sident La parole est M le pr sident de la commis sion M Jean Foyer pr sident de la commission Je suis en d sac cord avee M Forni sur plusieurs points n est pas exact que te tribunal d instance soit seul comp tent en mati re de pensions alimentaires La r forme du divoree atiribue en cette mati re comp tence au juge des affaires matrimoniales Par ailleurs c projet du Gouvernement ne donne en aucune facon au procureur de la PSpublique le pouvoir de r viser le montant d un pension alimentaire fix e par d cision juridic tionnelle 1 pr voit seulement en son article 3 que lorsqu une d cision juridictionne le aura modifi le montant de la pension le procureur de la R publique devra en cons quence corriger son ta
421. uxquelles donnent lieu l enregistrement des testaments En effet un testament tabli au profit d un seul h ritier est enregistr moyennant l acquittement d un droit fixe de soixante Irancs Par ailleurs un testament tabli au profit de plusieurs h ritiers est enregistr moyennant l acquit tement d un drait proportionnel beaucoup plus lev puisque celui ci est calcul sur la totalit de l actif net partag sans aucun aba te ment Il lui demande donc les raisons d une telle disparit de traitement et s il ne lui semble pas possible d at nuer de telles diff rences dans les tarifs des droits d enregistrement des testa ments L ASSEMBLEE NATIONALE nr 4132 2e SEANCE DU 12 JUIN 1975 qq Personnel des h pitorx b n fice de l indemnit de suj tion au personnel administratif 19476 7 mai 1975 M Flornoy appelle l attention de Mme le ministre de la sant sur certaines dispositions tendant am liorer la situation du personnel hospitalier I semble qu un d cret soit actucilement en cours de pr paration tendant accorder aux per sonnels soignants une indemait de suj tion Il lui fait observer que l h pital public est un ensemble o toutes les cat gories de personnels concourent dispenser des soins aux malades N serait regrettable que l indemnit en cause ne soit pas vers e au personnel administratif I convient d ailleurs de signaler cet gard qu une
422. vantes une augmentation de 5 p 100 dater du i avril 1973 l augmentation de 260 440 francs de Ja prime de vacances la suppression des contrats de six mois pour l embauche du personnel la g n ralisation de la mensualisation la cinqui me semaine de crag s pav s Solidaire de ces travailleurs M D ucolan demande N le ministre quelles mesures il compte prendre pour que sa isfaction soit donn e aux revendications du persunnel le lock out s it lev les heures de travail perdues du fait du lock out soient pay es Transports scolaires sccurit des v hicules et des conditions de transport des l ves 19438 7 mai 1975 M Tourn allire l attention de M le secr taire d Etat aux transports sur les conditions dans lesquelles se d roulent les transports d enfants notamment la campagne La s curit laisse d sirer el on assiste trop souvent des accidents tel celui qui il y a trois mois a co t la vie trois jeunes coll giens de la r gion de Labastide 81270 Les parents leurs associations mus par ce tragique v nement exigent que des garanties scient donn es en mati re de v hicules et de chauffeurs En cons quente il lui demande que des mesures soient prises 1 pour tablir des normes de s curit en ce qui concerne les v hicules nolamment juarante cinqg enfants pour aquarante cind places 2 pour assurer la pr sence d accompagnateurs dans chaque v hieule en
423. ver une petite revanche parce qu il s est trouv tout l heure une majorit ASSEMBLEE NATIONALE M Jean Foyer pr sident de la commission Petite M Guy Ducolon pour voter en faveur de la cr ation d un fonds de garantie qui aurait mieux r pondu aux intcrets des personnes qui ne touchent pas leur pension alimentaire En recourant dans cette affaire au vote bloqu de sinistre m moire voil bien le changement vous essayez fout simplement de tromper l opinion publique Mais vous ne tram perez pas grand monde tar en ce qui nous concerne Nous avons d fendu tout au long de cette discussion comme naus l avions fait pour la loi sur le divorce l id e que pour que les pensions alimentaires puissent tre vers es aux personnes qui ne les touchent pas aujourd hui en d pit des moyens juri diques dont elles disposent un fonds de garantie devait tre cr Vous ne l avez pas voulu mais naus verrons l usage ce que vaut votre loi Si vous maintenez votre demande de vate bloqu le groupe communiste ne participera pas au scrutin afin de d jouer votre petite man uvre M Emmanuel Hamel Vous ne d jouerez rien du tout M Guy Ducolon une petite man uvre que nous trouvons passablement mesquine et ridicule M le pr sident La parole est M le ministre de l conomie et des finances M le ministre de l conomie et des finances Je ne peux pas laisser dire qu il s agi
424. vez maintenu rev tirat il un caract re p nal IL faut aller jusqu au bout de votre syst me monsicur Hamel Emanant d un parlementaire responsable cet amendement est stup fiant el pour ma part j esp re que l Assembl e sera suffisamment responsable pour repousser purement ct simple ment ce genre de plaisanterie M le pr sident Quel est l avis de la commission M Pierre Charles Krieg rapporteur Monsieur le pr sident la commission n a pas cu examiner cet amendement Mais je crois pouvoir indiquer sans trop m avancer que si elle en avait t saisie elle l aurait rejet ASSEMBLEE NATIONALE 4102 Je ne veux pas cette heure tardive faire de l esprit je sugg re n anmoins M Hamel de proposer que les d cisions de justice soient tatou es sur le corps du eondamn afin qu elles ne puissent tre effac es et donc toujours visibles Cela dit je pr cise qu il n existe pas de casier judiciaire n 3 Aux termes de l article 768 du code de proc dure p nale le greffe de chaque tribunal de grande instance re oit des fiches constatant un certain nombre de condamnations et la proposition de M Hamel n entre pas dans le cadre ainsi d fini Certes la d ch ance de l autorit parentale ou le retrait de tout ou partie des droits y attach s peuvent figurer sur les fiches en question ces peines pouvant tre prononc es en application de l article 378 du eode civil par un jugement p nal e
425. x agriculteurs cu difficult 19431 7 mai 1975 M d Harcourt attire l attention de M te ministre de l agriculture sor l angoisse des agrivulieurs devant la d gradation de leur revenu Des mesures conomiques et sociales non 1 pligeables ont et prises mais clles ne sont pas suffisantes pour cimpenser la continuelle perte de revenu subie par les agri culteur 11 est esscatiel que des mesures soient prises d urgence notiunmint le d blocage de pr ts sp ciaux pour l achat d aliments du b tail et la mise la disposition des leveurs de bl d natur au cours mondial tpuisqa il co te actucliement exporter et le report d n an des annuit s 19735 des pr ts contraet s par les agriculteurs aupr s du cr dit agricole I apparait aussi indispen sable d obtenir de Bruxelles l application Imm diate de laug mentation du pris indicatif du lait Initialement pr vac pour septembre et qui est de 4 p 100 tout en tenant compte de l aug mentation sensihle des frais de collecte d une part et d autre part le r tablissement des prix d intervention pour les vaehes de r forme et les jeunes bovins 11 est anormal que le prix d intervention des vaches de r forme n ausmente que de 0 8 p 100 par rapport la pr c dente campagne et celui du jeanc bovin de 2 7 p 100 alors que le prix lt urientation annonc Bruxelles tait de 7 p 100 Il parait enfin souhaitable que es primes r cemment accord es par le Gouverne
426. ypoth se o sa r ponse serait n gative de recher cher les faits susceptibles d avoir surpris la bonne foi de son r dacteur afin d apporter au public tous les apuisements n ces saires Calanites agricoles fluide aux producteurs de fruns de l Ard che et de la Dr me 19519 7 mai 1975 M Torre expose M le ministre de l agriculture qu aupres uvoir t vietimes de la grele en juillet 1973 puis du gel en avril 1974 les euliures fruiti res de l Ard che et de la Drome viennent de subir une fuis encnre les m faits du gel en avril dernier Cette ealamit porte un nouveau coup aux pro ducteurs de fruils alors que depuis une vingtaine d ann es le prix des r coltes en francs constants n a cess de baisser et que l augnien tation consid rahle des charges de culture place de nombreux arboriculieurs dans une situation financi re catastrophique Aussi lui demande t il s il envisage de prendre tr s rapidement des mesures exceptionnelles afin de pallier les insuffisances du r gime d assu rance et de marquer la solicitude des pouvoirs publies l gard d une professinn qui a consenti de co teux efforts pour la mise sur pied de groupements de producleurs la modernisation des m thodes de production et une meilleure adaptation aux exigences du march natinnal et de l exporlation Assurance vieillesse revalorisation des pensions des retrait s de Office cherifien des phusphates 19522 8 mai 1975 M

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