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Gestion des eaux du bassin de la Haute Comoé (Burkina
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1. Gestion des eaux du bassin de la Haute Como Burkina Faso Dr Julien cour 16 06 2010 W iii Sommaire SOMIMATE nn AT Ntrto ee ct i 2 Abbreviations ANACTORYMES 542 RES CR Re Le TS ee 3 LISTE DES TABLEAUX sinusite aient ai 5 LISTE DES FIGURES mins ue ent en anna nent 5 INTRODUCTION minnan G 6 a R en Ra Rs A i 6 i O DE 1 53 70 3 b d A A na ne dt A ER ed 8 1E2 gt Pr sentation der Etude 2220930040204006 00 cR aA0 EE N I Sie 8 2 GESTION DE L EAU DANS LA ZONE D TUDE seen 9 2 1 G n ralit s sanusa n i a tn asie Na ann Ass tn 9 2 2 Disponibilit et usage de Peau Es SR RAR RAS Ra Ne PR mA aNRS 11 3 LES OUTILS DE GESTION DE L EAU EXISTANTS ET LEUR UTILISATION POTENTE LEE SES 2A ee Re ne OA ce nee 16 3 1 Les outils de gestion existants innrininnainndinininininssteniesantsns 16 3 1 1 Le mod le CST Como Simulation Tool 17 3 1 2 Appropriation du CST par le CLE 28e din Neal 20 3 1 3 Multi tape du programme stochastique lin aire eeeeeeeseeeeeseeereeeeeserereseresressesereses 22 3 14 DONN E OSDOMDISSESS SE NAS de de de 26 3 1 5 Donn es manquantes disnnnninnihsnatinnnmainisnandienttidntihslst 28 4 N GOCIATION DES DROITS D EAU POUR UNE IRRIGATION AM LIOR E DU SYSTEME DE RARPIGU LA ES Re NRA Tin a ee oh ne 29 4 1 Renforcement des possibilit s de n gociation du syst me d irrigation de Karfigu la 32 4 2 Assurer l approvisionnement en Eau ses 34 4 2 1 Solutions de gestion
2. Le d bit de la Como en aval des plaines de Karfigu la ou d bits environnementaux Les premiers essais ex cut s l aide du mod le CST et le fait qu il s ex cute sous Excel a montr qu il a un fort potentiel son principal avantage tant sa simplicit Il y a en tout cas un certain nombre de questions qui doivent tre r solues avant de pouvoir effectivement le rendre utile aux gestionnaires de l eau Les principales am liorations requises sont les suivantes 1 D bogage Il y a un certain nombre de programmes bugs qui emp chent son utilisation normale Ces erreurs de programmation devraient tre assez faciles r soudre car le CST est d velopp en utilisant VBA Traduction l outil le mode d emploi et les autres documentations sont en anglais ce qui freinent leur utilisation potentielle au Burkina Faso Le CST et la documentation connexe doivent tre traduits en fran ais Le manuel de l utilisateur et surtout les tutoriels sont tr s limit s ils doivent tre am lior s et compl t s Des exercices adapt s la r alit de la situation dans la r gion devraient tre construits pour que l utilisateur apprenne utiliser les diverses composantes de l outil Ces exercices doivent tre labor s dans un ordre qui augmente la complexit des t ches accomplir par l utilisateur On distingue plusieurs simulations qui exigent plus de travaux de mod lisation et de programmation
3. t construits au d but des ann es 1970 tandis que les barrages de Lobi 6 M m3 de Toussiana 6 M m3 et de Moussoudougou 38 M m3 ont t respectivement construits en 1976 1982 et 1991 Cela signifie que bien que la disponibilit de l eau ait augment les zones irrigu es n ont pas t accrues En effet la SOSUCO et le p rim tre de Karfigu la disposaient de suffisamment d eau pour mener leurs irrigations L quilibre qui r gnait a t perturb lorsque les barrages notamment celui de Moussodougou a t construit en 1991 Les agriculteurs de Karfigu la ont alors d cid que ce barrage leur permettrait de doubler leur temps de culture Ce barrage a galement permis la SOSUCO de construire un syst me d irrigation gravitaire d pendant des apports fluviaux de la Como et de Yanon abandonnant ainsi le pompage de l eau des diff rents barrages de la r gion Gr ce l eau du barrage qui constitue une source disponible pendant l ann e la SN SOSUCO a maintenu l irrigation d appoint pendant la saison des pluies et l irrigation totale pendant la saison s che Le tableau 3 pr sente la superficie cultiv e et les rendements de la canne sucre obtenus de 1980 2005 Bien que la disponibilit de l eau ait augment avec la construction des deux barrages la production de canne sucre qui offrait un tonnage moyen de 7 13 t ha avant 1991 date de la 14 construction du barrage de Moussodougou est pass
4. a Les utilisateurs informels agriculteurs sur les rives de la Como ne sont pas mod lis s de la m me fa on que la demande en eau ils sont consid r s comme b n ficiant du d bit environnemental En supposant que l irrigation informelle augmentera dans la r gion ils sont soutenus par une s rie de projets subventions etc ils doivent tre inclus au m me titre que la demande en eau b Il n y a aucune connexion entre la conduite Est de Toussiana et la conduite Ouest celle qui existe permet la SOCUCO de r pondre la demande de l ONEA ou la partie ouest du champ de canne sucre en cas de besoin le barrage Moussoudougou est vide par exemple 19 c Les d bits de Karfigu la et des champs de la SOCUCO ne sont pas mod lis s Cette derni re semble avoir une forte influence sur le d bit aval de la prise de V UCEPAK de la rivi re Como En effet les eaux de drainage de la SOSUCO remplissent le lac Lemeroudougou qui son tour alimente la Como par un canal d Le barrage de Lobi a t mod lis en utilisant son stockage initial mais il est tellement fragilis car sa capacit r elle est pass e de 6 pr s de 2 Mm Cette hypoth se tend augmenter de mani re significative la disponibilit de l eau dans la plaine e Le d bit environnemental tel que mod lis ne refl te pas la r alit En r alit il est rel ch par la SOSUCO mais une bonne quantit de ce d b
5. alis un diagnostic rapide du syst me d irrigation de Karfigu la et identifi un certain nombre de travaux de r habilitation r aliser afin d am liorer le fonctionnement hydraulique du syst me Le CNID B 2009 et Diallo 2006 montrent que l un des principaux probl mes rencontr s par les agriculteurs est la quantit insuffisante d eau qu ils re oivent pour l irrigation Les rapports montrent que le manque d eau est en partie d l tat du syst me d irrigation infrastructures d t rior es et au fait que selon les agriculteurs la SN SOSUCO ne lib re pas assez d eau Apr s la construction du barrage Moussoudougou en 1991 la SN SOSUCO a adopt un d bit de 300 1 s pendant la saison s che pour les utilisations en aval ce d bit a permis l irrigation de 350 ha de riz mais plus tard ce montant a t r duit au minimum autoris un d bit environnemental de 150 1 s Les agriculteurs de Karfigu la ont fait face cette baisse en r duisant les superficies cultiv es pendant la saison s che deux ou trois au choix des cinq coop ratives sont autoris es irriguer leurs terres chaque saison s che Il semble que la SN SOSUCO soit r ticente lib rer plus d eau pour le p rim tre irrigu de Karfigu la parce 29 qu elle consid re qu une grande partie de cette eau est perdue avant d atteindre effectivement les champs de riz Diallo 2006 et ocommunication personnelle du responsable en en irrigation de la SN SOSUC
6. che diff rente dans le processus Les premi res feuilles sont utilis es pour traiter les donn es sur les pr cipitations quotidiennes ant rieures elles seront int gr es sous un pas de temps d cennal en cinq tapes suivant l arbre des sc narios de l outil Chaque ann e ant rieure est divis e en six tapes cinq plus une saison s che qui calculent leur tour les deux premiers moments partir des moments calcul s partir des v nements enregistr s les ann es similaires sont classifi es selon trois niveaux haut moyen faible de chaque tape Sur une autre feuille les probabilit s de chaque branche des sc narios de pr cipitations sont calcul s partir des enregistrements ant rieurs et en utilisant des algorithmes programm s sous VBA Les matrices de transition de Markov sont aptes pour le d compte des transitions haut moyen faible entre les tapes des diff rents v nements historiques Sous VBA ces matrices de Markov sont habilit es la construction des arbres de probabilit s conditionnelles une seule matrice de probabilit correspondant chaque tape La matrice de probabilit peut tre adapt e suivant le niveau haut moyen faible des pr visions d velopp es en collaboration avec ACMAD Apr s le choix des s quences similaires de pr cipitations d cennales suivant chaque tape et suivant chaque classification une autre feuille de calcul Excel construit un sc nar
7. et appr ci est le CST N anmoins le MSSLP a t d crit et son utilisation est possible sur la base de la documentation fournie par ses concepteurs Le CST et MSSLP sont d crits et valu s dans les sections suivantes Le MSSLP est un outil qui a t d velopp et concu pour optimiser la gestion de trois barrages et les usages d eau dans la zone d tude Le CST a t d velopp pour r pondre aux demandes formul es par les membres du CLE Il s agit d un mod le de simulation d terministe plus simple que le MSSLP Le CST a donc t labor premi rement pour identifier les usages de l eau et les les demandes exprim es afin de faciliter la communication entre les usagers de l eau dans le 16 CLE Les concepteurs du mod le MSSLP ont envisag de le mettre la disposition du CLE une fois que ce dernier aura ma tris l utilisation du CST C est ainsi que Etkin 2008 29 affirme que Le mod le de simulation d terministe n est qu une premi re tape dans un processus visant utiliser la technologie de l information pour am liorer la gestion int gr e des ressources du bassin du fleuve Como Bien que le mod le de simulation fournisse aux gestionnaires de l eau et aux utilisateurs une am lioration et une connaissance unanime sur la dynamique du syst me il ne peut pas d crire explicitement l incertitude de l coulement fluvial et les pr cipitations En outre il ne fonctionne que dans une capacit
8. gociation d un meilleur droit de l eau pour le syst me d irrigation de Karfiguela 2 GESTION DE L EAU DANS LA ZONE D TUDE 2 1 G n ralit s La zone d tude est situ e dans un sous bassin de la rivi re Como dans le Nord du bassin de la Haute Como Le fleuve Como prend sa source au Burkina Faso constitue la fronti re entre le Burkina Faso et la C te d Ivoire et s coule ensuite travers la C te d Ivoire dans le golfe de Guin e La figure 1 illustre cette description C te d ivoire Figure 1 Emplacement de la zone d tude dans le bassin de la Como Source Projet WAIPRO Le fleuve de la Como a environ 750 km de long c est une source importante d eau pour l agriculture Une partie de ce fleuve traverse au Nord de la C te d Ivoire le site du parc national de la Como qui a t d sign patrimoine mondial de l UNESCO Barrage de Toussiana Barrage de Moussoudougoi Barrage de Lobi A 6 o Q Omog Routes principales Voie ferr e Rivi res Pipeline Prise d eau SN SOSUCO Canaux et drains K Cascades de Banfora BA Prise d eau UCEPAK x H Usines SN SOSUCO SN SOSUCO canne a sucre VEE Bl Station ONEA Banfora UCEPAK p rim tre de Karfiguela 6 Prise d eau SN SOSUCO Lac et zones humides Zones cultiv es irrigu es et pluviales E 1 200000 2 4 Kilometers _ WAIPRO 2010 From SPOT images google earth Figur
9. la 8 4 Toussiana 3 6 ONEA 0 5 D bits de base 13 7 Pirates 9 5 D bits environnementaux 27 Total 49 7 D bits impr vus 2 6 Total 55 1 Les chiffres en rouge et en italique repr sentent des incertitudes importantes concernant les donn es Conform ment la d finition du d bit environnemental les demandes en eau pour Karfigu la et les utilisateurs pirates ne sont pas fiables Les diff rentes tudes semblent prouver qu il y a un d ficit en eau dans la r gion variant entre 2 et 5 millions m par an et bien qu il existe des incertitudes pouvant influencer les r sultats de la mod lisation ces r sultats semblent confirmer ce qui est observ sur le terrain En 2009 2010 il y avait effectivement un d ficit d eau de 3 4 millions m pour irriguer 350 ha de riz Karfigu la mais les membres du CLE et un agent en irrigation de la SOSUCO ont affirm que 12 la raison r elle tait le faible niveau d eau observ e dans le barrage la fin de la saison pluvieuse de 2009 La figure 3 montre les estimations de la quantit d eau disponible pendant toute l ann e ainsi qu en saison s che on retrouve aussi la demande en eau de la r gion sur la base des donn es fournies par les travaux de l AEDE 2009 et de Roncoli et al 2009 La disponibilit et la demande en eau ont t estim s pour la saison s che 2008 2009 en consid rant que Karfigu la irrigue 350 ha de riz pendant la sai
10. an en utilisant un temps de dix joursl pour chaque p riode de dix jours le mod le simule l quilibre de l eau en utilisant les entr es hydrologiques pr vues et les besoins en eau L utilisateur peut utiliser l algorithme du mod le CST ou manuellement ins rer les donn es d entr es et les horaires de demande afin d allouer la ressource la demande en eau L ann e hydrologique utilis e dans le mod le CST commence le ler juillet ce qui ne correspond pas au d but de la saison des pluies Cette pr occupation devrait tre discut e avec les concepteurs afin de savoir s il s agit d un choix judicieux de la part des utilisateurs Pour chaque pas de temps une s rie de pr l vements et de prises doit tre fix e soit manuellement ou en utilisant le mod le int gr ces s ries sont appel s des d cisions dans le CST Il y a six d cisions qui doivent tre d finies ce sont 1 2 et 3 Identifier respectivement chacun des trois r servoirs 4 Relier le syst me d irrigation de la SOSUCO celui de la Como 5 Relier le syst me de distribution d eau de Banfora la Como 6 Relier la prise d eau de Karfigu la la Como Il y a trois autres n uds du syst me qui peuvent tre calcul s partir de ces 6 d cisions 18 7 Quantit d eau totale d riv e de la Como 8 Le d bit aval aux d rivations de la Como et le d bit amont la prise de la plaine de Karfigu la 9
11. des approvisionnements 34 4 2 2 Solutions de gestion des demandes ses nf sn tes annee 36 CONCOURS a ee A ee ne ne ed ee d 025k 38 Bibliographie nedisan E ent AR tr E E a R STS 39 La traduction vers le fran ais de ce rapport r dig en anglais a t faite par Gael Ndanga ing nieur 21E promotion 2010 en ao t 2010 Une relecture a en t faite par Herv L vite en septembre 2010 Abr viations CILSS Comit Inter Etats de Lutte contre la S cheresse dans le Sahel DADI Direction de l Am nagement et du D veloppement de l Irrigation du MAHRH DGGR Direction G n rale du G nie Rural DGPSA Direction G n rale des Pr visions et de la Statistique Agricoles DGRE Direction G n rale des Ressources en Eau DGRH Direction G n rale des Ressources Halieutiques DMN Direction de la M t orologie Nationale DRAHRH Directions R gionales de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques Sue Direction provinciale de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques de la Como IGB Institut G ographique du Burkina Faso INSD Institut National de la Statistique et la D mographie TWMI International Water Management Institute MAHRH Minist re de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques ONEA Office National de l Eau et de l Assainissement ORSTOM Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre Mer main
12. e dans les 3 petites cuvettes de la zone d tude ORSTOM produit la simulation du stockage du barrage et des flux hydrologiques en utilisant des donn es historiques de pr cipitations et la demande estim e en eau Les donn es qui ont t recueillies et le travail de mod lisation r alis pour le d veloppement du CST et du MSSLP sont une source de donn es tr s importante La reconstitution historique des d bits entrants du barrage et le niveau de stockage constituent des donn es importantes produites par ce projet 3 1 5 Donn es manquantes Il y a un certain nombre de donn es qui font d faut dans la zone d tude Les donn es figurant dans la pr sente section sont celles qui ont t identifi es comme n cessaires une meilleure gestion des ressources naturelles dans la r gion et en particulier celles qui aideraient le CLE mieux r partir l eau entre les utilisateurs Outre les lacunes de la pluie climatiques donn es des stations de mesure les donn es manquantes qui ont t identifi s sont les suivants La demande en eau nette des champs de canne sucre afin de comparer l eau d riv e de la rivi re l eau r ellement utilis e par les plantes de canne sucre Ces donn es seraient tr s utiles pour v rifier la productivit de l eau lev e que la SN SOSUCO pr tend avoir 28 En effet une analyse des donn es de production historique de la SOSUCO montre que les superficies cultiv es par l
13. engrais au niveau des exploitations pour affiner les recommandations en cours 2 4 Essais participatifs de vari t s adapt es gr ce des essais de d monstration 3 Renforcement des capacit s synth se et diffusion des le ons apprises 3 1 Am liorer les relations avec les services connexes Le renforcement des capacit s n gocier de l UCEPAK aboutira une plate forme commune pour la discussion et de simples changes des fins techniques 3 2 Synth ses diffusion et communication Diffusion des r sultats 3 3 Ateliers de travail 4 1 Assurer la 4 1 1 Coordination de la mise en Assurer que les travaux de r habilitation coordination ont effectivement contribu S E uvre de la surveillance et de iy b g n rale du projet l valuation du projet l tablissement des droits de l eau sur le WAIPRO PO p rim tre Contribue analyser le cadre de travail A a eGanalyce deld institutionnel mis en place dans la Haute politique de l eau p Como 4 2 2 Faire l examen du Programme PRADPIS en vue d y 4 2 Support au int grer les programmes prioritaires C de petite irrigation des pays du des pays du Sahel palle 4 2 3 Identifier analyser et diffuser les bonnes pratiques de ma trise de l eau pour l irrigation petite chelle des deux pays du projet 1 1 OBJECTIFS Les objectifs de cette tude sont les suivan
14. les discussions et n gociations au sein du CLE et en particulier celles qui ont lieu lors des r unions du comit Sur la base des discussions tenues avec le chef la plaine l organisme responsable de l outil devra regrouper les caract ristiques suivantes 1 ny comit restreint 20 1 La neutralit face tous les usagers de l eau 2 La l gitimit de contribuer r ellement aux n gociations 3 Poss der des ressources humaines avec des comp tences en hydrologie mod lisation analyse de donn es etc 4 Poss der des ressources humaines avec des comp tences en informatique Etre autoris faire partie du comit restreint Sur la base de la discussion tenue avec le chef de plaine plusieurs organisations impliqu es dans la gestion de l eau ont t valu es en fonction des caract ristiques num r es ci dessus afin d appr cier leur capacit g rer le CST L valuation a donc t donn e sous la forme d un exercice qui ne saurait tre r utilis ou cit tel quel La liste des organisations qui ont t valu es n est pas exhaustive et l identification de l organisme impliquera une v ritable participation des diff rentes parties prenantes locales Le tableau 4 montre les r sultats de cette valuation Tableau 4 valuation de la capacit des institutions accueillir le CST Ressource Ressource Institution Neutralit L gitimit huma
15. offrir une alternative aux agriculteurs d plac s des champs de la SOSUCO et le soutien politique des minist res provinciaux et r gionaux de l agriculture sont des arguments que les agriculteurs peuvent utiliser lors des n gociations Cependant le poids conomique de la SOSUCO sa forte position en tant que gestionnaire des trois barrages le d ficit hydrique connu dans la r gion la productivit de l eau apparemment faible et le manque de donn es concernant les besoins en eau et les utilisations du syst me de Karfigu la sont des facteurs qui donnent la SOSUCO la possibilit de n gocier le droit l eau Plusieurs voies peuvent tre envisag es pour renforcer les possibilit s de n gociation du syst me d irrigation de Karfigu la Une mani re de r soudre le probl me est de r soudre le d ficit hydrique qui affecte souvent la zone ainsi la SN SOSUCO sera moins r ticente lib rer plus d eau d faut le p rim tre de Karfigu la s alimentera partir d autres sources Une autre solution consiste am liorer la productivit de l eau laisser de l eau tout en conomisant Le fait que les gestionnaires du p rim tre de Karfigu la soient incapables de pr senter leur demande en eau leurs usages et la productivit lors de la n gociation constituent des facteurs limitant parce que ce sont les arguments avanc s par la SN SOSUCO pour limiter les l chers d eau Au cours des n gociations la SN SOSUCO utilise des argument
16. 06 Les processus de recharge des syst mes aquif res en milieu semi aride cas de la commune de Bobo Dioulasso Projet Eaux Souterraines 32p e SN SOSUCO 2005 Communication 1 La Culture de Canne Sucre selon le mode de Production Biologique la SN SO SU CO 39 e WAIPRO CILS IWMI 2009 Am lioration de la s curit alimentaire en Afrique de l Ouest par le biais de la revitalisation des performances et de la productivit des syst mes irrigu s et de la promotion de la petite irrigation projet CILS IWMI USAID 21p 40
17. 8 55 t ha Cette augmentation du rendement ne refl tait gu re la hausse plus importante de la disponibilit en eau Ce constat peut avoir plusieurs origines par exemple l augmentation du rendement de la canne sucre serait plus notable mais en termes de production de sucre elle serait moins importante cause d une perte d efficacit du m canisme de transformation Tableau 3 Surfaces de canne sucre cultiv es par la SOSUCO et rendements obtenus de 1980 2005 Ann es Surfaces Cultiv es ha Rendements t ha 1980 1981 3749 8 6 8 1981 1982 3762 7 55 1982 1983 3719 9 7 45 1983 1984 3714 8 7 08 1984 1985 3773 9 7 25 1985 1986 3746 8 7 19 1986 1987 3615 4 7 31 1987 1988 3731 9 6 99 1988 1989 3589 8 6 11 1989 1990 3659 8 7 59 1990 1991 3448 3 7 19 1991 1992 3550 9 8 07 1992 1993 3570 7 88 1993 1994 3603 8 64 1994 1995 3559 9 8 14 1995 1996 3510 8 06 1996 1997 3584 6 8 9 1997 1998 3639 8 7 99 1998 1999 3498 2 7 08 1999 2000 3597 8 76 2000 2001 3625 6 9 76 2001 2002 3681 1 10 01 2002 2003 3671 93 10 02 2003 2004 3754 7 8 59 2004 2005 3671 51 7 83 Source SN SOSUCO 2005 15 Il serait important d analyser l volution du bilan de la ressource en eau des ann es 1975 2010 elle pourrait aider mieux comprendre l impact des barrages sur l volution de la demande en eau mais les donn es requises pour une telle analyse ne
18. Facteurs n gatifs Xx D ficit global de l la r gi Existence d un CLE dynamique FE PRESS L eau parvenant aux parcelles rizicoles Groupements prompts et habilit s P P P est insuffisante discuter et n gocier X Poids politique social emplois et Une l gitimit historique qui conf re conomiaue de la SN SOSUCO le droit aux producteurs de Karfigu la de faire pr valoir leur droit l eau X Mauvaise connaissance des usages de l eau et des besoins exprim s sur le Volont politique changer et supporter ne no PORTA PP p rim tre de Karfigu la le d veloppement de l irrigation de contre saison X Faible productivit de l eau sur le 4 P P syst me de Karfigu la Un d partement r gional et provincial Y bien fond X D s quilibre entre la SOSUCO et Karfigu l Multiplicit des projets subventionn s aigueta WAIPRO MCA DADI etc X Le Burkina ne dispose pas pr sentement d un droit de l eau Existence des outils d aide la d cision X Aucun contr le du m canisme de prise de 31 d cision du CLE X Les OSB ne sont pas utilis s Il y a un certain nombre de conditions favorables qui devraient permettre au syst me de Karfigu la de n gocier l eau dont elle a besoin Le CLE de la Como est l un des plus actifs et des plus r ussi du Burkina Faso L existence du CLE le fait que le syst me ait t con u pour
19. Les mesures manag riales pourraient tre appliqu es aussi bien qu avec la SN SOSUCO Roncoli et al 2009 explique que bien que la productivit de l eau est d j lev il y a encore des am liorations apporter La SN SOSUCO est en train d essayer d am liorer sa productivit de l eau en effet environ 60 hectares de champs de canne sucre sont aujourd hui irrigu s L analyse r alis e par Ballo 2010 a r v l la pr sence de fer 26 mg l dans l chantillon analys mais il a consid r que cette eau tait utilisable pour l agriculture 36 gr ce l irrigation souterraine au goutte goutte Si l irrigation goutte goutte am liore la productivit de ces parcelles l objectif sera d augmenter progressivement la superficie des terres irrigu es au goutte goutte Environ 600 hectares de champs de canne sucre sont irrigu s l aide d arroseurs qui ont une productivit plus faible mais la SN SOSUCO est r ticente abandonner ces gicleurs Les metteurs avec d autres m thodes permettront la SN SOSUCO d atteindre des zones qui sont difficiles irriguer L utilisation des metteurs exigent beaucoup plus de main d uvre par rapport aux autres techniques d irrigation le maintien de ces metteurs est donc une fa on de cr er des emplois 37 Conclusion Bien qu il y ait plusieurs projets de d veloppement et d tudes men es dans le secteur il y a encore quelques informations essen
20. O ou encore qu elle n est pas correctement utilis e par les agriculteurs de Karfigu la Le CNID B et Diallo 2006 confirment qu il y a des pertes importantes dans le syst me Les travaux de r habilitation qui seront men s par le projet WAIPRO devraient permettre de r duire partiellement ces pertes mais des efforts devront tre faits sur la gestion et la maintenance du syst me afin d assurer que les travaux de r habilitation atteignent leur objectif Les discussions tenues avec les dirigeants de coop ratives ont montr qu une partie des probl mes li s l entretien des canaux et des drains et la r ticence des agriculteurs payer leurs frais provient de la frustration des agriculteurs La frustration est all e croissante au fil des ann es les agriculteurs ont pr par leur terre mais n ont pas pu obtenir de l eau pour leur culture en quantit et au moment opportun En 2009 des n gociations ont eu lieu au cours des r unions du comit restreint la fin de la saison des pluies Sur la base du niveau d eau assez faible dans les barrages la SN SOSUCO a d clar que la surface de Karfigu la irriguer pendant la saison s che serait de 150 hectares Ces 150 ha devraient tre irrigu es l aide du d bit environnemental lib r par la SN SOSUCO mais les agriculteurs se plaignent de ne pas obtenir suffisamment d eau pour irriguer les 150 hectares de riz Par cons quent certains agriculteurs ont d abandonner une pa
21. Ressources Halieutiques MAHRH Cellule de Gestion du plan d action fili re Riz Burkina Faso 46p e DPAHRHC 2009 Programme d activit s sur le p rim tre irrigue de Karfiguela campagne 2009 janvier a d cembre 2009 Minist re de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques Direction Provinciale de l agriculture de l Hydraulique et des Ressources halieutique de la Como To A chef de plaine Banfora Burkina Faso e DREDC 2005 Monographie de la province de la Como Direction R gionale de l Economie et du D veloppement des Cascades Minist re de l Economie et du d veloppement du Burkina Faso Unit Progr s Justice 2005 e Etkin D 2008 e INERA 2007 profil du bassin de la Como Burkina Faso rapport technique 31p e Kiemd N 2010 Etude d valuation technique et financi re des travaux de r fection du p rim tre irrigu de Karfigu la Rapport provisoire 25p e NOMBRE A 1984 Pr sentation du p rim tre am nag de Karfigu la HER 5p e Orstom 1997 Synthese des travaux effectu s sur hydram Orstom Ouedraougo A Burkina Faso e Roncoli C Krishen P Etkin D Sanon M Some L Dembele Y Sanfo B J Zoungrana J Hoogenboom G 2009 From Management to Negotiation Technical and Institutional Innovations for Integrated Water Resource Management in the Upper Comoe River Basin Burkina Faso Environmental Management 2009 44 695 711 e Sauret E 20
22. a SOSUCO n ont pas augment de mani re significative depuis la construction des barrages et leurs rendements moyens n ont augment que de 7 1 environ 8 5 tonnes de sucre par hectares L augmentation du rendement ne peut pas tre suffisante pour justifier l utilisation de l eau des barrages par la SN SOSUCO L eau stock e dans les trois cuvettes avec une attention particuli re accord e la cuvette de Lemeroudougou et le volume d eau qui retourne la rivi re Como Les volumes d eau au niveau de la prise de la SOSUCO pour les utilisations en aval Les volumes d eau entrant par la prise de Karfigu la La surface cultiv e par les agriculteurs informels les types de cultures le nombre de motopompes etc La demande en eau brute et nette du syst me d irrigation de Karfigu la Au niveau du syst me d irrigation de Karfigu la il y a un certain nombre de donn es qui seraient n cessaires pour mieux g rer et mieux valuer la productivit du syst me Cela inclut des donn es hydrologiques agronomiques et socio conomiques Le manque de donn es concernant le syst me d irrigation de Karfigu la peut limiter sa capacit n gocier les droits de l eau et une quasi absence des donn es peut nuire la capacit du CLE prendre des d cisions rationnelles concernant la r partition de l eau 4 N GOCIATION DES DROITS DE L EAU POUR UNE IRRIGATION AM LIOR E DU SYST ME DE KARFIGU LA Le CNID B 2009 a r
23. ables de d cision La contrainte qui d finit la dynamique des r servoirs et le transport dans le r seau L outil de simulation des barrages est constitu de plusieurs feuilles de calcul li es dans un seul classeur Microsoft Excel Bien qu il existe certaines similitudes entre les deux outils de simulation de barrage OSB le MSSLP diff re du CST L ensemble des variables de d cision du MSSLP est optimis par une fonction objective elle d termine l ensemble des d bits lib r s par le barrage ce qui permet de minimiser les d ficits tout au long de l exploitation et de sauvegarder le volume de stockage des barrages Les param tres d crivants les apports futurs et les pr cipitations avenirs sont exprim s de mani re probabiliste en utilisant un arbre de sc narios Le MSSLP est un excellent outil de base tandis qu Excel offre un grand ensemble de param tres d entr e et des d cisions de sortie le traitement des donn es est programm sous VBA alors que le MSSLP est con u sous GAMS avec une interface du classeur Excel La structure et les composantes du MSSLP sont pr sent es dans la section suivante 22 3 1 3 1 Structure et interface de l outil MSSLP Les diff rentes composantes de l outil MSSLP sont r sum es d apr s Etkin 2008 dans le paragraphe ci dessous L OSB est constitu de plusieurs feuilles de calcul li es dans un seul classeur Microsoft Excel Chaque feuille de calcul effectue une t
24. agnostic Participatif Rapide et Planification des actions DPRP a t r alis Ce rapport apportera une valeur ajout e au DPRP travers l analyse de la gestion des eaux du bassin de la Haute Como et aidera d montrer que les travaux de r habilitation contribueront accro tre durabilit du p rim tre irrigu de Karfigu la Le tableau 1 ci dessous d montre comment est ce que cette tude parviendra r pondre aux objectifs et activit s qui sont d crits dans le cadre du projet WAIPRO Tableau 1 Contribution de l tude au programme WAIPRO Objectifs Activit s Contributions 1 1 Diagnostic Participatif Rapide et Planification des actions E nr i Z lt C est une activit du projet en elle m me entreprendre sur les syst mes 1 Analyse participative des irrigu s 1 2 Le benchmarking des contraintes et des atouts d un performances p rim tre irrigu 1 3 Analyse de la productivit et de la rentabilit du riz et des cultures mara ch res 2 1 Am liorer le transport la distribution et le management de l eau au niveau des parcelles Redynamiser le CLE par le 2 Mise en uvre des interventions pour accroitre la productivit et la performance dans certains syst mes irrigu s 2 2 Renforcement des associations des usagers de l eau renforcement des moyens d interventions de l UCEPAK dans les n gociations du CLE 2 3 Essais participatifs sur les
25. aphie de la province des d partements et de la province de Como 27 Outre les donn es produites par les institutions nationales les donn es nombre de membres la superficie par membre etc peuvent tre obtenues aupr s des utilisateurs comme la SOSUCO et P UCEPAK La SN SOSUCO collecte quotidiennement des donn es agro climatiques et les volumes d eau d riv e de la Como et les apports de la rivi re Yanon La SN SOSUCO recueille galement un certain nombre de donn es telles que leur production annuelle de canne sucre de sucre d alcool et les produits secondaires la production et leurs rendements Elle rel ve galement les niveaux du barrage mais cette activit n a commenc que r cemment parce qu il n y a pas de donn es disponibles sur le volume d eau stock e du barrage Une autre source importante d informations et de donn es sont les nombreux projets et rapports d tude produits au fil des ans sur le bassin du fleuve Como Les donn es et informations collect es et produites par ces projets est une source importante d informations Les donn es produites par ces tudes sont les suivantes Le projet INACO ORSTOM a recueilli des informations concernant les syst mes d irrigation au Burkina Faso entre autre le syst me d irrigation du p rim tre de Karfigu la D AEDE a publi les estimations de l eau disponible la demande en eau pour les diff rents usagers de l eau et la quantit d eau stock
26. arfigu la afin de n gocier avec la SN SOSUCO un certain nombre de mesures doivent tre prises Les travaux de r habilitation pr vus par le projet WAIPRO devraient aider le syst me d irrigation de Karfigu la am liorer sa productivit de l eau Le projet WAIPRO devrait ainsi fournir des outils de suivi qui aideront l UCEPAK comprendre ses besoins en termes d eau de surveiller et d valuer sa propre productivit Les actions pr vues par le projet WAIPRO sont de renforcer la production agricole l chelle de la parcelle et l organisation de la gestion du p rim tre qui peut prendre plus de temps que la r habilitation du syst me d irrigation Il y a un risque que la r habilitation du syst me d irrigation ne suffise pas elle seule accro tre la productivit tout au moins au d but les coop ratives et leurs agriculteurs pourraient boycotter le suivi de leur productivit si elle est faible Il est donc important de mettre en place un syst me de surveillance long terme qui montre l augmentation de la productivit au cours des ann es Dans ce cas m me si la productivit de l eau n atteint pas le niveau de la SN SOSUCO les agriculteurs de Karfigu la seront en mesure d utiliser l augmentation de la productivit de l eau comme un argument scientifique pour demander et n gocier plus d eau Pour s assurer que le syst me de contr le est utilis sur le long terme les agriculteurs et les coop ratives doivent comp
27. au minimum requis Bas sur le diagnostic effectu et les discussions tenues avec les agriculteurs et les gestionnaires locaux il est clair que le syst me d irrigation doit b n ficier d une quantit d eau fixe dans un intervalle de temps convenable Cela ne peut tre atteint qu en renfor ant la capacit du syst me d irrigation de Karfigu la n gocier un droit de l eau avec le SN SOSUCO durant les r unions du CLE Actuellement il n existe pas de droits juridiques sur l eau au Burkina Faso selon Diallo 2006 le seul contrat juridique existant a t sign entre la SN SOSUCO et l tat Le gouvernement a effectivement confi la gestion des barrages de Moussoudougou et de Toussiana la SN SOSUCO Le barrage de Lobi a t financ et construit par la SN SOSUCO Ce contrat leur poids conomique et social au niveau local et national le fait qu elle contr le les pr l vements dans les barrages et l approvisionnement en eau de la ville de Banfora mettent la SN SOSUCO dans une position de force lors de la n gociation Il y a un certain nombre de facteurs qui influent sur la capacit du syst me d irrigation de Karfigu la n gocier les droits de l eau ces facteurs ont un effet positif ou n gatif Les facteurs positifs et n gatifs sont d crits dans le tableau 6 suivant Tableau 6 Facteurs positifs et n gatifs influant sur les possibilit s de n gociation du syst me d irrigation de Karfigu la Facteurs positifs
28. descriptive et ne peut pas prescrire des d cisions op rationnelles optimales dans sa formulation actuelle L objectif du mod le stochastique en plusieurs tapes d optimisation lin aire est de pouvoir consid rer des situations futures incertaines et de pouvoir optimiser les op rations courantes r pondre aux besoins actuels et futurs La formulation permet au programme d tre ex cut par ses op rateurs en tout point au cours d op rations annuelles avec un horizon de pr vision un an 3 1 1 Le mod le CST Como Simulation Tool Le mod le CST a t labor dans le cadre du projet Am lioration de la gestion des ressources en eau dans le Sahel et le Soudan cas du Burkina Faso sous la houlette des universit s de G orgie et de Tuft Le d veloppement de cet outil a t d crit comme une premi re tape dans un projet plus vaste et devant fournir des outils d information pour faciliter la Gestion Int gr e des Ressources en Eau Comoe Simulation Toolxis Mode de compatibilit Micros s 53 Accue Insertion Miseenpage Formules Donn es R vision Affichage Compl ments 9o x 4 rc Ir Le j Sins rer z A T t Arial 10 AN gt Renvoyer ls ligne automatiquement Standard E 8 ED silg 2 A Coller mE E NA 8 2 Mise en forme Mettre sous forme Styles de Trier et Rechercher et ner g Onzia 07 Ar BEEE e E rusionner et centrer J w 78 3 conditionnelle detableou cellule
29. e simple application de pr visions fond es sur le plan climatologique cela traduit plus la qualit de la pr vision de l ACMAD qu autre chose Une meilleure pr vision r trospective am liore l g rement l approvisionnement en eau de tous les trois utilisateurs ainsi que la r duction du d ficit global volum trique pour la p riode concern e Sans surprise la plus grande am lioration globale r sulte de l application de l information parfaite 25 L OSB MSSLP pour la gestion des barrages de la Como n a pas pu tre test avant la r daction de ce rapport mais sur la base des documents fournis par les concepteurs les conclusions suivantes peuvent tre tir es Les travaux de mod lisation r alis s et surtout la r vision des d bits des barrages aussi bien que les m thodes de pr vision test es constituent des contributions importantes la gestion plus claire des barrages L outil n cessite encore des am liorations sur la mod lisation comme indiqu par le promoteur lui m me Etkin 2008 L outil doit tre traduit en fran ais L interface graphique doit tre rendu aussi facile utiliser que possible Le MSSLP a t d velopp pour tre ex cut par les gestionnaires des barrages afin de simuler et planifier les op rations des r servoirs pour la d cennie suivante Il est peut tre plus r aliste d envisager que la principale utilisation de cet outil pourrait tre d aider le CLE la
30. e 2 Zone d tude La zone d tude a une superficie d environ 2 000 km 2 voir figure 1 et 2 et comprend des utilisations multi sectorielles de l eau qui ont des impacts diff rents et importants sur les moyens de subsistance des populations locales et sur l conomie nationale dans son ensemble Plusieurs utilisations de l eau coexistent dans le bassin ce sont l irrigation l approvisionnement en eau domestique l levage la p che et l alimentation en eau des sites touristiques La zone d tude se compose de deux grands fleuves le fleuve Como et son affluent la rivi re Yanon Le fleuve Como et de la rivi re Yanon sont r gul s par trois barrages qui fournissent de l eau pour l irrigation pour l usage domestique Banfora et pour des usages en aval A l chelle du Burkina la pluviom trie dans notre zone d tude est assez lev e elle varie entre 900 mm 1100 mm mais elle est galement caract ris e par la variabilit saisonni re et inter annuelle intense La saison de pluies s tale de juin octobre La saison s che avec pratiquement aucune pr cipitation d bute en octobre et s tend jusqu au mois d avril 10 La pluviom trie et les bonnes caract ristiques du sol font de cette zone l un des meilleurs potentiels agricoles du Burkina Faso Les principales cultures sont le ma s l igname pluvial le mara chage le riz pluvial le coton la canne sucre et le riz irrigu Depuis quelques ann
31. e Karifguela sont aliment s par des eaux de drainage des parcelles respectives de Karfigu la et de la SN SOSUCO La retenue Lemouroudou alimente le fleuve Como par le d bordement du canal aval de la prise du p rim tre de Karfigu la et fournit de l eau aux utilisateurs en aval y compris les agriculteurs informels situ s sur les rives du fleuve Como Il n existe aucune estimation de la quantit d eau qui coule vers le fleuve Como travers le canal Bien s r l analyse r guli re de la qualit de l eau devra tre effectu e afin de s assurer que l eau des cuvettes est appropri e la culture du riz irrigu de la canne sucre et de l gumes 35 Ballo 2010 a r alis une analyse de la qualit de l eau de la cuvette de Karfigu la et a montr 15 2 boa da DS que l eau pourrait tre utilis e pour l irrigation Pomper l eau de ces barrages g n rera des co ts suppl mentaires r sultant par exemple de l utilisation des motopompes et d s lors une analyse de co ts d exploitation est n cessaire Une programmation des activit s et une volont des agriculteurs de payer les tudes men es pourraient tre un moyen de mesure de la faisabilit du pompage des eaux souterraines N anmoins la SN SOSUCO semble tre le seul utilisateur ayant la capacit financi re et technique utiliser alternativement au moins partiellement les eaux de surface des barrages ou des eaux souterraines pour l irrigation Ce
32. ec pr cision le potentiel des aquif res locaux S1 l tude g ophysique montre que les eaux souterraines est une solution fiable et qu onpeut forer c t du canal principal d irrigation 1l pourrait tre envisag de construire un puits de pompage avec renvoi dans le canal principal du syst me d irrigation de Karfigu la Les eaux souterraines seraient alors utilis es lorsque cela est n cessaire pour compl ter l eau pr lev e dans le fleuve Como 34 ra Ii i fun De ein Amphibolo pyroxenite Granite et associ Granodiorites Leptynites migmatite Dolerites Dolomies Pegmatites LUI Gabbros Syentes Migm atites Schistes Metavolcanites Volcano sedimetaire Metasediments Gr s S dimentaire Chef dieu de province Figure 8 Carte g ologique simplifi e du Burkina Faso Le pompage des eaux souterraines g n rera des co ts suppl mentaires r sultants de l utilisation des pompes et de la construction d un syst me de transport d eau L analyse des co ts est donc n cessaire pour une ventuelle exploitation Une programmation des activit s et une volont des agriculteurs de payer les tudes men es pourraient tre un moyen de mesure de la faisabilit de cette solution 4 2 1 2 Potentiels des eaux de surface AEDE 2005 estime que les retenues pourraient fournir environ 2 Mm et r soudre une partie du d ficit de l eau Le lac de Lemouroudou et le lac d
33. es des restrictions ont t impos es en raison du manque d eau pour toutes les utilisations ci dessus cit es Depuis deux ans un Comit Local de l Eau CLE a t cr afin de permettre un dialogue entre les diff rents usagers de l eau La mise en uvre du CLE faisait partie d une vaste r forme lanc e dans les ann es 1990 pour am liorer le secteur de l eau Les cadres juridiques et institutionnels ont t modifi s sur la base du concept de la Gestion Int gr e des Ressources en Eau GIRE 2 2 Disponibilit et usages de l eau Les barrages de Moussoudougou Lobi et de Toussiana forment un syst me complexe qui fournit de l eau aux plantations de canne sucre au moyen d un r seau de conduites environ 4000 ha de la Nouvelle Soci t Sucri re de la Como SN SOSUCO et l Office National de l Eau et de l Assainissement ONEA service de l eau qui approvisionne la ville de Banfora 70 000 habitants Les barrages et le r seau de conduites sont contr l s par la SN SOSUCO qui l galement doit lib rer un d bit de 150 1 s lequel sert principalement maintenir les chutes des cascades de Banfora p le touristique important et le p rim tre irrigu de Karfigu la 350 ha Cependant sur les rives de la Como et du Yanon la mobilisation de pr s de 200 pompes permet la culture du mara chage sur une surface comprise entre 400 ha et 900 ha On distingue un certain nombre de rapports et de documents qui d crivent le
34. fin de la saison de pluies d cider de la quantit d eau qui sera allou e chaque utilisateur et surtout l eau qui sera d livr e pour l irrigation du p rim tre de Karfigu la au cours du r gime de la saison s che Cela signifie que les d cisions d attribution de l eau devront tre prises en se basant sur le niveau d eau dans les barrages comme cela a t fait par le comit restreint en 2009 et qu il faudra que les pr visions m t orologiques de la saison s che soient pr cises en particulier celles du d but de la prochaine saison des pluies n cessaire pour ex cuter le MSSLP Cela permettrait d am liorer grandement le potentiel de l OSB mais d autres tests devront tre r alis s afin de s assurer que les pr visions m t o ou les pr visions climatologiques de l ACMAD sont pr cises et assez fiables Le MSSLP est un outil assez complexe la fois du point de vue mod lisation et manipulation et m me s il produit des r sultats de qualit sa complexit et son travail de mod lisation sont encore n cessaires pour am liorer son utilisation potentielle par les membres du CLE qui pourrait tre s rieusement limit e N anmoins comme il a t not par Etkin 2008 l introduction du MSSLP pourrait tre envisag apr s que les membres du CLE aient ma tris l utilisation du CST 3 1 4 Donn es disponibles Un examen des donn es produites par les institutions nationales montre que les responsables de
35. ine en humaine en cORILIDuRON TOTAL hydrologie informatique MELE Direction Provinciale Conseil Regional Direction Regionale SN SOSUCO UCEPAK F Pa AEDE INERA Sur la base de cette valuation un peu directe et partielle le service provincial de l Agriculture Direction provinciale apparait comme une structure h te ad quate Cette valuation a montr que le CST pourrait atteindre ses objectifs en aidant le CLE prendre des d cisions concernant le partage des eaux travers la GIRE s il est am lior et si la question de son adoption est prise en consid ration Il est important de noter que le Millennium Challenge Account envisage l am lioration et l utilisation du CST dans le bassin de la Haute Como et de l adapter d autres sous bassins de la Como Le CST a un potentiel lev mais les am liorations qui sont n cessaires peuvent limiter son application N anmoins les donn es qui ont t recueillies et le travail de mod lisation qui a t r alis en particulier les donn es sur les pr visions hydrologiques g n r es devraient tre r utilis s car ils contribuent am liorer la compr hension de la zone d tude et pourraient permettre la mise en place d autres outils 21 Au del de la d cision de l am lioration du CST il serait important de r pondre un certain nombre de questions Tout d abord savoir s i
36. io de cinq tapes de pr cipitations d cennales pour un an Cet arbre de pr cipitations est une description stochastique de la climatologie issue des dossiers historiques disponibles Sur la feuille de calcul suivante l arbre de sc nario des pr cipitations est utilis pour construire un arbre de sc nario des d bits mesurer de Diarabakoko cette op ration est ex cut e gr ce a un mod le ABCD de ruissellement pluvial qui est r dig sous VBA Les d bits entrants des r servoirs de chaque sc nario sont estim s par rapport la surface d coulement des eaux de Diarabakoko partir des sc narios de pr cipitations et des d bits entrants de chaque r servoir par rapport la surface des sc narios de Diarabakoko une autre feuille de calcul d termine les pr cipitations efficaces indispensables pour r pondre aux besoins agricoles de la SOSUCO et de la plaine am nag e de Karfigu la 23 Sur la feuille de calcul principale l utilisateur peut entrer des param tres du r seau Volume de stockage maximal Volume lib r maximal surface de la zone couvrir en fonction de l efficacit de transport le total des demandes d cennales pour chaque utilisateur de l eau et les param tres multi objectifs des fonctions par morceaux temps variant Un algorithme sous VBA traduit ces donn es ainsi que celles des autres feuilles de calcul dans un programme lin aire plusieurs tapes r dig sous GAMS puis la r soluti
37. it rel ch est r cup r e par la prise de l UCEPAK Lex d bit environnemental a t mod lis sur la base du sc nario comment il devrait tre au lieu de ce qu il est f Le type de r sultats produits et leur affichage sous forme de graphiques demandera quelques am liorations ou tout au moins des examens de la part des gestionnaires et des utilisateurs de l eau afin de s assurer que le mod le r pond leurs besoins et permet une meilleure prise de d cision Le CST semble donc avoir un fort potentiel mais il n cessite quelques am liorations afin d tre pr t utiliser par le CLE Une autre question cl qui a t soulev e par plusieurs membres du CLE et des directions provinciales et r gionales est l adoption de l outil Bien que plusieurs membres de ces institutions aient particip aux deux ateliers qui ont permis de pr senter le CST ils se sont plaints du fait qu aucune institution ne se soit engag e pour s approprier en vue d utiliser l outil 3 1 2 Appropriation du CST par le CLE Le choix de l organisme h te est essentiel pour que l outil soit accept et utilis mais aussi pour que ses r sultats aient un impact sur les d cisions prises par le CLE Il y a un certain nombre d organisations qui sont impliqu es dans la gestion de l eau dans la zone d tude L organisme responsable de l outil devra l exploiter mettre jour ses donn es et produire des r sultats qui faciliteront
38. l existe un besoin d outils d aide la d cision dans la zone d influence de l tude Deuxi mement savoir si toute organisation locale a la capacit d utiliser et de maintenir le CST Enfin y a t il des outils g n riques par exemple le WEAP qui pourraient tre plus facilement utilisables La premi re question est en partie r pondue la section 4 du pr sent rapport tandis que pour les deuxi me et troisi me questions il faudrait plus de travail pour y r pondre 3 1 3 Le programme MSSLP Le MSSLP traduit sous conditions une chaine de sc narios de d bits pr lev s et de pr visions des pr cipitations par les op rateurs de r servoirs afin de mettre en uvre en temps r el les pr visions et les conditions de changement du syst me de fa on optimale Etkin 2008 Le MSSLP a t d velopp pour tre g r par des op rateurs de r servoir En entr e on distingue des donn es hydrologiques et des v nements qui sont mis jour chaque dix ans Les op rateurs peuvent alors pr voir les d cisions variables tout au long de l ann e pr visionnelle Le MSSLP et le CST partagent un certain nombre de caract ristiques Une constitution des m mes param tres barrages r seau de conduites n uds utilisateurs d eau etc Une mod lisation annuelle pour 36 pas de temps d cennaux Les d bits lib r s par les r servoirs et les d bits pr lev s dans les r seaux constituent l ensemble des vari
39. nous notons que la SN SOSUCO et les agriculteurs de Karfigu la sont troitement li s et que ces derniers savent parfaitement qu ils n taient pas suppos s irriguer pendant la saison s che Pour comprendre la situation qui pr vaut entre les diff rents usagers de la ressource d eau il est important de conna tre les v nements qui ont marqu s le d veloppement de la r gion La figure 4 pr sente une chronologie simplifi e des principaux v nements qui ont eu lieu dans la r gion 1975 1976 1982 1991 2008 Construction du Construction du Construction du Construction du Installation du CLE p rim tre irrigu barrage de Lobi barrage de barrage de du bassin de la karfiguela 75 ha d une capacit de Toussiana d une Moussoudougou Haute Como 6 Mm capacit de 6 d une capacit de Mm 38 Mm 1968 1974 1978 1982 1986 199 1994 1998 2002 2006 2010 2012 1977 Extension du p rim tre deKarfiguela sur un surface de 350 ha 1992 1998 Cr ation de la Privatisation de soci t SOPAL la soci t 2010 cr ation de la soci t de l eau 1968 Cr ation de la soci t nationale de sucre la SO SU HV pour la sucri re production renomm d alcool SN SO SU CO du bassin de la Como au Burkina Faso Figure 4 Chronologie des v nements marquants autour de la ressource en eau Il est important de remarquer que la SOSUCO et le p rim tre irrigu de Karfigu la ont
40. on du programme lin aire est ex cut e dans GAMS Apr s que le programme lin aire soit r solu sous GAMS les r sultats sont affich s sur une autre feuille Excel ces donn es comportent les d bits sortants optimums et les r partitions possibles NOTE roneedto addthe ViteFariRead SLP d I x xp faz 0 0 LI Ha Ple path C Ozcunenrs and Setting Saia DE 05 UI Ma GAME path C Progam Files GES Se ttlebelowfontime zian sait 59 O 40 M Rest DrbuiFie PerahiF insin Pasatetes Pal D 8 Hm Tdeiada Non Aaticipatica TFUE Are F 035 LE Li n Ma C mate Forcast TRIJE Are Min 2 2 lfa Wite Cate Caly 1 Spill Pesalty 1 v sceee Target End Storage 55 67 11 n Slopelinder VAO WNO DO score SopeDrer Ci a 5 sceee tage orages atome alytabea hon fre table in Scenaro Tree Stage So ETS Supt gr VA ge 2Ma DMa May dhn Hu Au Hi Hi 2H 3H MAg mel time __time3 mel times __tme6 __time7 timet time _timel0 tinell time _ tinei tie Mr iskal SOSUCO Mam kadal OREA n s Katiquela Mm akadal Debits San PENALTY FUNCTION sare sloped S0 i score slopeB SO m sire slope C 50 pis tneeB pis meet srs epek sucre siopeB sucre sepet Fit _ kneeB Ba dr _ kneeC Ba score _slopeA Ka socre slopeB Ka score slopeC Ka pih de H s858 0888808988c Y oc88o088 8888 8o s820 558890c888c 2R 8 RR S8086 8o rrEs rS genrs s reds
41. outil de simulation de la Como pourrait jouer ce r le si elle est am lior voir section 3 2 Un outil d aide la gestion op rationnelle des barrages serait un grand atout pour la SN SOSUCO et le CLE mais le MSSLP doit encore tre am lior et n cessite des donn es fiables sur les pr visions climatiques qui l heure actuelle n existent pas pour cette r gion Pour aider la prise de d cisions par le CLE un outil simple de r partition qui fournit les besoins en eau et la productivit de l eau des diff rents utilisateurs serait probablement suffisant Cet outil devra contenir les r sultats de la surveillance et des syst mes d valuation mis en place par les diff rents utilisateurs en particulier le syst me d irrigation de Karfigu la car la SN SOSUCO collecte d j ces donn es 38 Bibliographie e AEDE 2008 Programme des lach res d eau campagne 2008 2009 Comite Local de l Eau Haute Comoe Association Eau D veloppement et Environnement Banfora Burkina Faso e Ballo K 2010 valuation des performances du p rim tre irrigu de Karfigu la Rapport de maitrise 2ie Ouagadougou Burkina Faso e CNID B 2009 Diagnostic participatif du p rim tre irrigue de Karfigu la rapport de diagnostic et de plans d actions Burkina Faso 60p e DIALLO S 2006 Rapport provisoire de l tude diagnostic du p rim tre rizicole de Karfigu la Minist re de l Agriculture de l Hydraulique et des
42. pendant d approvisionnement elles sont disponibles la direction surfaces cultiv es estimation de la production et r gionale ou provinciale de la productivit de l eau pluviom trie et d ficits hydriques La principale donn e produite est la quantit et la qualit de la demande en eau Ces donn es sont des produits des ONEA L ONEA a aussi collect des donn es rapports et sont disponibles dans les socio conomiques concernant les utilisateurs de bureaux de l ONEA Banfora l eau au travers des tudes Les stations pluviom triques localis es pr s ou dans la zone d tude sont Moussodougou Lobi Toussiana Nianka Beregadougou Z ne Banfora Banfora agro m t o Ils ont collect les donn es pluviom triques et one a Sindou Sideradougou et Soubaka agro climatiques travers leurs stations de p Les donn es collect es de ces DMN mesure x z Le stations sont disponibles Les donn es ont t sauvegard es dans la base de laDRAHRH Cependant quelques donn es Clidata de Ouagadougou A T stations disposent de la totalit des donn es historiques ou presque La station de Banfora dispose des donn es datant de 1963 jusqu maintenant g Donn es GIS sur la g ologie et le BDOT Hydrographie et g ologie i a BEO OE r seau hydrographique 3 ns Dee Les donn es ont t publi es dans le Donn es socio conomiques l chelle du village a DRED p rapport Monogr
43. rendre qu il est dans leur int r t de le maintenir Mettre en place un syst me de suivi implique qu ils ont les ressources financi res humaines et techniques pour le faire Le minist re provincial de l agriculture pourrait aider la coop rative en fournissant leur soutien comme ils le font d j Sur la base de la litt rature outre les discussions tenues avec les membres du CLE il se pourrait que le d partement de l agriculture la direction provinciale de l agriculture et le pr sident de la r gion des Cascades conduisent la SN SOSUCO lib rer plus d eau pour le syst me d irrigation de Karfigu la et pour d autres utilisations en aval y compris les d bits environnementaux La volont de d velopper la production alimentaire concerne aussi les petits agriculteurs informels qui sont soutenus par les ONG et les projets gouvernementaux par exemple le programme PADL qui subventionne les motopompes jusqu 35 Si la double culture dans le syst me d irrigation de Karfigu la est consid r e comme un droit et si les agriculteurs informels ne sont pas consid r s comme des pirates mais presque officiellement des agriculteurs alors il est 33 certain que des efforts seront n cessaires pour faire diminuer la demande en eau et ou pour augmenter l offre 4 2 Assurer l approvisionnement en eau Il existe deux types de mesures qui peuvent tre prises pour que la demande soit combl e par l offre l une est ax e
44. rs secess rr s rs uerels z 2 r5 2ecs8e R s rs veceln f uw 4 L Figure 6 Capture d cran de l interface du mod le MSSLP 1 24 mmn PE LL wn LILI LE LL sun um K Z Apr 16 pi Figure 7 Capture de l cran de l interface du mod le MSSLP 2 Le MSSLP a t test et valu par les concepteurs eux m mes mais il n a pas pu tre test par les utilisateurs Le manque de donn es a t un obstacle l valuation de l outil de simulation les d cisions concernant les barrages ne peuvent tre compar es aux donn es historiques Etkin 2008 a tent de v rifier les d cisions recommand es par l outil dans des conditions historiques 2003 2006 en utilisant une autre s rie de donn es information parfaite les pr visions climatologiques pr visions historiques de l ACMAD l am lioration des pr visions r trospectives Etkin 2008 114 a conclu que la gamme des d ficits rencontr s par chaque demande est identique pour chaque mode de simulation mais la suite de l application des pr visions de l ACMAD il y a une l g re r duction globale du d ficit volum trique concernant la demande de l ONEA et de Karfigu la et une l g re augmentation des d ficits rencontr s par la SOSUCO Les d ficits totaux enregistr s par une application des pr visions de l ACMAD sont effectivement sup rieurs ceux d un
45. rtie des champs qu ils avaient pr par s ou basculer de la riziculture des cultures moins consommatrices comme le ma s Comme il n y a pas de stations de mesure en amont de la prise Karfigu la ou dans les canaux il est impossible de savoir exactement la quantit d eau lib r par la SN SOSUCO et la quantit effectivement re ue perdue ou utilis e par le syst me d irrigation de Karfigu la Au cours de la saison s che 2009 2010 le p rim tre irrigu de Karfigu la r ussit obtenir de temps en temps de la SOSUCO un peu plus d eau en demandant au chef de plaine de la DPAHRH n gocier avec la SN SOSUCO Ces n gociations se font g n ralement par t l phone entre le chef de plaine et l agent de l irrigation de la SOSUCO sans m ler le CLE Certaines n gociations ont t men es ainsi entre le pr sident de la r gion des Cascades galement pr sident du CLE et la SN SOSUCO Ces n gociations avec le chef de plaine il ne fait pas partie du comit CLE ne sont pas men es par le CLE et n ont aucun poids juridique M me les discussions et n gociations tenues lors des r unions du CLE n ont pas de statut juridique tout comme le CLE qui est une plate forme de discussion et de dialogue n a aucun pouvoir juridique pour s assurer que les d cisions prises soient mises en uvre Apparemment la SN SOSUCO 30 r pond le plus souvent ces demandes et lib re plus d eau pendant 2 ou 3 jours avant de diminuer nouveau
46. s E Format nage ac u x ZLsumspasune num anenRielulelealeax Alignement 5 Nombre 5 Style Cellules Edition 27 filtrer s lectionner 24 7 Microsoft Visual Basic Erreur d ex cution 445 Cet objet ne g re pas cette acbon 17 Figure 5 Interface du mod le Etkin 2008 a affirme que le CST aide les gestionnaires du fleuve Como sur l organisation le traitement les discussions concernant les apports et la demande dans le bassin de la Como et leur permet de prendre des d cisions op rationnelles pouvant tre valu es conform ment aux d ficits encourus Le CST est un mod le d velopp sur le bilan hydrique il prend en compte les trois barrages Moussoudougou Lobi et Toussiana et le fleuve Como jusqu en aval de la prise d irrigation de V UCEPAK Le CST a t d velopp en utilisant Visual Basic pour Applications Visual Basic for Applications ou VBA pour construire une interface graphique bas e sur un classeur Microsoft Excel pour l utilisateur L utilisation de VBA est un avantage car c est une application disponible avec toutes les versions d Excel et n exigeant pas de calculs Dans son rapport Etkin explique que la familiarit d Excel en dehors du milieu universitaire et de l ing nieurie le rend accessible un plus grand nombre d utilisateurs impliqu s dans la gestion int gr e des ressources Le CST simule une p riode de un
47. s donn es principales sont la DGRE Direction G n rale des Ressources en Eau la DGPSA Direction g n rale des Pr visions et de la Statistique Agricoles l ONEA Office National de l Eau et de l Assainissement et la DMN Direction de la M t orologie Nationale 26 Tableau 5 Donn es produites par les institutions nationales Institutions Donn es produites Remarques Les donn es sont supposes tre disponible via le web partir de leur base de donn es La DGRE est suppos e collecter et Eau de surface sauvegard dans la base de fournir les donn es sur la capacit donn es de HYDROM des barrages mais les donn es DGRE sources d eau valuation faite en 2005 retrouv es ont t collect es par la Quelques donn es sur les petits barrages et sur les SN SOSUCO elle m me p rim tres irrigu s La DGRE assure le contr le de deux stations de mesures sur la zone d tude mais la station de Diarabakoko est la seule station qui a pr c d la construction du barrage Statistiques des cultures produites utilisation des eaux de surface principalement les c r ales et le mara chage Ces donn es sont d ordre nationales Organisation des producteurs et sont produites annuellement mais Nombre des producteurs les donn es concernant DGPSA Types de source d approvisionnement en eau sp cifiquement notre zone d tude nombre de producteurs par unit de source ne peuvent tre pr lev es ce
48. s 35 INTRODUCTION Cette tude est r alis e sous le Projet WAIPRO Projet d Irrigation Ouest Africain Le projet WAIPRO est un projet de recherche action financ par l USAID Agence des tats Unis pour le D veloppement International Ce projet s applique au Niger et au Burkina Faso avec le soutien de l Institut International de Gestion de l Eau TWMI en partenariat avec le Comit Inter tat de Lutte contre la S cheresse dans le Sahel CILSS L objectif du projet est de promouvoir la capacit d utilisation des syst mes d irrigation existants accro tre le rendement des cultures irrigu es am liorer le revenu des producteurs r duire la vuln rabilit des agriculteurs la s cheresse et la hausse des prix des denr es de base et relancer l exportation vers l tranger travers le dynamisme de la production familiale du riz et la gestion durable des ressources en eau Au Burkina Faso ce projet est mis en uvre par une direction du Minist re de l Agriculture de l Hydraulique et des Ressources Halieutiques MAHRH La Direction des Am nagements et du D veloppement de l Irrigation DADI Les p rim tres irrigu s cibl s par le projet sont le p rim tre de Talembika et celui de Karfigu la La pr sente tude entre dans le cadre des activit s pr vues sur le p rim tre de Karfigu la Une ambition du projet WAIPRO est de contribuer la r habilitation du p rim tre de Karfigu la pour ce faire un Di
49. s ce syst me Le tableau 2 a t tabli sur la base des donn es bibliographiques Les chiffres en rouge du tableau doivent tre consid r s avec prudence Il y a quelques incertitudes concernant par exemple l eau utilis e par le p rim tre de Karfiguela 8 4 millions m qui a t obtenu par l estimation de la quantit maximale d eau que le syst me pourrait exiger Dans le tableau de l eau utilis e par les pirates agriculteurs informels situ s sur les rives de la Como et de Yanon c est galement une estimation de leurs besoins en eau qui est approximative Le d bit environnement aussi appel d bit sanitaire doit tre cit avec pr caution car il correspond aux 150 1 s lib r par le SN SOSUCO pour des utilisations en aval En r alit ce d bit est quasiment totalement consomm par le p rim tre de Karfiguela Les d bits impr vus d apr s Etkin 2008 prennent en compte les apports diffus rivi re qui se r percuteront sur les barrages et les flux en aval Cela signifie que si la SN SOSUCO ne lib re pas plus que le d bit environnemental requis l eau utilis e par le p rim tre de Karfiguela ne peut pas d passer 2 7 ou 5 3 millions m si les d bits impr vus sont ajout s Tableau 2 R partition des eaux bas e sur les estimations des donn es des rapports Barrages Volume millions m Utilisateurs Volume millions m Moussodougou 31 3 SN SOSUCO 31 2 Lobi 1 0 Karfigu
50. s diff rents usagers de l eau Roncolli et al 2009 Etkin 2008 DREDC 2005 fournissent une description des diff rents usagers de l eau et de gestion des ressources hydriques dans la r gion ETSHER 1995 DPAHRHC 2009 CNID B 2010 Diallo 2006 ou Ballo 2010 pr sentent une description d taill e du syst me d irrigation de Karfiguela D apr s la revue bibliographique parcourue il appara t que m me s il y a eu plusieurs tentatives pour quantifier et mod liser le syst me de l eau AEDE 2009 Orstom 1997 Etkin 2008 il y a encore un manque de donn es en particulier concernant les usages de l eau des rivi res de la Como et de Yanon Plusieurs estimations de la demande en eau et la disponibilit de l eau diff rent de mani re significative selon les tudes cit es Elles concernent par exemple les d bits d entr e des barrages la capacit des barrages en particulier le stockage du barrage Lobi qui varie de 2 6 millions m la demande en eau nette du p rim tre irrigu de Karfiguela et la demande brute celle ci varie environ de 5 8 millions m par saison ou encore la superficie de l irrigation informelle et les diff rents usages relatifs 11 Ce manque de donn es a t partiellement combl par des travaux de mod lisation et le d veloppement de plusieurs mod les et outils d aide la d cision mais il y a encore trop d incertitudes affectant la pr cision de la mod lisation repr sent e dan
51. s scientifiques et manag riaux pour justifier son utilisation de l eau tandis que les gestionnaires du syst me d irrigation de Karfigu la utilisent des arguments politiques et sociaux pour justifier leur droit l eau Les sections suivantes pr sentent les diff rentes solutions qui peuvent tre envisag es pour am liorer la capacit du syst me d irrigation de Karfigu la n gocier l eau dont elle a besoin 4 1 Renforcement des possibilit s de n gociation du syst me d irrigation de Karfigu la Historiquement le fait que la SOSUCO ait indemnis les agriculteurs de Karfigu la et la volont politique au niveau r gional et national d accro tre la production alimentaire donne aux agriculteurs de Karfigu la une sorte d argument politique la demande de plus d eau Au contraire la SOSUCO utilise des arguments scientifiques et rationnels pour r clamer de l eau Outre le fait qu elle doit r ellement contr ler et g rer les barrages et les pr l vements la 32 SOSUCO affirme que les apports du barrage les canalisations et les m thodes d irrigation modernes qu elle utilise leur permettent d utiliser l eau de fa on tr s efficiente ce qui fait qu elle soit peu enclins satisfaire l alimentation du r gime d irrigation inefficient de Karfigu la communication personnel de l agent du syst me d irrigation de la SN SOSUCO Pour fournir des arguments scientifiques pertinents au syst me d irrigation de K
52. son s che Ndlr ce qui n est pas le cas 180 160 140 120 Dry season water m Demands deficit 5 Mm 100 80 60 40 20 E Rainfall E dams Available water Available water Demand Demand Figure 3 Situation annuelle et la situation en p riode de s cheresse Traduction available water eau disponible demand demande dry season water deficit deficit d eau en saison s che rainfall pr cipitations dams barrage Le graphique montre que le d ficit en eau est un d ficit de saison s che Selon l AEDE 2008 il y a un d ficit de 5 millions m d eau si tous les besoins en eau doivent tre satisfaits Pour le moment ce d ficit en eau est compens par les efforts r alis s par la SN SOSUCO qui r duit le temps d irrigation sur certains de ses champs de canne sucre pour augmenter la quantit d eau d livr e aux usagers situ s laval Par ailleurs les agriculteurs de Karfigu la r duisentdiminuent leur demande en eau pour l irrigation de saison s che en r duisant les superficies des zones irrigu es Pour comprendre ces efforts il est important de rappeler l historique selon lequel le p rim tre irrigu de Karfigu la a t cr pour l irrigation d appoint en saison de pluies et il a t construit pour compenser les villageois qui ont t d plac s du site sur lequel la SOSUCO s est implant e 13 En fin de compte
53. sont pas disponibles Ces analyses pourraient par exemple apporter de nouveaux l ments de compr hension sur des questions comme les relations entre les agriculteurs de Karfigu la et la SN SOSUCO 3 LES OUTILS DE GESTION DE L EAU EXISTANTS ET LEUR UTILISATION POTENTIELLE 3 1 Les outils de gestion existants La litt rature montre que plusieurs mod les pour la gestion des ressources en eau ont t d velopp s dans la zone d tude Les mod les existants qui ont t relev s dans la litt rature sont les suivants ORSTOM 1997 il s inspire du mod le HYDRAM qui est un mod le bas sur UNIX AEDE 2009 Aucun outil n a t mis au point seules les ressources en eau et les demandes ont t estim es Le d veloppement de deux diff rents Outils de Simulation de Barrage OSB sous le projet intitul Am lioration des ressources en eau dans la zone Soudano sah lienne cas du Burkina Faso 2009 par les universit s de la G orgie et de Tuft Les deux OSB sont les suivants e Multi Stage Stochastic Linear Program MSSLP e Como simulation tool CST pr sent au CLE tant donn que le mod le HYDRAM est fonctionnel sous UNIX il ne peut tre ais ment utilis que par les utilisateurs ayant Windows OS De plus le MSSLP tant un outil tr s complexe ces deux outils ne connaissent pas une grande utilisation de la part des gestionnaires de l eau Le seul outil existant qui est actuellement utilis
54. stion et le d veloppement de trois barrages globalement elle concerne la gestion de l eau du syst me constitu par ces barrages Plusieurs rapports ont t r dig s suivant une probl matique particuli re ou la suite des travaux de recherche r alis s par l Universit de G ORGIE et de l Universit de TUFTS Ils traitent de la mod lisation et du d veloppement de deux outils d aide la d cision C est ainsi que l on dispose de plusieurs rapports produits par les minist res en charge de l agriculture de l conomie et du d veloppement La documentation exploit e est cit e dans la bibliographie 1 2 Pr sentation de l tude Ce rapport pr sente premi rement une description du contexte de la zone d tude et les principaux enjeux et d fis bas s sur la revue documentaire La deuxi me partie pr sente les outils de gestion de l eau et les utilisations potentielles identifi es Une attention particuli re est accord e deux outils d aide la d cision qui ont t mis au point par un projet de recherche 8 action pour faciliter la gestion des barrages et la r partition des ressources en eau par la plate forme du Comit Local de l Eau CLE La troisi me partie est une br ve pr sentation des donn es existantes et manquantes et de l information qui serait n cessaire la gestion des ressources en eau par le CLE La derni re section pr sente une valuation des moyens qui pourraient renforcer la n
55. sur la demande tandis que l autre est ax e sur l offre 4 2 1 Solutions de gestion des approvisionnements Les trois solutions envisag es ici pour augmenter l approvisionnement en eau dans la r gion sont les suivantes R habilitation du barrage de Toussiana et la reconstruction du barrage de Lobi qui pourrait g n rer un suppl ment de 5 Mm d eau disponible Les travaux n cessaires sur le Lobi et le barrage de Toussiana ont t tudi s et valu s dans des tudes ant rieures et le MCA avait envisag le financement des travaux avant que l id e ne soit finalement abandonn e La SN SOSUCO dispose encore des rapports d tude de faisabilit et nous esp rons qu elle trouvera un financement pour la r habilitation des deux barrages L utilisation des eaux souterraines L utilisation des eaux de surface stock es dans les trois petites cuvettes situ es dans la r gion 4 2 1 1 Potentiels des eaux souterraines La g ologie de la zone d tude se compose principalement de gr s de roches volcaniques et de magmatites La zone d tude est localis e dans la zone s dimentaire et s dimentaire m tamorphique du Burkina Faso Sauret 2006 et elle poss de l un des plus grands potentiels pour l exploitation des eaux souterraines au Burkina Faso L utilisation des eaux souterraines comme source alternative d eau pourrait donc tre possible mais il faudrait mener des tudes g ophysiques dans la r gion pour d terminer av
56. tenant IRD WAIPRO West Africa Irrigation Project LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Contribution de l tude au programme WAIPRO 7 Tableau 2 R partition des eaux bas e sur les estimations des donn es des rapports 12 Tableau 3 Surfaces de canne sucre cultiv es par la SOSUCO de 1980 2005 cci u lt uss 15 Tableau 4 valuation de la capacit des institutions accueillir le CST ss s sssssss11ssser11seeeee 21 Tableau 5 Donn es produites par les institutions nationales iiiciicciiciicccccsicsiccsosaess 27 Tableau 6 Facteurs positifs et n gatifs influant sur les possibilit s de n gociation du syst me d irrigation de Karfigu la cati2508255026 NM me ea 31 LISTE DES FIGURES Figure 1 Emplacement de la zone d tude dans le bassin de la Como cccccicciicciccicciiciiiiiinss 9 Figure 2 Zon d tude LR ASN TN RER CE NRC A iS 10 Figure 3 Situation annuelle et la situation en p riode de s cheresse ciiciiiiiicn 13 Figure 4 Chronologie des v nements marquants autour de la ressource en eau sssseseseee 14 Figure 5 Interface du modele sus nt SR Re fe te enfer ne 18 Figure 6 Capture d cran de l interface du mod le MSSLP 1 24 Figure 7 Capture de l cran de l interface du mod le MSSLP 2 25 Figure 8 Carte g ologique simplifi e du Burkina Faso iiiiciiiicicciiiic cici ciic0ic
57. tielles et des donn es manquantes Par exemple le volume d eau disponible et utilis par les diff rents usagers de l eau n est pas bien connu Le d veloppement de plusieurs mod les et des syst mes hydrologiques d aide la d cision par exemple le CST et MSSLP ont contribu r duire ce d ficit de connaissances mais plus de travaux de recherche et de surveillance sont n cessaires pour bien comprendre le syst me La r habilitation du syst me d irrigation et l am lioration de la productivit de l eau du syst me d irrigation de Karfigu la devront tre pris en charge en mettant en place un syst me de suivi et d valuation Ce syst me doit permettre aux producteurs de Karfigu la de d terminer leurs besoins en eau temps et volume d irrigation et ainsi prouver qu ils ont augment leur productivit de l eau Elle permettra aux agriculteurs de Karfigu la de passer d une n gociation fond e sur des arguments sociopolitiques une n gociation fond e sur des arguments scientifiques Ce changement donnera aux agriculteurs de Karfigu la de n gocier avec le SN SOSUCO pour des quantit s sp cifiques d eau en fonction de leur calendrier agricole Ce changement serait une avanc e significative vers des relations plus galitaires entre les agriculteurs de Karfigu la et la SN SOSUCO Ces efforts visant rationaliser les d cisions d affectation de l eau pourrait tre soutenus gr ce un syst me d aide la d cision L
58. ts 1 Proc der la revue et l analyse de la litt rature existante portant sur la gestion des ressources en eau et des sols de la zone d tude 2 Rencontrer les parties prenantes et effectuer la collecte de donn es suppl mentaires sur le terrain n cessaire pour comprendre les enjeux et les d fis li s la gestion de l eau dans la zone d tude 3 Identifier les donn es et les outils existants et leur utilisation potentielle pour les d cisions relatives l am lioration de la gestion de l eau par la commission technique du CLE de la Haute Como 4 Recueillir et examiner les possibilit s de r utilisation des donn es existantes et les outils de prise de d cisions identifier les donn es et informations manquantes et les moyens n cessaires leur constitution 5 tudier les possibilit s d am liorer les droits d utilisation de l eau en quantit et en disponibilit temporelle pour le syst me d irrigation de Karfigu la Ce rapport est bas sur une consultation de la litt rature existante et sur deux visites de terrain organis es autour des entretiens avec les gestionnaires locaux les usagers de l eau et les agriculteurs Il y a eu un certain nombre de projets et d tudes men es dans le cas de cette zone d tude en raison notamment de ces caract ristiques naturelles conomiques et sociales La documentation parcourue est essentiellement compos e de projets et de rapports d tude concernant la ge
59. tte solution exigerait de la SN SOSUCO soit de Injecter l eau pomp e dans le r seau existant la m me pression 10 Atm Envoyer l eau pomp e dans la rivi re mais l apport et le co t de cette solution pourrait tre tr s on reux Cr er un syst me d irrigation ramifi pour irriguer une partie des champs de la canne sucre Dans le pass l eau des diff rentes cuvettes situ es sur les terres de la SOSUCO a t utilis e pour irriguer une partie des champs de canne sucre et pour r pondre la demande en eau des usines de transformation du sucre Au moins l un des syst mes de pompage existe encore et pourrait tre utilis en cas de s cheresse s v re mais les volumes d eau stock e sont tr s limit s agent personnel de la communication en irrigation de la SN SOSUCO 4 2 2 Solutions de gestion des demandes Les solutions de gestion de la demande auront tendance am liorer la productivit de l eau C est l approche adopt e par le projet WAIPRO La r habilitation du p rim tre irrigu de Karfigu la devrait am liorer la productivit de l eau en effectuant des actions sp cifiques visant am liorer le syst me d irrigation le syst me de production l chelle de la parcelle et de l organisation en charge de la gestion du p rim tre Le CNID B 2009 pr sente le plan d action du projet de r habilitation WAIPRO et fournit une description d taill e des diff rentes actions pr vues
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