LE BÉTON - Bibliothèque cantonale et universitaire
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1. iii erre 26 Penager ON RE ease Cosas E E 26 Autour de l glise Saint Nicolas d H r mence 26 OR a E OR Zi Une ressource in puisable D rererere en Zi ERO PR TAI 28 OLOSSAIRE canini ea ea pista 29 RESOURCE safira 30 INFOS PRATIQUES POUR LES COLES Visite du Rolex Learning Center Visite libre tous les jours de 7h minuit Possibilit de r server une visite guid e men e par un e tudiant e de l EPFL La visite guid e co te 120 francs Pour les l ves de 3 11 H et postobligatoire Inscription aupr s de Val rie Kaltenrieder au 41 0 21 693 42 37 ou accueil epfl ch Acc s EPFL Lausanne Train jusqu Renens puis m tro M1 direction Lausanne Flon arr t EPFL ou en train jusqu Lausanne puis m tro MT direction Renens Gare arr t EPFL Rencontre avec Olivier Estoppey Rencontre avec un artiste contemporain dans son atelier ou en classe Dates et lieux convenir avec l artiste Pour les l ves de 3 11 H Inscription aupr s d Olivier Estoppey au 41 0 79 331 41 59 ou oli estoppey dbluewin ch Balade lausannoise de b ton en b ton Balade pied le long du M2 de l arr t Sallaz l arr t Ours Dur e approximative 1h Pour les l ves de 3 11 H Acc s m tro M2 arr t Sallaz Lausanne Tous au chantier Avec les ing nieurs et architectes SIA Visite gratuite d un chantier de construction et ou d un difice construit D2. 16 17 Le b ton durable D Objectif questionner la durabilit du mat riau analyser les arguments pro et anti b ton mettre en vidence les probl matiques environnementales Qu est ce que le d veloppement durable Selon la Conf d ration reprenant la d finition de la Commission mondiale pour l environnement et le d veloppement CMED tablie en 1987 le d veloppement durable est un d veloppement qui r pond aux besoins du pr sent sans compromettre la possibilit pour les g n rations venir de pouvoir r pondre leurs propres besoins Les entreprises suisses et internationales du ciment et du b ton communiquent abondamment sur ce point Il est noter ce sujet que les chiffres les statistiques et les sch mas disponibles sur internet manent pratiquement tous de l Industrie cimenti re L enseignant e pr sente les arguments de BETONSUISSE et CemSuisse disponibles en ligne et t l chargeables au format PDF sur les sites internet www cemsuisse ch et www betonsuisse ch sur la durabilit de leurs produits Les l ves sont invit e s analyser ces donn es L enseignant e conduit les l ves mettre en vidence les probl matiques li es la fabrication du ciment l mission de CO essentiellement et du b ton En 2011 et selon le quotidien Le Temps la fabrication de ciment repr sentait encore la troisi me source mettrice de CO soit 5 des missions globales
3. La classe est divis e en deux Le premier groupe travaille sur la fabrication du ciment Quatre sous groupes sont form s et axent leur r flexion sur l extraction des mati res premi res le processus de fabrication cuisson le transport la r affectation des mines carri res Le second groupe travaille sur la fabrication du b ton et du b ton arm Deux sous groupes sont form s et axent leur r flexion sur les ressources naturelles le b ton arm Les documents de BETONSUISSE et de CemSuisse sont d cortiqu s D autres documents manant d organismes neutres ou non peuvent galement tre convoqu s et confront s au discours de l industrie Les groupes valuent chacun leur niveau la durabilit du b ton les probl matiques engendr es En pr vision d une visite de l usine de ciments Holcim la classe tablit une s rie de questions destination des guides 18 LA RENCONTRE DU MAT RIAU m PENDANT Visite du Rolex Learning Center Objectif analyser un b timent contemporain observer de mani re sensible La lecture de l ouvrage de Francesco Della Casa r f renc en fin de dossier renseignera lenseignant e sur l histoire du Rolex Learning Center Il elle y trouvera de nombreuses informations pr cises et d taill es sur la construction et la gen se du projet Pour pr parer une visite active du Rolex Learning Center et mobiliser les diff rents sens des l ves l
4. Ill 10 Suspension avec douille en b ton En fonction du p le qu il elle souhaite d velopper l enseignant e s appuie sur ce premier exercice pour orienter la suite de la s quence Il elle soumet alors la classe l image et l adjectif qu il elle m me aura choisis Par exemple s il elle d sire aborder le b ton sous l angle du d veloppement durable son choix s orientera vers une photographie de cimenterie ou d un camion toupie par exemple et d un mot comme pollution s il elle pr f re aborder la question technique il elle pr sentera la classe une image de g nie civil un pont par exemple Enfin si ce sont les consid rations artistiques et architecturales qui Vint ressent l enseignant e s lectionnera un difice ou une sculpture en b ton EO Archi b ton Objectif comprendre le r le d terminant du b ton dans l architecture du XX si cle et sa qu te de respectabilit Panorama du mouvement moderne au pluralisme contemporain en passant par le brutalisme L architecture du XX si cle est le fruit de multiples r volutions bouleversements sociaux r volution industrielle mat riaux et techniques de production in dits Une discussion sur l importance relative des divers l ments list s ci dessous peut tre men e par l enseignant e L exercice a pour but de mettre en perspective l item mat riaux en regard de l volution de l architecture aux XIX et XX si cles El ments
5. en b ton organis e depuis 1988 par l American Society of Civil Engineers Vous avez dit b ton AT D Objectif r v ler les repr sentations personnelles des l ves comparer et ordonner ces repr sentations leur donner du sens illustrer la diversit du b ton de ses usages L enseignant e demande aux l ves de s lectionner librement puis de pr senter en classe une image et un adjectif un mot qui symbolisent leurs yeux le b ton et le bois Cette activit permet de faire appara tre les repr sentations personnelles A quel univers le b ton et le bois sont ils associ s La classe a t elle une repr sentation homog ne ou h t rog ne de ces deux mat riaux Il est supposer concernant le b ton que les adjectifs seront forts diff rents de multiples facteurs dont l environnement urbain et la sensibilit de l l ve pouvant expliquer la r ception toute personnelle de ce mat riau L activit se d roule en deux temps Lenseignant e interroge tout d abord les l ves sur le b ton Proposent ils elles des termes comme r sistant dur qui renvoient aux propri t s physiques du mat riau laid gris qui cristallisent une certaine r ception esth tique du b ton Quels sont les aspects dominants Guid s par l enseignant e les l ves sont sensibilis e s aux cat gorisations effectu es L enseignant e demande ensuite aux l ves d organiser de classer les images qu ils elles on
6. loise le campus VITRA R unis sur un m me site des r alisations des architectes les plus prestigieux Zaha Hadid 1950 Tadao Ando 1941 Jacques Herzog 1950 amp Pierre de Meuron 1950 la visite guid e du campus est payante En France voisine le couvent Sainte Marie de la Tourette r alis e par Le Corbusier La visite guid e est payante possibilit de dormir au sein du couvent IL 25 Barrage d Emosson VS 1967 1973 28 GLOSSAIRE Architecte Egalement appel maitre d uvre Professionnel le qui con oit le parti la r alisation ainsi qu ventuellement la d coration d un difice d un b timent et qui en contr le l ex cution G nie civil Ensemble des techniques concernant les constructions civiles Brutalisme Tendance architecturale apparue au milieu des ann es 1950 en Grande Bretagne qui privil giait l emploi de mat riaux bruts la franchise des structures la non dissimulation des dispositifs techniques Mouvement moderne Le mouvement moderne ou modernisme est un courant important de l architecture du XXS si cle Ses principaux repr sentants sont Walter Gropius 1883 1969 Mies van der Rohe 1886 1969 et Le Corbusier 1887 1965 Rejetant le pass les architectes du modernisme pr nent la fonctionnalit la rationalit L usage du b ton du verre et de l acier des lignes g om triques des formes pur es et des volumes simples caract risent les difices
7. riau qui accompagnait lesinnovations de l architecture moderne dans l oeuvre du Corbusier notamment Et qui reste aujourd hui largement utilis dans l architecture contemporaine La construction durable figure au c ur des pr occupations de la SIA Mais qu est ce que construire durable signifie exactement Et comment traduire mat riellement cet engagement La rencontre avec un e ing nieur ou un e architecte l occasion d une visite de chantier ou d un difice construit est l occasion pour la classe pr alablement sensibilis e cette th matique d engager un dialogue avec des professionnel le s de la construction sur la qualit durable du mat riau b ton Oh Les mains dans le b ton T Atelier pratique la Haute Ecole d Ing nierie et de Gestion HEIG VD Yverdon les Bains Objectif mener diverses exp riences en lien avec les aspects techniques du b ton A la HEIG VD les l ves ont l occasion d exp rimenter le coulage du b ton d en d couvrir les diff rents composants ainsi que d observer les outils et le savoir faire n cessaires sa mise en uvre De la carri re la b tonni re T D Visite de la cimenterie Holcim Ecl pens Objectif comprendre les diff rentes tapes de la fabrication du ciment v rifier les faits et les chiffres relatifs au d veloppement durable pr alablement analys s en classe La visite guid e du site de production Holcim Ecl pens permet aux l ves de comprendre com
8. Cimb ton 2000 559 p Un livre pr cieux et incontournable Tr s richement illustr l ouvrage de Bernard Darbois articul en deux chapitres 1 Concevoir en b ton 2 Conna tre le b ton propose notamment un historique et des explications d taill es sur les caract ristiques techniques du b ton et du b ton arm DEPLAZES Andrea dir Construire l architecture Du mat riau brut l difice Un manuel B le Birkhauser 2012 traduction de la troisi me dition allemande en 2008 559 p Le chapitre pp 57 77 consacr au b ton de ce manuel de r f rence pour les tudiant e s en architecture est un condens d informations utiles agr ment d illustrations et de sch mas en noir et blanc HALL William ed Concrete New York Phaidon 2012 235 p Articul en huit chapitres forme texture juxtaposition paysage lumi re masse pr sence chelle ce livre de photographies d voile la richesse et la diversit des difices et ouvrages d art en b ton des XX et XXI si cles SIMMONET Cyrille Le b ton Histoire d un mat riau Marseille Editions parenth ses 2005 219 p L ouvrage de r f rence sur l histoire du b ton Pointu et richement illustr ce livre s adresse aux enseignant e s qui souhaitent tudier en profondeur la th matique http www betonsuisse ch betonsuisse beton index html lang fr BETONSUISSE Marketing AG est une organisation fond e en 2006 regroupant quatre associations de l in
9. Montreux Mus e de Montreux 24 Avenches la romaine Mus e romain Avenches FR DE 25 Steinlen l il de la rue Mus e cantonal des beaux arts Lausanne 26 A l abri des murailles La vie d un ch teau l poque savoyarde Ch teau de Chillon Veytaux Chillon FR DE 27 Au fil du temps Le jeu de l ge Fondation Claude Verdan Mus e de la main Lausanne 28 Le pactole du pass Mus e mon taire cantonal Lausanne 2009 29 Aventure exploration connaissance Espace Jules Verne Maison d Ailleurs Yverdon les Bains 30 Le sel de la mine l assiette Mines de sel de Bex 31 Oh my God Darwin et l volution Mus es cantonaux de botanique g ologie et zoologie Lausanne 32 Du fer au rail L pop e jurassienne d une aventure industrielle Mus e du fer et du chemin de fer Vallorbe FR DE 33 Libert f rocit frugalit Mythes et clich s suisses travers les si cles Mus e national suisse Ch teau de Prangins 34 Les automates un r ve m canique au fil des si cles CIMA Mus e de bo tes musiques et d automates Sainte Croix 39 Moudon entre ville et campagne Mus e du Vieux Moudon Moudon 2010 36 Ca s est pass pr s de chez vous Pr histoire en terre vaudoise Mus e cantonal d arch ologie et d histoire Lausanne 37 D fendre la frontiere 1939 1945 La vie du fortin le 10 mai 1940 Fortification Villa Rose Gland FR DE 38 Faire la voie Chemin de fer mus e Blonay Chamby 39 Le cheval la
10. Sources et copyrights des illustrations ainsi que cr dits photographiques IL 1 Holcim ill 2 6 9 10 18 p X Romain Frioud 2013 2014 ill 3 O Ted Swedenburg 2008 ill 7 O will cyclist 2014 ill 5 Mariusz Kluzniak 2011 ill 4 washingtonydc 2012 ill 8 Global 2000 2009 ill 11 12 Jean Baptiste Maurice 2011 ill 13 Wally Gobetz 2011 ill 14 Rosmary 2013 ill 15 Objet Bloguant Non Identifi 2013 ill 16 Ciudad de las artes 2010 ill 17 Pierre Metivier 2007 iL 19 Claus Moser 2009 ill 20 Sepehr Ehsani 2012 ill 21 CHUV ill 22 Songkran 2013 ILL 23 Myriam Valet 2014 ill 24 Monique Jacot 2005 ill 25 Gerald Davison 2008 Remerciements Olivier Estoppey Christian Hermann Val rie Kaltenrieder Nicole Schick Marco Viviani Verlaine Zermatten Le pr sent dossier p dagogique est t l chargeable sur www ecole musee vd ch Couverture Open Door Standard New York Etats Unis 28 avril 2007 Grufnik 931 NUM ROS DISPONIBLES COLLECTION COLE MUS E 2005 1 Fauet vie dans le L man Mus e du L man Nyon 2012 45 Chaplin une iconographie plurielle Fonds photographique Chaplin Mus e de l Elys e Lausanne 2 Des jeux et des hommes Aspects didactiques historiques et culturels des jeux de soci t 46 Imagine ton propre mus e Mus e Alexis Forel Morges Mus e suisse du jeu La Tour de Peilz 2 version revue et corr
11. abstraits Bouleversements sociaux Nouvelles soci t s nouvelles classes sociales R volution industrielle Machine vapeur chemin de fer Mat riaux et techniques Verre acier zinc fer de construction in dits b ton et b ton arm El ments concrets L enseignant e peut illustrer ces r volutions en pr sentant trois difices e le Crystal Palace concu par Joseph Praxton 1801 1865 pour l Exposition universelle de 1851 Londres e la tour Eiffel con ue par l ing nieur Gustave Eiffel 1832 1923 achev e en 1889 l occasion de l Exposition universelle de 1889 Paris e l glise Notre Dame du Raincy b tie par l architecte francais Auguste Perret 1874 1954 en 1923 Le b ton arm Auguste Perret est un pr curseur dans l usage du b ton arm l un des premiers oser exhiber ce mat riau alors m sestim L glise Notre Dame du Raincy surnomm e la Sainte Chapelle du b ton arm est ce titre un monument remarquable Dans cet difice piliers planchers plafonds tout est en b ton un b ton laiss apparent dans une attitude r solument moderne B ton et modernisme sont intrinsequement li s Lenseignant e aborde ce mouvement en pr sentant l uvre de Le Corbusier et son ouvrage intitul Les cing points d une nouvelle architecture publi en 1927 un r sum en cinq items 1 Les pilotis 2 Le toit terrasse 3 Le plan libre 4 La fen tre bandeau 5 L
12. cimenterie Holcim du Rolex Learning Center ont elles conduit les l ves modifier leur regard sur le b ton Que retiennent ils elles de ces excursions La classe peut r aliser en regroupant les photographies et les r flexions de chacun e un compte rendu illustr de la visite du Rolex Learning Center L enseignant e peut galement envisager la production d un petit texte ou chacun e transcrira le regard qu il elle porte pr sent sur le b ton ce qu il elle retient de son application et des probl matiques associ es ce mat riau Autour de l glise Saint Nicolas d H r mence travers l tude d un difice pr cis mettre jour les r sistances esth tiques au b ton exploiter des archives en ligne site du Nouvelliste www lenouvelliste ch L enseignant e pour illustrer la r sistance esth tique au b ton propose l analyse de quelques articles de journaux consacr s l glise Saint Nicolas H r mence r alis e par l architecte b lois Walter Maria F rderer 1928 2006 entre 1968 et 1971 C est une occasion d exercer la recherche d archives de mani re individuelle ou en groupe et de red couvrir la po sie d antan entre petites phrases et grandes r f rences Depuis que vous avez d cid de construire la huiti me merveille du monde vous ne vous mouchez plus avec le coude vous vous frottez le nez dans les racines grecques Maurice Zermatten extrait de la Feuille d Avis du Valais du
13. des l ments susmentionn s sont variables calcul s en fonction du type de b ton et de ses propri t s souhait s Des adjuvants peuvent galement tre ajout s au moment du malaxage Ceux ci ont pour but d optimiser certaines propri t s du b ton frais ou durci comme la r sistance au gel Le ciment qui se pr sente sous la forme d une poudre est un composant essentiel dans la fabrication du b ton le ciment est un liant hydraulique c est dire une substance qui m lang e de l eau est capable de durcir aussi bien Lair que sous l eau C est ce processus exothermique qui donne naissance au b ton un mat riau une fois durci homog ne et monolithique Le sch ma ci apr s pr sente les tapes relatives la fabrication du ciment de l extraction des roches naturelles comme la marne le calcaire ou l argile l exp dition du produit final Il pr cise galement la nomenclature la mati re extraite de la carri re broy e est nomm e farine crue Chauff e 1450 C la farine se transforme en clinker Refroidi enrichi d un faible pourcentage de gypse le clinker devient enfin ciment Les mots en gras sont expliqu s dans le glossaire la fin du dossier sii 10 Silo clinker 1 Carri re Le clinker refroidi fait l objet d un stockage interm dialre en silo 6 D poussi rage Le calcaire et la marne sont extraits par minage Des filtres lectrostatiques o manches reti
14. enseignant e peut utiliser la brochure disponible en ligne intitul e Rep res pour une p dagogie de l architecture dit e par le Minist re fran ais de la culture et de la communication en partenariat avec le Minist re de l ducation nationale et l Institut national de la recherche p dagogique Ce document liste les diff rents points auxquels rendre l l ve attentif Parmi eux l implantation dans le site et le dialogue avec l environnement la volum trie l espace int rieur les sensations prouv es et les donn es sensorielles vue ou e toucher La continuit et la fluidit sont deux concepts fondamentaux du projet de Kazuyo Sejima 1956 et Ryue Nishizawa 1966 architectes du Rolex Learning Center Pour sensibiliser les l ves sur ces points l enseignant e peut guider le questionnement des l ves et les rendre attentifs absence de toute cloison ainsi qu aux choix des mat riaux Il elle pointera galement la difficult d terminer lorsque l on se trouve dans l une des alv oles du Rolex Learning Center si l on se situe l int rieur ou l ext rieur du b timent e E 7 td Vus i E n T e 23 SANAA Rolex Learning Center EPFL Lausanne inaugur en 2010 O Rencontre avec Olivier Estoppey Objectif comparer diverses pratiques artistiques en lien avec le b ton d couvrir un sculpteur et son atelier mener une r flexion sur deux uvres Dies Irae
15. lundi 23 octobre 1967 Si l enseignant e souhaite aborder un scandale plus r cent il elle peut opter pour l analyse du conflit autour du Central Bus Station de la ville de Preston en Angleterre iI Un monde sans ATD Objectif cr er laborer des sc narios et imaginer un monde sans b ton Travail cr atif modulable en fonction des disciplines scolaires Physique sur la base des propri t s physiques des mat riaux imaginer la quantit de bois pierre etc n cessaire pour remplacer le b ton dans diverses constructions un barrage par exemple Peut on imaginer un bateau en b ton Arts visuels songeant aux portraits fac tieux du peintre italien Guiseppe Arcimboldo imaginer un paysage urbain o le b ton serait remplac par autre chose Prendre une photo et retoucher cette image en colorant ou modifiant ce qui est en b ton Education l environnement par quels autres mat riaux remplacer le b ton B tir durable quelles alternatives Histoire en admettant que le b ton ait t d couvert un si cle plus t t quoi ressemblerait le monde aujourd hui Biologie de nouveaux b tons intelligents apparaissent depuis quelques ann es Quelles fonctionnalit s pourrait on attendre d un b ton dit intelligent Quelles seront les qualit s et les propri t s des b tons de demain Philosophie sur la base de la revue L esprit des mat riaux n 1 b ton s engager une r flexion sur la notion d e
16. modernes Parall lement l ornement est banni C est l affirmation de la primaut de la fonction sur la forme Coffrage Le b ton a besoin d un coffrage pour recevoir sa forme d finitive Lorsque le b ton est coul dans un coffrage construit sur le chantier on parle de b ton coul sur place Les l ments de b ton fabriqu s en usine sont appel s l ments pr fabriqu s La construction d un coffrage peut parfois repr senter un travail de charpentier tr s exigeant Le mat riau de coffrage doit tre suffisamment r sistant Le coffrage doit tre stable et tay de facon ne subir aucune d formation au moment du coulage et de la prise du b ton Les coffrages pour le b ton apparent sont en g n ral ex cut s avec des planches de bois des panneaux en d riv du bois ou des plaques m talliques On utilise aussi du Fibrociment de la t le ondul e du verre du caoutchouc ou des mati res plastiques DESPLAZES 2012 p 64 DO RESSOURCES B ton b ton arm et ciment B ton s L esprit des mat riaux n 1 Paris Ed de la Villette 2008 111 p Un ensemble de courts articles qui proposent une r flexion en profondeur sur la dimension philosophique du mat riau b ton DARBOIS Bernard dir Construire avec les b tons conception des lieux de vie structures et mati res r alisations exemplaires performances et dimensionnements des b tons contemporains aspects r glementaires Paris Le Moniteur
17. univers fortement concurrentiel la Maison Hennebique a parfaitement saisi l importance de la promotion et organise cette fin des d monstrations publiques d essais de r sistance qui rencontrent un succ s grandissant Par le biais de brochures publicitaires vantant les m rites de son proc d le syst me Hennebique s exporte en Belgique en France en Italie notamment En Suisse aussi le proc d Hennebique est adopt Les Magasins du L 0 Lausanne b tis au Flon entre 1894 et 1896 pour la Compagnie du Lausanne Ouchy en t moignent et pr sentent une ossature en b ton arm con ue selon le brevet Hennebique Le Palais de Rumine imagin par l architecte Gaspard Andr 1840 1896 comme l H tel des Postes r alis par l architecte Eug ne Jost 1865 1946 dissimulent tous deux derri re un parement de ma onnerie plus acceptable une m me ossature en b ton arm sign e Hennebigue l heure de l exaltation du b ton brut n a pas encore sonn Le b ton est d sormais omnipr sent dans notre quotidien Une pr sence qui n est pas sans cons quence Le b ton arm est tout simplement devenu le mat riau de construction du 20 si cle et par cons quent le symbole de la d mesure de l activit constructive le b tonnage de l environnement a pris valeur d injure proverbiale d s qu ils agit de d noncer la destruction du paysage de la nature et du milieu ambiant DEPLAZES 2012 p 57 Ainsi et bien mal
18. 2002 et Le jour des larmes 2005 Olivier Estoppey 1951 artiste sculpteur tabli Ollon accueille volontiers des groupes scolaires pour leur faire d couvrir son univers L enseignant e peut s il elle Le souhaite pr parer avec ses l ves une s rie de questions adresser l artiste notamment sur sa pratique et son rapport au b ton Pour quelles raisons a t il choisi de travailler ce mat riau Est ce le seul Quelles sont les propri t s du mat riau qu il appr cie Une symbolique Quel est le processus de cr ation des uvres Les tapes id es croquis etc Y a t il une r alisation architecturale en b ton qui l a particuli rement marqu En classe l enseignant e pr sente deux uvres d Olivier Estoppey Dies Irae 2002 et Le jour des larmes 2005 Une occasion pour les l ves de s exercer l analyse de l image L enseignant e veillera dans le cas pr sent interroger non seulement le titre de ces uvres et leur impact mais galement leur rapport l environnement II 24 Olivier Estoppey au travail 20 Balade lausannoise de b ton en b ton A D Objectif r investir sa ville avec un regard nouveau Les pages ci apr s pr sentent l itin raire de la balade de haut en bas le long du M2 de l arr t Sallaz l arr t Ours Cet itin raire a pour but de faire d couvrir aux l ves le b ton sous toutes ses formes de mener un reportage photographique la
19. SERVICE DES AFFAIRES CULTURELLES dp e n 54 2014 K A Ce dossier p dagogique s adresse aux enseignant e s et aux l ves du secondaire 1 2 et 3 cycles 9 15 ans et du secondaire 2 Il a t concu pour permettre une r flexion sur les implications sociales et culturelles de l apparition du b ton comme mat riau de construction Pour faciliter l tude de cette th matique dense le pr sent dossier p dagogique s articule autour de trois p les art architecture technique T d veloppement durable D A chaque tape avant pendant apr s l enseignant e trouvera une ou plusieurs sug gestions d activit s sp cifiques chacun des axes th matiques ci avant visites balade rencontres recherche et traitement d informations s ouvrant ainsi au champ pluridiscipli naire et tissant des liens avec le francais les arts visuels l ducation l environnement la biologie la physique l histoire la g ographie voire la philosophie Les capacit s transversales de la communication de la pens e cr atrices et de la d marche r flexive seront sollicit es Au del des parcours balis s il est enrichissant d envisager des passerelles entre les diff rents axes Con u de mani re non exclusive ce dossier autorise et encourage sous r serve de quelques am nagements des itin raires mixtes riches et contrast s IL est ainsi tout fait possible par exemple de e imaginer l tu
20. WA d Eero Saarinen 1910 1961 l objectif est ici d illustrer les langages nombreux du b ton et parall lement d encourager les tudiant e s mobiliser un lexique adapt L tude sp cifique et d taill e d un difice sera ici privil gi e en pr vision de la visite du Rolex Learning Center AD 1 13 Eero Saarinen TWA Flight Center terminal de l a roport international J F Kennedy New York 1962 I L 14 Rudolf Steiner Goethenaum Dornach 1925 1928 Ill 15 Rudy Ricciotti 1952 Mus e des civilisations de l Europe et de la M diterran e Marseille inaugur en 2013 IL 16 F lix Candela 1910 1997 L Oceanogr fic Cit des arts et des sciences Valence Espagne 2002 Les artistes et Le b ton Objectif comparer les diverses pratiques expressions r appropriations artistiques du b ton L enseignant e pr sente le travail de quelques plasticien ne s photographes ou designers Comment ces artistes se positionnent ils elles vis vis du b ton Travaillent ils elles la mati re vivante ou non Manifestent ils elles un int r t pour les possibilit s formelles du mat riau ou au contraire sa d g n rescence et l esth tique de la ruine LL 17 Anselm Kiefer Sternenfall Monumenta Grand Palais Paris 2007 S lection d artistes travaillant le b ton ou la th matique du b ton Isa Genzken 1948 artiste allemande Rachel Whiteread 1963 sculptrice contemporaine et l
21. a facade libre de la conception moderne et dont la Villa Savoye Poissy 1928 1931 repr sente l application litt rale LUI Le b ton brut Comme le souligne Jean Louis Cohen historien de l architecture c est le chantier de l Unit d habitation Marseille achev en 1952 qui conduit Le Corbusier revendiquer la beaut du b ton brut Avec le brutalisme la formule populaire brut de d coffrage prend tout son sens le b ton porte la trace la marque de son coffrage Il appara t ainsi stri vein marqu des irr gularit s des planches de bois avec lesquelles il a t en contact Grossier fruste rude rustique simple primitif lourd barbare sauvage cru imparfait vulgaire l mentaire trivial ne sont que quelques uns des synonymes de l adjectif brut Un lexique sans quivoque qui explique le rejet populaire de l esth tique brutaliste L enseignant e demande aux l ves de d finir le terme brut Comment le comprennent ils elles L enseignant e invite les l ves rechercher les synonymes de ce mot Il elle peut galement largir la discussion et approfondir la r flexion en abordant la notion d art brut Le b ton esth tique et m taphysique Le b ton n chappe pas certaines consid rations d ordres esth tique et id ologique Poli liss travaill comme de la pierre le b ton est ennobli Brut il s affirme prol tarien L architecture r solument brutaliste du ce
22. ate et lieu convenir en fonction des chantiers ou b timents visiter proximit de l tablissement scolaire Pour les l ves de 5 11 H et postobligatoire d s 8 ans Inscription sur demande au moins six semaines l avance au secr tariat de la SIA Vaud au 41 0 21 646 34 21 ou infolavd sia ch Les mains dans le b ton Atelier pratique la Haute Ecole d Ing nierie et de Gestion HEIG VD Yverdon les Bains Atelier gratuit de fabrication de b ton d une heure et demie Quatre ateliers dispo nibles par ann e date convenir Pour les l ves de 3 11 H et postobligatoire Inscription sur demande au secr tariat de la HEIG VD au 41 0 24 557 63 30 Acc s Route de Cheseaux 1 1401 Yverdon les Bains Train jusqu Yverdon les Bains puis bus 1 arr t HEIG VD 1 6 km L art de b tir Visite de l Ecole de la construction Tolochenaz Visite gratuite de l Ecole d une heure et demie avec pr sentation des m tiers et des mat riaux en lien avec la construction dont le m tier de ma on Pour les l ves du secondaire 9 11 H Inscription sur demande au secr tariat de l Ecole de la construction au 41 0 21 802 87 87 Acc s Route Ignace Paderewski 2 1131 Tolochenaz Train jusqu Morges puis bus 703 ou 724 arr t Ecole de la construction 1 5 km De la carri re la b tonni re Visite de la cimenterie Holcim Ecl pens Visite guid e gratuite d une deux heures de la cimenterie Holc
23. aur ate du prestigieux Turner Prize en 1993 Cyprien Gaillard 1980 artiste contemporain fran ais ancien tudiant de l Ecole cantonale d art de Lausanne ECAL Anselm Kiefer 1945 artiste plasticien allemand Bernd 1931 2007 et Hilla Becher 1934 couple de photographes allemands Banksy 19742 artiste anglais myst rieux et l gende du street art Yves Marchand 1981 amp Romain Meffre 1987 photographes francais Zaric 1961 sculpteur suisse Olivier Estoppey 1951 sculpteur suisse Une distinction en trois groupes peut tre op r e Le premier essentiellement compos de sculpteurs ou sculptrices regroupe les artistes qui donnent forme au mat riau inerte coulent le b ton le travaillent en appr cient les possibilit s expressives le second groupe est celui des photographes qui en conservent la trace s int ressent sa po tique sa symbolique le dernier regroupe les artistes urbains ou Street artists pour qui le b ton est un support parmi d autres Une r flexion tant esth tique que philosophique peut tre men e sur la th matique de la ruine Ainsi de Hubert Robert 1733 1808 chantre des ruines du si cle des Lumi res au questionnement arch ologique de Cyprien Gaillard en passant par les reportages photo d Yves Marchad amp Romain Meffre et l installation Sternenfall d Anselm Kiefer s engage un dialogue passionnant sur le regard port sur le pass quer Coffrage mon beau
24. coffrage T Objectif comprendre l importance du coffrage et son influence sur l apparence du b ton utiliser un lexique sp cifique et appropri Le b ton dissimule g n ralement sa nature h t rog ne sous une peau de ciment plus ou moins lisse Il ne d voile pas sa vie int rieure mais dissimule sa structure profonde sous une surface des plus minces qui lui conf re un caract re abstrait et emp che les sens de comprendre comment le b ton est m lang et comment il fonctionne DESPALZES 2012 p 07 Cette peau est le r sultat du coffrage le b ton portant l empreinte du mat riau avec lequel il a t en contact Mais l apparence du b ton peut tre modifi e par divers proc d s CE j Sa Er chi E x FO e La Ta E i mi a E E pe A s Te gt j k z 4 o UNE E i F ld F a re LE i p r j i a SEA F a A Rn a sis LE j F P ER i p r Ei L A de F x T n i A dal i i i k Pi da CE Bi i s i i a E ds yi EU wh F g ahi Fi LE E J AE A E PR Li LE i le 1 i I Fo si F E 1 P Ea 12 n a IRE br Pe 4 1 DO i nd LA 7 r pei Tai i E fe a e F Pi i a st JI x E i fi o MESSO UE si E de LET Ma i 4 iz ml Em ILL 18 Empreinte d une feuille de cerisier seule incrustation visible sur l un des murs ext rieurs du pavillon des conf rence
25. d couverte des peaux de b ton suite l activit Coffrage mon beau coffrage cf pp 15 17 L excursion am ne les l ves observer attentivement leur environnement quotidien a Lenvisager avec un regard neuf Soyez toutefois attentifs la circulation routi re des le d but de la balade Les alternatives sont nombreuses l enseignant e a tout loisir d imaginer un parcours travers sa propre ville et de concevoir une promenade ponctu e d difices ou de structures en b ton que les l ves pourront galement observer toucher et photographier Petit Partagez vos photos prises durant la balade pour garder un souvenir ou donner envie Les photographies peuvent tre envoy es tout moment par mail Ecole Mus e ecole musee vd ch qui les mettra en ligne sur la page sp ciale Le b ton sur Flickr cr e express ment pour ce dossier _ 1 Passerelle de la Sallaz 2 Galerie de la Sallaz 4 Mur 7 CHUV 9 Coll ge de B thusy 8 Immeuble d habitation M2 SALLAZ 2 D 2 so v T ch Perna am 3 Chemin e de l Usine de Pierre de Plan 4 S D B a D Em N ferra Si 3 Cker 5 Eten ch e 7 ha n Ale 8 o D oO Av Mathurin Cordier E Rue Edouard Payot Rue du Bugnon Usine de Pierre de Plan B H pital de Beaumont M2 OURS C CHUV 00 Tous au chantier ATD Avec les ing nieurs et architectes SIA Obj
26. de en classe du b ton et de son influence sur l architecture moderne et contemporaine e en d couvrir les diverses facettes au laboratoire de construction en b ton de la HEIG VD e terminer la s quence par une sensibilisation la question du d veloppement durable en organisant par exemple un d bat au sein de la classe R daction Romain Frioud Collaboration Emmanuel Ventura architecte cantonal SIPaL DFIRE Patrick Winterhalter charg d ensei gnement en didactique de l art et de la technologie HEP Vaud et architecte Ind pendant Edition Service des affaires culturelles SERAC D partement de la formation de la jeunesse et de la culture du Canton de Vaud DFJC neig vo S 1 a cole de la F L pe ro al l de Gesbor LL o des ing nieurs et des architectes construction Holcim m SOMMAIRE RASSEMBLER LES AGREGATS i 4 Vous avez dit b ton A TT D iii 8 FA an 10 Les artistes et le b ton aaa 14 Coffrage mon beau coffrage AN ea a em 19 Le b ton durable D 18 LA RENCONTRE DU MAT RIAU e 19 Visite du Rolex Learning Center A 1 Rencontre avec Olivier Estoppey A 20 Balade lausannoise de b ton en b ton A 21 Tous u chantier A TD Lia 24 Les mains dans le Delon ssa cos arise A o e E TOA Ra de da 25 De la carri re la b tonni re T D 25 Cartao Pea 25 BETONNER SES CONNAISSANCES
27. dustrie des mat riaux de construction L enseignant e trouvera sur ce site internet de nombreux renseignements pr sent s de mani re synth tique sur le b ton et ses qualit s Architecture et urbanisme BONNARD Michel Mix amp Remix Environnement construit Le Mont sur Lausanne LEP Loisirs et P dagogie 2006 77 p Un livre pour parler simplement de l environnement construit aux l ves des cycles 1 et 2 En plus des illustrations de Mix amp Remix l ouvrage propose un lexique clair et concis BURE Gilles de Architecture contemporaine mode d emploi Paris Flammarion 2009 253 p Un ouvrage accessible pour comprendre l architecture contemporaine sa diversit et la cr ativit qui la caract rise DELLA CASA Francesco Rolex Learning Center Lausanne EPFL Press Presses polytechniques et universitaires romandes 2010 221 p Ce livre raconte la gen se du Rolex Learning Center et met en lumi re la sp cificit technique et esth tique de cet difice d j culte NEUMANN Stan et COPANS Richard dir Architectures Paris La Sept Arte R union des Mus es nationaux 2001 2013 8 DVD Chaque documentaire de la collection ARTE Architectures d une dur e de 30 minutes environ pr sente un difice particulier et s attache en illustrer les caract ristiques et le contexte de cr ation Particuli rement utile en lien avec la th matique du b ton Architectures volume 5 Palais des congr s Rome Adalberto L
28. ectif d couvrir un chantier ou une construction avec des professionnels Les groupes Architectes et Ing nieurs de la SIA Vaud Soci t suisse des ing nieurs et des architectes proposent aux enseignant e s qui le souhaitent de d couvrir une r alisation en phase de construction et ou de visiter un b timent construit En explorant un chantier les l ves p n trent un lieu particulier g n ralement r serv aux seul e s professionnel le s du domaine Ax e sur la th matique b ton la visite a pour but de faire d couvrir aux l ves les diff rentes op rations qui concernent ce mat riau en fonction du chantier visit ils elles auront l occasion d assister au coulage au coffrage ou d coffrage d un l ment en b ton son compactage l aide d un vibrateur voire sa fabrication sur place o sa livraison par camion toupie Chacune de ces op rations permet de d couvrir une facette une propri t du b ton de sa composition ses caract ristiques physiques et chimiques La visite permet aussi de comprendre quelles solutions techniques sont rendues possibles par l utilisation du b ton ossature porte faux coques et voiles minces par exemple La visite d une r alisation d j construite guid e par un architecte est quant elle l occasion d appr cier l esth tique du b ton Elle permet galement de voir comment les architectes utilisent aujourd hui les possibilit s formelles et plastiques de ce mat
29. ennent les poussi res mises par les broyeurs ou contenues dans les gaz de combustion 2 Concasseur 11 Moulin ciment La dimension des pierres est r duite dans un concas seur m choires ou percussion Le clinker est co broy avec env 5 pour cent de gypse ce qui donne du ciment 7 Echangeur de chaleur La farine est pr chauff e avant de passer dans le four rotatif 3 Transport Les mati res concass es sont transport es jusque 12 Logistique Le ciment est livr soit en vrac dans des v hicules dot s de citernes soit en sac dans l usine le plus souvent par bande transporteuse 8 Four rotatif 4 Pr homogeneisation A la temp rature de 1450 C la farine crue se trans forme en clinker On m lange le calcaire et la marne en proc dant leur pr homog n isation 9 Refroidisseur clinker 5 Broyeur farine Le clinker est mis en contact avec l air pour tre refroidi rapidement La mati re pr homog n is e est moulue et s ch e dans un broyeur IL 1 Les tapes de fabrication du ciment dans la cimenterie Holcim Suisse Et le b ton arm Le b ton arm d signe un mat riau hybride compos de b ton et d acier La combinaison du b ton et de l acier produit un mat riau nouveau unique en son genre et aux propri t s physiques avantageuses le b ton assurant la r sistance la compression tandis que l acier garantit lui la r sista
30. gr lui le b ton cristallise tensions et enjeux touchant la d fense de l environnement Des rives du lac L man aux hauts sommets alpins le b ton est le coupable commode que l on convoque pour fustiger ce que l on per oit comme une urbanisation incontr l e et dommageable Fort heureusement il se pr te d autres lectures et sentiments o R unit relie d senclave Ill 2 Pont du Gueuroz Vernayaz VS 1932 934 Assure IL 3 Paravalanche Prot ge IL 4 Habitat 67 Montr al Invite au recueillement IL 6 Eglise Saint Nicolas H r mence VS 1968 1971 Immortalise IL 5 M morial de l Holocauste Berlin concu par l architecte am ricain Peter Eisenman 1932 et inaugur en 2005 S pare Politique Mur de Berlin barri re de s curit rig e par Isra l en Cisjordanie social les Gated Communities aux Etats Unis ou religieux le b ton devenu mur cloisonne stigmatise distingue quartiers et communaut s IL 7 Barri re de s curit en Cisjordanie Parfois galement c est le rire qu il provoque ainsi du scandale qui branla Scott Township petite ville de Pennsylvanie aux Etats Unis lorsque de nouveaux poteaux de s curit routi re aux formes jug es quivoques quelques habitants outr s y virent d ind cents phallus furent install s fin 2013 C est galement avec un certain amusement que l on d couvre la tr s s rieuse comp tition annuelle de cano
31. ibera Architectures volume 7 L glise Notre Dame du Raincy Auguste Perret Architectures volume 8 La Citadelle du loisir Le centre social Pompeia S o Paulo Lina Bo Bardi Developpement durable http www are admin ch themen nachhaltig 00260 index html lang fr Documents relatifs au d veloppement durable en Suisse propos s par l Office f d ral du d veloppement territorial ARE http www rts ch decouverte sciences et environnement environnement developpement durable Cette page du site internet de la RTS repr sente une mine d information sur le d veloppement durable et propose de nombreux liens vers d autres organismes ou fondations qui soutiennent l ducation cette th matique Olivier Estoppey http www olivier estoppey ch Site internet de l artiste suisse Olivier Estoppey 30 COLE MUS E O Ecole Mus e Canton de Vaud D PARTEMENT DE LA FORMATION DE LA JEUNESSE ET DE LA CULTURE SERVICE DES AFFAIRES CULTURELLES Coordination Myriam Valet Contenu et r daction Romain Frioud historien de l art et enseignant d histoire de l art Collaboration Emmanuel Ventura architecte cantonal SIPaL DFIRE Validation p dagogique Patrick Winterhalter charg d enseignement en didactique de l art et de la technologie HEP Vaud Relecture l atelier textes Corinne Chuard Mise en forme atelier anaho Anne Hogge Duc Impression Centre d dition de la Centrale d achats de l Etat de Vaud CADEV
32. ig e 2008 47 Quel est mon pays Mus e de l immigration Lausanne de ie d en tie ete ere eee taie e D E E E AN ES Dc AN CS RU AGA SA 48 De ch teaux en ch teaux Ch teaux vaudois 2006 3 Du baiser au b b Fondation Claude Verdan Mus e de la main lausanne mms dc se ARI VR Rd a E 4 Flore sauvage dans la ville Mus e et jardins botaniques cantonaux Lausanne 2013 49 clairer la chambre noire Mus e suisse de l appareil photographique Vevey 5 Baselitz La peinture dans tous les sens Fondation de l Hermitage Lausanne o0 Biodiversit des animaux en danger Mus e de zoologie Lausanne 6 Cr ations hors du commun Collection de l art brut Lausanne 91 Le patrimoine culturel immat riel Recensement du patrimoine culturel immat riel vaudois 7 Feuille caillou ciseaux A la d couverte des mat riaux Espace des inventions Lausanne 52 Pas si b tes les plantes Jardins botaniques cantonaux Lausanne et Pont de Nant 8 Des Alpes au L man Images de la pr histoire Mus e cantonal d arch ologie et d histoire o3 Lever de rideau sur l Op ra Op ra de Lausanne Lausanne 0 0 0 0 0 00 0 00 00 0 0 00 000 0000000000 000000 nn nn 00000000000 000000000000 0000000000 00000000000 000000 0000000000000 00000000000 00000000 0000000000000 9 Charles Gleyre 1806 1874 Le g nie de l invention Mus e cantonal des beaux arts Lausanne 2014 54 Le B ton 10 Le bel ambitieux la d couverte du Palais de Rumine Palais de Rumine Lausanne 11 Des Celtes au
33. im Activit limit e aux l ves de plus de 16 ans Inscription aupr s de Verlaine Zermatten Carrard au 41 0 58 850 92 15 ou verlaine zermatten dholcim com Acc s Holcim Suisse SA usine de ciments d Ecl pens 1312 Ecl pens Train jusqu Ecl pens puis 600 metres pied en direction de La Sarraz le long de la route cantonale Portfolio Toutes les images pr sentes dans le dossier ainsi que de nouvelles images sont dis ponibles au format A3 dans un portfolio en pr t sur demande aupr s d Ecole Mus e pour une dur e d un mois Le portfolio est envoy par la poste par Ecole Mus e Il lui est retourn au moyen du colis affranchi Les images sont galement disponibles au format pdf sur le site d Ecole Mus e et de la BCU Partagez vos photos Pour garder un souvenir ou donner envie nous vous invitons partager les photos prises par vos l ves des b timents et des constructions en b ton que vous aurez vus ou visit s que ce soit travers une activit propos e dans ce dossier ou une balade aux alentours de votre tablissement scolaire Les photos peuvent tre envoy es tout moment par mail Ecole Mus e ecole musee vd ch qui les mettra en ligne dans l album Le b ton de sa page Flickr sp cialement cr e pour ce dossier Lien direct www flickr com photos 124536656 N02 RASSEMBLER LES AGR GATS Quel est le lien entre Concrete petite ville de l Etat de Washington aux Etats Unis et Chandiga
34. it comme un digne Ingresque D autres en revanche l architecte suisse Peter Zumthor 1943 par exemple semblent s inscrire dans la filiation d un Delacroix La Bruder Klaus Feldkapelle construite Wachendorf Allemagne pr sente un aspect ext rieur min ral A l int rieur en revanche le b ton appara t brut noirci et olfactif Car le coffrage en pic a na pas t retir apr s prise mais br l Les architectes genevois Patrick Devanth ry 1954 amp In s Lamuni re 1954 jouent quant eux sur les possibilit s chromatiques du b ton et r enchantent un mat riau bien souvent associ au gris et Linhospitalit des barres HLM Valerio Olgiati 1958 pour son projet de maison Scharans propose une surface marqu e par le coffrage avec en relief des rosaces traditionnelles Le nouveau Mus e du dessin d architecture Berlin r alis par Sergey Tchoban 1962 et Sergey Kuznetsov 1977 pr sente galement un relief particuli rement int ressant et travaill II 19 Peter Zumthor Bruder Klaus Feldkapelle Mechernich Wachendorf 2007 IL 20 Louis Kahn 1901 1974 Salk Institute for Il 22 SPEECH Tchoban amp Kuznetsov Tchoban Ill 21 Devanth ry amp Lamuni re architectes Centre de traitements psychiatriques du Nord vaudois Yverdon Biological Studies La Jolla Californie 1962 1963 Foundation Mus e du dessin d architecture Berlin 2000 2003 inaugur en 2013 d tail
35. ment est fabriqu le ciment un composant essentiel du b ton Selon l orientation souhait e la visite est l occasion de poursuivre le travail d but en classe sur le d veloppement durable Au terme de la visite les l ves v rifient les informations pr alablement discut es arguments BETONSUISSE et CemSuissel L art de b tir T Visite de l Ecole de la construction Tolochenaz Objectif d couvrir les m tiers de la ma onnerie fabriquer du b ton Essentiellement ax e sur la profession de ma on et les diff rents mat riaux de construction cette visite de l Ecole de la construction est l occasion de pr senter aux l ves un m tier relativement m connu et pourtant essentiel DE ms B TONNER SES CONNAISSANCES Partager son savoir A T D Objectif r unir les informations r colt es synth tiser ses connaissances en vue d une pr sentation la classe ou d une exposition au sein de l tablissement De retour en classe les l ves s lectionnent les photos qu ils elles auront r alis es au cours de leurs excursions Les photographies sont imprim es et peuvent tre coll es sur panneaux Ils elles d crivent les objets photographi s et transcrivent leurs impressions leurs ressentis face aux difices ponts etc rencontr s L enseignant e peut ensuite confronter le r sultat avec les images et les mots spontan ment choisis par les l ves au chapitre avant Les visites de la HEIG VD de la
36. mpreinte de trace De mani re globale quels seraient les impacts de l absence de b ton dans notre quotidien L enseignant e peut engager une r flexion en ce sens au sein de la classe Une ressource in puisable D Objectif compiler les informations r colt es poursuivre le questionnement sur la durabilit du b ton ouvrir la r flexion l chelle mondiale De retour en classe apr s la visite de la cimenterie Holcim les l ves r unissent leurs observations et dressent collectivement Le bilan cologique du b ton Pour poursuivre la r flexion l enseignant e projette le documentaire Le Sable enqu te sur une disparition Ce film aborde le probl me de la rar faction de la mati re premi re et du recyclage du b ton A ce titre le documentaire peut s int grer une s quence consacr e la th matique du recyclage Da Aller plus loin Objectif d couvrir les innombrables facettes du b ton explorer la Suisse la France et l Allemagne voisines et visiter des sites particuliers Pourquoi ne pas poursuivre la s quence hors du canton Suggestions de visites seulement quelques heures de train En Valais barrage d Emosson ou de la Grande Dixence visites guid es gratuites du barrage de juin septembre et glise paroissiale Saint Nicolas d H r mence Dans le canton de Soleure centrale nucl aire de G sgen visite guid e gratuite sur r servation En Allemagne voisine banlieue b
37. nce la traction Pl biscit pour ses qualit s techniques comme pour son faible co t le b ton arm s est progressivement impos dans le domaine de la construction R pandu aux quatre coins de la plan te le b ton et le b ton arm ont ainsi connu depuis leur red couverte au XIX si cle un essor extraordinaire Premier mat riau de construction au monde le b ton est aujourd hui le produit manufacture le plus consomme De l opus caementicium au ciment Portland de la pierre artificielle aux syst mes brevet s l histoire du b ton et du b ton arm appara t comme une complexe succession de d couvertes scientifiques Le b ton arm ne conna t pas d inventeur unique Son histoire est ainsi celle d entrepreneurs nombreux tous soucieux d imposer et de vendre car l aventure du b ton arm est la fois technique juridique et conomique leurs id es En un demi si cle plus de 260 brevets relatifs au b ton arm ont ainsi t d pos s en France De tous ces d positaires Fran ois Hennebique 1842 1921 est ind niablement la figure marquante Si son invention un syst me relativement simple d triers ne n cessitant pas de main d uvre sp cialis e explique pour partie le succ s retentissant de la firme Hennebique la bonne fortune de l entreprise tient galement selon Pierre Frey professeur titulaire l Ecole polytechnique f d rale de Lausanne EPFL un business plan d enfer Dans un
38. ngr s se doit d incarner la gloire du r gime fasciste Une tension visible dans l architecture m me de l difice si par sa forme g om trique simple pur e rationaliste et sa structure en b ton arm le Palais des congr s affirme sa modernit celle ci est temp r e infirm e par la peau de marbre de Carrare mat riau italien par excellence qui la recouvre un habillage hautement symbolique contraire au principe d honn tet des mat riaux ch re aux partisans du mouvement moderne Le contraste est galement frappant lorsque l on observe la fa ade principale paroi moderne une surface plane en fer et en verre et colonnade se font face Le b ton est le mat riau de pr dilection de tr s nombreux architectes qui en appr cient les possibilit s structurelles quasi illimit es Dans l histoire de la construction le b ton est le mat riau de la libert Il est l origine des formes nouvelles invent es ou r invent es depuis le d but du si cle qui font la richesse et la diversit de l architecture contemporaine DARBOIS 2000 p 36 L enseignant e pr sente aux l ves diff rents difices modernes et contemporains pour illustrer la tr s grande vari t des formes des couleurs et des esth tiques les infinies possibilit s expressives du b ton Du monolithique sculptural et biomorphique Goethenaum de Rudolf Steiner 1861 1925 l a rodynamisme courbes fluides et l g res sugg r du terminal T
39. ntre administratif de la Ville de Pantin en France r alis par l architecte marxiste Jacques Kalisz 1926 2002 et achev en 1973 appara t ainsi comme profond ment symbolique Lexaltation du b ton brut ne saurait toutefois tre restreinte cette seule dimension politique Si l difice pantinois a valeur de manifeste id ologique le couvent de la Tourette construit par Le Corbusier entre 1953 et 1960 sugg re une approche bien plus lyrique du brutalisme L l esth tique de la trace d crite par Stan Neumann et Richard Copans s incarne et la po sie des murs en b ton brut devient m taphysique au L E I L 11 12 Le Corbusier Couvent de la Tourette Eveux sur l Arbresle France 1953 L histoire du b ton au XX si cle est peut tre avant tout celle d une qu te de respectabilit Pour illustrer cet aspect essentiel l enseignant e diffuse le DVD Arte Architectures consacr au Palais des r ceptions et des congr s de Rome r alis par Adalberto Libera 1903 1963 qui illustre le conflit entre traditionalisme et mouvement moderne Ce que l on voit l E42 c est le cimeti re de nos d faites Chacun a perdu comme Il le pouvait Adalberto Libera 1960 Cette citation traduit le d pit r sign de l architecte Elle exprime galement l incompatibilit de vues fondamentale entre Le maitre d uvre acquis au modernisme et le maitre d ouvrage pour qui le Palais des co
40. plus noble conqu te de l homme Mus e du cheval La Sarraz 2011 40 Peau Fondation Claude Verdan Mus e de la main Lausanne 41 Les gens du L man Mus e du L man Nyon 42 L affolante criture des auteurs d Art Brut Collection de l Art Brut Lausanne 43 Sur les traces de Charles le T m raire Ch teau de Grandson 44 Danse en sc ne Association Vaudoise de Danse Contemporaine AVDC 0 0 0 0 0 00 e e 0 e e e e e e e e e e e e e Ss e e e e e e e e e e e e S e e e e e e e e e e e e e e e e e e Ss e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e e 0 0 04 U ES iii ie ha mi Porn Losi Les dossiers p dagogiques dp sont produits par le Service des affaires culturelles SERAC D partement de la formation de la jeunesse et de la culture du Canton de Vaud DFJC
41. rh capitale du Pendjab en Inde Quel est le point commun entre le Panth on Rome et le barrage des Trois Gorges situ en plein c ur de la Chine Le b ton Si Chandigarh doit sa notori t internationale et ses b timents en b ton brut l architecte franco suisse Charles Edouard Jeanneret dit Le Corbusier 1887 1965 Concrete b ton en fran ais porte quant elle le nom de l industrie qui lui a valu sa prosp rit durant les premi res d cennies du XX si cle prosp rit r volue mais dont t moigne encore fier vestige Industriel un majestueux silo ciment orn de lettres rouges us es par le temps et scandant un chaleureux WELCOME TO CONCRETE Le Panth on reconstruit sous le r gne de l empereur Hadrien 76 138 doit sa renomm e sa rotonde et sa coupole de plus de 40 metres de diam tre Un exploit technique qui longtemps resta in gal e Un succ s rendu possible par l usage de l opus caementicium l anc tre du b ton actuel Le barrage des Trois Gorges situ sur le Yangts est le plus imposant barrage poids du monde Sa construction a n cessit 27 millions de metres cubes de b ton jamais une telle structure n aurait pu voir le jour sans ce mat riau dont les Romains d j avaient pressenti tout le potentiel Mais qu est ce exactement que le b ton Le b ton est un m lange de sable et de gravier ce que l on appelle les granulats d eau et de ciment Les proportions
42. s du site Vitra con u par l architecte japonais Tadao Ando 1941 L enseignant e pr sente diff rentes photographies illustrant quelques peaux de b ton et expose les types de traitements qu il est possible de r aliser sur Le b ton frais Le choix du moule coffrage en planches en contreplaqu le lavage le b ton durci meulage bouchardage piquetage clatage sablage acidation L enseignant e peut proposer sa classe un reportage photographique dans son quartier sa ville La recherche de diff rentes peaux de b ton Le r sultat de ce reportage pourrait donner lieu une petite exposition au sein de la classe ou de l tablissement A mettre en lien avec les activit s du dp n 40 Peau 15 Dans l univers des peintres il y a ceux qui valorisent la touche dans leurs uvres la marque du pinceau de la brosse ou du couteau est rendue visible palpable et ceux qui s vertuent au contraire dissimuler toute trace de l aspect manuel de leur travail Au XIX si cle cette opposition est incarn e par deux artistes Eug ne Delacroix 1798 1863 partisan de la touche et Jean Auguste Dominique Ingres 1780 1867 artiste n oclassique adepte d un fini l ch et glac Si l on devait classer en fonction du crit re ci dessus les architectes adeptes du b ton a quel groupe Tadao Ando pourrait il tre affili Sans doute le perfectionnisme de son architecture le d signera
43. t apport es Est on face des photographies de b timents architecture d ouvrages d art g nie civil d uvres d art arts plastiques ou design A quel s domainel s le b ton est il majoritairement reli et pourquoi Le m me exercice est men dans un second temps autour du bois Observe t on la m me diversit Les termes sont ils diff rents plus logieux Le choix des images est il plus homog ne L enseignant e interroge les l ves sur les potentielles diff rences de repr sentations L enseignant e pr sente ensuite une s lection d images le b ton dans tous ses tats en quelque sorte cf portfolio p 3 L exercice sensibilise les tudiant e s l omnipr sence du mat riau et leur fait prendre conscience de sa pr sence chelle diverse du petit objet design la barre d immeuble Au del des exercices pr sent s ci dessus l enseignant e peut demander aux l ves de mener une recherche sur internet par exemple sur Flickr pour illustrer diff rents aspects du b ton qui n auraient pas spontan ment t mentionn s par les l ves L enseignant e peut galement pr senter les six images ci avant p 7 En travaillant par groupes ou collectivement il elle encourage les l ves r fl chir aux diff rentes lectures possibles du b ton et sa dimension symbolique g Ill 8 Tour de refroidissement centrale nucl aire de AKW Mochovce Slovaquie IL 9 Plongeoir plage de Lutry
44. x Burgondes Mus e d Yverdon et r gion Yverdon les Bains 12 Le chemin de Ti Grain Une histoire socio culturelle Maison du bl et du pain Echallens 2 version revue et corrig e 2013 2007 13 Les cailloux racontent leur histoire Mus e cantonal de g ologie Lausanne z 14 Paris Lausanne Paris 39 45 Les intellectuels entre la ane al la Suisse COLLECTION DP e HORS SERIE Mus e historique de Lausanne t Lart du verre contemporain Reflets d une collection et d un catalogue 1 Ciel mes rayons Entre art et sciences Voyage au pays des radiations Haute cole cantonale vaudoise mudac Mus e de design et d arts appliqu s contemporains Lausanne de la sant Lausanne Fondation Claude Verdan Mus e de la main Lausanne 16 Du vent et des voiles Mus e Olympique Lausanne FR EN DE 17 Denis Savary Mus e Jenisch Vevey 18 Les coulisses de l histoire vaudoise Archives cantonales vaudoises Chavannes pr s Renens 19 Les milieux extr mes font leur cin ma Cin du mus e Mus es cantonaux d arch ologie et d histoire botanique g ologie et zoologie Lausanne 20 Splendeurs ignor es Vivarium de Lausanne 21 De la fragile porcelaine la ge le oppressante Un itin raire contrast Ch teau de Nyon Mus e historique et des porcelaines Nyon 2008 22 La biblioth que facile Cl s pour la recherche d informations Biblioth que cantonale et universitaire de la Riponne Lausanne 23 Une journ e au XIX si cle dans la r gion de
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