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Accès à la culture et aux savoirs de base des détenus

1. ACTION N 6 JE DANSE DONC JE SUIS quartier Femmes Centre r gional du livre en Limousin ALCOL Maison d arr t de Limoges les l ments de comparaison entre les Le public Les praticiens L environnement L impact actions les invariants les convergences Personnes plac es Intervenants Maison d arr t de R alisation Les invariants le sous mains de habituels Limoges peines d un film public des d tenus justice des CRL et SPIP pour courtes pr venues 8 s ances diff rence des femmes pas de la coordination en attente de d entretiens FEMMES la rep rage de niveau jugement philosophiques complexit mettre en a priori en amont Intervenants le lieu 8 s ances de place une action avec choix des ext rieurs biblioth que danse l accord de tous les participants sur la sp cifiquement philo 2 rencontres partenaires base du d di l action Salle polyvalente philo danse projet en amont volontariat Traction danse danse Montage du phase de r alisation au 7 femmes entre 18 compagnie film moins 6 mois deux et 55 ans Une quipe projections mois de phase technique pour la Femmes film es internes et op rationnelle vid o avec des masques externe un professeur de pour diffusion Echanges sur philo coordination approche des et pr paration du esth tique et th matiques projet en amont expressive par le forte va
2. 3 COMP TENCES DES ACTEURS Enseignant sp cialis mis disposition par l Education nationale Dipl me d enseignement Plus de 5 ans d exp rience en sp cialis milieu carc ral 4 OUTILS ET DISPOSITIFS ADAPT S ET PARCOURS PERSONNALIS S Atelier collectif avec des parcours Rep rage des difficult s individualis s et personnalis s en parler et communiquer en fonction du niveau des d tenus interne de la prison activit orale collective activit individuelle a l crit R ponse une demande des participants ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 29 5 COMMUNICATION AUTOUR DEL ACTION ET DE SES OBJECTIFS Action en interne de la prison Action en interne de la prison Communication aux autres membres de l quipe p dagogique et au personnel de l tablissement 6 IMPACTS MESUR S AU TERME DE L ACTION Evaluation des effets sur le plan personnel Mieux tre des d tenus moins d isolement am lioration de la confiance en soi Meilleure communication l oral Evaluation des acquis p dagogiques individuellement Implication des stagiaires meilleure autonomie Mesure des progr s en expression orale en cours et dans l tablissement Evaluation des acquis p dagogiques collectivement Att nue les tensions au sein du groupe Communication plus ais e Coop ration collective entraide ANLCI FPP 3 R GION LIMO
3. orun See des DS es PR VENTI S JEUN EVOLUTION GE 2008 2010 R gion Limousin Domaine Insertion pratique choisie sur ce th me en r gion ACC S LA CULTURE ET AUX SAVOIRS DE BASE DES D TENUS Kit du praticien Agence Nationale de Lutte Contre l Illettrisme Groupement d Int r t Public www anlci gouv fr FORUM PERMANENT DES PRATIQUES 3 PHASE 2008 2010 ONN EUREEN Faire conna tre et partager les pratiques de pr vention et de lutte contre l illettrisme qui r ussissent d velopper des modes d actions efficaces mutualiser les exp riences c est ce que propose le Forum Permanent des Pratiques de TANL CL des pratiques L illettrisme touche aujourd hui 9 des adultes soit plus de trois millions de personnes qui bien qu ayant t scolaris es en langue fran aise rencontrent des difficult s face l crit Pour viter que l illettrisme ne prenne racine d s l enfance et proposer celles et ceux qui y sont confront s des solutions adapt es l Agence nationale de lutte contre l illettrisme a mis en place d s 2004 avec le soutien du Fonds Social Europ en le Forum Permanent des Pratiques qui conna t Chercher trouver aujourd hui sa troisi me phase de travail et partager les pratiques Ce Forum Permanent des Pratiques a pour objectif de mettre en commun les pratiques de pr vention et de lutte contre r ussies de pr vention l illettri
4. 9 juin Uzerche 6 juillet Limoges 7 octobre Gu ret e Rencontre r gionale 6 novembre Limoges Les acteurs du Forum en r gion Limousin e Charg e de mission r gionale ANLCI au sein du centre r gional de ressources Prisme Limousin GIP financ par l Etat et la R gion Catherine TABARAUD catherine tabaraud prisme limousin fr Expert de l atelier r gional Karin TUDAL Ligue de l Enseignement karin lalique24 orq R f rent national ANLCI Emmanuelle UNAL Charg e de mission nationale emmanuelle unal anlci fr Praticiens de l atelier r gional du Forum Christophe BECHADE Chef des services d Insertion et de Probation SPIP CORREZE christophe bechade ijustice fr Armelle GORSE Conseill re en d veloppement Association Socio Culturelle d aide aux d tenus ARGOS argos uzerche gmail com Fabrice LAPRADE Enseignant Unit Locale d Enseignement Maison d arr t de Limoges rle ma limoges justice fr Marie Pierre PARANTON Biblioth caire Biblioth que D partementale de la Creuse mpparanton cg23 fr Claire SOUBRANNE Charg e de mission Centre r gional du livre en Limousin claire soubranne crl limousin org Une repr sentante du Groupement Etudiant National d Enseignement aux Personnes Incarc r es GENEPI ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 4 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE 25sssssssestessssotsesatrensasssneisne ent NEES ENEE SEENEN Ee EEN D 1 Les
5. W r gion LIMOUSIN Fonds social europ en a AGENCE NATIONALE DE LUTTE CONTRE L ILLETTRISME Prisme Limousin Le Carr Jourdan 13 cours Jourdan 87000 Limoges T 05 55 79 36 00 F 05 55 79 36 01 e www prisme limousin fr
6. l action un dessinateur professionnel en partenariat avec la Biblioth que Municipale de Tulle Maison d arr t de Tulle peines courtes pr venus en attente de jugement flux des personnes important Je lieu biblioth que salle de cours 10 hommes R alisation d une planche en une semaine expression des personnes travers le dessin exposition Valorisation du travail des d tenus satisfaction de pouvoir s exprimer par une autre forme que l crit rencontre avec un dessinateur Les invariants le public d tenus la complexit mettre en place une action avec l accord de tous les partenaires de la prison Des ateliers de courtes dur es inscrits dans une logique plus globale d animation autour de projets artistiques et culturels d finis au sein de l tablissement chaque ann e avec tous les partenaires ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 24 ACTION N 2 VEILLEE THEATRE ARGOS Centre de d tention d Uzerche les l ments de comparaison entre les Le public Les praticiens L environnement L impact Le convergences Personnes plac es Intervenants Centre de cr er une Les invariants le sous mains de habituels d tention mulation dans public des d tenus la justice niveau le SPIP ARGOS d Uzerche peines un groupe qui complexit mette en h t rog ne plus longues qu e
7. et l autre immigr depuis 30 ans en banlieue parisienne vont se battre ensemble et s par ment pour que leur r ve commun se r alise faire sortir du d sert une p pini re Mercredi 21 octobre 2009 14h00 Nom vd eg AE Ge Pr nom See SN Ecrou TTT DE Cellule SINN EN A retourner au SPIP avant le mercredi 21 octobre BULLETIN D INSCRIPTION Cin ma La p pini re du d sert Ce long m trage documentaire raconte comment deux hommes l un paysan dans le d sert marocain et l autre immigr depuis 30 ans en banlieue parisienne vont se battre ensemble et s par ment pour que leur r ve commun se r alise faire sortir du d sert une p pini re Mercredi 21 octobre 2009 14h00 KO E Cellule sssssosossse A retourner au SPIP avant le mercredi 21 octobre BULLETIN D INSCRIPTION Cin ma La p pini re du d sert Ce long m trage documentaire raconte comment deux hommes l un paysan dans le d sert marocain et l autre immigr depuis 30 ans en banlieue parisienne vont se battre ensemble et s par ment pour que leur r ve commun se r alise faire sortir du d sert une p pini re Mercredi 21 octobre 2009 14h00 NOM scene SES NN e SC Pr nom Ee Ecrou is See elle dek sa eegees gek ge A retourner au SPIP avant le mercredi 21 octobre R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE LA JUSTICE S
8. Il donnera voir en majeure partie des images de l atelier danse B n ficiaires de l action 6 d tenues de 25 55 ans Constats besoins ou diagnostics pr alables l action Besoin de favoriser l expression des d tenues qu elles se r approprient leur pens e et leur corps Grandes L enfermement physique et mental peut dater depuis bien avant l entr e en d tention La lignes combinaison danse et philosophie est une rencontre in dite et pourtant elle para t tout fait de l action de pr vention ou de lutte contre naturelle L expression ne passe pas forc ment par la lecture et l criture le corps et la sensation lui donnent une autre dimension Objectifs r sultats attendus de l action l illettrisme Les objectifs du double atelier analys e dans provoquer la rencontre du corps et de la pens e les travaux d velopper un travail o sensations et r flexions se compl tent s enrichissent du FPP de exploiter un m me th me dans deux langages diff rents l ANLCI en confronter une expression artistique l expression d une pens e r gion se r concilier avec son propre corps l image que l on s en fait et que l on donne voir Les objectifs du film approfondir et donner une forme tangible la rencontre de la philosophie et de la danse cr er un objet artistique valorisant partir du travail entrepris sensibiliser le grand public la question carc rale par
9. Les am nagements de peine Recommandations Envisager un am nagement de peine dans le cadre d une r glementation stricte pour des d tenus qui suivraient des cours de savoirs de base ou qui auraient d velopp en prison un int r t des comp tences pour une pratique artistique et culturelle Les conditions de r insertion ne doivent pas d pendre pas uniquement de la formation qualifiante et du travail ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 41 z Les partenariats existent avec les partenaires ext rieurs du champ de la formation et de l emploi Mission Locales P le emploi nous les avons rencontr s durant les journ es d partementales Recommandations Il faudrait inscrire les d tenus rep r s en situation d illettrisme futurs sortants au P le emploi afin de pouvoir construire d s la sortie avec eux de vrais parcours formatifs et s assurer que ce qui a t acquis en prison en terme de comp tences de base soit capitalis et transf rable un autre op rateur du territoire Le Charg de Mission R gional de l Agence Nationale de lutte contre l Illettrisme a fait un inventaire pr cis des op rateurs en Limousin ER RE dd Gute Ge RE EN en On la vu au fil des ateliers et des rencontres on l a lu dans les conventions cadres de r f rence des politiques mises en uvre en prison la lutte contre l illettrisme est une priorit Pourtant aujourd hui forc
10. de pas une ann e on verra plus loin les difficult s de mettre en place de fa on durable des activit s notamment de formation aux comp tences de base Exemple Maison d arr t de Limoges 87 quartier Hommes et Femmes Les tablissements pour peine 75 les centres de d tention les centres de semi libert et les centres pour peines am nag es les maisons centrales Les centres de d tention principalement orient s vers la resocialisation des condamn s pour lesquels la r insertion sociale semble favorable Peine inf rieure ou gal 5 ans et plus cela d pend du statut de l tablissement Exemple Centre de d tention d Uzerche 19 Centre de d tention de Gu ret 23 L organisation de la vie en d tention est li e la nature de l tablissement La dur e de la peine et les attentes de jugement vont d terminer le temps qu un d tenu passera dans l tablissement de courtes peines en maisons d arr t des peines plus longues en centres de d tention et des peines tr s longues en centrale En outre l anciennet des locaux d termine galement les modes de fonctionnement et de circulation des d tenus et des intervenants ext rieurs au centre de d tention d Uzerche par exemple certains d tenus circulent avec des pass informatis s selon des circuits particuliers contr l s par vid o surveillance par les gardiens alors qu la maison d arr t de Limoges ou de Gu ret de vieux tablissem
11. gional du Livre Limousin 87 Biblioth que d partementale de pr t Gu ret 23 les associations ARGOS 19 le SPIP de la Corr ze les tablissements p nitentiaires MA de Limoges de Tulle de Gu ret centre de d tention d Uzerche les enseignants RLE de la Maison d arr t Limoges les organismes de formation 2 Situer le projet artistique dans son environnement prendre en compte la programmation des tablissements s appuyer sur les ressources locales ou r gionales Centre R gional du Livre Limousin et Biblioth que d partementale de pr t Gu ret s inscrire dans des v nements r gionaux Coquelicontes Mai du Livre par exemple Identifier le lieu les protagonistes qui travaillent la biblioth que d tenus indemnis s b n voles biblioth caire externe 3 D finir des objectifs le contexte de la d tention exige une rigueur dans chaque phase de d roulement du projet pr paration communication mise en relation avec d autres activit s de l tablissement restitution autorisations A une offre artistique et culturelle diversifi e de qualit quivalente celle de l ext rieur B sensibiliser les d tenus la pratique et la cr ation artistique L emploi du temps hebdomadaire doit en principe permettre tout d tenu qui le souhaite de participer ces activit s dont le r glement int rieur d termine les conditions d acc s Le chef d tablissement a cependant la pr rogative de
12. t de Limoges un centre de formation dispense une formation qualifiante agent de restauration collective apprendre R apprendre lire ou crire est souvent la promesse de revalorisation de l image de soi et un gage de r insertion Mais la lecture et l criture ne sauraient tre elles seules les seules chances de r insertion Exemples de courriers transmis FF PE l administration Lait M Ho e DT 1 d bie Threig La culture de l crit pr domine dans tout le syst me de communication en interne de la prison aucune demande de changement de cellule de participation aux activit s d enseignement de visite ne peut tre envisag e sans un recours l crit d D dr M d t Le ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 13 Les conditions de r ussite des actions les tapes de construction du projet Avant de d tailler les actions dans leur contenu leur d roul leur objectif nous pouvons identifier 7 conditions qui ont toutes pr sid la mise en place des actions et qui en ont d termin les cl s de r ussite Les 7 conditions identifi es pour la r ussite des actions concern es par le Forum permanent des pratiques 1 Rep rer l action de chaque Minist re et des partenaires leurs missions leurs cadres leurs personnels et identifier les principaux acteurs des projets les d tenus les porteurs de projet les structures culturelles Centre R
13. L atelier r gional a r uni une quipe pluridisciplinaire de praticiens issus de champs diff rents dont l action ponctuelle ou au quotidien concourt am liorer les chances de r insertion des d tenus et construire au fil des jours un espace partenarial rigoureux condition sine qua none la mise en place des activit s Les 6 praticiens de cette quipe ont mis en place des activit s conjuguant la fois une dimension de socialisation d apprentissage et de cr ativit qui ont permis non seulement d am liorer les conditions de d tention mais aussi de favoriser la reconstruction personnelle facteur d terminant pour une meilleure insertion la sortie Leurs actions retenues dans le cadre du Forum sont les suivantes 1 SPIP de CORREZE Maison d arr t de Tulle Bulle de Tulle 2 Association ARGOS Centre de d tention d Uzerche Veill e Th tre 3 SPIP de la Haute Vienne Maison d Arr t de Limoges F minit en prison 4 Unit Locale d Enseignement Maison d arr t de Limoges D couverte de Limoges et de sa r gion 5 Biblioth que D partementale de la Creuse Maison d arr t de Gu ret Rencontre avec un auteur Jean Marie Chevrier 6 Centre r gional du livre en Limousin Maison d arr t de Limoges Je danse donc je suis Principales dates du Forum en r gion Limousin e Atelier de travail r gional de mars octobre 2009 e Rencontres d partementales
14. VOLAILLE ME 62 ANANASBTE Adi 63 ISAUCISSON SEC dit le 19 10 2009 15 06 MINISTERE DE LA JUSTICE DIRECTION DE L ADMINIST 26 10 2009 14 39 FAX 0555286568 H A TULLE B 0022003 Le 27 07 2009 Maison d Arr t de TULLE DEMANDE D ACC S A LA T L PHONIE POUR LES D TENUS CONDAMNES 1 Partie remplir par le d tenu condamn d finitif Nom du d tenu snnnssnrnrnemmnenenennnemeennenneeeeennnennnennennennres Pr nom ween ne TS ee EE N d crou ssmsmmserennmnnnnnnes Cat gorie p nale D pr venu D condamn NB le d tenu devra obligatoirement tre condamn d finitif pour acc der la t l phonie TELEPHONE 1 nl Kl D amis D famille pr cisez seen H NOM i ege D Pro entente TELEPHONE 2 TR JI D amis D famille pr cisez eneen NOM nterne P NOM een aai Werer i TELEPHONE 3 l D amis D famille pr cisez oseni M ee ae Pr NOM EE TELEPHONE 4 ka Lil O amis D famille pr cisez EEN NOM EE Pr NOM EE Demande inltiale de cr dit temps de t l phonie Je soussign nom pr nom 48mMmande ce que mon compte t l phone solt cr dit de la somme de Date CT Signature du d tenu Ooo o MAISON D ARRET DE TULLE DEMANDE DE PERMISSION DE SORTIR NOM Pr nom O Ne d ctou Commune E Code postale Profegsion E N de t l p hoge Moven de transport utjlis Nombre d heures demand es urs at
15. avec M XXX Je vous remercie Respectueusement VAGUEMESTRE MANDAT Monsieur le vaguemestre Je souhaiterais verser XXX euros sur le compte de M Mme XXX Je vous remercie Respectueusement nitiales de l enqu teur Personnes Tester Q Oui U Non Fiche individuelle de renseignements Nom S Pr nom N d crou SE A E TE A N EET Date de cr ation de la fiche jj mm aa Bloc Div Situation p nale O Pr venu e O Condamn e D j incarc r e ant rieurement O Oui O Non Ann e de naissance _ Lieu de naissance C France Q Etranger Situation familiale Q C libataire O Mari e O Concubin e Q Veuf ve 0 Divorc e O S par e Domicile Q Adresse fixe LI Adresse non fixe LI Itin rant U SDF Situation professionnelle avant l incarc ration Q Actif ve Q Non actif ve Q Ch meur euse Lieu de scolarit Q France Q Etranger LI France et tranger Scolarit e au moment de son incarc ration 0 Oui LI Non U Jamais scolaris e Niveau d arr t de la scolarit qu elle soit en cours ou achev e Q Primaire LI Enset Sp cialis O CPPN CPA O Coll ge avant la 3 Q Coll ge en 2m O En CAP O En BEP Q Lyc e LI Sup rieur Formation professionnelle adulte sup rieure 3 mois Ll Aucune U Pr qualification C Qualification niveau CAP O Qualification au del du CAP Dipl me le plus lev Ll San
16. de ces tests d valuation et organiser des sessions sp cifiques pour les diff rentes typologies de public M me si les parcours sont individualis s les disponibilit s elles demeurent identiques Les sessions de formation aux savoirs de base ne doivent pas dispara tre au profit des autres cat gories linguistiques les sessions doivent tre mieux identifi s et leurs contenus p dagogiques adapt s Les enseignants construisent et r adaptent en permanence leurs outils car ils passent d une pratique une autre ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 42 Le monde ferm de la prison s ouvre l ext rieur pour combattre les st r otypes de la d tention tant sur les personnels que sur les d tenus parce qu elle sait aussi qu elle ne r ussira pas seule am liorer les chances de r insertion des d tenus Pour l ensemble des acteurs rencontr s dans cet espace une action r ussie repose sur une distribution coordonn e et r glementaire des r les des partenaires Elle d pend aussi des objectifs et des moyens d volus leur r alisation ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 43 ANNEXES Les annexes compl mentaires seront en ligne sur le site de partage des pratiques du forum de TANL CT www fpp anlci fr ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 44 MINISTERE DE LA JUSTICE DIRECTION DE L ADMINISTRATION PENITENTIAIRE Direction R gionale des Service
17. des pratiques sauf action N 5 Pour faciliter la transf rabilit des actions les tableaux ci dessous nous pr cisent les caract ristiques de chacune d elles Pour agir il faut Identifier le public h t rog n it des niveaux temps de pr sence al atoire et en fonction des peines ou des attentes de jugement La question du genre est ce qu on intervient de la m me fa on avec un publique f minin quartier de femmes Limoges action F minit Le mode d intervention est diff rent selon les hommes et les femmes pour des raisons culturelles sociales que nous connaissons D apr s les t moignages de nos patriciens dans ces lieux la vie en d tention se vit souvent de fa on tr s diff rente entre les hommes et les femmes On n intervient pas de la m me fa on d un genre l autre la transposition n est pas m canique sauf pour l apprentissage formel Identifier les lieux o se d roulent les actions la disponibilit les ressources sur place les contraintes li es la s curit l occupation des espaces Identifier les personnes ressources sur place r le et missions de chacun S assurer de la qualification des intervenants ext rieurs leur capacit adapter leur prestation face un public h t rog ne dans un temps limit Mesurer si possible l impact dans ce contexte particulier les mesures d impact sont souvent et uniquement bas es sur des indicateurs comporte
18. ho de s propos es omh ermlsslo 8 de sortir d obtennes Observ tions parfcull res et motif deJa demande Tulle Le COURRIER INTERNE DIRECTEUR DEMANDE DE RENDEZ VOUS Monsieur le directeur Je souhaiterais obtenir un rendez vous pour des probl mes familiaux personnels d am nagement de peine pr paration la sortie Je vous remercie JI Respectueusement CRIVAIN PUBLIC Monsieur le directeur Je souhaiterais rencontrer l crivain public Je vous remercie JI Respectueusement PHOTOGRAPHIE Monsieur le directeur Je souhaiterais faire des photos Je vous remercie Respectueusement COIFFEUR Monsieur le directeur Je souhaiterais obtenir un rendez vous avec le coiffeur Je vous remercie Respectueusement TRAVAIL Monsieur le directeur Je souhaiterais travailler comme auxi d tage auxi de cuisine Je vous remercie Respectueusement FORMATION PROFESSIONNELLE Monsieur le directeur Je souhaiterais faire une formation professionnelle en cuisine d aide magasinier JI Je vous remercie Respectueusement PARLOIR PROLONG Monsieur Je souhaiterais obtenir un parloir prolong avec le jj mm aaaa Je vous remercie Respectueusement CERTIFICAT DE PR SENCE Monsieur Je souhaiterais obtenir un certificat de pr sence Je vous remercie Respectueusement DEMANDE DE R P S R DUCTION DE PEINE SUPPL MENTAIRE Monsieur Je souhaiter
19. mandat par l ANLCI Ce sont ainsi 28 kits du praticien mis disposition des acteurs qui seront pr sent s lors des rencontres r gionales entre octobre et d cembre 2009 Tous ces outils au fil des publications seront accessibles disposition de tous sur le site de partage des pratiques du Forum www fpp anloi fr La rencontre nationale des 5 6 et 7 mai 2010 Lyon permettra de mettre en commun tous les travaux capitalis s et valorisera les pratiques pr sent es Cette d marche du Forum 3 qui allie plan de d veloppement et de progr s la volont de partage des pratiques r ussies introduit aujourd hui pour aller plus loin encore dans la reconnaissance des pratiques exemplaires la cr ation d une signature d un visa Forum Permanent des Pratiques facilement identifiable ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 2 Br ve pr sentation Le pr sent document s inscrit dans le cadre de l atelier du Forum Permanent des Pratiques de l ANLCI en r gion Limousin portant sur la pratique Acc s la culture et des pratiques msemo oes prunes aux savoirs de base des d tenus Les statistiques montrent que le taux d illettrisme en prison est lev et qu il est important d intervenir aupr s de ce public pour leur r insertion sociale et professionnelle 64 des personnes entrant en prison n ont aucun dipl me 30 sont en difficult de lecture le taux d activ
20. par la structure et ses partenaires pour la r alisation de l action Ces deux ateliers ont t pr par s par l intervention d une biblioth caire de la M diath que de Limoges qui a voqu l image de la femme travers la litt rature et la presse par l intervention de 2 professeurs des coles sur les techniques de po sie par la socio esth ticienne qui a amen les participantes prendre conscience qu elles m ritaient d tre photographi es Le personnel de soins m decin psychologue infirmi re qui ont accompagn les d tenues dans cette d marche Le personnel de surveillance a t constamment associ au projet L intervenante en arts plastiques a favoris l exposition et la mise en valeur des travaux Les r alisations produites lors de ces ateliers ont fait l objet tout d abord d une exposition au Br ve quartier femmes de la maison d arr t de Limoges o se sont retrouv es les participantes et les pr sentation de l exp rience de la structure dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme acteurs du projet ainsi que des repr sentants du monde judiciaire magistrats personnels p nitentiaires de la culture DRAC M diath que de Limoges CRL de l ducation nationale inspection acad mique de la d l gation aux droits des femmes et du milieu associatif association socio culturelle et visiteurs de prison Une exposition a galement eu lieu hors les murs la M diath que de Lim
21. propre Cr er un spectacle de danse c est un acte esth tique qui parie sur les potentialit s de chaque personne qui concoure une expression diff rente source de plaisir mais aussi et surtout de questionnements personnels Accompagnement Accompagnement EEE E des publics des pratiques q Expo biblioth que rencontre action 2 rencontre d un auteur veill es Productions encadr es traces Des professionnels r alisation d objets travaillent pour et partir du artistiques ou public actions 3 amp 6 Danse litt raires Action 1 F minit bulle de Tulle Productions Effets produits th trales Peut servir dere Intervention de prof ou ner ege am r transform Ponctuel d application des Sg GE ee S Se Lieux et parfois avec un comp tences moments suivi acquises en projet danse pu disem p63 a A crits en prison en mat ri d intervention biblioth que de formation de savoir ug en prison e Ale al la prison debase po tique en uvre artistique salle polyvalente salle de sall r salle de cours Soure salle polyvalente ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 33 Quels sont les enjeux des pratiques culturelles au regard des actions de savoirs de base Quels impacts sur les personnes en difficult 4 formes d impact rep r es La culture comme d tour gt L activit avec des supports ou ob
22. que des d tenus entre eux ils concourent et facilitent l organisation des acticit s Il faudrait renforcer leur implication dans le cadre r glementaire de leur travail en mettant en place des modules de sensibilisation dans le cadre leur formation initiale ou continue Aujourd hui les contenus de la formation initiale lENAP Ecole national de l Administration P nitentiaire ne comprennent que quelques heures sur les questions li es la vie sociale et culturelle dans les tablissements Abonder ces volumes de formation cr er des poste de surveillant r f rent lecture r f rent biblioth que r f rent th tre aiderait convaincre que les activit s culturelles l instar de l enseignement qui b n ficie d une l gitimit aux yeux des surveillants ne sont pas seulement une source de tracas suppl mentaire mais qu elles peuvent rendre la prison plus supportable aux d tenus et eux m mes et contribuer ainsi diminuer les tensions ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 39 1 Abonder les heures de formation d volues la formation de base La dotation des heures de formation est souvent insuffisante au regard des besoins rep r s 2 D velopper les ponts et les liens avec l ext rieur La logique de parcours n cessaire en interne doit aussi tre construite la sortie de prison comment en dehors du cadre r glementaire du suivi par les SPIP des conditions de sorties pe
23. r insertion des d tenus et leur resocialisation gr ce la culture au travail et la formation Des conventions des circulaires r gissent ces interactions entre les diff rents minist res ou leurs repr sentants locaux L organisation des activit s formation culture d pend de la mise en place de cadres tr s formalis s gt Dans quels lieux Les tablissements p nitentiaires 194 sur tout le territoire Premier devoir de l administration p nitentiaire la mission de garde s organise autour de la mise en uvre de l h bergement des d tenus indissociable des mesures destin es garantir la s curit de tous au sein de la soci t carc rale les personnels p nitentiaires les d tenus et les intervenants ext rieurs Avant 1999 l administration p nitentiaire prenait elle m me en charge la r insertion des d tenus l exception de l enseignement g n ral qui tait dispens par des enseignants de l ducation nationale et l activit du milieu ouvert demeurait limit e A partir des ann es 1980 l administration p nitentiaire s ouvre progressivement aux dispositifs d insertion de droit commun tandis que se d veloppe le milieu ouvert D sormais depuis la cr ation des services p nitentiaires d insertion et de probation pour l ensemble des domaines d intervention de la politique de r insertion des personnes d tenues sant emploi formation ils concluent de
24. re de la langue n a pas permis la d couverte et la compr hension du patrimoine Limousin Les niveaux de die ma trise de la langue fran aise sont extr mement vari s allant d hommes non scripteurs d autres pouvant tenir une conversation les travaux du FPP de Objectifs r sultats attendus de l action l ANLCI en D couvrir le patrimoine local r gion Approfondir le vocabulaire et l apprentissage de la langue fran aise Br ve pr sentation de la mise en uvre de l action Travail par th matique logos limousin vocabulaire de la ville se rep rer et s orienter visite virtuelle de la ville de Limoges histoire de Limoges la porcelaine les gr ves de 1905 langue d oc et langue d oil les traditions Moyens mis disposition par la structure et ses partenaires pour la r alisation de l action Travail avec des documents vari s d pliants et guides touristiques cartes et plan annuaires romans r gionaux bandes dessin es L illettrisme est un des ph nom nes massifs d exclusion dans notre soci t il est encore Br ve aggrav par les conditions de vie en prison C est un obstacle essentiel la r insertion pr sentation de l exp rience de la structure dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme sociale et professionnelle de ceux qui en sont victimes Il importe donc de travailler activement avec les d tenus illettr s en identifiant cette population haut risque dans
25. rep rage permet non seulement de rep rer les publics mais surtout d organiser des r ponses p dagogiques adapt es Les actions d crites sont des exemples concrets mis en place dans la r gion Limousin Les conditions de mise en uvre des actions 1 1 Comprendre le contexte complexe du milieu carc ral L environnement l organisation et la compr hension des organisations des liens et syst mes du milieu carc ral est la premi re condition pour mettre en uvre une action COMPRENDRE L ENVIRONNEMENT COMMENT IL DONNE LA MESURE DU PROJET ET EN FIXE LES AMBITIONS gt Qui organise Exemples d application Forum des pratiques Plan r gional Projets inscrits dans le plan r gional Appels projet L administration p nitentiaire en France une administration complexe L administration p nitentiaire fran aise est un ensemble complexe qui met en relation plusieurs minist res et d autres institutions Elle a une double mission la garde ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 6 des personnes plac es sous main de justice et la pr paration de leur r insertion Les mesures prononc es vis vis des d tenus interviennent avant ou apr s le jugement et sont ex cut es soit en prison soit en milieu ouvert avec ou sans enfermement pr alable Chacun des acteurs a des pouvoirs et des missions exercer en vue d un seul et m me objectif lutter contre la r cidive et pr parer la
26. t de Tulle Le SPIP de la Corr ze a financ l intervention de l auteur BD professionnel et a assur l organisation du projet au sein de l tablissement p nitentiaire Br ve Cet atelier avait pour objectif de rendre accessible l crit et la lecture tout en favorisant pr sentation de l exp rience de la structure dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme l expression personnelle travers l art graphique Elle a suscit une forte implication des participants qui ont choisi de travailler sur le th me de la musique afin de participer au concours national inter p nitentiaire transmuraille organis dans le cadre du Festival international de Bandes Dessin es d Angoul me Devant le succ s de cet atelier l auteur propose de p renniser l action et de r fl chir son d veloppement aupr s de sortants de prison et d autres personnes condamn s des peines alternatives la d tention suivies par le SPIP ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 17 ACTION N 2 VEILLEE THEATRE ARGOS Centre de d tention d Uzerche Structure Association socio culturelle d aide aux d tenus ARGOS Cr e en 1995 Centre de D tention Route d Eyburie 19140 UZERCHE argos uzerche gmail com Responsable Rachid SDIRI Pr sident Praticienne de l atelier FPP Armelle GORSE Conseill re en d veloppement coordinatrice Grandes lignes de l acti
27. un esprit de discrimination positive La lutte contre l illettrisme constitue une des priorit s de la politique de r insertion de l administration p nitentiaire La lutte contre l illettrisme s appuie sur un partenariat fort avec le service public de l enseignement qui est pr sent de fa on permanente en prison et comp tent en mati re de diagnostic et de traitement Le rep rage des personnes illettr es existe depuis 1995 L Unit Locale d Enseignement doit faire en sorte que chaque personne ne ma trisant pas la lecture ou la langue fran aise se voit proposer un parcours d enseignement ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 20 ACTION N 5 RENCONTRE AVEC UN AUTEUR Jean Marie Chevrier Biblioth que D partementale de la Creuse Maison d arr t de Gu ret Structure Biblioth que D partementale de la Creuse BP 286 23006 GUERET t l 05 44 30 26 86 mediatheque cg23 fr Responsable Marie Pascale BONNAL Directrice Praticienne de atelier FPP Marie Pierre PARANTON Biblioth caire mpparanton cg23 fr Grandes lignes de l action de lutte contre l illettrisme analys e dans les travaux du FPP de l ANLCI en r gion Date de r alisation programmation annuelle rencontre le 15 mai 2009 Historique de l action Action men e chaque ann e dans le cadre du mai du Livre demande des apprenants B n ficiaires de l action Une d
28. 6 crit res du Forum des Pratiques Indicateurs et crit res du Forum permanent des Pratiques tableau r capitulatif Nature et enjeux des choix d une pratique tableau synth tique R sume et identifie la nature des interventions Souligne dans quelle d marche elles s inscrivent Quels enjeux soul vent le choix d une pratique ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 16 Les fiches actions ACTION N 1 BULLE DE TULLE SPIP de CORREZE Maison d arr t de Tulle Structure Service P nitentiaire d Insertion et de Probation de la Corr ze cr en 1999 4 passage Bor ly 19000 Tulle t l 05 55 20 09 08 Responsable Antoine POEZEVARA Conseiller d Insertion et de Probation Praticiens de Christophe BECHADE Coordonnateur Claire SOUBRANNE Charg e de mission d veloppement des actions culturelles en Cen Ba milieu p nitentiaire Date de r alisation de l action du 24 au 28 Ao t 2009 dur e 1 semaine Historique de l action Poursuite des actions entreprises autour de l expression crite atelier de slam biblioth que en partenariat avec la m diath que de Tulle et le Centre r gional du Livre B n ficiaires de l action 10 personnes d tenues la MA g s de 20 45 ans Constats besoins ou diagnostics pr alables l action Demande manant de la population p nale suite des animations propos es autour de la bande dessin e qui est le ty
29. Justice et le Minist re de la Culture m nent une politique commune afin de mettre en place des actions culturelles au sein des tablissements p nitentiaires Le protocole d accord entre le Minist re de la Justice et celui de la Culture a t sign le 25 janvier 1986 Quatre objectifs ont t fix s 4 2 3 4 Favoriser la r insertion des d tenus Encourager les prestations culturelles de qualit Valoriser le r le des personnels p nitentiaires Sensibiliser et associer les instances locales aux actions men es ye N ee ee Une des d clinaisons de ces objectifs une biblioth que dans chaque prison Des moyens humains et financiers ont donc t affect s les interactions se font entre les services des Directions R gionales des Affaires Culturelles DRAC et les directeurs r gionaux de l administration p nitentiaire Le Minist re de la Justice et le Minist re de l Education nationale le droit l enseignement L ducation de base est faite dans tous les centres par des enseignants fonctionnaires rattach s au Minist re de l Education Nationale Les enseignements sont rattach s aux Unit s P dagogiques R gionales UPR pr sentes dans chaque r gion p nitentiaire Ces unit s regroupent les diff rents niveaux d enseignement et ressources de formation initiale fournies par le Minist re de l Education pour l enseignement aux personnes d tenues 3 En annexe exemple de circulaires e
30. Les praticiens ont recours des activit s culturelles d crites dans les fiches action pour un public en situation d illettrisme ou en difficult avec la langue actions artistiques actions autour du livre cr ation de spectacles utilisation de supports et outils culturels mais que signifient pour l tablissement p nitentiaire pour les personnels ou pour les praticiens eux m mes ces usages Comment en d crire les effets induits et les mod liser avec des objectifs induits identifi s Le choix d une activit artistique ou culturelle suscite le plaisir la curiosit le questionnement et la r flexion aupr s des d tenus Pour les partenaires cette activit culturelle favorise le d cloisonnement et ouvre cet espace vers l ext rieur Le choix d une activit d un support suppose des modalit s diff rentes On peut identifier 3 grandes modalit s d investissement culturel Les activit s n ont pas toutes les m mes objectifs affich es ou non D couvrir la biblioth que par exemple c est pour le praticien un acte ducatif c est donner une ressource suppl mentaire aux personnes pour non seulement trouver des livres gagner du temps hors de la cellule mais aussi amener une pratique de l ext rieur l int rieur C est le pivot indispensable aux autres activit s le seul lieu culturel l gitime et le seul espace d di on pense aux probl mes d occupation de l espace la biblioth que occupant un espace qui lui est
31. S i e 4 CHOCOLAT noir Ti SS 5 CHOCOLAT AU LAIT 6 CHOCOLAT NOISETTES MILKA 200gr D 7 CHOCOLAT BLANC 8 GATEAU YABON 4 T 9 BARRE BRETONNE SS Se Ho CHOCO CHOCOLAT PRINCE Ge 11 CONFITURE ABRICOT RE 42 CONFITURE FRAISE 13 BRIOCHE TRANGHEE o n Loo 14 ICREM MONT BLANC VANILLE F E CREME MONT BLANC CHOCOLAT 16 CREME MONT BLANC PRALINE E MIEL CREMEUX E g 18 NUTELLA 400G lt l j EI THE LIPTON YELLOW o 20 THE FRUITS SE 21 INFUSION TILLEUL 22 INFUSION VERVEINE Gen 23 INFUSION VERVEINE MENTHE 24 pain de mie d i 25 cafe solubile deca bocal 100g 26 CHOCOLAT POUDRE POULAIN 27 CHOCOLAT POUDRE BANANIA S 28 LAIT CONCENTRE SUCRE 29 LAIT POUDRE REGILAIT 8 30 FARINE 31 HUILE IL 32 HUILE D OLIVE 1 7 33 VINAIGRE 84 MAYONNAISE TUBE N 35 MOUTARDE TUBE 36 CONCENTRE TOMATE 7 37 _ KETCHUP 38 HARISSA TUBE 39 SAUCE TOMATE bolognaise KR R 40 FINES HERBES fraiches ee E 4t OLIVES NOIRES SACHET SH 8 h2 OLIVES VERTES SACHET 43 __ CORNICHONS BOCAL R E 44 BEL EIN 8 45 CHIPS 7 46 SPAGHETTI 500G i i 47 COQUILLETTES 500G 8 48 ISEMOULE COUSCOUS es E 49 PUREE SACHET p 50 RIZ l j To 51 TABOULE BTE S 52 PAELLA BTE 53 CASSOULET CANARD SE gl i 54 MAISBTE EN SS 55 gt POMME DE TERRE 3 Se Bess Se HARICOTS VERTS ed 57 POS CHICHES un S E E 58 HARICOTS BLANCS W R 59 CHAMPIGNONS PARIS ee KE 60 RATATOUILLE Es Ges 61 KNAK DE
32. USIN Kit du praticien 30 Indicateurs Indicateurs Preuves globaux sp cifiques de concr tisation Actions culturelles comme effet levier Maison d arr t de Tulle Gu ret amp Limoges 1 IDENTIFICATION DES PUBLICS Rob rads etant d s Postulat de d part inscrit Deeg Convention Minist re de la dans les textes publics h t rog nes leie SE Se justice et minist re de la Activit s culturelles comme pr suppos que plus de la moiti E E culture levier aux apprentissages et ont des difficult s l crit Ariel tre 2 MISE EN RESEAU PARTENARIAT VOLONT POLITIQUE FAVORISANT LE MAILLAGE En amont pr paration des s ances avec les artistes R le missions moyens auteur danseur acteur etc d finis dans l s partage et validation du projet S en r union pluridisciplinaire conventions cadres Conventions avec associations culturelles ou compagnies ou artistes Construction des projets globaux en amont inscrits dans le cadre formel des partenariats entre minist res 3 COMP TENCES DES ACTEURS Equipe coordonn e par le SPIP f Artistes professionnels et quip S H SCH i Professionnels de la e H R S seul comp tent et l gitime en E animateurs aguerris au milieu S i culture et de l insertion S prison pour organiser les actions carc ral 4 OUTILS ET DISPOSITIFS ADAPT S ET PARCOURS PERSONNALIS S Adaptation des s ances culturelles au milieu et au public Dim
33. ais que mon dossier soit tudi en vue de l octroi des RPS Je vous remercie Respectueusement FAIRE APPEL Monsieur Je souhaiterais faire appel du jugement me concernant prononc le jj mm aaaa par le TGI de Limoges la cour d assise de Gu ret Tulle Je vous remercie Respectueusement SERVICE P NITENTIAIRE D INSERTION ET DE PROBATION SPIP DEMANDE DE RENDEZ VOUS Madame Monsieur Je souhaiterais obtenir un rendez vous avec mon conseiller d insertion et de probation pour des probl mes familiaux personnels d am nagement de peine pr paration la sortie Je vous remercie Respectueusement RESPONSABLE LOCAL DE L ENSEIGNEMENT RLE COLE Monsieur le Responsable Local de l Enseignement Je souhaiterais tre inscrit en cours de Fran ais Langue Etrang re de Fran ais bas niveau de math matiques d anglais Je vous remercie Respectueusement ABSENCE Monsieur le Responsable Local de l Enseignement Je vous prie de bien vouloir excuser mon absence au cours de Fran ais Langue Etrang re de Fran ais bas niveau de math matiques d anglais du jj mm aaaa Je vous remercie Respectueusement PREMIER SURVEILLANT SPORT Monsieur le Premier Surveillant Je souhaiterais tre inscrit sur les listes de football de musculation Je vous remercie Respectueusement CHANGEMENT DE CELLULE Monsieur le Premier Surveillant Je souhaiterais changer de cellule et tre
34. articulier l articulation avec la vie au quotidien pour les surveillants comme pour les d tenus 2 1 Le niveau institutionnel Le dernier rapport en date du mois d octobre 2009 des actes du colloque de l Unesco sur l illettrisme Colloque UNESCO DAP PMJ3 JPL d finit tr s pr cis ment les ambitions et les axes de progr s mettre en uvre en milieu carc ral dans le champ de la lutte contre l illettrisme L administration p nitentiaire souhaite d velopper un plan de lutte contre l illettrisme qui assure un rep rage 100 alors que le dispositif actuel ne couvre environ que la moiti des entrants Le plan de lutte contre l illettrisme pr voit de r organiser la prise d information initiale par les services p nitentiaires l accueil Cette r organisation s articule avec la mise en place de quartiers arrivants notamment dans les tablissements en exp rimentation sur les r gles p nitentiaires europ ennes RPE Les personnels p nitentiaires affect s dans ces quartiers arrivants peuvent assurer des entretiens syst matiques et r aliser des observations qui seront ensuite saisies sur les applications informatiques pr vues pour les quartiers arrivants Depuis 2007 il est demand aux enseignants une saisie sur le r seau informatique justice ATF GIDE L utilisation par tous les services d ATF est une perspective qui conditionne la mise en place d une orientation concert e d un change d informatio
35. cements au sein de l tablissement sont tous assur s par les gardiens et chaque acteur doit travailler en troite collaboration avec eux pour faciliter la tenue des activit s E Les Services P nitentiaire d Insertion et de Probation SPIP 103 SPIP sur le territoire national cr s en 1999 par le Minist re de la justice Objectifs r insertion et pr vention de la r cidive Ils regroupent tout le personnel du service social en milieu p nitentiaire Les SPIP sont compos s des Conseillers d Insertion et de Probation CIP plac s sous l autorit d un directeur Ils ont pour r le de maintenir les liens familiaux et sociaux des d tenus et de pr parer leur r insertion sociale Ils sont responsables de l organisation des activit s socioculturelles et sportives Le conseiller d insertion et de probation a comp tence dans le suivi individuel du d tenu la pr paration de l am nagement de la peine l laboration d un dispositif de placement l ext rieur l action culturelle et le d veloppement de la lecture et enfin la pr paration la sortie C est une personne cl dans le syst me carc ral Le SPIP met en place des activit s culturelles apr s analyse des besoins de la population p nale Il en assure le suivi Des temps de r gulation entre le service les d tenus le personnel de l tablissement et les intervenants permettent de coordonner le r le et les activit s de chacun C est le SPIP qui collecte les
36. conditions de mise en uvre le ug p 6 2 Les conditions de r ussite des actions les tapes de construction du projet p 14 DEUXIEME PARTIE p 16 eet ee p 17 Action N Bulle de Tulle bed caonnan ann p 17 Action N 2 Veill e VE p 18 Action N 3 F minit en prison sesesssseseseesesessssesesseseseseeseersseseseseesesessesesesreseseseneese p 19 Action N 4 D couverte de Limoges et de sa r gion ss p 20 Action N 5 Rencontre avec un auteur a p 21 Action N 6 eegene p 22 2 Tableaux analytique caract ristiques des pratiques ss p 23 Action N Bulle de TUE ne dan nas p 24 Action 2 Veill e th tre ane bg EEGEN p 25 Action N 3 F minit en prison sessesssessseeressesesesesseseseeeesreresesesreresreessesesreresreeeseses p 26 Action N 4 D couverte de Limoges et de sa r gion sn p 27 Action N reet p 28 3 Les 6 crit res du Forum Permanent des Pratiques see p 29 4 Nature et enjeux des choix d une pratique Tableau synth tique eseeeseeeseeeeeeseeg p 33 TROISIEME PARTIE 3eme rstesierntanessesait tesea inst essedis petiest onto iaa eieaa neari p 36 1 Recueil de t moignages de paroles de praticiens d acteurs du Forum p 36 2 Les diff rents niveaux de recommandations ssssssssssssssesnse p 37 2 1 Le nivea USR es si rennes nie osent p 37 2 2 Le niveau des acteurs et des praticiens de terrain sense p 38 CONCLUSIONS een ie teter ne bee ns aele en bete le se 0 ete Lens ld eee e a D tenir re
37. d p 41 ANNEES Ee p 44 ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien Premi re partie L administration p nitentiaire assure une double mission elle ex cute les d cisions et sentences et favorise la r insertion sociale des d tenus Dans le cadre de sa mission de r insertion sociale toute personne condamn e est tenue d exercer au moins l une des activit s qui lui est propos e par le chef d tablissement et le directeur du service p nitentiaire d insertion et de probation d s lors qu elle a pour finalit la r insertion de l int ress C est ce titre que lorsque la personne condamn e ne ma trise pas les enseignements fondamentaux l activit consiste par priorit en l apprentissage de la lecture de l criture et du calcul Lorsqu elle ne ma trise pas la langue fran aise l activit consiste par priorit en son apprentissage L organisation des apprentissages est am nag e lorsqu elle exerce une activit de travail L administration p nitentiaire a mis en place de multiples partenariats avec des conventions nationales r gionales ou locales Mission locale centre de soin association d insertion 1 Pour r pondre au mieux aux besoins des d tenus l administration p nitentiaire a engag une d marche de rep rage des entrants depuis 1994 qui s est g n ralis e sur le territoire et devrait tre syst matis e tous les entrants dans les prochaines ann es Ce
38. de notre atelier r gional n est plus justifier Apprentissages formels et informels concourant parts gales au d veloppement des champs de la connaissance incitant un travail sur l imaginaire apportant du plaisir et reconstruction de soi et offrant aux d tenus une possibilit d envisager autrement le pr sent et l avenir Les 6 actions pr sent es illustrent ce que l on peut faire des chelles diff rentes avec des moyens diff rents mais qui toutes ont r uni les conditions de mise en uvre d crites ci dessus Elles sont le plus souvent ponctuelles et servent d exemple de ce que l on peut proposer dans le cadre d une programmation et de partenariats interinstitutionnels Tous les praticiens de notre groupe de travail s inscrivent dans ce contexte Ils en sont les rouages importants qui chacun leur place et avec leur mission travaillent la r alisation d activit s quotidiennes dans les prisons Les fiches actions Les fiches action r capitulent les l ments descriptifs essentiels Des acteurs Des structures Des lieux Des moyens Des publics Des objectifs Tableaux analytiques pour chaque action Les caract ristiques des acteurs du publics de l environnement l impact les invariants L action N 5 rencontre avec un auteur n a pas fait l objet d un tableau puisqu il s agit d une activit tr s ponctuelle dans le temps ancr e dans une programmation annuelle Grille d analyse les
39. demandes re oit les adh sions aux activit s et donne les informations sur le fonctionnement de chacune d entre elles Tout projet d activit est soumis l accord du Chef d Etablissement La recherche d intervenants et de partenaires financiers est sous la responsabilit du SPIP 2 Les employ s des centres de d tention sont majoritairement des surveillants et des grad s plac s sous l autorit d un chef de service p nitentiaire et d pendant du Minist re de la Justice ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 9 La mise en pace de ces activit s culturelles a donn jour des collaborations interminist rielles pour faire vivre la culture en prison amp Les collaborations interminist rielles Conventions protocoles circulaires d finissent les moyens statutaires et financiers entre minist res cf annexes Au niveau local ce sont les Directions r gionales des affaires culturelles qui sont les partenaires l gitimes pour appuyer et aider la mise en place d activit s culturelles Les Directions r gionales du travail de l emploi et de la formation professionnelle subventionnent les ateliers de formation aux comp tences de base qui viennent en appui aux heures de formation de base dispens es par l Education Nationale Les collaborations sont multiples elles s organisent et se construisent en fonction des projets et des r alit s locales gt Depuis quand Le Minist re de la
40. e fonctionnement et la cessation d une activit Le mode de d signation de ces repr sentants doit tre fix par le r glement int rieur Les activit s de l association sont financ es notamment par les exc dants per us sur la location de la t l vision aux d tenus et dans une moindre mesure par des subventions Les surveillants chefs de la prison sont des alli s importants dans l organisation et la diffusion de l information tant aupr s des autres personnels que des d tenus 4 Le financement du projet Comme l ext rieur les montages financiers sont rudes et complexes Une fois recherch s les moyens financiers il convient d tablir un budget pr visionnel quilibr indiquant les partenaires montants sollicit s Les DRAC aident au montage financier 5 La r alisation de l activit M me si les projets s appuient sur des principes tablis cf point 1 ci dessus par des cadres et textes de r f rence il convient d tablir une convention de partenariat Chaque activit est soumise l autorisation du chef d tablissement Ce qu elle suppose comme mat riel comme intervenants ext rieurs comme temps d di l action Nous avons vu plus haut que la vie en d tention est souvent conditionn e au mode de fonctionnement de son responsable et la taille de son tablissement Nous avons visit la maison d arr t de Gu ret d une capacit de 32 places pour plus de 50 d tenus la taille r d
41. e est de constater qu une politique en efface une autre L incarc ration des personnes sans papiers et en attente de jugement modifie profond ment la place d volue la lutte contre l illettrisme C est le fran ais langue trang re l alphab tisation qui occupent quasiment tout le temps de l enseignement tant les flux sont importants et les cat gories modifi es On rep re lors du test d entr e les diff rents niveaux entre ce qui rel ve du FLE de l alpha ou de l illettrisme et c est un point d am lioration qu il faut saluer mais en prison les heures consacr es l enseignement demeurent identiques L offre de service n a pas t modifi e voir abond e On oriente donc en priorit les personnes non francophones car l urgence linguistique tant pour elles que pour l administration p nitentiaire est prioritaire Les t moignages et l organisation au sein de la prison montrent l urgence de pouvoir communiquer l oral et l crit Doublement exclus les d tenus non francophones sont isol s et ne peuvent faire valoir leurs droits Les d tenus en situation d illettrisme quant eux sortent du syst me formatif Le seul rep rage devient alors caduc si l offre de formation n est pas en ad quation avec les besoins de tous les publics Recommandations dotation en heures d enseignement devrait correspondre aux besoins r ellement identifi s l entr e en prison Il faut am liorer l orientation l issue
42. e est entr e dans le droit commun des politiques mises en place en prison cf 1 re partie du Kit Les acteurs ne sont pas mus par la seule force de conviction et la bonne volont sociale Ils se sont professionnalis s au fil du temps gr ce aussi des cadres r glementaires stricts valuation des entrants obligatoire avec un outil commun obligation de faire appel des structures culturelles l gitimes et officielles les DRAC le centre r gional du Livre en Limousin par exemple qui garantissent la qualit artistique des intervenants Pour autant d autres acteurs sont aujourd hui aussi l gitimes en termes d expertise culturelle et sociale Les associations qui uvrent dans les prisons et qui ont acquis une exp rience ont construit des strat gies de partenariats locaux avec des lus des collectives par exemple et sont garants eux aussi de pratiques de qualit Les acteurs l gitim s des pratiques artistiques et culturelles ne se sp cialisent pas pour un groupe particulier de publics Consolider les outils de m diation pour faciliter acc s aux pratiques et objets culturels des publics en grande difficult Mieux tenir compte des objectifs des autres partenaires SPIP enseignants intervenants ext rieurs sans renoncer l exigence artistique Certains d tenus peuvent b n ficier d am nagements de peine soumis des conditions strictes notamment dans le cadre de la formation qualifiante et l emploi
43. e et des Sports Les activit s physiques et sportives sont consid r es comme des outils de r insertion les tablissements p nitentiaires doivent tre quip s en mat riels sportifs Cf centre de d tention d Uzerche Les diff rentes structures qui interviennent en prison Minist re de Minist re de la Culture l Education Nationale Minist re de la Justice et Direction AP Minist re de la Jeunesse et des Les Sports Associations DRTEFP Comp tences Cl s en prison Le minist re de la Justice la direction de l administration p nitentiaire mobilise un partenariat institutionnel tr s vari et encadr ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 11 gt Pour qui 1 2 Pour quel public Plus de la moiti des personnes d tenues entrent dans les prisons fran aises sans dipl me ni qualification professionnelle et parmi elles se trouve un pourcentage lev de personnes en situation d illettrisme Ces personnes se trouvent surrepr sent s en prison par rapport l ext rieur ils ont des difficult s se rep rer dans le temps et dans l espace communiquer l oral et l crit mener des raisonnements logiques et math matiques l mentaires Une des priorit s des enseignants en milieu carc ral est la prise en charge de ce public illettr ainsi que la scolarisation des mineurs L essentiel du rep rage et des actions d
44. e lutte contre l illettrisme en Limousin est assur e par les enseignants sp cialis s auxquels s adjoignent des cr dits de la Direction r gionale du travail de l emploi et de la formation professionnelle DRTEFP quand les besoins sont importants et d passent les moyens mis en uvre par l Education Nationale avec la section formation professionnelle de la Direction interr gionale des services p nitentiaires DISP port s par des organismes de formation professionnelle dans le cadre des cr dits IRILL BOP 103 Pour la r gion Limousin s est 58 000 pour l ann e 2009 qui sont engag s dans tous les tablissements de la R gion au titre de la DRTEFP Les objectifs sont l am lioration de la communication l int rieur de la prison et la future r insertion Un rep rage syst matique des illettr s est en place depuis 1994 Il est actuellement g n ralis la majeure partie des prisons Le rep rage est effectu essentiellement par des enseignants du premier degr En 2008 43162 personnes ont t test es 1 n a jamais t scolaris 2 7 ne parlent pas du tout le fran ais et 4 9 de fa on rudimentaire 50 sont sans dipl me 34 ont effectu des parcours courts ou ont t en chec scolaire 10 2 sont en situation d illettrisme rep r e par les tests de lecture 13 1 chouent au test du fait de difficult s moindres 4 En annexe Bilan de lecture propos aux entrants fiche individ
45. ences l entr e en acquises en prison prison des pourquoi pas d tenus une quand ils labellisation sortent la sortie des d tenus Pourquoi ne pas pr voir des am nagements de peine pour la formation aux avoirs de base On vient aux ateliers ou aux activit s pour de mauvaises raisons et on y reste de pour de bonnes Il faut d cloisonner les espaces les minist res ont sign des conventions mais les acteurs de terrain ne se retrouvent pas toujours dans un espace et un Lemns communs Ces paroles sont l expression libre des acteurs du Forum permanent lors de nos rencontres d partementales et durant les ateliers ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 36 Les diff rents niveaux de recommandations et de d veloppement Les activit s d crites ne sont pas transf rables elles sont le r sultat d une volont et d une programmation privil giant chaque ann e un axe de d veloppement la lecture le spectacle vivant le cin ma Ce qui peut alors tre am lior tant en terme de contenus que de fr quence des programmations d pendra des modalit s de mise en uvre des actions et du temps r glementaire de la prison Mais bien plus que les activit s en tant que telles et leurs contenus les axes de d veloppement doivent porter sur l organisation la coordination des acteurs dans cet espace social p
46. ension collective du projet On propose une offre en es Contraintes engendrent des adaptations spatiales dans le sp cifique a l environnement partant des potentialit s cadre des ateliers th tre ou l carc ral cr atrices des d tenus lecture est sollicite apprentissage oral des textes courts et adapt s 5 COMMUNICATION AUTOUR DE L ACTION ET DE SES OBJECTIFS Obligation de communiquer par inscription des d tenus communication en interne voie d affichage en prison aupr s de l administration en quipe pluridisciplinaire ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 31 6 IMPACT MESUR S AU TERME DE L ACTION Evaluation des effets individuellement mieux tre des d tenus moins d isolement am lioration de la confiance en soi Meilleure communication l oral fr quentation de l atelier assiduit Evaluation des acquis collectivement Attenu les tensions au sein du groupe et de l tablissement Coop ration collective entraide Effets sur les personnels tous corps confondus ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Tensions moins importantes au sein de la prison au moment des activit s en tout cas Participation effective des d tenus participation du personnel aux rencontres d partementales par exemple sur le sujet Kit du praticien 32 NATURE ET ENJEUX DES CHOIX D UNE PRATIQUE SUR LES PUBLICS EN SITUATION D ILLETTRISME
47. ents de centre ville datant du 19 me si cle la circulation est restreinte et soumise un syst me d ouverture des portes en pr sence syst matique des gardiens Chacune de ces structures se voit attribuer une cat gorie de d tenus selon la nature de l tablissement et leur temps de d tention La nature de l tablissement et le temps de conditions de mise en uvre d tention d terminent un acc s plus ou moins facile des d tenus aux activit s et d terminent aussi leurs ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 8 gt Avec qui Le personnel des centres de d tention Le personnel de l administration p nitentiaire regroupe les fonctionnaires de l Etat plac s par d cret sous statut sp cial le personnel administratif technique et de direction ainsi que le personnel d insertion et de probation et le personnel couvrant les missions s curitaires Les autres fonctionnaires tels que le personnel m dical ou enseignant d pendent des Minist res de la Sant ou de l ducation Nationale le sont les chevilles ouvri res de l organisation de la journ e d un d tenu De l ouverture des portes le matin la douche de la distribution des repas la visite avec le travailleur social des d placements vers les cours d enseignement au travail en atelier chaque action du d tenu en dehors de sa cellule est prise en charge par les personnels de l tablissement Les d pla
48. ervice P nitentiaire d Insertion et de Probation de la Corr ze Maison d Arr t de Tulle MISE EN PLACE D UN ATELIER DE MUSIQUE PERCUSSIONS Un musicien percussionniste va venir animer un atelier de musique la Maison d Arr t de Tulle Cet atelier de percussions va tre compos de huit personnes Il est ouvert aux d butants ainsi qu ceux qui auraient d j une exp rience Se d roulant sur plusieurs semaines une s ance par semaine les candidats doivent tre des personnes tant s res de ne pas tre transf r es ni lib r es durant une p riode de 2 mois Ce crit re sera celui retenu pour la s lection ainsi qu un comportement irr prochable Une renco tre pr alable sera organis e avec l intervenant qui vous exposera son projet avant le d but de l activit candidatures doivent tre retourn es au SPIP au plus tard le mercredi Les 19 novembre 2008 NOM E T nn M nn ES ne ne Shen diet re A ne de ra PRENOM LS nacre nn Et er OE EE ITEE AATE EE PM Ne RER SEA Pratique d un instrument si oui lequel be i SS D signation Qt max Qt N 4 BISCOTTES Fees 2 MUESLI E 3 CORN FLAKES KELLOG
49. ire et crire On le voit pour mettre en place toutes ces actions les praticiens de notre atelier n ont pas cess de construire des outils des supports Un sc nario de mise en sc ne Philo danse Des supports facilitant la lecture action veill e th tre Des fiches de progression p dagogique avec supports vari s BD plan photos annuaire Action d couverte de Limoges Des conducteurs un d roul f minit etc ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 34 Il y a les outils pratiques fiche de pr sentation des actions par exemple travail sur les panneaux Bulle de Tulle Il y a des supports ou outils de m diation des supports construits en commun entre partenaires F minit Bulle de Tulle Je danse donc Je suis L objet produit peut tre des documents de communication pour les partenaires C est le lien entre le dedans et le dehors qui valorise le travail des d tenus des acteurs c est l objet produit la r alisation dont nous parlions dans les conditions de r ussite d une action Comment transf rer ces outils L identification du contexte et de la d marche l valuation des besoins la communication autour des actions sont transf rables comme d marche et conditions pr alables de mise en uvre Les outils ou supports utilis s demeurent une production ou une co production parfois des acteurs locaux les outils tant souvent la mat ria
50. isons art_postal_prisons html les lectures festival Coquelicontes l Action des Auteurs en Limousin en collaboration avec ALCOL et la DRAC sont autant d actions culturelles qui permettent d ouvrir la population p nale au plaisir de la lecture et de l criture De plus ARGOS via la location de TV aux d tenus est un support financier cons quent permettant l achat de livres pour la biblioth que le code de la route le scolaire ARGOS peut financer des projets individuels financement formation CNED La perte des fonds engendr s par la location des TV pr vue pour le 1 1 2010 annoncera la fin du financement de toutes ses activit s par ARGOS ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 18 ACTION N 3 FEMINITE EN PRISON SPIP de la Haute Vienne Maison d Arr t de Limoges quartier Femmes Structure Service P nitentiaire d Insertion et de Probation de la Haute Vienne cr en 1999 avenue Emile Labussi re 87000 Ville LIMOGES t l 05 55 49 11 00 Responsable Christophe BECHADE Chef du SPIP christophe bechade justice fr Praticiens de Christophe BECHADE Conseiller l atelier FPP Fabrice LAPRADE Professeur des coles Date de r alisation du 26 02 07 au 9 03 07 dur e 2 semaines Historique de l action Plusieurs intervenants proposant des actions depuis plusieurs ann es socio esth tique arts plastiques animation de la biblioth que spectac
51. it l entr e en d tention est inf rieur 50 Chez les jeunes d tenus de plus de 18 ans 80 d entre eux sont sans dipl me et pr s de 40 se trouvent en chec au bilan lecture La loi contre les exclusions de 1998 rappelle le droit des personnes plac es sous main de justice b n ficier de l acc s la culture et la formation dans le cadre des dispositifs de droit commun Dans un espace singulier la prison avec ses logiques et ses cadres tr s formels les actions dimension culturelle constituent un levier puissant pour donner aux d tenus l occasion de renouer avec la culture de l crit et reconstruire une image de soi tr s d valoris e En prenant en compte les contraintes et les singularit s du milieu p nitentiaire comment faciliter l acc s aux actions culturelles et aux savoirs de base Le travail de l atelier r gional du Forum met en lumi re d une part la n cessaire coop ration entre les diff rents acteurs agissant dans cet espace et d autre part l impact des activit s culturelles sur les d tenus en difficult avec les savoirs de base L activit culturelle contribue sans doute plus qu ailleurs au d veloppement de la capacit communiquer en utilisant des voies d apprentissage non formelles mais compl mentaires de celles mises en uvre durant les sessions de formation ou d enseignement classiques en prison Le pr sent kit a pour objectif de faire conna tre des actions que lon ignore s
52. izaine de d tenus g s de 20 55 ans Constats besoins ou diagnostics pr alables l action Peu de lecteurs en prison approche m fiante du livre et des auteurs en g n ral Objectifs r sultats attendus de l action D couvrir un auteur et donner envie de lire valoriser les d tenus ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 21 Centre r gional du livre en Limousin ALCOL Maison d arr t de Limoges ACTION N 6 JE DANSE DONC JE SUIS quartier Femmes Structure Centre r gional du livre en Limousin CRL 13 boulevard Victor Hugo 87000 Ville Limoges T l 05 55 77 47 49 www crl limousin org Marie Laure GUERACAGUE directrice Praticienne de Claire SOUBRANNE charg e de mission d veloppement des actions culturelles en milieu l atelier FPP p nitentiaire claire soubranne crl limousin org Date de r alisation du 12 05 09 au 17 07 09 s ances de 2h de philo 8 s ances de 2h de danse et 2 s ances de 2h philo danse Historique de l action L association Traction Danse et diff rence est porteuse de ce projet coordonn par le Centre r gional du livre en Limousin Le corps est le th me pr dominant du projet II est au centre des ateliers philosophie et bien s r outil premier pour une danseuse Le film s attachera cr er une esth tique du corps en mettant en lumi re le dialogue tabli entre le mouvement dans et la pens e nonc e
53. jets culturels action d couverte de Limoges agit directement sur les difficult s des personnes en situation d illettrisme cr e un environnement favorable soit pour un maintien en formation par exemple ou contribue redonner confiance en soi d sacralise le rapport l crit La culture comme d placement L action culturelle a pour objectif affich ou non l ducation au regard Par exemple l expression de soi en dehors des formes crites classiques c est la r alisation d un objet ou d un texte L action s appuie sur les potentialit s cr atives des d tenus action Bulle de Tulle La culture comme d clenchement L action culturelle induit une prise de conscience un besoin de formation par exemple suscite l app tence le d sir d apprendre toutes les actions La culture comme r v lation gt L action culturelle va permette de produire quelque chose gr ce au recours d artistes par exemple ou et apr s avoir cr un objet suscite le d sir d aller au del d une pratique ludique ou r cr ative gt peut enclencher une volont de r habilitation gt moteur le plus puissant sans doute qui motive les d tenus toutes les actions Chaque dimension tant compl mentaire et agissant parfois simultan ment ___ Capitalisables transf rables Les praticiens ont construit leurs outils ou supports en int grant de fa on induite les difficult s des d tenus pour la plupart d entre eux l
54. la diffusion du film Br ve pr sentation de la mise en uvre de l action Le projet se d roule en quatre tapes Premi re tape mai et juin09 huit s ances d entretiens philosophiques s ances enregistr es Deuxi me tape juillet 09 huit s ances de danse s ances film es Troisi me tape juillet 09 deux s ances de rencontre philo danse s ances film es Quatri me tape juillet 09 montage du film Moyens mis disposition par la structure et ses partenaires pour la r alisation de l action Le SPIP de la Haute Vienne la DRAC du Limousin le Minist re de la Culture AEDI la Ville de Limoges le CRL sont les financeurs de ce projet exceptionnel Br ve pr sentation Le CRL a pour mission de coordonner des activit s culturelles dans les maisons d arr t et centre de l exp rience de la structure dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme de d tention du Limousin A ce titre il organise des ateliers th tre criture philo BD musloue des concerts des rencontres Ces ateliers sont anim s par des professionnels et s adressent un public lettr et illettr L art est rendu accessible tous dans le but de trouver une forme d expression personnelle de se r concilier avec soi m me d avoir envie de d couvrir d autres domaines d autres gens d autres cultures ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 22 Tableau analytique caract ristiques
55. les culturels cours scolaires au sein du quartier femme il a t propos de r unir ces diff rentes comp tences autour d un projet commun coordonn par le SPIP avec le soutien des personnels de surveillance et de soins B n ficiaires de l action 8 Femmes d tenues de 21 40 ans Constats besoins ou diagnostics pr alables l action On observe que l emprisonnement provoque pour les femmes incarc r es une perte de l estime de soi mais galement un renoncement l image renvoy e en tant que femme ou m re Grandes Ces difficult s sont rarement exprim es car ce constat demeure douloureux alors que souvent lignes ces personnes ne maitrisent pas ou ne se sont pas appropri un mode d expression criture de l action de lutte contre photographie On remarque cependant que ce public investit les activit s qui lui sont propos es l illettrisme Objectifs r sultats attendus de l action analys e danS Exprimer sa f minit travers un portrait po tique les travaux N du FPP de Br ve pr sentation de la mise en uvre de l action l ANLCI en Mise en place de deux ateliers 8 r gion Le premier anim par un photographe qui apr s un change avec les participantes r alise durant 2 jours des portraits Atelier d criture 5 s ances de 2 Heures anim par un crivain et un professeur des coles les crits tant inspir s par les portraits r alis s Moyens mis disposition
56. leur corps symbolique prise de conscience change et dialogue avec l ext rieur et avec un professionnel ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 28 CE QU IL FAUT FAIRE POUR QUE A MARCHE LES 6 CRITERES DU FORUM PERMANENT DES PRATIQUES Au crible des crit res pr sent s ci dessous une action pour tre op rationnelle se doit minima de comprendre et d identifier la nature des besoins rep rage et cadres formels s assurer d un partenariat construit sur des exigences r ciproques de respect des prestations du calendrier des co ts engag s des comp tences des intervenants par exemple Indicateurs Indicateurs Preuves globaux sp cifiques de concr tisation Action N 4 D couverte de Limoges et de sa r gion maison d Arr t de Limoges 1 IDENTIFICATION DES PUBLICS Rep rage et analyse des publics Test syst matique Orientation vers action faite partir de la bilan de lecture des entrants les sessions d enseignement demande du public 2 MISE EN RESEAU PARTENARIAT VOLONT POLITIQUE FAVORISANT LE MAILLAGE Pr paration des s ances avec les d tenus partage du projet en Convention Minist re de la R le missions moyens r union pluridisciplinaire justice et de l Education d finis dans les conventions Dans le cadre des enseignements nationale cadres en prison inscrit dans le Plan r gional d acc s pour tous l criture et aux comp tences
57. lisation du projet lui m me Les actions F minit Je danse donc Je suis Bulle de Tulle sont le fruit d une coproduction p dagogique et esth tique de plusieurs professionnels vers un m me objet Ce qui est transf rable ce ne sont pas tant les outils qu une d marche des proc dures et les objectifs op rationnels et induits d crits dans les tableaux synth tiques Pour autant les outils et supports cr es par les praticiens sont surtout l occasion de revenir en arri re de capitaliser toutes les d marches comme une r flexion action sur les mani res de faire un moyen de communiquer et d changer avec d autres professionnels Le temps du Forum fut cet gard un temps pr cieux de reformulation et de d cryptage de leurs gestes et postures professionnels ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 35 Troisi me partie Recueil de t moignages paroles de praticiens d acteurs du Forum Permanent en Limousin Il faudrait mieux communiquer ente e SE VICES Les ateliers et les E th tre sont des intervenants pour li Le temps de la les d giia prison est que les d tenus d change de s y retrouvent a souvent un temps savoirs entre mort voire un d tenus temps de r gression pour e Il y une les d tenus labellisation Comment des transf rer les proc dures comp t
58. me E Une meilleure prise en charge des publics par une augmentation de l offre de formation 2 2 Le niveau des acteurs et des praticiens de terrain Ce qui se d gage au terme des ateliers et des rencontres d partementales se situe plusieurs niveaux 1 Am liorer les valuations de chaque action pour en valoriser les r sultats et en assurer ventuellement leur p rennit le crit re d impact sur les comportements et l assiduit tant souvent les seuls l ments rep rables d tenus en flux tendu qui restent peu de temps 2 Am liorer le temps de pr paration des outils et supports des projets culturels notamment des outils de m diation avec du personnel sp cialement form m diateur culturel pourquoi pas un surveillant r f rent sur cette question pr cise avec une formation idoine 2 3 Augmenter les temps de coordination entre les acteurs intervenant en prison construire ou consolider les quipes pluridisciplinaires Tous les acteurs du Forum d plorent le manque de liens de coordination des diff rents acteurs Fonctionnement trop vertical et pas assez transversal ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 38 Sur l organisation en interne de la prison 1 Am liorer la concertation entre les diff rents acteurs et_intervenants Consolider les temps transdisciplinaires entre tous les intervenants rendre plus lisible le projet d tablissement vis vis des d tenus les inscrire da
59. mentaux et c est ici important mais pas suffisant pour les praticiens Les mesures r flexives sur la pratique en tant que telle sont soumises galement au temps L valuation est rendue difficile sauf dans le cas d apprentissages formels o Ton peut mesurer les effets par un contr le des connaissances am lioration de la communication l oral par exemple Profiter de l opportunit d un public captif pour qui la prison est aussi le lieu du premier contact avec l enseignement et avec les pratiques culturelles Un acteur du Forum avait mis en place des sessions de danse dans un quartier d hommes Ils s taient pr t s au jeu avec plaisir en avouant n avoir jamais imagin l ext rieur danser et encore plus l avouer leur entourage Cet effet d aubaine permet aux intervenants de construire des activit s haute valeur ajout e ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 23 ACTION N 1 BULLE DE TULLE SPIP de CORREZE Maison d arr t de Tulle Le public Les praticiens L environnement L impact les l ments de comparaison entre les actions les invariants les convergences Personnes plac es sous mains de justice niveau h t rog ne mais en majorit en grande difficult avec les savoirs de base des hommes une dizaine de d tenus 25 55 ans Intervenants habituels le SPIP Intervenants ext rieurs sp cifiquement d di
60. n ne s est pas place une action avec Intervenants MA mais choisit l accord de tous les des hommes une ext rieurs difficult d avoir aller vers un partenaires quinzaine de sp cifiquement un groupe d passement de Des ateliers de d tenus 20 65 ans d di l action permanent soi par courtes dur es r p t s sur la base du Association superposition l expression dans le temps dans le volontariat apr s ALEAGON d activit et temps th trale cadre des appel candidature com dienne de travail mieux programmations par voie d affichage Partenaires BDP ma triser culturelles annuelles pr t de livres le lieu salle l expression polyvalente de la orale En termes d impact prison pr sentation globale toutes les quipes de la prison et les d tenus inscrits reconstruire une image de soi plus positive mieux tre durant l activit chaque activit est un temps d vasion de sa cellule ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 25 ACTION N 3 FEMINITE EN PRISON SPIP de la Haute Vienne Maison d Arr t de Limoges quartier Femmes les l ments de comparaison entre les Le public Les praticiens L environnement L impact EE convergences Personnes plac es Intervenants Quartier de Les invariants la sous mains de habituels femmes maison 8 femmes complexit mette en justice des L enseig
61. nant le d arr t de Limoges Equipe place une action avec femmes pas de SPIP le service Je lieu transversale et l accord de tous les rep rage de niveau m dical et social biblioth que pluridisciplinair partenaires a priori en amont Intervenants atelier d di e adh sion du communication choix des ext rieurs l int rieur de projet par planning mise en participants sur la sp cifiquement l tablissement l ensemble des relation avec les autres base du d di s l action le am nagement partenaires activit s de la volontariat photographe la sp cial exposition prison Photos flout es socio esth ticienne autorisation l int rieur de Pas de mixit des pour l exposition animateur atelier particuli re l tablissement publics H F l ext rieur po sie en partenariat avec la BFM de Limoges la fr quence deux semaines contraintes li es aux autres activit s formation travail dur e des peines et l ext rieur reconstruction narcissique am lioration de l image de soi Dialogue et changes Des ateliers de courtes dur es En termes d impact chaque activit est un temps d vasion de sa cellule ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 26 ACTION N 4 DECOUVERTE DE LIMOGES ET DE SA REGION Unit Locale d Enseignement Maison d arr t de Limoges quartier Hommes Le public Le
62. ns et dun suivi coh rent des parcours de formation des personnes les plus d munies Ce rapport d montre avec des exemples d activit s qu Un volume horaire ad quat pour tre r aliste et envisager de r sultats tangibles un volume de 12 heures hebdomadaires conviendrait e Envisager une prise en charge r guli re l emploi du temps doit tre strictement respect la pr sence des m mes intervenants et ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 37 l appartenance un groupe de m me niveau rassure et conforte le d tenu dans d marche d apprentissage e Consolider les entr es culturelles qui d veloppent le plaisir li l apprentissage notion essentielle pour envisager la p rennit des acquis et permettent la r alisation de productions de qualit Il est heureux de constater les ambitions pour les prisons sur la question de l illettrisme Le rep rage syst matique pour une orientation mieux concert e am liorera les chances de toucher les publics les plus en difficult m La saisie informatis e dans un contexte national des niveaux de lecture rep r s l entr e permettra galement d avoir des donn es plus fiables qui serviront de base une meilleure valuation des besoins en terme d heures d enseignement mettre disposition et contribueront une meilleure adaptation des politiques publiques en milieu carc ral en mati re de lutte contre l illettris
63. ns une logique de parcours pour viter une impression d activit successives sans liens apparents entre elles 2 Mieux organiser les temps d apprentissage ei les temps de travail notamment pour les d tenus indigents qui ont besoin de travailler en prison pour avoir de l argent et cantiner acheter cigarettes louer la t l vision le frigidaire Ils choisissent l activit r mun r e plut t que l atelier de savoirs de base non r mun r Les d tenus peuvent b n ficier malgr tout de remise de peine lorsqu ils suivent les cours d enseignement Il faudrait proposer une r mun ration des d tenus au m me titre que l on indemnise les stagiaires de la formation professionnelle 3 Former et r mun rer les d tenus la gestion des biblioth ques dans les prisons Les biblioth ques sont g r es le plus souvent par des d tenus indemnis s il faut am liorer leur formation et valoriser la r mun ration la hauteur des indemnit s li es au travail Dans certaines prisons la biblioth que est g r e par des d tenus b n voles d o un manque de suivi et gestion des stocks un manque d animation autour de la lecture Une indemnit quivalente celle re ue pour le travail serait motivante et permettrait une offre de qualit 4 Mieux impliquer les personnels de surveillance lls sont un des piliers de l institution ils garantissent la s curit tant de l tablissement des intervenants ext rieurs
64. oges dans le cadre d une manifestation organis e par les ligues des droits de l homme sur le th me de la prison ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 19 ACTION N 4 DECOUVERTE DE LIMOGES ET DE SA REGION Unit Locale d Enseignement Maison d arr t de Limoges quartier Hommes Structure Unit p dagogique r gionale de la Direction Interr gionale des Services P nitentiaires de Bordeaux Unit Locale d Enseignement Maison d arr t de Limoges cr en 1999 17bis place Winston Churchill 87032 LIMOGES t l 05 55 77 53 34 rle ma limoges ijustice fr Praticien de atelier FPP Fabrice LAPRADE Responsable local de l enseignement Grandes lignes de l action de lutte contre Date de r alisation fin mars fin mai 2009 Historique de l action dDemande des apprenants B n ficiaires de l action Groupe d hommes d origine principalement de l est Moldavie Russie Lituanie Arm nie Albanie et Bulgarie auquel se rajoutent un irakien et un alg rien Nombre fluctuant entre 6 et 10 au gr des incarc rations et des lib rations ou transf rements Constats besoins ou diagnostics pr alables l action Certains d tenus sont incarc r s la MA de Limoges sans jamais avoir mis les pieds dans le Limousin auparavant D autres n ont sillonn les rues de Limoges que pendant quelques semaines avant d tre arr t s Enfin pour les autres la barri
65. on de lutte contre l illettrisme analys e dans les travaux du FPP de l ANLCI en r gion Date de r alisation du 12 01 2009 Historique de l action Depuis 2004 l association ALEAGON intervient pour un atelier th tre hebdomadaire anim par Mme Josiane CHOQUET com dienne Devant le manque de participation et la difficult de cr er un groupe probl me des flux en d tention en 2007 le concept volue vers des mini ateliers permettant chacun de s exprimer po mes textes choisis musique chant et d organiser une pr sentation devant le reste de la population p nale Mai 2009 tait la 3 me Une 4 aura certainement lieu en fin d ann e 2009 au 6 05 2009 dur e 80 heures atelier hebdomadaire B n ficiaires de l action Une quinzaine de d tenus hommes majeurs diff rentes nationalit s de 20 65 ans environ Constats besoins ou diagnostics pr alables l action Population versatile tr s diversifi e oblig e de vivre ensemble dans un milieu ferm avec quasiment aucun de pouvoir de d cision Certains ont peu de formation initiale ou en situation d illettrisme d autres sont trangers d autres sont dipl m s Le niveau est tr s h t rog ne Objectifs r sultats attendus de l action Cr er une mulsion de groupe travailler sur l coute le choix de texte la cr ation le d passement de soi via la repr sentation devant un public incitation s ou
66. ouvent l ext rieur des actions soumises la sp cificit du contexte o les contraintes d terminent les conditions de mise en uvre et de r ussite Il d montera galement qu au travers d activit s aux contours modestes mais aux objectifs ambitieux l acc s aux savoirs de base permet aux d tenus de se construire un projet la fois un projet culturel social et formateur Il contribue une meilleure connaissance et compr hension des publics des initiatives et des acteurs de l ombre qui plus qu ailleurs rendent le quotidien de ces hommes et de ces femmes plus supportable Il comporte 3 parties p SE O se font les actions dans quelles ES organisations avec quels cadres quels acteurs Ce qu il faut comprendre pour que a marche ce qu il faut faire pour que a marche L espace et le cadre comme conditions de mise en uvre des actions E Descriptif de chaque action Qui fait quoi O Pourquoi Avec qui Grille d analyse des actions Analyse des actions au crible des crit res du KIT KE Les cl s de r ussite les axes de progr s comment outiller les praticiens 3 T moignages des praticiens et des acteurs questions remarques lors des journ es d partementales et des ateliers sur ce qu il faudrait changer am liorer d velopper Pr conisations et axes de progr s ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 3 Les actions retenues dates et acteurs du Forum
67. pe d ouvrage le plus emprunt la biblioth que de la maison d arr t de Tulle Grandes Difficult s ma triser les savoirs de base lignes Objectifs r sultats attendus de l action de l action de lutte contre Progression dans la ma trise de l crit par l interm diaire d une activit culturelle Valorisation d un travail d expression personnelle l illettrisme Production d au moins une planche par participant et laboration d un livret regroupant les analys e dans uvres r alis es durant l atelier par le Centre R gional du Livre ravaux R DS en ee Br ve pr sentation de la mise en uvre de l action l ANLCI en R union pr paratoire de pr sentation de l action et d inscription r dion S lection des participants avec le chef d tablissement de la maison d arr t g Intervention d un auteur BD professionnel durant 5 matin es successives dans le cadre de l atelier Remise par chaque participant d un travail personnel Moyens mis disposition par la structure et ses partenaires pour la r alisation de l action Le Centre R gional du Livre en partenariat avec la M diath que de Tulle a propos un intervenant le mat riel de communication affiches bulletins d inscription et a assur le r glement de ses frais de d placement Le mat riel de dessin n cessaire l activit a t fourni par le dessinateur l atelier se d roulant au sein d une salle de classe de la maison d arr
68. refuser certains d tenus l acc s aux activit s Il est ainsi charg en concertation avec le service p nitentiaire d insertion et de la probation SPIP et l animateur ext rieur d tablir une liste des d tenus retenus pour chaque activit Au sein de chaque tablissement p nitentiaire une association socioculturelle et sportive est cr e en vue de soutenir et de d velopper l action socioculturelle et sportive au profit des d tenus ARGOS UZERCHE Parmi les membres de droit de cette association figurent le chef d tablissement le Juge de l Application des Peines JAP le procureur de la R publique les membres du personnel de direction et les surveillants chefs de la d tention Les surveillants chefs de la prison sont des alli s importants dans l organisation et la diffusion de l information tant aupr s des autres personnels ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 14 que des d tenus Peut tre membre actif de cette association toute personne physique ou morale qui en fait la demande au chef d tablissement sous r serve de l agr ment du conseil d administration Enfin les membres usagers sont les d tenus qui participent aux activit s organis es par l association l int rieur de l tablissement Un comit de repr sentants des usagers est th oriquement constitu aupr s du conseil d administration et doit tre consult pour toute d cision concernant la cr ation l
69. s partenariats avec le milieu associatif et les diff rents intervenants institutionnels minist res collectivit s territoriales La s curit est la principale pr occupation du directeur d tablissement Il a une fonction de contr le et de v rification afin de s assurer que les textes et les consignes soient bien appliqu s Mais la fonction ne saurait se limiter au seul contr le le directeur a galement un r le d animation d quipe L quilibre entre le contr le et l animation est difficile tablir le management du directeur comme nous avons pu le constater durant les visites effectu es dans les tablissements para t d terminante cet gard le climat d une d tention repose en effet beaucoup sur les m thodes de travail la facult allier s curit et besoin des d tenus faire travailler ensemble des cultures professionnels diff rentes Ils ont un 1 cf Annexes convention Minist re de la Justice minist re de la culture minist re de l ducation Nationale ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 7 r le fondamental d impulsion et de mobilisation dans leur tablissement et dans la mise en place des activit s Plusieurs cat gories d tablissements Les maisons d arr t 115 re oivent les pr venus en attente de jugement ainsi que les condamn s dont la peine n exc de pas une ann e Elles re oivent les pr venus ainsi que les condamn s dont la peine n exc
70. s P nitentiaires de BORDEAUX Lee MAISON D ARRET DE TULLE DEMANDE DE REDUCTION DE PEINE SUPPLEMENTAIRE Nom et Pr nom N e le N d crou Vu l article 721 1 du code de proc dure p nale Demande b n ficier d une r duction de peine suppl mentaire pour la p riode de d tention du au Motifs Signature du demandeur Signature du Chef d Etablissement Cachet ou par d l gation Date Nom Signature Date Signature Transmission au Juge de l Application des Peines Cachet et signature de l Etablissement Destinataire Mme JAP pr s le TGI de Tulle Date de transmission 1 exemplaire destin au greffe du J A P 2 exemplaire destin au dossier individuel du condamn au greffe de l Etablissement BULLETIN D INSCRIPTION Cin ma La p pini re du d sert Ce long m trage documentaire raconte comment deux bommes l un paysan dans le d sert marocain et l autre immigr depuis 30 ans en banlieue parisienne vont se battre ensemble et s par ment pour que leur r ve commun se r alise faire sortir du d sert l une p pini re Mercredi 21 octobre 2009 14h00 Nometteg e SEN Pr nom sde asia Sg Ecto seuils WI A retourner au SPIP avant le mercredi 21 octobre BULLETIN D INSCRIPTION Cin ma La p pini re du d sert Ce long m trage documentaire raconte comment deux hommes l un paysan dans le d sert marocain
71. s dipl me O CEP CFG O CAP complet U BEP Q BEPC DNC LI BAC Q Ensgt Sup rieur de 17 Cycle et au del pr ciser TI y a doute sur le dipl me Ou C Non Pratique du fran ais L Parle fran ais I Parle de fa on rudimentaire Ul Ne parle pas fran ais Pour les personnes test es personnes parlant fran ais m me de fa on rudimentaire non dipl m es ou titulaires d un certificat d tude primaire ou d un CFG Lit et ou crit dans une autre langue Q Oui O Non D clare avoir des difficult s lire le fran ais CO Non QNSP D clare avoir des difficult s crire le fran ais Q Oui Non O NSP PROFIL LECTEUR Cochez lorsque l preuve est r ussie Epreuve 6 Epreuve 5 Epreuve 4 Epreuve 3 Epreuve 2 Epreuve 1 u LI E m Q Q Q Bleue Q Verte S rie utilis e pour le test LI Rouge CI Jaune LI Refus Si d j condamn e activit s suivie s dans un tablissement p nitentiaire Q Aucun Q Travail LI Ensgt g n ral Q Form professionnelle LI Autres activit s Demande d activit Q Aucun Q Travail Q Ensgt g n ral Form professionnelle Q Autres activit s eene EE Observations ee Suite donn e Ce document a t labor avec l appui du centre r gional de ressources Prisme Limousin Financement Contrat de projet Etat et R gion Limousin A an C l limosin PREFECTURE DE LA REGION LIMOUSIN
72. s praticiens L environnement L impact les l ments de comparaison entre les actions les invariants les convergences Personnes plac es sous mains de justice personnes d origine trang re en majorit en grande difficult d expression orale en fran ais demande manant des personnes des hommes une dizaine Intervenant habituel Enseignant de V ULE Cr ation de supports p dagogique sp cifique recherche historique rep rage des lieux supports photos plans en lien avec les apprentissages de base d chiffrage num ration de base ef Partenaires ext rieurs pour les supports Maison d arr t de Limoges peines courtes pr venus en attente de jugement flux des personnes important Je lieu biblioth que salle de cours 10 hommes travail th matique valuation de l action aupr s des d tenus am lioration de la communication orale am lioration de l implication curiosit et int r t manifest s par une demande pr cise Entre aide entre d tenus Les invariants le public d tenus Les divergences la demande vient des personnes c est la demande qui cr e les contenus de l action Annexe support et outils p dagogique con us et r alis s par M Fabrice Laprade responsable local d Enseignement Maison d Arr t de Limoges 87 ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 27
73. sme qui r ussissent partout sur le territoire en m tropole et outremer re EEN et de lutte cont Pour identifier analyser ces bonnes pratiques c est avec les z e d cideurs et les acteurs de terrain de l ducation de la H L illettrisme formation de l entreprise de l insertion de l emploi monde associatif institutionnel que l ANLCI a choisi de s associer pour les valoriser mieux les faire partager et conna tre C est la premi re fois qu une d marche d une telle ampleur est mise en uvre dans notre pays dans le domaine de la pr vention et de la lutte contre l illettrisme Pour cette 3 phase de travail 2008 2010 et pour poursuivre cette op ration qui permet de prendre comme source des recommandations pour agir ce qui fonctionne sur le terrain aupr s des personnes trois domaines prioritaires ont t retenus Insertion des jeunes Pr vention Evolution professionnelle Au c ur de cette 3 me phase pour donner voir ces solutions identifi es destin es tre transf rables le Kit du Praticien Des ateliers de travail regroupant des praticiens des journ es portes ouvertes dans les structures impliqu es et des rencontres d partementales ont t organis s dans chaque r gion tout au long de l ann e 2009 A l issue des phases de travail au plus pr s des territoires un kit du praticien con u comme un mode d emploi pour agir est propos par l expert r gional pour le Forum
74. t de conventions sign es entre les minist res en Limousin ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 10 L Unit Locale d Enseignement repr sente tous les moyens en enseignants Education Nationale professeurs des coles certifi s agr g s de lyc e Professionnel nomm s temps plein ou partiel ou intervenant sous forme de vacations Il y a une ULE dans chaque tablissement avec un Responsable Local de l Enseignement Il existe des ULE avec des enseignants vacataires Gu ret des ULE avec des professeurs issus du primaire et du secondaire temps plein Bordeaux Gradignan L ULE d pend de l UPR de Bordeaux convention du 19 juin 1995 circ du 5 octobre 2002 Ses missions sont d termin es en fonction des orientations d finies conjointement par les deux minist res Education nationale et Justice Le directeur de UPR aupr s du directeur interr gionale des services p nitentiaires et au sein du d partement insertion et probation met en uvre le projet p dagogique de l unit r gionale Au niveau local le responsable local de l enseignement tient compte des orientations g n rales rappel es par le projet de PUPR des caract ristiques du site p nitentiaire et du projet labor par le chef d tablissement Le Minist re de la Justice et le Minist re de la jeunesse et de sports la place du sport en milieu carc ral Des accords interminist riels sont pass s avec le Minist re de la Jeuness
75. uelle de renseignement des entrants 5 Source Les chiffres cl s de l administration p nitentiaire au 1 janvier 2009 Minist re de la Justice ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 12 Un double paradoxe Si le rep rage des personnes en situation d illettrisme l ext rieur demeure difficile en prison le temps de la d tention permet un rep rage plus facile et d tablir des donn es quantitatives pr cises des publics dans cet espace social particulier o la communication crite est essentielle En prison la ma trise de la lecture et de l criture est indispensable toutes les d marches aupr s de l administration les fiches de cantine les contacts avec l avocat la correspondance avec l ext rieur passent par l crit Savoir lire et crire se r v le alors plus urgent et vital qu l ext rieur Le d tenu lecteur scripteur a alors un statut particulier vis vis des autres d tenus et cette comp tence le place souvent dans une position privil gi e de m diateur de d tenteur d un savoir qui peut lui garantir une certaine qui tude dans un espace o les rapports sociaux sont souvent tr s tendus Les d tenus ont du temps li la dur e de leur peine un temps difficile accepter toute privation de libert est violent mais qui peut se r v ler profitable pour enclencher un processus de formation travailler et acqu rir une qualification la maison d arr
76. uite de l espace l effectif du personnel 50 personnes induisent une organisation plus proche et plus souple de l tablissement 6 S inscrire dans une d marche de production ou de r alisation La r alisation m me ph m re donne du corps du sens la d marche et l engagement des personnes sur les activit s Elle permet de tisser des liens entre le dedans et le dehors de revaloriser l image des d tenus La cr ation ou la production permet individuellement la personne de se projeter sur un objet positif et valorisant 7 Communiquer autour de l action Il est n cessaire de valoriser les r alisations tant en interne tous les corps professionnels de la prison surveillants m decin enseignants qu l externe Il faut d finir les modes d information des d tenus en tenant compte des difficult s de lecture affiches Les proc dures d inscription aux activit s doivent tre clairement fix es avec le SPIP et le chef d tablissement Une d marche en 7 conditions imp ratives pour mener une activit artistique et culturelle l int rieur de la prison soumise la parfaite identification des intervenants et du contenu par les d tenus et les personnels p nitentiaires conditionne la r ussite op rationnelle de l action ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 15 Deuxi me partie LES ACTIONS DESCRIPTION amp ANALYSE La probl matique
77. ut on envisager la poursuite d un atelier artistique ou d une formation de base l ext rieur Par exemple les d tenus ne sont pas inscrits au P le emploi Lors d une sortie pr visible dans le temps pourquoi ne pas inscrire en amont les d tenus afin d am liorer les chances d insertion professionnelles et qu il ny ait pas de rupture dans le parcours 3 Maintenir les associations au sein des tablissements Celles qui organisent entre autre les activit s socioculturelles et collectent l argent n cessaire aux financements des artistes des professionnels qui interviennent aupr s des d tenus Elles proposent des offres de service en lien avec les DRAC notamment En fait la gestion des tablissements donn e des op rateurs priv s risque d entrainer la disparition de cette offre car les associations n auront plus le b n fice de la gestion des prix de location des t l visions qui fiancent ces acticit s culturelles la location d une t l vision ne peut r sumer elle seule lalibi d une pratique culturelle ce qui serait contraire aux textes r glementaires sur la pr sence et la pratique culturelle de qualit en prison ANLCI FPP 3 R GION LIMOUSIN Kit du praticien 40 Les conclusions et les recommandations de l Expert Les acters du champ culturel Tous les praticiens ayant particip aux ateliers ont une d marche une pratique et une approche op rationnelle La lutte contre l illettrism
78. vrir et s ins rer Br ve pr sentation de la mise en uvre de l action Appel candidature via un affichage validation de l Administration P nitentiaire pour un groupe constitu d une quinzaine de personnes ateliers de 2h30 2 fois par semaine Suivant l volution des travaux une date est fix e pour la pr sentation La pr sentation a lieu en salle polyvalente devant le personnel de l AP qui le souhaite les d tenus inscrits et quelques invit s personnels de surveillance intervenants ext rieurs lus associations partenaires institutions Un go ter est propos l issue de la pr sentation permettant l change et la convivialit Moyens mis disposition par la structure et ses partenaires pour la r alisation de l action L administration p nitentiaire accueille dans ses locaux et assure la s curit Le SPIP assure la diffusion de l information les autorisations d acc s ARGOS est le support financier paiement de la prestation diverses fournitures et assure la liaison entre les diff rents partenaires La BDP nous met disposition des livres Br ve pr sentation de l exp rience de la structure dans la pr vention et la lutte contre l illettrisme ARGOS est une association socio culturelle et sportive d aide aux d tenus L organisation d un atelier d criture l activit Arts Plastiques et plus particuli rement l action ART POSTAL http www crl limousin org site_crl dossier_pr

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